D'un monde à l'autre

Je n'ai prévu le pouvoir que de l'un des deux, et je risque de ne pas pouvoir poster aujourd'hui. Par contre, ce sera sûrement demain.


Edit : Je poste finalement aujourd'hui :

Chapitre 17 : Préparatifs :

Isaya me regarda longuement, puis commença :
-Je ne suis pas sûr que tu sois en état...
-Je suis parfaitement rétabli.
-Non, tu délires, dit-elle.
-Pourquoi penses-tu ça?
-On n'est pas prêts à affronter le Fatalis, tu le sais.
Je réfléchis longuement... Ce qu'elle disait était vrai, mais je savais qu'il allait se passer quelque chose durant notre voyage. Je l'avais senti.
-Je sais que l'on est prêts, répliquai-je. Et je suis parfaitement rétabli, ne t'inquiètes pas.
Isaya me jeta de nouveau un long regard.
-D'accord, dit-elle finalement. Par contre, on se prépare pour un long voyage, dit-elle.
-On a assez d'argent pour acheter ce dont l'on a besoin, répliquai-je.
-Alors qu'est-ce qu'on attend?

Me levant, je ressentis une faible douleur à la poitrine. La cicatrice du Rajang continuait à se faire sentir, omniprésente. Je cachai ma douleur à la jeune chasseresse, craignant qu'elle ne m'oblige à repartir me coucher. Je sortis dans la ville, puis m'approchai d'une échoppe de vente de fournitures.
-Bonjour! m'aborda la vendeuse, un grand sourire aux lèvres. Que voulez-vous?
-Je voudrais une douzaine de potions, une dizaine d'herbe, cinq breuvages frais, vingt rations et trois antidotes, répondis-je. Combien cela coûte-t-il?
-Le tout vous coûtera trois mille sept cent z, répondit la vendeuse.
Je sortis l'argent de ma bourse, puis payai la vendeuse. Je partis ensuite rejoindre Isaya.

Je la trouvai en pleine discussion avec deux personnes que je connaissais bien. En discussion surtout avec l'une d'entre elles, l'autre tentant de monopoliser l'attention, et surtout celle d'Isaya. Je m'avançai vers Menalithe, Laarna et Isaya. Le jeune homme, en me voyant, lâcha un regard meurtrier. Laarna, elle, sourit. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit heureuse que j'aille bien, elle qui m'avait l'air si inexpressive au départ. Je lui répondis par le même sourire, puis mon attention se porta sur Isaya. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine ; elle était splendide.Ses cheveux redescendaient sur son visage, cachant son œil droit et ondulant légèrement sur les côtés. Je m'approchai du groupe, puis prit part à une discussion inutile sur les préparatifs. Deux jours plus tard, nous étions partis combattre le dieu Fatalis.


Dessin rapide d'Isaya : http://arzak16.skyrock.com/3146326622-Dessin-3.html

Chapitre 18 : Ombre féline :

Nous avancions dans la chaleur du magma en fusion. Le volcan semblait inhabité, comme si un monstre l'avait vidé de toute vie. Or, lors du combat contre le Rajang, il restait encore des monstres. La bête cachée était donc plus puissante qu'un Rajang Doré... Nous restions sur nos gardes.

Il nous surpris malgré cela en arrivant juste devant nous, venant du ciel. La bête nous plongea dessus, envoyant valser Menalithe d'un coup de patte. Lorsqu'elle se retourna, je vis son crâne, ressemblant à celui d'un Barrioth. Puis son corps, celui d'un Nargacuga. Et sa longue queue (hum hum) terminée par deux longues piques. Sa carapace était gris métallique, semblait lourde, mais ne diminuait pas sa vitesse. Il le prouva en me fonçant dessus à pleine vitesse, ses deux longues canines en avant. Je ne dus la vie sauve qu'à un réflexe de survie qui me fit rouler sur le côté. Je pris malgré cela les piques dans le dos, me faisant cracher du sang. Les piques de sa queue envoyèrent ensuite voler Laarna, qui se releva difficilement, avant de prendre son arc. Elle n'arrivait malheureusement pas à le toucher, il était trop rapide. Isaya vola à la suite d'un coup de flanc, se cogna contre un mur. Je portai la main à mon épée, puis me concentrai. Le monstre me fonça dessus, je tentai de me rappeler comment je le connaissais... Bingo : c'était un Leognarök. Il était rapide, plus qu'un Barrioth (un scoop XD), très fort. Soudain, je compris son point faible. Menalithe à terre, c'est à Isaya que je cria de frapper la queue. Étonnamment, le Leo se retourna, comprenant sûrement les paroles. J'en profitai pour activer les explosions; je plaçai trois coups dans la queue de la bête, le faisant hurler de rage. Il se retourna vers moi, ce dont Isaya profita pour passer en mode vitesse, donnant une vingtaine de coups. La carapace du monstre se liquéfia soudain. Il tourna sur lui-même, nous envoyant voler. Il chargea ensuite Laarna qui chargeait une flèche. Une nouvelle fois, aucun de nous n'était en mesure de vaincre un monstre.

Le monstre, à notre plus grand étonnement, prit la parole :
-Vous avez profané ma terre, jeunes chasseurs. Je ne serai d'aucune pitié, je m'en excuse. Je me dois de combattre avec rage pour vaincre Fatalis, et vous avez étés un parfait entraînement.
En entendant ses paroles, je me remémorai un indice sur le Leognarök, que j'avais laissé passer. Sa rage contre Fatalis. Je devais l'utiliser, une patte griffue sur ma poitrine m'en empêcha. Les crocs du monstre se placèrent sur ma gorge, entraînant une mort lente si il mordait...

Isaya prit la parole, tentant de me sauver. Elle me regarda dans les yeux pour me rassurer.
-Vous parlez de votre rivalité avec Fatalis...
-Et alors? C'est plus qu'une rivalité, murmura-t-il.
-Nous sommes là pour le vaincre.
Le rire du monstre emplit l'air, sauvage.
-Seuls certains ont cette possibilité. Tu fais ça pour sauver ton petit ami, dit-il.
-Non, nous sommes les Quatre, dit Isaya.
-Montrez-moi les armes.
Isaya prit les armes des deux autres couchés à terre, et amena la sienne. Je donnais la mienne au Leo.

