Chasseurs de Légendes épisode 1:Ombre

Bonjour à tous et à toutes!
cette fic à été inspirée par [AD]Tigrex-noir,créateur de la fic"Chroniques noires" et de beaucoup d'autres .
Avec son autorisation,j'écris une aventure qui,au début seulement(trois chapitres environ),sera semblable à celle qu'on vécue Maximus et ses compagnons,
après la mort de Drakus,puis s'en ira vers d'autres horizons.^^
Je me base sur cette légende mais j'ai modifié quelques noms et autres détails.
sur ce,j’espère que ma fic vous plaira et bonne lecture!

Au Sud le Gouffre de Kantor, à l’Est et à l’Ouest l’Océan des Roches, et à l’Ouest Shôgen, la terre où les dragons viennent mourir, délimitent les frontières du monde connu. Le Continent de Luarmä.

S’y affrontent deux grandes puissances depuis les temps immémoriaux, l’Alliance et l’Empire Rouge.

Innocents abattus, cités en ruines et royaumes dévastés sont le seul bilan de ces guerres inutiles. Par alliance, par soumission ou tout simplement parce qu’ils sont trop éloignés des champs de bataille, certains pays n’ont pas encore connu la guerre.

C’est le cas de Dondruma, une grande région peu peuplée et non militarisée, pourtant célèbre pour ses chasseurs d’exception. L’un d’entre eux, le plus célèbre de tous, se nommait Drackus. Il avait, selon les faits officiels dévoilés à la populace, abattu le plus grand fléau de toute l’histoire de Dondruma : le Tigrex Noir. Il trouva la mort lors de l’affrontement final. La vérité, que très peu de gens connaissent, c’est qu’il est possible que ce soit un Fatalis qui tua le Démon Noir. Des traces de griffes provenant de ce monstre on été retrouvées sur la carcasse du Tigrex. Le mystère n’est qu’a moitié élucidé…

Cette histoire commence dans le petit village de Pokke, avec Arturo, le fils de Drackus. Voila plusieurs années qu’il a fait ses premiers pas dans le monde de la chasse.
Sa mère est morte peu après sa naissance et il ignore où vivent les autres membres de sa famille. Il est maintenant âgé de 20 ans et vit en compagnie de Blake, le felyne de son père, dans la maison de ses parents.

Dans le tranquille village de Pokke , alors que l’hiver touchait à sa fin ,de violents cris venant
du hall de rassemblement troublèrent la quiétude des habitants.

Arturo revenait d’une épuisante quête ou il a du abattre un Tigrex de taille monstrueuse.

Assis sur un banc ,sirotant une bonne bière fraîche, une chasseresse l’interpela :

-Eh, tu permets, j’étais là avant toi !

-Oh, t’es qui toi pour me parler sur ce ton ?!

-Moi, jm’appelle Savraël, j’suis rang 5,et t’es assis à ma place alors tu dégage ou tu vas tâter de mon marteau !!!

-Quoi, avec ce truc dans ton dos qui ressemble à une gueule de Gravios écrasée?! Laisse-moi rire.

-ALORS TOI !

Elle dégaina son marteau d’un air menaçant .Le Maître de guilde intervint :

-ÇA SUFFIT!!! QUELLE BANDE DE GAMINS!!! Si le ridicule tuait, je pourrais déjà aller chercher vos cercueils ! Arturo ,je pensais que tu valais mieux que ça !et vous mademoiselle, ce banc est assez grand pour pouvoir accueillir dix personnes .

-Ça va, Hector, je m’en vais, j’ai fini ma bière.

-Ah, enfin te voila raisonnable !

La dénommée Savraël chuchota à Arturo ,juste avant qu’il ne se lève :

-Tu me paieras ça moucheron.

-On verra vieille bique, on verra.

Arturo rentra chez lui, de mauvaise humeur .Blake l’accueillit.

-Mrawww,bonjour Arturo.

