Le prince des cieux

Désolé mais enfaite en lisant le règlement j'ai pas compris ce qu'était un double/triple poste mais merci de l'information je tâcherai de ne pas recommencer

Chapitre 38:


Quand j'ai rouvert les yeux, j'ai eu du mal à croire que j'étais vivant, jusqu'à ce que j'essaye de me lever.

-Ah... aïe!

Mon corps entier me faisait mal, plus particulièrement mes épaules, comme si elles avaient encaissé un choc violent. Ma vue, un peu embrumée par la douleur, devint plus nette à mesure que je respirais pour me calmer.

"Où suis-je?"

Apparemment, j'étais dans une clairière, à côté d'une petite mare. La lumière, rendue verte par les feuilles des arbres, se reflétait sur l'eau. Tournant doucement la tête, j'aperçus un Kelbi mort, posé à côté de moi, signe que je n'étais pas seul. D'ailleurs, rien autour de moi ne témoignais de ma chute.

"Délicate attention... mais qui l'a mi là? Et où est Keiko?"

Le petit Giggi n'était pas là. Je vérifiais même la carcasse à mes côtés, mon compagnon aimant s'engouffrer dans nos repas. Ça lui tenait chaud qu'il disait. Mais rien, pas de traces de lui. Soudain, un bruit me fit lever la tête. Un battement d'ailes, qui se rapprochait, et m'incita à faire semblant de dormir, pas sécurité. A peine dix secondes plus tard, j'aperçus deux grandes ailes brunes et vertes, un long corps couvert d'écailles, des pattes griffues et musclées et une longue queue. Une Rathian, qui se posa au centre de la clairière, là où les branches ne gênaient pas. Elle se pencha vers la mare, et but sans me regarder, avant de parler:

-Décidément tu as encore des progrès à faire question discrétion petit frère.

J'hoquetais, surpris et fixait la wyvern. Elle se tourna vers moi en soupirant, et continua à parler:

-Tu as toujours aimé faire l'intéressant, mais de là à t'écraser comme une pierre, qui plus est dans ma forêt...

-San? demandais-je, la voix faible, reconnaissant à peine une de mes trois grandes sœurs.

Elle hocha la tête et s'approcha. Les larmes me virent aux yeux, et ce n'est qu'au prix d'un gros effort que je pu me retenir d'éclater en sanglots.

-Comment tu te sens?

-Je...enfin...je...je vais bien mais...

Elle sourit, visiblement soulagée, et désigna le Kelbi mort:

-Mange. 

-Mais... mais pourquoi es-tu là? Qu'est-ce qui s'est passé? et Keiko? 

Elle sembla un peu surprise, mais me fit signe de me calmer:

-Je vais t'expliquer. Pour ce "Keiko" tu parles du Giggi? Il va bien...enfin je pense. Il est dans une petite cachette plus loin. Mange maintenant. Tu as besoin de prendre des forces. 

Mon estomac gronda, donnant raison à son ordre. J'attrapais le Kelbi, et commençais à le dépecer, tandis que San s'allongeai à côté de moi. Je ne la quittais pas des yeux. Elle avait bien changée: Plus grande encore que moi, l'air en pleine forme et forte comme jamais.

-Je suis contente de voir que tu es en vie. Beaucoup de choses se sont passées depuis que toi et Papa... 

Elle se tut un instant, avant de reprendre:

-Maman à fait de son mieux pour conserver le territoire de Papa, mais votre disparition l'a presque anéantie... 

J'avalai avec difficulté, gêné d'avoir causé autant de tort à ma famille.

-Comment va-t-elle? Et comment vont Ichi et Ni? demandai-je.

Ma sœur me tapota du bout de l'aile, comme elle et les deux autres le faisaient quand je disais une bêtise.

-On est coriaces, tu devrais le savoir! Maman a roussi plusieurs petits malins qui ont cru pouvoir faire la loi, et on a pas mal aidé. Par contre, toute la partie Nord du territoire de Papa est tombée entre les griffes de ce Wyvern rayé...

Les os du Kelbi craquèrent entre mes crocs, mais ma sœur n'y fit pas attention.

-Il y a six mois à peu près, Maman nous a dit de nous partager les zones du territoire de Papa qui étaient les plus au Sud, tandis qu'elle s'occuperait d'empêcher un assaut depuis le Nord. Ichi est plus l'Est, dans une zone de jungle, et Ni est dans les petits pics juste au Sud de ma forêt. 

-Maman est donc dans la zone des Grands pics, juste devant le fleuve? 

En effet, un grand fleuve séparait la partie la plus au Nord de l'ancien territoire de Papa. San hocha la tête avant de sourire:


-Maintenant, raconte moi ce qui t'es arrivé.


Trop heureux de pouvoir la revoir, je lui racontais tout: L'affrontement entre Papa et "Dent-de-Mort", Kuro et les congas, la guerre de la Toundra, la Dame Blizzard, les chasseurs... Elle but chacune de mes paroles, jusqu'au moment où je terminais mon histoire:


-...et quand je me suis réveillé, j'étais là, et tu es arrivée juste après. 

