Les Dés du Wyvern
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Yian garuga anonyme
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Les Dés du Wyvern
Les Dés du Wyvern...
Alea jacta est
Alea jacta est
Petite préface :
Bonjour ou bonsoir !
Je me suis enfin décidée à la mettre ici, tiens. Ca fait plus de 6 mois que je la traine, mais bon...
Avant tout, je vous remercie de vous intéressez à cette fic. Ca sort peut être un peu du contexte de chasse libre de monster hunter, mais bon, j'ai essayé de raconter une histoire, en essayant d'être le moins épique possible. Pourquoi ? Bah j'en avais marre de faire que des histoires avec des héros qui finissaient heureux encore et encore. Ou qui battaient les monstres en deux coups de claymore... :° Je précise en passant que les monstres seront parfois décrit (même si vous voyez exactement de quelle bestiole je parle), c'est en fait pour mes amis lecteurs (SI ! J'en ai ! ) qui ne connaissent pas Monster Hunter.
Bref ! Je pense que l'histoire rappellera à certains un roman célèbre qui m'a bien inspiré, mais pas de panique ! Ce ne sera pas une version monster hunter de l'histoire ! é_è
Cette préface est pratiquement inutile en fait. Je tenais juste à remercier Roy Shogun (Ouiii =D) qui a fait l'effort de lire cette fic, merci à toi, qui en a ras-le-bol de Mh, mais qui m'accompagne quand même au RP, et qui me fait vivre une expérience vraiment épique ! Merci à Sabertiger, notre moine tibétain, qui supporte les disputes entre Roy et moi et qui ne dit rien... Enfin, toi aussi tu m'accompagnes dans cette folle aventure du Rp, où on sait pas trop comment et quand ça va se finir (bientôt à mon avis...) ! Et merci à tous les membres du Rp, qui sont là et qui font vivre cette petite parcelle du forum ! Merci merci merci !
Bon... Ok, maintenant, place à l'histoire !
Bonne lecture !
PARTIE I : Pions
Chapitre I
Adamant ouvrit les yeux. Il se redressa, bailla et s'étira. Il regarda la position du soleil entre les branches de l'arbre sur lequel il avait dormi une demi-heure. Il était environ 14 heures. Il se releva vite et ramassa son javelot en bois qu'il utilisait pour chasser le kelbi. Il n'avait vraiment pas envie de chasser, mais il fallait bien qu'il se nourrisse. Il marcha longuement dans la forêt, il allait bientôt arriver sur la plaine où il avait tant l'habitude de chasser. Il regarda par terre et vit des traces d'aptonoths, c'était bien trop gros pour lui, ces créatures étaient trop résistantes, et en plus de ça, il ne pourrait pas les ramener chez lui. Seulement s'ils n'étaient pas encore adultes. Il se coucha par terre et rampa jusqu'à un rocher, il regarda au dessus et vit un aptonoth et son petit. Adamant resserra son emprise sur son javelot, se leva doucement, et se mit en position de tir. Les deux bêtes relevèrent vivement la tête, elles commencèrent à reculer, puis elles partirent au triple galop. Adamant baissa son arme. Il se gratta la tête. C'était bien la première fois que du gibier partait comme ça. Puis soudain, il vit une ombre passer au dessus de lui. Il se jeta à terre en se cachant près du rocher. Si c'était un wyvern, il était cuit. La créature attrapa le gros aptonoth en se posant, il lui arracha la carotide et commença son festin. Le jeune homme jeta un rapide regard : un Kut-ku. C'était sa chance ! C'était peut être bien le seul monstre qu'il pouvait tuer : si il y arrivait, il pourrait revendre ses écailles et sa carapace très cher, et il pourrait se payer de quoi manger durant longtemps... Il suffirait de bien viser... et il l'abattrait d'un coup... Il n'avait encore jamais essayé, mais il savait qu'il pouvait réussir. Il s'approcha, l'oiseau reptilien ne sembla pas le remarquer. Adamant n'était plus qu'à quelques mètres. Il arma son tir : une flèche passa devant ses yeux. Elle se planta dans le cou du Kut-ku qui rugit. Adamant, énervé, se retourna et vit une personne, accroupie sur le rocher, un arc bandé, prêt à tirer. C'était une femme. Elle portait une cape et une capuche, on ne voyait pas son visage : il était caché par une espèce de masque en forme de long bec pointu. Il voyait juste ses yeux mais il n'y fit pas attention. Adamant leva la main vers sa direction et cria :
- C'était MA proie !!
La femme visa Adamant. Elle lui fit signe de la tête de se pousser. Le jeune homme commença à marcher vers elle. Elle décocha sa flèche qui trancha une des mèches brunes d'Adamant et se planta dans l’œil du Kut-ku, le jeune homme l'avait complètement oublié ! Il se retourna vivement, et regarda l'oiseau géant frapper le sol en rugissant. Il arriva à faire tomber la flèche. D'un coup, un cri retentit. La femme sauta de son rocher, aux aguets. Adamant connaissait bien ce signal : ça allait mal tourner. Un second cri. Puis plusieurs. La fille partit en courant dans la forêt avant de s'arrêter une fois en regardant le Kut-ku, une de ses flèches était plantée sur la créature. Elle hésita puis regarda Adamant. Le jeune homme comprit, il arracha la flèche du le cou de l'oiseau en l'évitant et ramassa celle par terre, il en profita pour lui arracher trois écailles, la bestiole était trop idiote pour l'en empêcher. La fille avait déjà disparu quand le garçon se retourna. Il prit ses jambes à son cou. Il sauta sur un arbre et s'y accrocha, il monta sur les plus hautes branches et observa la scène, de toute façon, il n'avait pas le choix. Trois hommes et une femme débarquèrent. Les trois personnages masculins tirèrent des balles paralysantes. Le monstre tomba à terre. La fille s'en approcha et remarqua les blessures. Elle lui planta son épée dans le cou et le tua. Une Hoplite. Adamant détestait ces gars là. C'était les chiens des rois. Ils semaient la terreur dans le peuple. Le peuple. Soumis aux lois des Rois et Reines. Pourquoi ? Pourquoi soumis ? Parce qu'il y avait ces chiens d'hoplites, qui massacraient tout ceux qui s'opposaient aux lois des Rois et Reines, ceux qui écrasaient les gens d'impôts et qui les vidaient de leurs biens, de leurs enfants et familles... L'Hoplite se tourna devant les autres et dit :
- Des braconniers. Trouvez ces sales chiens et amenez-les moi !
- C'est toi la chienne, dit Adamant avec une voix à peine audible.
- Allez, plus vite que ça !!
Heureusement, les hoplites partirent dans la mauvaise direction, en effet, ils avaient trouvé le Kut- ku qui regardait à l'opposé de la position du jeune garçon. Il sauta à terre. Même pas de butin. Ils avaient emmené le cadavre... Il soupira et fouilla dans sa poche. Il avait quand même trois écailles... Et deux flèches. Il regardait à travers la forêt, silencieuse, qui gardait bien des secrets... Il rentra à son village. Sur le chemin, il trouva un pauvre kelbi égaré, il le tua. Il était vraiment petit... Il le ramena chez lui. Chez lui, c'était une petite maison, vraiment petite. Il lança son gibier sur la table de la salle à manger. Sa sœur releva la tête de sa lecture. Elle s'approcha pour regarder la proie.
- Il est petit. Dit elle.
- J'avais que ça, dit Adamant en balançant son javelot dans un meuble, pour le cacher. Tu sais pas ce que j'ai vu. Un Kut-ku !
- Non ? C'est vrai ?! T'as vu un wyvern !?
- Oui !! Et regarde ce que je lui ai "emprunté"...
Il lui lança les écailles. Elle les récupéra, elle était excitée comme une puce. Elle s'assit et les observa. Ambre. Sa sœur. Elle ne lui ressemblait pas du tout. Elle était blonde aux yeux clairs, et lui, il était châtain aux yeux bleus... Grand, et elle petite. Il s'assit à son tour et arracha la peau du Kelbi, il la mit dans un panier, sa sœur savait tanner la peau... Une chance. Elle lui redonna deux écailles et plaça la dernière sur un collier qu'elle avait façonné.
- Tu me la donnes ?
- Je suppose que je ne peux pas dire non... Dit Adamant en riant.
- Merci Dante ! Tu as trouvé autre chose ?
- Yep', tiens.
Il lui donna les flèches, à la grande surprise de sa sœur, puis il enchaina :
- Quelqu'un d'autre dans la forêt...
- Oh non !! Il t'a vu ? Il pourrait te jeter aux hoplites !
- Non, je crois pas qu'elle ferait ça, elle a l'air d'avoir de gros problèmes avec eux aussi, elle a décampé dès qu'ils sont arrivés.
- Ouf...
Ambre serra fort Adamant dans les bras. Ils avaient déjà perdu leurs parents, elle ne voulait pas en plus perdre son frère. Elle regarda de plus près les flèches : En bois, avec la pointe au bout en pierre, des plumes oranges ornaient la queue de la flèche. Oranges, comme la couleur d'un wyvern, elle ne savait plus du quel... Ambre ramassa son livre et fouilla dedans. Dante la regardait faire, sans trop comprendre. Enfin, sa soeur s'assit et lit une page précise, elle lui tendit le bouquin :
- Tiens, cette personne à l'air d'être un bon chasseur.
- Une Hy...hyp... commença Adamant, qui avait du mal à lire le nom.
- Hypnocatrice, termina Ambre, c'est un gros morceau selon le livre.
Adamant regarda l'illustration du monstre : Un grand oiseau orange, avec un long bec et des yeux bleus. Apparemment, le tuer était très dur, ce grand oiseau était agile et pouvait endormir grâce à une toxine spécial...
- Un Hunter ? Un vrai tu penses ? Demanda Ambre.
- Je ne sais pas...
Adamant n'était pas un Hunter, il était simple chasseur, la différence ? Les Hunters servaient le peuple, il ne chassait pas pour le plaisir, mais pour le devoir, l'honneur, et l'altruisme. Il n'y avait plus de Hunters dans le pays d'Adamant, ils étaient partis à cause des Rois et Reines, et de leur tyrannie... Adamant rêvait de devenir un Hunter pour aider les gens contre ces saletés de wyvern... Il pouvait bien le devenir... Mais non, c'était une mauvaise idée... Une très mauvaise idée... Ambre sortit Dant de ses rêvasseries :
- Hé ! Dante !
- Quoi ?!
- Regarde dehors !
Dante jeta un coup d’œil dehors, donc. Il vit les hoplites de tout à l'heure sur la place du village.
- Je vais aller voir...
- Non ! Reste là ! Si ça se trouve, ils viennent te chercher car celui dans les bois t'a dénoncé !
- Mais non ! Arrête de voir le mal partout.
- Pfff... Je viendrais pas te chercher si tu tombes en prison...
Évidemment, elle ferait tout pour le sortir de prison, si jamais il était condamné de quoi que ce soit. Ambre tenait à son frère, et il le savait. Elle le laissait aller chasser, mais elle n'aimait pas ça. Adamant enfila une cape et alla voir les gentils soldats. Il se tint tout de même loin d'eux, mais pas trop, pour pouvoir les entendre, il ne fallait pas être bien loin, vu comment ils criaient... Des gens faisaient des messes basses. Dante écoutait ce qu'ils disaient : seulement des insultes étaient profanées. Quand les hoplites dirent que quelqu'un braconnait, tout le monde fit mine de ne pas comprendre. Il y avait une solidarité entre tous les habitants, même entre ceux qui ne s'aimaient pas... Dante partit en même temps que la foule, sur le chemin, il bouscula une jeune fille, il lui fit tomber son linge dans la boue... Il s'excusa mille fois, ramassa tout les habits par terre, puis il promit à la fille :
- Je vais les laver ! Je voudrais pas que tu paies l'eau de la fontaine une deuxième fois !
- C'est...c'est pas grave... Je vais...
- Non non non ! Je le fais !
Il lui tira le panier des mains, et se retourna :
- Je te l'amènerai chez toi vers 17 heures, le temps de le laver et de le faire un peu sécher.
- Bon, je suppose que je ne peux pas discuter avec toi...
- Nan ! Je suis trop têtu pour faire ce qu'on me dit !
La fille rit, puis elle continua :
- Alors à cette après-midi... ?
- Adamant, dit il en souriant.
- Adamant, répéta-t-elle.
- Et toi ?
- Lazulia.
- Ok ! A tout à l'heure Luzaria !
Adamant partit le sourire aux lèvres... Il ne se rendit même pas compte qu'il avait mal répété le nom... La fille le regarda partir. Puis elle se dit qu'il ne savait même pas où elle habitait. Elle haussa les épaules et rentra chez elle.
Une fois chez lui, Adamant posa le panier sur la table et reçut un coup de bâton dans la jambe, de la part de sa sœur :
- Imbécile !! Qu'est-ce que t'as encore fait ?!
- Aie ! Calme toi !
- Non ! Tu fais que des bêtises ces derniers temps ! Espèce d'andouille !!!
Elle le refrappa. De toute façon, ça faisait 10 ans que Adamant était le punching ball de sa soeur, il commençait à être habitué à la douleur... Il lui était déjà arrivait de se prendre une branche dans la tête en pourchassant du gibier, il n'avait rien senti, mais il avait quand même saigné... Ambre n'était pas si brutale que ça, elle disait que c'était pour le rendre plus fort, au cas où il tomberait sur un wyvern... Il n'empêche que c'était vrai... La douleur n'était plus vraiment un problème pour lui... Il lui expliqua la petite histoire, sa sœur lui envoya le panier en pleine figure et lui ordonna d'y aller maintenant ! Adamant prit la direction de la forêt, Ambre lui attrapa l'épaule et lui dit d'aller à la fontaine :
- Mais pourquoi ? On va encore s'endetter ! A la forêt, c'est gratuit !
- Ruisseau gratuit, danger garanti ! Tu te rappelles de ce que nous a dit ce vieux félyne ? Qui est aujourd'hui mort ? Paix à son âme...
- Il nous a dit ça, mais c'était si jamais on était sélectionné pour le Jeu du Wyvern !! Mais t'as dit qu'on n'était pas sélectionné !
- T'es décidément trop têtu ! Combien de fois t'ai-je répété que c'était peut être du pipeau ?!!!
- Mais Ambre !! C'est qu'une hypothèse ! C'est bon maintenant !! Je suis plus un gamin !!
- Eh bien va-t-en !!!
