Examens pour devenir chasseur!

Olia chassait illégalement depuis la mort de ses parents, il était assez doué et réussit donc la première partie de l'examen malgré le Bulldrome. Tout le monde le hait sauf le forgeron, qui lui créé des armes quand il a les matériaux (le forgeron était un ami des parents et ne les croit pas coupables). Il peut chasser tranquillement, la guilde ne veut pas de lui, donc ne lui demande pas de faire un rapport sur ses chasses illégales. Et sa lame en Kut-Ku n'est pas très puissante (265, 90 de feu).

On a qu a dire qu il passe l examen a un village voisin et que a la fin il rejoint
Tenmura.....

Oui, tout simplement. Mais je laisse l'histoire comme ça.

PS: Je n'avais pas vu qu'il devait y avoir 20 Giapreys et pas 10, on peut dire que c'est comme ça dans l'autre village?

Après la première épreuve, Olia se reposa. Il n'avait quasiment pas été soigné, personne ne s'était véritablement occupé de lui. Seul le forgeron était venu le féliciter. C'était le seul à être amical, il avait bien connu ses parents et ne les croyaient pas coupable. Il lui expliqua rapidement la deuxième épreuve; il devrait ramener quelques objets: minéraux, herbe, composants de monstres, potions et le plus dur: une larve de Khezu. Celle-ci vous mordait si vous la preniez. Après avoir expliqué cela, le forgeron rentra à sa boutique, pour reprendre les affaires. Olia, pendant ce temps, se posait quelques questions: Pourquoi avait-on tenté de le tuer? Il était haï, d'accord, mais ça ne justifiait pas une tentative de meurtre... Ensuite: Etait-ce bien l'instructeur qui avait amené le Bulldrome dans l'arène? Et la plus importante: Allait-il avoir d'autres surprises?
Seul l'avenir le savait. Et peut-être l'instructeur aussi...


Pendant ce temps, ce dernier parlait avec la chef du village. Ou plutôt, il enrageait.
-Comment cet imbécile a-t-il pu survivre? demanda-t-il, aggressif.
-Il a dû apprendre la chasse, répondit calmement la chef.
-Et ça aurait dû lui être interdit! s'exclama l'instructeur. Il n'a pas passé l'examen, il n'aurait pas dû chasser, ajouta-t-il plus calmement.
-A qui la faute? ironisa l'autre.
C'était en effet à cause de l'instructeur qu'il ne l'avait pas passé avant. Ce dernier le lui avait interdit, jusqu'à ce que, cette année, Olia décide d'y participer. Et ce malgré les menaces de l'instructeur.
-Vous êtes en train de le protéger!? s'exclama ce dernier.
-Pas du tout, se défendit cette dernière. Au fait, dit-elle en changeant de sujet, avez-vous libéré le Khezu qu'on avait attrapé dans les monts pour la deuxième épreuve.
-Pour la deuxième épreuve? interrogea l'instructeur, tout sourire. Je croyais que vous m'aviez dit de libérer le Tigrex, ajouta-t-il.
-Mais pas du tout! s'exclama la chef du village. Vous risquez de le tuer, vous vous en rendez compte? s'écria-t-elle, furieuse.
-Mince alors, répondit-il. Tant pis, ce ne sera pas une grande perte, ironisa-t-il.
-Si j'explose vos précieuses testicules, est-ce que ce sera une grande perte? demanda-t-elle.
L'instructeur blêmit sous la menace.
-Cette partie est fragile! répondit-il.
-Le corps d'un chasseur l'est aussi, répliqua-t-elle. Et je peux vous assurer que s'il ne survit pas, vos parties génitales ne tiendront pas longtemps, ajouta-t-elle.
Sur ce, elle partit en direction des Monts Enneigés.
-C'est trop tard, cria l'instructeur. Il est parti depuis quelques minutes, vous ne le rattraperez pas, ajouta-t-il.
-Dans ce cas, je reste ici, répondit la chef. Et vos bijoux de famille ne sont plus en sécurité, je vous l'assure, ajouta-t-elle avec un sourire carnassier.
L'instructeur frémit de nouveau.


Olia, lui était parti en direction des Monts Enneigés, son Katana et son Arc avec lui, sans se douter qu'un Tigrex l'attendait, tapi dans l'ombre.

Oui donc en gros, ça c’est ailleurs, et il rejoindra Tenmura après.

A peine arrivé aux Monts Enneigés, Olia avait réussi à récupérer quelques composants; il venait de massacrer un Popo à coups de sa lame, et avait récupéré sa langue pour les besoins de la quête. Il était ensuite partit vers un troupeau d'Anteka, mais, alors qu'il tentait de s'approcher discrètement et qu'il n'était plus qu'à moins de cinq mètres d'eux, tapi derrière un rocher, une ombre les avaient survolés et les avaient fait fuir. Olia avait aperçu l'ombre, qu'il ne considéra pas un Khezu. Pendant cette courte mais intense réflexion, un Anteka en avait profité pour l'apercevoir,puis le charger. Olia stoppa net la charge par un coup en pleine tête, avant de faire tomber l'Anteka par un coup porté aux pattes. Il acheva le monstre en le décapitant, puis récupéra ses deux bois et repartit à la chasse. En voyant le troupeau, il fonça et les fit quasiment tous fuir, sauf les 3 qu'il avait choisi. Il leur taillada les jambes pendant leur course, et ils s'effondrèrent. Il les frappa quelques coups au flanc pendant qu'ils étaient à terre, ce qui eut pour effet d'en achever deux. Le troisième se releva difficilement et partit en boitant. Olia en profita pour récupérer les deux cornes de l'un, mais il ne put récupérer les deux de l'autre. Les Antekas, revenant à la charge, ne lui permirent d'en récupérer qu'un. Peu importe, il n'avait pas besoin de plus. Il en avait récupéré plus que les deux demandés, peut-être le forgeron pourrait-il lui faire une arme avec ces composants... Il escalada une falaise, et entra dans la grotte amenant au sommet, selon la carte.


-Voyons... Les cornes, c'est fait... La langue, aussi. Il me manque la larve, les herbes, les potions et les minéraux . On repart, dit Olia après ce bref repos dont il avait profité pour faire ses comptes.
Il arriva ensuite devant quelques minéraux et sortit sa pioche.
-Voyons... Trois Cristaux Glacés, c'est comme si c'était fait, ajouta-t-il.
Il en trouva deux, qu'il récupéra, mais pas de troisième. Il repartit donc vers un autre endroit où trouver des minéraux, lorsqu'il entendit un effroyable rugissement de nature inconnue, suivit d'un autre, plus connu; celui d'un Popo agonisant.
-Le Khezu ne chasse pas de Popos, murmura le jeune homme. Les Popos sont trop gros pour lui.
Il se souvint alors d'une légende; selon celle-ci, seul un Tigrex était capable de le faire. Il chercha d'autres informations dans sa tête, mais rien. Le néant. Cette légende était la seule chose le concernant, et ce nom ne le rassurait pas. Il reprit sa route, pendant que le Tigrex entamait son festin de Popo.


Il trouva facilement un autre Cristal Glacé, qu'il récupéra. Puis sortit à l'air libre pour les autres objets. Il fut soulagé de ne pas voir de monstre à la sortie de la grotte, mais ça ne voulait rien dire; la zone était grande. Il prit les 5 Herbes de Montagne sur un rebord, lieu qu'il connaissait de ses chasses. Il savait aussi où se trouvait les Potions, et partit immédiatement vers le bon endroit. Là-bas, toujours rien. Il soupira de soulagement, prit les Potions qu'il trouvait, et se retourna. Effroi: Le Tigrex venait d'arriver dans la zone, et accessoirement de le trouver. Le monstre cria, et Olia se boucha les oreilles, avant de se prendre un coup de patte sur le bras. La blessure était bénigne, mais il risquait dans recevoir d'autres, plus dangereuses, s'il n'adoptait pas la tactique numéro 2: la fuite! Lorsque le Tigrex chargea, Olia était prêt: il plongea sur le côté, et le monstre se coinça les crocs dans la pierre. Sans le regarder, Olia prit la fuite, jusqu'à ce qu'il entende un cri de rage derrière lui. C'était trop tard, il n'atteindrait jamais la falaise à temps. Olia regarda autour de lui, alors que le Tigrex commençait à charger.


