La vie d'un hunter

c'est un walt disney dans lequel un gamin reve de faire d'explorer des terres inconnus comme son idole et un moment, il rencontre une fille ressemblant a 80% a Diane sur le plan mental (c'est le film dans lequel le vieux fait voler sa maison avec des centaines de ballons de baudruche)

mais il y a pas de fille

Quoi, la suite de "la vie d'un hunter?" Mais je croyais ce sujet mort depuis quelques mois!
A vrai dire, presque. C'était presque mort. J'aurais plutôt dit en hibernation. Je ne sait pas ce que vas donner ce chapitre exactement parce que ça fait longtemps que j'ai pas écris (et souvent ça me baisse mon niveau) mais je vais reprendre la main vite fait je pense. En attendant bonne lecture à nouveau et j'espère que vous aimerez comme c'était avant que je ne fasse une pause.

jour, voyage rapide.

Pendant que Diane cherchait dans sa sacoche un morceau de viande qu'elle avais récupéré je me tournais vers les autres avec des yeux aussi ronds que des billes.
Yumi vérifiait aussi si les autres avaient remarqués, Nura commençait à grogner d'un air méfiant en direction de notre hôte, Fuuko était sur le point de crier un truc et Jil continuait à fixer le visage de Diane d'un air bizarre. Heureusement ce fut Yumi qui put dire ce qu'elle pensait avant que les autres ne nous fassent des misères.

Yumi: Je ne pensait vraiment pas rencontrer quelque chose d'aussi rare ici.
Diane: De quoi?
Yumi: Les hewans sont rares. Et les hewans draconiques d'autant plus. L'état a accepté une personne comme toi dans ses rangs? Je le croyais très lié à l'église pourtant.
Diane: J'ai eu un mal fou à me faire prendre. Mais sans me vanter il savaient qu'ils passaient à coté de quelque chose s'ils ne me prenaient pas.

Fuuko réussit finalement à gueuler ce qu'elle avait à dire.

Fuuko: Ouah une fille dragon! Une vraie! Et tu peux voler?
Diane: Oui mais c'est fatiguant sur les longues distances. Je préfère utiliser mon déplaceur.
Khnil: Déplaceur? Qu'est ce que c'est?
Diane: Je suis contente que tu demande euuuuh...Kill c'est ça?
Khnil: C'est Khnil...
Diane: Ouais Kill. C'est une de mes géniales inventions! Ce n'est autre que... L'ÉNORME BOITE EN FER DEHORS! CONFECTIONNÉE ENTIÈREMENT PAR MES SOINS! MOUAHAHAHAHAHA!

Fuuko se pencha vers moi et me chuchota à l'oreille.

Fuuko: Pourquoi elle crie?
Khnil: J'en ai pas la moindre idée.

Puis je me mis à mimer le fait qu'elle soit folle en tapotant ma temps avec mon index. Diane ne nous regardait pas du tout et était en plein monologue en train d'expliquer de nombreux aspects techniques incompréhensibles. Finalement elle sortit de son passage de folie et se tourna en me pointant du doigt.

Diane: TOI!
Khnil: Hein?! Quoi?!
Diane: C'est toi qui dirige votre groupe n'est ce pas?

Fuuko acquiesça. Aucun des autres ne fit d'objection.

Khnil: Quoi? C'est moi? Mais depuis quand?
Jil: On a un peu vécu dans ta maison alors c'est toi qui prenait les décisions...puis c'est resté...
Khnil: M-M-M-Mais...
Diane: Quoi qu'il en soit! Vous serez mes assistants!
Khnil: QUOI!?
Fuuko: QUOI!?
Yumi: QUOI!?
Nura: Humpf...
Jil: Ah.
Khnil: Mais pourquoi?
Diane: Je dois retourner à la capitale et je m'ennuie dans mon labo. En plus tester les choses me prend du temps et je pourrais avancer plus vite avec des assistants.
Yumi: On accepte!
Khnil: QUOI ON ACCEPTE?

Elle se tourna vers moi et me parla à voix basse.

Yumi: C'est la parfaite occasion de retourner en ville tranquillement. Les officiers de l'état ont toujours de nombreux fonds pour leurs travaux. On ne pourra voyager que plus sereinement si on la suit.
Khnil: ok...on verra en ville je suppose...
Yumi: exactement!

Diane nous regardait d'un air suspicieux. Puis elle changea d'expression en l'espace d'un dixième de seconde et me fit un grand sourire en me tendant la main. Je la serrai en disant.

Khnil: Marché conclu!
Diane: Parfait, maintenant mangeons.

Diane cuisina sa pièce de viande qui était assez grande pour nourrir tout le monde. On mangea également des gâteaux secs que Jil avait dans son sac. On put manger tranquillement. On posa beaucoup de questions à Diane. Mis à part le fait que la première impression était bizarre c'était une personne très gentille. Elle parlait fort et répondait souvent à coté de la plaque. Mais passé outre ses moments de monologue scientifiques compulsifs elle était très gentille. Yumi s'entendit tout de suite bien avec elle. Nura (qui était sur ses gardes jusque là) se détendit quand Yumi commença à rire avec Diane. Fuuko regardait Diane avec des yeux émerveillés et suivait chacun des mouvements de ses ailes. Jil quand à lui ne dit pas un mot et restait la tête dans son cou sans rien dire.

