Les Dés du Wyvern
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arzak16
Yian garuga anonyme
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Re: Les Dés du Wyvern
Peu de références !?!? La chasse de monstres, ça suffit comme référence, non? Je veux dire, ils vont combattre des monstres dans la nature, c'est comme le jeun, non?
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
C'est vrai mais ça fait plutôt un bizarre parce que dans le jeu on se fait pas tuer par d'autres personnes et il n'y a pas de roi machiavélique. Donc moi sa me fait plutôt rêver en tant qu'assassin que hunter dans cette fic. Mais j'adore rêvé d'être un assassin. ^^ Mais cela reste tout de même dans l'esprit de Monster Hunter.
PS: Je me demande comment va se passer leur combat.
PS: Je me demande comment va se passer leur combat.
Dernière édition par King of Death le Mer 13 Mar 2013 - 0:30, édité 1 fois
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Les Dés du Wyvern
Bah, ça reste dans l'univers de MH, c'est déjà ça ^^
Merci pour vos commentaires =D J'ai réussi à choper le wi-fi, et j'ai pu poster ce chapitre :
Aegir et Katone ne se ressemblait pas du tout. La femme était châtain foncé et avait les yeux marrons. Elle était plus petite qu’Aegir, moins large et moins renfrognée que semblait être l’autre forgeron… Elle portait elle aussi un chapeau plat, un tablier et deux gros gants pour ne pas se bruler. Ses bottes noires faisaient beaucoup de bruit quand elle marchait, mais le plus étrange, c’est que Katone semblait boitée. Un fin mouvement montrait que sa démarche n’était pas totalement parfaite. Il semblait que sa jambe droite trainée toujours un peu plus derrière et elle mettait du temps à la ramener, mais ça, c’était pratiquement imperceptible. Adamant se surprenait lui-même d’avoir vu ça. Quant à Aegir, il était brun, les cheveux mi-longs, tombés en pagaille sur ses épaules larges, hautes et musclées, Adamant aperçut une petite queue de cheval, vraiment courte, beaucoup moins longue que celles que se faisait Ambre. Il avait une barbe naissante et ses yeux verts émeraude étaient dissimulés sous l’ombre de son couvre-chef. Ses habits étaient tachés de noir de partout. Sûrement de la suie ou du charbon… Le reste de son habit n’était qu’un pantalon, encore tâché, et une chemise sous le tablier. Ces deux-là étaient quand même grands. Beaucoup plus grands que Lazulia et lui-même. Une fois le vieux aux oreilles longues passées, ils entrèrent dans une salle beaucoup plus luxueuse que les entrepôts. D’ailleurs, Adamant découvrit le tapis au sol. Il n’en avait jamais vu, alors il marcha à côté, il croyait que ce n’était pas pour les pieds, mais quand il vit Aegir poser ses bottes sales dessus, il n’hésita pas à marcher dessus pour découvrir la matière douce et molle. Lazulia fit mine de ne pas s’y intéresser mais ses pieds ne faisaient que bouger dessus. Katone remarqua leurs comportements et sourit. Elle tira une carte d’un bureau en bois et en, ce qui semblait être de l’os et posa le papier sur une longue table. Aegir tira un petit coffre et l’ouvrit, puis il en sortit un petit livret et une clef. La forgeronne posa ses mains sur la carte, le visage sombre. Elle commença d’abord à leur expliquer les bases :
- Pour commencer, ici, nous sommes à la cité royale, celle de Coron, le plus puissant des rois et des reines. Californdo, le roi du Spectacle, et son épouse Erena sont ceux qui organisent les « Jeux ». Pour votre plus grand bonheur, ils vont vous faire concourir dans ce qu’ils appellent la grande arène. C’est un ancien cirque, qui abritait des gladiateurs et des monstres qui combattaient pour le plaisir. Et maintenant, c’est par obligation. Personnellement, je ne le savais pas avant de le faire, mais si j’avais su, je me serai suicidée ou enfuie, je préfère la deuxième méthode, mais elle est inexistante ici…
- Pourquoi vouloir tant la mort, demanda Lazulia ?
- Parce qu’une fois que tu auras commis ton premier meurtre, tu préfèreras à mille fois le repos éternel plutôt que ta culpabilité, répondit Aegir, sans se retourner.
- Bref, on vous a mené ici pour que vous fassiez du spectacle. Manque de chance, les Rois n’aiment pas trop les tours de passe-passe. Ce qu’ils aiment, c’est les combats entre humains et bêtes. Je ne vais rien vous cacher, la première épreuve sera celle qui décimera la moitié de la population qui sera dans l’arène, la deuxième n’en sauvera que 3 ou 4. Pour vous donner un indice, vous êtes plus d’une cinquantaine à participer.
Adamant et Lazulia se regardèrent après avoir fixé Katone, pour voir si elle ne blaguait pas… La moitié. Ils pouvaient mourir dès le début, sans avoir rien demandé, sans n’avoir eu aucune chance de survivre… Lazulia se remit les cheveux en arrière, pour souffler. Aegir soupira, le silence était trop pesant. Katone prit deux verres et versa un liquide dedans, elle tendit ensuite les deux coupes aux deux jeunes gens qui burent, et qui essayèrent de ne pas tout recracher sur le tapis, mais plutôt dans un saut à leurs pieds. Aegir se mit à rire. Lazulia et Katone sourit à peine. Elle reprit avant que Lazulia ne demande des explications sur son comportement :
- Désolée, je pense vraiment que la mort est mieux que ces jeux. Je pensais que vous aurez bu ces deux coupes empoisonnées… Mais ça me rassure que vous connaissiez au moins le gout du poison, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir des tendances suicidaires…
- Non ! Adamant s’énerva d’un coup. Vous ne recommencerez pas à essayer de nous tuer ! Et on ne partage pas vos sentiments de solitude mortel, c’est juste que lorsqu’on a vécu dans la forêt, on a connaissance du gout du poison ! Arrêtez de suite les projets de ce type ! Mais vous n’êtes pas bien dans votre tête, ou quoi ?
- C’est sûrement ça, répliqua sèchement Katone. En conclusion, vous affronterez vos premiers monstres dans trois jours. D’ici là, on vous expliquera les règles, on vous fournira des armes et des armures et nous, les forgerons, testerons vos capacités, nous ferons en sorte que vous vous procureriez les bonnes bases pour la survie dans l’arène. La seule chose que je vous demanderai en premier est : Savez-vous vous battre ou manier vous une arme pour une quelconque raison, ou avez-vous une quelconque affinité dans quoi que ce soit ?
Adamant réfléchit. Il ne savait pas vraiment « chasser » les gros monstres qui peuplaient son pays. Mais il savait comment poser des pièges, en fabriquer avec des filets, savoir quand était passé quelque chose sur un objet, par exemple, les kelbis, ces espèces de petites gazelles, se frottaient aux arbres avec leurs cornes pour marquer leur territoire. Sinon, il pouvait soulever des gros poids, monter aux arbres… Et bien sûr : Son « arme » de prédilection était le javelot. Il énuméra ces différentes choses : Aegir nota qu’il n’était pas très utile de monter aux arbres dans une arène… Au tour de Lazulia de dire ses capacités ; elle réfléchit un long moment. A l’évidence, elle ne savait pas faire grand-chose de physique… « Je sais grimper partout, courir sur de longues distances, fabriquer des objets avec ce qui me passe sous la main, nager… faire des roulades… Et… Je connais toutes les plantes médicinales et dangereuses qui poussaient dans ma région. » Aegir hochait la tête pour chaque capacité. Katone les notait au fur et à mesure. Elle finit par lever les yeux de sa feuille, et après s’être mordu les lèvres et avoir hésité pendant des secondes qui ne se finissaient pas, elle demanda : « Et… Une arme ? ». Adamant regarda Lazulia. Elle était très svelte, alors ce ne serait sûrement pas elle qui taperait du monstre avec les légendaires marteaux de guerre, dont il avait entendu parler. Lazulia répondit finalement : « ça peut paraître idiot, mais je sais manier les couteaux aussi… » Effectivement, pour abattre un monstre de plusieurs centaines de kilos, un couteau ne suffirait pas. Mais Aegir était convaincu que ce serait suffisant. Katone ne sembla pas si sûre, mais hocha quand même la tête. Puis après qu’un silence de plusieurs minutes se soit installé et après avoir longuement regardé Adamant, elle dit tout doucement : « Il semblerait bien que j’ai aussi une affinité pour l’arc ». Les deux forgerons levèrent les yeux de leur copie en silence. Adamant ne comprit pas de suite ce que cela signifiait. Puis sa mémoire lui rappela tous les évènements précédents la venue du sycophante Talos. Il se tourna lentement vers elle qui fuyait son regard. Mais pourtant… Cela lui paraissait impossible que ce soit vrai… « Ne me dis pas… que tu es la fille masquée ? » Lazulia le dévisagea, sans comprendre, il balaya d’un geste le regard des autres en disant qu’il avait confondu avec quelqu’un d’autre. La jeune fille le regarda en essayant de comprendre. Adamant rougit et se tourna, il avait honte de lui avoir posé cette question, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise. Katone craqua les os de sa nuque et leur dit d’attendre, elle sortit un instant. Aegir regarda les deux jeunes, puis finalement, comme Katone ne revint pas, il commença à leur parler :
- Je suis désolé pour Katone et ses envies de meurtres, mais nous avons tous été profondément marqué par notre session des jeux. Je pense que William vous l’a expliqué, mais une fois qu’on gagne les jeux, on devient soit un sycophante, soit un Roi ; mais le cas est tellement rare qu’il y en a eu qu’un, ou un général dans l’armée, mais il ne peut y en avoir qu’un seul, c’est pourquoi des duels sont organisés, l’actuel général est Dracir, un homme… très peu recommandable. Sinon, on peut devenir chasseur officiel des Rois… Mais là encore, il y en a qu’une élite. Un des gagnants de ma session en fait partie d’ailleurs… Il avait battu un… comment avait-il appelé ça… ? Ah, oui ! Un Lagiacrus. Je suppose que ça ne vous dit rien ? Moi non plus de toute façon. Enfin, en conclusion, même si vous gagnez, vous restez sous la coupe de Rois. Leur devise est « Même les plus valeureux pions peuvent devenir des pièces plus importantes, mais le Roi reste unique. ». Ils parlent des échiquiers, évidemment, leur jeu favori. D’ailleurs, le plateau est déjà posé… Pour en revenir à Katone, je disais qu’elle avait été marquée : Lors de sa session, elle avait dû tuer sa propre sœur, du moins, c’est ce qu’elle raconte. En vrai, elles étaient jumelles, et sa sœur est morte lors de la deuxième épreuve, à cause d’une erreur de calcul, Katone avait tué le monstre après qu’il n’ait tué sa jumelle… Elle n’y était pour rien, c’était seulement sa sœur qui s’était sacrifiée pour la sauver. Seulement, elle pense que c’est elle la coupable, et s’en veut horriblement, elle pense que c’est elle qui aurait dû mourir, et elle ne veut pas que vous subissiez pareil folie…
- Elle veut nous tuer pour ça ? Je veux bien avouer que c’est horrible, mais on n’est peut-être pas obligé d’en subir les conséquences…
- Non, elle ne veut pas que vous fassiez ces jeux, car vous serez à jamais changer, c’est tout.
« C’est tout. » Pour Adamant, ce n’était pas vraiment une raison. Mais bon, il acceptait le fait qu’il soit changé, vu la tournure qu’avait pris Katone… Lazulia se posait cependant une question, cela se voyait car elle n’avait rien dit ni fait à part froncer les sourcils : « Pourquoi être devenu forgeron ? ». Aegir la dévisagea, puis prit un sourire narquois. Il leur expliqua que c’était uniquement pour aider les gens comme eux, et pour être sûr que leurs armures ne soient pas truquées. De nombreuses fois, des gens avait vu leurs armes exploser dans leurs mains, ou leurs armures avaient un défaut peu avantageux… Katone revint avec dans ses mains une feuille où l’on avait apposé un sceau rouge. Un dragon encerclé. Le sceau royal, donc, la forgeronne n’était pas sorti pour rien. Elle était allée faire signaler qu’ils étaient arrivés. Elle leur expliqua que si elle ne le disait pas, leur famille serait menacé de torture pour donner leur position, « ce serait fâcheux », ajouta-elle. Les dernières explications avant qu’ils ne leur montrent leur endroit où dormir furent les suivantes : Les jeux se dérouleraient sur plusieurs jours, selon le nombre de représentants restants. Les jeux étaient en trois épreuves : La première était la démonstration de force dans une petite arène où tout serait permis pour le participant, avec tous les objets à sa disposition. Ils leur expliquèrent le premier conseil : Les armes données pour les épreuves suivantes dépendaient de celles utilisées lors de cette épreuve : en effet, si le participant était un braconnier, il aurait déjà l’avantage sur les autres, donc par logique, le braconnier utiliserait son arme favorite, et elle serait alors retirée de sa liste d’arme pour la suite des épreuves pour la simple et bonne raison que sinon, ce serait « trop facile ». Alors, la première chose qu’Adamant nota dans sa tête, c’était qu’il ne fallait pas utiliser le javelot, pas une fois. Il fallait qu’il montre une affinité dans l’arme qu’il aimerait le moins. Ce qui pouvait être le marteau ou la hache de guerre, s’il suivait la liste qu’il avait en face des yeux. Et pour Lazulia… ce serait plus compliqué, vu qu’elle n’aurait pas la force de soulever des armes lourdes. « Alors ce sera l’arbalète légère. », conseilla Aegir. Katone lui expliquerait comment ça marche.
La deuxième épreuve était une épreuve d’intelligence et de survie. Il fallait montrer comment capturer un monstre. Aegir expliqua que ce n’était pas vraiment différent de la première épreuve, les Rois voulaient juste voir comment se débrouillaient leurs pions en cas d’attaque de dragons sur la ville. Ici, aucun monstre, si ce n’était que des petits, et encore, ils n’étaient pas très importants.
La troisième était décisive. Il ne devait rester que quatre chasseurs au maximum. Pour former un groupe de chasse. Pendant un an, ce groupe serait appelé « Les Chevaliers-chasseurs des Rois », et ils devront repousser des monstres, chasser pour le plaisir et cetera. Dans cette épreuve, les derniers survivants devront mettre leur capacité en commun ou seul pour chasser. Ce ne seront pas eux qui traqueront les monstres, mais les monstres qui les traqueront dans un labyrinthe crée juste pour ça. Ils porteront un brassard, « impossible à retirer », souligna Katone, pour que les monstres les reconnaissent et les pourchassent. Le slogan de cette épreuve était : « La proie devient le chasseur. » Ca ne fit pas rire Adamant, loin de là, il serait traquer par bien pire que la mort… Et ce ne serait que le commencement.