Olia aperçut alors un passage, qui menait à un endroit inconnu. Le passage était étroit, mais il pouvait passer en rampant. Pas le Tigrex. Le temps pressait, il plongea dans l'orifice et roula, en sécurité. Il aperçut une nouvelle falaise, qu'il entreprit d'escalader. D'en haut, le spectacle était magnifique. Mais Olia se retourna, et aperçut avec horreur un gigantesque dragon, long de vingt mètres, qui ne bougeait pas. Olia ne faisait aucun bruit, jusqu'à ce qu'il aperçoive que ce n'était qu'une carcasse, et pas un dragon. La peau était marron, rouillée, car elle était en métal, ça se voyait. Au passage, Olia vit une minuscule Larve de Khezu qui, lorsqu'il l'eut mis dans sa poche, commença à le mordre. Le jeune homme chercha ensuite la zone où il se trouvait des yeux. Le Tigrex n'y était pas, il pouvait y aller. Seul problème: le trou était en hauteur. Il fut donc obligé de remonter et de sauter. Heureusement, la chute n'était pas très haute, il avait préparé sa réception à l'avance et ne se blessa pas. Il s'apprêtait à repartir par la grotte, mais le monstre lui barra le chemin.


-Et m*rde... se lamenta Olia.
Il y avait de quoi. Le Tigrex le regardait dans les yeux, en bloquant complètement la sortie. Il était furieux d'avoir été battu par un minable, et bien décidé à prendre sa revanche. Un sourire sadique était dessiné sur son visage de monstre; il avait décidé de jouer, de lui laisser une chance. Olia fonça dans la direction opposée.


Le Tigrex voulait lui laisser une chance, mais une seule. Après quelques mètres d'Olia, il s'élança à sa poursuite.
Olia, lui, jurait. Pourquoi avait-il décidé de participer et de tenter sa chance? Il n'était pas suicidaire, ni rien, alors pourquoi? La réponse lui vint; il voulait de la reconnaissance, c'est tout. Il cherchait comment survivre au Tigrex, mais se résigna. Il trouva alors une idée, qu'il jugea d'abord complètement absurde; il pouvait survivre au Tigrex, et à la chute... C'était sa dernière chance, il décida de l'utiliser.
Le Tigrex, lui, courrait du côté gauche, pour empêcher Olia de rentrer dans le trou. Il voulait l'acculer à la falaise, et il s'arrêta quand il arriva à celle-ci. Pas Olia, qui sauta de la falaise, comme s'il voulait s'envoler. Le Tigrex l'observa, à terre. Il était dépité, et furieux.Il hurla à la mort, criant à la vengeance, pendant qu'Olia se relevait, meurtri mais vivant. Il réussit à rentrer au village, où il croisa le regard de l'instructeur, furieux. Il jura, tout comme le Tigrex, de se venger de cette haine que l'instructeur lui vouait. Il n'en eu pas l'occasion ce jour-là; il ne pût que s'effondrer sur son lit, et s'évanouit.

Excuse-moi (oui, je sais, je suis chiant mais bon), comment as-tu pu te retrouver avec autant de stuff. Je veux bien que ton perso ai fait des chasses clandestines, mais je sais pas si tu sais, pratiquement aucun chasseur d'aussi bas niveau (je veux dire au moment de l'examen) n'avait autant, ni même une seule arme élémentaire. Même les participants de la quête "Le dédale de Minos" malgré leur avancement assez grand, n'en n'ont pas (à part Khnil si je me trompe pas). Donc voilà, je trouve un peu ça abusé. Après, comme dit précédemment, c'est mon avis. De plus, le Tigrex n'a pas de cornes. Il bloque sa mâchoire sur les murs.

Le Tigrex a deux petites cornes, qu'il peut bloquer. Et pour l'équipement, l'héritage de ses parents y est aussi mais j'ai oublié de le mettre, donc j'édite.

Wait, comme l'as souligné kut-Ku d'or, pour l'épreuve, armes de fer obligées, armure mafumofu requise. Je veux bien qu'il est du stuff en héritage, mais même mon perso ou celui de YgA qui sont d'anciens rang G n'utilisent plus leur stuff de cette époque là, donc non.
Pour le Titi, je suis déjà pas chaud à la base. En plus de ça, il a pas de cornes, non, ce sont des oreilles, c'est ça qu'on lui casse en tapant la tête (J'ai vérifié, ce sont bien des oreilles). Il peut pas planter ses oreilles, ce serait complètement con, ce sont juste ses mâchoires qui se plantent.
Donc édite moi tout ça, hein. (Le tigrex je dis rien mais vas y molo par la suite)

OK, j'édite ce soir ou demain pour les équipements, et je n'ai rien prévu de spécial pour la 3ème.

Comme tu peux le voir ici on est très à cheval sur les règles et surtout sur deux choses:

-La cohérence (mon dieu que j'en ai bouffé de la cohérence >_<)
-La répartition de la force. (Le truc étant de ne pas être cheaté sinon tu t'amusera moins)

a part ça je crois que c'est tout. (petit conseil comme ça en passant)

Je pense que tes armes héritées auraient pu passer si il y en avait beaucoup moins (là, t'en avaiyt deux par element ><). Tu le compremdras mais au rp, la progressio. est 2 voire 3 fois moins rapide que dans le jeu (enfin, ca nous empeche pas de passer du basarios au tricerablos --)
Pour finir, je pense que tu devrais prévenir avant quand tu veux faire ce genre de chose
:voix de gabriel: J'ai horreur qu'on me prévienne au dernier moment et que je doive changer le texte.
Bon, je suis pas le meilleur exemple, j'avoue ^^


PS: On est pas là pour te degouter du r.p. mais on suit juste les regles ancestrales ecrites par chef R.P. le premier du nom

Au début, t'as qu'un type d'arme et une seule armure (Si t'en a pas, l'entraineur t'en file une, en gros) et tu progresse à ton rythme, en fonction des composants que tu choppes sur les monstres. Tu amélioreras ton arme et ton armure avec l'argent des quêtes effectuées et des composants gagnés.
Voilà, voilà.
PS: J'ai deux armes à attribut, Kut-Kut d'or (une Switch-Blade de glace et une autre de feu).
PPS: Moi aussi j'ai dû éditer, mais je voyais mon personnage comme un nouveau, un apprenti.

j'ai édité, je mets la partie 3 en ligne demain

Je fais les épreuves de Destie avant la troisième d'Olia, ils pourront combattre ensembles comme ça.


Première épreuve : Les vingts Giapreys :

-Pourquoi toute la famille décide de passer les épreuves, murmura l'instructeur.
En effet, après qu'Olia ait réussi les deux premières épreuves avec brio, il attendait un partenaire pour la troisième épreuve. Or ce partenaire ne pouvait être que Destie, aucun autre n'aurait accepté ce fils d'assassins.
-Je viens participer à l'épreuve, clama la sœur d'Olia en arrivant.
Son fusarbalète était placé en bandoulière sur son épaule droite, tandis qu'un bouclier ressemblant à ceux des épées courtes était accroché dans son dos.
-Entrez dans l'arène, répliqua l'instructeur entre ses dents.
C'est ce que Destie fit immédiatement.

-Vous n'avez plus de Bulldrome, instructeur? ironisa la chef du village.
-Qu'est-ce qui vous fait dire ça? répliqua le concerné.
-Votre tête quand vous lui avez dit d'entrer. On aurait dit un bouledogue.
L'instructeur ne répondit pas et partit voir le combat dans l'arène.

Une fois dans celle-ci, il put voir Destie entrer, son fusarbalète tenu à deux mains. Le bouclier était resté dans son dos.
Dès que les dix Giapreys furent lâchés dans l'arène, la jeune fille tira une munition plomb pour leur montrer qu'elle était bien là. Deux Giapreys furent touchés, mais peu blessés. Le groupe fonça sur Destie.

