D'un monde à l'autre

Je commence une nouvelle fic, même si je n'ai terminé aucune des autres, mais vu que j'écris à l'improviste...


Je déplaçai le curseur sur les Gd Bombe Baril. Le Plesioth était toujours endormi, j'en plaçai deux sous sa tête en appuyant sur carré. Je lançai un Marqueur, toujours avec carré, qui fit exploser les deux bombes. Le monstre tomba, mort. Je pus le dépecer quatre fois, durant lesquels j'obtins les deux Nag. Plesioth que je voulais, puis j'attendis la fin de la quête. Je ne pris aucune récompense autre que les Nageoires, car l'amélioration de l'arme que j'allais faire en avait besoin. Je pus enfin créer ma première arme servant au Sleep Bombing, l'Ailepée de Fatigue. J'allais enfin pouvoir m'amuser...
-Petit frère! On passe à table! cria la voix de ma sœur à travers la maison.
Je partis donc à table. Plus tard dans la soirée, je partis me coucher, fatigué.

Dans la nuit, je me réveillai en sursaut : les cris des chiens avaient retentis, apeurés. Je regardai par la fenêtre. Ce que je vis me glaça d'effroi : les deux bergers allemands combattaient un monstre long de sept mètres au moins et haut de trois. Je reconnus un Giadrome à la lumière des lampadaires. Cette découverte ne m'émus pas tant que ça, à mon plus grand étonnement. Par réflexe, je sortis l'arc que j'avais taillé et les flèches à pointe de couteau. J'ouvris la fenêtre et en tirai deux dans la tête du monstre, qui cria. Il s'élança contre la fenêtre, mais je l'avais refermé. Les chiens réattaquaient le monstre, je pouvais mettre mon plan à exécution.

Je partis chercher le poignard dans la cuisine. Mes parents dormaient toujours, inconscients du danger, ainsi que ma sœur. Je trouvai la pierre à aiguiser de mon père, et j'en profitai pour affûter la lame. Je sortis ensuite de la maison pour prêter main forte aux chiens.

Je couru derrière le monstre qui s'apprêtai à mordre le berger allemand et lui plantai la dague dans le dos, trois fois. Il se retourna, furieux, mais je lui plantai à nouveau la lame, dans la bouche cette fois. Il voulut me griffer, mais je parai le coup en détruisant les griffes. Il me jeta à terre d'un coup rapide et voulut me mordre la gorge, mais un chien le plaqua à terre avec force. Il se releva et voulut fuir, mais je lui lançai la lame dans les pattes. Il s'effondra, aussi récupérai-je le poignard avant de lui planter dans le cœur. Il était mort.

Mes parents sortirent à ce moment, ma sœur sur leurs talons. Ils virent le corps gigantesque, puis se retournèrent vers les chiens et moi, eux les crocs ensanglantés, mois le poignard dans le même état. Je leur sourit, puis je disparu.

Je réapparu dans une salle très lumineuse. Je fermai les yeux, puis les rouvrit pour m'accommoder à la lumière. Je vis alors une jeune fille en train de se baigner. Elle était heureusement endormie, aussi commençai-je à la détailler. Je m'attardais plus de temps que nécessaire sur ses courbes, puis j'observai son visage. Il était jeune, sûrement avait-elle mon âge. Ses cheveux étaient longs, châtains clairs, et ondulaient quelque peu en cachant son œil droit. Je voulus ensuite sortir de la pièce, mais mon pied buta sur une pierre. Je m'étalai de tout mon long, tandis que la jeune fille se réveillai. Elle m'aperçu et se mit à crier, tout en tentant de cacher les parties les plus intimes de son corps. Un homme, très grand, ouvrit alors la porte en demandant à la jeune fille :
-Que se passe-t-il, chérie?
Il m'aperçu alors. Je tentai de mon mieux de paraître convaincant, mais il appela la garde. Je me retrouvai donc en prison, sans avoir résolu le mystère de mon déplacement.
Quelques heures après y être arrivé, j'entendis des pas. La jeune fille qui se baignait apparut. Elle commença par me demander :
-Comment t'appelles-tu?
Je préférais ne pas répondre à la question. Elle posa une nouvelle question :
-Que faisais-tu dans la salle de bains? Comment y est-tu arrivé?
Sur celles-ci, je voulais bien répondre, surtout si cela pouvait prouver mon innocence.
-Je ne sais pas comment je suis arrivé là. Je me suis "téléporté de ma maison", je crois.
À peine ma phrase terminée, je me rendis compte de la naïveté de ma réponse. Comment pourrait-on croire une chose pareille? Elle murmura pourtant quelque chose que je ne compris pas.
-Qu'as-tu dis? lui demandai-je.
Elle hésita avant de répondre :
-Je suis aussi arrivé comme cela. Tu viens donc d'un monde nommé "La Terre"? me demanda-t-elle.
-C'est exact, répliquai-je. Où sommes-nous?
-Nous sommes dans le monde de Monster Hunter, à Pokke, répondit-elle.
Mes yeux s'agrandirent sous l'effet de cette nouvelle.
-Quand es-tu arrivée ici? demandai-je.
Elle hésita de nouveau, puis répondit :
-Après avoir tué un monstre de Monster Hunter.
-J'ai pourtant tué des centaines de monstres de Monster Hunter avant d'arriver ici, répliquai-je, amusé.
-Je parle de les tuer en vrai, dit-elle.
-Un Giadrome, par exemple? questionnai-je, intéressé.
Elle ouvrit des yeux ébahis.
-Comment le sais-tu? demanda-t-elle.
-J'ai tué le même monstre avec un poignard et un arc, répondis-je.
-Alors nous sommes les élus? demanda-t-elle. Il en manque encore deux, murmura-t-elle.
-Les élus de quoi? demandai-je.
Elle me regarda longuement avant de répliquer :
-Une prophétie dit que,

"Quand les Quatre de l'autre monde viendront,
De battre nombreux cœurs s'arrêteront,
Sous les coups des monstres nous tomberont,
Mais les Quatre nous vengeront.

