La vie d'un hunter

En fait j'attribue cette petite baisse de régime aux vacances qui m'ont fait un peu perdre la main. Mais je me remet à écrire donc ça reviendra ^^.
Laissez moi juste le temps de reprendre mes habitudes d'écriture et je pourrai vous faire un beau truc comme j'aime les faire. (pour tout te dire j'ai moi aussi remarqué que ce chapitre était au dessous de la moyenne).


Pendant qu'elle s'émerveillait devant une feuille d'un arbre qu'elle ne connaissait pas, Je tentais de me concentrer face à la difficulté de la tâche. Pendant que je m'épuisait à essayer de percevoir toutes les ondes possibles, Fuuko s'approcha.

Fuuko: Oulah te crève pas à la tâche, je sait bien que tu peux pas le trouver maintenant. On vas y aller progressivement.Attend deux secondes j'arrive.

Elle partit pendant une bonne demi heure. Quand elle revint, elle disposa sept objets avec une forme de disque sur les arbres alentours.

Fuuko: Voilà tes cibles. On ne continuera pas tant que tu ne sera pas capable de les avoir tout les sept d'affilée dans le mille à l'aide de ton arc.
Khnil: Quoi! mais je suis incapable d'en avoir une alors sept d'affilée!
Fuuko: Ah oui et avec les yeux bandés aussi.
Khnil: T'es pas sérieuse?
Fuuko: Je ne peux pas être plus sérieuse.

Je sentait dans le ton de sa voix que rien n'y ferait, je devrais réussir ça.
L'entraînement était long et fastidieux. Mais je prenais en main mon arc de mieux en mieux et j'arrivais parfois à en toucher trois d'affilée. Après plusieurs jour d'entrainement, vint enfin le moment où je put en avoir six mais la septième fut un échec. Le schéma se reproduisit plusieurs fois mais j'arrivais à enchaîner les cibles avec de plus en plus d'aisance.
Une fois de plus je me retrouvais avec six cibles touchées. Plus qu'une. Je tendis la corde, prit une grande respiration et me mis à ressentir. Je sentait mon arc, la flèche, la corde tendue, la cible, les arbres alentours, un oiseau qui s'envolait. Fuuko qui m'observait avec insistance. Je finis par lacher la corde. En plein dans le mille. Je me mit à sauter de joie.

Khnil: Ouais direct dans la cible.
Fuuko: Nan, elle est à coté. Tu te trompes.

Ces mots me firent tout de suite retomber sur terre. Pourtant je ressentait clairement qu'elle était bien au milieu de la cible. Elle mentait, elle voulait me voir souffrir plus longtemps encore. Furieux face à cette injustice mon corps parla à ma place et mes bras décochèrent une flèche en direction de fuuko. La flèche vint se ficher dans l'arbre sur lequel elle s'adossait, juste à coté de son cou.

Khnil: P-p-pardon, je ne sait pas ce qui m'a pris.

Fuuko ne prononça pas un mot. Son pied se mit à taper la cadence. Elle s'élança et récupéra sa lance flingue. Elle courut vers moi et pointa son arme dans ma direction. Je ressentit un mouvement au niveau de ses doigts. Elle allait tirer. D'un bond en arrière j'évitais la déflagration et récupérait mon sabre. J'eus à peine le temps de dévier la pointe de son arme que je ressentit son bouclier arriver à toute vitesse en direction de ma tête. Était elle devenue folle?

Khnil: Hé qu'est ce qui te prend?!

J'eus le droit à un coup de pied dans la côte en guise de réponse. Elle voulais se battre, elle aurait droit à un beau combat. J'enlevai mon bandeau. Je n'avais pas vu la lumière depuis plusieurs jours maintenant. Je fut ébloui au premier abord mais un nombre d'informations incroyable me parvenait. La combinaison de mon 6e sens et de ce que je voyais donnait quelque chose d'incroyable. Je ressentait n'importe quel battement d'aile des oiseaux alentours et je pouvais quasiment toucher la tension qui émanait de Fuuko. Elle s'élança et murmura quelque chose d'inaudible. Mon ressenti put lire le mouvement de lèvres.

Fuuko: Pas de temps mort.

