Les joyaux Perdus
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Les joyaux Perdus
Les Joyaux perdus
Il fut un temps où l’on enferma toute la puissance des éléments dans 4 joyaux de cristal. Ils possédaient tous de grands pouvoirs magiques permettant à leur possesseur de contrôler les forces de la nature à savoir l’eau, le feu, la foudre et la terre.
La combinaison de ces 4 joyaux en engendra un 5ème, bien plus puissant. Ce dernier détenait un tel pouvoir qu’il permettait d’engendrer la vie. C’est ainsi qu’apparurent les premiers dragons, maitres des cieux.
Les 5 joyaux permirent à la lignée des Asséniens, fondateurs du village Adrigore, de dominer la région de Tora, utilisant les dragons afin de renverser toute tentative de rébellion. Mais, après 2 siècles de gloire, les 4 descendants des Asséniens, légitimes possesseurs des joyaux, ne purent se les départager. Ubrus, l’un des descendants, fit concevoir en secret un 6ème joyau, contrôlant ainsi les ombres. Lorsque le processus fut achevé, le monde entra dans une longue nuit froide et chaotique, chassant des habitants tout le bonheur. L’infime part de lumière restante fut enfermée au sain d’un 7ème joyau, gardien de la paix et de la sérénité. Au bord du désespoir, les 3 descendants s’unifièrent, créant une dernière et ultime alliance contre Ubrus. Il s’en suivit une guerre, un terrible et dévastateur conflit et les 7 joyaux furent perdus à jamais.
Chapitre 1 : A la veille d’un grand jour.
Il faisait déjà jour. A travers la fenêtre de ma chambre, j’apercevais, au delà du village encore endormi, les montagnes blanches à demi éclairées par la faible lueur du soleil. Je m’imaginais depuis mon enfance qu’un jour j’irais, comme les grands chasseurs, explorer l’immensité des monts enneigés. Je me voyais face au terrible Tigrex, dragon mythique vivant aux plus hauts sommets.
Pour l’heure, il me fallait descendre manger. J’aperçu, sur le chemin de la cuisine, mon père partir travailler. Il était forgeron, le seul du village. Il y avait en ce village deux sortes de métiers distincts : D’un côté les personnes travaillant dans les fermes, permettant ainsi de nourrir les huit cents habitants du village et de l’autre celles travaillant pour les chasseurs, leurs fournissant armes, armures et matériels indispensables au cours des quêtes. Les chasseurs avaient pour rôle de nous protéger contre les nombreux dangers de l’extérieur. Ils étaient séparés en trois catégories :
- Les chasseurs de rang inférieur qui s’occupaient des faibles créatures comme les petits carnivores peuplant en grand nombre les montagnes.
- Les chasseurs de rang supérieur, bien plus expérimentés, s’attaquant aux plus faibles dragons comme le fameux Kut-ku, sorte de poulet à écailles géant, crachant du feu.
- Les chasseurs de rang G, partant souvent pour plusieurs semaines combattre les plus terribles spécimens.
Comme tous les matins, le repas était servis par ma mère, levée peu de temps avant moi. Je me nomme Toby, habitant du village Auney. J’avais seize ans et j’étudiais dans une école de chasse dans l’espoir de devenir un jour un redoutable tueur de dragons et de quitter le village. Dans cette école, on étudiait le maniement des armes légères comme les katanas, les dagues ou les arcs. Pour les autres armes, nous n’étions pas assez « grand » pour nous en servir. Le lendemain, je passerais un examen afin de monter en classe supérieure. Après avoir mangé, je pris mon sac dans ma chambre, puis sortis de la maison pour rejoindre mon père à la forge. Elle se situait non loin de mon domicile, à côté d’une petite boutique où l’on vendait toutes sortes de pièges utiles aux chasseurs.
Après avoir frappé, j’ouvris la porte et entrai dans la forge. Je vis mon père tenant un katana dans ses mains. Il était fait de minerai de fer et était orné en son extrémité de petites pointes, probablement des dents de carnivores. Lorsqu’il m’aperçut, il me demanda si je pouvais prendre le katana et le déposer sur le comptoir. Le client n’allait pas tarder à arriver, un certain Mr Langois. Je lui rappelai qu’il devait me montrer les différents minerais qui existent, pour l’examen du lendemain. Il devait finir avant cela une de ses commandes, un cor de chasse pour un chasseur de rang supérieur.
Une fois le katana en main, je pris la direction du comptoir. L’arme, qui mesurait à peu près 1m20, ne devait pas peser plus de 5kg. Elle était conçue à la perfection, le poids était équitablement répartit entre le manche et la longue lame. Une fois arrivé au comptoir, je la déposai sur un socle, en l’attente de son propriétaire.
Pendant que mon père finissait la fabrication du corps de chasse, je sortis de mon sac un livre contenant de nombreuses informations sur les différents dragons. Il me fallait connaître ce livre dans les moindres détails pour le lendemain. L’examen n’était pas une partie de plaisir. Alors que je lisais la page concernant les Rathalos, de magnifiques wyverns aux écailles rouges mesurant plus de 15mètres et pouvant projeter par un procédé que j’ignorais d’énorme boules de feu , Mr Langois apparu devant le comptoir. Il prit le katana, l’observant de toute part. Il parut satisfait du résultat. Après avoir payé, il repartit par le chemin d’où il était venu.
Il devait être une heure, ma lecture m’avait conduit à un dragon nommé Diablos, espèce vivant dans les déserts. Je me demandais ce que l’on pouvait bien ressentir face à ses deux cornes gigantesques. Mon père sortit de son atelier. Il tenait à la main un seau contenant plein de pierres différentes.
Il passa trois heures à m’expliquer ce qu’il savait sur ces minerais : où ils se trouvent, à quoi ils servent et quelles armes et armures on pouvait fabriquer avec. Mon regard se portait principalement sur un cristal nommé « cristal pur ». Il était magnifique et était selon mon père le plus rare des cristaux qu’il possède.
Le soir vint, j’étais fin près pour passer l’examen. Je me remémorais tous ce que j’avais appris au cours de cette année. Mes camarades me disaient toujours que j’étais le meilleur, que je n’aurais aucun mal à réussir l’épreuve d’entrée en école supérieure, alors pourquoi m’inquiéter ? « Demain, tout se passera bien » Je me répétais cette phrase dans ma tête, essayant de m’en convaincre. Une fois de retour chez moi, je montai dans ma chambre et m’installai sur la fenêtre, dos au mur. Je vis passer au loin Nessie, une de mes meilleures amies. Elle me fit un grand signe, me souhaitant bonne chance pour le lendemain. J’observais le soleil descendre sur l’horizon, reflétant une lumière rouge sur les vastes pentes des montagnes.
L’obscurité envahi la pièce. Je m’installai dans mon lit, attendant que le sommeil vienne. 9 heure, 10 heure, le temps n’avait plus d’importance. J’étais plongé dans mes pensées. Je me voyais combattre un Rathalos, esquivant de peu les flammes qui jaillissaient de sa gueule entre-ouverte. J’en profitais alors pour sortir une bombe flash de mon sac. La lançant de toutes mes forces, elle alla s’éclater devant les yeux du wyvern. Je pris alors quelques instants pour préparer une fosse piégée, qui s’enclencha peu après sous le poids du Rathalos. Je vis alors une femme s’approcher de moi. Qui était-elle ? Nessie ? Non. Je ne savais plus ce que je faisais là. Lorsqu’elle fut suffisamment près, je me rendis compte qu’il s’agissait d’un professeur de l’école de chasse. Elle me demanda de sortir le manuel et m’expliqua que le Rathalos était assez affaiblit pour le capturer. Quel rêve stupide …
Un bruit assourdissant me sortit brusquement de mon sommeil. Des cris, de nombreux cris provenaient de dehors. Que se passait-il ? Une gigantesque boule de feu passa devant ma fenêtre. Que pouvait bien provoquer une telle chose ? Un Rathalos ? Non, trop petit. Un Tigrex ? Mais ça ne crache pas de feu ! J’étais effrayé, bien que j’en ignore les raisons.