Il les observa longtemps, puis murmura :
-Alors c'est vrai?

Chapitre 19 : Les cadeaux du Leognarök :

Nous nous regardâmes longuement, Isaya et moi. Menalithe et Laarna se relevèrent alors, blessé mais en vie.
-Qu'est-ce qui est vrai? demandai-je enfin.
-La venue des Quatre, annonça le Leognarök. Vous êtes venus combattre Fatalis?
-Oui, répondit Isaya.
-Nous sommes partis le combattre au Château de Schrade, ajoutai-je.
Le monstre sembla soudain réfléchir. Menalithe, furieux d'avoir été malmené, faillit partir à l'attaque. Laarna lui donna un coup de pied dans le tibia droit, le faisant chuter. Le Leognarök, ignorant de cet échange muet, se retourna vers nous.

-Je vais vous faire des cadeaux, murmura-t-il.
Menalithe se stoppa automatiquement, alors que Laarna, Isaya et moi ouvrions des yeux ronds comme des pastèques (mais moins gros).
Le monstre se rendit compte de notre surprise et éclata, pour la seconde fois, de rire.
-Je vais vous donner une partie de ma puissance, car je ne peux pas tuer Fatalis, expliqua-t-il. Seul vous le pouvez. Je vais aussi donner des particularités à vos armes.
Il s'approcha de Menalithe et posa une griffe sur son front. Le chasseur se laissa faire. La griffe entailla quelque peu le front, mais, à mon plus grand étonnement, il ne se plaignit pas. Isaya, puis Laarna, eurent droit au même traitement. Quand ce fut mon tour, je compris pourquoi ils n'avaient rien dis. Une sensation de puissance déferla en moi, bien plus forte que la douleur due à une griffe.

La bête brisa ensuite sa griffe et la posa sur le bout du marteau de Menalithe. La griffe se "colla" sur la lame.
-Ceci augmentera l'élément de votre arme. Énormément.
Il plaça ensuite un croc sur le haut de l'arc de Laarna, puis une pointe de son aile sur le fusarbalète d'Isaya.
Une fois qu'il se retrouva face à moi, il me regarda longuement, puis murmura :
-C'est toi qui tuera Fatalis. Deux fois.
La prophétie ne mentionnant qu'un Fatalis, je ne compris pas les paroles. Maintenant, je savais ce que cela signifiait. Mais pas à ce moment là. Le Leognarök se coupa alors à la main et laissa couler son sang sur ma lame.

La bête nous souhaita une dernière fois bonne chance, puis disparut dans les tréfonds du Volcan. Nous reprîmes la route du Château de Schrade duquel jaillit un rugissement furieux . Le Fatalis attendait ses ennemis.

Chapitre 20 : Le Château et l'Akantor :

Quatre jours plus tard :


Nous étions enfin sortis de ce volcan. Nous étions en train de faire une pause lorsqu'Isaya se leva, soudain concentrée. En la voyant, je compris qu'elle écoutait. Son talent.
-Que lui arrive-t-elle? me demanda Laarna.
Je la rassurai d'un geste de la main, puis me retournai vers Isaya qui venait d'ouvrir les yeux.

-J'entends un monstre vers le Nord, me dit-elle. Tu peux le voir?
Je hochai la tête, puis me concentrai. Je laissai mes sens disparaître, sauf la vue. Et c'est là que je le trouvai. Fatalis.

Le Démon que nous cherchions à combattre depuis quelques jours seulement se trouvait là. Il était dans le Château de Schrade et attendait. Je fis part de ma découverte aux autres. Ils me demandèrent évidemment comment je le savais. J'expliquai ainsi à Menalithe et Laarna comment faire pour l'utiliser. Laarna ne réussit pas, mais Menalithe y arriva.
-Je sens, murmura-t-il. Il n'y a pas que Fatalis. Un Akantor se dirige vers nous. Nous devons aller au Château avant qu'il ne nous trouve.

La pause fut ainsi stoppée. Nous partîmes vers le Château de Schrade où se trouvait Fatalis. Nous n'avions pas peur : les cadeaux du Leognarök nous avaient remontés le morale. Nous n'étions plus qu'à moins d'un kilomètre du château lorsqu'un bruit retentit.

Nous nous retournâmes vers la provenance du son. Nous n'eûmes que le temps de voir une bête rouge bardée de piques noirs s'enfouir sous terre. Des jets de lave jaillirent, toujours plus proche de nous. Deux jets de lave se succédèrent alors, deux mètres devant notre groupe. Je me souvins alors que les deux jets étaient synonyme de sortie. Criant à mes amis de bondir, je dégainai ma lame et me plaçai en garde. Les deux gigantesques défenses de l'Akantor se heurtèrent à mon bouclier ; j'en profitai pour passer en mode explosion et donner deux coups à la défense la plus proche. Le Dieu Noir sortit de terre, complètement. Il se tourna vers notre groupe, furieux. Chacun dégaina son arme, prêt à livrer un nouveau combat épique.

Chapitre 21 : Combat épique devant Fatalis :

L'Akantor cracha une tornade juste devant lui. Il était lent, mais beaucoup d'attaques seraient mortelle. Chacun roula sur le côté, esquivant de peu le rayon. Isaya rentra en mode vitesse. Le combat serait épique.

Des battements d'ailes se firent entendre. Même l'Akantor stoppa le combat. Face à nous se tenait le Démon Noir, Fatalis. Il ne tenta même pas de se joindre au combat ; il préférait nous voir contre l'Akantor. Le combat reprit, acharné.

J'observai d'abord les coups de Menalithe rebondir et les flèches de Laarna, tirées une par une. Je vis Isaya, rapide, tirer des rafales de balles sur le Dieu Noir. Je reportai mon attention sur Menalithe et Isaya ; quelque chose avait changé. Le marteau ne rebondissait plus, il explosait les écailles. Quand aux flèches, elles étaient tirées par 5. J'observai les yeux ; ils étaient violets. Je me jetai alors sur l'Akantor.

