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Le Village et ses alentours

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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par sabertiger Lun 22 Avr 2013 - 23:54

HRP : Bon, préparez-vous, vas y avoir du roman ^^" Ce post fait suite à celui que j'ai posté dans "la descente de Sleipnir" pour tout souci, merci de le signaler !

Trois paires d’ailes déployées dans les cieux, trois silhouettes qui filent à vive allure à travers le ciel, au-dessus d’une danse forêt. Les monstres qu’ils survolent n’ont pas le temps de se rendre compte de leur présence que celle-ci est déjà fort loin de ceux qu’elle avait survolé. Bientôt, la forêt céda place à une vaste steppe, qui se désertifia peu à peu. Crimson demanda :

Crimson : On est encore loin de votre repaire ?
White : Plus trop, non. Il faut rejoindre la chaîne montagneuse là-bas.

Il avait désigné les montagnes qu’ils apercevaient à l’horizon. Black était encore en tête, Crimson fermait la formation. L’air brûlant et sec du désert était certes du genre difficilement respirable au niveau du sol, mais avec l’altitude, il devenait tout de suite bien plus supportable. Et pour trois croisés Fatalis, ce léger vent chaud n’avait rien de bien désagréable. Ils avançaient assez vite et, en quelques heures, les montagnes furent en vue. Pourtant Black pila net. White et Crimson se stoppèrent un peu plus loin et se tournèrent vers lui :

Crimson : Que se passe-t-il petit frère ?
Black, en pointant vers le sol du doigt : Que foutent ces larves ici ?

En fixant la direction qu’il avait montrée, ses deux grands frères purent voir ce qui l’avait dérangé : Un groupe de personnes, cinq pour être exact, elles marchaient avec difficultés.
Les trois croisés amorcèrent leur descente, Black en tête. Ils se posèrent devant le petit groupe, qui se figea net en les voyant.
Le petit groupe semblait harassé par une longue bataille : Le membre le plus à gauche était une femme, dans les vingt ans, un bon mètre quatre-vingt-cinq, les cheveux bruns, coupés au niveau des épaules en pointes tombant légèrement. Elle avait deux yeux turquoise et le visage barré d’une cicatrice en forme de X. Elle portait également un gilet métallique et un pantalon assorti. Elle s’était figée net en voyant les autres arriver, elle était couverte de blessures en tout genre et la cicatrice sur son visage saignait encore.
Le second membre à sa gauche était une jeune femme, plus petite d’une dizaine de centimètres, au teint assez mat et avec des cheveux blancs attachés en un chignon derrière sa tête. Ses deux yeux bleu verts étaient remplis de crainte quand elle avait vu les trois croisés Fatalis s’étaient posés face à eux. Elle portait une armure en cuir collant à son corps et d’un noir pur, mais son corps était tout de même couvert de coupures en divers endroits.
A sa gauche, se tenait un homme, légèrement en retrait, il était brun, avec des cheveux bruns foncés en bataille et des yeux rouges sang. Il était également très grand, deux bons mètres dix, et portait une veste et un pantalon noirs, couverts çà et là d’entailles ruisselantes de sang. Malgré qu’il ait été de constitution solide, il ne semblait pas du tout avoir envie de se frotter aux trois croisés Fatalis.
De nouveau à gauche, le quatrième membre du groupe était un jeune homme, blond aux cheveux aussi en bataille, à la peau pâle. Du haut de ses deux mètres, ses yeux bleu clairs fixaient eux aussi les trois nouveaux arrivants avec peur. Son armure blanche était couverte d’entailles diverses et s’entachait de rouge par endroits.
Et finalement, le dernier homme, un grand homme de deux bons mètres aussi, aux cheveux bruns tombant sur le visage et aux yeux d’une belle couleur dorée. Il portait une armure en Gravios Noir partiellement détruite, en fait, il n’en subsistait pas grand-chose excepté peut être une jambière et un brassard.
La jeune fille mat et le garçon blond firent un geste discret aux autres, leur indiquant clairement de ne pas intervenir.
Black demanda :

Black : C’est quoi ce cirque ? Personne ne vous a envoyé en mission. Qu’est-ce que vous foutez ici ?
Yasmir : Nous avons dû fuir la base, la Guilde a lancé l’assaut… Des dizaines et des dizaines de régiments, plus des chasseurs appartenant aux brigades spéciales… Nous n’avons pas pu lutter bien longtemps.

Black s’immobilisa et demanda, avec un large sourire :

Black : Vous êtes en train de me dire que vous avez fui plutôt que de défendre ceux pourquoi on vous a gardés en vie jusque-là ?
Yasmir : Le manoir venait de tomber quand nous nous sommes enfuis…

Elle s’agenouilla, tout comme Ethan, à ses côtés. Ils lancèrent en cœur :

Yasmir/Ethan : Nos plus profondes excuses maîtres !

Black se mit à rire, un rire effrayant, il lança, avec une voix emplie de haine :

Black : Vous excuser ! Mais elle bien bonne celle-là !

Le coup partit, vif, Yasmir fut soulevée du sol et projetée aux pieds de celle en veste grise, toussant une gerbe de sang à l’impact. Sarah se baissa immédiatement à ses côtés pour vérifier son état, Jack de mit à ses côtés. Ethan resta de marbre, contenant tant bien que mal sa rage qui bouillait littéralement. Martyr, de son côté, serrait les poings, se retenant d’agir.
Yasmir se redressa tant bien que mal et dissuada la croisée Daora et le croisé Diablos Noir de bondir d’un sourire qui se voulait rassurant malgré le sang qui dégoulinait de sa bouche.
Elle avança vers Black et se remit à genou devant lui, sans chercher à combattre : A quoi bon ? Elle devrait s’estimer heureuse si elle s’en sortait vivante… Et quand bien même, elle serait probablement détestée par ceux qui étaient ses proches pour avoir menti. Non, il valait mieux qu’elle meure maintenant, tel était l’avis de la croisée Akantor.
Black lança, avec un regard encore empli de haine :

Black : Leur blason, quel village a attaqué ?
Yasmir : Tenmura, la majorité des forces étaient dirigés par les leurs.
Black : Bien… Maintenant, vous nous êtes inutiles.

Un coup de pied, violent, rapide, à tel point que Yasmir en perdit momentanément connaissance. Soulevée en l’air, elle reçut un violent coup de poing en pleine dans l’estomac, qui la fit vomir une gerbe ensanglantée et s’écraser aux pieds de Sarah. Le coup de Black avait été porté avec ses gènes activés, les dommages subis par la jeune femme sans son armure d’écailles étaient extrêmement lourds.
Sarah se pressa à ses côtés, Jack fit de même. Martyr allait s’avancer, mais Ethan se releva, son corps couvert d’écailles blanches pures. Il se tourna vers Black, avec un regard chargé d’une haine qui n’avait rien à envier à celle du croisé Fatalis. Le jeune homme lança :

Ethan : Comme si j’allais me laisser faire.
White : Pourtant ça aurait été plus simple.

Ethan ne réalisa que trop tard que le croisé Fatalis Blanc avait bougé. Un coup puissant l’atteignit en plein dans son plexus solaire, le pliant en deux net. Il fut enchaîné par un uppercut, encore une fois bien trop vif pour qu’Ethan ne l’aperçoive. Il décolla du sol et y fut catapulté d’un coup de pied sauté chargé d’éclairs rouges. Le jeune homme heurta le sol en toussant une gerbe de sang : ses gènes s’étaient désactivés, il venait de prendre ce coup de plein fouet et de tomber dans les pommes.
Black argua :

Black : Quand à vous, minables, estimez-vous heureux que nous ayons du pain sur la planche ailleurs. Je te laisse nous guider.

Il avait parlé à Crimson, sur un ton bien plus décontracté. D’un hochement de tête, le croisé Fatalis Pourpre décolla, suivi de près par ses deux frères. Les trois autres restèrent donc là, tentant de s’occuper du mieux qu’ils le pouvaient de leurs maîtres inconscients. Une jeune femme, portant des habits d’ecclésiastique violacés et blancs, apparut proprement. Elle était assez grande, près d’un mètre quatre-vingt-dix, aux yeux noirs et aux cheveux bruns emmêlés dans un chignon complexe.
Martyr demanda :

Martyr : Melinda ! T’étais passée où ?! J’ai cru que les Chasseurs t’avaient eue !
Melinda, avec un clin d’œil : Ne t’en fais pas, je m’en suis occupée.
Sarah : Tu t’étais encore planquée quand ils sont apparus, c’est ça ?!
Melinda : Sarah, Sarah, Sarah… Avant de me prendre pour la lâche que je ne suis pas, sache que je savais pour ces trois affreux. Et que je leur ai fait une crasse avant de partir.
Sarah/Jack/Martyr : Pardon ?! Tu savais ?!
Melinda : Oui, mes capacités m’ont permis de me balader bien plus librement que vous dans le QG, j’ai découvert leur existence depuis moins de deux semaines, quand Black est parti pour je ne sais quelle raison et est revenu bien plus fort une semaine après. Mais bref, passons…

Elle sortit une bourse de son sac, ladite bourse semblait effectivement très bien remplie. Melinda expliqua :

Melinda : Nous amassions des fonds, non ? Et bien autant que ni la Guilde, ni eux n’aient droit au fruit de notre labeur.

Ils se prirent tous à sourire. La petite troupe se mit en marche, cherchant un lieu dans lequel s’abriter le temps que leurs leaders reprennent du poil de la bête.

_____________________________________________________________________________


Il ouvre ses yeux, il tente de bouger, mais une vive douleur dans son torse l’en empêche, il grimace un peu et reste allongé… Allongé où d’ailleurs ? Il cherche nerveusement autour de lui : Il est allongé sur une couverture grossièrement posée au sol, une autre le couvrant entièrement. Le plancher autour de lui semble vétuste, de plus, la pièce dans laquelle il se trouve semble être l’unique pièce, elle comporte un poêle couvert de rouille, une table vernie cernée de chaises et un vieux lit auquel il manque le sommier.
Personne ne semble être là, sa tête lui fait mal, très mal, il essaye de se souvenir mais rien ne lui viens…
Il pousse un grand soupir : Il doit se lever, sans vraiment savoir pourquoi, mais il a l’impression que quelque chose l’appelle. Il se redresse, péniblement et en endurant la douleur. Un fois assis, il se rend compte que tout son torse est couvert de bandages, qui ont d’ores et déjà bien pris la teinte du sang. Il respire difficilement : se pourrait-il que ce simple effort l’ait épuisé ?
Mais il n’a pas le temps de se poser plus de questions, une jeune femme entre, portant un panier en osier plein de plantes dans ses bras. Elle était brune, avec des yeux bleu clairs. Ses cheveux tombant sur ses omoplates, de nombreuses coupures étant visibles un peu partout sur son corps, couvert par une armure relativement légère en Rathian Rose. Quand elle le voit, le panier tombe, ses yeux s’emplissent de larmes et elle se précipite vers lui, en le serrant dans ses bras. Cet élan d’affection de la part de la jeune femme lui fait ressentir une vive douleur, en effet, ses blessures n’étaient pas refermées du tout. La jeune femme recula vivement et d’excusa :

Judith : Désolé ! J’avais presque oublié !

Elle avait dit ça, mais sa voix transpirait de joie. Elle semblait heureuse de le revoir en forme. Ses yeux s’embrumèrent bien vite et des larmes commencèrent à rouler sur ses joues quand elle lui parla ensuite, assise à ses côtés :

Judith : Valerian… Shina… Eric… Ils sont… Tous…

Valerian réagit par pur instinct, il s’avança vers elle et la serra dans ses bras. Il avait certes mal, mais qu’importe, il ne pouvait pas tolérer de voir Judith comme ça. Elle rougit vivement, il recula, ses yeux ambrés plongés dans ceux bleus de la jeune femme. Il lança :

Valerian : Oui Judith, ils sont morts en nous protégeant, c’est un merveilleux cadeau qu’ils nous ont fait, ils nous ont laissé une opportunité de vivre. Alors ne la gâchons pas… Tous les deux, nous avons encore du travail, non ?

Tout lui était revenu : La bataille contre les hommes de la Guilde et les chasseurs, des effusions de sang sauvages, lui assez gravement blessé et Shina et Eric qui décident de retenir leurs adversaires pendant que Judith évacuait Valerian. Sauf qu’ils furent bien vite dépassés par le nombre et tombèrent, malgré toute leur force. Ainsi, Judith l’avait emmené ici… Mais où était-il au juste ?
Judith ajouta :

Judith : Oui… Je t’ai emmené ici, nous sommes toujours dans cette forêt, mais c’est une vieille cabane perdue dans une vallée en forme de cuvette, en trouver l’entrée est extrêmement difficile si on ne connait pas bien les lieux et bien que je la connaisse, j’ai tout de même eut du mal.
Valerian : Comment connais-tu ce coin ?
Judith : C’est simple, parfois, je viens m’y réfugier quand j’ai besoin d’être seule… Estime-toi heureux, tu es le premier à y avoir accès, même Eric ne pouvait pas.
Valerian : Oh ! Je vois.

Il avait souri, visiblement heureux du privilège que lui avait accordé la jeune femme. Il ajouta :

Valerian : Toutefois, désolé d’avoir été un fardeau pour toi…
Judith, rougissant : Ce n’est pas grave !

Elle avait tourné la tête. Il demanda ensuite :

Valerian : Judith ?

Elle se tourna vers lui et lança un petit « hum ? ». Il s’avança vers elle et l’embrassa, tendrement, plus qu’il ne l’avait jamais fait avec Shina, pourtant sa compagne. Elle passa au pourpre, lui était déjà assez rouge comme ça. Elle ferma les yeux et l’instant dura, ils restèrent ainsi plusieurs minutes. Finalement, après s’être séparés, Valerian commenta :

Valerian : Merci de m’avoir sauvé…
Judith, pensive : Un cerisier en fleurs sous un Soleil d’Argent… Pourquoi pas, ça sonne poétique après tout.

Valerian ne répondit pas et se contenta de sourire, elle lui tenait la main, leurs doigts entremêlés. Ils restèrent un moment assis, puis elle lança :

Judith : Ah ! J’étais partie chercher des plantes pour tes blessures ! Je ne suis pas très douée pour tout ce qui est alchimie, mais j’en sais assez pour savoir ce qui est médicinal ou non.
Valerian : Bien… J’ai dormi longtemps ?
Judith : L’attaque a eu lieu hier… Depuis, je n’ai pas cessé de m’occuper de toi.
Valerian : Et je te rendrai la pareille… Judith, devenons plus forts ensemble, je suis certain que d’autres s’en sont tirés et c’est de notre devoir de les retrouver…
Judith : Mais ?
Valerian : Mais avant ça, j’aimerai vivre une vie normale pendant quelques temps…
Judith : Le temps que tu ailles mieux, c’est ce que tu veux dire ? Ne t’en fais pas, je resterai à tes côtés, même si tu comptes attaquer la Guilde.
Valerian : Pas avant un moment, fais-moi confiance.

Elle sourit et posa sa tête sur l’épaule du croisé Rathalos argent. Elle demanda :

Judith : Donc chef ? Quelle est notre première destination ?
Valerian : Bonne question…

Et ainsi, leur nouveau duo se forma, bien plus solide qu’auparavant, au beau milieu de cette vallée perdue dans la forêt bleutée de cette chaîne montagneuse, un cerisier en fleur protégeant un soleil d’argent, c’était aussi simple que ça.

______________________________________________________________________________


Il s’étala de tout son long dans le sable, son dernier adversaire venait de rendre l’âme, les efforts pour le vaincre avaient été conséquents, mais il s’en était tiré sans souci. Les blessures sur tout son corps saignaient, mais qu’importe, il avait réussi à voler quelques potions dans la poche du chasseur qui guidait cette escouade de soldats. Le combat avait été rude, malgré sa maîtrise de ses gènes et les capacités accrues qu’il en tirait, il avait eu du mal à se défaire de cet adversaire, qui maniait un katana avec une habileté terrifiante.
La bataille c’était terminée quand il lui avait fracassé le crâne. Il s’était laissé tomber dans le sable, épuisé, entouré de cadavres. Ces hommes l’avaient suivi, lors de sa fuite. Ses yeux fixaient le ciel bleu clair du désert, il soupira, écartant ses cheveux noirs grisonnants. Son visage ridé était couvert de sang, le sien, mais aussi celui de ses adversaires. Il prit la méga potion volée, il l’avala rapidement, afin de calmer la vive douleur qui parcourait tout son corps. Il resta un moment allongé, avant de se relever et soupirer : maintenant, il devait partir, la base n’était plus sûre du tout et il était libre de faire comme bon lui semblait.

Luc : Génial, enfin libéré…

Le croisé Blangonga Cuivre se mit à rire comme un dément et se mit en marche, silencieusement.



Ethan reprit connaissance. Il s’assit timidement, il avait encore mal partout, les coups de White lui avait fait mal, très mal même. Il fixa autour de lui : Yasmir dormait dans un lit de camp improvisé, tout comme lui. A l’abri entre d’énormes rochers, le petit camp c’était improvisé. Jack et Sarah n’étaient pas là, mais Martyr attendait, en s’occupant d’allumer un feu, et Melinda aussi, elle finissait d’appliquer une potion sur quelques blessures de Yasmir, qui était toujours dans les vapes.
La croisée Chameleos se tourna vers son ancien maître et se prit à sourire, elle demanda :

Melinda : Heureuse de vous revoir, maître Ethan.
Ethan : Le maître n’est plus de rigueur, j’ai trahi vos confiances, à chacun d’entre vous.
Melinda : C’est un fait, mais nous ne vous avons pas abandonnés vous et maîtresse Yasmir pour autant.
Ethan : Je… Où sont Sarah et Jack ?

En guise de réponse, il les vit entrer dans leur repaire de fortune, portant tous les de grosses parts de viande sur les épaules et quelques baies et plantes dans leurs sacoches. Ethan écarquilla les yeux : Pourquoi ces quatre-là n’étaient-ils pas simplement partis quand ils avaient pu ? Il ne méritait pas autant de considération ! Lui comme Yasmir les avait menés en bateau !
Quand elle vit qu’Ethan avait repris connaissance, Sarah lui adressa un sourire franc, visiblement heureuse que son état se soit amélioré. Martyr termina d’allumer le feu. Il lança :

Martyr : Bien, ce soir, Apceros rôti avec accompagnement aux plantes du désert… J’espère que ça vous ira.
Jack : En même temps, c’est pas comme si on avait le choix non plus, c’est ça ou bouffer des cactus.

Ethan les fixa tous, un gémissement provenant d’à côté de lui le tira de sa torpeur : Yasmir semblait émerger.
Elle ouvrit timidement les yeux et, comme lui, s’assit péniblement, avant de chercher autour d’elle. Elle lança, en voyant que les autres croisés étaient encore là :

Yasmir : S…Sarah ? Jack ? Martyr ? Melinda aussi ? Pourquoi… Pourquoi nous avoir sauvés ? J’avais… J’avais…

Une claque l’arrêta net dans son discours, c’était Sarah, qui avait pris son air renfrogné. La croisée Daora n’avait pas activé ses gènes, elle répliqua juste :

Sarah : Ne terminez pas cette phrase… La maîtresse Yasmir que je connais n’aurait jamais ne serais-ce que songé à une telle chose.

Yasmir tenait sa joue rouge d’une main, elle se prit à sourire, ses yeux s’emplirent de larmes, qu’elle ne chercha pas à retenir. Sarah la prit dans ses bras, elle y pleura comme une enfant de bas âge.
Sarah la rassura. Oui, l’apparence de Sarah avait radicalement changée, ses cheveux, jadis long et tombant jusque dans son dos, elle avait dû les couper car un chasseur l’avait agrippée par là et menaçait de la décapiter. Elle avait reçu sa cicatrice en forme de X sur le visage après avoir affronté plusieurs soldats, un chasseur s’était glissé au beau milieu de ces derniers pour lui coller un coup de doubles dagues, qu’elle esquiva de justesse.
Mais malgré son apparence bien plus guerrière que jamais, Sarah restait Sarah, celle qui avait un sens de l’honneur démesuré et qui se montrait tendre avec tous ceux qu’elle considérait comme des êtres chers.
Melinda s’assit aux côtés d’Ethan, qui resta un moment le regard perdu dans le vide devant la scène qui avait eu lieu. Elle lui lança :

Melinda : Ne m’y forcez pas, vous savez aussi bien que moi que ce serait déplaisant.
Ethan, revenant peu à peu à lui : Je… Je… Melinda…

Elle ouvrit ses bras, il s’y logea, pleurant à chaudes larmes, comme Yasmir. Ils ne cessèrent cette scène qu’après plusieurs minutes. Une fois le repas prêt, Melinda leur exposa le fait qu’elle avait réussi à subtiliser l’argent stockés aux croisés Fatalis et à la Guilde, ceci expliquant son absence lors du conflit. Malgré cela, elle avait eu toute une troupe de chasseurs à exterminer en revenant. Mais son croisement Chameleos l’aidant à se dissimuler, elle les avait tués un à un, prenant son temps. Telle était sa méthode, alors que Sarah reposait essentiellement sur la force brute et les vents glacés tourbillonnants de ses attaques, Melinda, elle, pariait plus sur sa capacité de camouflage poussée et sa capacité à produire des vents empoisonnés. Malgré cela, son camouflage était loin d’être aussi parfait que celui du Chameleos et son poison n’était guère puissant, c’était pourquoi elle avait dû se battre contre les chasseurs et c’était ce qui expliquait ses blessures.
Mais malgré ce trait de caractère, Melinda était quelqu’un de fiable, quelqu’un qui savait se faire comprendre avec peu de mot et par-dessus tout, quelqu’un de très affectueux, surtout avec ceux qu’elle considérait comme important pour elle.
Le groupe de croisés put donc prendre son repas, dans un silence quasi religieux. Yasmir le brisa :

Yasmir : Il est temps que l’on parle un peu de ça, non ?
Ethan : Oui, expliquons-leur le fond de l’affaire.

Les quatre autres écoutèrent, avec attention. Yasmir débuta :

Yasmir : Comme vous tous, nous avons subis ces expériences… A ceci près que nous geôliers étaient nos propres parents.

Un silence s’installa, tous les autres étaient choqués. Melinda se risqua :

Melinda : Et moi qui pensait que vous étiez un joli petit couple, me voilà surprise…

Ethan et Yasmir lui lancèrent un regard qui en disait long. Jack demanda :

Jack : Je suppose que vous n’êtes pas frère et sœur biologiques, hein ?
Ethan : Effectivement, nous ne sommes que demi-frère et demi-sœur. Ma mère et le père de Yasmir se sont mis ensemble lors des recherches qu’ils effectuèrent sur nous, après avoir perdu leurs moitiés respectives dans des incidents impliquant des monstres.
Yasmir : Les intentions de bases du projet de la Guilde étaient louables, créer des super-chasseurs, capables de vaincre les monstres en utilisant leur force contre eux… Mais malheureusement, leur façon de tester les croisements était horrible, comme vous le savez tous.

Un silence s’installa, se rappeler ce qu’ils avaient vécu, même pour Melinda et Sarah, qui n’avaient pas souffert lors de l’implantation des gènes, était quelque chose d’horrible, qu’ils préféraient tasser au fond de leur mémoire. Yasmir reprit :

Yasmir : Donc, après avoir acheté le projet aux trois frères Alister, ils ont décidé de le tester… Sur nous d’abord…
Ethan : Vous connaissez tous les gènes que nous avons reçus, nous avons, nous aussi souffert des jours durant, chaque injection ayant cet effet retors…
Yasmir : Faisons simple, même si l’Akantor et l’Ukanlos sont des Wyverns à la puissance terrifiante, ils n’en restent pas moins des monstres normaux et non des Dragons Anciens… Heureusement pour nous, les études poussées sur leurs génomes menées par nos parents respectifs ont permis de recevoir directement la partie nécessaire à l’acquisition des caractéristiques, nous évitant la mort.

Les quatre autres opinèrent, Ethan reprit :

Ethan : Ainsi, une fois nos gènes assimilés, nous avons tués nos parents… De nos propres mains… Pour nous venger, pour leur faire ressentir cette douleur qui tourmentait nos nuits depuis des mois…

Ils baissèrent leurs yeux, Yasmir termina :

Yasmir : Et ils sont apparus là, Black et White, deux des trois frères Alister, les deux plus forts par-dessus le marché.
Sarah : Une seconde, Black n’était pas supposé être le plus faible ?
Yasmir : Effectivement, il l’était… Mais il s’est enfermé pendant de longues semaines dans des salles, afin d’apprendre diverses techniques martiales… Je n’ai jamais vu quelqu’un frapper aussi vicieusement, ses connaissances en anatomie lui permettent de viser avec précision des points vitaux ou douloureux et sa force et ses techniques lui permettent d’y infliger le maximum de dommages en un impact… C’est un duo terrifiant, sans aucun doute.

Un frisson les parcourut, Black était donc bel et bien devenu un véritable monstre… Ethan poursuivit :

Ethan : Bref, ces deux-là sont apparus et nous ont pris sous leur aile… Du moins c’était ce que l’on pensait, ils nous ont menés dans notre ancien repaire, nous ont demandés d’amasser des croisés, afin qu’ils puisent travailler pour eux et amassent des fonds, pour leurs recherches…
Martyr : Recherches sur quoi ?
Yasmir : Le manoir dans lequel nous vivions, il possède une salle reculée, dans laquelle repose dans un bloc de glace une jeune femme, cette dernière semble être quelqu’un de très important pour eux et atteint d’une maladie grave, ils amassent des fonds afin de chercher un remède à sa maladie…

Ils restèrent sans voix devant cette révélation : Alors, pensant qu’ils amassaient des fonds pour se venger de la Guilde, ils avaient tous amassés des fonds pour que ces deux monstres puissent mener à bien leurs recherches ?!
Yasmir expliqua ensuite :

Yasmir : Ils nous ont demandé de les faire passer pour morts et de vous faire croire que vous amassiez de l’argent pour que l’on prépare cette guerre contre la Guilde… Mais vous avez bien vus que cette guerre serait peine perdue, les ressources de la Guilde sont inépuisables, au sens propre, gagner serait impossible.
Sarah : La question est, pourquoi Crimson pensait encore que ses deux frères était morts il y a quelques mois, quand je l’ai rencontré ?
Ethan : Il semble qu’une dissension ait éclatée entre eux, ils ont été obligés d’effacer les souvenirs de Crimson et de le perdre dans une région reculée pour qu’il ne les gêne pas. Mais visiblement, ils ont décidé de le récupérer. Je suppose que le groupe d’Eccnelias, Alissa et Valence ont dû leur faire face à la Tour.
Jack : Je vois… Donc considérons qu’ils se sont fait avoir.
Yasmir : A ta place, je n’en serais pas si sûr… Ils sont résistants, ils nous l’ont maintes et maintes fois prouvé.
Jack, pensif : Mhhhh… Effectivement.

Jack avait joué un grand rôle dans la précédente bataille, sa force énorme et sa maîtrise poussée de ses gènes Diablos Noir avaient été deux alliés de poids. Il avait à lui seul enfoncé deux bataillons de soldats accompagnés par des chasseurs, il s’en était sorti avec plusieurs blessures, mais finalement, il avait vaincu et ouvert la voie au groupe lors de sa fuite, en compagnie de Martyr.
Martyr, on l’entendait peu, trop peu à vrai dire, mais il était celui sur qui on pouvait le plus compter. Son grand sens de la chevalerie le poussait à tenir toujours ses engagements et, malgré qu’il ait pu paraître un peu frêle de prime abord, ses gènes Gravios Noir presque parfaitement maîtrisés lui conféraient une peau extrêmement épaisse et une armure d’écailles à la solidité à toute épreuve. Mais contre des chasseurs, cette défense avait était un peu juste, en effet, ces derniers étaient des guerriers d’élite, rôdés à l’affrontement avec les monstres et, si épaisse soit-elle, une cuirasse de Gravios Noir finissait toujours par céder face à leurs assauts.
Ces deux-là, avaient ouvert la voie à Ethan et Yasmir, secondés par Sarah, lors de leur fuite. Ce petit groupe était étonnement hétérogène mais chacun avait des forces qui compensaient les faiblesses de l’autre. Ainsi, il avait été communément admis que Jack et Sarah étaient les suivants de Yasmir et que Melinda et Martyr étaient ceux d’Ethan.
Ethan demanda enfin :

Ethan : Melinda, combien as-tu pu réussir à prendre ?
Melinda : Quelque chose comme 150 000 zennis.
Ethan : Parfait… A la prochaine ville, nous prendrons quelques tenues plus discrètes que celles que nous portons actuellement.
Martyr : Et où allons-nous maître ?
Yasmir : Ce n’est pas évident ? Il est temps que nous allions à Tenmura, le rencontrer.
Ethan : Une dernière chose, appelez nous Ethan et Yasmir à partir de maintenant, il n’y a plus de maître qui tienne, nous n’avons jamais voulu être définis comme tel.
Sarah/Melinda/Jack/Martyr : Bien reçu !

Ethan et Yasmir sourirent, leur voyage allait débuter.

____________________________________________________________________________


Tenmura… Sous ce ciel nocturne, la ville rougeoyait, non pas à cause d’un quelconque évènement organisé par les villageois, non, mais bel et bien parce que sa Guilde brûlait. Un feu sauvage, qui menaçait de prendre sur les bâtiments autours et déjà, les villageois et les chasseurs en repos s’activaient à l’atteindre. Mais aussi à s’occuper des blessés qui gisaient devant la Guilde. Comment le village avait-il pu en arriver là ?

*Une heure avant cela*

Crimson se posa, sans prendre garde à ne pas activer ses gènes, il venait tout bonnement d’atterrir devant la Guilde et ses deux frères suivirent quelques secondes plus tard. L’air tremblait autour d’eux, la combinaison de la chaleur qui émanait du croisé Fatalis Pourpre et des éclairs que dégageait le corps du croisé Fatalis Blanc. Crimson entra, suivi par ses deux frères, tous trois leurs ailes rabattues dans leurs dos, mais encore présentes et bien visibles, leurs corps entiers couverts d’écailles, exception faite de leurs visages. Le croisé Fatalis Pourpre avança dans la Guilde, provoquant des cris de surprise et de stupeur pour ceux qui voyaient les trois frères. Ils avançaient, ils l’avaient bien vite repéré, malgré le nombre important de soldats et chasseurs présents, une sorte de chemin s’était fait, menant jusqu’à Maze, le chef de la Guilde, qui se tenait devant une table à part, sur laquelle reposait un corps, qu’un médecin examinait.
Maze demanda :

Maze : C…C…Crimson ?! Qu’est-ce que c’est que ça ?!
Crimson : Mon cher Maze… Il semble que vous ayez joué avec quelqu’un qu’il ne faut pas énerver. Cette jeune femme que votre médecin examine en vain, elle va repartir avec moi.
Maze : Pardon ?! Savez-vous d’où elle vient au moins ?!
Black : Une ville sous-terraine bâtie autour d’un lac et peuplée de croisés monstres issus du projet « Genèse ». J’ai bon ?
Maze : C…Comment savez-vous pour ce projet ?!
Black : Simple, je me présente, Maximilien Alister, voici mes frères, Evan Alister et Alexander Alister.

Il avait désigné Crimson et White respectivement. Maze avala difficilement sa salive, il lança :

Maze : Donc cette jeune fille est…
Evan : Aria Thomson, une jeune femme atteinte d’hémophilie Dondrumane, oui.
Maze : C’est impossible ! Elle devrait déjà y avoir succombé depuis le temps !
Alexander : Et d’après vous, pourquoi elle était dans un bloc de glace ?

Maze ne répondit pas, Maximilien termina :

Maximilien : Qui plus est, nous avons monnayé ce projet assez peu au vu de ce que vous en avez fait, vous n’étiez définitivement pas capable de gérer des hybrides. Nous avions donc décidé de les regrouper et de les faire travailler, dans la paix la plus totale. Mais visiblement, cette idée ne vous plaît pas.
Maze : Ne mentez pas ! Nous avons plusieurs centaines de rapports qui indiquent tous la même chose : Vous êtes tout sauf pacifiques ! Cette mesure était nécessaire !
Evan : C’est fort dommage que nous devions nous entendre aussi mal… Mais dans ce cas, je me vois dans l’obligation de récupérer Aria Thomson.
Médecin : Et pour en faire quoi ? Son état est bien plus que critique ! Elle mourra d’ici une heure ou deux !
Alexander : C’est un point de vue, moi je peux vous garantir que dans une heure ou deux, elle vivra toujours.
Evan : Maintenant, soyez gentils et remettez-là nous bien gentiment.

Les soldats et les chasseurs commencèrent à tirer leurs armes. Maximilien demanda :

Maximilien : Allons ! Vous n’avez pas été fichus d’arrêter la croisée Daora et les croisés Akantor et Ukanlos, et vous comptez nous défier ? Trois croisés Fatalis qui commencent à perdre patience ?

Les soldats reculèrent d’un pas : Comment pouvaient-ils être au courant de ces informations-là ?!
Maze s’avança :

Maze : Evan Alister, Maximilien Alister et Alexander Alister. Au nom de l’autorité de la Guilde, je vous déclare coupables de haute trahison envers la sécurité du royaume. Votre sentence ne sera en aucun cas négociable et ne sera autre que la mort immédiate ! Soldats ! Chasseurs !

Tous encerclèrent le trio. Evan soupira, tout comme ses deux frères. Les flammes commencèrent à rugir sur le corps d’Evan, les éclairs à danser sur le corps d’Alexander et Maximilien prit une pose de combat tirée de l’un des arts qu’il avait appris.
Les chasseurs étaient une dizaine, les soldats trois fois plus, mais ce fut terminé en quelques minutes, la fureur des trois Fatalis s’abattit impitoyablement, ces chasseurs et soldats là venaient principalement d’autres villes, mais beaucoup ne seraient plus en état d’y retourner après avoir subi cet assaut tonitruant, pire encore, d’autre y retourneraient dans des cercueils, laissant probablement des familles effondrées. Le massacre terminé, les trois frères étaient encore réunis sur leur point de départ. Les corps étaient étalés un peu partout, certains respiraient encore, d’autre non. Les trois frères semblaient à peine fatigués par cette bataille, de légères coupures se voyaient à la surface de leur peau, mais guère plus profondes que ça, elles ne saignaient même pas.
Maze et le médecin avaient été épargnés, visiblement, c’était volontaire, avec Aria derrière eux, aucun des trois frères l’allait se risquer à lancer une attaque qui pourrait la toucher. Evan s’avança vers Maze :

Evan : C’est votre dernière chance, rendez-nous Aria.
Maze : Jamais…

Il tira son épée. Maze n’était plus le guerrier qu’il avait été et il n’avait plus ses réflexes d’antan, il ne ferait clairement pas le poids mais au moins, espérait-il gagner du temps, afin que d’autres arrivent, des chasseurs du village par exemple. Pourtant, tout se termina bien plus vite que prévu.
Un coup, un simple coup de poing, porté par Evan au creux de son estomac. La force du croisé Fatalis Pourpre était telle que le chef de la Guilde local en vomit son déjeuner et tomba au sol, toussant aussi du sang par là même occasion.
Evan le fixa, avec dédain et maugréa :

Evan : Pathétique…

Le médecin s’était enfui sans demander son reste devant la scène. Les deux autres passèrent à côté du maître de Guilde, toujours au sol. Elle était sur la table, allongée, dans un profond sommeil, une expression de plénitude sur le visage. Aria, cette jeune femme blonde aux cheveux organisé en une coiffure complexe autour de son visage mais qui tombaient dans son dos actuellement. Elle portait sa magnifique robe bleue dont tous trois avaient gardés de marquants souvenirs. Alexander lui toucha le front et la prit immédiatement dans ses bras, comme on porte sa bien-aimée. Maximilien s’inquiéta :

Maximilien : C’est si grave que ça ?!
Alexander : Tel que tu me vois actuellement, c’est moi qui fais tourner ses fonctions vitales avec mes éclairs.

Ils échangèrent des regards graves : Non, la situation n’était pas à la plaisanterie, loin de là, ils devaient faire vite sinon, ils la perdraient définitivement.
Ils décidèrent de sortir, ignorant Maze qui agonisait au sol, encore sous l’effet de la douleur de la frappe d’Evan.
Une fois tous les trois dehors, une boule de flammes s’écrasa littéralement sur le bâtiment depuis les cieux. Alexander et Maximilien fixèrent Evan avec surprise, ce dernier ricana :

Evan : Ils nous prennent Aria, nous prenons leur précieuse Guilde, c’est aussi simple que ça.

Un ton froid, mais les deux autres Alister se mirent à sourire. C’était là le véritable Evan qui refaisait surface, un calme plat, mais qui cachait un véritable ouragan. Mais un bruit attira leur attention. Des pas, plusieurs personnes qui avançaient vers eux, depuis plusieurs directions. Finalement, ils furent cernés : Rupert, Amélie, Tartaros, Isis (malgré qu’elle ait eu le bras au plâtre), Marie, Keil, Tana, Law, Muria et Synn.
Rupert lança :

Rupert : En ressentant ça, j’ai voulu croire que c’était faux, mais visiblement, ça ne l’est pas… Alors c’était bien vous…
Keil : Cette fois pas de pitié sale dragon pourpre, j’aurai ma revanche et je piétinerai vos cadavres !
Law : Oser s’en prendre à la Guilde… Certains sont visiblement dérangés faut croire.

Les trois frères étaient cernés. Maximilien s’avança, seul :

Maximilien : Alex’, fais-moi plaisir, accompagne Evan chez Eccnelias pour qu’il récupère ses affaires.
Alexander : Maximilien ! Ne joue pas les héros, seul contre eux, tu ne peux pas vaincre !
Maximilien : Et ce avec quoi on s’est entraînés ?
Alexander, visiblement inquiet : Tu ne comptes pas… ?! C’est de la folie petit frère ! Tu pourrais très bien y perdre tes bras !
Maximilien : Quand bien même, j’ai juré d’être le bouclier d’Aria, en tant que tel, je gagnerai du temps, jusqu’à ce que vous reveniez.

Alexander siffla, résigné. Il ferma les yeux et quelques éclairs commencèrent à crépiter autour de Maximilien, qui fit craquer sa nuque. Il sourit comme un dément, puis tendit ses deux bras.
Alexander s’exclama :

Alexander : Tu comptes utiliser ça aussi ?!
Maximilien : … Encore à déblatérer ? Evan, transmet moi tes flammes sur mon bras droit.

Les deux grands frères s’exécutèrent, quelques flammèches tourbillonnèrent autour du bras droit de Maximilien, tandis que des étincelles crépitaient autour de son bras gauche.
Il lança :

Maximilien : Maintenant, allez-y, j’en aurai fini bien avant que vous ne reveniez.

Les deux autres opinèrent, ils décollèrent, personne ne chercha à les en empêcher. Keil pouffa :

Keil : Toi ? Nous tenir tête à tous ? Tu tiens assez peu à la vie il me semble.

Sur un fond de Guilde qui brûle, Maximilien prit une pose martiale, ses deux yeux entrouverts, ses cheveux dressés à cause de la foudre qui le parcourait, il s’apprêtait à engager le combat.
Les autres tirèrent leurs armes, les croisés activèrent leurs gènes, Tana souleva quelques objets avec son pouvoir, Keil fit tourbillonner un peu de glace autour de ses lames avec un sourire sadique.
Maximilien, lui, ne bougea pas d’un pouce, toujours dans cette position qui les faisait tous angoisser intérieurement.
Alexander se posa juste après Evan sur le balcon de la maison de Drakov, il ouvrit la baie vitrée et entra, suivit par son frère, qui se figea quand il vit le piano :

Alexander : C’est ?!
Evan : Oui, celui d’Aria, je l’ai retrouvé dans le bosquet chantant.
Alexander : Pour le coup, Maximilien et moi avons été bêtes de ne pas être partis le chercher plus tôt…
Evan : Ne t’en fais pas, nous passerons le récupérer une autre fois, pour le moment, j’ai juste besoin de prendre quelque chose.

Il entra dans la chambre qui fut la sienne et en ressortit plusieurs minutes après, portant une sacoche à la ceinture. Il demanda :

Evan : Au passage Alex’, c’est quoi ces pouvoirs qu’a développé Maximilien ?
Alexander : Oh, ça ! C’est simple, pour le premier boost, il s’agit de quelque chose à laquelle il a pensé après que l’on t’ai effacé la mémoire. Il s’est lui-même implanté une plaquette métallique, mais bien plus profondément que pour toi, au niveau contrôlant les réflexes et les contractions musculaires.
Evan : Ce qui veut donc dire que si tu lui envoie une décharge suffisante, le métal va l’emmagasiner et la retransmettre en continu aux neurones… Donc ses réflexes et ses mouvements vont gagner une vitesse ahurissante !
Alexander : Bingo ! Toutefois, cette technique à un très lourd coût, ses neurones subissent des dommages irréparables à chaque fois, s’il s’en sert trop, il finira à l’état de légume, tout simplement. Dans mon cas, mes mouvements rapides sont dus au même système, mais mon corps résiste à mes propres éclairs, c’est pourquoi je peux utiliser cette technique librement.
Evan : Je vois, une lame à double tranchant en somme.
Alexander. En somme… Quant à la seconde technique, c’est un boost qu’on a mis au point en pensant aux propriétés du Fatalis Noir.
Evan : Ses… Propriétés ?
Alexander : Yep, ses propriétés, en fait, tu le sais déjà, mais le Fatalis Noir est un jeune Fatalis n’ayant pas encore choisi si son pouvoir aurait un but destructeur ou purificateur.
Evan : Je vois, il peut donc les porter les deux.
Alexander : Exact, mais de manière bien moindre, concrètement, c’est un boost qui améliore la puissance de ses frappes en y ajoutant mes éclairs ou tes flammes, mais le contrecoup est là aussi extrêmement élevé, ses bras subissent d’irréparables dommages, je ne serai pas étonné s’il les perdait après ce combat.
Evan : A ce point-là ?!
Alexander : Oui, cela reviens à demander à un homme de marcher sur un fil tendu au-dessus d’un précipice les yeux bandés. Techniquement, il peut le faire, dans la pratique, il y a de très gros risques.
Evan : Je vois… Ces boost ont des limites de temps au moins ?
Alexander : Oui, le premier ne dure que quelques minutes, le temps que le métal se décharge totalement, le second n’a effet que pour quelques coups, une dizaine tout au plus je dirais.

Evan acquiesça et ils partirent vers la fenêtre, il était temps de rejoindre leur petit frère et de partir.
Du côté de Maximilien, le combat s’était engagé. Un coup, rapide, en plein dans la tempe d’Amélie. La paume portant encore des flammèches. La croisée Kirin l’avait vu bouger, mais elle n’avait clairement pas eu le temps de réagir, elle termina au sol, plusieurs mètres plus loin, toussant une gerbe de sang épaisse. Elle tenta de se relever, mais tout tourna autour d’elle et elle s’effondra rapidement. Maximilien commenta :

Maximilien : Estime-toi heureuse de ne pas être morte sur le coup, au passage, n’essaye pas de te relever, tu ne pourras pas.

Il bloqua un coup de Keil, qu’il avait entrevu du coin de l’œil. Il utilisa ensuite sa paume gauche, chargée d’éclairs, pour frapper en plein dans le ventre du Keilacta, qui toussa à l’impact et s’écrasa un peu plus loin au sol. Tartaros et Isis foncèrent et, bien que cette dernière ait un bras dans le plâtre, elle y mit toute sa fougue. Deux coups de poings enflammés, deux coups que Maximilien esquiva en bougeant simplement assez vite pour. Il se prit à sourire et lança :

Maximilien : Je serai vous, je ne chercherai pas à me battre, premièrement, cette donzelle est blessée et j’ai horreur de terminer le boulot d’un autre et deuxièmement, vous êtes les seuls à pouvoir sortir les quelques personnes bloquées dans l’incendie.

Les deux croisés se stoppèrent net, Rupert leur lança :

Rupert : Il a raison ! C’est vrai que ça m’emmerde de l’admettre mais il a raison, faites plutôt sortir ceux qui sont piégés de l’incendie !

Les croisés Teostra et Lunastra obtempérèrent et quittèrent le champ de bataille improvisé pour entrer dans la fournaise qui commençait à se répandre.
La nuit était nuageuse et sous la pâle lueur des flammes, Maximilien reprit sa garde. Keil se releva, Marie fila s’occuper d’Amélie, car elle savait d’avance que contre un tel monstre, elle ne ferait clairement pas le poids. Law, Synn et Muria, malgré leur surprise face aux pouvoirs de certains Tenmurans, lancèrent l’assaut. Tana envoya deux rochers à la face de Maximilien, qui esquiva aisément le premier et fit voler en éclats le second. Il reçut toutefois une balle en pleine tête, Synn avait tiré dans son ombre et l’impact c’était répercuté par ricochet. Le croisé Fatalis Noir se prit à sourire :

Maximilien : Une technique ma foi intéressante… Mais tu restes un humain banal, un simple coup te met hors combat !

En effet, le simple coup en question n’était autre qu’un bon coup chargé d’éclairs en plein dans le ventre du chasseur d’élite, qui s’effondra au sol en toussant du sang, en proie à une vive douleur. Muria intervint, tentant de perdre Maximilien avec ses illusions pour pouvoir l’attaquer. Ce dernier soupira :

Maximilien : Une illusion, hein ? Dommage que je puisse voir au travers.

Il l’attrapa, tout simplement, elle avait fait claquer ses fouets, pour produite plusieurs répliques d’elle-même, mais il avait vu au travers et la tenait, la vraie Muria. Elle grimaça, l’étau de fer de sa main se refermait sur son crâne, inexorablement, elle ne tarderait pas à perdre connaissance si quelqu’un…
Mais pourtant, quelqu’un intervint. Un coup bien placé dans les écailles ventrales, plus souples, le croisé lâcha sa prise, reculant d’un pas. Law avait frappé, Maximilien se prit à sourire : Quelqu’un avait vu au travers de son armure naturelle ? Pas mal du tout ! Cela lui procurerait un peu de challenge !
Il sourit, comme un dément. Il chargea, à toute allure, une pierre se fracassa sur sa face, l’envoyant dans le mur d’une des bâtisses d’â côté. Il s’en délogea, Tana le nargua :

Tana : Finalement, quand on connaît ton objectif, tu n’es plus si difficile à suivre que ça.

Maximilien siffla : Pour le coup, il avait effectivement été prévisible. Mais avec Amélie hors combat, personne n’était en mesure de désactiver son boost de manière précoce, il avait donc juste à s’occuper de cette gêneuse, qui semblait bien plus forte qu’elle n’en avait l’air.
Il lui fonça dessus, oubliant Law et Muria. Elle esquiva un premier coup de poing enflammé, mais elle reçut le second, chargé de foudre, qui la sonna et la fit reculer de plusieurs pas pour cracher une glaire ensanglantée avant de repartir au combat. Rupert entra à son tour dans la danse, un coup de marteau rappela la présence de son adversaire au croisé Fatalis Noir, qui venait de parer un coup de pied de Tana.
La tête heurtant presque le sol, Black décida de s’y mettre sérieusement, si ce style de combat ne marchait pas, il allait en tenter un autre, qu’à cela ne tienne, il en connaissait suffisamment pour les mixer lors de combats. Il se dégagea des deux autres d’un bond en arrière et prit une garde singulière : Un bras à côté de son visage, se croisant avec l’autre qui était dirigé vers le sol.
Il venait de passer à un art bien plus offensif et ses boost l’aideraient à compenser le manque de vitesse de ce dernier.
Keil s’élança en premier, il fut brutalement ramené à la réalité, par un coup de coude en plein dans un rein, suivi d’un puissant coup de paume dans le thorax. Les deux frappes l’envoyèrent aux pieds de Tana. Il toussa une peu de sang et se redressa, tant bien que mal. Il ragea :

Keil : Crimson était déjà pas un tendre, mais lui il tape fort là où ça fait bien mal !
Rupert : Alors ne lui laissons pas d’ouvertures.
Maximilien : Hum ! Le corps d’un humain, fusse-t-il un croisé ou un dragon dans un hôte, possède des dizaines de points sensibles, je les connais tous parfaitement… Faites-moi confiance, votre calvaire ne fait que commencer.