Adamant passa par la porte de derrière, pour aller dans la forêt. Il la claqua et prit son javelot et des couteaux en pierre. Il prit le panier sur une épaule et se mit à courir pour échapper à sa sœur, même si elle était loin, même si des murs les séparaient. Il en avait marre quand elle parlait du jeu... Ce jeu meurtrier... Il arriva à son point d'eau. Il posa le panier et balança les vêtements dans l'eau. Il enleva son pantalon et sa chemise, et plongea dans la marre... L'eau était cristalline, il voyait même ses pieds, elle n'était bizarrement pas sale... Il venait là depuis qu'il était petit... Personne n'en connaissait l'existence, jusqu'à aujourd'hui... Un bruit... Un Wyvern vert détruit trois arbres. Il finit sa charge contre deux autres végétaux. Adamant sauta sur le bord de l'eau, après avoir remit ses vêtements à une vitesse incroyable, il prit son javelot et visa. Le monstre se tourna vers lui, la gueule en feu, mais ce n'était pas lui que la bête visait, mais la fille de la dernière fois. Elle sauta pour éviter la boule de flamme. Elle attrapa Adamant par le col et le lança loin du wyvern. Il tomba par terre, terrifié, la fille ne se débrouillait pas bien, c'était sûrement la première fois qu'elle affrontait un si gros morceau. Le wyvern rugit, les deux humains s'en bouchèrent les oreilles, puis le monstre donna un coup de queue à la fille, qui tomba à terre, visiblement blessée. Les pas de la créature faisait trembler le sol... Il approchait d'Adamant, qui s'était mis entre les deux combattants. Le wyvern prit une respiration et cracha une autre boule de feu. Dante sauta sur la fille pour la protéger...
Dernière édition par Yian garuga anonyme le Mar 27 Aoû 2013 - 17:09, édité 2 fois
Re: Les Dés du Wyvern
Super début de fic! J'adore, j'attends la suite avec impatience!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Merci ^^
Adamant gémit. La fille mystérieuse se pencha sur lui et le regarda, elle portait toujours son masque en bec d'Hypnocatrice... Elle prit quelque un sceau d'eau froide et le renversa sur Adamant, qui se leva aussitôt. Elle lui lança une serviette et alla scruter l'extérieur depuis sa grotte. Une grotte. Adamant était dans une grotte, il avait pourtant l'impression qu'il combattait un wyvern, il y a de ça quelques minutes. Il ressentit une douleur au bras : une longue trace parsemée de sang suivait le long de son bas. Il contempla la blessure, et avant même qu'il posa une question, la fille parla avec une voix qui n'était sûrement pas celle d'origine, tellement elle était rauque :
-Une Rathian.
-Quoi ? C'était une Rathian ?
-Tu ne sais pas qu'on ne se jette jamais dans une charge de wyvern ?!
-Je pensais bien faire...
Adamant remarqua que la fille était aussi blessée, à l'épaule par contre... Elle le regarda puis détourna son regard vers la forêt. Adamant la rejoignit, elle lui fit signe de se baisser, au même moment un bruit mit le jeune homme aux aguets. Il se baissa et attendait à côté de la jeune fille. Elle scrutait un buisson avec un miroir. Adamant lui arracha des mains. Si la lumière se reflétait dedans, ça se verrait de suite. Elle lui jeta un regard noir et écouta ce qu'elle pouvait entendre. Une conversation entre trois personnes. L'une d'elle était en colère. L'autre essayait de s'expliquer. La dernière ne disait rien. Une femme, c'était celle qui criait. Adamant se tendit sèchement. C'était l'hoplite qui râlait au village et qu'il avait vu quand il avait essayé de tuer le Kut ku, avec cette... fille mystérieuse. Il la regarda et essaya de chercher qui se cachait derrière le masque. Impossible de savoir. Le bec était trop large, les yeux cachés par l'ombre, la bouche était derrière son manteau violet et la couleur de ses cheveux étaient indiscernable, on aurait même dit qu'elle n'en avait pas. Ils devaient être attachés derrière cette capuche. Le jeune homme laissa tomber. Il tenta un coup d’œil rapide, mais il ne voyait rien. La fille masquée, quand à elle, roula près d'un arbuste assez protubérant et voyait à travers les feuilles. Elle recula un peu. De la surprise ? De la peur ? Dant ne résista pas, il se pencha davantage. L'hoplite, il ne la voyait pas bien, elle était derrière une branche, il ne discernait pas les traits de son visage, elle portait un casque. Celui qui se défendait portait un chapeau long et noir. Et enfin, il vit celui qui ne disait rien... De larges griffes parcouraient ses bras, plongés dans des gants noirs. Des écailles bleues ténèbres, voir noires bordées une large armure en carapace... De long crocs bordaient un casque qui cachait tout le visage de l'homme. Une visière était juste au dessus des deux yeux rouges qui luisaient. Une plume grise bordait le haut du casque. Des pics sortaient du dos de l'homme. Son bassin était protégé par une ceinture auquel était attaché des lames... Et une énorme épée lui pendait dans une main. Tachée de sang. Adamant suivit l'épée du regard. Elle était rouge, noire, bleue... Un faille au milieu semblait être du magma en fusion. De la chaleur s'en échappait, il en était sûr... Le sang menait à quelque chose... A première vue, il cru que c'était un tas de feuille, un arbre tombé, il ne le regardait que du coin de l'oeil. Mais il discerna des pattes, des ailes, une tête avec des longs crocs trempés dans son propre sang. Une énorme entaille avait presque décapité la bête. La Rathian semblait petite, Adamant savait qu'elle pouvait être extrêmement grande, mais elle semblait si faible à côté de ce démon. Il tourna la tête. Son regard de braise se posa sur la fille, cachée, comme si il voyait à travers tout. Comme si son regard persait tout. La fille ne bougea plus... De toutes façons, un mouvement et ce serait la mort assurée. Le colosse détacha son regard quand l'hoplite l'appela :
- Dracir, qu'en penses-tu ?
- Tue-le.
Il avait détourné son regard du buisson et il avait dit ça si naturellement. Avec une voix aussi grave que le cri d'un wyvern. "Tue-le". La guerrière prit l'homme qui tentait de s'expliquer en essayant de la repousser, de se détacher et de s'enfuir. Le démon se retourna et s'en alla plus loin. L'agresseuse joua avec sa lame en la lançant en l'air. Puis elle n'attendit pas deux fois qu'on lui répète son ordre. Elle égorgea le cou de l'homme qui mourut dans un râle atroce, laissant à ses cordes vocales le contact avec l'air frais. Elle le laissa tomber. Et elle frappa dans la tête de l'homme mort. Adamant détourna le regard quand le cou de l'homme se cassa vers lui. Elle essuya sa lame et son visage et cracha sur le cadavre. Quant à la jeune fille masquée était prête à bondir si sa conscience ne la retenait pas. Adamant comprenait. Cette barbarie était présente depuis que les Rois gouvernaient. Il tremblait de colère. Tous les esclaves finissaient ainsi. Aucun ne mourrait de vieillesse. Ils étaient tous tués par les hoplites quand ils leur causaient des problèmes, ou qu'ils étaient trop vieux et assez sage pour mener une quelconque rébellion, s'ils en avaient l'audace. Les deux individus disparurent de la vue de Dant et de la jeune fille cachée. Il frappa de son poing sur la terre. Pourquoi n'avoir rien fait ? C'était cet homme en armure. Il l'avait terrifié. Son regard seul l'avait pétrifié. Il se répéta que ce n'était qu'un froussard... Mais en même temps. Un homme de cet taille et de cette puissance pouvant achever une rathian d'un coup pouvait être source de désespoir... Ils se levèrent quand le danger fut écarté. La jeune fille s'approcha du cadavre en essayant de ne pas regarder le cou de l'homme. Elle e fouilla. Adamant voulut réagir... Mais en même temps... Il ne le connaissait pas et personne ne le retrouverait. Il regardait ailleurs. La simple vue de la blessure le ferait s'évanouir. Quand elle eut fini, elle tendit à Adamant une bourse. Il la refusa, puis il proposa au moins de partager ce vol, pour que ça paraisse moins suspect. Mais elle lui jeta la bourse sans même réfléchir : "Je n'ai pas besoin de cet argent. Garde le, de toute façon, il ne lui servira plus... Tiens, j'ai trouvé ça aussi..." Elle lui tendit un petit cube bleu. Il l'examina et vit que c'était en fait un dés. Un dés à six faces représentant cinq têtes de wyvern et un casque de chevalier. Adamant le jeta au sol. C'était ce que voulait la fille. Car elle savair que le dés ferait entrer Adamant dans une colère noire. Il ne savait plus quoi faire. Deux sentiments s'opposaient en même temps : La peur et la colère. La colère, car cet homme avait été tué de pur sang froid et sans possibilité de s'enfuir. La peur, car ce dés était le meurtrier de plus de 100 personnes, chaque année, voir des fois, tous les six mois, cela dépendait... La jeune fille masquée fit demi tour et reprit le chemin de la grotte. Elle récupéra toutes ses affaires. Apparemment, elle ne resterait pas plus... Adamant prit deux pièces dans la bourse et les lança sur le mort. Son âme flottait désormais sur le fleuve des enfers, et pour se faire secourir, il fallait payer son navire... Comme dans la vie...
Après un bon quart d'heure de rangement, le masque gênait toujours Adamant : Qu'avait-elle à cacher ? Son identité ? Avait-elle peur des hoplites ? Qu'on assassine sa famille ? Ou cherche-t-elle à se former dans l'anonymat pour le grand Jeu des Wyverns... Adamant prit son javelot et alla vers la porte de sortie. La jeune femme lui obstrua le passage... Elle le regarda derrière son masque, un regard très désagréable, il ne le voyait pas, mais il le sentait. Il recula et comprit là où elle voulait en venir… Elle ramassa le linge qui servait à Adamant de sous-vêtements… Elle lui banda les yeux et le guida à travers la forêt. Il tapait sur beaucoup d’arbre et ne faisait que trébucher sur des racines. Elle le laissa au milieu du terrain de chasse d’Adamant et s’en alla aussi vite que le vent. Quand Adamant enleva son cache-œil, il remarqua le panier de linge de la jeune fille de tout à l’heure… Il remarqua aussi la position du soleil et se dépêcha de rentrer chez lui. Il posa à peine son javelot qu’il courut au village chercher Lazulia. Le village n’avait pas bougé, aucune nouvelle ne frappa Adamant. Il y avait toujours autant de tortures et d’exécution… Il sentait qu’un jour ça changerait… Mais il savait qu’il ne sera pas là pour le voir… Il passa quand même prendre des vêtements propres et non pas tachés de sang. Il les cacha dans sa chambre pour ne pas que sa sœur les voix. Il rejoint la maison… enfin, la cabane de Lazulia en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il frappa à la porte et Lazulia déboula en courant, elle ouvrit la porte en trombe et s’excusa auprès d’Adamant. Après un cours échange de parole, ils se dirent au revoir et rentrèrent chez eux.
Chapitre II
Adamant gémit. La fille mystérieuse se pencha sur lui et le regarda, elle portait toujours son masque en bec d'Hypnocatrice... Elle prit quelque un sceau d'eau froide et le renversa sur Adamant, qui se leva aussitôt. Elle lui lança une serviette et alla scruter l'extérieur depuis sa grotte. Une grotte. Adamant était dans une grotte, il avait pourtant l'impression qu'il combattait un wyvern, il y a de ça quelques minutes. Il ressentit une douleur au bras : une longue trace parsemée de sang suivait le long de son bas. Il contempla la blessure, et avant même qu'il posa une question, la fille parla avec une voix qui n'était sûrement pas celle d'origine, tellement elle était rauque :
-Une Rathian.
-Quoi ? C'était une Rathian ?
-Tu ne sais pas qu'on ne se jette jamais dans une charge de wyvern ?!
-Je pensais bien faire...
Adamant remarqua que la fille était aussi blessée, à l'épaule par contre... Elle le regarda puis détourna son regard vers la forêt. Adamant la rejoignit, elle lui fit signe de se baisser, au même moment un bruit mit le jeune homme aux aguets. Il se baissa et attendait à côté de la jeune fille. Elle scrutait un buisson avec un miroir. Adamant lui arracha des mains. Si la lumière se reflétait dedans, ça se verrait de suite. Elle lui jeta un regard noir et écouta ce qu'elle pouvait entendre. Une conversation entre trois personnes. L'une d'elle était en colère. L'autre essayait de s'expliquer. La dernière ne disait rien. Une femme, c'était celle qui criait. Adamant se tendit sèchement. C'était l'hoplite qui râlait au village et qu'il avait vu quand il avait essayé de tuer le Kut ku, avec cette... fille mystérieuse. Il la regarda et essaya de chercher qui se cachait derrière le masque. Impossible de savoir. Le bec était trop large, les yeux cachés par l'ombre, la bouche était derrière son manteau violet et la couleur de ses cheveux étaient indiscernable, on aurait même dit qu'elle n'en avait pas. Ils devaient être attachés derrière cette capuche. Le jeune homme laissa tomber. Il tenta un coup d’œil rapide, mais il ne voyait rien. La fille masquée, quand à elle, roula près d'un arbuste assez protubérant et voyait à travers les feuilles. Elle recula un peu. De la surprise ? De la peur ? Dant ne résista pas, il se pencha davantage. L'hoplite, il ne la voyait pas bien, elle était derrière une branche, il ne discernait pas les traits de son visage, elle portait un casque. Celui qui se défendait portait un chapeau long et noir. Et enfin, il vit celui qui ne disait rien... De larges griffes parcouraient ses bras, plongés dans des gants noirs. Des écailles bleues ténèbres, voir noires bordées une large armure en carapace... De long crocs bordaient un casque qui cachait tout le visage de l'homme. Une visière était juste au dessus des deux yeux rouges qui luisaient. Une plume grise bordait le haut du casque. Des pics sortaient du dos de l'homme. Son bassin était protégé par une ceinture auquel était attaché des lames... Et une énorme épée lui pendait dans une main. Tachée de sang. Adamant suivit l'épée du regard. Elle était rouge, noire, bleue... Un faille au milieu semblait être du magma en fusion. De la chaleur s'en échappait, il en était sûr... Le sang menait à quelque chose... A première vue, il cru que c'était un tas de feuille, un arbre tombé, il ne le regardait que du coin de l'oeil. Mais il discerna des pattes, des ailes, une tête avec des longs crocs trempés dans son propre sang. Une énorme entaille avait presque décapité la bête. La Rathian semblait petite, Adamant savait qu'elle pouvait être extrêmement grande, mais elle semblait si faible à côté de ce démon. Il tourna la tête. Son regard de braise se posa sur la fille, cachée, comme si il voyait à travers tout. Comme si son regard persait tout. La fille ne bougea plus... De toutes façons, un mouvement et ce serait la mort assurée. Le colosse détacha son regard quand l'hoplite l'appela :
- Dracir, qu'en penses-tu ?
- Tue-le.