Merci pour vos commentaires =D J'ai réussi à choper le wi-fi, et j'ai pu poster ce chapitre :
Chapitre VIII
Aegir et Katone ne se ressemblait pas du tout. La femme était châtain foncé et avait les yeux marrons. Elle était plus petite qu’Aegir, moins large et moins renfrognée que semblait être l’autre forgeron… Elle portait elle aussi un chapeau plat, un tablier et deux gros gants pour ne pas se bruler. Ses bottes noires faisaient beaucoup de bruit quand elle marchait, mais le plus étrange, c’est que Katone semblait boitée. Un fin mouvement montrait que sa démarche n’était pas totalement parfaite. Il semblait que sa jambe droite trainée toujours un peu plus derrière et elle mettait du temps à la ramener, mais ça, c’était pratiquement imperceptible. Adamant se surprenait lui-même d’avoir vu ça. Quant à Aegir, il était brun, les cheveux mi-longs, tombés en pagaille sur ses épaules larges, hautes et musclées, Adamant aperçut une petite queue de cheval, vraiment courte, beaucoup moins longue que celles que se faisait Ambre. Il avait une barbe naissante et ses yeux verts émeraude étaient dissimulés sous l’ombre de son couvre-chef. Ses habits étaient tachés de noir de partout. Sûrement de la suie ou du charbon… Le reste de son habit n’était qu’un pantalon, encore tâché, et une chemise sous le tablier. Ces deux-là étaient quand même grands. Beaucoup plus grands que Lazulia et lui-même. Une fois le vieux aux oreilles longues passées, ils entrèrent dans une salle beaucoup plus luxueuse que les entrepôts. D’ailleurs, Adamant découvrit le tapis au sol. Il n’en avait jamais vu, alors il marcha à côté, il croyait que ce n’était pas pour les pieds, mais quand il vit Aegir poser ses bottes sales dessus, il n’hésita pas à marcher dessus pour découvrir la matière douce et molle. Lazulia fit mine de ne pas s’y intéresser mais ses pieds ne faisaient que bouger dessus. Katone remarqua leurs comportements et sourit. Elle tira une carte d’un bureau en bois et en, ce qui semblait être de l’os et posa le papier sur une longue table. Aegir tira un petit coffre et l’ouvrit, puis il en sortit un petit livret et une clef. La forgeronne posa ses mains sur la carte, le visage sombre. Elle commença d’abord à leur expliquer les bases :
- Pour commencer, ici, nous sommes à la cité royale, celle de Coron, le plus puissant des rois et des reines. Californdo, le roi du Spectacle, et son épouse Erena sont ceux qui organisent les « Jeux ». Pour votre plus grand bonheur, ils vont vous faire concourir dans ce qu’ils appellent la grande arène. C’est un ancien cirque, qui abritait des gladiateurs et des monstres qui combattaient pour le plaisir. Et maintenant, c’est par obligation. Personnellement, je ne le savais pas avant de le faire, mais si j’avais su, je me serai suicidée ou enfuie, je préfère la deuxième méthode, mais elle est inexistante ici…
- Pourquoi vouloir tant la mort, demanda Lazulia ?
- Parce qu’une fois que tu auras commis ton premier meurtre, tu préfèreras à mille fois le repos éternel plutôt que ta culpabilité, répondit Aegir, sans se retourner.
- Bref, on vous a mené ici pour que vous fassiez du spectacle. Manque de chance, les Rois n’aiment pas trop les tours de passe-passe. Ce qu’ils aiment, c’est les combats entre humains et bêtes. Je ne vais rien vous cacher, la première épreuve sera celle qui décimera la moitié de la population qui sera dans l’arène, la deuxième n’en sauvera que 3 ou 4. Pour vous donner un indice, vous êtes plus d’une cinquantaine à participer.
Adamant et Lazulia se regardèrent après avoir fixé Katone, pour voir si elle ne blaguait pas… La moitié. Ils pouvaient mourir dès le début, sans avoir rien demandé, sans n’avoir eu aucune chance de survivre… Lazulia se remit les cheveux en arrière, pour souffler. Aegir soupira, le silence était trop pesant. Katone prit deux verres et versa un liquide dedans, elle tendit ensuite les deux coupes aux deux jeunes gens qui burent, et qui essayèrent de ne pas tout recracher sur le tapis, mais plutôt dans un saut à leurs pieds. Aegir se mit à rire. Lazulia et Katone sourit à peine. Elle reprit avant que Lazulia ne demande des explications sur son comportement :
- Désolée, je pense vraiment que la mort est mieux que ces jeux. Je pensais que vous aurez bu ces deux coupes empoisonnées… Mais ça me rassure que vous connaissiez au moins le gout du poison, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir des tendances suicidaires…
- Non ! Adamant s’énerva d’un coup. Vous ne recommencerez pas à essayer de nous tuer ! Et on ne partage pas vos sentiments de solitude mortel, c’est juste que lorsqu’on a vécu dans la forêt, on a connaissance du gout du poison ! Arrêtez de suite les projets de ce type ! Mais vous n’êtes pas bien dans votre tête, ou quoi ?
- C’est sûrement ça, répliqua sèchement Katone. En conclusion, vous affronterez vos premiers monstres dans trois jours. D’ici là, on vous expliquera les règles, on vous fournira des armes et des armures et nous, les forgerons, testerons vos capacités, nous ferons en sorte que vous vous procureriez les bonnes bases pour la survie dans l’arène. La seule chose que je vous demanderai en premier est : Savez-vous vous battre ou manier vous une arme pour une quelconque raison, ou avez-vous une quelconque affinité dans quoi que ce soit ?
Adamant réfléchit. Il ne savait pas vraiment « chasser » les gros monstres qui peuplaient son pays. Mais il savait comment poser des pièges, en fabriquer avec des filets, savoir quand était passé quelque chose sur un objet, par exemple, les kelbis, ces espèces de petites gazelles, se frottaient aux arbres avec leurs cornes pour marquer leur territoire. Sinon, il pouvait soulever des gros poids, monter aux arbres… Et bien sûr : Son « arme » de prédilection était le javelot. Il énuméra ces différentes choses : Aegir nota qu’il n’était pas très utile de monter aux arbres dans une arène… Au tour de Lazulia de dire ses capacités ; elle réfléchit un long moment. A l’évidence, elle ne savait pas faire grand-chose de physique… « Je sais grimper partout, courir sur de longues distances, fabriquer des objets avec ce qui me passe sous la main, nager… faire des roulades… Et… Je connais toutes les plantes médicinales et dangereuses qui poussaient dans ma région. » Aegir hochait la tête pour chaque capacité. Katone les notait au fur et à mesure. Elle finit par lever les yeux de sa feuille, et après s’être mordu les lèvres et avoir hésité pendant des secondes qui ne se finissaient pas, elle demanda : « Et… Une arme ? ». Adamant regarda Lazulia. Elle était très svelte, alors ce ne serait sûrement pas elle qui taperait du monstre avec les légendaires marteaux de guerre, dont il avait entendu parler. Lazulia répondit finalement : « ça peut paraître idiot, mais je sais manier les couteaux aussi… » Effectivement, pour abattre un monstre de plusieurs centaines de kilos, un couteau ne suffirait pas. Mais Aegir était convaincu que ce serait suffisant. Katone ne sembla pas si sûre, mais hocha quand même la tête. Puis après qu’un silence de plusieurs minutes se soit installé et après avoir longuement regardé Adamant, elle dit tout doucement : « Il semblerait bien que j’ai aussi une affinité pour l’arc ». Les deux forgerons levèrent les yeux de leur copie en silence. Adamant ne comprit pas de suite ce que cela signifiait. Puis sa mémoire lui rappela tous les évènements précédents la venue du sycophante Talos. Il se tourna lentement vers elle qui fuyait son regard. Mais pourtant… Cela lui paraissait impossible que ce soit vrai… « Ne me dis pas… que tu es la fille masquée ? » Lazulia le dévisagea, sans comprendre, il balaya d’un geste le regard des autres en disant qu’il avait confondu avec quelqu’un d’autre. La jeune fille le regarda en essayant de comprendre. Adamant rougit et se tourna, il avait honte de lui avoir posé cette question, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise. Katone craqua les os de sa nuque et leur dit d’attendre, elle sortit un instant. Aegir regarda les deux jeunes, puis finalement, comme Katone ne revint pas, il commença à leur parler :
- Je suis désolé pour Katone et ses envies de meurtres, mais nous avons tous été profondément marqué par notre session des jeux. Je pense que William vous l’a expliqué, mais une fois qu’on gagne les jeux, on devient soit un sycophante, soit un Roi ; mais le cas est tellement rare qu’il y en a eu qu’un, ou un général dans l’armée, mais il ne peut y en avoir qu’un seul, c’est pourquoi des duels sont organisés, l’actuel général est Dracir, un homme… très peu recommandable. Sinon, on peut devenir chasseur officiel des Rois… Mais là encore, il y en a qu’une élite. Un des gagnants de ma session en fait partie d’ailleurs… Il avait battu un… comment avait-il appelé ça… ? Ah, oui ! Un Lagiacrus. Je suppose que ça ne vous dit rien ? Moi non plus de toute façon. Enfin, en conclusion, même si vous gagnez, vous restez sous la coupe de Rois. Leur devise est « Même les plus valeureux pions peuvent devenir des pièces plus importantes, mais le Roi reste unique. ». Ils parlent des échiquiers, évidemment, leur jeu favori. D’ailleurs, le plateau est déjà posé… Pour en revenir à Katone, je disais qu’elle avait été marquée : Lors de sa session, elle avait dû tuer sa propre sœur, du moins, c’est ce qu’elle raconte. En vrai, elles étaient jumelles, et sa sœur est morte lors de la deuxième épreuve, à cause d’une erreur de calcul, Katone avait tué le monstre après qu’il n’ait tué sa jumelle… Elle n’y était pour rien, c’était seulement sa sœur qui s’était sacrifiée pour la sauver. Seulement, elle pense que c’est elle la coupable, et s’en veut horriblement, elle pense que c’est elle qui aurait dû mourir, et elle ne veut pas que vous subissiez pareil folie…
- Elle veut nous tuer pour ça ? Je veux bien avouer que c’est horrible, mais on n’est peut-être pas obligé d’en subir les conséquences…
- Non, elle ne veut pas que vous fassiez ces jeux, car vous serez à jamais changer, c’est tout.
« C’est tout. » Pour Adamant, ce n’était pas vraiment une raison. Mais bon, il acceptait le fait qu’il soit changé, vu la tournure qu’avait pris Katone… Lazulia se posait cependant une question, cela se voyait car elle n’avait rien dit ni fait à part froncer les sourcils : « Pourquoi être devenu forgeron ? ». Aegir la dévisagea, puis prit un sourire narquois. Il leur expliqua que c’était uniquement pour aider les gens comme eux, et pour être sûr que leurs armures ne soient pas truquées. De nombreuses fois, des gens avait vu leurs armes exploser dans leurs mains, ou leurs armures avaient un défaut peu avantageux… Katone revint avec dans ses mains une feuille où l’on avait apposé un sceau rouge. Un dragon encerclé. Le sceau royal, donc, la forgeronne n’était pas sorti pour rien. Elle était allée faire signaler qu’ils étaient arrivés. Elle leur expliqua que si elle ne le disait pas, leur famille serait menacé de torture pour donner leur position, « ce serait fâcheux », ajouta-elle. Les dernières explications avant qu’ils ne leur montrent leur endroit où dormir furent les suivantes : Les jeux se dérouleraient sur plusieurs jours, selon le nombre de représentants restants. Les jeux étaient en trois épreuves : La première était la démonstration de force dans une petite arène où tout serait permis pour le participant, avec tous les objets à sa disposition. Ils leur expliquèrent le premier conseil : Les armes données pour les épreuves suivantes dépendaient de celles utilisées lors de cette épreuve : en effet, si le participant était un braconnier, il aurait déjà l’avantage sur les autres, donc par logique, le braconnier utiliserait son arme favorite, et elle serait alors retirée de sa liste d’arme pour la suite des épreuves pour la simple et bonne raison que sinon, ce serait « trop facile ». Alors, la première chose qu’Adamant nota dans sa tête, c’était qu’il ne fallait pas utiliser le javelot, pas une fois. Il fallait qu’il montre une affinité dans l’arme qu’il aimerait le moins. Ce qui pouvait être le marteau ou la hache de guerre, s’il suivait la liste qu’il avait en face des yeux. Et pour Lazulia… ce serait plus compliqué, vu qu’elle n’aurait pas la force de soulever des armes lourdes. « Alors ce sera l’arbalète légère. », conseilla Aegir. Katone lui expliquerait comment ça marche.
La deuxième épreuve était une épreuve d’intelligence et de survie. Il fallait montrer comment capturer un monstre. Aegir expliqua que ce n’était pas vraiment différent de la première épreuve, les Rois voulaient juste voir comment se débrouillaient leurs pions en cas d’attaque de dragons sur la ville. Ici, aucun monstre, si ce n’était que des petits, et encore, ils n’étaient pas très importants.
La troisième était décisive. Il ne devait rester que quatre chasseurs au maximum. Pour former un groupe de chasse. Pendant un an, ce groupe serait appelé « Les Chevaliers-chasseurs des Rois », et ils devront repousser des monstres, chasser pour le plaisir et cetera. Dans cette épreuve, les derniers survivants devront mettre leur capacité en commun ou seul pour chasser. Ce ne seront pas eux qui traqueront les monstres, mais les monstres qui les traqueront dans un labyrinthe crée juste pour ça. Ils porteront un brassard, « impossible à retirer », souligna Katone, pour que les monstres les reconnaissent et les pourchassent. Le slogan de cette épreuve était : « La proie devient le chasseur. » Ca ne fit pas rire Adamant, loin de là, il serait traquer par bien pire que la mort… Et ce ne serait que le commencement.
Re: Les Dés du Wyvern
wow, joli chapitre, la suite avec les épreuves risque de donner ^^
(Deux ou trois petites fautes trainent, mais j'ai pas pris le temps de les relever, m'en veux pas ^^")
(Deux ou trois petites fautes trainent, mais j'ai pas pris le temps de les relever, m'en veux pas ^^")
sabertiger- Nombre de messages : 1279
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Re: Les Dés du Wyvern
Pas mal, pas mal. On va voir ce que ça va donner alors, ces "petites" épreuves.
Vice98- Nombre de messages : 1150
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Re: Les Dés du Wyvern
Pas mal les règles de chaque épreuves, j'ai hate de voir comment les épreuves vont se déroulé!
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Les Dés du Wyvern
Jolie chapitre, j'attends avec impatience le début des épreuves!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Merci à tous =)
Arf, désolée, ce chapitre n'est pas super pour moi >< J'étais pas trop inspirée pour ce moment-là... (enfin, rien d'hyper intéressant en gros ^^ )
Les appartements d’Adamant faisaient cinq fois sa « maison ». Cette demeure était la chose la plus luxueuse qu’il n’ait jamais vue… Des tapis au sol, aussi moelleux que doux, des lits à deux places recouverts de coussins et d’ornements en or ; des tables dorées, en marbre ; des lustres qui brillaient de mille feux… Ces appartements étaient les anciens logements des archontes, mais ils les avaient délaissés pour vivre au palais royal. Deux heures. Deux heures pour faire le tour des appartements, il y avait tellement de choses qu’Adamant n’avait jamais vues ! Il touchait à tout, s’émerveillait à chaque couloir, mis à part devant le portrait de Coron, le Roi le plus puissant… Adamant avait déjà vu son visage sur une peinture, au quartier des hoplites de son village. Il détourna le regard de colère en le voyant. Katone attendait qu’il ait fini de toucher à tout pour lui montrer où ils dineraient le soir même. Un grand vestibule avec trois lustres au plafond, une table pouvant accueillir une dizaine de personnes, des couverts en argents (qui était nouveau pour Adamant, qui n’avait pas souvent ce genre d’objet pour manger…). D’ailleurs, il y avait au moins 5 ustensiles différents, ce qui, par ailleurs, troubla Adamant qui les utilisa n’importe comment, comme Lazulia… Katone poussa un long soupir en les voyant hésiter devant la nourriture, à vrai dire, ils n’osaient pas se jeter dessus… Aegir les pria même de commencer à manger, aussi lentement qu’ils purent, ils se jetèrent sur la nourriture. Katone dit : « Vu votre gabarit, je suppose que la nourriture était une denrée rare chez vous… » Pendant que Lazulia demandait ce qu’ils mangeaient au serveur, Aegir chuchotait à l’oreille de Katone. Elle hocha la tête et se leva de table, elle tapa dans un revers du tapis par inattention et Adamant put apercevoir du bois au niveau de la cheville de Katone, il s’arrêta de manger pour voir ce détail. Il fronça les sourcils. Aegir le remarqua et essaya d’attirer son attention. Lazulia se tourna vers Adamant qui lui sourit faiblement, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passer. Quant au jeune homme, il essayait de détacher son regard de la jambe de la forgeronne. Quelques minutes plus tard, elle revint avec dans les mains, une parchemin roulé, elle le déplia, le posa sur la table, et les artisans se penchèrent dessus. Aegir se retira doucement dans son fauteuil, la mine sombre… Il regarda Katone en ne disant rien, elle aussi avait un regard qui semblait s’être assombri. Aegir prit la parole :
- Bien, on va vous dire, même si c’est un peu tôt, vos numéros.
- Nos numéros ? Demanda Lazulia, qui venait de finir son assiette.