Il avait repris sa garde étrange, Muria créa plusieurs reflets d’eux, c’était sans compter sur le fait que Maximilien la prendrait pour cible ce faisant. Un coup de paume, chargé de flammes, en plein dans l’estomac. Elle décolla du sol et s’écrasa aux côtés de Synn, inconsciente, du sang perlant de sa bouche. Law hurla et chargea à son tour, visiblement à bout. Le premier coup fut bien plus rapide que ce que Maximilien avait prévu, il le prit même en pleine face. Il recula d’un pas et cracha une glaire ensanglantée. Il maugréa ensuite :

Maximilien : Pas mauvais du tout, en t’entraînant un peu, tu pourrais vraiment devenir un adversaire de valeur… Mais sur la voie du combat, je ne crains personne !

Un coup de genou, placé en plein dans son plexus, le souleva du sol, lui arrachant un cri de douleur. S’en suivit un coup de paume, en pleine face, qui l’envoya aux côtés de ses deux comparses, inconscient. Maximilien maugréa :

Maximilien : Malgré toutes ses forces, un humain reste un humain, une créature frêle et fragile.

Rupert, Keil et Tana se regroupèrent et s’élancèrent, ensemble. Maximilien les stoppa net : Un coup de genou dans le ventre de Tana, au centre, un coup rapidement enchaîné sur Keil, de sa paume enflammée, en plein dans la face du Keilacta et pour finir, un coup chargé d’éclairs dans la face du croisé Yamatsukami. Tous trois reculèrent, touchés par la force de ces coups, mais la suite vint rapidement. Un coup de pied retourné envoya Keil s’écraser au loin et le laissa sonné au sol. S’en suivit un coup de poing chargé de flammes qui visait le ventre de Rupert, mais ce dernier esquiva et colla un coup de poing à Maximilien, qui recula, touché en pleine face. Pour se rendre, ce dernier usa du peu de foudre qu’il lui restait pour asséner un puissant coup chargé d’éclairs dans la face du croisé, qui décolla du sol pour s’écraser au sol plus loin, secoué de spasmes. Il ne resta bientôt que Tana, qui esquiva habilement les assauts du croisé Fatalis Noir. Ce dernier soupira, ses boost commençaient à s’épuiser, ainsi, il décidé de recourir à ça.
Il s’immobilisa et agrippa son bras droit avec sa main gauche. Il lança :

Maximilien : Voyons, elle m’avait dit que ça marchait comment au juste ?

Il se concentra un instant, le sang toussé par toutes ses victimes commença à se masser autour de lui, des marques apparurent sur son torse. Il s’ouvrit volontairement le bras, usant de ses griffes pour se faire. Il laissa ensuite son sang couvrir ses bras et y mêla celui qu’il avait accumulé. Deux gantelets se forgèrent, pourpres, comme forgés dans le sang, non, ils étaient forgés dans le sang lui-même. Tana resta sur ses gardes, la couleur sinistre des marques sur le torse du croisé Fatalis ne lui disaient rien qui vaille. Elle lança :

Tana : Quelle genre de pouvoir est-ce là ?!
Maximilien : Va savoir, moi-même j’ai beau être brillant, j’ai du mal à comprendre comment il fonctionne, mais visiblement, c’est quelque chose qui me rendra bien plus fort !

Ces gantelets, c’étaient ses armes de sang, il avait réussi à l’invoquer en s’entraînant dans une salle de bal, Meille lui avait dit qu’il ne pourrait vaincre son adversaire sans. Pour lui faire plaisir, il avait essayé de se servir de ses pouvoirs et, effectivement, il était parvenu à invoquer son arme de sang ainsi, qui avait pris cette forme, laquelle lui convenait parfaitement.
Il aurait très bien pu écraser la copie de cette chasseuse en utilisant ses gènes, mais il trouvait ça tentant d’avoir à se battre sans.
Meille hein ? C’était la dernière option qu’il lui restait pour trouver un refuge, lui et ses frères devraient fuir là-bas une fois qu’il en aurait terminé avec elle.
Tana le tira de sa rêverie, d’une bonne droite, qui lui fit cracher du sang. Le croisé Fatalis Noir sourit comme un dément et frappa, le sang durci accentua la force du coup, porté dans les reins, les éclairs accentuèrent la douleur. Tana poussa un cri et s’écrasa au sol. Elle se redressa péniblement. Maximilien souriait, il lança :

Maximilien : Dans ma main gauche, la foudre purificatrice du Blanc ! Dans ma main droite, les flammes destructrices du Pourpre ! Voyons combien de temps tu pourras tenir face à moi Thanatos !

Tana grimaça, ça s’annonçait mal, le dernier coup, elle l’avait vraiment senti passer, il fallait qu’elle tienne, il ne pourrait pas utiliser ses boost indéfiniment, ils finiraient par le lâcher et là, elle frapperait.
Maximilien reprit sa posture de combat offensive, des éclairs crépitant le long de son bras gauche et des flammes dansant autour du droit. Il savait qu’il ne tiendrait plus longtemps, le boost de vitesse allait le quitter sous peu, et il n’avait quasiment plus qu’un coup avec chacun des éléments à sa disposition. Il décida donc de tout miser sur une attaque, il allait jouer ça comme un Blitz.
Il s’élança, rapidement, Tana forma un mur avec deux rochers et tenta de frapper avec des pointes de bois taillées à la va vite en faisant éclater une charrette.
Maximilien en reçut une en plein dans le bras droit, il grimaça de douleur, il devait tenir, juste un peu plus !
Il parvint à passer outre les jets, puis il glissa au sol pour passer sous la barricade improvisée de la Thanatos. Il se redressa d’un bond, en prenant un bon appui au sol. Envoyant un coup jumelé dans le ventre de Tana, les flammes et la foudre de ce dernier impact se mêlèrent, Tana décolla et toussa une gerbe de sang avant de s’écraser lourdement au sol, inconsciente. Tous les objets sous son contrôle tombèrent lourdement au sol. Les boost de Maximilien l’abandonnèrent, il retira la pointe fichée dans son épaule et stoppa l’hémorragie et forçant le sang à coaguler.
Il se prit même à sourire : Oui, ce talent-là était plutôt pratique.
Il toussa soudain, violemment, une quinte sévère, il cracha une gerbe de sang assez épaisse, qui le força même à poser un genou au sol. La douleur dans sa poitrine était lancinante, c’était donc le contrecoup de l’utilisation de tous ces boost ? A ce rythme-là, il n’en supporterait pas beaucoup de plus avant de finir par un mourir. Bah ! Et puis quoi encore ? Il avait décidé de devenir le bouclier d’Aria, il devrait se montrer capable de continuer à être à ses côtés, même si son corps venait à atteindre son extrême limite.
Après un profond soupir, il entendit des battements d’ailes : ses deux frères se posèrent à ses côtés et demandèrent voyant ses gantelets ensanglantés et les marques ornant son torse :

Alexander : Maximilien ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
Maximilien : Le résultat de mes recherches. J’ai trouvé un moyen de contrôler le sang à ma guise. Bon certes, j’ai besoin de perfectionner ça encore un peu, mais quand j’y arriverai, Aria sera sauve !

Avec un sourire tendre, Alexander lui ébouriffa les cheveux :

Alexander : P’tite tête, tu sais au moins que j’ai déjà un remède ?

Ils se figèrent, Evan demanda :

Evan : Depuis quand ?!
Alexander : Assez peu à vrai dire, mais j’en parlerai ailleurs, dans un endroit au calme, une suggestion ?
Maximilien : Oui, le lieu où j’ai acquis mon pouvoir, je vous guiderai, suivez-moi.

Marie se redressa et lança, d’une voix tremblante :

Maire : H… H….Hors de question !

Elle avait peur, elle était même morte de peur à vrai dire, pourtant, elle avait décidé de faire face au trois croisés Fatalis, malgré le fait qu’elle ne pourrait probablement rien leur faire d’autre que les égratigner. Maximilien se prit à sourire et lança :

Maximilien : Ecoute, je ne t’ai pas prise pour cible volontairement, mais je peux encore rectifier ce choix tu sais.

Elle trembla, de façon perceptible, mais resta en garde, ses gènes activés. Maximilien avança vers elle et, dans un mouvement assez rapide pour qu’elle ait du mal à le suivre, elle fut soulevée du sol par un coup dans le ventre et y fut brutalement ramenée par un coup dans le plexus, qui lui arracha une gerbe de sang et lui fit perdre connaissance. Se relevant, le croisé Fatalis Noir laissa couler le sang qui formait son arme au sol, il n’en avait plus besoin de toute façon, à quoi bon la garder active.
Il rejoignit ses deux frères et ils décollèrent, laissant la Guilde qui brûlait.
Le feu fut rapidement maîtrisé et les flammes ne ravagèrent pas grand-chose au final, tout au plus de quoi ferme la Guilde quelques jours le temps de bien tout remettre à neuf, mais rien de plus.
Toutefois, les blessés et les témoins de cet incident en furent tous marqués, marqués par cette nuit, mais surtout par cette trahison.


Doma, quelques jours plus tard… Devant le palais, des battements d’ailes se font entendre, les gardes du palais ne surent comment réagir, trois hommes s’étaient posés devant eux !
Maximilien s’avança vers un des gardes, il demanda :

Maximilien : Meille est ici ?
Garde : Que voulez-vous à notre maîtresse ?!

Il lui avait braqué une arme vers le front, en activant son maquillage de sang, Maximilien ricana :

Maximilien : Lui causer, je suis de la maison.

Le garde parut douter de ses dires, mais il laissa entrer les trois frères.
Yomi était assise dans son bain, elle se prélassait, Meille à ses côtés. La salle était spacieuse, bien plus que nécessaire. Avec de l’eau jusqu’en haut de leur poitrine, la reine de sang et son amie profitaient de leur bain commun pour parler un peu, de toute et de rien.
La porte vola en éclats, un garde traversa presque la salle et s’écrasa dans l’eau, de l’autre côté de la large étendue qui servait de bain.
Meille et Yomi firent volte-face, prêtes à bondir.
Quand elles virent Maximilien entrer, Meille écarquilla les yeux. Le croisé Fatalis se prit à sourire et lança :

Maximilien : Cela fait un moment, Meille… Désolé de vous interrompre, mais j’ai une affaire urgente dont je dois m’entretenir avec toi.
Meille : J’ai l’air disposée à t’écouter là ?!
Maximilien : Pas spécialement, mais j’ai pas le temps d’attendre.

Elle lui répondit par un regard mauvais, Yomi demanda des explications, Meille expliqua :

Meille : Je t’avais parlé de cette nouvelle recrue étrange ? Et bien la voilà, Black, croisé Fatalis Noir.
Yomi : Croisé… Fatalis ?

En guise de réponse, Maximilien déploya ses deux ailes et laissa clairement voir ses bras couverts d’écailles noires comme la nuit terminés par des griffes. Il commenta :

Maximilien : Et je ne suis pas venu seul.

Ses deux frères entrèrent, leurs gènes eux aussi activés, Alexander portant encore Aria inconsciente.
Meille s’étonna :

Meille : Ce sont deux autres croisés Fatalis ?!
Maximilien : Oui, Crimson, croisé Fatalis Pourpre, et White, croisé Fatalis Blanc, mes deux frères ainés.
Yomi : Et cette jeune fille ?
Maximilien : La prunelle de mes yeux.

Elle ne chercha pas à en savoir plus, Maximilien ne lui laissa pas non plus le temps de poser de questions :

Maximilien : Mais là n’est pas le souci, j’ai besoin d’un lieu pour nous loger.
Meille : Et tu fais irruption pendant le bain de notre Reine pour ÇA ?!
Maximilien : La raison est suffisante à mon goût.
Yomi : Soit, et qu’est-ce que j’y gagne ?
Maximilien : Mes deux frères et Aria deviendront des chevaliers de sang et ce dès qu’elle sera rétablie.
Yomi : Qu’est-ce qui me prouve qu’elle va se réveiller un jour ?
Alexander : Le fait que trois génies se soient creusé la tête pendant trente ans peut être. Elle sera sur pied d’ici la semaine prochaine, je vous le garantis.
Yomi : Soit… Maintenant sortez, j’ai envie de profiter un peu de mon bain… Oh ! et virez aussi ce garde.
Maximilien, en râlant : Yes m’am…

Ainsi, les trois frères purent avoir accès à une pièce pour eux. Pas bien spacieuse, seulement une table et trois lits, ainsi que deux armoires et probablement une salle de bains derrière une porte au fond. Alexander se pressa et déposa Aria sur la table. Il lança :

Alexander, en touchant toujours le front d’Aria du bout des doigts : Bien, j’ai besoin de vous deux. Je ne tiendrai pas plus d’une semaine et il va falloir prendre de quoi faire un croisement.
Evan : On s’arrête là ! Tu veux dire que ton remède c’est de la croiser avec un monstre ?!
Alexander : Effectivement. J’ai testé récemment une espèce que l’on n’avait pas testée à l’époque, j’ai eu un retour positif d’anticorps.
Maximilien : Sérieusement ?! Quelle espèce ! J’irai t’en chercher un moi-même !
Alexander : Cela risque d’être difficile, il s’agit du Zodiumbra.
Maximilien : Zodiumbra ?! Mais c’est définitivement impossible d’en trouver un, de faire un prélèvement viable et de revenir en moins d’une semaine ! Ces monstres sont de purs fantômes !
Alexander : Je sais bien, mais vous devrez le faire.
Evan : Le destin est capricieux semble-t-il.

Il sortit une petite bourse de sa sacoche et l’ouvrit, deux petites fioles remplies d’un liquide rouge ainsi que trois écailles blanches brillantes et quatre noires et luisantes tombèrent de la bourse. Evan expliqua :

Evan : J’ai affronté un Zodiumbra il y a peu, j’ai réussi à faire quelques prélèvements parce que je menais encore deux ou trois expériences sur ce type de monstre. Des écailles de son mode jour, de son mode nuit et son sang, le tout a moins d’un mois.
Maximilien : Impeccable…. Avec ça… Il me faut du matériel de chimie, ainsi qu’une seringue pour préparer la solution !
Alexander : Dans ce cas, vas vendre les écailles du Blanc que j’ai ramassées en haut de la tour, elles sont dans la sacoche. Avec ça tu devrais pouvoir trouver de quoi.

Maximilien et Evan se répartirent donc la tâche et, en quelques heures à peine, le complexe matériel avait été acheté. Maximilien y passa la nuit, mais le lendemain matin, la seringue contenant l’extrait de génome Zodiumbra était prêt. Evan demanda toutefois :

Evan : Max’, tu es sûr qu’une seule dose suffira ?
Maximilien : Par précaution, je l’ai concentrée cinq fois, qui plus est, j’ai deux seringues de prêtes et une troisième en décantation.
Alexander : Techniquement, les améliorations seront visibles dès l’assimilation.
Evan : Reste à savoir combien de temps ça prendre pour qu’elle les assimile.
Maximilien : Ce sont des gènes Dragon Ancien concentrés cinq fois ! Si ça prend plus d’un jour, je veux bien manger des chaussures.
Evan : Pari tenu.

Il avait un grand sourire, ça y était, ils en voyaient enfin le bout ! Enfin Aria allait revenir !
L’injection fut réalisée par Maximilien, directement dans une veine. Il aida Alexander à faire circuler le sang plus vite, en utilisant son contrôle pour complémenter la foudre faiblissante de son grand frère.
Alexander détacha ses doigts du front de la jeune femme, il rassura ses deux frères :

Alexander : Son corps arrive à repartir par lui-même, l’assimilation est en excellente voie.
Evan/Maximilien, avec un grand sourire : Génial !
Alexander : Le mieux à faire est d’attendre une heure avant la seconde injection. Viens petit frère, je vais t’aider à la préparer.
Maximilien : Allons-y.

Le trio de croisés Fatalis resta ainsi des heures durant, enfermés dans leur salle, à réaliser les deux injections à Aria, qui reprenait peu à peu de la couleur. Son corps n’avait pas changé, grâce à la glace dans laquelle ils l’avaient prise durant toutes ces années. Toutefois, quelque chose clochait, elle aurait quand même dû vieillir un minimum, même si son métabolisme était réduit au minimum vital.
Evan demanda soudain :

Evan : Dites… Lequel d’entre vous l’a transfusée ?
Alexander : Transfusée ?
Maximilien : Damn ! Grillé !
Alexander : Tu lui a transfusé ton propre sang ?!
Maximilien : Ecoute, son syndrome touche le sang, non ? Je me suis dit qu’en en changeant un peu, j’obtiendrai un résultat potable… Visiblement j’avais tort.
Alexander : Mais qu’est-ce que tu fais des compatibilités entre groupes ?!
Maximilien : Tu me prends pour un bleu ou quoi ? J’ai vérifié tout ça quatre fois pour être certain de ne pas l’affecter !
Alexander : Crétin sans nom ! C’est possible qu’elle réagisse mal aux gènes du Zodiumbra avec ça !
Evan : Du calme Alex’ ! Tu as bien dit que son état s’améliorait, non ?
Alexander : Certes, mais le rejet peut avoir lieu bien plus tard…
Maximilien : Ne t’en fais pas, si elle devient chevalier de sang, elle saura contrôler ça et faire en sorte que ça n’arrive pas.
Alexander : J’espère pour toi.

La troisième dose fut injectée. Ils tournèrent ensuite le dos à la jeune femme, Alexander commença :

Alexander : Bien, maintenant, attendons et prio…
Aria : … Alexander ?

Il fit volte-face, tout comme ses deux frères : Aria était assise sur la table, elle les fixait de ses yeux bleu clair. Sa peau avait une teinte parfaitement normale, elle semblait juste un peu maigre. La jeune femme somnola un peu et demanda, en re


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Message par sabertiger Mar 23 Avr 2013 - 0:11

HRP : Le morceau manquant

Tel le Dragon dont elle tenait ses pouvoirs à vrai dire.
Ainsi, en fin de semaine, Black les fit se présenter devant Yomi, dans la salle du trône, elle était assise sur ce dernier, Meille à ses côtés. Elle déclara :

Yomi : Donc la voilà réveillée, comme convenu, c’est agréable de voir quelqu’un qui tiens ses engagements.
Black : Soit, pour le rituel, mes deux frères sont compatibles et Aria devrait l’être aussi, vu que je lui ai transfusé un peu de mon sang.
Yomi : Je vois… L’adoubement sera donc la partie sensible…
Evan/ Alexander : Adoubement ?
Maximilien : La partie sensible, je vous ferai boire les trois doses à deux jours d’intervalle chacune, vous serez enfermé chacun dans une pièce à part. Les deux premières ne devraient pas faire grand-chose, mais la troisième, l’adoubement, risque de vous faire souffrir… Pardonne-moi de t’imposer ça si peu de temps après ton réveil Aria…
Aria : Pas de souci. Tu y es passé aussi non ? Alors c’est à mon tour de le faire !

Elle avait dit ça avec un sourire innocent, celui qui lui saillait à ravir, Maximilien se prit à sourire lui aussi. Ils furent donc tous trois enfermés dans leurs « cellules »… Une semaine plus tard, ils en sortirent, portant un pouvoir nouveau.
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Message par khnil Jeu 25 Avr 2013 - 23:11

Khnil était assis sur le lit d’hôpital, laissant son dos découvert à cette bête dotée de crocs et de griffes. Khnil serra les dents et poussa un cri de douleur.

Khnil : Aïe putain ça fait super mal !
Sarah : Oui ben faut bien que je désinfecte ton dos, je sais pas comment tu t’es fait ça dans cette grotte mais tu t’es pas loupé.
Khnil : Admet quand même que ça pique grave ton truc !
Sarah : C’est de l’alcool à 90°, tiens toi tranquille ou je te fais boire la bouteille.
Khnil : Bon bon d’accord.

Sarah continuait à frotter le dos de Khnil avec son coton. Elle avait gagné beaucoup en dextérité au niveau médical.
Sarah s’apprêta à frotter la plaie principale qui était une large entaille avec un creux dedans mais elle se prit une décharge électrique.

Sarah : C’est bon ! C’est pas parce que ça te fait mal que tu dois me balancer un court circuit !
Khnil : désolé ça c’était pas intentionnel. Depuis que je me suis fait ça je balance des éclairs comme ça parfois. Comme si je contrôlais moins bien.
Sarah : Ah…Remarque c’est pas banal de pouvoir faire des électrochocs. Si t’es parents m’en avaient parlés…
Khnil : Sarah… Ils sont où d’ailleurs mes parents ?
Sarah : Depuis le temps que j’attendais que tu me demande ça !

Elle fit un bond pour aller chercher un vieux bout de papier dans un coffret. Une lettre. Un peu jaunie.

Sarah : Voilà pour toi. Tes parents m’ont fait promettre de ne tien te dire avant que tu ne demande.
Khnil : Ah…

Voici la lettre :

« Mon cher Khnil. Je suppose que tu as carrément grandi depuis le temps. Normal puisque tu ne sait même pas encore marcher quand j’écris ça. Je suppose que maintenant tu te demande où nous sommes et je te répondrai tout simplement : Quelque part.
Si tu cherche tes origines c’est bien mon chéri mais par pitié ne viens pas les chercher auprès de nous. Je suppose que tu aurais honte de tes parents (on a un train de vie assez inhabituel ton père et moi). Par contre je te conseille de retourner dans notre village natal où tu pourras rencontrer la tribu. Et la vieille si elle est toujours vivante.

Ci joint une carte pour se rendre au village de la tribu.
PS : N’oublie pas de prendre du matériel d’escalade, ou j’espère que tu es agile sinon.
Bisous !

Maman. »

Khnil : ah ben putain…

Khnil déplia la carte. Le chemin semblait simple à suivre. Il y serait en deux semaines de marche à tout casser. Il se leva brusquement, remis son armure, équipa son fouet et ses deux pistolets et sortit d’un pas décidé.

Sarah : Allez bonne chance.

Luna retournais vers la maison, son sac de chasseuse chargé de provisions. Elle vit Khnil passer sans même se tourner vers elle.

Luna : Où tu vas ?
Khnil : retrouver mes origines. Tu restes plantée là ou tu me suis ?

Luna n’hésita même pas. Elle suivit Khnil le plus naturellement du monde.

Le chemin se passa sans encombres. Ils se serraient la nuit pour avoir chaud, s’abreuvaient aux points d’eau, chatonnaient des airs ensemble. Quelques monstres mineurs pointaient parfois le bout de leur nez mais ils finissaient rapidement par retourner d’où ils venaient (instinct de survie). Finalement Khnil et Luna s’arrêtèrent net, confrontés à un léger problème.

Luna : On fait quoi maintenant ?

Les deux avaient le nez en l’air. Devant eux s’élevait une falaise abrupte dont ils ne voyaient pas la cime.

Khnil : Ben selon la carte, c’est tout droit. Va falloir escalader.

Il commença par une prise, puis une autre, ainsi de suite. Ils escaladèrent pendant trois heures comme ça. Malheureusement vint un moment où aucune prise ne se montra à eux. Seul un petit arbuste sur une corniche les surplombait.

Luna : demi tour ?
Khnil : Jamais.

Khnil sortit son fouet et agrippa l’arbuste avec. Il réussit à se hisser de peu jusqu’à la corniche et ramena Luna à lui.

Khnil : Tu vois. On se pose pour la nuit. Cette corniche ira très bien.

Pendant la nuit un orage éclata. Pas de pluie cependant il y avait un nombre incalculable d’éclairs. Luna réussit à dormir. Cependant ce fut autre chose pour Khnil. Chaque éclair lui provoquait une pulsion dans le dos. Une douleur aiguë. La nuit fut un cauchemar. Cependant quand Luna lui demanda :

Luna : Bien dormi ?

Il se contenta de répondre simplement :

Khnil : Très bien.

L’ascension continua. Elle dura quatre jours. Le quatrième, vers midi. Luna commença à faire un malaise. Le manque d’oxygène dans l’air commençait à l’affecter. Khnil réussit à la récupérer avant qu’elle ne lâche prise et ne se mette à tomber. Il fit le reste de l’ascension avec Luna sur l’épaule. Serrant les dents devant l’effort. Finalement il atteignit un endroit plat. Une forêt. La végétation était bizarre. Il avança, Luna dans les bras, sans but. Finalement il finit par voir une construction humaine. Il se précipita vers la première personne qu’il vit.

Khnil : S’il vous plait ! Aidez la je ne sais pas ce qu’elle a ! Vous avez un médecin ?
Villageois : Kue ftiaes vuos ahi ?

Soudainement il prit un air apeuré.

Villageois : Hun décuhe ! Hun êrte muadit ! Alelz vuos en !

Il se dirigea en criant vers le centre de ce qui semblait être un village.

Les gens tournaient la tête vers Khnil qui tenait Luna dans ses bras, inerte. Quelques voix lui parvenaient. La langue lui paraissait bizarre mais la comprendre lui était étonnement simple.

Villageoise : Hun domén, ye ha remané hun domén.

Une dame à l’air très sage arriva de nulle part. Elle se posta devant Khnil d’un air supérieur. Elle le pris par le bras et l’amena dans ce qui semblait être sa tente. Elle désigna un lit rudimentaire où Khnil posa Luna avec soin.

Dame : Ne leur en veut pas, les enfants ailés ne courent pas les rue. Leur manque d’éducation fait qu’ils confondent souvent anges et démons.
Khnil : Vous parlez notre langue, ça déjà c’est bien. Vous pouvez me dire ce qui lui arrive ?
Dame : C’est le manque d’oxygène. Elle ira mieux quand son corps aura fait plus d’hématies. Mais parlons plutôt de toi Khnil. Tu dois venir de loin comme ça.
Khnil : Vous connaissez mon nom ?
Dame : C’est écrit sur ta joue. Cette étoile signifie que tu es Khnil.
Khnil : Et vous madame, vous vous appelez ?

Elle montra une marque en forme de feuille sur son épaule.

Sabia : Je suis Sabia, la vieille guérisseuse. Tu viens ici pour tes origines ?
Khnil : Oui.
Sabia : Alors je te préviens, tu ne dois pas t’attendre à quelque chose de facile. Je dois commencer par le plus important. Tu n’est pas la bienvenue ici.
Khnil : Quoi ? Mais pourquoi j’ai rien fait !?
Sabia : Ce sont tes parents le problème. Ils ont quittés le village malgré l’interdiction et en plus ont pris une grande partie de la salle du trésor avec eux.
Khnil : Mais…
Sabia : CEPENDANT ! Je vois que tu es déjà sur la voie de te faire accepter par tes origines. Tu as déjà avec toi trois des pièces du butin qu’ils ont volé.
Khnil : de quoi ?
Sabia : Ces deux pistolets font partie des armes créées par notre orfèvre armurier. Ce sont des armes de qualité. Je suis contente de les voir dans les mains de l’un des notres plutôt que laissées dans un grenier.
Khnil : Ah ça…Je les ai trouvées.
Sabia : Et ce n’est pas tout. Tu as aussi avec toi un cristal d’électrolithe. Tu te l’es déjà implanté dans le corps tu dois déjà être conscient de ses effets.
Khnil : Quoi ?
Sabia : Je peux bien sentir que tu as déjà un de ces cristaux sous la peau. L’onde électromagnétique qui en émane est simple à détecter pour une personne comme moi.
Khnil : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Sabia : Ah bon ? Étrange… Les cristaux d’électrolithe augmentent le pouvoir des nôtres. Si ils sont implantés à même le corps ils augmentent notre production d’électricité mais si ils ne sont pas maîtrisés cela peut avoir des effets négatifs.
Khnil : c’est à dire ?
Sabia : Pour commencer l’électricité va atteindre le système nerveux, créer des spasmes musculaires et des chocs électriques incontrôlés. L’atteinte s’aggrave progressivement, avec des spasmes de plus en plus fréquents, puis des mouvements désordonnés, puis des crises d’épilepsie pour finir par une saturation du système entraînant…La mort.

Khnil déglutit difficilement.

Sabia : Mais si tu maîtrise bien ta foudre ça devrais aller. Montre moi de quoi tu es capable.

Khnil approcha ses deux mains l’une de l’autre. Deux arcs électriques passèrent d’une main à l’autre.

Sabia : C’est bien. Peu sont capables de faire passer le courant par l’air ambiant. Surtout par un temps sec comme celui ci. Mais tu as encore beaucoup à apprendre jeune homme.

Sabia mis ses paumes en l’air. Un arc électrique gigantesque passa d’une main à l’autre.

Sabia : Je ne peux pas faire mieux. Mais à ton âge je savais à peine faire fonctionner les pistolets que tu portes à la taille. Et encore je ne pouvais le faire qu’une fois par jour.
Khnil : Et qu’est ce que je peux faire pour atteindre un tel niveau ?
Sabia : Je t’entraînerais bien mais il m’est interdit de transmettre mon savoir aux gens qui ne font pas partie de la tribu.
Khnil : Mais j’en fait partie ! J’ai le même sang que vous !
Sabia : Hélas non. Tu as beau avoir notre sang tu n’as pas notre culture. Nous ne t’accepterons que si tu répares les erreurs de tes pairs. Tu dois nous rapporter le butin volé.
Khnil : S’il n’y a que ça…
Sabia : Parfait. Tu dois être fatigué. Cette escalade à du être éreintante. Repose toi ici. Cependant vous devrez repartir demain. Les villageois n’apprécieront que peu votre présence.

Khnil et Luna dormirent dans la tente qui était étrangement confortable malgré l’aspect rustique. En s’endormant Khnil réfléchis à la manière dont il avais pu obtenir ce cristal. Il ne s’était pourtant pas planté volontairement des cristaux dans le… Pendant la quête des tricérablos, dans la caverne. Le choc contre la paroi à dû casser un des cristaux et son corps à du cicatriser dessus. Il avait maintenant cette épée de Damoclès au dessus de la tête.

Le lendemain il dut repartir vite. Ils entamèrent la longue descente qui les attendait. Khnil avais avec lui une liste avec les objets qu’il devait retrouver. Ils étaient au nombre de 12 avec les trois qu’il avait déjà. Sabia le regarda partir avec Luna sur le dos d’un air mélancolique.

Sabias : Alors soeurette, tu l’as bien appelé Khnil comme tu me l’avais dit. C’est un jeune homme déterminé que tu as mis au monde.
Elle retourna vers sa hutte d’un pas calme.

La descente au sol fut tout aussi longue que la montée. Arrivés à mi chemin Luna se réveilla et Khnil lui expliqua tout. Elle ne dit pas un mot et descendit avec Khnil. Ils retournèrent au village après deux semaines de marche. Ils dormirent chez eux tranquillement et le lendemain se dirigèrent vers la taverne. Sur l’aller une conversation à sens unique semblait s’être lancée. Luna poussa la porte, visiblement contrariée :

Luna : De toute façon tu m'écoutes jamais! Je pourrais dire les trucs les plus utiles au monde on dirais que tu ne fait attention à rien ni personne!
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Message par hanaxala Ven 26 Avr 2013 - 4:43

Yomi marchait à vive allure dans les couloirs de son château, un sourire radieux sur les lèvres : quatre nouvelles recrues venaient d'arriver et pas des moindre, des croisé Fatalis et une Zodiumbra. Bien qu’elle ne connaisse pas cette dernière espèce, elle se doutait que ça ne devait pas être un petit monstre, exactement les pions qui lui manquaient pour finir son plan ! Il ne restait plus qu'à récupérer Nura .... mais ce dernier n'avait toujours pas tué Larah, il devait avoir compris que Larah n’était vraiment la vraie épreuve, ce qu'elle voulait c’était qu'il lui montre qu'il était prêt à tout abandonner pour elle et tuer cette femme qui ne lui a jamais fait du tort était parfaite. Il n'avait pas tué sa sœur lors de ses combat et avait préféré la fuite, maintenant que sa sœur était hors de danger, elle espérait bien qu'il lui montre qu'il était prêt à tuer des innocents de sang-froid si elle lui demandait, même sous les yeux de sa sœur. Yomi serra les poings en pensant à elle : c’était à cause d'elle si elle était séparée de lui. Tout aurait été tellement plus simple si elle n'avait jamais existé ou que son époux ne soit pas arrivé à la protéger..... Elle ferma les yeux et se concentra un moment avant de les rouvrir et de reprendre sa route : Nura approchait du village Cramoisi, il semblait poursuivre un brigand apeuré. Qu'il était beau avec son regard dur et son éternel sourire de prédateur sur ses lèvres qu'elle rêvait de mordi.....

-Soldat : Ma reine !

-Yomi:(soupir) Quoi cette fois ! J'ai déjà maintes fois répété que les nouveaux venus étaient de notre côté et de pas se soucier de leur apparence ! Sérieux où est Bjorn quand on a besoin de lui ?!

-Soldat : Il est parti voir son apprentie dans l’arène ma reine. Mais ce n'est pas pour nos invités que j'ose venir vous déranger !

-Yomi : Alors parle, ne me fait pas perdre mon temps !

-Soldat : Zagi est revenu de sa mission ma reine, il vous attend dans la salle de réunion

-Yomi : Je l'avais oublié celui-là (soupir). Bien, tu peux retourner à ton poste je m'en occupe.

Le soldat s'inclina puis repartit à son poste en courant. La reine partit en direction de la salle de réunion et poussa la porte : Zagi était là, à genou devant elle, se tenant le bras droit qui saignait abondamment malgré le maquillage de sang. Yomi haussa un sourcil : on aurait dit que son combat contre Aorwyn avait était plus dur qu'elle ne l'avait imaginé. Dommage qu'il n'est pas pu aller plus loin. Elle s'adressa à lui d'un ton froid et cruel

Yomi : Tu l’as tué?

-Zagi : Non ma reine, mais je l’ai gravement blessé et abandonné dans les monts enneigés, il.....

Yomi : Tu es lamentable ! Je t'avais ordonné de le tuer il me semble ! Et tu oses revenir devant moi avec encore une fois un échec ? Cette fois c’est trop Zagi, il est temps pour toi de mourir ! (sort une épée)

-Zagi, terrifié : Mais ma reine je suis un de vos chevaliers ! Et vous avez besoin de moi !

-Yomi : Toi et Bjorn êtes des chevaliers de ma mère, pas les mien ! Et je n'ai aucunement besoin de toi, figure toi que Meille m’a ramené quatre nouveaux chevaliers et crois-moi, ils sont amplement suffisants pour la suite de mes projets (sourire sadique)

Zagi trembla et ne bougea pas. Yomi se mit à ses côtés et leva son épée au-dessus de sa nuque, il serra les dents et, au moment où le coup plongeant allait le décapiter, il s'exclama rapidement

-Zagi : Mon arme de sang !

La lame s’arrêta à quelques millimètres de sa nuque, il pouvait presque sentir la tension sur la lame qui rêvait de finir son travail.

-Yomi : Comment ça ton arme de sang ?! Tu n’as jamais réussi à la faire apparaître que je sache !

-Zagi : Je la maîtrise depuis longtemps déjà, mais votre mère m’a interdit de l'utiliser ou encore de la montrer. Je ne m’en suis servi que deux fois .....

-Yomi : Ma mère ? MAIS ELLE ET MORTE ! Pourquoi aurait-elle en plus voulu que tu caches ton arme ? Parle et ne me déçois pas ! Ta vie en sera l'enjeu !

Le chevalier lui parla de son arme et de son fonctionnement. Les heures passèrent à grande vitesse pour la reine qui retira sa lame de la nuque de Zagi et prit place sur son siège, l'arme toujours à la main. Quand il eut fini son récit, Zagi s’arrêta et baissa de nouveau la tête en signe de soumission.
Yomi, quant-à-elle, réfléchissait à ce qu'il venait de lui révéler. Zagi donnait les réponses à certaines questions qu'elle se posait depuis longtemps. Mieux encore, ce salop lui offrait l’opportunité de lui donner ce qu'elle désirait sur un plateau d'argent ! Un plan se formait déjà pour parvenir à ses fins.

-Yomi : Nito, comment se déroule le plan ? Est ce qu'on est dans les temps ?!

Nito : Oui ma reine, nous avons fait nos réserves de vivres et d'armes et la Guilde n’a toujours pas remarqué la mort de Glenne. Nous continuions l'approvisionnement.

Zagi trembla, une Félyne venait de sortir de l'ombre : depuis quand était-elle ici ?! Sûrement depuis le début. Il regarda la Félyne de plus près, bien qu'il la connaissait déjà : sa fourrure était noire, ses yeux de prédatrice de couleur argent et elle portait une cape sombre qui aller parfaitement pour son métier qu'il connaissait bien. Il avait devant lui la chef des assassins des ombres, c’était un groupe terrifiant qui tuait aussi bien pour l'argent que pour le plaisir. Il avait encore du mal à croire que Nito en personne ait pris ses filles sous ses griffes et qu'elle les ait entraînées personnellement … La Félyne ne jeta pas un seul regard vers lui, comme s’il n'existait pas, ce qui le l’énerva et l'apaisa en même temps. Cela voulait dire qu'il était tellement insignifiant qu'il ne méritait pas d’être tué de ses mains, malgré les tortures qu'il avait infligées à ses filles. Elle n'avait jamais rien dit au sujet des assassins, seule la reine semblait savoir quelque chose sur eux et ne pas courir le risque de se retrouver morte le lendemain......

-Yomi : Bien quant à toi ! (se tourne vers Zagi) vu le temps que tu as passé là-bas, tu as du faire un repaire dans un lieu discret comme à ton habitude !

-Zagi : Oui ma reine, J'ai.....

Yomi : Très bien, dans ce cas tu as aussi des transporteurs pour t'y rendre, va chercher 60,000 zennis dans la salle des trésors.

-Zagi : Ma reine ?!

-Yomi : Je vais t’offrir ce que tu souhaites le plus, mais pour ça tu vas suivre mes indications à la lettre et ne pas faire tout foirer comme à ton habitude ! Tu as vingt minutes pour préparer l'argent, tes affaire et revenir ici avec deux transporteurs pour ton QG !

Le chevalier se leva partit de la salle en courant, il savait qu'à la moindre seconde de retard, il le payerait cher. Pas de sa vie, non, elle lui était trop précieuse maintenant, mais un de ses doigts.....

Nito : Sérieusement Yomi, laisse-moi le tuer j'en meurs d'envie !

-Yomi : Oh, la chef du plus terrible groupe d’assassin aurait-elle des sentiments pour ses apprenties ? (sourire sadique)

-Nito : Mes élèves ne restent que mes élèves, je n'aime juste pas cet homme et j'ai envie de le faire souffrir à telle point qu'il me supplierait pour sa misérable vie !

-Yomi : Oh que j’aimerais voir ça, mais il me le faut vivant et entier..... Pour l'instant du moins (sourire carnassier)

La Félyne hocha la tête et disparut dans l'ombre, sans faire de bruit. La reine se leva : elle devait régler quelques détails avant de partir avec Zagi. Elle quitta la salle de réunion et partit en direction de l'aile des invités, qu'elle avait laissé aux croisés. Elle croisa Meille qui était dans un état lamentable : ses cheveux étaient en désordre et elle était entièrement nue, signe qu'elle ne s’était pas retenue avec ses flammes. Ses marques semblaient avoir soignées de grosses blessures et elle entendit son bras se remettre en place. Yomi s’arrêta devant elle, un petit sourire aux lèvres pendant que cette dernière remettait ses lunettes en place.

Yomi : Sérieux, cela fait longtemps que je t'ai pas vue dans un tel état, je t'avait dit de pas trop les titiller.

Meille, souriante : Tu me connais, j'ai pas pu résister à l’idée de vouloir m’entraîner avec l'un d’eux. Et puis c’est moi qui l'ai transformé en chevalier de sang, il me doit bien ça !

-Yomi : (soupir) Tu as eu ce que tu voulais au moins ?

-Meille : Oui c’était.... (Passe sa langue sur ses lèvre ensanglantées) très appétissant, j'ai jamais eu aussi mal de ma vie (rire) et je compte bien retourner le harceler demain et après-demain, autant de fois qu'il le faudra pour que je puisse atteindre mon but !

-Yomi : Tu veux toujours le venger ?

-Meille : Oui, maintenant que je sais quel monstre l’a tué, je dois devenir plus forte pour le tuer. Je le trouverai, même si je dois brûler tout le continent, non..... Le monde entier pour le lui faire payer !

-Yomi : Reste calme Meille, tu vas finir par faire fondre tes lunettes.

Meille s’arrêta soudain et passa ses doigts sur les lunettes. Se rassurant de leur contact, elle les caressa un instant et toute colère quitta son visage, pour n'exprimer que de la tristesse. Yomi la prit dans ses bras.

-Yomi : Je t'aiderai dans ta vengeance, tu as ma parole de chevalier de sang et de reine de Doma.

-Meille : Sa sera pas la peine, je tuerai le Toorbahsosul de mais main ! Et seule ! (reprenant son calme.) Pourquoi es-tu venue ici au faite ?

-Yomi : Je vais donner une mission à l'un de nos invités !

Yomi lui raconta ce que lui avait dit Zagi et le plan qui avait pris forme dans son esprit grâce aux révélations du chevalier. Quand elle eut fini, Meille la regardait gravement.

-Meille : Tu te rends compte que si ça foire tu vas le perdre pour toujours !

-Yomi : C'est moi qui dirigerait le plan, ça marchera !

-Meille : Je te conseille quand même d’être patiente ! Tu sais bien qu'il finira par,,,,

-Yomi : J'en ai assez d'attendre ! Je pars avec Zagi et quand je reviendrais on passera directement à l’étape deux de notre plan !

-Meille étonner : Tu veux dire que !

-Yomi : Oui, nous rassemblons les dernières provisions, tout se déroule selon ton plan. Nous fermerons les portes de la muraille demain à l'aube ! Je compte sur toi et Bjorn, pour que tout se passe bien, demande à Nito de t'aider au besoin, sa dague a soif de sang depuis qu'elle a vu Zagi (sourire)

-Meille : Je la comprends parfaitement, moi aussi j'aimerai bien le réduire en tas de cendre après toutes les insultes qu'il a dit sur Shiro ! Bon allez, je te retiens pas, tu es la reine après tout ! Je retourne à Chizontania m'assurer que tout se passe bien là-bas.


Yomi s'avança dans le couloir s’approcha d'une des portes et l'ouvrit d'un grand coup de pied, faisant à peine sursauter les occupants, qui la fixaient d'un regard noir, qu'elle décida d’ignorer tout bonnement

-White : En général, on frappe avant d'entrer !

-Yomi : Désolé, je n'avais pas de garde à faire voler à travers la pièce !

-Black : Meille a eu droit à son entraînement, laisse nous tranquille avec Aria !

-Yomi : Voyons, vu l’œil au beurre noir qu'il te reste malgré le maquillage, tu as l'air de t’être bien amusé aussi. Soit sympa et laisse-moi choisir qui je vais envoyer pour sa première mission !

Les deux frères de Black eurent un sourire amusé en regarder ledit œil de leur frère. Ce dernier s’énerva et serra les poings, ce qui lui arracha une grimace. Yomi haussa un sourcil : était-il blessé au bras aussi ? Intéressant. Elle se tourna vers les deux autres, qui la dévisageaient comme si elle était un simple Kelbi au milieu de trois Tigrex.

-Yomi : Bien, toi ! Suis-moi, je vais t'explique ce que tu dois faire ! (désignent Crimson du doigt)

-Crimson : Oh ? Et pourquoi j’écouterais tes ordres ?

-Yomi : Parce que c’est moi qui vous héberge et que vous avez pas encore payé votre loyer ?

-Crimson : Je pourrais tout aussi bien te tuer toi et tes hommes et prendre ce château (rire moqueur)

-Yomi : Je pourrais tout aussi ne pas le demander gentiment prendre la fille de force en otage et vous faire chanter, ou encore vous tuer tous les quatre sans sortir mon épée du fourreau (sourire )

Les trois croisés s’arrêtèrent de rire d'un coup et la dévisagèrent d'un regard plus que meurtrier, mais elle ne se défila pas pour autant, son maquillage de sang apparut ses yeux devinrent entièrement noirs. Elle rentra dans la salle pour montrer qu’elle ne les craignait pas.

-Yomi : Maintenant que j'ai votre attention, écoutez-moi bien vous trois ! Vous avez beau être croisés avec des Fatalis, je ne vous crains aucunement ! Premièrement parce que je suis la reine des chevaliers de sang, ces mêmes chevaliers qui ont été créés pour repousser des armées de dragons. Vous pensiez quoi ? Que vous pouvez débarquer comme ça dans mon palais et faire la loi ? Pas de bol, je suis pas prêteuse au pouvoir alors restez à votre place ! Oh je ne doute pas de mourir si je vous affronte seule en même temps, bien sûr, mais soyez sûrs qu’au moins deux d'entre vous pleureraient toute les larmes de leur corps parce que leur parties génitales auront refait toute la déco de cette misérable chambre !! (Regarde la salle en question) Bordel, que ma mère avait des goûts de chiotte..... Donc voilà ce que je vous propose, si vous m'aidez pour cette fois, je vous trouve un meilleur endroit où loger et je considérer que le loyer de ce mois-ci est payé qu’en pensez-vous ?

Les trois croisés se regardèrent un instant, avant que le nommé Crimson prennent la parole

-Crimson : Très bien, marché conclu. Je dois faire quoi ?

-Yomi, désactivant son maquillage : Tu connais le village de Cramoisi situé dans le désert ?

-Crimson : Oui je peux y être en quelques heures avec mes ailes, pourquoi ? Il y a quelque chose là-bas ?

-Yomi : Oui, mon mari ! Voilà ce que tu vas faire.....


______________________________________________________________________________

Pendant ce temps, dans le désert, le roi de Chizontania suivait toujours le bandit, d’assez loin pour ne pas l'effrayer plus que nécessaire. Il félicita quand même mentalement l’endurance du brigand, cela faisait maintenant une heure qu'il courait comme un dératé : c'est fou ce qu'on peut réussir à faire quand on sent que notre vie tient qu'à un fil .....

-Femme : Posez-moi par terre maintenant espèce de malade je ne retournerais pas là-bas !

-Nura : Tiens, tu te réveilles enfin toi ? Du calme, reste tranquille ou je risque de perdre ma proie de vue... ‘‘vide-la de son sang '' Roh ferme la Azdja tu commence à me gonfler !

-Femme : Mais enfin à qui parlez-vous !? Je le savais, vous êtes complètement fou ! Laissez-moi partir !

Nura : Non désolé de vous avoir frappé dans le désert, j'ai cru que vous étiez un mirage. Cela fait bien quatre jours que je suis bloqué dans ce trou perdu. Je suis le ro... Je suis un hunter de Tenmura, je reviens d'une longue chasse ''Menteur ''.

-Femme : Un hunter ? Mais vous n’avez pourtant pas d'armure..... Peu importe, je vous en supplie aidez-moi ! Nous étions en voyage moi mon mari et ma fille, nous nous dirigions vers une ville portuaire au sud de ce désert mais nous avons été attaqués par des bandits de Cramoisi et..........

La femme s’arrêta de parler, l'homme qui la tenait fermement s’était arrêté de courir et semblait regarder quelque chose au loin. L'homme la déposa à terre, elle regarda dans la direction du chevalier et recula d'un pas : Au loin, des habitations étaient visibles et des hurlements et autres cris pouvaient s'entendre. L'homme à ses côtés se mit à rire aux éclats comme si quelqu’un lui avait raconté une blague.

Nura : Enfin le village de Cramoisi devant moi ! Je suis plus qu'à quelques jours de marche de Tenmura maintenant ! (se tourne vers la femme) Votre mari et votre fille sont enfermés là-dedans pas vrai ?

Femme : Oui ..... Il faut qu'on aille tout de suite prévenir les autorités ! Pour les sauver !

Nura : Ça sera pas la peine, la loi c'est moi ! Et je vais faire un plaisir d’appliquer la sentence qui leur est due. Restez près de moi ! ''Victoire ! Frappe, mutile, tue ! '' (Voix basse) Patience bordel et arrête de parler, c’est affreusement gênant pour réfléchir ! ''Du sang ! Du sang ! Du sang ! ''

Le chevalier soupira, cela faisait maintenant bien deux jours que sa chaîne commençait à lui parler, comme si le fait qu'elle soit vivante n’était pas déjà assez bizarre. Au début, son langage ressemelait plus à des sifflements qui risquaient de lui faire exploser le cerveau. Puis elle avait commencé à dire des mots simples comme tue, sang, ou encore victoire. Le chevalier se sentant seul trouvait cela amusant au début, il lui avait même trouvé un nom et aidé à mieux s'exprimer, mais maintenant sa chaîne lui parlait tout le temps dans sa tête. Ce qui n’était pas très pratique pour réfléchir ou pour parler avec d’autres personnes. En contrepartie, sa chaîne semblait bénéficier d'une certaine liberté, elle ne disparaissait pas quand il dormait et veillait sur lui. Elle avait l'air aussi de pouvoir se servir du sang de ses proies pour gagner en longueur, d’où le fait qu'elle se dissimule actuellement dans le sable, pour ne pas effrayer les proies potentielles ou les imbéciles qui oseraient l’approcher. C’était à double tranchant aussi du coup, car tant que son arme de sang continuerait à l'accompagner, lui était redevenu un simple humain, bien qu'il soit toujours obligé de boire du sang régulièrement, ce que Azdja n’hésitait pas à fournir....

