Re: Les joyaux Perdus

par nepso Dim 14 Juin 2009 - 19:54

on attend sa avec impatience =)

par Toby Dim 21 Juin 2009 - 23:18

et voilà désolé pour l'attente

Chapitre 16 : De la joie au désastre

Le directeur, un petit homme aux cheveux gris, tenait entre ses mains une longue liste sur laquelle étaient probablement inscrites les équipes victorieuses. Après un court discours informant les perdants qu’ils pouvaient retenter leur chance l’année suivante, le directeur nous annonça les équipes qualifiées pour la suite, commençant par la 25ème. Il donnait uniquement le nom des groupes et de leurs membres, nous empêchant de savoir si l’on avait plus de points ou non. La tension grandissait en moi à mesure où les scores défilaient tandis que des exclamations de joie retentissaient à l’appel des noms. Ce ne fut qu’à l’annonce de l’équipe numéro 12 que nous fûmes soulagés. Il s’agissait de la valiente grupo, l’équipe de Diane, Nepso, Eres et Sorixas. Connaissant leur score, je devinais que l’Alliance Drak serait très bien classée. L’équipe suivante était l’Alies Tora, celle de Deamont, Kurt, Val et Mick. J’étais heureux de voir que toutes les personnes que nous avions rencontrées durant la semaine s’étaient qualifiées.

Pendant que le directeur continuait de nous annoncer les groupes victorieux, je contemplais l’un des chasseurs de haut rang présent dans la cour. Je me souvenais de lui. Il s’agissait d’Izual, dit « windhunter », un chasseur renommé dans la région Tora pour avoir vaincu l’un des rares Kushala Daora, dragon légendaire et magnifique, maitrisant le vent, et dont nous n’avions que très peu de descriptions. Nous savions simplement que lors des combats, le dragon se protège à l’aide d’une carapace venteuse, le rendant inapprochable au corps à corps et intouchable par les flèches. Il était écrit dans l’un de mes manuels qu’Izual perdit 3 de ses compagnons lors d’un terrible conflit l’opposant à un Kushala qui avait, peu de temps auparavant, détruit un petit village près du Lac Eterois, au Sud-Ouest de la région. Son armure était gris métallisé, à l’image du dragon mais il n’avait malheureusement pas son arme sur lui.

L’appel de notre nom d’équipe par le directeur me sortit de mes pensées. Savra me prit la main, m’annonçant que nous étions à la première place. Cette nouvelle me plongea dans un sentiment de joie, qui ne se lut sur moi que par un léger sourire adressé à la belle chasseuse. Le petit homme, perché en haut de l’estrade nous invita à le rejoindre afin de montrer le joyau que nous avions trouvé. Nous fûmes acclamés par les jeunes chasseurs restants, alors que les perdants marchaient d’un pas nonchalant vers la sortie. Je pris dans ma poche le petit joyau cristallin qui, sans que je n’en sache la raison, se mit à rayonner de façon incroyable, illuminant la grande cour tel un second soleil. La pierre semblait être devenue un concentré de lumière vive. En regardant le petit bijou, je sentis une vague de bonheur déferler en moi, m’immergeant dans un état second …

Plusieurs minutes après la soudaine illumination et alors que nous continuions de contempler le joyau, la lumière qu’il émettait s’évanouit instantanément. Je ne m’expliquais pas ce qui venait de se produire. Peut-être était-ce dû au rayonnement du soleil, mais celui-ci était toujours présent sur l’horizon, éclairant d’une lumière rouge les quelques cumulus figés dans le ciel. Le directeur, après un bref instant, nous confia qu’il n’avait jamais rien vu de tel puis, tout en se coiffant d’un léger mouvement de la main, il nous proposa de garder avec lui le joyau afin de l’examiner plus en détail. Je vins lui porter la pierre qui avait repris sa couleur cristalline. Lorsque le directeur déposa le joyau dans une de ses poches, j’eus l’étrange impression que je n’allais plus le revoir. Bien sûr, à ce moment là, je n’aurais jamais pu imaginer ce que l’avenir me réservait …

