[FICTION] Le Plus Grand des Hunters.
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[FICTION] Le Plus Grand des Hunters.
CHAPITRE I
Sa botte s'enfonça dans la
neige. Il trébucha et se mit à pester contre le chef de son village.
Quelle
stupide idée! L'envoyer, lui, le meilleur Hunter de la région, pou une
mission de routine : ramasser des herbes blanches, qu'on ne trouve
qu'en montagnes.
Il s'arrêta, puis observa autour de lui. Un
vent glacial soufflait. Ilse trouvait dans une petite clairière,
entourée de hauts sommets neigeux.
Impossible de trouver des
végétaux dans une contrée aussi inhospitalière!
Il souffla,
jura et jeta sa grande épée par terre. Il été grand, costaud, comme
tous les Hunters. Il était vêtu d'une simple peau d'Anteka, lui
empêchant d'avoir froid.
Il allait continuer sa route
lorsqu'un grognement se fit entendre. Il se retourna, mais ne vit rien.
Croyant avoir rêver, il se remit en route.
A peine
avait-t-il fait trois pas qu'une imposante masse jaune s'écrasa devant
lui. Il se jeta en arrière, dégaina son arme et se mit en position de
combat.
Il n'avait eu aucune peine à reconnaître la bête : un
tigrex. Une wyverne ne vivant que dans les montagnes et dans le désert.
Le tigrex se releva, et bondit instantanément sur le Hunter.
Celui-ci roula sur lui même et se releva agilement. Il mit un coup
d'épée à la bête, coup qui ricocha sur les écailles dures comme de la
pierre du tigrex.
Le monstre rugit et se jeta sur l'homme. Il
le griffa violemment. Le Hunter lacha son arme, qui dégringola dans une
crevasse.
Il se mit à courir vers un étroit couloir, d'où il était
entré. Il se jeta dans la faille, au moment où le tigrex allait le
rattraper. La bête s'écrasa contre la paroi de glave, qui se fissura.
Elle se jeta plusieurs fois sur le mur qui menaçait de céder.
Le
Hunter ne réfléchit pas. Il prit ses jambes à son coup et courut dans
la direction opposée au monstre.
Derrière lui, la paroi céda
avec fracas. Le tigrex bondit et chargea la chasseur, qui fût propulsé
quelques mètres plus loin.
Il se releva péniblement, alors que
le monstre, ne lui laissant pas de répits reprenait son attaque.
Le
Hunter esquiva la carge, mais se retrouva coincé entre le tigrex et un
précipice.
Le gouffre semblait profond.
Mais lorsque la
bête chargea de nouveau, il n'hésita pas. Il sauta : au moins, avec le
préciice, il avait une chance de s'en tirer.
Le tigrex rugit,
sa proie venait de lui échapper...
Le chasseur tombait,
tombait, tombait toujours. Puis, ce fût le noir.
CHAPITRE
II
Il ouvrit les yeux.
Il se trouvait dans une
pièce moyenne, sombre, et meublée en tout et pour tou d'un lit, d'une
bibliothèque, et d'un grand coffre, le tout en bois.
Il
allait se relever, lorsqu'une voix l'interrompue :
-Ne bouge
pas, t'es blessures ne sont pas encore toutes soignées.
Le
Hunter regarda l'homme qui avait parlé. Il ne l'avait pas remarqué tout
de suite. Il se tenait bien droit, dans un coin sombre la pièce.
Il lui reparla :
-Je me présente, je suis Moana, l'ancien
Hunter du village de Pokke.
Tu te trouves dans la chambre
réservée aux Hunters habitants le village, mais elle est actuellement
libre. Nous t'avons retrouvé en bas des montagnes, salement amoché. Tu
as du faire une énorme chute, mais tu as eu une chance inouïe, tu es
atterri dans un gros tas d'herbes sèches.
Dis-moi, Hunter, puisque
tu en es un, aux vues de ton équipement, comment te nommes-tu?
L'homme,
toujours allongé sur son lit, regarda Moana en clignant des yeux.
Trois fois.
-Et bien, comment t’appelles-tu?
Il le
regarda, plissa des yeux, sembla se concentrer et dit, dans un souffle :
- Je ne me souviens plus.
- Tune te rappelles pas ton
nom?
-Je... j'ai l'impression que c'est pire. Je suis incapable de
vous dire comment je suis arrivé ici, comment je m'appelle, d'où je
viens, qui je suis!
Moana le regarda attentivement, comme
s'il cherchait à savoir si il se moquait de lui. Puis il déclara :
- Attends moi ici, j'emmène la chef du village, elle dira quoi
faire de toi.
Il revint quelques minutes plus tard,
accompagné d'une très vieille femme.
Elle parla, avec difficulté,
d'une toute petite voix:
- Et bien, que me ... conte notre
vénérable chasseur, tu ne te rappelle plus de rien. Voyons voir...
Accepterais-tu
de rester à pokke, le temps de ta guérison, ainsi que quelques
semaines de plus, que nous t'aidions?
Nous pourrons chercher des
informations à la guilde, vu que tu es un Hunter. Il y a un batiment de
la guilde des chasseurs, au fond de la place de Pokke.
Le
chasseur, sur son lit, sembla un instant plongé dans ses pensés.
Puis
il déclara, d'une voix calme:
- J'accepte, de toute façon, je
n'ai nul part où aller.
J'aimerais cependant une chose...
-
Et laquelle jeune homme?
- J'aimerais, avec l'aide de Moana,
que vous m'aidiez à redevenir un Hunter. Si j'ai choisit ce métier, il
doit y avoir des raisons. Je découvrirais lesquelles.
La chef
du village se tourna vers Moana. Ils se regardèrent, sourirent, puis
Moana déclara d'une voix forte :
- Je t'entraînerais, Hunter.
J'espère que tu deviendras ainsi le nouveau Hunter de Pokke, qui n'en a
plus depuis que le dernier s'est fait dévoré par un Rathalos.
CHAPITRE
III
_________________________________
- Très bien,
je pense que je n'ai plus rien à t'apprendre, jeune Hunter. Tu maitrise
toutes les armes à la perfection. Tu rejoindras ton maître, il te
donneras un entraînement plus approfondi.
Ces paroles venaient
d'êtres prononcées par le vénérable instructeur de Pokke.
Une
semaine auparavant, celui que tout le monde appelait maintenant
Sans-nom, avait quitté son lit pour commencer son apprentissage de
Hunter.
Moana lui avait fait visiter le village :
la
marchande, la mémé colporteuse, la mémé aux chats, l'échoppe d'armes,
ainsi que deux grands batîments. Le premier était celui de la guilde,
où des quêtes arrivaient chaque jour des quatres coins du pays.
Le
second était l'école d'entraînement, où depuis le début de sa
rééducation, Sans-nom passait le plus clair de son temps.
Il y
passait une dizaine d'heures par jour, consacrant les dernières heures
de la journée à l'étude des différents monstres connus, de leur
habitat, etc...
Le premier jour, le vénérable instructeur,
unique professeur et fondateur de l'école d'entraînement, l'avait
initié au maniement de la SnS, un petite épée avec un bouclier.
Il
l'avait envoyé dans une petite arène, dans laquelle se trouvait un
raptor bleuté, un vélociprey.
Deux secondes. Deux gestes,
d'une extrême précision, et le raptor s'écroulait, la gorge tranchée,
avant d'avoir pu pousser un cri.
Le lendemain, il avait
démontrer qu'ill maniait aussi bien, sinon mieux, les doubles épées.
Le troisième jour, un autre vélociprey s'écroulait, alors que
Sans-nom montrer sa parfaite maitrise du katana.
Le quatrième,
l'instructeur découvrit, sans réel surprise, que la lance n'avait plus
aucun secret pour le jeune homme.
Les derniers jours, il
l'avait placé dans l'arène avec deux raptors, et des armes à distance.
Les combats duraient en moyenne une dizaines de seconde.
Le
matin du dernier jour, une surprise attendait Sans-nom. Le vénérable
instructeur lui permis de choisir son arme. Il saisit un marteau, seule
arme qu'il n'avait jamais utilisée à l'école.
Lorsqu'il
s'avança dans l'arène, un poulet rose l'attendait. Ses révisions du
soir lui permirent de savoir qu'il avait affaire à un Yan Kut-Ku, une
wyverne aviaire vivant à peu près partout. Pas forcément très fort, le
Kut-Ku pouvait tout de même surprendre par sa vitesse.
Immédiatement
après l'entrée du chasseur, le dragon le chargea. Sans-nom esquiva
sans difficulté, d'une agile roulade. Il leva son marteau et asséna un
violent coup sur le crâne de la bête. Elle recula, un peu sonnée par
cette atttaque. Il en profita pour envoyer un coup d'une puissance
dévastatrice dans le bec du Kut-Ku. Son bec se brisa et il hurla de
douleur. Avant qu'il puisse reprendre ses esprits, le Hunter frappa sa
jambe et le fit tomber.
Sans-nom contourna le Kut-Ku, s'avança
vers sa tête et l'écrasa.
Le Kut-Ku poussa un dernier cri,
juste avant que l'arme ne s'abatte, dans un terrible craquement d'os.
Le combat avait duré une trentaine de secondes.
Lorsqu'il
sortit de l'arène, le jeune homme trouva le vénérable instructeur
bouche bée.
- Je... Je n'ai jamais vu... enfin... trente
secondes... c'est... c'est impossible!