Mon premier combo brûla légèrement une défense de la bête. Le second, porté à la jambe arrière droite du monstre le fit chuter. Je pus ainsi, tout comme mes coéquipiers, m'acharner sur le monstre. Lorsqu'il se releva, une de ses défenses était détruite, et un de ses yeux détruit. Il rugit, m'envoyant voler, tout comme Menalithe. Isaya trop éloignée, il donna un coup de queue à Laarna. Ses crocs ratèrent ensuite de peu la tête de la jeune chasseresse. Sentant une présence derrière lui, il se retourna. le marteau de Menalithe s'abattit sur son crâne. Je profitai de ce moment pour taillader sa patte arrière gauche. Il recula, me jetant à terre. Sa tornade rata de peu Laarna, qui s'était relevée et tirait des séries de flèches. Il s'enfouit une nouvelle fois dans le sol.

Il ressortit très loin de nous. Il cracha une tornade facile à éviter, puis commença à nous charger. Nous nous éparpillâmes un peu partout, nous rendant compte qu'il nous suivait. Qu'il me suivait. Je me protégeai à nouveau derrière mon bouclier, mais le choc me fit tout de même reculer d'une petite dizaine de mètres. Je me relevai, le temps de voir une volée de flèches exploser les pointes du dos de la bête. Une munition fragmentée frappa au même endroit deux secondes plus tard. Je repris part au combat.

Je plaçai trois coups d'épée dans la tête de l'Akantor, explosant la dernière défense existante. Il rugit à nouveau. Je bloquai l'onde de choc avec mon bouclier, mais Menalithe n'eut pas cette chance ; il partit s'écraser quelques mètres plus loin. Une tornade jaillit de sa bouche, me laissant le loisir de massacrer sa queue. Je délaissai les explosions pour la couper. Malheureusement, je dû me déplacer avant que cela n'arrive. Menalithe prit la relève à côté de la queue, puis y donna un coup phénoménal avec la pointe de Leognarök en avant. La queue fut tranchée, nous laissant le loisir de frapper l'endroit. Les crocs du monstre jaillirent, visant évidemment la tête. Je me baissai, laissant passer le cou, puis repassait en mode explosions pour me venger. Il recula de dix bons mètres, puis hurla, plus furieux que jamais. Il était en danger et prépara donc une attaque spéciale...

C'est très bien, mais pense à mettre plus de virgule au bonne endroit et à mieux formulé quelques phrases, sinon quand on lit on beuguent un peu et sa nous perturbe tu vois à peu près...
Sinnon c'est vraiment bien
Continue comme ça!!

Merci des conseils, j'essayerai de faire mieux !

Chapitre 22 : Seul... Encore une fois :

L'Akantor se leva et hurla. Nos étions tous trop éloignés pour être gênés, mais chacun ressentait quelque chose. Ce cri était anormal... Laarna se mit à réfléchir, tandis que Menalithe, Isaya et moi-même utilisions notre pouvoir. Menalithe sentit une odeur de brûlé, mais l'Akantor se trouvait juste à côté, c'était normal. Isaya entendit un faible bruit venant du sol, mais n'y prêta pas attention. Je vis la lave sous nos pieds. La lave venant du sol. Je plongeai sur le côté, criant au groupe de s'écarter. Trop tard. Ils se décalèrent, évitant la mort. Cependant, je vis le bras en sang de Menalithe, les jambes de Laarna et le flanc droit d'Isaya. Ils s'envolèrent pour retomber quelques mètres plus loin, évanouis. Je bondis, esquivant la tornade de la bête, puis les mit en lieu sûr. Je me retournai vers l'Akantor et vit ses crocs. Je bondis sur le côté, mon bouclier me protégeant.

Les crocs heurtèrent le métal. Je reculai sous l'impact. Les marques étaient visibles sur le bouclier, je repartis à l'attaque. Les griffes du monstre fusèrent, mais j'étais prêt. Le bouclier bloqua sans problème le coup, puis les griffes explosèrent après un contact avec ma lame. En mode explosions bien sûr. Je me faufilai entre ses jambes, cherchant à exploser son ventre. Il se leva soudain. Je me mis en garde pour bloquer l'onde de choc de son cri, mais il ne le fit pas. Il s'écrasa au sol. Le bouclier n'étant pas fait fait pour résister, je préférais m'écarter, mais l'onde de choc m'envoya à terre. Je me relevai, tout comme lui. Il tenta un coup de queue, oubliant qu'il n'en avait plus. Je profitai de cette attaque pour envoyer quatre coups dans sa tête. Les explosions causèrent de nouveaux dommages, détruisant quelques dents. Il s'enterra soudain. Je m'éloignai, mais il n'avait pas l'intention de s'approcher. J'aiguisai alors qu'il ressortait, à quasiment un kilomètre de moi. Il commença alors une charge, lente au départ, puis gagna de la vitesse. J'étais seul, une nouvelle fois.

Je me plaçai en garde, une nouvelle fois. À cette vitesse, les crocs de la bête, ou plutôt ce qu'il en restait, seraient mortels, malgré ma protection. Il avançait, peu à peu. Il se trouvait à 500 mètres... 400 mètres... 300... 200... 100...
Je bondis sur le côté, esquivant la gueule du monstre. Je plaçai mon bouclier devant moi, bloquant les coups de patte de l'Akantor. Le contact de la protection sur mon torse me coupa le souffle, tandis que les griffes des pattes arrières du monstre me lacéraient le visage.

1 h 30 plus tard...

Je bondis une nouvelle fois en arrière, esquivant de très peu la patte du monstre. Ses griffes, crocs et autres piques avaient étés détruites, mais je n'étais pas en meilleur état. J'étais lacéré de bas en haut, ma tête avait reçu des dizaines et des dizaines de coups, j'étais en sang sur tout le corps. Je roulai en avant, esquivant la tornade de la bête, puis plaçai 3 coups dans sa gorge. Les explosions ne furent pas mortelles, je n'avais plus la force de continuer à les utiliser.