Il avait détourné son regard du buisson et il avait dit ça si naturellement. Avec une voix aussi grave que le cri d'un wyvern. "Tue-le". La guerrière prit l'homme qui tentait de s'expliquer en essayant de la repousser, de se détacher et de s'enfuir. Le démon se retourna et s'en alla plus loin. L'agresseuse joua avec sa lame en la lançant en l'air. Puis elle n'attendit pas deux fois qu'on lui répète son ordre. Elle égorgea le cou de l'homme qui mourut dans un râle atroce, laissant à ses cordes vocales le contact avec l'air frais. Elle le laissa tomber. Et elle frappa dans la tête de l'homme mort. Adamant détourna le regard quand le cou de l'homme se cassa vers lui. Elle essuya sa lame et son visage et cracha sur le cadavre. Quant à la jeune fille masquée était prête à bondir si sa conscience ne la retenait pas. Adamant comprenait. Cette barbarie était présente depuis que les Rois gouvernaient. Il tremblait de colère. Tous les esclaves finissaient ainsi. Aucun ne mourrait de vieillesse. Ils étaient tous tués par les hoplites quand ils leur causaient des problèmes, ou qu'ils étaient trop vieux et assez sage pour mener une quelconque rébellion, s'ils en avaient l'audace. Les deux individus disparurent de la vue de Dant et de la jeune fille cachée. Il frappa de son poing sur la terre. Pourquoi n'avoir rien fait ? C'était cet homme en armure. Il l'avait terrifié. Son regard seul l'avait pétrifié. Il se répéta que ce n'était qu'un froussard... Mais en même temps. Un homme de cet taille et de cette puissance pouvant achever une rathian d'un coup pouvait être source de désespoir... Ils se levèrent quand le danger fut écarté. La jeune fille s'approcha du cadavre en essayant de ne pas regarder le cou de l'homme. Elle e fouilla. Adamant voulut réagir... Mais en même temps... Il ne le connaissait pas et personne ne le retrouverait. Il regardait ailleurs. La simple vue de la blessure le ferait s'évanouir. Quand elle eut fini, elle tendit à Adamant une bourse. Il la refusa, puis il proposa au moins de partager ce vol, pour que ça paraisse moins suspect. Mais elle lui jeta la bourse sans même réfléchir : "Je n'ai pas besoin de cet argent. Garde le, de toute façon, il ne lui servira plus... Tiens, j'ai trouvé ça aussi..." Elle lui tendit un petit cube bleu. Il l'examina et vit que c'était en fait un dés. Un dés à six faces représentant cinq têtes de wyvern et un casque de chevalier. Adamant le jeta au sol. C'était ce que voulait la fille. Car elle savair que le dés ferait entrer Adamant dans une colère noire. Il ne savait plus quoi faire. Deux sentiments s'opposaient en même temps : La peur et la colère. La colère, car cet homme avait été tué de pur sang froid et sans possibilité de s'enfuir. La peur, car ce dés était le meurtrier de plus de 100 personnes, chaque année, voir des fois, tous les six mois, cela dépendait... La jeune fille masquée fit demi tour et reprit le chemin de la grotte. Elle récupéra toutes ses affaires. Apparemment, elle ne resterait pas plus... Adamant prit deux pièces dans la bourse et les lança sur le mort. Son âme flottait désormais sur le fleuve des enfers, et pour se faire secourir, il fallait payer son navire... Comme dans la vie...
Après un bon quart d'heure de rangement, le masque gênait toujours Adamant : Qu'avait-elle à cacher ? Son identité ? Avait-elle peur des hoplites ? Qu'on assassine sa famille ? Ou cherche-t-elle à se former dans l'anonymat pour le grand Jeu des Wyverns... Adamant prit son javelot et alla vers la porte de sortie. La jeune femme lui obstrua le passage... Elle le regarda derrière son masque, un regard très désagréable, il ne le voyait pas, mais il le sentait. Il recula et comprit là où elle voulait en venir… Elle ramassa le linge qui servait à Adamant de sous-vêtements… Elle lui banda les yeux et le guida à travers la forêt. Il tapait sur beaucoup d’arbre et ne faisait que trébucher sur des racines. Elle le laissa au milieu du terrain de chasse d’Adamant et s’en alla aussi vite que le vent. Quand Adamant enleva son cache-œil, il remarqua le panier de linge de la jeune fille de tout à l’heure… Il remarqua aussi la position du soleil et se dépêcha de rentrer chez lui. Il posa à peine son javelot qu’il courut au village chercher Lazulia. Le village n’avait pas bougé, aucune nouvelle ne frappa Adamant. Il y avait toujours autant de tortures et d’exécution… Il sentait qu’un jour ça changerait… Mais il savait qu’il ne sera pas là pour le voir… Il passa quand même prendre des vêtements propres et non pas tachés de sang. Il les cacha dans sa chambre pour ne pas que sa sœur les voix. Il rejoint la maison… enfin, la cabane de Lazulia en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il frappa à la porte et Lazulia déboula en courant, elle ouvrit la porte en trombe et s’excusa auprès d’Adamant. Après un cours échange de parole, ils se dirent au revoir et rentrèrent chez eux.
Re: Les Dés du Wyvern
Le Jeu des Wyverns me fait penser aux Hunger Games... J'attends la suite avec impatience.
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Tres tres bon, je n'en attendait pas moins de toi je suivrait cette fic attentivement
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Re: Les Dés du Wyvern
Arzak : Ca fait un moment que ce chapitre a été fait, je sais plus trop ce que j'avais en tête x)
Roro : Meeeerci ^^
Un cor retentit dans tout le village. Ambre s'approcha de la place centrale, Adamant à ses côtés, qui d'ailleurs, traînait les pieds. Les gens commençaient à se rassembler. Tous chuchotaient entre eux : Qu'est-ce qu'il se passe ? Adamant vit Lazulia à quelques mètres de lui. Elle était en train de vendre ses légumes, mais elle avait été obligé d'abandonner ses activités, le son du cor oblige. Elle semblait inquiète… Ambre tira son frère par le bras, il se rapprocha d'elle et elle lui chuchota :"Je crois qu'on a retrouvé la chasseuse dont tu me parlais..." Adamant eut une douleur au ventre. Il secoua la tête en se demandant pourquoi... Cette fille ne lui avait rien dit. Il essayait d’ignorer cette douleur, mais ça lui était impossible… Il regarda quand même ce qui se dévoilait devant lui. Une bannière pointait vers le ciel. Il détestait cette bannière. Un Dragon qui semblait être aussi grand qu’une montagne. Qui dévorait une chaîne et qui était entouré de feu. Son œil ( on en voit qu’un vu qu’il est de profil ) était blanc. Adamant détestait ce détail. Il avait l’impression que cet œil le regarder avec mépris et en riait. Il voulait arracher ce drapeau et lui mettre le feu. Mais il ne pouvait pas… Sinon… Il ne voulait pas y penser. Ca y est. Le discours commença ! Il voulait partir. Il s’en fichait de tout ça… Qu’on les exploite, ça faisait déjà beaucoup… Alors si en plus on allait encore plus les soumettre… Retour sur le drapeau… Cette chaîne… Dans la gueule du monstre… Il voulait que la sienne aussi soit arrachée… Mais une révolution serait arrêtée. Et non sans l’aide des wyverns. Ambre lui marcha sur le pied pour le ramener à la réalité. La femme qui avait tué l’homme dans la forêt parlait… Avec une voix terrifiante. Bonne oratrice, comme Ambre. D’ailleurs, ils s’en sortaient souvent grâce aux paroles d’Ambre… Si elle n’était pas là, Adamant n’aurait jamais vécu jusqu’à ses 22ans. Il se donna la peine d’écouter :
« - Qui a osé se rendre dans la forêt aujourd’hui ?! Vous ne savez pas ce qu’il en coute de s’aventurer dans les bois ?! Voici un bref exemple, vu que vous en demandez tant… Amenez le prisonnier ! »
La foule retenait sa respiration à la vue du démon en armure. Il tirait par le bras un piètre jeune homme. Il le soulevait comme s’il ne pesait que quelques grammes… Il le jeta à terre et arracha le sac qui lui cachait le visage. Lazulia poussa un cri. Adamant se tourna vers elle, alerté par le cri. Il se fraya un chemin dans la foule et lui bloqua la voix en mettant sa main sur la bouche de la jeune fille. Une contestation pouvait être fatale ! La jeune fille se cacha le visage entre les bras de Dante. Elle sanglotait, mais elle essayait tout de même de ne pas faire de bruit… Le démon traina son énorme épée derrière lui… Il inspirait la peur, la foule entière était paralysée. Il leva le bras ( comment portait-il à une main cette épée qui semblait peser bien 50 kilos ?! ) et le maintint comme ça pour que tout le monde voit le visage de l’homme qui cherchait de l’aide… Il cria quelque chose mais personne ne comprit, car la lame s’était planté dans sa tête en lui tranchant presque en deux. La foule paniqua… Tout le monde ondula mais cette marée humaine n’arrivait pas à se diriger. Des vagues de personnes essayaient de s’enfuir, mais elles étaient repoussées par les vents que produisaient les lames des hoplites qui fendaient l’air… Lazulia pleurait désormais… Adamant n’avait pas regardé. Il en était incapable… Le sang était quelque chose qu’il détestait… Il chercha une issue… Aucune n’était possible… La femme sur le balcon jeta le corps de l’homme derrière elle. Le monstre en armure regardait la population hurler… Ses yeux semblaient s’embraser de plaisir tandis qu’il cherchait ses proies dans toute cette pagaille. Il posa les yeux sur Lazulia. Adamant essaya de bouger, de s’enfuir, mais ce monstre était pire que tout… Il le terrorisait. Le jeune avait peur. Cet homme avait repéré la fille-oiseau, alors pourquoi pas lui ? L’armure bougea seulement la tête pour regarder l’hoplite qui préparait son autre discours. Ambre rattrapa Adamant… Elle les cachait malgré sa taille moyenne. Elle semblait répéter quelque chose… Dante en était sûr… Il se rapprocha et entendit : « Panem et circenses… Panem et circenses… ». Il ne comprit pas… Il secoua la tête, sa sœur devait être sous le choc. L’ordre enfin revenu. L’hoplite se leva et monta sur la barrière de son balcon. Elle déroula un long parchemin et lut à haute voix ce que tout le monde refusait d’entendre :
« Sous l’ordre de Sa Majesté Californdo et de sa femme Erena, nos rois et reines du Spectacle et des Jeux, nous avons pour ordre de vous annoncer le retour quasi annuel de notre cher Roi Coron, dieu de tous les habitants de cette misérable population que vous êtes. Je vous annonce que : Les Jeux vont commencer… Demain dès l’aube, nous irons chercher les candidats chez eux. Et ils nous suivront jusqu’à Notre Cité. Les Dés seront lancés ce soir à minuit si certains veulent participer pour tirer les dés, ce sera 100 zennies par lancés. Toute tentative de suicide, de fuite ou de résistance sera sévèrement punie, et votre village en payera les conséquences. Comme votre ancien village voisin, qui a décidé de préserver les élus. Ils sont tous morts, incendiés dans leurs maisons. A vous de choisir. Mais sachez que si vous êtes élu, c’est un vrai prestige, et si vous gagnez, vous deviendrez Roi ou Reine ! Ne l’oubliez pas ! »
Adamant sentit sa sœur se raidir… A vrai dire, la dernière fois, un de ces amis felyne avait été emmené et il s’était fait massacrer par un Yian Garuga, s’il ne se trompait pas… C’était un de leur ami… Décédé « en héros » comme l’avait dit l’hoplite. Pour Dante, il était mort comme un pion qui vivait dans un pays soumis par les rois et dont les gagnants devenaient des fous ou des cavaliers qui annonçaient la Mort. Comme cet homme en armure.
Lazulia avait été invité chez eux. Enfin, si on pouvait parler de chez eux. C’était plus « un endroit où on dort et où on mange » qu’une véritable maison. Elle raconta que cet homme était l’un de ses « parents adoptifs ». Ce sont ceux qui aident les orphelins. Elle pleurait encore… Adamant se sentait terriblement mal… Mais qui pouvait être heureux et se réjouir du malheur d’autrui à part le Démon à armure… ?
Vala la suite ^^
Et en bonus, ce week end, un autre chapitre =D
Roro : Meeeerci ^^
Chapitre III
Un cor retentit dans tout le village. Ambre s'approcha de la place centrale, Adamant à ses côtés, qui d'ailleurs, traînait les pieds. Les gens commençaient à se rassembler. Tous chuchotaient entre eux : Qu'est-ce qu'il se passe ? Adamant vit Lazulia à quelques mètres de lui. Elle était en train de vendre ses légumes, mais elle avait été obligé d'abandonner ses activités, le son du cor oblige. Elle semblait inquiète… Ambre tira son frère par le bras, il se rapprocha d'elle et elle lui chuchota :"Je crois qu'on a retrouvé la chasseuse dont tu me parlais..." Adamant eut une douleur au ventre. Il secoua la tête en se demandant pourquoi... Cette fille ne lui avait rien dit. Il essayait d’ignorer cette douleur, mais ça lui était impossible… Il regarda quand même ce qui se dévoilait devant lui. Une bannière pointait vers le ciel. Il détestait cette bannière. Un Dragon qui semblait être aussi grand qu’une montagne. Qui dévorait une chaîne et qui était entouré de feu. Son œil ( on en voit qu’un vu qu’il est de profil ) était blanc. Adamant détestait ce détail. Il avait l’impression que cet œil le regarder avec mépris et en riait. Il voulait arracher ce drapeau et lui mettre le feu. Mais il ne pouvait pas… Sinon… Il ne voulait pas y penser. Ca y est. Le discours commença ! Il voulait partir. Il s’en fichait de tout ça… Qu’on les exploite, ça faisait déjà beaucoup… Alors si en plus on allait encore plus les soumettre… Retour sur le drapeau… Cette chaîne… Dans la gueule du monstre… Il voulait que la sienne aussi soit arrachée… Mais une révolution serait arrêtée. Et non sans l’aide des wyverns. Ambre lui marcha sur le pied pour le ramener à la réalité. La femme qui avait tué l’homme dans la forêt parlait… Avec une voix terrifiante. Bonne oratrice, comme Ambre. D’ailleurs, ils s’en sortaient souvent grâce aux paroles d’Ambre… Si elle n’était pas là, Adamant n’aurait jamais vécu jusqu’à ses 22ans. Il se donna la peine d’écouter :
« - Qui a osé se rendre dans la forêt aujourd’hui ?! Vous ne savez pas ce qu’il en coute de s’aventurer dans les bois ?! Voici un bref exemple, vu que vous en demandez tant… Amenez le prisonnier ! »
La foule retenait sa respiration à la vue du démon en armure. Il tirait par le bras un piètre jeune homme. Il le soulevait comme s’il ne pesait que quelques grammes… Il le jeta à terre et arracha le sac qui lui cachait le visage. Lazulia poussa un cri. Adamant se tourna vers elle, alerté par le cri. Il se fraya un chemin dans la foule et lui bloqua la voix en mettant sa main sur la bouche de la jeune fille. Une contestation pouvait être fatale ! La jeune fille se cacha le visage entre les bras de Dante. Elle sanglotait, mais elle essayait tout de même de ne pas faire de bruit… Le démon traina son énorme épée derrière lui… Il inspirait la peur, la foule entière était paralysée. Il leva le bras ( comment portait-il à une main cette épée qui semblait peser bien 50 kilos ?! ) et le maintint comme ça pour que tout le monde voit le visage de l’homme qui cherchait de l’aide… Il cria quelque chose mais personne ne comprit, car la lame s’était planté dans sa tête en lui tranchant presque en deux. La foule paniqua… Tout le monde ondula mais cette marée humaine n’arrivait pas à se diriger. Des vagues de personnes essayaient de s’enfuir, mais elles étaient repoussées par les vents que produisaient les lames des hoplites qui fendaient l’air… Lazulia pleurait désormais… Adamant n’avait pas regardé. Il en était incapable… Le sang était quelque chose qu’il détestait… Il chercha une issue… Aucune n’était possible… La femme sur le balcon jeta le corps de l’homme derrière elle. Le monstre en armure regardait la population hurler… Ses yeux semblaient s’embraser de plaisir tandis qu’il cherchait ses proies dans toute cette pagaille. Il posa les yeux sur Lazulia. Adamant essaya de bouger, de s’enfuir, mais ce monstre était pire que tout… Il le terrorisait. Le jeune avait peur. Cet homme avait repéré la fille-oiseau, alors pourquoi pas lui ? L’armure bougea seulement la tête pour regarder l’hoplite qui préparait son autre discours. Ambre rattrapa Adamant… Elle les cachait malgré sa taille moyenne. Elle semblait répéter quelque chose… Dante en était sûr… Il se rapprocha et entendit : « Panem et circenses… Panem et circenses… ». Il ne comprit pas… Il secoua la tête, sa sœur devait être sous le choc. L’ordre enfin revenu. L’hoplite se leva et monta sur la barrière de son balcon. Elle déroula un long parchemin et lut à haute voix ce que tout le monde refusait d’entendre :
« Sous l’ordre de Sa Majesté Californdo et de sa femme Erena, nos rois et reines du Spectacle et des Jeux, nous avons pour ordre de vous annoncer le retour quasi annuel de notre cher Roi Coron, dieu de tous les habitants de cette misérable population que vous êtes. Je vous annonce que : Les Jeux vont commencer… Demain dès l’aube, nous irons chercher les candidats chez eux. Et ils nous suivront jusqu’à Notre Cité. Les Dés seront lancés ce soir à minuit si certains veulent participer pour tirer les dés, ce sera 100 zennies par lancés. Toute tentative de suicide, de fuite ou de résistance sera sévèrement punie, et votre village en payera les conséquences. Comme votre ancien village voisin, qui a décidé de préserver les élus. Ils sont tous morts, incendiés dans leurs maisons. A vous de choisir. Mais sachez que si vous êtes élu, c’est un vrai prestige, et si vous gagnez, vous deviendrez Roi ou Reine ! Ne l’oubliez pas ! »
Adamant sentit sa sœur se raidir… A vrai dire, la dernière fois, un de ces amis felyne avait été emmené et il s’était fait massacrer par un Yian Garuga, s’il ne se trompait pas… C’était un de leur ami… Décédé « en héros » comme l’avait dit l’hoplite. Pour Dante, il était mort comme un pion qui vivait dans un pays soumis par les rois et dont les gagnants devenaient des fous ou des cavaliers qui annonçaient la Mort. Comme cet homme en armure.