- Si, et vous l'avez
vu. Je pense que nous venons de trouver l'un des plus grands Hunters de
tout les temps. Il entrera dans la légende, c'est certain, déclara
Moana, qui était entré dans l'école juste avant le combat,
discrètement, snas que personne ne s'en aperçoive.
Le
vénérable instructeur se tourna vers Sans-nom et lui dit:
-
Très bien, je pense que je n'ai plus rien à t'apprendre, jeune Hunter.
Tu maitrise toutes les armes à la perfection. Tu rejoindras ton maître,
il te donneras un entraînement plus approfondi.
CHAPITRE
IV
__________________________________
- Viens, jeune
Hunter. Cela fait maintenant plusieurs semaines que tu t'entraîne avec
acharnement. Aujourd'hui, je te confierais ta première quête. Une
simple quête de routine. Tu seras envoyé en mission de reconnaissance,
dans les montagnes enneigées. L'ennui, c'est que tu n'as pas
d'équipement.
- Non,toujours pas.
Sans-nom et Moana
se trouvaient assis à une table, devant une bière. Il se trouvait dans
le bâtiment de la guilde.
- Alors voila, repris Moana, j'ai
contacté l'armurier, Temanu. Il t'as fabriqué une armure. Et il te
donne la permission de choisir une de ses armes. Pour la suite, pour
une arme ou une armure, tu devras payer Temanu et lui apporter des
composants, afin qu'il les crées.
De plus, la mémé aux chats t'en
offre un. Ce sera ton compagnon d'aventure. Tu iras la voire, et elle
t'offrira celui de ton choix.
Ils continuèrent à parler jusque
tard dans la nuit des détails de la quêtes.
Le lendemain,
Sans-nom se rendit à l'armurerie. Temanu l'accueillit joyeusement :
- Alors, Sans-nom, je suppose que tu viens chercher ton armure?
-
Effectivement. Ansi que l'arme que vous avez promis de me donnez.
-
Bien, bien. Suis-moi.
Il le conduisit à l'arrière de la
boutique, dans la forge. Elle était sale. Des matériaux et des outils
trainaient ici et là.
- Ne prends pas garde au bazar, ton
armure se trouve... attends trente secondes... ah! Ici.
Il
tendit à Sans-nom d'abord un casque, aux reflets bleutés.
-
Fais à base de vélociprey. Plutôt résistant.
Il tendit ensuite
une cotte de maille, recouverte de petites piques. En y regardant de
plus près, Sans-nom s'aperçut que les piques étaient en fait des
griffes, minuscules.
- Ce sont des griffes de félynes.
L'armure en elle même n'est pas très épaisse, mais mieux vaut que tu
soit mobile pour tes premières quêtes. Les monstres ne sont pas très
puissants, mais plutôt agiles.
Il finit par lui tendre de
plaques de métal, à fixer aux tibias à l'aide de cordelettes de cuir,
ainsi que des gants, en peau d'Anteka.
Temanu l'emmena ensuite
dans une pièce où s'étalaient sur tous les murs des dizaines d'épées,
d'arcs de katana, de lances et de marteaux.
- Je suis désolé,
mais je n'ai pas encore de fusarbalètes. Enfin, j'espère que tu
trouveras tout de même ton bonheur.
Sans-nom choisit une épée,
munie d'un bouclier. Elle était rouge et extrêmement coupante. Le
bouclier semblait solide.
Il salua l'armurier, et s'en alla
voir la mémé aux chats.
Elle l'accueillit, semblant souffrir du dos
à force de porté un sac six fois plus gros qu'elle, sur lequel était
étalé des chats, dormants paisiblement.
- Et bien, jeune
homme, je suppose que c'est ton maître qui t'envoie? Viens choisis un
félynes. Prends ceux de gauche, ce sont les guerriers. Les autres sont
des cuisiniers.
Le jeune Hunter choisit un félyne noir, appelé
Arthur.
Il se rendit ensuite chez la chef du village. Comme
d'habitude, elle se trouvait juste devant sa maison, au coin du feu.
Il déposa dans sa vieille main ridée une bourse que lui avait
confié son maître. C'était le paiement contractuel, une somme d'argent à
verser pour être engagé dans une quête. Le paiement était dérisoire
comparé à la somme remise en cas de victoire. Il recevrait 1500 Z pour
son premier travail.
La chef lui confia des objets de premiers
secours :
un kit de soin, des rations, car il devrait rester
plusieurs jours afin de tout observer, une carte, avec les endroits à
explorer, et des pierres à aiguiser.
Il s'en alla
tranquillement, sur d'être de retour dans trois jours...
Quelques
part, à des centaines de kilomètres de Pokke, un dragon s'éveilla. Il
se réveillait, après des centaines d'années de sommeil. Il avait faim.
Il poussa un terrible rugissement, se leva sur ses deux pattes arrière
et s'envola. Il allait chercher son repas...
CHAPITRE V
________________________________
Il poussa un grognement. Sa botte venait de s'enfoncer dans
un trou, caché par la neige, et il était coincé.
Il rageait.
C'était sa première mission, et il galérait ne serait-ce qu'à explorer
un territoire.
Cela faisait deux jours qu'il avait quitté le
village, et il n'avait explorer que la moitié de la zone à surveiller.
Il devrait sans doute rallonger la mission d'encore trois bonnes
journées.
L'ennui, c'est que les provisions commençaient à se
faire minces. Il réussi finalement à sortir sa botte et reprit sa
marche de plus belle.
Il passa dans un étroit couloir,
recouvert d'une couche de neige épaisse d'une trentaine de centimètres.
La visibilité était quasiment nulle, du fait de milliers de
flocons tourbillonnants en tout sens.
Il arriva dans une
petit zone, coupée du vent et de la neige. Il leva les yeux, et observa
le ciel.
La nuit n'allait pas tarder à tomber, et une tempête
de neige se préparait.
Il jugea bon d'installer son bivouac
ici. Durant les deux journées, il avait croisé la route de six giaprey,
et d'un giadrome.
Autant la marche dans la neige le
fatiguait, l'embêtait au plus haut point, autant abattre les raptors
l'avait presque soulagé. Pas parce que donné la mort lui plaisait
particulièrement, plus pour la sensation de danger et l'adrénaline que
procuraient ces rencontres.
Seulement, lors de la rencontre
avec le giadrome, son chat, Arthur, était mort. Le chasseur avait tout
de même récupéré ses affaires : une petite pique, un casque, et des
écailles de giaprey, qu'il lui avait fait porter à sa place.
Il
s'installa dans une petite niche creusée dans une paroi de glace, et
il s'endormit.
Il fut réveillé par un grognement. Dès qu'il
ouvrit les yeux, il sauta sur le côté, en sortant de sa niche.
Il
attrapa son arme, la sortit du fourreau, s'empara du bouclier et se mit
en garde.
La bête qui se trouvait devant lui était un Tigrex.
Et visiblement un Tigrex affamé.
La bête se jeta sur lui
en une demi-seconde. Une simple roulade lui permit d'esquiver.
En
se relevant, il mit un coup d'épée vers le haut, traçant une ligne de
feu sur une patte du monstre.
Le t7Tigrex tourna sur lui même,
et griffa le Hunter. Il eut juste le temps de se mettre en garde. Le
bouclier vola sous le choc et alla retomber plus loin, dans un nuage de
neige.
Le Hunter contre-attaqua : il pivota sur un pied et
trancha la joue du Tigrex.
Celui-ci bondit en arrière. Il
hurla, en colère. Le sang afflua, rendant ses pattes, son visage et sa
queue rouge vif.
La bête chargea de nouveau. Sans-nom n'eut
que le temps de se jeter à plat ventre.
Il se releva, et
planta son épée dans la queue du monstre. Le Tigrex se retourna
violemment, et l'arme resta coincée dans la queue du monstre.
Le
Hunter, désarmé, évita la nouvelle charge du monstre en roulant. Le
tigrex chargea une nouvelle fois, ne laissant pas de répit au jeune
homme. Sans-nom se mit à courir, pour échapper à la bête. Il trébucha
sur un objet métallique.
Il se baissa, ramassa la chose et
s'aperçut avec stupeur qu'il s'agissait d'une ... épée.
Elle
n'était, certes, pas très aiguisée, mais il se sentait rassuré avec une
rapière dans les mains.
Alors que le monstre se dirigeait une
nouvelle fois sur lui, il se jeta sur le côté. Le Tigrex, emporté par
son élan, trébucha sur le sol. Le Hunter en profita pour mettre un
violent choc sur le dos de la bête.
La lame, rouillée par la
neige et l'humidité, se brisa net, mais fendit tout de même une écaille
du Tigrex.
C'est alors qu'une idée traversa la tête de
Sans-nom.
C'était risqué au possible, mais probablement la
seule solution. ( La fuite paraissant impossible, vu la rapidité du
monstre.)
Il attendit que le tigrex le charge de nouveau.
Il
n'eut pas à attendre longtemps. Le monstre s'était agilement retourné
et chargeait encore.
Sans-nom sortit la pique d'Arthur de sa
poche. Elle mesurait une vingtaine de centimètres, suffisamment pour
faire ce qu'il voulait.
Alors que la bête n'était plus qu'à
deux mètres, Sans-nom se jeta sur elle. Il eut le temps de planter la
pique dans l'œil gauche du Tigrex, avant d'être violemment propulsé
cinq mètres plus loin.
Le Tigrex hurla de douleur, et
s'écroula en se tordant sur le sol. Sans-nom se releva rapidement, sans
prêter attention à la douleur qui lui déchirait les côtes.