La porte de la maison s’ouvrit brusquement. J’entendis un homme entrer en hurlant de sortir et que les hommes devaient se rendent à la forge, puis il repartit en courant. Je me doutais que c’était un chasseur. Je pris aussitôt les vêtements posés sur une chaise. Je les enfilai puis je sortis de la maison. En me dirigeant vers la forge, je vis de nombreuses maisons en feu. Quelqu’un se retourna, pris un air effaré, puis repartit en direction de la forge. Je n’osais pas me retourner. Je savais que la cause de tout ce désordre se trouvait derrière moi. Etait-elle loin ? Je pris mon courage à deux mains, je stoppai ma course et me retournai. Ce n’était pas mon imagination, elle était bien là …
Dernière édition par Toby le Mar 11 Aoû 2009 - 15:10, édité 16 fois
Toby- Nombre de messages : 155
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Chapitre 2
Pour le chapitre 2 j'atend de voir ce que vous pensez du 1 =)
Toby- Nombre de messages : 155
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Re: Les joyaux Perdus
Whaoooow !Tres afréable surprise !Tu laisse bien en suspens hein ?! =) balance vite la suite chui pris dans ton début d'histoire !
MAX-hunter- Nombre de messages : 142
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Localisation : Tu vois le rond point là bas ? Ba c'est pas là.
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Re: Les joyaux Perdus
vivement la suite c'est vraiment bien !
hunterdu74- Nombre de messages : 113
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Re: Les joyaux Perdus
Vraiment bien vivement la suite
kirk- Nombre de messages : 510
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Re: Les joyaux Perdus
C'est EXELLENT tu écrit très bien !!
[AD] Zadeck- Quest-Maker
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Chapitre 2
Chapitre 2 : Un plan ingénieux
A seulement quelques centaines de mètres, perchée au dessus d’une maison en pierre déjà noircie par la chaleur, se trouvait une dragonne étincelante, à l’aspect d’une lionne couleur turquoise munie d’immenses crocs. Je me rappelais d’elle : c’était une des plus rares espèces connues, un dragon ancien dénommé « Lunastra », femelle du « Teostra » et impératrice du feu, c’est ainsi que les livres les décrivent. Elles sont aussi connues pour s’attaquer aux villages humains jusqu’à leur anéantissement. Je ne pouvais m’empêcher de me demander pour quelles raisons une telle créature s’était retrouvée ici, à s’en prendre à Auney. Les montagnes ne sont pas des lieux propices pour des dragons de feu …
Le rugissement de la Lunastra me sortit de mes pensés. Il me fallait à tout prix rejoindre la forge. Je me remis en chemin, courant plus vite que jamais. La cendre remplaçait peu à peu l’air et m’empêchait de respirer normalement. Une flamme passa à 3mètres au dessus de moi. Lorsque je perçu enfin mon but, je me retrouvai face à l’un des plus réputé de tous les chasseurs de notre village. Il tenait dans ses mains une fusarbalète noire, probablement faite à base de Gravios, dragon de pierres vivant dans les volcans.
Je me frayai un chemin pour entrer dans la forge. Je vis alors mon père distribuant des armes aux habitants. Certains recevaient des arcs, d’autres des dagues. Je savais que les chasseurs les plus expérimentés étaient partis depuis plus d’une semaine à la recherche d’un Tigrex apparu ressèment dans les environs du village. Je fis alors le rapprochement avec la Lunastra : Se pouvait-il que la Lunastra ait été éloignée de son territoire par ces chasseurs ?
Je venais de m’apercevoir que mon père me tendait un arc. Sans me poser de question, je le pris puis, après quelques instants, demandai à mon père ce que nous pouvions faire, nous, de simples habitants, face à un tel dragon. Il posa alors ses mains sur mes épaules et, après quelques secondes, me dit de suivre les directives des chasseurs de rang supérieur. L’arc qu’il m’avait donné était utilisé ordinairement par les chasseurs d’herbivores. Il était, me disais-je, inutile contre les écailles de la Lunastra. Je devais retrouver le chasseur que j’avais croisé peu de temps auparavant. Je ressortis de la forge, essayant de distinguer la fusarbalète noire, qui était plus volumineuse qu’un homme en armure. Je mis peu de temps à le repérer : Il était debout sur un tonneau et réclamait de sa voix puissante le silence. Une fois l’ordre rétablit, il nous demanda de bien l’écouter.
Il parla pendant 10 minutes, se retournant fréquemment vers la Lunastra, toujours perchée sur la demeure de pierre, tel une rêne sur son trône. Le chasseur nous expliqua son plan. Nous devions tous coopérer. Son idée était simplement de faire fuir la lionne ailée. Pour cela, il nous fallait la blesser suffisamment. Les nombreux archets seraient postés sur les toits des maisons, s’occupant de lancer dès que possible flèches et bombes flash. Les épéistes devaient s’occuper de déposer des tonneaux de poudre autour de la Lunastra en passant par les petites ruelles où ils seraient protégés de la chaleur ardente des flammes. Qu’en aux chasseurs, ils auraient pour but d’attirer la créature vers des pièges qu’ils devaient soigneusement placer. Le plan paraissait simple et la présence de plusieurs dizaines de chasseurs nous rassurait. Faisant partis des archers, je devais aller prendre quelques bombes flash dans la boutique située à côté de la forge.
Il devait être à présent 4 heure de la matinée, les flammes suffisaient à éclairer le village comme en plein jour. Les habitants non combattant s’étaient réfugiés sous l’ordre des chasseurs à la ferme qui se trouvait à l’extrémité sud du village. Nous étions en place, attendant le signal. La Lunastra, qui observait toujours le village, projetait régulièrement des flammes traversant le ciel telles des étoiles filantes. J’étais installé avec 5 archers sur le toit de la forge, protégé par quelques sacs de sables qui, nous le savions, ne résisteraient pas en cas d’attaque. Les épéistes parsemaient les rues de tonneaux de poudre plus ou moins gros et qui, au contact des flammes, devaient exploser et blesser la dragonne.
Une flèche enflammée traversa le ciel et alla se planter sur un arbre à proximité de la créature. Le signal était donné. La Lunastra prit son envol et atterrit sur une maison de pierre qui s’effondra sous son poids. C’était à nous de jouer. Je pris une flèche dans mon carquois, l’installai sur la corde et visai en direction de la bête. La distance n’était pas un problème, j’obtenais toujours d’excellant résultats au tir à l’arc. Chacun des archets postés sur les toits répétèrent ainsi les mêmes gestes.
Lorsqu’un second projectile de feu fut lancé, je vis une pluie de flèches s’abattre en direction de la Lunastra. bien que la majorité d’entre elles était tombée à côté de la cible, la bête poussa un long cris, signe de sa souffrance. Nous vîmes alors la dragonne s’élever dans les airs puis, tout en atterrissant quelques mètres plus loin, elle laissa s’échapper de son corps d’infimes particules de braises. Je ne me souvenais pas de cette attaque. L’un des chasseurs qui se trouvait sur un toit voisin nous prévînt que l’on ne risquait rien à cette distance mais il fallait à tout prix que les épéistes s’éloigne de la bête. Je vis les crocs de la Lunastra se refermer sur eux-mêmes puis, sans en connaître la raison, une immense explosion balaya la zone. Le souffle me fit perdre l’équilibre mais je fus retenu par l’un des archers qui se trouvait derrière moi. Je compris alors l’ingéniosité du plan : en plaçant de nombreux barils de poudre autour de la Lunastra avait fait que la déflagration engendrée par la dragonne, en les faisant exploser, s’était retournée contre elle.