J'haletais. Le simple fait de raconter m'avait épuisé. Ma sœur m'obligea à m'allonger convenablement:

-Je vais y aller, mais je viendrais te voir plus tard. Repose toi. Quand tu te sentiras mieux, tu devrais aller voir Maman et les autres. Je m'occuperais de ta sécurité en attendant. 

Elle me tourna le dos, mais brusquement, elle prit un ton plus grave:

-Ton ami le giggi... il est vivant mais honnêtement, je ne comprends pas comment ça se fait. Le simple fait que vous soyez encore vivants me sidère. Vous vous êtes quand même fait touchés par la foudre... 

Je n'avais pas de réponse, mais je voulais tout de même la rassurer:

-Ma bonne étoile peut-être? déclarai-je en souriant bêtement.

-...peut-être...

Elle décolla, et disparut. Je fermais mes yeux, et le sommeil m'emporta.

Fin du trente-huitième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

La...foudre ? Bizarre peut être un kirin sinon bon chapitre et ses soeur et sa mère (au rathalos) sont toutes des rathians normales, pas dorée et rose quoi ?

Hahaha. Les noms des Rathians me font rirent, tu les a appelés par des numéros en japonais: Ichi (1), Ni (2), San (3).
Sinon bon chapitre comme d'habitude.

Le maître des tempêtes Kushala ou AmatsuMagatsuchi me semblent des options. Sinon, excellent chapitre.

Peut être arzak16 car l'amatsumagatsuchi maîtrise aussi la foudre

Hs:nous au karaté c'est itch, ni, San, tchi ou chi, go, auroku, sitchi
atchi, cou, et jou. Je pense que je les aient mal et je sais pas quelle langue c'est.

Chapitre 39:


-...hum?

Le soleil perçait légèrement à travers les branches, et quelques rayons m'avaient réveillé. Je me levais doucement, et à ma grande surprise, je n'avais pas aussi mal qu'à mon réveil précédent. Marcher ne me fatigua presque pas. Je déployais lentement mes ailes, constatant qu'elles étaient en bon état et presque prêtes à me porter.

"Je devrais pouvoir voler d'ici peu."

Ravi, je me penchais sur la flaque et me désaltérais, avant de tendre l'oreille. Mais aucun bruit inhabituel ne dérangea le calme de la forêt, si ce n'est un étrange petit son, qui se répétait de façon irrégulière. Curieux, je cherchai sa provenance, avant de tomber devant un grand arbre, dont le tronc semblait creux. Une lumière provenait de l'intérieur: elle s'intensifiait et diminuait à intervalles irréguliers, à la manière du son, qui ressemblait à un crépitement.

-...

Je m'approchai davantage, et risquai un œil dans le tronc.

-Keiko?!

C'était bien lui, mais il était... différent: allongé sur un petit tas de mousse et de feuilles, il brillait comme une luciole, et des petites étincelles le parcourait. Mais surtout, il avait l'air plus grand: ses petites pattes avant s'étaient comme allongées, et des petits membres arrières avaient poussé. J'approchais davantage ma tête, regardant sans comprendre son petit corps s'illuminer et s'agiter. Il avait l'air de souffrir, mais il ne produisait aucun son autre que cet étrange crépitement.

-Keiko? 

Pas de réponse, comme s'il dormait. Inquiet, je vint presque au contact. Une étincelle sauta sur mon museau et me piqua. Surpris, je reculais brusquement, me cognant l'arrière la tête contre l'entrée du tronc.

-Aouch! Bon sang de ... grognais-je en secouant la tête.

La douleur partie, j'observais à nouveau Keiko: il n'avait pas bougé.

"Mais qu'est-ce qui t'arrive?"

Un peu perdu, je m'allongeais devant l'arbre, fixant mon petit compagnon. Durant plusieurs heures, je cherchais à comprendre ce qui se passait dans son corps. Selon toute vraisemblance, il avait pris l'éclair de plein fouet. Il n'en n'était pas mort heureusement, mais il n'avait pas l'air d'aller bien non plus... Ma réflexion occupait mon esprit à tel point que quand San revint, je ne l'entendis même pas arriver.

-Comment va-t-il? demanda-t-elle.

J'haussais les épaules:

-Difficile à dire... il n'a rien dit depuis que je suis là...

-Je vois... Qu'est-ce que tu comptes faire? 

La question ne me surprit pas. J'avais réfléchi à la suite des événements.

-San, je peux te demander de garder un œil sur lui? Je vais aller voir Ichi et Ni, et je reviendrais pour le chercher quand il ira mieux.

Ma sœur ne répondit pas tout de suite, mais elle hocha finalement la tête:

-Très bien. Mais avant que tu partes, je voudrais te montrer quelque chose, si tu te sens assez en forme.

-De quoi s'agit-il? 

Elle sourit, et déclara, non sans une certaine fierté dans la voix:

-Une technique de combat.

Fin du trente-neuvième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

Alors, je vais briser le suspens (et peut-être les espoirs de certains donc je m'en excuse d'avance), mais c'était juste un orage, très violent mais naturel. ^^'
Les sœurs et la mère de notre Rathalos sont des Rathians vertes, toutes. (Mais qui sait? on pourrait avoir des surprises...   )
Itchi, ni, san, shi, go, roku, sichi, hachi, kyu et ju sont les 10 premiers chiffres japonais. Le karaté  étant un art martial japonais, on utilise donc ces chiffres pour séparer les actions. 