Diane: Et toi tu ne dit rien?
Jil: Hein?! Ah...euuuh ben si.
Diane: BON! ACTIVATION DU PROTOCOLE DE RÉCUPÉRATION ÉNERGÉTIQUE!
Fuuko: Hein?
Diane: Je vais me coucher.
Fuuko: Ah.

Diane monta donc à l'étage. Finalement on se coucha tous en même temps.

Le lendemain je fut réveillé par un espèce de grondement au dehors. Alerté par le bruit j'enfilai mon armure en deux minutes, empoignais mon sabre et sorti en trombe, prêt à me battre contre le monstre au dehors. Il n'y avais rien dehors, autre que la boîte en fer. Je vis La tête de Diane sortir d'un compartiment et me faire un grand sourire.

Diane: Bonjour! Bien dormi? Va réveiller les autres, on part dans une heure.

Je dut réveiller un par un tout les autres. Jil, Fuuko et Nura ne furent pas durs à réveiller mais Yumi refusait de sortir de son lit. Diane arriva et lui cria si fort dans les oreilles que même Nura sursauta. Finalement elle se traina vers la boîte en fer et Diane ouvra le compartiment arrière.

Diane: Entrez entrez.

Tout le monde entra et Diane arrêta Jil avant qu'il puisse rentrer.

Diane: Non pas toi. J'ai besoin d'un co-pilote. Tu viens devant avec moi.

J'entrai dans l'espèce de maison à l'intérieur. L'endroit était plus spacieux qu'on ne l'aurai imaginé. Il y avais une petite cuisine compacte et un lit pour dormir. Cela semblait habitable. On attendit pendant deux minutes sans bouger et le déplaceur de mit à bouger. Un grand virage nous fit tous tomber et on commença à avancer à grande vitesse.

Khnil: Qu'est ce que c'est que ça?

Un espèce de tube résonna dans la pièce. On pouvais entendre la voix de Diane de l'autre coté.

Diane: Bienvenue dans mon Déplaceur. C'est un engin que j'ai créé pour pouvoir me déplacer sur de longues distances. On devrait être arrivés à la ville dans deux jours. Tout le monde va bien derrière?

Fuuko attrapa le tube et hurla dedans.

Fuuko: C'est GÉNIAL!

En effet le voyage serait plus court que prévu.

Ah enfin la suite =) c'est toujours aussi bon a mon goût =) vivement le prochain chapitre !

Vivement la suite

Je ne peux m'empecher d'aimer le caractere bien loufoque de Diane. En tout cas, tu as toujours le meme style plaisant a lire alors ne change rien

AAAh content de pouvoirs te lire.

Légèrement difficile de si remettre après quelque mois, mais tout de même on ressent toujours ton écriture merveilleux.

Chapitre très marrant cette Diane est folle sa me fait pensé à MH Orage avec le fabricant d'arme et armure.

Vont ils rencontré un monstre volant pendants ses 2jours?

Bref dans tout ça, très bon chapitre continue comme ça.
J'attend ta suite avec hâte

Bon chapitre, j'attends la suite, comme d'habitude.

Khnil ? Tu vas quand meme pas abandonner ? ><

ABANDONNER?! JAMAIS!
(je suis juste en phase de recharge inspirationelle)

Sachant que ces phases peuvent durer longtemps je ne peux pas vous dire quand je m'y remettrai mais soyez sûrs d'une chose. Je m'y remettrai.

Salut Khnil.

Ont attend tous pour la suite, retrouve ton inspiration et revient nous en force.

Bon ça a trop traîné. Je vous dit pas que je reviens avec le même débit qu'auparavant mais il faut que je me remette à écrire.


On avançait bon train. Le déplaceur était particulièrement efficace et on pouvais voir le paysage défiler en toute tranquillité. Une journée se passa comme ça sans évènement particulier. On s'ennuyait un peu mais au moins on était contents de ne pas avoir à faire tout ça à pieds. Finalement c'est le deuxième jour, en début d'après midi qu'il se passa quelque chose. Le véhicule entama un dérapage contrôlé et s'arrêta net dans un bruit de freinage. Fuuko qui dormait à poings fermés se réveilla les yeux embués et les autres passèrent la tête par la fenêtre. La voix de diane retentit à nouveau.

Diane: On descend les enfants, va y avoir du grabuge.

On descendit tous de l'habitacle et on jeta un bref coup d’œil autour de nous.

Fuuko: Ben alors?

Jil et moi on avais repéré le problème.

Jil: On est mal, regardez en haut.

Tous levèrent la tête. Une hypnocatrice de bonne taille faisait des ronds au dessus de notre groupe. Il fallait forcément que ça tombe sur nous tiens. Tout le monde dégaina. Fuuko voulut sortir sa lance flingue mais elle se ravisa après avoir grimacé de douleur.