Le Dieu Fatalis viendra,
Mais l'un des Quatre le vaincra,
La Guerre Finale s'arrêtera,
À la fin du grand combat.

La Mort partout aura frappé,
De nombreux hommes seront décédés,
Mais l'humanité aura gagné,
Car l'espoir nous aura aidé."

Je la regardai longuement. J'avais compris la signification de la prophétie, mais je n'étais pas certain d'être celui qu'il fallait pour cela. Je n'étais pas certain qu'elle se vérifie, de plus. Je fis part de mes craintes à la jeune fille.
-Pourtant, de nombreux hommes sont morts ces derniers temps, répondit-elle. Et tu as tué un Giadrome avec un poignard, me rappela-t-elle. Je te jure de te sortir de prison si tu acceptes de m'aider.
Je pesai le pour et le contre, avant d'accepter. Elle sortit des clés de sa poche et ouvrit la porte. J'aperçu alors des armes et armures dans un coin.
-Que font ces armes ici? lui demandai-je.
-Choisis un arc et une épée courte, tu en auras besoin, me répondit-elle.
Je pris finalement un arc court en bois, ainsi qu'un carquois de flèches en métal. Je pris aussi une épée courbe en métal, et un bouclier, toujours en métal. J'aperçu alors l'épée rouge-rose que la jeune fille portait dans son dos, et le bouclier, bleu.
-Avant de partir, dis-moi ton nom, me dit-elle.
-Je me nomme Baptiste. Et toi? lui demandai-je.
-Je m'appelle Isaya, répondit-elle. Allons-y, maintenant. On trouvera les deux derniers en chemin, ajouta-t-elle.
Nous partîmes donc à la chasse au Fatalis, pour aider à l'achèvement d'une prophétie, sans se douter des obstacles qu'on rencontrerait...

Chapitre 3 : Les deux Kut-Ku :

-D'où venais-tu, dans l'autre monde?
Je me retournai vers Isaya, qui venait de poser la question.
-De France, répondis-je.
Elle me regarda avec des yeux ronds.
-Où se trouve la France? me demanda-t-elle.
Cette fois, c'est moi qui la regardait, étonné.
-En Europe, répliquai-je.
-C'est vrai que tu ne viens pas de mon monde, murmura-t-elle.
-Quel monde? questionnai-je.
-Gwendalavir, répondit-elle.
Je cherchai quelques secondes dans ma mémoire, quand j'avais entendu ce nom, avant de me rappeler.
-Le monde de Pierre Bottero.
Elle acquiesca avant de poursuivre :
-J'y étais une marchombre.
Elle leva soudain la tête, concentrée.
-Deux monstres arrivent vers nous, à quelques kilomètres, au nord, annonça-t-elle.
Je la regardai, étonné.
-Comment sais-tu ça? lui demandai-je.
-Les Quatre ont reçus un talent spécial à leur naissance, qui ne se révélera que dans ce monde, expliqua-t-elle. Le mien est l'ouïe, ajouta-t-elle.
-Encore une fois, comment le sais-tu? questionnai-je.
-La prophétie vient d'un livre, dans lequel certains ... détails sur les Quatre sont donnés, dit-elle. Laisse place à tes sens, et cherche, me dit-elle.
Je fermai les yeux, tentant de trouver le mien. Je passai quelques minutes ainsi, avant de voir. Je vis, droit au nord, un Kut-Ku bleu et un rose, marchant tranquillement vers nous. Je faisais part de cette découverte à Isaya.
-Avançons à leur rencontre, dit-elle.
Nous partîmes donc vers les monstres, préparés à livrer notre premier combat.

Intéressant ta fic. Un peu dans le même esprit que la mienne, c'est pas mal. Et on reconnait le Fan de Bottero t'sais =D

Au fait, la prophétie des quatre... Amos Daragon?

Bottero, évidemment Entre Isaya et Gwendalavir... Je dois reconnaître que ta fic m'a fait penser à écrire sur deux mondes, ou plus, mais aussi "Ewilan", évidemment. Et je ne sais pas ce qu'est "Amos Daragon", mais je me suis bien amusé à écrire la prophétie .

"Les Ames Croisées" c'était une série? Je pensais que ce n'était qu'un livre en rapport avec "L'Autre", pas une véritable saga... C'est triste qu'il soit parti comme ça, dans un accident... Et pour le nom de la fic, c'est bien évidemment le premier tome d' "Ewilan"... Je ne savais pas que tu prévoyais de la nommer comme ça .

C'est vrai qu'une suite aurait été possible, voir probable.
Voilà le chapitre 4, bonne lecture aux rares voir imaginaires personnes qui lisent!

Chapitre 4 : Les yeux violets :

-Viens, on monte dans un arbre, me dit Isaya.
-Pour faire quoi? lui demandai-je.
-Parce que tu pourras tirer à l'arc sans te faire toucher, et je pourrai en attaquer un par surprise, répondit-elle.
-J'arrive, décidai-je.
Nous montâmes dans l'arbre, attendant silencieusement l'arrivée des deux monstres. Quelques minutes plus tard, ils furent là. Ils mesuraient tout deux plus de huit mètres, même si le rose était un petit peu plus grand que son compagnon bleu. Une fumée rouge sortit de leur gueule, tandis qu'ils commençaient à pousser de petits cris.
-Ils communiquent en Wyvernien, m'expliqua Isaya, le plus doucement possible.
-Et que disent-ils? lui demandai-je sur le même ton.
-Je n'en ai aucune idée, répliqua-t-elle. Que fais-tu?
J'avais encoché une flèche et bandait maintenant mon arc en visant la tête du bleu. J'adressai un signe de tête à la jeune chasseresse, qui me répondit du même signe : elle avait compris.
Isaya se coula sans bruit sur une fine branche ployant deux mètres au-dessus de la tête du rose, absorbé par sa discussion. Isaya me regarda une dernière fois. Je hochai la tête et décochait la flèche dans la tête du bleu, tandis qu'Isaya sautait, avant de fouetter l'air de sa lame courte. Une balafre courait maintenant sur l'œil du rose, furieux. Le bleu se retourna vers moi et cracha une boule de feu, mais, comme l'avait prévu Isaya, elle était trop courte. En parlant d'Isaya...
Je me retournai vers la jeune chasseresse. Elle avait des problèmes, mais de là, je ne pouvais pas l'aider : mon angle de tir était impossible. Je tirai donc une dernière flèche dans la tête du bleu, qui gémit, et mis ce temps à profit pour plonger sur le rose. Je dégainai mon épée et frappai la queue alors que le monstre allait de nouveau frapper Isaya. Il se retourna vers moi, mais Isaya frappa de son côté. Notre petit jeu dût cesser au retour du bleu, mécontent.

