Le prince des cieux
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arzak16
King of Death
Vice98
BlackSusanoo
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Le prince des cieux
Voila une fic qur la vie d'un jeune Rathalos. J'espère que vous aimerez.
Chapitre 1.
Il fait chaud aujourd’hui. Mais la nuit va bientôt tomber.Maman et papa ne vont plus tarder.Mes sœurs paillent en attendant le dîner. Toutes les femelles sont-elles comme ça? Elles font autant de bruit que le Qurupeco que papa a tué l'autre jour.Il faut dire qu'il est super fort. Maman dit même qu'il a déjà ravagé un village d'humains en une journée.J'ai hâte de devenir comme lui:un vrai seigneur du ciel.Une de mes sœurs braille:
_"Petit frère!Ils ne sont toujours pas là?"
Je suis le petit dernier de la couvée et le seul mâle,alors mes sœurs m'appellent petit frère.Elles me dépassent toutes et elles savent déjà voler.Elles m’embêtent à longueur de journée.
_"Non.Ils arrivent pas."
J'aurais aimé lui dire de vérifier elle-même la prochaine fois ,en hurlant comme fais papa quant il s'énerve.Il fait peur çà ces moments-là.Le temps passe et enfin:
_"Ils arrivent.Je les vois!"
Mes sœurs se précipitent en trépignant jusqu'au bord du nid.Maman tient un Apnotoph entre ses serres,qu'elle laisse s'écraser sur le sol.Mes sœurs se jettent dessus et commencent à le déchiqueter.J'attendrai mon tour.Elles n'hésiteraient pas à m'envoyer valser si je touchais leur dîner. Je me réfugie contre maman qui grogne de soulagement.Cependant...
_"Où est papa?"
Maman jette un coup d’œil à l'horizon et me dit:
_"Nous étions en train de chasser quand des humains sont arrivés.Papa est resté pour les mettre sur une fausse piste."
_"Il ne vas en faire qu'une bouchée.Hein,maman?"
Elle semblait soucieuse:
_"Ce n'était pas des humains comme ceux du village.Ceux là sont des chasseurs."
_"Mais ça reste des humains,non?"
Maman m’expliqua que les chasseurs humains sont des tueurs de monstres.Ils sont plus fort et bien plus dangereux que des humains normaux.Elle ajouta:
_"La cicatrice que papa a sur sa patte,c'est un de ces humains qui lui a faite."
J'en frémissais.La cicatrice en question était aussi grande que ma queue.
_"Mais ne t'en fait pas.Papa va revenir."
En effet papa est revenu,exténué mais vivant.Il grogna en se posant et cela suffit pour que mes sœurs s'écartent.Il mordit dans l'Apnotoph et en arracha la moité d'un seul coup. Maman alla voir mes soeurs. Moi,je m'approchais du reste de l'herbivore car la fin tiraillait mon estomac depuis un moment.Pendant que je mangeais,je ne pus m'empêcher de demander à papa:
_"Ils sont forts les chasseurs?"
Il s’arrêta brusquement de manger et se tourna vers moi:
_"Pourquoi cette question?"
_"J'ai demandé à maman pourquoi tu n'était pas rentré."
Mon père soupira,avala un autre morceau de viande et déclara:
_"Cela dépend.Certains sont jeunes et inexpérimentés.D'autres sont plus habiles.Je t'en parlerai plus tard.Il est temps d'aller te coucher. Demain, tu vas encore devoir t’entraîner pour arriver à voler."
Je pousse un gémissement. Voler m'a toujours fait rêvé, mais depuis que mes sœurs pouvaient décoller sans avoir besoin de se jetter d'une hauteur, chaque séance était une vraie torture.
_"Ne discute pas!"
J'allais dans le coin que maman m'avait aménagé et je ne m'endormais qu'au bout d'un certain temps,la tête fourmillant de questions.
Fin du premier chapitre.
Vos commentaires et critiques sont évidemment les bienvenus.
Chapitre 1.
Il fait chaud aujourd’hui. Mais la nuit va bientôt tomber.Maman et papa ne vont plus tarder.Mes sœurs paillent en attendant le dîner. Toutes les femelles sont-elles comme ça? Elles font autant de bruit que le Qurupeco que papa a tué l'autre jour.Il faut dire qu'il est super fort. Maman dit même qu'il a déjà ravagé un village d'humains en une journée.J'ai hâte de devenir comme lui:un vrai seigneur du ciel.Une de mes sœurs braille:
_"Petit frère!Ils ne sont toujours pas là?"
Je suis le petit dernier de la couvée et le seul mâle,alors mes sœurs m'appellent petit frère.Elles me dépassent toutes et elles savent déjà voler.Elles m’embêtent à longueur de journée.
_"Non.Ils arrivent pas."
J'aurais aimé lui dire de vérifier elle-même la prochaine fois ,en hurlant comme fais papa quant il s'énerve.Il fait peur çà ces moments-là.Le temps passe et enfin:
_"Ils arrivent.Je les vois!"
Mes sœurs se précipitent en trépignant jusqu'au bord du nid.Maman tient un Apnotoph entre ses serres,qu'elle laisse s'écraser sur le sol.Mes sœurs se jettent dessus et commencent à le déchiqueter.J'attendrai mon tour.Elles n'hésiteraient pas à m'envoyer valser si je touchais leur dîner. Je me réfugie contre maman qui grogne de soulagement.Cependant...
_"Où est papa?"
Maman jette un coup d’œil à l'horizon et me dit:
_"Nous étions en train de chasser quand des humains sont arrivés.Papa est resté pour les mettre sur une fausse piste."
_"Il ne vas en faire qu'une bouchée.Hein,maman?"
Elle semblait soucieuse:
_"Ce n'était pas des humains comme ceux du village.Ceux là sont des chasseurs."
_"Mais ça reste des humains,non?"
Maman m’expliqua que les chasseurs humains sont des tueurs de monstres.Ils sont plus fort et bien plus dangereux que des humains normaux.Elle ajouta:
_"La cicatrice que papa a sur sa patte,c'est un de ces humains qui lui a faite."
J'en frémissais.La cicatrice en question était aussi grande que ma queue.
_"Mais ne t'en fait pas.Papa va revenir."
En effet papa est revenu,exténué mais vivant.Il grogna en se posant et cela suffit pour que mes sœurs s'écartent.Il mordit dans l'Apnotoph et en arracha la moité d'un seul coup. Maman alla voir mes soeurs. Moi,je m'approchais du reste de l'herbivore car la fin tiraillait mon estomac depuis un moment.Pendant que je mangeais,je ne pus m'empêcher de demander à papa:
_"Ils sont forts les chasseurs?"
Il s’arrêta brusquement de manger et se tourna vers moi:
_"Pourquoi cette question?"
_"J'ai demandé à maman pourquoi tu n'était pas rentré."
Mon père soupira,avala un autre morceau de viande et déclara:
_"Cela dépend.Certains sont jeunes et inexpérimentés.D'autres sont plus habiles.Je t'en parlerai plus tard.Il est temps d'aller te coucher. Demain, tu vas encore devoir t’entraîner pour arriver à voler."
Je pousse un gémissement. Voler m'a toujours fait rêvé, mais depuis que mes sœurs pouvaient décoller sans avoir besoin de se jetter d'une hauteur, chaque séance était une vraie torture.
_"Ne discute pas!"
J'allais dans le coin que maman m'avait aménagé et je ne m'endormais qu'au bout d'un certain temps,la tête fourmillant de questions.
Fin du premier chapitre.
Vos commentaires et critiques sont évidemment les bienvenus.
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
Age : 28
Localisation : Dans le Volcan de l'île du Démon
Rang : Rang 7* sur MHF2+Quêtes Nekoth Sur Unite/ Rang 6* sur MH3/Quêtes 8* sur MH3U
Date d'inscription : 21/04/2013
Re: Le prince des cieux
C'est sympathique, et la narration à la 1re personne n'est pas chose habituelle dans une fic. Par contre, essaye de respecter les espaces entre la ponctuation, ce sera plus agréable à lire.
Par exemple :
Voilà voilà ^^
Par exemple :
- Spoiler:
- Après un point ou une virgule, il y a un espace, mais pas avant.
Il y a un espace devant et un derrière les points d'exclamation et d'interrogation.
Il y a un espace avant les trémas et les parenthèses ouvrant(e)s, et un après les fermant(e)s.
Voilà voilà ^^
Vice98- Nombre de messages : 1150
Age : 25
Localisation : Dans la neige, courant avec les loups en écoutant "Running with the wolves" de Korpiklaani.
Rang : Toutes les quêtes de MHFU terminées ! Presque tout dans mhp3rd.
Date d'inscription : 18/01/2012
Re: Le prince des cieux
Je ferais de mon mieux. Merci du conseil
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
Age : 28
Localisation : Dans le Volcan de l'île du Démon
Rang : Rang 7* sur MHF2+Quêtes Nekoth Sur Unite/ Rang 6* sur MH3/Quêtes 8* sur MH3U
Date d'inscription : 21/04/2013
Re: Le prince des cieux
Chapitre 2:
Le lendemain, seule maman était partie. Papa dormait toujours, tout comme mes sœurs, qui ronflaient à couvrir le bruit d'un Qurupeco. Le bruit m'avait réveillé, mais j'avais beau m'éloigner, le bruit restait trop fort pour me rendormir, même aux extrémités du nid.
"Mais qu'elles se taisent!..."
Dans ma hâte pour m'éloigner d'elles, je fis un faux pas, et je tombais dans une pente. Roulant en boule, de la terre m'arrivait dans les yeux, m'empêchant de voir où j'allais. Ma chute me parut durer une éternité, et quand je sentis le vide sous moi, j'ouvris les ailes par instinct. Mais cela ne fit que ralentir ma chute tout au plus, et je cognais brutalement le sol.
_Aouch!
Une vive douleur me tiraillait l'aile droite. Je tentais de me relever, mais la douleur me fit monter le sang à la tête, et je perdais connaissance....une voix ténue me réveilla.
_Là-bas!
"Qui est-ce?"pensais-je. "Quel créature peut avoir une voix comme celle-ci?"
Une autre vois se fit entendre.
_Ah oui je le vois! Il est à terre on dirait.
Les voix se rapprochaient. J'ouvrais un œil, et tournait lentement la tête. Trois êtres à peine plus grand que des giapreys se tenaient à quelques mètres. Ils étaient recouverts d'une drôle de peau, qui était différente pour chacun, ainsi que de grands objets dans leurs dos.
"Des humains!"
J'étais sûr que c'était des humains, mais ceux-ci étaient différents de ceux que j'avais déjà vu. Ils n'avaient pas peur...
_Mais c'est pas celui qu'on cherche....s'exclama l'un des humains.
_Bah, on pourra toujours revendre celui-ci. Il est jeune et pour organiser un combat d'arène, c'est idéal.
Le troisième enchaîna:
_On pourrait même essayer de trouver un noble qui accepterait de l’acheter comme animal de compagnie. On en tirera surement un meilleur prix qu'avec le cadavre du plus grand.
Ils commencèrent à s'approcher. J'essayais désespérément de me lever, mais mon aile me faisait tellement mal que le moindre mouvement était une torture. J'essayais de leur faire peur, mais mes rugissements ne leur faisait pas plus d'effet qu'une piqûre de Vespoid à papa.
"Je ne veux pas...laissez-moi.."
Ils n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres quand une ombre me recouvrit. Je levais les yeux, et vis papa qui descendais, beau et majestueux, terrible et protecteur. Il se plaça au dessus de moi et fis barrage aux trois humains. Il poussa un hurlement qui les fit reculer, et cracha un rayon de feu qui dressa une barrière entre eux et nous. Les humains n'eurent pas le temps de réagir qu'il m’agrippait délicatement entre ses gigantesques serres, avant de prendre son envol. Il prit de l'altitude et fonça en direction du nid. Il m'y déposa au milieu de mes sœurs, trop surprises pour dire quoi que ce soit.
_Vous ne bougez pas d'ici c'est compris?
Papa avait cet air qu'il prend quand un autre monstre vient sur son territoire. Il reprit son envol et retourna vers l’endroit où j'étais tombé. Durant quelques minutes, nous entendîmes les rugissements de Papa et les cris des humains. Mais pas des cris de terreur, des cris de colère sauvage, des cris proches de ceux des monstres. Une de mes sœurs ouvrit finalement la bouche, pour demander d'une voix ténue:
_Mais c'est quoi ça?
J'hésitait un instant, puis la réponse me vint naturellement:
_Des chasseurs....
Fin du deuxième chapitre.
Vos commentaires sont évidemment les bienvenus.
Le lendemain, seule maman était partie. Papa dormait toujours, tout comme mes sœurs, qui ronflaient à couvrir le bruit d'un Qurupeco. Le bruit m'avait réveillé, mais j'avais beau m'éloigner, le bruit restait trop fort pour me rendormir, même aux extrémités du nid.
"Mais qu'elles se taisent!..."
Dans ma hâte pour m'éloigner d'elles, je fis un faux pas, et je tombais dans une pente. Roulant en boule, de la terre m'arrivait dans les yeux, m'empêchant de voir où j'allais. Ma chute me parut durer une éternité, et quand je sentis le vide sous moi, j'ouvris les ailes par instinct. Mais cela ne fit que ralentir ma chute tout au plus, et je cognais brutalement le sol.
_Aouch!
Une vive douleur me tiraillait l'aile droite. Je tentais de me relever, mais la douleur me fit monter le sang à la tête, et je perdais connaissance....une voix ténue me réveilla.
_Là-bas!
"Qui est-ce?"pensais-je. "Quel créature peut avoir une voix comme celle-ci?"
Une autre vois se fit entendre.
_Ah oui je le vois! Il est à terre on dirait.
Les voix se rapprochaient. J'ouvrais un œil, et tournait lentement la tête. Trois êtres à peine plus grand que des giapreys se tenaient à quelques mètres. Ils étaient recouverts d'une drôle de peau, qui était différente pour chacun, ainsi que de grands objets dans leurs dos.
"Des humains!"
J'étais sûr que c'était des humains, mais ceux-ci étaient différents de ceux que j'avais déjà vu. Ils n'avaient pas peur...
_Mais c'est pas celui qu'on cherche....s'exclama l'un des humains.
_Bah, on pourra toujours revendre celui-ci. Il est jeune et pour organiser un combat d'arène, c'est idéal.
Le troisième enchaîna:
_On pourrait même essayer de trouver un noble qui accepterait de l’acheter comme animal de compagnie. On en tirera surement un meilleur prix qu'avec le cadavre du plus grand.