Fuuko: Ok je vous la laisse.
Khnil: Retourne dans le wagon.

Elle s’exécuta après avoir fait une petite moue de désapprobation.

Yumi: Il faut la descendre non? Sinon vous pourrez jamais la toucher.
Diane: Je m'en occupe.

Elle plongea ses mains dans une énorme besace et sortit un petit pistolet. Elle s'envola à la hauteur de l'hypnocatrice et tira une petite balle sur le monstre. Elle repartit ensuite en trombe vers le sol.

Khnil: C'était quoi?
Diane: Attend...

L'hypnocatrice se tordit d'un coup et tomba a terre.

Diane: Balle électrifiée. Apparemment ça marche.

Elle cocha une case sur un bloc note et regarda en direction du monstre qui se relevait. On pouvait lire de la colère dans les yeux du monstre. Il fonça vers Diane comme une furie. La jeune scientifique esquiva de justesse. Cependant le monstre cracha une salve anesthésiant sur le jeune femme qui s'endormit aussitôt.

Khnil: Et merde.

Jil, nura et moi même on se jeta sur le poulet aux plumes oranges et on commença à lui lacérer les pattes. Sans broncher, le monstre recommença sa manœuvre et cracha à nouveau du gaz soporifique sur nous trois. Nura et moi on esquiva d'un bond mais Jil en respira une bouffée. Il n'était pas totalement endormi mais il tenait difficilement sur ses jambes.

Jil: On a pas le niveau les mecs. Yumi t'as un truc pour nous?

La jeune fille, affolée, cherchait frénétiquement dans son carnet.

Yumi: J'arrive pas a trouver une formule de réveil.

Le monstre fonça sur moi d'un bond et tenta de m'empaler avec ses serres acérées. Par chance je put esquiver de justesse. Mais je me fit taillader le bras. Nura fonça sur le monstre mais se fit endormir à son tour avant de l'avoir atteint.

Khnil: Franchement là c'est pas drôle.

Il ne restait plus que Yumi et moi encore en course. Le monstre ne semblait même pas avoir combattu. Alors que je m'imaginais le pire on entendit une voix crier:

?: Artilleurs...En joue! FEU!

Une salve de munitions normales de niveau 2 s’abattit alors sur le monstre qui croula sous les projectiles. La voix se fit entendre à nouveau.

?: Épéistes, à l'assaut!

Le sol trembla et une horde d'une trentaine de chasseurs en armure rouge foncèrent sur le monstre. Je n'en croyais pas mes yeux mais j'étais quand même très content d'avoir eu une chance pareille. Face à un tel assaut l'hypnocatrice se retrouva submergée et opta pour la fuite. Un homme dans une armure rouge argentée brillante me tendit la main.

?: Rien de cassé? Je suis Nils Morian, chef du bataillon spécial de hunters de l'armée. C'est une chance que vous soyez tombés sur nous. Sinon la reine n'aurait fait qu'une bouchée de vous.
Khnil: La reine?
Nils: Oui c'est cette hypnocatrice que fait les règles dans le règne animal ici.
Khnil: Eh bien merci beaucoup.

Le bataillon attendit que tout le monde se réveille pour partir. C'était plus prudent. Quand Diane se réveilla elle se dirigea directement vers Nils.

Diane: Nils! Ça faisait longtemps!C'est toi qui nous a sauvés?
Nils: J'avais une dette envers toi de toute façon.
Diane: Ouais ouais, c'est ce que tu dit. Merci beaucoup quand même.

Fuuko était sorti du wagon et était en train de boire avec tout les chasseurs du bataillon en chantant. Nura était resté à l'écart et ne quittait pas Yumi des yeux lorsqu'elle parlait avec un de nos sauveurs. Finalement ils repartirent en fin d'après midi.

Nils: Il n'est de bonne société qui ne se quitte alors on va vous laisser. Bonne chance les enfants.
Diane: Salut Nils, ça fait du bien de voir d'anciennes connaissances.

Ils repartirent de leur coté. Intérieurement j'étais rassuré de savoir qu'on pouvais trouver de l'aide même dans les situations les plus improbables. On retourna dans le wagon et Diane nous adressa un message.

Diane: J'espère que vous avez bien retenus la tête de cet homme car ce n'est pas la dernière fois qu'on le verra je pense. Bon, La température extérieure est de 19 degrés, la pression de l'air est normale et notre vitesse de croisière est régulière. On devrait arriver à la capitale dans une journée et demi.

Joli chapitre ^^ le combat contre la reine est un peu court mais le reste comble bien ce petit manque
bon courage pour la suite !

Content de pouvoir te lire.
D'accord avec Saber j’espère revoir cette reine dans un future
Après si tu ne sort pas plein de chapitre a la fois ses rien de grave il faut surtout que tu reste dans l'histoire que tu souhaite nous faire partagé.