Pendant que les monstres étaient en l'air, la jeune fille tira une nouvelle volée de plombs. Plusieurs chutèrent, mais deux d'entre eux réussirent à griffer Destie. Elle tiré la dernière munition de plomb dans son chargeur, puis s'écarta afin de recharger. Elle esquiva la piètre tentative de morsure d'un monstre, auquel elle répondit par un coup de poing. Elle sortit ensuite son bouclier, dont elle noua la sangle au poignet gauche, puis prit le fusarbalète à une main.

Elle tira une balle dans la tête d'une bête trop proche. Le choc ne fut pas mortel, l'explosion qui suivit, si. Elle plaça une nouvelle munition explosive dans le chargeur à l'aide de sa main gauche, puis bloqua grâce au bouclier une tentative de morsure. Elle tira à l'intérieur de la gorge ouverte, puis chargea trois munitions dans le chargeur. La balle explosa alors qu'elle était plantée dans le cœur, causant des dommages irrémédiables. Soit dit, la mort. Il restait six minutes et huit monstres à combattre.

Les Giapreys se concertèrent, puis attaquèrent en colonne. Ainsi, si l'un était touché, un autre prenait la relève. Mauvaise idée. La balle tirée par Destie atteignit, comme prévu, le premier monstre, mais aussi le second et le troisième. Les balles perçantes étaient plutôt efficaces, deux monstres furent achevés avec la fin du chargeur. Il ne restait plus que six monstres, et cinq minutes.

Destie chargea une nouvelle balle explosive, tout en se protégeant difficilement des assauts des Giapreys. L'un d'eux, s'élançant la gueule ouverte, mourut rapidement. Un autre s'avisant qu'elle rechargeait, se jeta sur elle. Il prit un coup de bouclier en pleine tête, suivi d'un coup de crosse. La jeune fille tira ensuite trois balles dans la tête du monstre, à bout portant. Quatre monstres pour quatre minutes.

Chaque monstre choisit un côté de la jeune fille. Deux attaquaient sur les côtés, un devant et un derrière.
Les deux sur les côtés reçurent un coup de bouclier pour l'un, deux balles pour l'autre. Destie esquiva souplement les crocs de celui de devant, mais reçut un coup de griffes par-derrière. La bête reçut un coup de crosse en pleine tête et tomba assommé. Destie profita du moment pour recharger neuf balles et tira deux balles dans la tête du Giaprey à terre, à bout portant. Elle tira ensuite une balle sur le monstre à sa droite, l'achevant ainsi. Il lui restait deux minutes pour deux monstres.

Les deux Giapreys chargèrent la jeune fille. Celle-ci tourna sur elle-même, tenant son fusarbalète comme un marteau. Les coups de crosse pleuvaient sur les pauvres bêtes. L'un des deux tomba, le crâne fracassé. Le deuxième était en vie, mais à terre. Il se releva soudain, mais une grêle de balles le réduit à néant. Destie avait réussi la première épreuve, alors qu'il lui restait trente secondes.

Epreuve des quatre Giadromes, partie 1 :


-Destie, on a oublié de prévenir ton frère! cria une voix derrière la jeune fille blonde.
Destie se retourna pour voir arriver la chef du village.
-Que se passe-t-il? demanda-t-elle.
-La seconde épreuve est facultative. Tu peux passer la troisième avec ton frère, quand tu veux.
-On est prêts, je pense. Je vais le chercher.

Destie se retrouva donc avec son jeune frère, furieux envers l'instructeur.
-Pourquoi ne m'avez-vous vous pas dit que la seconde épreuve n'était pas obligatoire? s'emporta-t-il.
-De toute façon, tu aurais dû attendre quelqu'un pour la troisième, répliqua la chef. Maintenant, vous allez combattre quatre Giadromes dans les Monts Enneigés.
-Quatre, ce n'est pas un peu trop? interrogea Destie.
-Vous avez tout votre temps, répliqua l'instructeur. Vous trouverez quelques fournitures dans la boîte du camp, allez-y maintenant!
Le frère et la sœur partirent donc combattre les quatre chefs Giapreys, dans les Montagnes Enneigés.

Arrivés au camp, ils récupérèrent des munitions, des aiguisoirs, une trousse de premiers soins, des rations et des breuvages chauds, ainsi que des agents dégelant. Ils partirent ensuite dans les montagnes.
Ils rencontrèrent quelques Giapreys dans des grottes qu'ils traversèrent. Ils les exterminèrent vite, plus vite que la bande de Blangos rencontrés plus tard. Ils arrivèrent ensuite au sommet.

D'ici, ils avaient une vue splendide sur les Monts. Ils purent voir un troupeau d'Antekas, une bande de Blangos, des meutes de Giapreys... Ils aperçurent enfin les quatre chefs, en train de dévorer un cadavre de Popo, tandis que le reste du groupe fuyait. Les deux jeunes gens partirent donc combattre les quatre chefs Giapreys.

Epreuve des quatre Giadromes, partie 2 :


-Ne bouge pas, Olia.
Le concerné se retourna vers sa sœur, qui observait les quatre Giadromes dévorant le mammouth. Les trois Giadromes.
-Ou est le quatrième? demanda-t-il.
Une ombre se plaça soudain au-dessus d'eux, affamée.
-Ici...

Olia dégaina son Katana et plaça trois coups dans la tête de la bête. Destie sortit son fusarbalète et visa l'un des trois autres, une munition dans le chargeur. Le Giadrome voulut la mordre, mais la longue lame du jeune homme l'en empêcha en explosant un de ses crocs. Le monstre donna un coup de griffes à Olia qui roula sur quelques mètres, avant de se relever face à son assaillant...

La munition de Destie frappa la tête d'un des monstres, explosant au contact. Des fragments explosèrent juste à côté, blessant encore plus gravement la bête et un peu moins les deux autres. Les trois monstres foncèrent sur l'origine du tir.

Le monstre qu'affrontait Olia était déjà gravement blessé, aussi un second vint le rejoindre. Malgré les brûlures qu'il présentait, il était bien moins amoché que son coéquipier, sur le corps duquel zigzaguaient des centaines d'entailles. Le combat allait maintenant être plus difficile.

De son côté, Destie faisait face à un brûlé et au Giadrome qu'elle avait le plus gravement blessé. Celui-ci était véritablement blessé, beaucoup plus que son coéquipier. Il était brûlé quasiment sur tout le corps et allait bientôt mourir, mais continuait malgré cela à se battre. La balle à fragmentation de Destie l'avait énormément affaibli.

Epreuve des quatre Giadromes, partie 3 :


Le Katana d'Olia fouetta l'air, explosant une griffe et un croc au passage. Les Giadromes reculèrent, lui laissant le temps de placer trois coups dans le flanc du plus affaibli. Le second donna un coup de griffes qu'Olia esquiva sans peine d'un pas sur le côté, avant de tenter de placer un nouveau coup au plus affaibli. Celui-ci se protégea comme il put, mais reçut malgré cela un coup dans les jambes, ce qui le fit chuter. Olia voulut achever le monstre à terre, malheureusement le second l'en empêcha en l'attaquant par-derrière. Olia s'employa à se protéger, laissant le monstre meurtri se relever.

Trois balles sortirent consécutivement du chargeur de Destie, atteignant la tête du deuxième monstre. Le plus blessé tenta un saut, mais un coup de crosse le renvoya d'où il venait : à terre. Elle tira une nouvelle série de trois balles dans la tête, cette fois celle du monstre à terre. Elle se plaça derrière son bouclier pour se protéger du second, tout en tirant ses trois dernières balles dans son flanc. Elle rechargea ensuite calmement, bien cachée derrière son bouclier.
Destie tira deux balles dans les jambes du monstre qui se relevait, le refaisant chuter. Elle se plaça derrière lui, obligeant le second à passer au-dessus de son coéquipier pour attaquer. Elle acheva le plus faible de trois balles dans la tête, à bout portant. Le second lui sauta dessus, furieux.