Je roulai sur le côté pour éviter les coups de bec de la bête et en profitai pour faire deux profondes entailles dans la jambe du monstre. Isaya, elle, visait plutôt les flancs, mais était gênée par les coups de queue du monstre. Je me décalai pour éviter la boule de feu du bleu, et frappai de nouveau, trois fois. Le monstre plaça un coup de queue particulièrement vicieux que j'esquivai en roulant, avant de voir le piège.
Il avait tiré une boule de feu et bondit vers l'endroit où je roulai, avant de me placer trois coups de bec. Je plongeai à nouveau, mais un coup de patte me jeta à terre. Le monstre me cloua à terre, envoyant voler ma SnS. Il s'apprêtai à me donner le coup final, en plein cœur, quand soudain, il se stoppa...

Isaya se tenait derrière lui, sa SnS à la main. Derrière elle se tenait le Kut-Ku, en morceaux. Sa carcasse était éventrée, sa tête en deux morceaux, et ses ailes n'existaient plus. Les yeux d'Isaya étaient violets.

Le Kut-Ku bleu se retourna vers la jeune chasseresse, puis plongea vers l'avant en plaçant deux coups de bec. En tentant de placer deux coups de bec. L'épée d'Isaya avait fouetté l'air, explosant littéralement les deux oreilles. Je remarquai alors qu'elle ne les avait pas détruites en un coup mais en une multitude de coups puissants. Elle plaça alors en deux secondes une vingtaine de coups dans le flanc du monstre blessé. Le Kut-Ku tenta bien un coup de queue, mais celle-ci fut coupée en une trentaine de coups, soit trois secondes. Le monstre tomba soudain, après avoir reçu quelques dizaines de coups dans les jambes. Isaya se trouva soudain au-dessus de sa tête, dans laquelle elle plaça une centaine de coups avant que le monstre ne s'effondre, mort. Elle tomba soudain, évanouie. Je la rattrapai avant qu'elle ne touche le sol, puis la plaçai sous une couverture. Je montai ensuite la garde devant elle, jusqu'à son réveil.

Chapitre 5 : Les Yeux des Quatre :

Je montai la garde devant le lit d'Isaya lorsque j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai, l'arc bandé, une flèche encochée, avant de voir Isaya, me regardant avec des yeux ronds. Des yeux bruns.
-Tu peux baisser ton arc, s'il te plaît?
Je rougis, rangeant ma flèche et mon arc.
-On doit parler, déclarai-je.
-De mes yeux, c'est ça? me demanda-t-elle.
-Exact. Pourquoi étaient-ils violets, hier?
Elle me regarda longuement avant de répondre.
-C'est une autre particularité des Quatre, répondit-elle. Une particularité que tu prendras du temps à maîtriser.
-Cela décuple la vitesse, c'est ça?
-Pour moi, oui. Je ne sais pas quel sera le tien, mais c'est ce que j'ai utilisé hier, pour te sauver. Je peux ainsi placer un nombre de coups phénoménal en peu de temps, j'en aurai besoin contre le Fatalis.
-Et pas que contre lui, si j'ai bien vu hier, ironisai-je.
-C'est à cause de nos armes, répliqua Isaya. La mienne était de feu, et donc faible contre eux. Et la tienne était simplement faible. Je connais une maison où se trouve les armes dont nous avons besoin, ajouta-t-elle. On y va.
-Tu es encore trop fatiguée, répliquai-je.
-Mais...
-Pas de mais. Tu dors ce soir et on y va demain.
La jeune chasseresse accepta à contrecœur et partit se coucher. Elle s'endormit rapidement. Je montai la garde devant elle, mangeant un steak cuit de Kelbi. Je la détaillai, encore une fois. Elle était vraiment splendide. J'essayai de ne penser à elle qu'en temps qu'amie, mais je n'y arrivai pas. J'espérai que ... Je me mis une claque mentale à cette pensée. De un, je n'avais aucune chance, et de deux, le sort du monde reposait sur nos épaules. Ce n'était pas le moment d'y penser. Peut-être plus tard, si on arrivait à rester en vie.

Le lendemain matin, je réveillai doucement Isaya. Nous prîmes un petit déjeuner fait de lait de Kelbi et de plantes. Nous partîmes ensuite vers le Marais, où se trouvait selon Isaya la maison d'armes. Aucun monstre ne nous gêna, à part un Iodrome, que nous fîmes fuir. Nous arrîvames ensuite à la maison. J'allais sortir du buisson où nous étions lorsqu'Isaya me retint. Je lui adressai une question silencieuse à laquelle elle répondit par un regard en direction de deux monstres. Deux crabes de cinq mètres de long, avec un crâne à une corne dans le dos, se trouvaient devant la maison.
J'adressai un nouveau signe de tête à Isaya et encochait une flèche, prêt au combat.