-Femme : Et vous m’écoutez au moins ?

-Nura : Hum ? Oh pardon vous disiez ?

-Femme : Vous comptez vraiment rentrer dans ce village avec seulement vos deux épées et boucliers comme armes ?

-Nura : Ne dites pas de bêtises voyons !

-Femme : Mais vous venez de dire que......

-Nura : J'ai jamais dit que je sortirais mes épées du fourreau pour des loques pareilles ! ''Victoire ! ''

-Femme : Vous êtes complètement fou.....

Le chevalier caressa la garde de ses épées d'un geste affectueux : c’était un cadeau de sa reine et cher épouse, des armes faites pour un roi, bien qu'il ne les ait encore jamais sorties du fourreau, il savait que c’était des armes rares et précieuses. Ces épées étaient avant la claymore de l’ancien roi de Chizontania et il se rappelait avec quelle facilité l’ancien roi l'avait désarmé et blessé malgré son maquillage de sang avec cette arme. C’est pour ça qu'il s’était promis une chose en les recevant : il ne sortirait pas ses armes devant des personnes qui n'en étaient pas dignes. Non, la première cible dont il ferait couler le sang avec serait Larah Thian. Une femme pareille méritait au moins une mort digne de ce nom. Il repensa aux nombreux entraînements qu'il avait faits dans cette salle de bal, en rêve. Il l'avait d'abord détestée au début, le tout dû aux défaites et aux blessures que la femme lui avait infligé. Puis il avait ressenti de l'admiration : sa dextérité et sa façon de se battre le captivait. C’était comme une dernière danse, belle, envoûtante....mortelle. Si un jour il devait mourir, et il savait que ce jour finirait bien par arriver, il espéra que ce serait contre un adversaire de cette valeur. Oui, il accepterait presque la mort avec le sourire et l'épée à la main si ça devait arriver. Il soupira : devait-il vraiment tuer une telle femme ? Elle ne lui avait rien fait après tout ....''N'hésite pas! '' Le chevalier secoua la tête : Azdja avait raison, qu'elle soit pacifique ou pas ne changerait rien, s'il voulait rejoindre sa femme, il devait prouver sa valeur ...Mais la tuer et rejoindre sa reine signifiait abandonner sa sœur....''Elle et mieux a Tenmura qu’à Doma, laisse-la vivre une vie tranquille, loin de tout. Une vie dans le sang et les armes ne lui convient pas, comme une vie calme et paisible ne te convient pas non plus''. Le chevalier préféra arrêter d’y penser, le brigand qu'il avait laissé fuir venait d'atteindre les portes du village. Le chevalier accéléra l'allure et s’équipa de ses deux boucliers. La porte s'ouvrit, le bandit passa et, à peine les portes commencèrent à se refermer, qu’Azdja sortit du sable et passa à l'assaut, tuant les deux gardes qui fermaient la porte. Les cris ne tardèrent pas à se faire entendre quand le roi et la femme, terrifiée par ce qu'elle venait de voir, passèrent la porte, cinq corps gisaient déjà au sol. Le roi rangea un bouclier et ramassa une épée, miteuse mais parfaite pour ce qu'il avait à faire

Nura : Vous savez ou ils les ont enfermés ?

Femme : Qu..... Oui dans la maison là-bas, en face !

Nura : Bien allons-y pendant qu’Azdja fait diversion .....

Le roi rangea son deuxième bouclier et prit la femme par la main, qui semblait trop effrayée pour vouloir bouger. Il donna un grand coup de pied dans la porte, qui tomba lourdement au sol, et regarda les lieux avec dégoût : c’était une grande salle avec quatre grandes cellules remplies d'hommes, de femmes et d'enfants. Des personnes que les pillards allaient sûrement vendre comme esclaves ou gardaient pour leur plaisir personnels. Le chevalier serra les poings : décidément, peu importe le côté de la muraille où il se tenait, il existait toujours des raclures de la pire espèce. Il espéra qu’Azdja les fasse souffrir avant de leur donner ce qu'ils méritent ! Il s’approcha de la première cage, les barreaux étaient en fer et la porte fermée par un imposant cadenas. Les personnes à l’intérieur le regardaient d'un regard que Nura connaissait bien, celui de la crainte et de la peur. Ils devaient le prendre pour un brigand sans doute, il n'en tint pas compte, il avait l'habitude maintenant et il valait mieux être craint que sous-estimé. Il donna un grand coup d'épée et le cadenas tomba au sol. Il ouvrit la porte et fit rapidement de même avec les autres. Des hurlements se rapprochaient, il regarda la femme

-Nura : Je vais m'occuper de ceux qui arrivent, finit de les libérer, je vais repousser les gêneurs. Partez dès que possible !

-Femme : Merci...

-Nura : Je me fiche de tes remerciements dépêche-toi !

Le roi sortit de la maison de détention et vit deux brigands terrorisés approcher. Nura fut surprit, les brigands ne cherchèrent pas à l’affronter, trop terrorisés, comme si un démon des enfers était soudainement apparu devant eux ....

? : Les cheveux noirs en bataille, les yeux argent, un habit noir, deux belles épées à la ceinture… Tu dois être Nura, c'est ça ?

Le roi se tourna d'un coup et écarquilla les yeux : devant lui se tenait la cause de la fuite des deux brigands et il retint l'envie de faire de même. Car devant lui, à quelques mètres au-dessus du sol se tenait un vrai démon, de grandes ailes bleues aux bordures rouge sang et des écailles aussi rouges que le sang. Il serra plus son épée et regarda le démon droit dans les yeux, pour montrer sa déterminations et qu'il ne craignait personne, même si tout son être lui disait de fuir en réalité.

-Nura : Ça dépend qui le demande ? Je crois que le zoo c'est par là ! A moins que tu cherches de quoi te faire une manucure, tu en aurais bien besoin !

-Crimson : Une telle arrogance..... Aucun doute, tu es celui que je cherche. Très bien, commençons !

Le croisé se déplaça tellement vite que Nura n'arriva pas à le suivre du regard. Il se retrouva sur sa gauche et donna un coup de poing que le roi para avec son bras, plus par réflexe qu’autre chose. Le choc fut terrible et le roi fut expédié à travers la fenêtre de ce qui semblait être la taverne, cinq mètres plus loin. Il s’écrasa sur une table, le roi se redressa difficilement, s'aidant d'une chaise, son bras droit ne voulait pas lui répondre, il était cassé. Il se concentra un instant pour faire disparaître sa chaîne, qui avait de toute façon fait sa part du boulot pour récupérer ses marques. Il entendit son bras se remettre en place et pouvait de nouveaux le bouger ''Victoire?'' Il ne répondit pas il avait besoin de se concentrer. Le croisé passa par la fenêtre et parut surpris, sûrement du fait qu'il n'ait pas perdu connaissance. Lui-même en était encore étonné, ce n’était pas passé loin. il amplifia son maquillage de sang et chargea le croisé, il donna un coup circulaire, visant la gorge, le croisé ne tenta même pas de parer ou d'esquiver le coup. L'arme toucha la gorge mais n'entailla même pas les écailles, le croisé sourit et s’apprêta à donner un nouveau coup de poing en plein visage, que le hunter dévia de justesse avec la garde de l'épée. Mais il ne vit pas le coup de genou qu'il reçût dans le ventre venir. Le chevalier se plia en deux, crachant une énorme quantité de sang, mais le croisé n'en resta pas là. Il attrapa les oreilles du chevalier et donna deux autres coups de genoux au visage du chevalier, qui alla s’écraser contre le bar. Nura se releva difficilement, il avait juste eu le temps de concentrer ses marques au visage pour ne pas subir trop dégâts, mais même comme ça il avait l'impression qu’un Gravios lui était passé dessus. Il s'aida du bar pour ne pas tomber et lâcha l'épée : elle était inefficace contre ce monstre de toute façon. Il pensa a utiliser son arme de sang puis se ravisa : non, si jamais il se prenait un coup direct sans son maquillage, il était perdu. Le croisé prit une chaise et prit place en face de lui, un sourire moqueur sur les lèvres

-Crimson : C'est donc tout ce que peut faire un chevalier de sang, j’avoue que je suis déçu…

-Nura : Ne rêve pas trop..... Je te laisse juste un peu d'avance c'est tout ! Je te défonce quand je veux et pour l'instant, je suis plutôt indulgent. Si tu bouges ton gros cul écailleux de mon chemin, je veux bien te laisser vivre ! (crache du sang)

-Crimson, amusé : Oh vraiment ? Quelle gentillesse de ta part, je suppose donc que je vais écouter ton conseil. Voyons qui pourrai-je aller défier alors....les chasseurs du village de Tenmura peut être ? Oh non c'est vrai je m'en suis déjà occuper !

-Nura : QUOI ?! Impossible Tenmura ne tomberait pas aussi facilement tu mens ! Comparer à elle tu ne vaux rien !

-Crimson : Elle ? Oh ! Tu parles sûrement de Larah Thian (sourire)

-Nura, retenant son souffle : Comment tu sais que....

-Crimson : C'est simple, je l’ai tuée. Elle m’a donné du mal j’avoue, elle était accompagnée d'une gamine gênante qui semblait prédire mes mouvement mais..... ''CRRRRRRRAAAAAACK''


Le croisé tomba au sol, Nura venait de lui donner un énorme coup de poing en plein visage, se brisant la main. Son maquillage s’était assombri et ses yeux devenus noirs. Il poussa un hurlement de rage qui n’impressionna pas le croisé Fatalis. Il se redressa et fit face au chevalier calmement son corps couvert d’écailles. Le chevalier lui envoya une table qu'il brisa d'un revers de bras, le chevalier en avait profité pour disparaître de son champ de vision et il se reçut un coup de bouclier dans la nuque qui lui fit mordre le plancher de la salle. Il se retourna pour faire face à son ennemi et se prit un autre coup de bouclier, mais cette fois ci dans l'estomac, ce qui l’empêcha de se relever. Le chevalier concentra ses marques et donna une série de coups sur le croisé, qui ne bougeait plus. Avait-il réussi à lui faire perdre connaissance ? Il déchaîna toute sa haine et sa colère sur cet individu qui disait avoir tué sa proie, mais aussi sa sœur. Il ne s’arrêta que quand ses forces l’abandonnèrent et tomba sur le dos, le souffle court il ferma les yeux.

-Crimson : Quoi c’est tout ? Déjà fini ? Je suppose que c’est à mon tour maintenant.

Le chevalier ouvrit brusquement les yeux et voulut se redresser, trop tard. Un coup de poing s'abattit sur son visage, il regarda, horrifié, le croisé qui était sur lui : Il saignait à peine !
Il reçut un autre coup et des points noirs dansèrent devant ses yeux, il porta la main à sa ceinture pour ouvrir ses gourdes mais ne les trouva pas.

Crimson : C'est ça que tu cherches ? (Montre les gourde) Désolé, mais j'ai trop dégusté pour te les donner maintenant, prépare-toi ça risque de faire un peu mal.

Le croisé frappa, Nura para les cinq premiers coups avec ses boucliers, puis ses bras se brisèrent. Le croisé donna ensuite un coup au torse, lui brisant plusieurs côtes, puis ce fut le tour de ses jambes. Il se sentit soulevé, puis envoyé contre un mur, tellement fort qu'il le traversa. Il n'entendit plus rien et voyait à peine à cause de son visage, qu'il savait tuméfié. Sa tête pencha sur le côté et il sourit, au moins la femme avait réussi à s’enfuir avec les prisonniers, c’est du moins ce qu'il espérait discerner au loin dans le désert....Azdja ne disait plus rien, à moins qu'il soit en trop mauvais état pour l'entendre.... Il parvint à tourner la tête de l'autre côté et voire le croisé s’approcher de lui, il sembler lui dire quelque chose, mais il ne l'entendit pas. Il tenta de parler mais n’y parvint pas, sa mâchoire devait être déboîtée. Alors il réunit toute ses forces pour un ultime effort, dans une série de craquements, il parvint à lever son majeur et cracha sur le pied du croisé, qu'il se reçût juste après, lui faisant enfin perdre connaissance. Crimson soupira, le prit sur ses épaules comme s'il ne pesait rien et s'envola avec son colis plein sud, laissant le village à moitié détruit aux brigands qui revenaient petit à petit. Crimson ne retourna que deux jour plus tard à Doma, seul...... Meille l’attendait devant les portes du château.

Crimson : Je suis de retour, ma mission est terminée !

Meille : Bien, tes frères t'attendent depuis un moment déjà. Comme promis, vous avez été mis dans une chambre un peu plus luxueuse et spacieuse.

Crimson : Que l'on ne me dérange plus maintenant ou je fais un carnage

-Meille : Pas besoin de me menacer, nous vous laissons tranquille à partir de maintenant. Bjorn veillera sur le château, je pars pour Chizontania tout de suite fermer les portes et préparer les balistes montées le long de la muraille

Crimson : Vous préparez quelque chose ?

Meille : Tu verras en temps voulu (sourire)

Le croisé haussa les épaules et rentra dans le château, prendre un repos bien mérité. Il avait dû voyager longtemps après tout.
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Message par Aorwyn Dim 28 Avr 2013 - 0:00

"Toorbahsosul... Toorbahsosul... Ce monstre qui a traversé les âges, la calamité flamboyante, que dis-je : magmatique... Embrassant le ciel, secouant la terre et les mers... Faisant gronder la foudre... Comment... Comment est-ce que je peux faire ?... 5 Dragons Anciens... Déjà, ça ne va pas être une mince affaire... Plus de pouvoir, de puissance... Je n'ai pas le choix..."

Un esprit et un cœur torturés sont les prix à payer pour la soif de vengeance... Ainsi, un jeune homme aux cheveux argent l'apprend à ses dépend. Mais il doit le faire, pour l'honneur et pour la mémoire de sa famille... Le sang appelle le sang, et les flammes appellent à la destruction et à la rédemption... Mais également à la corruption de l'âme. Il l'a accepté... Il se rendit au chevet d'une jeune fille aux cheveux noirs à l'infirmerie de la guilde de Tenmura...

Aorwyn : Ereia... Je suis désolé, mais je dois partir... Une autre quête m'attend loin d'ici, mais je reviendrais... Je ne peux pas te demander de m'attendre, mais je sais que tu le feras... Pardonne-moi... Je ne peux pas te laisser m'accompagner dans des Ténèbres dont je ne pourrais même pas sortir moi même... Tu sais, mes flammes ne produisent aucune Lumière d'aucune sorte. Aussi, je sais que tu ne veux pas me voir partir... C'est pourquoi je te demande de me tourner le dos et de ne regarder derrière toi que lorsque je te le dirais, que lorsque je te dirais "Je suis de retour, Ereia"... Il le faut... Je l'ai juré sur le sang de Shîro, de Rydia, d'Aïres, de Zen et d'Ayuki... Sur le sang des Dragons de Zaalur...

Il déposa une lettre sur la petite table à côté du lit d'Ereia où il inscrivit ce qu'il lui avait dit et lui déposa délicatement un dernier baisé sur les lèvres avant de sortir au clair de lune. Il se dirigea chez lui une dernière fois et prépara quelques affaires... Il revêtit l'armure lourde allégée en Tricérablos confectionnée auparavant selon la méthode de sa mère et attacha sa lame en Adamantium dans son dos.

"Pour commencer, je dois m'endurcir le corps et l'esprit..." Se dit-il... Il se tourna vers le pic enneigé visible au loin et commença sa longue marche dans les Ténèbres de la nuit de cette pleine lune, sous fond musical de la fête qui se déroulait encore dans le hall de la guilde des chasseurs de Tenmura.
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Message par hanaxala Sam 11 Mai 2013 - 22:56

La lueur aveuglante du soleil, le bruit des chaînes qui le liaient à un grand mur de pierre, l'homme à la tenue étrange et à la peau bronzée qui faisait son discours à la foule devant lui, foule qui le dévisageait comme on regarde un Tigrex enragé en cage. Le chevalier parvint à lever la tête et regarder l'homme de ses yeux éteints. Il tenait à la main sa ceinture où il 'y avait ses gourde et ses deux épées. Nura baissa la tête regardant ses pied écoutant l'homme devant lui parler à son public


? : Peuple du soleil nos gardes ont trouvés cet homme... Non cette chose tout droit sortie des enfers sur la plage à l'est d'ici. N’ayez crainte ! Le grand Sarnek a encore une fois guidé nos pas et nous avons pu enchaîner ce monstre avant qu'il ne reprenne connaissance.

Villageois 1 : Regardez ses habits, il vient des terre du désastre ! Il va apporter le malheur sur notre ville nous devons le donner en sacrifice au grand Sarnek avant qu'il décide de nous Maudire !

La foule acclama les propos de l'homme. Nura lui ne dit rien : à quoi bon ? Le résultat serait le même et il en avait assez de lutter, assez de souffrir, assez d'avoir cette sensation de soif qui voulait le pousser à boire le sang de ses personnes, assez de voire se soleil si haut et brillant dans le ciel qui semblait se moquer de lui, assez de devoir toujours entendre les mêmes choses. Peu importe où il allait, il avait lutté, il avait combattu à maintes reprises et fait couler le sang de ceux qui avait voulu l'entraver, à quoi bon de continuer ? Sa sœur était morte, elle devait surement le maudire là où elle était maintenant et celle qu'il avait considérée comme sa plus puissante rivale l'avait suivi .... Ce démon sorti des enfers les avait tuées et lui n'avait pas réussi à les venger ... ''C'est ta faute tu avais qu'à m'utiliser ou encore sortir tes épée au lieu d'avoir eu peur et d’être resté sur la défensive ! ''
Nura ne chercha pas à la contredire car elle avait raison, il était resté sur la défensive et maintenant il en payer le prix non....cela n’aurait surement rien changé et de toute façon il allait bientôt mourir. Oui on allait enfin lui accorder le repos éternel, plus de question, plus de doutes, plus de colère, plus rein, le néant et le silence comme seuls compagnons pour ce dernier voyage. Il leva les yeux vers les individus : quel peuple étrange tout de même, ils portaient des tissus légers, mélange de cuir et de plumes de toutes les couleurs. Leur constructions semblaient entièrement faites de pierre et avaient plus ou moins des formes bizarre, mais d'une beauté à couper le souffle, se dressant fièrement vers le ciel. Ce n’était pas un peuple pauvre, on pouvait le voir rien qu’en regardant les enfants qui portaient différents bijoux fait d'or, des bracelets, des colliers... Tous ces bijoux étaient faits en or avec différents symboles gravés dessus, symboles qui ne lui semblaient pas inconnu étrangement... L'homme qui se tenait devant lui reprit son discours, brandissant fièrement sa ceinture comme s’il s’agissait d'un trophée que la foule acclama, comme on acclamerait un Hunter sortant victorieux d'un combat contre un dragon ancien ayant ravagé un village... Pourtant dans la foule une jeune femme ne disait rien, le regardant de ses yeux vert pas un regard de haine non... de pitié et de compassion la jeune femme s'avança et prit la parole.

Femme : Grand prophète est-il vraiment nécessaire d’enchaîner un homme ainsi blessé ? Il n’a pas l'air dangereux.

Prophète : Silence Shyra ! Notre dieu nous a guidés à lui pour qu'on le sacrifie ! Regarder ce qu'il cache dans ses gourdes et soyez témoins de ses atrocités !

Le prophète ouvrit une des gourde et versa le contenu sur le sol, les personnes reculèrent, horrifiées.

Shyra : Du sang ? Et alors cela ne prouve en rien que cette personne soit maléfique ! Regardez-le ! Regardez ses blessures ! C'est juste un homme brisé qui a besoin d'aide...

Prophète : Silence !!! Il sera livré au Sarnek demain matin, que personne ne l’approche jusque-là sous peine de finir à sa place !

Le groupe recula le prophète regarda Shyra, qui baissa les yeux avant de partir. Emportant la ceinture et le reste de l’équipement du chevalier, ce dernier ferma les yeux et tenta d'aller encore une fois dans la salle sombre et circulaire, mais ne fit qu'un rêve fugace qu'il oublia quand il ouvrit les yeux. Il était trop affaiblit pour utiliser ses marques et il n’entendait Azdja que faiblement. Il regarda le ciel qui était maintenant couvert d’étoiles brillantes : le soleil avait laissé place à la lune. La chaleur au froid. La lumière a l'obscurité, que seul quelques torches osaient défier de leur flammes dansantes et faisant prendre vie aux gravures des murs alentours. La plus saisissante d'entre elle était celle d'une femme se dressant fièrement sur un autel en hauteur, tenant une immense lame aussi grande qu'elle dont le manche était bizarrement placer au milieu du dos de la lame. Nura regarda la gravure pendant des heures, ne pouvant détacher son regard fasciné par une telle scène... '' Sheiren.......'' Nura sursauta presque devant les paroles de sa chaîne, elle avait dit ça avec tant de..... Douceur ? Il attendit de voir si elle allait en dire plus mais son arme de sang semblait ne pas vouloir continuer. Il regarda de nouveau la gravure. Ne remarquant pas qu'une personne approchait.

Shyra : C'est magnifique pas vrai ? Moi aussi je pourrais passer des heures à regarder la sauveuse pendant des heures... Tu as soif, je t'ai apporté de l'eau.

Nura : Non je ne veux rien. Maintenant va-t'en avant de t'attirer des ennuis.

Shyra : Je le savais ! Tu n'es pas quelqu'un de mauvais sinon tu n’aurais jamais dit ça ! Maintenant tait toi et bois.

Le chevalier voyant que la femme ne voulait pas partir soupira, tendit le bras comme il put vers la gourde remplie d'eau et parvint à avaler quelques gorgées devant le sourire de la femme. Sa soif ne s’étanchât pas mais il se força à sourire, s’efforçant à ne pas regarder le sang encore par terre.

Shyra : Je peux te poser quelques questions ?

Nura : Si tu me laisse tranquille après oui.

Shyra : Tu viens des terres dont on ne prononce pas le nom ?

Nura : Je sais pas ce que vous appelez comme ça, je suis un Hunter d'un village qui s’appelle Tenmura Ou plutôt qui s'appelait. Je sais plus trop maintenant j’étais dans le désert quand.....

Shyra : Quoi le désert existe vraiment ?! Une grande mer constituée de sable aussi infinie que l’océan ?

Nura : Quoi vous ne connaissez pas le désert ? Mais où suis-je donc… quoique non laisse tomber ça n’a plus d'importance....

Shyra : Tu es sur l’île du peuple du soleil

Nura : Une île ?! Hum ça doit être l'autre Monstre qui m’a amené ici ... Je me demande pourquoi il ne m’a pas tué....

Shira Les yeux brillant : Whoua ! Raconte-moi tout, c'est la première fois que j'entends dire qu'il y a des terres l'autre côté de l’océan ailleurs que dans les livre !

Nura : Vous avez jamais pris la mer pour voir ce qu'il y avait plus loin ?

Shyra : Non ! On a des bateaux bien sûr mais le Sarnek nous dévorerait si on tentait de quitter l’île

Nura : Le Sarnek l'autre type avait que ce mot là à la bouche, c'est quoi au juste ?

Shyra : Notre dieu. Il nous laisse vivre en paix en échange de sacrifice et tu es le prochain sacrifice demain (soupire). Dommage j'aurais tant voulut que tu me parles plus de l’extérieur

Nura : Des sacrifices pour un dieu hein ? Et je suppose que personne à oser le défier un jour !

Shyra : Si d’après une veille légende qui se transmet une personne avait réussi à l'enfermer dans une montagne, dans les territoires dont on ne prononce pas le nom. Mais après plusieurs siècles de paix le dieu s’est libéré et réclame maintenant des sacrifices..... C’est d’ailleurs la femme que tu vois sur la gravure qui l'aurait enfermé à elle seul .... Elle serait venue jadis dans un énorme navire et aurait défié le dieu à elle seule, sa chevelure rappelant les flammes plus chaude que les plus grands brasiers, ses yeux de couleur rouge comme le sang, mais les pupilles fendues, comme celles d'un reptile, et des peintures de guerre sur tout le corps....

Nura captiver : Comment s'appelait-elle ?

Shyra : Elle se nommait ......

Prophète : je te prends enfin la main dans le sac Shyra, cette fois le fait que tu sois la meilleure représentante des marques sacrées ne te sauvera pas ! Tu as désobéi à mes ordres divins en aidant cette personne et en plus tu lui parles de nos légendes !

Shyra s'éloigna de Nura, regardant le prophète. Des gardes surgirent de l'ombre et l'attrapèrent par les bras, fermement

Shyra : Lâchez-moi je n'ai rien fait de mal !

Prophète : Tu as péché tu seras donc jugée, le grand Sarnek l’a décidé.

Shyra : Mensonge ! Tu veux juste te venger par ce que j'ai refusé de me lier à toi de te mettre des marques ! Tu sais quoi, je ne le regrette pas seules les bonnes personnes y ont droit ! Les tiennes ressembleraient a un monstre fourbe et ....''paf''

Prophète : Silence ! Tu es coupable de trahison tu seras le sacrifice dès demain matin à l'aube (sourire sadique)

Shyra pleura désemparée : elle allait être sacrifiée et vue que c'était le prophète qui faisait la loi personne n'allait la défendre elle était vouée à être dévorée .... Elle articula d'une voie faible et tremblante

Shyra : Non..... Pitié....

Prophète : Le Sarnek a parlé, trop tard pour supplier pour ta misérable vie (RIRE)

Nura : Hé le bouffon en costume ridicule, laisse cette femme en dehors de tout ça, c'est moi qui devais être sacrifié si je me souviens bien !

Prophète : Ton tour viendra misérable, patience !

Le roi sera les dents tellement fort que du sang coula de sa bouche. Il se redressa s'aidant du mur, son corps encore en sale état craquant sous l'effort, il regarda le prophète droit dans les yeux.


Nura : Je te préviens ordure ..... Tu la laisse tranquille ou je te jure que tu vas le regretter !

Le prophète claqua des doigts et un garde s'approcha et lui donna un coup de poing au visage, mettant le roi à genoux

Garde : Reste à ta place

Le roi se redressa, une lueur rouge dans les yeux. Le garde recula un peu avant de se ressaisir et de donner un autre coup de poing à Nura, qui esquiva et mordit le bras de toute ses forces, avant de tomber à terre et de se faire rouer de coups.

Shyra : Arrête il est déjà blessé ça sert à rien de continuer !

Nura : Shy....ra dit moi où a lieu le sacrifice !

Shyra : Au sommet du bâtiment le plus haut de la ville ......... c'est là que se trouve l'autel sacrificiel

Nura : Bien tu ne seras pas sacrifiée, tu peux compter sur moi......


Shyra ne dit rien et baissa les yeux, sachant que l'homme essayait juste de la rassurer : pourquoi lui avait-elle répondu d'ailleurs ? Surement ce regard déterminé qui lui avait donné envie de croire qu'elle pouvait encore être sauvé. Le garde donna un nouveau coup de pied à l'homme, mais il ne cria pas de douleur, il prononça une dernière phrase avant de perdre connaissance


Nura : Ce sang est mien.


Prophète : Laissons ce fou dans son délire et emmenez la !

Shyra ne tenta pas de résister, elle fut traînée et attachée à l'autel sacrificiel, encore rouge du sang des personnes qui l'avait précédée. Les différents prêtres suivi du prophète se mirent en cercle autour d'elle et commencèrent leurs prières pour le Sarnek. Pendant ce temps un garde n'étant plus de service rentra dans sa chambre, plus les heures passaient et plus il avait du mal à respirer, que lui arrivait-il ? Ce fut la dernière question qu'il se posa avant de s'écrouler sur le sol, mort. Azdja sortit de la bouche du garde recouverte de sang avant de sortir par la fenêtre, qui était ouverte. Elle rampa le long des allées, se faisant le plus discret possible. Elle avait quelque chose à faire avant de rejoindre son maître.

Nura ouvrit les yeux, un sourire sadique sur les lèvres. Il avait trouvé une nouvelle façon de faire apparaître Azdja sans qu'il ait besoin d'utiliser une grosse partie de son propre sang. Il lui suffisait juste de mêler le sien à une de ses victimes, le procédé, bien que plus long, était plutôt pratique. Il attendit patiemment que le garde qu'il ait mordu meure. Les heures passèrent mais toujours aucun signe de sa chaîne, il fronça les sourcils : s’était-il raté ? « Non je suis venue te ramener quelque chose qui devrai te plaire ». Le chevalier tourna la tête et sourit : oh oui ça lui plaisait déjà ! Azdja coupa les chaînes, le chevalier tendit la main vers elle jusqu’à la toucher et absorba le sang frais dessus. Son maquillage de sang apparut, les différentes blessures se mirent à guérir. Il absorba ensuite le sang sur le sol et se releva : Il était tant pour le roi de Chizontania d'aller dire deux mot a un certain prophète. Il s’équipa de son équipement qu’Azdja, lui avait ramené, et partit à toute allure dans les ruelles encore sombres. Le soleil de tarderait plus à se lever, il se dirigea vers le plus haut bâtiment. De grands escaliers de pierre se dressèrent devant lui, il commença l’ascension, de la Lumière était visible au sommet. Il devait faire vite, un garde descendit à sa rencontre, il fut transpercé par Azdja sans qu'il n'ait le temps de faire le moindre geste. Nura lui prit son épée à la ceinture sans s’arrêter et arriva en haut des marche, les personne s’y trouvant se retournèrent

Prophète : Toi ?!

Le Roi ne répondit pas et passa à l'action, se jetant sur les prêtres qui étaient, malheureusement pour eux, désarmés. Leur sang ne tarda pas à se répandre sur le sol. C’est au moment où il alla tuer le prophète qu'il entendit un sifflement strident. Il leva les yeux vers l'horizon : quelque chose approchait, quelque chose de gros.....il trancha les chaînes de l'autel, libérant Shyra qui vint se placer derrière, lui les larmes aux yeux

Prophète : Pauvre fou le Sarnek va te dévorer, ton destin est scellé !

Le chevalier lui trancha la gorge sans même le regarder avant de lâcher l'épée. Il grimpa sur l'autel pour mieux distinguer ce soit disant dieu qui approchait à grand battements d'ailes : c’était un immense serpent de couleur bleue, avec d’immenses ailes recouvertes de plume couler arc en ciel

Shira : Nous sommes perdus, il est trop tard pour fuir.

Nura : Je ne fuis pas. Dit-moi si je me débarrasse de cette chose m'aideras tu à voler un bateau ?

Shyra : Je oui ....je te le promets !

Shyra regarda cet homme aux yeux rouges couvert de marques prendre ses boucliers, qu'il jeta au sol avant de poser la main sur ses épées.

Nura : Je ne referai pas deux fois la même erreur ! Je voulais que le sang de Larah soit le premier sang que je verserais avec mais je me contenterais d'un dieu vu qu'elle et morte !

Le chevalier tira sur ses épées, les sortant du fourreau et Shyra fut éblouie par les lames d'un blanc pur, brillant au soleil. Nura les regarda longuement et se mit en garde ''le combat sera dur mais tant que je serais à tes côtés tu ne craindras rien car je suis ton arme de sang ''

Nura : Je ne le crains pas car tu es avec moi ! Montrons a ce soi-disant dieu ce dont les chevaliers de sang sont capable !

Shyra recula, le souffle court : le Sarnek amorça sa descente. Le roi hurla et sauta sur son adversaire et elle ne put s’empêcher de penser à la gravure sur le mur. Oui, quelle que soit l'issue de ce combat, elle savait qu'elle ne l’oublierait jamais.
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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par xxrorobeexx Sam 18 Mai 2013 - 18:47

HRP: Ceci, ce passe après l'event, avant la quete "village melynx en péril"

C'était le matin... Et Le matin approchait à grand pas, au grand désespoir de Shanod. Le matin où il allait devoir partir, le matin où il lui faudrait retourner à Higurashi, le matin où il reverrait le village Melynx, le matin où il verrait ces deux villages détruits par les membres de l'Organisation.
D'après les paroles de Y, il y avait quelques croisés qui vivaient à Higurashi et qui, eux, avaient réussi à se libérer du poids horrible qu'étaient les chaînes de la souffrance, ils avaient refusé de faire partie de l'Organisation... Comme Gabriel; il fallait qu'il les rencontre un jour ou l'autre pour essayer de comprendre car on ne peut pas comprendre quelqu'un qui souffre sans en avoir fait sois même l'expérience et Shanod n'a jamais souffert de la même façon. Ces Ethan et Yasmir, ils forçaient les gens comme eux à souffrir pour mieux les manipuler, ça n'aidait les croisées en rien...

Shanod: Rah, je réfléchis trop ! Mais je suis tendu et pour ça, il n'y a qu'un seul remède: direction l'observatoire et après un p'ti tour à la bibliothèque. Voir personne ça va me ressourcer

Il prit son petit déjeuner et mis de simples vêtements de ville en attendant le départ. Toutefois, il prit sa nouvelle arme flambante neuve (et rouge), on ne sait jamais.
Il prit soin de bien fermer à clé le studio et gravit le reste de la colline pour arriver au poste d'observation proprement dit. Il croisa le gérant, M. Drago

Shanod: Ah, monsieur Drago, je vous cherchais
Drago: Ach ! Mais z'est Janod, tu as fini avek le rhaport zur le trizeraplos ?
Shanod: Le Trizeraplos ? Vous voulez dire le tricerablos ? Pour tout vous dire... Je n'avais pas trop la tête à ça pour l'instant
Drago: Ach pon ? Ke fou arrhive t-il ?
Shanod: Assez personnel, désolé. Je voulais savoir si je pouvais emprunter l'observatoire quelques instants ?
Drago: Oui, pien surh. Mais il y a téjà kelkhun la haut
Shanod: Ce n'est pas grave, je m'arrangerait avec cette personne. Merci -dans sa tête- Et meeeeeeeeeerde, je suis maudit ou quoi ?

Il gravit la cinquantaine de marche restante et arriva au dôme de l'observatoire. Le dirigeant lui avait dit qu'il y avait quelqu'un mais pourtant, la lumière était éteinte. Il tâtonna contre le mur pour trouver l'interrupteur et il toucha quelque chose de chaud. Il retoucha et la chose bougea.

???: Non mais je t'en prie, continue
Shanod: AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!
???: La ferme !
Shanod: Vous êtes un fantôme, c'est ça ? Le fantôme de ma sœur et tu viens me hanter ?
???: Mais il divague complètement le gamin
Shanod: Mais vous êtes qui alors ?
???: Arrête de me vouvoyer
Shanod: Ça vo... te dirais d'allumer la lumière ?
???: Je m'en contrefout de la lumière, j'ai juste besoin de voir dehors. Mais dans ce bled y a pas un seul kirin en vue, c'est barbant

Shanod contourna la forme et trouva finalement l'interrupteur. Il appuya dessus, attendit un peu que la lumière s'allume et il regarda le siège où était assis quelqu'un: Une femme, grande, genre un bon mètre quatre vingt, avec des yeux turquoise et des cheveux blancs en bataille, attachés en un chignon. Elle portait des bandages autour de la poitrine et un short troué.
On lisait dans ses yeux une énorme lassitude, comme si le simple fait de vivre l'ennuyait.
Shanod, lui, ne réussit pas à arriver jusqu'aux yeux (c'est dommage quand même XD) et fixait, rouge, la drôle de tenue vestimentaire de l'inconnue.
C'est en usant de sa grande connaissance avec les filles qu'il s'adressa avec grande intelligence et sagesse à la femme.

Shanod: Euhhhhhhh... Ben... Heuuuu... En fait c'est que...
???: Allez, crache ton pu**** de morceau
Shanod, dans sa tête: Allez, c'est pas si dur de demander un nom à quelqu'un -à haute voix- Ça t'es déjà arrivé de porter des vêtements ?
???: ?!
Shanod, dans sa tête: Et meeeeeeeeeerde, quel boulet.

Un fou rire la prit pour on ne sait quelle raison et entre deux rires, elle réussit à articuler.

???: Oui, ça m'est déjà arrivé, mais vu ce qu'il en est advenu, je préfère m'habiller comme ça. Au fait, si c'est mon nom que tu voulais savoir, je m'appelle Amélie
Shanod: Enchanté Alexia, je m'appelle Shanod -dans sa tête- c'était plutôt facile, je pourrai noter que c'est la première personne que j'aborde normalement depuis que je suis ici
Amélie: Shand, Skand... Bref, je vais t'appeler gamin. Pour moi, c'est Amélie, pas Alexia ou Alise... Je peux te poser une question: Pourquoi tu as l'air si stressé ? Je vois bien que ce n'est pas juste à cause de moi parce que ton regard ne s'adresse même pas à moi
Shanod: ...C'est à cause d'un ami. J'ai deux solutions: je le tue ou il me tue. Tout ça parce que deux personnes se servent de sa souffrance. Ces deux enflures, je les aurait un jour
Amélie, sur un ton plus sérieux: Souffrance ? Deux personnes ? Tu sais qui c'est ?
Shanod: Je connais juste leur nom: Ethan et Yasmir

Les yeux d'Amélie devinrent rond et très rapidement, elle dégaina une de ses lame en Kirin et pointa le jeune chasseur avec.

Amélie: Ok, déballe ton sac: qu'est ce que tu sais sur l'Organisation ?
Shanod: Mais rien ! Juste quelques noms
Amélie: Tu mens ! Dis moi la vérité si tu veux pas crever: qu'est ce que tu sais ?
Shanod: Je sais juste que ce sont des croisés avec des monstres qui remplissent les rangs, que les fameux Ethan et Yasmir les dirigent et qu'une petite partie d'entre eux résiste et vis ici. J'ai un... une connaissance qui est un croisé nargacuga.
Amélie: C'est à cause de lui de tu est dans cet état ?
Shanod: Pour tout dire, à l'instant même, c'est plutôt toi qui me fais flipper
Amélie: Ah bon ? Ah mais oui désolé, je me suis emportée -range son épée- Bon, qui tu connais d'autre ?
Shanod: J'ai brièvement rencontré les croisés Rathian rose et Rathalos argenté et... Je vais devoir me battre contre un croisé blangonga marron
Amélie: … Depuis tout à l'heure, tu utilise le terme de ''croisé'' et je dois t'avouer que la façon dont tu prononce ce mot me met très en colère

Shanod huma l'air et sentit une légère odeur d'ozone pourtant il n'y avait pas eu d'orage récemment. Il préféra s'épargner d'autres question, il s'en posait déjà assez comme ça.

Shanod: Mais dis-moi. Pourquoi t'intéresses-tu tellement à tout ça ?
Amélie: Et toi, au delà de ton combat, qu'est ce qui te fais peur ? Et ne me dis pas ''toi''
Shanod: J'ai peur d'être trop faible. J'ai peur de ne pouvoir rien faire face à Marco... Euh, Marco c'est le nom de la personne qui a reçu les gênes de blangonga marron
Amélie, un moment d'hésitation: Je le sais parfaitement
Shanod: Tu le... Sais ?
Amélie: Ben oui. Allez, je veux bien t'aider: viens demain dans la plaine en face du village vers 11h du matin

Elle s'en alla en jetant un dernier regard à ce garçon qui en savait malheureusement trop pour son âge. Elle essaya d'imaginer ce qui se passerait pour lui si un membre de l'Organisation savait que lui connaissait l’existence de personnes comme Marco, comme Valérian et comme... Elle.

-Le jour suivant-

Shanod se réveilla en sursaut: il venait de faire un horrible cauchemar. Du moins il le pensait vu qu'il s'était réveillé si brusquement; il ne se souvenait plus de ce dont il avait rêvé cette nuit: trop de chose se bousculait dans sa tête surtout la fille d'hier.
Il regarda la grande horloge qui affichait 10h30; il remit la tête sur son traversin puis se souvint qu'il devait aller sur la plaine en face du village et il n'avait qu'une demi heure. Il fit le plus vite qu'il put et sortit en catastrophe de chez lui, sans prendre le temps de fermer sa porte à clé puis sprinta à travers le village. Il croisa Gabriel en chemin et lui passa à côté sans le remarquer, trop occuper à arranger son armure.

Gabriel: Et ben, qu'est ce qu'il lui arrive ? On dirait qu'il se fait poursuivre par Nura mode enragé

Il arriva finalement à la sortie de Tenmura et pris vers le Sud sans regarder la magnifique forêt de pins verts foncés qui bordait le village et qui ressemblait énormément à la forêt de la cascade. Il continua de courir sous le regard de pacifiques aptonoth qui broutaient l'herbe qu'ils trouvaient. Quelques velocipreys le regardèrent du coin de l’œil mais sans plus. Il arriva au commencement de la plaine: à en juger par le soleil, il était presque 12h. Il regarda si il ne voyait pas Amélie mais elle n'était pas là.
Tout à coup, un éclair alla frapper la souche d'un arbre; Shanod, étonné, se précipita à l'endroit où était tombé et vit la personne qu'il cherchait, en train de défoncer une souche à coups de poings et... d'éclairs. Amélie l'entendit arriver et elle se retourna sans désactiver ses gênes.

Amélie: Ah, tu daignes enfin pointer ton nez ici. Il est presque midi tu sais ?
Shanod: Mais... bras... Écailles blanches... Corne... Électricité... Boum... Éclair... Souche... Cramée. Tu es...
Amélie: Fais très attention à ce que tu vas dire
Shanod: Tu as des gênes de kirin ?!
Amélie: Et alors, tu m'as dit que t'avais déjà vu d'autres comme moi
Shanod: Oui, c'est vrai... MAIS UN KIRIN !
Amélie: Tu m'emmerdes à la fin. Est ce que t'es venu pour me rappeler combien j'ai souffert quand on m'a injecté cette saloperie ?
Shanod: Non, c'est toi qui m'a dis de venir ici. Mais je ne sais toujours pas pourquoi
Amélie: Il te reste combien de temps avant d'aller te battre contre Marco ?
Shanod: Je pensait partir dans 4 jours, le temps de me préparer mentalement
Amélie: Parfait alors jusque là... Je prends en main ton entraînement
Shanod: Quoi ?!
Amélie: Comme tu le vois, je suis ce qu'on appelle une croisée. Marco est fait comme moi alors en t'entraînant face à moi, tu pourra voir ce que c'est un combattant qui utilise des gênes de monstres
Shanod: Je le sens pas trop, là
Amélie: Allez, je te promet de ne pas trop te défigurer. Regarde, je me remet au stade 1

Elle ferma les yeux et les éclairs qui parcouraient son corps un peu plus tôt s'affaiblirent

Shanod: Bon et bien c'est parti alors
Amélie: Ok, première étape: bats-toi normalement avec ton arme en main je vais essayer de voir ton style de combat
Shanod: Et tu prends pas d'armes ?
Amélie: Bof, je sais pas si tu en vaux la peine

Shanod fut irrité par les paroles de son ''coach''. Il lui fonça dessus pour lui asséner un violent coup de masse mais elle l'avait prévu et elle esquiva et arma son bras. Shanod arrêta son pied et repartit dans une autre direction, le poing d'Amélie lui érafla le visage.
Elle repartit à l'assaut sans lui laisser le temps de souffler or c'est ce qu'il lui fallait: souffler. Il réussit à esquiver la première salve mais ensuite il se prit deux coups de poings dans le ventre, achevant de lui couper le souffle, et un coup de tête qui le fit reculer. Cette fille n'y allait pas de main morte, elle avait donné une bonne partie de ce qu'elle avait et son rythme de respiration n'avait même pas augmenté d'un poil. Pire, Shanod n'avait jamais put s'approcher d'elle à moins de 50 centimètres, ce qui était trop loin pour sa petite arme. Il prit une petite gorgée d'eau dans la gourde qu'il gardait dans son sac et expira un bon coup.
Amélie se remit de trois-quarts, le poing droit légèrement plus en avant que le gauche et sauta sur le jeune garçon qui eut juste le temps de de se décaler sur le côté. Il avait une ouverture, enfin, il fit un arc de cercle avec son arme et était presque au niveau de sa tête. Malheureusement pour lui, un éclair l'envoya quelques mètres plus loin et le laissa dans l'incompréhension la plus totale.

Shanod: Eh ! Tu m'avais dit que tu resterais au stade 1 alors pourquoi je me reçois un éclair en pleine poire ?!
Amélie: Qui a dit qu'il fallait dépasser le stade 1 pour faire des éclairs ? Et puis un réceptacle de gênes ne te fera jamais de cadeaux, il utilisera tout ce qu'il a pour te tuer
Shanod: Mais pourquoi j'ai accepté qu'elle m'entraîne ?
Amélie: Allez, relève toi, on va voir si tu arrives à gérer éclairs et moi en même temps

Shanod se releva, le gant gauche était légèrement brulé et l'odeur de foudre qui s'en échappait
lui faisait tourner la tête. Il se releva, tout tremblant à cause du manque de nourriture (bah oui, il a mangé en vitesse) et il empoigna son arme; c'était le dernier assaut pour lui: soit il la touchait et c'était parfait, soit il la ratait et il s'écroulerait de fatigue signifiant la défaite.
Il regarda autour de lui pour trouver quelque chose mais ce qu'il voyait, c'était juste la foudre produite par la corne d'Amélie qui s'abattait sur la plaine...
Ça y est, il avait compris, en faisant attention à la foudre à ses pieds tout en observant les jambes de son adversaire du coin de l’œil, il pouvait contrer ses attaques puis il pourrait la toucher. Il baissa un petit peu la tête de manière à voir le sol et les pieds d'Amélie.
Un éclair allait tomber sur lui, il l'évita en regardant toujours son opposant il esquiva plusieurs éclairs et quelques coups de poings. Il sauta en arrière pour avoir un rien de répit; ne regardant pas le visage d'Amélie, il ne vit pas qu'elle souriait: un éclair lui atterrit dans le dos et il s'écrasa aux pieds de la croisée kirin qui était visiblement amusée. Elle ne se gêna pas pour lui écraser le visage de sa chaussure, toujours en souriant.

Amélie: Dommage, tu n'arrives pas à faire deux choses en même temps
Shanod: Aïe, tu m'écrases
Amélie: Oui, j'avais remarqué
Shanod: Pff, qu'est ce que ça donne ton analyse ?
Amélie: Tu as le haut de ton corps qui ne te sers quasiment à rien, sauf les bras, et encore, mais tu arrives plus ou moins à compenser tout ça avec des appuis imprévisibles et rapides. Malgré ça, ton endurance laisse à désirer, ça ne fait que 15 minutes qu'on se bat et tu es déjà exténué j'ai remarqué
Shanod: Je sais, l'endurance n'a jamais été mon fort
Amélie: Alors tu laisse tomber ? Ok, tu reviens ici cet après-midi et je vais te faire travailler tout ça
Shanod: Je vais mourir
Amélie: Tu sais, au fond, je m'en fous complètement de t'entraîner. A vrai dire, je ne sais même pas ce qui m'a pris de le faire; alors si tu veux arrêter, on s'arrête mais vu comme tu te bas, tu ne tiendras pas 10 minutes contre Marco
Shanod: C'est d'accord dans ce cas, mais il faut que je mange alors je vais rentrer chez...
Amélie: Si c'est de la bouffe que tu veux, tu vas aller la chasser toi même: tu as à ta disposition des popos et des velocipreys et puis ça me permettra de voir si tu arrives à être lucide quand tu es fatigué
Shanod: Je suppose que je suis obligé
Amélie: Pour corser la chose, tu dois ramener assez de viande pour deux personnes avant que le soleil ne touche le plus haut pin de la forêt
Shanod: Mais ça veut dire que j'ai environ 30 minutes pour faire tout ça !
Amélie: Bon sens de l'observation

Shanod râla et se dirigea tant bien que mal vers la forêt. Une demi-heure pour ramener de la viande, dans son état en plus. Les popos étant plus haut, vers le village, il lui faudrait chasser des velocipreys et pas juste un.
Il remarqua qu'un popo blessé essayait de fuir d'un groupe d'environ 15 velocipreys et... un velocidrome. Shanod se maudit encore une fois; 30 minutes pour faire tout ça ET rapporter la viande jusqu'à Amélie. Il dégaina son arme mais tremblait toujours. Il se mit en mode tir et essaya de viser. Pas facile quand on a la tremblote.
Le velocidrome était en train d'achever le popo et toute sa bande piaillait de joie, ils avaient un repas, eux. Shanod s'avança le plus discrètement possible du groupe de monstre et tira sur le velociprey le plus proche du mâle alpha: l'explosion causé par sa balle tua le velociprey qui la reçut et brula un peu le velocidrome. Ce dernier se tourna vers le chasseur et hurla: les petits velocipreys s'excitèrent et commencèrent à sauter tout autour de Shanod, il était encerclé. Le velocidrome ne s'occupa même pas du chasseur et commença à manger pendant que ses sous-fifres faisaient le travail. Shanod fut outré et fracassa le crâne de deux petits dinosaures avant de sauter sur le chef; il l’assomma et continua de le frapper, ignorant les coups de griffes des velocipreys.

