[EVENT] La Furie de Jormungand

HRP : Sur demande de Roro, on retarde le saut de son tour à samedi.

Après le départ d'Ethan, Shanod était resté dans la cale du bateau de Khnil. La rage bouillait en lui, le fait que ce type ait pu ne serait ce qu'adresser la parole à une personne proche du garçon le mettait dans une colère noire; Melinda avait beau lui avoir expliqué que c'étaient les frères Alister qui étaient derrière les meurtres, enlèvements, vols et autres crimes, Shanod ne pouvait se départir de sa haine envers ces deux noms: Ethan et Yasmir. Il mourrait d'envie de saigner  doucement le croisé Akantor, de le voir se noyer dans son sang, perdre petit à petit son souffle dans sa propre hémoglobine... Qu'est ce qu'il ne donnerait pas pour graver ce souvenir dans sa mémoire !
Une petite tape le tira de ses pensées, Yumi froncait les sourcils en voyant l'étrange rictus affiché sur le visage du garçon.  

Yumi: Tu es entré subitement mais tu n'as rien dit... Qu'est ce que tu veux ? Je dois me concentrer avant de partir à l'assaut demain
Shanod: Il te voulait quoi ?
Yumi: Qui ? Eth...
Shanod: Ne prononce pas son nom ! Qu'est ce qu'il te voulait ?
Yumi: Oh, trois fois rien, comme Rupert et toi auparavant, juste me mettre en garde contre cette drogue
Shanod: D'où est ce que tu le connais ?  

La jeune fille eut un mouvement de recul: pourquoi ces questions ? Pourquoi semblait-il préoccupé par Ethan ? Il semblait à la fois en colère et très inquiet... Il avait sûrement dû se passer quelque chose entre lui et Ethan, peut être un combat ? Non, ou alors, il pensait que le croisé et elle...  

Yumi: Hum, pourquoi est ce que tu veux le savoir ? Qu'est ce que ça peut bien faire ?
Shanod: Réponds à ma question
Yumi: Non, toi reponds !
Shanod: Ce que ça peut faire ? Mais ça pourrait tout changer. Maintenant réponds
Yumi: Je ne le connais pas vraiment, je l'ai rencontré une fois par hasard
Shanod: Quel lien vous uni ?
Yumi: Pardon ?!
Shanod: Amis ? Amis d'enfance? ... Associés ?
Yumi: ... Attends un petit peu, tu est en train de me faire une scène là ?
Shanod: Je cherche à savoir qui il est pour toi !
Yumi: Ouais, c'est bien ça, tu me fais une scène ! Nan mais et puis d'ailleurs, je crois pas avoir de compte à te rendre hein ! S
hanod: Et voilà, tu detournes encore la conversation pour pouvoir t'échapper... Qu'est ce que tu veux cacher ?
Yumi: Mais rien du tout ! Tu te fais des films c'est tout
Shanod: Alors si t'as rien à cacher, pourquoi tu réponds pas à ma question ?
Yumi, soupirant: Je ne l'ai rencontré qu'une nuit où il m'a brièvement aidée ! Tu crois que c'est qui pour moi ? Un ami intime ?
Shanod: Il t'a aidée ? Ah, bien... T'as des antécédents avec des croisés ?
Yumi: Quoi ? Quel rapport avec le fait qu'il m'ait aidée ?
Shanod: Tu es une simple humaine, pourquoi un croisé t'aurait aidée spontanément ? Tu l'as peut être connu, tu m'as peut être caché quelque chose
Yumi: Et bien peut être simplement parce qu'il est sympathique et poli, pas forcément parce que on a tué des gens ensemble !
Shanod: Sympathique ? Poli ? Il t'aide de manière désintéressée ? En plus tu te fous ouvertement de moi ! Tu sais très bien que c'est un être malfaisant, il est corrompu jusqu'à la moelle !
Yumi: Bien évidemment ! Tu crois qu'il est mauvais parce que tu es différent de lui ? Shanod: Te fous pas de moi, le modèle réduit, je n'ai pas envie de plaisanter
Yumi: Ok, j'ai joué à ton petit jeu jusque là alors maintenant tu vas me dire quel est ton problème ce soir ! Tu te pointes en pleine discussion, tu menaces Ethan alors qu'il n'a absolument rien fait et tu finis par inventer des choses si idiotes que je me demande vraiment si c'est vraiment toi qui a pensé ça. Ce type, soit disant passant que je n'ai rencontré que deux ou trois fois, ne colle absolument pas avec la personne que tu me décris ! Tu confonds seulement avec quelqu'un d'autre idiot ! Ah oui, et une dernière chose: ne t'avise plus jamais, plus jamais t'entends, de m'appeler "le modèle réduit"
Shanod: Quoi ? Ça t'énerve, ce petit nom, modèle ré...  

Yumi lui sauta dessus et,  avant qu'il ait fini de prononcer le mot, elle enchaîna les coups à destination de Shanod. Vraiment, quel était son problème ? On aurait pu croire qu'il était jaloux mais ça sonnait complètement faux, c'était simplement de la colère pure et dure ! Ceci confortait de plus en plus Yumi dans l'hypothèse qu'il s'était passé quelque chose entre les deux personnes, il fallait qu'elle comprenne...  

Yumi: Maintenant, à moi: comment connais-tu Ethan ? Quel est le lien qui t'unis à lui ?  

Shanod ne répondit pas, il poussa sur le côté et parvint à se retourner sur le ventre, inversant les rôles avec la jeune fille.  

Shanod: Ça, tu n'as pas à le savoir, ce qui me relie à lui, c'est mon problème !  

Nouveau retournement: Yumi se servit de la faiblesse du chasseur aux chatouilles pour reprendre littéralement le dessus.  

Yumi: Reponds moi franchement ou bien je vais te rouer de coups: pourquoi est ce que tu as dit à Ethan de partir ?
Shanod: Mais parce que sa main posée sur ta tête... A coup sûr il t'aurait ouvert le crâne en deux juste pour pisser dedans !
Yumi, lui met une baffe: Mauvaise réponse ! Mais peut être est ce que c'est trop dur pour toi ? Prenons quelque chose de plus facile: qu'est ce que tu lui veux ?
Shanod: Ce que je lui souhaite c'est simplement de voir mourir un a un tout les membres de sa sois disant famille alors que lui est entrain de se vider de son sang et dans l'incapacité d'agir
Yumi, lui en remet une: Cette fois, la réponse me satisfait pas. Continuons un petit peu: qu'est ce qu'il t'a "fait" pour que tu lui en veuille à ce point ?
Shanod, retournement: Si tu croisais Zagi à nouveau, n'aurais-tu pas envie de méchamment le trucider ? Ce type t'as détruit ta vie n'est ce pas ?
Yumi: Ce malade et Ethan, c'est pas du tout la même chose ! Tu ne comprends jamais rien !
Shanod: Et bien parfait ! Je vais m'en aller si c'est ce que tu veux, ton pote le croisé doit être plus intéressant et lucide que moi ! Mais ne vous inquiétez pas, Ô reine de l'intelligence, je ne vous adresserez plus jamais la parole. J'irais parler à quelque chose de mon niveau, un arbre... A moins qu'il ne soit trop intellectuel pour moi, voyons, suis-je au niveau d'un poisson rouge ?
Yumi: Qui es-tu, tu n'es sûrement pas Shanod, il est peut être idiot parfois mais pas à ce point !
Shanod: Je suis Shanod, déjà que tu ne parvient même pas à voir qui est ce croisé, tu ne me reconnais même plus ? Tu es sensé voir mieux avec ta capacité mais je constate que c'est faux !
Yumi: Et bien dans ce cas arrête ! Je ne suis pas sensé tenir une liste quotidienne de mes activités, et si je le faisais, pourquoi est ce que je te la montrerais ?
Shanod: Je ne te demande pas un compte rendu détaillé ! Mais bordel, pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu connaissais ce type ? Il est dangereux
Yumi: Et Y, on en parle ? Je dois te rappeler qu'il m'a brisé le bras, m'a attaquée sans relâche ! Lui tu ne m'as jamais rien dit, alors pourquoi je devrais te parler d'un type qui n'a rien fait de mal ?
Shanod: Niveau dangerosité, ton pote le croisé est bien loin devant
Yumi: Oh, super ! En attendant, il n'a pas tenté de me tuer lui, idiot !
Shanod: Je commence réellement à en avoir assez ! Il faut que je tape sur quelque chose *commence à s'en aller*
Yumi: Et bien oui, c'est ça, barre toi, toi aussi, fuis moi ! Pourquoi est ce qu'il a fallu que tes actes et tes paroles soient si idiots, idiot !
Shanod: tu n'as que ce mot à la bouche mais tu veux que je fasse un truc vraiment idiot ? Je vais t'inviter au bal, O.K. ? Mais ne te réjouis pas, je n'irai pas pour danser, manger ou boire, j'irai juste pour te dire une simple chose après je partirai !  

Shanod lui tourna le dos et continua de marcher vers l'extérieur, il était décidé à saigner la première chose qui lui passerai sous le nez. Pourtant, il se stoppa dans l'embrasure de la porte, une dernière question lui brûlait les lèvres, il la posa sans se retourner.

Shanod: Comment est qu'il t'a... Aidée ?
Yumi: Il m'a simplement montré que malgré son apparence et l'aura meurtrière qu'il dégage, il n'en reste pas moins un humain comme un autre avec les émotions qui vont avec ! D'autres questions ?

Shanod ne répondit pas et il sortit définitivement de la pièce puis du vaisseau. Il frappaa rageusement du poing contre la coque du dirigeable, plus rien n'allait depuis quelques temps ! Il repensa aux dernières paroles de Yumi: elles avaient beau l'avoir légèrement apaisé, il voulait toujours détruire quelque chose de ses mains; un arbre, un monstre ou... Un hybride. C'est donc tout naturellement qu'il se dirigea vers la petite forêt près de laquelle ils s'étaient posés dans le but de ravir une âme vivante.
Il n'eut pas besoin de pousser les recherches bien loin avant de tomber sur deux monstres mineurs. C'étaient des bêtes reptiliennes aux écailles jaunes et vertes, ils avaient le ventre qui touchait le sol mais étaient soutenus par deux paires de pattes. Leur longueur ne devait pas excéder les deux mètres, queue prenant la moitié du corps comprise; leurs têtes étaient terminées par une gueule garnie de petits crocs. Le garçon ne prit même pas le temps de noter quelques remarques sur ces bêtes qu'il déchira la couture faite dans son manteau puis en sortit son sabre noir. Il jeta ensuite un regard de niveau huit sur dix dans l'échelle de haine aux monstres et il se jeta sur eux sans hésiter.  


Le lendemain, à peine les premiers rayons du soleil commencèrent à dissiper la nuit noire, les deux navires s'élevèrent dans le ciel après une très rapide revue des troupes. Tout le monde se réveillait et la fatigue qui pesait sur eux embuait leurs yeux. On vit rapidement le brachidion au loin et les navigateurs se hâtèrent de rapprocher le Fafnir et le Nidhogg du titan; chacun fut rapidement à son poste, tous étaient prêts à repartir à l'assaut. Le monstre remarqua les deux bâtiments qui s'approchaient de lui, il poussa un rugissement tonitruant qui déchira longuement l'air. Les armatures en fer des dirigeables vibraient à cause des ondes sonores surpuissantes. Finalement, après un temps qui parut infini, le Brachidion décida de stopper son cri, les premières munitions pleuvait sur son dos et les premières manoeuvres d'esquive devaient être réalisées par les navigateurs.
Les épéistes n'eurent pas le temps d'aborder le monstre, il avait profité de la présence d'un grand cours d'eau pour y plonger. Abygaël en profita pour ordonner à tout ses chasseurs de se réunir près de lui. Il expliqua les nouvelles modalités des attaques, en soulignant bien le fait que tout manquement à une règle serait sévèrement puni désormais, il dégaina une arme bien étrange et indiqua qu'il avait fini de parler. Juste avant que tout le monde se disperse, il dit que le bateau survolait le territoire d'un monstre auquel personne ne voulait avoir à faire et qu'il fallait redoubler de prudence pour éviter de tomber désormais. Le monstre ne tarda pas à sortir la tête hors de l'eau, l'assaut fut rapidement donné et la plupart des participants se mirent à meurtrir la chair ou les écailles du bestiau. Dans les airs, un autre monstre du nom de Yann, monté par la valkyrie aux cheveux bleus, apportait une force de frappe supplémentaire et non négligeable, en plus d'une potentielle aide pour les transports. Le premier assaut fut écourté par une attaque de la bête et tout le monde fut contraint de se replier en urgence sur le pont.
Durant la totalité de la phase d'attaque, la jeune Ereia était restée stoïque, les bras croisés et observait attentivement la voilure présente sur le dos du monstre. Le deuxième assaut passa mais elle n'avait toujours pas bougé d'un seul millimètre. Finalement, elle alla dans la cale du navire et pris plusieurs morceaux de feuilles vierges qui traînaient dans tous les coins puis elle se mit à inscrire une myriade de phrases, à se stopper, à effacer, à faire des dessins sur un brouillon jusqu'à à arriver à quelque chose qu'elle jugea satisfaisant. Elle remonta ensuite au jour et chercha du regard son frère, elle réussit à le trouver et elle l'interpella.  

Ereia: Clost !
Clost: Hm ? Ça y est ?
Ereia: Hmm, à notre tour de contribuer à l'accomplissement de cette quête
Clost: Fais moi voir  

La jeune fille céda un des nombreux morceaux de papier qu'elle avait fait et Clost se mit à les lire, un air très sérieux accroché à son visage.  

Clost: Il va falloir qu'on donne le meilleur de nous
Ereia: Notre entraînement suffira amplement
Clost: Je te fais confiance soeurette. A qui doit on en parler ?
Ereia: Il nous faut l'accord du bâtiment des artilleurs au complet, du commandant et surtout...  

Elle pointa le doit en l'air et Clost, en suivant son index, comprit que faire accepter la dernière condition du plan à Larah serait sûrement un combat plus rude que celui qu'ils étaient en train de mener... Pourtant, il croyait dur comme fer en la réussite du plan de sa soeur, elle avait une tête bien formée et elle n'était pas restée inactive pendant deux assauts pour rien. Ils partagèrent les papiers entre eux et Melinda fut chargée de transmettre le message à Abygaël et Larah tandis que Clost embarquait dans le petit dirigeable à Khnil pour se rendre sur le Nidhogg.
Clost posa le pied sur les planches du pont et demanda instantanément à parler au commandant du navire, il ajouta que c'était très important pour marquer l'urgence dans laquelle il était. Il fut cependant très étonné lorsque l'artilleur au kimono,  Gharith, se présenta à lui avec son nouveau grade. En voyant le papier dans la main de Clost, il lâcha un "encore ?" puis s' en saisit avant de le lire; son regard passait de la feuille à Clost très rapidement, il soupira et accepta la demande.
Il donna tout de même un fumigène bleu au jeune chasseur en lui indiquant qu'il lui faudrait le tirer lorsque le Nidhogg devra entrer en scène. Clost retourna sur le navire qu'il avait choisi initialement et il remarqua, dans un coin, un peu éloignées des autres, Larah et Ereia qui échangeaient discrètement des paroles. Même de sa position, le chasseur pouvait évaluer la tension entre les deux rien qu'en observant les poings serrés de la chasseuse de rang G. Quelques minutes passèrent et les jointures des mains de Larah reprirent peu à peu de leurs couleurs et, dans un soupir, elle accepta finalement d'aider les deux chasseurs. Ereia se dirigea ensuite vers son frère.  

Clost: Elle est d'accord ?
Ereia: Oui.
Clost: Mais comment tu as réussi à...
Ereia: Peu importe ! Les plans ont légèrement changés, le yian garuga ne peut porter que deux personnes et elle refuse catégoriquement de laisser une personne lui monter dessus si elle n'est pas présente. J'irais donc sur le wyvern et j'essaierai de faire le maximum en haut, toi tu te charges du bas, demande de l'aide aux personnes les plus puissantes pour briser la glace.
Clost: Tu as une idée des personnes à contacter ?
Ereia: ... Demande aux deux commandants, parle au chef du groupe de trois croisés et puis va voir celui qui mange beaucoup. C'est bon, tu as compris ?  