Après plusieurs minutes, le temps nécessaire pour que le nuage de fumé se disperse, je remarquai, étonné, que la Lunastra n’était plus là. Ou était-elle ? Peut-être avait-elle fuit, affaiblit par ses blessures ? Après une telle explosion ce serait logique me disais-je. Le temps passait, nous ne savions que faire. L’explosion n’avait laissé que des ruines. Sur un rayon de 50mètres, seuls quelques murs avaient résisté au souffle. Je voyais les archers descendre dans les rues et commencer à se rassembler devant la forge. Peut-être que si quelqu’un était resté attentif nous aurions pu l’éviter. Un cri retentit. Le ciel s’obscurcit, une ombre fondit sur nous. Il était trop tard …
A seulement quelques centaines de mètres, perchée au dessus d’une maison en pierre déjà noircie par la chaleur, se trouvait une dragonne étincelante, à l’aspect d’une lionne couleur turquoise munie d’immenses crocs. Je me rappelais d’elle : c’était une des plus rares espèces connues, un dragon ancien dénommé « Lunastra », femelle du « Teostra » et impératrice du feu, c’est ainsi que les livres les décrivent. Elles sont aussi connues pour s’attaquer aux villages humains jusqu’à leur anéantissement. Je ne pouvais m’empêcher de me demander pour quelles raisons une telle créature s’était retrouvée ici, à s’en prendre à Auney. Les montagnes ne sont pas des lieux propices pour des dragons de feu …
Le rugissement de la Lunastra me sortit de mes pensés. Il me fallait à tout prix rejoindre la forge. Je me remis en chemin, courant plus vite que jamais. La cendre remplaçait peu à peu l’air et m’empêchait de respirer normalement. Une flamme passa à 3mètres au dessus de moi. Lorsque je perçu enfin mon but, je me retrouvai face à l’un des plus réputé de tous les chasseurs de notre village. Il tenait dans ses mains une fusarbalète noire, probablement faite à base de Gravios, dragon de pierres vivant dans les volcans.
Je me frayai un chemin pour entrer dans la forge. Je vis alors mon père distribuant des armes aux habitants. Certains recevaient des arcs, d’autres des dagues. Je savais que les chasseurs les plus expérimentés étaient partis depuis plus d’une semaine à la recherche d’un Tigrex apparu ressèment dans les environs du village. Je fis alors le rapprochement avec la Lunastra : Se pouvait-il que la Lunastra ait été éloignée de son territoire par ces chasseurs ?
Je venais de m’apercevoir que mon père me tendait un arc. Sans me poser de question, je le pris puis, après quelques instants, demandai à mon père ce que nous pouvions faire, nous, de simples habitants, face à un tel dragon. Il posa alors ses mains sur mes épaules et, après quelques secondes, me dit de suivre les directives des chasseurs de rang supérieur. L’arc qu’il m’avait donné était utilisé ordinairement par les chasseurs d’herbivores. Il était, me disais-je, inutile contre les écailles de la Lunastra. Je devais retrouver le chasseur que j’avais croisé peu de temps auparavant. Je ressortis de la forge, essayant de distinguer la fusarbalète noire, qui était plus volumineuse qu’un homme en armure. Je mis peu de temps à le repérer : Il était debout sur un tonneau et réclamait de sa voix puissante le silence. Une fois l’ordre rétablit, il nous demanda de bien l’écouter.
Il parla pendant 10 minutes, se retournant fréquemment vers la Lunastra, toujours perchée sur la demeure de pierre, tel une rêne sur son trône. Le chasseur nous expliqua son plan. Nous devions tous coopérer. Son idée était simplement de faire fuir la lionne ailée. Pour cela, il nous fallait la blesser suffisamment. Les nombreux archets seraient postés sur les toits des maisons, s’occupant de lancer dès que possible flèches et bombes flash. Les épéistes devaient s’occuper de déposer des tonneaux de poudre autour de la Lunastra en passant par les petites ruelles où ils seraient protégés de la chaleur ardente des flammes. Qu’en aux chasseurs, ils auraient pour but d’attirer la créature vers des pièges qu’ils devaient soigneusement placer. Le plan paraissait simple et la présence de plusieurs dizaines de chasseurs nous rassurait. Faisant partis des archers, je devais aller prendre quelques bombes flash dans la boutique située à côté de la forge.
Il devait être à présent 4 heure de la matinée, les flammes suffisaient à éclairer le village comme en plein jour. Les habitants non combattant s’étaient réfugiés sous l’ordre des chasseurs à la ferme qui se trouvait à l’extrémité sud du village. Nous étions en place, attendant le signal. La Lunastra, qui observait toujours le village, projetait régulièrement des flammes traversant le ciel telles des étoiles filantes. J’étais installé avec 5 archers sur le toit de la forge, protégé par quelques sacs de sables qui, nous le savions, ne résisteraient pas en cas d’attaque. Les épéistes parsemaient les rues de tonneaux de poudre plus ou moins gros et qui, au contact des flammes, devaient exploser et blesser la dragonne.
Une flèche enflammée traversa le ciel et alla se planter sur un arbre à proximité de la créature. Le signal était donné. La Lunastra prit son envol et atterrit sur une maison de pierre qui s’effondra sous son poids. C’était à nous de jouer. Je pris une flèche dans mon carquois, l’installai sur la corde et visai en direction de la bête. La distance n’était pas un problème, j’obtenais toujours d’excellant résultats au tir à l’arc. Chacun des archets postés sur les toits répétèrent ainsi les mêmes gestes.
Lorsqu’un second projectile de feu fut lancé, je vis une pluie de flèches s’abattre en direction de la Lunastra. bien que la majorité d’entre elles était tombée à côté de la cible, la bête poussa un long cris, signe de sa souffrance. Nous vîmes alors la dragonne s’élever dans les airs puis, tout en atterrissant quelques mètres plus loin, elle laissa s’échapper de son corps d’infimes particules de braises. Je ne me souvenais pas de cette attaque. L’un des chasseurs qui se trouvait sur un toit voisin nous prévînt que l’on ne risquait rien à cette distance mais il fallait à tout prix que les épéistes s’éloigne de la bête. Je vis les crocs de la Lunastra se refermer sur eux-mêmes puis, sans en connaître la raison, une immense explosion balaya la zone. Le souffle me fit perdre l’équilibre mais je fus retenu par l’un des archers qui se trouvait derrière moi. Je compris alors l’ingéniosité du plan : en plaçant de nombreux barils de poudre autour de la Lunastra avait fait que la déflagration engendrée par la dragonne, en les faisant exploser, s’était retournée contre elle.
Après plusieurs minutes, le temps nécessaire pour que le nuage de fumé se disperse, je remarquai, étonné, que la Lunastra n’était plus là. Ou était-elle ? Peut-être avait-elle fuit, affaiblit par ses blessures ? Après une telle explosion ce serait logique me disais-je. Le temps passait, nous ne savions que faire. L’explosion n’avait laissé que des ruines. Sur un rayon de 50mètres, seuls quelques murs avaient résisté au souffle. Je voyais les archers descendre dans les rues et commencer à se rassembler devant la forge. Peut-être que si quelqu’un était resté attentif nous aurions pu l’éviter. Un cri retentit. Le ciel s’obscurcit, une ombre fondit sur nous. Il était trop tard …
Dernière édition par Toby le Mar 11 Aoû 2009 - 15:11, édité 7 fois
Toby- Nombre de messages : 155
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Re: Les joyaux Perdus
t'écris vraiment bien vivement la suite
hunterdu74- Nombre de messages : 113
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Re: Les joyaux Perdus
Ouai tu est un très bon narrateur a croire que tu as deja ecrit des livres !! .... sinon l'histoire est géniale ..continu !!