Chapitre 6 : Explosions :

Je lâchai la corde de l'arc, libérant une flèche qui se planta dans la jambe d'un des deux Daymio. Il vacilla mais se reprit, tandis qu'Isaya fonçait sur l'autre et lui plantait sa lame dans une pince. Je tirai trois nouvelles flèches, puis lâchai mon arc pour prendre ma dague. J'esquivai le coup de pince du monstre avant de lui frapper la jambe, trois nouvelles fois. J'avais visé la même jambe depuis le départ, le Daymio s'effondra donc. De son côté, Isaya frappait les pinces, annihilant ainsi la meilleure arme du monstre. Je décidai de la même chose et lui plaçai une dizaine de coups dans les pinces avant qu'il ne se relève. L'une des deux pinces était explosée, l'autre sur le point de l'être.
L'Hermitaur me prit soudain entre ses pinces, ou ce qu'il en restait, tentant de m'étouffer. Je vis Isaya entrer en mode "vitesse", tentant de vaincre le premier monstre le plus vite possible pour me sauver. Mais le monstre bloquait ses coups, sans tenter d'attaquer.
Mon arme était encore dans ma main, j'assénai donc plusieurs coups au monstre. Mais celui-ci semblait insensible aux coups et continuait à m'étouffer. Je sentis soudain quelque chose en moi changer. Je me concentrai, puis regardai les yeux de mon adversaire. J'y vis le reflet des miens. Violets.

Je donnai un coup dans la pince encore en état. De mon arme sortit une explosion, qui fit éclater la pince du Daymio. Je pus ainsi me libérer de son emprise, ce que je fis sans tarder.
Je plaçai trois coups dans ses jambes. De nouvelles explosions le firent chuter. Je regardai Isaya, combattant avec rage un Hermitaur lacéré de la tête aux pattes. Je plantai mon arme dans le crâne du Daymio, puis me concentrait profondément. Une gigantesque explosion jaillit de mon arme, me faisant reculer de quelques mètres. Je regardai ensuite le monstre, cherchant les yeux que j'avais fixé il y a peu. Je ne pus les trouver dans cet amas de chair restant, remplaçant le crabe autrefois vivant.
Je vis Isaya asséner une nouvelle volée de coups au crabe restant, qui succomba. Je rejoins ensuite la jeune chasseresse.
-Jolies explosions, me dit-elle. Ça me donnerait presque envie d'abandonner ma vitesse, ironisa-t-elle.
Je souris, puis lui demandai :
-On ne va pas rester ici, je suppose?
-Non, on risquerait d'attirer des prédateurs. On rentre dans la maison.
Nous partîmes donc en direction de la maison, fatigués et blessés.

Chapitre 7 : Les armes de Fatalis :

À peine entré dans la maison, la clarté me surprit. La maison, noire de l'extérieur, était illuminée. Je pus voir ce qui créait cette lumière, des centaines de foudrinsectes, enfermés dans des cages disséminées dans la maison entière.
Je vis ensuite les armes. Une dizaine, une de chaque type : LS, GS, SnS, DS, etc... Mes yeux se posèrent sur une épée bouclier noire, dont le bouclier, large, représentait une tête de Fatalis. Une corne se trouvait ainsi à l'avant du bouclier, longue de trente centimètres. Elle pouvait empaler un ennemi. Quand à la lame... Longue de quatre-vingts centimètres environ, elle était parsemée de griffes noires, permettant d'éviscérer l'ennemi une fois la lame rentrée...
Isaya, quand à elle, s'était arrêtée, non pas sur la même épée, mais sur un fusarbalète léger, noir. Deux cornes de Fatalis se trouvaient sur le canon, rendant l'arme impressionnante.
-Un Fusarbalète, c'est ce que tu veux? lui demandai-je.
Elle se retourna avant de répondre :
-Je pense en effet changer d'arme. Pas toi, apparemment.
-J'aime bien cette épée, répliquai-je. Est-ce que tu...
Je n'eus pas le temps de continuer ma phrase, la porte explosa.


Huit individus, armés de lances rouges, se trouvaient devant la porte. Les restes d'une Bombe Baril se trouvaient aussi là.
-Isaya Caldin et Baptiste Rocheteau, je vous arrête pour évasion et complicité d'évasion, ainsi que pour meurtres de monstres sans en avoir fait part à la guilde.
Je me tournai vers Isaya, amusé.
-Quatre chacun? interrogeai-je.
-Sans problème, répondit-elle.
Je fonçai sur l'homme qui avait parlé, sûrement le chef, mon épée à la main. Deux hommes s'interposèrent, que j'éliminai d'un revers en plein ventre pour l'un, et d'un coup de tranchant dans les jambes, suivi d'un égorgement, pour l'autre. Le chef et son compagnon s'élancèrent sur moi.

De son côté, Isaya avait brisé le crâne d'un des deux adversaires avec son tout nouveau fusarbalète, tandis que l'autre prenait une balle en pleine tête. Elle combattait maintenant les deux restants. L'un des deux, peut-être un deuxième chef, tenta un coup de pointe que la jeune chasseresse esquiva, avant de donner un coup de son arme sur la tête de l'homme qui avait tenté de l'attaquer par derrière. Celui-ci s'effondra, avant qu'une balle à bout portant dans la poitrine ne l'achève.