Elle recommença à me mettre en joue et je fit une esquive sur le coté. L'explosion qui suivit n'était pas une explosion ordinaire. Un feu de wyvern! Sans regarder je sentit qu'elle avait perdu ses appuis et entreprit un tacle sur sa jambe gauche. Judicieux choix tactique puisqu'elle ne put riposter et tomba lourdement sur le sol. Je mis mon sabre à coté de sa gorge comme elle le fit lors de notre premier duel. Elle essaya de la détourner de son bouclier mais un coup de pied dans sa main lui fit lâcher prise. J'avais gagné.

Khnil: Perdu princesse.

On se regarda dans les yeux pendant de longues secondes. Puis soudainement elle éclata de rire. Sans comprendre pourquoi je me mis à rire aussi. Après de longues minutes à essayer de reprendre notre calme, elle me dit entre deux respirations difficiles.

Fuuko: Ah ça faisait longtemps que je n'avais pas combattu comme ça. Tu l'as trouvée finalement ta spécialisation.

Elle avait raison, jamais un combat ne m'avais fait plus plaisir. Et jamais combattre n'avait été aussi excitant.

Wow Khnil

Tout simplement merveilleux se chapitre, il y a que du bon dedans.

On imagine très bien le combat les sentiment des personnage tu leurs donne vraiment vie.

Mon moment préféré est quand même la petite blague de Fuuko "Nan, elle est à coté. Tu te trompes." et bien sur le combat qui sans suis.

Tu devrait te mettre dans l'écriture, vraiment tu a un quelque choses pour ça.
Se chapitre n'a rien a voir au précédant sais clairement d'un tout autre niveau.

J'ai juste a te dire félicitation

aaaah arrêtes tu vas me faire rougir


En me réveillant, la douleur qui parcourait tout mon corps me fit comprendre que le combat de la veille m'avait laissé des courbatures atroces. Enfin soit, j'avais autre chose à faire que de me plaindre sur des petits contretemps. Je me levais, toujours aussi mal réveillé que d'habitude, les cheveux en pétard, et me dirigeais hors de l'abri dans les montagnes.En regardant dans l'ouverture de la porte, je voyais Fuuko qui était déjà en train de s'entraîner à répéter inlassablement les mêmes coups avec sa lance flingue. Une odeur familière de tartine grillée flottait dans l'air. J'ouvris la porte et sentit une grande sensation de froid. Un piège avec une bassine d'eau froide au dessus de la porte. Classique.

Fuuko: Haha, tellement prévisible. Bien, maintenant que t'es réveillé va manger et reviens avec ton armure sur le dos. On a un Khezu à chasser.

J'étais en train de sécher pendant que je mangeais mes tartines. Fuuko continuait ses mouvements répétitifs et aucun de nous deux ne disait un mot. Puis je partis mettre mon armure. En revenant, Fuuko m'attendait.

Fuuko: EN AVAAAAANNNNT!
Khnil: Euuuh...ou-ouaiiis.

Apparament cet entraînement à l'arc avais bien développé mes capacités, je pouvais tout voir, comme lors du combat d'hier. Du moins tant que j'étais réveillé. Fuuko avait arrêté de regarder partout en faisant de grands yeux. Elle semblait avancer en sautillant. Elle chantonnait un air entraînant pendant qu'on marchait dans les montagnes. J'aimais bien cet air. En fait, j'aimais bien être avec Fuuko tout court mine de rien. Tandis que j'y pensait je me mis à ressentir une onde inhabituelle. Quelque chose de changeant, d'instable. Cette onde ne pouvais représenter que de l'électricité à haute tension. Je sourit.

Khnil: Fuuko! Par là.
Fuuko: Ah enfin, je me demandais quand tu le trouverais.

Elle se mit à courir dans la direction que je lui avais indiquée. Après quelques minutes de course On finit par se retrouver non loin de lui. Le vent nous arrivait de face donc il ne nous avait pas encore repérés.

Fuuko: Je ne t'oblige pas à utiliser ton bandeau. Tu as déjà assez bien entraîné ta capacité.

Je me mis à sourire. Le challenge me paraissait assez drôle. Je sortit mon bandeau de ma poche. Je me débrouillerais seulement avec ma capacité de... Tiens c'est vrai, il faudrait que je trouve un nom à cette façon de ressentir.
Je me retournai vers Fuuko en disant:

Khnil:Je le mets mais si je gagne c'est toi qui a un gage la prochaine fois.