Pour le jap c'est ok mais sinon la tempête je suis dégouté et le "qui sait" ça veut dire peut être que une rathian va "muer" ?

Je pense pas que tu répond à ça

Chapitre 40:


-Une technique de combat? 

-Hum. Allez viens! On va se mettre dans un coin dégagé!

Ma sœur s'envola sans rien ajouter.

-Hey! Attends!

Je m'envolai à sa suite, et accélérai pour la rejoindre. Nous sortîmes de la forêt et nous dirigeâmes vers un plateau.

"Elle vole vite..."

En effet, à peine deux minutes plus tard, elle arriva sur le sommet du plateau et se posa. Quelques petits arbres poussaient autour d'un nid creusé dans la terre, entouré d'ossements et de branches brisées ou brûlées.

-Mon nid, déclara San.

-Je vois ça... Tu as une belle vue d'ici...

Autour de nous, la forêt s'étendait, comme un tapis de feuilles. Je n'en voyais pas la fin, mais elle semblait calme, signe de l'autorité certaine de ma sœur sur son territoire.

-Je ne te le fais pas dire.... Mais passons! On a pas toute la journée! s'exclama-t-elle. On va faire ça comme il faut!

Tout en parlant, elle assura sa position, ses serres raclant le sol et ses muscles se tendant. J'haussais un sourcil, inquiet:

-On va se battre?

Elle éclata de rire:

-Mais non gros nigaud! 

Elle se mit en face d'un des arbres alentours, et tout son corps se tendit.

-La technique que je vais te montrer nécessite une bonne prise sur le sol, pour ne pas laisser à ton adversaire la possibilité de s'échapper....

Ses serres se plantèrent dans la terre, et une légère fumée s'échappa de sa gueule.

-Regarde bien!

Elle leva la tête, et planta ses crocs dans le tronc de l'arbre. Le bois craqua sous la pression, mais l'arbre ne tomba pas. En tout cas, pas avant l'explosion qui se produisit la seconde d'après. Le haut de l'arbre tomba dans le vide, et il ne resta que la souche, carbonisée. Le tronc lui, avait été pulvérisé en un instant.

-Wo...waouh...

San cracha quelques copeaux brûlés sur le côté avant de se tourner vers moi:

-Après avoir saisis ton adversaire avec tes crocs pour l'immobiliser, tu craches une boule de feu. A bout portant, l'explosion est telle qu'elle peut pulvériser la chair et briser quelques os. Tes serres doivent être ancrées fermement dans le sol et tes pattes prêtes à encaisser le choc. C'est ta stabilité qui te permettra de résister à l'explosion alors que ton adversaire prendra tout.

-Génial...

J'avais des étoiles dans les yeux, stupéfait devant le résultat. Mais San ajouta:

-Par contre, ton timing doit être parfait: au moment où tu craches la boule, tu dois obligatoirement lâcher ton adversaire si tu ne veux pas avoir la mâchoire en miettes, ou pire encore. Pour faire simple, tu as trois choses à retenir: la prise sur ton adversaire, le timing et ta stabilité. Chaque étape est indispensable, alors sois très précis.

J'hochais la tête, prêt à essayer. Sans désigna un autre arbre:

-Essaye. Mais modère ta puissance.

Face à l'arbre, j'inspirais, et plantait mes griffes dans le sol. Gueule béante, je mordais le bois à pleines dents, tandis que mes flammes remontaient dans ma gorge.

"Tout relâcher!"

Le résultat fut... brutal. Je rouvris les yeux trois mètres en arrière, une vilaine douleur dans la mâchoire et des morceaux de bois dans la bouche. L'arbre faisait pâle figure, la moitié du tronc ayant disparu et le reste brûlant lentement.

-Tu vas bien? s'inquiéta San, penchée au-dessus de moi.

-Je...je crois... qu'est-ce qu'il s'est passé? 

-Tu as lâché le tronc un poil trop tard, alors tu as encaissé en partie le choc, ce qui t'as fait lâcher prise sur le sol. Si tu soignes un peu ton timing en t’entraînant sur des arbres, tu n'auras aucun mal. 

-Cool... fis-je en souriant, la tête un peu embrumée.

Ma sœur m'obligea à rester allongé.

-Repose toi. Il se fait tard. Tu partiras demain.

Loin de moi l'envie de la contredire, aussi me recroquevillai-je, prêt à dormir.

-Ah, un dernier détail... sois prudent. C'est une attaque à n'utiliser que si tu es sûr qu'elle marchera. Compris? 

Ses yeux exprimaient clairement le sérieux de sa mise en garde.

-Oui, oui... répondis-je.

San parut rassurée, et s'en alla, me laissant dormir.

Fin du quarantième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.
Ne t'en fais pas Gentil Fata, tout viendra en temps et en heure ^^

C'est pas une attaque de la rathian rose ça sinon moi la patience c'est pas du tout mon truc

Chapitre 41:


-...Oy! Debout!

-Hum?