- Chaque nouveau concurrent a un numéro attribué, cela permet de le reconnaître. Répondit Aegir.
- Ou plutôt, les Rois n’ont pas envie de connaître vos noms, c’est trop fastidieux, compléta Katone, avec sarcasme. Cependant, pour nous, ça nous permet de savoir quand est-ce que vous passerez vos épreuves. Commençons par toi Adamant, tu es le numéro XI.
XI. Le chiffre imparfait. Celui qui précède XII, symbole de la perfection. Adamant sourit nerveusement, on lui attribuait le numéro sur la voie de l’excellence… Etrange, les Rois ne l’avaient pas encore vu, comment pouvaient-ils déjà donner des numéros ? Ou peut-être que pour eux, ça n’avait aucune signification…
- Quant à toi Lazulia, tu es le numéro II. Ce qui signifie, que tu seras la deuxième à passer…
Lazulia recula d’un coup sec. Elle ne s’attendait pas à passer si tôt. Elle regarda son assiette vide en assimilant les paroles d’Aegir, qui étaient principalement sur le fait que c’était toujours mieux que d’être premier, et s’il fallait affronter les monstres en premiers, c’étaient souvent des monstres peu puissant, pour monter en crescendo. Heureusement, Adamant n’était que onzième. Sur 50… ce qui signifiait que son nom avait plu aux Rois… S’ils ne voulaient pas de lui, ils l’auraient mis cinquantième… C’était souvent les dix derniers de la liste qui mourraient en premier, car ils tombaient sur des monstres totalement invincibles pour eux. Comme le mentor de Lazulia, qui périt face à un Yian garuga… Adamant mit sa main dans les cheveux, il sentit à quel point il avait chaud en faisant ce mouvement, il se replongea dans ses pensées. Si Lazulia était deuxième, cela signifiait que les Rois avaient un grand intérêt pour elle, pourtant, ils ne savaient pas qui elle était. Ou peut-être voulaient-ils s’en débarrasser dès le début… Non… Adamant n’en savait rien, il ne pouvait s’imaginer les penser des Rois, s’ils faisaient ça, il y aurait mille raisons pour expliquer la place de Lazulia. Il laissa tomber son enquête mentale qui ne mènerait à rien. Tiens. II, c’était un nombre avec énormément de significations… C’est l’union, l’association de deux choses. Un comble pour Lazulia et Adamant, c’était les deux seuls « élus » de leur village. Le II, c’est aussi l’équilibre et le duel… Dante ne savait pas si les Rois s’amusaient à donner les numéros aux gens, ou s’ils s’en fichaient totalement de leur signification. Ceci dit, ils dirigèrent les deux jeunes gens vers leurs chambres respectives et leurs proposèrent d’aller se coucher.
Ils étaient arrivés cette après-midi seulement. Adamant eut l’impression qu’un milliers d’évènements s’étaient produits… Il regarda le ciel étoilé. Il ne voulait pas dormir. Pour lui, c’était un cauchemar, même s’ils étaient dans la plus merveilleuse demeure qu’il n’ait jamais vu, il n’en restait pas moins qu’il était à côté du palais royal, à seulement quelques centaines de mètres des Rois, ces tyrans qui devaient sûrement en train de se baigner dans leur argent, pendant que le peuple mourrait. Il soupira. La montagne en face de lui semblait en flamme. Le Sycophante avait raison, il se passait quelque chose là-bas. Un éclair rouge déchira le ciel avant de s’éteindre. Adamant recula de la fenêtre. Il regarda à nouveau et ne vit que des nuages rouges. Avec une lourde fumée noire qui montait désormais dans le ciel. Il retourna vers son lit. Jamais il ne trouverait le sommeil. Il pensa à son village, à Ambre, où était-elle à présent ? Il se rappelait de ses dernières paroles : « Tu dois vivre Adamant ! ». Il baissa la tête, et essaya de ne plus y penser, mais les paroles venaient seules…
« Personne n'a le droit de choisir si tu dois vivre ou mourir ! »
« Tu n'es pas un pion ! »
« Tu es un Homme ! »
« Aucune chaîne ne peut te retenir ! »
« Tu n'aspires qu'à être libre ! »
Il essaya de refouler ses larmes, de ne plus penser au visage de sa sœur, en larmes, qui lui criait ça, alors qu’elle était en train de se faire frapper par un hoplite pour qu’elle recule…
« Tu dois me jurer que tu t'en sortiras, jure moi que tu vivras heureux, que tu auras un avenir ! »
Il essaya de cacher le bruit de ses petits sanglots, il pensait que l’on pouvait l’entendre. Il releva la tête pour ne pas pleurer.
« Promets-moi que même si on t'ordonne de faire quelques choses, quelques en soient les conséquences, tu ne dois pas te plier à leur volonté ! Pas à ces monstres ! Tu es, et tu seras à jamais qui tu veux être et pas celui qu'ils t'ordonnent d'être ! Vis, je t'en prie, vis ! »
Il hurla presque. Il tomba à genoux et frappa le sol de son poing, puis il se coucha au sol. Un flot de larmes coulait seul sur ses joues alors que ses pensées avant de sombrer dans le sommeil furent dirigées vers Ambre.
Arf, désolée, ce chapitre n'est pas super pour moi >< J'étais pas trop inspirée pour ce moment-là... (enfin, rien d'hyper intéressant en gros ^^ )
Chapitre IX
Les appartements d’Adamant faisaient cinq fois sa « maison ». Cette demeure était la chose la plus luxueuse qu’il n’ait jamais vue… Des tapis au sol, aussi moelleux que doux, des lits à deux places recouverts de coussins et d’ornements en or ; des tables dorées, en marbre ; des lustres qui brillaient de mille feux… Ces appartements étaient les anciens logements des archontes, mais ils les avaient délaissés pour vivre au palais royal. Deux heures. Deux heures pour faire le tour des appartements, il y avait tellement de choses qu’Adamant n’avait jamais vues ! Il touchait à tout, s’émerveillait à chaque couloir, mis à part devant le portrait de Coron, le Roi le plus puissant… Adamant avait déjà vu son visage sur une peinture, au quartier des hoplites de son village. Il détourna le regard de colère en le voyant. Katone attendait qu’il ait fini de toucher à tout pour lui montrer où ils dineraient le soir même. Un grand vestibule avec trois lustres au plafond, une table pouvant accueillir une dizaine de personnes, des couverts en argents (qui était nouveau pour Adamant, qui n’avait pas souvent ce genre d’objet pour manger…). D’ailleurs, il y avait au moins 5 ustensiles différents, ce qui, par ailleurs, troubla Adamant qui les utilisa n’importe comment, comme Lazulia… Katone poussa un long soupir en les voyant hésiter devant la nourriture, à vrai dire, ils n’osaient pas se jeter dessus… Aegir les pria même de commencer à manger, aussi lentement qu’ils purent, ils se jetèrent sur la nourriture. Katone dit : « Vu votre gabarit, je suppose que la nourriture était une denrée rare chez vous… » Pendant que Lazulia demandait ce qu’ils mangeaient au serveur, Aegir chuchotait à l’oreille de Katone. Elle hocha la tête et se leva de table, elle tapa dans un revers du tapis par inattention et Adamant put apercevoir du bois au niveau de la cheville de Katone, il s’arrêta de manger pour voir ce détail. Il fronça les sourcils. Aegir le remarqua et essaya d’attirer son attention. Lazulia se tourna vers Adamant qui lui sourit faiblement, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passer. Quant au jeune homme, il essayait de détacher son regard de la jambe de la forgeronne. Quelques minutes plus tard, elle revint avec dans les mains, une parchemin roulé, elle le déplia, le posa sur la table, et les artisans se penchèrent dessus. Aegir se retira doucement dans son fauteuil, la mine sombre… Il regarda Katone en ne disant rien, elle aussi avait un regard qui semblait s’être assombri. Aegir prit la parole :
- Bien, on va vous dire, même si c’est un peu tôt, vos numéros.
- Nos numéros ? Demanda Lazulia, qui venait de finir son assiette.
- Chaque nouveau concurrent a un numéro attribué, cela permet de le reconnaître. Répondit Aegir.
- Ou plutôt, les Rois n’ont pas envie de connaître vos noms, c’est trop fastidieux, compléta Katone, avec sarcasme. Cependant, pour nous, ça nous permet de savoir quand est-ce que vous passerez vos épreuves. Commençons par toi Adamant, tu es le numéro XI.
XI. Le chiffre imparfait. Celui qui précède XII, symbole de la perfection. Adamant sourit nerveusement, on lui attribuait le numéro sur la voie de l’excellence… Etrange, les Rois ne l’avaient pas encore vu, comment pouvaient-ils déjà donner des numéros ? Ou peut-être que pour eux, ça n’avait aucune signification…
- Quant à toi Lazulia, tu es le numéro II. Ce qui signifie, que tu seras la deuxième à passer…
Lazulia recula d’un coup sec. Elle ne s’attendait pas à passer si tôt. Elle regarda son assiette vide en assimilant les paroles d’Aegir, qui étaient principalement sur le fait que c’était toujours mieux que d’être premier, et s’il fallait affronter les monstres en premiers, c’étaient souvent des monstres peu puissant, pour monter en crescendo. Heureusement, Adamant n’était que onzième. Sur 50… ce qui signifiait que son nom avait plu aux Rois… S’ils ne voulaient pas de lui, ils l’auraient mis cinquantième… C’était souvent les dix derniers de la liste qui mourraient en premier, car ils tombaient sur des monstres totalement invincibles pour eux. Comme le mentor de Lazulia, qui périt face à un Yian garuga… Adamant mit sa main dans les cheveux, il sentit à quel point il avait chaud en faisant ce mouvement, il se replongea dans ses pensées. Si Lazulia était deuxième, cela signifiait que les Rois avaient un grand intérêt pour elle, pourtant, ils ne savaient pas qui elle était. Ou peut-être voulaient-ils s’en débarrasser dès le début… Non… Adamant n’en savait rien, il ne pouvait s’imaginer les penser des Rois, s’ils faisaient ça, il y aurait mille raisons pour expliquer la place de Lazulia. Il laissa tomber son enquête mentale qui ne mènerait à rien. Tiens. II, c’était un nombre avec énormément de significations… C’est l’union, l’association de deux choses. Un comble pour Lazulia et Adamant, c’était les deux seuls « élus » de leur village. Le II, c’est aussi l’équilibre et le duel… Dante ne savait pas si les Rois s’amusaient à donner les numéros aux gens, ou s’ils s’en fichaient totalement de leur signification. Ceci dit, ils dirigèrent les deux jeunes gens vers leurs chambres respectives et leurs proposèrent d’aller se coucher.
Ils étaient arrivés cette après-midi seulement. Adamant eut l’impression qu’un milliers d’évènements s’étaient produits… Il regarda le ciel étoilé. Il ne voulait pas dormir. Pour lui, c’était un cauchemar, même s’ils étaient dans la plus merveilleuse demeure qu’il n’ait jamais vu, il n’en restait pas moins qu’il était à côté du palais royal, à seulement quelques centaines de mètres des Rois, ces tyrans qui devaient sûrement en train de se baigner dans leur argent, pendant que le peuple mourrait. Il soupira. La montagne en face de lui semblait en flamme. Le Sycophante avait raison, il se passait quelque chose là-bas. Un éclair rouge déchira le ciel avant de s’éteindre. Adamant recula de la fenêtre. Il regarda à nouveau et ne vit que des nuages rouges. Avec une lourde fumée noire qui montait désormais dans le ciel. Il retourna vers son lit. Jamais il ne trouverait le sommeil. Il pensa à son village, à Ambre, où était-elle à présent ? Il se rappelait de ses dernières paroles : « Tu dois vivre Adamant ! ». Il baissa la tête, et essaya de ne plus y penser, mais les paroles venaient seules…
« Personne n'a le droit de choisir si tu dois vivre ou mourir ! »
« Tu n'es pas un pion ! »
« Tu es un Homme ! »
« Aucune chaîne ne peut te retenir ! »
« Tu n'aspires qu'à être libre ! »
Il essaya de refouler ses larmes, de ne plus penser au visage de sa sœur, en larmes, qui lui criait ça, alors qu’elle était en train de se faire frapper par un hoplite pour qu’elle recule…
« Tu dois me jurer que tu t'en sortiras, jure moi que tu vivras heureux, que tu auras un avenir ! »
Il essaya de cacher le bruit de ses petits sanglots, il pensait que l’on pouvait l’entendre. Il releva la tête pour ne pas pleurer.
« Promets-moi que même si on t'ordonne de faire quelques choses, quelques en soient les conséquences, tu ne dois pas te plier à leur volonté ! Pas à ces monstres ! Tu es, et tu seras à jamais qui tu veux être et pas celui qu'ils t'ordonnent d'être ! Vis, je t'en prie, vis ! »
Il hurla presque. Il tomba à genoux et frappa le sol de son poing, puis il se coucha au sol. Un flot de larmes coulait seul sur ses joues alors que ses pensées avant de sombrer dans le sommeil furent dirigées vers Ambre.
Dernière édition par Yian garuga anonyme le Sam 23 Mar 2013 - 17:35, édité 1 fois (Raison : Aucune. '-')
Re: Les Dés du Wyvern
Joli chapitre ^^ (un peu court certes mais c'est pas bien grave ça non plus ^^)
Vivement la suite en tout cas, me tarde de voir la truffe des Rois.
Vivement la suite en tout cas, me tarde de voir la truffe des Rois.
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Re: Les Dés du Wyvern
Ouaip, très très beau
Et Puis c'est pas la taille qui compte ^^
Et Puis c'est pas la taille qui compte ^^
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Re: Les Dés du Wyvern
Chapitre X
Adamant était dans son lit… Quelqu’un l’y avait déposé… Il se leva d’un bond. Quelqu’un l’avait donc trouvé au sol cette nuit… Il ne lui fallut pas plus d’une vingtaine de secondes pour qu’il se remémore le lieu où il était, pourquoi, et comment. Il sortit de son lit avec beaucoup de mal, il s’était empêtré dans toutes les couvertures… Il détestait être piégé, heureusement, avec l’habitude des lianes, des ronces et des racines, il avait l’habitude de se retrouver entravé dans des situations « compliquées », il avait un don, se dit-il. Une fois debout, il regarda par la fenêtre. Incroyable. La montagne qui avait fait jaillir un éclair était en proie à des volutes de fumées encore plus épaisses… Mais ce n’était pas ça le plus fou, c’était l’autre chaîne de montagnes, en face, qui était totalement recouverte de neige, en une nuit, elle avait gelée ! Pourtant ce n’était pas l’hiver… Adamant se frotta les yeux, il ne rêvait pas. Il se passait vraiment des choses étranges par ici. Il n’était pas sûr de ce qu’il avait vu, mais pendant un instant, il vit quelque chose voler au-dessus des montagnes. Après tout, c’était possible, les wyverns peuplaient son monde, si bien, que certains était à l’origine de spectacle naturel. Mais ça, Adamant ne le savait pas… Il alla s’habiller, Aegir lui avait dit qu’il trouverait de quoi se vêtir dans une armoire à côté de son lit. Il l’ouvrit et avec surprise, il trouva seulement des uniformes, mais il y en avait pour homme et pour femme. Il supposa qu’il n’y avait que ça. Il trouva une note sur le tas d’habit. Il eut un peu de mal à la lire, mais voilà ce qu’il y avait marqué : « Avant de revêtir tout vêtement donné, veuillez prendre un bain. » Un bain. Adamant voyait mal comment une source pouvait se trouver dans un bâtiment. Il prit les habits et regarda sur sa gauche, il vit une pièce qu’il n’avait pas visité. Il entra et trouva un petit bassin fumant. Un pictogramme lui fit comprendre que la « source » qu’il cherchait était celle-là. Il se glissa dedans, comme il le faisait dans la forêt et profita du bain. Un toussotement lui fit reprendre conscience. Lazulia se trouvait sur l’autre rive, une serviette comme habit. Adamant se rendit compte, lui, qu’il était vêtu de son plus simple appareil : Rien. Il attrapa de suite de quoi se couvrir en sortant vitesse grand V de l’eau. Lazulia essaya de rester sérieuse, puis elle se mit à sourire et finit par rire. Adamant était rouge comme jamais. Il regarda derrière Lazulia et vit que leurs chambres étaient liées. Lazulia, après être redevenue sérieuse, lui indiqua aussi la présence de deux serviteurs, sur les côtés du bassin. Adamant se tapa le front avec sa main. Il avait une bonne excuse : Il y avait très peu de lumière, et les murs formaient une courbe et se rejoignaient au plafond comme dans une grotte, d’ailleurs, c’est sûrement ce que c’était, ou du moins, ce que voulait représenter l’architecte car le sol était en pierre, et les bords du bassin ressemblaient aux rochers qui cernent les cascades. La seule source de lumière était les deux chambres. Les serviteurs étaient cachés dans l’ombre, eux, semblait-il, avaient gardé leur sérieux tout le long, malgré qu’un sourire était affiché sur l’un d’eux. Lazulia lui expliqua qu’il fallait se baigner avec une serviette, pour éviter tout compromis. Adamant soupira et se remit dans l’eau sans regarder personne. Lazulia s’y glissa aussi. On leur fit part que le petit déjeuner était servi. Heureusement que le jeune homme se trouvait dans l’eau, car son ventre ne cessait de gargouiller… Depuis hier soir, la nourriture lui donnait envie, il avait hâte de voir ce qu’on leur avait servi, avant de retourner s’habiller, Lazulia lui dit qu’elle gardait cela pour elle, et qu’il n’aurait pas plus honte. Il rentra sans rien dire.