Elle me regarda avec des yeux ébahis, comme si la possibilité que je dise ça lui paraissait impossible. Puis elle se mit à avoir un visage que je devinais plein d'excitation.

Fuuko:Pari tenu, mais si tu perds et que je dois t'aider prépare toi à subir l'enfer au niveau des entraînements.
Khnil:Tenu!

Après nous être tapés dans les mains je mis mon bandeau sur mes yeux. On dit que les aveugles développent beaucoup plus leurs autres sens. Quand à moi je ressentait la même chose. Bien que ça ne soit pas aussi clair que de voir et ressentir en même temps, je pouvais sentir beaucoup mieux. Je me mis à murmurer:

Khnil:Voyons voir quel aveugle est le plus fort, toi ou moi.

Je sortis mon arc. Je pris une flèche dans mon carquois et me mis à bander l'arc. Une grande respiration me permit de viser mieux. Le khezu ne voyais rien venir (si je peux me permettre l'expression). Avec un bruit sec, la corde se détendit. La flèche fendit l'air et se planta directement dans la jambe du khezu qui se mit à crier de toutes ses forces.
Il se tourna dans ma direction et je me mis à courir autour de lui. Je faisais particulièrement attention à ce qui m'entourait. Je ne pouvais pas me permettre de me prendre les pieds dans une racine ou m'étaler contre un rocher. Le khezu s'arrêtait de bouger. Après une seconde de réflexion, je me mis à ressentir l'aura de tout à l'heure au niveau de sa bouche. Il ne fallait surtout pas rester là ou je me retrouverais avec 10000 volt dans les os. Une habile roulade me permit d'esquiver.

Khnil: Ouf c'était moins une.

Bien entendu j'avais parlé trop vite. Le khezu, prenant appui sur sa jambe valide se mit à sauter dans ma direction. Je n'avais pas le temps d'esquiver. Je sortit mon sabre en un temps record et le pointait vers le haut. Il s'empala l'autre jambe dessus. Cependant je pris également un choc énorme. Mon bras droit se mit à craquer sévèrement et une grande douleur le transperça. Je me tordis de douleur. Mon bras était mis d'une bien étrange manière, pourtant il ne paraissait pas cassé. Je m'étais juste déboité l'épaule, mais quand même, quelle douleur.
Par chance, je suis gaucher donc je n'étais pas tant désavantagé que ça. Le khezu ne pouvais pas se déplacer, c'était déjà une grande avancée.
Fuuko se mit à crier dans ma direction.

Fuuko: Tu sait si t'as besoin d'aide hésite pas à m'appeler.

J'avais vu clair dans son jeu, si elle pensait que j'allais accepter de vivre un enfer, elle se mettait le doigt dans l’œil. Mon bras continuait à me faire mal et mon épée était plantée dans la patte du khezu. J'avais besoin de mes deux bras pour utiliser mon arc en plus. Ça s’annonçait mal.
Je ressentit encore que le khezu allait envoyer de l'électricité, mais tout autour de son corps cette fois. Dans la précipitation, je fit un bond en arrière pour m'éloigner et me pris un arbre. Mon bras se remit à craquer et la douleur se remit à m'envahir. Seulement après cette grande souffrance, mon bras ne ressentit plus la douleur. J'avais été vraiment chanceux sur ce coup.

Maintenant restait à récupérer mon sabre. Je comptais les flèches dans mon carquois (et sans avoir besoin de tourner la tête s'il vous plait) 14 flèches.

HS:tiens si vous pouviez me donner par MP des idées de nom pour cette spécialisation ça m'aiderait bien.