La bête se leva, pour crier ou m'exploser, je ne sais pas. Je lacérai sa jambe de coups. La patte, déjà énormément blessée, le fit chuter. Je m'avançai vers sa tête, voyant la peur dans ses yeux. Je tranchai la peau brûlée et arrachée de sa gorge, puis plantai mon épée. Il hurla une dernière fois, puis sa tête retomba, sans vie, devant moi.

Je me retournai vers Fatalis. Je voyais, dans ses yeux, une lueur d'étonnement et, peut-être, d'estime. Je me mis en garde, épuisé par un combat en solitaire face au Dieu Noir.

Chapitre 23 : De retour... Pour un nouveau départ :

Je me réveillai en sursaut, encore une fois. Pas de Fatalis devant moi, pas d'Akantor, pas de blessés. J'étais de retour dans ce monde après un souvenir. La voix dans ma tête, prête à me réprimer encore une fois, se rendormit, satisfaite. Je fis de même quelques minutes plus tard, mais aucun souvenir ne me troubla encore une fois.

Quelques heures plus tard, sur le chemin du collège, je trouvai Isaya. Je lui racontai mes nouveaux souvenirs.
-J'ai revu Menalithe et Laarna, expliquai-je.
-Menalithe... murmura-t-elle. J'aurais préféré l'oublier...
Je réprimai un sourire. Nous fîmes le reste du chemin tranquillement, sans parler du second monde...

En classe, nous commencions à peine le cours que le principal entra, pour la seconde fois en deux jours. À côté de lui se trouvaient cette fois deux élèves, que je n'eus aucun mal à reconnaître.
-Et m*r*e, murmura Isaya.
Devant nous se trouvaient Menalithe et Laarna.

Menalithe réussit, avec difficulté, à se trouver derrière Isaya. Il dû pour ça expulser un élève qui gardait sa place. Laarna, quand à elle, s'assit à une place libre, un peu plus loin. Les cours de la journée furent difficiles, Menalithe trouvant toujours le moyen de se placer derrière nous deux. À la fin des cours, nous nous retrouvâmes dehors. Isaya posa alors une question :
-Vous rappelez-vous de l'ancien monde?
-Évidemment, répliqua Menalithe. Nous venons vous y emmener, gente dame.
-Et voilà que ça recommence, me murmura Isaya.
Je reçu, évidemment, un regard noir de Menalithe. Je le regardai dans les yeux, un sourire aux lèvres. Il lâcha le premier.

Isaya reprit la parole :
-Rendez-vous demain à 5 heures, dans les Jardins Enneigés.
-Pourquoi là-bas? demanda Menalithe.
-Parce que c'est là-bas que les Giadromes se trouveront, murmura-t-elle.

C'était la nuit. Il me restait quelques heures avant d'aller aux Jardins Enneigés, autant en profiter... Je m'endormis, le sourire aux lèvres...

Chapitre 24 : Face à Fatalis :

Fatalis, souriant, se mit à quatre pattes, puis commença à charger. Je restai face à lui, en garde. Je bloquai le coup et en profitai pour placer trois coups d'épée. Fatalis se retourna, m'envoyant voler d'un coup de queue. Je bondis sur le côté pour esquiver une boule de feu de bonne taille, puis fonçai vers lui. Il fit de même, me chargeant à pleine vitesse.
Au dernier moment, je roulai sur le côté, avant de passer en mode explosions. Je le frappai trois fois au flanc, puis roulai sur le côté pour esquiver ses crocs. J'eus le temps de placer un nouveau coup, dans sa tête cette fois, avant de devoir une nouvelle fois esquiver. Je plaçai trois coups dans une de ses pattes, puis reculai avant de me placer en garde, face à lui.

Il se leva de toute sa hauteur et cracha une boule de feu assez large. N'ayant pas le temps d'esquiver, je bloquai la boule avec mon bouclier. Il y eut malgré tout un choc qui me fit lâcher l'arme, les mains brûlées au second degré. Je repris mon arme en roulant, esquivant au passage les griffes de Fatalis. Je plaçai un coup derrière moi, sans regarder. Le cri de Fatalis m'appris que j'avais bien visé, mais aussi qu'il était en colère. La fourrure de Rajang servant de bouchons d'oreille, je pus continuer à le frapper tranquillement, enchaînant une dizaine de coups durant le hurlement.

Fatalis se stoppa, comprenant que crier ne servait à rien. Il tenta un coup de patte, que j'esquivai avec difficulté, suivi d'un coup de griffes, que je dus cette fois bloquer. Je roulai sur le côté pour esquiver ses crocs, donnant au passage deux coups dans sa jambe droite. Je le vis, déséquilibré, tenter de se stabiliser, et profitait de l'occasion pour porter deux coups dans ses griffes. Griffes qui se brisèrent sous les explosions, supprimant une de ses meilleures armes à Fatalis. Le feu qui rasa ma tête me prouva que toutes les menaces n'étaient pas éteintes, ses crocs se bloquant contre mon bouclier aussi. Un coup de queue m'atteint, m'envoyant quelques mètres plus loin. En me relevant, je vis Fatalis me charger. Me plaçant en garde, je compris trop tard que c'était une mauvaise idée. Il se retourna au dernier moment, m'envoyant un nouveau coup de queue dans la tête. À peine puis-je me relever que ses pattes me clouèrent au sol.
-Et de cinq fois... murmurai-je.
-Cinq fois que quoi? demanda le monstre.
-Que je suis bloqué au sol, bloqué par un monstre, répliquai-je.
-Ce sera le dernière, murmura-t-il.
Ses crocs brillèrent, contraste absolu avec le sombre de son corps...

Chapitre 25 : Et de cinq ! :

Ses crocs fusèrent vers ma tête... Je plongeai sur le côté, ses crocs frappèrent mon épaule. Je tentai d'esquiver le coup suivant, mais ses pattes me bloquèrent une nouvelle fois.
-Bien tenté, petit, ironisa-t-il.

Une munition assez large, d'un noir absolu, vint frapper sa queue. Elle continua sa course, ressortant par la tête. Fatalis chuta, mais était encore en vie. La munition l'avait traversé de part en part, mais sans faire de dommages irréparables. Devant moi se trouvait Isaya, qui m'avait encore une fois sauvé la vie.