Lazulia avait été invité chez eux. Enfin, si on pouvait parler de chez eux. C’était plus « un endroit où on dort et où on mange » qu’une véritable maison. Elle raconta que cet homme était l’un de ses « parents adoptifs ». Ce sont ceux qui aident les orphelins. Elle pleurait encore… Adamant se sentait terriblement mal… Mais qui pouvait être heureux et se réjouir du malheur d’autrui à part le Démon à armure… ?
Vala la suite ^^
Et en bonus, ce week end, un autre chapitre =D
Re: Les Dés du Wyvern
Super chapitre! Je continue à attendre, continue!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Merci ^^ (on arrive à la fin des chapitres déjà écrits ^^ Ce sera plus contemporain à mon style d'écriture après x) )
Lazulia posa le bol dans lequel elle buvait. Elle regarda la table en essayant de contrôler ses larmes… Mais c’était tellement un choc… Cet homme tué était comme son parrain… Elle secoua la tête de désespoir. Adamant se rendit compte que lui aussi aurait pu se faire attraper… Et il serait mort, le crâne fendu. Mais lui ça lui était égal de mourir, enfin, c’est ce qu’il disait. Celle qui serait détruite à l’heure actuelle s’il s’était fait assassiné ce serait Ambre. Elle regarda Lazulia et lui avoua quelque chose :
« - Je suis désolée pour ton ami, mais moi, sans Dante, je serai morte depuis longtemps… Je vais t’avouer un secret, il chasse dans la forêt lui aussi… »
La jeune fille leva vivement la tête, surprise. Dante se dressa et essaya de faire taire Ambre. Elle était dingue ? Si la fille allait raconter ça à un hoplite…
« - Mais moi aussi, répondit-elle.
- Quoi ? Explosa Adamant. »
La jeune fille recula dans sa chaise et se reprit :
« - Non ! Je veux dire que je ne chasse pas je vais dans la forêt pour ramasser quelques aliments… »
Adamant tomba sur sa chaise en soupirant. Sa sœur, elle, se redressa et s’appuya sur la table. Donc, Dante n’était pas seul à enfreindre les lois… A part l’apparition soudaine de la fille-oiseau, personne d’autre n’avait montré le bout de son nez dans les hauts-bois. Pas même un loup… Ambre écouta alors le récit de la jeune fille. Elle raconta qu’elle avait entendu un rugissement dans la forêt, il n’y avait de ça qu’une semaine… Pourtant, cela ne l’avait pas empêchée d’aller ramasser ses aliments. Mais le cri était de plus en plus fort, chaque jour, plus près… Mais elle avait entendu dire il y a une heure que la créature avait été chassée, et qu’il s’agissait de l’énorme wyverne femelle, la Rathian. Les hoplites l’ont surnommée « La Reine de la Terre », car elle ne chasse exclusivement au sol, malgré la présence de ses deux grandes ailes parsemées de symboles naturelles en forme de lunes… Cet immense animal reptilien vert était devenu le sphinx de la forêt, toujours selon les hoplites… Et apparemment, l’homme qui avait exécuté le pauvre parrain de Lazulia… D’un seul coup d’épée en plus… Même si Ambre doutait fortement de la parole des hoplites, elle ne pouvait pas ignorer ça, car ça ne l’étonnerait même pas de ce monstre en armure. Adamant se leva et regarda par la fenêtre, car à peine Lazulia avait-elle fini son histoire que les larmes lui revinrent. Ambre prit sa tête dans ses mains et réfléchit au conséquence de la mort de la bête, car Adamant chassait dans les bois depuis que la Rathian y était, car elle y vivait depuis des années, mais personne ne l’avait chassé et grâce à elle, aucun hoplite ne se baladait par là-bas, Adamant, lui, savait très bien où était son territoire et il n’y allait jamais, mais maintenant qu’elle était morte, les hoplites allaient explorer les bois… Fini la chasse aux dinosaures et aux kelbis, des sortes de gazelles, car maintenant, l’ennemi ne sera plus un monstre mais toute l’armée du village… Adamant en arriva à la même conclusion et tapa sur le bois… Il regarda Ambre et leurs regards se posèrent sur Lazulia qui essuyait ses larmes. Adamant s’approcha d’elle pour la rassurer quand d’un coup la porte vola en éclat…
Dante se retrouva par terre, à moitié assommé et complètement désarçonné… Un homme en armure de fer le tenait fermement. Le jeune homme essaya de voir qui c’était, mais encore un masque qui lui obstruait la vue ! Enfin, un casque plutôt, un casque tout lisse, les yeux n’étaient visibles que par une petite fente en forme de vague, avec trois « cornes » qui partaient du front et qui pointaient derrière. Le casque était divisé en deux parties : Les yeux étaient cachés comme un masque de bal, et les à partir du nez, on avait une véritable mâchoire métallique. Ambre cria, mais un couteau lui passa à côté des yeux. Elle s’immobilisa totalement. Lazulia se leva en faisant tomber sa chaise. L’homme qui avait plaqué Adamant était une personne que tous les villageois aimeraient éviter… Les Hérauts des Rois, ceux dont on ne veut surtout pas entendre le nom… Ils inspirent la terreur seulement grâce à leur casque, les sycophantes … Ceux sont des soldats d’élites. L’élite de l’élite, ils ne sont que très peu… Des hoplites surentraînés… Leur masque a été confectionné pour que n’importe quelle personne se souvienne qu’à eux seuls ils peuvent décider de tuer ou de laisser en vie. Lorsque les Rois les envoient dans les régions pour lancer les Jeux, tout le monde s’enferment chez soi. Mais rien ne les empêche de venir chercher leur butin… Ils étaient deux dans la maison. Celui qui immobilisait Adamant était plus grand et plus large que celui qui avait lancé le couteau. Ce dernier sortit un petit sac de cuir. Si personne d’autres ne les accompagnaient, c’est que personne n’avait assez d’argent pour lancer les Dés. La bourse bleue tomba en silence au sol. Et sans dire un mot, le Sycophantes montra du doigt Lazulia et jeta le dé… La jeune fille était terrorisée… Elle ne pouvait pas bouger. Ambre regarda le dé rouler sur le sol, on pouvait presque entendre le battement de cœur de chaque personne… Le dé se stabilisa… Lazulia tomba à genoux, ne pouvant y croire. Le cube était tombé sur une tête de dragon rouge. Ce qui signifie qu’elle avait été désignée pour mourir en arène. Adamant le devina et s’en mordit les lèvres… Le Sycophante la prit par le bras et regarda sa liste. Il leva le nez vers Ambre, puis sans dire un seul mot, il se tourna vers Adamant.
Chapitre IV
Lazulia posa le bol dans lequel elle buvait. Elle regarda la table en essayant de contrôler ses larmes… Mais c’était tellement un choc… Cet homme tué était comme son parrain… Elle secoua la tête de désespoir. Adamant se rendit compte que lui aussi aurait pu se faire attraper… Et il serait mort, le crâne fendu. Mais lui ça lui était égal de mourir, enfin, c’est ce qu’il disait. Celle qui serait détruite à l’heure actuelle s’il s’était fait assassiné ce serait Ambre. Elle regarda Lazulia et lui avoua quelque chose :
« - Je suis désolée pour ton ami, mais moi, sans Dante, je serai morte depuis longtemps… Je vais t’avouer un secret, il chasse dans la forêt lui aussi… »
La jeune fille leva vivement la tête, surprise. Dante se dressa et essaya de faire taire Ambre. Elle était dingue ? Si la fille allait raconter ça à un hoplite…
« - Mais moi aussi, répondit-elle.
- Quoi ? Explosa Adamant. »
La jeune fille recula dans sa chaise et se reprit :
« - Non ! Je veux dire que je ne chasse pas je vais dans la forêt pour ramasser quelques aliments… »
Adamant tomba sur sa chaise en soupirant. Sa sœur, elle, se redressa et s’appuya sur la table. Donc, Dante n’était pas seul à enfreindre les lois… A part l’apparition soudaine de la fille-oiseau, personne d’autre n’avait montré le bout de son nez dans les hauts-bois. Pas même un loup… Ambre écouta alors le récit de la jeune fille. Elle raconta qu’elle avait entendu un rugissement dans la forêt, il n’y avait de ça qu’une semaine… Pourtant, cela ne l’avait pas empêchée d’aller ramasser ses aliments. Mais le cri était de plus en plus fort, chaque jour, plus près… Mais elle avait entendu dire il y a une heure que la créature avait été chassée, et qu’il s’agissait de l’énorme wyverne femelle, la Rathian. Les hoplites l’ont surnommée « La Reine de la Terre », car elle ne chasse exclusivement au sol, malgré la présence de ses deux grandes ailes parsemées de symboles naturelles en forme de lunes… Cet immense animal reptilien vert était devenu le sphinx de la forêt, toujours selon les hoplites… Et apparemment, l’homme qui avait exécuté le pauvre parrain de Lazulia… D’un seul coup d’épée en plus… Même si Ambre doutait fortement de la parole des hoplites, elle ne pouvait pas ignorer ça, car ça ne l’étonnerait même pas de ce monstre en armure. Adamant se leva et regarda par la fenêtre, car à peine Lazulia avait-elle fini son histoire que les larmes lui revinrent. Ambre prit sa tête dans ses mains et réfléchit au conséquence de la mort de la bête, car Adamant chassait dans les bois depuis que la Rathian y était, car elle y vivait depuis des années, mais personne ne l’avait chassé et grâce à elle, aucun hoplite ne se baladait par là-bas, Adamant, lui, savait très bien où était son territoire et il n’y allait jamais, mais maintenant qu’elle était morte, les hoplites allaient explorer les bois… Fini la chasse aux dinosaures et aux kelbis, des sortes de gazelles, car maintenant, l’ennemi ne sera plus un monstre mais toute l’armée du village… Adamant en arriva à la même conclusion et tapa sur le bois… Il regarda Ambre et leurs regards se posèrent sur Lazulia qui essuyait ses larmes. Adamant s’approcha d’elle pour la rassurer quand d’un coup la porte vola en éclat…
Dante se retrouva par terre, à moitié assommé et complètement désarçonné… Un homme en armure de fer le tenait fermement. Le jeune homme essaya de voir qui c’était, mais encore un masque qui lui obstruait la vue ! Enfin, un casque plutôt, un casque tout lisse, les yeux n’étaient visibles que par une petite fente en forme de vague, avec trois « cornes » qui partaient du front et qui pointaient derrière. Le casque était divisé en deux parties : Les yeux étaient cachés comme un masque de bal, et les à partir du nez, on avait une véritable mâchoire métallique. Ambre cria, mais un couteau lui passa à côté des yeux. Elle s’immobilisa totalement. Lazulia se leva en faisant tomber sa chaise. L’homme qui avait plaqué Adamant était une personne que tous les villageois aimeraient éviter… Les Hérauts des Rois, ceux dont on ne veut surtout pas entendre le nom… Ils inspirent la terreur seulement grâce à leur casque, les sycophantes … Ceux sont des soldats d’élites. L’élite de l’élite, ils ne sont que très peu… Des hoplites surentraînés… Leur masque a été confectionné pour que n’importe quelle personne se souvienne qu’à eux seuls ils peuvent décider de tuer ou de laisser en vie. Lorsque les Rois les envoient dans les régions pour lancer les Jeux, tout le monde s’enferment chez soi. Mais rien ne les empêche de venir chercher leur butin… Ils étaient deux dans la maison. Celui qui immobilisait Adamant était plus grand et plus large que celui qui avait lancé le couteau. Ce dernier sortit un petit sac de cuir. Si personne d’autres ne les accompagnaient, c’est que personne n’avait assez d’argent pour lancer les Dés. La bourse bleue tomba en silence au sol. Et sans dire un mot, le Sycophantes montra du doigt Lazulia et jeta le dé… La jeune fille était terrorisée… Elle ne pouvait pas bouger. Ambre regarda le dé rouler sur le sol, on pouvait presque entendre le battement de cœur de chaque personne… Le dé se stabilisa… Lazulia tomba à genoux, ne pouvant y croire. Le cube était tombé sur une tête de dragon rouge. Ce qui signifie qu’elle avait été désignée pour mourir en arène. Adamant le devina et s’en mordit les lèvres… Le Sycophante la prit par le bras et regarda sa liste. Il leva le nez vers Ambre, puis sans dire un seul mot, il se tourna vers Adamant.