Ils commencèrent à s'approcher. J'essayais désespérément de me lever, mais mon aile me faisait tellement mal que le moindre mouvement était une torture. J'essayais de leur faire peur, mais mes rugissements ne leur faisait pas plus d'effet qu'une piqûre de Vespoid à papa.
"Je ne veux pas...laissez-moi.."
Ils n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres quand une ombre me recouvrit. Je levais les yeux, et vis papa qui descendais, beau et majestueux, terrible et protecteur. Il se plaça au dessus de moi et fis barrage aux trois humains. Il poussa un hurlement qui les fit reculer, et cracha un rayon de feu qui dressa une barrière entre eux et nous. Les humains n'eurent pas le temps de réagir qu'il m’agrippait délicatement entre ses gigantesques serres, avant de prendre son envol. Il prit de l'altitude et fonça en direction du nid. Il m'y déposa au milieu de mes sœurs, trop surprises pour dire quoi que ce soit.
_Vous ne bougez pas d'ici c'est compris?
Papa avait cet air qu'il prend quand un autre monstre vient sur son territoire. Il reprit son envol et retourna vers l’endroit où j'étais tombé. Durant quelques minutes, nous entendîmes les rugissements de Papa et les cris des humains. Mais pas des cris de terreur, des cris de colère sauvage, des cris proches de ceux des monstres. Une de mes sœurs ouvrit finalement la bouche, pour demander d'une voix ténue:
_Mais c'est quoi ça?
J'hésitait un instant, puis la réponse me vint naturellement:
_Des chasseurs....
Fin du deuxième chapitre.
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BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
Age : 28
Localisation : Dans le Volcan de l'île du Démon
Rang : Rang 7* sur MHF2+Quêtes Nekoth Sur Unite/ Rang 6* sur MH3/Quêtes 8* sur MH3U
Date d'inscription : 21/04/2013
Re: Le prince des cieux
Chapitre 3:
Les jours qui suivirent la guérison de mon aile, papa me força à m’entraîner au vol. Il ne faisait aucun commentaire quand à l'incident avec les chasseurs, même si moi et mes sœurs nous doutions que leur présence aussi près du nid l’inquiétait. Mais il essayait de ne rien laisser paraître. Nous n'étions pas les seuls monstres aux alentours, et la moindre impression de faiblesse de sa part pousserait les plus hardis à venir le défier pour son territoire. Il s'échinait à me permettre de me mettre en sûreté par mes propres moyens.
_Plus haut je te dis! Tu as des ailes, sers-t-en! me hurlait-il.
Je faisais de mon mieux, mais sans que je sache pourquoi, je ne pouvais pas faire mieux que de sautiller en balayant la poussière autour de moi. Je tombais au sol, épuisé.
_Désolé papa...mais j'y arrive pas...
Il me toisa de son regard grave. Ça faisait des jours entiers qu'il m’exhortait à essayer, mais j'en étais incapable.
_...Tant pis, on va faire une pause.
Il se retourna et scruta l'horizon. Le soleil allait laisser sa place à la nuit. Je me relevais et me forçais à chercher un élément que j'aurais mal interprété dans ses instructions.
"Les ailes en biais, pour reculer et prendre de l'altitude rapidement...puis à l'horizontale pour le vol stationnaire...et la queue pour contre-balancer le poids de la tête..."
J'avais beau chercher, je ne trouvais pas. Je ne n'arrivais même pas à décoller correctement. Je soupirais, et regardais mon père. Il semblait absent, les yeux fixés sur l'horizon. Je me rapprochais et contemplait l'infini à mon tour.
_Tu sais...commença-t-il, le ciel est comme un autre monde...c'est celui où nous sommes et restons les maîtres.
J'hochais vaguement la tête. Il nous l'avait suffisamment rabâché à moi et à mes sœurs. Il poursuivit.
_Mais le plus beau, dans cet autre monde, c'est que nous renaissons...nous devenons meilleurs...mais à un point qui dépasse l'entendement... Retiens ceci: le ciel est notre royaume. C'est là que nous sommes les meilleurs, et en tant que rois, notre devoir est d'en préserver la beauté, pour les futurs "rois"...
J'écoutais sans trop prêter d'attention. J'étais un peu jeune pour tout comprendre, et trop fatigué pour écouter attentivement. Il se retourna vers moi.
_Enfin, tu en es encore loin...va te reposer. On reprendra demain à la première lueur.
Il s'avança au bord du nid et se jeta dans le vide. J'observais ses manœuvres, souhaitant en apprendre davantage. Mais tout ce que je pu voir, c'était mon père, filant comme une flamme volante, rougeoyante et superbe, dansant sur les courants aériens, que mes yeux de novices ne pouvaient qu'imaginer. Mais en le voyant, heureux, libre, je commençais à comprendre ce qu'il voulait m'enseigner. Il disparut dans le soleil et je me dirigeais vers l'endroit où mes sœurs dormaient. Maman les avait emmené chasser, et elles s'étaient écroulés, épuisées, dès qu'elles s'étaient posées sur le sol. Je me calais à côté d'elles, ma mère nous entourant.
_Alors mon cœur? Comment s'est passée ta leçon? me demanda-t-elle.
_Je ne sais pas...probablement pas aussi bien que papa l’espérait. Mais je suis sûr d'une chose..
Je baillais. Mes paupières se faisaient lourdes.
_Quoi donc mon cœur?
Je posais ma tête sur ses écailles, rassuré.
_...papa est un super "roi"...
Ma mère ronronna, et mes yeux se fermèrent.
Fin du troisième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Les jours qui suivirent la guérison de mon aile, papa me força à m’entraîner au vol. Il ne faisait aucun commentaire quand à l'incident avec les chasseurs, même si moi et mes sœurs nous doutions que leur présence aussi près du nid l’inquiétait. Mais il essayait de ne rien laisser paraître. Nous n'étions pas les seuls monstres aux alentours, et la moindre impression de faiblesse de sa part pousserait les plus hardis à venir le défier pour son territoire. Il s'échinait à me permettre de me mettre en sûreté par mes propres moyens.
_Plus haut je te dis! Tu as des ailes, sers-t-en! me hurlait-il.
Je faisais de mon mieux, mais sans que je sache pourquoi, je ne pouvais pas faire mieux que de sautiller en balayant la poussière autour de moi. Je tombais au sol, épuisé.
_Désolé papa...mais j'y arrive pas...
Il me toisa de son regard grave. Ça faisait des jours entiers qu'il m’exhortait à essayer, mais j'en étais incapable.
_...Tant pis, on va faire une pause.
Il se retourna et scruta l'horizon. Le soleil allait laisser sa place à la nuit. Je me relevais et me forçais à chercher un élément que j'aurais mal interprété dans ses instructions.
"Les ailes en biais, pour reculer et prendre de l'altitude rapidement...puis à l'horizontale pour le vol stationnaire...et la queue pour contre-balancer le poids de la tête..."
J'avais beau chercher, je ne trouvais pas. Je ne n'arrivais même pas à décoller correctement. Je soupirais, et regardais mon père. Il semblait absent, les yeux fixés sur l'horizon. Je me rapprochais et contemplait l'infini à mon tour.
_Tu sais...commença-t-il, le ciel est comme un autre monde...c'est celui où nous sommes et restons les maîtres.
J'hochais vaguement la tête. Il nous l'avait suffisamment rabâché à moi et à mes sœurs. Il poursuivit.
_Mais le plus beau, dans cet autre monde, c'est que nous renaissons...nous devenons meilleurs...mais à un point qui dépasse l'entendement... Retiens ceci: le ciel est notre royaume. C'est là que nous sommes les meilleurs, et en tant que rois, notre devoir est d'en préserver la beauté, pour les futurs "rois"...
J'écoutais sans trop prêter d'attention. J'étais un peu jeune pour tout comprendre, et trop fatigué pour écouter attentivement. Il se retourna vers moi.
_Enfin, tu en es encore loin...va te reposer. On reprendra demain à la première lueur.
Il s'avança au bord du nid et se jeta dans le vide. J'observais ses manœuvres, souhaitant en apprendre davantage. Mais tout ce que je pu voir, c'était mon père, filant comme une flamme volante, rougeoyante et superbe, dansant sur les courants aériens, que mes yeux de novices ne pouvaient qu'imaginer. Mais en le voyant, heureux, libre, je commençais à comprendre ce qu'il voulait m'enseigner. Il disparut dans le soleil et je me dirigeais vers l'endroit où mes sœurs dormaient. Maman les avait emmené chasser, et elles s'étaient écroulés, épuisées, dès qu'elles s'étaient posées sur le sol. Je me calais à côté d'elles, ma mère nous entourant.
_Alors mon cœur? Comment s'est passée ta leçon? me demanda-t-elle.
_Je ne sais pas...probablement pas aussi bien que papa l’espérait. Mais je suis sûr d'une chose..
Je baillais. Mes paupières se faisaient lourdes.
_Quoi donc mon cœur?
Je posais ma tête sur ses écailles, rassuré.
_...papa est un super "roi"...
Ma mère ronronna, et mes yeux se fermèrent.
Fin du troisième chapitre.
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BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Localisation : Dans le Volcan de l'île du Démon
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 4:
_Allez...je peux le faire...Ha!
Je sautais et battais des ailes à toute vitesse. Mais ma tentative se solda par un autre échec. Mes sœurs paillèrent.
_T'es nul frérot!
_Même un jaggi y arriverait mieux que toi!
Je ne répondais pas à leurs railleries. Elles m'avaient suffisamment crié ça pour que ça ne me fasse plus d'effet.
_Vous z'avez rien de mieux à faire? leur lançais-je.
Elles paillèrent de nouveau. L'une d'elles souffla même une flammèche, me rappelant que je n'y arrivais toujours pas non plus. Je me forçais à les ignorer, et continuais mes tentatives. Elles commencèrent à discuter des dernières chasses qu'elles avaient faites avec maman, et je laissais mes oreilles traîner, espérant pouvoir y participer un jour....
"J'aimerais bien que papa soit là...il pourrait m'aider lui..."
Je me préparais à sauter quand une de mes sœurs hurla. Je me retournais, pour voir une bande de jaggis qui les entourait. Les flammèches de mes sœurs ne les effrayaient pas le moins du monde, et ils les empêchaient de s'enfuir.
"Où est leur chef?"
_C'est moi que tu cherche?
Je n'eu pas le temps de me retourner qu'une mâchoire puissante se referma sur mon coup. Je sentais les dents crisser sur mes écailles encore imparfaites. Je me débattais, et je fut projeté dans les airs, à plusieurs mètres de mes sœurs.
_Frérot! crièrent-elles.
Je tentais de me relever, mais une patte griffue se posa sur mon torse. Le grand jaggi m'observait en montrant ses dents. Plusieurs des ses compagnons s'approchèrent, et constatant mon impuissance, me mordirent pour m'immobiliser. Le chef me toisa d'un air mauvais.
_J'ai du mal à croire que tu sois son fils...Un seul de ses rugissements met en fuite les plus terribles d'entre nous. Mais toi, tu à l'air aussi inoffensif qu'une larve...Mais connaissant ton père, il n'hésitera pas à se faire mettre à mort par mes compagnes si tu es en jeu. On va l'attendre ensemble qu'en dis-tu?
Je me débattais, mais les jaggis me retenaient bien. Les heures passèrent, et les jaggis autour de mes sœurs s'impatientaient.
_Chef! On a les crocs! Quand est-ce qu'il arrive? beugla l'un d'eux.
_...si vous n'avez pas le courage d'attendre, bouffez les filles. Le fiston suffira pour que le vieux Rathalos accepte tout ce qu'on lui demandera.
Les jaggis couinèrent de plaisir, et houspillèrent mes sœurs de nouveau. Elles les tenaient à distance, mais le cercle se resserrait.
_Laissez-les! Hurlais-je.
L'un des jaggis qui me maintenait enfonça ses crocs dans ma patte. Je contenait un hurlement de douleur, et continuait de leur interdire d'approcher mes sœurs. L'un d'eux se jeta sur elles, et en mordit une, qui poussa un gémissement.
_Non!
Mon cri amena une flamme, qui vint caresser le chef jaggi, qui hurla de surprise. Tous les autres se figèrent, et j'en profitais pour me dégager. J'envoyais valser ceux qui se trouvaient derrière moi, et fonçais sur le chef, que je frappais de tout mon corps. Il perdit l'équilibre et s'écroula. Je soufflais d'autres flammes vers ceux qui encerclaient mes sœurs, qui ne se firent pas prier pour se dégager du cercle. Le chef se redressa du mieux qu'il put mais moi et mes sœurs étions déjà sur la défensive, et une bonne partie des jaggis s'enfuyaient. Il hurla dans ma direction:
_Je te ferais la peau gamin! Tu peux me croire sur parole!
Il détala à son tour, nous laissant seuls, au milieu du nid, quatre jaggis à terre autour de nous. Je me tournais vers mes sœurs.
_Vous allez bien?
Elles hochèrent vaguement la tête.
_Tant mie...
Ma vue se troubla, et mes yeux se fermèrent.
Fin du quatrième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
_Allez...je peux le faire...Ha!
Je sautais et battais des ailes à toute vitesse. Mais ma tentative se solda par un autre échec. Mes sœurs paillèrent.
_T'es nul frérot!
_Même un jaggi y arriverait mieux que toi!
Je ne répondais pas à leurs railleries. Elles m'avaient suffisamment crié ça pour que ça ne me fasse plus d'effet.
_Vous z'avez rien de mieux à faire? leur lançais-je.
Elles paillèrent de nouveau. L'une d'elles souffla même une flammèche, me rappelant que je n'y arrivais toujours pas non plus. Je me forçais à les ignorer, et continuais mes tentatives. Elles commencèrent à discuter des dernières chasses qu'elles avaient faites avec maman, et je laissais mes oreilles traîner, espérant pouvoir y participer un jour....
"J'aimerais bien que papa soit là...il pourrait m'aider lui..."
Je me préparais à sauter quand une de mes sœurs hurla. Je me retournais, pour voir une bande de jaggis qui les entourait. Les flammèches de mes sœurs ne les effrayaient pas le moins du monde, et ils les empêchaient de s'enfuir.
"Où est leur chef?"
_C'est moi que tu cherche?
Je n'eu pas le temps de me retourner qu'une mâchoire puissante se referma sur mon coup. Je sentais les dents crisser sur mes écailles encore imparfaites. Je me débattais, et je fut projeté dans les airs, à plusieurs mètres de mes sœurs.
_Frérot! crièrent-elles.