La lame du jeune homme toucha la poitrine découverte du moins blessé de ses deux adversaires. Celui-ci recula, alors que le second attaquait. Olia esquiva le coup d'une roulade, avant de placer trois coups dans le flanc du monstre. Celui-ci, presque mort, fonça sur le jeune chasseur, la gueule ouverte. Olia planta sa lame à l'intérieur, empalant le monstre sur son Katana. Le Giadrome s'effondra, terrassé. Olia se retourna face au second. Celui-ci le regardait avec une envie de meurtre non dissimulée.

Destie esquiva le coup de griffes du monstre d'un pas sur le côté avant de vider son chargeur sur sa plaie au flanc droit. Elle se cacha ensuite derrière son bouclier pour mettre ses trois seules balles de feu dans le chargeur. Elle bloqua des crocs avec son bouclier, puis tira les balles dans la gueule, refermée. Le feu, qu'avait en horreur les Giadromes, brûla très bien la face du monstre. Celui-ci cria, puis fonça sur la chasseresse. Il esquiva une balle avant de griffer le bras gauche de sa cible jusqu'à l'os. Destie hurla avant de rouler sur le côté puis de recharger.
Elle tira deux nouvelles balles dans les jambes du monstre, qui lui sauta dessus. Elle para tant bien que mal le coup et ne put donc riposter, cachée derrière son bouclier. Elle tira la munition qu'elle avait mis dans le chargeur sur le monstre proche. La balle explosa au contact : c'était une fragmentée. Le Giadrome, déjà affaibli, recula sous l'impact. Destie roula derrière un rocher et chargea ses dernières balles. Elle se prépara au dernier assaut.

Olia roula sur le côté pour esquiver le bond du Giadrome. À terre, il frappa les jambes du monstre qui chuta. Il profita du moment pour placer une dizaine de coups dans son flanc. Le monstre allait bientôt mourir, il recula d'une trentaine de pas. C'était le dernier assaut, il le savait. Les deux adversaires s'élancèrent. Le Giadrome bondit sur le jeune homme, qui trancha l'air de sa lame. Les griffes et les crocs du Giadrome le touchèrent juste avant que la lame ne le découpe en deux parties inégales. Olia tomba à terre, des traces de lacérations sur son torse, ses bras et son visage. La tête du Giadrome roula à côté du corps du jeune homme. Il avait réussi.

Destie vida son chargeur sur le monstre qui avait bondi au-dessus du rocher. Elle reçut malgré cela les coups de griffes de la bête et s'effondra, blessée. Le Giadrome roula à côté d'elle mais se releva, faible mais en vie. Il s'apprêta à achever la jeune fille...

Epreuve des quatre Giadromes, partie 4 et retour au village :


Il s'apprêta à achever la jeune fille... Lorsqu'une longue lame fouetta l'air, découpant le monstre en deux parties. Le dernier des quatre Giadromes était mort, l'épreuve était réussi. Destie se jeta dans les bras de son frère...

Destie récupéra son arme tombée à terre lors du dernier assaut. Ils dépecèrent les monstres, récupérant dix peaux de Giadrome et six griffes. Ils rentrèrent ensuite au village où les attendait leur titre...

Une fois arrivés au village, les deux jeunes gens furent félicités, et ce malgré le fait qu'on les ait haïs. ils étaient maintenant considérés comme des vrais chasseurs, mais leurs parents étaient toujours détestés.
-Destie Magner et Olia Fallter, je vous félicite, déclara la chef du village. Vous êtes maintenant officiellement chasseurs, voici vos 6000 z, vos armes et vos armures pour débuter, ajouta-t-elle en leur donnant une bourse et deux armures de chasseurs, ainsi qu'un Katana en fer et un Fusarbalète avec un bouclier créé des mêmes composants.
Les deux jeunes récupérèrent l'argent, les équipements, et s'apprêtèrent à rentrer chez eux, quand une voix forte se fit entendre...

Banni ! :


-Ils ont triché ! s'écria une voix dans l'assemblée. Ils ont étés aidés par cette homme !
Un homme en armure sortit du rang, poussé par l'instructeur. C'était bien évidemment celui-ci qui avait prétendu qu'ils avaient triché.
-Ils m'ont demandé de les aider, commença l'homme en armure.
-Il dit n'importe quoi, répliqua Olia. Nous avons effectué cette épreuve seuls !
Il regarda autour de lui les gens du village, qui semblaient convaincus par l'homme. Il se rappela alors que ses parents étaient des assassins, personne ne les croiraient...
-Ils étaient seuls, déclara posément la chef du village.
-C'est faux, répliqua l'homme en armure. J'étais avec eux. Il faut les bannir.
Alors c'était ça... Ils avaient fait ça pour les bannir...
Destie prit la parole :
-Si nous sommes bannis, nous gardons malgré cela notre titre de Hunter. Et les 6000 z.
-C'est interdit ! s'exclama l'instructeur.
-Ça n'a rien d'interdit, s'interposa la chef du village. Ils n'ont pas triché, ils gardent donc leur titre et n'ont aucune raison d'être bannis.
-Ils ont triché ! dit l'instructeur. C'est une raison suffisante pour les bannir! Ce minus et cette salope ont triché!
Il ne put pas continuer, un Katana fermement tenu sous sa gorge l'en empêchait. De plus, il était tenu en joue par un fusarbalète. Olia et Destie avaient bougé à une vitesse phénoménale, avant de menacer l'instructeur.
-Nous n'avons pas triché, murmura Olia. Et si tu traites encore une fois ma sœur de salope, je te tue.
-Tu as de la chance, dit Destie. Nous allons partir, comme tu le veux. Mais nous reviendrons, plus tard...

Olia et Destie fuirent donc, bannis, mais partant de leur plein gré, en direction de Tenmura, ville des chasseurs...


Edit : J'attends de voir si les chefs R.P. acceptent mon examen, sinon ils mourront durant le voyage jusqu'à Tenmura...

Euh... Le mieux est que tu fasses tout dans UN post...

Même si on si retrouve mieux séparément... Tu n'as qu'à bien espacer les paragraphes ou encore utiliser ça :

_____________

Qui est pas mal en continu... Juste, évite de faire trop de post et trop de perso, hein x)

OK, je ferais ça si je refais un perso, ce qui n'arrivera sûrement pas. Merci des conseils !

Assis sur le banc des vestiaires, Krimgan attendait l'heure fatidique. Son coeur battait la chamade, et il tentait d'effacer le monde autour de lui. Ses paupières closes frétillaient d'impatience. Il entendait les cris des Giapreys qui l'attendaient à l'extérieur, dévoilant leurs crocs, et leurs estomacs vrombissant d'une faim insatiable. Après plusieurs instants qu'il passa à méditer, Krimgan fut appelé par un tonitruant :

"- Au suivant !"

DIX MINUTES

Il se leva, se saisit de ses armes, réajusta son bérêt, et avança d'un pas calme et assuré vers la porte béante de l'arène au sol sabloneux. Il arborait un sourire déjà triomphal et une pose très droite, mais il gardait à l'esprit qu'il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Son sourire se transforma en rictus alors qu'il dégainait ses armes : sa dague et son fleuret, aiguisés selon la méthode transmise par son père. Quand il vit la vingtaine de créatures campées devant lui, son reagrd s'ilumina, et il dit :

"- Pour l'Honneur, créatures. Battez-vous vaillemment ! Mais sachez que votre coeur devra malheureusement cesser de battre d'ici quelques instants, j'en suis navré."

La seule réponse qu'il obtint fut un grognement commun à tous les monstre, mais, n'en tenant pas compte, il fit un salut, leva son épée, et se mit en garde, parfaitement immobile. Etonnées de cet état si stoïque, les créatures se placèrent en cercle autour de lui et découvrirent leurs machoires tout en agitant leurs griffes. Krimgan tentait de se placer dans ce qu'il appellait la Transe. Un état dans lequel ses airs favoris défilaient dans sa tête comme les vents dans les cieux, le portant au combat avec une grande vitesse. Mais cette Transe requiérait du temps pour être atteinte, et du temps, Krimgan en avait peu et il ne le savait que trop. Un Giapreys se détacha de la ronde formée par les autres pour s'approcher pas à pas, lentement. Mais ne souhaitant pas lui laisser le temps de réagir, Krimgan acheva sa mise en Transe et se jeta sur lui : il lui bloqua la machoire d'un coup de pommeau d'épée, lui transperça la gorge de sa dague, puis la retira avec une certaine maladresse pour se remettre en garde.