Je repartis à l'attaque en mode explosions. Isaya, quand à elle, me dépassa sans problème avant de se placer sur le flanc du monstre et de tirer une rafale de balles fragmentées. Fatalis se releva alors, furieux. Il bondit en arrière, puis chargea Isaya à pleine vitesse. Tenta de la charger. Un marteau cloua sa queue au sol, le bloquant sur place. Il se retourna, tentant de mordre Menalithe, mais une volée de flèches se fichant dans lesdits crocs l'en empêcha. Il se retourna vers Laarna, arc à la main. Nous étions réunis pour affronter Fatalis...

Il fonça sur Laarna, voulant la mordre. La jeune fille esquiva, alors qu'une nouvelle munition Dragon traversa son corps, de la queue à la gueule toujours. Il chuta une nouvelle fois, alors que le marteau de Menalithe s'abattait à trois reprises sur son crâne. Je donnai une vingtaine de coups dans son flanc avant qu'il ne se relève, meurtri. Il cracha une boule de feu sur Menalithe, qui esquiva en roulant sur sa droite. Il recula en volant, esquivant ainsi une balle fragmentée d'Isaya, puis s'envola.

Il s'approcha de moi en vol stationnaire, puis cracha trois boules de feu sur mon bouclier, placé devant moi. Il s'apprêta à recommencer, mais une dizaine de flèches de Laarna et trois balles explosives d'Isaya l'en empêchèrent. Il reçut un coup de marteau sur le crâne lorsqu'il se posa, mais envoya voler celui qui l'avait effectué d'un coup de patte. Je lui donnai trois coups explosifs dans la patte alors qu'il fonçait sur Menalithe. Sa jambe lâcha, mais il réussit à rétablir son équilibre. Il cracha une boule de feu sur Laarna, qui esquiva sans problème. Un coup de marteau sur son crâne, sept flèches dans sa tête, trois coups explosifs dans une de ses jambes et trois balles explosives dans l'autre furent la goutte d'eau en trop. Il s'envola, plus furieux que jamais, vers le Château de Schrade. Le château où se déroulerait le combat final pour la vie d'un monde... ou sa mort...

Chapitre 26 : Combat du destin, partie 1 :

Nous ne courûmes pas immédiatement à sa poursuite, nous étions blessés.
-Vous pensez qu'il lui reste combien de temps? demanda Menalithe.
-Il est déjà blessé, mais furieux, répliquai-je. Ça va être dur.
-On doit le battre, assura Laarna.
-Il doit mourir, sinon ce monde finira dans le chaos, acheva Isaya. On y va.
Nous repartîmes vers le Château de Schrade, en route pour le dernier combat...

Fatalis nous attendait au centre d'une zone ressemblant à une arène. Le ciel au-dessus de lui était noir, les murs empêchaient la fuite, mais nous n'avions pas l'intention de fuir. Lui non plus. Il engagea le combat.

Fatalis lança une boule de feu sur Menalithe. Celui-ci esquiva, puis chargea, alors qu'une grêle de balles et de flèches s'abattaient sur le monstre. Je me lançai dans la bataille.

Je donnai une dizaine de coups dans sa patte arrière alors qu'il crachait une nouvelle boule de feu sur Laarna. Les coups pleuvaient sur son corps, mais il nous le rendait bien. Je reçus deux coups de crocs dans la poitrine et un coup de patte dans la tête. Un puissant coup de marteau sur sa tête le déséquilibra, suivi d'une volée de flèches dans sa tête et d'une grêle de munitions plombs dans une de ses pattes. Une dizaine de coups dans la même patte le firent chuter.

Je me plaçai sur son aile droite, Menalithe sur la gauche. Je frappai la palmure, déchiquetant méticuleusement celle-ci. Menalithe fit de même, mais, lorsque Fatalis se releva, les ailes étaient encore utilisables. Il s'envola, mais six flèches sur ce qu'il restait de la palmure de l'aile gauche et trois balles sur la droite le firent chuter.

Ses ailes étaient maintenant en lambeaux, signes du passé d'un ange, ou démon, déchu.

La suite est très bien sauf une chose que je n'ais pas compris. Je croyais que Laarna avait 13 ans comment peut-elle être dans la même classe que les autres, soit elle a sauté des classes donc elle pourait être la stratège de la team, soit les autres ont redoublés et donc ce sont des idiots. C'est juste que je ne comprend pas et cela me trouble(en quelques sortes).

J'ai 13 ans, Isaya aussi, c'est Menalithe qui a redoublé ^^

Chapitre 27 : Combat du destin, partie 2 :

Nous nous acharnâmes sur Fatalis pendant qu'il était à terre. Je restai ensuite devant la tête, alors que les deux artilleurs s'occupaient des ailes. Fatalis me cracha une boule de feu à bout portant, brûlant quelque peu mon bouclier. Il enchaîna avec un coup de queue sur Menalithe, simultanément avec un coup de croc vers ma tête. J'esquivai difficilement, alors que Menalithe volait encore sur quelques mètres. Il se releva, le combat reprit.

Alors que les flèches et munitions détruisaient ses ailes au fur et à mesure, il s'acharnait sur les deux épéistes que nous étions. Menalithe n'ayant pas la chance d'avoir une garde, il volait quasiment à chaque fois, alors que je bloquai de plus en plus difficilement les crocs et les pattes sans griffes qui volaient vers moi. Ses crocs rasèrent une nouvelle fois ma tête, j'en profitai pour placer trois coups dans ceux-ci. Les explosions en supprimèrent quelques-uns, mais il en restait des centaines, prêts à déchiqueter.

Sa queue fusa une nouvelle fois vers Menalithe, mais non doublée de ses crocs. Il avait l'air fatigué, j'enchaînai une dizaine de coups dans sa tête alors qu'une volée de flèches achevait son aile gauche, suivie de près par des munitions plombs pour la droite. Il n'avait plus la possibilité de voler, il resterait au sol. Il tira une boule de feu sur Isaya, esquivée de peu par la chasseresse. Il enchaîna avec sa spécial, coup de queue plus coup de crocs. Malgré ma garde, il réussit à mordre mon bras gauche, laissant une énorme entaille.