-Salut Blake…

-Oh,vous avez l’air mécontent…

-J’ai rencontré une chasseresse a la guilde, aussi agréable qu’une déjection de Congalala qu’on se reçoit en pleine face.

-Je vois. Et plus jolie qu’un de ces pachidermes, j’espère ?...

- Mouais, assez jolie…

-Myoupiiiiiiiiii! Je désespérais que vous sympathisiez un jour avec une fille ! Vous ne sortez jamais de votre grotte, c’est à désespérer que vous vous mariez un jour…

-Blake ! Arrête de me courir sur le haricot à ce sujet ! Et, et … je ne la supporte pas !

-Mais non, voyons. Je suis sur que vous finirez par l’apprécier…

-Blake ! Ca suffit ! Et dis-moi ce que tu as préparé pour le diner.

-Nya ! Vous changez de sujet ! Mais bon… Il y a du gigot d’agneau et une tarte aux poires en dessert.

-Cool ! J’ai un faim de Tigrex. A propos, j’ai eu celui d’aujourd’hui avec de la viande droguée. Il n’a rien vu venir !

-Bien joué ! Vous vous rapprochez pas à pas de votre père, Arturo, et vous l’égalerez un jour, c’est certain.

-Merci Blake. Dis, je me demandais si tu ne te sentais pas seul ici. Tu aurais besoins de compagnie à ton avis ?

- Merci de votre solicitude, mais il n’y a pas assez de travail pour deux ici, je le crains. A voir si vous vous trouvez une copine qui met la maison en vrac des qu’elle peut…

-Blake !

Le lendemain matin, Arturo se rend à la guilde. Il s’adresse à l’employée :

-Bonjour Julia !

-Bonjour Arturo ! Quel monstre chasses-tu aujourd’hui ?

- Un Rathalos si possible. J’ai une arme intéressante à me faire et j’ai besoin de composants.

-Un Rathalos, voyons…oui, dans les collines. Ça te va ?

-Encore ?! Les éleveurs de Popo doivent en avoir marre !

-Et encore, ils ne sont pas encore tous remontés du Sud. Ça va être la cata dans quelques jours.

-Vivement que les autres chasseurs arrivent, j’en ai marre de boire tout seul. Allez, à tout à l’heure !

Un peu plus tard, dans les collines.
Cet endroit était une plaine verdoyante d’herbe grasse, parsemée de rochers calcaire et d’arbres décrépits, bordé d’une profonde forêt étouffante, où la mousse, le lierre et les herbes folles se faisaient proclamer reines à l’unanimité par les rares visiteurs qui s’y rendaient.

Arturo trouva le Rathalos endormi à l’ombre d’un eucalyptus, dans la plaine. Il se prépara à lui asséner un coup de katana précis et mortel, mais un cri retentit et réveilla la bête. Arturo se retourna et eu le temps d’apercevoir…des problèmes. Premier problème : Savraël qui courait dans sa direction. Deuxième problème : un autre Rathalos la poursuivait.

-Et meeeeerde, grogna-t-il. Le premier wyvern cracha sur lui une boule de feu, qu’il évita de justesse. Ce même dragon se retourna, et chargea la chasseresse ! Arturo hurla :

- Savraël attention !

Concentrée sur le Rathalos qui la poursuivait, elle ne remarqua le second qu’inextremis ! Une roulade sur le coté lui évita une mort certaine, et les deux Wyverns s’entrechoquèrent dans un fracas assourdissant.

-Viens, par ici ! Cria Arturo.

Les deux chasseurs coururent jusqu’aux sous-bois touffus et denses de la forêt.

-Merci, commença Savraël, essoufflée.

-De rien, je…

-Mais qu’est-ce que tu fous là, toi ?! C’est ma quête !

-Je vois que le répit à été de longue durée… Et non, cette quête est la mienne, je l’ai prise ce matin à Pokke !