Je tentais de me relever, mais une patte griffue se posa sur mon torse. Le grand jaggi m'observait en montrant ses dents. Plusieurs des ses compagnons s'approchèrent, et constatant mon impuissance, me mordirent pour m'immobiliser. Le chef me toisa d'un air mauvais.
_J'ai du mal à croire que tu sois son fils...Un seul de ses rugissements met en fuite les plus terribles d'entre nous. Mais toi, tu à l'air aussi inoffensif qu'une larve...Mais connaissant ton père, il n'hésitera pas à se faire mettre à mort par mes compagnes si tu es en jeu. On va l'attendre ensemble qu'en dis-tu?
Je me débattais, mais les jaggis me retenaient bien. Les heures passèrent, et les jaggis autour de mes sœurs s'impatientaient.
_Chef! On a les crocs! Quand est-ce qu'il arrive? beugla l'un d'eux.
_...si vous n'avez pas le courage d'attendre, bouffez les filles. Le fiston suffira pour que le vieux Rathalos accepte tout ce qu'on lui demandera.
Les jaggis couinèrent de plaisir, et houspillèrent mes sœurs de nouveau. Elles les tenaient à distance, mais le cercle se resserrait.
_Laissez-les! Hurlais-je.
L'un des jaggis qui me maintenait enfonça ses crocs dans ma patte. Je contenait un hurlement de douleur, et continuait de leur interdire d'approcher mes sœurs. L'un d'eux se jeta sur elles, et en mordit une, qui poussa un gémissement.
_Non!
Mon cri amena une flamme, qui vint caresser le chef jaggi, qui hurla de surprise. Tous les autres se figèrent, et j'en profitais pour me dégager. J'envoyais valser ceux qui se trouvaient derrière moi, et fonçais sur le chef, que je frappais de tout mon corps. Il perdit l'équilibre et s'écroula. Je soufflais d'autres flammes vers ceux qui encerclaient mes sœurs, qui ne se firent pas prier pour se dégager du cercle. Le chef se redressa du mieux qu'il put mais moi et mes sœurs étions déjà sur la défensive, et une bonne partie des jaggis s'enfuyaient. Il hurla dans ma direction:
_Je te ferais la peau gamin! Tu peux me croire sur parole!
Il détala à son tour, nous laissant seuls, au milieu du nid, quatre jaggis à terre autour de nous. Je me tournais vers mes sœurs.
_Vous allez bien?
Elles hochèrent vaguement la tête.
_Tant mie...
Ma vue se troubla, et mes yeux se fermèrent.
Fin du quatrième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
Salut! J'ai bien ta fic. Pour une fois qu'on est dans la peau des montres ^^. J'ai beaucoup aimé ton dernier chapitre . Bonne chance pour la suite.
PS: Moi aussi j'avais depuis longtemps en tête une fic sur les monstres, je la ferais quand j'aurais terminé la fic que je fais en ce moment, ce qui risque de prendre beaucoup de temps.
PS: Moi aussi j'avais depuis longtemps en tête une fic sur les monstres, je la ferais quand j'aurais terminé la fic que je fais en ce moment, ce qui risque de prendre beaucoup de temps.
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Le prince des cieux
J'ai hâte de voir ça. Merci pour ton soutien
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 5:
Quand je me suis réveillé, mon père et ma mère m'entouraient.
_Comment te sens-tu? me demanda ma mère.
Je me forçais à répondre, ma gorge me faisait horriblement mal.
_Je vais bien...j'ai juste mal...à la gorge...
Mon père se redressa et regarda les cadavres de jaggis.
_Même eux ont essayés de s'en prendre à vous...ce sont pourtant des lâches...
Il se retourna vers moi.
_Encore heureux que ce ne soit pas l'un des "autres"...
Je frémissais. Ceux dont papa parlait, c'était ses rivaux principaux, les wyverns qui rivalisaient en puissance avec lui dans les environs.
_Dans tous les cas, il va falloir qu'on change de nid rapidement...cet endroit est devenu trop dangereux pour les enfants. continua mon père.
Ma mère hocha la tête. Quelques minutes plus tard, nous étions partis. Mon père me tenait dans ses serres, puisque j'étais le seul à ne pas pourvoir voler. J'en pleurais. Mon père m'entendit sangloter, et laissa ma mère et mes sœurs prendre un peu d'avance.
_Qu'est-ce qui t'arrives fiston? me demanda-t-il.
J'hoquetais, et lâchais entre deux sanglots.
_Je suis nul...j'ai peut-être réussi à cracher du feu, mais je suis même pas sûr de pouvoir le refaire...et je ne sais toujours pas voler...
Mon père soupira.
_Cesse de pleurer veux-tu. Tu es en vie, et tu as sauvé tes sœurs. C'est le principal. Alors maintenant, tu vas me faire le plaisir de te comporter en frère exemplaire et de te concentrer sur tes leçons de vol. C'est compris?
Je me forçais à retenir mes larmes. Mon père avait raison: pleurer ne changerait rien. Nous rattrapâmes mes sœurs et ma mère. Au bout d'un certain temps de vol, nous atteignîmes un pic surélevé, avec une grotte. Mes parents s'y engouffrèrent. La grotte ne sentait pas la rose, mais elle était pratiquement hors d'atteinte des wyverns aptères. Mon père me posa au sol, et nous formâmes un cercle.
_Ecoutez...les temps qui arrivent ne vont pas être de tout repos...j'espère que cet endroit suffira mais il va falloir que vous appreniez à vous débrouiller seuls le plus vite possible. Je ne suis pas sûr de revenir vivant durant les jours qui viennent.
Il se tourna vers mes soeurs.
_Vous allez continuer vos séances de chasse avec maman. Je veux que vous soyez capables de tuer un Kut-ku vous-mêmes le plus vite possible.
Elles hochèrent la tête. Mon père se tourna ensuite vers moi.
_Je vais superviser tes leçons de vol...et t'aider à contrôler tes flammes. Il le faut...
Il avait un air grave, voire sombre, qui me faisait presque peur.
_Allez dormir maintenant, ordonna papa. Demain, vous avez beaucoup de choses à faire.
Je marchais sans enthousiasme jusqu'au tas que formèrent mes sœurs, et me roulait en boule.
Fin du cinquième chapitre.
Quand je me suis réveillé, mon père et ma mère m'entouraient.
_Comment te sens-tu? me demanda ma mère.
Je me forçais à répondre, ma gorge me faisait horriblement mal.
_Je vais bien...j'ai juste mal...à la gorge...
Mon père se redressa et regarda les cadavres de jaggis.
_Même eux ont essayés de s'en prendre à vous...ce sont pourtant des lâches...
Il se retourna vers moi.
_Encore heureux que ce ne soit pas l'un des "autres"...
Je frémissais. Ceux dont papa parlait, c'était ses rivaux principaux, les wyverns qui rivalisaient en puissance avec lui dans les environs.
_Dans tous les cas, il va falloir qu'on change de nid rapidement...cet endroit est devenu trop dangereux pour les enfants. continua mon père.
Ma mère hocha la tête. Quelques minutes plus tard, nous étions partis. Mon père me tenait dans ses serres, puisque j'étais le seul à ne pas pourvoir voler. J'en pleurais. Mon père m'entendit sangloter, et laissa ma mère et mes sœurs prendre un peu d'avance.
_Qu'est-ce qui t'arrives fiston? me demanda-t-il.
J'hoquetais, et lâchais entre deux sanglots.
_Je suis nul...j'ai peut-être réussi à cracher du feu, mais je suis même pas sûr de pouvoir le refaire...et je ne sais toujours pas voler...
Mon père soupira.
_Cesse de pleurer veux-tu. Tu es en vie, et tu as sauvé tes sœurs. C'est le principal. Alors maintenant, tu vas me faire le plaisir de te comporter en frère exemplaire et de te concentrer sur tes leçons de vol. C'est compris?
Je me forçais à retenir mes larmes. Mon père avait raison: pleurer ne changerait rien. Nous rattrapâmes mes sœurs et ma mère. Au bout d'un certain temps de vol, nous atteignîmes un pic surélevé, avec une grotte. Mes parents s'y engouffrèrent. La grotte ne sentait pas la rose, mais elle était pratiquement hors d'atteinte des wyverns aptères. Mon père me posa au sol, et nous formâmes un cercle.
_Ecoutez...les temps qui arrivent ne vont pas être de tout repos...j'espère que cet endroit suffira mais il va falloir que vous appreniez à vous débrouiller seuls le plus vite possible. Je ne suis pas sûr de revenir vivant durant les jours qui viennent.
Il se tourna vers mes soeurs.
_Vous allez continuer vos séances de chasse avec maman. Je veux que vous soyez capables de tuer un Kut-ku vous-mêmes le plus vite possible.
Elles hochèrent la tête. Mon père se tourna ensuite vers moi.
_Je vais superviser tes leçons de vol...et t'aider à contrôler tes flammes. Il le faut...
Il avait un air grave, voire sombre, qui me faisait presque peur.
_Allez dormir maintenant, ordonna papa. Demain, vous avez beaucoup de choses à faire.
Je marchais sans enthousiasme jusqu'au tas que formèrent mes sœurs, et me roulait en boule.
Fin du cinquième chapitre.
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 6:
Les jours qui suivirent furent pour le moins pénibles. Mon père ne me lâchait pas une seule seconde, me forçant à essayer de voler des premières lueurs aux derniers rayons de soleil, sans succès. Aujourd'hui encore, il m'avait réveillé dès l'aube, et m'avait répété inlassablement les manipulations à faire.
_Bon sang mais décolle! Qu'est-ce qui te retiens? hurla-t-il.
Je reposais mes pattes au sol, ce qui équivalait à les tendre vu la hauteur ridicule à laquelle je m'étais élevé.
_Je te dis que j'y arrives pas! Tu le vois bien pourtant non? répondais-je.
Les séance d'entrainement commençaient à me peser, et mon père ne m'encourageait pas plus que ça.
_Tu es désespérant... soupira-t-il. Comment se fait-il que tu n'y arrive pas?
J'haussais les épaules.
_J'en sais rien...c'est toi le spécialiste pas moi...
Mon père se tut un instant, puis s'approcha, me prenant dans sa mâchoire, sans me mordre.
_....papa, j'ai passé l'âge que tu fasse le coup de "l'apnototh secoué"....
Il ne répondit pas à ma remarque et se dirigea vers l'ouverture du nid.
_Euh...papa?
Il tendit son cou hors de la grotte, me tenant au dessus du vide.
_Papa!
Il ouvrit la gueule, me laissant tomber du nid. J'arrivais à peine à voir le sol.
_Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!
J'hurlais, mais ma voix se perdait avec la vitesse, et bientôt, elle serait telle qu'elle me paralyserait. Je tentais d'ouvrir mes ailes, mais le frottement de l'air m'en empêchait.
"C'est pas vrai...à ce rythme, je vais manquer d'air et crever d'asphyxie avant même de toucher le sol...."
Je me débattais. L'air me faisait mal, et j'arrivais de moins en moins à respirer.
"...je vais mourir..."
_Tes ailes!
J'ouvrais les yeux. Mon père était à mes côtés, descendant presque en piqué, à ma vitesse.
_Tes ailes je te dis! Comme je te l'ai appris!
Je le regardais. Ses ailes étaient repliées sur son corps, les pointes en avant, pour être plus aérodynamique. Je me forçais à me mettre dans la même positon que lui, la tête vers le bas et les ailes repliées. Ma vitesse augmenta, mais j'arrivais à respirer.
_Bien!...maintenant, tu vas les étendre; et qu'elles restent droites...Et seulement au dernier moment tu les inclineras, en biais pour reprendre de l'altitude. Est-ce que tu m'as compris?
J'hochais à peine la tête, de peur que la bouger me fasse aller dans une direction au hasard. Le sol n'était plus loin. J'étendais mes ailes de chaque côté, les gardant les plus droites possibles. Le sol s'approchait, s'approchait.
_Maintenant!
Je forçais sur mes ailes, les inclinant. Je sentis l'air s'engouffrer en dessous, me poussant vers le haut. Mais j'avais fermé les yeux, trop apeuré pour regarder.
_....Qu'est-ce que tu fabriques? Remet-les droites!
J'obéissais, et ma vitesse s'atténua. Je gardais les yeux fermés. Je sentis une présence passer sous moi.
_...Et bien? Ouvre donc les yeux! me cria mon père.
J'ouvrais timidement un œil, et mes yeux s'ouvrirent plus que je ne les avait jamais ouvert. Je volais. Je volais, mon père en dessous, et le soleil au dessus, l'horizon tout autour de nous.
_Papa, je...je vole! Je vole!
Il répondit avec amusement.
_Evidemment mon chéri...
J'étais submergé. Je sentais le vent me suivre, et je voyais enfin les courants du ciel. J'étais un vrai wyvern, un prince des cieux!
Fin du sixième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Les jours qui suivirent furent pour le moins pénibles. Mon père ne me lâchait pas une seule seconde, me forçant à essayer de voler des premières lueurs aux derniers rayons de soleil, sans succès. Aujourd'hui encore, il m'avait réveillé dès l'aube, et m'avait répété inlassablement les manipulations à faire.
_Bon sang mais décolle! Qu'est-ce qui te retiens? hurla-t-il.
Je reposais mes pattes au sol, ce qui équivalait à les tendre vu la hauteur ridicule à laquelle je m'étais élevé.
_Je te dis que j'y arrives pas! Tu le vois bien pourtant non? répondais-je.
Les séance d'entrainement commençaient à me peser, et mon père ne m'encourageait pas plus que ça.
_Tu es désespérant... soupira-t-il. Comment se fait-il que tu n'y arrive pas?
J'haussais les épaules.
_J'en sais rien...c'est toi le spécialiste pas moi...
Mon père se tut un instant, puis s'approcha, me prenant dans sa mâchoire, sans me mordre.
_....papa, j'ai passé l'âge que tu fasse le coup de "l'apnototh secoué"....
Il ne répondit pas à ma remarque et se dirigea vers l'ouverture du nid.
_Euh...papa?
Il tendit son cou hors de la grotte, me tenant au dessus du vide.
_Papa!
Il ouvrit la gueule, me laissant tomber du nid. J'arrivais à peine à voir le sol.
_Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!
J'hurlais, mais ma voix se perdait avec la vitesse, et bientôt, elle serait telle qu'elle me paralyserait. Je tentais d'ouvrir mes ailes, mais le frottement de l'air m'en empêchait.
"C'est pas vrai...à ce rythme, je vais manquer d'air et crever d'asphyxie avant même de toucher le sol...."
Je me débattais. L'air me faisait mal, et j'arrivais de moins en moins à respirer.
"...je vais mourir..."