Le garçon acquiesça et se dirigea vers les personnes qu'avait mentionné Ereia. Il les réunit tous les quatre et leur exposa rapidement ce que lui et sa soeur avaient l'intention de faire puis il leur parla de leur rôle déterminant pendant l'action. Après s'être tous concertés silencieusement, ils firent savoir à Clost qu'ils seraient de la partie eux aussi. Le jeune chasseur les remercia et il se prépara à l'assaut: il aiguisa ses lames longuement, il refit trois fois la simulation mentale de ce qu'il avait à faire sur le dos du monstre et il activa le pouvoir que son peuple était le seul à maitriser. Une fine pellicule de glace, couleur bleu translucide, se forma petit à petit autour de ses membres et de son arme, ses cheveux, d'habitude noirs, prenaient peu à peu une teinte blanche; il ferma ensuite les yeux et se concentra sur la glace qu'il arborait désormais, il avait déjà fait ça pendant son entraînement et il s'en était très bien sorti: la glace, translucide, se mit à durcir de plus en plus, à vue d’œil, et elle gagnait en densité, ses armes devinrent tout à coup mille fois plus dangereuses avec cette glace dure et tranchante autour des lames. Il n'avait pas que ses cheveux de blanc, la glace autour de lui, elle devint totalement blanche et il se mit à refroidir considérablement l'air autour de lui. Certains tournèrent brièvement le regard vers lui avant de se remettre à se préparer avant d'aborder le monstre géant.
Le navigateur approchait doucement le navire tout en faisant attention aux attaques vengeresses du monstre; même chose du côté du Nidhogg qui venait tout juste de faire une esquive et qui venait apparemment de perdre une grosse munition... Non, ça ne ressemblait pas trop à un objet, mais plutôt à... Oui, un chasseur venait tout juste de tomber de son navire. Heureusement pour lui -ou elle- les arbres avaient amortis sa chute, par contre, la présence de plus d'arbre empêchait à quiconque de voir où est ce qu'il se trouvait... Et puis les deux vaisseaux étaient déjà trop éloignés pour aller le chercher, il ne restait plus qu'à espérer qu'il s'en sorte. Au même moment, un chasseur fit tomber son arme du Fafnir, heureusement que son propriétaire avait réussi à ne pas glisser ! Nouvelle secousse: le navigateur venait d'esquiver un énorme sphère d'eau lancée vers la bâtiment des épéistes, seulement, le monstre profita de son coup pour envoyer un puissant coup de queue dans la coque du bateau, les pointes sur la coques qui furent frappées explosèrent littéralement et les planches grincèrent de manière extrêmement sinistre. Tout le monde se releva et regarda autour de lui: personne n'avait rien. Clost ne put s'empêcher de voir qu'une moitié de corde coupée gisait sur le pont... Un nouveau cri se fit entendre d'en dessous de la coque et les chasseurs qui se penchèrent reconnurent Rallen qui tombait, dos au sol, la main tendu vers le Fafnir comme pour le saisir et l'amener à lui. Les commandants se rembrunirent soudainement et serrèrent d'avantage la garde de leurs armes respectives: des pertes humaines, spécialement ce qu'ils voulaient éviter...
Néanmoins, le Fafnir accosta le Brachidion et les assauts reprirent comme si les chasseurs étaient toujours parmi eux. Clost poussa un soupir puis il sauta par dessus la rambarde et se dirigea en sprintant vers la voile. Il continua sa course sans même jeter un coup d’œil à droite ou à gauche, il avait juste le regard rivé sur sa cible et il était bien déterminer à la faire tomber ! Il tint fermement son katana en main et, arrivé au niveau de la voilure, il donna un coup vertical de haut en bas sur la surface souple; bien évidemment, aucune arme ne pouvait trancher cette partie du corps et sa lame ne faisait pas exception. Pourtant, le garçon eut un sourire dément sur son visage, il savait très bien que les attaques de front sur cette voile revenaient à frapper un gravios avec un bout de bois, mais ce n'était pas pour rien qu'il avait attaqué spécialement cet endroit: bien qu'elle n'ait pas occasionnée de dégâts significatifs à la surface de la voile, la pointe de la lame était brièvement entrée en contact avec la surface souple, assez longtemps pour pouvoir créer une couche de glace à l'endroit où la lame avait frappée. C'était ça le plan: si la voile était trop souple pour être détruite, il fallait la durcir et frapper ensuite, et quoi de mieux que la glace pour durcir la surface ? Clost arrêta un instant: la gelure se répandait progressivement de tous les côtés; il sourit, il avait vraiment bien progressé. Ceci le galvanisa et il enchaîna ses attaques, redoublant de coups de lames, de coups de poings, de coups de pieds pour faire de grosses plaques gelées sur la voile. Il transpirait abondamment et respirait par petites bouffées rapides, il regarda fier son travail mais un bruit attira son attention et il tourna la tête vers celui-ci: la glace qu'il avait fait apparaître sur la voile lors de sa première attaque commençait déjà à fondre ! Il ragea et leva son katana au dessus de sa tête pour donner un nouveau coup mais il entendit une détonation qui provenait de derrière lui: Abygaël avait tiré avec son pistolet et la fumée qui s'en dégageait était rouge, c'était le signal de repli.  


Pendant que Clost était sur le dos en train de viser la base de la voile, sa sœur et Larah décollèrent sur le dos de Yann. Ereia avait attachée une corde à sa taille et avait noué l'autre extrémité à la patte gauche du garuga. Devant la jeune chasseresse, la pote à Fatalis serrait les dents et dirigeait son petit animal de compagnie jusqu'au sommet de la voile.  

Larah: Par contre qu'on soit claires, je ne te fais pas du tout confiance, qu'est ce qui me dit que tu ne veux pas juste blesser Yann ?
Ereia: …
Larah: Je te préviens, si une seule munition nous passe à moins de dix centimètres, c'est demi-tour immédiatement
Ereia: Arrête de crier, tu me l'as déjà dit quatre fois déjà, concentre toi plutôt sur la direction
Larah, s'adressant à Yann: Et toi, tu tiens le coup, c'est pas trop lourd ?
Yann: Non, heureusement elle est assez légère elle-même mais vos équipements vont être pénibles à la longue  

Larah soupira une nouvelle fois, pourquoi est ce qu'elle avait accepté ? C'était tout bonnement suicidaire et puis, rien ne lui prouvait la réussite du plan... Ca lui paraissait un peu fou et irréalisable. Oui elle lui avait montré sont étrange pouvoir mais ça n'allait pas plus loin, la glace serait-elle assez puissante pour durcir assez la voile ? Est-ce qu'elle durerait assez longtemps ? Est ce que seulement ça serait assez dur pour permettre de briser la voile ?
Yann poussa un petit cri strident pour faire signe aux deux filles que leur but était proche. Ereia serra bien la corde autour de sa taille et elle dégaina son arme, fixant elle aussi la voile comme si c'était une simple proie. Larah lui indiqua d'un signe que tout était prêt et la jeune fille sauta du dos de Yann. Elle profita de sa chute libre pour activer son pouvoir de glace, comme son frère, la glace blanche se forma autour de ses membres et de la lame de sa faux, la glace remonta même le long de la corde, durcissant les fibres qui la composait mais accroissant également leur fragilité...  Ereia donna un coup circulaire en tournant sur elle-même, s'aidant du tir de son arme pour rester au niveau du sommet. Elle décrivit un autre mouvement circulaire en touchant la voile puis se laissa tomber jusqu'à dérouler la corde au maximum; cette dernière n'apprécia pas beaucoup lorsqu'elle dut retenir d'un seul coup tout le poids de la chasseresse et elle commença à s'effiler. Ereia donna trois coups à différents endroits du haut de la voile avant de se rendre compte qu'elle partait à la dérive; elle leva la tête et vit que le garuga penchait plus du côté que d'un autre. Elle grinça des dents et, tirant une grosse munition derrière elle, elle se servit du recul pour se propulser vers la voile et continuer de la taillader. Elle se servait avec astuce de son tir au gros recul pour pouvoir naviguer librement en étant suspendue dans le vide.
La voile était recouverte de gelure circulaires à divers endroits et la retraite venait tout juste d'être sonnée par le commandant. Ereia désactiva son pouvoir de glace et elle remonta grâce à la corde sur Yann, elle était assez fière d'elle pour son premier assaut et puis la glace semblait résister à la chaleur. Elle jeta un coup d'oeil en dessous d'elle pour observer le travail de son frère mais elle constata stupéfaite que la glace de Clost avait quelques failles. Oh, rien de bien méchant, elle tiendrai sûrement jusqu'au prochain assaut mais malheureusement, ça ne rendrait peut être pas la voile assez rigide pour la briser...   Yann se posa sur le pont du Fafnir et Ereia sauta immédiatement de son dos pour aller à la rencontre de son frère: il était entrain de reprendre des forces, dans un coin, et regardait de manière inquiète la voilure du Brachidion.  

Ereia: Clost...
Clost: Tu as vu toi aussi ? Je ne comprends pas, ça avait l'air de bien tenir...
Ereia: Laisse moi me charger du bas, toi ouccupe toi de prévenir Gharith tu prends le haut
Clost, attrapant son fumigène: Moui ça marche  

Le début de l'assaut suivant fut vite sonné et tout le monde se remit en place. Clost monta à son tour sur le dos de Yann mais lui s'était allégé en se séparant de quelques parties de son armure. Il survolait le champ de bataille et fut à une vitesse incroyable au niveau de la voile. Il remarqua la glace de sa sœur qui tenait parfaitement bien, elle avait quelques gouttes d'eau qui suintaient le long de la paroi glacée mais ce n'était nullement comparable avec le sort qu'avait subi sa glace à lui. Clost regarda en dessous de lui et il ferma les yeux, fit deux pas en avant et se laissa tomber dans le vide, il fit apparaître la glace autour de lui et refroidit les cercles de glace rien que par son aura, il prit ensuite dans sa main le fumigène de Gharith et il le tira dans les airs: il explosa dans un grand nuage bleu qui fut bien visible par tout le monde.  

-Pont du Nidhogg-
Gharith commençait à désespérer, déjà deux ou trois assauts qu'il n'avait eu aucune nouvelle de Clost et Ereia, peut-être que le plan avait simplement été annulé ? Il laissait les hommes sous son commandement tirer sans relâche sur la peau mise à nu à bien des endroits, lui restait au milieu du pont à fixer l'horizon de ses jumelles.
Tout à coup, il aperçut le nuage de fumée bleue qui apparut dans le ciel et il sourit: encore à lui de jouer, décidément, il jouissait d'un grand capital confiance parmi ses compagnons.  

Gharith: Capitaine !
Capitaine: Oui, commandant ?
Gharith: Veuillez me faire le plaisir de m'aligner dans une seule et même ligne la proue, la voile et le garuga qui vole au loin. Et si un des deux bouge, je veux que vous nous remettiez dans la position que je vous ai indiqué
Capitaine: Bien !  

Le bateau pivota doucement sur lui même et les chasseurs qui étaient tous entrain de tirer manquèrent leur cible; ils étaient extrêmement étonnés de voir que la bateau s'éloignait du monstre, ils virent le Nidhogg se surélever jusqu'à se mettre au niveau du nouveau compagnon de la vaste troupe de chasseurs: le Yian Garuga. Certains membres du navire voulurent demander quelle était la raison de ce changement soudain mais ils se résignèrent bien vite en observant le visage déterminé de leur commandant. Gharith prit le fusarbalète que lui avait prêté Milly et il sélectionna des munitions explosives dans sa ceinture. Il regarda dans tous les sens et ne vit que des chasseurs prêts à en découdre, prêts à tirer sur les ordres du chef.  

Gharith: Mon ordre est simple, tirez en direction du garuga
Talf: Pardon ?! Vous n'allez pas abattre Yann tout de même
Gharith: Bien sûr que non ! Je vous demande de vous servir du garuga comme indicateur, il va voler près de différentes zones de glaces et nous devons nous en servir pour faire éclater cette glace. Talf, je ne veux aucun tir manqué; tous les fusarbalétiers, bombardement d'explosifs; les archers, servez vous dans la cale en flèches explosives, c'est ma tournée. Quant à toi, Diablo, tu t'occupes du canon, orientation, munitions, poudre, approvisionnement... C'est toi le patron du canon et je te donne les mêmes ordre que pour Talf sauf que tu t'assures en plus de ne toucher aucun épéiste. Vous avez compris ?
Equipage: Oui !


Ereia, elle, faisait son travail au sol. Elle avait bondi sur le dos du monstre dès l'annonce de l'assaut et avait suivi les pas de son frère pour aller vers la voilure. Cette fois-ci, elle avait demandé a toutes les personnes dont elle avait besoin de la suivre, aucun n'avait contesté, tous étaient curieux de savoir comment la suite du plan allait se goupiller. Rupert et Ethan avaient immédiatement activé leurs gênes et les deux commandants avaient eut tôt fait de recharger leurs armes.
La jeune fille vit le garuga et son frère, pendu dans le vide, qui avait déclenché un fumigène bleu pour avertir le Nidhogg. Elle baissa la tête et regarda la voile depuis les quelques mètres qui les séparaient, elle nota tout d'abord que la glace de Clost reprenait sa teinte translucide de base et que des flaques d'eau étaient visibles sous la voile mais elle remarqua aussi que la glace de son frère, bien qu'elle ne tienne pas très longtemps, était bien plus solide que la sienne. Elle se prit à sourire: son frère et elle se complétaient. Elle jeta un coup d'oeil en arrière et indiqua à ses poursuivants qu'il était plus que temps de se mettre au travail. Ereia activa son pouvoir glacial et elle donna des coups de lame aux endroits où la glace était la plus faible; chaque taillade redonnait à cet élément sa couleur blanche immaculée, tout en gardant une solidité digne des glaces du grand nord les plus solides. Derrière elle, les autres chasseurs usaient de leurs spécialités respectives pour tenter de fracasser les zones gelées. Tous les quatre durent se rendre à l'évidence que ces deux gamins possédaient un talent inouï dans la création de glace: même Ethan, dont son croisement était fait pour creuser dans les glaces les plus dures, peinait à faire éclater la voilure. Ereia entendit le bruit d'une détonation au dessus d'elle, suivi par un cri de monstre et un cri de chasseur, elle regarda alors au dessus d'elle et vit que le premier projectile avait percuté la voilure et l'avait transpercée sans problème, une pluie de balles, boulets de canon et flèches explosives s'abattit alors sur l'attribut caractéristique du monstre.
Il continuait de hurler de douleur puis il envoya un laser aqueux en direction du wyvern volant et Larah dut improviser une manœuvre d'esquive en plongeant vers le bas. Les munitions suivaient la position du monstre et elles se dirigeaient de plus en plus bas, au niveau d'Ereia et de son petit groupe... Ethan poussa Ereia dans le dos pour lui permettre d'éviter une munition explosive qui termina sa course à l'endroit où la chasseuse se tenait un instant plus tôt. Larah, sentant l'urgence d'éviter à ses compagnons une mort certaine, fit se redresser Yann et repartit remplir sa tâche tout en esquivant les attaques répétées du Brachidion.
Ereia, encore sonnée par le coup, fut aidée par le commandant du Fafnir pour se relever.  
Abygaël: Est ce qu'il y en a pour longtemps ? Il faudrait sonner la retraite
Ereia: Deux
Abygaël: Pardon ?
Ereia: Laissez moi deux minutes et l'assaut sera fini
Abygaël, faisant un moulinet avec sa lame: Tss, heureusement pour toi que je me sens d'humeur guerrière,  je te laisse deux minutes pas une seconde de plus.  

Ereia hocha la tête et reprit son travail, sous le tonnerre d'explosions provoquées au dessus d'elle par le Nidhogg. Elle continuait de courir autour de la voile pour alimenter en glace les endroits qui en avaient besoin, suivie par les quatre autres qui fracassaient son oeuvre.
Deux minutes passèrent à une vitesse fulgurante et la retraite fut finalement sonnée. Tout le monde se rejoignit sur le pont du Fafnir et certains chasseurs poussèrent des petits cris surpris: la voilure du Brachidion était parsemée de trous de vingt à cinquante centimètres de diamètre. Abygaël felicita Ereia d'une petite tape sur l'épaule; le frère de la chasseresse arriva bientôt, sur le dos de Yann et descendit en même temps que Larah, toute essoufflée.  

Larah: Que c'était épuisant ! Le prochain qui me demande un truc pareil, je le tue direct

HRP: Pourriez vous sauter mon tour svp ? j'ai du travail par dessus la tête en ce moment, dsl... ^^'

HRP : Désolé du retard, je poste vite pour que ça puisse continuer.

Olia jura un bon coup en se relevant. Il était trempé de la tête aux pieds, et jeta un regard noir à Énarior, qui ne put que hausser les épaules avant que le montre ne s'éloigne trop. Puis le Brachiodon disparut du champ de vision du chasseur, qui se prit à sourire. Au moins, le frère de Legolas était en vie, et sa chute ne lui avait pas laissé trop de séquelles. Le chasseur commençait à suivre le Brachiodon à pied, lorsqu'il remarqua deux chasseurs peu éloignés, tombés eux aussi, au niveau des bois. Il commença à se rapprocher tranquillement d'eux, tout en récupérant quelques composants autour de lui.

Destie respira un bon coup. Son frère était tombé, mais s'était relevé, et s'éloignait du monstre. Parfait. Au moins, il serait en sécurité pendant un bon moment... Le temps qu'il retrouve le monstre. En épéiste, le risque était trop élevé. La chasseresse se replaça en position allongée et enchaîna les tirs sur le monstre.