-Et moi à Kokoto, alo…

-Attends ! J’ai rêvé ou il y avait deux Rathalos ?

-t’es débile ou quoi ? bien sur qu’il y avait deux Rathalos !

-C’est un problème. Sur les détails de quête il ne devait y en avoir qu'un !

-C'est vrais ça ! Les en****** ! Je vais leur réclamer double prime à la guilde !

-C'est ça. Bon, on se les farcit ces bestioles ?

-Hop hop ! Quel est ton nom moucheron ?

-Arturo, pour vous servir, daaaame Vieybik.

-Pffff... bon, file-moi des aiguisoirs, j'ai zappé les miens chez moi, et mon marteau ne coupe plus rien!

-C'est un problème en effet. Tu es sûre d'être rang 5 ?

-Oh la ferme ! Simple oubli... on ne va pas y passer la journée !

-Oui oui, tiens, prends ça.

Arturo tendit un aiguisoir à Savraël, tandis que par un effort intérieur démentiel, il se forçait de s'empêcher d'éclater de rire.

Les deux Rathalos étaient dans la caverne en train de dévorer des apnoths. Les deux chasseurs étaient accroupis derrière un rocher.

-Bon, on va derrière eux, on pose des pièges à choc et on les attire, ok ? Chuchota Arturo

-Heu, j’ai ni piège ni fosse.

-Rhooo, t’es fatigante hein, et moi j’ai qu’un piège.

-La ferme ! On s’emmerde pas, je prends celui de gauche et toi celui de droite.

Sur ces mots, elle empoigna son marteau et chargea vers les wyverns. Arturo soupira, et chargea à son tour. Plus légèrement équipé que Savraël, il atteint sa cible en premier et, lorsque la créature se retourna, il lui trancha la gorge d’un coup vif et précis. Le monstre s’écroula, mort avant d’avoir touché le sol.

Savraël, qui broyait rageusement la patte du sa cible, se vit saisie dans les puissantes griffes de la créature. Le Rathalos s’apprêta à la dévorer dans ses puissantes mâchoires quand Arturo hurla :

-Attention ! En lançant une bombe Flash à la gueule du monstre. Qui recula en lâchant la chasseresse, ébloui.

-Vas-y, assomme-le ! Dit Arturo.

-Tu ne me le diras pas deux fois ! Et Savraël déchaîna toute la puissance de son marteau sur la tête du monstre. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire Blangonga, elle lui broya le crâne et la mâchoire. Le monstre s’écroula, la tête transformée en un pot de marmelade. Arturo soupira :

- Pffff… c’est la deuxième fois qu’il faut que je te sauve la vie ! Mais bon, je dois dire que tu as un sacré coup de main avec ton maillet.

-Merci, t’es pas mal non plus avec ton cure-dent.

-Merci…QUOI ?! Tu as eu le temps de me regarder alors qu’un Rathalos s’apprêtait à te bouffer ?!

Savrël rougit sous son casque.

-Heeeuuuu,tu m’a dé…déconcentrée !

-Ben voyons. Dépeçons ces bestioles et allons à la guilde de Pokke, elle est plus proche que celle de Kokoto, et j’espère que la prime de quête sera doublée. On ira voir à Kokoto plus tard.

-Ouais, ok.

Revenus à la guilde de Pokke, nos deux amis se présentèrent au comptoir. Arturo commença :

-Bonsoir Julia. Cette chasseresse et moi avons un problème. Nous avons pris la même quête, celle qui demandait de tuer un Rathalos, seulement, nous sommes tombés sur deux de ces monstres. Nous les avons abattus, mais ça reste confus. J’ai pris la quête ici, tu le sais, et elle l’a prise à Kokoto. Tu peux nous expliquer ce qui se passe ?

Le ton du jeune homme était légèrement agacé.