_Tes ailes!
J'ouvrais les yeux. Mon père était à mes côtés, descendant presque en piqué, à ma vitesse.
_Tes ailes je te dis! Comme je te l'ai appris!
Je le regardais. Ses ailes étaient repliées sur son corps, les pointes en avant, pour être plus aérodynamique. Je me forçais à me mettre dans la même positon que lui, la tête vers le bas et les ailes repliées. Ma vitesse augmenta, mais j'arrivais à respirer.
_Bien!...maintenant, tu vas les étendre; et qu'elles restent droites...Et seulement au dernier moment tu les inclineras, en biais pour reprendre de l'altitude. Est-ce que tu m'as compris?
J'hochais à peine la tête, de peur que la bouger me fasse aller dans une direction au hasard. Le sol n'était plus loin. J'étendais mes ailes de chaque côté, les gardant les plus droites possibles. Le sol s'approchait, s'approchait.
_Maintenant!
Je forçais sur mes ailes, les inclinant. Je sentis l'air s'engouffrer en dessous, me poussant vers le haut. Mais j'avais fermé les yeux, trop apeuré pour regarder.
_....Qu'est-ce que tu fabriques? Remet-les droites!
J'obéissais, et ma vitesse s'atténua. Je gardais les yeux fermés. Je sentis une présence passer sous moi.
_...Et bien? Ouvre donc les yeux! me cria mon père.
J'ouvrais timidement un œil, et mes yeux s'ouvrirent plus que je ne les avait jamais ouvert. Je volais. Je volais, mon père en dessous, et le soleil au dessus, l'horizon tout autour de nous.
_Papa, je...je vole! Je vole!
Il répondit avec amusement.
_Evidemment mon chéri...
J'étais submergé. Je sentais le vent me suivre, et je voyais enfin les courants du ciel. J'étais un vrai wyvern, un prince des cieux!
Fin du sixième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 7:
Les jours passèrent. Voler était presque devenu une habitude pour moi, et chaque jour, mon père me faisait faire des acrobaties plus ardues et dangereuses.
"Tu en auras besoin" me disait-il, sans jamais vraiment m'expliquer pourquoi...
_...
Un os vola et tomba sur ma tête.
_Aïe!
Je me retournais, et vit une de mes sœurs qui me fixait.
_C'est quoi cette tête? Tu vas chasser pour la première fois! Ça ne te rend pas tout content?
Je la regardais sans répondre. Bien sûr que j'étais heureux. Mais j'essayais de rester calme, pour mieux apprendre.
_Contente-toi d'imiter papa et tout ira bien. Avec maman, c'était super simple! Tu vas bien t'amuser!
Elle me tourna le dos et repartit voir le reste de mes sœurs. Moi, j'attendais papa avec une impatience fébrile. Mon père arriva enfin, se dirigeant vers l'ouverture de la grotte sans rien dire. Je le suivais en essayant de rester calme. Nous décollâmes. Mon père s'approcha et vérifia si je manœuvrais correctement.
_Ne sois pas aussi tendu...
_Désolé, je suis trop excité pour me détendre... répondais-je.
Mon père soupira.
_Surtout observe bien. On va commencer avec quelque chose de simple.
Nous volâmes quelques minutes, et bientôt, une immense plaine qui continuait jusqu'à l'horizon apparut en dessous de nous.
_Dis toi que lorsque tu n'as pas l'avantage de l'obscurité, tu dois profiter du soleil. Si tu es dos au soleil, ta proie sera aveuglée et tu pourras l'abattre facilement. Souviens-t-en.
J'hochais la tête. Nous volions toujours, quand mon père tourna. Je le suivais, et je vis un troupeau d'aptonoths qui paissait tranquillement, sans se douter une seconde de notre présence. Mon père stoppa et vola sur place. Je me forçais à l'imiter, mais le vol stationnaire n'était pas mon fort. Il désigna un jeune du troupeau.
_Essaye avec lui. Je vais m'occuper de sa mère, comme ça tu auras le champ libre.
J'hochais la tête. Mon père battit des ailles et fonça vers le troupeau en hurlant. Les aponoths paniquèrent, et se dispersèrent un peu partout. Profitant de la panique, mon père se rua sur la mère et lui ouvrit le ventre d'un coup avec ses serres. Quand à moi, je fonçais sur le petit, qui essayais de me distancer, en vain.
_Je te tiens!
Je lui rentrais dedans, ni plus ni moins, et il s'étala de tout son long en gémissant. J'étais un peu sonné moi-même, mais je ne le quittais pas des yeux, et me posais sur lui, de manière à l'empêcher de s'enfuir. Il tenta de s’extirper, et je le mordais au cou. La sensation de tenir un être vivant était bizarre, mais pas désagréable. Mais le petit ne se laissait pas faire. J'entendis la voix de mon père, qui devait observer comment je m'en sortais.
_Achève-le!
Je forçais sur le cou du petit aptonoth, et mes crocs firent jaillir son sang. Mais il bougeait toujours. Je forçais encore. Il y eu un "crac", et le petit s'immobilisa. Je lâchais son cou, et sa tête s'affala sur le sol.
_...
Mon père s'approcha.
_Alors? Quel effet ça fait? me demanda-t-il?
Je me tournais vers lui, sautillant comme un jaggi.
_C'était génial! C'est ça la chasse? C'est drôlement amusant!
Mon père fit un vague sourire. Son regard ne quittait pratiquement pas le ciel.
_Bon, ramasse-le et allons-y. Il vaut mieux ne pas traîner.
Je ne comprenais pas trop pourquoi il disait ça, mais à son air, je comprenais qu'il ne voulait pas discuter. Je saisissais le petit aptonoth et forçais sur mes ailes pour m'envoler. J'y arrivais finalement, au prix d'un effort conséquent.
_C'est lourd...
Mon père éclata de rire.
_C'est la contre-partie d'une bonne chasse! Le retour est moins agréable.
Je grognais, et accélérais pour le rattraper. Quand nous arrivâmes au nid, mes sœurs s'extasièrent devant ma prise, qui était pourtant ridicule en comparaison avec celle de mon père. Quand les deux herbivores ne furent plus que des carcasses, tout la famille alla se coucher. La journée avait pur ainsi dire été parfaite. Seul mon père hésita à s'endormir, ne pouvant s'empêcher de scruter l'horizon avec inquiétude.
_Qu'est-ce qu'il y a papa? demandais-je entre deux bâillements.
Il se tourna vers moi et me caressa du bout de la tête.
_Dors petit chasseur. Tu as besoin de te reposer.
Je ne protestais pas, et mes yeux se fermèrent.
Fin du septième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Les jours passèrent. Voler était presque devenu une habitude pour moi, et chaque jour, mon père me faisait faire des acrobaties plus ardues et dangereuses.
"Tu en auras besoin" me disait-il, sans jamais vraiment m'expliquer pourquoi...
_...
Un os vola et tomba sur ma tête.
_Aïe!
Je me retournais, et vit une de mes sœurs qui me fixait.
_C'est quoi cette tête? Tu vas chasser pour la première fois! Ça ne te rend pas tout content?
Je la regardais sans répondre. Bien sûr que j'étais heureux. Mais j'essayais de rester calme, pour mieux apprendre.
_Contente-toi d'imiter papa et tout ira bien. Avec maman, c'était super simple! Tu vas bien t'amuser!
Elle me tourna le dos et repartit voir le reste de mes sœurs. Moi, j'attendais papa avec une impatience fébrile. Mon père arriva enfin, se dirigeant vers l'ouverture de la grotte sans rien dire. Je le suivais en essayant de rester calme. Nous décollâmes. Mon père s'approcha et vérifia si je manœuvrais correctement.
_Ne sois pas aussi tendu...
_Désolé, je suis trop excité pour me détendre... répondais-je.
Mon père soupira.
_Surtout observe bien. On va commencer avec quelque chose de simple.
Nous volâmes quelques minutes, et bientôt, une immense plaine qui continuait jusqu'à l'horizon apparut en dessous de nous.
_Dis toi que lorsque tu n'as pas l'avantage de l'obscurité, tu dois profiter du soleil. Si tu es dos au soleil, ta proie sera aveuglée et tu pourras l'abattre facilement. Souviens-t-en.
J'hochais la tête. Nous volions toujours, quand mon père tourna. Je le suivais, et je vis un troupeau d'aptonoths qui paissait tranquillement, sans se douter une seconde de notre présence. Mon père stoppa et vola sur place. Je me forçais à l'imiter, mais le vol stationnaire n'était pas mon fort. Il désigna un jeune du troupeau.
_Essaye avec lui. Je vais m'occuper de sa mère, comme ça tu auras le champ libre.
J'hochais la tête. Mon père battit des ailles et fonça vers le troupeau en hurlant. Les aponoths paniquèrent, et se dispersèrent un peu partout. Profitant de la panique, mon père se rua sur la mère et lui ouvrit le ventre d'un coup avec ses serres. Quand à moi, je fonçais sur le petit, qui essayais de me distancer, en vain.
_Je te tiens!
Je lui rentrais dedans, ni plus ni moins, et il s'étala de tout son long en gémissant. J'étais un peu sonné moi-même, mais je ne le quittais pas des yeux, et me posais sur lui, de manière à l'empêcher de s'enfuir. Il tenta de s’extirper, et je le mordais au cou. La sensation de tenir un être vivant était bizarre, mais pas désagréable. Mais le petit ne se laissait pas faire. J'entendis la voix de mon père, qui devait observer comment je m'en sortais.
_Achève-le!
Je forçais sur le cou du petit aptonoth, et mes crocs firent jaillir son sang. Mais il bougeait toujours. Je forçais encore. Il y eu un "crac", et le petit s'immobilisa. Je lâchais son cou, et sa tête s'affala sur le sol.
_...
Mon père s'approcha.
_Alors? Quel effet ça fait? me demanda-t-il?
Je me tournais vers lui, sautillant comme un jaggi.
_C'était génial! C'est ça la chasse? C'est drôlement amusant!
Mon père fit un vague sourire. Son regard ne quittait pratiquement pas le ciel.
_Bon, ramasse-le et allons-y. Il vaut mieux ne pas traîner.
Je ne comprenais pas trop pourquoi il disait ça, mais à son air, je comprenais qu'il ne voulait pas discuter. Je saisissais le petit aptonoth et forçais sur mes ailes pour m'envoler. J'y arrivais finalement, au prix d'un effort conséquent.
_C'est lourd...
Mon père éclata de rire.
_C'est la contre-partie d'une bonne chasse! Le retour est moins agréable.
Je grognais, et accélérais pour le rattraper. Quand nous arrivâmes au nid, mes sœurs s'extasièrent devant ma prise, qui était pourtant ridicule en comparaison avec celle de mon père. Quand les deux herbivores ne furent plus que des carcasses, tout la famille alla se coucher. La journée avait pur ainsi dire été parfaite. Seul mon père hésita à s'endormir, ne pouvant s'empêcher de scruter l'horizon avec inquiétude.
_Qu'est-ce qu'il y a papa? demandais-je entre deux bâillements.
Il se tourna vers moi et me caressa du bout de la tête.
_Dors petit chasseur. Tu as besoin de te reposer.
Je ne protestais pas, et mes yeux se fermèrent.
Fin du septième chapitre.
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 8:
Quand j’ouvrais les yeux, la lune était haute dans le ciel. Je baillais, et après m'être extirpé du tas que mes sœurs formait, je marchais jusqu'au bord du nid. Malgré la fatigue de ma première chasse, je n'avais pas sommeil. J'étais pris par un genre d'excitation que je ne connaissais pas.
"Ça doit être l'envie de recommencer..."
Je tournais la tête. Tout le monde dormait. C'était l'occasion idéale. Je prenais mon élan et sautais dans le vide, déployant mes ailes.
_Je vais leur apporter le petit-déjeuner! Ça devrait leur faire plaisir!
Fier de mon idée, j'accélérais. La prairie n'était plus loin, et avec un peu de chance, une proie facile se présenterait devant moi. Quand les brins d'herbes commencèrent à défiler sous moi, je scrutait l'horizon, sans succès.
_...pas de proie à l'horizon...
_Je ne suis pas de cet avis...enchaîna une voix au-dessus de moi.
Je sursautais. Une ombre, un peu plus grande que moi, passa au-dessus de moi, et je sentis un souffle sur moi. Je m’écartais par réflexe, et bien m'en pris, car des serres acérées griffèrent l'endroit où je me trouvais l'instant d'avant. Je continuais sur ma lancée et déviais vers la gauche, en essayant de voir qui m'avait attaqué. Mais ce dernier, loin d’abandonner, me suivit, restant au-dessus de moi. J’accélérais, évitant une nouvelle fois les serres.
« Quel idiot ! Je n’aurais pas dû sortir tout seul… »
L’autre ne lâchait l’affaire, et accéléra à son tour en ricanant. Heureusement pour moi, sa tentative ratée m’avait laissé quelques secondes d’avance, suffisamment pour garder une distance raisonnable entre lui et moi.
« C’est bon…j’ai juste à attendre qu’il fatigue… »Pensais-je, à tort.
Il y a eu un sifflement, une lumière, et une douleur. Une boule de feu me percuta, et le choc me projeta à toute vitesse sur le sol, où je m’écrasais en glissant. Je tentais péniblement de me relever, mais bouger était infaisable, tant la douleur me paralysait. Ma vision était floue, mais je pouvais distinguer trois formes des couleurs différentes se poser non loin de moi et s’approcher.
_Vous l’avez démolit ce ptit là…croassa l’une des formes, qui était de couleur orangée.
_M’étonnerais pas qu’il soit déjà mort. Croassa une autre, qui provenait d’une forme bleue.
La troisième forme ne répondit rien et continua d’approcher. Elle devait n’être qu’à deux ou trois mètres, mais je n’arrivais pas à la distinguer clairement. Elle était sombre comme la nuit. Elle s’arrêta et tâta mon aile du bout de ses serres.
_...Non. Il respire encore.
C’était la voix que j’avais entendue au-dessus de moi. Elle était bien plus sinistre que les deux autres. La voix de la forme orangée haussa d’un ton :
_Hein ? Avec une chute pareille ?
La forme sombre se tourna vers lui et lui flanqua un coup. Il y eu un choc sourd, qui ressemblait à celui de deux morceaux de bois.
_Crétin ! C’est le fils de l’autre. Ce genre de choses est loin d’être suffisant.
La forme sombre se retourna vers moi, s’approcha de ma tête et murmura :
_Mais bon, tu ne vaux pas grand-chose pour l’instant…
_Heu chef…hésita la voix de la forme bleue.