De mon côté, il ne me restait plus qu'un adversaire, l'autre ayant été éliminé d'un coup vertical en pleine poitrine. Il ne me restait plus que l'un des deux chefs, comme pour Isaya. Il se déplaçait lentement, son bouclier devant lui. Je tournai de la même manière, cherchant, tout comme lui, la moindre faille dans la garde de mon adversaire. Je laissai volontairement mon genou découvert, et, en voyant une lueur s'allumer dans ses yeux, je vis que mon piège avait marché. Il feinta de frapper mon visage, avant de se baisser et de frapper mon genou.
De tenter de frapper mon genou.
Il vit trop tard le même genou frapper ses côtes avant de revenir exploser son nez. Il tomba à terre.
-Qui t'as envoyé? demandai-je.
-Tu crois que je vais te répondre? répliqua-t-il. Je...
Il interrompit sa phrase en un cri de douleur. Isaya, qui s'était enfin débarrassée de son adversaire, avait pris son couteau de dépeçage, et avait planté celui-ci dans le cou de l'homme. Pas assez profondément pour le tuer, assez pour le faire souffrir.
-Dernière fois, annonça-t-elle. Qui t'as employé?
L'homme la regarda avec un regard terrifié.
-Le chef de la Guilde, annonça-t-il. Il est sous l'emprise de Fatalis.
Isaya lâcha son arme sous la surprise. L'homme en profita pour s'enfuir, je tentai de le rattraper, mais la jeune chasseresse m'arrêta.
-Ça ne sert à rien de le poursuivre, expliqua-t-elle. Il ne nous sert plus à rien. On doit aller au Château de Schraff.
-Pourquoi? lui demandai-je.
-Pour tuer le Fatalis, répondit-elle. On part tout de suite.
Nous partîmes donc vers le Château de Schraff, demeure millénaire du dieu Fatalis.

Chapitre 8 : Crabe rouge sur le chemin :

-À quelle distance se trouve le château? demandai-je à Isaya.
Nous étions partis depuis quelques jours, échangeant de rares paroles de temps à autre. Nous n'avions, par chance, encore eu aucun monstre à combattre dans la pleine où se trouvait la maison, et nous atteignions maintenant le volcan.
-Il se trouve à, au moins, trois mois de marche.
-Tant que ça! m'étonnai-je. Et pourquoi au moins?
-Parce qu'on risque de tomber sur des monstres en chemin, répliqua-t-elle. Prends un breuvage frais.
Je le pris, avant de sentir un tremblement sous mes pieds. Isaya avait senti la même chose, et m'ordonna :
-Bouge de là!
Je courais sur le côté avant de plonger, esquivant de peu un crâne de ce qui semblait un Gravios noir.
-Depuis quand les Gravios sortent de terre? m'interrogea la jeune chasseresse.
Je fouillai dans mes souvenirs du jeu, cherchant tout ce qui touchait de près ou de loin à un Gravios. Les Basarios sortaient complètement, ce n'était pas ça... Je me souvins tout à coup.
-C'est un Ceanataur Shogun Terra, criai-je à Isaya. Un Ceanataur rouge qui utilise un crâne de Gravios noir comme coquille!
-Et comment le faire sortir? me demanda-t-elle.
-On attend, répliquai-je calmement.
Le Ceanataur rouge, furieux de l'échec de son coup, sortit de nouveau de terre, cette fois entièrement. Il possédait des pinces, non déployées, qui pouvaient mesurer plus de deux mètres si elles l'étaient. Il me fonça dessus, pinces en avant, mais fut stoppé par une balle explosive d'Isaya, tirée dans sa carapace. Il cracha un jet d'eau par le crâne de Gravios noir que la jeune chasseresse esquiva, non sans mal. Elle plaça ensuite deux munitions noires trouvées dans la maison dans le fusarbalète, tandis que je frappai les jambes. Le monstre se retourna vers moi et voulut me prendre avec ses pinces. J'esquivai le coup, tandis qu'Isaya tirait les munitions dans le crâne de Gravios. Des éclairs noirs sortirent de la balle quand elle rencontra la carapace, la perçant aussi facilement que de la soie. La bête hurla de douleur avant de chuter sur le sol ardent.
-Des munitions dragons, me cria Isaya. Je les garde pour le Fatalis.
Je hochai la tête avant de frapper la jambe, de nouveau. Le monstre se releva avant de chuter, à la suite de mes coups et des munitions fragmentées d'Isaya.
Lorsqu'il se releva pour la seconde fois, ses pinces étaient à leur taille maximale, tandis que de l'eau sortait de sa bouche. Il tourna sur lui-même, m'envoyant voler sur quelques mètres. Il reçut cependant une volée de balles, qui explosèrent peu après l'avoir touché. Il s'enfuit ensuite par le sol.
Isaya courut vers moi, tentant de soigner mes blessures. Les griffes avaient pénétré l'armure sans problème.
-Je pense qu'il faudra faire des armures avec son corps, sinon on se retrouvera vite morts face au Fatalis, dis-je à Isaya.
-On va d'abord s'occuper de lui, ironisa-t-elle, ensuite on fera nos armures.
Je hochai la tête, puis me levai. Nous partîmes chercher le monstre.

Nous le trouvâmes, occupé à dévorer les restes d'un herbivore, sûrement un Apceros. Isaya tira une munition fragmentée dans le crâne de Gravios noir sur le dos du Carapacéon qui se retourna, mécontent. Il fut reçu par une volée de coups de l'arme, avant de s'énerver de nouveau. Isaya se plaça derrière lui pendant qu'il m'attaquait, mais il tira de nouveau de l'eau par le crâne. Isaya ne put esquiver et s'envola pour retomber quelques mètres plus loin, évanouie, ou morte. Je fonçai vers le Ceanataur rouge pour la venger. Il me mit un coup de pince qui m'envoya rejoindre la chasseresse. Je pris son pouls : elle était en vie. Je fus stoppé par le Carapacéon encore furieux qui me plaqua un peu plus au sol.
Il leva sa pince au-dessus de ma poitrine...

Chapitre 9 : La nouvelle :

Je me réveillai en sursaut, avant de regarder autour de moi. Je me trouvais, non sous les pinces d'un Ceanataur Shogun Terra énervé au milieu d'un volcan, mais dans un lit plutôt confortable que je reconnus immédiatement comme le mien. Ce n'était donc qu'un rêve...
-Pas un rêve, un souvenir, répliqua une petite voix dans ma tête.
Évidemment. Après le rêve, une voix dans ma tête. Bientôt, je verrai des petits hommes verts et je fumerai de l'herbe avec eux en chantant du Bob Marley et du Dorothée.
-Pas un rêve, un souvenir, précisa de nouveau la voix.
-Et un souvenir de quoi? répliquai-je en pensée.
-De ton ancienne vie, répondit la voix.
-Je suis comme les chats, j'ai plusieurs vies, ironisai-je.
-Tu as une deuxième vie parce que Fatalis est revenu, répliqua la voix. Et les autres Dragons Anciens aussi.
Je me lassai de cette voix et m'endormait, la laissant faire son monologue.