NEUF MINUTES

Les autres créatures furent plus vives pour leur seconde approche : trois d'entre elles bondirent sur ce qu'elles pensaient être leur proie. Krimgan para de son épée, roula en arrière et se recula d'un pas, avant de plonger sur le premier monstre pour lui trancher la gorge d'un revers de dague. Il reprit son élan, se retourna et planta son épée dans la panse du second monstre avant de s'enquérir du troisième, qu'il éviscéra de ses deux lames. Le combattant fit quelques pas en arrière, le temps de reprendre son souffle. Il épongea le sang qui tachait son visage, puis se mit brusquement à courir autour de ses adversaires pendant plusieurs secondes. Il s'arrêta net, donnant un grand coup de botte dans le sable qui virevolta pour aveugler ses ennemis dans un opaque nuage ambré.

HUIT MINUTES

Profitant de l'occasion, Krimgan effectua un large coup d'épée pour égorger deux créatures dans un ample mouvement. Il manqua de se faire mordre par un des monstres, mais il esquiva en se jetant au sol. Allongé sur le dos, il se défendit tant bien que mal contre les assaults de plus en plus rapides, mais commençant à faiblir, il roula en arrière et se releva d'un bond avant de se remettre à courir. Il feinta une approche de front et fit un pas de côté pour faucher les jambes du monstre le plus proche.

SEPT MINUTES

Krimgan profita d'une certaine confusion chez ses ennemis pour s'accroupir et trancher les pattes d'une autre créature, puis il se jeta dans la mêlée, habité par une somptueuse musique qu'il avait eu la chance de pouvoir écouter un soir d'hiver à l'opéra de sa ville natale. Un air mélodieux et envoutant, porté par la voix charmeuse d'une jeune femme et appuyé par les notes d'un talentueux pianiste. Une véritable merveille dont Krimgan s'imprégna pour se battre dans un rythme finement tissé de soie. Il trancha une gorge, para un coup de griffe et fit tomber une tête dans le sable avant de l'écraser d'un coup de talon, emporté par sa valse mortelle. C'était comme si il s'envolait loin, très loin au dessus des nuages. Mais des nuages faits de nuées de sang, des nuages formés de gouttelettes colorées d'un intense rouge.

Encore dix, se dit-il

SIX MINUTES

Tout se fondait en lui, alors que deux autres ennemis se firent abbatre d'un revers d'épée, eux aussi emportés ... d'une toute autre manière. Mais la grâce de la musique ne protègeait pas des coups bas : un Giapreys bondit dans son dos pour lui mordre l'omoplate à pleines dents. Krimgan poussa un cri de douleur qui rompit sa transe. Une fausse note dans sa partition jusqu'à présent presque impeccable. Sa main vengeresse se leva presque d'elle-même pour défaire le fautif qui se fit éventrer avec brutalité. Posant la dite main sur sa blessure, il grogna de douleur et de rage. Se délestant de sa dague qu'il envoya se ficher dans un cadavre de monstre écroulé contre un mur, il prit son élan et empoigna son épée de ses deux poings serrés.

CINQ MINUTES

Il s'élança vers l'attroupement que formait les adversaires restants. Il feinta à droite, puis à gauche, et se jeta sur un nouvel ennemi : un coup de pommeau dans la trachée, puis une décapitation nette mais plutôt lente. Cela étant du au manque de force physique de Krimgan, qu'il déplorait mais ne parvenait pas à palier malgré un entrainement rigoureux. Il sentit l'épuisement se faire sentir, ce qui était normal après un tel déchainement de force. Tentant de reprendre son souffle, il recula de quelques pas et se mit en garde, guettant un possible assault. Son coeur battait à un rythme irréfréné et ses msucles se contractaient durement. Il avait perdu l'harmonie de la Transe et cela se faisait sentir. Il devait en finir, et vite.

QUATRE MINUTES

Brandissant sa lame d'une seule main, Krimgan courra autour des six monstres qui tenaient encore debout, puis poussant un cri de rage, il décapita l'un d'eux avant d'en éviscérer un second. Sa vue commença à se troubler, signe de la fatigue qui le gagnait. Il rassembla ses forces et se mit à courir en direction du mur le plus proche, envoyant valser le sable dans l'air empestant le sang. Les monstres, conscients que cette action serait décisive, tentèrent une ultime attaque, mais Krimgan porté par sa vitesse ne pouvait être rattrapé si facilement. Il exécuta un bond, se retourna et prit appui contre le mur avant de se projeter à vive allure sur ses dernières cibles. Les deux premières furent décapitées, et la troisième étripée. Ne restait qu'un dernier ennemi, osant à peine lever le regard. Il essaya d'hurler pour effrayer son adversaire, mais en vain : un tout autre prédateur le dominait par son ardeur.

TROIS MINUTES

Un coup, puis deux, puis trois, et quatre, et encore un : le dernier Giaprey fut lacéré de toute part avant de tomber, cadavre inanimé, sur le sable de l'arène. Un silence total régnait en maitre dans ces lieux. Krimgan se tenait droit, presque incapable de bouger, les yeux injectés de sang. Puis, ayant à peine conscience de sa victoire, il leva haut son bras armé, de la même façon qu'il l'avait fait au début du combat : son épreuve était terminée, et il en était ressorti vainqueur. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres, puis il tomba à la renverse, lâchant son arme, avant de s'endormir dans un dernier souffle de triomphe.

L'heure était a l'action, Zarka était prêt pour un combat contre les Giapreys.
L'armure équipée, Gunlance et bouclier prêts, il se mit a penser une stratégie simple et efficace pour en finir vite, les combats contre des petits monstres ne l’intéressaient pas le moins du monde, il se dit :

Zarka : Bon la stratégie est inutile je fonce comme a mon habitude !

Les cloche sonna

??? : Concurrent suivant, a votre tour, n'oubliez pas : dix minutes maximum.

Zarka : Merci, j'en finirai vite.

Il était l'heure du sang giclant, des crânes fissurés et des cerveaux ressortant par les oreilles.
Zarka s'équipa de son arme et de son bouclier et entra dans l'arène. Il y gisait encore des corps de Giapreys du précédent concurrent.
L'arène nettoyée de tout corps sans vie, les vingt Giapreys était libérés dans l'arène.
Zarka empoigna solidement sont arme et son bouclier, attendant que les monstres lancent l'assaut.

Zarka : Allez, monstres ! Approchez ! Venez gouter de mon feu !!

L'assaut était lancé, le chrono ce lança : dix minutes.

Les deux Giapreys devant Zarka sautèrent en pensant à un énorme morceau de viande fraîche, il s'en mordis les doigts quand ils reçut un coup de bouclier en pleine mâchoire, les étourdissant. Zarka en profita pour leurs mettre un coup d'estoc au niveau de l'estomac.
Deux des vingt mouraient avec un trou dans le corps.
Un troisième fonça droit devant, Zarka leva sa lance et le Giaprey s'enfonça bêtement la tête dedans. Impossible de décrocher le monstre de la lance, Zarka se mit a tourner dans tout les sens pour le décrocher mais cela ne fonctionna pas.

Zarka : MAIS tu vas me lâcher oui ?! Tiens, prend ça !

Zarka chargea un feu de wyvern, mais au même moment un Giaprey lui mordit la jambe, le feu de wyvern partit en même temps ce qui déséquilibra Zarka et le propulsa en arrière, emmenant trois monstres avec lui contre le mur les tuant sur le coup. Six des vingt étaient décédés.
Zarka encore au sol après le vol plané regarda sa lance et fit les gros yeux.