Il
saisit son épée dans la queue du monstre, et s'approcha de sa tête. Le
Tigrex commençait à se relevr.
A peine était-il debout que
Sans-nom lui trancha la gorge.
Un flot de sang se déversa, la neige
pris une teinte rougeâtre, pendant que le Tigrex s'écroulait
difficilement, essayant de se maintenir debout. Il finit par
abandonner, et tomba avec fracas, dans un nuage de neige.
Sans-nom,
lui aussi s'écroula de douleur et de fatigue.
Au matin, au
village de Pokke, on attendait impatiemment le rapport du chasseur. Il
devrait être rentrer dans une heure ou deux, apportant avec lui des
nouvelles.
Si la voie était libre, les villageois pourrait
aller cueillir des herbes de montagnes pour les popos.
Dans
les montagnes, Sans-nom s'éveilla. Il souffrait de partout. Il regarda
le ciel et vit le jour. Il devait avoir dormis deux heures, trois au
plus. En se relevant, il sentit l'odeur du sang, et entendit au loin
des cris.
Il ramassa vite ses affaires, réussit à récupérer
six écailles, trois os, deux griffes, et la mâchoire du Tigrex.
Il
partit, vite. Il n'était pas en état de combattre les raptors qui
allaient bientôt surgir de partout pour dévorer le cadavre du Tigrex.
Tant pis pour l'exploration, il decida de rentrer au village. Il
était blessé et fatigué.
Au bout d'une journée de marche, il
s'écroula, sans force.
A Pokke, on s'inquiétait. Où était
Sans-nom? Était-il mort, avait-il juste du retard?
On décida
d'attendre une journée de plus avant de partir à sa recherche.
Sans-nom
se réveilla tard dans l'après-midi. Il n'avait presque plus rien à
manger. Il finit ses trop maigres provisions. Il avait encore faim,
mais il se remit en marche.
D'après la carte, il pourrait
arriver le soir même.
A Pokke, Moana prépara ses affaires.
Cela faisait plus de dix ans qu'il n'avait plus enfilé une armure. Du
moins, pour partir en quête.
Il se dirigea rapidement vers la
sortie du village, qui donnait sur les montagnes. Il devait se
dépêcher, s'il voulait retrouver son apprenti à temps.
Alors
qu'il franchissait l'entrée de Pokke, il le croisa. Sans-nom venait
d'arriver, sale, blessé, visiblement affamé, mais en vie.
Ils
se sourirent, et le jeune homme murmura :
- La voie est libre.
Puis il s'évanouit.
CHAPITRE VI
______________________________________
Plusieurs mois passèrent, durant lesquels Sans-nom réussi une
dizaine de quêtes.
La plupart était des quêtes de
reconnaissance, mais il avait du aussi abattre un couple de Kut-Ku.
Son entraînement aussi continuait, plus dur que jamais.
Il
apprit à observer chaque geste de chaque wyverne connue, pour savoir
précisément comment le monstre allait attaquer.
Il passa des
heures à l'école d'entraînement, se battant contre tout et n'importe
quoi, maniant chaque arme avec une facilité déconcertante.
Il
avait aussi obtenue depuis peu sa carte de guilde, qu'il remplissait
avec soin.
A chaque fois qu'un monstre tombait sous ses coups,
il le marquait.
Lorsqu'on lui avait donné sa carte de guilde,
on lui avait bien sûr demandé son nom.
Il avait, par habitude,
répondu Sans-nom.
Lorsqu'il la reçue, il vit avec surprise que
Sans-nom s'était transformé en Sennon. Il s'appellait désormais ainsi.
Un jour qu'il s'entraînait avec son maître, la chef du village
vint les trouver.
Elle se déplaçait raremnt, sauf pour les
cas d'extrême urgence, ce qui semblait être le cas.
Elle leur
expliqua, de sa voix fragile, s'exprimant avec difficulté comme
toujours, qu'un groupe de paysan de Pokke était coincé dans le désert,
dans une grotte, à cause d'un éboulement.
Hors, dans le
désert, la guilde avait signalé la présence d'un diablos.
Il
fallait agir vite, sans tarder.
Sennom se prépara, s'arma de
son katana Tigrex, enfila son armure en écaille de Kut-ku, et rejoignit
la petite fille, seule personne ayant réussie à s'échapper de la
grotte, et qui avait prévenue la chef.
Le Hunter la suivit.
Ils montèrent sur le dos de Kirin d'élevage, des bêtes rapides comme
l'éclair ( jeu de mot pourri, je sais ), auxquels on avait brisé la
corne, pour les rendre inoffensif et dressable.
Ils
chevauchèrent pendant plusieurs heures, et arrivèrent enfin devant la
grotte.
Ils entreprirent de libérer l'entrée.
Le
travail dura la journée, et quand les villageois purent enfin
sortirent, ils étaient épuisés.
Ils se remirent en route,
suivis des paysans.
Alors qu'ils étaient au beau milieu d'une
grande zone désertique, des cris se firent entendre.
Les
paysans montraient du doigt une immense wyverne marron, qui chargeait
vers eux. La tête la première. Hors, cette tête était ornée de deux
énormes cornes, capables d'éventrer une bête de la taille d'un popo.
Voir plus. Et justement, les villageois étaient plus petits qu'un popo.
- Fuyez! Fuyez tous, suivez la gamine, hurla Sennon en
désignant la petite.
Les paysans ne se firent pas prier.
Ils
mirent à courir, droit devant eux, comme un troupeau. Trop tard. Le
Diablos éventra deux hommes, et en piétina un autre.
Le Hunter
dégaina son épée et se jeta sur la wyverne.
Il traça une ligne
rouge de sang sur la jambe de la bête, qui répondit en l'envoyant
balader d'un coup de queue.
Il mit du temps à se relever,
sonné. Le diablos en profita pour attraper dans sa gueule une femme, et
l'avala en un seul morceau.
Pendant qu'il déglutissait,
Sennon le frappa au poitrail. Son arme rebondit sur la carapace, trop
épaisse et trop résistante.
Le diablos le regarda, puis,
rapidement s'enfouit sous le sable.
Du fait de dizaines
d'heures d'apprentissage, le chasseur savait ce qui allait se passer :
la bête allait ressurgir, n'importe où. Et plus probablement sous ses
pieds.
En sentant la terre trembler, il roula sur le côté, une
demi-seconde avant que deux cornes ne sortent du sol.
Il se
releva souplement, et attaqua avant que le Diablos ne soit totalement
sorti du sable. Il fit tournoyer son arme, et asséna un coup puissant
sur une des cornes, qui se brisa net.
La wyverne rugit, et de
la fumée noire sortit de sa bouche. Son front pris une teinte
rougeâtre.
Sennon en profita pour jeter un coup d'oeil en
direction des paysans.
Ils étaient plutôt loin, mais pas
assez pour distancer un diablos enragé.
Au moment où il
regarda une nouvelle fois le monstre, un énorme coup de queue le
propulsa en arrière, en défonçant son casque.
En se relevant,
il l'enleva, car il le gênait plus qu'autre chose, maintenant.
Il
vit la bête, qui chargeait.
Il se jeta sur le côté, et se releva,
en roulant.
Le Diablos freina, à quelques mètres de lui.
Sennon
courut vers lui, et trancha d'un coup puissant la queue du monstre.
Le Diablos hurla de douleur, et le chasseur en profita pour
trancher les tendons de la jambe droite de la wyverne.
La
bête s'écroula, et Sennon s'approcha de sa tête.
Il leva bien haut
son katana, et transperça la tête du monstre.
Le diablos
essaya vainement de se relever, mais s'écroula dans un nuage de sable.
Sennon sourit. Il avait vaincu un nouveau monstre.
Il le
dépeça, récupéra ce qui pouvait l'être et rejoignit le village.
Il
arriva bien après les paysans, qui lui avait préparé une immense fête
pour le remercier.
Sur les quatorze villageois partis,
seulement neuf avait survécu, car un céphadrome avait attaqué leur
convoi, avant l'éboulement.
Le lendemain, Sennon fut dispensé
d'entraînement pa son maître. En effet, tous les deux avaient la gueule
de bois et aucune envie de travailler.
Quelque part, un
villageois était tranquillement en train de creuser la terre,
lorsqu'une immense ombre passa au dessus de sa tête.
Un dragon
se posa devant lui. Le paysan voulut s'enfuir, mais une boule de feu
le carbonisa sur place.
Le dragon se dirigea ensuite vers le
village...
Le lendemain, à la guilde, c'était l'effervescence :
c'était le sixième village détruit par un dragon, que tous croyait
disparu : le Fatalis...
CHAPITRE VII
____________________________________
L'entraînement repris. Toutefois, Moana n'avait plus grand
chose à apprendre à Sennon.
Il maniait chaque arme mieux que son
maître, et était plus vigoureux.
Cependant, Moana avait
l'expérience.
Ils se rendaient souvent au poste de la guilde,
pour faire une quête, boire un verre, ou simplement discuter avec les
chasseurs passant par Pokke.
Sennon et Moana n'aimait pas
spécialement se mêler aux autres Hunters, ils préféraient accomplir
leurs quêtes tous les deux, ou seul, pour Sennon, lorsque Moana était
trop fatigué pour chasser.
Ils chassèrent ainsi ensemble un
Monoblos, un Bulldrome, des dizaines de preys en toutes sortes, et un
couple de Yan Kut-Ku.