Ouvrant les yeux, je vis la silhouette de San, qui me secouais avec son museau. Le soleil ne diffusait qu'une lumière rose à l'horizon.

-Ah... mais tu fais quoi sœurette? C'est encore l'aube...

-Debout je te dis feignant!

Elle me força à me lever en me mordillant, et s'arrêta que quand je fus debout.

-Bien. Qui vas-tu voir en premier? 

-Je pensais aller voir Ichi en premier... elle est à l'Est tu m'as dit?

San hocha la tête, et étendit son aile vers le soleil levant.

-Tu verras une jungle au bout de quelques heures si tu voles par-là, après une zone moins fertile. Mais sois prudent: on croise parfois des wyverns peu commodes... 

-Je serais prudent. Dis-je, non sans me demander ce qui pourrait m'arriver sur le territoire de mes sœurs. Je reviendrais bientôt.

Déployant mes ailes, je partis aussitôt, survolant l'épaisse forêt. A peine étais-je partis que je ressentais de plus belle l'absence de compagnie. La sensation de Keiko sur mon dos me manquait un peu, et laissait la place à une démangeaison, sans doute due à notre accident de vol.

"Keiko... attends-moi."

Le soleil embrasa l'horizon tandis que j'avais cette pensée pour mon petit compagnon, et j'accélérais vers la lumière...

Les heures passèrent, et le jour avait passé son zénith depuis un petit moment quand la forêt commença à se faire moins dense et le terrain beaucoup plus accidenté. Devant moi se trouvait une zone beaucoup plus clairsemée, comme l'avait indiquée San. 

-J'ai du faire plus de la moitié. Courage! 

-Erreur... tu viens d'atteindre le terminus!

Avant que je saches qui avait parlé, quelque chose me frappa dans le dos, me déséquilibrant. Je perdis un peu d'altitude avant de me stabiliser l'espace d'une seconde, ce qui me permit d'éviter une boule de feu.

-Qui êtes-vous? hurlais-je.

-Hein? Tu nous as oublié? fit une voix.

-C'est pas cool ça... nous, on t'a pas oublié. Pas vrai chef?

-C'est le moins qu'on puisse dire....

J'écarquillais les yeux, et tentais de retrouver les propriétaires de ces voix dans mes souvenirs.

"Une nuit claire... une attaque surprise... trois formes colorées..."

-Alors c'est vous!

-Ah bah voila! Tu te souviens! cria le Yan Kut-ku orange.

-Pas trop tôt! On a bien cru que t'avais le cerveau mou! Ajouta son compagnon bleu.

Un croassement de leur chef les fit taire, et ce dernier s'intéressa à moi. Ses yeux me fixaient avec un air mauvais, et ses ailes noires envoyaient vers moi un air qui puait la charogne. Ses deux oreilles disparates s'agitaient, comme sous l'effet de l'excitation.

-C'est le destin qui t'a mis là si tu veux mon avis... Une fois qu'on t'aura démoli, on aura plus qu'à envoyer ta petite famille te rejoindre, femelle par femelle... Si elles sont toutes aussi stupides que toi, ça sera facile de les piéger avec ton cadavre.

Mon sang se mit à bouillir.

-Ose encore dire du mal d'elles et je te t'arrache les ailes, maudit corbeau...

-Oh mais je t'en prie! Essaye! croassa le wyvern.

J'allais me ruer sur lui quand une série de cris me fit tourner la tête. Des formes ailées m'encerclèrent, et je fus bientôt au milieu d'une nuée de Kut-kus, qui piaffaient à m'en crever les tympans. 

-Ah, j'avais oublié de te dire... pendant ton "absence", mon clan s'est agrandi...

"..6...7...8 et 9 avec lui..."

Huit wyverns aviaires bleus et oranges m'entouraient en ricanant, tandis que leur chef se réjouissait et croassait.

-Mettez-le en pièces!

L'ordre fut à peine donné que les huit Kut-kus foncèrent sur moi, becs en avant.

Fin du quarante-et-unième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

Comme par hasard, Ichi (un) en premier ^^'. Par contre je trouve cela un peu bizarre de dire le Kut-ku orange, vu qu'il a une couleur un peu rose de près même si on voit plutôt orange de loin. Mais bon, j'ai plutôt l'habitude d'entendre le "poulet rose" et non le "poulet orange".
Bonne chance pour la suite...  

Pas mal mais 8 escalopes ça devrait aller, ou pas vu qu'elles sont grosses et vivantes

Chapitre 42:

Une esquive à gauche, un battement d'aile pour prendre un peu d'altitude pour éviter trois autres qui se rentrèrent dedans, un coup de queue en tournant sur moi-même. En quelques secondes, la cohue des Kut-kus s'étaient retournée contre eux.

-Arrête de bouger! se plaignit l'un d'eux.

[size=12.727272033691406]-Ouais! C'est pas juste si tu bouges! ajouta un autre.[/size]


[size=12.727272033691406]-Arrêtez de bailler aux corneilles et tuez-le! croassa le Garuga. [/size]

"Ils sont plutôt stupides, mais ils sont trop nombreux...Il va falloir que je m'en débarrasse les uns après les autres, ou que je m'occupe directement de leur chef." 