Bonne continuation l'ami

pour l'instant ils n'ont pas le niveau pour la reine mais comme la plaine est un peu le rond point de la carte ils s'y refrotteront dans un moment ^^. Vous y attendez pas tout de suite mais ça viendra.


Je dormais profondément lorsqu'un freinage brusque me précipita contre le mur de l'habitacle. Un *KLANG* retentissant acheva de me sortir de ma rêverie. (un rêve bizarre ou je me battais contre des diablos à trois cornes mais passons).

Khnil: Ah je faisait un rêve super bizarre mais j'aurais aimé savoir la fin. On est arrivés?
Yumi: Oh tu dormais bout'chou?
Khnil: Te fout pas de moi t'y étais. Enfin pas pareille mais c'était toi. Enfin bref il se passe quoi?
Fuuko: ON SOOOORT!

Elle enfonça la porte d'un grand coup de pied et le son parvint a nos oreilles. Pas le son de la nature, l'animation de la ville.
On sortit chacun notre tour. Je posai mes pieds sur le sol battu par les nombreux allers et retours. Lorsque la lumière finit de m'éblouir je pus enfin admirer.

De hautes murailles surplombaient nos têtes. Les pierres en grès avaient étés taillées de façon à former des motifs inhabituels mais néanmoins harmonieux. De hautes tours semblaient servir d'observatoire. de l'autre côté des massives portes en bois je voyais la ville avec son animation si inhabituelle pour moi. De nombreux humains circulaient avec leurs marchandises, leurs amis, ou les deux. De nombreuses échoppes étaient ouvertes, proposant nourriture, biens ou services. De nombreux felynes s'affairaient ça et là , prêtant main forte aux différentes personnes. Diane s'était postée à coté de moi.

Diane: Bon voyage?
Khnil: Merci beaucoup.
Diane: Bah ça me coûte rien d'avoir des passagers. Allez vous pouvez retourner à vos occupations.
Khnil: Mais on devait pas t'aider dans tes recherches?
Diane: Je suis tarée peut être mais pas stupide. Je sait que vous m'auriez faussé compagnie quand j'aurais le dos tourné.
Khnil: Ah...
Diane: Donc on va faire ça autrement. Plutôt que vous me suiviez, je vais vous suivre. Je vais ranger mon transporteur et je vous retrouve.
Khnil: A toute à l'heure alors.

Je me tournais vers les autres tandis que le bruit du moteur redémarrait. Fuuko nous attendait. Jil se tourna vers moi.

Jil: Khnil, Je me sent vulnérable ici...
Khnil: t'en fait pas va. C'est vrai que ça manque de nature mais tu t'habituera va.
Fuuko: Vous vous magnez oui?

Je levais les yeux au ciel, amusé en me dirigeant vers Fuuko.

Khnil: Oui, oui. Alors tu me présente ta ville natale.
Fuuko: On est dans le quartier Ouest. Il n'y a pas grand chose mais quand on aura atteint le quartier nord on aura un peu plus a voir.

En effet elle nous entraînait vers le Nord. Yumi et Nura avaient remis leurs capes par souci d'anonymat. Nura jetais des coups d’œils suspicieux à tout ceux qui entraient dans un périmètre de 10 mètres du groupe et empoignait son arme à chaque fois qu'un d'eux le regardait de trop près. Heureusement Yumi lui filait des coups de coudes magistraux dans les coudes et il lâchait son arme avec empressement. En plus d'offrir un bon spectacle à regarder, la vigilance de Nura nous éloignait tout problème de vol potentiel. Ce qui ne m'aurais pas échappé non plus remarquez mais quand même, je pouvais me relâcher. Finalement Fuuko S'arrêta devant une porte et s'écria.

Fuuko: TADAAAAAM!
Yumi: tadam?
Khnil: Quoi tadam?
Fuuko: Ben c'est chez moi.

Elle ouvrit la porte brusquement et cria.

Fuuko: JE SUIS RENTRÉE!

Il y avais quelqu'un à l'intérieur? J'allais peut être rencontrer la famille de Fuuko.

Fuuko: Je ne sais pas pourquoi je continue à m'annoncer comme ça parce qu'il n'y a jamais personne chez moi.

Fuuko nous présenta la maison. Elle nous fit visiter et poser nos affaires.

Fuuko: On restera pas longtemps. Le temps de changer un peu d'armes et d'armures et on retourne sur les routes. Si on veux avoir de quoi faire on doit chercher ici. On sera sûrs de trouver.
Yumi: Je propose de se séparer en groupes et on cherche ce qu'il nous faut.
Khnil: Très bien.

Finalement on se retrouva Fuuko, Jil et moi de notre coté à me chercher un bon katana (Les gants de Jil n'étaient pas trouvables sur le marché et la lance flingue de Fuuko était très bien disait elle). Au bout de deux minutes un camelot attira l'attention de Fuuko et il fut impossible de récupérer on attention. On décida de la laisser tranquille. De toute façon c'était sa ville natale. Elle devait pas risquer grand chose. On se promena aux abords de l'arène. De nombreux vendeurs faisaient l'éloge de leurs articles mais aucun ne semblait fiable. Après 30 minutes de marche un peu aléatoire on trouva une petite ruelle. Au fond de cette ruelle était simplement gravé, "Au chasse dragon". Intrigué on s'enfonça dans le cul-de-sac.