Peu à peu, Sennon gagna en célébrité à
la guilde.
On lui fournissait, à lui et à son maître, des quêtes de
plus en plus ardues.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent dans
le désert, à chasser un Plesioth.
- Le Plesioth, lui avait
expliquer Moana, est une wyverne, extrêmement ancienne. Il vivait
apparemment sur terre il y a des milliers d'années, mais il a muté. Il
vit à présent dans l'eau. Il n'a pas d'ailes mais des nageoires.
Il
est capable de cracher des jets d'eau pouvant traverser sans
difficulté une armure moyenne... comme la tienne.
Prends garde à
ses mâchoires, s'il t'attrape, il peut t'entraîner sous l'eau, dans son
nid.
Ils se préparèrent avec soin.
Moana était équipé
d'une armure à base de Gravios, extrêmement résistante. Il s'arma d'un
fusarbalète lourd, une arme à distance d'une vingtaine de kilos, mais
d'une puissance de feu sans égale.
Il prit des munitions, et
des boites à tir.
Les boites à tir étaient des petites boites,
qu'on accrochait au fusarbalète, et qui lui permettait de tirer
différents types de munitions.
Mais les boites étaient plutôt
encombrantes, et il ne put en prendre qu'une demi-douzaine.
Il
pouvait tirer des munitions fragmentaires niveau trois, les plus
puissantes munitions du marché, des munitions fragmentaires niveau deux,
à peine moins puissants.
Il pouvait aussi tirer les trois types
de munitions explosives et des munitions enflammées.
Sennon,
lui, s'équipa d'un marteau, sur lequel il fixa des petites fioles
empoisonnées.
Si il frappait le monstre, et réussissait à percer
les écailles, les fioles, éclatées par le choc, verseraient leur poison
dans les veines du monstre.
Cela ne le tuerait pas, mais
l'affaiblirait tout de même.
Ils prirent des potions, des
rations de combat, des aiguisoirs pour Sennon, une carte et des
breuvages leur permettant de se réchauffer dans la grotte ( nan, nan
pas du whisky ).
Ils prirent ensemble la route du désert sur
des kirins d'élevages, et arrivèrent dans le désert en milieu
d'après-midi.
Ils décidèrent de la tactique : lorsque la
wyverne se montrerait, Moana tirerait une munitions explosives sur son
dos.
Le bruit de l'explosion ferait sortir le Plesioth de l'eau,
étant sensible au bruit, et Moana lui enverrait ensuite des frags.
Ensuite, le monstre assez blessé, Sennon lui mettrait des coups de
marteaux, l'empoisonnant, puis il l'assommerait.
Ils
n'auraient plus qu'à l'achever.
Ils pénétrèrent ensemble dans
la grotte.
Une immense étendue d'eau entourait une petite
presqu'île perdue.
Ils faisait froid. Il n'y avait pas un bruit,
hormis un vespoid qui bourdonnait au loin.
Ils se rendirent
sur la presqu'ile, et s'installèrent pour patienter.
Ils
attendirent. Longtemps. Très longtemps.
Le Plesioth ne se
montrait pas. Un genprey passa, et tenta de leur prendre leur ration,
qu'il dégustait tranquillement.
Il prit un coup de pied bien
senti, et s'enfuit.
- Saloperie de prey, grommela Moana, on ne
peut pas bouffer sans qu'il viennent essayer de prendre une part.
Puis, ce fut au Vespoid de les importuner. Il s'approcha,
bourdonnant. Il essaya de piquer Sennon au visage, qui esquiva et saisit
son couteau de poche. Il le planta dans l'abdomen du moustique. Du
sang vert gicla.
Le Vespoid, pas tout à fait mort, battit des
ailes en tombant. Il cogna la pierre où les Hunters étaient en train
de partager leur repas, faisant tomber un bout de pain. Puis il mourut.
Senon, en grognant, ramassa la miche. Cela lui souva
probablement la vie.
Au moment où il se baissait, un jet
d'eau, fin mais puissant rasa le sommet de son crâne.
-
PLESIOTH! PLESIOTH! hurla Moana, en désignant la surface de l'eau.
Un aileron blanc, orange et bleu tranchait la surface de l'eau.
On
devinait dessous une masse imposante.
Moana saisit son fusarbalète
déjà armé depuis longtemps, et tira deux coups.
Le premier
se perdit dans l'eau, l'autre toucha le monstre.
Une explosion
retentit. Le Plesioth sauta, retomba dans l'eau, puis se jeta sur la
presqu'île.
La bête était immense. Près de vingt mètres.
Bleue
sur le dessus, blanche sous le dessous, et striée de rayures oranges.
Elle se retourna, au moment ou un tir frag niveau trois explosa sur
son dos. La munition se sépara en trois bouts, qui tombèrent, puis
explosèrent en touchant le sol.
Le plesioth hurla, les pieds
et le dos brulés. Il riposta en crachant un jet d'eau, qui ne toucha
personne.
Au moment où Moana allait tirer une deuxième frag,
un monstre vert sortit de l'eau.
Il s'étala sur le sol,
remua, et se leva.
Le deux Hunters ne bougèrent plus,
pétrifiés par l'apparition.
C'était un deuxième Plesioth.
Sauf qu'il était vert.
CHAPITRE VIII
____________________________________________
Un monstre vert sortit de l'eau.
Il s'étala sur le
sol, remua, et se leva.
Le deux Hunters ne bougèrent plus,
pétrifiés par l'apparition.
C'était un deuxième Plesioth.
Sauf qu'il était vert.
Récemment, la guilde avait découvert
qu'il existait des "déclinaisons" des wyvernes : Kut-Ku bleu, Gypcéros
violet, Monoblos blanc.
Mais on n'avait jamais entendu parler
d'un Plesioth vert.
Les deux wyvernes étaient côte à côte,
faisant face au deux Hunters.
Durant un instant, plus rien ne
bougea.
Puis le Plesioth bleu chargea. Suivit du Plesioth
vert.
Le premier fut accueillit à coups de frag. Il s'arrêta,
fut dépassé par le vert, et repris sa charge.
Le Plesioth
vert, quand à lui, essaya de mordre Sennon, qui roula et lui asséna un
coup de marteau sur le crâne, en se relevant.
Une légère
entaille se situait sur la tempe du Plesioth. Un liquide violet en
sortait, sinuant, glissant entre les écailles.
Moana envoya
une autre frag dans le Plessioth bleu. A peine avait-il tirer que le
vert tournoya sur lui même, l'envoyant propulser cinq mètres plus loin,
d'un coup de queue.
Sennon frappa par trois fois la patte du
Plesioth vert.
C'est à peine si le monstre le sentit. Les fioles de
poison étaient presque toutes cassées. Il avait les doigts recouverts
de poison.
Il comprit avec horreur son erreur. Il suffisait ne
serait-ce que d'une egratinure pour que le poison s'infiltre en lui et
le tue.
C'était un poison puissant, pas assez pour abattre
une wyverne de la taille d'un Plesioth.
Moana se releva en
grognant, la tête bourdonnante.
Il ne voyait presque plus rien. Du
moins, pas assez pour voir la tête bleutée venir vers lui.
Il
sentit les dents s'enfoncer dans son armure, comme dans du beurre,
puis dans sa chair.
La douleur était insupportable. Il sentait
le sang ruisseler sur lui, sous son armure. A demi-inconscient, il
entendit Sennon hurler son prénom, un choc, puis il sentit l'eau.
Sennon assista à la scéne, impuissant, bloqué par le Plesioth vert.
Le monstre bleu venait de saisir Moana au ventre et de
plonger dans l'eau.
Elle se teinta de rouge, pendant que le
Plesioth bleu finissait son repas.
Cela laissa un court répit
à Sennon. Il roula, se retrouva sur le côté de la wyverne verte,
ramassa le fusarbalète de son maître, et visa la tête de la bête.
Il appuya sur la détente.
Dans le système mécanique de
l'arme, cela produisit une étincelle. Étincelle qui enflamma la poudre
autour de la munition, la propulsant à plusieurs dizaines de kilomètres
à l'heure, dans l'œil du Plesioth.
La munition explosa à
l'intérieur du crâne de la bête, faisant tomber les trois morceaux qui
explosèrent à leur tour dans la tête du Plesioth.
Le monstre
n'eut pas le temps d'hurler. Il s'effondra, le cerveau carbonisé.
Sennon ne perdit pas de temps. Il retira son armure le plus vite
possible, et plongea pour sauver son maître.
Il n'avait pour
se défendre que son couteau de poche. Lorsqu'il s'en aperçut, il était
trop tard. Le Plesioth venait de le remarquer. Il abandonna sa proie
pour la nouvelle, estimant que deux Hunters pour le déjeuner valait
mieux qu'un. De plus, celui ci était facile à capturer dans l'eau, et
risquait de l'importuner pendant son repas.
Il se détourna
donc de sa première proie, et nagea à grande vitesse vers la
nouvelle...
Sa botte s'enfonça dans la
neige. Il trébucha et se mit à pester contre le chef de son village.
Quelle
stupide idée! L'envoyer, lui, le meilleur Hunter de la région, pou une
mission de routine : ramasser des herbes blanches, qu'on ne trouve
qu'en montagnes.
Il s'arrêta, puis observa autour de lui. Un
vent glacial soufflait. Ilse trouvait dans une petite clairière,
entourée de hauts sommets neigeux.
Impossible de trouver des
végétaux dans une contrée aussi inhospitalière!