Aegir et Katone les attendaient silencieusement. Ils n’avaient pas touché à leur déjeuner. Puis quand les deux jeunes arrivèrent vêtus des uniformes, un mince souvenir douloureux leur revint. Ils ne parlèrent presque pas dans le repas, seulement pour leur dire qu’ils allaient rencontrer d’autres participants, et qu’il serait tant de faire des liens avec eux pour pouvoir avoir du soutiens lors des épreuves, car il était autoriser de faire des alliances. Aegir partit en direction du gymnase, pour montrer où ils devaient s’entraîner. Avant de partir, Katone demanda à Adamant de rester quelques secondes. Elle lui sourit et lui dit : « Dormir par terre n’est quand même pas le mieux, lorsque l’on est dans un palais… ». Adamant lui rendit son sourire et ne répondit pas. Il amorça sa descente.
C’était grand. Très grand pour un gymnase. Des gens s’entraînaient déjà dur. Adamant aperçut de suite un homme, plutôt grand, la quarantaine, brun avec une barbe de quelques jours, portant un long manteau bleu marine, qui regardaient les gens s’entraîner depuis un balcon. Katone lui chuchota que c’était Oregon, l’un des Rois. Un chasseur, lui aussi, elle lui montra que quelqu’un marchait vers lui : Un homme, plus vieux et plus gros, avec au moins cinq couches de vêtements, de la fourrure, du cuir, du tissu, il y en avait pour tous les goûts, tout ça ornait un pourpoint, et pour accompagner cela, des foulards étaient accrochés partout… Il portait un collet au cou, qui rendait ce personnage encore plus extravagant que n’importe quels personnages, fussent-ils dans des livres, qu’Adamant est vu. Californdo, le Roi des spectacles, et pour le coup, il était un spectacle à lui seul. Adamant pouffa de rire, et Katone sans crier gare le poussa hors de vue des gardes. Le jeune homme tomba à terre et se releva aussitôt. Il ne posa pas de question, il comprit tout seul son erreur. Katone le foudroyait du regard, la bouche légèrement ouverte, elle s’était abstenue de lui crier dessus. Lazulia visitait déjà, elle soulevait des armes, ici et là. Elle finit par attraper un arc, qu’Aegir lui fit poser, pour ne pas éveiller de soupçon sur son dit talent. Elle attrapa autre chose : Une lame, plus longue que les couteaux qu’elle magnait. Adamant, lui, regardait ceux qui s’entrainaient. Il y avait des jeunes, des adultes et même deux vieillards… Il y avait aussi quatre ou cinq felynes, ces hommes chats, ne dépassant pas le mètre cinquante. L’un d’eux était tout près du groupe. Il avait le poil gris, et portait un chapeau plat, avec une plume à son sommet, il ne semblait pas se battre, on aurait dit qu’il méditer. Il était assis en tailleur et sa lame était posée en équilibre sur ses genoux, et il était penché au-dessus, comme s’il invoquait ses ancêtres pour l’aider à surmonter les dangers. Aegir le regardait lui aussi et le montra à Katone, ils rirent, mais pas à cause de ses rites, mais du fait que son armure soit déjà forgée... Il ressemblait à un guerrier de l’Orient. Adamant sourit, ce petit être lui plaisait bien. Il alla lui parler. Il lui dit bonjour, et avant qu’il ne puisse bouger, le felyne planta sa lame d’un geste vif et rapide au pied d’Adamant, on aurait dit qu’il n’avait pas bougé :
- Ne bouge pas, chuchota-t-il. Ne parle pas et recule.
Le jeune homme s’exécuta. Il recula de deux pas, puis finalement, il ne bougea plus d’un pouce. Le felyne se leva et se tourna vers celui qui l’avait interpellé. Adamant ne voyait pas son visage, cachait par le chapeau :
- Que me veux-tu ?
- Je… Je voulais juste venir me présenter.
- Voilà des manières étranges. Pourquoi veux-tu te présenter ? Envisages-tu déjà une quelconque alliance avec moi ?
Adamant écarquilla les yeux. Il se reprit et essaya de présenter autrement la situation, mentir face à cet être ne servirait à rien, le petit être semblait déjà avoir eu des visites.
- Oui, c’est exact, je te voyais penché sur ta lame, je me suis dit que tu n’étais sûrement pas le genre à vouloir foncer dans le tas et mourir dès le début. Par contre, tu te trompes sur un point, ce n’est pas moi qui ait décidé de venir te solliciter, mes forgerons m’ont dit de le faire, même si je ne trouve pas ça prudent dès le premier jour, j’aurai dû attendre un peu plus pour te connaître, mais je ne pense pas que nous aurions eu le temps pour cela. Désolé de t’avoir dérangé dans tes prières, je m’en veux.
Il leva son chapeau. Adamant eut un mouvement de recul devant les deux pupilles dorées qui brillaient telle la Lune. Le félin sembla sourire et tendit la patte vers Adamant. Il lui serra et se présenta :
- Mon nom est Adamant, je suis le numéro XI, mon maître-forgeron est Katone. Je me doute que tu la connaisses. Je viens d’un petit village, loin d’ici, presque à la Frontière, j’ai été séparé de ma sœur et tiré au sort à cause des Dés.
- Je connais pratiquement tout le monde ici. Mon nom est Ludja, je viens de l’Est, dans un pays où les arbres portent des feuilles rouges sans être en automne. J’ai voyagé à travers le monde, et me voilà piégé ici sans que le sort s’acharne sur moi. Quelle ironie d’être le Numéro VII.
Piégé sans que le sort ne s’acharne sur soi et être le chiffre de la Chance. Oui, c’était vraiment ironique. L’homme chat semblait venir d’encore plus loin qu’Adamant, qui avait beaucoup de mal à concevoir la grandeur du monde… Lazulia interpella Adamant qui dut laisser Ludja ici. Il le salua et reprit ses méditations. Adamant lui avait rendu son arme et était parti. Le jeune homme se dirigea vers son amie, mais il tapa malencontreusement dans le pied d’une femme qui faisait des pompes, lui attirant beaucoup d’ennuis. Elle se releva avant même qu’Adamant n’est dit « Pardon ». Elle se mit à son niveau, elle faisait presque sa taille, ses cheveux roux, ressemblant à du feu, tombait en cascade sur ses épaules larges et musclée. Ses yeux marrons semblaient brûler d’une lumière vive que venait de réveiller Adamant, il recula légèrement, mais se rendit compte qu’il n’avait pas d’échappatoire : une table lui barrait la route derrière lui, il fouilla la table des mains et chercha un objet. La femme semblait vraiment agressive. Elle saisit elle aussi un objet dans son dos, elle le glissait dans sa main gauche, et l’actionna : une lame en forme de pioche en sortit. Elle prit la parole, en essayant de ne pas crier pour ne pas s’attirer les foudres des gardes :
- A quoi tu joues espèce de demeuré ? Tu ne m’as pas vu, ou quoi ? Et commence pas à me dire non, vu comment je suis, tu n’as pas d’excuse. T’as intérêt à me donner ton numéro de suite, pour que je puisse le graver sur ta tombe, une fois que j’en aurai fini avec toi dans l’arène. Moi, je vais te le dire sans hésiter, je suis Inferna, numéro XVII ! Si tu me dis que tu es avant moi dans la liste, je t’égorge sur place, je ne peux pas croire que toi, le demeuré de service soit plus intéressant que moi ?!
Adamant déglutit. Elle avait une arme quand même, et Adamant avait une barre de métal dans la main. Il la rapprocha un peu plus. Autant jouer à son petit jeu, il saisit plus fermement la barre et répondit à « Inferna », qui semblait bien porter son nom :
- Je suis Adamant, numéro XI.
Inferna jeta sa lame vers sa gorge et Adamant la bloqua avec sa barre de fer. Les armes furent projetées chacune d’un côté, les deux désarmés, ils changèrent sur une position plus défensive. Les gardes accoururent, les lances levées. Les deux Rois regardaient depuis le balcon, en haussant les sourcils. La jeune femme rousse sourit et déclara haut et fort, pour cacher leurs intentions originales :
- Eh bien, on peut dire que tu as de sacrés réflexes Adamant ! Heureusement que tu sais manier cette… barre de fer, comme un bâton, excellent ! Mon ami, te voilà prêt !
Les gardes repartirent, ils n’avaient rien à faire, ceux qui avaient regardé la scène retournèrent à leurs occupations. Inferna poussa Adamant pour aller chercher son arme, en partant, elle lui souffla : Ne me remercie pas.
Dernière édition par Yian garuga anonyme le Mer 10 Avr 2013 - 17:12, édité 2 fois
Re: Les Dés du Wyvern
Joli chapitre, j'adore Ludja il respire la classe ce perso *_*. Vivement la suite !
sabertiger- Nombre de messages : 1279
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Re: Les Dés du Wyvern
Super chapitre, j'aime bien l'entraînement, et le concept des jeux. Bonne continuation!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Pas de chapitre pour aujourd'hui, énormément de boulot sur le dos ^^
J'essaie de le poster mercredi prochain !
J'essaie de le poster mercredi prochain !
Re: Les Dés du Wyvern
HRP : Je rappelle que je fais les descriptions pour des amis qui ne connaissent pas MH, désolée pour ceux qui trouvent ça énervant…
Lazulia s’entrainait aux maniements de nombreuses armes : Fusarbarbalète, une arbalète modernisée, capable de tiré des munitions plus ou moins puissantes ; selon le type de munition utilisé, les tirs se modifient, une munition « plomb », par exemple, tire plusieurs projectiles, tandis que les munitions « perçante » tire des balles capables de traverser les carapaces les plus épaisses. Elle s’essaya à l’épée et bouclier, mais elle avait du mal à tenir le bouclier, plutôt lourd pour elle. La lance était une alternative intéressante, elle l’utilisait comme un bâton. Aegir l’avait vu l’utiliser comme une perche à un moment, même si elle avait fini par terre, cela valait le coup d’essayer… La grande épée, faisant un bon mètre cinquante était trop lourde pour elle. Pareil pour l’épée longue, encore plus allongée que la grande épée. La lance-flingue était aussi intéressante que la lance tout court, car elle pouvait tirer avec, comme son nom l’indique… Le terrifiant « Feu de Wyvern » était un tir phénoménal pouvant causer d’énormes dégâts sur une cuirasse… Ou sur autre chose… C’est un véritable souffle de flamme qui s’abat sur la cible. Mais du coup, l’arme était trop lourde, encore une fois. Les doubles lames étaient la dernière alternative possible… Malgré leur grande mobilité et leur puissance, Lazulia n’assurait pas assez sa défense avec… Le marteau et le cor de chasse -instrument de combat- était encore une fois impossible à manier à cause du poids… A aucun moment, Lazulia ne montra ses affinités à l’arc, elle les cacha et ne les utilisaient que lorsqu’il n’y avait vraiment personne… Elle tirait pratiquement tout le temps dans le mille. Aegir l’applaudissait à chaque fois, même si l’ombre d’un doute s’inscrivait sur son visage… Peut-être avait-il peur que l’arme ne soit jamais assez puissante pour terrasser un monstre… Ou simplement que si elle ratait son coup, elle ne pourrait pas manier cette arme durant les jeux… Ou encore pire… Tous les archers étaient destinés à mourir, car les combats étaient trop faciles, et des… « Personnes qualifiées » s’occupaient de leur cas…
Quant à Adamant, il était capable de manier chaque arme. Ou du moins, il pouvait les soulever. Il n’arrivait pas vraiment à tirer avec, mais cela était assez pour viser et toucher la cible. Ces dernières étaient essentiellement des morceaux de carapace rapiécées ensemble pour former une seule cuirasse, malgré la différence de matière… Comme aucune arme présente ne ressemblait au javelot qu’il maniait, il essaya d’expliquer à Katone comment le sien était. Mais il était difficile de décrire une arme qu’il avait façonné lui-même. Elle avait un poids bien spécifique, un manche en bois, une lame au bout… Katone n’avait pas les ingrédients suffisants, malgré ses essais pour y parvenir. Car évidemment, elle forgeait secrètement, comme les trois quarts des forgerons des jeux, des prototypes, dans le cas où ils auraient l’arme qu’ils veulent… Alors, le soir, elle cachait l’épieu sous le lit d’Adamant lorsqu’elle venait faire le tour de la pièce, une coutume qui avait pour but de parler en tête à tête avec son apprenti… Evidemment, les discussions entre Katone et Adamant n’étaient pas vraiment animées, mais elles étaient au moins importantes pour le jeune homme. Elle lui expliquait quels étaient les wyverns les plus communs dans l’arène, les plus rares et les plus dangereux. Lors d’une conversation, elle parlait d’un certain monstre, appelé le Blangonga, un « pelagus », un énorme singe des neiges, possédant deux longs crocs comme les félins à dents de sabre… Adamant essaya de visionner la bête, il y arriva, même si elle ne ressemblait sûrement pas à la réalité… Ce Blangonga était un être possédant une très grosse force, ses poings lui servant essentiellement d’arme, il faisait un adversaire redoutable de son agilité et de sa puissance. Là où venait en venir Lazulia, c’était que ce monstre était l’équivalent d’un marteau pour un chasseur, tandis que des wyverns comme le Nargacuga (elle ne cita que le nom sans expliquer ce que c’était) possédaient une queue tranchante, qui se référait à une lame. Elle compara les deux monstres et déclara finalement, en secouant la têt e de gauche à droite tout en regardant en le ciel, l’air pensant : « Préfère un bras broyé à un bras coupé… » Adamant ne comprit pas là où elle voulait en venir… Elle essaya de lui expliquer un peu mieux :
- Il serait mieux pour toi que tu tombes contre un monstre avec des « armes » contondantes que tranchantes… Si tu te fais couper un membre, tu peux survivre, mais je ne garantis pas l’état du membre… ça ne repousse pas vois-tu…
- Je m’en doute, même s’il ne m’est jamais venu à l’idée de tester sur moi-même… J’ai remarqué que les lézards le pouvaient, après, comme je l’ai dit, je n’ai jamais essayé et je n’essaierai pas, malgré la pauvre connaissance que je tiens en médecine, je sais que si on perd du sang, on s’évanouit au bout d’un moment.