Olia se rapprochant, il reconnut le visage du premier chasseur : Rallen, un de ses compagnons de chasse lors de sa première quête. Le deuxième chasseur était une chasseresse : une jolie archère rousse, qui les avait remarqué mais semblait s'éloigner d'eux et du monstre.
Arrivant au niveau de Rallen, le chasseur lui posa sa main sur l'épaule... Et se baissa juste à temps pour esquiver un coup d'épée circulaire, avant de bloquer le second de son bouclier et de sa lame vite dégainée.
-Bel accueil, apparemment, ironisa Olia.
-Olia! s'exclama Rallen. Heureux de te revoir!
-Ah bon? J'adore tes marques d'affection, sourit le chasseur.
Rallen grimaça.
-Mauvais réflexe, qui peut pourtant s'avérer excellent dans de nombreux cas...
-Dans une jungle, par exemple? En tout cas, j'ai l'impression que tu as appris à dégainer vite...
-Exact, l'entraînement porte ses fruits. Mais continuons à discuter en marchant. Après tout, autant suivre la bête...

Destie observa rapidement son frère à l'aide de sa lunette de visée. Il avait apparemment retrouvé son compagnon de chasse... Elle eut une pensée furtive pour Legolas, un sourire, puis se reconcentra sur le monstre et sur ses tirs.

-Que sais-tu sur la chasseresse devant? questionna Olia.
Il était certain qu'elle les avait vus, mais elle semblait accélérer le pas depuis.
-Apparemment, elle s'appelle Novarane. Mais je ne la connais pas vraiment.
-Elle n'a pas l'air d'aimer le contact humain. Elle nous fuit depuis tout à l'heure.
-Tu es sûr? C'est vrai qu'elle est restée dans son coin depuis le début de cette quête, après tout.
-Bref. Continuons à avancer, et accélérons. Ce serait dommage de rater le dénouement de tout celà...

HRP : On saute le tour de Vice, à toi Khnil !

Khnil était en train d’aider ceux qui étaient remontés. Toujours en train d’apporter du ravitaillement ou des soins légers à ceux qui en avaient besoin. Refaire les pansements, aider parfois aux manœuvres du Nidhogg, apporter un aiguisoir ou deux à ceux qui en avaient besoin. Bref, l’homme à tout faire.
Après tout, avoir eu une infirmière dans son entourage et avoir piloté son propre aéronef pendant plusieurs mois l’avaient habitué à toutes sortes de choses. Il commençait à se transformer en couteau suisse.

Khnil : Ok l’attèle devrais tenir…bon elle n’est pas aussi bien que celles que font Sarah mais ça ira mec.
Hunter : Merci Khnil.
Khnil : Je t’en prie henri…même si tu ne t’appelles pas henri, c’est pour la rime…
Hunter : j’avais compris.

Khnil se releva et essuya la sueur sur son front. IL réfléchit à ce qu’il pourrait faire ensuite. En regardant aux alentours il remarqua que personne n’avait visiblement besoin d’aide. Peut-être que Yumi allait mieux. Il allait la voir.
Il se dirigea donc vers son aeronef pour prendre des nouvelles de Yumi. Il descendit dans la cale pour retrouver Yumi quasiment prête à se rebattre. Elle ne l’avait pas entendu arriver. Yumi remit ses couteaux de lancer dans ses manches et les réajusta. Elle attacha ses chakrames dans son dos et prit une grande inspiration avant de se retourner, tombant nez à nez avec Khnil. Elle soupira visiblement déjà agacée.

Yumi : Toi aussi tu viens m’engueuler ? Allez vas-y c’est mon jour de toute façon.
Khnil : Hein ? Non je venais voir si tu vas bien.
Yumi : Ah ?
Khnil : C’était pour ça le livre « Pour Sarah » alors hein ?
Yumi : Perspicace.
Khnil : Tu sais Sarah les connait par cœur les livres de la bibliothèque. Je savais bien que c’était pas pour elle. Cela dit je ne pensais pas que tu arriverais à produire un truc aussi dangereux.
Yumi : Tu vois tu viens m’engueuler en fait !
Khnil : Nan je pense que t’as déjà eu ta punition. Ça fait un mal de chien hein ?
Yumi : Tu m’as l’air de t’y connaitre un peu quand même…
Khnil : J’ai…un peu évolué depuis le temps…Et on apprend deux trois trucs sur les herbes médicinales dans ma tribu si tu vois ce que je veux dire.
Yumi : Tu fumes ?
Khnil : Pas du Tabac...Mais pas non plus le genre d’herbe qui rend mou… Il semble qu’elle a des effets particuliers sur moi. Enfin bon garde ça secret. Tout ça pour te dire que je te comprends. Fait gaffe quand même.
Yumi : Ouais ouais je sais.

Elle se retourna pour sortir. Khnil vit les chakrames qu’elle avait dans le dos.

Khnil : AH !
Yumi : Quoi encore.
Khnil : Tes chakrames ils ne marcheraient pas à l’électricité ?
Yumi : Tu vas arrêter de tout deviner comme ça ?
Khnil : tu les as trouvés où ?
Yumi : coincés dans un endroit enneigé, loin d’ici.
Khnil : Je les cherche depuis un moment.
Yumi : Ils sont à moi je les garde.
Khnil : Comment tu fais pour les charger ?
Yumi : C’est pas simple.
Khnil : J’ai peut-être un truc pour toi.

Khnil sortit de son sac un objet assez insolite. Ça ressemblait à un genre de grenade. Il y avait dessus simplement un bouton et un genre de cadran comportant trois cavités translucides. Les cavités brillaient d’un éclat bleu électrique.

Khnil : J’ai trouvé ça dans l’aéronef. En gros c’est un chargeur. Prête-moi tes Chakrames.

Elle tendit ses armes à Khnil qui posa le chargeur dessus. Il appuya sur le bouton une fois et quelques étincelles bleues partirent du chargeur aux chakrames. Une des cavités s’éteignit. Khnil reprit le chargeur et maintint le bouton enfoncé. Yumi regarda les cheveux du chasseur se hérisser légèrement tandis que des étincelles lui parcouraient les doigts. La cavité se ralluma.

Khnil : Pfouh. Tiens il est chargé.
Yumi : Khnil…
Khnil: Quoi ?
Yumi : MERCI BEAUCOUP !

Elle l’embrassa (un calin hein) Khnil fut surpris mais la laissa faire. Cet objet lui serait surement beaucoup plus utile.

Khnil : Allez file.

Une annonce se fit entendre.

Annonce : LE VILLAGE EST EN VUE. IL FAUT TOUT DONNER MAINTENANT AVANT QU’IL PUISSE DETRUIRE LA MURAILLE !

Khnil réagit immédiatement. Il passa sur le pont de son Aéronef pour décoller. Son utilité était trop minime ici. Il pourrait surement mieux aider du côté de la muraille. Il attrapa la barre de son aéronef et émit un choc électrique. Dans un bruit de moteur l’aéronef démarra et il émit un courant continu pour démarrer. Il se dirigea vers le village.
Le brachiodon était en effet très proche du village. Il serait arrivé en à peu près 20 minutes. Ce qui laissait peu de temps pour le finir. Heureusement la barrière du village était surement assez épaisse pour le retenir encore quelques précieux instants.
Une fois arrivé il déposa son aéronef en catastrophe pour foncer vers le premier garde venu.
Khnil : Où je peux trouver les dirigeants ?
Le garde (qui avait appris à se méfier des gamins depuis l’arrivée de Raiko) pointa vers la tente du commandant Swift, puis se ravisa et pointa…Raiko, postée tout en haut de la muraille.

Khnil : merci.

Il grimpa là-haut et arriva vers la demoiselle. Il était impressionné que la dirigeante soit aussi jeune. Surement une prodige.

Khnil : Excuse-moi…
Raiko : Ah c’est toi l’aéronef qu’on vient de voir passer ! Tu viens de là-bas ?
Khnil : Ah oui. Mais…Sans vouloir t’offenser, c’est toi qui dirige ici ?
Raiko : Disons que je suis la plus haute gradée… POURQUOI CA T’ETONNES ?

Elle resserra sa prise sur sa hache. Khnil sourit.

Khnil: Justement non. Je voulais être sûr.
Raiko : Tu me plais déjà toi. Raiko. Enchantée. Mais on a mieux à faire. Donne-moi un rapport !
Khnil : Le brachiodon a déjà été bien affaibli. Comme vous pouvez le voir actuellement il devrait arriver d’ici 20 minutes. Son dos est criblé de trous et on a réussi à détruire son voile dorsal. Ses flancs sont bien entamés. En revanche on commence aussi à fatiguer un peu sur les navires. Quelques-uns d’entre nous sont tombés. Ceux qui sont présent vont quand même donner le maximum.
Raiko : Ok. Rend toi utile maintenant. Tu peux gérer une baliste ?
Khnil : Surement. C’est pas bien différent d’un grand arc non ?
Raiko : Je serai directement sur le terrain. Tiens prend cette baliste là. Merci pour ton rapport soldat !
Khnil : Khnil.
Raiko : Ouais merci Khnil.

Elle disparut avant que Khnil ne s’en rendre compte. Il chargea la baliste et commença à se familiariser avec l’engin. Du côté de la muraille, on attendait le monstre de pied ferme.

Abygaël avait annoncé la proximité des murailles quelques instants auparavant, en effet, ces dernières se voyaient à l'horizon, après une vaste plaine qu'il leur restait à traverser. Le monstre semblait encore avoir de l'énergie, malgré ses blessures et Khnil et son aéronef étaient d'ores et déjà partis annoncer l'approche du monstre aux homes postés sur la muraille.
Encore un ou deux assauts, tout au plus. C'est ce qu'estima le commandant. Il tira un panache de fumée rouge, annonçant la retraite car le monstre commençait à s'ébrouer.
Les chasseurs sur le dos du monstre se retirèrent rapidement, tous regagnant le pont du Fafnir. Une fois tous réunis, Abygaël demanda, après un compte rapide :

Abygaël : Manque pas du monde là ?
Ethan, en comptant aussi : Ehh... Trois... Cinq personnes... Et ou sont Martyr et Melinda ?

Un raclement de gorge les tira de leurs inquiétudes, Martyr était adossé à l'entrée de la cabine et Melinda était à ses côtés, elle était encore un peu rouge, visiblement un peu essoufflée aussi. Ethan se fracassa la main sur le front et soupira :

Ethan : De tous les moments que vous avez pu trouver pour faire ça, z'avez choisi celui là ?
Martyr, en se grattant l'arrière du crâne : Erh... Désolé, c'était sur le moment et on a pas su s'arrêter...
Ethan : Je passerai bien l'éponge, mais on a trois personnes perdues dans les bois à cause de votre connerie. Une fois ce lézard buté, vous partez me les chercher et revenez pas avant de les avoir ramenés, clair ?

Martyr et Melinda opinèrent simplement, rouges, de honte visiblement. Abygaël demanda, après un soupir :

Abygaël : Me dis pas qu'ils …
Ethan : Si.
Abygaël, en soupirant : Sérieusement ? J'dois buter qui pour avoir un semblant d'autorité ici ?

Le monstre poussa un rugissement plaintif à ce moment, coupant cour à la discussion et les faisant se retourner vers lui pour uniquement voir qu'il subissait encore les assauts de ceux positionnés sut le Nidhogg. Milly ricana :

Milly : Hum, il s'en sort bien pour un gosse.

Abygaël se contenta d'opiner et tira un panache vert, annonçant leur avant-dernière charge avant les remparts. Les chasseurs bondirent, Melinda restant en retrait pour faire ce qu'elle aurait dû faire depuis un moment déjà.
Drakov se retrouva bien vite avec le croisé Ukanlos qui le supervisait et leurs lames ouvrirent des entailles un peu partout dans le cuir épais et écailleux du Brachiodon, qui ne cessait pas son inexorable marche. Une forte détonation se fit entendre et la corne restante du monstre se fissura, alors qu'il gémissait. Le Fusanov' de Gharith faisait encore des merveilles et cette dernière tomberait très prochainement
L'assaut des chasseur se poursuivit, sur un Rupert qui se moquait ouvertement de son partenaire, qui se contentait de soupirer à chacune de ses piques, plus exaspéré qu'autre chose. Les boules de feu de Yann faisaient elles aussi leur lot de dégâts, brûlant la chair mise à vif du monstre de pair avec les munitions explosives et fragmentation tirées depuis le Nidhogg, qui manquait déjà de boulets de canon.
Les deux commandants utilisaient également leurs lames explosives pour causer des dommages conséquents sur le corps du monstre, mais aussi le leur.
Les autres chasseurs y mettaient aussi du leur, Destie, Clost et Ereia se suivaient et frappaient à tour de rôle dans les entailles qui constellaient le dos du monstre, les ouvrant un peu plus à chaque attaque. Shanod, Vice et Legolas faisaient de même, motivés à fond.
L'assaut se termina quand le monstre commence à se secouer de nouveau, pour les forcer à se retirer de son dos. Le panache de fumée rouge décolla et la retraite s'amorça, une fois tous revenus sur le pont, non sans qu'Abygaël en balance un ou deux qu'il avait embarqué avec lui dans son sillage, ils s’aperçurent qu'ils étaient d'ores et déjà dans les plaines qui séparaient les zones de chasse et la ville de Dondruma, dont on apercevait d'ores et déjà les murailles à l'horizon.
Abygaël et Milly opinèrent de concert, prêts à tout donner lors du dernier assaut. Il fit signe à Larah de descendre avec sa monture et la prévint :

Abygaël : Laisse ta monture se tirer, on sait qu'elle n'est pas dangereuse mais ceux sur la muraille non et ils risquent de tirer dessus.

Larah opina simplement et après avoir remercié un Yann qui s'était posé sur un coin du pont, elle le laissa regagner son nid, disparaissant à l'horizon en quelques rapides battements d'ailes.
Yann parti, le dernier assaut fut lancé, les chasseurs se donnèrent à fond, laissant leurs lames danser dans la chair d'un Brachiodon faiblissant, en témoignait les gémissements plaintifs qui s'échappaient de ses mâchoires. Les coups plurent, les explosions retentirent, les tirs fusaient depuis le Nidhogg, qui manquait déjà de munitions, chacun ayant donc pris son propre fusarbalète ou arc pour cribler le dos du monstre de balles et flèches.
Les coups plurent et, malgré leurs efforts à fracasser leurs lames dans les plaies du monstre, les agrandissant encore et les faisant saigner abondamment, même avec les explosions des lames des commandants et le feu de Wyvern de Martyr dans une plaie profonde, le monstre ne leur céda rien et continua son inexorable marche.
Le colosse avait beau être ralenti par autant de blessures, il n'en resta pas moins largement capable de continuer. Il commença à s'ébrouer, à temps pour qu'Abygaël puisse lancer le signal de retraite, ce qu'il ne vit en revanche pas, c'est que Milly chuta lourdement, victime d'un malaise. Rupert, lui, s'en redit compte et, en fusant à toute allure pour regagner le Fafnir, il attrapa sa sœur au passage, la portant comme un chevalier porterait une demoiselle. Il avait d'ores et déjà rangé son arme dans son dos et Milly tenait encore fermement la sienne, même si elle n'était pas en grande forme.
Il glissa sur le pont en arrivant, déposant rapidement Milly au sol et laissant ainsi à tous le loisir de constater que la commandante n'allait pas bien, tant sa face était couverte de sueur quand il retira son casque. Rupert s'énerva :

Rupert : Bordel de merde, de là à penser qu'elle te ferais vivre ça à toi aussi.

Il se donna un coup de poing dans le ventre et se mit une main dans la bouche, en tirant quelques insectes qui émettaient une faible lumière. Il ouvrit la bouche de sa sœur et les lui y mit dedans. Elle réagit instantanément en ouvrant en grand les yeux et tentant de cracher les insectes, mais Rupert lui maintint la bouche fermée et déclara, sur un ton autoritaire :

Rupert : Avale les, t'en a besoin, je sais même pas pourquoi t'as pensé que ce serait bien de plus avoir les tiens dans ton ventre en ce moment.

Elle fit comme il demanda, quand il retira sa main elle lui lança, avec un regard qui se voulait sévère :

Milly : Tu joue à quoi ? Tu sais que c'est dégueulasse ce que tu viens de faire ? A ta propre sœur en plus !
Rupert, s'emportant : T'as vu ta condition ?! C'est ça ou te laisser crever d'intoxication et il en est pas question !

Elle le fixa, fronçant les sourcils, il ajouta :

Rupert : T'es ma sœur et accessoirement une des personnes auxquelles je tiens le plus ici, si pour te sauver je dois m'arracher mon propre cœur et te le greffer, je le ferais !

Elle soupira et se laissa tomber contre lui :

Milly : Soit, soit, alors tiens moi compagnie un petit moment, tu veux bien monsieur je pars mirer le vaste monde même si je connais pas le chemin jusqu'à la cuisine ?