Alors je m'absente quatre jours et... WTF ?! 3 chapitres ?!
Perso, j'ai préféré le combat face Fuuko: enfin il trouve sa spécialisation et il gagne
Pour ce qui est du dernier posté: "mon bras était mis d'une étrange manière" x) et puis fuuko qui s'assoit sur le côté et qui regarde (c'est d'après ma vision de l'histoire, hein)... tout ça pour dire: vivement la suite

Oui en effet, elle s'assoit à coté et regarde. (soit dit en passant elle attend patiemment que khnil lui demande de l'aide et observe avec sadisme son bras se déboiter-reboiter mouahahahahaha)

D'un coup les chapitre tombe a une vitesse folle.
Encore un superbe "Jour" avec un combat qui commence tout en beauté des deux camp.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire elle est passionnante, fluide et on plonge littéralement dedans (il est 4h30 je suis naze mais, j'ai dévoré cette parti).

J'ai bien rit avec la bassine d'eau certe comme tu la dit un "classique" mais toujours aussi marrant, sa me rappelle ma petite enfance.
Le combat aussi bien sur enfin tout mais je ne peut pas tout dire.

Pour un nom de spécialisation je n'en est pas comme dit plus haut il est tard ou tôt selon les préférence, demain l'inspiration sera au rendez-vous.

Continue comme sa et encore félicitation.

Sur ce bonne nuit a tous ou bon réveille.

Slt,
Super knilh!!
Vivement la suite.

Jour 5 (2), leurre

Je prenait en compte tout ce qui était à ma disposition pour mener à bien mon but. Avec 14 flèches mes possibilités étaient réduites. D'autant plus que mon arc n'était pas fait pour chasser des gros monstres. Il me fallait me rapprocher assez pour retirer mon arme principale de la jambe du khezu. Par malchance ce monstre était particulièrement spécialisé pour tenir ses ennemis à distance. Il me fallait être rapide.

Khnil: Merde... Ça s'annonce mal.

Je pouvais sentir Fuuko sourire derrière moi. Elle s'attendait vraiment à ce que je l'appelle. Bon réfléchir ne servait à rien, il fallait agir.
D'autant plus que pendant ce temps de réflexion le khezu continuait à me mitrailler de rayons électriques que j'avais de plus en plus de mal à esquiver. Si ça continuait j'allais m'essouffler et me faire toucher. Je prit ma deuxième flèche et la mit à mon arc. Je me ms à tirer. Raté. Tirer en mouvement était autrement plus difficile que de viser quand on a son temps. J'étais mal habitué à viser en mouvement. Quatre autres flèches se perdirent comme ça.

Khnil: À ce rythme je vais perdre le pari.

Je me ms à réfléchir à nouveau. Si je n'utilisait pas le terrain à mon avantage je ne m'en sortirais jamais. Je me mis à chercher quelque chose d'utile aux alentours. À ma gauche se situait un petit ruisseau. Inutile, si il touchait n'importe quel endroit dans l'eau je me ferais électrocuter directement. Je ne pouvais pas m'approcher sinon il m'électrocuterait directement.
Dans le reste des environs se profilaient quelques arbres et autres rochers. Rien d'utile. Restait à savoir ce que j'avais sur moi qui pourrait m'être utile. A part deux trois potions, mon arc, mes flèches et mon bandeau je n'avais rien sur moi.

Fuuko: Tu vas perdre et je vais pouvoir te faire faire mille pompes d'affilée.

Dit Fuuko avec un petit rire innocent.
Elle avait raison, j'avais peu de chances de gagner à ce train là. De plus le Khezu me repérait à l'odeur puisqu'il était aveugle. En conséquence il m'était donc impossible de me cacher.
Lorsque cette pensée me traversa l'esprit une idée me vit en tête. C'était risqué mais ça pouvait marcher.

Khnil: Dit Fuuko, est ce que je gagne toujours mon pari si je le tue avec les yeux fermés mais sans le bandeau?
Fuuko: Tant que tu me promet que tu n'y vois rien alors le pari tiens toujours. Pourquoi?
Khnil: Parfait!

D'un bond je m’élançais vers le ruisseau. En courant j’enlevais mon bandeau et courut dans l'eau froide sans mouiller le bandeau, les yeux toujours fermés. Fuuko cria:

Fuuko: MAIS T'ES INCONSCIENT! TU VAS TE PRENDRE UNE DÉCHARGE ABRUTI!