Sa queue ne frappa pas Menalithe, celui-ci l'avait clouée au sol. Furieux de se prendre le coup à chaque fois, il l'avait bloquée avec son marteau. Il frappa deux coups avec la pointe du Leognarök, tranchant presque l'appendice. Nous décidâmes, d'un mouvement de tête, d'échanger.

Je délaissai le mode explosions pour tenter de trancher la queue durant une boule de feu. Malheureusement, il réussit à m'envoyer voler, puis fit revenir sa queue, les pointes en avant, vers ma tête. Une dizaine de flèches la tranchèrent juste avant qu'elles ne me décapitent. Laarna encocha une nouvelle volée de flèches, qu'elle tira dans la tête de la bête. Celle-ci chuta encore, blessée par deux munitions fragmentées dans ses jambes. Nous profitâmes du moment pour blesser Fatalis encore plus.
Lorsqu'il se releva, il recula une dernière fois, puis se prépara pour l'assaut final.

Le dernier assaut. Nous étions là, réunis, prêts à affronter Fatalis dans un dernier assaut. Le légendaire dragon noir était fatigué, mais résolu à nous affronter, une dernière fois. Il s'élança.
Laarna encocha deux flèches, qu'elle décocha avec précision dans sa tête. Une munition perçante la rejoint au même endroit. Je fonçai vers Fatalis, tout comme Menalithe.
Fatalis avait atteint sa pleine vitesse. Il chargea Isaya, trop rapide pour être esquivé. Il la mordit dans la poitrine, l'envoyant à terre. Il se retourna vers moi, envoyant voler Menalithe d'un coup de queue, tout en crachant une boule de feu sur Laarna. J'étais seul debout pour la fin du combat.

"C'est toi qui tuera Fatalis." Je me rappelai ces paroles, à moins de 10 mètres de Fatalis. Je bondis en avant, donnant le dernier coup dans la tête du monstre. Ses crocs me frappèrent malgré cela en plein torse. En voyant Fatalis mourir et en perdant connaissance, je me rappelai la fin de la tirade. "Deux fois." Puis je m'évanouis.

Je me réveillai dans mon lit. Je compris alors que le souvenir était terminé. Tout était fini, il nous restait malgré cela un nouveau travail. Vaincre à nouveau Fatalis.
D'ailleurs, quelle heure était-il? 4 h 55.

Je m'habillai en moins de 2 minutes et partit en courant. J'arrivai juste à temps dans les jardins, mais tous étaient déjà là. Menalithe n'avait pas l'air particulièrement heureux que je le sois, mais les deux filles avaient l'air contentes. Des armes étaient là, mais pas celles de Fatalis. Je regardai l'épée bouclier, même si je n'avais plus l'envie de la prendre. Je regardai les autres, qui ne regardaient pas non plus les armes qu'ils avaient avant choisies...

Menalithe tenait un Fusarbalète lourd en métal à deux mains. Laarna, elle, testait des doubles lames en os sur le tronc d'un arbre. Isaya essayait un Cor de Chasse en ivoire. Quand à moi, je tenais une Lanceflingue en fer et en un minerai azur dans les mains.
Je testai rapidement le tranchant de l'arme et ses tirs, étant donné le sac plein de munitions trouvé à côté de l'arme. Je tirai une dernière munition, touchant sans problème la cible, et étais en train de recharger, lorsque les cris des Giadromes retentirent...

Chapitre 29 : Combat pour un départ :

Ils étaient 8. 8 Giadromes prêts à combattre, peut-être envoyés par Fatalis. Celui-ci nous avait peut-être sous-estimé, il n'aurait pas dû. Nous nous jetâmes sur les monstres.

J'attirai à moi deux bêtes parmi les plus grandes, ma Lanceflingue dégainée. J'esquivai le coup de crocs du premier, bloquai les griffes du deuxième et enchaînai avec une munition dans les jambes du premier qui retentait sa chance. Je bloquai deux nouveaux coups de griffes, puis plaçai trois coups, suivis d'une nouvelle munition, dans la gueule du second. Une sensation de froid m'envahit, je lançai la partie tranchante de mon arme en arrière, empalant ainsi la première bête sans la tuer.
Les deux monstres se concertèrent du regard, puis se jetèrent sur moi des deux côtés. Je bloquai le coup à ma droite et plaçai trois coups de lance dans celui à ma gauche. Je fis un pas sur le côté, esquivant les crocs d"une bête, puis lançai la pointe de mon arme vers l'avant. Les crocs du second monstre se refermèrent sur l'arme, j'en profitai pour tirer trois balles dans la gueule grande ouverte. La bête s'effondra, vivante mais mal en point. Me retournant vers la seconde bête, je bloquai de très peu ses griffes. Je plaçai un coup rapide dans ses jambes, la faisant chanceler, puis reculai pour recharger.

Les deux bêtes face à moi étaient mal en point. D'un coup d'œil, je vérifiai l'état des autres. Rassuré, je chargeai une bête, lance en avant. Au dernier moment, je me retournai, puis tirai trois munitions dans la gueule du second monstre qui avait tenté de me prendre à contre-pied. Il s'effondra, mort. Le dernier me cracha une dernière boule de glace dans le dos, mais un coup dans les jambes le fit chuter. Voyant un bouton intéressant, j'appuyai dessus en visant la tête de la bête. Une petite flamme sortit du canon de l'arme, suivie d'une gigantesque explosion qui détruit le Giadrome à terre. Je ne reconnus pas la bête. Je me retournai ensuite vers mes coéquipiers.

Une munition, perçante sûrement, traversa le dernier adversaire de Menalithe encore debout. L'autre, déjà à terre, fut achevé par un tir à bout portant, dans la tête. Je vis ensuite Laarna achever ses deux adversaires, égorgeant celui qui l'attaquait par derrière et plantant la seconde lame dans la poitrine du deuxième, au niveau du cœur. Isaya acheva son adversaire d'un coup en pleine tête. Le second, quand à lui, était déjà à terre. Un portail apparut alors.