Zarka : HAHA, le corps du monstre est la bas mais la tête est toujours sur ma lance, elle sont collantes ces petites bébêtes.

Zarka se leva et deux monstres sautèrent dans sa direction. Zarka d'un beau réflexe les évita mais perdit l'équilibre et se retrouva par terre, une douleur lui parcourra le poignet lui paralysant momentanément les doigts en restant appuyé sur la gâchette de la GunLance, 6 charges de l'arme partirent en quelques secondes : un monstre prit une balle dans la queue lui arrachant complètement, un second prit une balle dans le crâne mais elle ricocha et se planta dans l’œil d'un troisième, la troisième balle parti dans le vide, la suivante arracha le pied d'un autre qui tomba de douleur. Le Giaprey avec la queue arrachée mourut par une trop grosse perte de sang. La cinquième balle se logea dans le corps du dixième, la dernière balle tranchant la carotide d'un onzième.
Zarka heureux de pouvoirs se relever.

Zarka : Enfin mais j'ai toujours la main bloquée, qu'est QUE … ?

Le doigt toujours bloqué sur la gâchette et le feu de wyvern étant rechargé il s'activa au même moment. Le tire tue quatre Giaprey en un coup.
Zarka se mit a penser qu'il ne devait plus rester très longtemps et qu'il devrait peut être y aller à fond.
Cinq monstre restant.
Zarka courut en direction d'un des monstre, le bouclier levé frappa le Giaprey et l'expulsa contre le mur de l'arène. Deux monstre foncèrent sur Zarka mais il ne leur laissa rien tenter et les bloqua avec son bouclier puis les transperça. Zarka chargea le prochain en lui donnant un coup de pied dans la tête et le finit en lui écrasant la boite crânienne. Le dernier se faisant embrocher d'un coup puissant de lance.

Zarka : Voilà pour la premier épreuve ... un vrai bordel .... saloperie de poignet.

Zarka partit en direction de la sortie de l'arène. Et l'épreuve se termina.


PS: Merci a LordEvangel pour la correction.

Enfin ! Il étais arrivé ! Pourquoi personne ne lui indiquait le chemin ? Et le vieux qui lui a même répondu "Et les panneaux, ça sert à quoi ?" Mais qui lit les pancartes ? Pas lui en tout cas. Les gens de la campagne sont quand même beaucoup plus avenant... surtout avec une bonne choppe de bière et un bon spectacle... mais tout de même plus avenant. Mais au moins il y étais, et quelqu'un étais devant l'entrée, avec de potentielles informations.

« Bonjour mon...
-Pour l'examen deuxième porte à gauche du couloir, pour l'inscription allez voir ma collègue, pour assister aux combats, démerdez-vous c'est pas de ce côté. Suivant ! »

La ville et ses merveilles, toujours aussi accueillant. Au moins, pas de pancarte.

Derrière l'arcade, un petit comptoir très basique avec une dame lisant un magasine, probablement la collègue.

«Bonjour mad...
-La maison ne se rend en aucune mesure responsable d'une quelconque blessure, écorchure, égratignure, entaille, éraflure, fracture, griffure, meurtrissure, plaie, traumatisme, mortification, eschare, traumatisme, trauma, brulure, mutilation, démembrement ou de toute forme de mort violente, sanglante et douloureuse dans le cadre de l'examen, en cas de réclamation veuillez dire bonjours au bonhomme à l'entrée. Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? »

Qui n'adorerait pas cet endroit charmant et plein de bon sentiment, je vous le demande...

Après plusieurs heures de plaies administratives Nanashi s'est finalement inscrit. Enfin face à cette fichue porte... il y avait encore quelques salles entre celle où il se trouvait et l'arène... majoritairement des infirmeries, va savoir pourquoi... majoritairement payantes, va savoir pourquoi... majoritairement pleines... En rajouter serait stupide et l'ironie a ses limites. Ce serait bientôt son tour, on le conduisait déjà plus loin, sans passer par les infirmeries mais par un petit couloir les bordant conduisant à une petite salle confinée donnant avec une double porte en fer donnant sur l'arène.
Encore plusieurs minutes d'attente. Après autant de cérémonie il se demandait si il y arriverait finalement... Dans le pire des cas, le principal, dans tout les jeux, est de s'amuser, donc, si il peut s'amuser, eh bien il n'aurait pas à regretter. C'était décidé, son objectif principal serait de s'a... la porte s'ouvrait... eh... oh... son objectif serait donc de tenter de sortir en meilleur état que lui.... d'au moins 98%...
Après encore un moment d'attente pendant qu'un groupe de médecin s'empressait de s'occuper du pauvre... de la pauvre ?... En même temps comment faire la différence dans cet état ?! Donc pendant qu'ils s'empressaient de s'occuper de lui/d'elle, mais pas trop non plus faut pas pousser, un gars venait faire un résumé des objectifs.

« Vingt Giapreys, 10 minutes, démerde toi, bonne chance et tout le tralala, Go ! »

Au moins, c'était clair et concis.

Déjà il était poussé à l'entrée, avec une dernière parole de la part de Résumé-man :
« Vous avez signé si vous abandonnez sans tenir plus de 6 minutes vous nous devrez une somme suffisante pour que l'on puisse vous utiliser comme esc... employé pour le reste de votre vie. Vous n'avez pas souscrit à une sécurité de santé suffisante pour accéder à des soins supérieurs aux premiers soins, ceci n'est qu'un simple rappel de routine. A tout à l'heure peut-être. »

Sympathie-man resterait probablement une anecdote de choix... pourquoi avoir choisi cette fichue ville déjà..?

La porte en fer fermée derrière lui, il ne se dressait plus qu'une énorme grille lui barrant le passage. Plus loin dans l'arène il pouvait voir derrière des grilles ses futurs adversaires, probablement relâchés un peu après lui. Leur comportement était clairement agressif pour n'importe qui ayant un minimum d'instinct de survie, compréhensible du fait de la foule, du bruit et de l'odeur de sang et de chair ambiante. Il n'était probablement pas prévu que personne ne réussisse pendant si longtemps... ils n'auraient certainement pas du prévoir que des idiots viennent faire leurs examens dans une ville comme celle-là...
Il y avait même un commentateur pour agrémenter le spectacle... enfin un peu de bonne humeur... probablement à mes dépends...

« Laydiz an gentle man, voici notre nouveau candidat ! Voyons voir combien de temps il tiendra face à ces petit giapreys. La tension monte mes amis ! »