Shanod: Tu-n'y-touche-pas-c'est-ma-viande
Velocidrome: Grrr
Shanod: En plus tu protestes ? Non mais crève !

Il lui ouvrit la bouche et lui tira les trois dernières munitions explosives qu'il avait à l'intérieur. Le bruit des explosions fut étouffé mais les trois gerbes de sang qui sortirent de la bouche du monstre montraient qu'il avait été gravement touché. Le chef de meute se releva et s'en alla en boitant. Les velocipreys le couvrirent et il s'enfonça dans la partie basse de la forêt
Shanod alla jusqu'au popo et remarqua que le velocidrome avait mangé un bon gros morceau et qu'il n'avait donc pas assez pour lui et Amélie. Il se recula et regarda la position du soleil: il devait rester environ Il lui restait environ 15 minutes pour traquer la meute, la décimer, découper assez de viande pour deux et la ramener jusqu'à Amélie, sans se faire attaquer en route.

Shanod: Une belle merde en perspective

Le chasseur s’enfonça dans la verte foret qui sentait bon la sève fraiche et l'humidité. Les oiseaux avaient stoppé leur chant, comme s'ils regardaient ce qui allait se passer, si ce chasseur réussirait à temps.
Le silence commençait a devenir oppressant et Shanod regarda à ses pieds s'il ne voyait pas les traces du gang du velocidrome mais il n'y avait que des feuilles mortes jaunes, rouges et marron qui étaient tombées des arbres un peu plus bas. Le jeune garçon avança alors sans savoir où il allait. Puis, il sentit l'odeur de viande datant de plusieurs jours qui lui arracha une moue de dégout, il se baissa et avança en se cachant dans les buissons environnants: Le velocidrome de tout a l'heure et toute sa troupe étaient là, au milieu de dizaines de nids remplis d’œufs, en train de se régaler d'une carcasse d'anteka.
Le chasseur s'avança tranquillement, le plus silencieusement qu'il pouvait et arriva au premier nid, toujours pas repéré... Il continua: deuxième, troisième, quatrième, toujours aucune réaction.. Cinquième: un velociprey leva la tette et huma l'air, il poussa un petit cri indécis et s'avança vers son chef pour le prévenir.

Shanod: Bon (prends son couteau de dépeçage et la dague du désert) je suis repéré alors autant y aller rapidement; ils sont faibles alors ces deux couteaux suffiront

Le chasseur se leva et courut vers la meute, il décapita le velociprey avant qu'il ait pu avertir le drome. Le monstre alpha, légèrement surpris, poussa un cri et plusieurs sous-fifres rappliquèrent pour connaitre la raison de l'appel de leur chef. Ils n'en surent jamais rien: le garçon se frayait un chemin vers le chef en faisant confiance a ses lames qui déchiquetaient les flancs des dinosaures qui arrivaient toujours en masse, sollicites par le drome. Shanod réussit finalement a arriver jusqu'au malle alpha.
Il lui coupa une griffe a la main pour le faire taire et commença a s'attaquer a la crête Le chef, outré par le culot du chasseur de lui couper ce qui le distinguait d'un simple prey et le projeta d'un coup de queue. Le drome sauta ensuite sur sa cible et la plaqua au sol. Il s'attaqua a son bras et Shanod eut un flash: Slayder... Examen... Surprise... Drome complètement con.
Il fallait que ça marche; il fit semblant d'avoir succombé aux morsures que lui avait occasionné le wyvern et ce dernier, satisfait, tourna le dos a son adversaire pour aller finir son repas.

Shanod: FAUX !

Le chasseur se releva rapidement et sauta sur le dos du dinosaure; il prit ses deux lames et les plaça sous la gorge: le monstre, en se débattant, s'auto-trancha la gorge avec les dagues.
Shanod retomba au sol en mémé temps que la bette et se pressa, il lui fallait maintenant ramener le cadavre là où se trouvait Amélie Il prit le corps par la queue et commença a tirer: il n’avança que de quelques centimètres au prix d'un effort considérable Il découpa alors le flanc du monstre et prit deux bonnes pièces de viandes. Il se retourna ensuite et tapa le sprint de sa vie jusqu’à la plaine. Il tourna la tette uniquement pour regarder le soleil lorsqu'il arriva a proximité d’Amélie: le soleil effleurait la cime de l'arbre mais ne le touchait pas, il avait donc gagné. Il tourna la tette vers son entraineur et lui présenta la viande. Il écarquilla alors les yeux quand il la vit dormant sur le sol, des ossement d'herbivore avec quelque morceau de chair dessus.

Shanod: NON MAIS JE REVE ?!
Amélie: Rah, je dormais si bien... Ah mais je vois que t'as la bouffe
Shanod: Tu t'es chassé toi mémé ta bouffe !!!
Amélie: Ben oui, tu mettais trop longtemps a revenir alors j'ai "pris l'apéro"
Shanod: Donc tu m'as envoyé sur une horde de velocipreys en sachant parfaitement que c’était leur heure de chasse, que leur nid était dans la foret et que se serait le seul moyen pour que je mange parce que les herbivores vont vers le haut pour brouter l'herbe... Tout ca pour que dalle sachant que tu te serais fait la bouffe toute seule
Amélie: De quoi tu te plains ? Tu m'a montrée le vrai potentiel que peut atteindre ton endurance parce que ton instinct de survie t'a obligé a poursuivre ce groupe pour pouvoir manger. Et de plus, tu as deux morceaux de viandes au lieu d'un !
Shanod: Ah oui, j'y avais pas pensé. Ben bon appétit alors.

Shanod mangea, jamais il n'avait été aussi heureux d'avoir quelque chose devant lui pour l'heure du repas. Il dégusta chacune des bouchées qu'il prit, avec un sourire d'enfant pendu a la figure et qui ne voudrait pas s'en aller tant que ce moment magique qu’était la nutrition quotidienne perdurerait. Mais bien vite il se rendit compte qu'il avait fini de manger et alors son sourire partit comme il était venu, toutes les émotions qu'il avait ressenti quand la viande fondait délicatement sur son palais et formait un orchestre muet mais foutu; tout ce bonheur qu'il n'avait jamais ressenti du fait de sa condition de chasseur et des événements actuels, tout ce que lui avait fait ressentir cette banale pièce de viande crue, tout disparaissait progressivement, le ramenant a sa vie, a la Vie avec toutes les mauvaises choses qui s'y passaient.
Amélie lui donna une tape dans le dos, finissant de lui faire recracher les émotions et, par la mémé occasion, la viande qu'il avait dans la bouche. Il la regarda au sol et déjà des fourmis venaient chercher leur bonheur a elles.

Amélie: Ouah, j'ai cru qu'il t’était arrivé un truc vu la tette que tu tirais
Shanod: Merci d'avoir tué ces derniers instants
Amélie: Je ne vois pas de quoi tu parles... Bref, on va se reposer un peu et ensuite on finit cette journée d'entrainement
Shanod: Je m'appelle Shanod, pas "On"
Amélie: Quoi ?
Shanod: Laisse tomber, j'ai besoin de dormir

Âpres une courte sieste sous la chaleur du soleil de midi, Shanod se leva et attendit le supplice que la croisée allait lui faire subir. Il essayer d'imaginer: Porter quatre œufs de velocipreys tout en se faisant courser par son propriétaire ? Peut être; aller décimer toute une population phonothèque sans boire ? Peu probable pour un chasseur de détruire l'éco système Alors quoi ? Qu'est ce qui pourrait bien lui servir a améliorer son endurance et a combler sa faiblesse du haut du corps ?

Amélie: Dis moi, j'ai cru comprendre qu'observer les alentours avec l'observatoire était une habitude pour toi non ?
Shanod: C'est quand ça va mal que j'y vais, effectivement
Amélie: Est ce que par hasard tu n'aurais pas une estimation du périmètre de la forêt ?
Shanod: Alors voyons périmètre du cercle c'est 2 fois Pi fois le rayon (hrp: z'avez vu comme ca écoute dur en cours ?). Donc ca ferais aux alentours de 150x2xPi... 300Pi... 943 m de périmètre environ Amélie: Tu déconnes ? Mais c'est une toute petite foret ca alors... Bon on reste a 5 tours et pour qu'il y ait un petit peu de défi, a chaque tour, il faudra que tu me ramenés ce que je t'ai demandé
Shanod: Bon, j'y vais alors
Amélie: On va commencer par quelque chose de simple: Une feuille rouge

Le chasseur partit en trottinant et commença son tour de la foret. Il se concentra sur les nuages et leur donnait des formes, sur les oiseau et essayait de leur donner des noms, sur le vent qui passait dans les branches. Mais très vite il tomba a cours d'occupation et se rendit compte qu'il commençait petit a petit a fatiguer: il lui fallait faire quelque chose d'autre; il se mit alors a chercher du regard une des fameuses feuilles rouge que son entraîneur lui avait demandé. Malheureusement, les rares plantes au sol étaient les aiguilles des pins qui bordaient la foret. Il fallait se rendre a l’évidence: pour trouver cette fameuse feuille, il lui faudrait faire un détour par l’intérieur du bois.
Il pesta contre Amélie et s'engagea une nouvelle fois dans le bois. Tout en gardant son allure, il regarda au sol pour voir s'il n'y avait pas une feuille rouge; il avança encore et encore, ne trouvant toujours pas ce dont il avait besoin. Il se cogna a un arbre et compris qu'il était paumé.

Shanod: Ah ben merde. Ça me rappelle quelque chose cette situation... Bref, j'ai intérêt a me retrouver vite fait.

Le chasseur tenta de revenir sur ses pas et avança tout droit, vers une lumière qu'il avait aperçu. Il commença a courir car il n'avait jamais été fanatique des sorties en foret tout seul. Même si les deux dernières fois il avait eu de la chance...
Il continua donc et la lumière s'intensifiait a mesure qu'il avançait et lorsque la lumière le toucha, il se rendit compte que ce n’était qu'une petite clairière traversée par un petit courant d'eau. Le chasseur essaya alors de se repérer mais chaque arbre se ressemblait alors il prit une direction au hasard et avança, suivant son instinct qui lui disait où tourner et quand tourner mais finalement, il revint a la clairière Il prit alors une autre direction: mémé résultat; encore une autre, et une autre et une autre... Toujours pareil, il revenait systématiquement devant le cours d'eau.
Shanod était épuisé et pourtant il n'avait toujours pas boucle son premier tour. Il alla jusqu’à la rivière -si on pouvait l'appeler comme ça- et plongea ses mains pour s'abreuver puis il se mouilla le visage et, lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit une feuille rouge au fond de l'eau; le chasseur s'en saisit vivement, la sécha sans l’abîmer et la rangea dans son sac: c’était déjà une victoire. Restait maintenant a retrouver son chemin, chose beaucoup plus dure.
Il s'allongea et réfléchit longuement en regardant le ciel et le ballet des nuages: quelque soit le moment, regarder ce spectacle lui donnait un sentiment grisant de liberté et lui permettait de réfléchir a tout, ça stimulait ses pensées, ça lui permettait de vider sa tette et de laisser la place aux choses importantes. Mais comme bien souvent, le garçon s'endormit...Il ne fut réveille qu'une demi heure plus tard par de l'eau fraîche balancée sur son visage. Il se leva et mit la main sur le fourreau de son arme: ce n’était qu’Amélie qui le regardait avec des yeux remplis de reproche; le chasseur avait compris le message: "qu'est ce que tu fous a pioncer en plein milieu de l’entraînement ?".Pour toute réponse, elle emmena le jeune garçon dans un buisson alentours et lui ordonna de se baisser

Amélie: T'es suicidaire en fait
Shanod: Pardon ?
Amélie: Ben regarde

A une cinquantaine de mètres ou se trouvait précédemment Shanod, il y avait un monstre: c’était un oiseau vert, bipède et a la stature bien droite, il avait un bec orange, de minces crocs semblables a ceux d'un kut ku, une parcelle de son torse était de la chair en forme de cœur, sur le bout de ses ailes, il y avait deux pierres et il avait une queue en éventail
Le drôle d'oiseau était en train de pécher des poissons dans la rivière mais quelques velocipreys le dérangèrent C'est alors qu'il se mit en action: il se secoua et sa parcelle de chair se gonfla vivement, son bec s'ouvrit sur le haut pour former un rond et le monstre reproduit a la perfection le cri d'un rathalos, faisant fuir les gêneurs
Shanod s'empressa de sortir son carnet de notes mais fut très vite ramené a la réalité: aucune page n’était libre car il n'avait pas renouvelé son calepin Il le rangea, très mécontent Puis il continua d'observer et de tout noter dans sa tette: deux mètres cinquante de haut, un mètre de large et cinquante centimètres de profondeur; poids estimé a 450 kg pour cet individu.

Amélie, dégainant ses sabres: Bon, let's go
Shanod: Mais t'es malade, on connait rien a ce monstre
Amélie: Ben on va apprendre a le connaitre

Avant que Shanod ait pu la retenir, elle avait foncé sur le monstre et avait activé son stade 1. L'oiseau, pas content qu'on revienne le déranger, refit une nouvelle fois le cri du rathalos: sans effet, Amélie continua. Le piaf commença alors a charger la croisée en battant des ailes a chaque pas. La chasseuse l’évita facilement et planta une de ses lames dans la jambe du monstre puis elle fit parcourir son arme d’éclairs et le monstre, surpris, courut quelques mètres en arrière puis s’écrasa comme une m****.
La fille ne put s’empêcher de rire et le monstre, visiblement en colère, se secoua une troisième fois: de la buée sortait de sa bouche; sa queue se colora de rouge et le monstre cria. Puis il se mit a crier une nouvelle fois en reproduisant celui d'un nargacuga.
Amélie ne lui laissa pas le temps de finir et elle lui trancha en deux la chair qui se gonflait a chaque cri.
Le monstre tapa les pierres de ses ailes entre elle et il sauta vers la croisée: a son impact au sol, une explosion de feu jaillit du frottement des deux pierres et la chasseresse compris tout de suite: les pierres étaient des silex. La fille dut faire plusieurs roulades pour esquiver puis elle se releva et regarda l'oiseau en souriant.

Amélie: Il est vraiment nul et répétitif Alors autant en finir vite

La croisée se mit en boule et lâcha un cri vers le ciel, ce dernier se couva de nuages noirs et un éclair vint frapper Amélie Le piaf semblait partagé entre l'envie de foncer et de déchiqueter cette personne importune et entre la peur qu'elle lui avait inspiré: elle était telle un démon avec ses deux lames entre les mains. Lorsque la foudre se dissipa, la chasseuse avait des écailles et du cuir blancs sur tout le corps, une corne bleue au milieu du front qui dégoulinait de sang -chaque transformation devait coûter a son utilisateur une douleur sans commune mesure avec ce qu'un humain peut connaitre- et, chose peu commune, elle avait une petite barbe a l’extrémité du menton; ca aurait pu être drôle mais elle était plus que sérieuse
Elle prit une fiole jaune dans son sac et but son contenu; a peine eut-elle finit de boire que ses lames furent entourées par une aura rouge fantomatique (hrp: C'est comme ca qu'on devrait entrer en demonisation parce que si il suffit de faire toucher deux lames entre elles pour devenir une bette, c'est un peu démesuré La vision de SoS est la meilleure sur ce point). Grâce a ses gênes, elle fut rapidement au niveau de l'oiseau et c'est ainsi que commença le massacre: elle frappa a une vitesse proche de celle de la lumière les jambes du monstre, chaque coup était suivi par des éclairs tombant du ciel, celui qui a dit que la foudre ne frappe jamais deux fois au mémé endroit est un sombre crétin.. La foudre masquait les sons que le piaf poussait et on avait presque envie de pleurer pour ce monstre qui subissait la pire des tortures. Puis finalement, la croisée pointa ses lames vers le ciel et un énorme éclair vint a leur rencontre, elle se servit encore des gênes de kirin pour le rediriger vers le monstre. Il s'en suivit une gigantesque explosion et les arbres dans le rayon de l'attaque furent calcinés et réduits littéralement en cendres. Le nuage de poussière se dissipa et on put voir seulement la tette de ce drôle d'oiseau qui n'aurait pas dû croiser le chemin de cette chasseuse. Cette dernière reçut un changement radical: ses écailles explosèrent et tombèrent en poussière sur le sol, les poils de la barbe subirent le même sort, seule la corne résista et rentra dans son front, arrachant une autre grimace puis elle se laissa tomber en arrière, en partant d'un rire tonitruant

Amélie: C'était génial
Shanod: Génial ?
Amélie: Oui, je me suis bien amusée sur ce coup
Shanod: Hum... Si tu le dis
Amélie, s'étirant: Bon, c'était bien marrant, je me suis assez amusée pour la journée, je rentre
Shanod: Et moi je fais quoi ?
Amélie: Pour commencer, tu me donnes cette feuille et tu vas finir tes tours de terrain, je te fais confiance

Sur ce, elle s'en alla en titubant et en se tenant les côtes qui la tiraillaient à cause de ce fou rire qui était monté en elle et qui reprenait à cet instant, s'appuyant sur les arbres qui rencontraient sa main. Shanod commença a se demander s'il avait eu raison de la laisser partir ainsi puis cette question se transforma et devint "et si Marco avait une super attaque dans le genre ?" le garçon partit pour finir ses tours de terrain, tout en se posant des questions.
Il ne rentra au village que lorsque le soleil commença a disparaitre derrière les montagnes au loin. Le garçon était essoufflé et des courbatures commençaient a se faire sentir au niveau des articulations. Il traversa tout le village et s'effondra sur son lit, sans prendre le temps de manger, puis il s'endormit jusqu'au lendemain.
Le soleil se leva sur Higurashi, les marchands commençaient a déballer leur marchandises, les phonothèques sortent des bois pour brouter l'herbe matinale et... Shanod dormait toujours. Un oiseau vint se poser sur le rebord de sa fenêtre et entama son chant (hrp: c'est beau-frère); il eut le malheur de réveiller le garçon et ce dernier, légèrement mécontent de s’être fait réveille par quelqu'un d'autre que lui, balança la première chose qui lui passa sous la main, a savoir un vieux morceau de pain aussi dur qu'un caillou. L'oiseau s'en alla et laissa le garçon se plaindre de ses courbatures, du matin et de l'entrainement qui l'attendait. Il se dépêcha de se préparer et retourna encore vers la plaine, passant encore a coté de Gabriel qui lui envoya un salut sans réponse

Gabriel: Ça devient énervant..

Il continua et passa a cote de la foret dans laquelle il avait vu le drôle d'oiseau. Il s’arrêta et se frappa le front avec la paume: il avait oublié de prévenir M. Drago et de prendre un nouveau calepin Sa journée commençait décidément très mal. Il arriva finalement a la plaine et vit que la croisée était déjà là; il s’avança et vit qu'elle comptait des bouteilles de bières, des carcasses de poissons surement prises dans la poubelle de la poissonnerie et des saucisses. Un repas ? Peu probable: elle avait de lourdes chaines a sa droite.

Shanod: Tu sais, je suis mineur, je ne bois pas
Amélie: Ah, tu es là. J'ai pas fini de préparer complètement mais c'est pas grave
Shanod: Alors tout ca, c'est pas pour manger ?
Amélie: Non, je vais d'abord commencer par t'enchainer

Elle joignit le geste a la parole et en un clin d’œil, le garçon fut solidement retenu par des chaines qui le poussaient vers le bas. Il regarda Amélie avec une pointe d’incompréhension dans le regard et, pour lui répondre, elle lui versa la totalité des bouteilles de bière sur la tette, émietta le poisson un peu partout sur son corps, plaça les saucisses autour de sa ceinture et cueillit des touffes d'herbe qu'elle plaça dans ses gants puis, avec ses gênes, elle transporta le chasseur jusqu'au centre de la plaine. Elle semblait fière d'avoir transformé le garçon en épouvantail puant.
Shanod était légèrement en colère et cette fois, il posa la question de vive voix.

Shanod: T'as pas fini de me faire faire des trucs idiots ? C'est quoi cette fois, faire fuir les yian garugas qui veulent manger les graines de ton champ ?
Amélie: Donc je présume que ta pas compris; a ton avis, je te place au centre de la plaine avec sur toi de la bière, de la viande et de l'herbe...
Shanod: ET du poisson qui sent un peu la m**** !
Amélie, riant: C'est vrai... Mais tu n'as toujours pas compris ? Tu va rester ici toute la journée et ton odeur va attirer a la fois les carnivores, les herbivores et les vespoids.
Shanod: Et les chaines ?
Amélie: Ça va te permettre de renforcer ton point fort, le bas de ton corps et d'un peu entrainer le haut vu que tu ne pourras pas utiliser tes jambes. Je te laisse ta bourse a portée, j'y ai rajouté des munitions normales, c'est plus pratique pour les vespoids. Sur ce, je vais faire ma vie, je viendrais chercher ce qu'il reste de toi au coucher du soleil
Shanod: Très encourageant...

Elle plaça un piquet sur lequel elle mit la bourse du garçon puis elle s'en alla les mains dans le dos et en sifflotant un petit air engageant, comme si de rien n’était
Shanod commença a saisir a quel point elle était légèrement barge; mais il se dit "qui mieux qu'un hybride pour comprendre un hybride ?" et il attendit qu'un monstre vienne. Rien ne se passait alors il s'amusa a charger puis décharger son arme. Mais comme la veille, il tomba a cours d'occupation; c'est a ce moment qu'un battement rapide de fines ailes se fit entendre, le genre de battement qui vous rend parano durant tout un été -et même le début de l'automne si on habite le sud- car vous pensez a cet animal, celui qui a le meilleur ratio emmerdement/taille, et a tout ce qu'il provoque: démangeaisons, obligation de mettre une crème pour stopper la croissance du gros bouton que le gentil insecte vous a fait sur le bout du nez, bien voyant. Oui je parle bien du moustique. Le problème, c'est qu'a Higurashi, les moustiques font entre 15 et 30 centimètres et on les appelle les vespoids.
Shanod se retourna mais fut bloqué par son corps qui ne tourne pas a 360 degré; il attendit et écouta le bruit régulier des ailes... 20 centimètres, elles se rapprochaient... Elles étaient juste derrière, entre les omoplates. Shanod fit un brusque arc de cercle et fit éclater le neopteron; mais plusieurs bruits d'ailes similaires aux autres se rapprochaient de face, laissant a Shanod le loisir de voir la vingtaine de vespoids qui arrivaient. Il prit dans son sac les munitions plombs et commença a enchainer les tirs: 3 en moins... 5... 8... 13... Un s’était glissé dans son dos, il n'y prêta pas attention et continua: 15... 17... 19. Des velocipreys sortirent de la foret, il allait les enchainer aux munitions fragmentation mais au moment d'appuyer sur la détente, il sentit un engourdissement dans son corps et il s'affaissa sur lui mémé, retenu par les chaines: le vespoid avait réussi son coup, il l'avait provisoirement paralysé.
Les velocipreys en profitèrent pour assaillir le chasseur mais la fête fut de courte durée: des que le chasseur sortit de sa torpeur, il tira des munitions tranchantes sur les preys et lorsque celle ci éclatèrent, elle libérèrent de fines lames qui tranchèrent les montres. Ensuite, il chargea une munition plomb, plaça son arme sur son épaule, canon vers l’arrière, et tira: il entendit le bruit d'un vespoid qui meurt et il fut content. Il vit qu'un jeune aptonoth lui reniflait l'herbe dans ses gants; le chasseur lui brisa le crane mais il compris trop tard son erreur: la mère du petit avait vu la scène, elle mugit et un troupeau entier phonothèque rappliqua pour venger la mort d'un des leur.
Shanod resta bouche bée puis il lança sa carte de chasseur le plus loin qu'il pouvait et joignit ses mains: il demandait pardon pour le massacre qu'il allait faire. Il tira deux munitions a fragmentation et tua 5 herbivores avec l'explosion et en blessa 3 autres, les brulant sur le coté; il tira ensuite 4 munitions explosives qui tuèrent 7 monstres. Il devait rester environ 25 bêtes qui lui fonçaient dessus.
Malheureusement, elles furent sur lui plus rapidement qu'il ne le pensait et il dut encaisser de nombreux coups de crane et de queue de la part du troupeau. Il en tua quelques uns mais leur nombre le submergeait; il continua d'en tuer et après une lutte de plus de deux heures, il réussit, essoufflé, a faire dormir pour toujours tous les phonothèques, il était entouré de corps massifs qui étaient couchés sur le coté. Le chasseur prit quelques rations dans sa bourse et deux potions pour récupérer Il n'eut pas le temps de souffler qu'une dizaine de velocipreys précédés par un velocidrome lui arriva sur le coté, attiré par les cadavres du troupeau.

Shanod: Dernière chose dont j'avais besoin, j’espère que c'est bientôt fini parce que je commence a en avoir assez

Il poussa un soupir et prit, a contrecœur son arme. Deux velocipreys devancèrent leur chef et tentèrent de sauter au visage du garçon: la dernière chose qu'ils virent fut leur sang qui était ressortit de leur bouche a cause de la munition explosive bien envoyée entre les deux mâchoires Le drome cria et les preys encerclèrent le chasseur enchainé; un premier lui sauta dessus et un deuxième le mordit au niveau du bas ventre. Le premier fut repoussé mais le deuxième arracha une grimace de douleur au chasseur et fut rapidement repoussé lui aussi. Le groupe entier lui sauta dessus et le taillada en tout sens, des jambes au cou.
Seulement, un des preys, en envoyant ses dents vers le cou, cassa le collier offert par Pélagie Shanod ferma les yeux un instant et il fit apparaitre son katana noir: le cadeau semblait être devenu la clé de voute de sa stabilité.
Il trancha d'abord les chaines qui l'entravaient puis il coupa une a une les têtes des importuns qui avaient osé détruire le cadeau de son ami; il se tourna ensuite vers le chef de meute.

Haine de Shanod: Tu veux finir comme eux ?
Velocidrome: Krii
HdS: Ok, meurt !

Il se jeta dessus mais fut devancé par deux boules de feu en provenance du ciel qui tuèrent le dinosaure. Le garçon tourna la tette vers l'endroit d'où provenait les boules enflammées et il vit une rathian et un rathalos qui descendirent des cieux et qui se posèrent près du chasseur; le couple cria mais Shanod ne sembla pas plus affecté que ça. Il courut vers ses prochaines proies. La rathian courut elle aussi vers le chasseur et le rathalos s’éleva légèrement dans les airs; il lança deux boules de feu vers le chasseur que ce dernier coupa en deux sans efforts puis Shanod se baissa pour passer sous la jambe de la wyvern, une fois le genou passé, il se releva et fit un arc de cercle qui lui permit de séparer la queue du corps de sa propriétaire Cette dernière fut outrée et hurla sa rage a l'attention du chasseur et sa détresse a l'attention de son mari. Ce dernier rappliqua et tenta d'assener des coups de griffe empoisonnés au garçon mais celui ci les esquivait facilement; Shanod sauta et déchira intégralement la palmure du dragon: l’intéressé fut déstabilisé et s’écrasa sur sa femelle qui, elle aussi tomba au sol. Le garçon allait faire d'une pierre deux coups en transperçant les deux cœurs des monstres mais un cri l’arrêta net, il tourna la tette et vit son entraineur qui venait voir où était arrivé le chasseur. Elle n’hésita pas et passa directement au stade 3, Shanod planta la lame dans les deux wyverns, les tuant net puis il sourit en voyant cette femme qui tentait d'employer tout sa puissance pour lui résister.. Mais cette haine qui brulait en cette personne était plus affûtée que n'importe quelle arme et pouvait trancher d'un seul coup un basarios de la même manière que l'on coupe le beurre pour se faire des tartines au petit déjeuner; alors oui, cette Haine pouvait sourire et se transformer l'espace d'un instant en Amusement. Mais la période d'observation avait déjà assez duré: si Shanod savait parfaitement qu'elle manipulait la foudre comme qui rigole, sa Haine le savait aussi et elle savait que cette personne était redoutable.
Amélie se rua sur ce qui restait de l'humanité du garçon et commença sa danse de la foudre: un éclair a chaque mouvement; la plaine brulait peu a peu a cause de petites herbes qui avaient été frappées par les éclairs de la réceptacle des gênes de kirin et lorsque les nuages noirs se retirèrent, Shanod était toujours là, son sourire toujours sur son visage et son arme dans sa main qui fumait et qui crépitait encore, on voyait quelques petits arcs électriques s’échappaient de l’épée
L'hybride recula vivement et la peur commença a l'envahir, elle qui semblait inébranlable

Amélie: T'es qui toi ? Et qu'est ce que t'as fait du gamin qui endurait tout ?
HdS: Le "gamin" ? Vous l'appelez tous pareil héhé... Il est toujours là, a l’intérieur de lui mémé, il m'a juste donné les commandes. Pour information, je suis la Haine du faiblard
Amélie: La haine n'est pas une personne a part entière, je le sais parfaitement moi-même
HdS, souriant: Une "hybride", hein ? Sais-tu ce qu'il peut faire le faiblard ? Chacun de ses sentiments existe en lui et est une personne. Cet épée, c'est ma volonté qui l'a créée
Amélie: La Haine, hein ? Et en quel honneur il t'a laissé sortir ?
HdS: Ce qui est merveilleux dans tout ca, c'est que tout est de ta faute (montre le collier) c’était le cadeau qu'il a reçu de son amie il y a juste deux ou trois jours; un velociprey l'a cassé d'un coup de mâchoire.. Dommage, non ?
Amélie: ... Je ne me laisserai pas faire
HdS: C'est tout ce que... Encore ?! Qu'est ce qui t'as fait changer d'avis cette fois ? Le fait que j'ai dit dommage ?! Mais t'es encore plus faible que je ne le pensais !!! Tu penses que je me fous de ton amie ? Bon, c'est un peu vrai mais ca n’empêche que tu as tué avec cette arme, tu vas déguster mon cher, alors autant la buter dans la foulée... Non ? Et bien bonne chance pour survivre

Le changement fut encore une fois radical, comme dans le désert sauf que cette fois-ci, Shanod se tint le cœur et le serra, il se roula sur le sol, arracha l'herbe qui l'entourait, le rythme de sa respiration doubla, tripla puis quadrupla; il hurla si fort qu'on l'entendit surement jusqu'au village et finalement, il prit ses deux dagues et se les planta dans chaque genou et, dans un acte de dernier recours, il approcha une dague des veines du poignet. Amélie qui regardait la scène, désemparée et impuissante, se réveilla et envoya un high-kick au garçon qui s’écrasa plus loin et qui ne dut sa survie qu'a son casque.
Seulement, la douleur submergeait toujours le garçon et allait bientôt avoir raison de lui. Il ne tarda pas a s’évanouir a cause de sa respiration qui s’était grandement accélérée
Lorsqu'il se réveilla, il vit un plafond blanc; bizarre, le ciel est bleu d'habitude. Il tenta de se lever mais il remarqua qu'il était enchaîné, "encore" se dit-il. Il entendit un bruit légèrement différent a chaque expiration de son air, il baissa les yeux vers son nez et vit, très étonné, un masque qui partait de la base de sa bouche jusqu'au dessous de ses yeux il commença a se poser des questions puis tout lui revint: il avait perdu la tette et tué avec l'Arme puis était venue la Crise, il devait être a l’hôpital Le felyne qui se trouvait sur son ventre ne fit que le conforter dans son idée: Sarah, en blouse de médecin et le pattes sur les hanches, regardait gravement le chasseur qui avait été son compagnon.
Shanod se sentit tout a coup très mal, allait-il devoir lui dire tout ce qu'il s’était passé depuis qu'elle avait dû quitter son maitre pour devenir médecin -surement un des meilleurs- ?

Sarah: ... C'est une femme qui t'as amené ici, tu étais en très mauvais état
Shanod: Elle est partit où ? Elle n’était pas blessée ?
Sarah: Quelques petites coupures sur les bras mais sinon elle allait plutôt bien, elle m'a dit qu'elle devait "finir un travail"...
Shanod: Alors je l'ai blessée.. Je te remercie Sarah mais je dois m'en aller, désolé que nos retrouvailles se fassent dans de telles circonstances
Sarah: Tu sais, j'ai réussi a refermer les plaies du carapatasse et du deand; je t'ai également sauvé maintenant: tu n’arrêtait pas de bouger, j'avais l'impression que tu avais eu un énorme problème cérébral mais non, malheureusement, c’était dans tout le corps que tu avais un problème, un fluide noir qui parcourait ton corps et occasionnait par moment de gros dysfonctionnements de tes muscles et de tes nerfs, les affolant et faisant parvenir au cerveau une information de douleur plus qu’extrême Ton crane était dépassé et sans les médicaments que je t'ai préparé en urgence, il aurait grillé et se serait arrêté de fonctionner, te tuant.
Shanod: C'est normal, j'ai tué... J'ai beaucoup tué cet après midi et plus je tue, plus ca empire, pour l'instant, la limite que ma tette peut atteindre est d'un mort...
Sarah, lui donnant un coup sur la tette: Je n'ai pas fini... Malgré tout ce que j'ai fait, tu veux t'en aller, tu veux m’échapper comme tu l'as fait la dernière fois avec ta sœur ? Non, tu restera attaché a ce lit tant que tu ne m'auras pas raconté ce qu'il vous est arrivé depuis ma retraite anticipée
Shanod: Je ne te savais pas...
Sarah, lui redonnant un coup: Si tu parles, c'est uniquement pour me raconter

Shanod rit un bon coup, revoir Sarah lui faisait du bien alors il lui raconta... Il lui raconta dans l’arène, première quête depuis cinq ans avec sa sœur et la découverte de Luna -lorsqu'elle entendit ce nom, Sarah tiqua- et les furies que les deux filles étaient, ainsi que leur rivalité. Il lui raconta ensuite le volcan avec le cenataur et le basarios, il parla de Valerian et de Judith mais passa sous silence les capacités qui avaient naquis en Gabriel puis il parla douloureusement de la mort de Gwen. Il resta un instant silencieux puis il continua son récit avec Pélagie qui était venue d'Higurashi pour lui apporter la lettre des melynx et Sarah ajouta qu'elle connaissait quelques membres de cette tribu Shanod parla ensuite de la fille qui semblait plus dure a vivre que Luna, il n’était pas sur mais elle s'appelait Clara ou Laura, quelque chose dans le genre... Il parla de la fillette de la forge qui était en fait du mémé age que lui et il entama la dernière partie de son récit: la longue quête dans le désert avec la rencontre avec Yumi et Nura -que Sarah avait déjà rencontré lors de l'examen (voila, c'est souligné pour corriger un de mes post dans l’évent)- et Aorwyn. Il parla du retour de Clost qui fit s’éclairer le visage du felyne, ainsi que l’arrivée d'un drôle de personnage avec une main de fer et qui n'en avait pas l'air sous ses airs de dormeur invétéré mais qui était d'un grand savoir; il parla des chevaliers de sang, ces personnes qui modelaient des armes seulement avec leur propre sang et il se rappela d'Alina et Tilina, les deux jumelles au passé mouvementé; il revint aussi sur la sœur de Clost, Ereia, qui avait pointé le bout de son nez durant l’évent et il parla des capacités surprenantes de ces deux là. Il raconta aussi au médecin comment Khnil avait récupéré un fouet et une arme a feu faite pour lui et que, suite a cet événement, Luna était tombée dans les pommes, ce qui intrigua le felyne qui lui demanda de continuer, il lui parla des minerais légendaires, des assassins que Nura avait sauvagement tué, la réaction qui en avait suivi de sa sœur, également la réaction plus qu’étrange que Khnil avait eu et ses cheveux... Qui avaient semblé devenir électricité -Sarah semblait légèrement paniquée-,le plesioth qu'ils avaient dû contourner, la dague qui ouvrait un passage secret jusqu'au cimetière, la source chaude souterraine puis le retour a la lumière quelque peu... Brutal: deux tricerablos et un monoblos gigantesque, la fuite de Nura, le bal et le moment merveilleux qu'il avait passé.
Il avait fini son récit et Sarah semblait contente mais aussi on sentait qu'il manquait quelque chose qu'elle voulait.

Sarah: Tu ne m'as pas parlé de toi. Je voudrais savoir ce qu'il t'es arrivé...
Shanod: Tu veux parler du fluide noir ? Seule Yumi le sait, les autres ont vu la cause de ce fluide mais seule Yumi connait plus ou moins le fonctionnement de cette arme
Sarah: Une arme qui produit un fluide qui dérègle complètement le corps de son utilisateur... Une arme... Noire surement, j'ai déjà entendu ca, des légendes melynx... Les "Sentiments", le technique qu'on se transmettait mais que beaucoup d'entre nous ont arrêté d'enseigner a cause des trop gros risques... Comment je n'ai pas pu y penser plus tôt ? Et tu arrives a faire ca toi ?
Shanod: Ça me gène de parler de ca pour l'instant, il faut que je retrouve la femme qui m'a amené ici

Sarah sortit ses griffes et Shanod comprit le message: "un jour de convalescence". Le tonnerre se fit entendre et on put voir par la fenêtre la foudre qui s'abattait sur la plaine, Shanod comprit le message d’Amélie: "je nettoie pour pas avoir d'emmerdes avec la guilde". Alors le garçon fut un peu plus tranquille. Il demanda a Sarah de le laisser pour l'instant, cette dernière respecta son choix et sortit de la chambre.
Shanod s'endormit, il fit un rêve plutôt étrange: il était parti en voyage et il était devant un panneau indiquant "Higurashi 1km"; le rêve s'accéléra et il arriva a la fameuse ville il ouvrit les yeux en voyant ce qu'il se passait... Un cri retentit juste au dessus de lui: c’était Yumi qui se tenait le visage, Shanod fut légèrement dérouté puis il vit que plusieurs autres de ses compagnons étaient là... Mais revenons a ce qu'ils voyaient: il n'y avait plus aucune maison, seulement des tas de cendres ou des fragments de planche empilés. L'herbe qui poussait ici avant avait complètement brulé, il n'y avait que de la terre noire-grise. Le groupe s’avança dans le tas de ruine et constatèrent de plus près les dégâts matériels et les pertes humaines; ils errèrent dans la ville sans trop savoir où ils allaient et ils tombèrent sur l'ancienne place marchande: il y avait des débris des étals des marchands itinérants et de tous les autres commerces. Sur la place se tenait un homme, les mains croisées dans le dos, Shanod voulut courir, aller voir l'homme mais son rêve s’accéléra encore et il se trouva dans la foret de la cascade, Marco se trouvait devant lui et était légèrement amoché, Shanod fut surpris d’être essoufflé et de trouver des coupures sur son bras. Il leva les yeux vers son adversaire et il vit ce dernier, souriant, qui lâchait quelque chose: c’était grand-père melynx; le chasseur eut la mémé réaction qu'aujourd'hui dans la plaine.

Shanod: C'est un combat a l'arme noire que tu veux ? Tu va être servi, enflure
Marco: Tu peux me blesser, me couper les jambes ou faire ce que tu veux, je tuerai toujours quelqu'un qui t'est cher; et quand je t'aurai envoyé dans l’au-delà, tu verras mon blangonga marron faire de mémé avec tes amis
Shanod: Trêve de parole, bats-toi

Les deux se jetèrent l'un sur l'autre mais un écran noir enveloppa le garçon, son rêve changea une autre fois et il se trouvait dans une salle vide, flottant dans le noir ébène qui composait cette salle. Il entendit une chose surprenante: des bruits de pas, beaucoup de bruit comme si un régiment marchait au pas sous les ordres du chef de file. Il vit bientôt ceux qui venaient: lui, plein de lui, des dizaines et des dizaines de lui, chacun avec une expression différente Le plus grand s’avança: il en émanait une aura rouge sombre et son visage semblait détester chaque personne en ce monde.

Shanod: Qui êtes- vous tous et où est ce que vous m'avez emmené ?
HdS: Je suis ta Haine et chacun de nous est une de tes émotions Cette salle est née en toi lorsque ton arme noire est apparue dans tes mains, c'est comme une salle d'attente où on patiente jusqu’à ce que tu laisse les commandes a l'un de nous, et je suis particulièrement chanceux je dois dire
Shanod: Et toutes ces images ?
Raison de Shanod: C'est ce qu'il va t'arriver, purement et simplement
Shanod: Pourquoi me faire souffrir deux fois ?
HdS: Moi, ca m'arrange je dois dire
RdS: Oui mais tu sais très bien qu'il va avoir très mal
HdS: Rien a foutre, tant que je tue, je suis satisfait
Satisfaction de Shanod: Ah non, la satisfaction c'est moi, me vole pas mes propriétés
Shanod: Stop ! J'en ai assez
Puisement de Shanod: Ouais, vous me respectez quand c'est lui qui m'utilise !Respect de Shanod: Nan, le respect c'est moi !
Shanod: Bon j'en ai marre je me casse
RaDS: Si je le sais, tu le sais mais tu ne pourras pas changer ce que tu viens de voir, ca arrivera inévitablement et quoi que tu fasses, tu ne pourras pas changer le futur
Shanod: ... C'est où la sortie ?
HdS: Tu ouvres le yeux



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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par xxrorobeexx Sam 18 Mai 2013 - 18:47

HRP: Et vla la suite

Le garçon ouvrit les yeux et effectivement il était de retour dans l’hôpital, toujours attaché a son lit d’hôpital, le soleil filtrait a travers les rideaux, il tourna la tette et vit un plateau sur lequel il y avait des aliments pour le petit déjeuner et un mot mis en évidence: "j'ai compris, les autres n'en sauront rien". C’était signé Sarah; le garçon se détendit car le moment n’était pas venu pour qu'ils sachent. Il tourna par curiosité la tette de l'autre coté et vit une fleur, un autre mot et... Son collier ! Il était réparé Shanod appela une infirmière pour qu'elle le détache et elle s’exécuta; elle lui expliqua qu'il avait dormi un jour entier mais il s'en fichait, il attacha le collier a son cou et lut le deuxième mot: "Pour me faire pardonner, revient sur la plaine dès que tu seras sur pied". Signé Amélie
Shanod s'habilla et s’équipa puis il sortit en courant de l’hôpital Gabriel faisait sa balade matinale et son compagnon lui passa encore une fois à coté. Le chasseur ne comprenait toujours pas, avait-il quelque chose de diffèrent sur le visage ? Une maladie quelconque ?

Gabriel: Y en a marre...

Shanod continua sa route et passa par le chemin qu'il commençait a connaitre par cœur et arriva jusqu'à la plaine pour la troisième fois. Shanod continua sa route et passa par le chemin qu'il commençait a connaitre par cœur et arriva jusqu'à la plaine pour la troisième fois. Il commençait a connaitre la route par cœur: tracer tout droit dans le village en faisant attention au gens dans les rues, puis, a la sortie, tourner a gauche et continuer sur une 50e de mètres, faire attention aux racines qui sortent de la terre, descendre jusqu’à la plaine en regardant que des velocipreys ne venaient pas vous renifler, atteindre le centre de la plaine puis encore a gauche jusqu’à un tronc d'arbre couché sur l'herbe.
Amélie était bien la, elle était assis sur le tronc, les jambes repliées vers le menton, les tenant avec les bras et la tette en l'air a regarder les nuages. Lorsqu'elle remarqua le garçon, elle se redressa et tira ses deux lames, le regard ferme et assuré.

Shanod: Wow wow wow, on se calme, je suis désolé pour hier mais ne m'embroche pas s'il te plait
Amélie: C'est le dernier jour, voila ce que je te propose: un duel, sans artifices, sans tour de passe-passe. Juste notre habileté a manier les armes

Shanod se mit a paniquer, il avait vu de quoi elle pouvait être capable avec des lames doubles en main et comparé a elle, il était pitoyable. La réceptacle des gênes de Kirin était déjà parée a recevoir Shanod. Celui ci soupira en comprenant qu'il n'avait pas le choix et tira son arme. Il mit des munitions perçantes au cas ou et attendit que son entraineur lance l'assaut.
Amélie avança vers lui en faisant des bonds a droite puis a gauche; Shanod fut déroutée et la croisée put lui entailler le bras. Elle revint a l'assaut, sans lui laisser le temps de souffler et le frappa a plusieurs endroits de son armure qui tomba au sol.

Amélie: Pas d'artifices donc pas d'armures

Shanod enleva son armure du milieu et essaya de contre attaquer. Un coup a droite pare avec une lame, puis un coup de pied vers la tette qui n'aboutit pas. Amélie le repoussa d'un coup de tette et courut vers lui. Le garçon se mit en garde mais au moment de l'impact, l'hybride tourna sur elle mémé, lui permettant de passer a coté du bouclier et Shanod sentit une douleur au niveau du diaphragme, sur le cote droit. Il regarda et constata qu'il avait une entaille a cet endroit. Il serra les dents et se profita qu’Amélie ait le dos tourné pour essayer de lui porter un coup. Pour lui répondre, elle se baissa pile au moment ou il le fallait puis elle attrapa le garçon et l'envoya plus loin, face contre terre. Il se releva et put esquiver a temps une pluie de coups lui étant destinés. Il regarda, pour la première fois depuis le début du duel, la croisée en face et vit qu'elle avait les yeux fermés et dégageait une sensation de légèreté et de liberté
Elle se remit au combat en faisant ses bonds a gauche et a droite et Shanod, encore dérouté par ces mouvements, se fit taillader les bras sans ripes
-plus haut dans les arbres-
Y, l’étrange personnage qui s’était manifesté dans le désert quelques jours plus tôt, lors de l’évent, était là, assis sur une branche, et il observait ce duel "d'entrainement" et les coups que prenait Shanod sans pouvoir en porter un seul; cette croisée Kirin était redoutable. Seulement, lui avait déjà analysé les mouvements et les avait regroupé pour former un pattern dans sa tette Quand elle fermait les yeux, on voyait que son corps était en mode "automatique" et que c’étaient plus des réflexes qu'autre chose et le garçon pouvait se servir de son jeu de jambes pour feinter. Mais apparemment, il n'avait rien compris.

Y: Si tu ne gagnes pas, je serais forcé de me tourner vers Diane...

-retour vers la plaine-
Shanod était à bout: Amélie l’épuisait a sauter dans tous les sens. Elle lui passait à cote et dès qu'il se retournait, elle l'avait contourné et envoyé un ou deux coups d'épée. L'hybride, elle, n'avait toujours reçu aucun coup.
Shanod s'élança sur elle pendant qu'elle se reposa quelques instants. Elle tourna la tête a temps pour esquiver un coup de masse qui lui était destiné puis elle s'appuya sur ses deux mains et envoya ses talons dans le menton du garçon qui recula, elle se servi de la vitesse qu'elle avait pris en faisant le mouvement pour envoyer son poing dans le ventre du chasseur. Il se plia en deux et Amélie le surplombait, une lame au dessus de sa tête

Amélie: Game over ?
Shanod, souriant: Peut-être...

Il décrivit un arc de cercle avec sa jambe droite pour faucher son adversaire mais elle avait anticipé le coup et sauta légèrement; le sourire de Shanod s’élargit: il bloqua son pied dans la terre en appuyant avec talon puis il fit la même chose avec la main du même coté puis il souleva sa jambe gauche et la dirigea vers le ventre d’Amélie Cette dernière, ne pouvant pas rectifier sa position dans les airs, se prit le pied dans l'estomac et s’écrasa. Elle voulut se relever mais un coup de masse dans la tête troubla légèrement sa vue. Elle se releva quand même mais elle titubait. Shanod était encore plus essoufflé que tout a l'heure mais il avait réussi a déstabiliser Amélie et c’était déjà une victoire.