Le portail mesurait plus de cinq mètres de haut, et trois de large. Des diamants et émeraudes y étaient incrustés. Il se trouvait au milieu du parc où nous avions combattu les Giadromes envoyés par Fatalis.
Des armures apparurent alors devant le portail. Apparemment, on n'aurait pas à en créer...

La première armure était de couleur argentée. Je reconnus sans problème une armure Kushala Daora, une armure bloquant les auras de feu de Lunastra et de Teostra.
La deuxième était violette. Il s'agissait d'une armure en Chameleos, qui décelait l'invisible et bloquait les vents les plus violents.
La troisième était en Kirin. Elle semblait légère, et était très courte. Pour une fois, Menalithe et moi étions d'accord : aucun de nous ne la porterait.
La quatrième était grise. Je ne la reconnus pas immédiatement, avant de retrouver ses composants : du Shen Gaoren. Elle résistait aux séismes.

Mon regard se porta sur la Kushala, tandis que celui d'Isaya l'était sur la Chameleos, Laarna sur la Kirin et Menalithe sur la Gaoren. Chacun prit une armure, puis nous nous tournâmes vers le portail, qui brillait de plus en plus fort.

Un Tigrex sortit de la porte, furieux.
-Pourquoi Fatalis envoie toujours des monstres?
-Parce qu'il a peur de nous, me répondit Isaya.
-On va lui donner raison, ironisa Laarna.
-C'est parti!

Sans le savoir, je passai en mode explosions. La puissance de mes munitions était ainsi décuplée, et mes coups étaient explosifs. Isaya courut sans problème malgré le poids de son arme et l'abattit sur le crâne de la bête, qui tenta un coup de griffes. La pointe de mon arme s'abattit sur lesdites griffes, suivie de peu par une volée de munitions qui perça sans problème la lourde carapace de la bête. Menalithe avait activé sa spécialité...
Laarna nous rejoint en lacérant de coups le Tigrex. Sa spécialité lui permit de donner plus de coups que possible, mais la bête n'avait pas l'air décidée à stopper le combat. Elle nous chargea...

Je me plaçai devant le monstre, mon bouclier devant moi. Le choc me fit reculer de quelques mètres, mais je tins bon. Un cor de chasse s'écrasa sur le crâne de la bête, suivi de lames tentant de trancher la queue. Le Tigrex se retourna vers les deux filles, puis les envoya voler sur quelques mètres. La pointe d'une arme s'enfonçant de quarante centimètres dans sa queue le dissuada d'aller les chercher, les munitions perçants sans problème les flancs aussi. Il dégagea sa queue, en laissant un bout accroché à la lame(vive la déco!), et se retourna, furieux. Il hurla au ciel ; de la bave s'échappait maintenant de sa bouche.

Un coup de queue s'écrasa sur mon bouclier, tandis que deux lames s'abattaient en répétitions sur sa patte arrière droite. Il tourna sur lui-même, m'envoyant voler, mais pas les filles. Trois munitions percèrent son crâne, arrachant un bout de chair. Je préparai un gigantesque Feu de Wyvern, vu que mes explosions étaient activées...

Le cor de chasse s'abattit une nouvelle fois sur le crâne. Isaya tentait de gagner un peu de temps pour que je mette le coup dans la tête, je réussis à garder le Feu en préparation. Le Tigrex se tourna enfin vers moi ; l'explosions jaillit de mon arme, pulvérisant tout autour de nous. Pourtant, personne dans le quartier ne se réveilla.

Un gigantesque nuage de fumée se trouvait maintenant étalé sur quelques mètres, nous empêchant de voir le (funeste) sort du Tigrex. Des bruits de pas se firent entendre ; nous nous retournâmes vers la fumée...
Le Tigrex en sortit, noir. Il semblait fatigué mais plus furieux que jamais. Il chargea, mais s'arrêta pour faire une toupie, nous envoyant voler...

Chapitre 32 : Mort d'une légende :

Nous étions tous à terre, mais ce fut moi que la bête choisit, en prenant tout son temps. Elle avait l'air blessée et furieuse contre moi, peut-être n'avait-elle pas appréciée le Feu de Wyvern à pleine puissance? Pourtant, elle en était sortie sans trop de problèmes, noire peut-être, mais sans problèmes...
Interrompant mes pensées, les crocs de la bête se posèrent sur ma poitrine, cherchant sûrement l'endroit le plus douloureux et le plus long à me tuer... Ou peut-être uniquement le plus douloureux. Après tout, non, ses crocs se déplacèrent vers mon crâne et se refermèrent... dans le vide. J'avais roulé sur le côté, évitant ainsi une mort rapide. Une patte se posa alors sur ma poitrine. Se poser n'est toutefois pas la meilleure manière d'exprimer ceci, plutôt tenta de me faire mourir étouffé. Je vis les yeux du Tigrex me narguer, comme pour un "Bien tenté, mais c'est moi le meilleur, héhé".
-Interdiction de me regarder comme ça, sifflai-je, avant de frapper son crâne avec ma seule arme disponible : ma tête casquée.
Inutile, à part pour se faire crier dans les oreilles. La bête ouvrit la bouche, furieuse, avant de se prendre une balle dans la bouche grande ouverte. Une balle explosive. Le monstre tomba, assommé, tandis que je me retournai vers Isaya. Vers la personne que je pensai être Isaya, avant de me souvenir qu'elle n'avait plus de Fusarbalète. C'était Menalithe qui venait de me sauver la vie.
-Merci, soufflai-je.
Un grognement fut la seule réponse que j'obtenu avant de repartir au combat.

Les deux filles s'étaient aussi relevés, l'une brisant peu à peu les écailles du crâne, l'autre celles au niveau du cœur. La bête se releva encore une fois, tournant sur elle-même pour nous envoyer voler. Bénéficiant d'une garde, j'étais seul debout, mais les autres n'étaient pas assommés, juste blessés. Le Tigrex Noir se tourna vers moi, je pus lire dans ses yeux que ce serait le dernier assaut. Le monstre chargea sur quelques mètres, avant de bondir vers moi. Je roulai sous son corps, esquivant de peu ses griffes, avant de planter la pointe de ma lance dans son cœur, là où Laarna avait détruit les écailles. Je me retournai vers mes coéquipiers tandis que la bête tombait derrière moi, morte cette fois.
-On peut y aller, maintenant.