Le spectacle étais sa spécialité... mais là il avait un mauvais pré-sentiment. Des giapreys n'étaient pas supposé être aussi hargneux... restait la possibilité que tout les candidat étaient un peu... la grille descendait. Pas vraiment le temps de réfléchir, il fallait agir. Mais que faire..? Il avançait au centre de l'arène dans l'attente des prédateurs. Leur libération soulevait les ovations des spectateurs. Au moins ils savaient qui soutenir. Le job de chasseur était-il si prisé ? Remarque c'était un gagne pain comme un autre et après tout dans une conversation avec une jolie dame ce n'était probablement pas anodin... Les bestiaux se ramenaient déjà, en groupes, longeant le bord de l'arène, en reniflant un peu partout, cherchant encore un moyen de grimper faire coucou aux citadins venus voir le spectacle.
Se préparant à les recevoir, il chercha dans son sac quelques outils de son attirail. Prenant quelques battes, il se mit à jongler, comme il en avait l'habitude. Les prédateurs s'intéressèrent tout de suite plus à lui, se rapprochant lentement, observant ses mouvements sans réellement comprendre pourquoi un idiot avec un sac trois fois plus gros que sa tête s'amusait à lancer des quilles en l'air, surtout dans sa situation. Dans son dos, l'un d'entre eux fini par avancer, s'élançant pour mordre dans le dos. D'un seul mouvement, rapide et fluide, Nana attrapait la batte suivante de sa main gauche, lançant celle de la main droite, tournant sur lui même pour s'écarter du chemin du monstre et lui plaçant dans la continuité du geste un direct de la quille de sa main gauche à la jonction entre la base de la mâchoire et le cou, tout en levant la main droite pour attraper la quille suivante, l'abattant directement sur l’œil de la bestiole et sur sa crête nasale absolument ridicule, en prenant bien soins de ne pas perdre la vitesse cumulée par la chute de la quille, l'éclatant par la même occasion, dans un effusion de bois dont la sonorité fût noyée par les hurlements de la foule. La bestiole, quand à elle, encore emportée par son élan, le nez (si c'est bien un nez...) et l’œil probablement inutilisables et saignant déjà abondement, s'écrasait la tête la première dans le sable, le forçant à retirer sa quille de son cou, et lui laissant la possibilité de rattraper la suivante recommençant son petit jonglage, mais seulement pour un cours instant, puisque déjà deux autres bestiaux se ramenaient. A nouveau deux battes en main, il fît un simple tour sur lui même, lançant par la même occasion une batte sur le pif du premier qui venait sur le flanc, gênant son avancée, puis se décala vers le second au dernier moment, se plaçant juste à côté de sa gueule béante et y plaça, bien au fond de son gosier, la deuxième quille. S'écartant une dernière fois, la dernière quille encore en l'air tombait d'elle même sur le haut de son crâne. Pas suffisant pour le mettre à terre mais au moins il aura droit à une belle bosse.
Sans perdre un instant et sans laisser le temps aux autres de venir présenter leurs marques de dentifrice, il plongeait la main dans sa sacoche pour y attraper l'un de ses petit jouet. D'un geste, il en sortit une petit boule de papier, compacte, faites main, et la balança devant lui, en la passant sur la plaque collée à sa jambe. Les étincelles furent suffisante pour activer les diverses produits contenu dans l'explosif avant qu'elle n'ait fait un mètre, libérant un énorme nuage noir comme la suie enrobant tout ce petit monde. Tandis que le nuages grossissait, les applaudissements et les hurlements se calmaient dans le public. Un grand silence s'abattit, ne sachant plus ce qu'il se passait, ils ne pouvaient qu'attendre que quelque chose se passe. Après un moment, les monstres sortirent, les uns après les autres, secouant la tête, fermant les yeux, attendant que les démangeaison cessent, puisque leurs pattes ne leur permettaient pas de résoudre le problème et qu'ils n'avaient rien d'autre que le sol sablonneux pour remplacer quelques frottements salvateurs, mais l'alternative n'étais pas alléchante. Cependant, aucun signe du participant... jusqu'à ce qu'un giaprey plus excité que les autre ne sorte du nuage, s’agitant désespérément dans l'espoir que ce poids mort masqué sur son dos finisse par tomber, ce qui n'étais pas prêt d'arriver si vous voulez son avis. Dans la gueule du giaprey, un bâton de trapéziste en métal, placé au fond de son gosier l'empêchant ainsi de fermer la bouche, et ses cordes servaient de mors, en faisant une monture particulièrement ridicule. Après quelques coups de talons, et avoir un peu tiré sur la corde, il finit par réussir à faire avancer ce sac à viande... ou bien tentait-t-il juste de le désarçonner... la différence n'étais pas importante, le bestiaux se déplaçait... en désordre, de façon inconfortable, mais se déplaçait, c'était suffisant. Et puis ça lui laissait assez de temps pour trouver un autre objet avec lequel s'amuser.
Mais il semblait que sa monture ait eu une autre idée. Son impossibilité à faire chuter, du fait de son équilibre assuré de funambule, ou de mordre, du fait du mors limitant ses mouvements, son cavalier, il semblait qu'elle ait décidé de foncer vers le murs le plus proche pour se débarrasser du parasite avec le choc... idée stupide au demeurant du fait de sa quasi cécité. Non pas qu'il ait à s'en plaindre, il avançait enfin vite... cependant ce stupide canasson ne répondait pas aux ordres simples comme tourner, malgré tout les à-coups donnés à la corde... ce qui pouvait s'avérer problématique sur le long terme... et même sur le long terme plutôt proche... un peu trop proche...
Juste avant l'impact il sauta... par chance sur un stupide bipède qui s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. La vitesse additionnée à la proximité bienvenue du mur de l'arène, combinée à l'efficacité d'un coups de boot dans la tronche fût relativement efficace, tandis que l'ex canasson s'éclatait lui-même contre le mur sans l'aide de qui que ce soit. Le contre-coût par contre fût un peu plus gênant. Malgré la réception quasi parfaite sur la tronche du gia, la réception vis-à-vis du sol fût un peu plus rude et le choc le maintint au sol quelques instant, face contre terre, s'écorchant ainsi les mains pour éviter de trop s'écorcher le crane... même si le masque aurait réduit les dommages... ou peut-être pas ? De toute façon il était hors de question de laisser une possibilité à son masque pour se briser !
Quelques instants pour se lever... il lui en restait combien de temps pour finir les autres ? Il n'en avait encore tué aucun mais ceux qu'il avait eu étaient trop amochés pour en redemander donc ce serais probablement suffisant... si il comptait, il étais à trois, si on oubliais celui qui s'était fais un sandwich avec sa quille et celui qui s'était juste pris un un projectile de bois dans le nez. Plus que dix-sept donc... en prenant en compte que les effets du nuage sur les bestiaux se dissipait déjà... ça promettait... et le temps manquait... Il semblait dans une certaine impasse... et tout recommencer serait très ennuyant...

« Mesdames et messieurs, il semblerait que le pitre se relève ! Cet étrange personnage qui semblait être promis au même destin que ses prédécesseur, et qui n'a fait que nous surprendre depuis le début de l'affrontement, que va-t-il advenir de lui ?! Il semble à bout de force, serais-ce la fin ? N'oubliez pas mesdames et messieurs que pour parier sur ce combat, il est déjà trop tard, cependant les comptoirs sont toujours ouvert pour le com... Mais regardez ! Il se relève ! Il semble qu'il a encore quelques tours à nous montrer ! N'oubliez pas, malgré la distance entre cette arène et le centre des chasseurs, ce combat est officiel, et si quelqu'un critique notre établissement, sachez que malgré les contrôles personne n'a pu rien prouver ! Notre concurrent semble faire quelque chose... il fouille encore dans son sac et... quelqu'un peut-il me dire ce qu'il se passe, les jumelles sont encore... Enfin, toujours aussi lent stagiaire... Mais regardez, il semblerait que pendant cette interminable et fastidieuse coupure causé par certains incompétents notre homme ait changé de masque. Et de son sac il semble que... oui, ce sont des sabres, il semblerait que ce sont des sabres avec lesquels il va nous divertir cette fois-ci ! Deux... Quatre ! Quatre sabre de pirate, exactement comme ceux avec lesquels l'ont jouait enfant, vous devez peut-être vous en rappeler ?! Mais ceux-ci ne semblent pas en plastique, ce sont bien de belles lames ! La suite semble passionnante, ne quittez sous aucun prétextes vos sièges ! »