Le matin, je déjeunai et me lavai (passionnant...) avant d'aller en cours. Arrivé à 8 heures (juste à temps), je me plaçai à ma place habituelle de mathématiques, c'est à dire seul, au dernier rang. La porte s'ouvrit alors, laissant apparaître le principal et une fille que je ne reconnus pas aussitôt. Lorsqu'ils avancèrent à la lumière, je retins difficilement une exclamation. Elle était le portrait craché d'Isaya, ou du moins de la description que je m'en faisais dans mon rêve.
-Pas un rêve, un souvenir.
Je me mis à croire cette voix. Et si cette fille était venue pour m'emmener dans le monde de Monster Hunter?
-Voici une nouvelle élève, annonça le principal avant de partir.
-Comment te nommes-tu? lui demanda la professeur.
-Isaya Caldin.
C'était elle, j'en étais maintenant sûr.
-Mets-toi à côté de Baptiste, lui dit la professeur. Commençons le cour, voulez-vous?
N'attendant pas de réponse, elle entama la leçon. Je m'en fichai. J'observai Isaya, qui me déclara alors :
-On se voit à la pause, on doit parler.
Puis elle se mit à suivre le cours.

J'attendais patiemment la fin des deux heures de maths. Quand celles-ci s'achevèrent, je sortis rapidement, tout comme Isaya. Nous nous placèrent sur un banc, dans un coin de la cour. Elle commença à parler :
-Je ne pensais pas te trouver aussi vite. Il faut maintenant attendre les deux autres.
-Les deux autres de la prophétie? lui demandai-je.
Elle se tourna vers moi, étonnée.
-Alors tu t'en souviens? C'est parfait!
Elle me sauta dans les bras, me rendant plus rouge que le Carapacéon combattu dans mon rêve.
-Souvenir, pas rêve...
-Pourquoi es-tu venue? demandai-je à Isaya.
Elle se tourna vers moi, l'air soudain grave.
-Une nouvelle strophe de la prophétie est apparue, déclara-t-elle.

Chapitre 10 : Dernière strophe :

J'ouvrai des yeux ronds en regardant Isaya sortir le livre. Elle chercha quelques secondes la bonne page, avant de me donner le livre.
Je sautai les trois premières strophes, dont je me rappelai encore, et m'arrêtai sur la quatrième. Je lus alors à haute voix :

"Bien plus tard, dans le Château,
Le Fatalis sera de nouveau.
Les Quatre reviendront aussitôt,
Et devront stopper le fléau."

J'arrêtai alors ma lecture, un peu déçu. Je demandai à Isaya :
-N'y-a-t-il pas de suite à cette strophe?
-C'est bien le problème, répliqua-t-elle. On ne connaît pas l'issue du combat.
La cloche sonna, mettant fin à notre discussion. Nous repartîmes en cours. Aux pauses, nous continuâmes à parler de la prophétie et du monde de Monster Hunter en général. À 16 heures 30, nous dûmes repartir chez nous. L'après-midi se passa vite, perdu que j'étais dans mes pensées. Au moment où je m'endormais, je sentis le souvenir me reprendre...

Chapitre 11 : Deux nouveaux :

Le crabe rouge reçut une volée de flèches noires, desquelles jaillirent des éclairs tout aussi noirs lorsqu'elles touchèrent la carapace du monstre. Le Ceanataur Shogun Terra se retourna vers son assaillant, avant de voir un marteau noir s'abattre sur son crâne.
J'en profitai pour reprendre le combat, passant en mode "explosion". À 3 contre 1, le combat serait plus facile...
Le crabe se releva alors, toujours furieux. Il se tourna exactement de l'autre côté d'Isaya, puis s'apprêta à cracher un rayon d'eau...
Je fonçai vers le monstre, bloquant la bouche du crâne de Gravios noir avec mon bouclier. Je sentis une vive chaleur s'emparer de moi, et vit qu'il crachait du feu! Je plaçai quelques coups d'épée dans les jambes, causant de nombreuses explosions affaiblissant le monstre. Il reçut alors trois puissants coups de marteau en pleine tête, qui l'assommèrent. Une dernière volée de flèches le réduit au silence pour toujours. Je me tournai alors vers nos sauveurs, remarquant alors leurs armes : un marteau en Fatalis, et un arc du même composant. Les mêmes que ceux que nous avions vus dans la maison.
-Alors, on se balade quasiment à poil contre un Ceanataur rouge? ironisa l'homme, qui portait le marteau.
Il avait l'air d'avoir 15, 16 ans.
La fille, elle, ne devait pas avoir plus de 13 ans, tout comme nous. Elle avait l'air assez timide, tout le contraire de l'homme.
-Et moi, je reste à terre? entendis-je juste derrière moi.
Je me retournai pour voir Isaya, assise à terre. Je voulus l'aider, l'autre homme fût plus rapide.
-Veuillez m'excuser, gente dame, je ne vous avais point vue. Je dois avouer vous avoir sinon directement aidé.
-C'est bon, je peux me débrouiller, répliqua Isaya, qui, démentant ses paroles, s'appuya sur mon épaule pour se relever.
Je reçu ainsi un magnifique regard noir de l'homme.
-Nous nous nommons Isaya et Baptiste, déclara la jeune chasseresse. Qui êtes-vous?
-Je me nomme Menalithe, répliqua le garçon, et voici Laarna, dit-il en désignant la jeune fille. Nous faisons partie des Quatre, ajouta-t-il, aussi pourrais-je vous protéger, dit-il, s'adressant à Isaya. Pas comme le jeune homme à côté de vous qui, j'en ai l'impression, n'a pas le courage et l'ardeur de le faire, insista-t-il.
Isaya répliqua immédiatement :
-Au contraire, il a fait ses preuves. Contrairement à toi. Alors arrête de jouer au chevalier servant, ou alors fais-le avec la jeune fille. Elle a plus besoin d'être protégée que moi.
Je retins un sourire, ne faisant rien paraître. Menalithe me lança un dernier regard noir, avant de se retourner vers la jeune fille.
-Viens, nous partons, lui dit-il.
-Ce serait dommage qu'à peine réunis, les Quatre se séparent, lançai-je d'une voix forte.
Menalithe et Laarna se stoppèrent immédiatement, nous regardant.
-Qu'est-ce qui peut nous prouver que vous êtes ceux que vous dîtes? demanda-t-il.
-Nos armes, répliqua Isaya. Ce sont les armes de Fatalis.
Menalithe les observa longuement, avant de hocher la tête en souriant.
-Bien, nous viendrons avec vous, déclara-t-il.
-Merci de me demander mon avis, soupira Laarna.
Menalithe laissa passer la tentative en souriant. Il se rapprocha ensuite d'Isaya, tentant en vain d'entamer la conversation. La jeune chasseresse se rapprocha alors de moi.
-J'en ai déjà marre de lui, dit-elle. J'aurais préféré en finir sous les pinces du crabe, ironisa-t-elle.
Je souris, avant d'entendre Menalithe me lancer :
-Baptiste! On va devoir parler un peu!
Je souris à Isaya, avant de me joindre à Menalithe sur le côté.