Amélie: Hé, bien joué *haa* je ne m'y attendais vraiment pas a un coup de ce genre... Nous sommes a bout tous les deux, ce sera surement la dernière passe d'arme avant de décider du vainqueur
Shanod: *sourire* J’espère que manger l'herbe ne te dérange pas
Amélie: Hey, mais c'est de la provocation ça; nous verrons bien lequel de nous deux sera sous la chaussure de l'autre a l'issue de cette passe *sourire*

Chacun s’élança sur l'autre. Amélie tenta une botte pour désarmer son adversaire mais elle avait oublié le bouclier qu'avait Shanod et celui ci garda son arme bien en main. Lui tenta de feinter avec sa masse pour mieux assener son bouclier dans la figure de l'hybride; rien n'y fit et chacun se dégagea pour souffler deux secondes. Puis l'assaut repartit: Shanod courut vers Amélie, la masse en avant; la croisée avait une meilleure allonge et allait le toucher au cou. Il fit alors un pas a gauche puis il se retourna vivement et dirigea son arme vers la tête de l'hybride mais le pied de celle ci s'interposa. Elle finit de se retourner en utilisant la gunmace comme point d'appui et fit tressaillir Shanod, lui laissant une ouverture. Elle lui envoya un coup de pied dans les cottes puis un deuxième et un troisième. Elle surplombait de nouveau le chasseur et avait son épée a quelques millimètres de la tête Shanod se releva d'un salto arrière et put repousser la lame; ses bras tremblaient de plus en plus mais c’était la même chose pour Amélie.. Leur dernière passe d'armes durait plus longtemps que prévu...
Ce fut Amélie qui brisa le temps de repos en faisant ses petits bonds a droite puis a gauche; Shanod devait absolument l’arrêter quand elle arrivait a son niveau ou il ne s'en relèverait pas...
Un bond a droite, quelques mètres. Un bond a gauche, deux mètres. Un bond a droite, un mettre. Un bond a gauche, quelques centimètres... Shanod envoya son bouclier dans la trajectoire du saut, cela arrêta Amélie dans son élan et Shanod put lui diriger la masse vers le ventre. L'hybride croisa ses lames et bloqua l'arme.

Amélie: Hé hé, bien tenté mais ce sera moi qui gagnera
Shanod: Tu a commis une erreur: tu ne protège pas ta gorge
Amélie: J'ai bloqué ton arme et tu ne peux plus rien faire; j'ai une plus longue allonge avec mes jambes car je suis plus grande donc j'ai gagné
Shanod: On n'appelle pas cette arme "gunmace" pour rien

Shanod pressa un petit bouton sur le manche de l'arme et le mécanisme s'activa: plusieurs rouages tournèrent dans l'arme, la moitié de la masse se sépara de l'autre partie et se replia sur celle ci, le canon se déplia et pointait dangereusement vers le cou d’Amélie Cette dernière se souvint qu'il avait chargé une munition et elle se mordit la lèvre... Elle avait perdu; perdu face a Shanod qui n'en avait pas l'air mais qui savait se battre. Elle arrêta de se mordre et elle sourit; elle lâcha ses armes et regarda Shanod droit dans les yeux: il pourrait le faire, bien sur ce serait difficile mais il pourrait vaincre Marco en combat singulier.
Tout les deux tombèrent sur le sol, regardant le ciel et tentant de reprendre leur respiration puis Shanod partit d'un rire, un grand rire qui résonna dans le bois juste à côté: il avait tenu tête a Amélie alors pour Marco, ce serait surement plus facile... Mais l’image de Luc, son ami, revenait dans sa tête dès qu'il pensait au croisé blangonga marron... Il s’arrêta net de rire car il se rendit compte qu'il serait incapable de le tuer dans ces conditions... Il vit Amélie au dessus de lui qui lui tendait la main, l'air bienveillant.
Il la prit et elle le redressa puis elle remarqua la mine sombre du garçon et elle comprit du premier coup.

Amélie: Tu m'as dis que tu avais peur de ne rien pouvoir faire contre Marco mais j'ai vu que ce n'est pas ça...
Shanod, étonné: Comment... Je n'ai rien dis
Amélie: Avec de l'entrainement, tu peux cacher toutes les expressions que peuvent produire le visage mais il y en a une qui ne peut s'effacer: le regard; les yeux ne mentent pas
Shanod: ... Et bien, pour tout dire, j'ai vécu 5 ans avec Marco, c’était mon ami et... Penser que je vais devoir le tuer... Ça me dérange, je revoit l'image de mon ami souriant et puis celle de l'homme usé par le temps qui respire le meurtre... Et ça me paralyse ces visions
Amélie: Tu sais, je ne dirais pas qu'il a raison mais ce qu'une énorme partie d'entre nous a vécu est incomparable avec une autre vie: arraché jeune a sa famille pour vivre dans l'humidité, la soif, la faim, la maladie, l'obscurité; avoir une seule personne avec laquelle on est autorisé à exister, souffrir continuellement dans la tête et physiquement puis devenir un monstre, avoir un matricule au lieu d'un nom... Voilà ce qu'être un hybride veut dire alors dès que Ethan et Yasmir ont proposé une vie différente, ceux qui n'ont pas pu se départir de leur souffrance l'ont transformée en haine et ont suivi les deux ''sauveurs''; les autres ont été considérés comme des traîtres et ont été traqués
Shanod: … C'est donc ça ta vie ? Mais qu'est ce qui a bien pu te faire changer ? Qu'est ce qui a bien pu faire de toi une personne qui ne semble pas étouffée par les sentiments négatifs ?
Amélie: Tu veux que je te dise comment lutter contre ton côté noir ? Je suis désolée mais chacun doit trouver sa voie... Il ne va pas tarder à faire nuit, tu devrais rentrer. Au fait, une dernière chose, donne moi ton arme

Le garçon obéit et la jeune femme activa ses gênes puis écrasa l'arme entre ses mains.

Shanod: Mais... Mon... Mon arme !
Amélie: Tu n'es pas assez à l'aise avec ça, trouve toi une classe d'arme qui te conviendra mieux

Et c'est ainsi que Shanod eut fini son entraînement, son arme en lambeaux dans le creux de sa main.


Dernière édition par xxrorobeexx le Ven 30 Mai 2014 - 15:44, édité 1 fois
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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par sabertiger Dim 26 Mai 2013 - 23:14

Ethan et Yasmir marchaient, Sarah, Jack, Melinda et Martyr suivaient. Tous avaient dépensé un peu d’argent pour s’acheter des vêtements discrets. Ethan portait donc un simple pantalon de voyage ainsi qu’un haut assorti, tous deux dans des teintes tirant sur le blanc. Yasmir, elle, portait les mêmes vêtements, mais tirant sur le noir, elle avait aussi prévu une jupe, mais elle la gardait dans son sac. Sarah gardait ses vêtements habituels, qu’elle avait fait réparer. Martyr, lui, avait décidé d’opter pour des vêtements de voyage noirs aussi. Lui qui n’avait pas l’habitude de porter une couche de vêtement aussi légère, il se sentait presque nu pour ainsi dire. Jack avait lui aussi fait rafistoler ses vêtements, tout comme Melinda.
Ainsi, le petit groupe marcha, leur périple leur fit terminer la traversée du désert et arriver dans la plaine qui cernait Tenmura, au pied de la montagne. Ils prirent leur temps, rien ne pressait et ils arriveraient bien assez tôt à leur goût.
Ainsi, le petit groupe accomplissait son voyage, et bientôt, ils furent en vue des murs cernant le village. Au final, ils passèrent ses portes. Le cadre joyeux qui régnait avait bien vite remplacé la panique qui l’avait agitée quelques jours plus tôt. Une pancarte était affichée avec trois avis de recherche, présentant les faces des trois frères Alister. Ethan et Yasmir se prirent à sourire en voyant que c’était désormais eux qui étaient recherchés…
Drakov se réveilla péniblement, la dernière quête l’avait vraiment épuisé, autant sur le plan physique que sur le plan mental : Qui aurait pu deviner que Crimson les trahirait ainsi ? Personne à vrai dire.
Il poussa un profond soupir et entra dans la cuisine : il y trouva Valence.
La croisée Plesioth Vert se faisait quelque chose à manger. Quelle heure était-il pour qu’elle fasse quelque chose comme ça ?
Elle portait un long tee-shirt, qui lui allait bien trop grand, le tout sous un tablier. Drakov nota soudain, ce tee-shirt, il était à lui. Il demanda :

Drakov : Euh… Valence ?

Elle se figea. Elle était en train de chantonner en se faisant à manger, mais ne s’attendait visiblement pas à être surprise ainsi.
Elle ne se retourna pas, mais rien qu’à l’intonation tremblante de sa voix, Drakov devina qu’elle avait très probablement rougi sous le coup de la honte :

Valence : D… Drakov ? Déjà levé ?

Il se prit à rire. Il s’était littéralement endormi habillé avec Alix et, ce matin-là, Amélie ne s’était pas incrustée, ce qui lui avait tiré un soupir de soulagement quand il s’était réveillé. La croisée Kirin avait pris cette habitude, depuis que Drakov et elle avaient échangés un baiser durant le bal de fin d’Event. Il avait agi sous l’impulsion de l’alcool, mais en même temps, il en avait eu clairement envie. Durant cet instant, la jeune femme lui avait paru bien plus attirante qu’Alix ou qui que ce soit d’autre.
Valence le fixa et déclara :

Valence : Je… euh… Je faisais à manger pour ceux à l’hôpital.

Drakov lui sourit et lui mit la main sur l’épaule, il déclara :

Drakov : Merci de t’en occuper.

Elle lui rendit son sourire.
En rentrant, Drakov avait appris ce que les trois frères Alister avaient fait après le départ de Crimson. Quelques heures, c’est ce qu’il avait fallu à Black pour annihiler proprement tous les meilleurs combattants de Tenmura. Drakov avait aussi appris que ces amis se remettaient encore de leurs blessures à l’hôpital. Il réalisa soudain : Si Amélie n’était pas venue, c’est parce qu’elle aussi avait été une des victimes. Il se mordit se lèvre : Pourquoi était-il à ce point inquiet ?!
Il repensa soudain à Marie, qui avait été gravement blessée elle aussi. Il demanda :

Drakov : Valence, tu veux venir avec moi leur rendre visite ?
Valence : Euh… Oui, si ça ne gêne pas.
Drakov, avec un sourire : Pas de souci. Mais tu veux bien me rendre mon tee-shirt avant qu’on parte ?

Elle passa u pourpre :

Valence : Il était à toi ?! Je l’avais trouvé et j’ai… Non ! Rien ! Oublie !

Elle s’apprêta à l’enlever après avoir prestement détaché son tablier puis se figea. Drakov avait un sourcil relevé, surpris. Il avoua, pour plaisanter :

Drakov : Je savais que tu réagissais au quart de tour, mais à ce point-là… Garde-le si tu veux, celui-là ne me manquera pas.
Valence : Ah, merci.

Elle n’osa pas lui avouer qu’elle l’avait pris un peu hasard et qu’elle avait apprécié l’odeur, ce qui expliquait qu’elle l’avait pris. Elle emballa rapidement le repas qu’elle avait préparé. Une fois habillée rapidement, elle le rejoignit dans le hall et ils partirent vers l’hôpital de Tenmura. Valence lui demanda, en chemin :

Valence : Et pour Alix ?
Drakov : J’ai laissé un mot sur la table, en plus de ça, Tartaros et Isis ne devraient pas tarder à se lever, ils se lèvent en général autour de cette heure-là.
Valence : D’accord. Pour tout à l’heure… Oublie ce que tu as vu, d’accord ?
Drakov : Ecoute, tu peux me piquer mes tee-shirt si tu veux, Alix fait pareil, je sais aussi qu’Amélie m’en a pris un mais ne l’avouera probablement jamais… J’en suis plus à ça près, honnêtement.
Valence : C’est horriblement gênant ce que tu viens de me dire, tu sais ?
Drakov : Je préfère mettre les choses au clair, c’est mon style.
Valence, regardant ailleurs : Soit… Alors merci.

Il se prit à sourire. L’hôpital se dressait devant eux. Un bâtiment immense, arborant le symbole de la Guilde ainsi que le drapeau de Tenmura. De grandes fenêtres, permettant aux patients d’avoir une vue reposante sur les montagnes environnantes. Les infirmiers étaient tantôt des humains, tantôt des Félynes, malgré que ces derniers soient un peu plus rares. C’était ici qu’avaient été transférées les victimes de la furie de Black. Malgré que Keil n’apprécie pas les médecins humains, et qu’il soit aussi inquiet à propos de Tana, il avait concédé à rester ici. Surtout après que Tartaros ait menacé de le tabasser jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable de bouger. En effet, lui et Isis avaient assistés au massacre depuis les flammes qui rageaient dans la Guilde, dans lesquelles ils étaient entrés, afin d’éloigner les victimes à l’intérieur de la fureur desdites flammes.
Une fois les frères Alister partis, ils avaient sortis les victimes et aidé à combattre l’incendie. L’identité des croisés avait éclaté au grand jour suite à ces évènements, mais l’aide qu’ils avaient apportée avait contribué à ne pas leur attirer les foudres de la populace, malgré que certains aient subitement commencé à les traiter comme des pestiférés.
Drakov et Valence entrèrent dans le hall. Après avoir parlé avec l’infirmière, Drakov apprit que Rupert, Amélie et Marie avaient été placé dans deux chambres différentes. Amélie avec Rupert dans une et Marie seule dans l’autre, son état étant bien plus inquiétant que celui des deux autres. Tana et dans une chambre avec Keil, Drakov se dit qu’il y passerait plus tard.
D’un commun accord, ils décidèrent d’aller voir Marie en premier lieu. Ils marchèrent dans les couloirs et arrivèrent finalement devant la chambre. Un numéro inscrit sur la porte en bois noirci. Les couloirs de cet hôpital mettaient Drakov mal à l’aise, ils ressemblaient beaucoup trop à ceux du laboratoire dans lequel il avait subi son croisement. Visiblement, c’était aussi le cas pour Valence, qui semblait bien trop tendue pour avoir un air naturel.
Drakov toqua à la porte, une voix qu’il reconnut de suite lui répondit :

Alissa : Entrez.

Il ne se demanda pas pourquoi la croisée Lavasioth était là, Valence le lui avait expliqué hier soir, mais il avait oublié du à sa nuit prolongée. Alissa avait proposé d’aller veiller sur Marie, qui avait encore un peu de mal à entendre. Drakov avait accepté, il avait lui aussi besoin de repos, tout comme Alix et même de soins, mais rien n’était assez grave pour provoquer une hospitalisation prolongée. La croisée Yian Garuga était là depuis quelques jours apparemment et ne reprenait conscience que par moments.
Drakov et Valence passèrent la porte. C’était évident qu’Alissa les avait sentis à travers la porte grâce aux instincts poussés que procuraient les gènes. La chambre était assez spacieuse, six ou sept mètres de large pour une dizaine de long. Deux lits s’y trouvaient, mais l’un était vide. A côté de l’autre, se trouvait Alissa, assise sur une chaise. Elle portait les mêmes vêtements que lors de leur quête dans la Tour. Marie était assise dans le lit et les fixa tous les deux. Elle avait recouvré une bonne partie de son acuité auditive. Elle vit entrer Drakov et Valence. Alissa lui présenta rapidement Valence, la jeune femme écarquilla les yeux : Elle devait avoir cru voir Alix… A vrai dire, en étant un peu fatigué, la confusion était vraiment aisée.
Marie parla, avec une voix légèrement tremblante, reflétant à la perfection la fatigue qui s’était répandue dans tout son corps :

Marie : Contente de vous revoir…
Drakov : Marie…

Drakov avança jusqu’au lit de la croisée Yian Garuga, il la serra dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front :

Drakov : Désolé… J’ai été parfaitement inutile pour ce coup…
Marie : Drakov… Je… C’est de ma faute…
Drakov : Ils ne t’ont pas trop fait de mal ?
Alissa : D’après ce que j’ai pu comprendre de ce papier au bout de son lit (elle désigna le bulletin de l’état de la jeune femme accroché au bout du lit). Elle a eu une chance folle, même pour une croisée, ses blessures étaient sévères. Brûlures dues aux flammes et à la foudre, des dommages corporels lourds, plusieurs hémorragies assez graves…

Drakov se mordit les lèvres, rageant de ne pas avoir pu être là pour aider ceux à qui il tenait. Marie était dans les vêtements typiques d’une hospitalisée, mais il était très facile de deviner que tout son torse était bandé. De plus, son crâne était bandé aussi. Elle sourit timidement :

Marie : Ne t’en fais pas… Je m’en serai voulu si je n’avais rien fait.

Il se prit à sourire. C’était bel et bien le genre de la croisée Garuga, en effet. Le croisé Tigrex demanda :

Drakov : Donc Crimson aussi t’as frappée ?
Marie : A vrai dire, non. C’est Black qui nous a tous vaincus, seul.

Alissa, Valence et Drakov se figèrent. Elle expliqua ensuite comment s’était déroulé le combat, à sens unique à vrai dire. Drakov soupira :

Drakov : Donc ce type est effectivement un martialiste… J’avais des doutes après avoir vu sa performance contre Crimson, mais cet évènement confirme bien mes doutes.

Alissa et Valence échangèrent un regard, la cadette lança :

Valence : Quand je te disais qu’il était capable de réfléchir quand il s’y mettait.
Alissa : Effectivement, je pensais que tu blaguais mais c’était sérieux visiblement.

Drakov toussota, pour leur rappeler sa présence, Marie leva un sourcil, ne comprenant pas vraiment la scène qui avait lieu devant elle. Les deux grandes sœurs d’Alix échangèrent un regard entendu, Drakov lança à Marie :

Drakov : Bien, je vais aller voir comment se portent les autres, je reviens d’ici peu.

Elle opina, Valence donna la boîte qu’elle avait préparée à sa grande sœur. Alissa l’accepta. Puis Drakov et sa petite sœur sortirent. La croisée Lavasioth poussa un profond soupir :

Alissa : Donc, toi c’est Marie, hein ?
Marie : Oui. Je t’ai déjà croisée dans la base, non ?
Alissa : Effectivement, c’est possible.

Alissa ne lui avait pas raconté ce qui s’était dit en haut de la tour et le fait que Yasmir et Ethan ne soient que des pions des trois frères Alister. La croisée Lavasioth se prit à sourire :

Alissa : Donc, Marie, j’ai cru comprendre que tu avais des vues sur Eccnelias, j’ai bon ?
Marie, rougissant : Je… Euh… Je… Comment ?
Alissa, avec un sourire carnassier : Je suis très bien informée, qui plus est, Alix à l’air d’être inquiète à ton sujet.
Marie, soupirant : Alix… Elle a beau dire ça, je n’ai clairement aucune chance contre elle, je pense que c’est assez clair comme ça…
Alissa : Effectivement, il a l’air très attaché à ma petite sœur.
Marie, rougissant d’un coup : Tu es la sœur d’Alix ?!
Alissa, fronçant les sourcils : Ose dire que je ressemble à un pirate et tu en prends une, clair ?

Marie opina, retenant cette phrase qu’elle avait failli laisser s’échapper. Alissa demanda :

Alissa : Donc, que comptes-tu faire désormais ?
Marie : Je ne sais pas… Si une occasion se présente, je partirais peut être.
Alissa : Je vois… Donc tu abandonnes, aussi simplement ?
Marie : C’est pas comme si j’avais une chance quelconque, rien qu’en voyant comment Valence et toi êtes, je ne peux que m’inquiéter quand à mes chances de victoires contre Alix.
Alissa, en se grattant le menton, pensivement : Mhhhh… C’est vrai que toutes les deux ont un fort potentiel. Mais ce n’est pas non plus une raison pour abandonner… Même si j’ai du mal à voir ce qu’Eccnelias a de si attirant.
Marie : C’est lui qui est venu nous sortir de nos cellules…

Elle poussa un profond soupir. Puis reprit :

Marie : Au fond, je devrais savoir que malgré tous mes efforts, il resterait inaccessible.
Alissa, après un soupir : Être bête au point de ne pas voir ce cœur qui bat… Quel idiot.
Marie, rougissant : Hum ?!

Alissa lui adressa un sourire, Marie rougit encore plus. Alissa lui caressa la joue. Elle lança :

Alissa : Et cette couleur te va très bien.
Marie, avalant sa salive : Ah ?
Alissa : Ne t’en fais pas, je n’ai pas l’intention de te faire quoi que ce soit, j’ai juste décidé de veiller sur toi.
Marie, avalant sa salive de nouveau : M… Merci.

Alissa lui sourit, avec une gentillesse. Elle ouvrit ensuite la boîte laissée par Valence et demanda à Marie :

Alissa : Dis, ça te tente qu’on partage ce repas ? La bouffe ici doit pas être terrible.
Marie : Ah ! Oui, je veux bien.

Avec un sourire, Alissa prit les couverts et déposa la boite dans les mains de Marie, elle expliqua ensuite :

Alissa : Un seul jeu de couvert… Valence, Valence, Valence… Irrécupérable.

Elle l’avait dit avec un ton très naturel, ce n’était pas joué et visiblement elle était exaspérée par le fait que sa sœur n’ait pas prévu un tel scénario. Marie commenta :

Marie : Pourquoi ne pas partager ?
Alissa, relevant la tête vers elle : Mhhhh ? Et ça ne te dérangerai pas ?
Marie, rougissant un peu : Pas vraiment…

Alissa sourit, cette fois de manière bien plus carnassière. Elle planta la fourchette dans le plat et l’amena à la bouche de Marie, qui vira au pourpre :

Alissa : Toi d’abord, c’est toi la malade après tout.

Elle mangea avec appétit, mais non sans gêne. Une fois qu’elle eut terminé, elle se sentit comme revigorée, les repas de l’hôpital de Tenmura, comme ceux de tout autre hôpital, étaient difficilement comestibles. La croisée Yian Garuga avala la bouchée après l’avoir savourée. Elle soupira un grand coup :

Marie : Valence est un vrai cordon bleu… Je me suis rarement autant régalé.
Alissa : C’est vrai qu’elle a un véritable don pour ça.

Elle mangea une bouchée à son tour. Puis elle en donna une nouvelle à Marie, qui la savoura de nouveau. Alissa la fixa et sourit. Marie rougit encore et demanda :

Marie : Quelque chose te dérange ?
Alissa : Pas vraiment, tu t’en es oublié un peu sur le coin de tes lèvres.
Marie, se frottant l’un des coins : Ah ! C’est mieux ?

Alissa soupira et répliqua :

Alissa : L’autre côté. Laisse-moi faire.

Elle s’avança, près, trop près. Elle toucha le coin de ses lèvres avec les siennes, faisant de ce fait passer Marie à l’écarlate. Alissa recula un peu et déclara, sur un ton qui faisait parfaitement faux :

Alissa : Oh ! Pardon, j’ai cette habitude, désolé si je t’ai…
Marie, les yeux baissés : Non… ça me va…

Alissa sourit, Marie releva la tête, rouge vif, elle s’approcha de la croisée Lavasioth, qui fit de même. Leurs lèvres se touchèrent, elles restèrent ainsi un moment, les yeux clos. Elles ne se séparèrent qu’après plusieurs minutes, Marie bégaya :

Marie : Je… Euh… Désolée…
Alissa, souriante : Ne t’en fais pas, j’ai apprécié ce moment.

Marie rougit encore, elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça à vrai dire. Elle repensa à Drakov, Alissa lui déclara :

Alissa : Tu regrettes ?
Marie : Un peu… Mais en quelques secondes, j’ai eu l’impression de recevoir bien plus d’affection de ta part que de la sienne en plusieurs mois de vie commune…
Alissa, soupirant : Il reste fidèle à Alix, au moins c’est déjà ça.
Marie, pensive : Oui…
Alissa, lui posant la main sur l’épaule : Hey, ne t’en rends pas malade, j’ai cru comprendre qu’il était bête, et je préfère te dire que je serai là pour toi, que l’on soit ensemble ou non.
Marie, avec un sourire : Merci encore.

Elle lui sourit, Alissa fit de même.
Drakov entra dans la chambre d’à côté, celle de Rupert et Amélie. Tous les deux étaient bien éveillés et Amélie râlait visiblement vis-à-vis du comportement de son compagnon d’infortune. Elle était bandée au niveau des tempes, Rupert, lui était totalement couvert de bandages sur ses bras et son torse. Valence était avec Drakov et les fixa avec une mine étonnée. Drakov soupira et les présenta :

Drakov : Voilà, tu me trouve peut-être débile, mais tu n’as pas encore vu Rupert.
Rupert : Hey ! C’est blessant ça !
Amélie : Non, je suis entièrement d’accord avec lui.
Drakov : Et tu m’as l’air bien en forme pour quelqu’un qui s’est fait sauvagement démolir, toi aussi.
Amélie, soupirant : J’arrive encore difficilement à aligner deux pas correctement, j’ai plus subi un vilain choc qu’autre chose tu sais.

Drakov opina, Valence aussi. Drakov la présenta aux deux autres croisés, qui y allèrent de leur commentaire :

Amélie : Ceci explique donc pourquoi j’avais l’impression d’avoir déjà vue Alix.
Rupert : De même ici, quoique j’ai du mal à me souvenir des tronches que j’ai vu récemment.
Amélie : Je pense savoir pourquoi…
Rupert : Ne met pas ça en cause, c’est médical ! M-E-D-I-C-A-L !
Amélie : Oui, oui, tout comme la présence de Drakov pour moi hein.

Valence lança un regard étonné à l’intéressé, qui poussa un profond soupir. Il ne tenta même pas de se justifier, c’était juste beaucoup trop compliqué.
Elle se prit à rire. Elle n’avait jamais imaginé que ces deux-là auraient pu être de tels énergumènes.
Drakov, déjà plus rassuré par leur état, demanda :

Drakov : Vous pouvez sortir quand ?
Amélie : Rupert et moi pouvons sortir depuis ce matin, on est restés là le temps que tu rentres.
Rupert : Yep, même si c’est pas la grande forme, j’ai bien récupéré, merci aux facultés de récupération de Yamas.
Valence : Ces trucs récupèrent vite ?
Rupert : Me semble, ou alors j’suis juste invincible.
Amélie : Dixit celui qui s’est fait étaler par Black.
Rupert : Dixit celle qui s’est retrouvée KO en un coup de poing.
Amélie : Mais ! J’aurai pas pris ce coup, je lui désactivais ses boost et on l’aurait eu !
Rupert : Et c’est bien pour ça qu’il t’a ciblée en premier lieu.

Elle poussa un soupir, visiblement exaspérée. Drakov échangea un regard entendu avec Valence, un regard qui se voulait explicite : « Cassons nous le plus vite d’ici »
Et ils s’excusèrent rapidement, afin de pouvoir sortir de ce lieu dangereux. Drakov retourna donc voir Marie, pendant que Valence rentrait à la maison.
Il entra dans la pièce, Marie finissait le repas partagé avec Alissa. Toutes les deux se tournèrent vers lui. Il parla un peu avec la croisée Garuga :

Drakov : Hey. Donc, tu sors quand ?
Marie : Normalement demain… Mais je dois pouvoir sortir aujourd’hui.
Drakov : Bien, j’aurai besoin de toi cet après-midi pour aller voir Maze. Ce serait temps qu’on lui explique le fin mot de l’histoire.

Elle opina, elle ferait bien évidemment tout son possible. Drakov s’apprêtait à rester là, mais on frappa à la porte. Alix entra précipitamment, essoufflée. Drakov demanda :

Drakov : Qu’est-ce qui se passe ?
Alix, affolée : Drakov ! Viens vite !
Drakov : La maison brûle ou quoi ?
Alix : Pire ! Ethan ! Yasmir ! Ils sont là !

Tous se figèrent… Ethan et Yasmir ?! A Tenmura ?!
Drakov fit un bond, Marie elle aussi bondit littéralement du lit. Alissa se mit à leurs côtés, aidant la jeune femme à marcher. Elle y parvint remarquablement bien, malgré sa convalescence. Dans le couloir, ils croisèrent aussi Amélie et Rupert, qui étaient prêt et rassemblés par Valence. Ils filèrent tous, de façon entendue, et partirent, à toute allure, vers la maison de Drakov.
Et quand ils arrivèrent devant, Tartaros les attendait, bras croisés, sur le pas de la porte. Il déclara :

Tartaros : En haut, ils attendent et sont pas seuls.

Drakov opina, ils montèrent tous. Ils étaient là, dans l’un des deux sofas : Un jeune homme blond, dans les deux mètres, avec la peau très claire et des yeux turquoise. A ses côtés, une jeune femme à la peau mâts et aux cheveux blancs pur, ses deux yeux turquoise fixaient les nouveaux arrivants.
A leurs côtés, quatre autres personnes. Alissa et Valence lancèrent des regards noirs à un grand brun avec une veste noire et des yeux rougeoyants. Drakov lui, était dévisagé par la femme aux cheveux courts et à la cicatrice en X sur le visage.
Il s’installa sur le divan face à celui des deux jeunes gens, Alix à sa gauche, Amélie à sa droite, les autres debout autour du divan, de la même manière que ceux qui accompagnaient Yasmir et Ethan.
La situation transpirait d’une tension palpable, très palpable même.
Drakov demanda :

Drakov : Donc, vous vous pointez comme ça ?
Yasmir : A vrai dire, nous avons à vous parler… Je suppose que vous avez vu les Alister dans la Tour, non ?
Drakov : … En effet.
Ethan : Nous les avons croisés pendant leur retour, alors que nous fuyions notre base.
Drakov : Vous fuyiez ?
Yasmir : Oui, nous avons subi une lourde attaque, menée par les forces de la Guilde. Je suppose que vous connaissez le fin mot de l’histoire sur notre situation ?
Drakov : En effet.

Oui, Crimson le leur avait expliqué la situation réelle vis-à-vis d’Ethan et Yasmir, qui n’étaient rien d’autre que les pantins de ses deux frères. De fait, les deux jeunes gens soupirèrent un grand coup. Drakov demanda :

Drakov : Donc vous êtes les seuls survivants ?
Yasmir : A notre connaissance, oui. Mais des personnes capables comme Valerian ont de très fortes chances d’avoir survécu.

Drakov opina. Yasmir expliqua ensuite :

Yasmir : C’est surtout grâce à Jack, Sarah, Martyr et Melinda que nous avons pu survivre jusqu’ici…

Elle avait légèrement rougi. Drakov tiqua : Sarah ?!
Il la remarqua soudain, c’était elle qui ne le lâchait pas du regard, un regard noir et du genre qui perçait jusqu’à l’âme. Il déclara :

Drakov : Je n’imaginais pas que tu aurais autant changée en quelques mois.
Sarah : … Va mourir.

Il soupira, visiblement, elle lui en voulait clairement pour l’incident avec Léo.
Il regarda ensuite Jack… Puissance, c’était le seul mot à même de le décrire, il semblait tellement fort que Drakov en tremblait presque. Deux mètres dix, des cheveux bruns en bataille et des yeux rouges sang. Il était croisé Diablos Noir et le responsable de la perte de l’œil d’Alissa. D’ailleurs, cette dernière ne cessait de lui lancer des regards noirs avec son œil restant, tout comme Valence.
Il posa sa main sur l’épaule de Sarah et déclara :

Jack : Sarah, viens avec moi, on va causer un peu.
Sarah : Qui t’as autorisé à me parler comme ça toi ?!
Jack : Ecoute princesse, c’est ça ou je t’assomme et te met sur mon épaule, clair ?

Sarah poussa un profond soupir et suivit le croisé Diablos sur le balcon. Il ferma la fenêtre derrière eux et lança :

Jack : Hey, je sais que tu en veux à Eccnelias pour Léo, mais calme-toi, nous sommes ici pour négocier, pas pour commettre un massacre.
Sarah : Vu leur état ce serait facile.
Jack : Sarah…

Elle poussa un grand soupir, il la prit dans ses bras, ce qui la fit rougir. Il était comme Léo, mais en plus attentif à ses camarades. Jack avait beau paraître solitaire et froid, il n’en était rien, c’était quelqu’un qui faisait attention à ses camarades.
Elle soupira, ils entrèrent une fois séparés.
La conversation s’était poursuivie :

Ethan : Nous ne désirons pas nous lancer dans une guerre ouverte contre la Guilde, ni contre qui ce soit d’ailleurs. Nous avons amassés des fonds pendant ces années et désormais, nous avons récolté le fruit de notre labeur sous le nez des trois frères et de la Guilde. Ce que nous voulons c’est être libres, vivre normalement…
Drakov : je vois… Donc, je ne peux décemment pas vous considérer comme une menace… Vous avez où loger ?
Yasmir : Oui, une ville à une journée de marche, nous avons d’ores et déjà achetés une maison là-bas. Un manoir en fait. Cette ville a besoin de chasseurs pour la défendre, et nous comptons remplir ce rôle.

Drakov opina. Il proposa donc :

Drakov : Ecoutez, je sais aussi qu’un chasseur du village, Gabriel est croisé Nargacuga, il faudrait songer à lui parler aussi.
Ethan : Sur ce point je vous fais confiance, transmettez lui les informations vis-à-vis de ça.

Yasmir ne disait rien, elle fixait le sol. Ethan lança :

Ethan : D’ailleurs, nous ne savons pas quoi faire exactement pour avoir des licences de chasseurs, on a entendu parler d’un examen, mais faute d’en savoir plus…
Tartaros : Je vais partir avec vous, ce sera un moyen de vous montrer et de permettre à Isis de se reposer.
Drakov : Donc tu pars avec eux ?
Tartaros : Le temps de le leur montrer les procédures, je reviendrai chercher nos affaires à Isis et à moi probablement demain.

Drakov opina, il demanda :

Drakov : Quelqu’un d’autre voudrait suivre ?
Marie : A vrai dire… Je vais partir avec eux aussi.
Alissa : Et moi aussi.

Tous les regards se tournèrent vers eux. Marie expliqua :

Marie : Je ne me sens pas à ma place ici, j’ai aussi un très mauvais pressentiment vis-à-vis de l’avenir, c’est pourquoi je préfère m’éloigner… Désolée.
Drakov, souriant : Tu n’as pas à l’être, vous êtes tous libre de partir si vous voulez.
Rupert : Pas moyen, ma planta… Des affaires personnelles m’incitent à rester ici.
Amélie : Hors de question de partir pour moi.
Alix : Moi de même.
Valence : Je resterai ici aussi.

Drakov demanda :

Drakov : Et vous, certains désirent peut être s’installer ici ?
Yasmir, en rougissant un peu : A vrai dire…
Ethan, avec un sourire : Yasmir va rester avec vous, je compte sur vous pour bien vous occuper de ma petite sœur, d’accord ?
Drakov, avec un large sourire : Aucun souci.

Et ainsi s’acheva la partie importante de la discussion. Les autres croisés du groupe d’Ethan et Yasmir portaient les affaires de la jeune femme et les installèrent dans ce qui serait sa chambre désormais. Isis et Tartaros préparèrent les leurs bagages mais les laissèrent sur place, Tartaros reviendrait les chercher. Avant de partir, Drakov décida d’aller à la forge avec Alix, il y partit en chargeant son propre coffre à composants sur son épaule. Alix le fixa : Elle s’apprêtait à lui demander la même chose…
Ethan se proposa donc pour le lui porter et, après de maintes excuses d’Alix sur le fait de l’impliquer pour ça, ils prirent le chemin de la forge, dont ils revinrent plus tard, leur équipement dans leurs coffres respectifs, Ethan portant encore le coffre d’Alix sur son épaule. Les coffres furent rangés et le groupe d’Ethan repartit.
Drakov se retrouva seul dans le salon et soupira : La maison venait de se vider d’un coup, d’un grand coup. Il partit dormir tôt ce soir-là, il n’était pas encore remis de toutes ses émotions.

C’est le lendemain, qu’il se leva. Visiblement, Amélie ne s’était pas incrustée ce matin-là non plus, alors qu’elle était pourtant dans la maison. Il partit dans la cuisine, pour y trouver Yasmir, portant une courte nuisette rouge, dormant sur la table au milieu de deux piles de papier conséquentes et sur une carte. Il se prit à sourire : La croisée Akantor lui avait effectivement dit qu’elle s’occuperait de trouver des traces des Alister. Avec un grand soupir, Drakov partit chercher une couverture, qu’il déposa sur les épaules de Yasmir, qui ne réagit pas le moins du monde. Il se prit à penser qu’une semaine auparavant, il aurait été prêt à les tuer, elle et son demi-frère…
Le croisé Tigrex avala un verre d’eau qu’il se servi. Il entendit des bruits de pas légers : Amélie apparut à cet instant-là, portant sa nuisette blanche, qui n’était pas taillée pour elle de toute évidence.
Elle s’avança vers Drakov et déclara :

Amélie : Matinal, hein ? Moi qui pensais avoir encore du temps pour venir…

Il poussa un profond soupir et répondit :

Drakov : Tu sais que si Alix t’y prends, elle va te tuer ?
Amélie : Bah ! La seule dont j’ai quelque chose à craindre, c’est cette réplique lolicon de moi.

Elle avait désigné Yasmir d’un mouvement de tête. Drakov se prit à rire : Certes, Yasmir paraissait plus jeune qu’elle (alors qu’en réalité c’était l’inverse), mais de là à dire que c’était une réplique lolicon d’Amélie, il y avait un grand pas. Yasmir avait en effet beau paraître jeune, elle n’en était pas moins admirablement bien faite, au point d’en éclipser Alix.
Drakov commenta :

Drakov : Si elle est lolicon, alors Alix est quoi ?
Amélie : Une rivale… Et accessoirement foutue comme une gamine.

Une rivale, hein ? Alors c’était bel et bien comme ça qu’Amélie voyait Alix.
Drakov soupira : Honnêtement, il ne savait pas quoi faire avec ces deux-là et s’il préférait rester enfermé ici avec elles ou entre deux Wyverns.
Valence et Rupert n’allaient pas l’aider, ils étaient trop occupés à rire, Yasmir ne parlait pas beaucoup, ce n’était pas fait pour l’aider. Alissa, Marie, Tartaros et Isis venaient de partir avec le groupe d’Ethan et Crimson…
Drakov écarquilla les yeux : Amélie venait de se planter juste devant lui, les mains sur les hanches. Elle était près, beaucoup trop près. La croisée Kirin lui murmura :

Amélie : Encore à penser à ça, hein ?

Sa voix était calme, douce et étrangement séduisante. Quelques centimètres seulement séparaient son visage de celui de Drakov, qui passa au rouge. Il répliqua :

Drakov : Non ! Pas du tout !

Avec un regard qui pouvait se traduire par « C’est ça, oui ! » Amélie fronça les sourcils. Il baissa les yeux et opina :

Drakov : Ouais.

Soudain, il sentit un contact, une douce chaleur : Amélie venait de le prendre dans ses bras. Enfin, elle s’était plutôt blottie contre lui en le serrant. Il passa au pourpre, elle lança :

Amélie : Je ne veux pas te voir en baver à cause de ça tu sais…
Drakov, la serrant à son tour : Merci Amélie.

Elle leva les yeux, leurs faces se retrouvèrent à quelques centimètres l’une de l’autre. Elle intima le mouvement, qui visait à faire se rencontrer leurs lèvres, une voix les interrompit pourtant :

Yasmir : D…D…D…DRAKOV ?! Avec Amélie ?!

Les deux intéressés firent un bond en arrière, se séparant l’un de l’autre avec une rapidité stupéfiante, ainsi qu’un rougissement important. Yasmir soliloqua :

Yasmir : Je vois, ça aurait dû être évident… J’ai été un peu bête sur ce coup…

Elle resta un moment pensive, Amélie la tira de sa rêverie :

Amélie : Un souci mini-moi ?
Yasmir, avec une grimace inquiétante : Mini-moi ?! Je te rappelle qu’y a trois mois tu ployais devant moi !
Amélie : Et ? C’est du passé, les choses ont changées depuis.
Yasmir : Tu veux vraiment que je t’y force ?
Amélie : Viens donc.

Rien qu’en les observant, on aurait pu les prendre pour deux sœurs : toutes les deux avaient en effet des yeux turquoises et des cheveux blancs. Mais la peau mât de Yasmir contredisait cette théorie. De plus, un observateur aguerri aurait très clairement pu avoir l’impression de voir un Kirin et un Akantor se toiser, avant une bataille dantesque. Drakov toussota et calma le jeu :

Drakov : Pas de ça, je voudrais qu’on ne provoque pas plus de pagaille que celle qu’on a déjà provoquée.
Yasmir : Comme tu veux.
Amélie : Soit, je te l’accorde.
Drakov : A ce propos, je vais aller voir Maze ce matin, quelqu’un m’accompagne ?
Yasmir : Moi. Je suis celle qui s’y prête le plus, je pense.

Amélie opina, visiblement à contre cœur, et repartit à l’étage. Yasmir monta s’habiller, puis rejoignit Drakov dans le hall.
Suite aux évènements d’hier, il n’avait pas pu aller voir Maze. Mais ce matin-là, en compagnie de Yasmir, qui portait la même robe rouge qu’elle portait le jour de son arrivée, il se rendit dans la Guilde fraichement reconstruite.
Une fois à l’intérieur, il pénétra dans le bureau du chef de la Guilde, qui attendait derrière son secrétaire en bois massif. Il déclara :

Maze : Ah, j’ai bien cru que vous ne viendriez jamais… Et cette jeune femme est ?
Yasmir : Je me nomme Yasmir.
Maze, se figeant : La même que celle à laquelle je pense ?
Yasmir : Tout à fait. Mais avant d’appeler vos gardes, écoutez au moins ce que nous avons à expliquer.
Maze : Soit…

Drakov et Yasmir lui parlèrent, expliquant la véritable histoire derrière le masque de l’organisation. Maze resta pensif :

Maze : Donc, ces trois frères sont les seuls vrais dangers ?
Yasmir : Je ne nie pas qu’un ou deux des survivants nous pensant morts puisse poser problème, mais j’en prends la responsabilité et m’engage à les éliminer si un problème se pose.
Maze : Fort bien… Quant à ceux dans le village…
Drakov : Tous se sont déjà montrés non offensifs vis-à-vis de la Guilde. Qui plus est, je les sais tous sous mon contrôle, si je peux parler ainsi.
Maze : Bien, dans ce cas, je me dois de vous faire confiance… Je ne doute pas des capacités de la demoiselle ici présente, c’est pourquoi vous resterez un petit peu plus longtemps, le temps qu’on saute les formalités comme l’examen.

Le visage de Yasmir s’illumina, elle sourit. Maze ajouta ensuite :

Maze : Quand à vous, allez chez vous et demandez à la dénommée Amélie de rester là, un haut gradé de la Guilde devrait venir vous voir.
Drakov : Haut gradé ?
Maze : Un dénommé Isaleas, il a insisté pour que la jeune femme soit là.

Drakov opina, mais resta tout de même suspicieux quant à la venue de cet homme. Il avait lui aussi un mauvais pressentiment quand à cet évènement.
Il rentra donc, laissant Maze terminer les formalités vis-à-vis de Yasmir.
En arrivant chez lui, il vit plusieurs soldats d’élite postés devant sa porte, il entra, après avoir présenté ses papiers, pour prouver son identité. Et il monta à l’étage, pour y trouver un homme, grand, brun avec les cheveux en bataille vers l’arrière, il portait une splendide armure dorée avec une cape rouge sang. A sa ceinture pendait une épée à la lame luisante. Pour peu, il aurait pu trouver son armure étincelante, mais ce n’était rien par rapport aux monstres de ses souvenirs, tels que le Zodiumbra.
L’homme était debout, Rupert était assis dans l’un des fauteuils, Alix et Valence dans le divan et Amélie était introuvable. Drakov resta un instant à fixer la scène, le brun se tourna vers lui :

Isaleas : Oh ! Vous devez être Drakov, ravi de vous rencontrer.

Il lui serra la main. Drakov comprit qu’il était le dénommé Isaleas. Il poursuivit :

Isaleas : Je ne peux que vous remercier d’avoir pris soin de ma bien-aimée.
Drakov : De quoi ?

Isaleas lui sourit et, au moment où Isaleas allait lui expliquer, Amélie entra dans la salle, le regard bas.
Le haut gradé se tourna vers elle. Il sourit :

Isaleas : Ah… Te voilà enfin… Cela fait combien, dix ans, non ?
Amélie, avec un air morne : Oui… Mais je ne pensais pas que tu aurais réussi à atteindre ton rêve.
Isaleas : Je te l’avais promis non ? Et je suis venu faire ce que j’avais envie de faire à l’époque…

Il posa un genou au sol devant Amélie qui écarquilla les yeux :

Isaleas : Amélie, épouse-moi.

Tous se figèrent. Drakov se crispa soudain : Il aurait dû se réjouir pour elle, alors pourquoi il réagissait comme ça ? Pourquoi était-il énervé à ce point ? Et pourquoi avait-il mal dans sa poitrine ?
Il se força tout de même à sourire, mais lorsqu’il croisé le regard inquiet d’Amélie qui s’était tourné vers lui, il ne put s’empêcher de se sentir coupable.
Amélie répondit :

Amélie : C’est… Si soudain… J’aurai besoin de temps…. Si tu n’y vois aucun inconvénient…
Isaleas : Pas de souci… Je te laisse tout ton temps… Je passerai prendre ta réponse en fin de semaine prochaine. Sur ce, je vais tirer ma révérence.

Isaleas s’en alla ainsi, les laissant tous pantois. Tous félicitèrent ensuite Amélie, chacun à leur tour, même Rupert, dont la phrase sonna incroyablement faux. Et enfin arriva le tour de Drakov, qui s’avança vers elle.

Drakov : Félicitation.

Une claque partit, elle lui colla une claque, sans avoir activé ses gènes, mais assez fort pour lui faire tourner la tête. Elle partit sur le balcon ensuite, à pas rapides. Drakov se frotta douloureusement la joue, Alix râla :

Alix : Qu’est-ce que tu lui a encore dit ?
Drakov : Mais rien ! Je l’ai juste félicitée !
Rupert : Exactement ce qu’il ne fallait pas faire… Mais bon, va donc lui parler.
Drakov : Soit…
Alix : Drakov, je voudrais te parler plus tard…
Drakov, poussant un profond soupir : D’accord.

Il savait que la discussion allait être difficile, et probablement peu plaisante… Il soupira de nouveau et passa sur le balcon. Amélie y pleurait, mais faisait tout paraître comme si de rien n’était. Elle lança en le sentant arriver :

Amélie : Dégage !
Drakov, avec une voix douce : Amélie…
Amélie : Dégage ! Je ne veux plus te voir !
Drakov : Désolé, quoi que j’aie pu te faire, je m’en excuse…
Amélie : Tu ne t’en rends pas compte ?! Tu es bien le dernier de qui j’aurai voulu entendre une félicitation pour ça !
Drakov : Ah !
Amélie : Tu n’as même pas compris ce que je ressens pour toi…. Honnêtement, dégage…
Drakov : Amélie… Je… Je ne pouvais pas dire ça… Mais je te l’assure, j’ai eu envie de tuer ce type…
Amélie : Drakov… Va-t’en, je ne veux pas te parler, pas pour le moment…

Drakov poussa un soupir profond et sortit, laissant la jeune femme en paix. Il partit ensuite dans sa chambre, afin de se reposer, mais Alix l’attendait, assise sur le lit. Elle lui lança :

Alix : Drakov… Cette réaction qu’elle a eue veut bien dire ce que ça veut dire… J’attends une explication.
Drakov : Je n’ai rien à expliquer, cette soirée-là, il s’est passé quelque chose effectivement et l’alcool ne m’a pas aidé à résister à mes envies.
Alix, soupirant profondément : Je vois… Donc….
Drakov : Je t’arrête là, il n’y a rien eu de plus qu’un baiser entre elle et moi. Et tu le sais très bien, je n’y a qu’une seule personne ici que je voudrais voir porter le nom d’Eccnelias et c’est bien toi.

Elle passa au pourpre, puis tourna la tête :

Alix : Je… Je ! Tu n’as pas le droit de dire quelque chose comme ça !
Drakov : C’est pourtant bien ce que je pense.

Elle passa au pourpre, puis se laissa tomber sur le lit. Drakov déclara :

Drakov : j’ai l’intention de me reposer, demain je pars en quête pour me vider la tête… Tu veux venir ?
Alix : J’ai l’air d’avoir autre chose à faire ?

Elle avait souri, tous deux semblaient prêts à partir donc.
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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par Yian garuga anonyme Mer 29 Mai 2013 - 16:57

Larah entra dans sa baraque en défonçant la porte de son pied sous le regard surpris et terrorisé de Ryu, qui avait oublié les manières de la jeune femme. Elle grommela quelque chose, arracha son armure (et se retrouva en sous-vêtements) et s’écrasa sur son lit. Ryu posa son journal et regarda la chasseuse faire. Elle n’avait même pas fermé la porte de sa maison, il se leva et la ferma, mais le mécanisme était cassé... Puis il entendit la respiration lente de Larah. Elle s’était endormie. Encore sous le choc, il appela Elim à travers la maison et se rassit devant son journal, en regardant Larah sur son lit. Elim descendit l’escalier quatre à quatre et sauta les cinq dernières marches. Elle était toute contente de retrouver sa sœur et attendait son récit avec impatience. Elle arriva devant Ryu en lui demandant :

- Elle est où ?
- Juste là, sur son lit…
- Pourquoi tu saignes du nez ?
- Gieh ? ( Il regarda le sang couler sur son journal ) Ha ! Ce doit être… la chaleur ! Il fait très chaud d’un coup.