Il souffla,
jura et jeta sa grande épée par terre. Il été grand, costaud, comme
tous les Hunters. Il était vêtu d'une simple peau d'Anteka, lui
empêchant d'avoir froid.
Il allait continuer sa route
lorsqu'un grognement se fit entendre. Il se retourna, mais ne vit rien.
Croyant avoir rêver, il se remit en route.
A peine
avait-t-il fait trois pas qu'une imposante masse jaune s'écrasa devant
lui. Il se jeta en arrière, dégaina son arme et se mit en position de
combat.
Il n'avait eu aucune peine à reconnaître la bête : un
tigrex. Une wyverne ne vivant que dans les montagnes et dans le désert.
Le tigrex se releva, et bondit instantanément sur le Hunter.
Celui-ci roula sur lui même et se releva agilement. Il mit un coup
d'épée à la bête, coup qui ricocha sur les écailles dures comme de la
pierre du tigrex.
Le monstre rugit et se jeta sur l'homme. Il
le griffa violemment. Le Hunter lacha son arme, qui dégringola dans une
crevasse.
Il se mit à courir vers un étroit couloir, d'où il était
entré. Il se jeta dans la faille, au moment où le tigrex allait le
rattraper. La bête s'écrasa contre la paroi de glave, qui se fissura.
Elle se jeta plusieurs fois sur le mur qui menaçait de céder.
Le
Hunter ne réfléchit pas. Il prit ses jambes à son coup et courut dans
la direction opposée au monstre.
Derrière lui, la paroi céda
avec fracas. Le tigrex bondit et chargea la chasseur, qui fût propulsé
quelques mètres plus loin.
Il se releva péniblement, alors que
le monstre, ne lui laissant pas de répits reprenait son attaque.
Le
Hunter esquiva la carge, mais se retrouva coincé entre le tigrex et un
précipice.
Le gouffre semblait profond.
Mais lorsque la
bête chargea de nouveau, il n'hésita pas. Il sauta : au moins, avec le
préciice, il avait une chance de s'en tirer.
Le tigrex rugit,
sa proie venait de lui échapper...
Le chasseur tombait,
tombait, tombait toujours. Puis, ce fût le noir.
CHAPITRE
II
Il ouvrit les yeux.
Il se trouvait dans une
pièce moyenne, sombre, et meublée en tout et pour tou d'un lit, d'une
bibliothèque, et d'un grand coffre, le tout en bois.
Il
allait se relever, lorsqu'une voix l'interrompue :
-Ne bouge
pas, t'es blessures ne sont pas encore toutes soignées.
Le
Hunter regarda l'homme qui avait parlé. Il ne l'avait pas remarqué tout
de suite. Il se tenait bien droit, dans un coin sombre la pièce.
Il lui reparla :
-Je me présente, je suis Moana, l'ancien
Hunter du village de Pokke.
Tu te trouves dans la chambre
réservée aux Hunters habitants le village, mais elle est actuellement
libre. Nous t'avons retrouvé en bas des montagnes, salement amoché. Tu
as du faire une énorme chute, mais tu as eu une chance inouïe, tu es
atterri dans un gros tas d'herbes sèches.
Dis-moi, Hunter, puisque
tu en es un, aux vues de ton équipement, comment te nommes-tu?
L'homme,
toujours allongé sur son lit, regarda Moana en clignant des yeux.
Trois fois.
-Et bien, comment t’appelles-tu?
Il le
regarda, plissa des yeux, sembla se concentrer et dit, dans un souffle :
- Je ne me souviens plus.
- Tune te rappelles pas ton
nom?
-Je... j'ai l'impression que c'est pire. Je suis incapable de
vous dire comment je suis arrivé ici, comment je m'appelle, d'où je
viens, qui je suis!
Moana le regarda attentivement, comme
s'il cherchait à savoir si il se moquait de lui. Puis il déclara :
- Attends moi ici, j'emmène la chef du village, elle dira quoi
faire de toi.
Il revint quelques minutes plus tard,
accompagné d'une très vieille femme.
Elle parla, avec difficulté,
d'une toute petite voix:
- Et bien, que me ... conte notre
vénérable chasseur, tu ne te rappelle plus de rien. Voyons voir...
Accepterais-tu
de rester à pokke, le temps de ta guérison, ainsi que quelques
semaines de plus, que nous t'aidions?
Nous pourrons chercher des
informations à la guilde, vu que tu es un Hunter. Il y a un batiment de
la guilde des chasseurs, au fond de la place de Pokke.
Le
chasseur, sur son lit, sembla un instant plongé dans ses pensés.
Puis
il déclara, d'une voix calme:
- J'accepte, de toute façon, je
n'ai nul part où aller.
J'aimerais cependant une chose...
-
Et laquelle jeune homme?
- J'aimerais, avec l'aide de Moana,
que vous m'aidiez à redevenir un Hunter. Si j'ai choisit ce métier, il
doit y avoir des raisons. Je découvrirais lesquelles.
La chef
du village se tourna vers Moana. Ils se regardèrent, sourirent, puis
Moana déclara d'une voix forte :
- Je t'entraînerais, Hunter.
J'espère que tu deviendras ainsi le nouveau Hunter de Pokke, qui n'en a
plus depuis que le dernier s'est fait dévoré par un Rathalos.
CHAPITRE
III
_________________________________
- Très bien,
je pense que je n'ai plus rien à t'apprendre, jeune Hunter. Tu maitrise
toutes les armes à la perfection. Tu rejoindras ton maître, il te
donneras un entraînement plus approfondi.
Ces paroles venaient
d'êtres prononcées par le vénérable instructeur de Pokke.
Une
semaine auparavant, celui que tout le monde appelait maintenant
Sans-nom, avait quitté son lit pour commencer son apprentissage de
Hunter.
Moana lui avait fait visiter le village :
la
marchande, la mémé colporteuse, la mémé aux chats, l'échoppe d'armes,
ainsi que deux grands batîments. Le premier était celui de la guilde,
où des quêtes arrivaient chaque jour des quatres coins du pays.
Le
second était l'école d'entraînement, où depuis le début de sa
rééducation, Sans-nom passait le plus clair de son temps.
Il y
passait une dizaine d'heures par jour, consacrant les dernières heures
de la journée à l'étude des différents monstres connus, de leur
habitat, etc...
Le premier jour, le vénérable instructeur,
unique professeur et fondateur de l'école d'entraînement, l'avait
initié au maniement de la SnS, un petite épée avec un bouclier.
Il
l'avait envoyé dans une petite arène, dans laquelle se trouvait un
raptor bleuté, un vélociprey.
Deux secondes. Deux gestes,
d'une extrême précision, et le raptor s'écroulait, la gorge tranchée,
avant d'avoir pu pousser un cri.
Le lendemain, il avait
démontrer qu'ill maniait aussi bien, sinon mieux, les doubles épées.
Le troisième jour, un autre vélociprey s'écroulait, alors que
Sans-nom montrer sa parfaite maitrise du katana.
Le quatrième,
l'instructeur découvrit, sans réel surprise, que la lance n'avait plus
aucun secret pour le jeune homme.
Les derniers jours, il
l'avait placé dans l'arène avec deux raptors, et des armes à distance.
Les combats duraient en moyenne une dizaines de seconde.
Le
matin du dernier jour, une surprise attendait Sans-nom. Le vénérable
instructeur lui permis de choisir son arme. Il saisit un marteau, seule
arme qu'il n'avait jamais utilisée à l'école.
Lorsqu'il
s'avança dans l'arène, un poulet rose l'attendait. Ses révisions du
soir lui permirent de savoir qu'il avait affaire à un Yan Kut-Ku, une
wyverne aviaire vivant à peu près partout. Pas forcément très fort, le
Kut-Ku pouvait tout de même surprendre par sa vitesse.
Immédiatement
après l'entrée du chasseur, le dragon le chargea. Sans-nom esquiva
sans difficulté, d'une agile roulade. Il leva son marteau et asséna un
violent coup sur le crâne de la bête. Elle recula, un peu sonnée par
cette atttaque. Il en profita pour envoyer un coup d'une puissance
dévastatrice dans le bec du Kut-Ku. Son bec se brisa et il hurla de
douleur. Avant qu'il puisse reprendre ses esprits, le Hunter frappa sa
jambe et le fit tomber.
Sans-nom contourna le Kut-Ku, s'avança
vers sa tête et l'écrasa.
Le Kut-Ku poussa un dernier cri,
juste avant que l'arme ne s'abatte, dans un terrible craquement d'os.
Le combat avait duré une trentaine de secondes.
Lorsqu'il
sortit de l'arène, le jeune homme trouva le vénérable instructeur
bouche bée.
- Je... Je n'ai jamais vu... enfin... trente
secondes... c'est... c'est impossible!
- Si, et vous l'avez
vu. Je pense que nous venons de trouver l'un des plus grands Hunters de
tout les temps. Il entrera dans la légende, c'est certain, déclara
Moana, qui était entré dans l'école juste avant le combat,
discrètement, snas que personne ne s'en aperçoive.
Le
vénérable instructeur se tourna vers Sans-nom et lui dit:
-
Très bien, je pense que je n'ai plus rien à t'apprendre, jeune Hunter.
Tu maitrise toutes les armes à la perfection. Tu rejoindras ton maître,
il te donneras un entraînement plus approfondi.