[AD] Zadeck- Quest-Maker
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Re: Les joyaux Perdus
olala mais chaud quand même... a croire qu' il n'y a que des écrivains sur ce forum !
[TR4] Skartan- Nombre de messages : 355
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Chapitre 3
Le chapitre 3 devrait arriver d'ici demain
Si vous voyez des trucs pas bien dans ma fic n'hésitez pas à me le dire
Si vous voyez des trucs pas bien dans ma fic n'hésitez pas à me le dire
Toby- Nombre de messages : 155
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Re: Les joyaux Perdus
Chapitre 3 : Un nouveau départ.
J’eu à peine le temps de réagir. La Lunastra ne s’était pas enfuit mais simplement envolée. Avait-elle été touchée par l’explosion ? La créature avait engagé une longue descente vers la forge où étaient déjà rassemblés plus de la moitié des habitants. L’obscurité m’empêchait de percevoir la distance à laquelle elle se trouvait. J’étais effrayé. A mesure que l’ombre grandissait, dévoilant promptement les formes bleutées, les cris s’amplifiaient, provenant des villageois apeurés. Etait-ce la fin pour nous ? Une simple flamme suffirait à décimer tout espoir de victoire.
Nous commencions à percevoir les ailes turquoise. Mais aussi étrange que cela paraisse, elles semblaient parsemées de blessures. Chaque seconde était prolongée, comme si le temps ralentissait. On distinguait à présent les contours de la dragonne, éclairés par les flammes entourant son corps. Lorsqu’elle fut suffisamment près, je vis avec surprise que ses yeux étaient fermés, elle était inconsciente …
Le fracas de la créature résonna dans tout le village. La Lunastra n’avait pas résisté à la violence de l’explosion. Sa carcasse, à présent inanimée, s’étendait en travers de la rue ravagée. Les habitants s’entassaient autour du cadavre. La bête devait faire environ 20mètres de long. Je commençai à descendre du toit. Une fois dans la rue, je me frayai un chemin dans la foule. Lorsque je parvins à proximité de la Lunastra, je me senti comme insignifiant, dérisoire. Sa gueule, bien qu’entrouverte, était plus imposante que moi. Je restai figé là, à contempler la défunte. Je ne sais pas combien de temps il s’était passé mais la lumière du jour fit son apparition, dévoilant à mes yeux l’ampleur du désastre : bien que peu de personnes aient été tuées, une grande partie du village avait été ravagée. Les murs, seuls rescapés des flammes, semblaient vouloir s’écrouler. Dans la partie sud où se trouvait la ferme, les maisons étaient encore intactes. Je vis des personnes les rejoindre, soulagées de ne pas avoir perdu leurs biens. Je savais que la mienne n’avait rien subit. Elle se situait à l’opposé du lieu de l’explosion, non loin de la ferme. Il me fallait à présent rejoindre mon père qui devait être retourné à l’intérieur de la forge, rangeant les armes déposées par les habitants.
Les jours se succédaient parallèlement à la reconstruction du village. Tandis que les uns partaient chercher du bois, accompagnés par les chasseurs vigilants, les autres façonnaient de nouvelles maisons. Nous avions perdus 19 personnes lors de l’attaque. C’était peu mais cela avait suffit pour bouleverser le village. L’examen avait été annulé. A la place, le chef du village nous permit à tous de passer en classe supérieure. Il nous confia que nous avions vécu durant une nuit ce que vivaient les grands chasseurs et ainsi que nous devions nous même décider de continuer ou non. Pour ma part, le choix fut vite fait. Je devais dès à présent me préparer car, pour accéder à la classe supérieure, il me fallait non seulement réussir l’examen, mais aussi prouver notre valeur en partant, accompagnés de 3 autres camarades, une semaine dans les montagnes afin de ramener un maximum d’objets, que ce soit des minerais, des herbes rares ou encore des composants de créatures.
Pour l’heure, je devais me procurer une armure et une arme digne d’un vrai chasseur, et non un arc de chasse à peine capable de transpercer un dindon.
Un jour alors que j’aidais un voisin à transporter une lourde planche de bois, je vis mon père, accompagné d’une dizaine d’hommes, se diriger vers l’entrepôt où était gardée la dépouille de la Lunastra. Ils avaient tous de longs couteaux en main et trainaient derrière eux une imposante charrette. Je me doutais qu’ils allaient dépecer la créature et je ne voulais pas manquer ça. Je pris congé de mon voisin et parti les rejoindre. Lorsque mon père m’aperçu, il vint me voir et me demanda de l’aider à dépecer les crocs de la dragonne. Je pensai alors qu’il faisait cela afin de m’initier à cette tâche difficile et désagréable. J’étais loin de me douter de ce qu’il allait m’arriver…
Après avoir passé une heure à découper les crocs, il me demanda de le suivre jusqu’à la forge. Nous nous installâmes à côté d’un grand bac où se trouvaient de nombreux minerais de fer. Il me demanda alors de bien l’observer. Il prit quelques minerais, les mit dans une sorte de fourneau afin de les faire fondre puis étala la solution sur une grande plaque. Il prit un petit marteau, une pince volumineuse puis commença à façonner l’arme. L’opération prit plusieurs heures pendant lesquelles je l’observais, intrigué par sa façon de faire. La lame, qui commençait à ressembler à une vraie épée, refroidissait à mesure que le temps passait, devenant de plus en plus dure. Alors que je contemplais un arc posé sur le mur, mon père prit quelques crocs de la Lunastra, les compara puis en déposa quelques uns sur la lame, leurs pointes dépassant du côté tranchant de l’arme. Il déposa ensuite du fer en fusion sur les crocs afin de les souder à la lame. Il grava plusieurs motifs pour l’esthétique puis, après avoir fignolé le manche, me demanda de retourner à la maison.
Le lendemain, comme à mon habitude, je descendis dans la cuisine où m’attendait le repas. En arrivant dans la pièce, je vis, à ma grande surprise, qu’à la place de mon lait de kelbi, un adorable herbivore vivant dans les plaines, se trouvait un énorme sac. Mon père, qui ordinairement serait déjà parti, était assis là, me regardant avec un léger sourire. Je pris le sac, le déballai et, après un court moment pendant lequel j’essayai de distinguer le vrai du faux, je sursautai. Dans le sac se trouvait un magnifique katana d’1,5mètre à la couleur noire et orné de quatre crocs. Il s’agissait du katana forgé la veille. Je n’en revenais pas. Je venais d’obtenir ma première arme. Elle était magnifique et je ne comment remercier mon père pour ce cadeau …
Mon premier jour à l’école supérieure était arrivé, celui où l’on devait former une équipe de 4 avant de partir en montagne. L’école était dans un village voisin nommé Adrigore et réunissait les jeunes chasseurs des 3 villages situés à proximité. Je m’étais munis de mon « katana ciel noir », c’est ainsi que je l’avais nommé, et de la vieille armure en peau de giaprey, petits carnivores des montagnes, qui appartenait autrefois à mon père. J’avais dans mon sac tout le matériel nécessaire pour survivre une semaine en haute montagne : rations, matériel médical en cas de blessures, 2 bombes flash, des pioches et … je me suis rendu compte en cour de chemin que je n’avais pas d’aiguisoirs. Ce n’était pas très important me disais-je. Une fois arrivé, je remarquai que je ne connaissais personne. Aucun de ces visages ne m’était familier mais, alors que je me concentrais pour distinguer quelqu’un de mon ancienne école, j’entendis au loin quelqu’un crier mon nom …
Dernière édition par Toby le Mar 11 Aoû 2009 - 15:11, édité 9 fois
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Re: Les joyaux Perdus
c'est super en plus tu écrit vachement bien.