Le soir venu, nous nous réunîmes dans une imposante taverne bâtie face à l’école d’entrainement. Une grande partie des chasseurs toujours en compétition étaient présents, représentant près de 80 personnes. Je m’étais installé avec Savra à une table de bois située au fond de la salle. Maximus et Dragonis, attirés par la dame s’occupant des boissons, étaient repartis prendre une bière après avoir vidé leur première. Nous n’étions qu’en début de soirée et l’état de Maximus semblait déjà critique : il se déplaçait en zigzag, l’air niai, allant de fille en fille. Peut-être cherchait-il la femme idéale …

Durant plusieurs heures, je discutais avec Savra, partageant nos expériences et nos idées, regardant régulièrement Maximus dont l’ivresse ne cessait d’empirer. Il continuait désespérément d’approcher les chasseuses, tentant de se rendre intéressant mais repartant les bras baissés, une marque de main sur son visage. L’ambiance de la taverne était assurée par un groupe de musique utilisant des cors de chasse de diverses formes : l’un en forme de guitare, un autre en violon et un troisième en tambour. Je savais que les cors de chasse étaient destinés, lors des combats contre les dragons, à les désorienter grâce à des sons très variables allant du très grave aux ultra-sons ; ou encore à donner un rythme aux équipiers, les aidant à se repérer lorsque le brouillard est trop fort ; ou même utilisés comme marteaux, pouvant aller jusqu’à assommer la créature ; mais j’ignorais que l’on pouvait s’en servir comme des instruments de musique …

La piste de danse commençait à se remplir et Savra m’invita à les rejoindre. Je ne pus lui refuser mais, connaissant mes grands talents de danseur, j’aurais préféré qu’elle me propose de combattre un Kut-ku. Savra se rendit vite compte que je ne savais pas comment m’y prendre et elle commença à m’enseigner les pas. Durant les heures qui suivirent, je restais dans les bras de la chasseuse, tournoyant au rythme de la musique. Je compris vite les premiers pas et commençais, à mesure où le temps passait, à apprécier la danse. Nous fûmes interrompus par Maximus qui, continuant encore et toujours à aller de fille en fille, eu la mauvaise idée de s’approcher de Savra. Il sentait l’alcool à plusieurs mètres. Je me demandais combien de bières il avait pu boire pour être ainsi, certainement 3 ou 4. Je quittais quelques instants Savra pour aller prévenir l’un des gardes avant qu’un incident ne se produise. Mais lorsque je revins, il était trop tard. Maximus, une forte trace rouge sur la joue gauche, gisait sur le sol, apparemment inconscient. Savra y était allée un peu trop violemment. Elle me regardait l’air embarrassée tout en se tenant la main droite. Les gardes, un peu étonnés, allèrent reporter la triste victime dans l’école alors que nous nous remettions à danser, accompagnés cette fois ci de Dragonis.

Il se faisait tard. La taverne avait déjà commencé à se vider et nous décidâmes de retourner au dortoir. Nous devions impérativement être en forme pour les épreuves du lendemain …

par [AD] Zadeck Dim 21 Juin 2009 - 23:39

Méga génial encore !!

J'imagine pas trop la difficulté des prochaines épreuves surtout vu la première , en plus la première épreuve te prend 10 chapitres affraid

!

Bonne chance pour la suite , je l'attendrais avec impatience !

par Alzen Lun 22 Juin 2009 - 12:51

Trop bon chapitre encore avec le mystère du joyau-bonheur... ^^
Et surtout lol Maximus!!! Quoique 4 bières, ça fait pas beaucoup, à moins que ce soit de la bière hunteuse du pays! :bave:

par nepso Lun 22 Juin 2009 - 20:31

super =)

j'aime bien ta fics

continue!

par Toby Lun 29 Juin 2009 - 22:34

Chapitre 17 : De surprise en surprise

Comme au matin précédant, la première chose que je vis lors de mon réveil était Maximus qui, bien qu’aucune mouche ne semblait vouloir le perturber, tournait en rond dans la pièce. Il paraissait préoccupé. Lorsqu’il s’aperçu que j’étais réveillé, Maximus s’approcha de moi et me demanda ce qui s’était produit durant la soirée précédente. Je lui expliquai ce qu’il avait fait, détaillant les baffes à répétition en allant jusqu’à celle de Savra. A la fin de mon récit, il parti en courant en me précisant qu’il devait s’excuser …