CHAPITRE
IV
__________________________________
- Viens, jeune
Hunter. Cela fait maintenant plusieurs semaines que tu t'entraîne avec
acharnement. Aujourd'hui, je te confierais ta première quête. Une
simple quête de routine. Tu seras envoyé en mission de reconnaissance,
dans les montagnes enneigées. L'ennui, c'est que tu n'as pas
d'équipement.
- Non,toujours pas.
Sans-nom et Moana
se trouvaient assis à une table, devant une bière. Il se trouvait dans
le bâtiment de la guilde.
- Alors voila, repris Moana, j'ai
contacté l'armurier, Temanu. Il t'as fabriqué une armure. Et il te
donne la permission de choisir une de ses armes. Pour la suite, pour
une arme ou une armure, tu devras payer Temanu et lui apporter des
composants, afin qu'il les crées.
De plus, la mémé aux chats t'en
offre un. Ce sera ton compagnon d'aventure. Tu iras la voire, et elle
t'offrira celui de ton choix.
Ils continuèrent à parler jusque
tard dans la nuit des détails de la quêtes.
Le lendemain,
Sans-nom se rendit à l'armurerie. Temanu l'accueillit joyeusement :
- Alors, Sans-nom, je suppose que tu viens chercher ton armure?
-
Effectivement. Ansi que l'arme que vous avez promis de me donnez.
-
Bien, bien. Suis-moi.
Il le conduisit à l'arrière de la
boutique, dans la forge. Elle était sale. Des matériaux et des outils
trainaient ici et là.
- Ne prends pas garde au bazar, ton
armure se trouve... attends trente secondes... ah! Ici.
Il
tendit à Sans-nom d'abord un casque, aux reflets bleutés.
-
Fais à base de vélociprey. Plutôt résistant.
Il tendit ensuite
une cotte de maille, recouverte de petites piques. En y regardant de
plus près, Sans-nom s'aperçut que les piques étaient en fait des
griffes, minuscules.
- Ce sont des griffes de félynes.
L'armure en elle même n'est pas très épaisse, mais mieux vaut que tu
soit mobile pour tes premières quêtes. Les monstres ne sont pas très
puissants, mais plutôt agiles.
Il finit par lui tendre de
plaques de métal, à fixer aux tibias à l'aide de cordelettes de cuir,
ainsi que des gants, en peau d'Anteka.
Temanu l'emmena ensuite
dans une pièce où s'étalaient sur tous les murs des dizaines d'épées,
d'arcs de katana, de lances et de marteaux.
- Je suis désolé,
mais je n'ai pas encore de fusarbalètes. Enfin, j'espère que tu
trouveras tout de même ton bonheur.
Sans-nom choisit une épée,
munie d'un bouclier. Elle était rouge et extrêmement coupante. Le
bouclier semblait solide.
Il salua l'armurier, et s'en alla
voir la mémé aux chats.
Elle l'accueillit, semblant souffrir du dos
à force de porté un sac six fois plus gros qu'elle, sur lequel était
étalé des chats, dormants paisiblement.
- Et bien, jeune
homme, je suppose que c'est ton maître qui t'envoie? Viens choisis un
félynes. Prends ceux de gauche, ce sont les guerriers. Les autres sont
des cuisiniers.
Le jeune Hunter choisit un félyne noir, appelé
Arthur.
Il se rendit ensuite chez la chef du village. Comme
d'habitude, elle se trouvait juste devant sa maison, au coin du feu.
Il déposa dans sa vieille main ridée une bourse que lui avait
confié son maître. C'était le paiement contractuel, une somme d'argent à
verser pour être engagé dans une quête. Le paiement était dérisoire
comparé à la somme remise en cas de victoire. Il recevrait 1500 Z pour
son premier travail.
La chef lui confia des objets de premiers
secours :
un kit de soin, des rations, car il devrait rester
plusieurs jours afin de tout observer, une carte, avec les endroits à
explorer, et des pierres à aiguiser.
Il s'en alla
tranquillement, sur d'être de retour dans trois jours...
Quelques
part, à des centaines de kilomètres de Pokke, un dragon s'éveilla. Il
se réveillait, après des centaines d'années de sommeil. Il avait faim.
Il poussa un terrible rugissement, se leva sur ses deux pattes arrière
et s'envola. Il allait chercher son repas...
CHAPITRE V
________________________________
Il poussa un grognement. Sa botte venait de s'enfoncer dans
un trou, caché par la neige, et il était coincé.
Il rageait.
C'était sa première mission, et il galérait ne serait-ce qu'à explorer
un territoire.
Cela faisait deux jours qu'il avait quitté le
village, et il n'avait explorer que la moitié de la zone à surveiller.
Il devrait sans doute rallonger la mission d'encore trois bonnes
journées.
L'ennui, c'est que les provisions commençaient à se
faire minces. Il réussi finalement à sortir sa botte et reprit sa
marche de plus belle.
Il passa dans un étroit couloir,
recouvert d'une couche de neige épaisse d'une trentaine de centimètres.
La visibilité était quasiment nulle, du fait de milliers de
flocons tourbillonnants en tout sens.
Il arriva dans une
petit zone, coupée du vent et de la neige. Il leva les yeux, et observa
le ciel.
La nuit n'allait pas tarder à tomber, et une tempête
de neige se préparait.
Il jugea bon d'installer son bivouac
ici. Durant les deux journées, il avait croisé la route de six giaprey,
et d'un giadrome.
Autant la marche dans la neige le
fatiguait, l'embêtait au plus haut point, autant abattre les raptors
l'avait presque soulagé. Pas parce que donné la mort lui plaisait
particulièrement, plus pour la sensation de danger et l'adrénaline que
procuraient ces rencontres.
Seulement, lors de la rencontre
avec le giadrome, son chat, Arthur, était mort. Le chasseur avait tout
de même récupéré ses affaires : une petite pique, un casque, et des
écailles de giaprey, qu'il lui avait fait porter à sa place.
Il
s'installa dans une petite niche creusée dans une paroi de glace, et
il s'endormit.
Il fut réveillé par un grognement. Dès qu'il
ouvrit les yeux, il sauta sur le côté, en sortant de sa niche.
Il
attrapa son arme, la sortit du fourreau, s'empara du bouclier et se mit
en garde.
La bête qui se trouvait devant lui était un Tigrex.
Et visiblement un Tigrex affamé.
La bête se jeta sur lui
en une demi-seconde. Une simple roulade lui permit d'esquiver.
En
se relevant, il mit un coup d'épée vers le haut, traçant une ligne de
feu sur une patte du monstre.
Le t7Tigrex tourna sur lui même,
et griffa le Hunter. Il eut juste le temps de se mettre en garde. Le
bouclier vola sous le choc et alla retomber plus loin, dans un nuage de
neige.
Le Hunter contre-attaqua : il pivota sur un pied et
trancha la joue du Tigrex.
Celui-ci bondit en arrière. Il
hurla, en colère. Le sang afflua, rendant ses pattes, son visage et sa
queue rouge vif.
La bête chargea de nouveau. Sans-nom n'eut
que le temps de se jeter à plat ventre.
Il se releva, et
planta son épée dans la queue du monstre. Le Tigrex se retourna
violemment, et l'arme resta coincée dans la queue du monstre.
Le
Hunter, désarmé, évita la nouvelle charge du monstre en roulant. Le
tigrex chargea une nouvelle fois, ne laissant pas de répit au jeune
homme. Sans-nom se mit à courir, pour échapper à la bête. Il trébucha
sur un objet métallique.
Il se baissa, ramassa la chose et
s'aperçut avec stupeur qu'il s'agissait d'une ... épée.
Elle
n'était, certes, pas très aiguisée, mais il se sentait rassuré avec une
rapière dans les mains.
Alors que le monstre se dirigeait une
nouvelle fois sur lui, il se jeta sur le côté. Le Tigrex, emporté par
son élan, trébucha sur le sol. Le Hunter en profita pour mettre un
violent choc sur le dos de la bête.
La lame, rouillée par la
neige et l'humidité, se brisa net, mais fendit tout de même une écaille
du Tigrex.
C'est alors qu'une idée traversa la tête de
Sans-nom.
C'était risqué au possible, mais probablement la
seule solution. ( La fuite paraissant impossible, vu la rapidité du
monstre.)
Il attendit que le tigrex le charge de nouveau.
Il
n'eut pas à attendre longtemps. Le monstre s'était agilement retourné
et chargeait encore.
Sans-nom sortit la pique d'Arthur de sa
poche. Elle mesurait une vingtaine de centimètres, suffisamment pour
faire ce qu'il voulait.
Alors que la bête n'était plus qu'à
deux mètres, Sans-nom se jeta sur elle. Il eut le temps de planter la
pique dans l'œil gauche du Tigrex, avant d'être violemment propulsé
cinq mètres plus loin.
Le Tigrex hurla de douleur, et
s'écroula en se tordant sur le sol. Sans-nom se releva rapidement, sans
prêter attention à la douleur qui lui déchirait les côtes.
Il
saisit son épée dans la queue du monstre, et s'approcha de sa tête. Le
Tigrex commençait à se relevr.
A peine était-il debout que
Sans-nom lui trancha la gorge.
Un flot de sang se déversa, la neige
pris une teinte rougeâtre, pendant que le Tigrex s'écroulait
difficilement, essayant de se maintenir debout. Il finit par
abandonner, et tomba avec fracas, dans un nuage de neige.
Sans-nom,
lui aussi s'écroula de douleur et de fatigue.
Au matin, au
village de Pokke, on attendait impatiemment le rapport du chasseur. Il
devrait être rentrer dans une heure ou deux, apportant avec lui des
nouvelles.