Rupert lâcha un « hum » mais n'ajouta rien et resta aux côtés de Milly, qui s'endormit rapidement. Abygaël s'avance, Rupert décréta :

Rupert : Elle va prendre une retraite anticipée, trouve moi l'excuse que tu veux, mais Milly rentre avec moi à Tenmura.
Abygaël : En quel honneur ?
Rupert : Je sais pas à quoi à voulu jouer notre mère, mais elle a fait deux trois test avec notre capacité à absorber les gaz normalement nocifs et ça l'a mise dans un état réellement préoccupant, actuellement si elle est encore en vie, c'est parce que je lui ai filé quelques foudrinsectes pour qu'ils l'épurent des gaz qu'elle à absorbé.

Abygaël opina, il demanda :

Abygaël : Combien de temps ?
Rupert : Longtemps, très longtemps, pour te donner un exemple, juste un nuage de gaz explosifs de Basarios prends jusqu'à six mois à être évacué, vu ce qu'elle à pris, je pense qu'elle en a pour quelques années, minimum.

Abygaël parut inquiet soudainement, il soupira :

Abygaël : Soit, je me démerderais, de toute façon on est à Dondruma, on l'aura pas stoppé à temps.

Tous se tournèrent, pour voir les murailles de la ville à peines à quelques foulées du géant. Les munitions balistes et les boulets de canon fusaient déjà, s'écrasant avec force sur le monstre qui gémissait de douleur. Le monstre se prépara à un laser aqueux, en témoignait l'inspiration qu'il prenait. Sa cible était évidente, les armes de siège sur la muraille, ainsi que les soldats qui étaient positionnés dessus.
Gharith tira une nouvelle fois au Fusanov', envoyant voler la seconde corne du monstre, qui poussa un rugissement plaintif. Son laser se perdit toutefois et ledit rayon d'eau hyper-pressurisée découpa la voile du Fafnir, qui perdit de l'altitude rapidement et, après avoir défoncé une des tours de garde de la ville, s'écrasa dans un des quartiers situés derrière, sous les cris des hommes sur les murs et le « Tenez bon ! » d'Abygaël.

Quand il rouvrit ses yeux, Rupert lâcha un soupir, il avait gardé Milly contre lui et avait amorti la chute, car tous deux étaient tombés dans une bâtisse. Rupert était tombé sur un plancher, il avait senti le choc se répercuter tout le long de son dos. Milly lança, sachant qu'il était revenu à lui :

Milly : Hey, Rupert ?
Rupert, en grimaçant : Quoi ?
Milly : Tu le pensait vraiment ce que t'as dit ?
Rupert : Bien sûr que oui.
Milly, en soupirant : Irrécupérable... J'allais te proposer de revenir une fois ce bordel terminé.
Rupert : Pas question, si j'ai fui, c'est pour ne pas avoir à subir ces expériences, mais de là à penser qu'elle ferait ça sur toi...
Milly : Tu as vécu ça aussi ?
Rupert : Évidemment. Et je m'en suis voulu un nombre incalculable de fois de ne pas t'avoir prise avec moi en fuyant... Mais retourner là-bas aurait été impossible...
Milly : Rupert...

Elle renifla bruyamment, il comprit et passa ses bras autour du ventre de sa sœur, qui était sur lui, elle lui lança, en sanglotant :

Milly : Je sais pas si je peux bouger...
Rupert : T'occupes, j'ai pas prévu de bouger non plus, pas sans toi de toute façon.

Elle opina simplement en reniflant bruyamment et se laissant aller à ses émotions, heureuse que son frère soit revenu la tirer de l'enfer qu'elle vivait.

Abygaël dégagea le bout de mur qui était un-dessus de lui. Grâce à son arme qui s'était plantée dans le sol lors de sa chute, ce pan de mur ne l'avait pas écrasé vivant. En jouant de l'espace qu'il lui restait, Abygaël exécuta une extension de ses deux jambes et fit basculer le pan de mur. De nouveau à l'air libre, le commandant entama les recherches quand un autre pan de mur vola, laissant voir un Drakov qui saignait de l'arcade et des lèvres, ses gènes finissant de se désactiver, agenouillé au-dessus de Larah, qui poussa un soupir satisfait visiblement. Il se tourna vers elle et lui demanda, en s'écartant pour l'aider à se relever :

Drakov : Tu iras bien ?
Larah, en tremblant un peu : Ouais...

Il la savait claustrophobe, mais vu comme ça, c'était compréhensible qu'elle flippe, s'il avait pas été là, elle aurait eu du genre mal.
Shanod et Destie dégagèrent une poutre qui les gênait, puis s'extirpèrent de décombres à leur tour, visiblement à part une vilaine peur et quelques bleus, ils allaient bien.
Ethan soupira longuement, puis envoya valser le pan de mur au-dessus de lui, lequel était assez gros, fallait l'avouer. Ses gènes se désactivèrent et il demanda :

Ethan : Z'allez bien ?

Derrière lui, Vice et Legolas, le premier levant son pouce en signe de réponse positive et le second lâchant un « Ouais. » Le croisé avait stoppé le pan de mur et leur avait très probablement évité une mort douloureuse.

Martyr et Melinda sortirent des décombres et se dirigèrent de là où ils sentaient Eccnelias et Ethan. Tous les deux avaient honte de ce qui s'était passé sur le Fafnir et décidèrent de faire leur possible pour se racheter. Ils entendirent vite le cri d'Ereia, qui appelait à l'aide depuis une pile de décombres, visiblement trop crevée pour pouvoir soulever la lourde poutre et les pans de murs qui la bloquait, elle et son frère. Les deux croisés usèrent de leur force et de leurs gènes pour dégager les deux autres chasseurs, qui, après avoir constaté qu'ils n'avaient que des bleus et des ecchymoses, les suivirent jusqu'au commadant. Rapidement, tout l'équipage fut rassemblé, Rupert et Milly excepté, et alors qu'Ethan envoya Martyr et Melinda les chercher, le reste de l'équipage s'y mit pour dégager Yumi de l'épave du Fafnir, Drakov excepté, puisqu'il resta aux côtés de Larah, non seulement pour s'assurer qu'elle allait bien après sa crise de panique claustrophobe, mais aussi parce qu'il n'était plus capable d'utiliser ses gènes une fois de plus, trop fatigué pour.
La petite chasseuse fut rapidement tirée des décombres et leur groupe repartit vers la muraille, de laquelle s'éleva un cri de victoire unanime. Le monstre était tombé.

En effet, le monstre, après s'être mangé plusieurs tirs de canon et de baliste dans ses pattes avant, sur ordre de la commandante des unités, s'affala à genou, en gémissant de douleur, cet instant lui aura suffi à rendre son dernier souffle, quand les quatre lames de l'épieu tueur de dragon perforèrent sa face ventrale, l'immobilisant et lui occasionnant des dommages tonitruants, mais non moins importants que les tirs de tous les artilleurs des murailles et des armes de sièges. Le monstre s'immobilisa un moment, pendant lequel un silence lourd pesa... Et un cri de victoire résonna, ils l'avaient eu, de justesse, mais ils l'avaient eu.

Les escouades médicales arrivèrent bien vite sur les lieux du crash et les blessés furent traités, rapidement, avant d'être libérés, pour repartir vers leurs villages d'origine s'ils le souhaitaient. Melinda et Martyr furent déployés avec les escouades de recherche, afin de retrouver ceux perdus en chemin, qu'ils retrouveraient aisément le soir-même, non sans s'être crevés à la tâche ce faisant.
Drakov et les chasseurs de Tenmura furent mis dans un ballon de transport rapide, qui devait les larguer à Tenmura. Sur ordre d'Abygaël, Milly avait été forcée de prendre sa retraite, conformément à ce que demandais Rupert. Alors que le frère surveillait sa sœur alitée et les autres ayant souhaité rentrer sans participer aux festivités discutaient entre eux ou se reposaient simplement, Abygaël appela son fils sur le pont.
Drakov arriva, tapant du pieds pour faire savoir qu'il était là, son père fixant le vide devant lui. Il lança :

Abygaël : Je vais faire ça simplement, je savais pour le nid d'Ukanlos... C'était la seule solutions pour que vous vous en tiriez...
Drakov : C'est une bonne excuse, tu crois pas ? T'aurais pas pu nous envoyer ailleurs que dans ce labo ?
Aygaël : Je ne savais pas qu'ils feraient ça ! La seule chose que je savais c'est qu'ils accueillaient des orphelins et des réfugiés en bas âge, c'était tout ce que je savais !
Drakov, en soupirant : Et quel accueil, regarde le résultat !

Son bras était d'ores et déjà couvert d'écailles jaunes et bleues. Abygaël soupira :

Abygaël : Douloureux ?
Drakov : T'as même pas idée. Et à chaque fois que je m'en sers, je déguste.
Abygaël : Et Tartaros ?
Drakov : Lui ça va, il doit juste surveiller son humeur sous peine de cramer tout dans les environs.
Abygaël, en poussant un soupir : Désolé... D'abord votre mère, puis vous... J'suis franchement un bon à rien.
Drakov : Je te le fais pas dire...

Il se retourna et commença à partir vers la cabine, il lâcha, en partant :

Drakov : Tartaros va avoir un gosse. Je suis supposé être son parrain. Tu veux te racheter ? Soit présent et endure ce qui arrivera.
Abygaël, en opinant : Fais-moi signe quand ce sera temps de venir.
Drakov, en passant la porte : T'occupes.

Leur groupe arriva vite et, après quelques minutes où chacun rentra chez soi, Drkaov se retrouva face à une Yasmir bouillonnante de rage. Il demanda :

Drakov : Hey, qu'est-ce qui se passe ?
Yasmir : Tu tombes bien ! Amélie ! Ce tocard en armure est passé et après nous avoir menacé d'exécution l'a enlevée !
Drakov, en se tendant : Pardon...
Rupert poussa un long soupir et lâcha le fauteuil roulant de Milly. Une voix s'éleva de derrière eux :

Abygaël : Je suppose que vous êtes au courant.

Tous se tournèrent vers lui, encore sur le pas de la porte. Abygaël lui exposa :

Abygaël : Isaelas Naéderam viens officiellement de se rendre coupable d’association avec un ennemi de la Guilde. Larah Tian, qui a participé à la quête avec nous viens de se faire enlever par un type nommé le Comte, qu'il héberge dans son domaine.

Drakov poussa un profond soupir, Ethan lui dépose une main sur l'épaule :

Ethan : Calme-toi. Prépare-toi bien, je vais...
Rupert : Non, je vais avec lui.

Ils se tournèrent vers Rupert :

Rupert : Amélie est aussi quelqu'un à qui je tiens. Désolé Milly, mais...
Milly, avec un sourire : T'inquiète, fonce. Commandant Eccnelias, je pense que vous pouvez le dire maintenant, non ?
Abygaël, en se frottant derrière la tête, signe de gêne qu'il partageait avec son fils : Erh... Vas-y, je m'occupe de protéger ta maison en attendant.

Ethan ajouta :

Ethan : Et moi je le seconderai, le temps que Martyr et Melinda reviennent de leur recherche de ceux qui étaient perdus.

Drakov opina et les remercia, Alix s'avança alors :

Alix : Je viens aussi.

Drakov allait protester, mais elle insista :

Alix : Tout d'abord, t'es pas en forme et en plus de ça, je ne laisserai personne menacer une amie sous mon toit, fusse-t-elle ma rivale en historie de cœur.

Il ne put qu'opiner et les préparations furent rapidement faites. Lui, Rupert et Alix partirent vers le hall de Guilde, prêts à lancer leur mission de secours avec un Talf et une Neilla sur-motivés à leurs côtés.

HRP : Ceux qui veulent faire le bal, je vous en prie ! L'évent restera pour ça. Et pour ceux qui veulent pas... Barrez vous ! è_é Nan je rigole, vous faîtes comme vous le sentez :3 Si vous voulez danser la polka.... faîtes donc... o/
(Oui, je fais un post qui sert à rien, mais je fais ça pour Hanx, voyez vous.)


Sur le chemin du retour, malgré la fatigue insoutenable et l'horrible envie de dormir, Larah trouva un papier survivant, de l'encre et une plume pour rédiger la lettre de rogation pour l'entrée au rang supérieur de Yumi. 


"Cher Maze,


Je vous informe que c'est la dernière fois que vous me donnez un chasseur à surveiller quand on est sur le dos d'un Bracchiodon avec une équipe de fous furieux qui ne respectent pas les ordres. Mais grâce à eux, on a gagné et aussi à la commandante Raiko, sans qui le dernier assaut sur la muraille aurait été un échec. 
On rapporte du gros steak à la Guilde, j'espère que vous aimez la viande charcutée parce qu'il ne reste plus grand chose de tendre... (pensez à la bière aussi, certains commencent à avoir soif...)
Pour Yumi... Elle est effrontée, c'est le moins qu'on puisse dire, mais elle s'est portée volontaire (ou désignée seule, faut voir) pour monter sur le dos d'un Bracchiodon en pleine charge et a pu le ralentir avec le Niddhög. Je dirai que ce genre de comportement pourrait être dangereux à l'égard d'une quête de haute importance, ce qui était bien le cas, elle mériterait une sanction... Mais vu les différentes actions qui ont eu lieu, je dirai qu'elle fait partie des plus braves. 
Elle peut passer au rang supérieur. 


Larah Tian." 


- Voilà, une bonne chose de faîte... Râla Larah en confiant la lettre à un des soldats sur l'aéronef. 
- Tu leur as demandé de la bière ? Arriva à formuler Drakov.
- Ouais... Sérieusement, je veux un soin aux pieds en rentrant... Avec des massages... 
- J'ai une crampe aux doigts, marmonna Talf, les mains pleines d'ampoules.
- Où sont Melinda et Martyr ? Ricana Larah.
- Me parle pas d'eux... Lâcha Rupert, tenant sa soeur endormie.
- Y en a... 3 qui sont tombés... 
- Haha, Maze, Maze, Maze... Il va bien s'amuser... 
- C'est pas drôle Rupert, ils sont peut être morts...
- Mais non ! Les arbres ont pu amortir la chute... Et dans le cas contraire... on les retrouvera dans quelques années... 

Un long silence.

- Le village est en vue ! Cria un chasseur.
- Cool... J'ai tellement besoin de mon lit. Là. Maintenant... souffla Ryu (Allez. C'est pas votre faute s'il existe qu'à moitié)
- T'es toujours là toi ? 
- T'étais où ?
- Tu faisais quoi ?
- T'étais avec Melinda et Martyr ?
- Pas cool pour Elim...
- Fermez la... Grommela-t-il. J'étais en première ligne... Ce doit être mon armure qui se fond dans le décor...
- Peut être bien que oui... Ou pas. 

Ils arrivèrent à Tenmura, chacun boita à sa maison. Neilla et Talf allait poser leurs affaires, ils rejoindraient Larah et Ryu le soir pour le banquet avec Drakov, Rupert et les autres. 
Elim était partie faire les courses apparemment, son mari alla la chercher au marché. Larah entra dans sa maison et se posa sur son lit en marmonnant. 
"Alors, cette chasse ?"
Elle se releva instantanément et mit le main par réflexe à sa ceinture, mais elle avait laissé ses armes à l'entrée. Un homme était assis sur un fauteuil, un verre de vin à la main. Il avait emmené une bouteille exprès pour l'occasion. Il y avait un verre rempli sur la table de nuit de Larah. L'homme portait une cape rouge qui lui recouvrait ses épaules et le haut de son corps. De grosses épaulettes hérissées de longs piquants... Il avait les cheveux bruns, un petit bouc, il était entre deux âges, un anneau doré lui décoré l'oreille gauche. Il portait un plastron caché sous plusieurs couches de tissus qui lui donnaient un air royal. Il but un coup et posa ses yeux émeraudes sur la jeune femme.

- Eh bien, vous êtes bien silencieuse... 
- Que faîtes-vous chez moi ? Gronda-t-elle.
- Simple visite de courtoisie, répondit-il. Je suis venue vous enlever.
- Je vous demande pardon ?
- Quelques questions à vous poser, tout ça, et puis, ici, c'est pas bien, on est pas en condition. Buvez donc un coup, je n'ai pas envie d'employer la manière forte.
- Espèce de taré, si vous pensez que je vais vous suivre comme ça, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil...
- Moi à l'occasion, j'en ai deux. Allez, ne faîtes pas l'enfant, il vaut mieux que cela se passe comme ça qu'avec votre soeur.
- Qu'avez vous fait à Elim ?
- Vous allez le savoir tout de suite... 

Il se leva et se dirigea vers la jeune femme qui se mit en garde, il la contourna calmement et prit les armes à l'entrée qu'il jeta dans son dos. Puis il se tourna vers Larah et claqua des doigts. De puissants bras empoignèrent la jeune femme, lui plaçant un tissu imbibé de chloroforme sur le nez. Il ne lui fallut pas longtemps pour tomber dans les pommes. Le Comte la regarda en secouant la tête et en ajoutant : Ca aurait pu être plus facile... Allez, en route mauvaise troupe...