Je vis par la fenêtre de ma chambre une forme gigantesque passer dans la rue longeant l’école. Maximus avait, me semblait-il, des jumelles dans son sac. J’ouvris son armoire, sortis son sac et commençai à chercher. Un bout de journal chiffonné se trouvait au fond du sac. Même si je savais qu’il ne faut pas fouiller dans les affaires d’autrui, je pris le papier et lus ce qu’il était écrit :

Nous venons d’apprendre que Drackus Ely, seul rescapé du conflit contre le Nargaranga des forêts du Sud, vient de succomber à ses blessures au centre médical du village Elivède. La mort de ce héro est une grande perte pour notre village. Des chasseurs d’Elivède ont retrouvé le corps inerte du Nargaranga. Ainsi, Drackus, pour son ultime combat, à vaincu l’un des plus retables dragons qui hantent nos contrés. Un hommage lui sera rendu dans une semaine, l’ensemble des habitants de Sunatra y sont bien entendu conviés.

Le document datait de près de deux ans. Ely, il s’agissait du nom de famille de Maximus. Ainsi, il était le fils du célèbre Drackus. Je revins un moment sur le Nargaranga. Le nom ne me disait absolument rien, nous n’avions jamais étudié ce dragon en cour. Je remis les affaires de Maximus en place puis partis prendre mon encyclopédie sur les différents dragons. Au passage, je vis par la fenêtre que la masse imposante n’avait que peu bougé. Le Nargaranga était décrit dans le livre comme étant un dragon furtif, rapide et puissant, vivant généralement dans les forêts denses. Il n’y avait aucune image de lui, seuls étaient indiqués sa couleur noire et ses yeux d’un rouge étincelant …

Je devais retrouver l’alliance devant l’entrée du restaurant. Je sortis du dortoir, traversai la cour et rejoignis Dragonis qui était déjà présent sur les lieux. Tout comme les jours précédant, le soleil dominait le ciel, laissant un aura agréable. Savra et Maximus nous rejoignirent l’un après l’autre et nous entrâmes pour manger. Nous devions tout d’abord nous répartir dans les 4 catégories de maniement d’arme à savoir les arcs, les katanas, les épées courtes et les dagues. En effet, chaque team devait avoir un concourant pour chaque type d’arme. Les épreuves de maniement devaient se dérouler sous forme de petits tournois comportant 25 concurrents. Le 25ème recevrait un point, le 24ème deux points […] Au final, les teams devaient comptabiliser les points de chaque membre et 10 d’entres-elles, les dernières sur la liste, allaient être éliminées. Savra nous demanda qui voulait faire quoi et nous eûmes tous les 4 une réponse différente : Dragonis à la petite épée, Maximus au katana, Savra aux dagues et moi à l’arc. J’étais content de voir qu’il n’y aurait aucune dispute pour la répartition des armes. Sur le papier des horaires que Savra possédait, je vis que le tournoi des archets était le premier à passer, cela peu de temps avant le déjeuné …

Il me fallait, pour retourner dans mon dortoir, passer devant le bureau du directeur. Je devais aller prendre mon arc pour passer le concours qui allait débuter dans moins d’une heure. En longeant le couloir qui me conduisait au deuxième étage, j’entendis une voix s’élever du bureau. Je me rapprochai de la porte afin d’entendre plus clairement ce qu’il s’y disait. Je me souviens parfaitement de ces phrases qui allaient changer le cours des choses :

- Izual, nous ne pouvons nous permettre d’interrompre l’examen !

- Monsieur, il s’agit d’une nouvelle alarmante, nous n’avons jamais vu pareil rassemblement, il se passe des choses anormales !

- Et ces carnivores, vous ne pourriez pas plutôt envoyer des chasseurs plus expérimentés pour les tuer au lieu de venir quérir l’aide de mes élèves ?