Si la voie était libre, les villageois pourrait
aller cueillir des herbes de montagnes pour les popos.
Dans
les montagnes, Sans-nom s'éveilla. Il souffrait de partout. Il regarda
le ciel et vit le jour. Il devait avoir dormis deux heures, trois au
plus. En se relevant, il sentit l'odeur du sang, et entendit au loin
des cris.
Il ramassa vite ses affaires, réussit à récupérer
six écailles, trois os, deux griffes, et la mâchoire du Tigrex.
Il
partit, vite. Il n'était pas en état de combattre les raptors qui
allaient bientôt surgir de partout pour dévorer le cadavre du Tigrex.
Tant pis pour l'exploration, il decida de rentrer au village. Il
était blessé et fatigué.
Au bout d'une journée de marche, il
s'écroula, sans force.
A Pokke, on s'inquiétait. Où était
Sans-nom? Était-il mort, avait-il juste du retard?
On décida
d'attendre une journée de plus avant de partir à sa recherche.
Sans-nom
se réveilla tard dans l'après-midi. Il n'avait presque plus rien à
manger. Il finit ses trop maigres provisions. Il avait encore faim,
mais il se remit en marche.
D'après la carte, il pourrait
arriver le soir même.
A Pokke, Moana prépara ses affaires.
Cela faisait plus de dix ans qu'il n'avait plus enfilé une armure. Du
moins, pour partir en quête.
Il se dirigea rapidement vers la
sortie du village, qui donnait sur les montagnes. Il devait se
dépêcher, s'il voulait retrouver son apprenti à temps.
Alors
qu'il franchissait l'entrée de Pokke, il le croisa. Sans-nom venait
d'arriver, sale, blessé, visiblement affamé, mais en vie.
Ils
se sourirent, et le jeune homme murmura :
- La voie est libre.
Puis il s'évanouit.
CHAPITRE VI
______________________________________
Plusieurs mois passèrent, durant lesquels Sans-nom réussi une
dizaine de quêtes.
La plupart était des quêtes de
reconnaissance, mais il avait du aussi abattre un couple de Kut-Ku.
Son entraînement aussi continuait, plus dur que jamais.
Il
apprit à observer chaque geste de chaque wyverne connue, pour savoir
précisément comment le monstre allait attaquer.
Il passa des
heures à l'école d'entraînement, se battant contre tout et n'importe
quoi, maniant chaque arme avec une facilité déconcertante.
Il
avait aussi obtenue depuis peu sa carte de guilde, qu'il remplissait
avec soin.
A chaque fois qu'un monstre tombait sous ses coups,
il le marquait.
Lorsqu'on lui avait donné sa carte de guilde,
on lui avait bien sûr demandé son nom.
Il avait, par habitude,
répondu Sans-nom.
Lorsqu'il la reçue, il vit avec surprise que
Sans-nom s'était transformé en Sennon. Il s'appellait désormais ainsi.
Un jour qu'il s'entraînait avec son maître, la chef du village
vint les trouver.
Elle se déplaçait raremnt, sauf pour les
cas d'extrême urgence, ce qui semblait être le cas.
Elle leur
expliqua, de sa voix fragile, s'exprimant avec difficulté comme
toujours, qu'un groupe de paysan de Pokke était coincé dans le désert,
dans une grotte, à cause d'un éboulement.
Hors, dans le
désert, la guilde avait signalé la présence d'un diablos.
Il
fallait agir vite, sans tarder.
Sennom se prépara, s'arma de
son katana Tigrex, enfila son armure en écaille de Kut-ku, et rejoignit
la petite fille, seule personne ayant réussie à s'échapper de la
grotte, et qui avait prévenue la chef.
Le Hunter la suivit.
Ils montèrent sur le dos de Kirin d'élevage, des bêtes rapides comme
l'éclair ( jeu de mot pourri, je sais ), auxquels on avait brisé la
corne, pour les rendre inoffensif et dressable.
Ils
chevauchèrent pendant plusieurs heures, et arrivèrent enfin devant la
grotte.
Ils entreprirent de libérer l'entrée.
Le
travail dura la journée, et quand les villageois purent enfin
sortirent, ils étaient épuisés.
Ils se remirent en route,
suivis des paysans.
Alors qu'ils étaient au beau milieu d'une
grande zone désertique, des cris se firent entendre.
Les
paysans montraient du doigt une immense wyverne marron, qui chargeait
vers eux. La tête la première. Hors, cette tête était ornée de deux
énormes cornes, capables d'éventrer une bête de la taille d'un popo.
Voir plus. Et justement, les villageois étaient plus petits qu'un popo.
- Fuyez! Fuyez tous, suivez la gamine, hurla Sennon en
désignant la petite.
Les paysans ne se firent pas prier.
Ils
mirent à courir, droit devant eux, comme un troupeau. Trop tard. Le
Diablos éventra deux hommes, et en piétina un autre.
Le Hunter
dégaina son épée et se jeta sur la wyverne.
Il traça une ligne
rouge de sang sur la jambe de la bête, qui répondit en l'envoyant
balader d'un coup de queue.
Il mit du temps à se relever,
sonné. Le diablos en profita pour attraper dans sa gueule une femme, et
l'avala en un seul morceau.
Pendant qu'il déglutissait,
Sennon le frappa au poitrail. Son arme rebondit sur la carapace, trop
épaisse et trop résistante.
Le diablos le regarda, puis,
rapidement s'enfouit sous le sable.
Du fait de dizaines
d'heures d'apprentissage, le chasseur savait ce qui allait se passer :
la bête allait ressurgir, n'importe où. Et plus probablement sous ses
pieds.
En sentant la terre trembler, il roula sur le côté, une
demi-seconde avant que deux cornes ne sortent du sol.
Il se
releva souplement, et attaqua avant que le Diablos ne soit totalement
sorti du sable. Il fit tournoyer son arme, et asséna un coup puissant
sur une des cornes, qui se brisa net.
La wyverne rugit, et de
la fumée noire sortit de sa bouche. Son front pris une teinte
rougeâtre.
Sennon en profita pour jeter un coup d'oeil en
direction des paysans.
Ils étaient plutôt loin, mais pas
assez pour distancer un diablos enragé.
Au moment où il
regarda une nouvelle fois le monstre, un énorme coup de queue le
propulsa en arrière, en défonçant son casque.
En se relevant,
il l'enleva, car il le gênait plus qu'autre chose, maintenant.
Il
vit la bête, qui chargeait.
Il se jeta sur le côté, et se releva,
en roulant.
Le Diablos freina, à quelques mètres de lui.
Sennon
courut vers lui, et trancha d'un coup puissant la queue du monstre.
Le Diablos hurla de douleur, et le chasseur en profita pour
trancher les tendons de la jambe droite de la wyverne.
La
bête s'écroula, et Sennon s'approcha de sa tête.
Il leva bien haut
son katana, et transperça la tête du monstre.
Le diablos
essaya vainement de se relever, mais s'écroula dans un nuage de sable.
Sennon sourit. Il avait vaincu un nouveau monstre.
Il le
dépeça, récupéra ce qui pouvait l'être et rejoignit le village.
Il
arriva bien après les paysans, qui lui avait préparé une immense fête
pour le remercier.
Sur les quatorze villageois partis,
seulement neuf avait survécu, car un céphadrome avait attaqué leur
convoi, avant l'éboulement.
Le lendemain, Sennon fut dispensé
d'entraînement pa son maître. En effet, tous les deux avaient la gueule
de bois et aucune envie de travailler.
Quelque part, un
villageois était tranquillement en train de creuser la terre,
lorsqu'une immense ombre passa au dessus de sa tête.
Un dragon
se posa devant lui. Le paysan voulut s'enfuir, mais une boule de feu
le carbonisa sur place.
Le dragon se dirigea ensuite vers le
village...
Le lendemain, à la guilde, c'était l'effervescence :
c'était le sixième village détruit par un dragon, que tous croyait
disparu : le Fatalis...
CHAPITRE VII
____________________________________
L'entraînement repris. Toutefois, Moana n'avait plus grand
chose à apprendre à Sennon.
Il maniait chaque arme mieux que son
maître, et était plus vigoureux.
Cependant, Moana avait
l'expérience.
Ils se rendaient souvent au poste de la guilde,
pour faire une quête, boire un verre, ou simplement discuter avec les
chasseurs passant par Pokke.
Sennon et Moana n'aimait pas
spécialement se mêler aux autres Hunters, ils préféraient accomplir
leurs quêtes tous les deux, ou seul, pour Sennon, lorsque Moana était
trop fatigué pour chasser.
Ils chassèrent ainsi ensemble un
Monoblos, un Bulldrome, des dizaines de preys en toutes sortes, et un
couple de Yan Kut-Ku.
Peu à peu, Sennon gagna en célébrité à
la guilde.
On lui fournissait, à lui et à son maître, des quêtes de
plus en plus ardues.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent dans
le désert, à chasser un Plesioth.
- Le Plesioth, lui avait
expliquer Moana, est une wyverne, extrêmement ancienne. Il vivait
apparemment sur terre il y a des milliers d'années, mais il a muté. Il
vit à présent dans l'eau. Il n'a pas d'ailes mais des nageoires.
Il
est capable de cracher des jets d'eau pouvant traverser sans
difficulté une armure moyenne... comme la tienne.
Prends garde à
ses mâchoires, s'il t'attrape, il peut t'entraîner sous l'eau, dans son
nid.