Jil: Bizarre hein?
Khnil: Et attend, C'est pas tout. Cet endroit n'est pas réellement en cul de sac. Je sens ça.

En effet un mécanisme était caché derrière une brique mal placée. Je tirai le levier et une porte s'ouvrit. On entra.
A l'intérieur, un petit magasin, éclairé par la lueur des torches. S'entassaient là de nombreuses armes somptueusement forgées. Seul un vieil homme se tourna vers nous avec un regard bienveillant.

Vieil homme: Je doute les enfants, que ce soit un endroit pour jouer. Soyez gentils, sortez.
Khnil: Ces armes sont a vendre?
Vieil Homme: Non. Pas a vendre.
Jil: Excusez nous alors. Viens Khnil, on sort.
Vieil Homme: Kh...Petit, approche.

Je m'exécutait docilement. Le Vieillard sortit ses lunettes et m'observa longuement. Il me regarda droit dans les yeux et sourit. Ce sourire me rendit vaguement nostalgique.

Vieil Homme: Eh bien ça change tout.

Il se tourna vers Jil.

Vieil Homme: Jeune homme, quel type d'arme utilise tu?
Jil: ça pourquoi?

Dit il en sortant ses armes. Le vieil homme les observa et alla fouiller dans une caisse. Il déposa une autre paire de gants sur le comptoir.

Vieil Homme: Quand à toi, je sait déjà.

Il alla en arrière boutique et je décelai qu'il ouvrit un coffre en verre, comme un écrin. Il en sortit un katana magnifique qu'il me présenta.

Vieil Homme: Je doute que tu puisse l'ouvrir mais prend. Il te servira surement.
Khnil: C'est une bonne arme.
Vieil Homme: Tu ne trouvera pas mieux, tu peux en croire l'expérience du vieux grand père que je suis.
Khnil: Soit. Je vous doit combien?
Vieil Homme: Tu ne pourrais pas te le payer. Ces gants non plus. Partez et restez en vie, c'est tout ce que je vous en demande.

On se regarda avec Jil, trop abasourdis pour réagir. Je repris mes esprits et me courbais jusqu'au sol pour le remercier. Après m'être étalé largement en remerciements et excuses, on sortit du magasin. Les bras chargés de nos...cadeaux.

Sortis de la ruelle une troupe de 10 soldats nous interpellèrent.

Soldat: Khnil Nayede, Jil. Vous êtes convoqués à la salle du trône.
Khnil: Mais on a rien volé! C'est le monsieur qui nous a tout donné.
Soldat: On ne veux pas le savoir. Suivez nous.
Khnil: M-M-M-Mais.

Pendant ce temps là le vieux monsieur alluma sa pipe dans son échoppe.

Vieil Homme: Eh bien, eh bien. ça faisait trois mois que personne n'était venu et voilà qu'il s'agit de mon petit fils et de son ami. Il a bien grandi au moins.

Dit il en tirant sur sa pipe. Ses yeux passèrent du brun au doré. lorsqu'il tira une bouffée de fumée. Puis ils reprirent leur teinte quand il recracha une volute d'un nuage de brouillard.

Un bon chapitre, intéressant entre petit fils et grand père.
Au début je me suis dit "Oula" pourquoi le Vieil Homme leurs offres des arme qui coute bonbon et en fin de compte, sa passe de "Oula, rien est clair" a "Oui bien sur, il est cool le grand père".

En tout cas un chapitre calme mais bien a lire, continue comme ça.

super chapitre, pas mal de points à éclaircir encore visiblement ^^"

Vivement la suite ! bon courage à toi ! =)

Alors, là, je m'y attendais pas du tout. Très bon chapitre !
Khnil revient en force !

"des diablos a trois cornes" Franchement, je me demande oú tu va chercher tout ça.
Je pense que tu aurais pû continuer ce chapitre jusqu'au moment oú le roi leur annonce ce qu'il leur veut vraiment.

J adore. quand on sens l animation de la ville c très reposant

Ta fic est excellente. Les chapitres sont détaillés, les combats ne sont ni top courts, ni trop longs. C'est juste parfait!

ah ben merci =D
En ce moment je suis de nouveau en froid j'ai un personnage qui me donne du fil à retordre. Je reviendrai quand j'aurai géré ça.

Khnil: Tu peux me rappeler depuis combien de temps on est ici?
Jil: je sais pas. 9 mois? 10?
Khnil: Et pourquoi? Pour une connerie...

J'atrappais un caillou par terre et le jetais dans ma gamelle qui se situais deux mètres plus loin. Le sol pavé était froid et le *klang* que fit le caillou dans la gamelle résonna dans la cellule.