Le bal est lancé, l'ordre sera le même que pour poster et on saute les tours au bout de 4 jours sans nouvelles. Si vous comptez rien dire, signalez le, je vous rayerai de la liste.

Sont en lisse :

-sabertiger (Drakov+Rupert)
-Yian Garuga Anonyme (Larah+Ryu)
-King of Death (Diablo+Constantin+Camélia)
-Housenka (Gharith)
-Hazmat (Novarane)
-BlackSusanoo (Rallen)
-hanaxala (Yumi)
-Kut-ku d'or (Clost+Ereia)
-Enarior (Enarior)
-xxrorobeexx (Shanod)
-Paladin 7 (Legolas)
-arzak16 (Olia+Destie)
-Vice98 (Vice)
-knhil (Knhil)

Les chasseurs de la grande quête précédente était rentrer au village et se reposait. Cependant, un bal allait avoir lieu, tout le monde étaient impatient d'y être. Le bal se déroulait au hall, une grande piste pour danser, le bar, le buffet, la musique ainsi que toutes les autres choses qui font d'un bal ce qui est merveilleux.
Diablo, le jumeau maléfique de Constantin était chez lui. Il semblait chercher quelque chose dans son armoire.
''Diablo: Et merde ! J'ai vraiment pas de costume, si j'y vais n'importe quoi à ce satané bal, tout le monde va se foutre de moi... Qu'est-ce que c'est que ça ?''
Le chasseur trouva un sac remplie de zennis dont il en prit pas mal.
''Diablo: J'avais complètement oublié ça, c'est l'argent que j'ai dépouillé à des brigands de bas étage plus jeune. Ahahah. Quel bande d'idiots, je me souviens, je les ais tous assommée rapidement et pris l'argent. Et dire que j'ai fait ça à plus d'une centaine de brigands en tout, c'est vraiment un monde remplie d'idiot... Mince, je suis en train de parler tout seul. Si quelqu'un me voyait, il me prendrait surement pour un fou.''
Puis Diablo regarda par la fenêtre et vit son voisin, son frère. Celui après l'avoir regardé, il tira rapidement le rideau et disparu. Diablo, se sentait bête et ne bougea pas, jusqu'à un moment.
''Diablo: Ordure ! Reviens là que je te tue ! Et merde... bon, j'ai pas le temps de m'occuper de lui, il faut que je me dépêche d'acheter une tenue convenable.''
Diablo s'en alla de chez lui puis parti s'acheter des habits chez Hildegarde. Il regarda attentivement les vêtements qu'il y avait, puis il choisir un costar noir avec une cravate noir, ainsi que des chaussures noires. Il paya ce qu'il dût puis s'en alla de la boutique.
''Diablo: Cette femme me tape sur le système, bon, j'ai les fringues et c'est ce qui compte. Je vais me préparer.''
Le jeune chasseur rentra donc chez lui pour se préparer.
Constantin quand à lui, pendant la journée, après avoir surpris Diablo à se parler lui-même. Il se mit à chercher dans son armoire.
''Constantin: Et mince, j'ai aucune tenu pour le bal, qu'est-ce que je vais faire. Je peux pas utiliser l'argent que j'ai gagner avec mes quêtes précédente. J'aurais du en mettre de coté. Qu'est-ce que je vais faire ?!''
Puis tout à coup, un homme entra dans la demeure, en se tournant, le chasseurs sembla content. C'était son maître Dérix qui venait lui rendre visite.
''-Constantin: Maî... euh Dérix, qu'est-ce que vous faites ici ?
-Dérix: Eh bien c'est une simple visite de courtoisie... Tu sembles un peu désorienter.
-Constantin: Euh oui... c'est vrai.
-Dérix: Qu'est-ce qu'il y a ?
-Constantin: Eh bien...''
Là, le jeune homme lui expliqua tout ce qui se passait.
''-Dérix: Ahahah, t'as vraiment plus un rond alors pour t'acheter des vêtements.
-Constantin: Je vous signale que c'est un peu votre faute, je suis resté dans une forêt pendant des années sans jamais qu'on me paye.
-Dérix: … Oui c'est vrai, bon. Ok je vais te donner un peu d'argent, il te faut combien ?
-Constantin: Bingo! se dit-il dans sa tête. Il me faudrait assez pour m'acheter un costar je pense, aussi des chaussures, et une cravate aussi.
-Dérix: T'en demandes pas mal, bon, alors…  Hum, je pense que ça, ça devrait suffire. lui dit-il en lui donnant un sac remplie de zennis.
-Constantin: Ok, merci, à la prochaine ! lui répondit-il en s'en allant à toute vitesse.
-Dérix: Hum, j'étais pas vraiment venu pour le payer. Bon c'est pas grave, je lui dirais la prochaine fois. dit le maître en souriant.''
Le jeune chasseur s'en alla, parti s'acheter des vêtements dans la même boutique que celle de Diablo. Il en sortit heureux d'avoir put s'acheter les vêtements qu'il voulait.
''Constantin: Le vendeuse est vraiment peu sociale, bon au moins j'ai mes vêtements, je vais me préparer pour le moment.''
Constantin rentra donc chez lui pour se préparer à la fête.
Le moment du bal arriva plus vite qu'il ne le pensait, alors que les deux jumeaux bien habillés se dirigeait vers le hall, ils se rencontrèrent, l'un habillé totalement en noir, et l'autre totalement en blanc. L'exact opposé, l'un de l'autre. Après un long silence sans se regarder, Constantin débuta la conversation.
''-Constantin: Ça t'arrive souvent ?
-Diablo: De quoi ?
-Constantin: … De parler tout seul...
-Diablo: Je vais te tuer.
-Constantin: ...Je suppose que tu avais tes raisons... Et mince, c'est la première fête à laquelle j'y vais et je ne sais même pas danser en plus.
-Diablo: C'est bon ferme-là. Moi aussi c'est pareil.''
Les deux chasseurs commencèrent alors à déprimer, tout en allant vers le hall. Puis ils entrèrent finalement, il y avait tout comme dans un bal, et aussi le gros steack de Brachiodon prêt à être dévoré par tous les carnassiers de la guilde, entre autre les chasseurs et chasseresse.
''Constantin et Diablo: Alors c'est censé être ça un bal ?''
Constantin semblait un peu déçu de l'ambiance, de plus ils étaient arrivés parmi les premiers ce qui fait qu'ils ne purent voir beaucoup de monde. Les deux prirent un morceau de viande, la posèrent sur une assiette chacun, s'adossèrent à un mur et commencèrent à déguster.
''-Constantin: Au fait... dit-il en continuant sa phrase en mangeant dont on ne compris plus un mot.
-Diablo: Mange avant de parler.
-Constantin: Hihi. C'était pour détendre l'atmosphère. Mais plus sérieusement. Durant la quête, il t'est arrivé quelque chose ou pas?
-Diablo: Non.
-Constantin: Une douleur apparu soudainement...
-Diablo: ...Alors comme ça, toi aussi...
-Constantin: Je ne sais pas ce que c'était mais c'est vraiment étrange de ressentir une telle douleur d'un seul coup, et sans aucune raison particulière. J'en ai encore mal à l'estomac tellement s'était intense.
-Diablo: Ahah, moi j'ai déjà guéri, je suis meilleur que toi on dirait, dit-il en se prenant un coup de poing de son frère en plein estomac. Non mais ça fait mal, qu'est-ce que tu fous.
-Constantin: Ben tu vois que ça fait mal, c'est pas bien de mentir Diablo Hihi.
-Diablo: Ordure !''
Il commence alors à se donner des coups, après deux trois coups chacun, une personne intervint pour les arrêter.
''???: Vous avez pas fini de vous chamaillez ?''
La personne qui venait d'intervenir n'était autres que Camélia, elle était dans un magnifique robe beige n'allant pas jusqu'au épaule et s'arrêtant juste avant. Elle porte aussi talons de même couleur. Les deux hommes arrêtèrent immédiatement leur disputes.
''-Constantin: Tu es très belle ce soir Camélia. dit le jeune homme en souriant.
-Camélia: Merci c'est gentil, répondit-elle un peu embarrassé.
-Diablo: … Je crois que je vais vomir.
-Camélia: Toujours aussi aimable, dit-elle énervé.
-Constantin: Hum, dit le jeune homme hésitant et embarrassé. Me ferais-tu l'honneur de danser avec moi.
-Camélia: Oui.
-Constantin: Je te préviens par contre, je ne sais pas danser. dit-il en s'en allant sur la piste de danse avec sa partenaire.
-Camélia: C'est pas grave, je vais t'apprendre.''
Diablo se fit laisser seul, toujours adossé au mur.
En mangeant la dernière boucher de son steak, puis en l'avalant, il commença un nouveau monologue d'un air qui semblait plutôt triste.
''Diablo: C'était sûr que t'aurais une cavalière pour cette satané soirée, enfoiré de frangin. Moi, on dirait bien que je vais rester seul à manger toute la soirée. Mais bon, de toute façon je déteste les femmes, elles me me mettent vraiment en rogne, alors profite de ta soirée, et laisse moi seul frangin. Laisse moi à nouveau seul... comme cette fois là... et aussi l'autre fois avec  les femmes... Décidément, cette malédiction familiale m'énerve vraiment. Raaah, je commence encore à avoir faim, je vais en reprendre, finit-il en se précipitant sur la viande.''

HRP : Bon, retrait de l'ordre de post, poster quand vous voulez et comme vous voulez, précisez juste si on doit vous retirer de la liste de post.

Enfin ! La quête était terminée et le dirigeable (encore et toujours ces engins...) ramenait le reste du groupe de chasse. Trois jours à passer assis dans une machine grosse comme un kut-ku, il était facile d'imaginer à quel point les Hunters trépignaient et auraient bien voulu casser en deux le plus petit mosswine qui leur passerait sous la main.
Puis finalement, ils mirent enfin le pied à terre, ils étaient chez eux, à Tenmura ! Après s'être étirés pendant de longues minutes, tout le monde se dispersa, certains allaient à l'armurerie, une partie allait dans le quartier marchand pour se préparer en vue du bal se tenant le soir même, alors que d'autres rentraient simplement chez eux pour se reposer de cette quête épuisante.

Yumi, elle, s'était hâtée d'aller à l'hôpital pour qu'on y pense ses blessures. La prise en charge avait été rapide, elle n'était pas assise depuis longtemps lorsqu'on vint la chercher... Le problème était que c'était la Félyne Sarah qui allait s'occuper d'elle, et l'expression qu'elle affichait annonçait la couleur à Yumi.
Les deux marchaient dans les couloirs sans prononcer la moindre parole, si ce n'étaient les indications de direction de Sarah. Cette dernière entra dans une salle vide et demanda à la jeune fille de s'asseoir sur le bord du lit, ce qu'elle fit sans rechigner et sans prononcer de mots. L'infirmière se dirigea dans une étagère et alla y chercher ce dont elle avait besoin pour soigner sa patiente.

Sarah: J'espère que tu es fière de toi, venir voler chez les gens pour se procurer un véritable poison !
Yumi: Doucement, ce n'est pas un poison c'est...

Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase et lâcha un petit cri de douleur lorsque Sarah lui passa une compresse baigné dans de la corne de kelbi fondue. Elle avait le bras qui lui brûlait méchamment à chaque fois que la compresse lui touchait son membre, ça lui rappelait la sensation de chaleur brûlante dans son corps lorsqu'elle avait utilisé la drogue.

Sarah: Pas un poison ? Pourquoi ton bras est recouvert de cloques et de plaies à l'aspect inquiétant ?
Yumi: Hum, ça ce n'est rien, la douleur n'est qu'une petite barrière, il suffit de la surmonter pour atteindre la puissance promise
Sarah, repasse une compresse de manière plus rude: En tout cas, tu ne devrais pas continuer d'avoir ce truc sur toi, jète les pages au feu en même temps que les plantes et brise les seringues, ça vaut mieux pour toi
Yumi: ... Combien de fois vais-je devoir le dire ? C'est le seul moyen de me surpasser et d'atteindre mon but ! Je n'attends pas de vous un sermon mais plutôt que vous me regardiez agir, je maîtrise totalement mon corps

Sarah regarda une dernière fois la jeune fille et lâcha un miaulement exaspéré. Tenter de la raisonner ne servirai absolument à rien, elle était trop entêtée pour ça... Le felyne reprit son travail en s'attelant au bandage des membres blessés de la chasseresse.
Une fois son passage à l'hôpital terminé, Yumi marcha lentement dans la rue en se dirigeant vers la guilde, il était temps pour elle de revoir Maze ! Le bâtiment eut tôt fait de se profiler devant elle et la jeune fille y entra avec une pointe d'appréhension, elle se demandait ce qu'avaient bien pu écrire ses observateurs... Avaient-ils jugé son intervention nuisible à un comportement de chasseur de rang supérieur ou bien au contraire l'avaient-ils encensée pour son acte ?
Toujours est-il qu'elle finit par y entrer et elle se présenta au comptoir en précisant qu'elle avait un entretien avec le chef. On la conduisit jusqu'à la porte du bureau de Maze et on la laissa seule. Une nouvelle fois, le doute l'envahit, est ce qu'elle réussirait l'examen ? Non, bien sûr qu'elle le réussirait, la véritable question était plutôt est-ce qu'elle aurait l'autorisation de le passer ? Elle tourna la poignée de la porte en tremblant, jamais elle n'avait ressenti une si forte dose d'Adrénaline dans son corps, c'était bien simple: elle arrivait à avoir une acuité bien plue impressionnante que lorsqu'elle avait eu recours à la drogue...
Maze était à son bureau, il lisait des papiers par dizaines en poussant des petits "hum hum", puis il posait les papiers, les tamponnait et les rangeait dans des endroits spécifiques. Il leva à peine les yeux de son travail en cours lorsque Yumi rentra. Cette dernière resta debout malgré l'invitation à s'asseoir du chef, elle avait les mains dans le dos et se plantait les ongles dans ses paumes pour éviter de trembler comme une feuille. Une feuille. C'est justement ce que brandissait Maze au dessus de sa tête, mais pas n'importe quelle feuille, c'était le rapport écrit il y a peu par Larah Tian.

Maze: Te voilà, je pensais que tu ne rentrerais jamais
Yumi: Alors ?
Maze: Alors je ne sais pas, j'attendais pour lire que tu sois présente. Nous aurons ainsi la surprise tous les deux n'est-ce pas ?
Yumi, dans sa tête: Si tu savais où tu peux la mettre ta "surprise", dépêche toi !

Et c'est sur ces belles paroles que Maze déplia la lettre des vétérans. Il réajusta ses lunettes et se mit à lire attentivement, comme s'il décortiquait chaque mot et qu'il essayait de leur donner un sens.
Il reposa finalement la lettre sur le bureau et s'enfonça dans son fauteuil, le regard en l'air. Il semblait réfléchir énormément, son regard passait constamment du plafond à Yumi et de Yumi à la lettre. Finalement il prit une grande inspiration et commença.