Il partit dans la cuisine pour prendre de quoi arrêter le sang. Elim leva les sourcils et se tourna vers sa sœur. Qui dormait. Elle s’approcha doucement, Ryu l’avait mise en garde quant aux réflexes de Larah lorsqu’elle dormait, à savoir, garder une arme près d’elle. Cependant, Elim prit un coussin et l’envoya dans la tête de sa sœur qui se releva d’un coup en attrapant une arme près d’elle… Un autre coussin. Elle le lâcha et regarda sa sœur et Ryu qui était caché derrière un mur et qui zieuter sur elle.

- Depuis quand je suis ici ? Demanda Larah.
- Depuis moins de 5 minutes… Cria Ryu qui se cacha derrière le mur.
- Pourquoi je suis à moitié à poil ?!
- Ow… Tu as jeté ton armure à travers la maison en arrivant.
- On a défoncé la porte pendant mon absence ? Demanda-t-elle en voyant la porte à moitié cassée.
- Nan, ça c’était toi.
- Aw…

Larah se releva et regarda du coin de l’œil Ryu. Elle se retourna et se baissa pour ramasser son armure. Elle l’entendit crier : « Elle me pousse à ça ! Je la hais, je la déteste ! ». Elim regarda sa sœur avec un regard noir qui en disait long alors qu’elle ricanait. Elle se leva et rangea son armure sur son mannequin et déposa ses armes dans leurs fourreaux, accrochés à un porte manteau. Ryu revint une fois que Larah avait enfilé des vêtements et se posa à nouveau sur la table. L’hôte de la maison le regarda en faisant craquer ses doigts en regardant autour d’elle :

- Il y a quelque chose qui a changé ici… Il manque quelque chose…
- Larah, on devait te dire un truc pour… commença Elim.
- Je dirai qu’une odeur est partie…
- C’est à propos de la Gu… continua Ryu.
- Mes plantes.
- Seigneur… Souffla Ryu en joignant ses mains.
- Tes plantes ? Ah ! Je les ai données à ce Rupert pour qu’il se remette de ses blessures.

Larah lâcha son sabre. Ryu pouffa et Elim sourit en ne comprenant pas son erreur. Larah se laissa tomber sur son lit et demanda, en étant étendue dessus :

- Se rétablir de quoi ?
- De l’attaque de la Guilde, Larah, elle a était détruite.

Larah se leva d’un coup, saisit le sabre à terre et sortit de chez elle en courant. Ryu avait encaissé la réaction et se mit à sa poursuite, Elim à la traine, ferma la porte à moitié défoncée et couru derrière eux. Elle arriva devant le hall en reconstruction et aperçut le panneau avec les trois avis de recherches. Ryu la rattrapa, essoufflé, il bégaya des explications mais il se tut après avoir vue le visage sans émotion de Larah. Seul un voile noir lui courait sur l’œil. Elle s’approcha des avis et regarda le visage de Crimson peint dessus. Elle serra les poings et regarda vers l’hôpital. Ryu tenta de lui expliquer, mais elle n’était pas concentrée sur ces paroles. Larah ressentait un sentiment de haine et de tristesse, indéfinissable…

- Ca va aller ? Questionna Ryu. Ce n’est qu’un bâtiment…
- Je sais… Je me doutais juste de ses attaquants…
- Larah ! (Elim arriva en soufflant fort) Ces hommes… Il ne faut pas les retrouver…
- Pourquoi ?
- Ce sont des démons… Avec des yeux de Fatalis.

Encore ce sentiment de malaise. Larah eut un vertige et se rattrapa sur Ryu. A chaque fois qu’elle repensait aux yeux du fatalis pourpre qu’elle avait affronté, elle ne cessait d’avoir peur. Elle releva doucement la tête. Ryu tremblait, énormément même. Lui aussi avait été là au moment de l’affrontement, il lui prit la main en toute amitié et la serra. Ils avaient affronté ce monstre ensemble, envers et contre tout. Elim les regarda avec incompréhension.

- Il y a eu beaucoup de blessé ?
- Oui… Ils sont encore à l’hôpital.

Larah y alla après avoir vu une dernière fois le visage de Crimson sur l’affiche. Ils arrivèrent dedans et des infirmières saluèrent Elim, car elle travaillait ici quand elle ne faisait rien (malgré le fait qu’elle ne soit pas payée et que Ryu se soit énervé à ce propos). Larah marcha en toute connaissance de cause, d’ailleurs, certains médecins la regardaient car elle n’avait pas eu le temps de soigner ses blessures alors qu’elle marchait sans sembler en souffrir. Au pire, c’était l’habitude de revenir toujours à moitié en sang et avec quelques fracturés… Elle s’arrêta devant Muria, l’une des vétérans à moitié bandée. Elle la regarda avec un regard ennuyé et brailla :

- Te revoilà ? Tu sais que ta sœur est mille fois plus utile que toi ?
- Laisse-moi passer.
- Tu as des gens à aller voir ? Na’Ki dort encore, je ne te conseille pas d’aller le voir…
- Merci, mais il n’est pas le seul.
- Tu connais l’hôpital mieux que moi de toute façon.

Larah passa et chercha les chambres de ces amis. Elle tomba devant une où un felyne sortit en courant en criant. La jeune femme le laissa passer et regarda la chambre : Celle de Keil et Tana visiblement. Ow. Elle n’avait pas envie de voir l’homme des glaces. Ryu et Elim restèrent dehors le temps de la visite. Larah entra, la température était très basse, et se baissa en grimaçant en évitant la faux de Keil qui se planta dans le mur :

- PAS DE VISITE ! Beugla-t-il.
- Rappelez-moi pourquoi je suis ici, souffla Larah en se relevant.
- Larah ! L’appela Tana qui se releva en grimaçant elle aussi.
- Reste calme chérie ! Cria Keil en aidant sa femme.
- J’ai appris pour les frères Allist…
- Sors de suite.

Le ton de Keil était glacial (sans mauvais jeu de mot). Larah recula rapidement, ne s’attendant pas à la réaction. Tana serrait les vêtements du Keilacta et considérait Larah avec un regard étrange, qui brulait de haine.

- Tu empestes les vieilles ruines…
- Où étiez-vous durant votre quête ?
- A la Tour, balbutia Larah.
- On dirait que tu as fait une visite chez les Fatalis…
- Kh… Encore ce nom… Combien de fois je vais l’entendre encore… ça fait deux semaines qu’on ne me parle que de ça !
- Ouais, bah on ne le fait pas exprès, hein. Et tu ne vas pas m’empêcher de dire ce mot, hein !
- Calme ! Je ne te demande pas de ne plus le dire ! Je ne peux pas entendre ce mot, c’est tout !
- Fatalis, fatalis, fatalis, fatalis.
- Damn you…
- Keil, Larah ! Calmez-vous ! Il y a des choses plus graves à faire ! Et surtout… A raconter.

Larah regarda Tana en baissant les yeux juste après. Keil allait rire puis il se mangea un coussin magnétique dans le nez et ne put parler ensuite. La jeune femme se frotta la tête et raconta tout ce qui s’était passé à la tour, évidemment, les deux savaient déjà pour Crimson et ses frères. Mais ils écoutèrent quand même sans rien dire. Larah raconta aussi sa rencontre avec Mittyk et ses rêves. Puis elle finit sur la vérité sur Fatalis.

- Un petit pommé, donc. Conclut Keil en levant les sourcils.
- Oui, apparemment.
- Ca m’étonne pas, il est plutôt jeune pour un dragon « ancien ».

Tana ne dit rien. Le massacre de la moitié de son espèce ne s’était pas fait du jour au lendemain, mais elle était sûre que Minuit fut impliqué dedans, quand bien même cette guerre entre dragons était millénaire. Elle resta silencieuse et réfléchissait. Larah et Tana avait une seule et même volonté : La vengeance. Mais elles savaient que c’était impossible. Larah ne pouvait tuer Minuit et Tana ne pouvait tuer Minuit sans assassiner Larah en retour. Tana s’adossa au mur en regardant Keil qui ne disait rien.

- Bah… c’est tout. Conclut Larah.
- Bah… Tu peux dégager, donc.

Larah grimaça et s’en alla en fermant la porte, les laissant seuls. Elle allait voir les croisés –et surtout Rupert- mais en marchant, ils lui passèrent tous devant le nez tellement vite qu’elle ne les reconnut qu’après leur passage. Elle tourna la tête vers eux et en haussant les sourcils. Elim et Ryu la rejoignirent. Ils lui proposèrent de rentrer pour manger.
Et quel repas… Larah faisait des prières et des compliments à chaque bouchée. C’est clair que ça changeait de leur nourriture habituelle, quand il n’y avait rien à chasser dans le coin. Ryu jouait avec une pièce de verre entre ses doigts. Larah le remarqua et rougit d’un coup. Content de son coup, Ryu lança la pièce en l’air et la rattrapa. Il affichait un sourire carnassier. Elim le regarda sans rien dire. Que dire devant son élan de stupidité masculine ?


- Héhéhé… Je savais que tu avais une fortune personnelle, mais au point d’acheter des monocles… En plus c’est pour les hommes ça…
*FALCO PUNCH*
- Gyaaaargh !
- Non mais je rêve ! Tu fouilles dans mes affaires en plus ?! SORS DE MA MAISON !
- T’as défoncé la porte je te rappelle. C’est à moitié ouvert maintenant, nota Elim en voyant la misérable porte fracassée.
- Tss… J’utilise ce truc parce que je suis constamment concentrée sur un seul œil… Et puis j’ai pas besoin non plus de lunettes pour lire, donc je me contente de ce truc. Nah.
- D’où tu sors un pareil objet ? Demanda Elim, auscultant la pièce de verre.
- C’était à papa. Il m’avait donné ce truc en héritage.
- Il n’est pas encore mort ! S’écria Elim.
- Pour moi si.
- Je pense qu’une conversation entre vous deux s’implique.
- Je ne parle pas aux revenants.

Une demi-heure plus tard. Hémildam entra dans la maison, suivit d’Elim. Il regarda autour de lui avec émerveillement. Il n’était jamais rentré. Larah était assise, de dos à son père, sur son fauteuil en velours rouge. Elle soupira, visiblement irritée. Ryu et Elim allèrent attendre dehors en fermant la porte qu’ils essayaient de réparer. Le père faisait la visite de la pièce, sans regarder sa fille. Il regarda ses récompenses pour la chasse, ses distinctions, son mannequin et ses armes qu’il retira des fourreaux pour contempler la lame. Il tomba ensuite sur l’épée de Marys qu’il lâcha car il reçut une décharge. Il utilisa ses gants pour la retirer et contempler la lame rouge opaque. Larah l’écoutait faire et ne disait rien.

- Je ne suis jamais venu ici. C’est fou tous les trésors que tu amasses. Oh ! Je reconnais ça. On me l’avait aussi donné pour la bataille du fort, contre l’armée de wyvern. Et ici, celui pour avoir combattu dans le volcan… Et comment oublier mon écharpe, que ta mère m’avait brodé.

Larah serra l’étoffe de son siège mais continuait son silence. Son père entendit le crissement des doigts de Larah. Il posa l’écharpe et se dirigea vers sa fille. Il s’assit en face d’elle. Elle lui faisait penser à une de ces impératrices qui avaient la tête haute et qui était installé d’une certaine manière dans leur fauteuil. Il se pencha en avant et posa ses bras sur ses genoux, le dos courbé. Larah le regarda sans tourner la tête, avec son regard noir traditionnel. Il soupira :

- Pourquoi me détestes-tu tant que ça ?
- …
- Je ne vois pas le problème… je ne vous ai jamais abandonné toi, ta sœur et ta mère ! Laisse moi encore une chance !
- Comment ?! Tu oses vociférer de tels mensonges dans ma maison ?! Sors de suite.
- (Hémildam se leva d’un bond, graduant sa colère ) J’ai toujours été là ! J’étais le seul chasseur du village, je faisais ce que je pouvais pour rester avec vous le plus possible.
- Si bien que je ne me souviens pas où tu étais lors de l’attaque de Minuit ! Rétorqua Larah, restant assise.
- Quoi ?! Figure-toi qu’à minuit (Larah comprit qu’il y avait eu un mépris dans ses paroles), j’étais sur les traces de ce pathétique dragon ! et crois-le ou non, je le suis encore aujourd’hui !
- Qu… Quoi ?
- Oui… J’étais souvent absent car je partais à la recherche de ce monstre… Avec des collègues chasseurs, car il menaçait Myra… Et vous pour la même occasion. J’ai juré de le retrouver, mais il m’avait dépassé, et aujourd’hui, je regrette d’être arrivé trop tard. Car quand j’ai atteint le village, j’ai seulement retrouvé des traces d’Elim, mais ni de toi, ni de ta mère…
- Mais… Mais alors… pourquoi ne pas nous avoir à nouveau réuni ? La voix de Larah était tremblante.
- Je ne t’ai retrouvé que tardivement. Et puis, j’ai toujours douté de ton identité. Larah Tian, ce n’était pas le prénom que ta mère t’avais donné, mais tu portais son nom… et ton deuxième prénom. J’ai dû fouiné dans les papiers de la Guilde pour retrouver ton nom entier : Larah Tian, anciennement appelé Eve Talos. A ce moment, je n’y ai pas cru. J’ai cru que ce n’était qu’une erreur. Et pourtant, en voyant ton portrait, j’y ai vu ta mère. Le même grain de beauté sous l’œil, un détail à peine visible mais qui vous différenciez des autres. Et les cheveux noirs comme moi. Je comprends désormais pourquoi tu te les aies teint si longtemps… Pour me renier et te souvenir des yeux de ta mère et ta sœur…

Larah resta sans voix. Ryu et Elim écoutaient au seuil de la porte, la jeune femme dans les bras de son futur mari. Hémildam se rassit en soupirant. Il mit sa main à son front et dégagea son visage de ses mèches noires. Larah prit son visage dans ses mains. Elle avait déjà versé toutes les larmes de son corps, alors elle ne pleura pas. Elle s’excusa. Hémildam demanda pour quoi, elle répondit pour tout. Il posa sa main sur son épaule et sourit franchement, il avait les larmes aux yeux, heureux d’avoir enfin retrouvé sa deuxième fille. Puis il la prit dans ses bras et elle y resta durant de longues minutes. Elim se joignit à eux et pleura même un peu, émue par la scène. Larah sortit de leurs bras regarda son médaillon.

- Oui… Il ne manque que maman, à présent.



Elle se coucha tôt. Très tôt même. Elle dormit près de 15h de suite et se leva vers 11h. Talf était à ses côtés. Elle le regarda en se grattant les yeux. Il ronflait encore. Visiblement, il s’était invité le soir et elle dormait déjà. Elle se blottit contre lui et attendit qu’il se réveille. Mais comme une demi-heure passa, elle se leva et trouva Ryu dans le salon, en train de relire des documents. Il posa le monocle de Larah et joignit ses mains. Puis il se mit la main au front et souffla : « Enfile au moins quelque chose. » Larah le regarda puis regarda sa nuisette. Elle n’avait pas non plus l’habitude de voir des gens chez elle hors de Talf. Elle partit en silence et revint s’assoir et manger une omelette en face d’elle :

- Que c’est bon… Que toutes les divinités, qui qu’elles soient, bénissent Elim pour ce don de cuisine.
- C’est moi qui ai fait tous les plats.
- Sérieux ? (Larah arrêta de manger) Si j’avais su, j’aurai licencié mes félynes à Kokoto…
- Pourquoi tu n’en as pas ici ?
- Bah, pour le temps que je passe ici…
- Au pire, vu comment t’es riches, ça ferait le bonheur de quelqu’un…
- J’y réfléchirai.

Talf se leva et se mit sur les genoux de Larah. Il commença à manger son omelette puis, à sa grande surprise, il se fit dégager. Il se releva sans broncher et se recoucha sur la table. Ryu pouffa et reçut en retour un regard de Larah qui le fit se taire. Après avoir fini son assiette, elle alla en ville, pour se dégourdir les pattes. Mais Elim arriva et lui demanda d’abord de soigner ses blessures. L’hôte de la maison soupira et se laissa bander et soigner.
Elle sortit de sa maison et dévala les marches. Tenmura était encore un peu silencieuse, mais les gens commençaient à se remuer. Larah croisa Drakov et Alix, ensemble, qui se baladaient. Elle leur sourit et alla les saluer mais ils continuèrent leur route. Larah les rattrapa et leur dit bonjour. Ils ouvrirent de grands yeux après avoir fait un bond pour la frayeur qu’elle leur avait conféré :


- L… Larah ? Tenta Drakov .
- Euh… Oui…. Combien de temps j’ai dormi au juste ?
- Mais… Tu es brune… Commenta Alix.
- Aw… Vous ne saviez pas…

Normal qu’à l’hôpital ils ne l’aient pas que reconnu non plus. Non seulement elle n’avait pas son armure qui la définissait bien, mais en plus ses cheveux étaient au naturel. Elle rougit légèrement :

- Wow… ça change tellement… de d’habitude…
- Je sais pas quoi dire, finit Alix.
- Bah, ne dîtes rien, comme ça, vous saurez me reconnaître la prochaine fois, sourit Larah.

Ils se saluèrent et partirent de leur côté, la chasseuse partit vers la guilde tandis que les deux croisés retournaient sûrement chez eux. Arrivée à destination, elle vit Ryu qui parlait avec Na’Ki, qui portait un bandage sur le front. Il salua Larah et se retira, laissant Ryu. Il expliquait qu’il était venu chercher des documents, mais qu’ils avaient brulé dans l’incendie.

- Maintenant je rentre.
- Quelle sorte de document cherchais-tu ?
- Bah, c’est sans importance. (Il rangea plus profondément une feuille dans sa poche) Et toi, tu fais quoi là ?
- J’allais proposer mon témoignage à la guilde pour les frères Alister.
- Témoignages qui a déjà été rapporté trois fois.
- Chacun ses secrets, écoute.
- Bah, je cherche pas et je m’en fous de toute façon. D’ailleurs, il faut que je te dise un truc.

Il saisit Larah par le bras et commença à marcher vers une rue qui s’éloignait de la guilde et qui allait vers la maison.

- J’ai discuté avec Na’Ki, et il se peut que mon avis de recherche a était effacé, ou brulé lors de l’incendie. Je ne suis donc plus une cible de la guilde. Mais je vais essayer de me faire oublier quelques temps…
- Il faudrait que tu expliques tout cela à Elim.

Elle avait tourné la tête et baissait le regard, de telle sorte qu’il ne puisse pas lire sur son visage. Ryu avala sa salive et prit une voix sombre et tremblante :

- Je… Je le ferai… Mais j’ai peur de sa réaction…
- Tu m’as dit que tu n’étais pas impliqué là-dedans de ton plein gré. Et puis, je suis sûre que tu as menti sur ton parcours dans la vie.
- Tu crois ça ? Je t’ai menti à toi aussi quand nous étions encore à Kokoto.
- Comment ?! Je ne sais donc rien de ta vie antérieur ?
- Rien du tout.
- Quoiqu’en 17ans, il n’a pas dû se passer grand-chose.
- Qui te dit que je ne suis pas plus âgé ? Fit-il avec un sourire mesquin.
- Je ne te crois pas pour le coup.
- Qui sait ? Tu n’as jamais vu mes papiers. Héhéhé. Pas de chance, Larah, tu rages pas trop d’avoir été bernée durant tout ce temps ?

Larah ne dit rien et tourna la tête vexée. Il ria de bon cœur et dit tout simplement :

- Je te raconterai ça, avec Elim, bientôt si tu le souhaites… Mais j’espère que vous aurez le temps, parce que ce sera vraiment long.
- Disons demain.
- Entendu.
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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par Roy Shogun Dim 2 Juin 2013 - 0:48

HRP : Avant la quête "Menace dans le labyrinthe" Tout est prévu ne vous en faites pas.

Luminos errait en ville, suivi de près par Iken, ou Earth, de son surnom de "Vent de la destruction", ceux possédant la capacité dite de l'Adrénaline. Le scientifique tournait en ville afin de connaître Tenmura sur le bout des doigts. Iken, quand à lui, suivait son maître sans rien dire. Ils marchaient paisiblement, jusqu'à ce qu'ils fassent une rencontre surprenante...
Quelqu'un bouscula Iken, alors que lui et Luminos observaient la place centrale de Tenmura, la personne ne s'excusa que par un :

"Désolé gars t'étais au milieu."

Khnil ponctua sa phrase d'un geste de la main. Iken ne releva pas et retourna à son observation, mais pas Luminos, qui fixait le chasseur, qui demanda par la suite :

- Tu veux un autographe ?
- Mieux que ça. Un combat.
- Hein ?
- Direction le pré à la sortie du village, t'as deux heures ! fit Luminos dans un demi-tour.
- Mec... Bon. Si ça peut m'entraîner.

Iken, dubitatif, marcha aux côtés de son maître avant de lui demander :

- Pourquoi ?
- Il l'a aussi. Cette ville est un cas très intéressant...
- Lui aussi ?! Comment le savez-vous ?!
- Je n'ai plus besoin de m'expliquer, ça fait tellement longtemps que j'en vois que je reconnais tout de suite les traces caractéristiques d'entraînements adaptés à l'Adrénaline.
- Et lui...
- Mains sures et prise assurée, regard vif, après t'avoir bousculé, il s'est aussi immédiatement retourné du bout du pied, soit c’est un chasseur très agile, soit il est capable d'Adrénaline mais la balance un peu partout sans le vouloir.
- Je vois... Je vais donc l'affronter ?
- Non.
- Hein ?
- Nous allons pour cela appeler ta soeur...
- Sand ? Est-elle ici ?

A ce moment là, une voix, derrière Iken, dit :

- En effet.
- S... Salut.... fit Iken, à moitié pétrifié à l'idée de revoir sa soeur, qui, pourtant, avait un an de moins que lui.
- Je vais le réduire en miettes.

La jeune femme, aux longs cheveux d'un blanc éclatant, grande et fine, avait une armure intégrale couleur ocre, ainsi qu'une lame à la ceinture. Une machette de presque un mètre, blanche elle aussi. Iken recula de quelques pas, lui qui ne montrait jamais aucune émotion, la chose était différente face à sa soeur.

- Hello ! fit Luminos, tout sourire.
- Il est où ? répondit Sand.
- Dehors dehors. Il t'attend de pied ferme. Je suis sûr qu'il considère ça comme quelque chose de facile.
- Comment ?
- Il est persuadé qu'une petite femme ne pourra rien contre lui.
- Alors il va le regretter. grogna-t-elle en dégainant et en se dirigeant vers la sortie.
- Euh... fit Iken, il a jamais dit ça.
Je sais mais ta soeur est tellement crédule qu'il est simple de la mettre en rogne.

Une dizaine de minutes plus tard, Khnil attendait avec Luna, appuyé contre un arbre, les bras croisés, pistolets et fouet à la ceinture seulement, persuadé que cela suffirait. Une voix le sortit de son moment de paix :

"C'est toi la cible ?"

D'un bond, Khnil fit une roulade devant lui, tandis que l'arbre lui ayant servi d'appui s'effondrait, coupé en deux. Il s'exclama :

- Ah ouais ! Pas mal !
- Tais-toi et souffre.
- J'aime ce genre de phrases !

Sand se jeta vers Khnil, et frappa avec un coup ascendant, qui heurta le sol, étant donné que le chasseur l'avait esquivé sans le moindre soucis. L'épée fracassa la terre et fit un mini cratère, Khnil resta muet devant l'acte, dégaina son revolver et fit feu sans hésiter vers la fille, qui esquiva en penchant la tête. Luna, toujours confuse, demanda à Khnil :

- Je t'aide ?
- Reste là quoi qu'il arrive, ça m'a l'air assez risqué...

Sand murmurait quelque chose, mais Khnil était bien trop loin pour entendre.

- Tu dis quoi ?
- ... souffla-t-elle.
- Tu me gaves là. Plus fort !
- Je te demandais si tu étais sûr d'avoir bien choisi ton arme. dit Sand, juste devant Khnil.
- Comment t'es arrivée là toi... grinça-t-il.

Pour toute réponse, elle lui mit un coup de genou au menton, qui résonna un moment dans le crâne du jeune homme, reprenant ses esprits. Il s'arma de son fouet dans l'autre main, la gauche et fendit l'air avec. Sand l'attrapa sans soucis, et toisa le chasseur avec un air supérieur, cependant, le chasseur en question avait réussi son coup. Il fit parcourir une impulsion électrique dans le fouet, qui fit convulser Sand une seconde dans un petit cri. Ni une, ni deux, Khnil savait qu'il ne fallait pas rater l'occasion. Il dégaina nocturne n°20 et visa le ventre de la jeune femme, afin d'être sûr de faire mouche. L'armure de Sand éclata sous la puissance du tir, mais elle n'avait aucune blessure. Les balles étaient retombées au sol. Khnil écarquilla les yeux :

- Eh... Un truc ne colle pas là...
- Pas mal... Heureusement mon armure a amorti la plupart du choc...
- Comment t'as pu résister à ça...
- En serrant les abdos.
- Hein...

Sand ne répondit pas, et se jeta vers Khnil, sans son arme, pour lui coller une droite monumentale, qui envoya valser le chasseur sur pas mal de mètres, avant de s'écraser dans un arbre. Il se releva, cracha un peu de sang, s'essuya le contour des lèvres, et questionna :

- Ok. T'es quoi au juste ? Hybride ? Expérience ? Autre chose ?
- Je suis un Vent de la destruction. Et tu l'es aussi.
- Que...

Sand ponctua ses mots par une nouvelle attaque, bondissant dans les airs d'une simple impulsion sur ses jambes, afin d'asséner un coup de talon à Khnil, lequel l'évita de justesse, avec un grognement, ainsi qu'un petit cri étouffé de Luna, qui avait pris peur. La jeune femme lui hurla :

"Déchaîne ton Adrénaline !"

Khnil voulait bien, si encore il savait ce que c'était... Son bras lui faisait mal. Dans le feu de l'action, il n'avait pas fait attention, mais son bras droit était littéralement anesthésié de douleur, il ne pouvait plus le bouger. Il dut donc se saisir de son revolver de la main gauche. Sand approchait, plus sauvage que jamais, quand soudain, une grande douleur lui brûla le dos. Il s'affala à genoux au sol, tandis que la jeune femme stoppait son assaut avec un :

"Enfin ! On va voir ce que ça vaut !"

Khnil se mit debout, crépitant, et comme parcouru d'électricité. Il passa sa main gauche sur ses yeux :

- Je... Ne vois rien....
- Qu... souffla Luna.
- Oh ? Un échec ? Tant pis ! Exulta Sand.

La guerrière se propulsa vers son adversaire, le plus rapidement possible, pour profiter de son angle mort total. Cependant, Khnil esquiva et pointa à bout portant sur le dos de Sand, avant de tirer, arrachant un cri de douleur à la jeune femme. Elle avait beau avoir une forcé incroyable dans les muscles, le dos, zone sans muscles à contracter à nombres d'endroits, était son point faible. Khnil rechargea et poursuivi sa phrase :

- C'est mieux comme ça. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais où tu es, je sens que je vais exploser, cet afflux d'énergie va me tuer sous peu à ce rythme... Finissons-en donc !
- Comme tu veux !

Khnil reprit son Nocturne n°20 dans la main gauche, il savait qu'il ne pourrait supporter le contrecoup, mais... Peut être... pensait-il.

Il fut cependant interrompu par une main, qui lui saisit le poignet et le désarma en un éclair. Il ne comprit rien sur le coup, mais n'avait pas l'énergie pour réagir, déjà totalement vidé. Sa vue lui revint petit à petit. Il pouvait voir Luna, qui avait les larmes aux yeux, Sand, le dos ensanglanté, mais toujours debout, un autre jeune homme ressemblant fort à son adversaire, avec un air de tueur, c'était le jeune homme de tout à l'heure...

"On se calme petit."

Ainsi que le scientifique...

- Qui... êtes-vous ? demanda-t-il.
- Juste un scientifique de passage. ce que tu as se nomme Adrénaline.
- Ah... ?
- Ouep. A bien y regarder, tu apprendras comment t'en servir seul. Cependant...
- Cependant ?
- Laisse-moi t'expliquer.

Une dizaine de minutes plus tard. Khnil avait compris quelques trucs, il les résuma simplement :

- Donc. Y a des contrecoups. Je suis de type... "Foudre"... qui ont leurs habiletés personnelles fortement accrues... Chacune des personnes avec ça a un surnom... Nous sommes regroupés sous le nom de "Vents de la destruction"... On a pas tous le même camp... Et vous comptez juste révéler mon potentiel et me laisser faire mes choix ensuite c'est ça ?
- En effet, ponctua Luminos, si ce ne'st que ton potentiel a maintenant été révélé.
- Ah ?
- Vitesse et Habileté accrues, ton pouvoir électrique devient plus fort, et ta vue décroit avec l'augmentation de puissance. Le point aveugle étant ton maximum. Mais ça ne t'empêche pas de t'améliorer bien sûr, cependant tu garderas ce défaut.
- Je vois... Vous avez un nom pour moi donc ?
- Oh que oui...

Luminos saisit son carnet, un crayon, et écrivit quelque chose dessus, avant de tendre la main à Khnil comme pour la lui serrer et fit :

"Bienvenue parmi nous. Ray."

Khnil haussa un sourcil. Pourquoi pas après tout. Il ignora la main de Luminos, prit une méga potion, et partit en disant :

"Je ne vous fais pas confiance."

Luna le suivit, à moitié dépassée par les événements. Luminos sourit et fit :

"De toute façon, toi aussi te rallieras sous une bannière, qu'importe laquelle, les Vents de la destruction seront les seuls présents au final."

Et c’est ainsi que cette déplaisante journée pour Khnil se termina.

HRP : Je peux toujours changer le surnom Khnil. ^^ Donc si tu ne l'aimes pas, hésite pas à le dire. ^^
HRP 2 : L'action prend ici place juste avant la quête "Village melynx en péril".

Yumi se baladait tranquillement dans Tenmura. Seule, quelque chose d'assez rare en somme, mais bon. Il fallait bien s'entraîner afin de maîtriser sa capacité de l'oeil d'Aoin, cette capacité puissante lui permettant d'être efficace dans toutes les situations, au prix qu'il en coûte bien sûr.

Cependant, sur son lieu d'entraînement prévu pour la journée, un petit coin dans les montagnes pas très loin de l'habitat de Keil et Thana, une sorte de cavité dans la montagne, très large mais peui profonde, parfait pour s'entraîner sans bloquer le chemin aux voyageurs, une femme attendait à cet endroit. Elle tremblait de froid, sirotant un breuvage chaud. La femme était pourtant habillée comme il le fallait... Des bottes, une vêtement de fourrure, un pantalon chaud, un couvre-chef assurant une bonne protection contre le froid... Yumi ne comprit pas, et alla demander à la femme :

- Excusez-moi... Que faites vous ?
- J'ai froiiiiid... !
- Euh... Oui, certes, mais que faites-vous ici ?
- J'attends quelqu'un.
- Qui donc ?
- J'ai entendu parler d'une certaine Yumi. Alors j'attendais ici en espérant la voir passer, mais on dirait que j'ai perdu ma mâtinée...
- C'est moi...
- Vraiment ?! cria la femme.
- Oui... répondit Yumi, un peu désorientée.
- Youpi !

La femme serra Yumi dans ses bras, toute tremblante, elle se présenta ensuite :

- Je me nomme Aurora. Tu peux aussi m'appeler River, c'est mon surnom.
- River ? D'accord. Excusez-moi madame...
- Madame ?! Argh... J'ai l'air si vieille que ça ? pleurnicha Aurora.
- Non bien sûr, tenta de rattraper Yumi, mais...
- Je suis venue pour t'entraîner.
- Hein ?
- J'ai une connaissance qui a entendu parler de tes dons, au fil des rumeurs, je suis donc remonté jusqu'ici, afin de constater ça moi même.
- Ah ? demanda Yumi, complètement perdue.
- Oui. Il paraît que ta capacité est surnommée l'oeil d'Aoin ?
- En effet. répondit-elle, sérieuse.
- Soit. Explique-moi ses effets.

Yumi commença un long monologue, détaillant les effets et donnant des exemples de quêtes ou d'autres moments où elle a pu se servir du don, sans bien sûr omettre les contrecoups. River, avec une expression bien plus sérieuse maintenant, retira sa capuche, et finit son breuvage chaud. Elle se leva. Ses cheveux azurés tombèrent jusqu'à ses hanches, elle retira son vêtement de fourrure, dévoilant une légère de cristaux violacés. Elle ordonna à Yumi :

- Essaye de me toucher.
- Hein ?
- Allez ! Attaque-moi !
- Vous êtes sûre que...
- Ton entraînement commence ici et maintenant !

Yumi ne poursuivit pas le débat, ce serait futile et désespéré. Elle allait tirer ses armes quand River lui jeta aux pieds une sacoche.

- Prends ceux-là. Ils sont adaptés à l'entraînement et faciles à manier.
- D'accord...

Yumi ouvrit la sacoche et en dévoila le contenu : Une vingtaine de couteaux de lancer, à la lame droite, seule la pointe se courbait sensiblement, la poignée était faite d'écailles vertes. De la Rathian ? Tandis que les lames luisaient d'un bleu profond, sûrement un métal fiable tel que la malachite. Elle questionna River, dubitative :

- Vous ne risquez pas d'être blessée ?
- Ne vise pas la tête, et ce sera impeccable. fit l'intéressée avec un sourire.
- D'accord...

Yumi se prépara au combat. La zone prévue à cet effet était assez large pour reculer avec aisance, et pour se placer en hauteur assez facilement. Tout pour les armes de lancer à mi-distance donc. River ne dégaina pas d'arme, elle resta là, bras croisés, attendant un premier mouvement de al part de Yumi, qui s'exécuta. Le lancer fut vif, en direction de la jambe droite de la jeune femme, qui esquiva très simplement, cependant, Yumi en avait lancé un autre dès que le regard de River s'était dirigé vers la première lame, un couteau passa donc à quelques centimètres du bras gauche de River, qui siffla, impressionnée :

"Tu attaques bien. Tu maîtrises déjà l'enclenchement de l'oeil d'Aoin donc. La tâche n'en sera que d'autant facilitée."

River décroisa les bras et se dirigea vers Yumi, afin de lui saisir l'épaule, cependant, la jeune chasseuse esquiva en roulant entre les jambes de son adversaire, tout en lui jetant un couteau en direction du dos, lequel fut esquiver par un saut de River, qui semblait prévoir avec aisance les coups de Yumi.

Le "combat" dura ainsi un moment. Il restait trois couteaux à Yumi, qui était essoufflée, tandis que River avait tout esquivé avec le moins de mouvements possibles. Yumi en conclut :

- Tu as aussi... Quelque chose comme l'oeil d'Aoin...
- La même chose que toi, sous un autre nom. L'Adrénaline.
- L'Adrénaline ?

Une tierce voix les fit sursauter :

"Précisément !"

Luminos alla à leur niveau, suivi de près par Iken et sa soeur. River maugréa :

- Luminos, Earth et Sand hein...
- Allons River, tu sais bien que c'est moi qui suis chargé d'expliquer tout ça. J'ai bien regardé votre combat. De plus, je pourrais, à loisir, me débarrasser de toi ici. Tu es un obstacle permanent à mes plans, à les deviner à l'avance.
- Tsk ! Explique-lui donc !

Luminos engagea les longues explications, comme avec Low et Khnil, ou plutôt Wind et Ray.

- Donc, fit Yumi, je ne suis pas du tout la seule avec ce genre de pouvoirs, je suis de type "Vent"... et River...
- Eau. répondit l'intéressée. Mon Adrénaline me permet de deviner les plans les plus tordus et millimétrés rapidement.
- Mais... Vous n'êtes pas tous dans le même camp ?
- C'est assez compliqué disons... Tu l'apprendras plus tard.
- D'accord... Concernant l'oeil d'Aoin...
- C'est marrant, fit Luminos, tu fais partie des rares à donner un nom à leur capacité, mes félicitations.
- Merci... J'imagine... Bref ! Il s'améliorera ?
- En effet. Et plus tu approcheras du besoin de t'en servir, plus il sera puissant.
- Pourquoi ?
- Mh ?
- Pourquoi m'expliquer ça ? De toute évidence je ne rejoindrai pas votre cause, d'après ce que je comprends, vous ne faites pas l’unanimité parmis les Vents de la destruction.
- Tu es perspicace. avoua Luminos. La seule et unique raison est que...
- Que ?
- Ce potentiel, qu'il me soit utile ou pas, représente l'avenir de l'humanité, je ne peux donc pas le laisser enfoui.

Ces explications suffirent à Yumi, moyennement rassurée tout de même en présence d'Earth et de Sand, toujours armés. Tout à coup, Luminos, qui s'était tourné pour réfléchir dans un coin, fit volte-face vers Yumi et la pointa du doigt :

- J'ai trouvé ! Ah ah !
- Trouvé ?
- Ton surnom !
- Et quel est-il ?
- Merei ! L'esprit de l'oeil dans une ancienne langue que j'ai bien fait d'apprendre tiens.
- D'accord...
- Parfait donc !

Luminos commença à partir, comme le dernier des touristes, Yumi ne dit rien et le laissa faire, puis Aurora lui fit :

- Désolée.
- Pourquoi donc ?
- Je sens que tu risques des soucis avec ce qui est arrivé aujourd'hui...
- Tant pis... Mais merci d'avoir perdu de votre temps pour vous occuper de moi !
- Perdu du temps ? Où t'as vu ça toi... répondit Aurora avec un large sourire.

Elles se mirent à rirent, puis se dirent au revoir, Aurora promit de repasser afin de constater les progrès de Yumi.

La jeune fille rentra chez elle, assez contente, finalement, cette journée aura mis un peu d'animation au quotidien...

HRP : Idem, si le surnom ne va pas, je peux changer. ^^
HRP 2 : J'espère avoir bien respecté le caractère de vos personnages. ^^'
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Message par King of Death Mar 4 Juin 2013 - 17:09

Hrp: Ceci est quand il est entrer au village jusqu'à ce qu'il prenne la quête ''Embuscade''

Après être arrivé devant le village, la porte s'ouvrit en grand laissant passer les nouveaux chasseurs. Constantin pouvait admirer le magnifique village qu'était Tenmura. Les nouveaux chasseurs se séparèrent, Rallen s'en alla au plus vite vers la guilde tandis que Sol et Stella prirent leur temps pour temps pour y aller. Constantin, lui parti en direction du port. Après quelques minutes de marche, il était arrivé au port où on pouvait admirer un nouveau paysage autre que les montagnes.

''-???: Eh, vous! Vous êtes nouveau au village?!
-Constantin: Euh, oui!
-???: Bienvenue au village de Tenmura! Je suis Hôms le capitaine du port!
-Constantin: Enchanté!
-Hôms: J'aimerais bien te faire visité le village mais je suis beaucoup occupé!
-Constantin: Ce n'est pas grave! Eh puis, il est bien de savoir être indépendant!
-Hôms: Tu as sans doute raison! Bonne visite!
-Constantin: Merci!''

Constantin continue alors son chemin tout en longeant la mer. Il finit par arriver à une impasse. Il se tourna vers la mer, regarda le soleil puis le fond de la mer.

''Constantin: Bon je vais me baigner. Cela va me faire du bien.''

Il hotta son armure et son arme et plongea. Il fit quelques figures aquatiques, et décida d'aller un peu plus en profondeur. Il se tourna vers le mur de roche où se trouvait l'impasse et vit une fissure. Le chasseur remonta à la surface, prit son katana et replongea. Il s'approcha de la fissure, dégainât son arme et enfonçât la pointe au milieu, la fissure s'agrandît. Elle se cassa et laissa place à un trou faisant la taille d'un apceros. Ce trou l'aspira alors qu'il tentait de s'en échapper, il se fit finalement aspiré par le trou. Il regardait devant lui, quand un énorme rocher se dressa face à lui. Il prit le bas aplatit du katana, le mit sur le rocher tout en s'accrochant afin de ne pas percuté la roche. Le courant crée par le trou se calma, le jeune hunter remonta à la surface et ce fut là à sa grande surprise qu'il vu une immense caverne, elle était aussi grand que 2 Gravios ensemble. Des sortes de salles se rejoignaient toutes au centre de la caverne qui était l'immense rocher vu en premier. Au fond devant lui se dressait une cascade, qui remplissait la caverne d'eau qui remplissait par la même occasion la mer. Le hunter plongea et partit chercher ses affaires, il revint dans la caverne.

''Constantin: A partir d'aujourd'hui se sera mon chez moi.''

Constantin se mit alors à poser sa grosse caisse ou il rangeait ses objets et équipements. Il partit en direction de la cascade et s'entraina à couper la cascade.

-----Plusieurs jours plus tard-----

Constantin était toujours là devant la cascade, debout il ne bougea pas. Son arme était rangé, et d'un seul coup la cascade s'arrêta en un point. 5 secondes après la cascade reprit son cours.

''Constantin: C'est bon, la première partie de mon entrainement est terminé. J'ai un peu faim.''

Constantin s'approcha de l'eau et attrapa extrêmement rapidement un poisson. Puis il se mit à manger, il en mangea environ une douzaine. Il s'approcha à nouveau de la cascade et s'assit sur le rocher sous la cascade et ne bougea plus du tout. Il avait le torse dénudé, il avait enlever son armure pour que son entrainement soit plus difficile.

-----1 semaine était passé-----

Le chasseur était toujours sous la cascade, puis il ouvrit les yeux. Il se leva et sortit de la chute d'eau, il remit son armure, prit son katana et sortit de la caverne. De retour sur la côte, il s'assit afin de faire sécher son armure. 15 minutes passèrent et Constantin se releva, il se retourna vers le village.

''Constantin: C'est parti. Direction la guilde pour ma première quête.''

Et il s'en alla.
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Message par King of Death Sam 20 Juil 2013 - 21:50

-----10 000 ans avant-----


Un petit enfant de 8 ans dans le désert le plus arides de tous se promenait avec toute une troupe de personne. Ils marchaient pendant des heures, le petit enfant s'accrochait à la robe de sa mère. On reconnu tout de suite cet enfant grâce à ses yeux rouges, c'était Constantin. Mais comment était-ce possible, cela on l'ignore, mais ce qui était sur c'est que c'était lui en apparence et qu'il avait le même prénom.


''-Constantin: Maman, il fait chaud, c'est quand qu'on arrive.

-Maman de Constantin: On arrive bientôt Constantin chérie.''


En effet, ils arrivèrent après 10 minutes de marche. Ils entrèrent dans un petit village. Un peu plus loin ce trouvait à ce qui ressemblait à un temple ou un château. Constantin regarda cet édifice avec de grands yeux, mais le soleil frappait fort et de plus l'enfant regarda par inadvertance le soleil pendant 5 secondes, il ferma ensuite les yeux et se mit à coté de sa mère cachant le soleil. Il avait un peu mal aux yeux, il les laissa fermé un moment, quand il rouvrit les yeux, il vit qu'il se dirigeait vers le palais. Là-bas, il vit son père, il était apparemment le roi du pays. Plus tard, il joua avec des enfants dans le palais. Ce fut comme ça pendant 10 ans, il vécu dans le luxe, cependant il n'aimait pas trop ça.

10 ans plus tard, lorsque le roi et sa famille partirent se promener en dehors du village, ils se firent attaquer par un monstre qui tua tous ceux qui y étaient présent. Sauf Constantin qui survécu, c'était un miracle. Il marcha donc jusqu'au village, il avait depuis le temps appris à ne pas ressentir la chaleur intense du désert. Il revint donc au village et annonça la mauvaise nouvelle, il a été traumatisé par cette expérience.

Plusieurs mois plus tard, il devint roi, un bon roi, il ne faisait aucune différence avec ses sujets, il aidait même parfois le peuple lui-même. Il était très apprécié par ses sujets, il n'était point une personne à part, mais une personne comme les autres.

Un jour une femme arriva au village, elle était assoiffée, Constantin la recueilli et lui donna de la nourriture et de l'eau, en la regardant, il tomba directement amoureux. Elle était brune, avait les yeux bleues océan, la forme du corps pratiquement parfaite, très gentil, souriante, mignonne et une vraie furie lorsqu'elle était en colère, son nom était Camélia.

Tous les jours, il l'a voyait, tentait de déclarer ses sentiments mais n'y arrivait jamais. Il voulait même quelle devienne sa femme.

1 an passa, il fut enfin prêt à se déclarer.

Il alla au village, mais, arrivé au village, des guerriers d'un autre royaume était là et tenait Camélia en otage. Le chef s'avança et déclara:


« -Chef: Où est votre roi?!

-Constantin: Je suis là!

-Chef: Laissez vous tuer ou nous tuerons cette femme!

-Constantin: Pourquoi faites vous cela?!

-Chef: Pour agrandir notre royaume bien sur!

-Camélia: Constantin ne vous en faites pas pour moi, occupez vous d'eux.

-Constantin: Non je ne peux pas vous abandonnez. Tout simplement parce que... JE VOUS AIME!!!!!!

-Chef: C'est très beau ça, mais je remarque qu'il n'a pas de gardes, dans ce cas je vais tuer cette femme, elle ne nous sert à rien.

-Constantin: Non, Camélia!!! »


Le chef sortit une épée et la planta dans Camélia, Constantin courant, s'effondra en larmes au sol, sans bruit, c'était pire que le traumatisme causé par la mort de ses parents. Il se leva et hurla:


« Constantin: ORDURE!!!!!! »


Il couru, sortit son épée, et tua toute la légion qui était venu. Il affronta alors le chef dans un rude combat, mais la rage qu'il avait le faisait enchainé les coups à une très grande vitesse, il fini par planté son arme dans son ennemi, mais, son ennemi était encore vivant, il planta alors lui aussi sa lame dans Constantin, ils moururent alors touts les 2, s'étant entre tué. Ils n'eurent aucun descendants.


-----5 000 ans plus tard-----


Dans un village se tenant dans une grotte très sombre. Les habitants s'habituait très bien au noir. Malgré cela, il ne pouvait pas voir totalement, il faisait alors des petits trous au plafond afin que de la lumière descende. Avec plein de petits rayon de lumière, ils voyait très bien, de plus, ils ne pouvaient se permettre de faire de plus gros trous, sinon les monstres pourraient les sentir, ainsi ils pourraient venir attaqué le village. Il était dans une grotte, il ne faisait pourtant pas chaud car il était plutôt proche d'un volcan. Parmi les habitants de ce village se trouvait un enfant au yeux rouges, c'était bien évidemment Constantin, comment cela se fait-il, un cousin à lui à dut avoir des descendants et un d'eux beaucoup plus tard, ressemble à Constantin. Constantin devait avoir vers les 12 ans, il avait beaucoup d'amis. Il s'amusait tous les jours avec eux. Constantin gardait son œil doit fermé pourvoir dans le noir, car étonnement, lorsqu'il regardait le soleil au loin, il n'avait pas mal aux yeux avant 20 secondes. Il habitua alors son œil gauche au noir, de cette façon il pourrait voir dans la lumière et le noir, et lorsqu'il ouvrait les 2 yeux, il regarderait un endroit ni trop sombre, ni trop lumineux.

Un jour ce fut aux parents de Constantin d'aller cherché les vivres, car oui il fallait malheureusement sortir pour avoir des vivres. Ce jour là, Constantin, inquiet, suivit ses parents jusqu'à la frontière, mais, ses parents se firent attaqués et dévorés par un monstre devant ses yeux. Constantin eut pu seulement remarquer, que le monstre avait des rayures sur tout son corps, et cela ne ressemblait pas à des cicatrices. Constantin s'enfuit après, il avait l'impression d'etre dans un désert pendant un moment, mais il balaya cette illusion. C'est comme si la peur est tellement intense qu'elle crée des illusions qui sont comme par hasard en rapport avec le passé. Il couru vers le village, il dit alors aux autres ce qui était arrivé, il fondit ensuite en larmes.