- Ou pire, tu peux mourir. En gros, ce que je te conseille, c’est d’essayer de ne pas combattre contre ces monstres à « crocs » ou « griffes », ils sont souvent capables de t’arracher un bras avec un claquement de mâchoire, et encore plus simplement avec la gorge. Ce sont les pires. Autant, tu peux t’en sortir contre un macaque utilisant seulement ses poings et sa tête pour taper comme un demeuré, autant un wyvern aviaire, ceux qui volent, utilisent souvent leurs crocs et leurs griffes comme lames…
- Je vois… J’éviterai ces monstres…
- N’oublie pas… Le dernier contre lequel je me suis battu fut celui qui me fit le plus de dégât… Je t’ai parlé du Nargacuga, n’est-ce-pas ? (Adamant hocha la tête) C’est lui qui m’a fait ça… (Elle se pencha et remonta son pantalon au dessus du genou) Je sais que tu as remarqué que je ne marchais pas normalement, je suis assez étonnée, seul Aegir et une poignée de gens le savent…
Elle retira ses mains. Adamant eut un hoquet de stupeur… Une jambe de bois, beaucoup plus élaborée que celle des pirates, mais en bois quand même. Katone regarda Adamant dans les yeux, elle essaya de se relever mais n’y arriva pas, à vrai dire, se baisser était assez compliqué pour elle, mais il fallait qu’il voit, il fallait qu’il sache jusqu’o vont ces jeux si on y survit, il fallait qu’il voit le prix de la victoire, celui qui montre que l’on a tout fait pour sauver les autres, qui pour le public est un triomphe, mais pour vous une défaite des plus regrettable… Katone tomba en arrière et Adamant l’aida à se relever, elle grimaça de douleur… Adamant vit que son tibia avait été arraché, le pied avec, évidemment, mais le genou était encore là… Il frissonna, de peur, de dégout… Comment pouvait-elle vivre avec cette marque… ce souvenir, maintenant ancré en elle, qui ne pourrait jamais partir, qui l’accompagnera jusqu’à la mort… Adamant se détacha d’elle, toujours avec ce sentiment d’anxiété… Katone ne remit pas son pantalon. Elle serra les poings et lui expliqua que ce jour-là, elle fut la seule survivante des jeux, la seule année… Son équipe entière était sous la tutelle d’un épéiste, plus fort que tous, mais qui se sacrifient pour sauver Katone et sa sœur. Puis ce fut au tour du joueur de cor de perdre la vie. Le wyvern lui avait transpercé le corps grâces aux lames naturelles qui poussaient sur ses ailes. Il ne restait que Katone et sa sœur… Le Nargacuga boitait, il avait une patte arrière broyée et une aile brisée, sa queue coupée et il lui manquait un œil… La sœur de Katone saisit l’occasion de transpercer le monstre entièrement pour l’arrêter dans son saut… Mais il fit d’une pierre de coup, il transperça la sœur de Katone alors que l’arme lui traversait les côtes… Il lança sa gueule sur la jambe de Katone dans le dernier élan qu’il avait… La chasseuse donna le coup final, elle planta son arme en plein au milieu du crâne de sa victime… Le temps que la douleur arrive au cerveau, le monstre était mort, ainsi que sa sœur et toute son équipe… Ils durent couper la jambe… La blessure était trop grave et les mâchoires étaient bloquées sur le membre désormais inactif… Elle avait gagné… Gagné seule…
« Ce fut la plus grande victoire des jeux depuis des années mais ce fut ma défaite sur tous les caps… j’avais failli à ma tâche… Ils étaient tous morts pour que je sois libre… »
Elle se dirigea vers la fenêtre… Elle cria au monde entier sa pensée… Malgré toute l’émotion dans sa voix, malgré son cri déchirant, aucune larme ne venait à elle…
« Vous voyez où j’en suis ? Votre sacrifice a été tellement futile ! Maintenant… Maintenant c’est moi qui tue de gens… Nous… Nous qui avons tellement longtemps voulu que l’on gagne pour vivre… Pour être ensemble, loin d’ici… Ils savaient qu’ils pourraient se servir de moi… Et ils l’ont fait… »
Adamant ne savait pas quoi faire. Il ne comprenait pas ce qu’elle racontait… Il essaya de s’approcher, mais elle recula farouchement de lui. Elle se retourna et sortit de la chambre en disant : « Il est tard… Viens dîner. » Mais la faim ne venait pas… Adamant regarda par la fenêtre… Demain… Demain commençait les premières épreuves… Un stress insurmontable, une peur de l’inconnu, une panique nerveuse… Un soupir calma tous ses sentiments… Il pensa à Ambre et à ce qu’elle avait dit… Il serra ses poings tremblants et alla manger…
Même s’il ne toucha pas trop au repas, Aegir l’obligea à manger, peut-être que les doses allaient baisser, dit-il… Mais il voulait surtout dire que c’était peut-être leur dernier repas… Ils mangèrent ce qu’ils purent et se levèrent. Katone et Aegir leur ouvrèrent la terrasse de leurs appartements, pour qu’ils puissent prendre l’air… Ils savaient que les jeunes gens ne dormiraient pratiquement pas. Ils se dirigèrent vers l’extérieur, où toute la cité brillait…
Lazulia regarda la ville. Chaque lueur lui rappelait les lucioles qui volaient chez eux. Adamant s’assit à côté d’elle et regarda la montagne en proie aux fumées et aux flammes… Le climat s’était encore réchauffé là-bas… Tandis que les montagnes voisines avaient encore plus gelées… Mais ce n’était pas ça qui le préoccupait. Lazulia avait les larmes aux yeux. Il lui tint la main en essayant de sourire. Elle engagea la conversation, le silence étant trop pesant :
- J’ai peur Dante… J’ai peur qu’on ne puisse pas aller jusqu’au bout…
- On sera libre.
- Mais… Si l’un de nous n’y arrive pas… Je voudrais.. que l’on se jure une chose…
- Je t’écoute.
- Je veux que l’on jure que si l’un de nous meurt, l’autre devra réussir les jeux, et vivre pour lui… Être libre et voyager à travers le monde pour oublier.
- Je n’oublierai jamais.
- Nous ne serons plus ce que nous sommes aujourd’hui, à partir de demain, nous serrons des monstres, nous ne vaudrons pas mieux que ceux que nous affronterons.
- Non. Nous deviendrons leurs pions. L’échiquier est en place. Les Rois sont en retrait tandis que les pions et fous attaquent.
- Ils sont donc intouchables… Pour les atteindre, il faudra détruire leur défense en premier. Les soldats sont simples à avoir.
La conversation commençait à perdre du sens, mais cela les faisait sourire, alors ils continuaient :
- Ensuite, continua Adamant, on devra détruire leurs cavaliers… Ils ont trop de portée…
- Oui, puis il faudra attaquer les fous, ils peuvent nous avoir de n’importe quelle distance, si on est sur leur sentier…
- Et les tours… Les tours sont les plus dangereuses… Après la reine.
- La reine. Impossible de la toucher sans un bon soutien. Un fou et un cavalier font l’affaire.
- Il ne reste que le roi. Faible et incapable de faire quelque chose.
- Il peut manger les pions.
- Seulement s’ils sont en face de lui… Il faut l’encercler …
- Echec et Mat.
- La victoire est notre…
- Espèrons que ce soit pareil pour les jours à venir.
- Nous ne nous sommes pas fait d’alliés, encore, mais ça viendra.
- Je compte sur nous deux… Je sais qu’on y arrivera… On vivra libre… Et qui sait… Peut être que le pays entier sera libre ?
Chapitre XI
Lazulia s’entrainait aux maniements de nombreuses armes : Fusarbarbalète, une arbalète modernisée, capable de tiré des munitions plus ou moins puissantes ; selon le type de munition utilisé, les tirs se modifient, une munition « plomb », par exemple, tire plusieurs projectiles, tandis que les munitions « perçante » tire des balles capables de traverser les carapaces les plus épaisses. Elle s’essaya à l’épée et bouclier, mais elle avait du mal à tenir le bouclier, plutôt lourd pour elle. La lance était une alternative intéressante, elle l’utilisait comme un bâton. Aegir l’avait vu l’utiliser comme une perche à un moment, même si elle avait fini par terre, cela valait le coup d’essayer… La grande épée, faisant un bon mètre cinquante était trop lourde pour elle. Pareil pour l’épée longue, encore plus allongée que la grande épée. La lance-flingue était aussi intéressante que la lance tout court, car elle pouvait tirer avec, comme son nom l’indique… Le terrifiant « Feu de Wyvern » était un tir phénoménal pouvant causer d’énormes dégâts sur une cuirasse… Ou sur autre chose… C’est un véritable souffle de flamme qui s’abat sur la cible. Mais du coup, l’arme était trop lourde, encore une fois. Les doubles lames étaient la dernière alternative possible… Malgré leur grande mobilité et leur puissance, Lazulia n’assurait pas assez sa défense avec… Le marteau et le cor de chasse -instrument de combat- était encore une fois impossible à manier à cause du poids… A aucun moment, Lazulia ne montra ses affinités à l’arc, elle les cacha et ne les utilisaient que lorsqu’il n’y avait vraiment personne… Elle tirait pratiquement tout le temps dans le mille. Aegir l’applaudissait à chaque fois, même si l’ombre d’un doute s’inscrivait sur son visage… Peut-être avait-il peur que l’arme ne soit jamais assez puissante pour terrasser un monstre… Ou simplement que si elle ratait son coup, elle ne pourrait pas manier cette arme durant les jeux… Ou encore pire… Tous les archers étaient destinés à mourir, car les combats étaient trop faciles, et des… « Personnes qualifiées » s’occupaient de leur cas…
Quant à Adamant, il était capable de manier chaque arme. Ou du moins, il pouvait les soulever. Il n’arrivait pas vraiment à tirer avec, mais cela était assez pour viser et toucher la cible. Ces dernières étaient essentiellement des morceaux de carapace rapiécées ensemble pour former une seule cuirasse, malgré la différence de matière… Comme aucune arme présente ne ressemblait au javelot qu’il maniait, il essaya d’expliquer à Katone comment le sien était. Mais il était difficile de décrire une arme qu’il avait façonné lui-même. Elle avait un poids bien spécifique, un manche en bois, une lame au bout… Katone n’avait pas les ingrédients suffisants, malgré ses essais pour y parvenir. Car évidemment, elle forgeait secrètement, comme les trois quarts des forgerons des jeux, des prototypes, dans le cas où ils auraient l’arme qu’ils veulent… Alors, le soir, elle cachait l’épieu sous le lit d’Adamant lorsqu’elle venait faire le tour de la pièce, une coutume qui avait pour but de parler en tête à tête avec son apprenti… Evidemment, les discussions entre Katone et Adamant n’étaient pas vraiment animées, mais elles étaient au moins importantes pour le jeune homme. Elle lui expliquait quels étaient les wyverns les plus communs dans l’arène, les plus rares et les plus dangereux. Lors d’une conversation, elle parlait d’un certain monstre, appelé le Blangonga, un « pelagus », un énorme singe des neiges, possédant deux longs crocs comme les félins à dents de sabre… Adamant essaya de visionner la bête, il y arriva, même si elle ne ressemblait sûrement pas à la réalité… Ce Blangonga était un être possédant une très grosse force, ses poings lui servant essentiellement d’arme, il faisait un adversaire redoutable de son agilité et de sa puissance. Là où venait en venir Lazulia, c’était que ce monstre était l’équivalent d’un marteau pour un chasseur, tandis que des wyverns comme le Nargacuga (elle ne cita que le nom sans expliquer ce que c’était) possédaient une queue tranchante, qui se référait à une lame. Elle compara les deux monstres et déclara finalement, en secouant la têt e de gauche à droite tout en regardant en le ciel, l’air pensant : « Préfère un bras broyé à un bras coupé… » Adamant ne comprit pas là où elle voulait en venir… Elle essaya de lui expliquer un peu mieux :
- Il serait mieux pour toi que tu tombes contre un monstre avec des « armes » contondantes que tranchantes… Si tu te fais couper un membre, tu peux survivre, mais je ne garantis pas l’état du membre… ça ne repousse pas vois-tu…
- Je m’en doute, même s’il ne m’est jamais venu à l’idée de tester sur moi-même… J’ai remarqué que les lézards le pouvaient, après, comme je l’ai dit, je n’ai jamais essayé et je n’essaierai pas, malgré la pauvre connaissance que je tiens en médecine, je sais que si on perd du sang, on s’évanouit au bout d’un moment.
- Ou pire, tu peux mourir. En gros, ce que je te conseille, c’est d’essayer de ne pas combattre contre ces monstres à « crocs » ou « griffes », ils sont souvent capables de t’arracher un bras avec un claquement de mâchoire, et encore plus simplement avec la gorge. Ce sont les pires. Autant, tu peux t’en sortir contre un macaque utilisant seulement ses poings et sa tête pour taper comme un demeuré, autant un wyvern aviaire, ceux qui volent, utilisent souvent leurs crocs et leurs griffes comme lames…
- Je vois… J’éviterai ces monstres…
- N’oublie pas… Le dernier contre lequel je me suis battu fut celui qui me fit le plus de dégât… Je t’ai parlé du Nargacuga, n’est-ce-pas ? (Adamant hocha la tête) C’est lui qui m’a fait ça… (Elle se pencha et remonta son pantalon au dessus du genou) Je sais que tu as remarqué que je ne marchais pas normalement, je suis assez étonnée, seul Aegir et une poignée de gens le savent…
Elle retira ses mains. Adamant eut un hoquet de stupeur… Une jambe de bois, beaucoup plus élaborée que celle des pirates, mais en bois quand même. Katone regarda Adamant dans les yeux, elle essaya de se relever mais n’y arriva pas, à vrai dire, se baisser était assez compliqué pour elle, mais il fallait qu’il voit, il fallait qu’il sache jusqu’o vont ces jeux si on y survit, il fallait qu’il voit le prix de la victoire, celui qui montre que l’on a tout fait pour sauver les autres, qui pour le public est un triomphe, mais pour vous une défaite des plus regrettable… Katone tomba en arrière et Adamant l’aida à se relever, elle grimaça de douleur… Adamant vit que son tibia avait été arraché, le pied avec, évidemment, mais le genou était encore là… Il frissonna, de peur, de dégout… Comment pouvait-elle vivre avec cette marque… ce souvenir, maintenant ancré en elle, qui ne pourrait jamais partir, qui l’accompagnera jusqu’à la mort… Adamant se détacha d’elle, toujours avec ce sentiment d’anxiété… Katone ne remit pas son pantalon. Elle serra les poings et lui expliqua que ce jour-là, elle fut la seule survivante des jeux, la seule année… Son équipe entière était sous la tutelle d’un épéiste, plus fort que tous, mais qui se sacrifient pour sauver Katone et sa sœur. Puis ce fut au tour du joueur de cor de perdre la vie. Le wyvern lui avait transpercé le corps grâces aux lames naturelles qui poussaient sur ses ailes. Il ne restait que Katone et sa sœur… Le Nargacuga boitait, il avait une patte arrière broyée et une aile brisée, sa queue coupée et il lui manquait un œil… La sœur de Katone saisit l’occasion de transpercer le monstre entièrement pour l’arrêter dans son saut… Mais il fit d’une pierre de coup, il transperça la sœur de Katone alors que l’arme lui traversait les côtes… Il lança sa gueule sur la jambe de Katone dans le dernier élan qu’il avait… La chasseuse donna le coup final, elle planta son arme en plein au milieu du crâne de sa victime… Le temps que la douleur arrive au cerveau, le monstre était mort, ainsi que sa sœur et toute son équipe… Ils durent couper la jambe… La blessure était trop grave et les mâchoires étaient bloquées sur le membre désormais inactif… Elle avait gagné… Gagné seule…
« Ce fut la plus grande victoire des jeux depuis des années mais ce fut ma défaite sur tous les caps… j’avais failli à ma tâche… Ils étaient tous morts pour que je sois libre… »
Elle se dirigea vers la fenêtre… Elle cria au monde entier sa pensée… Malgré toute l’émotion dans sa voix, malgré son cri déchirant, aucune larme ne venait à elle…
« Vous voyez où j’en suis ? Votre sacrifice a été tellement futile ! Maintenant… Maintenant c’est moi qui tue de gens… Nous… Nous qui avons tellement longtemps voulu que l’on gagne pour vivre… Pour être ensemble, loin d’ici… Ils savaient qu’ils pourraient se servir de moi… Et ils l’ont fait… »
Adamant ne savait pas quoi faire. Il ne comprenait pas ce qu’elle racontait… Il essaya de s’approcher, mais elle recula farouchement de lui. Elle se retourna et sortit de la chambre en disant : « Il est tard… Viens dîner. » Mais la faim ne venait pas… Adamant regarda par la fenêtre… Demain… Demain commençait les premières épreuves… Un stress insurmontable, une peur de l’inconnu, une panique nerveuse… Un soupir calma tous ses sentiments… Il pensa à Ambre et à ce qu’elle avait dit… Il serra ses poings tremblants et alla manger…
Même s’il ne toucha pas trop au repas, Aegir l’obligea à manger, peut-être que les doses allaient baisser, dit-il… Mais il voulait surtout dire que c’était peut-être leur dernier repas… Ils mangèrent ce qu’ils purent et se levèrent. Katone et Aegir leur ouvrèrent la terrasse de leurs appartements, pour qu’ils puissent prendre l’air… Ils savaient que les jeunes gens ne dormiraient pratiquement pas. Ils se dirigèrent vers l’extérieur, où toute la cité brillait…
Lazulia regarda la ville. Chaque lueur lui rappelait les lucioles qui volaient chez eux. Adamant s’assit à côté d’elle et regarda la montagne en proie aux fumées et aux flammes… Le climat s’était encore réchauffé là-bas… Tandis que les montagnes voisines avaient encore plus gelées… Mais ce n’était pas ça qui le préoccupait. Lazulia avait les larmes aux yeux. Il lui tint la main en essayant de sourire. Elle engagea la conversation, le silence étant trop pesant :
- J’ai peur Dante… J’ai peur qu’on ne puisse pas aller jusqu’au bout…
- On sera libre.