Maze: Bien... Le rapport de Larah Tian est positif. J'ai décidé de lui faire confiance alors je vais te permettre de tenter de te hisser au niveau supérieur
Yumi, s'incline: Merci
Maze: Maintenant... Voyons ce que je peux te confier... Hmm tiens, notre cher instructeur a besoin de renouveler les monstres de l'arène. Je te propose d'aller dans les plaines de la Toundra et d'aller capturer un Tigrex et un Barioth. La capture est un exercice qu'un chasseur de rang supérieur doit savoir pratiquer sans problème, ça me permettra de te tester
Yumi: Mais c'est quoi un "Barioth" ?
Maze: Bah, qui le sait ? Mais qu'importe, il sait ce qu'il veut. Maintenant retire toi

Elle récupéra l'avis de quête des mains du chef de la guilde et sortit sans prononcer la moindre parole, c'était presque si elle ne respirait pas pour briser le silence. 
Finalement, elle ferma la porte et tomba sur les fesses dans un long, très long soupir. Elle l'avait fait ! Enfin elle sentait qu'elle avançait un peu plus vers son objectif; elle remercia des dizaines de fois la chasseresse aux cheveux bleus d'avoir été favorable à sa promotion. La tension retombait peu à peu, Yumi se sentit vidée de toutes ses forces, la fatigue due à la quête se faisait maintenant réellement ressentir. Elle se dit qu'elle devrait rentrer chez elle pour se reposer, elle en avait bien besoin, la dernière fois qu'elle s'était assoupie remontait à tellement longtemps !
La maison parut affreusement lointaine pour ses jambes vannées, elle pensait qu'elle n'y arriverait jamais. La porte une fois ouverte, elle balaya brièvement l'intérieur de l'habitation du regard: c'était bien vide quand on pensais que quatre personnes y vivaient il y a peu... Enfin, c'était du passé tout ça, mais elle n'était pas là pour se lamenter ou ressasser de mauvais souvenirs, tout ce dont elle avait besoin c'était juste de dormir. Sur un lit, sur de la paille, à même le sol, rien ne la dérangeait tant qu'elle pouvait évacuer sa fatigue. C'est donc tout naturellement qu'elle s'étala sur son lit et qu'elle ferma les yeux rapidement. Le sommeil ne se fit pas attendre et, Ô chance, il n'était pas accompagné de cauchemars !
Combien de temps avait-elle ainsi dormi ? Elle ne le savais pas mais sa bouche aussi sèche qu'un désert en pleine journée pouvait témoigner qu'au moins deux à quatre heures étaient passées. Elle avait les yeux encore embués et les paupières si lourdes qu'elles pouvaient s'affaisser à n'importe quel moment; ses membres étaient véritablement en mode "automatique", elle marchait jusqu'à la cuisine et se servit tranquillement un verre d'eau lorsqu'elle entendit soudainement qu'on toquait à sa porte. Dès lors, sa fatigue ne comptait plus du tout, son cœur se mit à accélérer dangereusement dans sa poitrine, elle s'assura qu'elle avait bien la dague en Tricérablos à portée de main et elle s'avança furtivement vers sa porte. Elle tourna lentement la clé dans la serrure et prit d'infinies précautions en tournant la poignée; la porte était ouverte, deux silhouettes cachées dans de longues capes sombres surplombaient la jeune fille, seule une paire d'yeux dorées qui luisaient dans la lumière trahissait la présence des personnes. Yumi fut prise de panique en voyant cette couleur. Du doré, ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs, même si elle ne pouvait pas avoir à faire avec lui, ce souvenir de deux faisceaux d'or à la place du regard la pétrifia sur place.
Elle tomba au sol et se mit à sangloter, elle ne pouvait s'empêcher de réagir ainsi, c'était l'un des plus grands traumatismes de sa vie. Les deux personnes, voyant la détresse évidente de la chasseresse, relevèrent leur capuches et dévoilèrent Alina et Tilina, les deux jumelles venant de Doma, les filles du bourreau de Yumi. Pourtant, elles ne firent rien d'autre, elle se regardèrent de manière gênée, aucune des deux ne semblait vouloir tenter d'approcher Yumi... Elles ne savaient pas vraiment comment la jeune fille réagirait en les voyant arriver devant chez elle, mais le fait qu'elle ne tente pas de les poignarder sur le coup était sûrement une bonne chose. D'ailleurs, la jeune fille en question se relevait et elle se jeta dans les bras des deux jumelles en laissant couler ses larmes. Les assassins furent très surprises en entendant les "pardonnez moi" incessants que prononçait Yumi; elles restèrent un petit moment ainsi, le temps que la cadette soit complètement vidée et qu'elle ait de nouveau la gorge sèche à force de répéter qu'elle était désolée. Elle laissa les jumelles rentrer et ces dernières purent enfin souffler, elles laissèrent tomber leurs affaires par terre avant de s'asseoir sur une chaise. Yumi s'approcha d'elles et leur demanda de lui raconter ce qui leur était arrivé depuis. La discussion ne fut pas courte, aussi, nous, nous l'écourterons. 

Le soleil déclinait dans le ciel et teintait la voûte céleste d'une couleur légèrement rosée. Le silence venait tout juste de retomber dans la maison de Yumi, elles avaient finalement terminé leurs histoires respectives. C'est à ce moment que Tilina se leva, toute excitée et rappela aux deux autres que le bal se tiendrait très bientôt, elles ne pouvaient pas manquer ça ! Alina de son côté baissa la tête et essaya de ne rien laisser transparaître; en vain puisque des larmes coulèrent abondamment sur ses joues. Cependant, elle redressa le visage et annonça qu'elle viendrait tout de même. Il ne leur manquait donc plus qu'une chose et non des moindres puisqu'il s'agissait ni plus ni moins qu'une tenue pour ce bal. Elles auraient bien sûr pu réutiliser les tenues du précédent évènement mais elles se dirent que non, un nouvel ensemble serait mieux.
Elles passèrent rapidement dans la galerie marchande qui était exceptionnellement ouverte pour permettre aux retardataires de se préparer en vue du grand évènement de ce soir. Les tenues furent déballées et installées sur leurs propriétaires une fois rentrées chez Yumi: Alina portait une longue et sobre robe noire qui moulait ses formes, elle portait aussi un serre-tête surmonté de deux oreilles de chat pour faire une sorte de clin d'oeil à celui qu'elle aime, sa peluche à elle; Tilina avait enfilé un yukata d'un jaune éclatant parsemé de motif régulier, à sa ceinture, elle arborait un éventail et un washizaki pour faire plaisir à son homme. Finalement, Yumi finit sa séance d'essayages: une robe noire et ample avec  qui s'arrêtait un petit peu en dessous des genoux, de grandes manches serrées par des rubans, de la dentelle blanche était brodée à l'extrémité du vêtement et un décolleté en "V" plongeant jusqu'au nombril était quasiment totalement comblé par de la dentelle; elle avait lâché ses cheveux et les laissait tomber le long de son dos, juste un serre tête noir discret permettait d'éviter une anarchie capillaire totale, elle avait des collants rayés noirs et blancs ainsi que des bottes qui lui remontaient un peu au dessus du tibia. 
La musique commençait tout juste à emplir les ruelles que les gens sortirent de leurs maisons, comme envoûtés par cet appel musical. Tous se dirigeaient vers l'endroit le plus lumineux du village pour ce soir: le hall de la guilde. La disposition de la salle était la même que lors de l'évent précédent. La salle devint bruyante et remplie en moins de temps qu'il ne faut pour dire "quête accomplie"; les chasseurs qui avaient eu le courage de se lever de leurs lits pour aller à ce rassemblement furent rapidement présents. Ceux qui découvraient cet évènement furent émerveillés, c'était réel, c'était une facette agréable de la vie de chasseur !
Yumi était comme une enfant, proprement intenable, elle sautillait dans tous les sens et semblait encore plus enthousiaste que toutes les personnes réunies à l'idée de participer au bal. La salle continuait de se remplir mais l'orchestre commença à jouer, les premiers couples formés se jetèrent sur la piste danse et commencèrent la soirée dès le début. La jeune fille, elle, attendait. Elle faisait des sortes de rondes dans la salle pour éviter de mourir d'ennui. Elle essayait même de parler avec des gens mais elle se lassait vite, faute de pouvoir tenir une conversation pendant plus de cinq à dix minutes. Il ne lui restait donc plus qu'à se rabattre sur le buffet en attendant -heureusement que la chasse ça évacue les calories hein... C'est ce qu'elle fit donc, elle alla vers le buffet et regarda ce qu'elle pourrait bien prendre.

?: Hé mais, c'est la petite ! Alors, tu as mis la raclée à Tian de ma part ?

La jeune fille se tourna vers la voix qu'elle entendait. C'était Muria, accompagnée de Low, Synn et Keil, peut être qu'ils avaient eu aussi l'idée de dévaliser la nourriture ? Yumi se força à sourire et fit bonne figure devant les chasseurs vétérans, bientôt elle serait sûrement à leur niveau.

Yumi: La raclée ? Ne t'inquiète pas, elle ne saurait tarder
Muria: Surtout que tu vas tenter de monter de rang, je me trompe ? Tu auras plus de chance de l'écraser 
Low: Alors c'est vrai, ils ont accepté ?
Yumi: Oui, demain ou dans deux jours j'irais dans la toundra 
Low/Synn/Muria: Et bien, félicitations et bonne chance
Keil: Peuh ! Pitoyable

Yumi se tourna alors vers Keil, il était en train de choisir soigneusement des plats équilibrés qu'il plaçait délicatement dans une assiette. Visiblement, et au vu des précautions qu'il prenait, ça devait être pour Tana.

Synn: Pitoyable ? Tu oublies que tu n'as pas failli la battre hein ?
Keil: Bah, il faut qu'elle reste sur ses gardes, j'aurais pu l'égorger trente-deux fois depuis que nos regards se sont croisés. C'est pas comme ça qu'elle deviendra une chasseuse importante
Yumi, sourire: Tu n'as pas l'air de digérer le fait que je t'ai blessé la dernière fois
Keil: Et toi, tu devrais peut être changer d'armure vu le nombre de coups que tu encaisses
Yumi: Ah oui, toi tu ferais mieux de t'en préparer une résistante, pour demain, aux premières lueurs du jour, sois sûr que je serais là pour notre combat quotidien 
Keil: Ha ha ha, tu vois que c'es tellement mieux quand tu es comme ça ! Je dois vous laisser, Tana a l'air d'avoir faim

Et sur ces belles paroles, il s'en alla en faisant un petit salut de la main à Yumi. Les trois vétérans la félicitèrent encore un peu et ils échangèrent rapidement quelques paroles puis Yumi se détacha du groupe; elle fit quelques pas dans la salle avant de sentir qu'on tirait doucement sur sa robe. Elle fit volte-face et faillit crier de surprise lorsqu'elle vit la petite bouille souriante de Lydia. Il lui manquait toujours une dent et elle ne pouvait se départir de ses deux couettes typique de la petite fille. Peu de temps après, surgit son père, Homs, le dirigeant du port qui cherchait activement sa fille dans le joyeux bordel qu'était le bal.

Homs: Lili ! Te voilà, encore à embêter les braves chasseurs ?
Lili: Mais, ze l'embête pas moi ! Ze veux zuste zouer avec Yumi
Yumi: Et bien, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas vu, comment va la pêche ?
Homs: (rire gras) et ben ma foi, bien, très bien même ! Ces poissons sont si idiots qu'ils suivent leurs compagnons à la mort, je vous raconte pas le poids des filets qu'on remonte ces temps-ci ! Oh mais dites moi, je ne vois pas le grand brun baraqué... Nura c'est ça ?
Yumi: ........ Hum, oui, Nura est (tremble) il est simplement parti faire un tour en dehors du village, des affaires à régler 
Homs: Oh, ne vous inquiétez pas, je comprends parfaitement que le bal n'attire pas tout le monde 
Lili: Dis dis, tu viens zouer un peu avec moi ?
Yumi: Non Lili, je ne peux pas trop ce soir, j'ai... Disons que j'ai à faire
Lili: Ooooh ! Tu dis ça zuste parce que t'as grandi, maintenant tu te prends pour une adulte et tu viendras plus zamais zouer avec moi
Yumi, surprise: Grandi ? Moi, grandi ?
Homs: Oh oh ! Oui, effectivement maintenant que j'y repense, vous avez pris quelques bons centimètres depuis la dernière fois que je vous ai vue
Yumi, s'incline: M... Merci beaucoup ! Lili, ne t'inquiète pas, lorsque je rentrerai de ma prochaine quête, je viendrais pour jouer avec toi et te raconter la chasse 
Homs, à Lili: Ha ha ha, regarde un peu, tu forces la petite à jouer avec toi, si c'est pas malheureux... (Se tourne vers Yumi) Bien, je vais vous laisser, j'ai un gosse à coucher et je vous laisse imaginer le calvaire quand on sait quelle pile c'est
Yumi: Au revoir !

Elle regarda ses deux interlocuteurs s'éloigner. Elle jubilait, sa croissance avait enfin repris ! Elle ne savait pas vraiment par quel miracle c'était possible mais elle se sentait désormais plus importante dans l'assemblée.

Yumi trépignait d'impatience, elle avait déjà bu une quinzaine de jus de fruit, mangé légèrement en piochant à droite à gauche dans le buffet et elle avait déjà entendu quatre musiques qui se sont succédées. Pourtant, toujours aucun signe du crétin fini qui l'avait invitée,  mais qu'est ce qu'il pouvait bien faire ? 
Elle décida de sortir, premièrement, elle avait besoin de prendre l'air avant d'exploser et deuxièmement, elle espérait ainsi intercepter Shanod quand il se présentera. "Si il se présente", se prit elle a penser... Près de la porte, noire de monde, elle entendit une voix qu'elle connaissait bien, la personne grommelait en balayant l'assemblée du regard; finalement, il s'était montré cet idiot...   

Shanod: Pff, allez un autre jour pour toi en enfer...   

Yumi se faufila discrètement derrière lui et lui tapota doucement l'épaule. Le chasseur se retourna mais il ne parut pas enchanté de voir la jeune fille, il restait stoïque, ce qui decevait Yumi; de plus, pour finir de la décevoir totalement, le garçon ne s'était pas changé: il avait toujours son armure pleine de sueur en dessous de son gros manteau qui n'empestait pas moins que l'armure, il traînait aussi derrière lui deux grands sacs à dos contenant le peu d'affaires qu'il possédait. La classe absolue !   

Shanod: Ah... Tu es déjà là. Ça fait longtemps ? 
Yumi, baissant les yeux: Hmm... Non. Pas tellement 
Shanod: Je remarque que tu t'es mise sur ton 31, en quel honneur ? 
Yumi: Et ben, on est à un bal, donc je pensais que... 
Shanod: Oh ? Je t'avais pourtant dit que je ne venais pas pour festoyer. Prend un verre de quelques chose je t'attends ici   

Yumi n'avait envie de rien, pourquoi est ce qu'il la faisait patienter autant ? Qu'il déballe son sac si c'est ce qu'il voulait ! Elle pourrait facilement trouver un autre cavalier ou alors elle rentrerait plus tôt chez elle. 
La jeune fille ne pipa mot et resta sur place, faisant comprendre à son interlocuteur qu'elle ne prendrait rien d'autre et qu'il devait se dépêcher de parler. Elle était sûre qu'il allait encore l'engueuler par rapport à Ethan ou la drogue... Tss elle en avait assez des réprimandes à répétition, elle n'était plus une gamine alors pour...   

Shanod: Voilà, je suis venu pour te dire au revoir, je m'en vais   

Elle fut instantanément tiré de ses pensées à l'entente de ces paroles. Partir ?! Comment ça ? Où ça ? Lui aussi ? Elle allait donc endurer encore une fois cette sensation ? Elle serra les poings, encore et encore, avec plus de force que si elle utilisait la drogue.   

Yumi: Comment ça, partir ? Tu veux dire sillonner les routes ? 
Shanod: Hmm, il y a de ça... 
Yumi: Mais à quoi ça te servirait,  tu n'es pas bien au village ? 
Shanod: Si si, mais j'ai bien peur de ne plus y avoir ma place
Yumi: Mais pourquoi ? 
Shanod: Hmmm disons que j'ai fait une bêtise, d'accord ? Allez, en tout cas moi j'en ai fini, salut !   

Salut... Salut ? Salut ?! Il se foutait de elle là ou bien ? Il osait lui lancer un "salut" comme si de rien n'était juste après lui avoir dit qu'il partait définitivement ? Il fallait qu'elle fasse quelque chose, tout de suite, il était de plus en plus éloigné... 
Elle serra la main sur le verre vide qu'elle gardait et elle le lança en direction du chasseur tourné. Le récipient le frappa dans le dos et explosa en morceaux de verre dans un bruit caractéristiques de la cassure. Un partie de l'assemblée tourna la tête vers la provenance du bruit, en même temps que la cible. "Qu'ils aillent se faire foutre très fort" c'est ce qu'elle pensa juste avant de saisir le bras du jeune garçon et de l'emmener à sa suite. Elle avait le visage déterminé, bien qu'elle ne savait pas vraiment ce qui lui prenait de faire une chose pareille, il fallait impérativement qu'elle le retienne, par tous les moyens possibles ! 
Ils arrivèrent rapidement dans les jardins, elle repéra un banc inoccupé et elle l'envoya s'écraser littéralement dessus. 
Le garçon, encore sonné et nageant dans la plus grande incompréhension, parvint à se relever en titubant, cependant il fut immédiatement remis à sa place avec une grande baffe bien placé. Ce qui était marrant, c'est qu'il arrivait à voir des étoiles tourner autour de sa tête malgré qu'il y ait un grand arbre masquant le ciel au dessus de lui; ce qui était moins marrant, c'était qu'il arrivait à voir Yumi au dessus de sa tête et elle arborait une expression bien étrange... Il voulut se relever une nouvelle fois: il se reprit un coup dans la tête et un pied bloqua son ventre et il sentit presque le talon s'enfoncer dans son estomac, il risqua ensuite un coup d'oeil mais se ravisa bien vite, la jeune fille en face de lui se souciait nullement de porter une robe et levait son pied bien haut pour pouvoir le mettre sur lui.  