Je pris le bandeau et fit un nœud autour d'une flèche. Le khezu se tourna vers moi. Avant qu'il aie le temps de préparer un tir je tirai la flèche attachée au bandeau. Elle se planta par terre, plusieurs mètres plus loin. Le khezu se focalisa sur la flèche et tira un rayon électrique qui la pulvérisa.
Pendant que son attention était sur la flèche je courus vers le khezu et put enfin retirer mon sabre. Il tituba suite à la douleur et s'apprêta à lancer une grande décharge autour de lui. Mon sabre fut plus rapide et sa nuque émit un craquement sec lorsque je plantai mon arme dedans. Le corps s'affala et l' onde instable que je ressentait commença à s'apaiser puis disparaître. Le khezu était mort et sans que j'ouvre les yeux. J'avais gagné. Fuuko se mit à crier.

Fuuko: QUOIIIIII! M-M-MAIS C-C-COMMENT?

Elle me regarda avec des yeux ébahis pendant que je me rapprochais. Elle me posa ensuite une question qui avait plus de sens.

Fuuko: Pourquoi il t'a pas électrocuté dès que tu t'es approché?
Khnil: En fait l'astuce consistait à créer un leurre. J'ai enlevé mon odeur grâce à l'eau du ruisseau et j'ai focalisé l'attention du khezu sur le bandeau qui portait mon odeur. Il a cru me pulvériser mais il n'avait fait que détruire ma flèche. Ensuite il a baissé sa garde, j'en ai profité.

Je lui fit ensuite un grand sourire.

Khnil: On rentre à la maison. Et en plus t'as un gage.

Elle se mit à détourner la tête comme le fait un enfant vexé. Elle se mit ensuite à avancer sans dire un mot. Pendant qu'on avançait vers le village je réfléchissait à un gage digne de ce nom.

PS:j'ai fait un petit edit dans la préface qui s'est retrouvée erronée avec le recul. merci de bien vouloir lire.

Encore une parti excellente, un combat superbe j'ai adoré.
Même si le leurre avec le bandeau était écrit a l'avance il est bien formulé.
J’espère que le gage serai amusant a souhait

J'attend t'a suite vite vite vite

Il faudra attendre un peu pour le gage ^^


?: Oh arrêtes de rire un peu! Retourne t'entraîner.

L'enfant se tut et retourna sur le terrain vague. Ses habits étaient sales, sans doute à cause de la boue et la poussière qui était présente en abondance dans le terrain vague. Son père le suivait, sans une once d'émotion dans son regard. L'arme que tenait le petit était trop grande, elle devait bien faire le tiers de son poids. Il se mit à répéter les mêmes mouvements inlassablement. Au bout d'une demi heure, un papillon passa. L'enfant s'arrêta et commença à sourire en voyant virevolter le bel insecte coloré et léger. Le père le réprimanda tout de suite.

Père: Arrêtes de sourire bêtement, continue.

L'enfant fit disparaitre son sourire et recommença, le regard dans le vide. Après un après midi à continuer ce manège incessant, le père tourna le dos.

Père: On y va.

Arrivés à la maison, la mère les attendait.

Mère: Alors? tu as rendu tes parents fiers de toi?

L'enfant sourit en faisant oui de la tête. Ses muscles lui faisaient mal mais il était fier. Il n'avait que très peu désobéi. Mis a part l'incident du papillon, rien ne s'était passé. Le père ne l'entendait pas de cette oreille.

Père: Cet enfant continue à rêvasser. Il ne se concentre jamais. Ce n'est pas comme ça qu'on fera de toi un chasseur hors pair. Allez, mange ton diner et va au lit, il y a cours demain matin.

L'enfant mangea son repas avec férocité, il était affamé. Le diner était le seul moment de la journée où il pouvais manger assis. Il était épuisé. Après avoir mangé il alla se coucher sous le regard impassible de ses parents. Le lendemain sa mère organisa le réveil.

Mère: Allons allons, debout! tu vas finir en retard et si c'est le cas tu sait que tu auras une punition.

Les draps étaient chauds et moelleux, l'enfant arborait un sourire radieux avant que sa mère ne l'arrache à sa rêverie. Il se leva, s'habilla et prit sur la table le verre de lait et les biscuits secs qu'il devait manger sur le chemin vers l'école des hunters. En arrivant, les enfants jouaient dans la cour. L'enfant s'assit sur un banc pour attendre la sonnerie. Un de ceux qui s'amusaient se tourna vers le banc en disant.

