Fiction de Cricristerix (Sans nom)

C'était un jour de pluie. Une pluie comme on en connaît peu. Les rivières débordaient, on aurait cru qu'elle ne s'arrêteraient jamais de monter. Je n'aurais pas du sortir ce jour-là. J'ai vraiment été inconscient.

J'ai dû me réfugier dans une grotte. Encore une erreur stupide de ma part. Cela faisait trois heures que j'attendais le fin de cet orage. Le tonnerre grondait par intervalle régulier, on aurait cru a un hurlement. J'étais terrifié, recroquevillé sur moi-même mais ce n'était rien comparé a ce que j'allais vivre.

Je commençais à me calmer quand je vis trois ombres qui pénétrèrent dans la grotte ou j'étais. Doucement je cherchais de quoi allumer un feu dans mon sac à dos. Les ombre se rapprochaient doucement. Je crois qu'elles n'y voyaient pas plus que moi. Je fini par trouver mes allumettes. Elles étaient trempées. Je décidais de sortir de la grotte en contournant les intrus. Un éclair frappa devant l'entrée et l'intérieur de mon abris de fortune s'illumina quelques instants. Je pus apercevoir des crêtes oranges et de longues griffes.

L'attention des trois étrangers était fixée vers l'autre bout de la grotte. Je m'avançais donc doucement, pas à pas vers la sortie. A chacun de mes pas je fermais les yeux en priant pour ne pas faire de bruit. Le drame fini par arriver, quelque chose craqua sous ma patte et je compris que c'était moi, l'intrus.

Un grand silence a suivi le craquement d'os que j'avais provoqué. Puis il y a eu de l'agitation et un autre grand flash. Les silhouettes étaient tournées vers moi et elles avançaient à grand pas. Je rampais dans l'autre sens et je sentis le mur froid et humide contre mon dos. Mon coeur s'emballait, je crois qu'à ce moment j'ai perdu espoir.

La foudre hurla, plus fort que d'habitude. Un autre flash illumina le nid de mes assaillants. Quelque chose m'attrapa par la cheville et me souleva de terre. Je me débattais mais il avait une poigne de fer et ses crocs me faisaient mal.

Tout d'un coup, un grand éclair blanc illumina la salle. Il n'était pas comme les autres, plus éblouissant, plus persistant. Il fit apparaître une forme a l'entrée de la caverne. Elle était imposante mais elle me parut amicale. L'obscurité repris sa place et le bruit d'une bataille retenti. Bientôt je senti le contact brutal du sol sur mon visage. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai perdu connaissance. Ou alors je ne veux pas me rappeler la suite ... Qui sait ?




PS: Ce n'est qu'un début mais laissez au moins vos impressions
(Dommage que les alinéas ne fonctionnent pas ...)

plutot pas mal pour un debut mais pourquoi quelle que chose craqua sous ma patte???
si c'est expliquer dans la suite ben vivement la suite alors

Si mon PC n'avait pas planté vous auriez eu la suite
Je prépare ça dans la nuit ou demain matin.

plutot pas mal pour un debut mais pourquoi quelle que chose craqua sous ma patte???
si c'est expliquer dans la suite ben vivement la suite alors

C'est expliqué la :

Un grand silence a suivi le craquement d'os que j'avais provoqué

Sinon bravo cricristerix

Suite un peu en retard sur ce que j'avais prévu (merci le BAC xD)



Quand je me suis réveillais tout mon corps me faisait mal. J'osais a peine bouger. Je fis un effort pour ouvrir les yeux mais ma vue était troublé. Je ne voyais qu'une tache verte, je crois bien que c'était le vert d'une tente. J'entendais encore la pluie torrentielle. Un feu crépitait près de moi. Je pouvais sentir sa chaleur douce et rassurante. Mais c'était si dur de rester éveillé ...

...De nouveau je me réveillais. Mais cette fois-ci je pouvais bouger plus aisément. Quand j'ouvris les yeux j'aperçu un visage lisse et gris à moins d'un mètre de moi. Je pris peur et me colla à quelque chose de mou. Oui. C'était bien une tente que j'avais cru reconnaître. Bientôt une silhouette apparut à l'entrée de cette même tente. Elle était petite et trappue. Je la vis bouger et une voix fatiguée dit en riant : "Je n'aurais peut-être pas du poser mon casque ici." La silhouette s'avançait doucement et je pus enfin voir qui avait parlé. C'était un de mes confrères felynes. Mais il était si vieux. Son visage était crispé par la vieillesse et pourtant ... On pouvait voir une lueur dans ses yeux, celle d'un enfant qui réalise son rêve. Par respect j'ai essayé de me lever. Mais j'ai perdu connaissance.

Une fois de plus je me réveillais. Je m'assis sur le bord de mon lit de fortune. Celui qui m'avait recueilli me tournait le dos, préparant quelque chose qui sentait particulièrement fort. Il semblait particulièrement affaibli dans cette position. Mais je vis que quelqu'un de beaucoup plus grand que nous habitait ici. Il n'y avait qu'à regarder mon lit de fortune. Dehors la pluie tombait toujours à un rythme incessant. Je déteste l'eau, c'est toujours quand il pleut que les pires choses arrivent dans ce monde. Mais pour l'instant j'étais à l'abri. Je profitais du moment pour m'examiner. Une grande bande allait de mon épaule gauche jusqu'à ma hanche, elle recouvrait presque tout mon corps. Cela me rappele mon enfance, mais cette fois-ci il y a une raison valable. Mes pattes avant étaient intactes, par contre mon visage me faisait mal quand j'essayais de parler. Ce qui m'inquièta c'est que je n'arrivais pas à bouger la jambe gauche. Elle était
comme paralysée. J'ai été terrorisé quand j'ai vu une tâche violette dépasser du bandage. "Oui c'est bien une morsure de Ioprey." dit le vieux felyne qui en un instant s'était retourné. "Ne bouge pas trop sinon le poison se répandra." Il avait vraiment l'air sérieux. Donc je me suis allongé et j'ai attendu qu'il finisse son breuvage, celui que je pensais être l'antidote.

Un peu plus tard mon guérisseur s'approcha de moi avec une marmite pleine entre les pattes. Il déclara sur un ton grave : "Les prochaines heures vont être dur pour toi. J'espère que tu tiendras le coup." Il enleva délicatement le bandage de ma jambe et versa d'une traite la mixture sur la plaie. C'était brulant et je ne pus m'empêcher de crier. Je fixais mon bourreau en essayant de contenir la douleur. Il avait l'air si calme. "La fièvre va monter rapidement. Tu ferais mieux d'essayer de te reposer." me dit-il. Et il s'intalla près du feu, assis en tailleur.

Exactement comme il l'avait dit, la fièvre monta très vite et je ne percevais que des sons lointains. J'ai du perdre connaissance une bonne dizaine de fois mais j'ai cru voir et entendre quelqu'un discuter avec mon hôte. Cette forme était grande, beaucoup plus grande que celui qui essayait de me soigner. Ou de m'achever. En tous cas cette forme me semblait familière. Ils disaient :
"Alors ? Tu l'as eu ?
-Non pas encore. Ils ont plusieurs nids pour se retrancher.
-Besoin d'aide ?
-Ca devrait aller. Occupe-toi de notre rescapé, il a l'air mal en point.
-Entendu.
Peut-être pourrais-je savoir qui était cette personne ? Si je reprends connaissance un jour.




PS: Laissez toujours vos impressions ^^
Je devrais faire la suite assez rapidement.