Jonglant à nouveau, cette fois-ci avec ses sabres, il s'avançait dans l'arène. Il avait troqué son masque souriant gentiment par un autre plus loin de sa petite collection pendouillant encore gentiment à trois dans son dos. Ce nouveau masque était toujours d'un blancs ivoire. Ses yeux, toujours rouges, étaient bien ouverts cette fois-ci, tel deux petites billes bien rondes. Et plus bas, un grands sourire, formant un grand croissant de lune, les pointes tournées vers le ciel, s'arrêtant en dessous des pommettes. Avançant lentement tandis que les bestioles s'éveillaient au loin, prenant son temps, faisant voler bien haut ses lames, reflétant gaiement le soleil de plomb au dessus de sa tête, il se trouvait aux bêtes. Elles étaient presque toutes là, grognant et menaçant, les yeux encore rouges, dans son dos, le mur et deux inutiles trainant à côté, encore sonnés. Encore une fois, il les attendait, et ils ne se firent pas prier. Avec un court délais d'intervalle, trois d'entre eux lui foncèrent dessus, un sur chaque flanc et un de front. Une lame dans la main droite, il attendit que le premier du même côté soit assez près, et d'un geste trancha horizontalement, à l'intérieure de sa mâchoire, découpant sa langue et les bout de peaux reliant le haut et le bas de sa gueule, obligeant la bête à reculer, puis, alors que le suivant se présentait à sa gauche, il inséra sa main toute entière dans sa gueule... avec la lame qu'il venait de rattraper, tout en faisant un pas en arrière, juste suffisant pour qu'il puisse sentir le claquement de la mâchoire du monstre suivant devant son ventre pendant que la troisième lame tombait de plusieurs mètres, se plantant naturellement dans son cou.
Deux morts s'étalaient devant le concurrent, et un blessé reculait, la langue tranchée, ne pouvant même plus gouter à son propre sang... au prix d'un sabre resté dans le gosier du deuxième monstre, et de marque de dents bien inscrites sur son bras gauche, qu'il découvrit en sortant son bras de la bête s'écroulant devant lui, sans réellement y porter attention... Il réussit néanmoins à rattraper la dernière lame au vol avec cette main, sans prendre le risque de la perdre à nouveau. Mais ce n'étais pas fini, deux autre voulaient en découdre. L'un à sa droite, au nord-est, l'autre sur son flanc gauche. Il attendit le bon moment, quand il put presque voir le fond du gosier du premier, pour se décaler, se plaçant juste derrière sa tête, lui ouvrant la bouche jusqu'au cou, tout en évitant par la même occasion un coups de queue du deuxième... qui eu comme nouvelle cible la tête à moitié ouverte du premier premier. Le choc fit tomber la créature comme une souche. Son hurlement fut amplement couvert par les cris de la foule. Lors de sa chute, le bout de sa queue heurta Nanashi, lui claquant le ventre, y laissant une marque rouge vive. Malgré le choc et le fait qu'il ait été déstabilisé, il se tenait encore plutôt droit, sans laisser transparaître la douleur. Mais le giaprey restant, n'en restait pas là, et lui sautait à nouveau dessus, utilisant toujours sa queue comme un fouet pour le défigurer. Se baisser suffit amplement pour éviter l'attaque, et permit à Nanashi de bondir au cou du monstre, lui plantant sa lame dans le thorax avant de la sortir et de lui trancher le gosier, pour être sûr, en prenant bien garde que l'animal ne lui tombe pas dessus. Il restait encore douze giaprey face à lui. Cette fois-ci, ils prirent quelques instant de plus pour attaquer. Les groupes de deux ou trois attaquant sur des côtés opposés ou dans les angles morts ne marchant pas. De plus, le sang accumulé sur ses bras masquait les blessures qu'il avait subi, donnant l'illusion d'être encore intacte. Il profita amplement de cette hésitation.
S'élançant vers eux, de front, il attaquait le premier de la ligne, qui n'eut pas le loisir de reculer, gêné par l’attroupement de ses congénères. La lame trancha sans souci le cou, laissant une légère entaille, suffisante pour être létale. La surprise laissée par la première attaque portée par leur proie ne leurs permit pas de rendre les coups avant qu'il ne se recule à nouveau.

« Plus que onze ! Mais le temps défile ! Observez ce potentiel futur chasseur en action, cela faisait longtemps que notre glorieuse ville n'avait plus vu de vrai combattants ! Non pas que l'on ai à s'en plaindre... »

Les monstres commençaient à s'écarter les uns des autres, se rendant compte de leur erreur, et prenaient déjà plus en compte leur adversaire, tentant d'agir de façon plus efficace. Mais déjà certains commençaient à reculer, instinctivement, face au danger.
Plongeant à nouveau sa main dans sa sacoche, il prit à nouveau l'un de ses explosifs maisons, l'allumant à encore une fois grâce à la plaque sur s jambe. Apprenant de leurs erreurs, les gias se dispersèrent aussitôt, mais trop tard. Cette fois-ci, ce n'étais pas un fumigène. L'explosif, même petit, fût suffisant pour les déstabiliser, et blesser deux ou trois d'entre eux. Encore une fois, il se jetait dans la mêlée, profitant du nombre et de l'incompréhension de ses ennemis pour trancher à tout va. Deux furent blessés au flanc dans l'assaut. Un à la gorge. Il entailla trois jambes. Quatre monstres s'écroulèrent avant qu'il n'ait à sortir de l'attroupement, de l'autre côté. Un mort, deux au sol et sans défenses, et un se relevant peu après, boiteux. Sans compter les blessures superficielles et non incapacitantes.

Il se tenait maintenant droit, face à eux, une lame courte dans chaque main. Le masque avait perdu son beau sourire rouge, perdu dans quelques gouttes du sang de bête. Les monstres ne bougeaient plus quand à eux. Il fit un pas vers eux. Ils reculèrent tous. Un autre. Eux aussi. Ils ne grognaient plus. Les blessés pouvant encore bouger s'écartaient déjà du groupe. Il marchait déjà. Les bête reculaient... plus vite que lui... en s'écartant vers les côtés, pour garder une chance de fuir. Il finit par se retrouver à nouveau encerclé. Mais ils étaient à une distance bien plus craintive qu'au début. Il bougeait sa tête étrangement... de haut en bas... très doucement... par petit à-coups... tout en regardant le sol... Puis il continua son chemin, doucement, vers la première bête à terre, la terminant d'un lancé de sabre bien placé. Personne ne bougea parmi les bêtes. Puis il se dirigea vers la suivante, situé à un ou deux mètre, après avoir récupéré son arme, et finir la créature de la même façon, abandonnant l'arme sur la bête.
Il se tournait à nouveau vers les gias, immobiles depuis sa dernière attaque. Restant un instant sur place, il finit par fouiller à nouveau son sac, bien plus vide qu'à l'entrée, mais recelant toujours quelques surprises. Il en sortit un arc en bois dont les quelques flèches trainaient encore dans son sac. Il en pris une et tendit l'arc. Visant une bête non blessée. La flèche fusa, se plantant dans le genoux de la bête, à terre sur l'instant, à la merci de tous. Les bêtes, alarmées, se mirent à fuir, pour celles qui le pouvaient. Il arma sa deuxième flèche, visa, et une autre bête chût. Il enchaîna six autres flèches. Mettant à terre quatre d'entre eux, éliminant d'un tir dans la gorge ou dans la tête les autres, et finissant l'un des deux blessés au flanc en tirant une flèche dans la blessure déjà béante.

« … uuuuuuuuuuuuuup ! Le temps est écoulé, juste à temps on dirait ! Tout les monstres sont à terre et notre participant est encore debout, bravo à lui ! Pour récupérer les gains de vos paris, dans le cas ou vous auriez parié sur lui bien entendu, vous pouvez les récupérer dans ... »

Tandis qu'il marchait vers l'entrée, un groupe d'employé de l'arène s'affairait pour récupérer ses affaires et les restes des monstres ou récupérer ce qui étais récupérable, achevant les créature sans défenses, conscientes ou non.
Arrivé à l'entrée, l'homme qui l'avait envoyé dans l'arène avec ses grands explicatif l'attendait, tout souriant, lui annonçant de son air bourru, criant pour se faire entendre par dessus le bruit de la foule :

« Bien joué gamin ! T'en as pas l'air comme ça, mais t'es plus costaud que t'en a l'air. T'es vraiment chanceux que j'ai pas parié aujourd'hui, jt'aurais probablement terminé sur place pour m'avoir fait perdre de l'argent ! Eh, tu pourrais rire à mes blagues au moins... bref, ramène toi, reste quelques corvées administratives pour toi ! »

Si il l'entendit, il n'en laissa rien paraître. Il continuait à marcher, tandis que la porte en fer atténuait l'enthousiasme des foules derrière lui. Plutôt que de suivre le gros bourru, il se dirigea vers le bancs le plus proche de la salle d'attente, qu'il avait quitté dix minutes plus tôt, et s'y posa, doucement, sans se brusquer.

« Fatigué p'tite tête ? Je suppose qu'on a le temps après tout. »

Les bras posé sur ses jambes, la tête fixant le sol, sans mouvement, le masque finit par tomber, libérant la tête endormie de Nanashi, visage propre cerné par le sang.