Juste un truc une Lunastra de 20 mètres me parait un peu grand si c'est comme dans le jeu je dirais 5-6 de long
Juste un truc une Lunastra de 20 mètres me parait un peu grand si c'est comme dans le jeu je dirais 5-6 de long
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Re: Les joyaux Perdus
C'est vrai que la lunastra est un peu grande
vivement la suite
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Re: Les joyaux Perdus
voila j'ai modifié la taille
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Re: Les joyaux Perdus
maxhunter44 a écrit:c'est super en plus tu écrit vachement bien.
Juste un truc une Lunastra de 20 mètres me parait un peu grand si c'est comme dans le jeu je dirais 5-6 de long
- Je ne suis pas d'accord car dans le jeu mes record de taille pour la lunastra sont petit ---> 1583.4 et plus grand ---> 2436.0 , donc je pense que tu n'aurais pas du changer la taille de la luna
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Re: Les joyaux Perdus
j'adore ta fic, bonne continuation pour la suite, sauf que je trouve que la lunastra crève un peu trop facilement, mais bon, bon courage pour la suite!!!
Re: Les joyaux Perdus
Chapitre 4 : L’amitié a ses débuts
Je reconnaissais cette voix mais je ne me rappelais pas de la personne en question. En me retournant, je vis que c’était Dragonis, un ami de longue date habitant au village de Sunatra situé à l’Est du mien. Il était accompagné d’une jeune fille ayant probablement le même âge que nous, mince et plutôt belle, et d’un jeune chasseur. Dragonis s’avança près de moi et me présenta à ses compagnons. La fille s’appelait Savra. Elle habitait au village Kustom, l’un des villages les plus renommés, notamment grâce à son école de chasse. Le troisième chasseur, qui habitait dans le même village que Dragonis, s’appelait Maximus. Ils sortaient tous de l’école de chasse.
Une fois les présentations faites, nous partîmes rejoindre les quelques groupes déjà formés devant la porte de sortie du village. Pendant que nous attendions les dernières teams, nous regardâmes ensemble ce que nous possédions. Savra portait une armure faite de peau de Giadrome, les chefs de meute des Giapreys, et recouverte d’une fine couche de cristaux bleutés, probablement des cristaux glacés, plutôt nombreux dans les montagnes. Elle possédait de longues dagues faites à base de minerais de terre, pierre fréquemment située dans les zones rocheuses, et d’écailles de poissons nommés « Arrowana Bombe », ayant la particularité d’exploser au moindre choc. Dragonis était équipé d’une armure de couleur bleue, faite à base de minerais machalitte. Il tenait un petit bouclier en corne et une courte épée dentelée, qui s’apparentait à une griffe. Maximus, lui, possédait un arc fait en bois de dragon, particulièrement rare, donnant aux flèches une puissance supérieure à la normal. Son armure, faite en cuir d’herbivore, était bien moins lourde que les nôtres, ce qui lui permettait de se déplacer plus librement, chose essentiel pour un archer.
Il devait être 3 heure de l’après midi lorsque le directeur de l’école supérieure réclama le silence. Les teams étaient à présent toutes formées. Une fois l’assemblée de jeunes chasseurs silencieuse, le directeur nous expliqua une dernière fois les règles : Nous devions partir pour une semaine dans les montagnes et récupérer le maximum d’objets rares. Une fois l’épreuve finie, nous devions retourner au village et présenter les objets que nous avions collecté. Les vainqueurs allaient remporter une belle somme d’argent tendis que les perdant seraient éliminés, ne pouvant donc pas participer à la suite des épreuves.
15 heure et 35 minutes, le signal fut donné. J’étais excité. Pour la première fois de ma vie j’allais partir dans les monts enneigés. Je voyais sur le visage de mes compagnons qu’il en était de même pour eux.
Nous marchions depuis maintenant 1 heure et l’on ne voyait déjà plus le village. Les teams commençaient à se séparer, une partant vers le lac gelé, une autre vers les cavernes Bley, tirant leur nom du mont Bley situé près de mon village. Nous, nous allions en direction de la plus haute montagne de la région, celle que l’on apercevait de ma fenêtre. Nous comptions y trouver quelques rares cristaux.
Le soleil commençait à disparaître alors que nous prenions de l’altitude. Il nous fallait trouver un abri où passer la nuit. Peut-être une grotte ?
Le froid s’installait promptement. Mon armure m’en protégeait très bien, tout comme celle de Savra, mais Dragonis et Maximus étaient frigorifiés. Nous devions au plus vite nous mettre au chaud.
Il était à présent 17 heures, la faible intensité lumineuse dévoilait un ciel chargé de nuages. Il risquait de se mettre à neiger.
Alors que nous parlions du meilleur moyen de combattre un Giaprey, Dragonis aperçut au loin une petite ouverture dans la montagne. Le chemin pour y aller était très étroit mais nous n’avions pas le choix. Nous nous mîmes en fille Indienne et longeâmes la falaise. Il y avait sur le côté droit un impressionnant ravin, mesurant probablement plus de 200mètres. Il commençait à neige. Nous atteignîmes la grotte quelques minutes plus tard. Elle faisait moins de 5mètres de large et nous ne voyions pas l’extrémité. Pendant que nous sortions chacun une fine couverture, Dragonis alluma un feu grâce à un jus d’insecte extrêmement inflammable nommé « Hercudrome ». Après avoir mangé un peu de pain, je m’enfouis dans ma couverture, posai la tête contre mon sac et ne tardai pas à m’endormir.
Je fus réveillé par un long cri provenant du fond de la grotte. J’étais apparemment le seul à avoir été tiré de mon sommeil. Peut-être n’était-ce que mon imagination ….
Le lendemain, mon réveil fut encore plus brutal que le précédant : Dragonis, qui venait de se lever, s’était pris une gifle de Savra, croyant qu’il lui avait « effleuré » une partie sensible, alors que le responsable n’était autre que Maximus, qui s’était étiré un peu trop près d’elle. Dragonis avait reculé sous la violence de la baffe et, trébuchant sur son sac, m’était tombé dessus.
Après avoir mangé un petit déjeuner relativement léger, nous remîmes les couvertures dans nos sac, prîmes chacun une torche que nous allumâmes grâce aux quelques braises restantes et nous partîmes explorer la grotte dans l’espoir de trouver un gisement de minerais. Si seulement nous savions ce qui nous attendait …
Après une demi-heure de marche, nous arrivâmes à un croisement. Maximus marqua d’une croix blanche la direction par laquelle nous étions venus afin de ne pas nous perdre. Nous décidâmes d’aller vers la droite. Le chemin semblait monter. La température, qui était auparavant agréable, commençait à baisser et l’obscurité de la grotte était à présent totale.
Alors que je mangeais un morceau de pain à moitié sec, Dragonis aperçut une légère fente dans le mur. Savra se dirigea alors vers la fissure puis l’examina. La paroi avait du être creusée par un mince filet d’eau, ce qui avait fragilisé la roche et la rendait cassable. Elle prit alors sa pioche et commença à frapper la pierre. Nous en fîmes de même et, après quelques minutes, un petit cristal de couleur bleutée apparu. Je le dégageai de quelques coups de pioche et le montrai à mes camarades. C’était un magnifique cristal glacé. Savra nous demanda de bien faire attention aux alentours car il se pouvait qu'il y en est d'autres.
Nous nous arrêtâmes de creuser une heure plus tard, après avoir déniché 8 cristaux. Nous étions satisfaits mais complètement épuisés. Nous devions pourtant reprendre l’exploration de la grotte.