Re: Les Dés du Wyvern
Super chapitre! J'adore ta fic, et j'attends la suite, dans ton style
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Re: Les Dés du Wyvern
Ouah, je suis etonné que ce ne soit pas Ambre qui soit désignée pour participer aux jeux
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Re: Les Dés du Wyvern
Eh non =) Je vais la garder pour plus tard elle é_é
Bon, continuons =D
Adamant fixa le sol pendant quelques minutes. La chance n'avait pas tournée, la fatalité était tombée sur lui encore une fois... Lorsque le Sycophante avait jeté le dé, il était tombé sur la mauvaise face, ce qui conduisit Adamant à cette charrette pour participer aux Jeux... Comment était-ce possible ? Il ne se savait même pas qu'il était inscrit sur la liste des Jeux ! Qui avait pu l'inscrire ? Il voulait dire : Si à sa naissance, le Dé "de la Vie" ; qui était un procédé utilisé pour pouvoir inscrire rapidement des nouveau nés, pour les avoir sous la main chaque année pour qu'ils puissent participer aux Jeux... Ce Dé n'était pas tombé sur la face rouge lorsqu'il naquit... Ou alors... Ou alors il ne l'a jamais su ! Il se maudit de ne jamais avoir demandé réellement, sa soeur lui avait mentit, pour le protéger... Pourtant, jamais il n'avait vu de Sycophante chez lui. Ambre a du les éloigner chaque année, et c'est cette fois ci que le sort est tombé sur lui... La charrette était bientôt prête. Lazulia pleurait dans ses bras, Ambre tenait les mains de son frère sans rien dire. Elle avait les larmes aux yeux. De toute façon, elle ne pouvait rien faire : Ni prendre la place de son frère, ni s'enfuir avec lui, et encore moins tuer tout le monde. Elle ne pouvait que regarder pitoyablement son petit frère allait misérablement à l'abattoir, où les chasseurs devenaient les proies des wyverns et où il n'était plus les bouchers mais la viande qu'on servait le lendemain matin. Le sycophante lançait ses dés en l'air, d'une main à l'autre, en regardant la pauvre Lazulia. Il se tourna lentement pour ne plus la voir. Peut être avait-il un peu de pitié. On racontait que c'était les gagnants précédents qui voulurent se venger sur des jeunes gens, adultes ou vieillards pour leur faire sentir la douleur qu'ils avaient enduré. Lazulia leva ses yeux verts profonds vers son acolyte, désormais. Il soutint son regard comme il le put, mais il était terriblement gêné, triste et désespéré... Lazulia se calma et arrêta de pleurer. Elle se redressa un peu, les Hoplites finissaient de charger le « carrosse » comme ils l'appelaient pour rire. L'Archidémon en armure passa près d'eux. Le sycophante sembla doucement rigoler en le voyant. L'homme de deux mètres posa son regard ardent, et sans même avoir peur, le joueur de dés arrêta son petit manège avec ses objets cubiques et soutint le regard qu'il lui fixait. Finalement, c'est la femme de l'exécution qui les stoppa dans leur jugement. Elle fit monter l'armure incandescente sur une autre charrette et fit signe à Ambre de dégager de là. Elle ne lâcha pas les mains de son frère. Adamant la regarda dans les yeux, les larmes aux yeux, les mots sur les lèvres, le cœur lourd... Ambre prit sa respiration et lui cria :
- Tu dois vivre Adamant ! Tu dois vivre ! Personne n'a le droit de choisir si tu dois vivre ou mourir ! Personne ne peut te prendre ta liberté ! Tu n'es pas un pion ! Tu n'es pas une machine ! Tu es un Homme ! Aucune chaîne ne peut te retenir ! Tu ne vis que pour la Liberté... Tu n'aspires qu'à être libre ! Tu dois me jurer que tu t'en sortiras, jure moi que tu vivras heureux, que tu auras un avenir ! Promets moi que même si on t'ordonne de faire quelques choses, quelques en soient les conséquences, tu ne dois pas te plier à leur volonté ! Pas à ces monstres ! Tu es, et tu seras à jamais qui tu veux être et pas celui qu'ils t'ordonnent d'être ! Vis, je t'en prie, vis !
- Allez, dégage de là ! Si j'avais pas de cœur, je t'aurai coupé la langue pour tes propos, si tu tiens à ton frère, vas prendre une place à l'arène... Mais vas-t-en ! Ou je te tue...
- Je te le promets Ambre ! Je te le promets ! Je vivrai ! Je serai libre !
La femme cria un ordre. Le conducteur lança les fouets sur les bêtes qui partirent au triple galops. Adamant se cramponna à la barrière, comme à la dernière vue de sa sœur. Lazulia lui mit la main sur l'épaule pour le réconforter. Dante baissa la tête et pleura pour la première fois. Le sycophante, derrière eux, baissa son casque comme si il ne voulait plus voir. Son masque cachait bien ses émotions. Malgré ça, il gardait son côté agressif grâce à sa mâchoire de fer. Lazulia se retourna pour voir où ils allaient, puis elle croisa le regard de cet étrange être, merveilleux et terriblement curieux. Elle détourna son regard et en vue des nuages, elle mit attacha la cape d'Adamant à sa place et mit sa capuche. La pluie commençait déjà à tomber sur le masque du sycophante. Les gouttes ruisselaient déjà sur ses cornes. Un éclair jaillit et Lazulia entrevit son regard : ses yeux étaient d'un bleu pur. Puis les fentes redevinrent noires et il redevint aussi mystérieux qu'il ne l'était d'habitude. Lazulia se blottit contre Adamant, elle était face au joueur de dés. Les traits de son visage paraissaient durs, et déjà, son regard avaient changé. Elle n'était pas celle qu'elle prétendait être, et le sycophante l'avait deviné. Il regarda le ciel, signe d'abandon. La jeune femme tira sa capuche pour ne plus voir cet être. Mais elle l'entendit siffloter un air, un air de musique, c'était cinq notes, assez facile à retenir et simple à faire. Elle maudit cet homme de chanter maintenant, elle maudit son uniforme, mais pourtant, un sentiment de soulagement parcouru son corps. Il avait fait face à l'homme démon. Elle battit des paupières... C'était une berceuse, elle en était sûre. C'est alors qu'elle s'endormit, fatiguée de vivre dans cet enfer.
Un hoplite leur lança une corde aux pieds. Adamant se tira de son sommeil en se frottant les yeux. Le cauchemar était réel. Il réveilla Lazulia qui dormait sur lui. Elle ouvrit les yeux et regarda Dante dans les yeux. Ses prunelles vertes percèrent les yeux du jeune homme qui détourna le regard. Étrangement, il se sentait responsable de l'enlèvement de Lazulia. Ils se trouvaient ensemble au même moment... Pourquoi ? Était-ce une coïncidence ? Il grogna en poussant l'énorme corde sur ses pieds. L'hoplite lui attacha à la cheville et à celle de Lazulia. Il les fit descendre pour qu'il se dégourdisse les jambes. « Avec cette corde ? » Avait grogné la jeune fille. Le sycophante sauta à côté d'eux et pris ses dés et les jeta en l'air. Il s'éloigna rapidement. Le cocher se posa sur l'herbe fraîche et fuma sa pipe. Il souffla en l'air en se laissant tomber sous l'effet des herbes qu'il consommait. Le deuxième hoplite lança du pain aux jeunes gens, puis il s'installa à côté de son compagnon, ils discutèrent, laissant Adamant et Lazulia mangeait leurs rations. La jeune fille chuchota [/i];
- Prends ma part, je n'en veux pas.
- Mais.. Tu dois manger...
- Je peux vivre des jours s'en manger. Toi je ne pense pas, tu vivais de la chasse. Et pour ta sœur, je veux que tu vives...
- Non, je ne veux pas que tu te prives...
- Ecoutes, on aura tout ce qu'on voudra là bas.
- Tout ? Tu voudras quoi une fois là-bas ?
- La mort.
Adamant se tut. Légèrement effrayé par cette dernière parole. Il prit le pain et la cacha dans sa cape. Il mangea le sien et lui parla en langage des signes, elle ne comprit pas dès le début mais elle en tira ceci : Pour plus tard. Elle se tourna vers les deux soldats qui mangeaient de la viande. Un énorme sanglier, le Bullfango, montra le bout de son museau et voulut charger le sycophante. Ce dernier attendit le dernier moment pour attaquer. Il fit un saut en arrière et lança une lame dans l'oeil du sanglier. Il sortit ensuite une lance pliable et l'enfonça dans la tête du monstre sans qu'il n'est fini sa charge. Tout se passa très vite. Adamant frémit. C'était ça, les gagnants ? Capable de tuer un être énorme en moins de quelques secondes. Il serra les dents. Il se renferma sur lui même. Il était bon pour la chasse. Mais jamais il n'avait été préparé à ça. Il n'y avait aucun espoir.
Ils remontèrent dans la charrette. Les deux hoplites se fendèrent la poire en parlant des deux jeunes gens juste devant eux. Ils se retournèrent finalement et continuèrent leur radotage. Lazulia se tourna vers son ami et lui demanda quelle arme il savait utilisé. Quelle arme il prenait pour chasser... Il lui répondit que le javelot était son meilleur point. Elle réfléchie. Puis elle répondit avec désespoir qu'aucune arme ne correspondait à ça. Dante frappa le bois de sa main. Il rélféchit. Peut être la lance alors. Mais c'était trop long et lourd. L'épée lui semblait la pire chose après le marteau. La liste de Lazulia était pourtant longue. Il trouvera en temps voulu, se dit-il. Lazulia, elle, n'avait apparemment aucun point fort. Ou plutôt aucune affinité. Mais en soulevant l'énorme corde à une main, elle supposa que les armes à deux mains serait dangereuses pour elle. Elle préférait la distance plutôt. Elle opta pour une arbalète légère. Enfin, elle ne choisirait pas de toute façon, mais elle aimait se sentir rassurée comme ça. Au moins, elle ne moura pas de suite et salirait son honneur, même si avec l'affront que lui faisait les Rois en l' "invitant" à leurs jeux était le plus grand qu'on ne lui avait jamais infligé. Adamant se rendit compte qu'elle était très affectée par les jeux... comme lui. Mais qu'elle les connaissaient bien, étrangement. Ou du moins, elle ne savait pas ce qu'ils allaient affronter. Il leva les yeux vers le sycophante, qui semblait dormir debout, et regarda au loin. Une énorme montagne se dressait au loin... Son destin sera scellé sur le haut de cette montagne. Là où les vents s'affrontent en hurlant, les hommes combatteront les dragons en souffrant...
HS : Oh mon dieu, merci Rorobeex de m'avoir prévenue ! Ce n'était pas la bonne version... Il manquait un morceau ! Je l'ai ajouté en bleu, voilà, désolée pour ce petit contre-temps >_>
Bon, continuons =D
Chapitre V
Adamant fixa le sol pendant quelques minutes. La chance n'avait pas tournée, la fatalité était tombée sur lui encore une fois... Lorsque le Sycophante avait jeté le dé, il était tombé sur la mauvaise face, ce qui conduisit Adamant à cette charrette pour participer aux Jeux... Comment était-ce possible ? Il ne se savait même pas qu'il était inscrit sur la liste des Jeux ! Qui avait pu l'inscrire ? Il voulait dire : Si à sa naissance, le Dé "de la Vie" ; qui était un procédé utilisé pour pouvoir inscrire rapidement des nouveau nés, pour les avoir sous la main chaque année pour qu'ils puissent participer aux Jeux... Ce Dé n'était pas tombé sur la face rouge lorsqu'il naquit... Ou alors... Ou alors il ne l'a jamais su ! Il se maudit de ne jamais avoir demandé réellement, sa soeur lui avait mentit, pour le protéger... Pourtant, jamais il n'avait vu de Sycophante chez lui. Ambre a du les éloigner chaque année, et c'est cette fois ci que le sort est tombé sur lui... La charrette était bientôt prête. Lazulia pleurait dans ses bras, Ambre tenait les mains de son frère sans rien dire. Elle avait les larmes aux yeux. De toute façon, elle ne pouvait rien faire : Ni prendre la place de son frère, ni s'enfuir avec lui, et encore moins tuer tout le monde. Elle ne pouvait que regarder pitoyablement son petit frère allait misérablement à l'abattoir, où les chasseurs devenaient les proies des wyverns et où il n'était plus les bouchers mais la viande qu'on servait le lendemain matin. Le sycophante lançait ses dés en l'air, d'une main à l'autre, en regardant la pauvre Lazulia. Il se tourna lentement pour ne plus la voir. Peut être avait-il un peu de pitié. On racontait que c'était les gagnants précédents qui voulurent se venger sur des jeunes gens, adultes ou vieillards pour leur faire sentir la douleur qu'ils avaient enduré. Lazulia leva ses yeux verts profonds vers son acolyte, désormais. Il soutint son regard comme il le put, mais il était terriblement gêné, triste et désespéré... Lazulia se calma et arrêta de pleurer. Elle se redressa un peu, les Hoplites finissaient de charger le « carrosse » comme ils l'appelaient pour rire. L'Archidémon en armure passa près d'eux. Le sycophante sembla doucement rigoler en le voyant. L'homme de deux mètres posa son regard ardent, et sans même avoir peur, le joueur de dés arrêta son petit manège avec ses objets cubiques et soutint le regard qu'il lui fixait. Finalement, c'est la femme de l'exécution qui les stoppa dans leur jugement. Elle fit monter l'armure incandescente sur une autre charrette et fit signe à Ambre de dégager de là. Elle ne lâcha pas les mains de son frère. Adamant la regarda dans les yeux, les larmes aux yeux, les mots sur les lèvres, le cœur lourd... Ambre prit sa respiration et lui cria :
- Tu dois vivre Adamant ! Tu dois vivre ! Personne n'a le droit de choisir si tu dois vivre ou mourir ! Personne ne peut te prendre ta liberté ! Tu n'es pas un pion ! Tu n'es pas une machine ! Tu es un Homme ! Aucune chaîne ne peut te retenir ! Tu ne vis que pour la Liberté... Tu n'aspires qu'à être libre ! Tu dois me jurer que tu t'en sortiras, jure moi que tu vivras heureux, que tu auras un avenir ! Promets moi que même si on t'ordonne de faire quelques choses, quelques en soient les conséquences, tu ne dois pas te plier à leur volonté ! Pas à ces monstres ! Tu es, et tu seras à jamais qui tu veux être et pas celui qu'ils t'ordonnent d'être ! Vis, je t'en prie, vis !
- Allez, dégage de là ! Si j'avais pas de cœur, je t'aurai coupé la langue pour tes propos, si tu tiens à ton frère, vas prendre une place à l'arène... Mais vas-t-en ! Ou je te tue...
- Je te le promets Ambre ! Je te le promets ! Je vivrai ! Je serai libre !