Khnil: ON A PAS QUE ÇA A FOUTRE BORDEL!
Jil: ouais mais là on y peut rien. On ne peut qu'attendre qu'on nous juge.
Khnil: ça fait 8 mois qu'ils auraient du nous juger. FOUTU FAUX CUL DE PRINCE D'ENC...

Arrêtons ici le récit par souci de clarté. (Et aussi parce que je ne veux pas que vous me voyez comme une personne vulgaire et dépravée (n'empêche qu'il les mérite les insultes))

Reprenons le récit huit mois plus tôt.

Les soldats nous conduisirent vers le centre de la ville. J'eus le temps d'accrocher mon nouveau katana dans mon dos. Jil et moi étions assez mal à l'aise. Premièrement parce que nous ne savions pas ce qu'il allais nous arriver, et ensuite parce que les gardes étaient bien trop nombreux pour nous. (Sans parler du fait que Jil en ville se sent comme un ver dans un poulailler.)
On arriva devant un immense bâtiment. Simple mais majestueux. On sut tout de suite que c'était le palais royal.

On nous amena à la salle du trône. En passant la porte je pus voir fuuko foncer vers moi en sautillant.

Fuuko: vous voyez mon roi! Il est bien hein? Je vous l'avais dit!
Bargus IX: en effet il semble digne de confiance.
?: Oui il semble être une personne de bonne compagnie.

L'homme s'avança vers moi avec un grand sourire chaleureux. Il me tendit une main que je serrai par politesse.

Prince rufus: enchanté. Je vous présente sa majesté le roi Bargus IX
Et moi même son fils le prince rufus.
Je vous souhaite la bienvenue dans le palais royal. Si vous voulez bien nous attendrons les autres invités avant de commencer la conversation.

On patienta deux bonnes heures. Le roi se demandait ce qui prenait autant de temps à ses soldats pour ramener deux personnes à la salle du trône. Finalement on vit entrer nura attaché et encerclé par 10 soldats pointant leurs lances sur lui. Yumi' l'air amusée se tenait à côté du groupe en parlant à Nura et aux soldats.

Yumi: Ben oui mais si tu continue à essayer de les mordre aussi. Bien sur qu'ils te traiteront comme ça. Veuillez l'excuser hein! Il a toujours du mal avec les inconnus. Surtout si ils ont des armes sur eux.
Bargus IX: détachez le.
Soldat: mais monsieur, il risquerait de...
Bargus IX: c'est un invité. De plus je pense que ses amis ne le laisseraient pas les mettre dans une situation inconfortable me trompe'je?
Yumi (regardant nura avec un regard insistant): je répond de ses actes. N'est ce pas NURA!

L'hewan baissa les yeux. Les gardes le détachèrent et bien qu'il soit en position de garde il ne bougea pas un cil.

Bargus IX: vous êtes au complet! Je vous souhaite à tous la bienvenue à la capitale. J'ai conscience de votre noble quête et je vous offre l'hospitalité. De plus, voulant voir moi aussi les dragons anciens tomber le plus vite possible je me propose de vous offrir mon aide.
Fuuko: ah? Mais ça n'avais pas été prévu!
Bargus IX: eh bien au moment où je t'ai envoyée la confection des murailles était la priorité mais comme tu peux le voir elles sont finies. Les dragons anciens deviennent donc la nouvelle priorité. Mais parlons de ça à table voulez vous?

On nous amena à la salle à manger où se dressaient 8 couverts. La reine nous rejoignit à table. Tous se présentèrent poliment. (Nura mis à part) et nous dûmes nous asseoir.(haaaan passé simple sisi ma gueule je gère mon bescherelle)

Le roi parla longuement. C'était une personne très sage et qui semblait connaître son métier. Il nous proposait de quoi rendre notre épopée beaucoup plus simple.

Bargus IX: je peux mettre a votre disposition des armes, armures et une partie de mes troupes. Pas les plus entraînées j'en ai bien peur mais des hommes de confiance et motivés je vous le garantis.

Yumi: la tâche serait plus aisée c'est vrai.
Bargus IX: bien puisque tout le monde a fini et que tout est réglé je vous propose de dormir ici.
Fuuko: mais non ne vous en faites pas on peut dormir chez moi.
Prince Rufus: permettez moi d'insister! Vous ne refuseriez pas l'hospitalité royale n'est ce pas?

Dit il dans un grand sourire.
Yumi se tourna vers moi et m'expliqua à voix basse:

Yumi: crois moi je m'y connais en hospitalité royale. Je nous déconseille fortement de refuser. C'est TRÈS mal vu.
Fuuko: permettez moi d'insister aussi mais c'est très bien chez moi aussi et...
Khnil: on accepte!
Fuuko: quoi?
Khnil: On accepte fuuko.

Dis-je d'un air insistant.

Elle semblait confuse mais elle ne me contredit pas. On fut chacun menés vers nos chambres. Le pauvre valet qui dût emmener nura était visiblement très jeune et faisait à peine la moitié de sa taille. Cependant c'était une bonne chose puisque cela permit a nura de se détendre un peu puisqu'il se sentait moins en danger. Et un nura sur les nerfs était la chose la plus antidiplomatique que je connaisse jusqu'à présent.