-Eh bien, si tu, enfin, vous voulez mon avis, c’est le commanditaire de cette quête qui l’a mise dans deux villages différents, en marquant qu’il n’y avait qu’un Wyvern à chaque fois. C’est illégal, il faudrait vérifier, mais si c’est vraiment le cas, il sera trainé en justice par la Guilde. Malheureusement, une seule prime est disponible ici. Vous devrez vous la partager et aller voir à Kokoto pour la seconde.

-D’accord, merci pour ton aide. On part tout de suite pour Kokoto.

-C’est toujours un plaisir, Arturo.

Quelques heures avant la tombée de la nuit, les deux chasseurs arrivèrent à la guilde de l’autre village, beaucoup plus animée que celle de Pokke. À cette heure, de nombreux chasseurs revenaient de leurs quêtes respectives, et il fallut patienter un certain temps pour qu’une place se libère. Cette fois, ce fut Savraël qui prit la parole, devant un homme mal rasé, en débardeur, et qui semblait avoir bu pendant son service.

-Bonsoir. J’ai eu un problème lors de ma quête. Il fallait que je tue un Rathalos, et je suis tombé sur ce chasseur venant de Pokke qui devait lui aussi en abattre un. Et nous sommes tombés sur deux de ces fichues bestioles bestioles ! On nous a dit à Pokke que nous pouvions venir chercher une deuxième prime ici, et nous la réclamons.

-Une deuxième prime ?ah n..hoc, sa sé pas possibl, j’n’ai pas le droaa..hic.

-QUOI ?!!! VOLEUR, ESCROC, AFFAMEUR, BRIGAND !!!!! Hurla Savraël.

Les gardes, alertés par les cris, menacèrent de leurs lances les deux chasseurs. Arturo intervint :

-Arrêtez ! c’est bon, baissez vos armes … on sort ,c’est bon, on se calme…

-PAS QUESTION !!!! JE REFUSE DE ME LAISSER ARNAQUER PAR CES ENF…humpf !!

Arturo avait saisi la belliqueuse chasseresse et la sortit tant bien que mal du hall. Quand il la libéra, elle brailla à nouveau :

-POURQUOI T’AS FAIT CA ?!!! JE SUIS FAUCHEE MOI !!!!!

-ça va, c’est bon, prends ma part, je suis pas dans le besoin.

-ET Puis…Pardon ?

-J’ai dit : prends ma part.

Arturo, galant, tendit une bourse pleine d’espèces sonnantes et trébuchantes à Savraël.

-Ah heu… merci. T’es cool en fait.

-De rien. Dis, t’as pas l’air du coin, tu sais ou dormir ?

-Ben, j’ai une tente, au pied de la chaîne de montagnes.

Elle paraissait honteuse d’un si piètre logis. Le jeune homme proposa :

-Si tu veux, tu peux venir chez moi, ce n’est pas un palace, mais ce sera quand-même mieux qu’une tente.

-Je…merci. ……………pourquoi fais-tu tout ça pour moi ?

- Je n’ai pas connu mon père très longtemps, mais il a eu le temps de m’apprendre qu’un homme ne laissait jamais une femme dans l’embarras ou le besoin.

-Ton père était un homme bon.

-Je crois que c’était un homme, tout simplement. On ne peut pas dire que ce soit le cas des mecs qui roulent des méchaniques devant les filles, ou des généraux de guerre qui ordonnent à leurs soldats de massacrer des innocents. …Bon, Savraël ?

-Appelle-moi Savra. Oui ?

-On va chercher tes affaires ?

-Ok. C’est pas très loin, à mi-chemin entre Kokoto et Pokke.

C’était à peine un campement. Une tente de, un feu de camp et un sac de voyage à moitié plein. Ou à moitié vide.

-Tu es là depuis combien de temps ? Demanda Arturo.

-Six jours en comptant celui-ci.

- Bigre, et tu n’as pas froid ?

-Un peu, mais j’ai la peau dure !