Sur cette réflexion, je crachai une boule de feu droit vers le Garuga, qui fit de même.

-Chef! crièrent tous les Kut-kus.

-Je vais bien abrutis! Ne le laisser pas filer!

Piquant vers le sol, je m'engouffrais entre les arbres, suivis par la nuée de wyverns aviaires. Certains me talonnaient directement tandis que d'autres me survolaient, leur chef leur donnant ses directives.

-Gênez sa course! Feu!

Les Kut-kus au-dessus de moi commencèrent donc à bombarder le terrain devant moi depuis les airs, m'obligeant à virer sec pour éviter leurs projectiles enflammés. Les arbres les empêchaient heureusement de viser avec précision.

-Bwarg!

Un cri suivit d'un fracas m'indiqua que l'un de mes poursuivants venait d'être touché par un de ses camarades. 

"Et de un..."

Tournant brusquement, en frôlant pratiquement un arbre, j'obligeais mes poursuivants à se resserrer pour me suivre. Deux se rentrèrent dedans, et s'étalèrent sur le sol après une roulade qui, au son, devait avoir été douloureuse.

"Et de trois..."

Il restait donc deux Kut-kus derrière moi, et trois au-dessus, avec leur chef. Ouvrant davantage mes ailes, je remontais brusquement en passant entre deux arbres, faisant une pirouette. Mes deux poursuivants passèrent devant moi, et avant qu'ils ne réalisent, je me trouvais au-dessus d'eux et les poussait vers le sol d'un coup de patte.

"Et de cinq..."

Restait les quatre adversaires plus haut, que je m'empressais de rejoindre. Je devais les mettre K-O avant que tous ceux au sol se relèvent.

-Feu! Croassa le Garuga en crachant une autre boule de feu vers moi, imité par ses trois acolytes. 

Eviter la première fut simple, mais les deux suivantes me frôlèrent, et la troisième s'écrasa sur mon dos. J'encaissais, et fonçait au contact, frappant les deux Kut-kus les plus proche d'un coup de queue circulaire. Le suivant tenta de m'attaquer par dessous en me frappant au ventre, ce que je fis échouer en battant violemment des ailes, ce qui le déséquilibra assez pour me laisser le temps de lui envoyer une boule de flammes qui le fit tomber.

"Bien! Reste le dern..."

Je n'eu le temps que de voir un éclair noir et violet avant que les pointes de la queue du Wyvern corbeau ne m'entaillent l'épaule. La douleur me stoppa, et un coup de bec sur le sommet du crâne me fit perdre de l'altitude. Je n'eu pas le temps de reprendre mon souffle qu'un des Kut-kus, remis de ses déboires, ne fonce sur moi depuis le sol et m'enfonce la cage thoracique d'un coup de bec. Le souffle coupé, je voulu reculer. Un autre revint à la charge et me frappa dans la foulée. J'avais le souffle court, m’efforçant d'éviter leurs coups répétés, jusqu'à ce que deux d'entres eux m'attaquent par le haut, et après une rapide course dans les airs, me plaquent sur le sol. 

-Han...han...

-On fait moins le malin hein? piailla un des deux wyverns.

-Tu ne peux pas nous battre à toi tout seul! Ricana l'autre tandis que le reste du groupe arrivait.

"Ça m'énerve, mais ils ont raison... En combat singulier, j'aurais peut-être pu me débarrasser du chef, mais pas de lui et de tous ces copains en même temps. Ils sont plutôt tenaces eux aussi..."

Tandis que je réfléchissais, le groupe fit un cercle autour de moi, les deux sur moi s'appliquant à me garder au sol. Le Yan Garuga s'approcha, un air satisfait dans ces deux yeux brillants. 

-Tout ça pour ça... j'ai du mal à croire que "Dent-de-Mort" ne t'ai pas mis en charpies...

Sans attendre de réponse, il leva son bec menaçant vers ma tête. Au même instant, je sentis le sol vibrer.

-Enfin peu importe, puisque c'est moi qui vais te broyer le crâne! 

Tandis qu'il parlait, un autre tremblement se fit sentir, et cette fois-ci, le Garuga le sentit aussi. Le tremblement se fit de plus en plus fort, et de plus en plus régulier, comme des pas. Les wyverns, effrayés, reculèrent, leur chef compris. Une forme imposante apparut, faisant craquer les arbres.

-Qu'est-ce que c'est? demanda avec frayeur un des Kut-kus.

-...le vieux gardien de la forêt... répondit le Yan Garuga.

Fin du quarante-deuxième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

C'est vrai qu'on dit le poulet rose (sauf moi, parce que je suis contre la pensée de tout le monde wesh, et que le orange, c'est cool   ).

Fais attention, en ce moment tu laisses de plus en plus des traces d'agrandissement d'écriture, qui ne s'agrandit pas justement. Pense à te relire une fois que tu as fait un message.
Sinon je pense que le Gardien de la Forêt est un Deviljho, Ichi ou bien un Congalala qui sait.

Bon combat mais les escalopes se font vite battre et pour le gardien je pense pas à un jho car trop agressif mais plutôt à un membre de ça famille ou un daora

En edit : un duramboros !!!