Shanod, se massant la tête: J'avais pas vraiment prévu que tu me frappes à vrai dire... Ouille ouille ouille, t'y es vraiment pas allée de main morte 
Yumi: Et j'en ai encore plein d'autres en réserve si tu veux ! 
Shanod: Hm ? Je ne te savais pas si violente 
Yumi: Ah ? Et bien... Comment dire... Voilà: Déjà pendant la quête, tu as failli faire foirer totalement mon plan, tu es venu me faire bien chier dans l'aéronef, tu m'as ensuite rendue ridicule devant Ethan juste avant de partir dans un délire qui battait des records d'idiotie, puis tu m'as invitée ici pour me faire patienter. Bien sûr que j'étais là depuis longtemps, ça commençait à faire plus d'une heure que je t'attendait en me rongeant le frein. Une. Putain. D'heure ! Puis comme si ça ne suffisait pas, il a fallu que tu te ramènes... (elle pointe l'armure du doigt) comme Ça mais par contre tu n'as absolument pas oublié la remarque bien désobligeante qui allait bien; mais attends tu n'as pas encore atteint ton maximum là ! Non tu fais tout ça juste pour m'annoncer que tu te casses ! Mais qu'est ce qui tourne pas rond chez toi hein ? 
Shanod: Hum, si je puis me... *baf puissance quatre sur une échelle de 5* 
Yumi: TAIS TOI ! Je ne te permet pas de parler, plus maintenant, j'ai pas mérité que tu me dises juste "salut", tu vas arrêter de repartir dans un de tes délires débiles et tu vas me faire le plaisir de rester ici, et c'est non négociable !   

Elle le fixa méchamment dans le blanc des yeux, elle lui en voulait mille fois plus à présent. Oh et puis, pourquoi diable ce crétin gardait-il le silence en la regardant avec ses yeux de merlan frit ? Qu'est ce qu'il pouvait être agaçant quand il le voulait, celui là ! Elle le vit retirer son pied de son ventre et se relever, il récupéra ses deux sacs et les enfila à ses épaules, Shanod fit deux pas en avant, puis quatre, six... Il gardait toujours le silence et ne daignait pas vouloir se retourner, il était seulement en train de s'en aller comme si rien ne s'était passé... Yumi serra les poings et grinça des dents, elle ne savait plus quoi faire, devait elle lui sauter au cou pour l'étrangler ou bien pour l'embrasser ? Le prendre dans ses bras pour l'étouffer ou bien pour ne pas qu'il s'en aille ? 
Shanod s'arrêta soudainement, il leva la tête vers le ciel et parvint désormais à voir les étoiles. Qu'est ce que lui aurait dit sa soeur dans un moment pareil ? Devait-il rester ici juste pour le plaisir de la chasseresse, malgré les gros risques qu'il encourait ou bien devait il plutôt jouer la carte sécurité en partant mais en laissant de nouveau la jeune fille seule ? Il ressentait distinctement la peur qui tiraillait Yumi... Il se tourna alors vers elle et la fixa à son tour.   

Shanod: Ouais, tu as raison, juste te dire "salut", c'est un peu naze pour un départ alors laisse moi t'expliquer. En fait, je prépare ça depuis la fin de la quête qui consistait à sauver mes frères melynx. Faire face à Luc et puis voir mon impuissance devant Zagi m'ont fait réfléchir. J'en ai conclu qu'il fallait que je travaille sur un combat autre que contre les monstres si je voulais me rendre utile dans des moments comme ceux-là; il fallait donc que je quitte Tenmura pour me renforcer physiquement et mentalement. Mais ce n'est pas tout, après ton départ, j'ai brièvement revu Y, le croisé qui est vite reparti en perdant son affrontement face à Nura, il m'a dit de le retrouver, il avait des réponses à mes questions. 
Yumi: Tu veux revoir ce malade ? Tu ne parles pas sérieusement là ? Je n'ai pas besoin de te rappeler qu'il a failli me tuer 
Shanod: Ne t'inquiète pas, là il avait simplement un peu déconné, il t'aime bien au fond 
Yumi: Dé... Déconné ?! Tu plaisante là, j'espère ? 
Shanod: Ouais je plaisante, détends toi un peu... Bref, j'ai des questions, ce type a les réponses à mes questions, il faut que je le retrouve. Lui seul pourrait confirmer les visions étranges que j'ai ces temps-ci 
Yumi: Ignore ces visions, ne t'approche plus de lui, c'est un type dangereux ! 
Shanod: Hmm comment tu avais dit ? "Tu crois qu'il est mauvais parce que tu es différent de lui ?"... Hum bon, peut être qu'on devrait s'arrêter avec l'humour à deux zennies. Toujours est-il que voilà, tu sais pourquoi je pars, c'est mieux qu'un "salut" ?   

Yumi ne repondit pas, bien sûr que non, c'était encore pire que de ne rien lui dire, là il ne faisait que remuer le couteau dans la plaie ! Avait il réellement le besoin de lui dire qu'elle était indirectement impliquée dans son départ ? Elle culpabilisait à mort maintenant, elle ressentit de nouveau les symptômes inquiétants qu'elle avait ressenti après la prise de la drogue, elle voulait à nouveau s'arracher ce foutu coeur qui lui faisait mal à chaque contraction. Elle parvint à ouvrir la bouche et à parler.   

Yumi: Attends encore un peu, ce discours me satisfait pas, c'est pas fini !
Shanod, soudainement paniqué: Qu-quoi ? Comment... Tu le sais donc déjà ? 
Yumi: Huh ? Savoir quoi ? 
Shanod: Ha... Ha ha, non rien encore... Hmmm encore une blague pas drôle,  hé hé 
Yumi: ... Savoir quoi ? 
Shanod: Non non, rien je t'assure hein ! A-allez, sal... Euh au revoir hein 
Yumi: Shanod... Savoir. Quoi. 
Shanod, soupir: Bon, tends ta main, est ce que tu peux toucher ma main droite ?   

Yumi lâcha un "bien évidemment, idiot" avant de tendre la main et d'attraper celle que lui présentait son interlocuteur. Bien qu'elle ne comprenait pas vraiment où est ce qu'il voulait en venir...   

Shanod: Bien... (il serre la main plus fort) parce que c'est cette main là qui a tenu l'Arme. C'est cette main qui a exécuté une infirmière à l'hôpital 
Yumi: Exé... Attends, attends. Qu'est ce que tu veux dire par là, l'infirmière tu l'as... 
Shanod: Tuée,  c'est ça. Sans aucune véritable raison en plus, j'ai seulement ressenti un immense afflux de haine qui m'ordonnait de la faire trépasser. Je ne suis plus à ma place ici, je suis fiché à la guilde, ils ont sûrement un registre qui indique que j'étais dans la chambre au moment du drame. Et puis Sarah et deux membres du personnel m'ont vu, si ils parlent... Tu comprends, je dois partir, il faut que j'évite la potence à tout prix ! 
Yumi: ... Hum je comprends... 
Shanod: Ah, dieu merci, je vais pouvoir... 
Yumi: Mais je ne te laisserais pas pour autant t'en aller, idiot ! 
Shanod: Ah oui ? Et comment est ce que je fais ? Je vis dans la rue en me cachant chaque seconde qui passe ? Je pars faire les quêtes sans appliquer de tampon sur le papier ? 
Yumi, d'une toute petite voix: Non... Moi... 
Shanod: Huh ? Pardon ?
Yumi: Tu... Tu n'as qu'à... Venir habiter chez moi... Enfin seulement le temps que l'orage passe, j-je compte pas te garder éternellement hein ? 
Shanod: Habiter... Chez toi... Ça a une consonance bizarre... Mais non ! Je peux pas, tu mettrais pas Alina et Tilina à la porte 
Yumi: Non, pas besoin il y a toujours la... (elle tremble) La pièce qui n'a jamais été utilisée, on peut installer un lit dedans 
Shanod: Franchement... Je ne sais pas vraiment...   

Shanod baissa les yeux sur Yumi, elle avait un sourire accroché sur son visage. Et attention ! pas n'importe lequel, celui qu'il n'avait pas vu depuis quelques grosses journées ! Elle souriait à nouveau, alors qu'il l'avait vu avec une expression mélancolique durant toute la durée de la chasse précédente. Elle avait enlevé sa main de celle du garçon puis elle lui tendit l'autre, à destination de la paluche de gauche de Shanod, celle qui n'était pas sensée avoir tenue l'arme. Elle garda son sourire sur son visage et se pencha vers lui.   

Yumi: Ne t'inquiète pas pour ça, viens, ça sera sûrement amusant !   

Le garçon réfléchit brièvement, il lâcha un énorme soupir et attrapa la main de la jeune fille. Il se fixa un but en la regardant: c'était cette expression là qu'il voulait qu'elle ait sur le visage, il ferait ce qui lui serait possible pour qu'elle retrouve spontanément ce sourire qui la caractérisait. 

Shanod: Et bien, c'est d'accord alors 
Yumi: Bien ! Maintenant que tout ça est réglé (elle lui met une baffe) idiot ! Tu as plus de deux heures de retard ! Quand est ce que je vais danser moi ?

Yumi repartit comme une pile électrique: elle serra fermement sa prise sur la main de Shanod et réussit sans mal à le tirer derrière elle, bien qu'il porte une armure extrêmement lourde. Tout ce qu'elle voulait maintenant, c'était décompresser, et quoi de mieux que de se lâcher sur une piste de danse pour ça ?
Quand ils rentrèrent de nouveau dans la salle, plusieurs personnes reconnurent la paire qui avait visiblement eu des problèmes relationnels un peu plus tôt. Yumi leur dit mentalement de... Ouais non, évitons de décrire ce qu'elle pense tout le temps... Toujours est-il qu'elle dirigea Shanod au centre de la piste de danse, elle écouta pendant quelques instants la musique: c'était assez lent et doux, parfait pour les débutants en valse -et les abrutis- comme Shanod. Elle fit une révérence en soulevant légèrement le bas de sa robe et Shanod, intimidé, détourna le regard, le visage écarlate. Il n'avait pas l'air de vouloir bouger, la jeune fille soupira alors et elle surprit son cavalier lorsqu'elle glissa doucement sa main à l'intérieur de celle du chasseur. Instinctivement, Shanod plaça sa main libre sur la hanche de sa cavalière et il se mit à suivre les pas que faisaient Yumi. Même si c'était assez hésitant, il parvenait à se débrouiller tant bien que mal; le problème venait des regards qu'il sentait sur lui, c'était intenable, il se sentait nauséeux et pris d'une méchante envie de massacrer deux-trois personnes sous l'impulsion de sa Lame.

Yumi: Ne t'en fais pas, ignore les simplement. Imagine que nous ne sommes que tous les deux dans une salle vide 
Shanod: Ce qui voudrait dire qu'on est définitivement fous
Yumi, rire: En tout cas ça serait plus plaisant une intimité dans ce genre, non ?

Elle lui sourit et le garçon fut surpris. Pour la première fois depuis le début de la danse, il se mit réellement à la regarder, il la trouvait tout bonnement magnifique, il n'avait vraiment aucun autre mot qui lui venait à l'esprit, bien que c'était encore à des années lumière de ce qu'il ressentait en étant si près d'elle. Elle avait les cheveux qui tombaient gracieusement le long de son visage, ils complétait la panoplie sombre mais la mettant si bien en valeur qu'elle portait, puis elle plongeait ses yeux argentés qui luisaient comme deux véritables morceaux de pleine lune dans l'océan bleu qu'étaient ceux du jeune chasseur, et puis il ne pouvait pas se départir de la douce chaleur qui l'envahissait à la vue de ce sourire... Mais oui, c'était ça ! Il n'avait pas du tout besoin d'essayer de se concentrer sur la musique, il n'avait qu'à soutenir le regard de sa cavalière et il n'avait rien d'autre à penser, les pas lui venaient si naturellement qu'on aurait dit une machine programmée, au diable la musique, elle n'avait plus son utilité maintenant ! Plus rien n'existait autour de lui, il voyait cette salle vide où ils étaient tous les deux en train de danser, son univers se résumait désormais au regard pénétrant de la chasseresse; lequel reflétait lui aussi la seule chose dont elle se rendait compte en ce moment: son cavalier.
Il ferma un instant les yeux en inspirant profondément puis les rouvrit; il affermit sa prise sur la main de la jeune fille et il rapprocha cette dernière encore plus de lui, si bien que chacun pouvait sentir le souffle de l'autre glisser tendrement sur sa peau comme une caresse. Yumi sembla surprise au début mais elle ne releva pas et elle le laissa faire, c'était un moment qu'elle ne devait pas gâcher, elle n'en avait pas la force.
Le chasseur s'offrit même le luxe de mener la danse -oui, ceci est un jeu de mot pourri-, il guidait les pas de sa cavalière, la faisait tourner, il se laissait porter par son instinct, avançait un peu, tournait sur le côté, reculait, tournait... Il faisait cependant toujours bien attention à garder sa cavalière très près de lui quand il le pouvait.
Tout à coup, la musique s'arrêta, en même temps que les danseurs: une femme en tenue de soirée se leva à côté de l'orchestre. Les deux chasseurs, eux n'avaient absolument pas assimilé le fait que la mélodie venait de s'arrêter, ils étaient encore entrain de faire les pas de la danse précédente, chacun ne pouvant détacher le regard de l'autre. Une énorme quantité de paires d'yeux se tournèrent vers eux, aucune réaction, il continuaient inlassablement de danser comme s'il n'y avait plus qu'eux sur terre. La femme qui s'était levée près de l'orchestre regarda attentivement la scène puis elle fit un signe aux musiciens et ceux-ci reprirent la musique là où elle s'était arrêtée, en ajoutant à cela la voix cristalline de la femme qui se mit à chanter.

De son côté, Alina était assise à une table près des plats, elle avait une mine morose et regardait avec envie la scène qui s'était déroulée. D'un côté elle était très contente que Yumi arrive d'une manière ou d'une autre à se reconstruire après la mort de son frère, mais de l'autre côté, ceci lui faisait énormément penser à Gabriel... Elle retint ses larmes et porta son attention autre part. Elle remarqua un garçon adossé à un mur, près d'elle, il regardait un couple de danseurs qui semblaient bien s'amuser et l'envie de participer était perceptible rien qu'au regard qu'il leur lançait. Alina porta un peu plus son attention sur lui et remarqua que... Elle retint un juron: il allait porter ses doigts à sa bouche pour lâcher un sifflement sonore. La suite se passa vite, très vite: Alina se leva à une vitesse fulgurante, elle faucha les jambes du garçon, le rattrapa et le remit sur pied presque instantanément. Le chasseur, qui n'était autre que Diablo, allait ouvrir la bouche mais l'assassin des ombres lui plaqua sa main sur sa bouche et le menaça avec une dague habilement cachée.

Alina: Qu'est ce que tu voulais faire ?
Diablo: Bah quoi, on ne peut plus s'amuser un petit peu ?
Alina: Écoute moi bien, si par quelque moyen que ce soit, tu interromps ce moment, je te jure que je te traquerai au point où la seule chose que tu désireras sera une mort rapide 

Diablo regarda autour de lui: personne ne semblait avoir remarqué l'action. Il faut dire que tout s'était passé tellement vite... Et maintenant elle pouvait le poignarder en toute discrétion sans que personne ne la remarque. Il en avait vraiment assez de se faire malmener par la gente féminine ! Elle retira son arme et sa main, Diablo se campa devant elle, Alina ne fut nullement impressionnée et elle croisa même les bras d'un air de défi, qu'est ce qu'il pouvait bien lui faire hein ? Le garçon leva sa main, Alina se tint prêt à lui bondir au visage et à l'éventrer sur le coup.

Diablo: Accepteriez vous de m'accompagner pour cette danse mademoiselle ?

Alina fut tellement surprise de sa réponse qu'elle ne put retenir sa mâchoire de se décrocher. Diablo était un prince, la danse faisait partie de ses aptitudes requises, il allait montrer à cette... Roturière qu'elle ne valait rien contre lui, l'espace d'une danse. Il lui tendit la main et il sembla très surpris lorsqu'elle l'attrapa. Il commença à l'entraîner sur la piste de danse lorsque Constantin, regardant ce que son frangin faisait, vit qu'il était avec quelqu'un.

Constantin: Hé, mais tu es Tilina ! Je me souviens de toi

Alina se prit à sourire, évidemment qu'il ne pouvait pas savoir que les deux assassins étaient des jumelles, seulement la situation était cocasse.