Mais à ce moment, des bruits de pas m’indiquèrent que des personnes approchaient. Je m’éloignai de la porte et repris ma route …

Mon arc était posé sous mon lit, en communion avec la poussière. Je le sortis, le posai sur mon dos et me dirigeai vers la fenêtre. Stupéfié, je vis que la masse sombre que j’avais aperçue le matin même était toujours dans la rue, immobile. Il me restait encore un peu de temps devant moi et je décidai de me rendre à l’extérieur pour voir d’un peu plus près son identité. Arrivé sur les lieux, je fus bloqué par la foule qui s’étendait autour d’un Tigrex mort. Je compris, aux blessures et aux trous répandus sur son corps, qu’il s’agissait ce celui que l’on avait tué récemment …

Le tournois venait de débuté. Les 25 concurrents étaient en ligne, chacun avec 10 flèches, et devaient tirer sur l’une des cibles en mouvement. Diane était placée à 3 personnes devant moi alors que Val se trouvait en seconde place. Le premier candida s’avança, tenant en main un arc totalement rouge et possédant deux cordes l’une derrière l’autre. Je me disais que cela pouvait permettre, pour ceux qui en avaient la force, de tirer bien plus loin. Il décochait ses flèches, certaines percutant en pleine tête les Giapreys en bois, d’autres n’en touchant aucun. Les points attribués étaient réparti selon l’endroit où la cible était touchée : 3 points pour la tête, 2 pour les pattes et 1 pour le reste du corps. Le premier avait obtenu 13 points. C’était au tour de Val. Je ne savais pas s’il était précis où non, étant donné que la seul fois où je l’ai vu tirer était contre le Tigrex, immobile. Sa première flèche se planta dans les pattes d’une cible. Le fait de réussir son premier tir permettait de prendre confiance en soit. A la fin de ses tirs, je le vis se réjouir. 20 points, il avait obtenu un bon score. Les archets se succédaient, inscrivant des scores variés : 15 / 12 / 19 / 23 / 10 / 14 / 16 / 16 / 11 / 17 / 21 / 16. Ce fut à Diane de tirer. Elle avait en main le même arc que la veille, noir et blanc. Elle prit le temps de viser, tendant lentement la corde jusqu’à l’épuisement. La flèche partie violemment et percuta l’œil du Giaprey le plus éloigné. Elle enchaina les réussites, creusant chaque fois des trous dans les têtes en carton. Mais elle ne put parvenir à gagner les trente points maximum. La pression et l’angoisse la vainquirent à son 8ème tir. La flèche passa outre l’obstacle et se planta dans la paille servant de mur. Sans prendre de risque, elle parvint à viser avec la flèche suivante dans les pattes d’un Giaprey, lui assurant deux nouveaux points. Sa dernière flèche fut irréprochable. La trajectoire rectiligne, la vitesse constante, elle transperça l’œil déjà abimé du Giaprey le plus éloigné et retomba sur le sol quelques mètres plus loin. Diane obtenu au total 26 points, la mettant à la première place du classement provisoire.

Les deux candidats suivant, bien qu’ayant obtenu chacun 18 points, ne furent guère remarqué. Ce fut alors à mon tour de passer…

par [AD] Zadeck Lun 29 Juin 2009 - 23:05

Comment résister , c'est trop bien , vite balance la suite ! Razz

par Thoms Mar 30 Juin 2009 - 7:56

Quelle erreur !
Comment j'ai pas lu ta fic plus souvent !
Elle est géniale,en plus mérite largement sa place de meileure fic du forum sur le sondage !
Alors la! J'aurais vraiment du poster plus souvent,je viens de relire pour la seconde fois tous les chapitres..
Que pourrais je dire de plus ... Bravo

*Ajouter aux favoris...*

par nepso Mar 30 Juin 2009 - 11:07

super

continue j'adore ta fics =)!

la suite,la suite! Razz

par Alzen Mar 30 Juin 2009 - 14:41

Idem pour moi, tout ce que je trouve à dire, c'est: LA SUITE!!! cheers

par Toby Jeu 2 Juil 2009 - 23:38

Chapitre 18 : La peur de la mort

Que se serait-il passé si j’avais eu le temps de décocher ma première flèche ? Peut-être aurais-je impressionné mon public, peut-être aurais-je été ridiculisé… Cela n’a que peu d’importance à présent mais à ce moment là, j’ai vraiment pensé qu’Izual venait de me sauvé. A peine étais-je arrivé face aux cibles mouvantes que sa voie retentit devant le camp de tir, surpassant le murmure des nombreux chasseurs. Izual réclama le silence. A côté de lui se trouvait un second chasseur de taille imposante. Il portait sur lui une épaisse armure de couleur semblable à celle des Rathalos, les puissants dragons rouges et maîtres des cieux. Val vint se rapprocher de moi. Il me signala que le chasseur en armure était Alzen, le maître de la guilde du village Adrigore. Je compris alors que son armure était bien faite à base d’un Rathalos qu’il avait tué.