Chapitre 43:


Deux arbres craquèrent de plus belle, un tomba sur le sol, faisant reculer davantage les wyverns aviaires. Surpris, j'observais le corps imposant du gardien, couvert de mousse, ses deux cornes usées et brisées, les cicatrices de ses combats et sa queue qui se balançait, plus grande encore qu'un rocher. Ses yeux fatigués balayaient lentement la scène, et sa voix rauque sonna comme un râle:

-Le fils du Seigneur Rouge... et la nuée de becs...

Le Garuga croassa de mécontentement:

-Va-t-en Gardien! Mon et ma troupe, on a des comptes à régler avec lui!

Le gardien ne répondit pas, mais s'approcha de moi, m'observant de long en large.

-Es-tu sourd?! crièrent les Kut-kus.

-...je suis au courant de ce que le Seigneur Rouge a fait à votre clan il y a quelques années, mais vous en prendre à son fils n'a pas de...

Le Garuga fit un pas vers moi, imité par ses acolytes:
 
-Silence vieux fou! Ça ne te regarde pas! Maintenant, laisse-nous, et retourne...

Il y eu un sifflement, et un tronc vola vers les wyverns, qui s'envolèrent en catastrophe. Un deuxième partit, et les força à reculer. 

-Chef, il faut qu'on se replie! caqueta un Kut-ku.

-Grrr... on se reverra! 

Sur ces mots, le Garuga fit demi-tour, suivit par sa troupe. Quand ils furent partis, le Duramboros poussa un long soupir et son souffle devint plus lourd et lent. Me remettant sur mes pattes, je m'approchais de lui:

-Mer...merci monsieur...

Il me regarda à peine: le simple fait de bouger ses yeux semblait l'épuiser.

-..Viens avec moi mon garçon...

Il repartit vers la forêt, empruntant un grand chemin qui laissait à peine assez de place pour nous deux tant il était massif. Marchant lentement au début, il accéléra progressivement. Des questions me trottaient dans la tête, et j'avais l'impression que ce vieux monstre connaissait les réponses:

-Vous me connaissez? Et mon père, vous l'avez connu? demandais-je.

Il mit un peu de temps à répondre. Sans doute le temps l'avait rendu un peu sourd:

-On peut dire ça... j'ai effectivement connu ton père... A l'époque où nous sommes rencontrés, toute cette forêt était mon domaine... Ton père était un conquérant, et il avait le sang chaud dans sa jeunesse. Il m'a défié plusieurs fois pour agrandir son territoire...

-Et... qui a gagné?

Le vieux Duramboros afficha un sourire:

-Il était plus impétueux que sage à l'époque. Et même si je n'étais plus tout jeune, mes cornes brisaient encore des rochers sans que j'ai eu l'impression d'en percuter un... la cinquième fois, c'est lui qui a gagné. De peu.

J'affichais un sourire à mon tour. Papa grognait déjà beaucoup quand une proie lui échappait, alors perdre un combat. De quoi le faire cauchemarder.

-Il devait beaucoup vous apprécier... 

-Ah? Et qu'est-ce qui te fait dire ça mon garçon? demanda le vieux gardien tandis qui poussait un tronc mort du chemin.

-Vous êtes en vie... Papa disait toujours qu'il fallait savoir être intransigeant quand c'était nécessaire... 

-C'est vrai... il était comme ça. Mais c'est une des choses qui en a fait un grand wyvern: savoir épargner quand on peut, savoir tuer quand il le faut. Sa seule erreur a été celle d'il y a quinze ans...

Je fronçai les sourcils.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé?

-Et bien, vois-tu, ton père m'avait demandé de rester dans cette forêt. Qu'il me la laissait, pour que je la garde et la protège jusqu'à qu'un de ses enfants soit assez grand pour s'y installer. Mais il a fait ça pour d'autres parties de son territoire, en mettant sa confiance dans d'autres. Mais la confiance est une chose que l'on doit donner avec prudence...

J'avalai ma salive: l'histoire commençait à prendre un ton inquiétant.

-Il y a quinze ans, un des territoires de ton père a vu son gibier disparaitre brusquement, et a découvert que c'était le travail de prédateurs. Ton père, furieux, a cherché les responsables, pour finalement affronter un clan de wyverns nomades, et pratiquement massacrer tous ses membres, avant de se rendre compte qu'on l'avait manipulé. Un de ses compagnons avait dit, intentionnellement, que l'endroit était son territoire et que les wyverns pouvaient se servir... ces wyverns qui t'ont attaqué sont les enfants du clan nomade, et après ça, ton père a fait face à encore plus de difficultés.

Tout s'éclairait, mais une question restait en suspens:

-...et qui étais le traître? Et pourquoi il a fait ça?

J'avais évidemment un nom en tête, mais le gardien donna une réponse totalement différente de ce que j'imaginais:

-Je ne connais pas ses motifs et je ne les connaîtrais sans doute jamais. La traîtresse est parti loin vers le Nord-Est, jusqu'à une immense forêt si j'en crois ce que ton père m'a dit.

-"La traîtresse"? 

Le vieux wyvern hocha la tête:

-Une jeune Nargacuga, du nom de Nura.