_Quoi encore ?
_En parlant du père, je crois qu’il arrive…
La forme sombre leva la tête, et se retourna brusquement.
_Allons-y.
La forme bleue et la forme orangée s’envolèrent, suivies par la forme sombre, qui m’adressa une dernière menace :
_Prend garde à toi. Ton père ne sera pas toujours là pour te protéger….
Les trois formes s’éloignèrent, puis disparurent. Peu de temps après, un puissant battement d’ailes vint à mes oreilles, puis des pas.
_Fils !
Mon père se pencha au-dessus de moi et me poussa du bout du museau pour voir si je réagissais. Je poussais un grognement plaintif.
_On va rentrer, tout ira bien…murmura-t-il.
Il passa ses griffes autour de moi et me saisit, s’envolant le plus doucement possible. Le ballotement du voyage, bien que peu agréable dans mon état, me berça, et la fatigue eut raison de mes forces.
Fin du huitième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Quand j’ouvrais les yeux, la lune était haute dans le ciel. Je baillais, et après m'être extirpé du tas que mes sœurs formait, je marchais jusqu'au bord du nid. Malgré la fatigue de ma première chasse, je n'avais pas sommeil. J'étais pris par un genre d'excitation que je ne connaissais pas.
"Ça doit être l'envie de recommencer..."
Je tournais la tête. Tout le monde dormait. C'était l'occasion idéale. Je prenais mon élan et sautais dans le vide, déployant mes ailes.
_Je vais leur apporter le petit-déjeuner! Ça devrait leur faire plaisir!
Fier de mon idée, j'accélérais. La prairie n'était plus loin, et avec un peu de chance, une proie facile se présenterait devant moi. Quand les brins d'herbes commencèrent à défiler sous moi, je scrutait l'horizon, sans succès.
_...pas de proie à l'horizon...
_Je ne suis pas de cet avis...enchaîna une voix au-dessus de moi.
Je sursautais. Une ombre, un peu plus grande que moi, passa au-dessus de moi, et je sentis un souffle sur moi. Je m’écartais par réflexe, et bien m'en pris, car des serres acérées griffèrent l'endroit où je me trouvais l'instant d'avant. Je continuais sur ma lancée et déviais vers la gauche, en essayant de voir qui m'avait attaqué. Mais ce dernier, loin d’abandonner, me suivit, restant au-dessus de moi. J’accélérais, évitant une nouvelle fois les serres.
« Quel idiot ! Je n’aurais pas dû sortir tout seul… »
L’autre ne lâchait l’affaire, et accéléra à son tour en ricanant. Heureusement pour moi, sa tentative ratée m’avait laissé quelques secondes d’avance, suffisamment pour garder une distance raisonnable entre lui et moi.
« C’est bon…j’ai juste à attendre qu’il fatigue… »Pensais-je, à tort.
Il y a eu un sifflement, une lumière, et une douleur. Une boule de feu me percuta, et le choc me projeta à toute vitesse sur le sol, où je m’écrasais en glissant. Je tentais péniblement de me relever, mais bouger était infaisable, tant la douleur me paralysait. Ma vision était floue, mais je pouvais distinguer trois formes des couleurs différentes se poser non loin de moi et s’approcher.
_Vous l’avez démolit ce ptit là…croassa l’une des formes, qui était de couleur orangée.
_M’étonnerais pas qu’il soit déjà mort. Croassa une autre, qui provenait d’une forme bleue.
La troisième forme ne répondit rien et continua d’approcher. Elle devait n’être qu’à deux ou trois mètres, mais je n’arrivais pas à la distinguer clairement. Elle était sombre comme la nuit. Elle s’arrêta et tâta mon aile du bout de ses serres.
_...Non. Il respire encore.
C’était la voix que j’avais entendue au-dessus de moi. Elle était bien plus sinistre que les deux autres. La voix de la forme orangée haussa d’un ton :
_Hein ? Avec une chute pareille ?
La forme sombre se tourna vers lui et lui flanqua un coup. Il y eu un choc sourd, qui ressemblait à celui de deux morceaux de bois.
_Crétin ! C’est le fils de l’autre. Ce genre de choses est loin d’être suffisant.
La forme sombre se retourna vers moi, s’approcha de ma tête et murmura :
_Mais bon, tu ne vaux pas grand-chose pour l’instant…
_Heu chef…hésita la voix de la forme bleue.
_Quoi encore ?
_En parlant du père, je crois qu’il arrive…
La forme sombre leva la tête, et se retourna brusquement.
_Allons-y.
La forme bleue et la forme orangée s’envolèrent, suivies par la forme sombre, qui m’adressa une dernière menace :
_Prend garde à toi. Ton père ne sera pas toujours là pour te protéger….
Les trois formes s’éloignèrent, puis disparurent. Peu de temps après, un puissant battement d’ailes vint à mes oreilles, puis des pas.
_Fils !
Mon père se pencha au-dessus de moi et me poussa du bout du museau pour voir si je réagissais. Je poussais un grognement plaintif.
_On va rentrer, tout ira bien…murmura-t-il.
Il passa ses griffes autour de moi et me saisit, s’envolant le plus doucement possible. Le ballotement du voyage, bien que peu agréable dans mon état, me berça, et la fatigue eut raison de mes forces.
Fin du huitième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 9 :
Heureusement pour moi, ma blessure fut vite guérie, et mes séances de chasse avec mon père purent reprendre, bien qu’il m’ait formellement interdis de sortir seul. J’avais eu de la chance, et on me l’avait répété à m’en écœurer, que ce soit mon père, ma mère ou mes sœurs. Aussi je faisais profil bas, et me concentrer sur l’enseignement que me prodiguait mon père. Depuis quelques temps, j’avais une drôle de sensation dans les pattes, et il n’avait pas tardé avant de m’emmener pour m’expliquer le phénomène.
_Tu vois la zone découverte, à la base de la queue ? me demanda mon père.
J’hochais la tête. Nous étions sur un surplomb dans une vallée rocheuse, plusieurs mètres au-dessus d’un groupe d’Apcéros. Leur carapace, trop épaisse pour nos griffes, présentait peu de points faibles conséquents, et le poids de l’animal le rendait dur à retourner. La seule tactique qui venait à mon esprit était de les frapper aux pattes, mais pour infliger des blessures conséquentes, il aurait fallu les attaquer au sol, avec le risque d’une contre-attaque.
_Oui je la vois…
_Bien. C’est là qu’il faut frapper, avec tes griffes.
Il remarqua mon air perplexe.
_Tu comprendras. Vise-en un, et plante tes griffes dans cette zone.
Il se ramassa, et prit son envol. Je le suivais, et nous plongeâmes vers le groupe, dans la gorge de pierre. Le troupeau essaya de se disperser, mais une bonne défense a forcément un prix, et pour les Apcéros, le prix à payer était une vitesse de pointe médiocre. L’un des plus petits attira mon attention, et mes griffes se plantèrent dans sa chair, à la base de sa queue, là où sa carapace dorsale s’arrêtait. Un des parents tenta de me frapper avec sa queue, et le petit s’arracha à mon étreinte, et rejoignit son groupe en couinant. Je restais en l’air, afin d’éviter les autres coups des adultes.
_Et maintenant ? Demandais-je à mon père alors que le troupeau s’éloignait.
Il désigna le troupeau, qui disparaissait entre les parois de pierres. Je vis deux individus se détacher du reste du groupe : le petit que j’avais blessé était l’un d’eux. Tous deux titubaient, et le groupe s’éloignait de plus en plus. Mon père se posa sur le sol, et je l’imitais.
_Et voilà. Le poison fait son effet. Dit-il avec un sourire.
« Le poison ? »
Tout devint plus clair. La sensation dans mes pattes, c’était ce changement qui s’était produit, à mesure que mes griffes s’étaient mises à produire du poison. Je contractais les muscles de mes pattes, et quelques gouttes violettes tombèrent sur le sol, en suintant de mes griffes.
_Donc la blessure à la queue…
_Et oui. Une fois que le poison a fait effet, ils sont encore plus lents et patauds…expliqua mon père.
Il s’approcha du plus gros des deux herbivores, qu’il contourna facilement vu que celui-ci ne semblait à peine tenir debout à cause du poison. Mon père lui prit la nuque, et la brisa d’un claquement sec.
_Mais certaines proies y résistent mieux que d’autres et peuvent même y être immunisées, alors ne compte dessus que si tu es sûr que ça aura de l’effet.
J’hochais la tête, et me rapprochais du petit Apcéros. Celui-ci tenta de me repousser avec sa queue.
_Fais attention. Ton venin n’est pas encore assez puissant pour le rendre totalement inoffensif. Souviens-t’en si tu t’attaques à des gros spécimens.
D’un bond, je me retrouvais à côté du petit, et ma patte le força à s’étaler sur le ventre, tandis que mes mâchoires lui brisaient le cou.
_Voilà.
_Bien. Maintenant, on va les retourner, et on pourra…
Mais un hurlement interrompit mon père, qui se redressa d’un coup, et hurla :
_Attention !
Il m’agrippa sans me blesser et sauta en arrière. Plusieurs pierres tombèrent là où nous nous trouvions un peu avant. Je regardais vers le haut, et une forme sombre passa au-dessus de nous, gigantesque. Elle se posa brutalement derrière nous, et mon père me déposa, en veillant à rester entre moi et la chose.
_Toi ? hurla mon père.
_Et oui ! Tu as beau être le chef, ici, c’est mon domaine !
J’osais un regard, pour voir à qui mon père parlait. Une queue puissante, des griffes gigantesques, une mâchoire carrée dont dépassait les pointes jaunies de quelques dents aussi grosses que mes serres. Des écailles jaunes et bleues pâles, qui formaient un tout rayé. Un Tigrex.
Fin du neuvième chapitre.
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Heureusement pour moi, ma blessure fut vite guérie, et mes séances de chasse avec mon père purent reprendre, bien qu’il m’ait formellement interdis de sortir seul. J’avais eu de la chance, et on me l’avait répété à m’en écœurer, que ce soit mon père, ma mère ou mes sœurs. Aussi je faisais profil bas, et me concentrer sur l’enseignement que me prodiguait mon père. Depuis quelques temps, j’avais une drôle de sensation dans les pattes, et il n’avait pas tardé avant de m’emmener pour m’expliquer le phénomène.
_Tu vois la zone découverte, à la base de la queue ? me demanda mon père.
J’hochais la tête. Nous étions sur un surplomb dans une vallée rocheuse, plusieurs mètres au-dessus d’un groupe d’Apcéros. Leur carapace, trop épaisse pour nos griffes, présentait peu de points faibles conséquents, et le poids de l’animal le rendait dur à retourner. La seule tactique qui venait à mon esprit était de les frapper aux pattes, mais pour infliger des blessures conséquentes, il aurait fallu les attaquer au sol, avec le risque d’une contre-attaque.
_Oui je la vois…
_Bien. C’est là qu’il faut frapper, avec tes griffes.
Il remarqua mon air perplexe.
_Tu comprendras. Vise-en un, et plante tes griffes dans cette zone.
Il se ramassa, et prit son envol. Je le suivais, et nous plongeâmes vers le groupe, dans la gorge de pierre. Le troupeau essaya de se disperser, mais une bonne défense a forcément un prix, et pour les Apcéros, le prix à payer était une vitesse de pointe médiocre. L’un des plus petits attira mon attention, et mes griffes se plantèrent dans sa chair, à la base de sa queue, là où sa carapace dorsale s’arrêtait. Un des parents tenta de me frapper avec sa queue, et le petit s’arracha à mon étreinte, et rejoignit son groupe en couinant. Je restais en l’air, afin d’éviter les autres coups des adultes.
_Et maintenant ? Demandais-je à mon père alors que le troupeau s’éloignait.
Il désigna le troupeau, qui disparaissait entre les parois de pierres. Je vis deux individus se détacher du reste du groupe : le petit que j’avais blessé était l’un d’eux. Tous deux titubaient, et le groupe s’éloignait de plus en plus. Mon père se posa sur le sol, et je l’imitais.
_Et voilà. Le poison fait son effet. Dit-il avec un sourire.
« Le poison ? »
Tout devint plus clair. La sensation dans mes pattes, c’était ce changement qui s’était produit, à mesure que mes griffes s’étaient mises à produire du poison. Je contractais les muscles de mes pattes, et quelques gouttes violettes tombèrent sur le sol, en suintant de mes griffes.
_Donc la blessure à la queue…
_Et oui. Une fois que le poison a fait effet, ils sont encore plus lents et patauds…expliqua mon père.
Il s’approcha du plus gros des deux herbivores, qu’il contourna facilement vu que celui-ci ne semblait à peine tenir debout à cause du poison. Mon père lui prit la nuque, et la brisa d’un claquement sec.
_Mais certaines proies y résistent mieux que d’autres et peuvent même y être immunisées, alors ne compte dessus que si tu es sûr que ça aura de l’effet.
J’hochais la tête, et me rapprochais du petit Apcéros. Celui-ci tenta de me repousser avec sa queue.
_Fais attention. Ton venin n’est pas encore assez puissant pour le rendre totalement inoffensif. Souviens-t’en si tu t’attaques à des gros spécimens.
D’un bond, je me retrouvais à côté du petit, et ma patte le força à s’étaler sur le ventre, tandis que mes mâchoires lui brisaient le cou.
_Voilà.
_Bien. Maintenant, on va les retourner, et on pourra…
Mais un hurlement interrompit mon père, qui se redressa d’un coup, et hurla :
_Attention !
Il m’agrippa sans me blesser et sauta en arrière. Plusieurs pierres tombèrent là où nous nous trouvions un peu avant. Je regardais vers le haut, et une forme sombre passa au-dessus de nous, gigantesque. Elle se posa brutalement derrière nous, et mon père me déposa, en veillant à rester entre moi et la chose.
_Toi ? hurla mon père.
_Et oui ! Tu as beau être le chef, ici, c’est mon domaine !
J’osais un regard, pour voir à qui mon père parlait. Une queue puissante, des griffes gigantesques, une mâchoire carrée dont dépassait les pointes jaunies de quelques dents aussi grosses que mes serres. Des écailles jaunes et bleues pâles, qui formaient un tout rayé. Un Tigrex.
Fin du neuvième chapitre.
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Dernière édition par BlackSusanoo le Mar 28 Mai 2013 - 1:05, édité 1 fois
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
Super chapitres, comme ceux que tu as fais avant. La narration à la première personne est sympa, continue!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Le prince des cieux
Merci beaucoup . Je ferais de mon mieux
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
Toujours aussi bien ^^! J'ai hâte du combat Rahtalos VS Tigrex! (tu fais quelques faute d'orthographe pas très grave, mais pense à te relire avant de poster)
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Le prince des cieux
Je ne pensais pas en avoir fait. Je ferais plus attention.