Les maîtres des guildes font partis des plus célèbres et des plus expérimentés de tous les chasseurs. Il en existe au total 7, respectivement pour les villages les plus puissants à savoir Tobalt, village des forêts tropicales situé au Nord ; Atory, le grand village du désert de l’Est ; Adrigore, dit comme étant le plus puissant de tous ; Kustom et Elivède, les deux imposants villages de la forêt Elivède ; Otan, situé dans les collines au Sud-Est ; Erigrey, le village volcanique et Eterois, le village des marais.

Une fois que le silence fut établit, Izual commença son discours, prenant un ton à la fois grave et affligeant. J’eu enfin l’expliquation de ce que j’avais entendu dans le bureau du directeur : une horde de Giapreys, la plus imposante que nous n’avions jamais vu, arpentait le mont Estra, dévorant des troupeaux entier de Popos. Selon les rares survivant ayant aperçu cette meute, les Giapreys étaient près de 400 et nul ne savait pour quelle raison ces carnivores qui, habituellement, vivaient en petites communautés, s’étaient ainsi rassemblés. Izual nous annonça que la guilde avait grand besoin de notre aide. La plus grande partie des chasseurs de haut rang étant en mission, le village ne possédait pas assez de combattants pour en venir à bout …

Durant plusieurs minutes, aucun bruit ne se fit entendre. Je sentais en moi une profonde crainte, m’empêchant d’esquisser le moindre geste. L’ambiance était lourde, le silence pesant. Dans le ciel, les nuages étaient parvenus à obstruer le soleil et assombrissaient l’école. Un léger vent d’Ouest, miraculé des hautes montagnes, me glaçait le corps, semblant vouloir m’immobiliser d’avantage. Izual reprit enfin la parole. Nous devions être opérationnels pour le lendemain, près à combattre pour protéger Adrigore d’une éventuelle attaque. Le directeur arriva. Il se déplaçait d’un air mélancolique, probablement savait-il les pertes que cela couterait à l’école. Le petit homme nous annonça que nous étions tous admis à l’école d’entrainement supérieure. Cette nouvelle eut l’effet voulu. L’ambiance paru se détendre légèrement. Ensuite, le directeur nous informa que nous pouvions, si nous le souhaitions, aller prendre une fusarbalète légère dans la réserve de l’établissement. Un entrainement à son utilisation serait mis en place durant l’après-midi. J’étais heureux de pouvoir enfin me servir de cette arme. La fusarbalète légère, sorte d’arbalète sur laquelle est posé un canon de diamètre varié et pouvant tirer bien plus loin que les arcs, utilise des munitions très diverses, certaines pouvant paralyser, empoisonner ou endormir l’adversaire, suivant le fluide contenu dans la petite capsule, d’autre pouvant exploser de façon unique ou en plusieurs fragments, d’autres encore utilisant des fluides brulant, gelés, électrifiés ou acides. Tout cela faisait que j’appréciais cette arme facile à transporter et redoutable …