-Que me veux-tu, Menalithe? demandai-je à l'homme à côté de moi.
Je le détaillai quelque peu. Il était grand, brun, "blanc". Il ne m'inspirait pas confiance, mais c'était aussi de la jalousie. Il se rapprochait quelque peu d'Isaya, ce qui m'énervait plus qu'on aurait pu le penser.
-Je dois te prévenir, commença-t-il. Je te conseille de t'éloigner de la jeune fille nommée Isaya, dit-il en insistant sur le je. Elle est à moi.
-Elle choisira celui qu'elle voudra, répliquai-je calmement. C'est à elle de décider.
-Elle n'aura pas de mal à décider s'il n'en reste qu'un, ironisa-t-il.
-Tu me menaces?
-Superbe esprit de déduction...
Je secouai la tête, puis me rapprochai d'Isaya avant d'entamer la conversation.
-Il a raison, lui dis-je en désignant Menalithe. On ne va pas rester en tuniques pour combattre le Fatalis. Il faut faire une armure.
-Et que proposes-tu? demanda-t-elle.
-On en fait avec les composants du crabe, répondis-je.
-On n'a pas assez de place dans nos sacs pour tout emporter.
-Alors on ne fera qu'une armure, j'attendrai encore un peu.
Elle me gratifia d'un sourire qui me fit rougir, tandis que Menalithe bouillait de rage. Nous n'avions pas encore trouvé le Fatalis, que nous nous battions déjà entre nous...

Pas grave, je suis déjà content que quelqu'un suive ^^. Et oui, c'est pour ça que je ne t'ai pas demandé le caractère de Menalithe, je l'avais déjà choisi .

Nous étions encore dans le volcan, lorsque nous commençâmes à voir de la fumée. Cela ne nous inquiéta pas, nous étions dans un volcan après tout. Mais lorsque nous avançâmes un peu plus, nous pûmes voir des maisons.
-Un village dans un volcan, c'est assez étonnant, dis-je.
-Et pourquoi, imbécile? m'agressa Menalithe.
-Sûrement à cause de la chaleur, ironisai-je.
Les deux jeunes filles sourirent, ce qui fit qu'un nouveau regard noir m'atteint. Menalithe avait l'air de vraiment me détester, peut-être à cause de ma proximité avec Isaya...
-En attendant, c'est un village, on pourra peut-être nous faire de nouvelles armures, déclara Isaya.
-je vous payerai et vous donnerai les composants, commença Menalithe. Vous...
-J'ai déjà les composants, répliqua Isaya, et Baptiste m'a déjà donné l'argent.
Je reçu un nouveau regard noir de Menalithe. Je répliquai par un sourire provoquant. Il m'aurait sûrement sauté dessus, du moins si Isaya n'était pas avec nous. Sûrement ne voulait-il pas que la jeune chasseresse le voit aussi agressif, lui qui faisait de son mieux pour paraître sympathique. Je ne l'aimai décidément pas.

Une fois proches du village, nous pûmes voir qu'il n'était ni dévasté, ni abandonné. Les rues semblaient remplies, les habitants actifs.
À peine rentrés dans le village, le chef vint nous voir. Il nous souhaita la bienvenue, nous dit que nous pouvions nous reposer. Je donnai mes composants de monstres à Isaya pour qu'elle créé l'armure, ainsi que l'argent. Contrairement à ce qu'elle avait dit à Menalithe, elle n'avait ni les composants, ni l'argent. Elle partit donc vers l'armurerie.

Je bondis sur le côté, esquivant de peu le rayon foudroyant. Menalithe, Laarna et même Isaya étaient à terre. Leurs armures ne leurs avaient servi à rien, le Rajang Doré envoyé par Fatalis les avait dominés. Complètement. J'étais maintenant seul face à la bête dorée. Face à la mort.


Court flash-back :


Nous étions repartis depuis deux jours maintenant. Je discutai calmement avec Isaya, qui arborait fièrement sa nouvelle armure en Ceanataur Shogun Terra.
-Dans combien de temps pensez-vous qu'on va sortir de ce volcan? demanda Laarna.
-Il nous reste moins d'un jour, répondis-je. On sera alors dans la Jungle.
C'est à ce moment là que le bruit avait retenti. Le bruit d'un saut. Le Rajang était apparu devant nous. Et nous avait massacrés, un par un.