- Mais… Si l’un de nous n’y arrive pas… Je voudrais.. que l’on se jure une chose…
- Je t’écoute.
- Je veux que l’on jure que si l’un de nous meurt, l’autre devra réussir les jeux, et vivre pour lui… Être libre et voyager à travers le monde pour oublier.
- Je n’oublierai jamais.
- Nous ne serons plus ce que nous sommes aujourd’hui, à partir de demain, nous serrons des monstres, nous ne vaudrons pas mieux que ceux que nous affronterons.
- Non. Nous deviendrons leurs pions. L’échiquier est en place. Les Rois sont en retrait tandis que les pions et fous attaquent.
- Ils sont donc intouchables… Pour les atteindre, il faudra détruire leur défense en premier. Les soldats sont simples à avoir.
La conversation commençait à perdre du sens, mais cela les faisait sourire, alors ils continuaient :
- Ensuite, continua Adamant, on devra détruire leurs cavaliers… Ils ont trop de portée…
- Oui, puis il faudra attaquer les fous, ils peuvent nous avoir de n’importe quelle distance, si on est sur leur sentier…
- Et les tours… Les tours sont les plus dangereuses… Après la reine.
- La reine. Impossible de la toucher sans un bon soutien. Un fou et un cavalier font l’affaire.
- Il ne reste que le roi. Faible et incapable de faire quelque chose.
- Il peut manger les pions.
- Seulement s’ils sont en face de lui… Il faut l’encercler …
- Echec et Mat.
- La victoire est notre…
- Espèrons que ce soit pareil pour les jours à venir.
- Nous ne nous sommes pas fait d’alliés, encore, mais ça viendra.
- Je compte sur nous deux… Je sais qu’on y arrivera… On vivra libre… Et qui sait… Peut être que le pays entier sera libre ?
Re: Les Dés du Wyvern
super chapitre, vivement la suite =)
sabertiger- Nombre de messages : 1279
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Re: Les Dés du Wyvern
Très très bon tout ça !
Vivement lemassacre combat épique ^^
Vivement le
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Re: Les Dés du Wyvern
Désolée du gros retard que j'ai pris... Mais ces derniers temps, beaucoup de boulot et d'oraux... Je vais essayer de me rattraper pendant les vacances ^^ Promis !
On entame la deuxième partie de la fic, maintenant, il va y avoir de l'action, voilà voilà ^^ Les chapitres risquent aussi d'être plus longs (les autres ne devaient pas être aussi courts...), allez, bonne lecture =) J'espère que ça vous plaira toujours !
Le Grand Jour. C’était « enfin » le grand jour. Adamant regardait le ciel bleu par sa fenêtre. Il voyait tous ses espoirs d’échappatoire envolés, pourtant il avait tant cherché… Il n’y avait pas d’autres issues possibles que la fatalité. La nuit précédente, il ne s’était pas retenu de pleurer, il savait qu’il ne reverrait plus jamais sa sœur, qu’il mourrait bientôt, lui qui avait rêvé d’une vie longue et paisible, lui qui croyait n’être pas entré dans la roulette infernale des jeux… Son regard était vide. Il avait pleuré toutes les larmes de son corps les jours d’avant. Il se contentait juste de regarder les oiseaux libres, et cette tempête qui s’approchait au loin. Katone toqua à la porte, il était temps. Il lâcha avec peine le rebord de la fenêtre et alla enfiler l’armure que lui avait créée la forgeronne. Elle vit qu’il n’arrivait pas à s’en sortir, alors elle s’approcha et la prit dans ses bras. Adamant n’a jamais eu de mère… Elle était partie il y a longtemps avec son père à la frontière, ils avaient dit qu’ils trouveraient un moyen de partir et qu’ils reviendraient les chercher… Ils ne sont jamais revenus. Le jeune homme serra fort la femme, il n’avait pas honte, il avouait avoir besoin d’une présence maternelle et Katone s’y était adonnée durant ses quelques jours. Elle lui sourit et le relâcha, elle avait l’impression d’avoir un fils, chose qu’elle a toujours grandement souhaité, mais cela lui était impossible, pour de nombreuses raisons. Adamant reprit du poil de la bête et récupéra son âge mental. Il enfila son armure et attendit pour Lazulia.
Il portait une armure en fer, protégeant surtout son dos et son torse, ses avant-bras, ses tibias et son casque était composé d’une visière, semblable à celle des chevaliers du Moyen-Âge. Sa tenue en dessous était en cuir, très flexible et plus épais qu’il n’en paraissait. La seule chose qui brillait de mille feux sur son accoutrement était une pierre, bleue, où était inscrit « XI ». Il la regarda avec curiosité, c’était sans doute la plus belle pierre qu’il eut jamais vu. Il n’avait pas d’arme. Non. Ce n’était pas lui qui choisissait son arme de prédilection, mais les « Archontes », des arbitres en somme. Ils choisissaient très aléatoirement, soit ils avantageaient le chasseur en lui donnant l’arme qu’il voulait, soit ils décidaient de ne pas le faire gagner. Les pots-de-vin y étaient pour beaucoup… Certains même, comme Ludja, pouvaient payer pour obtenir l’arme qu’ils souhaitaient, mais c’était relativement cher. Le felyne avait dû tout donner pour s’en sortir, à moins que ce ne soit pour mourir avec l’arme de ses ancêtres…
Lazulia rejoignit Adamant, la tête basse et le regard triste. Elle lui souffla un « bonjour » à peine audible. Son armure était beaucoup moins lourde que celle du jeune homme, elle n’avait pas énormément de plaques de fer, mais assez pour protéger les organes vitaux. Son casque se composait aussi d’une visière, mais plus épaisse que celle d’Adamant, les trous pour les yeux étaient moins larges cependant. Elle soupira et passa devant lui. Aegir leur ouvrit les portes en marchant, Katone fermait la marche, ils avançaient à travers les bâtiments, repassant devant l’homme aux longues oreilles, comme le premier jour. Il fumait sa pipe, et quand il les vit passer, il enleva sa coiffe et hocha la tête, silencieusement. Aegir retira lui aussi son couvre-chef plat pour passer devant les gardes. Ils s’éloignèrent et laissèrent entrevoir à Adamant et aux autres l’arène. Mais ils ne virent pas très bien comment elle était composée, ils discernèrent seulement le sable, au sol. Ils passèrent devant Ludja, dont les deux yeux brillaient comme des croissants de Lune dans l’ombre. Il baissa son chapeau en voyant les gardes passaient mais salua Adamant quand il croisa son regard. D’un certain côté, la présence de Ludja le rassurait comme jamais… Il sentait comme un vent de courage soufflait quand il le voyait. Oui, il avait beaucoup de respect pour ce felyne. Katone passa devant mais ne dit rien. Elle regarda Aegir en se pinçant légèrement les lèvres, il hocha la tête et ouvrit la porte qui menait à l’extérieur.
Une foule incroyable, se mouvant comme de l’eau agitée dans un bol. Les vagues de personne affluaient de partout, certains pariaient, d’autres mangeaient, buvaient ou profitaient de la vie. Tous de la noblesse. Cet océan de personne dégoutait Adamant, ils étaient là pour quoi ? Voir des gens mourir ? Mais quelle sorte d’humain sur la Terre pouvait bien aimer regarder son confrère se battre pour sa vie dans une arène ? En pariant sur le monstre en plus ? C’étaient eux les monstres pour le coup. Il serra les poings, des gens les montrèrent du doigt, ou plutôt, il montrait du doigt Lazulia. Ils avaient sûrement sa pierre violette, où était inscrit « II ». C’était elle qui passerait juste après le premier, qui d’ailleurs, était déjà au centre de l’arène, assis sur un rocher, les bras croisés et la tête baissée. Lui aussi semblait ne plus vouloir noyer son regard dans la masse en face de lui. Plusieurs hommes et femmes se présentèrent sur une escapade plus haute. Tous se turent et regardèrent leurs souverains. L’un d’eux leva la main pour réclamer un silence déjà installé. Il toussota et laissa la place à un autre. Il prit directement la parole, sans se faire plus attendre :
- Mesdames et messieurs, bienvenue dans les Jeux du Wyvern ! Comme vous le savez, à chaque nouvelle demande majeure du public, nous recommençons les jeux !
C’était donc ça ? Adamant savait que ce n’était pas vraiment « annuel », mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit le public qui quémande le massacre de 50 personnes. Il pesta des injures, Lazulia le rappela à l’ordre.
- Cette fois-ci, nous pouvons appeler ça une édition assez « spéciale », oui ! Car nous possédons désormais des bêtes encore plus dangereuses, plus belles, plus effrayantes et plus rares que l’an dernier ! Mais tout cela, vous le verrez à la seconde épreuve… Comme vous le savez tous, les Jeux se divise en trois épreuves : La première où l’on présente chacun des participants qui affrontent alors un wyvern « faible », puis la deuxième où ils affrontent des Wyverns… Et enfin la dernière épreuve qui sera cette année différente de toute ! Oui, messieurs dames, vous ne rêvez pas ! Mais trêve de plaisanterie. Moi, Californdo, Roi du Spectacle, je vous prie de bien vouloir accueillir les participants de ce tournoi ! Veuillez, je vous prie, vous levez pour le numéro I, Edan… Raise !
Des exclamations, des rires, des applaudissements, tout pleuvait sur le premier concurrent. Il se leva de son rocher et regarda le public. Il avait une bonne carrure, au moins un mètre quatre-vingts, châtain clair, presque blond, des yeux verts, cachaient sous des mèches qui tombaient sur son front. Il leva son poing en l’air et la foule rugit devant ce chasseur qui semblait plus courageux et plus solides que n’importe qui. Il regarda la foule en détail et son regard croisa celui de Katone, d’Adamant et de Ludja. Il n’affichait aucune émotion si ce n’était la confiance. Celui si avait était entrainé dès son plus jeune âge, mais cela ne faisait pas de lui une machine à tuer pour autant. Lazulia fit tout de même remarquer que seule une ceinture de cuir protégeait son torse et une plaque de fer défendait son épaule gauche. Ses jambes étaient protégées par une épaisse fourrure seulement, accompagnée de lanières de cuir et d’un pantalon en toile.
- Un gladiateur, conclut Aegir.
- J’espère qu’ils ne sont pas tous comme ça, frémit Katone.
- Pourquoi ? demanda Adamant.
- Car ce sont des bêtes de combat… S’il n’y a que ça... Ils essaieront de se débarrasser des faibles en premier à partir de la deuxième épreuve.
- Comme l’Akantor, grogna Aegir.
- L’Akantor ? L’homme à l’armure noire ?
- Cet homme… est totalement fou, imprégné par la rage du goliath qu’il a chassé. Il ne vit que pour tuer.
- Il ferait tout pour retourner à l’arène… tenez, il est à côté des archontes d’ailleurs.
Ils regardèrent ce démon, totalement immobile. Il semblait être un rocher par rapport à cette marée humaine… Un hurlement retentit depuis le bas de l’arène. Un grondement semblable à un volcan, mais en plus faible. Le cliquetis des chaînes se faisaient entendre, une grosse grille commença lentement à s’ouvrir, deux yeux ronds, jaunes, brillaient derrière. Le numéro I sauta sur rocher et chercha autour de lui une arme : l’arène était pleine d’arme en tout genre, chacun avait ce qu’il souhaitait. Il se précipita vers une lance plantait dans le sol, cachant un tube de fer sous la pointe. Il l’attrapa et enfila l’armature du bouclier sur son bras. Il revint au centre, la grille se leva totalement. Un corps rocheux, une bosse sur le dos faîte de pierre, une tête divisée par deux puissantes cornes, la face légèrement aplatie. Un corps puissant et résistant, tel était le basarios. Adamant et Lazulia se penchèrent devant ce wyvern. Aegir et Katone sifflèrent devant la bête, il était rare d’en voir, et encore plus d’en battre quand ils devenaient adultes, atteignant les deux mètres de haut et les huit mètres de long…
Le jeune homme prit fermement son arme et se dirigea vers le monstre, derrière son large bouclier de fer. Le monstre marcha doucement vers lui, comprenant alors que c’était son unique adversaire. Il rugit et la moitié des gens durent se boucher les oreilles à cause de la force du cri. Lazulia et Adamant tinrent leurs oreilles alors que les deux forgerons regardèrent sans broncher. Le monstre était tout proche de lui, il savait que sa carapace était trop résistante pour être percée avec une simple pointe de faire un trou dedans. Il fit un petit bond sur le côté et tira. Adamant et Lazulia reculèrent devant le tir, ils avaient rarement vu d’arme à feu, et ils s’attendaient encore moins à ce qu’une lance puisse cracher du feu. Aegir leur expliqua comment marcher ce genre d’arme, avec de la poudre, une détonation et cetera. Il leur enseigna aussi que le canon de la lance était relié par un tube de métal dans le cylindre de l’arme. Une gâchette permettait d’actionner le mécanisme et consommait une munition à chaque tir. Ils semblèrent avoir compris. Etrange, ils se souvinrent pas en avoir vu durant l’entrainement, ou alors ils n’avaient pas fait attention… L’explosion brula la peau du monstre, il gémit et donna un coup de tête vers Edan qui bloqua sans piller et tira à nouveau avec sa lance-flingue. Le monstre recula et rugit, il chargea, cependant le gladiateur sauta sur le côté pour éviter le coup. Le basarios détruisit un des rochers de l’arène grâce à sa prodigieuse force. Il se retourna et se leva à moitié sur ses deux pattes arrières et cracha une énorme boule de feu qui explosa près des deux combattants. Edan, à travers la fumée, lança sa lance dans la gueule du monstre, une giclée de sang s’abattit sur son arme, et alors qu’il ne l’avait pas retiré, il resta appuyé sur la gâchette, le feu au bout de la lance devint rouge, puis bleu et enfin, une explosion énorme réduisit la mâchoire du monstre en une simple coupe osseuse. Le monstre n’était toujours pas mort pour autant, il donna un coup de boule vers Edan qui le bloqua avec difficulté et tourna sur lui-même pour se débarrasser de lui en le repoussant, ce qui marcha. Il battit des ailes pour soulever un nuage de poussière autour de lui. Edan recula et couru vers le centre de l’arène. Le monstre le suivit, ayant du mal à retenir le sang qui lui tombait de la bouche, le coup d’Edan avait été redoutable :
- Il a utilisé « le Feu de wyvern , expliqua Katone, il a concentré toutes ses munitions en un seul coup, mais comme le monstre avait lancé une boule de feu avant, il possédait encore son liquide inflammable dans sa bouche, ce qui a fait d’une pierre deux coups, Edan a brulé la quasi-totalité de sa gorge… Un Feu de wyvern normal n’aurait jamais pu faire autant de dégât, cet homme est intelligent, moi-même je n’aurai pas pensé m’exposer autant, c’était quitte ou double…
- Mais ça a marché, commenta Adamant, j’ai du mal à croire que l’on puisse faire autant de dégât sur un colosse pareil…
- Colosse ? Demanda Aegir, attends de voir un gravios, tu verras ce que c’est qu’un colosse.