Dans la foule de chasseur, je ne pu retrouver Savra, Dragonis ni même Maximus. Je partis donc manger en compagnie de Diane qui m’avait rejoins peu de temps après le départ de Val. Elle ne souhaitait apparemment pas changer d’arme. Je la comprenais, ce n’est pas donné à tout le monde de tirer si bien qu’elle. Le restaurant était presque vide. Durant le repas, nous ne parlâmes que très peu. Elle me paraissait inquiète. La peur de mourir était omniprésente dans la vie d’un chasseur mais c’était la première fois que nous y étions vraiment confrontés. Bien sur pour moi il y avait eu la rencontre avec le Tigrex mais l’action s’était déroulée de façon très rapide et je n’avais eu le temps de penser à autre chose que courir. Par ailleurs, durant le conflit contre la Lunastra, je me sentais en sécurité avec la présence de tous les villageois. Mais là, c’était différent. Nous étions dans l’attende d’une bataille à laquelle nous ne pouvions échapper. Je ne savais que faire pour réconforter Diane hormis lui dire que nous étions bien plus forts et plus rusés que les Giapreys mais elle me répondit qu’il y avait obligatoirement des Giadromes en grand nombre pour contrôler tous les carnivores. Je n’y avais même pas songé. Il est vrai qu’habituellement il y avait, pour une meute d’une dizaine de Giapreys, un Giadrome à leur tête. Cela revenait à dire qu’il y avait le nombre effrayant de 40 de ces chefs de meutes, 40 redoutables prédateurs pour de jeunes chasseurs comme nous …

Après le repas, je quittai Diane qui semblait retourner au dortoir et rejoignis le lieu où était fixée la séance d’entrainement à la fusarbalète. Le ciel était entièrement couvert et la température devait avoisiner les zéro degrés. J’avais mi sur moi l’armure Giaprey qui devait me protéger du froid mais le vent glacé filtrait à travers les mailles. Lorsque furent réunis la majorité des chasseurs, Alzen, qui nous assistait durant l’entrainement, ouvrit une grosse caisse en bois dans laquelle se trouvaient de nombreuses fusarbalètes faites de minerais de fer et d’os. Il nous les distribua puis vint ouvrir une seconde caisse, plus petite. Cette fois-ci, il en retira de longues chaines de munitions d’aspect plutôt basique. Pendant l’heure qui suivit, Alzen nous expliqua les rudiments de la fusarbalète, à savoir le rechargement, comment viser juste, quelles munitions choisir […] Nous passâmes alors à la séance de tir. Nous étions près de 20 chasseurs, tous alignés devant les cibles et prêts à attaquer les malheureux bouts de bois. Quand le signale fut donné, je décrochai plusieurs munitions attachées à la chaine que je tenais et les rentrai dans le boitier de ma fusarbalète. Suite à cela, je l’armai en tirant sur les cordes puis visai en direction de la cible la plus proche. J’attendis un moment puis appuyai sur la gâchette, ce qui enclencha le balle qui vint se heurter au reptile en bois. Etonnamment, je ne senti aucune vibrations lors du tir, la fusarbalète n’avait pas bougé. On m’avait pourtant dit récemment que ces armes, lorsque l’on tirait, dégageaient une force pouvant nous faire reculer. Probablement que cela dépendait des munitions utilisées …

Après une heure de tir et quelques petites erreurs de cadrage, Alzen nous fit arrêter la séance. Nous reçûmes chacun une fusarbalète pour ainsi dire plutôt basique et une cinquantaine de munitions tout aussi basiques. Alors que les chasseurs se dispersaient, Alzen nous rappela et donna à chacun de nous deux munitions dites « explosives », en nous précisant que nous en aurions besoin pour le combat du lendemain. Les munitions explosives étaient faites d’une coquille d’os pointue et remplie de poudre créée en écrasant des bombaies, petits fruits ronds poussant principalement dans les forêts. Avant que nous ne nous dispersions de nouveau, Alzen nous précisa que la chasse aux Giaprey serait lancée le lendemain aux alentours de midi et que nous devions tous nous réunir devant la porte Ouest d’Adrigore.

Le soir vint. Le ciel était devenu noir au file des heures, chargé et colérique, mais aucune goutte ne semblait encore être tombée. Je pris mon repas en compagnie de Deamont que j’avais retrouvé peu de temps après l’entrainement de l’après-midi. Je retournai ensuite au dortoir. Il était étrangement calme. La chambre que je partageais avec Maximus était vide. Peut-être mangeait-il. Je m’installai sur le lit, posai ma tête sur l’oreiller et attendis que le sommeil vienne me prendre …

par nepso Jeu 2 Juil 2009 - 23:48

les Giapreys étaient près de 400

comment j'aimerais taper sur 400 giapreys dans une arène avec 3 coéquipiers =P

sa volerais de partout,on ne comprendrais plus rien, que du bourrin drunken

super fics! :tkt:

je ne peut dire que '' la suite!'' et ''continue''!