La femme cria un ordre. Le conducteur lança les fouets sur les bêtes qui partirent au triple galops. Adamant se cramponna à la barrière, comme à la dernière vue de sa sœur. Lazulia lui mit la main sur l'épaule pour le réconforter. Dante baissa la tête et pleura pour la première fois. Le sycophante, derrière eux, baissa son casque comme si il ne voulait plus voir. Son masque cachait bien ses émotions. Malgré ça, il gardait son côté agressif grâce à sa mâchoire de fer. Lazulia se retourna pour voir où ils allaient, puis elle croisa le regard de cet étrange être, merveilleux et terriblement curieux. Elle détourna son regard et en vue des nuages, elle mit attacha la cape d'Adamant à sa place et mit sa capuche. La pluie commençait déjà à tomber sur le masque du sycophante. Les gouttes ruisselaient déjà sur ses cornes. Un éclair jaillit et Lazulia entrevit son regard : ses yeux étaient d'un bleu pur. Puis les fentes redevinrent noires et il redevint aussi mystérieux qu'il ne l'était d'habitude. Lazulia se blottit contre Adamant, elle était face au joueur de dés. Les traits de son visage paraissaient durs, et déjà, son regard avaient changé. Elle n'était pas celle qu'elle prétendait être, et le sycophante l'avait deviné. Il regarda le ciel, signe d'abandon. La jeune femme tira sa capuche pour ne plus voir cet être. Mais elle l'entendit siffloter un air, un air de musique, c'était cinq notes, assez facile à retenir et simple à faire. Elle maudit cet homme de chanter maintenant, elle maudit son uniforme, mais pourtant, un sentiment de soulagement parcouru son corps. Il avait fait face à l'homme démon. Elle battit des paupières... C'était une berceuse, elle en était sûre. C'est alors qu'elle s'endormit, fatiguée de vivre dans cet enfer.
Un hoplite leur lança une corde aux pieds. Adamant se tira de son sommeil en se frottant les yeux. Le cauchemar était réel. Il réveilla Lazulia qui dormait sur lui. Elle ouvrit les yeux et regarda Dante dans les yeux. Ses prunelles vertes percèrent les yeux du jeune homme qui détourna le regard. Étrangement, il se sentait responsable de l'enlèvement de Lazulia. Ils se trouvaient ensemble au même moment... Pourquoi ? Était-ce une coïncidence ? Il grogna en poussant l'énorme corde sur ses pieds. L'hoplite lui attacha à la cheville et à celle de Lazulia. Il les fit descendre pour qu'il se dégourdisse les jambes. « Avec cette corde ? » Avait grogné la jeune fille. Le sycophante sauta à côté d'eux et pris ses dés et les jeta en l'air. Il s'éloigna rapidement. Le cocher se posa sur l'herbe fraîche et fuma sa pipe. Il souffla en l'air en se laissant tomber sous l'effet des herbes qu'il consommait. Le deuxième hoplite lança du pain aux jeunes gens, puis il s'installa à côté de son compagnon, ils discutèrent, laissant Adamant et Lazulia mangeait leurs rations. La jeune fille chuchota [/i];
- Prends ma part, je n'en veux pas.
- Mais.. Tu dois manger...
- Je peux vivre des jours s'en manger. Toi je ne pense pas, tu vivais de la chasse. Et pour ta sœur, je veux que tu vives...
- Non, je ne veux pas que tu te prives...
- Ecoutes, on aura tout ce qu'on voudra là bas.
- Tout ? Tu voudras quoi une fois là-bas ?
- La mort.
Adamant se tut. Légèrement effrayé par cette dernière parole. Il prit le pain et la cacha dans sa cape. Il mangea le sien et lui parla en langage des signes, elle ne comprit pas dès le début mais elle en tira ceci : Pour plus tard. Elle se tourna vers les deux soldats qui mangeaient de la viande. Un énorme sanglier, le Bullfango, montra le bout de son museau et voulut charger le sycophante. Ce dernier attendit le dernier moment pour attaquer. Il fit un saut en arrière et lança une lame dans l'oeil du sanglier. Il sortit ensuite une lance pliable et l'enfonça dans la tête du monstre sans qu'il n'est fini sa charge. Tout se passa très vite. Adamant frémit. C'était ça, les gagnants ? Capable de tuer un être énorme en moins de quelques secondes. Il serra les dents. Il se renferma sur lui même. Il était bon pour la chasse. Mais jamais il n'avait été préparé à ça. Il n'y avait aucun espoir.
Ils remontèrent dans la charrette. Les deux hoplites se fendèrent la poire en parlant des deux jeunes gens juste devant eux. Ils se retournèrent finalement et continuèrent leur radotage. Lazulia se tourna vers son ami et lui demanda quelle arme il savait utilisé. Quelle arme il prenait pour chasser... Il lui répondit que le javelot était son meilleur point. Elle réfléchie. Puis elle répondit avec désespoir qu'aucune arme ne correspondait à ça. Dante frappa le bois de sa main. Il rélféchit. Peut être la lance alors. Mais c'était trop long et lourd. L'épée lui semblait la pire chose après le marteau. La liste de Lazulia était pourtant longue. Il trouvera en temps voulu, se dit-il. Lazulia, elle, n'avait apparemment aucun point fort. Ou plutôt aucune affinité. Mais en soulevant l'énorme corde à une main, elle supposa que les armes à deux mains serait dangereuses pour elle. Elle préférait la distance plutôt. Elle opta pour une arbalète légère. Enfin, elle ne choisirait pas de toute façon, mais elle aimait se sentir rassurée comme ça. Au moins, elle ne moura pas de suite et salirait son honneur, même si avec l'affront que lui faisait les Rois en l' "invitant" à leurs jeux était le plus grand qu'on ne lui avait jamais infligé. Adamant se rendit compte qu'elle était très affectée par les jeux... comme lui. Mais qu'elle les connaissaient bien, étrangement. Ou du moins, elle ne savait pas ce qu'ils allaient affronter. Il leva les yeux vers le sycophante, qui semblait dormir debout, et regarda au loin. Une énorme montagne se dressait au loin... Son destin sera scellé sur le haut de cette montagne. Là où les vents s'affrontent en hurlant, les hommes combatteront les dragons en souffrant...
HS : Oh mon dieu, merci Rorobeex de m'avoir prévenue ! Ce n'était pas la bonne version... Il manquait un morceau ! Je l'ai ajouté en bleu, voilà, désolée pour ce petit contre-temps >_>
Re: Les Dés du Wyvern
Ah c'est un peu mieux comme ça ^^ j'ai l'impression qu'il y a un petit complot autour d'Adamant maintenant, a voir par la suite =)
xxrorobeexx- Nombre de messages : 823
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Date d'inscription : 22/01/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Super chapitre
arzak16- Nombre de messages : 650
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Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Merci ^^
Je continue donc :
- Nous y voilà enfin ! Cria l’un des Hoplites.
Lazulia se leva et regarda par-dessus le cochet. Elle ne vit rien… à part la montagne gigantesque. Adamant vit surtout une longue plaine déchirée de rochers tranchants à souhait, l’herbe était rousse, arrivée jusqu’aux genoux, et dissimulait quelques rochers. Adamant déglutit, il pria pour qu’il ne combatte pas ici, jamais. Le ciel était presque dégagé. Le vent soufflait tellement fort en haut de la montagne, qu’aucuns nuages ne cachaient le soleil. La montagne. Elle était aussi déchirée comme les rochers. Il soupçonnait les rochers d’avoir appartenu à cette redoutable forme piquante. Elle ne ressemblait pas non plus aux monts enneigés qu’Adamant avait pu contempler depuis la forêt. Non. Cette montagne avait une forme bizarre, et maintenant qu’il regardait de plus près, Dante vit que les rochers pointaient uniquement vers le nord. Il plissa les yeux et secoua la tête. Une ville ! Une ville sur la montagne ! Ou plutôt une forteresse. Comment pouvait-il y avoir une quelconque construction sur un terrain aussi compliqué, et aussi dangereux… Lazulia regarda le sycophante. Il avait reculé au fond de son siège. Il la regarda et souffla assez fort pour qu’elle l’entende. Un sifflement assez effrayant pour tout dire. Adamant le regarda alors. Le sycophante lui jeta une bourse, en mettant son doigt au niveau de sa bouche, cachée par la mâchoire métallique. Le jeune homme l’ouvrit. C’était un tube de métal. Il l’ouvrit en dévissant le bouchon, le sycophante surveillait les hoplites. Il sortit un papier, le déroula et contempla le dessin. Le sycophante se tourna d’un coup vers les cieux. Il se leva presque et se précipita sur la barrière qui le retenait de tomber. Lazulia regarda aussi. Elle hallucina. Une montagne, loin de là, avait son sommet totalement caché par une tempête. Une tempête de flamme… Lazulia vit u signe au sycophante, elle lui demanda s’il s’agissait d’un volcan. Il se tourna lentement vers elle, et pour la première fois, elle entendit sa voix, douce mais dur à la fois : Votre chance. Adamant leva la tête. Il regarda le guerrier masqué.
- Qu’est-ce que ça signifie ? Que veut dire ce dessin ?
Le sycophante se tourna violemment vers les gardes. Ils n’avaient rien entendu. Il se rapprocha, prit une feuille et un morceau de charbon et écrivit :
Donne ça à ton contremaître. Silence. Ne parle qu’à eux. Confiance. Ils sont votre Liberté. Raison.
Lazulia déchiffra les mots. Le joueur aux dés enroula le papier après avoir signé : ΘΑΛΟΣ
Adamant ne comprit pas. Lazulia non plus. Il prit la main d’Adamant et lui mit le papier dans la main. Il parla encore une fois :
- Vos contremaîtres pourront vous aider. Si vous voulez survivre, faites leur confiance. Sinon, vous mourrez. Si c’est ce que vous voulez, faîtes ce que bon vous semble. Ce dessin représente la résistance. Donne ça à celui ou celle qui sera désigné comme ton gardien. Vous devez me faire confiance. Ce loup nous représente, seul dans l’arène, unis dans les coulisses, une meute. Les Rois tomberont un jour ou l’autre. L’échiquier est en place. Vous êtes les pions, devenez les tours, les fous, ou les cavaliers. Ne devenez pas le Roi. Une fois que le pion a traversé le terrain, il devient ce qu’il veut. Je suis devenu Fou. A vous de choisir votre voix. Si vous êtes avec, ou contre nous. Si vous me dénoncez, votre famille payera. C’est le prix de votre Liberté. Seul ou Unis. Maintenant, ne parlez que quand on vous le dira. Sinon, taisez-vous. Puisse votre arme vous mener au salut.
Il baissa la tête et fit un signe sur son torse. C’est alors qu’Adamant reconnu une pièce d’échiquier à sa ceinture. Il regarda à nouveau le Sycophante. Il l’attrapa par le bras. Le joueur le regarda. Adamant put voir ses yeux. Il se baissa à son niveau, il regarda la pièce, l’objet métallique. Il lui demanda :
- Qui êtes-vous… ? Pourquoi nous ?
- Parce que vous avez été élevé dans la misère, la peur et la forêt. Nombres des gagnants furent comme vous… Ils sont libres à présent. Je suis un des gagnants. Capturé à la frontière, on m’a fait jouer à ce terrible jeu, ce qu’il ne savait pas, c’est que j’étais un chasseur avant d’être capturé. Je suis devenu Sycophante pour aider les jeunes comme vous. Je n’ai pas choisi devenir ça, j’y étais contraint. Cette année, il se prépare ( il baissa la voix ) une expédition, nous pourrons peut être vous sauver. Ce que vous voyez là bas ( il désigna la tempête ) c’est votre chance. On vous expliquera tout le moment venu. Ayez confiance, on ne va pas vous abandonner.
- Votre nom… ? Lazulia le regardait avec empressement, ils approchaient des portes.
- William. William Talos. Puissiez-vous devenir libre.
Il sauta de la charrette. Lazulia le regarda. Elle repensa à son regard bleu comme le ciel. Elle eut un pincement au cœur, tout le long du voyage, il s’était occupé d’eux, sans qu’elle s’en rende compte. Il les avait rassurer lors du voyage, en sifflant sa mélodie. Elle soupira. Adamant se tourna vers les portes noires qui de dressaient devant eux. Elles étaient terrifiantes. En fait, c’était surtout parce que derrière, il se pourrait bien qu’il ne puisse plus revoir le pays. Il avala sa salive, il se tut, prit Lazulia par la main, qui avait déjà du mal à rester calme. Il lui demanda de garder ce masque. Il avait lui aussi compris qu’elle jouait les petites faibles. Une tactique connue, mais efficace. Elle pressa la main d’Adamant. Là par contre, il n’était plus sûr. Jouait-elle la comédie ou non ? Il ne se rendit pas compte qu’il suffoquait presque. Il respira longuement, et s’apprêta à entrer dans cette terrible forteresse…
La ville était animée. Les préparatifs battaient à leur plein. Le Roi du spectacle, Californdo, avait ordonné de se dépêcher pour l'évènement. La charrette s'arrêta devant deux énormes gardes. Ils vérifièrent la "marchandise" et leur donnèrent un itinéraire. Les hoplites sautèrent hors de la charrette et marchèrent en s'étirant. Ils avaient été infects, bon débarras, se dit Adamant. La ville était assez fermée. Les grandes murailles empêchaient l'envahisseur, si y en avait, de s'introduire dans la ville. De longues arbalètes et catapultes étaient cachée derrière des fentes énormes, il ne l'avait même pas vu depuis la plaine, mais des indices indiquaient leur emplacement, des lanternes. Adamant nota se détail inconsciemment. Il se tourna vers un bâtiment gigantesque. Mais il ne put le voir longtemps, la charrette tourna à droite. Ils se dirigeaient vers un tunnel, qui n'était pas dans la montagne, mais bien dans un bâtiment. La roche devait être trop dure pour être creusée. Ils ne virent bientôt rien, à part des lanternes qui éclairaient des corps mutilés, des hoplites ensanglantés et des corps sans vie...
HRP : BON ! On arrive au point où j'ai plus de chapitres en stock ! (pauvre de moi) J'écrirai donc, toutes les semaines, le dimanche ( OU plutôt, j'essaierai... ). Donc, comme c'est les vacances, cette semaine, il y aura deux chapitres qui compensera le fait que je pars à la montagne la deuxième semaine de vacances... Voilà voilà, à bientôt !
Je continue donc :
Chapitre VI
- Nous y voilà enfin ! Cria l’un des Hoplites.
Lazulia se leva et regarda par-dessus le cochet. Elle ne vit rien… à part la montagne gigantesque. Adamant vit surtout une longue plaine déchirée de rochers tranchants à souhait, l’herbe était rousse, arrivée jusqu’aux genoux, et dissimulait quelques rochers. Adamant déglutit, il pria pour qu’il ne combatte pas ici, jamais. Le ciel était presque dégagé. Le vent soufflait tellement fort en haut de la montagne, qu’aucuns nuages ne cachaient le soleil. La montagne. Elle était aussi déchirée comme les rochers. Il soupçonnait les rochers d’avoir appartenu à cette redoutable forme piquante. Elle ne ressemblait pas non plus aux monts enneigés qu’Adamant avait pu contempler depuis la forêt. Non. Cette montagne avait une forme bizarre, et maintenant qu’il regardait de plus près, Dante vit que les rochers pointaient uniquement vers le nord. Il plissa les yeux et secoua la tête. Une ville ! Une ville sur la montagne ! Ou plutôt une forteresse. Comment pouvait-il y avoir une quelconque construction sur un terrain aussi compliqué, et aussi dangereux… Lazulia regarda le sycophante. Il avait reculé au fond de son siège. Il la regarda et souffla assez fort pour qu’elle l’entende. Un sifflement assez effrayant pour tout dire. Adamant le regarda alors. Le sycophante lui jeta une bourse, en mettant son doigt au niveau de sa bouche, cachée par la mâchoire métallique. Le jeune homme l’ouvrit. C’était un tube de métal. Il l’ouvrit en dévissant le bouchon, le sycophante surveillait les hoplites. Il sortit un papier, le déroula et contempla le dessin. Le sycophante se tourna d’un coup vers les cieux. Il se leva presque et se précipita sur la barrière qui le retenait de tomber. Lazulia regarda aussi. Elle hallucina. Une montagne, loin de là, avait son sommet totalement caché par une tempête. Une tempête de flamme… Lazulia vit u signe au sycophante, elle lui demanda s’il s’agissait d’un volcan. Il se tourna lentement vers elle, et pour la première fois, elle entendit sa voix, douce mais dur à la fois : Votre chance. Adamant leva la tête. Il regarda le guerrier masqué.