Alors que nous parlions des katanas, chacun donnant son avis sur les avantages et les inconvénients de cette arme, un courant d’air d’une rare violence nous projeta tous les 4 en arrière. Nous venions tout juste de nous relever lorsqu’un tremblement de terre nous fit perdre de nouveau l’équilibre. Que se passait-il ? Apparemment rien ne semblait vouloir nous faire tomber une troisième fois. Une petite ouverture au plafond laissait entrevoir la lumière. Nos torches avaient été éteintes par le souffle. Nous ne pouvions plus voir seulement que grâce à l’ouverture donnant sur l’extérieur. Un cri retentit, le même que celui que j’avais entendu durant la nuit, sauf que cette fois la source semblait bien plus près de nous. Savra prit dans son sac une bombe flash qu’elle lança devant nous. J’attendais sans faire le moindre mouvement, blottit contre la paroi de la caverne, attendant que le flash nous renseigne sur notre nouvel adversaire …
Je reconnaissais cette voix mais je ne me rappelais pas de la personne en question. En me retournant, je vis que c’était Dragonis, un ami de longue date habitant au village de Sunatra situé à l’Est du mien. Il était accompagné d’une jeune fille ayant probablement le même âge que nous, mince et plutôt belle, et d’un jeune chasseur. Dragonis s’avança près de moi et me présenta à ses compagnons. La fille s’appelait Savra. Elle habitait au village Kustom, l’un des villages les plus renommés, notamment grâce à son école de chasse. Le troisième chasseur, qui habitait dans le même village que Dragonis, s’appelait Maximus. Ils sortaient tous de l’école de chasse.
Une fois les présentations faites, nous partîmes rejoindre les quelques groupes déjà formés devant la porte de sortie du village. Pendant que nous attendions les dernières teams, nous regardâmes ensemble ce que nous possédions. Savra portait une armure faite de peau de Giadrome, les chefs de meute des Giapreys, et recouverte d’une fine couche de cristaux bleutés, probablement des cristaux glacés, plutôt nombreux dans les montagnes. Elle possédait de longues dagues faites à base de minerais de terre, pierre fréquemment située dans les zones rocheuses, et d’écailles de poissons nommés « Arrowana Bombe », ayant la particularité d’exploser au moindre choc. Dragonis était équipé d’une armure de couleur bleue, faite à base de minerais machalitte. Il tenait un petit bouclier en corne et une courte épée dentelée, qui s’apparentait à une griffe. Maximus, lui, possédait un arc fait en bois de dragon, particulièrement rare, donnant aux flèches une puissance supérieure à la normal. Son armure, faite en cuir d’herbivore, était bien moins lourde que les nôtres, ce qui lui permettait de se déplacer plus librement, chose essentiel pour un archer.
Il devait être 3 heure de l’après midi lorsque le directeur de l’école supérieure réclama le silence. Les teams étaient à présent toutes formées. Une fois l’assemblée de jeunes chasseurs silencieuse, le directeur nous expliqua une dernière fois les règles : Nous devions partir pour une semaine dans les montagnes et récupérer le maximum d’objets rares. Une fois l’épreuve finie, nous devions retourner au village et présenter les objets que nous avions collecté. Les vainqueurs allaient remporter une belle somme d’argent tendis que les perdant seraient éliminés, ne pouvant donc pas participer à la suite des épreuves.
15 heure et 35 minutes, le signal fut donné. J’étais excité. Pour la première fois de ma vie j’allais partir dans les monts enneigés. Je voyais sur le visage de mes compagnons qu’il en était de même pour eux.
Nous marchions depuis maintenant 1 heure et l’on ne voyait déjà plus le village. Les teams commençaient à se séparer, une partant vers le lac gelé, une autre vers les cavernes Bley, tirant leur nom du mont Bley situé près de mon village. Nous, nous allions en direction de la plus haute montagne de la région, celle que l’on apercevait de ma fenêtre. Nous comptions y trouver quelques rares cristaux.
Le soleil commençait à disparaître alors que nous prenions de l’altitude. Il nous fallait trouver un abri où passer la nuit. Peut-être une grotte ?
Le froid s’installait promptement. Mon armure m’en protégeait très bien, tout comme celle de Savra, mais Dragonis et Maximus étaient frigorifiés. Nous devions au plus vite nous mettre au chaud.
Il était à présent 17 heures, la faible intensité lumineuse dévoilait un ciel chargé de nuages. Il risquait de se mettre à neiger.
Alors que nous parlions du meilleur moyen de combattre un Giaprey, Dragonis aperçut au loin une petite ouverture dans la montagne. Le chemin pour y aller était très étroit mais nous n’avions pas le choix. Nous nous mîmes en fille Indienne et longeâmes la falaise. Il y avait sur le côté droit un impressionnant ravin, mesurant probablement plus de 200mètres. Il commençait à neige. Nous atteignîmes la grotte quelques minutes plus tard. Elle faisait moins de 5mètres de large et nous ne voyions pas l’extrémité. Pendant que nous sortions chacun une fine couverture, Dragonis alluma un feu grâce à un jus d’insecte extrêmement inflammable nommé « Hercudrome ». Après avoir mangé un peu de pain, je m’enfouis dans ma couverture, posai la tête contre mon sac et ne tardai pas à m’endormir.
Je fus réveillé par un long cri provenant du fond de la grotte. J’étais apparemment le seul à avoir été tiré de mon sommeil. Peut-être n’était-ce que mon imagination ….
Le lendemain, mon réveil fut encore plus brutal que le précédant : Dragonis, qui venait de se lever, s’était pris une gifle de Savra, croyant qu’il lui avait « effleuré » une partie sensible, alors que le responsable n’était autre que Maximus, qui s’était étiré un peu trop près d’elle. Dragonis avait reculé sous la violence de la baffe et, trébuchant sur son sac, m’était tombé dessus.
Après avoir mangé un petit déjeuner relativement léger, nous remîmes les couvertures dans nos sac, prîmes chacun une torche que nous allumâmes grâce aux quelques braises restantes et nous partîmes explorer la grotte dans l’espoir de trouver un gisement de minerais. Si seulement nous savions ce qui nous attendait …
Après une demi-heure de marche, nous arrivâmes à un croisement. Maximus marqua d’une croix blanche la direction par laquelle nous étions venus afin de ne pas nous perdre. Nous décidâmes d’aller vers la droite. Le chemin semblait monter. La température, qui était auparavant agréable, commençait à baisser et l’obscurité de la grotte était à présent totale.
Alors que je mangeais un morceau de pain à moitié sec, Dragonis aperçut une légère fente dans le mur. Savra se dirigea alors vers la fissure puis l’examina. La paroi avait du être creusée par un mince filet d’eau, ce qui avait fragilisé la roche et la rendait cassable. Elle prit alors sa pioche et commença à frapper la pierre. Nous en fîmes de même et, après quelques minutes, un petit cristal de couleur bleutée apparu. Je le dégageai de quelques coups de pioche et le montrai à mes camarades. C’était un magnifique cristal glacé. Savra nous demanda de bien faire attention aux alentours car il se pouvait qu'il y en est d'autres.
Nous nous arrêtâmes de creuser une heure plus tard, après avoir déniché 8 cristaux. Nous étions satisfaits mais complètement épuisés. Nous devions pourtant reprendre l’exploration de la grotte.
Alors que nous parlions des katanas, chacun donnant son avis sur les avantages et les inconvénients de cette arme, un courant d’air d’une rare violence nous projeta tous les 4 en arrière. Nous venions tout juste de nous relever lorsqu’un tremblement de terre nous fit perdre de nouveau l’équilibre. Que se passait-il ? Apparemment rien ne semblait vouloir nous faire tomber une troisième fois. Une petite ouverture au plafond laissait entrevoir la lumière. Nos torches avaient été éteintes par le souffle. Nous ne pouvions plus voir seulement que grâce à l’ouverture donnant sur l’extérieur. Un cri retentit, le même que celui que j’avais entendu durant la nuit, sauf que cette fois la source semblait bien plus près de nous. Savra prit dans son sac une bombe flash qu’elle lança devant nous. J’attendais sans faire le moindre mouvement, blottit contre la paroi de la caverne, attendant que le flash nous renseigne sur notre nouvel adversaire …
Dernière édition par Toby le Mar 11 Aoû 2009 - 15:13, édité 7 fois
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Re: Les joyaux Perdus
Très bien !! de plus l'intrigue et parfaite !