Enfant qui joue: Tu ne viens pas jouer?
Enfant: Je ne peux pas, mes parents m'ont dits de réciter la liste des faiblesses des différents monstres que je connait.

L'autre haussa les épaules et repartit. La sonnerie retentit. Le professeur rendait les notes écrites. Il eut 19/20 à cause d'un "i" oublié au barrioth, ce qui faussait la réponse.
En rentrant, son père le gronda car avoir une note pareille pour un simple "i", il aurait pu se concentrer. Ils prirent ensuite des galettes aux légumes qu'ils mangèrent sur le chemin pour le terrain vague. Là, l'enfant se remit à répéter les mêmes mouvements. Au bout de deux heures, un son se fit entendre. D'abord très lointain, il passait dans l'une des rues avoisinant le terrain vague. Une fanfare. L'enfant avait un regard émerveillé. Il adorait la musique. Il se mit à chantonner et à faire ses mouvements en rythme. Mais le rythme était un peu rapide pour lui. Il finit par fatiguer et dût s'arrêter pour se reposer. Son père le réprimanda tout de suite.

Père: Reprend tout de suite, pas de temps mort.

L'enfant recommença alors à s'entraîner. Les années passèrent et Elle continuait à sourire et rire, toujours réprimandée par ses parents. Un beau jour, son père trébucha sur le chemin pour le terrain vague. L'adolescente avait 15 ans. Le père s'étala de tout son long et La jeune adulte ria aux éclat. Son père se releva et devint rouge de colère. Il la prit par le bras et l'emmena à la maison. Il l'enferma dans sa chambre pendant 3 heures et la priva de nourriture. Pendant trois jours , à son retour de classe elle était enfermée dans sa chambre et n'avais le droit qu'à un verre d'eau.

Père: Pour que tu réfléchisse aux conséquences de tes actes. Tu verras que c'est pour ton bien.

Disait son père. Il avais laissé à L'enfant son arme si elle voulait s'entraîner. Alors, suite à une grande période de réflexion, elle empoigna son arme et détruit la porte. Son père qui était derrière fit une tête impossible à décrire. Mais avant qu'il put crier elle planta son arme dans le torse de son tortionnaire. Sa mère sortit de sa chambre et poussa un cri d'horreur. L'enfant se retourna, son visage n'avait aucune expression. Elle sortit son couteau de lancer qu'elle lança en direction de sa mère. Le couteau se planta dans la gorge de la femme. La fille se mit alors à avoir un petit rire. Elle se réprima. Mais personne ne lui dit rien. Elle se remit à avoir un tout petit rire. Aucune réprimande, aucune punition. Elle était libre. Elle se mit alors à rire aux éclats. Après avoir rit pendant plusieurs minutes elle se dirigea vers la cuisine et s'évanouit sur le sol carrelé.

L'enfant se réveilla, le ventre tiraillé par la faim. Elle chercha dans les placards. Elle trouva des tomates et des pâtes. Elle se cuisina un grand repas et mangea à sa faim. Ensuite en retournant dans sa chambre et vit deux corps étalés par terre. Elle poussa un cri d'horreur et sortit en courant dehors pour appeler la milice de la capitale.

Agent: Qu'y a-t-il mademoiselle, vous paraissez paniquée.
Fuuko: Il y a eu un double meurtre dans mon appartement!
Agent: COMMENT!? Vite, conduisez moi jusqu'à chez vous!

Elle courut et fit le chemin en sens inverse. L'agent la suivait. Arrivée chez elle, une enquête se mit en route. Après de nombreux protocoles on lui posa la question:

Agent: Vous connaissez ces gens mademoiselle?
Fuuko: Pas le moins du monde. Comment sont ils rentrés ici?
Agent: Nous enquêtons.

Après l'enquête, la milice supposa qu'il sagissait de deux voleurs qui se sont entretués. Pendant ce temps, fuuko n'avais aucun souvenir de ses parents. Elle se souvenait juste qu'elle était libre.
Elle s'engagea dans ce qu'elle savait faire de mieux, la chasse aux monstres.

Chapitre badant s'il en est mais il faut savoir que malgré son allure souriante et insouciante, Fuuko a eue un passé très lourd. Pourtant sa psychologie a bloquée ses souvenirs pour la laisser aussi inoccente qu'avant.