Quelques jours plus tard, le village était paisible, lorsqu'il se fit attaquer par un monstre qui avait apparemment un très bonne odorat. Ce n'était pas le même monstre que celui qui avait tué les parents de Constantin. Il entra dans la caverne et tua tous le monde un par un, Constantin regardait ce massacre, paralysé, il ne pouvait rien faire. Le monstre arriva vers lui à toute vitesse, Constantin prit une arme par réflexe, le monstre le mordit fortement, ses os et ses organes se faisait détruire. Constantin planta l'arme et plein dans la tête du monstre, il ne bougea plus et tomba mort. Constantin se rapprocha de ses amis lorsqu'il vit les restes de leurs corps sans vie, il hurla à la mort et pleura. Il s'effondra alors sur le sol, il se vida de son sang et mourut.


-----5 000 ans plus tard--De nos jours--Village Mosca-----


Le village Mosca est un petit village paisible où il fait bon vivre. Ce village se situe près des forêts et collines, il est rare que des visiteurs viennent dans ce village, que ce soit des monstres ou des humains. Il y avait en effet peu de communications avec d'autres villages et villes. Il y avait dans ce village environ 30 maisons. Les enfants s'amusaient dans la rue à jouer à cache-cache. Parmi eux se trouvaient un enfant au cheveux noirs et yeux rouges. On reconnut Constantin, c'était un petit enfant âgé de 10 ans. L'ancien Constantin a dut avoir d'autres membres de sa famille autre part dans les alentours du pays, c'est comme si l'aute descendant avait aussi vécu dans une grotte. Il jouait avec d'autres enfant un peu plus âgé, c'était ses cousins et cousines. La journée continuait son cours, jusqu'à l'après-midi. Le village se fit cacher du soleil par une immense forme sombre. Les villageois pensant que ce n'était qu'un grand nuage continuèrent leurs activités comme si de rien n'était. Puis il y eu un grand tremblement, un villageois accouru et cria:


« Villageois: Un monstre!!!! »


Tout le monde se mit à hurler et à s'enfuir du village. Trop tard, le monstre était là. Mais, ce fut un monstre pas comme les autres, un monstre qui terrifia au plus au point chaque personne. Il avait une queue en pique, ses ailes était collé aux pattes avants, il était sombre aussi. Il n'y avait malheureusement pas de chasseurs dans le village, il était donc perdu. Le monstre rasa la moitié du village. Il s'approcha à toute vitesse de la seconde moitié du village et enchaîna des coup de griffes dans tous les sens. Tous le monde était mort cela fut rapide pour ce démon. Il sentit tout à coup une odeur et s'approcha d'une maison à moitié détruite, il balaya l'édifice et vit les humains restants. C'était une famille, un père, une mère et un enfant qui était Constantin. L'homme fit diversion en s'éloignant de sa famille et en lançant des pierres sur le monstre. La mère courait dos au monstre pour ne pas voir la mort de son mari. Le monstre transperça l'homme avec ses griffes. Le monstre se tourna vers la femme, et s'avança vers elle. La mère se mit à genoux et protégea son enfant. La femme mourut, la tete arraché sous les yeux de son fils. Le monstre s'approcha de l'enfant qui ne pouvait point pleurer, surement parce que ses desendants ont autrefois versé tant de larmes que maintenant tout membre de cette famille, ne peut plus pleurer.


« -Constantin: Papa. Maman. Papa. Maman. Papa. Maman. Papa! Maman! Papa! Maman! Je vais te tuer!!! »


Le monstre s'approcha, Constantin prit un objet tranchant à proximité et il raya le coté gauche du coup du monstre. Le monstre recula un peu, les yeux de Constantin devinrent rougeoyant et prirent la forme de ceux d'un monstre. Le monstre en face de lui se figea, il se retourna alors et s'en alla. Constantin se calma peu à peu, il fini par s'évanouirent, plus tard, un homme s'approcha du corps de Constantin.

2 ou 3 jours plus tard, Constantin se réveilla dans un lit. Ce n'était pas le sien, il se dit alors que ce n'était pas un reve. Un homme entra, il portait un costume en cuir noir, c'était comme une armure sans en etre vraiment une. L'homme avait des cheveux bruns en bataille, et des yeux bleues ciel, il mesurait environ 1 m 80 et portait une grande épée rouge dans son dos. Cet personne s'assit sur une chaise à coté et commença à parler:


« -Homme: Non, ce n'était malheureusement pas un rêve. Je suis désolé.

-Constantin: Non, ce n'est rien. Vous n'y êtes pour rien. C'est à cause de ce monstre.

-Homme: Mon nom est Dérix. Je suis un chasseur de haut rang.

-Constantin: Un chasseur?

-Dérix: Tu ne sais donc pas ce qu'est un chasseur. Ce n'est pas grave, c'est normal, ton village n'en a jamais accueilli. Un chasseur est un humain se battant contre les monstres pour protéger les autres personne qui ne combatte pas.

-Constantin: Apprenez à devenir chasseur!

-Dérix: Hmm... D'accord Constantin.

-Constantin: Mais... Comment connaissez-vous mon nom?!

-Dérix: Je vais t'expliquer, c'est quelque chose qui se transmet de générations en générations dans ma famille. On raconte qu'il y a 10 000 ans, un de mes ancêtres était un villageois d'un village gouverné et protégé par un roi. Ce roi était bon avec tout le monde, il avait perdu ses parents lors d'une promenade et que il était le seul survivant d'un monstre qui aurait mangé tout ceux qui était avec lui lors de la promenade. Cet homme s'appelait Constantin, il avait les yeux rouges et les cheveux noirs, tout comme toi. Un jour ce roi étant tombé amoureux d'une femme, cette femme se fit tué devant ces yeux par un homme qui était venu conquérir le pays, cela le mit fou de rage et il massacra tout le monde et lui et l'homme s'entretuèrent. Ceci resta dans les esprits de tout le monde, mon ancêtre décida d'en faire une tradition, et de raconter à nos enfants cette histoire. Cela continua donc jusqu'à 5 000 ans plus tard. Un autre de mes ancêtres qui était un marchand de nourriture dans une ville, vendait régulièrement à un village dans une grotte près d'un volcan. Une fois, il a rencontré les parents de ton ancêtre, ces parents avait pour fils un dénommé Constantin, qui lui aussi te ressemblais beaucoup. Ces parents racontait de temps en temps à mon ancêtre comment ton ancêtre était. Ton ancêtre autrefois tué par l'homme avait des cousins qui ont continué à avoir des descendances. C'est ainsi que ton ancêtres est né, ce fut le même procéder pour toi. Eh bien oui, ton autre ancêtre ce fit tué. Alors qu'il suivait ses parents un monstre dévora ses parents sous ses yeux. Après être revenu dans sa grotte, des jours plus tard, un autre monstre entra dans la grotte cette fois et tua les amis de ton ancêtre, il le tua et mourut après. La rumeur des parents était arrivé jusqu'à la ville et plus tard il alla voir plus tard le village pour souhaité bonjour. C'est là qu'il vit le massacre et le sang du monstre mort sur les mains de ton ancêtre. 5 000 ans plus tard, tu nés et il t’arrive une tragédie. C'est grâce à tes cheveux noirs et tes yeux rouges que j'ai su que tu t'appelais Constantin, comme tes ancêtres. Voilà l'histoire.

-Constantin: Je vois, alors comme ça mes ancêtres aussi on vécu la même chose.

-Dérix: Ta famille est surement maudite, mais tu peux changé ton destin, avant c'était les monstres qui tuait tes ancêtres, mais tu peux changé ton destin, deviens chasseur et tue les monstres. Deviens libre. Mais souviens toi surtout, tu dois vivre tes rêves, protéger ton honneur et protéger les personnes auquel tu tiens.

-Constantin: Bien! De toute façon mon rêve est de découvrir le monde, d’être libre et de protéger les gens. S'il vous plait! Devenez mon maitre!

-Dérix: HaHa! Ok, petit, tu fais preuves d'une grande maturité pour ton age.

-Constantin: C'est parce que j'ai une volonté inébranlable! Elle est en feu!

-Dérix: Très bien, mais je te préviens, je ne serais pas doux.

-Constantin: C'est justement ce que je veux! Je veux recevoir la meilleur des éducations pour devenir chasseur et changé mon destin.

-Dérix: Bien. Nous commencerons bientôt alors! Repose-toi pour le moment, tu es encore en mauvaise état.

-Constantin: Bien maitre! »


Dernière édition par King of Death le Jeu 2 Jan 2014 - 22:05, édité 4 fois
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Le Village et ses alentours - Page 2 Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par King of Death Mar 23 Juil 2013 - 18:42

Constantin se reposa donc dans le lit jusqu'au lendemain. Le jour suivant arriva rapidement, le jeune garçon se réveilla, se leva et partit manger, il ouvra la porte et regarda la pièce, une cheminée se trouvait à sa gauche, toujours à sa gauche mais un peu plus devant se trouvait une table pour 6 personnes.


« -Dérix: Alors t'es réveiller? On commence l'entrainement dans une demi-heure, apprécie donc le p'tit dej.
-Constantin: Euh oui maitre.
-Dérix: Au fait, ne m'appelle pas maitre, j'ai pas trop ça, appelle moi par mon prénom.
-Constantin: D'accord, Dérix. »


L'apprenti continua de regarder la salle, à sa droite se trouvait la cuisine avec des beaucoup de placard. Cette maison était une maison abandonné, avec 2 chambres séparées, une cuisine et un salle à manger en une salle.
Constantin s'avança vers la table et s'assit sur une des chaises. Dérix lui passa la nourriture.


« -Dérix: Tiens ton pain, désolé mais c'est tout ce qu'il y a. Si tu veux que plus tard on ait plus de nourriture, il va falloir chassé. Je vais t'entrainer dur aujourd’hui afin que tu puisses ramener de la nourriture toi même.
-Constantin: Bien, ok! »


Il finit rapidement son pain et sortit en suivant son maitre. Ils se trouvaient sur une colline, une plaine de verdure s'était jusqu'à l'horizon. A droite de la maison, à environ 800 mètres se trouvait une foret.


« Dérix: Bon, tiens prends cet arc. Je vais d'abord t'entrainer à distance, si tu veux être un bon chasseur, il faut que tu puisses utiliser les armes à distance et au corps à corps. La plupart des chasseurs préfèrent utiliser un type d'arme, mais si tu en maitrise plusieurs, ce sera mieux. Tiens le manche, met ton carquois sur toi, prends une flèche du carquois, met la flèche sur le manche et le fil, tire le fil en même temps que la flèche. Vise ta cible, et lâche tout, la flèche devrait atteindre l'arbre. »


Le novice exécuta l'enchainement comme le disait son prof. Il tira la flèche, mais elle frôla l'arbre. Constantin semblait plutôt déçu.


« Dérix: Ne sois pas déçu, c'est très pour le premier tire. Vas-y recommence, et n'oublie pas, reste concentré. »


Constantin ferma les yeux et les rouvrit, il ne voyait que l'arbre tout ce qui était autour était noir, ce fut comme si ses yeux faisait en sorte d'effacer de sa vue tout ce qui se trouvait autour afin de ne pas être déconcentré. Ne voyant que l'arbre, ce fut facile pour lui, il décocha la flèche et elle se planta droit dans l'arbre.


« Dérix: C'est parfait! Tu apprends vite, maintenant, ton prochaine exercice sera de tirer des flèches sur la même cible très rapidement sans en rater une. »


L'apprenti commença donc, il tira des flèches en continue, au bout de la 5ème flèche, il perdit son temps et ralentit beaucoup trop, son maitre lui dit d’arrêter et d'aller reprendre les flèches qui étaient sur l'arbre et autour


« Dérix: Tu vois, il faut resté régulier pour la vitesse, il ne faut ni accélérer, ni ralentir, sinon tu feras des fautes. Aussi si tu as planté des flèches autres part que sur le monstre, tu peux toujours aller les ramasser et t'en servir. »


Constantin recommença l'exercice, il le recommença 3 fois, puis 5, puis 9, au bout de la 10ème fois, il avait compris l'exercice.


« -Dérix: Tiens le vent commence à ce lever, voilà ta prochaine leçon, selon la direction du vent, cherche à toujours toucher la cible à l'endroit que tu veux. Tu peux par exemple lorsque les vents sont puissants, tirer dans le vide et grâce au vent tu touchera l'œil du monstre en face de toi.
-Constantin: On peut vraiment faire quelque chose comme ça?
-Dérix: Oui mais il faut bien savoir s'adapter à l'environnement autour de soi.
-Constantin: Je vois.
-Dérix: Pour cet entrainement, tire d'abord une flèche à chaque fois ensuite quand tu auras maitriser cela, tu pourras tirer en rafale. Aussi, après sera la dernière leçon sur l'arc. »


Constantin commença alors, il tira plusieurs flèche même après 50 tire, il n'arrivait pas. Plusieurs tirs après, il arriva enfin.


« -Dérix: Midi est un peu passé, bon on va chassé maintenant avant de mourir de faim. Tiens, regarde là-bas, il y un groupe d'Aptonoth. Tire une flèche afin d'en abattre un ou deux.
-Constantin: Bien.
-Dérix: Au fait si l'envie t'en prends tu peux faire la dernière phase de l'entrainement maintenant, elle consiste à attaquer au corps à corps un monstre avec les flèches. »


Constantin s'approcha alors un peu, il se prépara alors à décocher, mais, les Aptonoth s'enfuyaient, ils semblaient savoir que quelqu'un voulait les tués. L'apprenti attendait tout de même gardant son sang-froid, Dérix était plutôt impressionné par son élève. Là, il décocha une volée de flèche qui se plantèrent sur 3 Aptonoths, Constantin couru alors vers ses victimes, le dernier Aptonoth continuait de s'enfuir, il était rapide à la même vitesse que l'homme. Le jeune apprenti eu alors une idée, il prit une flèche d'une de ses victimes, il prit un raccourci, se faisant déjà un idée du parcours de son ennemi, il finit par arrivé proche de l'herbivore, il se trouvait à la droite du monstre, il sauta de sa petite colline et planta la flèche en pleine tête du monstre. Sa proie mourut sous ses yeux, c'est la qu'il connu le plaisir de la chasse, et du meurtre. Il n'aimait pas trop l'idée de tuer, il ramena avec l'aide de Dérix, la nourriture dans la maison.
Avant de passer à table, Constantin commença à parler:


« -Constantin: Maitre. Je n'aime pas trop tuer.
-Dérix: Ça, c'est ce que j'appelle être franc. Ecoute un jour je t'expliquerais quelque chose qui te feras changer d'avis, ne t'inquiètes pas. Tu sais, pour un garçon de 10 ans je suis impressionné.
-Constantin: Merci maitre. »


Ils terminèrent leur repas, se reposèrent un peu afin de digérer, puis repartirent pour l'entrainement.


« Dérix: C'est bien que tu ait su maitriser l'arc en si peu de temps, mais tu n'as pas tout appris, après tout, je suis en train de t'apprendre les bases. Tu apprendras plus plus tard, il y aura aussi des enduits pour l'arc, mais je ne t'apprendrais pas grand chose sur ça. Bon, eh bien maintenant, l'heure est venue de t'apprendre l'art du sabre. »


-----2 ans plus tard-----


Pendant 2 ans Constantin s'était entrainer au katana, il avait aussi grandit, ses muscles s'étaient presque tous formés. Ses cheveux avaient aussi bien poussés.


« Dérix: Bien, maintenant va venir l'heure de l'épreuve, tu vois la foret au bout. Ton épreuve va être de vivre dans cette foret pendant 6 ans. Tu apprendras ainsi à te débrouiller dans n'importe quel climat. Malheureusement, je vais pas pouvoir t'aider pendant 3 ans, je dois aller voir ma petite-amie qui ne m'as pas vu pendant 2 ans. Désolé, je reviendrais dans 3 ans pour voir tes progrès. Fais attention, et aussi dit moi ce que représente cette phrase. ''Tout est un et un est tout. »


Sur ces mots, Dérix s'en alla dans le sens opposé de la foret, Constantin s'en alla vers la foret armé d'un katana à sa ceinture et d'un arc dans le dos.


-----3 ans plus tard-----


Constantin dormait dans une grotte vide, le feu allumé à coté. Il se réveilla, éteignit le feu, et sortit de sa grotte, son corps avait prit la forme d'un homme, les muscles bien gonflés, les cheveux avait encore poussés, mais on pouvait remarqué un peu que ses cheveux étaient coupés.
Un homme se dressa derrière lui et commença à parler:


« -Homme: Tu as bien grandi depuis la dernière fois.
-Constantin: Qui êtes vous? Demanda-t-il en se retournant.
-Homme: C'est normal que tu ne me reconnaisse pas avec cette armure, c'est moi Dérix. Dit-il en enlevant son casque.
-Constantin: Dérix! Alors c'est vous?! Ça faisait longtemps oui. »


Dérix portait une armure rouge d'un monstre, c'était une armure en Rathalos, l'arme était du même monstre. Il discutèrent alors après 3 ans où ils ne se sont vu.


« -Dérix: C'est géniale ça, bon maintenant montre moi ta force en tuant un Velocidrome.
-Constantin: Bien. »


Les 2 s'écartèrent de la grotte, Dérix se tenant éloigné de son élève afin de mieux l'observé. Un groupe d'un Velocidrome et de 2 Velocipreys se déplaçait, ils s'arrêtaient un moment, ce fut là que la chasse commença.
Constantin ramassa 3 pierres, il lança 2 pierre sur les velocipreys, chacun s'en prit un en pleine face, puis le novice lança le 3ème pierre dans les buissons un peu plus éloigné. Le Velocidrome pensant que l'agresseur se trouvait par là, s'en alla dans cette direction, c'est là que le chasseur sortit de son buisson et planta son katana de fer dans les cotes du carnivore. Les 2 autres réagirent et sautèrent sur Constantin, celui-ci esquiva et riposta en plantant son sabre dans la tête de l'un d'eux. L'autre tenta de le mordre, mais le jeune se servit du corps du petit carnivore pour le balancer sur son partenaire. Le Velocidrome s'étant relevé, sauta sur Constantin et le plaqua sur le sol envoyant le katana un peu loin, l'homme put se retourner un peu et il lui donna un coup de poing dans la mâchoire qui le fit reculer, Constantin se releva et fit un uppercut qui envoya voler le chef. Son subordonné se dirigeait vers sa proie, Constantin couru le plus vite possible, prit son katana au sol et le trancha à l'horizontale. Il se retourna et le chef sauta sur lui, Constantin se mit en garde et recula un peu, le Velocidrome recula lui aussi, il bondit sur le coté et sauta sur le jeune homme qui se fit éjecter. Le chasseur se releva fonça et trancha la peau au niveau du ventre, le carnivore recula d'un bond, puis il couru vers Constantin qui lança son arme en plain dans la gueule du monstre, il s'écroula à terre. Constantin reprit son katana et parla:


« Constantin: Le cycle de la vie, voilà ce que représente ''tout est un et un est tout''. »


Dérix sortit de son buisson en applaudissant pour le féliciter.


« Dérix: Bravo pour ton combat, et oui, c'est bien cela la réponse. Bon je vais resté pendant encore 3 ans pour t'entrainer encore plus. »


Ils s'en allèrent touts les 2 en emportant les carcasses, après être revenu à la grotte, ils mangèrent les cadavres.


« -Constantin: Au fait maitre, je peux vous posez une question?
-Dérix: Oui vas-y.
-Constantin: A quoi elle ressemblait la femme que mon ancêtre d'il y a 10 000 ans à aimer?
-Dérix: Eh bien, on dit que c'était une très belle femme brune aux yeux bleue océan, mais lorsqu'elle s'énervait, elle était beaucoup plus fortes qu'un puissant monstre, comme le Rathalos, enfin, en puissance physique.
-Constantin: Ça commence à me faire peur.
-Dérix: Hahahaha!
-Constantin: Au fait vous avez quel age?
-Dérix: Ah! Eh bien maintenant j'ai 26 ans.
-Constantin: Vous êtes vraiment jeune.
-Dérix: Ouais et je compte bien profité de ma jeunesse. »


Après avoir mangé, Dérix lui enseigna tout ce qu'il savait pendant 3 ans.


-----3 ans plus tard-----


« -Constantin: Bon, je vais aller passé mon examen.
-Dérix: C'est ici que nous nous séparons.
-Constantin: Oui, je sais, vous allez me manquer.
-Dérix: Dit pas ça, je passerais te voir.
-Constantin: Bien, alors je vous verrai dans pas longtemps.
Au revoir.
-Dérix: Au revoir. »


Constantin s'en alla passé son examen et Dérix repartit revoir sa petite-ami qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.


Constantin arriva devant les examinateurs et se dit dans sa tête.


« Constantin: C'est bon, je vais enfin devenir chasseur. »
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Message par King of Death Sam 27 Juil 2013 - 16:20

-----Après la quête Embuscade-----


Constantin, après avoir fait la quête et s’être séparer de Tartaros et Yasmir, il se dirigea directement vers l'armurerie (voir dans l'armurerie). Il sortit de l'armurerie et s'en alla, il prit une maison, il décida qu'il aurait une maison et un salle d'entrainement secrète. Cela lui serait très utile, après avoir eu une maison. Il partit vers sa cachète chercher ses affaires, il remarqua aussi qu'une colline se trouvait au dessus de la grotte. Il alla donc voir le sommet de la colline, arrivé au sommet, il vit qu'un trou était dans le sol, il sauta dedans, il vola pendant 1 minute, puis il fini par atterrir dans l'eau, en remontant à la surface, il était dans sa grotte. Il y avait donc 2 entrés pour la grotte, mais 1 sortie qui était l'eau. Il partit chercher ses affaires, il les prit puis sortit. Il nagea en tirant son coffre, il tira de toutes ses forces en 3 minutes environ, il sortit enfin de l'eau. Il reprit son souffle un moment, 10 minutes plus tard, il partit vers sa maison. Il arriva enfin, il rangea ses affaires dans toutes la maison, il décida de ranger les affaires qu'il ne voulait pas se faire voler, dans sa cachette. Là au moins, elles seraient en sureté.
En sortant de chez lui, il vit, son maitre qui passait, il était accompagné par un femme, elle était plus jeune et plus petite que lui, elle était mince avec des formes assez généreuse. Ses cheveux était bleue et ses yeux était vert. Constantin l'appela, et l'homme se retourna, cette fois-ci il était sur, c'était bien Dérix.


« -Dérix: Salut Constantin, alors tu vas bien?
-Constantin: Euh oui, mais qu'est-ce que vous faites ici?!
-Dérix: Eh bien j'habite ici depuis hier.
-Constantin: Dérix, qui est cette femme à vos cotés.
-Dérix: Hé bien, c'est ma femme. Haha.
-Constantin: Votre femme?!
-Dérix: Tu te souviens pas, je t'en avais parlé.
-Constantin: Euh oui mais vous disiez qu'elle était votre petite-amie.
-Dérix: * hochement de tête *
-Constantin: Vous voulez dire, vous vous êtes mariés?!
-Dérix: Exact!
-Constantin: Euh... Félicitation pour votre mariage, soyez heureux pour toujours et ayez de magnifiques enfants!
-Dérix: Euh oui merci. Dit-il en en rougissant un peu et en se grattant la tête.
-Siéna: Alors comme ça c'est toi dont Dérix s'occupait tout le temps. T'es assez mignon. Dit-elle heureuse.
-Constantin: Merci. Dit-il en agissant comme Dérix.
-Siéna: Allez, viens chez nous.
-Constantin: Oui, d'accord. »


Constantin partit donc chez Dérix, c'était une très belle maison, elle était très fleurie. Ils entrèrent dans cette magnifique maison qui était tout aussi bien à l'intérieur. Dérix et Constantin s'assirent pendant que Siéna prépara un thé pour les 2 hommes.


« -Constantin: Qu'est-ce qui c'est passé pour que vous en arriviez là?
-Dérix: Eh bien, quand je suis parti la voir après ton entrainement, elle m'attendait, un couteau de cuisine à la main avec un air effrayant. Elle me demanda de se marié avec moi tout en tenant son couteau fermement. A ce moment, j'imaginais tout ce qu'elle pouvait me faire d'horrible. J'ai accepté. On s'est mariés et on est venu habité ici. Tu vois c'est un peu comme si j'avais été forcé pour le mariage. C'est vrai que j'ai des sentiments pour elle, mais parfois elle fait peur. * craquement de verre * Euh...
-Siéna: Alors comme ça t'as été forcé...!
-Dérix: Attends deux secondes, c'est pas ce que je vou...
-Siéna: Crétin!!! hurla-t-elle en lui donnant un bon coup de poing bien placé.
-Constantin: Et pour votre nuit de noce. Vous l'avez fait?
-Siéna: Euh non pas encore. Dit-elle en rougissant et en tournant la tête dans tous les sens.
-Dérix: D'après ce que je vois, t'es devenu chasseur.
-Constantin: Oui. J'ai passé l'examen au la main.
-Dérix: C'est très bien ça. Tache de faire de ton mieux, et, ne meurs pas.
-Constantin: Oui. Ne vous inquiétez pas. »


Constantin but son thé et s'en alla. Il partit en direction de la guilde.
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Message par arzak16 Mer 31 Juil 2013 - 13:55

Les deux jeunes gens déambulaient dans la ville, pour le plaisir des yeux, s'arrêtant devant une échoppe d'animaux de compagnie ou de magiciens, tout en discutant tranquillement.
-Tu sais, certaines personnes me manquent, murmura Olia.
Destie acquiesça, sachant de qui il parlait.
-On ne connait personne dans cette ville.
-À part des chasseurs, compléta Destie.
-Exact. Et même si Legolas et Vice sont sympas, commença-t-il...
-On ne les connait que depuis quelques jours.
Ils reprirent leur route, arrivant devant un tableau de quête, où se trouvaient une bonne dizaine de quêtes.
-Ça te dit, une petite quête, pour tester nos armes? proposa Destie.
-Bonne idée. On prend laquelle?
Ils observèrent les quêtes, trouvant de grands dragons ou de petits mammifères...
-Celle-ci, dirent-ils simultanément, en pointant le doigt vers la même quête.
Un sourire se dessina sur leurs visages, puis ils partirent dans un fou rire.

Ils étaient maintenant en route pour la forêt où se trouvait un Velocidrome blessé, et dangereux. La quête ne donnait aucune prime, mais la famille ayant posté la quête promettait un hébergement dans l'hôtel qu'ils tenaient, gratuitement. Le fils de la famille était parti le chasser, et était revenu gravement blessé. La famille ayant peu d'argent, aucune prime n'était donc offerte, et peu de chasseurs s'y étaient intéressé. Après avoir appris du jeune homme le lieu où se trouvait le chef des reptiles, les deux chasseurs étaient partis directement pour la forêt, et cherchaient actuellement leur chemin.
-Je te dis qu'on s'est perdu! s'exclama Destie.
Olia ne répondit pas, tournant la carte dans tous les sens, puis lâcha le papier et s'assit par terre.
-On n'a qu'à l'attendre, soupira-t-il.
Destie ne dit rien, mais s'assit aux côtés de son frère.

Trois heures plus tard, ils entendirent un hurlement suraigu ; celui du Velocidrome, évidemment. Il semblait lointain, mais Olia obligea Destie à prendre ses armes et à se préparer.
-Pourquoi ça? Il est loin.
-Pas forcément. J'ai appris dans les livres que la plupart des prédateurs enfouissent leur gueule sous les feuilles pour faire croire qu'ils sont loin. Alors pourquoi pas les Velocidromes?
Destie soupira, prit son arme et se tourna face à la provenance du cri.
Et, en effet, trois minutes plus tard, la bête apparut.

Olia ne s'était pas trompé. Le monstre était arrivé rapidement, accompagné de trois Velocipreys. Un tir arriva dans la tête du premier, qui tomba en arrière avant de se relever. Un deuxième tir arriva dans son poitrail, et il retomba, pour toujours cette fois. Le Velocidrome bondit, avant d'être stoppé par une lame dentelée, qui lui fouetta les flancs. Olia s'occupait des trois bêtes, laissant sa sœur tirer tranquillement derrière. Cette technique porta vite ses fruits, et il ne resta plus que le Velocidrome. Celui-ci frappa le chasseur de ses griffes, le forçant à reculer, avant de bondit sur Destie, qui rechargeait.
-Destie! cria son frère.
La jeune chasseresse leva les yeux, juste à temps pour voir les crocs du Drome. Elle plaça à temps le bouclier devant elle, laissant les dents de la bête crisser sur les écailles violettes de Garuga. Le monstre forçait, et le bouclier se rapprochait peu à peu de la tête de Destie...

La lame dentelée frappa à nouveau la bête, laissant une belle entaille dans les écailles du flanc droit, puis la pointe s'enfonça dans la plaie. Le Velocidrome hurla de douleur, puis bondit en arrière. Le plat de la lame frappa fort la tête de la bête en plein saut, la faisant tomber à terre, du mauvais côté malheureusement. Olia ouvrit une nouvelle plaie, dans le flanc gauche cette fois, tandis que Destie bombardait la tête de munitions perçantes. Le monstre se releva, cria à l'aide, puis fuit hors de la clairière, vers sa tanière.
-On le poursuit? demanda Destie.
-On s'occupe d'abord de ceux-là, répondit son frère.
Trois nouveaux Velocipreys venaient d'entrer dans la clairière.

Le combat fut rapide, les reptiles n'opposant qu'une faible résistance. Le premier tomba, fauché par une lame, avant de mourir, une lame plantée dans la tête. Une munition perçante toucha le cerveau d'un autre, puis le dernier mourut, de nombreuses entailles dans le corps.
-Maintenant, on y va?
-On peut y aller, sourit Olia.

Ils ne se perdirent pas en chemin, cette fois. Ils arrivèrent assez vite à la tanière du Velocidrome, qui semblait endormi, à en croire les ronflements qu'ils entendaient.
-Cette fois, on assure, murmura Olia. Il ne faut pas qu'il profite d'un moment d'inattention pour fuir. Dès qu'on est rentrés, on bloque la sortie.
-Et comment on sort, après?
-On trouvera un moyen.
Ils rentrèrent sans un bruit dans la tanière.

Une fois entré, ils commencèrent à sceller l'entrée de la grotte avec des pierres. Ils avaient presque fini lorsqu'une pierre tomba au sol, faisant assez de bruit pour réveiller la bête. Celle-ci se réveilla en sursaut, observa les deux jeunes personnes qui la menaçait de leurs armes. Elle se leva, puis bondit sur Destie, se recevant un coup de bouclier, puis un deuxième, de la part d'Olia. Il recula de quelques pas, suffisants pour Olia. Il s'élança vers lez monstre et planta à cinq reprises son Katana-Lance dans la gorge, ouvrant une large plaie. Le Velocidrome se jeta sur Olia, qui se protégea derrière son bouclier. Destie se plaça juste derrière, plaçant une munition explosive dans son arme.
-À toi, Destie! hurla son frère, avant de s'écarter, laissant le monstre avancer.
Destie tira sa munition dans la gorge découverte, puis, bondit sur le côté. La munition explosa, tuant la bête sur le coup.
-Bien joué, murmura Olia.
-Toi aussi.
Ils dépecèrent le cadavre, puis rentrèrent au village. À l'orée de la forêt, une vieille femme les attendait.
-Venez ici, vous deux, dit-elle avant de partir vers l'Ouest.
Les jeunes se concertèrent rapidement, puis suivirent la vieille femme.

Une fois dans une clairière, la vieille s'arrêta, puis dévoila son visage. Les deux jeune s'arrêtèrent, le souffle coupé. Devant eux se tenait le chef de leur ancien village.
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Message par arzak16 Mer 31 Juil 2013 - 22:49

-Qu'est-ce que vous faîtes ici?! crièrent simultanément les deux jeunes.
-Et bien, je suis venu vous expliquer certaines choses, répliqua la vieille dame.
-Sur le village, c'est ça, répliqua agressivement Olia.
-Non. Sur vos parents.
Le même étonnement se peignit sur les deux visages.
-Comment ça?

La chef du village s'assit tranquillement.
-Vous vous souvenez de votre bannissement, n'est-ce pas?
-Évidemment, rétorqua Destie.
-Après celui-ci, des personnes ont commencé à poser des questions. Aviez-vous vraiment été aidé?
-Vous savez bien que non, répondit Olia.
-Vous nous avez même soutenus!
La vieille femme laissa une pause, puis reprit :
-Le forgeron était le premier à vous défendre. Quelques jours après votre départ, il a été arrêté. On l'a traîné en prison grâce à un procès truqué. Et on a commencé à le torturer, pour savoir où vous étiez.
Les jeunes, horrifiés, laissèrent le soin à la chef du village de continuer.
-Un groupe de révolte l'a sorti de prison, et a réussi à changer les mentalités. Peu de gens pensent que vous êtes encore des malfaiteurs, mais ils pensent toujours que vos parents sont des assassins.
-Et vous?
-J'ai la preuve que vos parents ne le sont pas.

-Et vous nous l'avez caché pendant tout ce temps!? s'exclama Olia.
-Oui.
-Pourquoi?
-Vous n'aviez pas le niveau pour leurs assassins.
-Pourquoi avoir fait croire qu'ils étaient des assassins.
-Ils étaient en mission spéciale lorsqu'ils ont été tués. Une mission spéciale que je leur avait donnée. Il fallait démanteler un gang d'assassins. Ils en ont eu la plus grosse partie, mais les deux chefs les ont tués. La mission devait rester secrète, nous avons donc fait croire que c'était des assassins qui avaient été éliminés. On nous a crû.
-Pourquoi la mission devait-elle rester secrète?
-Car les chefs des gangs étaient des personnes importantes dans une ville proche de celle-ci.
-Importantes?
-Le maire et le chef de la police.
-Quoi?!

La chef du village marqua une nouvelle pause, puis poursuivit.
-Leur mission est maintenant la vôtre. C'est maintenant à vous de les éliminer.
Les jeunes sortirent leurs armes.
-On est prêts.
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Message par sabertiger Mar 3 Sep 2013 - 2:24

HRP : Ces événements ont lieu avant la quête "Le Dévoreur de Gaïa". (pour tout souci, merci de le signaler)

Doma, à plusieurs centaines de kilomètres de Tenmura. Une jeune fille marche dans un couloir, blonde, les cheveux attachés en une queue de cheval derrière sa tête, blonds, très longs. Elle cherche un peu au hasard dans les couloirs semble-t-il, ses deux yeux bleus turquoise s'agitant de gauche à droite. La jeune femme semble perdue dans les couloirs du palais royal de Doma, base des chevaliers de sang. Son nom, c'est Aria, Aria Thomson, fraîchement revenue d'entre les condamnés grâce aux efforts des trois frères Alister.
Elle erra encore un peu, toujours aussi perdue, puis, elle heurta un homme, encapuchonné. Après de brèves excuses, elle reprit son errance. Même si l'homme en question était plus grand qu'elle de dix bons centimètres, elle n'était pas inquiète, non, ici elle était en sécurité... Du moins elle pensait ça.
Aria ne nota pas que l'homme la suivait, avec un regard de prédateur et un sourire de dément. Il avait repéré un nouveau jouet potentiel et savourait déjà les sévices qu'il allait pouvoir exercer sur ce corps qui paraissait si frêle vu d'ici. La reine lui pardonnerait bien ça, après tout, il avait su se rendre indispensable et cette petite là n'allait sûrement pas faire la différence dans une des batailles à venir... Du moins, il croyait ça à en voir son apparence frêle.
Mais en se remémorant l’existence de monstres comme Meille, il préféra jouer la carte de la prudence et l'épier pendant un petit moment, pour s'assurer d'un coup facile.
Elle erra encore, puis soudain, elle s'arrêta, ferma les yeux et se mit à sourire. Zagi paniqua : Il était repéré ?!
Mais ça ne sembla pas être le cas, Aria partit bien plus confiante dans une direction et arriva bien rapidement aux escaliers du palais, qu'elle emprunta pour monter. Zagi la suivit, toujours sous le couvert des ombres et de sa cape. Finalement, elle s'arrêta devant une des fenêtres qui donnaient sur le balcon, puis l'ouvrit, Zagi s'accola à la fenêtre et scruta : Une homme se tenait sur le balcon, une grand brun, des yeux ambrés, les cheveux courts et en bataille. Il venait de relâcher un oiseau messager, duquel il avait très probablement reçu des nouvelles.
Zagi écouta attentivement leur conversation :

Aria : Maximilien, tu triches, on avait dit que tu bougeais pas, j'ai déjà assez de mal à te localiser comme ça alors si tu commence à bouger.
Maximilien, rougissant : Ah, désolé Aria, c'était une urgence dans ce cas-là.
Aria, faisant la moue : Encore Meille ?
Maximilien : Nope, aujourd'hui c'est Evan qui s'occupe d'elle.
Aria, soupirant : Donc il sera en mauvais état en sortant, génial...
Maximilien : C'est un bien faible prix à payer pour l'hébergement qu'ils nous offrent.
Aria, soupirant de nouveau : J'imagine, oui... Donc, ces nouvelles ?
Maximilien : Un vieux client qui m'a contacté... Je pense qu'on va devoir partir un petit moment Alexander, Evan et moi.
Aria, les mains sur les hanches : Hors de question que vous m'abandonniez ici.
Maximilien : Comprends moi, c'est pour ta sécurité.
Aria : Je suis pas supposée être plus forte que vous pourtant ?
Maximilien : Dans l'absolu, oui, pour le moment, pas du tout.

Il lui avait ébouriffé les cheveux en terminant sa phrase, ce qui acheva de faire rougir la jeune femme. Maximilien déclara :

Maximilien : Bien, va prévenir Alexander et Evan, va falloir qu'on parte bientôt si on veut pas perdre de temps.
Aria : Je dois les chercher comme pour toi ?

Pour toute réponse, il hocha simplement la tête avec un sourire joueur. Aria poussa un profond soupir, s'étira au soleil, pour se gorger d'énergie, puis elle ferma les yeux et se dirigea vers la fenêtre, elle déclara :

Aria : Max... Vous allez vraiment me laisser là ?
Maximilien : J'aimerai bien que tu viennes, crois-moi, mais ce serait difficile...

Elle lâcha un « hum » et repassa dans le couloir. Zagi s'immobilisa derrière la commode lui servant de barricade : Alors ce type était un de ceux qui s'entraînaient quotidiennement avec Meille ? Un des trois monstres supposés avoir rejoint leurs rangs récemment donc... Cette fille le connaissait, elle pourrait donc probablement être utile, d'une façon ou d'une autre. Se prenant à sourire, l'homme reprit sa filature, faisant cette fois bien attention à ne pas se faire remarquer. Quoi qu'il arrive, il devait capturer cette fille, la torturer l'amuserait beaucoup, mais en plus de ça, les informations qu'il pourrait lui soutirer lui seraient bien plus qu'utile.
Il continua de la suivre, sa démarche semblait désormais bien plus assurée, elle allait bien plus vite. Aria parvint rapidement au second étage. Maintenant qu'il y pensait, Zagi se souvint effectivement avoir entendu dire que les trois monstres avaient reçu une excellente chambre au palais, elle logeait donc avec eux ? Une esclave peut-être ?
Avant qu'elle n'ait le temps de s'y rendre, car il comprit clairement qu'elle s'y rendait, il accéléra et la rattrapa, il lui attrapa ensuite le bras. Aria se retourna vivement, puis demanda, avec un regard étrange :

Aria : Euh... Oui ? Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
Zagi : Ahem, en fait, je suis en peu perdu dans ce couloirs, vous voudriez bien m'indiquer ou se trouve la salle des tortures ?
Aria, faisant la moue : Salle des tortures... J'ignorais même qu'il y en avait une ici à vrai dire. Désolée, mais je ne pense pas pouvoir vous être d'un quelconque aide.
Zagi : Oh mais si, bien au contraire.

Il tira sur son bras, la ramenant près de lui et lui plaqua son autre main sur la bouche, pour ne pas qu'elle crie. Il déclara ensuite, resserrant sa poigne sur le poignet de la jeune femme :

Zagia : Tu vas venir avec moi et on va passer d'agréables moments, fais moi confiance.

Il souriait comme un dément, enivré par le doux parfum de la jeune femme et savourant à l'avance son odieux crime. Soudain, ses poils se hérissèrent, un frisson le parcourut. Pendant un instant, il lui sembla que les serres de la mort s'étaient resserrées sur sa nuque, il commença à transpirer, la peur prenant rapidement le dessus sur toute autre émotion. Il le savait, quelqu'un derrière lui le fixait, de près, et pas quelqu'un avec des intentions pacifistes à en juger par la sinistre aura qui emplissait les lieux. Sa voix s'éleva :

??? : J'espère que tu n'essaye pas de lui faire du mal...

Zagi avala difficilement sa salive, pourtant son cerveau bouillonnait : Comment un type pouvait-il autant lui faire peur ?! Même Yomi n'y parvenait pas !
Il se retourna, souriant, tenant toujours fermement le poignet d'Aria. Il se figea : Le monstre de tout à l'heure, il était là, en face de lui, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, le toisant de ses yeux, qui avaient d'ores et déjà virés à un jaune maléfique. Zagi nota soudain, les mains de l'homme étaient couvertes... D'écailles ?! Et ses doigts ressemblaient bien plus à des griffes désormais.
Il lança :

Maximilien : Aria, tout va bien ?

Elle intima un mouvement puis se ravisa, elle fit un « non » de la tête en se mordant les lèvres. Maximilien se mit à rire :

Maximilien : Ahahahah... Toi, t'as vraiment choisi ta journée pour faire ça, j'suis d'humeur à déchirer un truc en lambeaux.

Il avait fait ostensiblement craquer sa nuque et commença à avancer vers le ravisseur. Ce dernier tira rapidement une dague de sa ceinture et tenta de la braquer vers Aria, mais une main stoppa net son poignet, couverte d'écailles blanches celle-ci.
Il leva les yeux : L'homme était plus grand, dans les deux mètres dix, des yeux rougeoyants et des cheveux noirs et longs qui lui tombaient dans le dos. Tout comme celui couvert d'écailles noires, rien que le regarder faisait trembler Zagi, d'autant que la poigne de fer qu'il appliquait à son poignet menaçait sérieusement de lui casser le bras.
L'homme parla :

Alexander : Je serai toi, je prierai pour qu'un miracle advienne.

Il sentit un picotement de plus en plus intense lui parcourir tout le bras, il lâcha la dague, mais aussi Aria, qui recula vivement et se réfugia derrière celui aux écailles noires. Le coup vint vite, Zagi n'eut que le temps d'entrevoir le monstre aux écailles blanches bouger que l'impact de répercuta partout en lui. Un coup de poing, chargé en foudre, il venait de recevoir une telle attaque en plein torse, ce qui eut pour effet de lui faire percuter violemment le mur et de lui faire perdre connaissance sur le coup.
Alexander désactiva ses gènes et soupira :

Alexander : Estime-toi heureux, j'ai préféré t'épargner pour ne pas qu'on aie d'ennuis ici.

Il se tourna ensuite vers Aria, tout comme Maximilien, dont les gènes s'étaient désactivés :

Alexander : Tu n'as rien ?
Aria : Je... Je... J'ai eu peur... très peur....
Maximilien : Mhhh... Tant que tu ne maîtriseras pas tes gènes, hors de question de te laisser seule ici, Aria, tu vas venir avec nous finalement, je préfère éviter ce genre d'incidents à l'avenir.

La jeune femme se prit à sourire, Alexander, lui demanda :

Alexander : Venir avec nous ? Où ça ?
Maximilien : J'ai reçu des nouvelles, un bon vieux client à nous.
Alexander, voyant le petit rouleau de papier marqué du sceau de la Guilde que tendait son frère : Tu veux pas dire...
Maximilien : Commande privée, mais la paye est excellente.
Alexander : Et en quoi cela nous importerait ?
Maximilien : Se tirer d'ici sans payer semble proscrit, et je préfère avoir de quoi assurer mes arrières si l'on doit s'enfuir de manière imprévue.
Alexander : Soit...

Ils partirent dans leurs quartiers, afin de pouvoir discuter plus à loisir. Evan les y attendait déjà, portant un sac de glaçons sur son front, visiblement pour calmer la douleur suite à son combat contre Meille.
Maximilien leur expliqua ensuite, dépliant le parchemin : C'était une quête, visiblement et y était attaché un petit parchemin.

Maximilien : Deux monstres, un sérum à base de chacun d'eux, le type nous propose 150 000 zennis par sérum.
Alexander : Intéressant... Le lieu est à quelques jours de vol, je pense que c'est de l'ordre du possible... Mais ce sont les cibles qui m'inquiètent... tu veux vraiment qu'Aria vienne avec nous ?
Evan : Molo là ! Elle ne viendra pas !
Maximilien : Fais moi confiance, tant qu'elle ne saura pas bien se servir de ses gènes, on pourra pas la laisser seule.
Evan : Mhhhh... Entendu.

Aira semblait heureuse, finalement, le temps que les autres préparent les affaires pour le voyage, Maximilien partit « discuter » avec Yomi des conditions du voyage. En chemin, il tomba sur Meille, qui ne portait qu'un simple kimono violacé, pour recouvrir son corps dénudé par l'usage des flammes. Elle sourit en le voyant :

Meille : Tiens, mais qui voilà ?
Maximilien : Meille... Je pensais pas te croiser mais tu tombe bien. Tu pourrais laisser tomber nos affrontements une semaine ou deux ?
Meille, étonnée : En quel honneur ?
Maximilien : Je pars chasser, deux monstres plutôt costaud, mes deux frères et Aria partent avec moi, donc je préfère être en forme pour nos affrontements futurs et ne pas mourir bêtement parce que j'en pourrait plus le moment venu.
Meille, pensive : Soit, je te l'accorde. Mais encore faut-il que notre reine soit d'accord.
Maximilien : Ne t'en fais pas, j'ai déjà des arguments de poids.

Il sourit et entra, faisant valoir la pseudo agression d'Aria par Zagi, il demanda à ce que lui et ses frères puissent s'en aller pour une semaine sans être dérangés et se justifia par le fait qu'elle les trouverait facilement s'ils venaient à s'endormir au pire des cas. A contrecœur, la reine de Doma accepta.
Et c'est ainsi, que le soir venu, le quatuor décolla, même Aria, qui avait appris à se servir relativement efficacement de ses ailes lors des entraînements prodigués par ses trois gardes du corps.


Pendant ce temps, à Tenmura, Yasmir était recroquevillée sur le divan, à l'étage. Elle soupira une nouvelle fois. Amélie, qui venait de sortir de sa chambre en portant ses haillons habituels s'assit à ses côtés. Elle demanda :

Amélie : Hey, tu vas bien mini-moi ? T'as l'air patraque ?
Yasmir : Parle pour toi, tu manges trois fois moins depuis que l'autre boite de conserve s'est pointé.
Amélie, baissant les yeux : Touché...
Yasmir : Mais soit, je veux bien avouer que j'ai pas la forme, pas la forme du tout...
Amélie : A cause de … ?
Yasmir : Ma propre faiblesse.
Amélie : Hein ? Tu es probablement la plus forte d'entre nous ici.
Yasmir : A vrai dire.... J'ai fais cette quête avec ce rookie là.
Amélie : Avec un Shimotaur, un Giadrome et un Blangonga ?
Yasmir : Celle-là même.
Amélie : Et bien ?
Yasmir : J'ai combattu ce Blangonga, mais ai été incapable de lui faire face, j'ai l'impression d'être faible, au meilleur de ma forme, j'aurai été capable de lui briser la nuque en trois claques...

Elle s'était encore recroquevillée sur elle même, soupirant de nouveau. Amélie lui passa son bras autour du cou et déclara, en souriant :

Amélie : Si c'est que ça, demande à un de ces deux-là de revenir et de t'aider à regagner ton niveau, si c'est eux, je suis sûre qu'ils donneront tout pour t'aider.
Yasmir : Mhhh... Pas faux. Faisons ça...

Elle se leva précipitamment et courut dans sa chambre, pour y prendre un papier, y griffonner rapidement quelque chose et l'attacher à la patte de l'oiseau servant de messager à la croisée Akantor, qu'elle laissa partir, en direction du village voisin. Elle se prit à espérer :

Yasmir : Qu'ils viennent... J'ai besoin de retrouver ma force.
Amélie, à voix basse : Et si ça pouvait être aussi simple pour moi...