Chapitre 33 : Départ :

-Bien joué, gamin, dit Menalithe.
-Venant de ta part, je prends ça comme un magnifique compliment.
-Tu as eu de la chance, tout de même. Et n'oublie pas que je t'ai sauvé la vie.
-Je te revaudrai ça.
Après ce petit échange, nous nous tournâmes vers le portail, attendant l'arrivée d'un monstre. Mais aucun ne vint.
-Vous pensez que c'est fini? demanda Laarna.

Finalement, nous partîmes sans qu'aucun monstre ne nous attaque. Peut-être Fatalis pensait-il que le Tigrex Noir aurait suffi, ou peut-être voulait-il garder une protection rapprochée. En tout cas, nous fûmes tranquille, et nous débutâmes notre voyage sans aucun problème. Les premiers jours furent agrémentés de quelques joutes verbales entre Menalithe et moi, mais bien plus amicales qu'auparavant. Depuis l'épisode du Tigrex, il semblait plus ouvert. Les premiers jours furent donc chaleureux, mais le premier incident survint au cours de notre deuxième semaine de marche. Nous avions atteint le premier des six volcans du trajet, lorsqu'un bruit de roulade retentit. Une bête de pierre de couleur bronze arriva devant nous, suivie d'une différente de couleur grise.

-Un Uragaan et un Gravios, dis-je.
-Ils sont puissants? demanda Menalithe.
-À deux, autant que Fatalis, répliqua Isaya à ma place.
-Pas autant que ça, corrigeai-je. Un peu moins fort, mais très dangereux, ils utilisent beaucoup de feu.
Comme pour le prouver, le Gravios cracha un rayon de feu au-dessus de nos têtes, comme un tir d'avertissement, tandis que l'Uragaan faisait exploser des pierres à quelques mètres de notre groupe. Les deux monstres semblaient décidés à nous faire partir, ils n'avaient pas l'intention de nous tuer, juste de nous avertir des dangers qu'on prenait à rester.
-On part, ordonnai-je.
-Pourquoi? questionna Laarna.
-Ils n'ont pas l'intention de nous tuer, juste de nous faire fuir, dis-je.
Nous partîmes donc, dos aux deux monstres. Quelques kilomètres plus loin, nous entendîmes un bruit de course derrière nous. L'Uragaan arrivait à fond en roulade, le Gravios en courant. C'était un piège, en effet, devant nous, un éboulement avait eu lieu. Nous ne pouvions pas fuir.

-C'était un piège, murmurai-je.
-Fatalis, évidemment, rétorqua Menalithe. Ils n'ont pas l'intention de nous tuer, hein? ironisa-t-il.
-Silence, vous deux, ordonna Isaya. On doit trouver un moyen de bloquer leur charge, rapidement.
Les monstres arrivaient à pleine vitesse, leur énorme masse provoquant une sorte de mini-séisme ainsi que des éboulements. Je dégainai mon arme, tout en sachant qu'elle ne suffirait jamais à parer une telle puissance. Cinq-cents mètres, quatre-cents... Un sifflement retentit dans le ciel, sans que les monstres n'y fassent attention, moi non plus d'ailleurs. Trois-cents, deux-cents, cents...

Le sifflement devint un rugissement, le rugissement devint une forme qui fondit sur les deux monstres. La bête frappa la nuque du Gravios de ses crocs acérés, mais celui-ci se défendit en préparant un nuage enflammé. Mauvaise idée : les crocs, enfoncés de deux centimètres dans la nuque, sortirent, avant qu'un nuage électrique bleuté n'achève le monstre. Le Leognarök se tourna vers nous, l'Uragaan coincé sous ses pattes malgré sa puissance.
-Bonjour, jeunes gens. Cela fait bien longtemps que nous ne nous étions pas vus.

Aucun de nous ne répondit, étonnés que nous étions devant notre sauveur.
-Et bien, que se passe-t-il? demanda ce-dernier.
-Pourquoi nous avez-vous sauvés? demanda Laarna.
Le monstre prit son temps pour réfléchir, exercice difficile quant un Uragaan gigote pour s'enfuir sous vos pattes.
-Parce que vous devez vaincre Fatalis. Vos armes ont été détruites, mais d'autres armes à élément dragon peuvent être utiles, assura-t-il.
Sur ce, il déposa à nos pieds quatre armes : une Lanceflingue Argentée, deux lames rouges et noires, un Cor de Chasse rose et un Fusarbalète azur.
-Cette Lanceflingue est en Rathalos Argenté, ces lames en Lao-Shen-Lung, le cor en Rathian Rose et le Fusarbalète en Lao Azur. Vous en aurez besoin.
-Dites, le Fatalis n'est pas la seule raison pour laquelle vous nous avez sauvés, n'est-ce pas? questionnai-je.
Un sourire se dessina sur son visage.
-En effet, il se trouve que ces bêtes chassaient sur mon territoire. Qu'ils prennent mes proies, passe encore, mais on ne touche pas à mes amis.
Nous nous regardâmes : le Leo nous comparait donc à des amis?
-Je pense que je vais vous laisser le dernier, déclara-t-il. Afin de vous voir avec vos nouvelles armes, ça peut être utile. Et de voir comment vous aider en combat, murmura-t-il plus bas.
Nous nous tournâmes, arme à la main, vers l'Uragaan maintenant libéré. Ce combat allait être intéressant.

C'est géniale ! Le retour du Leognarök! J'ai bien aimé le Duo Basarios et Uragaan. Continue

Merci beaucoup.
Pour le duo, c'est une idée que j'avais eue pour le RP, mais le fait que tout le monde n'ait pas 3rd empêche cette intégration. Merci de tes encouragements!

Edit : Et je tiens à préciser que le Leo n'est pas de moi, c'est un monstre du RP inventé par Paladin7, que j'utilises avec son autorisation, évidemment.