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
BlackSusanoo a écrit:. Le troupeau essaya de se disperser, mais une bonne défense a forcément un pris, et pour les Apcéros, le prix à payer était une vitesse de pointe médiocre.
Je contractais les muscles de mes pattes, et quelques gouttes violètes tombèrent sur le sol, en suintant de mes griffes.
PS: Tu as publié un chapitre le jour de ma fête et je t'en remercies (je considère cela comme un cadeau), c'était le 21 Mai.
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 10 :
Je reculais lentement. La tension montait, et mon père se tendait de plus en plus. Son adversaire restait à bonne distance, conscient que l’attaque pouvait arriver à n’importe quel moment. Ni l’un ni l’autre ne faisait attention à moi, ce qui me permit de décoller et de me poser sur un rebord rocheux, à une centaine de mètres. Une flammèche s’échappa de la gueule de mon père, et son adversaire se tendit.
« Ça commence… »
Mon père poussa un rugissement, envoyant une rafale de feu sur le Tigrex, qui planta ses griffes dans le sol et sauta sur la paroi la plus proche, courant à la verticale sur la roche, évitant le déluge de feu que mon père crachait. Le Tigrex prit son élan, et sauta toutes griffes dehors vers mon père, qui décolla en tournant sur lui-même, envoyant la masse de sa queue sur la mâchoire de son adversaire, qui fut projeté plusieurs mètres plus loin. Il se releva sans difficultés, fixant mon père avec colère :
_C’est tout ce que tu sais faire ?
Mon père ne répondit pas à sa provocation et fonça vers lui, restant dans les airs. Le Tigrex planta les griffes de sa patte droite dans le sol et racla violemment la roche, envoyant une nuée de pierres sur mon père, qui dut ralentir pour ne pas prendre les débris de plein fouet. Son adversaire en profita, et se jeta sur lui, le plaquant au sol. Ils traînèrent sur quelques mètres, et je ne pus retenir un cri à l’idée de la douleur qu’un tel choc pouvait causer.
_Papa ! Hurlais-je.
Pour toute réponse, un grognement du Tigrex, que mon père venait de griffer avec ses serres empoisonnées. Mais le monstre rayé ne lâcha pas prise, obligeant mon père à cracher une boule de feu, qui explosa entre les deux. Le Tigrex vola et se cogna contre une paroi, sonné. Mon père, un peu amoché aussi, se releva, et envoya un rayon de feu au-dessus du Tigrex, sur la paroi, dont une partie s’effondra, le recouvrant de pierres. Mon père haleta.
_Tu…tu l’as eu ? Demandais-je d’une voix faible.
_...non.
Les pierres tremblèrent, et volèrent dans tous les sens, dévoilant le Tigrex, dont les yeux brillaient. Des lignes rouges parcouraient ses pattes avant et sa tête.
_Tu es enfin sérieux… commenta mon père.
L’autre poussa un rugissement assourdissant, qui me glaça le sang, et se rua sur mon père. Celui-ci s’envola pour l’éviter, et commença à lui tourner autour, le bombardant de boules de feu. Mais la vitesse du Tigrex avait augmentée, et aucun des projectiles ne l’atteignit. Il fonçait entre les rochers, suivant mon père. Je m’envolais à mon tour et les suivais, tout en restant à bonne distance.
« …où est le Tigrex ? »
Je scrutais le sol, cherchant des yeux le wyvern.
« …bah, il a dut s’en aller. Papa à l’avantage dans les airs…. »Pensais-je en souriant, soulagé.
Mon sourire s’effaça quand je vis la masse imposant du Tigrex prendre appui sur un rocher, avant de bondir et de s’envoler, fonçant sur mon père. Celui-ci envoya une autre boule de feu sur le Tigrex, qui hurla, pulvérisant le projectile. Il agrippa mon père et tous deux descendirent à toute vitesse, avant de s’écraser entre les rochers.
_Papa !
J’accélérais, et survolait la zone de la chute. De la poussière m’empêchait de distinguer clairement le sol.
« Où ils sont ? Je vois rien… Calme-toi…respire, et descend doucement..»
Je me posais, et suivait les traces. Plusieurs pics de pierres s’étaient effondrés, et les suivre m’amena devant une traînée sur le sol, celle de mon père et du Tigrex lorsqu’ils avaient heurté le sol. J’avançais doucement, inquiet. Le silence ambiant me rendait nerveux, encore plus que le risque que le Tigrex soit encore en vie. Un crissement me fit sursauter. A travers la poussière, je vis une forme s’agiter.
_...Papa ? Murmurais-je.
La forme bougea, mais elle était trop floue pour que je puisse distinguer ce que c’était. J’entendis le vent s’engouffrer entre les parois de pierre, et balayer le nuage opaque qui rendait la forme floue. Je cru m’évanouir : Le Tigrex se tenait au-dessus de mon père, qui gisait dans une mare de sang, plusieurs écailles du cou arrachées. Il était sur le dos, et tout devint clair. Le Tigrex l’avait maintenu en dessous en le tenant par le cou, et quand l’impact avait eu lieu, c’était mon père qui avait tout encaissé. Une fois au sol, l’autre s’était contenté de l’achever, comme un prédateur le fait avec une proie blessée. Mes yeux s’embrumèrent, et un sanglot m’étrangla.
_Papa…
Le Tigrex m’entendit et tourna ses yeux brillants vers moi. Ses dents brillèrent et il descendit du cadavre de mon père, pour commencer à se rapprocher de moi. Mes pattes et mes ailes tremblèrent, m’ordonnant de fuir, mais ma tristesse me clouait sur place. Une parole résonna dans mon esprit :
« Ton père ne sera pas toujours là pour te protéger… »
La phrase me fit comme un électrochoc, et je me retournais, détalant aussi vite que je le pouvais. J’entendis l’autre rugir derrière moi, et ses griffes crissèrent sur le sol, alors qu’il se ruait à ma poursuite.
Fin du dixième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Et de rien King of Death
Je reculais lentement. La tension montait, et mon père se tendait de plus en plus. Son adversaire restait à bonne distance, conscient que l’attaque pouvait arriver à n’importe quel moment. Ni l’un ni l’autre ne faisait attention à moi, ce qui me permit de décoller et de me poser sur un rebord rocheux, à une centaine de mètres. Une flammèche s’échappa de la gueule de mon père, et son adversaire se tendit.
« Ça commence… »
Mon père poussa un rugissement, envoyant une rafale de feu sur le Tigrex, qui planta ses griffes dans le sol et sauta sur la paroi la plus proche, courant à la verticale sur la roche, évitant le déluge de feu que mon père crachait. Le Tigrex prit son élan, et sauta toutes griffes dehors vers mon père, qui décolla en tournant sur lui-même, envoyant la masse de sa queue sur la mâchoire de son adversaire, qui fut projeté plusieurs mètres plus loin. Il se releva sans difficultés, fixant mon père avec colère :
_C’est tout ce que tu sais faire ?
Mon père ne répondit pas à sa provocation et fonça vers lui, restant dans les airs. Le Tigrex planta les griffes de sa patte droite dans le sol et racla violemment la roche, envoyant une nuée de pierres sur mon père, qui dut ralentir pour ne pas prendre les débris de plein fouet. Son adversaire en profita, et se jeta sur lui, le plaquant au sol. Ils traînèrent sur quelques mètres, et je ne pus retenir un cri à l’idée de la douleur qu’un tel choc pouvait causer.
_Papa ! Hurlais-je.
Pour toute réponse, un grognement du Tigrex, que mon père venait de griffer avec ses serres empoisonnées. Mais le monstre rayé ne lâcha pas prise, obligeant mon père à cracher une boule de feu, qui explosa entre les deux. Le Tigrex vola et se cogna contre une paroi, sonné. Mon père, un peu amoché aussi, se releva, et envoya un rayon de feu au-dessus du Tigrex, sur la paroi, dont une partie s’effondra, le recouvrant de pierres. Mon père haleta.
_Tu…tu l’as eu ? Demandais-je d’une voix faible.
_...non.
Les pierres tremblèrent, et volèrent dans tous les sens, dévoilant le Tigrex, dont les yeux brillaient. Des lignes rouges parcouraient ses pattes avant et sa tête.
_Tu es enfin sérieux… commenta mon père.
L’autre poussa un rugissement assourdissant, qui me glaça le sang, et se rua sur mon père. Celui-ci s’envola pour l’éviter, et commença à lui tourner autour, le bombardant de boules de feu. Mais la vitesse du Tigrex avait augmentée, et aucun des projectiles ne l’atteignit. Il fonçait entre les rochers, suivant mon père. Je m’envolais à mon tour et les suivais, tout en restant à bonne distance.
« …où est le Tigrex ? »
Je scrutais le sol, cherchant des yeux le wyvern.
« …bah, il a dut s’en aller. Papa à l’avantage dans les airs…. »Pensais-je en souriant, soulagé.
Mon sourire s’effaça quand je vis la masse imposant du Tigrex prendre appui sur un rocher, avant de bondir et de s’envoler, fonçant sur mon père. Celui-ci envoya une autre boule de feu sur le Tigrex, qui hurla, pulvérisant le projectile. Il agrippa mon père et tous deux descendirent à toute vitesse, avant de s’écraser entre les rochers.
_Papa !
J’accélérais, et survolait la zone de la chute. De la poussière m’empêchait de distinguer clairement le sol.
« Où ils sont ? Je vois rien… Calme-toi…respire, et descend doucement..»
Je me posais, et suivait les traces. Plusieurs pics de pierres s’étaient effondrés, et les suivre m’amena devant une traînée sur le sol, celle de mon père et du Tigrex lorsqu’ils avaient heurté le sol. J’avançais doucement, inquiet. Le silence ambiant me rendait nerveux, encore plus que le risque que le Tigrex soit encore en vie. Un crissement me fit sursauter. A travers la poussière, je vis une forme s’agiter.
_...Papa ? Murmurais-je.
La forme bougea, mais elle était trop floue pour que je puisse distinguer ce que c’était. J’entendis le vent s’engouffrer entre les parois de pierre, et balayer le nuage opaque qui rendait la forme floue. Je cru m’évanouir : Le Tigrex se tenait au-dessus de mon père, qui gisait dans une mare de sang, plusieurs écailles du cou arrachées. Il était sur le dos, et tout devint clair. Le Tigrex l’avait maintenu en dessous en le tenant par le cou, et quand l’impact avait eu lieu, c’était mon père qui avait tout encaissé. Une fois au sol, l’autre s’était contenté de l’achever, comme un prédateur le fait avec une proie blessée. Mes yeux s’embrumèrent, et un sanglot m’étrangla.
_Papa…
Le Tigrex m’entendit et tourna ses yeux brillants vers moi. Ses dents brillèrent et il descendit du cadavre de mon père, pour commencer à se rapprocher de moi. Mes pattes et mes ailes tremblèrent, m’ordonnant de fuir, mais ma tristesse me clouait sur place. Une parole résonna dans mon esprit :
« Ton père ne sera pas toujours là pour te protéger… »
La phrase me fit comme un électrochoc, et je me retournais, détalant aussi vite que je le pouvais. J’entendis l’autre rugir derrière moi, et ses griffes crissèrent sur le sol, alors qu’il se ruait à ma poursuite.
Fin du dixième chapitre.
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Re: Le prince des cieux
Bon eh bien que dire...
Pourquoi?! Pourquoi?! Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!! (voix du jeune Rathalos dans sa tête) Voilà. Sinon le combat est bien.
Pourquoi?! Pourquoi?! Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!! (voix du jeune Rathalos dans sa tête) Voilà. Sinon le combat est bien.
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Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Le prince des cieux
Chapitre 11
Je courrais entre les pierres, que le Tigrex se contentait de démolir sans y faire attention. Il me rattrapait, et je commençais à fatiguer. Je me forçais à passer entre des rochers de plus en plus étroits, espérant qu’ils suffiraient à lui barrer la route. Mais lui n’avait qu’à les frapper avec ses pattes avant pour qu’ils explosent. Je sentais son souffle sur ma queue, et je faisais un bon sur le côté, alors que sa mâchoire se refermait dans le vide, là où ma queue se trouvait une seconde auparavant. J’en profitais pour battre des ailes, et m’envoler. Mais lui ricana :
_Pas la peine de fuir ! Tu ne peux pas m’échapper !
Il se ramassa sur lui-même, prêt à bondir. Mais je n’avais pas l’intention de le laisser s’envoler. Je me concentrais, me retournais dans les airs l’espace d’un instant, et envoyais une boule de feu vers sa tête. Elle n'équivalait en rien celles de mon père, mais là, j'étais désespéré. Elle explosa sur son museau, lui bouchant la vue. Reprenant aussitôt une meilleure posture pour le vol, je m’éloignais aussi vite que je le pouvais. Je l’entendis rugir de colère. Ma boule de feu devait avoir eu autant d’effet qu’un vulgaire caillou.
« Ça ne sert à rien… même dans les airs, il a l’avantage… »
Mon cerveau tournait à pleins régimes, cherchant une solution. Une zone sombre attira mon attention. Un creux dans la paroi, juste assez profond pour que je puisse m’y cacher, ce que je m’empressais de faire, en espérant que ça suffirait.
_Où es-tu sale gosse ?! Viens ici que je te fasse la peau ! Hurla le Tigrex. Tu ne pourras pas m’échapper !
Je gardais le silence, le laissant s’époumoner. Au bout d’un moment, le son se fit plus ténu, signe qu’il s’éloignait.
« C’est bon… »Pensais-je en osant la tête en dehors de ma cachette.
_Te voilà !
Instinctivement, je reculais mon cou, et une patte griffue me frôla. Le Tigrex était au-dessus de mon abri. Il avait fait que mine de s'éloigner pour me pousser à me montrer.
_Tu m’as pris pour qui gamin ? Mon odorat est largement suffisant pour te retrouver !
Il enfonça sa patte dans le creux, que je venais de quitter. Mais ses griffes avaient quand même éraflé mon dos, et cela avait suffi à me prouver une chose.
« S’il me touche, ne serait-ce qu’une fois, je suis mort… »
Je volais le plus bas possible, les pointes de pierres à quelques centimètres à peine de mon ventre. Le Tigrex à mes trousses, je cherchais un moyen d’agrandir la distance entre nous.
_Je vais t’étriper !