Alina: Hm, tu te trompes, je m'appelle Alina. Quant à Tilina (balaie l'assemblée du regard puis sourit) et bien j'ai l'impression qu'elle est occupée avec quelqu'un dans les jardins en ce moment même

Elle n'attendit pas que le garçon lui réponde et elle entraîna Diablo, se positionna correctement et lança, avec un sourire carnassier:

Alina: Allez, dansons ! Oh et pour ta gouverne, c'est "Madame" pas "Mademoiselle" donc ne t'imagine rien, je danse parce que j'ai envie de m'amuser

''Diablo: Je ne m'imagine rien, pour moi c'est juste un moyen de savoir l'expérience que j'ai en danse, tu ne me sers que de test tout simplement.''
Diablo commença alors à danser, tel le prince qu'il est. Sa danse était magnifique pleine de grâce et de beauté, on pouvait pratiquement dire qu'elle était parfaite. Il savait très bien où mettre les mains, où poser les pieds, comme si chaque mouvement était calculer à l'avance. On pouvait dire qu'il était les roi de la piste, de nombreuses personnes les regardait émerveillé. Diablo regardait toujours sa partenaire dans les yeux afin de garder sa concentration. Mais au bout d'un moment, il commença à halluciner et vit le visage d'une autre femme. Il secoua la tête rapidement et sortit de sa confusion. Au bout de quelques minutes de danse, ils s'arrêtèrent et se dégagèrent de la foule. Constantin et Camélia firent de même et partirent s'asseoir.
''-Constantin: Eh tu danse vraiment bien Diablo ! C'est qui qui t'as appris à danser comme ça ? C'est bizarre, je te vois pas demander à quelqu'un ce genre de chose.
-Diablo: Évidemment, comme si j'allai m'abaisser à ce genre de chose. Avec ma vie de prince vagabond j'ai tout simplement observé pleins de chose autour de moi dont les bals, afin de savoir comment me débrouiller plus tard. Je ne suis pas débile tout de même.
-Aliana: Vagabond ? Je croyais que t'étais un prince, t'as du souvent fugué, normale avec ton comportement je pourrais comprendre.''
Diablo se leva soudainement de sa chaise, et très rapidement sans que personne ne put voir, il fracassa la table en mille morceaux en un coup de pied marteau. Ses yeux rouges avec une expression démoniaque en disait long sur son humeur. Tout le monde se retourna vers le fauteur de trouble, sauf Yumi et Shanod qui continuaient de danser.
''-Diablo: On se la ferme quand on ne sait rien d'une personne, c'est claire !
-Diablo et Constantin: Décidément, Les femmes me tapent vraiment sur le système. Toujours à faire la pire chose qu'il faut faire dans les meilleurs moments.
-Diablo: J'ai vraiment envie de les tuer.
-Camélia: ...Constantin...?
-Diablo: Je vous préviens, si j'entends quelqu'un parler de mon passé. Je le démembre, le décapites, lui arrache le cœur à main nue, et je balance tout pour nourriture à un Tigrex. Et tout ça, tellement rapidement que le moment de compréhension ne pourra être. C'est clair ?!... Tss, voilà de quoi payer les dégâts. dit-il en posant un petit sac de zennis.''
Constantin et Diablo s'en allèrent tout les deux de la fête. Les yeux braqués sur eux. Les deux frères s'en allèrent ne montrant que leur dos et ne se retournant pas. Dehors il faisait nuit, un ciel étoilé, la rue devant eux étaient vide, pas un félyne ne rodait.
''-Diablo: Arrête de me suivre.
-Constantin: Je n'y peut rien, on habite juste à côté.
-Diablo: Alors toi aussi, tu détestes les femmes, pourtant on aurait pas dit. Vu comment t'étais content pendant ta danse.
-Constantin: C'est juste que c'était vraiment bizarre, mon cœur s'emballait et tout.
-Diablo: C'est surement l'amour...
-Constantin: C'est quoi l'amour ?
-Diablo: Tu te fous de moi là !
-Constantin: Ben non, après mes 8 ans, je suis rester dans un forêt jusqu'à cet âge.
-Diablo: Putain, je pensais pas que t'étais aussi crétin. Je peux rien pour toi, et puis j'ai la flemme de t'expliquer un truc pareil. Tu sauras en tant voulu.
-Constantin: C'est surtout que tu sais pas, n'est-ce pas?
-Diablo: … Dis moi plutôt, c'est quoi ce collier à ton cou, on dirait un croc ?
-Constantin: Ah, je vois que t'as remarqué, t'es bien le seule, c'est un croc de Tigrex. En fait c'est un cadeau qu'une femme m'as fait il y a longtemps, elle ressemblait un peu à Camélia niveau comportement, mais plus douce. Mais dis moi, et toi, c'est quoi cette bague à ton doigt ?
-Diablo: Tout pareil que toi, c'est aussi du Tigrex.
-Constantin: Je vois, les destins liées. Je pensais pas que ce serait à cause d'une femme que tu les haïraient.
-Diablo: Moi aussi, elle m'énervait vraiment celle là. Son visage me hante à chaque fois que je pense aux femmes. C'était quand j'avais dix ans, j'avais pas mal d'expérience en tant que voleur et assassin. Bien sûr j'essayais au mieux de suivre les règles de l'assassinat, comme ne ressentir aucune émotion, ou encore, ne jamais être vu et tuer en un coup. C'était dur mais j'y arrivait. J'étais encore dans les montagnes, j'apercevais au loin un groupe de voleurs de bas étages. Je m'apprêtais à les tuer tous les trois en même temps avec un arc. Puis d'un coup, je me suis retourné et j'ai vue une femme qui se rapprochait de moi. Elle était blonde, avait les yeux marrons et portait une armure de chasse, surement une armure Tigrex. Je la pointe et la menace en lui disant ''Dégage de là ou je vais-'' avant même que je finisse ma phrase elle me dit ''me tuer, si ça peut te soulager, vas-y.'' Ces mots qu'elle avait prononcé m'ont vraiment troublés, je lui ait donc dit ''Je rigole pas dégage !''. Mais cette femme est rester là comme si de rien n'était et elle a dit, efface tes larmes et ta colère, c'est vraiment dommage de gâcher quelqu'un d'aussi beau que toi. Ma surprise n'en était que plus grande, c'était comme si elle avait lu en moi. Je lui répondis ''Tss, tu m'as gâché mon plaisir, sois reconnaissante je t'épargne alors dégage. Cette idiote me répond ''Merci'', alors évidemment ça m'énerve puis qu'elle devrait plutôt me dire un truc du genre je suis gonflé de dire un truc de ce genre. Puis elle m'a montré un Anteka qu'elle avait chassé, alors on s'est mit à manger. Je reste toujours sur mes gardes, alors j'étais distant. Elle s'est en quelque sorte... vraiment attaché, elle était toujours là à me coller après ça. Elle disait que ça ne l'a dérangerais pas de rester avec moi... pour la vie, le grand choc que j'ai eu. Elle me trouvait vraiment mignon. Quoi que elle avait une poitrine plate... je préfère les gros. Bien sûr je lui ait dit, et elle à rougi rapidement. Elle disait qu'elle m'aimait bien, on se disputait pas mal, elle trouvait mal de tuer des gens, je lui ait dis que je faisais ce que je voulais. Elle m'a raconté ce que c'était que la chasse, j'ai commencer alors à m'y intéresser, un métier où l'on pouvait tuer comme on veut, et par dessus tout, des monstres qui sont franchement plus puissants que ces minables humains. J'étais vraiment intéresser par ce boulot, et puis il fallait que je règle un compte, alors j'ai décidé que ça serait mon métier. Bien sûr je la détestais vraiment cette femme, elle revenait me voir plutôt souvent. Elle revenait à chaque fois à moi avec le sourire. Elle m'énervais à chaque fois qu'elle revenait, mais elle ramenait à chaque fois de la nourriture alors je m'en fichait, mais je pensais vraiment d'avoir l'un d'un clochard. J'avais vraiment un appétit de Deviljho, je mangeais trop, je lui ait dis que c'était pas grave étant donné que je ne pouvais pas devenir gros. Elle me regardait toujours quand je mangeais, c'était... vraiment embarrassant. Et puis... un jour... elle n'est pas venue, j'ai attendu sa venu pendant 3 jours sans qu'elle ne vienne, c'était étrange car ça faisait en plus 2 mois qu'on se connaissait, 2, le nombre qui me correspond. Comme j'ai trouvé ça bizarre, je suis parti dans la ville la plus proche. Je me suis fondu dans la masse, et partout j'ai entendu la même chose, j'ai entendu dire qu'il allait y avoir une exécution publique, comme ça me faisait rire je suis parti voir l'exécution. Puis j'ai fini par y arriver, des barrières bloquait le passage au public, mais le public pouvait voir. J'ai réussi à me frayer un chemin vers le devant de la scène. Je regarde la personne qui allait se faire exécuté, là, ma surprise n'en ait que plus grande. Celle qui est accroché à la croix d'exécution, c'est cette femme. Son regard est totalement vide, le désespoir régnait dans son âme qui avait envie de pleurer mais qui se retenait. Elle a rapidement lever la tête, puis elle m'a vu, elle s'est alors directement mis à sourire. Pourquoi sourire alors qu'elle était sur le point de mourir, je n'ai pas arrêter de me poser cette question, et quand j'ai compris, je me suis vraiment énervé. Là, les deux exécuteurs sont arrivés, le chef du groupe est arrivé et à fait un petit discours ennuyant. Les bourreaux se préparait à l'exécuter, mais juste avant de mourir j'ai put lire sur ses lèvres ce qu'elle voulait dire. Elle m'a alors dit ''je suis désolé pour ça'', elle a versé une larme et s'est faite couper en deux au ventre. Le sang coulait à flot, tout le monde hurlait de peur. C'était un véritable massacre, le sang était sur les armes, les bourreaux, le chef, et une goutte sur mon visage. Ma colère n'en a été que plus grande, je voulais tous les tuer, les humains, les monstres, tout. Je voulais que plus rien n'existe. Je me suis dis ''si j'avais su que ça arriverait, je l'aurais tué moi-même''. Mon dégout de la vie n'avait fait qu'augmenté. Cette femme est morte, et depuis ce jour, j'ai vraiment détesté les femmes à mort. Ces sales ordure d'humains, je vais les tuer !
-Constantin: Du calme !
-Diablo: Je vais vraiment les tuer !''
Constantin retint Diablo de se précipiter vers la guilde pour provoquer un massacre, il avait du mal à le contenir. Puis en le frappant, Diablo lui dit ''dégage !''. Il semblait s'être un peu calmé.
''Diablo: Souviens toi frangin, un jour, toi et moi, quand tu seras devenu fort et sera prêt à m'affronter, je te tuerais, Constantin.''
Un petit silence s'installa, puis le chasseur à terre se leva et commença à parler.
''Constantin: Moi aussi, c'était presque pareil. Au même âge que toi, sauf que je ne l'ai connu qu'un mois, 1 est le nombre qui me correspond. J'étais dans la forêt en train de chasser du Velocidrome. Alors j'avais mon arc en main, je visais le carnivore, et puis une voix est venue derrière moi, elle m'a dit ''vise un peu plus à droite et tu le tueras en un coup''. J'ai sursauté et le groupe s'est tourné vers moi. J'ai dégainé mon sabre et les ait tuer rapidement, la personne a applaudi. Je me suis retourné, puis je l'ai vu, c'était une belle femme, cheveux et yeux marrons, elle semblait avoir de belles formes et une armure Tigrex aussi. Elle m'a souri, elle était vraiment belle et gentil, on s'est mit à manger les carnivores, qu'elle ironie. On se parlait beaucoup et on s'amusait, j'avais l'impression d'avoir une grande sœur, ou bien d'avoir trouvé l'amour comme tu le dis, même si je ne sais pas trop ce que c'est. Elle me venait me voir tous les jours, parfois même elle dormait avec moi, chacun de son coté. Toujours souriante, j'étais content de la voir à chaque fois, les jours où on s'amusait passait vite, elle m'a dit qu'elle m'aimait beaucoup, elle voudrait bien rester avec moi pour toujours si elle le pouvait. J'étais content et embarrassé d'entendre ça. Et puis un jour, elle à arrêter de venir, au bout de 3 jours, je suis parti au village le plus proche, ça faisait longtemps que je n'avais pas connu la civilisation. Au village, une rumeur se répandait, comme quoi une exécution publique allait se dérouler, j'avais peur de ce qui pourrais arrivé. J'ai couru aussi rapidement que possible, je me suis frayer un chemin dans la foule et suis arrivé au premier rang de la scène. Dans son regard, on pouvait y voir de la tristesse, prête à pleurer, elle lever la tête et fit comme si elle était soulagé. J'étais pétrifié, j'avais peur, je ne comprenais plus rien à ce qui ce passait, quand j'ai compris pourquoi elle était soulagé, je voulais l'aider, mais toutes les parties de mon corps refusait de bouger. Les bourreaux sont arrivés, le chef à fait un discours que je n'ai pas écouté, puis elle s'est fait découpé en deux avec une goutte de sang qui est arrivé sur ma tête. Tout le monde était couvert de sang, tout le monde hurlait de peur, je me suis effondré et est entré dans une colère noire. J'en voulais aux humains, aux monstres, à mes parents, au monde, à l'existence. Je voulais tous les exterminés, je la détestais, si j'avais su ce qu'il s'était passé, je l'aurais aidé à vivre. Depuis ce jour j'ai vraiment détesté les femmes.
-Constantin et Diablo: Les femmes font toujours les pires choses aux meilleurs moments.
-Diablo: Quelle ironie, dès notre naissance, la mort règne autour de nous, les personnes qui nous tiennes vraiment à cœur meurent en premier. Si on les déteste, ils vivent. Je déteste vraiment cette malédiction.
-Constantin: ...Moi aussi.''
Un long silence régna dans la ville, ça devenait dur de parler. Diablo rentra chez lui en premier et Constantin resta un moment à regarder le ciel avec ses yeux rouges transperçant l'obscurité de la nuit. On pouvait lire dans leurs yeux une énorme envie de tuer et une grande rage envers tout, ils semblaient tristes.

Hrp: Vous pouvez me rayer de la liste cette fois.

Hrp: la même, je me retire

Je me retire aussi de l'event, vu que Pala a posté.

Hum, excusez-moi d'intervenir mais ça fait un mois depuis le dernier message, alors je me demandais si il n'y avait plus rien à poster, parce que sinon, on pourait tout simplement le mettre dans la corbeille.
A tous ce qui reste, personellement, je trouverais bien que vous vous manifestiez pour répondre. Merci d'avance.

Chacun fait ce qu'il veut, tout le monde n'a pas un emploi du temps magique comme quand on a 14 ans. A ma connaissance, ceux qui restent travaillent dur et ont peu de temps pour écrire. 

Je ne vois pas non plus en quoi le sujet gène plus que les milliers de quêtes ouvertes qui attendent des participants, tandis que tu en ouvres une nouvelle.

Je n'ai rien d'autre à ajouter, tu n'as pas à faire notre travail, merci.

Désolé, c'est juste que je trouvais ça un peu étrange. ^^' (et puis je n'ai pas un emplois du temps magique ^^', moi aussi je suis extrêmement occupé à cause de plusieurs différents raison)

-...Ils ont du bol.

Assis dans un coin sombre, Rallen regardait les autres danser. Ses parents lui avait appris à faire du feu sous une pluie torrentielle, à retirer les toxines du corps d'un monstre et à pister et tout un tas d'autres trucs plus ou moins utiles, mais pas à danser. Il n'était pas vraiment habillé pour l'occasion de toute manière. Aussi, il se tenait à l'écart, un verre à moitié-plein dans la main, pour donner le change. Il regardait les différents chasseurs, surpris de voir certains danser aussi bien vu l'air "brutal" qu'ils avaient arboré durant la chasse.

"Le monde est décidément plein de surprises..." pensa-t-il, en se jurant d'apprendre à danser un de ces jours. Mais dans l'immédiat, il avait d'autres projets. Il resta un petit moment, mais n'ayant personne avec qui discuter, ni le courage d'en chercher, il partit vite. Une fois arrivé dans la chambre qu'il empruntait pour la nuit, il s'assit à une table, sortit du papier, une plume et un encrier et commença à écrire:

"Papa, Maman,

J'aurais voulu vous répondre plus tôt, mais il s'est passé pas de mal de trucs. J'aurai des choses à vous raconter en rentrant à la maison, mais je pense que je vais encore bosser quelques jours et arrondir ma fin de mois, pour payer le voyage rapide.
Concernant ma santé, je vais bien, mais j'ai une drôle de sensation... Je vous en parlerai à la maison, mais je préfère vous prévenir. Après, ne vous inquiétez pas outre mesure, ce n'est sûrement pas très important.
Je n'ai pas encore eu le temps de m'occuper de tout, mais je devrais pouvoir faire ce qu'on avait prévu d'ici quelques mois. Je vous donnerai les détails plus tard.
Sur ce, je vous embrasse, et je vous dis à bientôt. Votre petit Rathalos revient vite au nid."

Quand il eut finit, il eut deux réflexions: un, il allait se prendre une belle baffe de son père pour avoir inquiété sa mère et pour ses erreurs de chasse, et deux, sa lettre faisait niais. Terriblement niais.

-..."soupir".

Il enveloppa sa lettre, sortit, et alla la mettre au service de poste. Retournant ensuite dans sa chambre, il se posa sur son lit, et regarda le plafond en se répétant qu'il était un sinistre débutant.

"J'ai des progrès à faire..." dut sa dernière pensée, avant que le sommeil ne le gagne.

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Hs: je me retire de l'event o/

HRP : Faute de nouvelles de ceux restant, l'event est fermé.