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Re: Les joyaux Perdus
Excelent vraiment!!A quand la suite
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Re: Les joyaux Perdus
Un Kushala....ou un giadrome enrhumé ......ou un blango à problème gastrique?
Vous le saurez dans le prochain épisode!
Franchement je viens de tout lire et c'est super !
Vous le saurez dans le prochain épisode!
Franchement je viens de tout lire et c'est super !
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Localisation : Si tu lis ça c'est que tu te demandes ou je suis.
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Re: Les joyaux Perdus
Chapitre 5 : Rude combat
Le flash illumina la grotte sur plusieurs dizaines de mètres. Je me frottai les yeux, à moitié éblouis. Lorsqu’enfin je pus voir normalement, je sursautai. Face à moi se trouvait un carnivore imposant. Il avait sur sa tête une grande crête bleue et possédait une longue mâchoire aux crocs acérés. Je reconnaissais l’animal : il s’agissait d’un Giadrome, une puissante créature, chef d’une meute de Giapreys, reconnaissable par sa taille et son intelligence. Il avait été désorienté par le flash. J’aperçu au dessus de lui un large trou donnant sur l’extérieur, probablement la cause du courant d’air … Je me retournai alors vers mes camarades mais, sans avoir eu le temps de demander ce que nous devions faire, je vis Savra dégainer ses dagues et courir vers le Giadrome. J’étais impressionné, elle n’était absolument pas effrayée. Je la regardais planter ses dagues sur le dos écaillé du carnivore qui poussa un cri strident. Les dagues avaient provoqué au contact de la créature une petite explosion due aux écailles d’Arrowana Bombe.
Une flèche passa à quelques centimètres de ma tête avant de se planter dans la pate arrière droite du carnivore. Je me retournai et vis Maximus faire un petit geste en guise de pardon. Je pris mon katana en main et commençai à avancer vers le Giadrome. Je vis Dragonis en faire de même. Une fois à proximité, je tentai un attaque mais la créature, qui avait reprit ses esprits, fit un incroyable bond et atterrit à côté de Maximus. Celui-ci, qui avait son arc bandé, lança par erreur une flèche en direction de Savra, qui due se mettre à genou pour esquiver. Bien que ce ne fût pas le bon moment, Savra cria sur Maximus qui nous suppliait de venir l’aider. Je couru en sa direction et coupai d’un coup de katana mal assuré le bout de la longue queue du Giadrome. Celui-ci se retourna et tenta de me mordre le bras tenant la lame. Je fus protégé par le bouclier de Dragonis, arrivé peu de temps après moi. Savra profita du moment pour donner plusieurs coups de dagues dans les pates du Giadrome qui le firent tomber au sol. C’était le bon moment pour lui donner un coup de ma longue lame. Une flèche se planta dans le bassin du carnivore. Dragonis fit une profonde entaille dans la créature que je m’empressai d’agrandir de la pointe de mon katana. Le Giadrome se releva couvert de sang mais ne s’avoua pas vaincu. Il nous projeta en arrière d’un habile coup de queue puis prit la fuite dans la même direction d’où il était venu.
Nous rangeâmes nos armes puis poursuivîmes le carnivore. Nous courûmes pendant près d’une demi-heure, suivant les traces de sang à la lueur des torches que nous venions de rallumer. Plus nous avancions et plus la grotte s’éclaircissait. Nous aperçûmes la fin de la caverne, donnant probablement sur un versant de la montagne. La température chutait. Cette fois, Dragonis et Maximus avaient bu un épais breuvage ayant pour particularité de faire monter la température de notre corps. Nous arrivâmes à la sortie, sans voir le Giadrome. Nous étions à présent sur une vaste étendue de neige et de glace où nous continuâmes inlassablement de pister le Giadrome.
Enfin nous l’aperçûmes au loin, mais il n’était plus seul. Tout autour de lui se trouvaient une dizaine de Giapreys, bien plus petit que lui, et poussant de puissant cris aigus. La meute fondit sur nous. Je pris alors, tout comme Maximus et Dragonis, une bombe flash et la lança sur les carnivores pendant que Savra préparait un piège à choc destiné au Giadrome.
Ce piège, en s’activant au contact d’une créature suffisamment lourde pour déclencher le système, envoie de puissante décharges électrique paralysant la bête durant quelques instants.
Les multiples flashs stoppèrent les Giapreys et nous en profitâmes pour charger sur eux. Il était dit dans les livres qu’un coup d’épée bien aiguisée suffisait à les tuer. Une fois à portée de l’un d’eux, Je donnai avec une grande agilité un coup de katana dans la nuque de l’un des Giapreys. Sa tête, tranchée nette, tomba sur la neige qui s’imprégna d’une couleur rouge vive. Je regardai autour de moi et vis Dragonis retirer sa lame du corps d’un Giaprey. Non loin derrière, Savra venait de taillader un carnivore, qui sous l’effet de la douleur, s’écroula sur le sol. J’avançais vers ma prochaine victime. J’avais pris, à la vue de nos adversaires mutilés, une confiance absolue en moi. Peut-être est-ce ce qui m’a trompé ? Je ne le vis que trop tard. Un Giaprey s’était jeté sur moi, près à mordre violemment. Je fermai les yeux, attendant la morsure. L’attente était longue, trop longue. Que se passait-il ? Je rouvris les yeux quelques instants plus tard et vis le cadavre de mon agresseur, une flèche dans la tête. Je remerciai d’un geste rapide Maximus puis repris la chasse.
Nous ne mîmes que 10 minutes à terrasser l’ensemble des Giapreys. Mon armure m’avait protégé à plusieurs reprises des coups de griffes. Les écailles de Giapreys recouvrant mon corps étaient vraiment solides me disais-je.
Il ne restait à présent plus que le Giadrome, déjà grandement blaissé. Nous nous mîmes derrière le piège qui était dissimulé sous la neige. Lorsque le carnivore s’élança vers nous, nous restâmes là, à attendre que la créature se fasse avoir. Mais seulement elle ne comptait pas se laisser prendre si facilement : le Giadrome, nous voyant tous réunis, fit un bond par dessus le piège, atterri près de Savra et la mordit violement au bras. Elle hurla de douleur et tomba à genou, le bras en sang. Son armure n’avait rien pu faire contre la puissante mâchoire du Giadrome. Nous restâmes bouche bée. Je fus le premier à réagir. M’élançant en direction du carnivore, j’enfonçai mon katana dans une entaille déjà profonde. Il me repoussa de sa queue puis bondit pour s’échapper de nouveau. Seulement, le katana qui était resté planté dans son corps l’avait suffisamment alourdi pour qu’il retombe sur le piège à choc. Son corps fut aussitôt parcouru d’un flux d’électricité, ce qui l’empêcha de bouger. C’était le moment d’en finir. Je repris mon katana et, accompagné de Dragonis, lui tranchai le cou. Après un dernier soupir, le Giadrome tomba au sol. Il était vaincu.
Nous courûmes voir Savra. Elle nous affirmait qu’elle allait bien mais sa blessure continuait à saigner. Il fallait retourner au village pour lui administrer des soins. En attendant, je pris dans mon sac du désinfectant et l’appliquai sur la plaie. Elle me sourie puis se relava. Il fallait maintenant dépecer tous les cadavres.