Le ton du Tigrex me poussa à accélérer. J’allais de plus en plus loin dans la forêt de pierres, là où je n’étais jamais allé, même avec mon père. Mais la peur de me faire attraper était plus forte que celle de l’inconnu, et c’est ainsi qu’au bout d’un long moment passé à zigzaguer entre les parois et les pics de pierres, la distance entre lui et moi commença à s’agrandir, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une forme qui s’agitait derrière moi, en vociférant des insultes et des menaces de mort. Une ultime menace me vint aux oreilles, portée par le vent :
_T’avises pas…revenir…te tuerais…
« Pas la peine de me le dire deux fois. » pensais-je sans m’arrêter.
J’avançais encore quelques minutes, avant de stopper brusquement, trop fatigué pour continuer par la voie des airs. Je me posais au sol, et continuais ma route à pied. Le danger le plus évident au loin, je commençais petit à petit à prendre conscience de ce qui se passait : j’étais seul, perdu, mon père mort et incapable de rejoindre le reste de ma famille. C’était trop pour moi, et la tristesse me cloua sur place. Des grosses larmes m’embrumaient la vue, et un long gémissement s’échappa da ma bouche. Mais personne n’était là pour me consoler. Personne n’était là pour me dire vers où avancer. J’étais seul, seul à la frontière cette immensité qu’on appelle l’inconnu, vers laquelle mes pattes tremblantes me portaient.
« Mais qu’est-ce qui va se passer ? Qu’est-ce que je vais devenir ? Maman et mes sœurs, qu’est-ce qui va leur arriver ?... »
Un véritable troupeau de questions courrait dans ma tête, m’épuisant mentalement. Je n’en pouvais plus, et après une éternité passée à errer, je sortais enfin de ce labyrinthe de pierres, contemplant une vallée immense, dans laquelle une gigantesque forêt tropicale recouvrait l’horizon. Incapable d’aller plus loin, je m’effondrais, épuisé et les larmes aux yeux.
Fin du onzième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Je courrais entre les pierres, que le Tigrex se contentait de démolir sans y faire attention. Il me rattrapait, et je commençais à fatiguer. Je me forçais à passer entre des rochers de plus en plus étroits, espérant qu’ils suffiraient à lui barrer la route. Mais lui n’avait qu’à les frapper avec ses pattes avant pour qu’ils explosent. Je sentais son souffle sur ma queue, et je faisais un bon sur le côté, alors que sa mâchoire se refermait dans le vide, là où ma queue se trouvait une seconde auparavant. J’en profitais pour battre des ailes, et m’envoler. Mais lui ricana :
_Pas la peine de fuir ! Tu ne peux pas m’échapper !
Il se ramassa sur lui-même, prêt à bondir. Mais je n’avais pas l’intention de le laisser s’envoler. Je me concentrais, me retournais dans les airs l’espace d’un instant, et envoyais une boule de feu vers sa tête. Elle n'équivalait en rien celles de mon père, mais là, j'étais désespéré. Elle explosa sur son museau, lui bouchant la vue. Reprenant aussitôt une meilleure posture pour le vol, je m’éloignais aussi vite que je le pouvais. Je l’entendis rugir de colère. Ma boule de feu devait avoir eu autant d’effet qu’un vulgaire caillou.
« Ça ne sert à rien… même dans les airs, il a l’avantage… »
Mon cerveau tournait à pleins régimes, cherchant une solution. Une zone sombre attira mon attention. Un creux dans la paroi, juste assez profond pour que je puisse m’y cacher, ce que je m’empressais de faire, en espérant que ça suffirait.
_Où es-tu sale gosse ?! Viens ici que je te fasse la peau ! Hurla le Tigrex. Tu ne pourras pas m’échapper !
Je gardais le silence, le laissant s’époumoner. Au bout d’un moment, le son se fit plus ténu, signe qu’il s’éloignait.
« C’est bon… »Pensais-je en osant la tête en dehors de ma cachette.
_Te voilà !
Instinctivement, je reculais mon cou, et une patte griffue me frôla. Le Tigrex était au-dessus de mon abri. Il avait fait que mine de s'éloigner pour me pousser à me montrer.
_Tu m’as pris pour qui gamin ? Mon odorat est largement suffisant pour te retrouver !
Il enfonça sa patte dans le creux, que je venais de quitter. Mais ses griffes avaient quand même éraflé mon dos, et cela avait suffi à me prouver une chose.
« S’il me touche, ne serait-ce qu’une fois, je suis mort… »
Je volais le plus bas possible, les pointes de pierres à quelques centimètres à peine de mon ventre. Le Tigrex à mes trousses, je cherchais un moyen d’agrandir la distance entre nous.
_Je vais t’étriper !
Le ton du Tigrex me poussa à accélérer. J’allais de plus en plus loin dans la forêt de pierres, là où je n’étais jamais allé, même avec mon père. Mais la peur de me faire attraper était plus forte que celle de l’inconnu, et c’est ainsi qu’au bout d’un long moment passé à zigzaguer entre les parois et les pics de pierres, la distance entre lui et moi commença à s’agrandir, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une forme qui s’agitait derrière moi, en vociférant des insultes et des menaces de mort. Une ultime menace me vint aux oreilles, portée par le vent :
_T’avises pas…revenir…te tuerais…
« Pas la peine de me le dire deux fois. » pensais-je sans m’arrêter.
J’avançais encore quelques minutes, avant de stopper brusquement, trop fatigué pour continuer par la voie des airs. Je me posais au sol, et continuais ma route à pied. Le danger le plus évident au loin, je commençais petit à petit à prendre conscience de ce qui se passait : j’étais seul, perdu, mon père mort et incapable de rejoindre le reste de ma famille. C’était trop pour moi, et la tristesse me cloua sur place. Des grosses larmes m’embrumaient la vue, et un long gémissement s’échappa da ma bouche. Mais personne n’était là pour me consoler. Personne n’était là pour me dire vers où avancer. J’étais seul, seul à la frontière cette immensité qu’on appelle l’inconnu, vers laquelle mes pattes tremblantes me portaient.
« Mais qu’est-ce qui va se passer ? Qu’est-ce que je vais devenir ? Maman et mes sœurs, qu’est-ce qui va leur arriver ?... »
Un véritable troupeau de questions courrait dans ma tête, m’épuisant mentalement. Je n’en pouvais plus, et après une éternité passée à errer, je sortais enfin de ce labyrinthe de pierres, contemplant une vallée immense, dans laquelle une gigantesque forêt tropicale recouvrait l’horizon. Incapable d’aller plus loin, je m’effondrais, épuisé et les larmes aux yeux.
Fin du onzième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
Age : 28
Localisation : Dans le Volcan de l'île du Démon
Rang : Rang 7* sur MHF2+Quêtes Nekoth Sur Unite/ Rang 6* sur MH3/Quêtes 8* sur MH3U
Date d'inscription : 21/04/2013
Re: Le prince des cieux
Excellent chapitre, tu décris très bien la fuite! Bonne continuation!
arzak16- Nombre de messages : 650
Age : 24
Localisation : Auprès d'un Garuga... mort.
Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Le prince des cieux
Chapitre 12
Quand j’ai rouvert les yeux, le soleil se couchait déjà. J’avais faim et j’avais soif. Je regardais autour de moi en plissant les yeux. La forêt luxuriante devant moi, et le labyrinthe de pierres derrière moi, mon choix fut vite fait. Je me relevais péniblement et marchais en traînant des pattes vers les arbres. Ils étaient pour la plupart bien plus grands que tous ceux que j’avais pu voir dans ma vie, et très différents de ceux que l’on trouvait sur le territoire de mon père. Je m’enfonçais dans leur masse colorée, et me frayait un chemin entre leurs troncs noueux, couverts de mousses et d’herbes inconnues. J’avais un nœud dans l’estomac, pour trois raisons : un, les souvenirs qui envahissaient mon esprit. Deux, la peur. Je n’étais jamais venu dans un endroit comme celui-ci, et je n’avais pas la moindre idée d’où j’étais. Trois, une odeur nauséabonde qui couvrait celles des plantes, et me piquait les narines.
« Beurk…c’est pire que l’odeur de décomposition des restes dans la grotte… »Pensais-je.
Je dépassais un bosquet, et j’ouvrais de grands yeux étonnés. Une espèce de forêt miniature de champignons s’étendait devant moi, et ça et là, des monticules d’excréments nauséabonds dont la puanteur me fit tourner la tête. Je m’éloignais en titubant, l’esprit un peu embrouillé.
_Bon sang…qui peut lâcher des trucs pareils ?... beuh, c’est immonde…
Incapable de regarder où j’allais, je glissais, et m’étalais dans une rivière. Le contact de l’eau me fit du bien, mais en ouvrant les yeux pour en boire, je me rendais compte avec dégoût qu’elle était brunâtre.
_Gyah !
Je sautais hors de l’eau, et m’ébrouais pour enlever le liquide.
_De mieux en mieux… qu’est-ce qui se passe dans cette forêt ?
Un bruit de feuilles me fit sursauter. Aussitôt sur mes gardes, je regardais autour de moi. Mais le bruit s’était interrompu.
_…
Méfiant, mais surtout fatigué, je reprenais ma route, avec la désagréable impression d’être suivi. Durant le reste de la journée, je tentais de dénicher quelque chose à manger, sans succès. Pas la moindre proie, et pas le moindre point d’eau convenable. Le soleil se couchait, et la lumière qui baignait la forêt passa du doré au vert-brun. Mon ventre grogna de nouveau, et mes paupières s’alourdirent.
_Bon sang, j’ai une de ces faims…
Je marchais lentement jusqu’à un gigantesque arbre. Ses racines, plus hautes et massives que les autres arbres, semblaient plus dures que la pierre. Je m’apprêtais à m’envoler pour me poser sur une de ses branches quand un bruit attira mon attention. C’était un bruit clair et agréable. Une source d’eau.
« …oh et puis tant pis. Mieux vaut boire de l’eau sale une fois que de mourir de soif… »
Je suivais le bruit, et quelle ne fut pas ma surprise de constater en contournant l’arbre géant qu’il était en partie creux. Je m’engouffrais dans une des ouvertures. L’intérieur, remplit de plantes plus étranges les unes que les autres, était éclairé par plusieurs ouvertures, laissant des rayons de lumière pénétrer l’immense espace. Un reflet attira mon attention. Je m’approchais, et découvrais une petite source, qui coulait entre les racines de l’arbre. L’eau était claire comme du cristal, et je me penchais, heureux, pour boire. Ma soif étanchée, je me roulais en boule, fatigué, et commençait à somnoler…
Plus tard dans la nuit, un craquement me réveilla. Je me levais d’un bond, et regardais autour de moi en grognant. La lumière blafarde de la lune entrait par les trous du tronc, baignant l’intérieur d’une faible lumière.
_Qui va-là ? Demandais-je.
Pas de réponse, mais j’étais sûr d’être observé. Je me redressais, pour paraître plus imposant, et une flammèche s’échappa de ma gueule.
_Montres-vous, ou je n’aurais qu’à transformer cet endroit en tas de cendres…
Une voix affolée me répondit :
_Non s’il vous plait ! Je suis désolé ! Ne faites pas ça !
_Alors montre-toi ! Ordonnais-je.
Un bruit de pas presque imperceptible me fit tourner la tête. Une forme allongée s’agitait dans l’ombre, et s’approchait lentement. Une patte noire apparut dans une des zones illuminées, et le reste du corps suivit. J’avais en face de moi un petit wyvern au corps noir comme la nuit, des petites griffes dépassant légèrement de l’extrémité de ses pattes, et des ailes singulières, dont une partie était couverte d’écailles. Sa tête, ornée d’une partie osseuse plus claire que le corps, était baissée.
_Qu’est-ce que tu me veux ? Et tu es quoi exactement?
Le petit wyvern leva la tête vers moi.
_C’est la première fois que vous voyez un Nargacuga ?
Je tapais sur le sol.
_Réponds !
_Ah ! Désolé ! Je ne voulais pas vous dérangez…mais je…je…
Un peu prit de pitié pour ce petit wyvern, qui semblait être tombé du nid, je m’adoucissais :
_Respire. Je ne vais pas te manger.
_...et bien…je ne vous avais jamais vu, alors je voulais savoir ce que vous faisiez dans ma forêt…
_ « Ta forêt » ?
Il hocha la tête.
_Je suis le gardien de cette forêt. Enfin, je devrais plutôt dire « j’étais ». Depuis qu’ils sont arrivés…
Fin du douzième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Deux choses à dire aujourd'hui:
_Un, merci à toi Arzak, de ton commentaire et à vous qui suivez ma fic
_Deux, je vous laisse la possibilité de m'envoyer un Message privé afin de me proposer un nom pour le Nargacuga (ou pour me dire de me débrouiller et de lui en dénicher un si vous pensez que c'est mieux). J'attends vos propositions avec impatience
Quand j’ai rouvert les yeux, le soleil se couchait déjà. J’avais faim et j’avais soif. Je regardais autour de moi en plissant les yeux. La forêt luxuriante devant moi, et le labyrinthe de pierres derrière moi, mon choix fut vite fait. Je me relevais péniblement et marchais en traînant des pattes vers les arbres. Ils étaient pour la plupart bien plus grands que tous ceux que j’avais pu voir dans ma vie, et très différents de ceux que l’on trouvait sur le territoire de mon père. Je m’enfonçais dans leur masse colorée, et me frayait un chemin entre leurs troncs noueux, couverts de mousses et d’herbes inconnues. J’avais un nœud dans l’estomac, pour trois raisons : un, les souvenirs qui envahissaient mon esprit. Deux, la peur. Je n’étais jamais venu dans un endroit comme celui-ci, et je n’avais pas la moindre idée d’où j’étais. Trois, une odeur nauséabonde qui couvrait celles des plantes, et me piquait les narines.
« Beurk…c’est pire que l’odeur de décomposition des restes dans la grotte… »Pensais-je.
Je dépassais un bosquet, et j’ouvrais de grands yeux étonnés. Une espèce de forêt miniature de champignons s’étendait devant moi, et ça et là, des monticules d’excréments nauséabonds dont la puanteur me fit tourner la tête. Je m’éloignais en titubant, l’esprit un peu embrouillé.
_Bon sang…qui peut lâcher des trucs pareils ?... beuh, c’est immonde…
Incapable de regarder où j’allais, je glissais, et m’étalais dans une rivière. Le contact de l’eau me fit du bien, mais en ouvrant les yeux pour en boire, je me rendais compte avec dégoût qu’elle était brunâtre.
_Gyah !
Je sautais hors de l’eau, et m’ébrouais pour enlever le liquide.
_De mieux en mieux… qu’est-ce qui se passe dans cette forêt ?