Je roulai à nouveau sur le côté, esquivant de peu sa charge. Je donnai deux coups au passage, mais les explosions ne le gênèrent pas la bête, qui bondit en arrière, crachant une boule de foudre qui me rasa de près. Je frappai une nouvelle fois le monstre, mais il m'envoya voler d'un coup de griffe. Je roulai loin, me stoppant de peu au bord d'un gouffre. Un gouffre dont le fond semblait rempli de lave...

Je me retournai vers le Rajang. Je le voyais souriant, du moins j'en avais l'impression. Il fonça vers moi, mais je plongeai sur sa gauche au dernier moment. Étonné et furieux, il se stoppa au bord de la falaise. Je profitai de ce moment pour fuir, sans me retourner. Étonné de n'entendre aucun bruit de course derrière moi, je regardai en arrière...

Je pus voir le rayon de foudre jaillir de la gueule du monstre. Je roulai sur le côté, mais mes jambes furent touchés. Tentant de me relever, je m'effondrai : des brûlures parsemaient le bas de mon corps, m'empêchant de me déplacer. Le Rajang Doré prit son temps pour venir jusqu'à moi. Je crus discerner une ombre derrière la bête, mais ce n'était probablement qu'un effet de mon imagination... Le monstre, arrivé au-dessus de moi, leva une patte...

Salut!! Ecoute cela fais plusieurs jour que je lis ta fic et en tant que grand lecteur, je dois avoué que j'aime beaucoup ta fic.

Merci beaucoup! Je suis content d'avoir plus qu'un lecteur ^^ je poste la suite demain, voir tout à l'heure. Merci de lire!


Edit : Voici le chapitre 15

Chapitre 15 : Retour :

Le Rajang me tenait fermement en-dessous de lui. Il ne me restait plus aucune chance de survie, du moins c'est ce que je pensais...

Une détonation retentit derrière la bête dorée. Celle-ci se retourna, juste le temps de voir une munition arriver dans sa tête. La balle fragmentée explosa, détruisant les deux cornes de la bête. Le Rajang bondit en arrière, tirant au passage une boule de foudre sur son assaillant. Je reconnus alors Isaya. Elle s'était relevée, malgré la douleur due au combat contre le Rajang Doré. Elle chargea une nouvelle munition, puis s'adressa à moi :
-Même pas capable de vaincre un Rajang Doré seul... Tu aurais pu activer tes explosions!
Je regardai le Rajang qui s'enfuyait en boitant. Je pris la parole :
-Si tu ne l'as pas compris, je les utilisai...
-C'est vrai que les explosions ne sont pas très puissantes contre un Rajang, la vitesse est mieux, ironisa la jeune chasseresse.
Je souris, puis lui demandai :
-On laisse les deux autres là?
-On va être obligés, surtout si le Rajang est loin...
Le rugissement de la bête blessée emplit l'air. Le Rajang revint à la charge, fonçant sur nous, qu'il considérai peut-être comme des proies faciles.

Isaya activa sa vitesse en même temps que j'activai les explosions. Je roulai sur le côté, puis frappai trois fois la jambe arrière droite du monstre. Je n'eus pas l'impression qu'Isya esquiva le coup de crocs suivant, mais elle se retrouva derrière lui. Elle tira une rafale de munitions explosives dans la jambe déjà affaiblie du monstre. Celui-ci chuta, nous laissant le loisir de le massacrer...

Je me plaçai devant sa tête, puis entamait un combo entier dans le crâne du Rajang. Je savais qu'il souffrait, mais je devais l'achever. Je concentrai toute ma puissance au bout de la lame, lame que j'introduis dans une des plaies du monstre. La gigantesque explosion sortit de mon arme en même temps qu'Isaya tirait une balle fragmentée dans le flanc droit de la bête. Le Rajang Doré, dans un ultime réflexe de survie, claqua des mâchoires, ouvrant une plaie béante dans ma poitrine. Je m'effondrai, inconscient. Je ne pus que voir le dernier soubresaut du monstre, puis tout devint noir...

Chapitre 16 : Réveil :

Je me réveillai dans un lit. Regardant autour de moi, je ne vis que du noir; c'était probablement la nuit. J'entendais un bruit de respiration à ma droite, puis une lumière éclaira la pièce.

Je vis Isaya, assise sur une chaise, une lampe torche à la main. Elle se jeta dans mes bras en me voyant réveillé, me rendant immédiatement plus rouge qu'une tomate. Heureusement pour moi, Menalithe n'était pas là pour me lancer son regard noir... Isaya prit la parole :
-Comment te sens-tu?
-Je ne sens quasiment plus la blessure à ma poitrine, répondis-je.
-Alors regarde, me dit-elle.
Je fis ce qu'elle me dit. À la place de la blessure que je m'attendais à voir, une fine cicatrice zigzaguait sur mon torse, seule marque des crocs du Rajang qui avaient failli m'emporter. Je me tournai vers Isaya :
-Combien de temps suis-je resté inconscient?

La jeune chasseresse me regarda longuement avant de répondre :
-Dix-sept jours. Tu as bien dormi, ironisa-t-elle.
J'ouvris des yeux ronds. Dix-sept jours! Alors que le sort du monde était en partie entre mes mains, je m'offrais le luxe de plus de deux semaines de repos!
-Où sommes-nous? demandai-je.
-Nous sommes revenus au village, répliqua Isaya. Au fait, on a un cadeau pour toi, ajouta-t-elle.
Elle me montra l'armure en Rajang Doré placé dans le coin de la pièce. Je palpai la texture. La peau de Rajang, épaisse, était légère et avait l'air résistante. Je me tournai vers Isaya :
-Je pense être prêt à affronter Fatalis.

Le chapitre est bien, je suis impatient de voir les pouvoirs des 2 autres!!