On me réveilla au milieu de la nuit. Le prince se tenait debout à côté de mon lit.

Prince rufus: j'aurais besoin de votre aide jeune homme et en toute discrétion.
Khnil: ah si je peux aider...

Je me mis à le suivre à travers les couloirs sombres. Je sentais quelle palais était encore un peu animé malgré l'heure tardive. Quelques gardes ça et là. On arriva dans un endroit ou se tenaient deux portes l'une en face de l'autre. Derrière l'une d'elle je pouvais sentir une dizaine de gardes sûrement prêts pour défendre le château en toute heure de la nuit. C'était bon de se savoir en sécurité. On entra dans l'autre porte. Gardée par deux hommes en armure. Ils nous laissèrent passer en voyant le visage du prince.

Il entra le premier. Je le suivais, discrètement comme il me l'avais demandé. La pièce était une chambre. Au vu de la personne qui dormait c'était la chambre du roi.
Le prince s'approcha du lit et je ne pus entendre qu'un "urgh" étouffé. Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle j'étais ici mais j'eut l'occasion de comprendre assez vite.

Prince rufus: MON DIEU ON A ASSASSINÉ LE ROI!

Les deux gardes entrèrent en trombe et eurent un regard entendu avec le prince qui arborait en ma direction on sourire machiavélique.
Ils reprirent de plus belle:

gardes: À LA GARDE LE ROI A ÉTÉ ASSASSINÉ.

Les gardes de la porte de tout à l'heure se ruèrent dans la chambre et fondirent sur moi. Je fut assomé sur le champ et lorsque je me réveillai j'étais dans une cellule avec Jil à mes côtés.

Et voilà ma situation actuelle. Croupissant dans une cellule pour assouvir les désirs de puissance d'un scélérat. Ne pouvant qu'attendre ma mort.

Jil: c'est quand même bête que tu soit aussi crédule.
Khnil: va pas me rejeter la faute non plus. Tu aurais fait la même chose que moi.
Jil: je te l'accorde.
Khnil: j'espère que fuuko et Yumi sont mieux traitées.
Jil: j'espère que Claire va bien.
Khnil: Claire?
Jil: L'hewan dragon.
Khnil: ah elle... Ah oui c'est vrai je l'avais oubliée celle l...

Je ne pus finir ma phrase car un bruit de clé se fit entendre dans la serrure. L'heure du morceau de pain sans doute.
Ne vous méprenez pas ça n'était pas un pain rassis et plein de moisissures comme on raconte dans les histoires. Je trouve que les gens noircissent un peu le tableau. C'est du pain tout ce qu'il y a de plus normal. Pas mauvais mais pas bon non plus. (Cela n'as aucun rapport avec l'histoire mais honnêtement dans toutes les histoires les geôliers passent pour des brutes qui ne nourrissent qu'à peine les prisonniers. Le notre était plutôt sympathique et faisait juste son travail. Alors je tiens quand même à lui rendre justice. Parenthèse terminée).

Cela dit on eut une grosse surprise en ne voyant non pas la tête de notre geôlier passer mais plutôt un museau qu'on connaissait bien.

Nura: Vite.

On voulais éclater de joie mais on sentait que ça n'était pas le moment.
Après des mois à croupir ici on allais pas laisser passer notre chance de sortir.

On se faufila dans les couloirs pendant un bref moment qui me parut des heures. Chaque tournant je devais vérifier que personne ne se trouvait sur notre passage. On finit par voir la sortie de la prison, gardée par un homme en armure, stoïque. Nura nous fit comprendre qu'il fallait rester  à notre place.

Nura: Vous êtes pas en état de combattre.

Il prit une grande respiration et fondit sur le garde. Un coup de patte sur le crâne le plongea dans le sommeil. Nura leva un de ses sabres pour l'achever...et se ravisa.

Nura: Il est temps que je trouve Yumi. Je tiendrais pas longtemps si je la retrouve pas.

Des casiers se tenaient sur le côté de la pièce. Nura sortit une clé de sa poche et les ouvrit tous. Il retrouva mes affaires et celles de Jil. On s'habilla en hâte pendant que Nura enfourna rapidement les affaires de fuuko et Yumi dans son sac.

Nura: maintenant vous sortez.

La prison était en hauteur. On pouvais voir la ville de haut depuis notre cellule avec Jil. Donc quand nura nous pointa une fenêtre aux barreaux fondus on commença tout les deux à reculer.

Nura: les explications plus tard. SAUTEZ!

Il me poussa et je tombai du haut du bâtiment. Récupéré en bas par un matelas souple dans un compartiment de fer dont le tout étais ouvert. Je vis Jil me tomber dessus et esquivais à temps pour ne pas me le prendre sur le nez. Un bruit de moteur se fit entendre. Tandis que nura atterrissait à côté de nous.

Le transporteur démarra et on se dirigea vers la sortie de la ville.