-Ça je savais. D’où tu viens en fait ?

-D’Arcadia, derrière ces montagnes. Je n’avais plus de famille et je ne voyais pas ce qui me retenait là-bas.

-Je vois. Désolé. …Tu as d’autres armes que celle que tu portes sur toi ? Fit le jeune homme pour en revenir à un sujet moins déplaisant.

-Oui, mais chez moi.

-Et tu as prévu de rester longtemps ?

-Je ne sais pas. Je compte voyager le temps de trouver une équipe de chasseurs qui m’accepte. Et, tu pose toujours autant de questions ?

-Non, mais tu vas habiter chez moi et je ne te connais pas.

-Ah oui…bien sur.

-Et tu cherches une équipe tu dis ?

-Oui, le solo ça me réussi pas. Tu as vu tout-à l’heure.

-Ouais, en effet. Moi en revanche j’ai toujours chassé seul. Je ne sais pas trop comment ça ce passe dans une Team…

-C’est trop cool, après un certain temps de travail, on a même pas besoin de parler pour se faire comprendre de ses compagnons d’armes. On forme un seul Chasseur, puissant, rapide et létal. Ce niveau est dur à obtenir mais après, on est invincibles.

-Intéressant. Très intéressant… J’ai une idée ! Si tu veux, toi et moi on forme un équipe et on cherche d’autres chasseurs après, ça te dit ?!

-Attend un peu, pourquoi avec toi ? Et où ta vas les trouver les autres chasseurs ? Et puis d’abord, t’es rang combien ?!

-Une chose la fois ! Pourquoi avec moi ? Je trouve qu’on à fait du bon boulot tout-à l’heure, alors qu’on ne se connaissait même pas et qu’on s‘était même gueulé dessus, et je t’offre mes connaissances du pays et des chasseurs qui y vivent. Et je suis rang 3, ça te va comme ça ?

-Mouais, mais j’ai encore un doute à propos des chasseurs. Je n’en ai pas vu un seul à Pokke à part toi depuis que je suis arrivée.

-C’est la saison morte à Pokke. Peu de monstres viennent par ici, la plupart partent vers le sud pendant l’hiver, et les chasseurs partent avec eux. Mais ils commencent à remonter, et avec l’arrivage de quêtes prévu pour Vendredi, on est Mercredi, on est surs de voir rappliquer du monde.

-Ok ok, c’est bon, je suis dans le coup, va pour une équipe.

-Yeaaaaaa ! Merci Savra, t’es cool en fait !

-Rhaaaaaa, ferme-la et prend ce sac !

La jeune femme déposa violement le sac dans les bras d’Arturo, qui marmonna :

-Umpf, ok. Il pèse une tonne ce truc !

La nuit était tombée lorsqu’ils rentrèrent. La neige avait commencé à fondre et les graviers du sentier crissaient sous leurs pas. Les grillons avaient commencé à chanter et les bourgeons commençaient à poindre sur les sapins de l’allée. Tous les signes appelaient à la naissance du Printemps et à la mort de l’Hiver.

Arturo cogna contre la porte.

-Blake, c’est moi, ouvre !

On entendit des pas à l’intérieur et le grincement des verrous. La porte s’ouvrit à la volée.

-Mrawww, Arturo, je me suis inquiété. Et… qui est cette charmante demoiselle ?

Le felyne avait la mine abattue, mais, lorsqu’il aperçut Savraël, ses moustaches e mirent à frétiller.

-Du calme Blake ! Rentrons, je vais t’expliquer.

La maison était assez rustique mais confortable. Faite de rondins avec enduit de boue à l’intérieur, avec un toit de chaume, c’était la maison typique des montagnards. Quoique celle-ci possédait une grande quantité de fenêtres.

-Alors, rroonnnn ?

Arturo lui expliqua l’histoire des Rathalos et son, enfin, leurs choix de former une équipe.