- C’est le monstre que tu avais affronté à la deuxième épreuve, non ?
- Exact Katone, il m’avait filé du fil à retordre, le combat fut long, mais mon marteau a eu raison de sa gorge.
- Hmm… Edan Raise est le favori du public cette année. (Ludja avait parlé, se mêlant à la conversation : ) pas étonnant que son arme soit si puissante… à mon avis, les premiers dans l’arène auront des bonnes armes… Intéressant.
- Le combat a été truqué ?
- Non, à mon avis, c’est seulement un petit basarios, tout jeune, personne ne peut s’en débarrasser si vite…
Le monstre avança vers Edan et lâcha un nuage enflammé à travers les pores de sa peau. Le gladiateur recula, puis, en prenant appuie à un rocher, il s’élança vers le monstre et planta sa lance dans son cou, il appuya sur la gâchette, mais rien ne se passa. Il recula, comprenant qu’il n’avait plus de munition. D’un geste, son arme se plia et fit sortir les munitions utilisées et furent remplacées par de nouvelles. Le monstre recula et chargea à nouveau. Le chasseur esquiva facilement et fonça vers le monstre, il lâcha son bouclier et prit à deux mains son arme, il se stoppa, prit appuie au sol et enfonça son arme dans la peau du ventre du basarios. Il appuya sur la détente et lâcha. Le monstre eut un sursaut et s’écroula au sol, la gueule en sang. Edan sortit son arme et se tourna vers les Rois qui l’applaudirent. Des esclaves vinrent tirer le cadavre, déjà, on annonçait le tour du numéro II.
On entame la deuxième partie de la fic, maintenant, il va y avoir de l'action, voilà voilà ^^ Les chapitres risquent aussi d'être plus longs (les autres ne devaient pas être aussi courts...), allez, bonne lecture =) J'espère que ça vous plaira toujours !
PARTIE II : Cavalier et Fou
Chapitre XII
Le Grand Jour. C’était « enfin » le grand jour. Adamant regardait le ciel bleu par sa fenêtre. Il voyait tous ses espoirs d’échappatoire envolés, pourtant il avait tant cherché… Il n’y avait pas d’autres issues possibles que la fatalité. La nuit précédente, il ne s’était pas retenu de pleurer, il savait qu’il ne reverrait plus jamais sa sœur, qu’il mourrait bientôt, lui qui avait rêvé d’une vie longue et paisible, lui qui croyait n’être pas entré dans la roulette infernale des jeux… Son regard était vide. Il avait pleuré toutes les larmes de son corps les jours d’avant. Il se contentait juste de regarder les oiseaux libres, et cette tempête qui s’approchait au loin. Katone toqua à la porte, il était temps. Il lâcha avec peine le rebord de la fenêtre et alla enfiler l’armure que lui avait créée la forgeronne. Elle vit qu’il n’arrivait pas à s’en sortir, alors elle s’approcha et la prit dans ses bras. Adamant n’a jamais eu de mère… Elle était partie il y a longtemps avec son père à la frontière, ils avaient dit qu’ils trouveraient un moyen de partir et qu’ils reviendraient les chercher… Ils ne sont jamais revenus. Le jeune homme serra fort la femme, il n’avait pas honte, il avouait avoir besoin d’une présence maternelle et Katone s’y était adonnée durant ses quelques jours. Elle lui sourit et le relâcha, elle avait l’impression d’avoir un fils, chose qu’elle a toujours grandement souhaité, mais cela lui était impossible, pour de nombreuses raisons. Adamant reprit du poil de la bête et récupéra son âge mental. Il enfila son armure et attendit pour Lazulia.
Il portait une armure en fer, protégeant surtout son dos et son torse, ses avant-bras, ses tibias et son casque était composé d’une visière, semblable à celle des chevaliers du Moyen-Âge. Sa tenue en dessous était en cuir, très flexible et plus épais qu’il n’en paraissait. La seule chose qui brillait de mille feux sur son accoutrement était une pierre, bleue, où était inscrit « XI ». Il la regarda avec curiosité, c’était sans doute la plus belle pierre qu’il eut jamais vu. Il n’avait pas d’arme. Non. Ce n’était pas lui qui choisissait son arme de prédilection, mais les « Archontes », des arbitres en somme. Ils choisissaient très aléatoirement, soit ils avantageaient le chasseur en lui donnant l’arme qu’il voulait, soit ils décidaient de ne pas le faire gagner. Les pots-de-vin y étaient pour beaucoup… Certains même, comme Ludja, pouvaient payer pour obtenir l’arme qu’ils souhaitaient, mais c’était relativement cher. Le felyne avait dû tout donner pour s’en sortir, à moins que ce ne soit pour mourir avec l’arme de ses ancêtres…
Lazulia rejoignit Adamant, la tête basse et le regard triste. Elle lui souffla un « bonjour » à peine audible. Son armure était beaucoup moins lourde que celle du jeune homme, elle n’avait pas énormément de plaques de fer, mais assez pour protéger les organes vitaux. Son casque se composait aussi d’une visière, mais plus épaisse que celle d’Adamant, les trous pour les yeux étaient moins larges cependant. Elle soupira et passa devant lui. Aegir leur ouvrit les portes en marchant, Katone fermait la marche, ils avançaient à travers les bâtiments, repassant devant l’homme aux longues oreilles, comme le premier jour. Il fumait sa pipe, et quand il les vit passer, il enleva sa coiffe et hocha la tête, silencieusement. Aegir retira lui aussi son couvre-chef plat pour passer devant les gardes. Ils s’éloignèrent et laissèrent entrevoir à Adamant et aux autres l’arène. Mais ils ne virent pas très bien comment elle était composée, ils discernèrent seulement le sable, au sol. Ils passèrent devant Ludja, dont les deux yeux brillaient comme des croissants de Lune dans l’ombre. Il baissa son chapeau en voyant les gardes passaient mais salua Adamant quand il croisa son regard. D’un certain côté, la présence de Ludja le rassurait comme jamais… Il sentait comme un vent de courage soufflait quand il le voyait. Oui, il avait beaucoup de respect pour ce felyne. Katone passa devant mais ne dit rien. Elle regarda Aegir en se pinçant légèrement les lèvres, il hocha la tête et ouvrit la porte qui menait à l’extérieur.
Une foule incroyable, se mouvant comme de l’eau agitée dans un bol. Les vagues de personne affluaient de partout, certains pariaient, d’autres mangeaient, buvaient ou profitaient de la vie. Tous de la noblesse. Cet océan de personne dégoutait Adamant, ils étaient là pour quoi ? Voir des gens mourir ? Mais quelle sorte d’humain sur la Terre pouvait bien aimer regarder son confrère se battre pour sa vie dans une arène ? En pariant sur le monstre en plus ? C’étaient eux les monstres pour le coup. Il serra les poings, des gens les montrèrent du doigt, ou plutôt, il montrait du doigt Lazulia. Ils avaient sûrement sa pierre violette, où était inscrit « II ». C’était elle qui passerait juste après le premier, qui d’ailleurs, était déjà au centre de l’arène, assis sur un rocher, les bras croisés et la tête baissée. Lui aussi semblait ne plus vouloir noyer son regard dans la masse en face de lui. Plusieurs hommes et femmes se présentèrent sur une escapade plus haute. Tous se turent et regardèrent leurs souverains. L’un d’eux leva la main pour réclamer un silence déjà installé. Il toussota et laissa la place à un autre. Il prit directement la parole, sans se faire plus attendre :
- Mesdames et messieurs, bienvenue dans les Jeux du Wyvern ! Comme vous le savez, à chaque nouvelle demande majeure du public, nous recommençons les jeux !
C’était donc ça ? Adamant savait que ce n’était pas vraiment « annuel », mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit le public qui quémande le massacre de 50 personnes. Il pesta des injures, Lazulia le rappela à l’ordre.
- Cette fois-ci, nous pouvons appeler ça une édition assez « spéciale », oui ! Car nous possédons désormais des bêtes encore plus dangereuses, plus belles, plus effrayantes et plus rares que l’an dernier ! Mais tout cela, vous le verrez à la seconde épreuve… Comme vous le savez tous, les Jeux se divise en trois épreuves : La première où l’on présente chacun des participants qui affrontent alors un wyvern « faible », puis la deuxième où ils affrontent des Wyverns… Et enfin la dernière épreuve qui sera cette année différente de toute ! Oui, messieurs dames, vous ne rêvez pas ! Mais trêve de plaisanterie. Moi, Californdo, Roi du Spectacle, je vous prie de bien vouloir accueillir les participants de ce tournoi ! Veuillez, je vous prie, vous levez pour le numéro I, Edan… Raise !
Des exclamations, des rires, des applaudissements, tout pleuvait sur le premier concurrent. Il se leva de son rocher et regarda le public. Il avait une bonne carrure, au moins un mètre quatre-vingts, châtain clair, presque blond, des yeux verts, cachaient sous des mèches qui tombaient sur son front. Il leva son poing en l’air et la foule rugit devant ce chasseur qui semblait plus courageux et plus solides que n’importe qui. Il regarda la foule en détail et son regard croisa celui de Katone, d’Adamant et de Ludja. Il n’affichait aucune émotion si ce n’était la confiance. Celui si avait était entrainé dès son plus jeune âge, mais cela ne faisait pas de lui une machine à tuer pour autant. Lazulia fit tout de même remarquer que seule une ceinture de cuir protégeait son torse et une plaque de fer défendait son épaule gauche. Ses jambes étaient protégées par une épaisse fourrure seulement, accompagnée de lanières de cuir et d’un pantalon en toile.
- Un gladiateur, conclut Aegir.
- J’espère qu’ils ne sont pas tous comme ça, frémit Katone.
- Pourquoi ? demanda Adamant.
- Car ce sont des bêtes de combat… S’il n’y a que ça... Ils essaieront de se débarrasser des faibles en premier à partir de la deuxième épreuve.
- Comme l’Akantor, grogna Aegir.
- L’Akantor ? L’homme à l’armure noire ?
- Cet homme… est totalement fou, imprégné par la rage du goliath qu’il a chassé. Il ne vit que pour tuer.
- Il ferait tout pour retourner à l’arène… tenez, il est à côté des archontes d’ailleurs.
Ils regardèrent ce démon, totalement immobile. Il semblait être un rocher par rapport à cette marée humaine… Un hurlement retentit depuis le bas de l’arène. Un grondement semblable à un volcan, mais en plus faible. Le cliquetis des chaînes se faisaient entendre, une grosse grille commença lentement à s’ouvrir, deux yeux ronds, jaunes, brillaient derrière. Le numéro I sauta sur rocher et chercha autour de lui une arme : l’arène était pleine d’arme en tout genre, chacun avait ce qu’il souhaitait. Il se précipita vers une lance plantait dans le sol, cachant un tube de fer sous la pointe. Il l’attrapa et enfila l’armature du bouclier sur son bras. Il revint au centre, la grille se leva totalement. Un corps rocheux, une bosse sur le dos faîte de pierre, une tête divisée par deux puissantes cornes, la face légèrement aplatie. Un corps puissant et résistant, tel était le basarios. Adamant et Lazulia se penchèrent devant ce wyvern. Aegir et Katone sifflèrent devant la bête, il était rare d’en voir, et encore plus d’en battre quand ils devenaient adultes, atteignant les deux mètres de haut et les huit mètres de long…
Le jeune homme prit fermement son arme et se dirigea vers le monstre, derrière son large bouclier de fer. Le monstre marcha doucement vers lui, comprenant alors que c’était son unique adversaire. Il rugit et la moitié des gens durent se boucher les oreilles à cause de la force du cri. Lazulia et Adamant tinrent leurs oreilles alors que les deux forgerons regardèrent sans broncher. Le monstre était tout proche de lui, il savait que sa carapace était trop résistante pour être percée avec une simple pointe de faire un trou dedans. Il fit un petit bond sur le côté et tira. Adamant et Lazulia reculèrent devant le tir, ils avaient rarement vu d’arme à feu, et ils s’attendaient encore moins à ce qu’une lance puisse cracher du feu. Aegir leur expliqua comment marcher ce genre d’arme, avec de la poudre, une détonation et cetera. Il leur enseigna aussi que le canon de la lance était relié par un tube de métal dans le cylindre de l’arme. Une gâchette permettait d’actionner le mécanisme et consommait une munition à chaque tir. Ils semblèrent avoir compris. Etrange, ils se souvinrent pas en avoir vu durant l’entrainement, ou alors ils n’avaient pas fait attention… L’explosion brula la peau du monstre, il gémit et donna un coup de tête vers Edan qui bloqua sans piller et tira à nouveau avec sa lance-flingue. Le monstre recula et rugit, il chargea, cependant le gladiateur sauta sur le côté pour éviter le coup. Le basarios détruisit un des rochers de l’arène grâce à sa prodigieuse force. Il se retourna et se leva à moitié sur ses deux pattes arrières et cracha une énorme boule de feu qui explosa près des deux combattants. Edan, à travers la fumée, lança sa lance dans la gueule du monstre, une giclée de sang s’abattit sur son arme, et alors qu’il ne l’avait pas retiré, il resta appuyé sur la gâchette, le feu au bout de la lance devint rouge, puis bleu et enfin, une explosion énorme réduisit la mâchoire du monstre en une simple coupe osseuse. Le monstre n’était toujours pas mort pour autant, il donna un coup de boule vers Edan qui le bloqua avec difficulté et tourna sur lui-même pour se débarrasser de lui en le repoussant, ce qui marcha. Il battit des ailes pour soulever un nuage de poussière autour de lui. Edan recula et couru vers le centre de l’arène. Le monstre le suivit, ayant du mal à retenir le sang qui lui tombait de la bouche, le coup d’Edan avait été redoutable :
- Il a utilisé « le Feu de wyvern , expliqua Katone, il a concentré toutes ses munitions en un seul coup, mais comme le monstre avait lancé une boule de feu avant, il possédait encore son liquide inflammable dans sa bouche, ce qui a fait d’une pierre deux coups, Edan a brulé la quasi-totalité de sa gorge… Un Feu de wyvern normal n’aurait jamais pu faire autant de dégât, cet homme est intelligent, moi-même je n’aurai pas pensé m’exposer autant, c’était quitte ou double…
- Mais ça a marché, commenta Adamant, j’ai du mal à croire que l’on puisse faire autant de dégât sur un colosse pareil…
- Colosse ? Demanda Aegir, attends de voir un gravios, tu verras ce que c’est qu’un colosse.
- C’est le monstre que tu avais affronté à la deuxième épreuve, non ?
- Exact Katone, il m’avait filé du fil à retordre, le combat fut long, mais mon marteau a eu raison de sa gorge.
- Hmm… Edan Raise est le favori du public cette année. (Ludja avait parlé, se mêlant à la conversation : ) pas étonnant que son arme soit si puissante… à mon avis, les premiers dans l’arène auront des bonnes armes… Intéressant.
- Le combat a été truqué ?
- Non, à mon avis, c’est seulement un petit basarios, tout jeune, personne ne peut s’en débarrasser si vite…
Le monstre avança vers Edan et lâcha un nuage enflammé à travers les pores de sa peau. Le gladiateur recula, puis, en prenant appuie à un rocher, il s’élança vers le monstre et planta sa lance dans son cou, il appuya sur la gâchette, mais rien ne se passa. Il recula, comprenant qu’il n’avait plus de munition. D’un geste, son arme se plia et fit sortir les munitions utilisées et furent remplacées par de nouvelles. Le monstre recula et chargea à nouveau. Le chasseur esquiva facilement et fonça vers le monstre, il lâcha son bouclier et prit à deux mains son arme, il se stoppa, prit appuie au sol et enfonça son arme dans la peau du ventre du basarios. Il appuya sur la détente et lâcha. Le monstre eut un sursaut et s’écroula au sol, la gueule en sang. Edan sortit son arme et se tourna vers les Rois qui l’applaudirent. Des esclaves vinrent tirer le cadavre, déjà, on annonçait le tour du numéro II.