Fuuko: Yumi?
Yumi: oui?
Fuuko: je m'ennuiiiiiiiiiiie...
Yumi: 3467425.
Fuuko: t'as pas une histoire a me raconter?

Je lui avais pourtant raconté toutes les histoires que je connaissais.

Yumi: je t'ai raconté tout ce que je pouvais.
Fuuko: Ben non. Et ton histoire à toi?
Yumi: hors de question.
Fuuko: oh non mais pourquoi.
Yumi: j'ai dit non.
Fuuko: mais je m'ennuiiiiiiiiiiie.
Yumi: 3467426

On entendit à ce moment un bruit de clé dans la serrure.

?: votre repas mesdemoiselles.
Fuuko: merci!
Yumi: merci beaucoup Van!
Van: je dois dire que vous m'étonnez toujours autant. Vous êtes les premières personnes que je garde et qui me remercient.
Yumi: rien ne nous empêche d'être polies. En plus ça vous fait plaisir non?
Van: certes.
Yumi: des nouvelles de dehors?
Fuuko: Oh oui!
Van: eh bien ma foi les choses n'ont pas changées. La situation continue à empirer depuis la mort du roi. Le prince rufus est toujours aussi tyrannique et continue à laisser le peuple dans ses problèmes.
Si seulement les émeutes n'avaient pas éclatées suite à l'assassinat de Bargus IX. Les choses se seraient tenues tranquilles mais la situation à vraiment vite tournée au vinaigre.
D'ailleurs il ne fait pas bon vivre dans le quartier est ces derniers temps. On entend dire qu'un homme bête y a été vu ces derniers temps. Il effraie toute la population.
Yumi: Un homme bête!? Comment il étais!?
Van: je ne sais pas ce ne sont que des rumeurs vous savez.
Yumi: oh...
Van: enfin de toute façon, il ne restera pas bien longtemps. Vu la politique d'éradication des hewans du roi Rufus...il faut voir le sort qu'ils réservaient à la scientifique moitié dragon là. Ils ne pouvaient pas la pendre sur la place publique puisqu'elle pouvais voler. Ils voulaient l'égorger en public. "Plus spectaculaire" qu'ils disaient. Quel horreur. Heureusement qu'elle a pu s'échapper quand même.
Yumi: Vous n'avez pas peur des hewans vous Van? Le roi les présente comme bestiaux et sanguinaires pourtant. Ils ont l'air dangereux.
Van: j'en ai rencontré un sous Bargus IX. Pas bien longtemps mais assez pour savoir que çe sont des gens civilisés comme nous.
Yumi: ah d'accord.
Van: Bon je vous souhaite bon appétit je dois m'occuper d'autres prisonniers. J'espère que vous serez jugées bientôt. Huit mois sans jugement c'est vraiment injuste. Ça ne serait pas arrivé sous Bargus IX ça.

Il s'écartait de la cellule en sifflotant. Après l'avoir fermée bien sûr.

Yumi: au moins Claire et Nura vont bien...
Fuuko: ouais mais maintenant qu'il est parti je m'ennuiiiiiiiiiiie...
Yumi:3467427

J'attrapai mon bout de pain (pas si mauvais d'ailleurs mais passons)
Et commençais à l'entamer quand on entendit encore la clé dans la serrure.

Fuuko: vous avez oublié quelque chose Van?

Mais ça n'était pas van. Je vis passer par la porte un museau que j'avais tellement espéré que je me ruais en trombe pour aller l'embrasser.
Je mis mes bras autour de son cou. Il était chaud et doux. Son pelage était vraiment très agréable et son odeur n'avais pas changée.

Fuuko: je suis sur que tu es rouge comme une pivoine sous ta fourrure coquin.
Nura: grmbmbgrrr.
Yumi: tu m'as manqué.
Nura: Plus tard les explications. Pour l'instant on bouge.

On le suivit sans un bruit. Il nous mena à travers un dédale de couloirs  et de bifurcations. Vint un moment où on entendit des bruits de pas. Ils se dirigeaient vers nous. Nura s'arrêta net à un angle et nous fit signe de ne pas faire de bruit.
Un garde tomba nez à nez avec notre groupe. Il s'apprêta à crier mais il eut à peine le temps de faire un bruit que Nura l'avais déjà assommé. Il leva son arme comme pour l'achever mais il se ravisa et me regarda dans les yeux.

Nura: toi aussi tu m'as manqué.

On continua à avancer. On monta d'un étage et on continua encore, et encore à errer dans de nombreux couloirs pierreux. On finit par arriver devant une percée dans le mur . Il devait y avoir des barreaux dessus mais ils semblaient avoir étés désagrégés. Nura nous fit signe de sauter. Par confiance pure. Je sautai sans hésitation pour atterrir dans le transporteur de Claire. Fuuko me suivit de près, atterrissant dans un grand "wiiiiiiiii". La voix de Claire raisonna dans le tuyau:

Claire: manque plus que les garçons maintenant. Espérons qu'ils se magnent. Venez à l'avant les filles on va leur laisser de la place pour leur atterrissage