par mini-tino Ven 3 Juil 2009 - 0:17

superbe histoire (meme si les tailles des monstres est un peu éxagérer) vivement la suite cheers

par Alzen Ven 3 Juil 2009 - 13:27

Hourra!! C'est le moi le chef le plus puissant!! Hé hé... cheers

M'enfin bon... c'est pas vraiment mérité... lol Et... continue! 400 giapreys ça va faire mal, niark tongue

PS: je n'utilise jamais les fusarb! What a Face

par Toby Ven 3 Juil 2009 - 13:44

un chef avisé se doit de connaître le fonctionnement de toute les armes XD
au fait j'aimerais remercier tout ceux qui lisent depuis le début comme Nepso ou zadeck Razz

par nepso Ven 3 Juil 2009 - 15:34

Mais de rien =),

tout le plaisir est pour moi sinon je lirais pas!

C'est même la seule fics que je suis xD

par mini-tino Ven 3 Juil 2009 - 16:06

a ouai quand meme:custom quest avec 40 giadrom a fumer :------

par [AD]tigrex-noir Ven 3 Juil 2009 - 20:40

ça y est, j'ai tout rattrapé, {j'ai mis un peu de temps je sais }

Mais..... ta fic n'est rien que du bonheur :bave:

!!

100% bonheur cheers

!!!!!!!!

VIVE TOBY!!!!!!!!! :vivemoi:

bref, restons sérieux.

Ta fic, pour moi, est celle qui a la meilleure écriture, tu a un don pour ça. Et j'adore ça! Malgrès le manque de dialogue dont j'y suis incolable ( c'est pour ça qu'il y en a beaucoup dans ma fic). Ta fic surpasse toute celles du fofo !!!!! je suis sérieux! un style unique!!

COURAGE pour la suite :tkt:

par Thoms Sam 4 Juil 2009 - 7:50

Cool j'ai hate de voir le combat (avec avec un peu de chance des morts coté hunters ?)

par Toby Sam 4 Juil 2009 - 15:14

La mort est innévitable ( petit rire sadique Twisted Evil

) eum sinon j'ai remplaçé les munitions d'eau par des munitions d'acide pasque 'vois pas bien comme un peu d'eau peu faire mal scratch

par Toby Lun 6 Juil 2009 - 17:57

Chapitre 19 : Du chasseur à la proie

// partie1 //

Je ne pus dormir de la nuit. Pourquoi étais-je si troublé à la venue de ce combat ? Ce n’était après tout que des Giapreys, d’autant plus qu’ils n’allaient être que quatre fois plus que les chasseurs, eux qui possédaient dans leurs rangs des héros comme Alzen ou Izual. La lune tarda à apparaître, éclairant de sa lumière blanche le village endormi. Je ne savais l’heure exacte. Tout ce que je voyais était Maximus affalé sur son lit et marmonnant des paroles incompréhensibles. Je décidai d’aller faire un tour à l’extérieur. Les couloirs étaient déserts, silencieux. La température extérieure n’avait guère changé, conservée par l’épais voile nuageux. Je ne savais que faire. J’errais dans l’école, passant près des lieux d’entrainement, longeant le lac, m’arrêtant parfois pour écouter les bruits de la nuit. La solitude ne me gênait guère, j’y étais habitué. A Auney, je n’avais que peu d’amis et mes parents étaient trop occupés pour se soucier de moi. Mais à présent, ma vie avait changé. Je repensais à tous ceux que j’avais rencontrés et avec lesquels je resterais encore pendant longtemps. L’image de Diane me hantait l’esprit. Peut-être qu’à ce moment je ne comprenais pas encore …

Un bruit assourdissant me fit lever d’un bond. Je me trouvais sur un banc face au lac, revêtu de mon armure Giaprey. J’avais dû m’endormir ici au milieu de la nuit. Un second grondement résonna. Il provenait du ciel qui, bien qu’éclairé par la lumière de l’aube, paraissait presque noir. Un orage pour nous accompagner dans le sang et la mort me disais-je.