Re: Les Dés du Wyvern
joli chapitre, vivement la suite ! ^^
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
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Date d'inscription : 02/04/2010
Re: Les Dés du Wyvern
Peuh, Edan est un amateur, mettre autant de temps pour tuer un basarios à la Gl, c'est pitoyable, un jeune, qui plus est !
Enfin bref, joli chapitre ^^
Enfin bref, joli chapitre ^^
Vice98- Nombre de messages : 1150
Age : 25
Localisation : Dans la neige, courant avec les loups en écoutant "Running with the wolves" de Korpiklaani.
Rang : Toutes les quêtes de MHFU terminées ! Presque tout dans mhp3rd.
Date d'inscription : 18/01/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Vice, bonne chance pour prendre moins de temps à la GL de fer, même sur un jeune ^^ mais très bon chapitre, je trouve que tu mets par contre beaucoup de "et" dans tes phrases.
arzak16- Nombre de messages : 650
Age : 24
Localisation : Auprès d'un Garuga... mort.
Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Merci à tous les deux ^^
Ouais, Vice, ton premier basa à la lance de fer, tu pleurs xD
Possible pour les "Et" Arzak ^^ Je fais mes posts en plusieurs fois, même durant une pleine bataille, je remarque pas souvent les répétitions. Pour les et, pas fais gaffe pour ça, mais merci de le signaler. ^^
La suite demain ou après demain ^^
Ouais, Vice, ton premier basa à la lance de fer, tu pleurs xD
Possible pour les "Et" Arzak ^^ Je fais mes posts en plusieurs fois, même durant une pleine bataille, je remarque pas souvent les répétitions. Pour les et, pas fais gaffe pour ça, mais merci de le signaler. ^^
La suite demain ou après demain ^^
Re: Les Dés du Wyvern
On est déja à la Partie 2 ?! Incroyable! Au fait Vice, ils ont raison, faire un basarios au lance-flingue de fer, c'est pas facile du tout. De plus pour la première épreuve ils ont dit qu'il y aurait des wyvern faibles, mais je ne trouve pas que le basa soit un wyvern faible face à des débutants.
PS: YGA tes chapitres sont toujours aussi géniaux! Vivement la suite !!
PS: YGA tes chapitres sont toujours aussi géniaux! Vivement la suite !!
King of Death- Nombre de messages : 340
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Re: Les Dés du Wyvern
Chapitre XIII
Lazulia descendit les marches vers les couloirs menant dans l'arène. Elle n'entendait plus que son souffle rapide. La poussière des couloirs se soulevait à chacun de ses pas, la faisant cligner des yeux. Visiblement, on ne prenait pas très soins de l'endroit. Adamant la vit paraître sur le sable de l'arène, les cheveux aux vents, elle mit son casque et abaissa la visière. Le public huait des paroles incompréhensibles, mais cela n'avait pas d'importance pour elle, qui se contentait de regarder à travers sa visière les armes autour d'elle. Californdo la présenta rapidement comme une fille avec un futur radieux. Le monstre en armure bougea enfin et posa sa main sur la barrière pour mieux voir, apparemment, plus intéressé par Lazulia que par Edan Raise. La jeune femme leva la tête pour croiser son regard de braise. Tous deux portaient des masques, il était impossible de connaître leurs intentions, mais Adamant se doutait que c'était une sorte de défi, lancé l'un à l'autre. Le Roi du spectacle ordonna à l'ouverture de la porte. Lazulia prit une posture étrange à Adamant : elle mit les mains fermées en poing devant elle, son bras gauche plus tendu que le droit, comme si elle allait affronter le monstre à mains nues. Elle se courba et plia légèrement les genoux. Le monstre émit un rugissement à travers les grilles de sa prison. On souleva la lourde grille et on laissa apparaître un mammifère, à peine plus grand qu'un homme, ressemblant bel et bien à un ours. Il possédait deux pattes recouvertes d'une épaisse carapace piquante, au bout, de lourdes griffes ambrées qui grattaient le sol. Sa tête était recouverte d'une fourrure beigeâtre à certains endroits tandis que la peau était bleu foncée. Ses oreilles rondes bougeaient au moindre bruit inconnu. Ses petites yeux rouges observaient son adversaire en même temps que sa gueule ne claque, sa langue dépassait de sa gueule quand il arrêta de mordre le vide. Sa fourrure sur le dos était bleu azur à certains endroits, puis devenait plus foncée ou plus claire selon les parties de son corps. Sa peau ventrale n'était pas protégée par cette épaisse fourrure. Il se dressa sur ses pattes arrière, atteignant au moins deux mètres cinquante. Sa « queue » était en fait un renforcement osseux en forme d'éventail, garni de piques.
Le monstre rugit et le Roi Californdo présenta ce monstre comme une des surprises nouvelles, venant d'une contrée lointaine. On appelait ce mammifère « Arzuros ». Aegir et Katone se regardèrent. Non, ils n'en avaient jamais vu. Adamant retenait son souffle, il avait vraiment peur pour Lazulia, certes l'ours n'avait pas l'air très malin, mais il possédait de lourdes griffes... Les chaînes qui tenaient l'Arzuros lâchèrent et il se précipita au centre le l'arène en courant comme il le pouvait. Il s'arrêta devant Lazulia et se mit debout. Il ouvrit la gueule en grand pour laisser échapper un rugissement de défi. La jeune femme sauta en arrière et se pencha, elle attrapa une poignée de sable et la lança au museau du monstre quand il se baissa pour la mordre. Une petite ouverture qui lui permit de glisser vers deux épées plantées dans le sol, elle les retira et frappa l'ours avec lorsqu'il la rattrapa. Il recula peu et se leva à nouveau, ouvrant grand pattes avant, il faucha l'air de ses griffes. Lazulia se laissa tomber en arrière pour éviter le coup, puis elle roula sur le côté et frappa à nouveau, cette fois, la patte arrière, qui ne se déroba pas. L'Arzuros se retourna en fauchant de nouveau l'air. La chasseuse n'eut même pas besoin d'esquiver, il frappa le vide. Elle prit ce coup comme une ouverture et fit pénétrer d'une fente ses deux armes dans le ventre du mammifère qui recula de surprise et prit sa revanche en faisant basculer la jeune fille quand il retomba lourdement sur ses pattes avant. Il donna un coup de tête vers sa cible qui le « para » en croisant ses armes. Elle recula tout de même et essaya quelque chose : Elle lança sa plus grande épée dans l'épaule du monstre. L'arme rebondit, ouvrant tout de même une large blessure, elle se concentra davantage et lança sa deuxième arme qui s'enfonça cette fois ci dans la chair.
Aegir recula, étonné de la précision de la jeune fille. Katone s'approcha du bord, elle aussi surprise par ce tour. Lazulia couru vers une autre arme, mais elle saisit seulement un bouclier pour contrer la charge de l'ours qui frappa puissamment le bouclier et s'y assomma pour un instant. Lazulia saisit un canon non loin d'elle, après avoir lâché le bouclier. Elle regarda s'il était chargé pour éventuellement tirer avec : Une énorme munition était ancrée dedans. Elle ne chercha pas à comprendre et se retourna vers le monstre, juste à côté d'elle :
- Non ! Cria Aegir, devinant la munition chargée dedans.
Trop tard, elle appuya sur la gâchette.
Une explosion fulgurante la sépara de l'ours. Le recul fut tellement brutal qu'elle roula sur plusieurs mètres. Le monstre tomba sur le côté et faisait promener ses bras dans l'air pour se relever. Lazulia secoua la tête, elle regarda son canon, toujours opérationnel malgré le tir, elle le laissa et rampa vers un rocher pour se relever, comme son adversaire qui arriva à monter sur ses pattes chancelantes. La blessure ouverte était très large et laissait couler une quantité non négligeable de sang. Lazulia s'accrochait à la roche pour se relever. Le monstre rugit, une fumée blanche sortait de ses naseaux à chaque expiration. Il commença à marcher, puis accéléra. La jeune femme n'était pas encore remise du tir, elle n'entendait pas très bien et sa vision était brouillée alors que l'ours chargeait vers elle, les crocs sortis, près à découper. Il arriva plus vite que prévu sur elle et lui donna un énorme coup dans l'épaule. Elle roula au sol et s'arrêta. Sa visière avait volé éclat, et on voyait désormais son visage, du sang coulait du coin de sa bouche. Elle mit un genou à terre et se leva lentement. Elle repéra un arc non loin d'elle. Adamant regarda aussi l'arme. Il ne fallait pas qu'elle l'utilise... Sinon on lui donnerait une arme beaucoup moins pratique... Il lui hurla quelque chose qu'elle n'entendit pas. Elle courru vers l'arme et sauta dessus, enfila le carquois à sa taille et leva l'arme qui se déplia et laissa glisser la corde entre les doigts de la fille. Elle attrapa une flèche et la tira de son enveloppe. Elle arma son arc et attendit l'arrivée du monstre. Elle expira et lâcha la corde. La flèche se planta dans le cou de l'ours qui en glapit de douleur. Il reprit sa charge et Lazulia sprinta vers un grand rocher. Elle l'escalada en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. L'Arzuros la suivit sur la pierre et voulait la piéger en son sommet ; ses griffes ne glissaient pas et il n'était qu'à quelques centimètres de la jeune femme. Elle sauta en se retournant en l'air, sa flèche déjà armée. Elle vit la gueule du monstre grande ouverte, prête à accueillir la jambe de la chasseuse. Elle expira à nouveau et ferma les yeux pour se concentrer davantage. Elle avait mémoriser les moindres détails autour d'elle et fermait les yeux ne changea rien. Elle lâcha la flèche qui décolla à une vitesse folle. Les crocs du monstres se fermèrent dans le vide tandis que la pointe continua son chemin dans la gorge du monstre. Lazulia tomba au sol en criant. L'ours, du haut de son rocher, regarda vers le ciel pour tenter de se lever, puis il ferma peu à peu les yeux et tomba lourdement sur la roche ensanglantée.
Un silence s'était abattu sur le public. Le seul bruit qui brisa le mutisme collectif était l'Akantor qui se retourna dans un cliquetis. Il tourna la tête vers la jeune fille qui le regardait encore, lui lançant le même regard qu'au début. Ses yeux semblèrent s'enflammer tandis qu'il tourna finalement le dos à l'arène.
La jeune femme se releva, auscultant ses blessures seule, qui était au nombre de trois, dont deux très légères : Sa main, qui avait tenu le canon, était légèrement abîmée, son dos, ayant reçu le choc du saut, était juste éraflé, mais son épaule était à moitié déboîtée par le coup de l'Arzuros. Elle regarda son arc et soupira, le lâchant au sol, sachant qu'elle n'en aurait plus dans les mains à jamais. Elle regarda ensuite timidement Adamant, qui comprit et qui baissa le regard. Oui, c'est vrai, la femme-oiseau, c'était elle. C'était largement prévisible en même temps, mais elle avait joué la carte de la faible en apparence. C'était elle même qui l'avait défendu d'un monstre cuirassé. Son masque avait bien servi, finalement, cachant ses intentions, comme sa visière. Elle soupira et attendit les paroles des Rois et Reines qui parlaient à peine, à voix basse. Elle retira son heaume, sentant une nouvelle blessure, une griffure au front, provoquée par sa visière. Ses cheveux bruns tombèrent sur ses épaules, puis furent soulevés par le vent qui souffla. L'un des Rois qu'ils avaient vu à l’entraînement -Oregon- était le seul à la regarder de face, il s'accouda à la barrière en souriant alors que les Rois et Reines commençaient à se fâcher pour savoir qui l'avait mise en numéro deux, c'était Oregon bien sûr, mais il n'en dit rien, tous pensaient que le combat était truqué, mais c'était faux. Finalement, Californdo arriva à balbutier des mots. Il proclama Lazulia vainqueur, à sa grande surprise. Elle hocha la tête et se dirigea vers la sortie, là où l'attendait des médecins, et Aegir, le regard sévère, mais en même temps soulagé et étonné qu'elle arriva à effectuer un tir aussi difficile.
Elle ne reverra plus jamais d'arc dans l'arène, c'était clair. Elle se retourna pour voir l'Arzuros être tiré hors de l'arène, on utiliserait ses composants pour faire son armure, elle regarda le ciel à nouveau, avant de replonger dans l'obscurité des couloirs.
Le concurrent suivant fut un garçon chétif, qui n'arrivait même pas à lever une arme... Adamant ne regarda pas sa mise à mort par un velocidrome, sorte de grand velociraptor bleu, avec une longue crête sur le crâne.
Les deux suivants tinrent le coup, mais l'un d'eux était gravement blessé. Il mouru de ses blessures, faute de soin apporté, volontairement ou non. La deuxième s'en sortit.
Le numéro VI se débarrassa facilement de son adversaire. Personne du côté d'Adamant ne savait qui il était. Aucune partie de son corps n'était visible, il utilisait une grande arme avec une lame courbée au bout, semblable à une faux. Il découpa presque le Bulldrome ( Gros sanglier avec des défenses plus larges et plus longues ) et se retira aussi vite qu'il apparut.
Ce fut le tour de Ludja, avant même qu'il ne soit appelé, il sauta dans l'arène et releva le haut de son chapeau en regardant les Rois. Il marcha vers le centre de l'arène, arme dans le fourreau. Les grilles s'ouvrirent et laissèrent entrer un énorme crabe, façon bernard l’ermite, caché derrière deux énormes pinces et une carapace en forme de coquillage géant. Il approcha timidement du centre de l'arène, malgré la taille de son opposant. Ludja baissa son chapeau et dégaina sa lame à la manière des vieux soldats de l'orient. Il la saisit et posa la lame près de son front, il murmura quelques paroles et se lança dans la bataille. Le monstre ne comprenait même pas ce qui lui arrivait, il était petit pour son espèce et vraiment faible. La lame du felyne découpait les membres sans difficulté, ainsi, le crabe fut vite privé de ses pattes arrières. Il cracha un filet d'eau sous pression pour arrêter son adversaire qui se cacha derrière un caillou. Le chat humanoïde se glissa rapidement hors d'atteinte du jet et s'élança comme un forcené vers sa cible. Il sauta au dessus de la pince qui se jetait vers lui et planta sa lame dedans pour éviter de tomber, il glissa avec comme avec un grappin et sauta sur la carapace dorsale du monstre qui commençait à rentrer dans coquille. Ludja planta son arme dans le dos du monstre, mais comme elle ne fut pas assez enfoncée, il se mit debout dessus, prit impulsion et sauta pour l'enfoncer comme un clou dans le corps du monstre. Il la retira ensuite, le sang violet de l'Hermitaur jaillit, il glapit de terreur et s'effondra. Ludja descendit d'un saut, en tenant son chapeau. Il marcha vers le centre quand il entendit le corps lourd du crabe se dresser derrière lui. Il lâcha son chapeau et reprit son arme. Il esquiva les deux coups de faux destinaient à le couper en deux.
Ludja enfonça sa lame dans la gueule du monstre et la fit glisser d'un coup verticale. Le monstre s'effondra d'un coup. Le felyne salua les rois et s'en alla. Les souverains commençaient à se dire que les jeux n'allaient pas dans le sens qu'ils désiraient... Les monstres semblaient faibles, ce ne serait pas assez spectaculaire et le public s'en lasserait... Ceci dit, le felyne fut un bon divertissement, il fallait donc le garder en vie...
Bon, j'ai bien séparé les parties, sinon ça faisait mal ^^ La suite dimanche si tout va bien ! =)
Encore merci pour vos commentaires !
Ah ! Oui, j'oubliais : Certains combats comme Ludja sont accélérés, c'est normal, c'est pour éviter de faire toujours la même chose ^^ Je précise aussi que l'Hermitaur est assez faible, d'où la rapidité pour le tuer ^^
Dernière édition par Yian garuga anonyme le Jeu 9 Mai 2013 - 18:04, édité 1 fois (Raison : Oubli :°)
Re: Les Dés du Wyvern
Bon chapitre, vivement la suite ^^
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