Nous commençâmes par les Giapreys. Pendant près d’une heure nous détachâmes quelques griffes et crocs ainsi que des écailles, toujours utiles pour confectionner des armures, puis nous nous rassemblâmes autour du Giadrome que nous commençâmes à dépecer. J’étais en trin de détacher quelques écailles situées sur l’abdomen du carnivore lorsque je me retrouvai au sol, éblouis par une forte lumière …
Le flash illumina la grotte sur plusieurs dizaines de mètres. Je me frottai les yeux, à moitié éblouis. Lorsqu’enfin je pus voir normalement, je sursautai. Face à moi se trouvait un carnivore imposant. Il avait sur sa tête une grande crête bleue et possédait une longue mâchoire aux crocs acérés. Je reconnaissais l’animal : il s’agissait d’un Giadrome, une puissante créature, chef d’une meute de Giapreys, reconnaissable par sa taille et son intelligence. Il avait été désorienté par le flash. J’aperçu au dessus de lui un large trou donnant sur l’extérieur, probablement la cause du courant d’air … Je me retournai alors vers mes camarades mais, sans avoir eu le temps de demander ce que nous devions faire, je vis Savra dégainer ses dagues et courir vers le Giadrome. J’étais impressionné, elle n’était absolument pas effrayée. Je la regardais planter ses dagues sur le dos écaillé du carnivore qui poussa un cri strident. Les dagues avaient provoqué au contact de la créature une petite explosion due aux écailles d’Arrowana Bombe.
Une flèche passa à quelques centimètres de ma tête avant de se planter dans la pate arrière droite du carnivore. Je me retournai et vis Maximus faire un petit geste en guise de pardon. Je pris mon katana en main et commençai à avancer vers le Giadrome. Je vis Dragonis en faire de même. Une fois à proximité, je tentai un attaque mais la créature, qui avait reprit ses esprits, fit un incroyable bond et atterrit à côté de Maximus. Celui-ci, qui avait son arc bandé, lança par erreur une flèche en direction de Savra, qui due se mettre à genou pour esquiver. Bien que ce ne fût pas le bon moment, Savra cria sur Maximus qui nous suppliait de venir l’aider. Je couru en sa direction et coupai d’un coup de katana mal assuré le bout de la longue queue du Giadrome. Celui-ci se retourna et tenta de me mordre le bras tenant la lame. Je fus protégé par le bouclier de Dragonis, arrivé peu de temps après moi. Savra profita du moment pour donner plusieurs coups de dagues dans les pates du Giadrome qui le firent tomber au sol. C’était le bon moment pour lui donner un coup de ma longue lame. Une flèche se planta dans le bassin du carnivore. Dragonis fit une profonde entaille dans la créature que je m’empressai d’agrandir de la pointe de mon katana. Le Giadrome se releva couvert de sang mais ne s’avoua pas vaincu. Il nous projeta en arrière d’un habile coup de queue puis prit la fuite dans la même direction d’où il était venu.
Nous rangeâmes nos armes puis poursuivîmes le carnivore. Nous courûmes pendant près d’une demi-heure, suivant les traces de sang à la lueur des torches que nous venions de rallumer. Plus nous avancions et plus la grotte s’éclaircissait. Nous aperçûmes la fin de la caverne, donnant probablement sur un versant de la montagne. La température chutait. Cette fois, Dragonis et Maximus avaient bu un épais breuvage ayant pour particularité de faire monter la température de notre corps. Nous arrivâmes à la sortie, sans voir le Giadrome. Nous étions à présent sur une vaste étendue de neige et de glace où nous continuâmes inlassablement de pister le Giadrome.
Enfin nous l’aperçûmes au loin, mais il n’était plus seul. Tout autour de lui se trouvaient une dizaine de Giapreys, bien plus petit que lui, et poussant de puissant cris aigus. La meute fondit sur nous. Je pris alors, tout comme Maximus et Dragonis, une bombe flash et la lança sur les carnivores pendant que Savra préparait un piège à choc destiné au Giadrome.
Ce piège, en s’activant au contact d’une créature suffisamment lourde pour déclencher le système, envoie de puissante décharges électrique paralysant la bête durant quelques instants.
Les multiples flashs stoppèrent les Giapreys et nous en profitâmes pour charger sur eux. Il était dit dans les livres qu’un coup d’épée bien aiguisée suffisait à les tuer. Une fois à portée de l’un d’eux, Je donnai avec une grande agilité un coup de katana dans la nuque de l’un des Giapreys. Sa tête, tranchée nette, tomba sur la neige qui s’imprégna d’une couleur rouge vive. Je regardai autour de moi et vis Dragonis retirer sa lame du corps d’un Giaprey. Non loin derrière, Savra venait de taillader un carnivore, qui sous l’effet de la douleur, s’écroula sur le sol. J’avançais vers ma prochaine victime. J’avais pris, à la vue de nos adversaires mutilés, une confiance absolue en moi. Peut-être est-ce ce qui m’a trompé ? Je ne le vis que trop tard. Un Giaprey s’était jeté sur moi, près à mordre violemment. Je fermai les yeux, attendant la morsure. L’attente était longue, trop longue. Que se passait-il ? Je rouvris les yeux quelques instants plus tard et vis le cadavre de mon agresseur, une flèche dans la tête. Je remerciai d’un geste rapide Maximus puis repris la chasse.
Nous ne mîmes que 10 minutes à terrasser l’ensemble des Giapreys. Mon armure m’avait protégé à plusieurs reprises des coups de griffes. Les écailles de Giapreys recouvrant mon corps étaient vraiment solides me disais-je.
Il ne restait à présent plus que le Giadrome, déjà grandement blaissé. Nous nous mîmes derrière le piège qui était dissimulé sous la neige. Lorsque le carnivore s’élança vers nous, nous restâmes là, à attendre que la créature se fasse avoir. Mais seulement elle ne comptait pas se laisser prendre si facilement : le Giadrome, nous voyant tous réunis, fit un bond par dessus le piège, atterri près de Savra et la mordit violement au bras. Elle hurla de douleur et tomba à genou, le bras en sang. Son armure n’avait rien pu faire contre la puissante mâchoire du Giadrome. Nous restâmes bouche bée. Je fus le premier à réagir. M’élançant en direction du carnivore, j’enfonçai mon katana dans une entaille déjà profonde. Il me repoussa de sa queue puis bondit pour s’échapper de nouveau. Seulement, le katana qui était resté planté dans son corps l’avait suffisamment alourdi pour qu’il retombe sur le piège à choc. Son corps fut aussitôt parcouru d’un flux d’électricité, ce qui l’empêcha de bouger. C’était le moment d’en finir. Je repris mon katana et, accompagné de Dragonis, lui tranchai le cou. Après un dernier soupir, le Giadrome tomba au sol. Il était vaincu.
Nous courûmes voir Savra. Elle nous affirmait qu’elle allait bien mais sa blessure continuait à saigner. Il fallait retourner au village pour lui administrer des soins. En attendant, je pris dans mon sac du désinfectant et l’appliquai sur la plaie. Elle me sourie puis se relava. Il fallait maintenant dépecer tous les cadavres.
Nous commençâmes par les Giapreys. Pendant près d’une heure nous détachâmes quelques griffes et crocs ainsi que des écailles, toujours utiles pour confectionner des armures, puis nous nous rassemblâmes autour du Giadrome que nous commençâmes à dépecer. J’étais en trin de détacher quelques écailles situées sur l’abdomen du carnivore lorsque je me retrouvai au sol, éblouis par une forte lumière …
Dernière édition par Toby le Mar 11 Aoû 2009 - 15:19, édité 3 fois
Toby- Nombre de messages : 155
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Re: Les joyaux Perdus
super fic!!
vraiment génial!!!!
La fic est super bien écris!!!
Bonne continuation
vraiment génial!!!!
La fic est super bien écris!!!
Bonne continuation
Rajang Dorée- Nombre de messages : 249
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X-Tag : Deamont alias Rajang dorée
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