Alors que je retournai au dortoir, je sentis quelqu’un me prendre le bras. Après m’être retourné, Savra me demanda où j’étais passé. Nous ne nous étions pas vu depuis le matin de la veille et elle était inquiète. Je lui expliquai en souriant qu’après l’intervention d’Izual lors du tournoi de tir j’étais parti manger avec Diane, puis allé à l’entrainement de fusarbalète. Un éclair illumina quelques instants le ciel. Le vent, qui était jusque là très calme, se déchaina. Nous nous pressâmes de rentrer dans le dortoir. Alors que nous passions devant le bureau du directeur, celui-ci nous fit signe de venir le voir. Il nous conduisit près d’un tiroir sécurisé. Après son ouverture, une puissante lumière s’en dégagea, semblable à celle du joyau. Il était effectivement là, caché parmi la paperasserie. Le directeur nous demanda si nous savions la raison pour laquelle le joyau illuminait de nouveau et, pour la deuxième fois consécutive, nous ne pûmes lui répondre…

Je passai la matinée en compagnie de Savra. Elle m’emmena dans une boutique pour artilleur où elle m’offrit une chaine de 40 munitions perçantes, sorte de petites coques métalliques, allongées et très pointues, pouvant traverser les créatures telles que les petits carnivores en leur infligeant de terribles blessures. Son cadeau me fit très plaisir. Les seules munitions que je possédais étaient celles de base ainsi que deux explosives, ce qui ne m’aurait pas suffit à faire de gros dégâts…

L’heure du rassemblement était venue. Le ciel grondait de plus en plus, illuminé par les multiples éclairs. Savra, toujours à mes côtés, aperçut Dragonis et Maximus parmi les nombreux chasseurs présents. Nous les rejoignîmes puis attendîmes l’arrivée des derniers. La porte Ouest était grande ouverte, comme pour nous inviter à partir. Une fois l’ensemble des chasseurs réunis, Izual prit la parole. Il nous expliqua qu’il y avait deux possibilités pour le placement des Giapreys. L’hypothèse la plus probable était qu’ils soient rassemblés en une multitude de petits groupes. Mais il se pouvait que les carnivores soient tous réunis au même endroit, cela formant une grande et puissante armée. En théorie, les Giapreys n’obéissent qu’à leur chef de meute donc ceci semblait très improbable. Suite au discours d’Izual, Alzen vint dévoiler le plan d’attaque. Pour le premier cas, nous devions tous nous séparer et rejoindre nos compagnons de team, cela afin d’explorer les moindres recoins de mont Estra mais, en cas de regroupement massif des Giapreys, le plan se compliquait. Nous devions former plusieurs lignes face à nos adversaires :

La première serait constituée des artilleurs afin qu’ils ne soient pas gênés par leurs coéquipiers. Juste derrière se trouveraient les chasseurs en possession de boucliers afin de protéger leurs compagnons en cas d’attaque furtive des Giapreys. Ensuite se placeraient le restant des épéistes, près à lancer l’assaut. Les archets seraient en dernière place, pouvant décocher leurs flèches au dessus des autres chasseurs.

Le plan me semblait idéal, même si l’idée de me retrouver au devant du groupe, ne serait-ce que pour entamer les troupes ennemies, me faisait peur. Je vis qu’une vingtaine de chasseurs expérimentés nous accompagnaient. Cela me mit en confiance, nous allions écraser nos adversaires !

par Thoms Lun 6 Juil 2009 - 18:05

Bon chapitre,qui crée bien la tension avant la big battle !
L'orage,toby en première ligne..

Spoiler:

par Alzen Lun 6 Juil 2009 - 18:16

Effectivement, encore une très bon chapitre!! Et la, j'ai l'impression qu'ils vont se taper des giadromes rangs G! Shocked

Car le rubis a répondu à leur appel... Razz

par nepso Lun 6 Juil 2009 - 18:25

grosse bagarre en préparation =P

pourquoi le rubis de giadrome c'est t'il allumé?!
pourquoi un orage si violent (le kusha comme l'a dit thoms =P)
Nepso va t'il mourrir o_O!?

que d'émotions :p

par Toby Lun 6 Juil 2009 - 18:30

c'est génial j'ai une réponse toutes les 10 minutes Razz

La suite viendra certainement demain ..

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