On ressent bien sa douleur et ,pour rien au monde, je ne voudrais être à sa place . Mais elle aurait plus souffert si elle avait dit que c'étaient ses parents (elle se serait fait chopée) . Tout de même, gueuler parce qu’on a eu 19/20, c'est limite ! Mais perdre un point à cause d'un "i" c'est con. Elle a plus besoin d'étudier par contre.

c'est différent. Elle n'a pas dit ça parce qu'elle ne voulait pas se faire choper mais parce qu'elle n'a réellement aucun souvenir de ses parents.
Son inconscient a absorbé ses souvenirs comme mécanisme de défense pour éviter qu'elle ne tombe dans la folie.

Pour elle, ses parents n'ont jamais existé.

Traumatisée à vie si elle s'en était rappelée. C'est beaucoup mieux pour son moral, elle n'aurait plus jamais sourit.

Quand je disais que c'etait une schyso, c'est pas pour rien .
Non, serieusement, j'ai ete impressioné qu'elle tue de sang froid ses parents (ils l'ont maltraités mais quand même !).
Tu nouus a permi de la cerner et c'est tant mieux (j'ai l'impression que ca servira plus tard)

Excellent, un chapitre sur le passé de Fuuko.
Elle a eu un passé triste et dur, je comprend pourquoi elle les a assassiné.
Comme Rorobee la dit sa va surement servir dans le future. (j'en est une petite idée).
En tout cas encore un chapitre qui nous plonge dedans.
Oui sais mieux que ses souvenir sois bloqué, vive le pétage de câble sinon.

Je me répète mais bon, encore félicitation, j'adore.
J'attend la suite.

Un nouveau lecteur, très bonne fic, a quand la suite?

un j'aime en plus
c'est quand la suite

Hum je pense que ce sera pour bientôt mais là je n'arrive pas bien à trouver un bon gage XD. alors il va falloir attendre un peu. désolé.
Oubliez pas que vous pouvez balancer des personnages (par mp ce serait mieux) mais il n'y en aura pas beaucoup par contre. ^^

t'a qu'a la faire combattre un rathalos avec les jambe coupé

hard, le gage. Il va pas lui couper les jambes juste parce qu'elle a perdu x)

avoue que se serait drole

... Non

Olah on ne touche pas à mes persos. Que celui qui veut couper la jambe de l'un d'entre eux le fasse dans sa tête et nulle part ailleurs. (manquerait plus que je laisse les lecteurs tout décider, on fait pas du fan-service ici. )

sinon c'est une super fic sinon j'ai pas compris le rapport au dernier chapitre

En revenant au village, fuuko et moi étions épuisés. Elle parce qu'elle avait encore couru partout, et moi parce que mon déboitage, reboitage de bras n'avait pas été de tout repos.
Nous nous dirigeâmes (alors là conjuguaison, +1) vers la maison dès notre arrivée. Mist nous attendait avec un repas préparé par le chef cuistot jack. En arrivant Fuuko se rua sur la nourriture. Elle me dit la bouche pleine:

Fuuko: Maaah, fapfais fro la mfvalle.

Ne vous en faites pas chers lecteurs, j'ai pu traduire cette fois. "Aaah, j'avais trop la dalle". C'est vrai qu'elle mangeait beaucoup la demoiselle. Le repas fut fini en dix minutes et chacun partit se coucher de son coté. Juste avant de me coucher je chuchotais quelque chose à mist et repartis dans ma chambre.

Le lendemain je fut réveillé par un grand cri.

Fuuko: QUOIIIIIIIIII?! MAIS C'EST PAS JUSTE!

Je sourit et me mis sur pied. Malgré ma léthargie matinale légendaire j'était quand même assez content de moi. En arrivant dans la cuisine je fut accueilli en trombe par Fuuko qui se jeta sur moi avec un air de chien battu.

Fuuko:KHNIIIIL! DIT LUI TOI!

Sur ce coup là j'étais plutôt fier, j'avais demandé à Mist de ne pas donner de Tartine à Fuuko le lendemain. J'avais apparemment touché un point sensible. En voyant la tête de Fuuko qui semblait au bord du déséspoir je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

Khnil: Allez Fuuko, bonne chance pour ton gage.