-Donc, si je comprends bien, la demoiselle va habiter ici quelque temps ?

-Oui, c’est ça. Tu veux bien préparer la chambre de mes parents ?

-J’y vais de ce pas, rooonn. Je vais aussi faire réchauffer le diner.

Le felyne parti, Savraël demanda :

-La chambre de tes parents ? Ils ne sont pas là ?

-Non, ils sont morts…

La voix du garçon se glaça.

-Ho ! Je suis désolée … Comment ?

-À la chasse. Ma Mère face à un Akantor et mon père face au Tigrex noir il y huit ans.

-….Comment s’appelaient-ils ?

-Ma mère Sylva. Je ne l’ai pas connue, elle morte quelques semaine après ma naissance. Mon Père s’appelait Drackus.

-Hein ?! Le Drackus ou un autre ?

-Non, non. C’est celui qui a tué le Tigrex Noir. Enfin, on croit.

-Sans blague… comment ça on croit ? Ce n’est pas lui qui l’a tué ?

-Non, on pense que c’est un Fatalis noir. Le Tigrex portait des traces de griffes et de crocs. On est surs de rien alors ne va pas le crier sous tous les toits.

-Ca, pas de risque ! Je respecte trop ce chasseur qui fut considéré comme le plus habile de son temps. Enfant, je jouais et c’était lui mon héros à chaque fois.

-Hum, merci. N’empêche que j’ai du mal à t’imaginer gamine ! Fit Arturo, moqueur mais sans méchanceté.

-Ah la ferme !

Miaww, je vois que vous vous amusez bien. Je vais vous apporter le repas, c’est un ragoût de chêvre.

Blake avait surgi sans crier gare et nos deux amis sursautèrent.

-Blake ! Préviens quand tu rentre ! Heu, et merci pour le repas.
Le repas se déroula dans la bonne humeur, puis la discussion dévia sur la maison et l’équipe.

-Si nous trouvons des chasseurs itinérants ou qui déménagent, il faudrait reconstruire et réaménager la partie de la maison qui s’est écroulée l’an dernier. Commença Arturo.

-Roonnnn… et il faudra d’autres Felynes aussi. Ils pourraient s’occuper des travaux, parce que moi tout seul je vais être débordé.

-Bien sur, bien sur…Mais il se fait tard, nous reparlerons de tout ça demain. Viens Savraël, je vais te montrer où tu peux t’équiper, te changer et poser ton équipement.

Arturo se leva, suivi de son amie et pénétra dans le couloir. Il ouvrit une porte sur la droite, et rentra dans une sorte de garage, dans lequel était rangé quantités d’armes, d’armures et d’accessoires de chasse. Il y avait de nombreux Katanas et Arcs rangés dans des rateliers, quatre portiques pour armures non utilisés et deux sur lequels étaient posés une armure pour femme en Kirin et une armure homme en Rathian. Arturo s’approcha d’un portique et en désigna un autre à Savraël.

-Tu peux prendre celui-là pour poser ton armure, et il y a de la graisse et des chiffons sur l’établi.

-OK merci. Tout ça est à toi ?

-Oui, et avant à mes parents. Drackus à été enterré avec son armure Rathalos argenté et son Trancheur Divin. Sylva avec sa Kushala daora et son arc corne Diablos. Moi, un jour, on m’enterrera avec un arc et un katana, va savoir lesquels.

-…

Arturo, dont l’armure ornait maintenant le socle de bois, sortit de la pièce.

-Bonne nuit Savra !

-Bonne nuit Arturo, à demain.

Pus tard, allongée sur son lit, Savraël pensa que, pour la première fois depuis des semaines, elle avait eu de la chance.

Le gong d’alerte avait retentit peu avant l’aube, tirant nos trois amis d’un sommeil profond. Savraël arriva dans le salon, Arturo et Blake y étaient déjà.

-Vous avez un sacré réveil matin dans le village, dites-moi !