- Qu’est-ce que ça signifie ? Que veut dire ce dessin ?
Le sycophante se tourna violemment vers les gardes. Ils n’avaient rien entendu. Il se rapprocha, prit une feuille et un morceau de charbon et écrivit :
Donne ça à ton contremaître. Silence. Ne parle qu’à eux. Confiance. Ils sont votre Liberté. Raison.
Lazulia déchiffra les mots. Le joueur aux dés enroula le papier après avoir signé : ΘΑΛΟΣ
Adamant ne comprit pas. Lazulia non plus. Il prit la main d’Adamant et lui mit le papier dans la main. Il parla encore une fois :
- Vos contremaîtres pourront vous aider. Si vous voulez survivre, faites leur confiance. Sinon, vous mourrez. Si c’est ce que vous voulez, faîtes ce que bon vous semble. Ce dessin représente la résistance. Donne ça à celui ou celle qui sera désigné comme ton gardien. Vous devez me faire confiance. Ce loup nous représente, seul dans l’arène, unis dans les coulisses, une meute. Les Rois tomberont un jour ou l’autre. L’échiquier est en place. Vous êtes les pions, devenez les tours, les fous, ou les cavaliers. Ne devenez pas le Roi. Une fois que le pion a traversé le terrain, il devient ce qu’il veut. Je suis devenu Fou. A vous de choisir votre voix. Si vous êtes avec, ou contre nous. Si vous me dénoncez, votre famille payera. C’est le prix de votre Liberté. Seul ou Unis. Maintenant, ne parlez que quand on vous le dira. Sinon, taisez-vous. Puisse votre arme vous mener au salut.
Il baissa la tête et fit un signe sur son torse. C’est alors qu’Adamant reconnu une pièce d’échiquier à sa ceinture. Il regarda à nouveau le Sycophante. Il l’attrapa par le bras. Le joueur le regarda. Adamant put voir ses yeux. Il se baissa à son niveau, il regarda la pièce, l’objet métallique. Il lui demanda :
- Qui êtes-vous… ? Pourquoi nous ?
- Parce que vous avez été élevé dans la misère, la peur et la forêt. Nombres des gagnants furent comme vous… Ils sont libres à présent. Je suis un des gagnants. Capturé à la frontière, on m’a fait jouer à ce terrible jeu, ce qu’il ne savait pas, c’est que j’étais un chasseur avant d’être capturé. Je suis devenu Sycophante pour aider les jeunes comme vous. Je n’ai pas choisi devenir ça, j’y étais contraint. Cette année, il se prépare ( il baissa la voix ) une expédition, nous pourrons peut être vous sauver. Ce que vous voyez là bas ( il désigna la tempête ) c’est votre chance. On vous expliquera tout le moment venu. Ayez confiance, on ne va pas vous abandonner.
- Votre nom… ? Lazulia le regardait avec empressement, ils approchaient des portes.
- William. William Talos. Puissiez-vous devenir libre.
Il sauta de la charrette. Lazulia le regarda. Elle repensa à son regard bleu comme le ciel. Elle eut un pincement au cœur, tout le long du voyage, il s’était occupé d’eux, sans qu’elle s’en rende compte. Il les avait rassurer lors du voyage, en sifflant sa mélodie. Elle soupira. Adamant se tourna vers les portes noires qui de dressaient devant eux. Elles étaient terrifiantes. En fait, c’était surtout parce que derrière, il se pourrait bien qu’il ne puisse plus revoir le pays. Il avala sa salive, il se tut, prit Lazulia par la main, qui avait déjà du mal à rester calme. Il lui demanda de garder ce masque. Il avait lui aussi compris qu’elle jouait les petites faibles. Une tactique connue, mais efficace. Elle pressa la main d’Adamant. Là par contre, il n’était plus sûr. Jouait-elle la comédie ou non ? Il ne se rendit pas compte qu’il suffoquait presque. Il respira longuement, et s’apprêta à entrer dans cette terrible forteresse…
La ville était animée. Les préparatifs battaient à leur plein. Le Roi du spectacle, Californdo, avait ordonné de se dépêcher pour l'évènement. La charrette s'arrêta devant deux énormes gardes. Ils vérifièrent la "marchandise" et leur donnèrent un itinéraire. Les hoplites sautèrent hors de la charrette et marchèrent en s'étirant. Ils avaient été infects, bon débarras, se dit Adamant. La ville était assez fermée. Les grandes murailles empêchaient l'envahisseur, si y en avait, de s'introduire dans la ville. De longues arbalètes et catapultes étaient cachée derrière des fentes énormes, il ne l'avait même pas vu depuis la plaine, mais des indices indiquaient leur emplacement, des lanternes. Adamant nota se détail inconsciemment. Il se tourna vers un bâtiment gigantesque. Mais il ne put le voir longtemps, la charrette tourna à droite. Ils se dirigeaient vers un tunnel, qui n'était pas dans la montagne, mais bien dans un bâtiment. La roche devait être trop dure pour être creusée. Ils ne virent bientôt rien, à part des lanternes qui éclairaient des corps mutilés, des hoplites ensanglantés et des corps sans vie...
HRP : BON ! On arrive au point où j'ai plus de chapitres en stock ! (pauvre de moi) J'écrirai donc, toutes les semaines, le dimanche ( OU plutôt, j'essaierai... ). Donc, comme c'est les vacances, cette semaine, il y aura deux chapitres qui compensera le fait que je pars à la montagne la deuxième semaine de vacances... Voilà voilà, à bientôt !
Re: Les Dés du Wyvern
Que dire? Excellent chapitre, bonne continuation!
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Les Dés du Wyvern
Merci =) Fidèle au poste !
Adamant eut un haut-le-cœur… Quel horrible spectacle… Des corps, étalés dans un bain de sang, couvrant la moitié du sol, là où il n’y avait pas d’hoplites pour ramasser les objets précieux, les habits, ou l’argent qui restait sur les morts. Lazulia poussa un petit cri, étouffé par sa main, elle plongea sa tête entre ses bras pour ne plus rien voir, pour ignorer tout ce qu’il y avait autour d’elle… Ca ne marchait pas… L’odeur était trop forte, l’air était trop lourd, et leur vision ne les trompait pas… Adamant faillit vomir à nouveau. Il se mit dans la même position que Lazulia et tenta de chasser cette image de son esprit. Ces gens morts, c’étaient soit les résistants, soit une petite fête préparée pour les rois, pour nourrir les bêtes de l’arène… Enfin, ils sortirent de ce tunnel noir et ils retrouvèrent l’air frais… Ils se jetèrent les deux, chacun de leur côté, sur les barrières de la charrette pour à nouveau respirer. Adamant n’arrivait pas à reprendre son souffle… Il regarda les conducteurs, il l’en était sûr, il avait fait exprès… Une rage sans nom le submergea, il se retint et se remit à sa place… Tandis qu’ils approchaient de leur destination, il remarquait que même dans la ville, le terrain cassé était présent. Ces longs pics de pierre étaient toujours aussi menaçant… Même l’homme moderne n’avait pas totalement détruit la nature… Il regarda autour de lui, il ne vit que misère… Des femmes et des enfants jonchaient les trottoirs, faisant la manche… Et les quelques nobles qui passaient se moquer de leur situation et s’amusaient de les regarder s’entretuer pour du pain… Lazulia… Adamant sentit Lazulia se tendre, comme s’il entendit chacun de ses muscles se préparer à un assaut… Comme une corde que l’on tire pour lâcher sa flèche… Elle redevint calme en voyant, ou plutôt, se calma, en voyant un arbre aux pendus… Un hoplite rappelait qu’il était interdit de voler, et évidemment, il fallait un exemple… Un jeune garçon était debout sur la « scène » et attendait son heure… Adamant lisait dans son regard un courage extrême, et aucune peur… Leurs regards se croisèrent et le garçon soutint sa position, la tête droite… L’hoplite hurla des ordres… Il voyait bien que l’enfant n’avait pas peur… Il appela un de ses supérieurs qui choisit de faire autrement… La foule s’écarta en voyant passer d’énormes reptiles bipèdes, la gueule pleine de crocs, béante de sang et qui ne cessait de grogner… Des velocipreys… Aucune chance de survivre à ces carnivores seul contre une de leur bande, de vrais chasseurs, la terreur des villageois, d’ailleurs… Personne n’avait le droit de les chasser, sauf les hoplites et les Rois… Evidemment, on était accusé de braconnage dans le cas contraire… Le garçon commença à avoir peur, il fit un pas en arrière, il ne pouvait partir, la foule non plus, cherchant une sortie, un moyen de ne pas assister à ça… L’hoplite hurla et on lâcha les lézards… Ils foncèrent sur l’enfant et sautèrent, mais une flèche arrêta le premier et le deuxième s’écrasa au sol sous le poids d’un obus… Deux personnes s’avancèrent et arrachèrent l’enfant de sa prison…
- Qu’est-ce que vous faîtes ?! Hurla l’hoplite.
- Ce jeune garçon est mon apprenti, et vous alliez l’exécuter.
- Il doit mourir !
- Qu’a-t-il fait ?
- Il a volé un cagot de pommes et l’a distribué aux pauvres…
L’homme qui avait détaché l’enfant attrapa l’hoplite par le col et le souleva hors du sol… Adamant resta bouche bée devant cette force hors du commun… Celle qui l’accompagnait, qui avait tiré au canon ramassa le garçon et le poussa hors de la foule. Toujours menaçant, montrant les dents, l’intervenant rapprocha son visage de celui de l’hoplite pour qu’il voie bien ses yeux, et qu’ils voient à quel point il était sérieux dans ses paroles :
- Ne le touche plus jamais… Tes pommes, j’en payerai dix fois le prix si tu ne l’avais pas menacé… Maintenant, dégage de là et va dire à ton chef que c’est Aegir qui t’a empêché de le faire.
- A…Aegir… Souffla l’hoplite. Pardonnez-moi, seigneur, je ne vous avais pas reconnu…
Le dénommé Aegir lâcha le soldat et l’envoya plus loin. Il remit son carquois en place et attrapa le garçon par le col et le traina derrière lui. La femme qui l’accompagnait regarda Adamant et Lazulia. Elle murmura quelque chose à Aegir qui sourit faiblement et se dirigea vers eux. Les deux intervenants montèrent dans la charrette à l’arrêt et s’assirent en faisant monter leur apprenti. Les deux conducteurs toussèrent pour faire signe qu’ils démarraient. Les deux nouveaux venus leur ordonnèrent de partir sur le champ, sans autre signal, la charrette recommença à rouler. Adamant ne comprit pas vraiment tout ce qu’il se passait… Lazulia regarda l’enfant qui tenait fermement la manche de sa sauveuse, cette dernière tenait son arme près d’elle… Elle la nettoyait même… Finalement, elle leva les yeux vers Lazulia et sans bouger, elle lui demanda :
- Vous êtes les « élus » ?
- Oui. Et vous, on peut savoir qui vous êtes ?
- Mon nom est Katone. Félicitation, vous allez pouvoir mourir en paix.
- C’est une blague, demanda Adamant ?
- Non, elle a raison, vous allez pouvoir voir vos vies terminées dans quelques heures, alors que nous, ce sera dans quelques années…
- Voici Aegir, vous aurez le droit de le serrer dans vos bras quand il vous dira comment mourir sans souffrance.
- Quoi ?! Explosa Adamant, je ne veux pas mourir, moi !
- Vois le bon côté des choses, l’autre monde ne peut être que dix mille fois mieux, souffla Aegir.
- Non, non je ne mourrai pas ! Ma sœur m’attend !
- Ta sœur ? J’espère que tu lui as dit adieu, ria Katone.
Lazulia s’impatientait, ces gens se moquaient d’eux… Elle serra les poings et parla plus fort que les autres, couvrant presque le bruit que faisait les hoplites en contre-bas :
- Qui êtes-vous à la fin ?
- Calmons-nous, nous sommes partis sur de mauvaises bases… Apparemment, vous ne savez pas comment se passent les jeux… Nous serons vos forgerons durant toute la partie. Nous fabriquerons vos armes, vos armures et si vous le voulez, votre cercueil, mais ça n’a pas l’air de vous intéresser, alors on se contentera de votre armurerie.
- Nos forgerons ?
- Oui, les monstres que vous aurez tués, nous en ferons vos armes et votre défense pour vous sortir de ce pétrin… Katone a été désigné pour un certain Adamant…
- C’est moi, le coupa Adamant, je suis Adamant. J’espère que vous êtes douée pour la fabrication, la mort ne m’intéresse pas.
- Très bien, Adamant, espérons que ton esprit soit aussi solide que ton nom… Car vu la tête que tu tires en traversant ces rues, on ne peut pas dire que tu sois prêt…
- J’ai été désigné pour Lazulia, termina Aegir. Je suppose que c’est toi… ?
- C’est exact. Moi non plus je ne compte pas mourir.
Les hoplites qui conduisaient se mirent à rire, elle leur lança un regard noir, mais ils ne la voyaient pas. Aegir posa sa main sur son épaule, étonnamment lourde et large… Ses cheveux sombres comme Katone tombaient en pagaille sur sa nuque, c’est ce qu’il voulait que Lazulia regarde… Il souleva ses cheveux et peint sur son cou, il y avait un loup… Ils reconnurent de suite le même symbole que Talos leur avait montré… Adamant se souvint… Il sortit ce que leur avait donné le sycophante… A la seule vue de l’objet, Katone attrapa la main d’Adamant et lui fit signe de continuer de le cacher. Il acquiesça et regarda vers les hoplites… Ils entraient de nouveau dans une autre partie de la ville, cette fois-ci, cela ressemblait énormément à un entrepôt. Katone sauta de la charrette en trainant son apprenti et le jeta dehors. Visiblement, le novice ne lui appartenait pas… Ils l’avaient sauvé… Aegir jeta son arme sur le sol et descendit aussi… Les deux jeunes se rendirent compte que les deux forgerons étaient beaucoup plus grands et larges que la normale… Le cochet s’arrêta et il fit descendre Dante et Lazulia… Ils paraissaient minuscules à côtés des deux géants ! Même Katone le dépassait d’au moins une tête… Sans parler d’Aegir… Dante se mit à leur niveau, il les suivait, il ne savait pas quoi faire de toute façon. Il vit une personne assise sur un tas de caisse… Cette vieille personne avait des oreilles étrangement longues et étaient vêtu d’une épaisse fourrure entourée en écharpe autour de lui. Les forgerons lui firent signe… Il tira sur sa pipe et leur lança un paquet… Ils le cachèrent furtivement. A vrai dire, personne n’aurait pu le voir… Mais Adamant et Lazulia avait vécu dans la misère, les vols à la tire, ils savaient faire… Le vieux les regarda et baissa la tête comme s’ils étaient déjà morts… Adamant chuchota à Lazulia que tout cela ne lui disait rien qui vaille… Katone se retourna, elle avait entendu… Elle lui dit « Tout est mal. Dans ce monde, nous n’avons pas notre place. » Elle avait entendu ? Que de surprise… Son ouïe était ultra fine pour entendre au desus du brouhaha ambiant des machines en flammes, des fourneaux qui tournaient et des martellements des marteaux… Les deux forgerons s’arrêtèrent. Aegir souleva une porte et fit entrer les deux jeunes gens. Il ferma derrière Katone et souleva son chapeau plat, qu’il n’avait pas enlevé depuis le début. Il regarda par-dessous et soupira :
- Pourquoi allons-nous devoir encore tuer… ?