Ce nom fit un bond dans ma tête: je l'avais déjà entendu quelque part... mes souvenirs me donnèrent la sensation d'une grotte glacée, de la grande Dame Blizzard alors qu'elle s'adressait à Kuro...

"La mère de Kuro... a trahis mon père?"

Fin du quarante-troisième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

Hs: Petit hors-sujet, pour vous remerciez de votre fidélité et de vos conseils.   
Ma Fic a passé les 2500 vues, ce qui est un record pour moi. J'espère que suivre les aventures de mon Rathalos continuera de vous plaire, et vous donnera des idées, qui sait?  

Ça mérite une muselière pour rathalos car j'ai trouvé la bonne réponse (le dubi)

Désolé pour le triple poste mais je me suis trompé sur mon téléphone j'ai fais citation multiple je crois au lieu de éditer pour mon message

Chapitre 44:


Nous marchions depuis un moment, mais le vieux gardien ne disait plus rien, et je n'avais de toute façon pas très envie de discuter plus que ça. Les coups que m'avaient infligé les Wyverns se faisaient sentir, et m'arrachaient un grognement à chaque pas supplémentaire.

-Nous sommes presque arrivés. 

-Hein? Arrivés où?

Nous sortîmes alors de la forêt. Au loin, une immense colonne de pierre couverte de mousse et de plantes grimpantes émergeait du paysage. A sa base, une mer d'arbres tropicaux remplaçaient le sol, des lignes entre les branchages indiquant la présence de rivières plus ou moins épaisses. Nous nous tenions sur un surplomb étroit, mais assez élevé tout de même.

-Ta sœur est en haut de cette colonne. Il y a une grotte sur le côté Est, quelques mètres en dessous du sommet. Elle est en partie cachée par des lianes si je me souviens bien... 

-Comment vous le savez?

Le vieux Duramboros ria, et afficha un pâle sourire:

-Un des avantages de vivre longtemps, c'est qu'on peut apprendre beaucoup de choses... Allez, vas-y.

Je regardais de nouveau le paysage. Tout semblait calme. On entendait l'eau couler et les oiseaux chanter entre les branches.

-Ah au fait, merci beau...

Je m'étais retourné, mais le gardien était parti sans que je m'en rende compte, chose extraordinaire vu sa carrure et le bruit qu'il avait fait la première fois qu'il était apparu.

"Pas banal le vieux..."

Je sautais dans le vide et étendais mes ailes. Les vents me firent aussitôt monter, et en quelques minutes, j'avais rejoint la colonne. Tournant autour, je cherchais des yeux la grotte où ma sœur était supposée s'être installée.

-Pom-po-pom...Ah! La voila!

Une large ouverture dans la pierre sur laquelle tombait des plantes. Battant des ailes pour les écarter, je pu constater que la caverne était assez profonde, et semblait assez agréable.

"Un bon endroit pour s'installer... Ichi-nee-chan a du goût."

Un rugissement me fit sursauter. J'eu à peine le temps de me retourner qu'une grande forme vert sombre me percuta de plein fouet et m'envoya dans la grotte. Après un roulé-boulé douloureux, j'entendis une voix familière hurler:

-Alors? On pensait s'inviter chez la reine de la forêt?!

-Aïe... Qu'est-ce que tu racontes Ichi?

-Pas de familiarités avec moi! Je vais te faire dégager vite fai... attends, comment connais-tu mon nom? Tu es un Rathalos... ça veut dire que tu es venu pour me faire la cour?! 

Son ton était passé de la colère à l'affolement.

-...

Je me relevais doucement, et regardai ma soeur. Aussi grande que San, Ichi avait cependant des yeux et des marques bien plus clairs. 

-Tu n'as pas changé... déclarais-je en riant. Toujours frapper avant de parler...

-...Petit frère?

J'hochais la tête, déclenchant une crise de larmes chez elle. Elle me rentra dedans de nouveau, me coupant le souffle.

-Je savais que tu étais vivant! J'en ai pas douté une seconde!

Elle gémissait et pleurait. J'aurais aimé la calmer, mais elle m'empêchait de respirer. 

-Arg...C'est gentil... mais...tu pourrais...me lâcher?

Elle recula aussitôt, et se calma un peu.

-Où t'étais passé? demanda-t-elle en reniflant.

-C'est une longue histoire...

Nous passâmes la soirée à discuter, nous racontant mutuellement ce qui nous étais arrivé. Ichi semblait avoir eu quelques petits ennuis, mais elle s'en était sortie sans trop de mal.

-...par contre, quelque chose me tracasse depuis un petit moment... déclara-t-elle tandis qu'elle parlait de l'état de sa forêt.

-Quoi donc? 

-Et bien, les poissons se font plus rares, et je ne sais pas pourquoi. Et depuis quelques temps, les proies se font aussi plus rares autour des points d'eau... J'ai peur que quelque chose ne soit arrivé à l'eau...

-Tu veux que je t'aide?

-Et bien... tu pourrais patrouiller pendant que j'irais vérifier les différentes sources. Le problème pourrait venir de l'eau. 

-Je comprends.