Elle me regarda comme si je lui avais annoncé la mort de ses parents. Elle s'assit à table et me regarda manger avec envie.

Fuuko: Juste un bout!
Khnil: Nan, t'as perdue t'as perdue mauvaise joueuse.

Elle laissa tomber sa tête sur la table avec un grand *BLAM* (j'étais mort de rire). Après un instant pour reprendre mon sérieux je me décidais à lui demander.

Khnil: Sinon Fuuko, j'ai une question assez importante.
Fuuko: Quoi?
Khnil: Je n'était pas censé empêcher les dragons anciens de venir par ici? En attendant Je n'ai vu que le Chaméléos et je ne l'ai même pas encore combattu.
Fuuko: Ah je suis contente que tu me demande ça. Je vais t'expliquer plus en détail.

Elle commença à prendre son air sérieux mais au même moment son ventre gronda si fort qu'un kut-ku en aurais eu mal aux oreilles. Elle rougit et fit mine de ne pas remarquer. (J'étais toujours aussi pété de rire). Face à moi totalement hilare elle ne put garder son sérieux et se mit à rire à son tour.

Fuuko: Au moins même si je ne peux pas manger tout ce que je veux ici on s'amuse bien. Bon trêve de plaisanteries, passons aux choses sérieuses.

Ce monde contient de nombreux dragons anciens dont la durée de vie est très longue. Selon les livres anciens ils viennent se reproduire tout les mille ans dans cet endroit. Cependant tu conviendras du fait qu'ils ne peuvent pas faire ça tous en même temps n'est ce pas?

Je fit oui de la tête. Etant des espèces différentes elles se battraient entre elles pour protéger leurs oeufs, ce qui serait totalement bête pour eux puisque leurs espèces compteraient alors moins de membres.

Fuuko: La présence du Chaméléos signifie qu'il est le premier à faire sa reproduction. Il se trouves dans les parages et ne sera pas dur à trouver en conséquence. Tu comprend?

Je re-fit oui de la tête.

Fuuko: La question est: "si le Chameleos est le seul ici, où sont les autres?" En réalité la réponse est simple. Ils se trouvent à peu près partout dans le monde. Il va falloir non seulement les combattre mais surtout les trouver. Tu me suis toujours?
Khnil: Ouaip. Mais je vais devoir quitter le village?
Fuuko: exact, mais t'en fait pas tu pourras y revenir. Par contre ce qui m'inquiètes...
Khnil: Quoi?
Fuuko: On entreprend là une quête assez dure puisqu'en plus des braconniers qui veulent récupérer les monstres pour eux on aura peut être des problèmes avec les extrémistes de la protection de la faune.

Elle avait raison. Mais on avais pas le temps de penser à ça. Soit c'est ça soit mon village entier est détruit. Un voyage à travers le monde... Ça sonnait bien. J'étais partant.

Fuuko: En attendant tu es plus que prêt pour le Chaméléos. On s'occupe de lui demain.
Khnil: Ah...

La journée se passa sans encombres, mis à part les gargouillements de Fuuko pendant l'entraînement et la masse inhabituelle de nourriture qu'elle avala pendant le déjeuner.
Le lendemain vers midi nous étions avec Nekoth.

Khnil: Nekoth, on commence aujourd'hui. Tu nous signe un laisser passer vers les montagnes, c'est là que le chaméléos était la dernière fois.

Nekoth me toisa d'un regard qui paraissait suspicieux, mais que je vis plein de bienveillance. Elle trempa son tampon et tamponna une feuille qu'elle me tendit.

Khnil: Parfait Fuuko, on a notre laisser passer pour les... Forêts et collines?! Mais on veut aller dans les montagnes nous.
Nekoth: Et à ton avis je fait quoi pendant que vous vous amusez espèce d'abruti! Je me renseigne! C'est ici qu'il est apparu la dernière fois qu'il a été repéré. Allez file avant que je ne t'y envoie à coups de griffe.

Je la remerciait chaleureusement tout en esquivant un coup de griffe et Fuuko et moi nous dirigeâmes (boum encore de la conjugaison de ouf) vers les forêts.