Chapitre VII
Adamant eut un haut-le-cœur… Quel horrible spectacle… Des corps, étalés dans un bain de sang, couvrant la moitié du sol, là où il n’y avait pas d’hoplites pour ramasser les objets précieux, les habits, ou l’argent qui restait sur les morts. Lazulia poussa un petit cri, étouffé par sa main, elle plongea sa tête entre ses bras pour ne plus rien voir, pour ignorer tout ce qu’il y avait autour d’elle… Ca ne marchait pas… L’odeur était trop forte, l’air était trop lourd, et leur vision ne les trompait pas… Adamant faillit vomir à nouveau. Il se mit dans la même position que Lazulia et tenta de chasser cette image de son esprit. Ces gens morts, c’étaient soit les résistants, soit une petite fête préparée pour les rois, pour nourrir les bêtes de l’arène… Enfin, ils sortirent de ce tunnel noir et ils retrouvèrent l’air frais… Ils se jetèrent les deux, chacun de leur côté, sur les barrières de la charrette pour à nouveau respirer. Adamant n’arrivait pas à reprendre son souffle… Il regarda les conducteurs, il l’en était sûr, il avait fait exprès… Une rage sans nom le submergea, il se retint et se remit à sa place… Tandis qu’ils approchaient de leur destination, il remarquait que même dans la ville, le terrain cassé était présent. Ces longs pics de pierre étaient toujours aussi menaçant… Même l’homme moderne n’avait pas totalement détruit la nature… Il regarda autour de lui, il ne vit que misère… Des femmes et des enfants jonchaient les trottoirs, faisant la manche… Et les quelques nobles qui passaient se moquer de leur situation et s’amusaient de les regarder s’entretuer pour du pain… Lazulia… Adamant sentit Lazulia se tendre, comme s’il entendit chacun de ses muscles se préparer à un assaut… Comme une corde que l’on tire pour lâcher sa flèche… Elle redevint calme en voyant, ou plutôt, se calma, en voyant un arbre aux pendus… Un hoplite rappelait qu’il était interdit de voler, et évidemment, il fallait un exemple… Un jeune garçon était debout sur la « scène » et attendait son heure… Adamant lisait dans son regard un courage extrême, et aucune peur… Leurs regards se croisèrent et le garçon soutint sa position, la tête droite… L’hoplite hurla des ordres… Il voyait bien que l’enfant n’avait pas peur… Il appela un de ses supérieurs qui choisit de faire autrement… La foule s’écarta en voyant passer d’énormes reptiles bipèdes, la gueule pleine de crocs, béante de sang et qui ne cessait de grogner… Des velocipreys… Aucune chance de survivre à ces carnivores seul contre une de leur bande, de vrais chasseurs, la terreur des villageois, d’ailleurs… Personne n’avait le droit de les chasser, sauf les hoplites et les Rois… Evidemment, on était accusé de braconnage dans le cas contraire… Le garçon commença à avoir peur, il fit un pas en arrière, il ne pouvait partir, la foule non plus, cherchant une sortie, un moyen de ne pas assister à ça… L’hoplite hurla et on lâcha les lézards… Ils foncèrent sur l’enfant et sautèrent, mais une flèche arrêta le premier et le deuxième s’écrasa au sol sous le poids d’un obus… Deux personnes s’avancèrent et arrachèrent l’enfant de sa prison…
- Qu’est-ce que vous faîtes ?! Hurla l’hoplite.
- Ce jeune garçon est mon apprenti, et vous alliez l’exécuter.
- Il doit mourir !
- Qu’a-t-il fait ?
- Il a volé un cagot de pommes et l’a distribué aux pauvres…
L’homme qui avait détaché l’enfant attrapa l’hoplite par le col et le souleva hors du sol… Adamant resta bouche bée devant cette force hors du commun… Celle qui l’accompagnait, qui avait tiré au canon ramassa le garçon et le poussa hors de la foule. Toujours menaçant, montrant les dents, l’intervenant rapprocha son visage de celui de l’hoplite pour qu’il voie bien ses yeux, et qu’ils voient à quel point il était sérieux dans ses paroles :
- Ne le touche plus jamais… Tes pommes, j’en payerai dix fois le prix si tu ne l’avais pas menacé… Maintenant, dégage de là et va dire à ton chef que c’est Aegir qui t’a empêché de le faire.
- A…Aegir… Souffla l’hoplite. Pardonnez-moi, seigneur, je ne vous avais pas reconnu…
Le dénommé Aegir lâcha le soldat et l’envoya plus loin. Il remit son carquois en place et attrapa le garçon par le col et le traina derrière lui. La femme qui l’accompagnait regarda Adamant et Lazulia. Elle murmura quelque chose à Aegir qui sourit faiblement et se dirigea vers eux. Les deux intervenants montèrent dans la charrette à l’arrêt et s’assirent en faisant monter leur apprenti. Les deux conducteurs toussèrent pour faire signe qu’ils démarraient. Les deux nouveaux venus leur ordonnèrent de partir sur le champ, sans autre signal, la charrette recommença à rouler. Adamant ne comprit pas vraiment tout ce qu’il se passait… Lazulia regarda l’enfant qui tenait fermement la manche de sa sauveuse, cette dernière tenait son arme près d’elle… Elle la nettoyait même… Finalement, elle leva les yeux vers Lazulia et sans bouger, elle lui demanda :
- Vous êtes les « élus » ?
- Oui. Et vous, on peut savoir qui vous êtes ?
- Mon nom est Katone. Félicitation, vous allez pouvoir mourir en paix.
- C’est une blague, demanda Adamant ?
- Non, elle a raison, vous allez pouvoir voir vos vies terminées dans quelques heures, alors que nous, ce sera dans quelques années…
- Voici Aegir, vous aurez le droit de le serrer dans vos bras quand il vous dira comment mourir sans souffrance.
- Quoi ?! Explosa Adamant, je ne veux pas mourir, moi !
- Vois le bon côté des choses, l’autre monde ne peut être que dix mille fois mieux, souffla Aegir.
- Non, non je ne mourrai pas ! Ma sœur m’attend !
- Ta sœur ? J’espère que tu lui as dit adieu, ria Katone.
Lazulia s’impatientait, ces gens se moquaient d’eux… Elle serra les poings et parla plus fort que les autres, couvrant presque le bruit que faisait les hoplites en contre-bas :
- Qui êtes-vous à la fin ?
- Calmons-nous, nous sommes partis sur de mauvaises bases… Apparemment, vous ne savez pas comment se passent les jeux… Nous serons vos forgerons durant toute la partie. Nous fabriquerons vos armes, vos armures et si vous le voulez, votre cercueil, mais ça n’a pas l’air de vous intéresser, alors on se contentera de votre armurerie.
- Nos forgerons ?
- Oui, les monstres que vous aurez tués, nous en ferons vos armes et votre défense pour vous sortir de ce pétrin… Katone a été désigné pour un certain Adamant…
- C’est moi, le coupa Adamant, je suis Adamant. J’espère que vous êtes douée pour la fabrication, la mort ne m’intéresse pas.
- Très bien, Adamant, espérons que ton esprit soit aussi solide que ton nom… Car vu la tête que tu tires en traversant ces rues, on ne peut pas dire que tu sois prêt…
- J’ai été désigné pour Lazulia, termina Aegir. Je suppose que c’est toi… ?
- C’est exact. Moi non plus je ne compte pas mourir.
Les hoplites qui conduisaient se mirent à rire, elle leur lança un regard noir, mais ils ne la voyaient pas. Aegir posa sa main sur son épaule, étonnamment lourde et large… Ses cheveux sombres comme Katone tombaient en pagaille sur sa nuque, c’est ce qu’il voulait que Lazulia regarde… Il souleva ses cheveux et peint sur son cou, il y avait un loup… Ils reconnurent de suite le même symbole que Talos leur avait montré… Adamant se souvint… Il sortit ce que leur avait donné le sycophante… A la seule vue de l’objet, Katone attrapa la main d’Adamant et lui fit signe de continuer de le cacher. Il acquiesça et regarda vers les hoplites… Ils entraient de nouveau dans une autre partie de la ville, cette fois-ci, cela ressemblait énormément à un entrepôt. Katone sauta de la charrette en trainant son apprenti et le jeta dehors. Visiblement, le novice ne lui appartenait pas… Ils l’avaient sauvé… Aegir jeta son arme sur le sol et descendit aussi… Les deux jeunes se rendirent compte que les deux forgerons étaient beaucoup plus grands et larges que la normale… Le cochet s’arrêta et il fit descendre Dante et Lazulia… Ils paraissaient minuscules à côtés des deux géants ! Même Katone le dépassait d’au moins une tête… Sans parler d’Aegir… Dante se mit à leur niveau, il les suivait, il ne savait pas quoi faire de toute façon. Il vit une personne assise sur un tas de caisse… Cette vieille personne avait des oreilles étrangement longues et étaient vêtu d’une épaisse fourrure entourée en écharpe autour de lui. Les forgerons lui firent signe… Il tira sur sa pipe et leur lança un paquet… Ils le cachèrent furtivement. A vrai dire, personne n’aurait pu le voir… Mais Adamant et Lazulia avait vécu dans la misère, les vols à la tire, ils savaient faire… Le vieux les regarda et baissa la tête comme s’ils étaient déjà morts… Adamant chuchota à Lazulia que tout cela ne lui disait rien qui vaille… Katone se retourna, elle avait entendu… Elle lui dit « Tout est mal. Dans ce monde, nous n’avons pas notre place. » Elle avait entendu ? Que de surprise… Son ouïe était ultra fine pour entendre au desus du brouhaha ambiant des machines en flammes, des fourneaux qui tournaient et des martellements des marteaux… Les deux forgerons s’arrêtèrent. Aegir souleva une porte et fit entrer les deux jeunes gens. Il ferma derrière Katone et souleva son chapeau plat, qu’il n’avait pas enlevé depuis le début. Il regarda par-dessous et soupira :
- Pourquoi allons-nous devoir encore tuer… ?
Re: Les Dés du Wyvern
Et oui, fidèle!
Sinon, quelques fautes que j'ai vu :
Il regarda les conducteurs, il l’en était sûr, il avait fait exprès…
Les conducteurs? Avec "il" à la fin (et on dit "il en était sûr" ^^)
Et les quelques nobles qui passaient se moquer
Se moquaient!
Sinon, l'histoire est toujours géniale, continue!
Sinon, quelques fautes que j'ai vu :
Il regarda les conducteurs, il l’en était sûr, il avait fait exprès…
Les conducteurs? Avec "il" à la fin (et on dit "il en était sûr" ^^)
Et les quelques nobles qui passaient se moquer
Se moquaient!
Sinon, l'histoire est toujours géniale, continue!
arzak16- Nombre de messages : 650
Age : 24
Localisation : Auprès d'un Garuga... mort.
Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Super chapitre, vivement la suite *_* (dresseurs de preys les hoplites ?)
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: Les Dés du Wyvern
Ah, Arzak, j'ai le droit de faire des fautes de temps en temps *_*
En plus, c'est juste "qui passaient se moquer" xD Genre, ils passent, et ils se moquent ^^
(PS : Attends, pas que des preys xD )
En plus, c'est juste "qui passaient se moquer" xD Genre, ils passent, et ils se moquent ^^
(PS : Attends, pas que des preys xD )
Re: Les Dés du Wyvern
Pas mal du tout tout ça
Je veux voir Adamantse faire déchiqueter se battre dans l'honneur jusqu'à la mort.
Je veux voir Adamant
Vice98- Nombre de messages : 1150
Age : 25
Localisation : Dans la neige, courant avec les loups en écoutant "Running with the wolves" de Korpiklaani.
Rang : Toutes les quêtes de MHFU terminées ! Presque tout dans mhp3rd.
Date d'inscription : 18/01/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Ils viennent juste pour se moquer? XD quels sadiques ^^
arzak16- Nombre de messages : 650
Age : 24
Localisation : Auprès d'un Garuga... mort.
Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Je ne viens pas pour le moquer. Je l'ai complimentée sur mon post précédent. Mais un peu d'humour ne fais pas de mal, si X) ?
Vice98- Nombre de messages : 1150
Age : 25
Localisation : Dans la neige, courant avec les loups en écoutant "Running with the wolves" de Korpiklaani.
Rang : Toutes les quêtes de MHFU terminées ! Presque tout dans mhp3rd.
Date d'inscription : 18/01/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Je parlait du texte ^^ où il dit "Les nobles qui passaient se moquer des pauvres..." alors que ça aurait dû être "Les nobles qui passaient se moquaient des pauvres...".
arzak16- Nombre de messages : 650
Age : 24
Localisation : Auprès d'un Garuga... mort.
Rang : Inconnu après de multiples reset
Date d'inscription : 31/12/2012
Re: Les Dés du Wyvern
Euh, non Arzak, ma phrase est juste, regarde, il suffit de remplacer par un verbe à l'infinitif :
Ex : qui passaient pour avertir, qui passaient pour donner, qui passaient pour vendre, infinitif, toujours xD
Voilà, j'arrête le flood, désolée, mais il fallait que je m'explique là ^^' Peut être la suite ce soir ou demain ! ( je dois post au Rp, alors je verrai ^^ )
Ex : qui passaient pour avertir, qui passaient pour donner, qui passaient pour vendre, infinitif, toujours xD
Voilà, j'arrête le flood, désolée, mais il fallait que je m'explique là ^^' Peut être la suite ce soir ou demain ! ( je dois post au Rp, alors je verrai ^^ )
Re: Les Dés du Wyvern
Salut ^^! Je tenais à dire que ton histoire est géniale! Il est vrai qu'il y à peu de références à Monster Hunter mais cela est tout de même bien
Bonne continuation!!
Bonne continuation!!
Dernière édition par King of Death le Sam 9 Mar 2013 - 19:15, édité 1 fois
King of Death- Nombre de messages : 340
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