Ils se préparèrent avec soin.
Moana était équipé
d'une armure à base de Gravios, extrêmement résistante. Il s'arma d'un
fusarbalète lourd, une arme à distance d'une vingtaine de kilos, mais
d'une puissance de feu sans égale.
Il prit des munitions, et
des boites à tir.
Les boites à tir étaient des petites boites,
qu'on accrochait au fusarbalète, et qui lui permettait de tirer
différents types de munitions.
Mais les boites étaient plutôt
encombrantes, et il ne put en prendre qu'une demi-douzaine.
Il
pouvait tirer des munitions fragmentaires niveau trois, les plus
puissantes munitions du marché, des munitions fragmentaires niveau deux,
à peine moins puissants.
Il pouvait aussi tirer les trois types
de munitions explosives et des munitions enflammées.
Sennon,
lui, s'équipa d'un marteau, sur lequel il fixa des petites fioles
empoisonnées.
Si il frappait le monstre, et réussissait à percer
les écailles, les fioles, éclatées par le choc, verseraient leur poison
dans les veines du monstre.
Cela ne le tuerait pas, mais
l'affaiblirait tout de même.
Ils prirent des potions, des
rations de combat, des aiguisoirs pour Sennon, une carte et des
breuvages leur permettant de se réchauffer dans la grotte ( nan, nan
pas du whisky ).
Ils prirent ensemble la route du désert sur
des kirins d'élevages, et arrivèrent dans le désert en milieu
d'après-midi.
Ils décidèrent de la tactique : lorsque la
wyverne se montrerait, Moana tirerait une munitions explosives sur son
dos.
Le bruit de l'explosion ferait sortir le Plesioth de l'eau,
étant sensible au bruit, et Moana lui enverrait ensuite des frags.
Ensuite, le monstre assez blessé, Sennon lui mettrait des coups de
marteaux, l'empoisonnant, puis il l'assommerait.
Ils
n'auraient plus qu'à l'achever.
Ils pénétrèrent ensemble dans
la grotte.
Une immense étendue d'eau entourait une petite
presqu'île perdue.
Ils faisait froid. Il n'y avait pas un bruit,
hormis un vespoid qui bourdonnait au loin.
Ils se rendirent
sur la presqu'ile, et s'installèrent pour patienter.
Ils
attendirent. Longtemps. Très longtemps.
Le Plesioth ne se
montrait pas. Un genprey passa, et tenta de leur prendre leur ration,
qu'il dégustait tranquillement.
Il prit un coup de pied bien
senti, et s'enfuit.
- Saloperie de prey, grommela Moana, on ne
peut pas bouffer sans qu'il viennent essayer de prendre une part.
Puis, ce fut au Vespoid de les importuner. Il s'approcha,
bourdonnant. Il essaya de piquer Sennon au visage, qui esquiva et saisit
son couteau de poche. Il le planta dans l'abdomen du moustique. Du
sang vert gicla.
Le Vespoid, pas tout à fait mort, battit des
ailes en tombant. Il cogna la pierre où les Hunters étaient en train
de partager leur repas, faisant tomber un bout de pain. Puis il mourut.
Senon, en grognant, ramassa la miche. Cela lui souva
probablement la vie.
Au moment où il se baissait, un jet
d'eau, fin mais puissant rasa le sommet de son crâne.
-
PLESIOTH! PLESIOTH! hurla Moana, en désignant la surface de l'eau.
Un aileron blanc, orange et bleu tranchait la surface de l'eau.
On
devinait dessous une masse imposante.
Moana saisit son fusarbalète
déjà armé depuis longtemps, et tira deux coups.
Le premier
se perdit dans l'eau, l'autre toucha le monstre.
Une explosion
retentit. Le Plesioth sauta, retomba dans l'eau, puis se jeta sur la
presqu'île.
La bête était immense. Près de vingt mètres.
Bleue
sur le dessus, blanche sous le dessous, et striée de rayures oranges.
Elle se retourna, au moment ou un tir frag niveau trois explosa sur
son dos. La munition se sépara en trois bouts, qui tombèrent, puis
explosèrent en touchant le sol.
Le plesioth hurla, les pieds
et le dos brulés. Il riposta en crachant un jet d'eau, qui ne toucha
personne.
Au moment où Moana allait tirer une deuxième frag,
un monstre vert sortit de l'eau.
Il s'étala sur le sol,
remua, et se leva.
Le deux Hunters ne bougèrent plus,
pétrifiés par l'apparition.
C'était un deuxième Plesioth.
Sauf qu'il était vert.
CHAPITRE VIII
____________________________________________
Un monstre vert sortit de l'eau.
Il s'étala sur le
sol, remua, et se leva.
Le deux Hunters ne bougèrent plus,
pétrifiés par l'apparition.
C'était un deuxième Plesioth.
Sauf qu'il était vert.
Récemment, la guilde avait découvert
qu'il existait des "déclinaisons" des wyvernes : Kut-Ku bleu, Gypcéros
violet, Monoblos blanc.
Mais on n'avait jamais entendu parler
d'un Plesioth vert.
Les deux wyvernes étaient côte à côte,
faisant face au deux Hunters.
Durant un instant, plus rien ne
bougea.
Puis le Plesioth bleu chargea. Suivit du Plesioth
vert.
Le premier fut accueillit à coups de frag. Il s'arrêta,
fut dépassé par le vert, et repris sa charge.
Le Plesioth
vert, quand à lui, essaya de mordre Sennon, qui roula et lui asséna un
coup de marteau sur le crâne, en se relevant.
Une légère
entaille se situait sur la tempe du Plesioth. Un liquide violet en
sortait, sinuant, glissant entre les écailles.
Moana envoya
une autre frag dans le Plessioth bleu. A peine avait-il tirer que le
vert tournoya sur lui même, l'envoyant propulser cinq mètres plus loin,
d'un coup de queue.
Sennon frappa par trois fois la patte du
Plesioth vert.
C'est à peine si le monstre le sentit. Les fioles de
poison étaient presque toutes cassées. Il avait les doigts recouverts
de poison.
Il comprit avec horreur son erreur. Il suffisait ne
serait-ce que d'une egratinure pour que le poison s'infiltre en lui et
le tue.
C'était un poison puissant, pas assez pour abattre
une wyverne de la taille d'un Plesioth.
Moana se releva en
grognant, la tête bourdonnante.
Il ne voyait presque plus rien. Du
moins, pas assez pour voir la tête bleutée venir vers lui.
Il
sentit les dents s'enfoncer dans son armure, comme dans du beurre,
puis dans sa chair.
La douleur était insupportable. Il sentait
le sang ruisseler sur lui, sous son armure. A demi-inconscient, il
entendit Sennon hurler son prénom, un choc, puis il sentit l'eau.
Sennon assista à la scéne, impuissant, bloqué par le Plesioth vert.
Le monstre bleu venait de saisir Moana au ventre et de
plonger dans l'eau.
Elle se teinta de rouge, pendant que le
Plesioth bleu finissait son repas.
Cela laissa un court répit
à Sennon. Il roula, se retrouva sur le côté de la wyverne verte,
ramassa le fusarbalète de son maître, et visa la tête de la bête.
Il appuya sur la détente.
Dans le système mécanique de
l'arme, cela produisit une étincelle. Étincelle qui enflamma la poudre
autour de la munition, la propulsant à plusieurs dizaines de kilomètres
à l'heure, dans l'œil du Plesioth.
La munition explosa à
l'intérieur du crâne de la bête, faisant tomber les trois morceaux qui
explosèrent à leur tour dans la tête du Plesioth.
Le monstre
n'eut pas le temps d'hurler. Il s'effondra, le cerveau carbonisé.
Sennon ne perdit pas de temps. Il retira son armure le plus vite
possible, et plongea pour sauver son maître.
Il n'avait pour
se défendre que son couteau de poche. Lorsqu'il s'en aperçut, il était
trop tard. Le Plesioth venait de le remarquer. Il abandonna sa proie
pour la nouvelle, estimant que deux Hunters pour le déjeuner valait
mieux qu'un. De plus, celui ci était facile à capturer dans l'eau, et
risquait de l'importuner pendant son repas.
Il se détourna
donc de sa première proie, et nagea à grande vitesse vers la
nouvelle...
_Tahitien_- Nombre de messages : 1
Age : 29
Date d'inscription : 16/04/2010
Re: [FICTION] Le Plus Grand des Hunters.
Tu n'as apparemment pas lu les règles de ce forum qui indiquent qu'il est nécessaire de se présenter en bonne et due forme avant de poster.
D'autre part, tu as manifestement fait un copier/coller brutal sans aucune remise en forme (alors que cela s'impose si tu veux donner envie de te lire).
D'autre part, tu as manifestement fait un copier/coller brutal sans aucune remise en forme (alors que cela s'impose si tu veux donner envie de te lire).
Re: [FICTION] Le Plus Grand des Hunters.
Il est vrai que si tu veux que tes lecteurs ne s'arrête au 1er paragraphe (comme moi), tu ferais mieux d'éditer ton message pour enlever tous ces retours à la ligne au milieu des phrases et de rendre ça un peu plus présentable (couleurs, titre, sous-titres ...)
'Housenka- Modérateur
- Nombre de messages : 2397
Age : 29
Localisation : Devant l'ordi surement
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Date d'inscription : 14/12/2008
RE
sinon l'histoire défonce
the big hunter- Nombre de messages : 7
Age : 27
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Date d'inscription : 27/01/2010
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