Un bâillement me fit comprendre que j'avais besoin de repos. Ma sœur sourit et m'installa au fond de sa grotte, avant de me couvrir d'une aile, comme pour me bercer.

-Ichi... je suis plus un œuf...

-Silence. C'est chez moi ici, donc c'est moi qui décide.

Je souriais. Elle n'avait décidément pas changé. Le sommeil vint, et je m'endormais tranquillement, heureux.

Fin du quarante-quatrième chapitre.
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Sympa la soeur mais elle croyait que c'était un rathalos venant lui faire la cour donc pourquoi prend-elle un ton affolé ?

on se demande pourquoi...
*se dit qu'il faudrait que j’arrête de regarder des animé japonais*
bref, fin du hs

Chapitre 45:


Le lendemain, Ichi me réveilla de bonne heure, afin de me faire admirer la jungle. Les rayons du soleil se reflétaient sur les feuilles et les gouttes de rosée, dans un océan de couleur qui me fit presque pleurer.

-Aïe... trop d'lumière...

-Petite nature va. Fit ma sœur sur un ton narquois. Je vais t'expliquer le programme.

Quand mes yeux furent habitués à la lumière, ma sœur étendit son aile:

-Les principaux points d'eaux sont par là...par là...et par là. Ce qu'il faudrait, c'est que tu suives les cours d'eau entre eux en ouvrant l’œil. Si quoi que ce soit te parait suspect, n'hésite pas à bien regarder. Dans la jungle, on a vite fait de voir des trucs bouger sans raison. Si tu ne penses pas pouvoir régler le problème, ne prends pas de risques et attends-moi. Compris?

J'hochais la tête.

-Parfait. Je vais aller vers le Nord, vers les sources. Je reviendrais ce soir.

Elle décolla, et partit aussitôt. 

"Elle vole toujours aussi vite..." pensais-je en m'envolant à mon tour, prenant la direction du premier point d'eau qu'elle m'avait indiqué. 

C'était un petit lac créé par une cascade, elle-même formée par trois cours d'eau différents. Mais comme ma sœur me l'avait dit, pas la moindre créature autour ou dedans. Cependant, des traces dans la boue attirèrent mon attention: une grosse marque, à moitié effacée par l'eau qui coulait, comme si quelque chose s'était traînée là. Elle continuait sur quelques mètres dans le lit de la rivière partant du lac, avant de disparaitre.

-...je ferais bien d'aller vérifier les autres endroits.

Je suivais la rivière. Chose difficile, celle-ci se divisant assez fréquemment, sans que j'aperçoive de nouveau la marque. Après un long moment, j'arrivais devant un autre point d'eau, au moins cinq ou six fois plus grand que le premier. Des algues et des roseaux poussaient par-ci par-là. L'eau était étrangement claire, signe que rien ne l'agitait. Je regardais autour, mais pas la moindre trace de vie. Par contre...

"Une odeur...de sang..."

Du sang que je n'avais jamais senti, mais du sang tout de même. Cependant, pas la moindre trace de cadavre.

-...étrange...

Je me mis alors dos à l'eau. Le silence s'installa subitement: les oiseaux se turent, les insectes firent de même. Seul le bruit de l'eau restait, mais différent, comme s'il s'était accéléré. Après quelques secondes qui parurent sans fin, mes sens s'affolèrent, et mon corps m'échappa. Dans un réflexe instinctif, je me retournais, gueule ouverte. Une lumière fusa vers moi, et explosa en une gerbe d'étincelle au contact de ma boule de feu. Le souffle rida la surface de l'eau, mais mes yeux ne ratèrent pas la silhouette effilée qui disparut sous la surface. Je n'étais pas seul. Inspirant à m'en faire éclater les poumons, je poussais un rugissement assourdissant à l'attention du fuyard.

-Montre-toi! Aurais-tu peur?

L'eau redevint calme, mais je sentais une présence. Ne voyant pas mon assaillant, je supposais que lui non plus ne devait pas me voir, ou du moins pas très bien. Je décidais de continuer ma tentative de provocation, espérant le faire sortir:

-Alors? Tu ne veux pas te montrer? Je ne te ferais pas de mal si tu te tiens tranquille...

Pour toute réponse, quelque chose fut projeté hors de l'eau et tomba à mes côtés: une carcasse de Slatgoth, à moitié déchiqueté.

-...Je n'ai pas peur de toi, qui que tu sois... me répondit une voix sinistre.

Une tête cornue et allongée émergea du lac, ses deux yeux fixant les miens avec fierté. 

-Un long corps ophidien, des écailles bleues et un ventre bleu... et tu m'as déjà montré ton habilité à utiliser la foudre... Lagiacrus.

Le léviathan gronda, et articula entre ses dents: 

-Des écailles rouges, de grandes ailes qui masquent le soleil et des serres acérées... ainsi qu'un souffle brûlant... Rathalos.

L'air devint pesant, comme si l'oxygène s'était raréfié... Le choc des rois.

Fin du quarante-cinquième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.

Le prince des cieux contre le roi de la mer ça va être intéressant je pense mais le Rathalos va avoir besoin de sa soeur du fête de sa jeunesse, surtout contre un Lagiacrus