Elle avait le regard endormi, les cheveux en bataille et la voix rauque.

-C’est pas le réveil matin, c’est le gong d’alerte, andouille. Va t’habiller et mettre ton armure. Blake t’aidera, vous me rejoindrez plus tard. Rendez-vous sur la place, lui répondit Arturo, la voix tendue.

Il était magnifique dans son armure Ceanautaur, sa fine musculature, car il n’était pas un colosse, loin de là, jouait sous les plaques de carapace plus dures que l’acier.

-Merde merde merde, il fallait que ça arrive pendant ma journée de repos, dit-il pour lui-même en sortant de la maison. Le chef de guilde de Pokke, Hector, était là, ainsi que la doyenne et quatre autres chasseurs qu’Arturo reconnut comme appartenant au village de Kokoto. Hector prit la parole :

-Hola Arturo ! Désolé de te réveiller de si bon matin mais on a un problème. Je te présente Raph, Must, Drakov et Alina, l’équipe de Kokoto.

Arturo avait déjà du les apercevoir des années auparavant, mais ils n’étaient pas à ce niveau.

Raph, un trappu aux yeux marrons et aux cheveux bruns, portait une armure Monoblos et, caché dans son dos, le rarissime marteau Nargacugua.

Must était tout vêtu de rouge et noir avec son armure Diablos noir et son énorme épée Rathalos. Mêmes cheveux et mêmes yeux que son compagnon, il était toutefois plus grand que lui, maniement de la grande épée oblige.

Drakov et Alina étaient frère et sœur, leurs yeux bleus virant au gris en témoignaient. Cheveux blonds pour le garçon et roux pour la fille, attachés en une tresse à l’arrière s’accordaient à merveille avec leurs armures Monoblos blanc et Rathalos. Tout les deux utilisaient des doubles sabres, les Lames punitives, dont émanait une chaleur étouffante et menaçante…

Un groupe efficace, c’est certain, pensa le jeune homme. Hector continua :

- La team Ramda, ici présente, a aperçu une horde de Yian-kut-ku se dirigeant à vive allure en direction de notre village. Ils sont environ une bonne cinquantaine et vous n’êtes que 5 ! Nous pouvons éventuellement déployer nos deux canons.

-Non, ils nous gên… Must fut coupé par Savraël, qui dévalait en courant la pente qui menait chez Arturo. Elle avait revêtue son armure Tigrex et son Frappeur Basarios était attaché dans son dos.

-Sept ! Nous sommes sept ! Blake arrive, il s’occupera du soutien en objets !

Elle acheva sa phrase, essoufflée, devant le groupe. Un air sceptique sur le visage, Raph demanda à Arturo :

- Tu la connais ? Elle est valable ?

-ALORS T… !

Arturo retint La chasseresse enragée, qui allait se jeter sur l’imprudent guerrier.

-STOP ! Elle est tout-à-fait valable et même si ce n’était pas le cas, nous ne sommes pas assez nombreux pour nous permettre de refuser de l’aide, quel qu’il soit.

-Bof, je disais ça comme ça.

La Doyenne prit la parole de sa voix tremblante mais posée, inspirant le respect.

-C’est bien Arturo, je vois que tu as hérité de la sagesse de ton père. Jeune fille, qui que vous soyez, votre aide est la bienvenue, ce village manque cruellement de
chasseurs. Donc nous oublions les canons, nous ne ferons que les placer à l’entrée du village dans le cas ou vous n’arrêteriez pas les Kut-ku avant.

Must continua :

-Bon. Nous avons vu quel chemin a emprunté la meute, et en continuant comme ça ils passeront par le défilé blanc. Nous pourrons les arrêter là si nous partons maintenant, et à cheval.

-Prenez ce qu’il vous faut aux écuries, et partez vite. Ce sera un carnage si ces monstres arrivent au village, même un seul, répondit Hector d’un ton pressé.