Un bruit de feuilles me fit sursauter. Aussitôt sur mes gardes, je regardais autour de moi. Mais le bruit s’était interrompu.
_…
Méfiant, mais surtout fatigué, je reprenais ma route, avec la désagréable impression d’être suivi. Durant le reste de la journée, je tentais de dénicher quelque chose à manger, sans succès. Pas la moindre proie, et pas le moindre point d’eau convenable. Le soleil se couchait, et la lumière qui baignait la forêt passa du doré au vert-brun. Mon ventre grogna de nouveau, et mes paupières s’alourdirent.
_Bon sang, j’ai une de ces faims…
Je marchais lentement jusqu’à un gigantesque arbre. Ses racines, plus hautes et massives que les autres arbres, semblaient plus dures que la pierre. Je m’apprêtais à m’envoler pour me poser sur une de ses branches quand un bruit attira mon attention. C’était un bruit clair et agréable. Une source d’eau.
« …oh et puis tant pis. Mieux vaut boire de l’eau sale une fois que de mourir de soif… »
Je suivais le bruit, et quelle ne fut pas ma surprise de constater en contournant l’arbre géant qu’il était en partie creux. Je m’engouffrais dans une des ouvertures. L’intérieur, remplit de plantes plus étranges les unes que les autres, était éclairé par plusieurs ouvertures, laissant des rayons de lumière pénétrer l’immense espace. Un reflet attira mon attention. Je m’approchais, et découvrais une petite source, qui coulait entre les racines de l’arbre. L’eau était claire comme du cristal, et je me penchais, heureux, pour boire. Ma soif étanchée, je me roulais en boule, fatigué, et commençait à somnoler…
Plus tard dans la nuit, un craquement me réveilla. Je me levais d’un bond, et regardais autour de moi en grognant. La lumière blafarde de la lune entrait par les trous du tronc, baignant l’intérieur d’une faible lumière.
_Qui va-là ? Demandais-je.
Pas de réponse, mais j’étais sûr d’être observé. Je me redressais, pour paraître plus imposant, et une flammèche s’échappa de ma gueule.
_Montres-vous, ou je n’aurais qu’à transformer cet endroit en tas de cendres…
Une voix affolée me répondit :
_Non s’il vous plait ! Je suis désolé ! Ne faites pas ça !
_Alors montre-toi ! Ordonnais-je.
Un bruit de pas presque imperceptible me fit tourner la tête. Une forme allongée s’agitait dans l’ombre, et s’approchait lentement. Une patte noire apparut dans une des zones illuminées, et le reste du corps suivit. J’avais en face de moi un petit wyvern au corps noir comme la nuit, des petites griffes dépassant légèrement de l’extrémité de ses pattes, et des ailes singulières, dont une partie était couverte d’écailles. Sa tête, ornée d’une partie osseuse plus claire que le corps, était baissée.
_Qu’est-ce que tu me veux ? Et tu es quoi exactement?
Le petit wyvern leva la tête vers moi.
_C’est la première fois que vous voyez un Nargacuga ?
Je tapais sur le sol.
_Réponds !
_Ah ! Désolé ! Je ne voulais pas vous dérangez…mais je…je…
Un peu prit de pitié pour ce petit wyvern, qui semblait être tombé du nid, je m’adoucissais :
_Respire. Je ne vais pas te manger.
_...et bien…je ne vous avais jamais vu, alors je voulais savoir ce que vous faisiez dans ma forêt…
_ « Ta forêt » ?
Il hocha la tête.
_Je suis le gardien de cette forêt. Enfin, je devrais plutôt dire « j’étais ». Depuis qu’ils sont arrivés…
Fin du douzième chapitre.
Vos commentaires, critiques et autres sont évidemment les bienvenus.
Deux choses à dire aujourd'hui:
_Un, merci à toi Arzak, de ton commentaire et à vous qui suivez ma fic
_Deux, je vous laisse la possibilité de m'envoyer un Message privé afin de me proposer un nom pour le Nargacuga (ou pour me dire de me débrouiller et de lui en dénicher un si vous pensez que c'est mieux). J'attends vos propositions avec impatience
BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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Re: Le prince des cieux
Cette fic est superbe !!!!
Séra- Nombre de messages : 20
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Localisation : dans ton ***
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Re: Le prince des cieux
Chapitre 13
Un peu interloqué, je m’asseyais. Le wyvern n’avait pas l’air agressif.
_Qui ça « ils » ? Demandais-je.
Le nargacuga s’approcha doucement. Ses pas ne faisaient pratiquement pas de bruit.
_Les congas…ils sont venus dans la forêt, quand maman est…
Sa voix s’étrangla dans un sanglot. Pas besoin d’être devin pour deviner ce qu’il voulait dire.
_... elle n’est plus là c’est ça ?…
L’autre hocha la tête, et articula entre deux sanglots :
_Une maladie l’a emportée… mais c’était si soudain… elle était resplendissante et puis du jour au lendemain…
Un plus gros sanglot le coupa. Il essayait de ne pas gémir, mais il était évident que la brutale disparition de sa mère avait laissé une cicatrice béante.
« Il est comme moi…non, pour lui, c’est pire… » Pensais-je.
Désireux de changer de sujet de conversation, je reprenais la parole.
_Les congas tu dis ?
Il renifla, et s’assit à son tour.
_Oui… quand ils ont su, ils ont envahis la forêt…
_Et tu n’as rien pu faire ?
Il fit « non » de la tête.
_Ils étaient trop nombreux, et je suis trop jeune pour vaincre toute la troupe et leur chef…
_... ce sont eux qui ont mis la forêt dans cet état je suppose.
Il hocha la tête.
_Comme je ne peux pas les arrêter, ils font comme si elle leur appartenait… mais heureusement…
Il regarda vers le haut. On pouvait l’arbre s’enrouler sur lui-même, pour mieux se disperser en branches complexes.
_Ils n’osent pas venir ici… cet arbre leur fait peur…
_C’est ici que tu habites ?
_Oui.
_Je vois…excuse-moi alors. C’est moi qui suis entré sans autorisation…
_Non te t’inquiètes pas. Je suis content de voir que tu n’es pas là pour… d’ailleurs, pourquoi es-tu ici ? dit-il en me fixant avec intérêt.
J’hésitais sur la manière de répondre, et après quelques secondes de réflexion, je me lançais :
_J’ai dû… fuir l’endroit d’où je viens. Je me suis perdu, et quand j’ai atterri ici, j’avais faim, soif et sommeil, alors j’ai pensé chercher si je pouvais trouver de quoi résoudre tous ces petits problèmes dans cette forêt…
L’autre prit un air un peu attristé :
_Désolé de te décevoir… mais…
Il désigna la source à laquelle j’avais bu.
_C’est la seule source encore salubre ici… tu ne trouveras pas de quoi manger non plus… les congas ont fait fuir toutes les proies, ou alors elles sont mortes en s’intoxicant avec l’eau qu’ils ont rendu imbuvable…
_.. .je vois… mais alors dis-moi, pourquoi tu restes ici ? Tu ne peux ni défendre cette forêt, et elle ne peut pas te nourrir… tu vas mourir si tu restes là…
_...je sais… mais je ne peux pas partir…
Il se crispa, et ses griffes se plantèrent dans le sol.
_Pas avant d’avoir débarrassé la forêt de ces affreux… Maman pourra reposer en paix si elle sait que notre forêt est protégée…
J’évitais de faire un autre commentaire. Ce petit wyvern était comme moi : il avait été éduqué à protéger un domaine, et comme moi, son appui, son modèle l’avait quitté subitement, laissant une blessure qui n se refermerait sans doute jamais. Une larme coula de mon œil et tomba sur le sol. Je détournais la tête. Mais l’autre n’était pas aussi dupe que ce que je croyais.
_Toi aussi tu es tout seul ? Me demanda le petit wyvern.
Sa question me fit le même effet que lorsque j’avais vu mon père mort. Mon corps trembla, et un sanglot s’échappa de ma bouche. Le nargacuga attendit un peu, le temps que je me calme.
_... dis, ça te dérangerais si…je te demandais un service ?
J’haussais un sourcil.
« … allez, il m’a accueilli ici, et il a été plutôt gentil… »
_Je ne te promet rien, mais si en échange, je peux dormir ici, je ferais ce que je peux pour ces Congas. C’est bien ce que tu voulais me demander non ?
Le regard du petit wyvern sombre s’illumina d’un éclat rouge, qui me fit froid dans le dos.
_Oui ! Tu acceptes ? Merci ! Merci infiniment !
Deviner ce qu’il voulait n’était pas difficile. Mais je ne voulais pas le décevoir. Son regard remplit d’innocence et de confiance aveugle me faisait du bien.
_Ne t’excites pas trop. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire grand-chose…
_T’en fais pas ! A nous deux, ça ira.
Il se redressa, tout heureux.
_Je viendrais te chercher demain ! Dors bien !
Le nargacuga se courba, et en un bond, se retrouva devant la sortie. Il avait une détente impressionnante pour sa petite taille. Il tourna une dernière fois la tête vers moi.
_Au fait, je m’appelle Kuro. A demain !
Il fit un deuxième bond et disparut. Il n’y avait plus que le bruit de ma respiration et de la source qui coulait un peu plus loin. Un peu dépassé par les événements; et harassé par la fatigue, je reposais ma tête sur le sol et m’endormais.
Fin du treizième chapitre.
Vos commentaires, critiques ou autres sont évidemment les bienvenus.
Et merci Séra de ton commentaire
Un peu interloqué, je m’asseyais. Le wyvern n’avait pas l’air agressif.
_Qui ça « ils » ? Demandais-je.
Le nargacuga s’approcha doucement. Ses pas ne faisaient pratiquement pas de bruit.
_Les congas…ils sont venus dans la forêt, quand maman est…
Sa voix s’étrangla dans un sanglot. Pas besoin d’être devin pour deviner ce qu’il voulait dire.
_... elle n’est plus là c’est ça ?…
L’autre hocha la tête, et articula entre deux sanglots :
_Une maladie l’a emportée… mais c’était si soudain… elle était resplendissante et puis du jour au lendemain…
Un plus gros sanglot le coupa. Il essayait de ne pas gémir, mais il était évident que la brutale disparition de sa mère avait laissé une cicatrice béante.
« Il est comme moi…non, pour lui, c’est pire… » Pensais-je.
Désireux de changer de sujet de conversation, je reprenais la parole.
_Les congas tu dis ?
Il renifla, et s’assit à son tour.
_Oui… quand ils ont su, ils ont envahis la forêt…
_Et tu n’as rien pu faire ?
Il fit « non » de la tête.
_Ils étaient trop nombreux, et je suis trop jeune pour vaincre toute la troupe et leur chef…
_... ce sont eux qui ont mis la forêt dans cet état je suppose.
Il hocha la tête.
_Comme je ne peux pas les arrêter, ils font comme si elle leur appartenait… mais heureusement…
Il regarda vers le haut. On pouvait l’arbre s’enrouler sur lui-même, pour mieux se disperser en branches complexes.
_Ils n’osent pas venir ici… cet arbre leur fait peur…
_C’est ici que tu habites ?
_Oui.
_Je vois…excuse-moi alors. C’est moi qui suis entré sans autorisation…
_Non te t’inquiètes pas. Je suis content de voir que tu n’es pas là pour… d’ailleurs, pourquoi es-tu ici ? dit-il en me fixant avec intérêt.
J’hésitais sur la manière de répondre, et après quelques secondes de réflexion, je me lançais :
_J’ai dû… fuir l’endroit d’où je viens. Je me suis perdu, et quand j’ai atterri ici, j’avais faim, soif et sommeil, alors j’ai pensé chercher si je pouvais trouver de quoi résoudre tous ces petits problèmes dans cette forêt…
L’autre prit un air un peu attristé :
_Désolé de te décevoir… mais…
Il désigna la source à laquelle j’avais bu.
_C’est la seule source encore salubre ici… tu ne trouveras pas de quoi manger non plus… les congas ont fait fuir toutes les proies, ou alors elles sont mortes en s’intoxicant avec l’eau qu’ils ont rendu imbuvable…
_.. .je vois… mais alors dis-moi, pourquoi tu restes ici ? Tu ne peux ni défendre cette forêt, et elle ne peut pas te nourrir… tu vas mourir si tu restes là…
_...je sais… mais je ne peux pas partir…
Il se crispa, et ses griffes se plantèrent dans le sol.
_Pas avant d’avoir débarrassé la forêt de ces affreux… Maman pourra reposer en paix si elle sait que notre forêt est protégée…
J’évitais de faire un autre commentaire. Ce petit wyvern était comme moi : il avait été éduqué à protéger un domaine, et comme moi, son appui, son modèle l’avait quitté subitement, laissant une blessure qui n se refermerait sans doute jamais. Une larme coula de mon œil et tomba sur le sol. Je détournais la tête. Mais l’autre n’était pas aussi dupe que ce que je croyais.
_Toi aussi tu es tout seul ? Me demanda le petit wyvern.
Sa question me fit le même effet que lorsque j’avais vu mon père mort. Mon corps trembla, et un sanglot s’échappa de ma bouche. Le nargacuga attendit un peu, le temps que je me calme.
_... dis, ça te dérangerais si…je te demandais un service ?
J’haussais un sourcil.
« … allez, il m’a accueilli ici, et il a été plutôt gentil… »
_Je ne te promet rien, mais si en échange, je peux dormir ici, je ferais ce que je peux pour ces Congas. C’est bien ce que tu voulais me demander non ?
Le regard du petit wyvern sombre s’illumina d’un éclat rouge, qui me fit froid dans le dos.
_Oui ! Tu acceptes ? Merci ! Merci infiniment !
Deviner ce qu’il voulait n’était pas difficile. Mais je ne voulais pas le décevoir. Son regard remplit d’innocence et de confiance aveugle me faisait du bien.
_Ne t’excites pas trop. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire grand-chose…
_T’en fais pas ! A nous deux, ça ira.
Il se redressa, tout heureux.
_Je viendrais te chercher demain ! Dors bien !
Le nargacuga se courba, et en un bond, se retrouva devant la sortie. Il avait une détente impressionnante pour sa petite taille. Il tourna une dernière fois la tête vers moi.
_Au fait, je m’appelle Kuro. A demain !
Il fit un deuxième bond et disparut. Il n’y avait plus que le bruit de ma respiration et de la source qui coulait un peu plus loin. Un peu dépassé par les événements; et harassé par la fatigue, je reposais ma tête sur le sol et m’endormais.
Fin du treizième chapitre.
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BlackSusanoo- Nombre de messages : 136
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