Amélie resta sur la divan et Yasmir se mit à ses côtés, les deux croisée reprirent une discussion plus normal en quelques instants, ce qui détendit grandement l'atmosphère.
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Message par hanaxala Mer 4 Sep 2013 - 20:08

La nuit était tombé sur la ville du peuple du soleil et une tempête faisait rage, déversant eau et éclairs sur le peuple. Pourtant cela n’affectait en rien les incendies qui avaient pris dans les diverses habitations, oui car ce soir, la colère, la foudre et le sang chantaient en union avec les sifflement du dieu serpent et les lames du chevalier qui osait lui tenir tête depuis des heures déjà, pendant que les habitants fuyaient comme ils le pouvaient leur foyer pour tenter d’éviter le colère du Sarnek

-? : Grand frère ! Pitié répond-moi  ! Grand frère !! On doit fuir vite s'il te plaît répond-moi  !

Shyra se tourna en direction de la voix et eut les larmes au yeux en voyant une petite fille de même pas six ans tenter de tirer le corps de son frère, dont la moitié inférieure était écrasée sous des décombres. Shyra s’approcha de l'enfant et la prit dans ses bras, tentant de l’emmener de force, mais la fille se débattait en hurlant, griffant et mordant la chair, lui arrachant une grimace de douleur. Pourtant, elle parvint à se relever, pour se rendre compte avec horreur qu'il était trop tard car en face d'elle, elle vit le dieux serpent charger dans leur direction, la gueule ouverte, pleine de sang, tuant tous ceux qu'il croisait sur sa route d'un simple coup de mâchoire ou les brisant en les percutant de son long et imposant corps. La femme pensa fortement à fuir mais son corps ne répondit pas, paralysée par la peur, elle tomba à genoux. Le Sarnek ouvrit la bouche, prêt à les avaler, pourtant il n'y parvint pas, percutant une immense chaîne noire qui venait d’entourer les deux personne, formant un dôme protecteur, et de blesser le monstre en faisant apparaître des lame à sa surface. La bête recula, hurlant de rage et de douleur, la chaîne se déroula et fit face au dieu. C'est à ce moment là qu'il arriva, sautant par la fenêtre d'un bâtiment en flammes sur la droite du Sarnek. Le chevalier de sang fit une entaille sur la chair du monstre, le faisant reculer de nouveau. Le roi se mit entre le serpent ailé et les personnes, faisant tournoyer ses épées en mode sweep-blade. Il était couvert de sang et de blessures, la pluie faisant couler le liquide et créant une tache rouge sur le sol, que la chaîne absorba

-Nura  : Que fais-tu encore ici Shyra ? Tu devrais déjà être partie avec les autres ! 
''Reste concentré, encore un moment d’inattention et il fera des ravages  !'' 
Nura : Je sais …

-? : Mais monsieur mon frère.......Il.....je vous en supplie il faut l'aider  !

Le roi regarda du coin de l’œil le corps à moitié enseveli du garçons et serra les dents, le goût du sang lui venant à la bouche. Le serpent poussa un sifflement strident et tenta de mordre le chevalier, mais la chaîne s'interposa, le faisant reculer

-Nura  : Petite.....je suis désolé mais il est trop tard pour ton frère.....j'ai....j'ai perdu ma petite sœur récemment je sais ce que tu ressent....c'est pour ça que je te promet...... QUE CE MAUDIT MONSTRE VA LE PAYER  !

Le roi, la colère lui redonnant des forces, poussa un hurlement qui n'avait rien a envier au sifflement du Sarnek et chargea, faisant toujours tourner ses lames. Le dieu, qui venait de réussir à repousser l'arme de sang, fonça aussi dans la direction du roi, la gueule grande ouverte. Le roi attendit le dernier moment et se décala d'un saut sur la gauche, il donna son coup, faisant une nouvelle entaille juste en dessous de l’œil, puis toujours dans son élan, il sépara ses épées et donna deux coup horizontaux, tout en tournant sur lui-même. Le Sarnek tenta de l’écraser contre le mur, mais le roi glissa, passant sous le corps écailleux et clipsa son arme, la faisant de nouveau tourner. Il prit appui sur le mur et sauta juste à temps pour passer au-dessus du corps imposant de son adversaire, avant de lui faire une nouvelle entaille. Le dieu hurla de douleur et s’éleva dans le ciel, se mettant hors de portée de son adversaire, qui le regardait, le souffle court. Le serpent hurla de nouveau et un éclair fusa dans la direction du Hunter. Nura l'esquiva de justesse en se jetant au travers d'une fenêtre à côté de lui et s’écrasa sur ce qui semblait être le comptoir d'un magasin. Il se laissa tomber au sol, cherchant à retrouver son souffle, transpirant de sueur. Il avait l'impression que son corps était fait de plomb et que ses armes pesaient des tonnes. Il se demanda alors pourquoi il continuait à se battre, lui qui, il n'y a pas si longtemps que ça, espérait mourir sous les croc du dieu serpent et pouvoir rejoindre sa sœur. Alors pourquoi luter maintenant  ? Qu’est-ce qui avait changé  ? Il repensa à la petite fille que tenait Shyra, ses larmes... sa tristesse  !Elle était similaire à la sienne  ! Oui, il ne la comprenait que trop bien, se raccrocher au moindre espoir... lutter jusqu’à la fin pour ce qui nous est cher. Et soudain, il connut les réponse aux questions qu'il se posait et commença à se redresser, pour ensuite fermer les yeux.

-Nura  : Si mon corps est lourd, c'est parce qu'il porte l’espoir des personne encore vivantes qui croient en moi.....(serre son épée et sa chaîne) Si mes armes sont si lourdes c'est parce que les âmes des morts réclament vengeance !

Le roi inspira longuement et ouvrit les yeux : il était calme, la colère l'avait quitté pour laisser place à la paix. Il sortit en ouvrant la porte, l'eau nettoyait ses blessures, les flammes des incendies lui réchauffaient le cœur, qui battait à l'unisson, avec le fracas des éclairs. Il regarda le dieu Sarnek amorcer sa descente dans sa direction et brandit son épée, dans la main gauche, pour parler d'une voix calme et assurée.

-Nura  : Je suis le roi de Chizontania et chevalier de sang de la plus belle et puissante reine de ce monde  ! Je ne te craint aucunement monstre, car mon devoir et de te vaincre 
''Ordonne et j’obéis car je suis ton arme de sang.''

La chaîne rétrécit à vue d’œil, s'enroulant autour de sa main droite, et le maquillage de sang apparut sur le corps du chevalier. Le sang porté par l’eau afflua vers lui, il l'absorba.

-Nura  : Nous avons été créés pour vous repousser ! Les champs de bataille sont notre foyer ! Du sang de ce que tu as tué, je m’élèverai pour accomplir leur vengeance  ! Et de ton sang je me repaîtrais pour m’élever encore plus haut car telle est ma voix  ! La voix des chevaliers de sang! Dans ma main gauche, je tiens mon devoir de roi  ! Dans la droite celle des chevalier de sang  ! Approche, Sarnek, l'heure de la vengeance a sonné !

Le serpent finit sa descente et fonça à toute vitesse, volant près du sol dans sa direction, la gueule grande ouverte. Le roi prit sa deuxième épée, la clipsa, avant passant en sweep-blade, et se baissa, posant sa main droite, enroulée de sa chaîne, au sol devant lui. Il l'aplatit le plus possible, levant son arme dans sa main gauche au-dessus de lui, et la fit tourner de plus en plus vite.

Shyra s’était abritée dans une habitation, tenant toujours fermement la petite fille, qui s’était peu à peu calmée et pleurait dans ses bras. Elles ne pouvaient pas fuir avec le Sarnek si près d'elles. Shyra se leva et regarda par la fenêtre, elle vit que Nura faisait de nouveau face au dieu dans la rue, mais quelque chose avait changé, les marques sur le corps brillaient d'un éclat d’ébène et il était dans un posture étrange, rappelant un fauve prêt a bondir sur sa proie. Ses lames commencèrent à briller d'un rouge vif, dessinant un disque tellement elles tournaient vite. Le monstre arriva à son niveau, le roi ne bougea pas, puis quand les croc du monstre allaient lui déchirer la chair, il passa à l'action, faisant une vrille sur lui-même tellement vite que Shyra et la petite fille, qui avait arrêté de pleurer et regardait la scène, n'étaient pas sûres d'avoir bien vu. Mais l'entaille sur la langue fourchue du monstre était la preuve que le roi était passé à l'action. Le Sarnek recula la tête un instant, surpris et hurlant de douleur, puis tenta de nouveau de mordre le roi, qui était toujours dans cette position étrange. Il bougea encore un fois au dernier moment et esquiva, passant sur la gauche du monstre, fonçant sur le mur. Il prit appui sur ce denier et, faisant un tour sur lui-même, donna un coup dans l'aile droite du dieu. Un craquement se fit entendre et le Sarnek hurla de nouveau de douleur, avant de profiter que son ennemi ne puisse pas esquiver pour frapper avec son long corps, l’envoyant au loin. Le roi roula un instant au sol puis, de-clipsant son arme, les planta dans le sol pour s’arrêter, se remettant sur pied. Le Sarnek, l'aile engourdie, ne parvint pas à s'envoler. Le roi, lui, fonçait déjà dans sa direction, tenant ses armes à l'envers, et attaqua de nouveau. Les deux personnes furent captivées par le combat qui se déroulait devant elles. Le roi offrait un véritable spectacle où l'on avait l'impression que ses sentiments étaient mis à nus. Son visage aux traits durs et tendus exprimait la concentration dont il faisait preuve. Ses mouvements, rapides et agiles, prouvaient qu'il n'avait aucune peur en lui. Ses lames teintées de rouge dessinant des sillons ensanglantés sur son ennemi, faisant voler sang et eau en arc de cercle autour de lui. Sa colère contre le monstre  ! Puis on pouvait lire dans ses yeux argent ..... Non, il n’étaient plus argent, Shyra remarqua qu'ils étaient à présent noirs avec la pupille couleur argent, fendue comme celle d'un reptile. La détermination qu'il avait en lui  !

-? : Tu as vus ?! Il a les même marques et yeux que la sauveuse !


Shyra ne répondit pas, continuant à regarder l'homme faire face au dieu et aux éléments qui se déchaînaient, parant, esquivant, contre-attaquant malgré les blessures que lui infligeait le monstre. Ce dernier ne reculait pas, son corps restant toujours en mouvement, prêt à toute éventualité...Sauf celle qui arriva : Le dieu poussa un énorme hurlement et battit de ses deux ailes avec force, projetant son assaillant plus loin, puis il prit de nouveau son envol. Le roi se releva et regarda son ennemi, hors d'atteinte de ses lames, le dieu siffla de nouveau et un nouvel éclair fusa. Nura lança son épée dans sa mans droite en l'air, interceptant l'attaque qui lui était destinée, puis la chaîne se mit en boule dans sa main. Le roi inspira et lança son arme de sang de toutes ses forces en direction du Sarnek, l'arme fit apparaître ses lames et fit une profonde entaille au dessus de l’œil gauche du monstre, avant de retomber au loin. Le serpent poussa un sifflement strident puis regarda l'homme qui avait osé lui tenir tête, brandissant encore une de ses épées qui avait blessée sa chair dans sa direction. Il s'envola en direction de la montagne, il prendrait sa revanche plus tard, ne remarquant pas heureusement que l'homme en question, qui avait perdu son maquillage de sang, venait de s'effondrer au sol, inconscient. Shyra et la jeune fille, voyant que le danger était passé, partirent récupérer l'homme et ses affaire, le traînant dans une habitation, espérant que des personnes viendraient bientôt pour les aider.
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Message par khnil Lun 7 Oct 2013 - 23:25

Khnil: Haaaa ya des jours comme ça où vraiment c'est le bordel.

Khnil était assis sur un rocher. Il mangeais un steak qu'il s'était préparé peu de temps avant. Un velocidrome gisant à ses pieds. Il regardais les montagnes d'un air fatigué.

Khnil:Où est ce qu'elle a bien pu se perdre?

Revenons un peu en arrière pour comprendre comment il en étais arrivé là. Un lendemain de fin de quête il se leva. La tête totalement embrumée. Il ne remarqua pas tout de suite le mot sur la table. Après un moment de latence (le temps de se réveiller) il le remarqua et, naturellement, se mit à le lire.

Je suis parti faire un truc important, rejoins moi quand tu peux. Luna.

Khnil:Haha elle devais pas être bien réveillée non plus elle m'as pas dit où.

Il but le contenu de sa tasse et s'habilla. Finalement il sortit pour la retrouver. Elle devait être quelque part dans le village. Cependant après plusieurs heures de recherche il ne la trouva pas. Il retourna à la maison pour l'attendre.
Ce soir là Luna ne vint pas.
Ni le jour suivant.
Ni le suivant.
Ni de la semaine.
L'inquiétude grandissait mais une voix disait à Khnil dans sa tête:


"C'est Luna, tu la connais, le monde doit plus la craindre que le contraire."

Mais l'attente devenant insoutenable Khnil empoigna son sac, empaqueta de quoi manger,enfila son armure, prit ses pistolets et attacha son fouet. Il glissa une pleine boite de cartouches dans son sac et sortit.

Finalement c'est après un mois de recherche qu'il se trouvais sur ce caillou à mâchonner pensivement. Il se releva. Elle n'allais pas revenir d'elle même sinon elle l'aurais fait. Il lui fallait plus d'informations. Chercher n'importe où ne lui ferait que perdre son temps.Il devais chercher ce qui retiendrais l'attention des gens. Demander aux gens qu'il connait à travers le monde si ils avaient vus Luna ne lui apporterais rien. Il lui fallait demander dans les villages si ils avaient vu une jeune fille aux ailes d'ange.
Cependant Khnil se sentait encore loin de retrouver son ange.
Il repartit vers le village le plus proche. Ça serait même l'occasion de rechercher un peu les objets que ses parents avaient volés. Et même ses parents qui sait.


Khnil: Eh ben c'est parti...

HRP: Tout ça pour dire que comme j'ai beaucoup moins de temps pour RP (mais vous avez du remarquer Khnil part à la recherche de Luna. Il continue à gagner en force au cours du temps mais je ferai pas trop de quêtes prochainement ^^. Bye
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Message par khnil Lun 28 Oct 2013 - 22:38

Khnil se déplaçait dans une végétation dense. Sa progression n'était pas particulièrement laborieuse. Elle était juste longue. Très longue. Il s'apprêtait à faire une pause.
Un rapide passae à travers une haie de buissons touffus l'amenèrent dans une grande trouée dans la jungle. Pas d'arbres, pas de buissons, pas de plantes griffues ou blindées d'épines. Juste une clairière de hautes herbes sur un cercle de 200 mètres de diamètre.
Cependant la clairière était aménagée. Surement le repère d'une tribue semblable à la sienne, cachée par cette gigantesque jungle. Il partit chercher les habitants pour demander un temps de repos. Il avait marché dans la nature sans rencontrer personne depuis trop longtemps déjà. Les maisons étaient déposées en cercle. Au centre se situais un foyer. Au vu des pierres noircies Khnil supposa qu'un feu devait y brùler tout les soirs. Bien entendu le village n'était pas vide. Il devait y avoir une trentaine de personnes en tout. Dont une douzaine d'enfants, attroupés un peu a droite du foyer de pierre. Au milieu d'eux se situait une silhouette ô combien familière à khnil, rayonnante, souriante. Son coeur se mit à battre très vite. Le sang lui cognait contre les tempes. Khnil se délesta de sa sacoche. Il courut comme un fou vers Luna.
Il l'enlaça. Les enfants au milieu semblaient ne pas comprendre d'où venais cet étranger bizarre avec sa marque bizarre sur la joue et pourquoi il prenait leur nouvelle amie dans ses bras.


Khnil: Enfin je t'ai trouvée!
Luna: Hihi presque mais pas encore.

Khnil se rendit compte qu'il n'y avais personne entre ses bras. Il entendait encore le rire de luna raisonner dans la clairière pendant que les enfants aussi se mirent à rire. Se moquaient ils de lui? Luna aussi se moquait elle de lui?
Khnil se retourna. Plus par intuition que pour une raison quelconque. Luna était à quelque pas de lui, lui tendant les bras.
Il put la tenir contre lui. La serrer. Enfin. Enfin. Il resta comme ça pendant une disaine de secondes quand une grande douleur lui parcourut le dos. Il recula lègèrement la tête pour voir Luna, arborant un rictus maniaque. Il passa sa main dans son dos. Un couteau. Un long poignard aiguisé. Il voulut l'enlever mais Luna posa sa main sur la sienne et appuya sur la lame pour la tourner tout en lui murmurant:


Luna: Chuuut je suis là maintenant.

Elle posa la tête de khnil contre son épaule en appuyant encore plus sur la lame pour la planter plus profondément encore. La dernière vision de khnil fut celle du sang rouge qu'il cracha sur ses plumes blanches.

Khnil se réveilla en sursaut, haletant. Le front en sueur, sa respiration était saccadée. Il avait bougé pendant son sommeil. Son dos s'était placé sur une des parties pointues du rocher contre lequel il dormait. Il faisait encore nuit. Cependant il ne pouvais pas voir la lune. Un nuage solitaire la cachait. Il regarda la mer. La plage sur laquelle il était restait quand même très lumineuse. Un cauchemard, un simple mauvais rêve. Il prit une grande inspiration en attendant que la lune revienne. Un léger bruit de frottement d'air lui fit lever la tête. Un albatros, gigantesque, se posa sur un rocher à quelques mètres de lui. Au même moment le nuage solitaire fit place à la pleine lune. Ronde, claire, pâle mais néanmoins incroyablement lumineuse. Le reflet de la lumière lunaire sur le sable blanc rendait la visibilité quasiment aussi bonne qu'en plein jour.

Khnil: Eh bien je prend ça comme un signal de départ.

L'albatros ouvra son bec pour lancer un simple cri. Un cri d'oiseau, tout ce qu'il y a de plus banal. Voire même à la limite assez ridicule pour tout dire. Cependant Khnil répondit:

Khnil: Merci à toi. J'y vais.

L'oiseau cria une nouvelle fois. Comme pour répondre. Et retourna vers la mer en déployant ses gigantesques ailes immaculées.
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Message par hanaxala Sam 2 Nov 2013 - 16:20

Pendant que le roi de Chizontannia affrontait le Sarnek sur l'île du peuple du soleil, sur le continent, la reine de Doma s’était mise elle aussi en marche. Elle se trouvait actuellement dans une forêt gelée aux feuilles bleues, vêtue de son armure en cuir rouge et ses deux épées en main, couvertes de sang. Elle les nettoya sur sa cape en fourrure avant de les ranger dans leurs fourreaux et de reprendre sa route vers sa destination, qui selon ses informations se trouvait non loin de sa position... Elle s’éloigna des corps des six Zanatharus qui avaient osé la déranger et se dirigea vers la chêne de montagne non loin, tout en contemplant le paysage qui s'offrait à elle, pour finalement trouver un escalier en cristal bleu a moitié recouvert par la neige, montant vers des ruines. Elle commença l’ascension, sûre d'elle, gravissant lentement les marches les mains sur ses épée. Ce qui devait être avant une muraille de cristal bleuté magnifique était désormais brisé par endroit et la porte brisée gisant au sol était recouverte elle aussi par de la neige. Elle fit six pas en direction de cette dernière et s’arrêta

-Yomi : Drôle d'idée de garder un lieu détruit et abandonné tu ne trouves pas ?

Sous les paroles de la reine, une personne sortit de derrière la muraille : c’était un jeune homme aux cheveux plutôt long du fait qu'il ne les avait pas coupés depuis longtemps et qui portait une armure complète faite de métal étrange, tenant en main deux katars, confirmant sa pensée qu'il l’attendait derrière la muraille pour espérer l'attaquer par surprise. Le jeune homme au regard vague la regarda un instant, comme pour évaluer la menace, puis s'adressa à elle d'une voix éteinte, comme s'il n'avait pas parlé depuis longtemps, ce qui était sûrement le cas

? : …..Garder ce lieu est le dernier travail qu'on m'a confié.

-Yomi :Ce qui t'ont confié cette mission semblent t'avoir oublié, ou alors ils sont morts dans l'explosion du labo derrière toi. Un outil tel que toi ne devrait pas être ainsi laissé à l'abandon. Quel est ton nom ?

? : Je ne sais pas, je crois bien que je n'ai jamais su....Mais une personne s'amusait à m'appeler néo...

-Yomi : …...Et ce nom te convient ?

-Néo : Je sais pas... Je pense.... Après tout c'est mieux d'avoir un nom qui nous plaît pas que rien du tout non ? …...Tu es différente des autres personnes qui ont tenté de rentrer....tu es dangereuse, je le sens, tu me fais peur...je vais te tuer comme ça la peur disparaîtra comme le reste.

-Yomi : Bien tente donc, je suis juste devant toi.


L'homme abaissa la visière de son casque et se mit en position d'attaque, ses katars en avant. Yomi enleva sa cape et la laissa tomber au sol, tirant une épée, elle attendit calmement son adversaire, l'arme pointée vers le sol. Le garde de la muraille fonça à une vitesse ahurissante pour l’armure qu'il portait et tenta de donner un coup d'estoc visant la gorge de la femme, qui fut à peine surprise et évita l'arme en s'inclinant sur le côté et, faisant un tour sur elle-même, donna un coup du plat de la lame sur le plastron usé. Néo recula et, prenant une bonne impulsion, s’élança de nouveau sur son adversaire:Ses armes commencèrent à dégager de la fumée, puis s’enflammèrent. Yomi siffla et un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, dévoilant ses dents blanches et parfaites. Néo donna un coup circulaire suivi de trois coups d'estoc, la reine évita les premières attaques et para le dernier coup d'estoc avec son arme. Des écailles apparurent sur tout le corps de Néo et il força sur la garde de la reine, surprise, qui recula de quelque pas, prenant son épée à deux mains. Elle parvint à maintenir sa position à quelques centimètres de l'escalier. Néo sous son casque sourit, mais il arrêta bien vite voyant le regard calme presque amusé de la femme qui se tenait devant lui. Il parla, incrédule

Néo : N'as-tu pas peur de mourir ?

Yomi : Mourir ? Non, tu ne me tuera pas aujourd'hui. C'est tout ce que tu a ? J’avoue que je m’attendais à mieux....tu es rapide , tu peux enflammer tes armes et ton croisement te donne une certaine force, pourtant...

La reine inclina rapidement la lame, la faisant glisser sur l'arme de l'homme tout en se baissant. Ce dernier fut déséquilibré, la reine prit son arme à deux main et lui faucha les jambes avec le plat de sa lame d'un coup circulaire, puis, prenant son arme à l'envers, donna deux coup avec le manche de son arme dans le casque, ce qui finit de faire tomber l'homme dans la neige. Il voulut se relever mais la pointe de l’épée s’était déjà placée juste devant sa visière, il s’arrêta de bouger et lâcha ses armes, s'avouant vaincu. La reine releva lentement la visière avec la pointe de son arme et le regarda un instant, qui parut long au croisé, puis elle releva son épée. Le croisé ferma les yeux : Finalement c’était son heure à lui qui était venue. Rien ne se passa, il rouvrit les yeux et les écarquilla en voyant la femme ranger son arme dans son fourreau.

-Néo : Tu.... Ne me tue pas ?

-Yomi : Ta mort me serait d'aucune utilité.

-Néo : Quoi ?

-Yomi : Tu es une arme, ton seul défaut est ton inexpérience au combat et le fait de n'avoir personne pour t'utiliser. Mais je peux remédier à ça. Rester ici serait du gâchis, je suis venue ici pour te proposer de venir avec moi Néo. Si tu me suis, tu pourras devenir plus fort.

-Néo : ….......Qui est-tu ?

-Yomi : Je suis celle qui va tout changer et qui va bientôt briser ses chaînes je suis la reine de Doma et des chevalier de sang. La Guilde a trop longtemps dirigé nos vies, la tienne aussi. Rejoint mes rangs et ensemble nous feront brûler la capitale et les dirigeants corrompus qui se trouvent là-bas ! Alors me laisseras-tu t'utiliser ? Ou préféras-tu émousser tes lames pour un passé perdu et dénué d'avenir.

Le croisé regarda la reine de Doma dans les yeux et put y lire de la détermination, elle ne plaisantait pas quand elle parlait de défier la Guilde, que devait-il faire ? La suivre ? De toute façon rien ne le retenait ici, depuis combien de temps gardait-il les portes de ce qui avait été autre fois chez lui ? Non, ça n'avait jamais été vraiment chez lui. C'est sur cette pensée qu'il prit pour la première fois une décision de son propre chef il se redressa lentement et se mit à genoux

-Néo : Mes lames et ma vie sont votre...ma reine

La reine de Doma afficha un sourire sadique, elle sortit un dague de sa botte gauche et s'entailla le poignet avant de tendre la blessure au croisé. Ce dernier la regarda, ne semblant pas comprendre

-Yomi : Bois, c'est pour me prêter serment, tous mes soldat sont passé par là.

Néo prit la main, incrédule, et porta la blessure à ses lèvres. Il hésita un bref instant puis il commença à aspirer le sang. Après deux gorgées, la reine de Doma retira sa main et des marque apparurent sur son corps. Le croisé écarquilla les yeux voyant la blessure se refermer

-Néo : Par quel prodige.....

-Yomi : je t'expliquerai pendant notre voyage, je dois aller chercher encore deux personnes voyons....la plus proche est.....

la reine de Doma sortit trois feuilles de sa poche et jeta la première. Le croisé curieux se pencha et ramassa le papier, pour voir le contenu, et écarquilla de nouveaux les yeux : c’était visiblement la copie d'un rapport de Guilde, avec en plus des notes précises sur lui. Elle n’était donc pas venue ici par hasard. Il regarda la reine lire la deuxième feuille, cette dernière soupira

-Yomi : bon allez on part d'ici, on va voir si tu as le mal de mer, ma prochaine recrue se trouve sur une petite île de pillards à cinq jours de traversée. Récupère tes armes et tes affaire si tu en as, on quitte cet endroit !

Le croisé récupéra ses katars au sol et partit suivre Yomi, qui descendait déjà les marches. Il se tourna un instant vers la muraille, pour lui dire adieu, et partit suivre sa nouvelle vie, qui s’annonçait mouvementée avec une femme pareille.

Après cinq jour de traversée sur un navire rempli de pirates, ou plutôt qui avait été rempli de pirates avant qu'elle et Néo monte sur le pont. La reine de Doma pouvait enfin discerner de la longue vue, que lui avait gentiment passé le capitaine avant qu'il ne rejoigne les Plesioth, l’île de la brume orangée, où devait se trouver son nouvel objectif. C’était une île de mercenaires vraiment bien gardée de laquelle peu de bateaux de la Guilde s’approchaient. Et pour ceux qui osaient, une imposante muraille en pierre bardée de canons les recevrait avec joie et des bateaux armés faisaient constamment le tour de l’île. Elle réajusta la longue vue et put voir par l'entrée de laquelle elle approchait que la ville avait était construite sur une colline et que les habitation en pierre semblaient essuyer régulièrement des attaques provoquées par des canon, au vu des trace d'impact encore visible sur certaine d'entre elle. La reine de Doma plia la longue vue, la rangea dans un étui en cuir qu'elle avait mis à sa ceinture et regarda son pauvre soldat courir dans tous les sens pour gérer la manœuvre du bâtiment.

-Néo : On aurait du garder quelques pirates, seul c'est presque infaisable….

-Yomi : Tu te débrouilles très bien et cela permet de t’entraîner un peu. Encore un effort on est presque arrivés. Quand on aura accostés, nous iront l’attendre à la taverne de l'endroit

-Néo : Bon sang mais ils sont tous armés dans cette ville....même les enfants !

Yomi : Hé-hé ça ne rendra les choses que plus intéressantes !

Pendant ce temps, dans une des nombreuse maisons au sommet de la colline, Viola se réveilla allongée dans son lit aux draps de soie et bailla un instant : le soleil brillait par sa fenêtre avec vue sur la mer, une journée parfaite pour la femme parfaite qu'elle était pensa-t-elle.
Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain pour n'en ressortir que deux heures après, nouveau record de rapidité battu ! Normal, une femme comme elle devait se surpasser tout le temps, puis elle regarda ses différents habits, aujourd'hui était le jour où elle aller voir ses fans, donc elle laissa son pantalon en cuir et son débardeur rose pour une de ses robes, hésitant entre une en soie et une noir moulante avec le col en v. Elle opta pour cette dernière, elle regarda ses sous-vêtement et décida de ne pas en mettre aujourd'hui, après tout avec la robe qu'elle porter, ça ferrer moche. Puis elle se dirigea devant le miroir et se contempla en s'envoyant des baiser pour honorer la deuxième personne la plus parfaite au monde... son reflet ! Là aussi elle fit un nouveaux record en ne restant que 2h30 whoua ! Comme elle était merveilleuse, elle attrapa sa ceinture ou était accrocher son équipement et sortit de sa maison, laissant ses cheveux blonds au vent et se dirigea vers la taverne où elle avait pris l'habitude de prendre un bain de fan et de déjeuner.

-Néo : Vous êtes sur que c'est ici ?

-Yomi : Certaine, ne t’inquiète pas d’après mes infos, c'est normal qu'elle mette du temps, faut dire qu'elle est spéciale.......

-Néo : Avec toute cette foule comment savez-vous qu'elle n'est toujours pas rentrée ?

-Yomi : Attend un peu et tu verras.

Le jeune homme allait répondre quand la porte de la taverne s'ouvrit d'un coup, laissant entrer une fumée blanche de laquelle une jeune femme aux cheveux blond et au yeux couleur azur sortit. Elle se plaça près de la porte, souriante, habillée d'une robe noire moulante dont le col en V plongé jusqu’au nombril ne couvrait sa culotte que par miracle....ah non elle n'en portait tout simplement pas....

Yomi : Voila tu as ta réponse, mais je pense que tu avais comprit .

Néo : ......En effet, on la remarque à des kilomètres. Mais je ne vois pas en quoi elle sera utile.....

La reine de Doma sourit ouvrit une de ses gourdes et but une gorger avant de répondre d'une voix amusée.

Yomi : La beauté peut cacher un monstre. Observons un peu et on sera fixés.

Viola repoussa ses cheveux derrière ses épaules bronzées et observa la clientèle : Les homme ne cherchaient pas à cacher leur admiration et les femmes dissimulaient maladroitement leur jalousie sous des masques d'impassibilité. Son regard s’arrêta sur une femme ravissante aux côtés d'un jeune homme en armure qui la dévisageait. Elle les regarda des pieds à la tête puis haussa les épaules avant de regarder d'autre clients, puis elle se déplaça vers la table du milieu, qui lui était réservée et où son déjeuner l’attendait déjà. Elle mangea quelques grappes de raisins, savourant tout les regard tournés vers elle et le goût sucré du fruit qu'elle appréciait tant. Pas autant qu'elle bien sûr... la porte s'ouvrit dans son dos, la femme ne se retourna pas, au bruit des pas elle put deviner que c’était un homme assez grand et lourd qui s’approchait dans sa direction, aucun intérêt. Puis ce dernier fit un pas de plus, elle continua de manger joyeusement, deux pas elle se lécha les doigt, trois pas elle regarda ses mains pour vérifier si elle ne s’était pas cassé un ongle, non, comme d'habitude ils étaient parfaits. Quatre pas, elle soupira et attendit patiemment de voir ce qu'allait faire l'homme juste derrière elle.

? : Viola tu as reçu ma déclaration devant ta porte hier soir il me semble ! J’attends toujours ta réponse !

Viola : Tiens bonjour à toi fan numéro 2585, à moins que tu sois le 55 481 ? Hum non désolé, je n'ouvre que les lettres que je me suis écrites moi-même. Les autre sont inutiles, tu peux disposer et aller prendre place à une table pour m'admirer si tu veux. Je sais je suis trop généreuse mais que veux-tu c'est dans ma nature …..

? : Qu..QUOI ?! Je t’avoue mes sentiments et toi tu n'ose même pas me regarder en face ?! Espèce de sale garce tu vas voir !

L'homme tendit la main et la posa sur l’épaule de la jeune femme, cette dernière trembla un bref instant, lui attrapa la main, la posa sur la table et, prenant la fourchette de sa main libre, la lui planta de toute ses force à deux reprises avant deux lui donner deux coup de coude dans le ventre, le faisant arrêter de hurler et pliant le colosse en deux. Elle en profita pour lui planter la fourchette dans l’œil droit avant de l’attraper par la nuque et de faire percuter sa tête contre la table, enfonçant la fourchette et brisant la table par la même occasion, laissant un corps inerte à ses pieds. Viola, un regard dément sur le visage, se leva et regarda une autre personne s’élancer sur elle. Elle attendit qu'il approche, tira une mini-arbalète accrochée à sa ceinture et tira dans la foulée. Le carreau transperça le crâne de son opposant, qui s’écroula à côté du premier corps, une gerbe de sang lui était arrivée sur le visage. Elle passa sa main dessus et lécha le sang, les personne de l'endroit semblaient avoir comprit la leçon : On regarde MAIS on ne touche pas !
Elle alla près du bar, le gérant se baissa et sortit de sous le comptoirs un petit miroir, cette dernière le prit, non sans le remercier et commença à s'extasier devant son reflet : Même avec du sang, son visage représentait la perfection !

-Yomi : Tu vois Néo, toujours se méfier des apparences.

-Néo :......Qui est-elle ?

-Yomi : Viola Narci, une chasseuse de prime mais aussi écrivain, danseuse, peintre et j'en passe. Elle change tout le temps de vocation, voulant être parfaite dans tous les domaines, ce qui la rend plutôt célèbre. Mais il y a autre chose que mes espions on rapporté pour que je m’intéresse à elle, reste-là et quoi qu'il arrive n'interviens pas.

-Néo : Bien …. Ma reine.

La reine de Doma se leva de sa chaise et s’approcha de Viola qui, entendant ses pas, inclina son miroir pour la voir approcher. La reine s’arrêta et porta la main à une de ses épées, la sortant lentement du fourreau. Les clients prévoyant le pire sortirent de la taverne, Viola, elle, continua à la regarder grâce au miroir

-Viola : Tiens, que me veux donc la reine de Doma ?

-Yomi : Oh tu sais donc qui je suis.

-Viola: C'est pas n'importe quelle personne qui peut se promener avec des arme d'une qualité à faire rougir les plus grand collectionneurs et encore moins à utiliser une tète de loup comme emblème niveau discrétion tu repasseras.

-Yomi : Discrétion ? J'en ai pas besoin, seul quelques personnes connaissent mon identité de ce côté de la muraille. Les hauts gradés de la Guilde qui me croient encore à Doma et les rares mercenaires à avoir eu droit de passer la frontière pour amener des détenus dangereux sur mes terres et dont tu faisais partie.

-Viola : Je devrais pouvoir toucher une très belle somme si je ramène ta tête à la capitale.

-Yomi : Essaye donc, je suis toute à toi.

Un silence lourd pris place dans la salle. Néo avala sa salive et se prépara à intervenir, mais il se rappela les ordres de sa reine. Il termina donc son verre et se mit a observer plus attentivement ce qui se passait. Il pourrait sûrement apprendre des choses utiles de l’affrontement qui se préparait.
Viola continuait de la regarder à travers le miroir tendis que la reine ne bougeait pas non plus, son arme baissée. Le croisé cligna à peine les yeux, c'est ce qui lui fit rater le début de l’affrontement : Viola venait de se retourner d'un coup, lançant le miroir sur la reine qui l'esquiva d'un pas sur le côté. La chasseuse de prime enchaîna directement en tirant sa mini-arbalète et tira un carreau qui fila droit sur la gorge de Yomi. Cette dernière para avec son épée, tranchant le projectile en deux, et s’élança sur la chasseuse de prime, cette dernière, de sa main libre, déroula un fouet métallique couvert de lame effilées. La reine donna un coup plongeant, Narci esquiva l'attaque et donna un coup de fouet circulaire. La reine de Doma prit appui sur le bar et esquiva d'un salto arrière le fouet, passant juste en dessous d'elle. Elle se rattrapa avec sa main libre et, prenant appui, s’élança de nouveau en arrière pour éviter un autre coup de fouet. Elle se retrouva derrière une table et, d'un sourire sadique, l'envoya sur son assaillante d'un simple coup de pied.
Viola leva son fouet et donna un coup sur la table, la tranchant en deux sur le milieu. Les deux morceaux passèrent sur ses côtés. Elle fit tourner sa mini-arbalète dans sa main prit un nouveaux carreau dans l’étui à sa ceinture et visa de nouveau la reine avec. Elle avait fait ça tellement vite que les morceaux de la table n'avaient pas encore eu le temps de percuter le mur. Elle tira à cet instant, Yomi inspira et, donnant un coup ascendant en diagonale, dévia le trait, l’envoyant à son expéditrice ce qui lui entailla la joue avant de traverser une bouteille d’alcool et de se ficher dans le mur. Viola lâcha ses armes et porta un main tremblante à la blessure, elle la ramena devant son visage couvert de sang : La femme poussa un hurlement déchirant qui fissura plusieurs verres autour d'elle, les faisant littéralement exploser sous le timbre de sa voix et leva sa main droite en l'air, la paume à plat, foudroyant la reine de Doma d'un regard froid et empli de haine. Cette dernière rangea son épée et s'entailla la main, faisant apparaître son arme de sang. Elle se mit en garde, la lame inclinée placée à côté de son visage.

-Yomi : C'est maintenant que les choses sérieuses commencent.

-Viola : TOI ! Tu as osé blesser ma perfection ! Mais de ma perfection que tu as touchée j’aurais ma vengeance ! TREMBLE reine de Doma ! Tu vas mourir sous la main de Viola Narci, surnommée aussi la grande faucheuse !

Un liquide noir sortit de la main tendu de la femme pour ensuite se transformer en une faux noires et menaçante que Viola fit rapidement tourner autour d'elle. Puis, plaçant la lame vers le bas dans son dos, elle s’élança vers la reine de Doma à toute vitesse, pour ensuite asséner un coup circulaire en tournant sur elle-même, cherchant à la trancher en deux. La reine de Doma voulut parer avec son arme de sang, mais l'arme se retrouva tranchée en deux, la reine de Doma surprise, eut tout juste le temps d’éviter la lame d'un saut en arrière, mais un fine entaille se dessina sur son armure. La reine de Doma refit son arme de sang et tenta un coup ascendant en diagonale, Narci para avec son arme noire et la lame de la reine se retrouva de nouveau tranchée en deux. La chasseuse de prime sourit et donna deux coup du manche de son arme dans le ventre de la reine, la pliant en deux et plantant sa faux dans le sol, elle sen servi comme appui, faisant un tour sur elle-même et donna un coup de poing dans le visage de la reine, qui alla s’écraser au milieu de la salle, près des deux corps.

-Néo : Ma reine! Toi....

-Viola : Ah ma perfection est toujours aussi tranchante et imparable. Alors reine de Doma ça te fait quoi de voir ton meilleur atout tranché en deux comme si c’était du beurre !

Le croisé sortit ses katars et se prépara à se jeter sur Viola mais une vois l'interpella

-Yomi : Néo il me semble t'avoir ordonné de ne pas intervenir quoi qu'il arrive ! Quant à toi Viola
Narci, je suis agréablement surprise, ce qui renforce mon désir de t'avoir dans mes rangs.

La chasseuse de prime se tourna vers la reine qui s’était redressée, son arme de sang se reforma dans sa main et elle la planta dans un des corps

-Viola : Désolé, je ne rejoint pas plus faible que moi ! Et comme je suis parfaite, la solitude me va très bien.


-Yomi : Tu es amusante Narci cela fait longtemps depuis Meille que je ne m'était pas amusée autant. Tu mérite une récompense, je vais te briser et quand ça sera fait tu me rejoindras.

Viola fit un moulinet avec sa faux et la remplaçant de nouveaux dans son dos s’élança de nouveau sur son adversaire, Yomi ferma les yeux et empoigna son arme, toujours plantée dans le corps sans vie. Son maquillage de sang apparut sur son corps malgré que son arme de sang était toujours là, Viola arrivant à son niveau chercha à lui trancher la tête d'un nouveau coup circulaire, mais la reine ayant toujours les yeux fermer retira son arme du corps et dans un grande gerbe d'étincelle para l'arme noire. Viola, surprise, ouvrit la bouche pour parler, mais le poing couvert de marques de la reine de Doma ne lui laissa pas le temps et l'envoya s’écraser à son tour dans un craquement horrible contre le bar. Viola se redressa, furieuse, et se prépara à faire payer cet acte immonde envoyé à son visage en chargent de nouveau sa cible. C'est à ce moment que la reine ouvrit lentement les yeux : ils étaient entièrement noirs avec la pupille mauve fendue comme celle d'un reptile. Viola trembla devant son regard et recula, oubliant qu'elle était déjà contre le comptoir. Le regard la terrifiant, la reine de Doma planta son épée dans l'autre corps et la chasseuse de prime remarqua qu'il n'y avait plus de sang. L’épée noire, aussi fine qu'un katana, de la reine des chevaliers de sang était à présent couverte des même marques que sa manieuse et semblait bien plus tranchante et dangereuse qu'au début de leur affrontement. De plus, une fumée noirâtre se dégageait de l'arme, Viola, prenant son courage à deux mains, chargea son adversaire. Yomi se baissa, posa sa main libre à plat sur le sol et leva son arme au dessus de sa tête.
Viola eu l'impression d’être devant un fauve prêt à se jeter sur sa proie et la proie c’était elle. Prenant son arme à deux main elle donna un coup en diagonale de toutes ses forces. La reine ne bougea pas puis, quand Viola crut que sa lame allait trancher son adversaire, cette dernière disparut subitement de son champs de vision et une vive douleur se fit sentir dans son ventre, puis une autre pointe de douleur se fit sentir aux bras, puis les chevilles, puis les coudes et la nuque. Viola recula, la reine se tenait de nouveaux à sa place. Narci baissa les yeux sur son corps couvert de fines entailles et écarquilla les yeux, quand elle releva la tête, Yomi était à quelques centimètres d'elle. Elle voulut la repousser avec son arme noire, mais la reine para de nouveau avec son arme de sang, qui semblait encore plus menaçante et tranchante que tout à l'heure, et, de sa main libre, l’attrapa à la gorge, la soulevant un instant comme si elle ne pesait rien. Elle la plaqua au sol, Viola cracha une gerbe de sang et de bave et elle senti la pointe de l'épée à quelques millimètres de sa gorge, ayant la désagréable sensation que l'arme ne rêvait que de finir le travail qu'elle avait commencé et s'abreuver du sang de sa nouvelle victime. La reine, maintenant toujours la position de son arme, se baissa, rapprochant son visage du sien, la foudroyant de ses yeux qui sur le coup semblaient aussi menaçants que son arme. Narci avala difficilement sa salive, s’entaillant un peu sur lame et sentit d'un coup ses forces la quitter. Sa faux tomba en poussière et elle se sentit fiévreuse, la reine de Doma s'empressa de retirer son arme

Viola : Co....Comment

Yomi : Mon arme de sang est spéciale, elle peut absorber beaucoup de sang à la moindre blessure qu'elle inflige et s'en servir pour devenir de plus en plus tranchante et solide. Pour résister à ton arme noire, il m'aura fallut le sang de deux corps et une partie du mien. Je te félicite, peu de personnes ont réussi à m'obliger de l'utiliser. En fait, tu es la quatrième personne.

Viola : Je ne parlais pas seulement de ça ! J'ai jamais vu une personne bouger aussi vite ! C’était....magnifique !

La reine sourit et se mit à rire, Néo s’approcha tendant une gourde que la reine vida d'un trait avant de faire disparaître son arme et son maquillage, ses yeux redevenant normaux.

Néo : Moi aussi je suis curieux de savoir comment vous avez fait et cette position au début...vous avez pu porter cinq coups avant qu'elle ne puisse faire le moindre mouvement

Yomi : Oh tu a essayer de compter ? C'est bien Néo mais pas cinq coups, neuf plutôt, tu ne les a pas tous vus. La position que j'ai prise et le début d'un style de combat à l'épée que m'a appris ma mère, elle s'amuser à l’appeler le style lune écarlate, la première position, gesshoku shuiro, consiste à ce que peut importe l'adversaire et d’où il attaque quand il abat son arme, juste après une imperceptible vibration de l'air, faire une vrille sur moi-même réduisant tous ce qui se trouve dans les parages en éclats. ça m'a demandé beaucoup d’entraînement pour arriver à ce niveaux et ma mère n’étant plus de ce monde nous somme que deux personne à pouvoir utiliser se style de combat car la moindre erreur signe ta mort ...bref Viola, tu avoues ta défaite et tu rejoint mes rang ? A Doma nombreux son ceux qui ne te connaisse pas encore et les événement à venir seront amusants.

-Viola : Tu m'as vaincue moi et ma perfection, je te suivrai donc quoi que tu fasses. De plus, je commençais à me lasser d’être ici.

La reine de Doma sourit et tendit la main a Viola, l'aidant à se relever. Puis, activant son maquillage, soigna les blessure qu'elle lui avait infligé. Viola regarda un instant le maquillage, pensive

-Yomi : Si tu veux tu pourras devenir comme moi mais nous verrons ça plus tard, à Doma si tu veux bien. Va chercher tes affaire, nous t’attendrons au port, une longue traversée nous attends. Ah, j’oubliais.

La reine s'entailla la main et tendit la blessure à Viola. Cette dernière chercha pas à comprendre et prit la main de sa reine et lécha le sang qui commençait à couler le long des doigts sous les yeux écarquillés de Néo. La reine se mit à rire et retira sa main, faisant disparaître la blessure. Viola regarda Néo qui la dévisageait et haussa les épaules

-Viola : Quoi ? ça me sembler pourtant évident ! Mais bon normal pour une personne parfaite comme moi diras-tu bon je rentre chez moi prendre mes affaires et je vous retrouve au bateau.

-Néo : Tu le retrouveras facilement, c'est le seul avec un mat en moins et des harpons plantés par-ci par-là.

-Yomi : Oui, c’était un très bel accueil au port de cette ville, aussi chaleureux que celui de ma ville quoiqu'il manque les récif et les léviathans.

Viola ne chercha pas à comprendre et sortie de la taverne. La reine dépoussiéra une des rares chaises encore intacte et fouilla sa poche, prenant ses feuilles, elle jeta celle contenant les information de Viola. Néo la ramassa et la brûla, comme elle avait fait avec la sienne sur le navire, et prit place en face d'elle

Yomi :Hum voyons, des cheveux rose...un kimono rose cerise, un katana à la ceinture....d’après les notes elle semble avoir une capacité étrange aussi.... ça pourrait être intéressant mais sa localisation est vague..elle semble se déplacer souvent

La reine réfléchit, pesant le pour et le contre. Elle regarda longuement Néo puis ensuite le soleil décliner à l’extérieur, rangent le papier dans sa poche

-Yomi : Tant pis pour cette personne, il est plus que temps de rentrer j'ai des chose à faire à Doma je reviendrai la chercher la prochaine fois s'il n'est pas trop tard ….En route.

-Néo: A vos ordre ma reine.

-Yomi : Tu apprends vite soldat.

La reine de Doma sortit et d'un simple regard dissuada les mercenaires cachés un peu partout de les attaquer, Néo repoussant ceux qui s’approchaient trop près à son goût d'un coup bien placé. Quand ils arrivèrent à leur navire il furent surprit de voir que Viola, qui était déjà là avec deux énorme valise à ses côtés, en avait profité pour se changer : Elle portait désormais un pantalon noir en cuir moulant ainsi qu'un débardeur rose, mettant en valeur ses formes, et d'autres objets, tels que son fouet et son arbalète pendaient à sa ceinture. De plus, une grande arbalète munie d'un viseur était accrochée dans son dos. Sortant un élastique de sa poche, elle attacha ses cheveux en une queue de cheval.

Viola : Voilà, je suis prête à partir ma robe est foutue mais je ne t'en veux pas, j'en ai plein d'autres dans ma valise qui ne demandent qu'a être portées. Quelle est notre destination ?

La reine s’avança vers la passerelle et monta à bord, Néo s’approcha et prit une des valise de Viola, l'aidant à monter ses affaire .

Yomi : Nous retournons sur le continent où nous abandonnerons ce bateau puis on se dirigera vers un de mes repères, récupérer un chevalier de sang et nous partirons pour Doma. Maintenant en route.

Néo/Viola : A vos ordre ma reine.

La navire se mit peu après en mouvement et quitta très vite l’île de la brume oranger ses deux nouvel recrue assurant la bonne conduite du Navire pendant que la reine regarda pensive un point a l'horizon .


Des pierre aiguisées comme des poignards, un lieu dénué de végétation. La reine inspira : l'air était brûlant malgré les breuvages frais qu'elle avait bu. Normal, elle suivait un chemin qui monter au sommet d'un volcan, suivi de près par Néo qui transpirait abondamment, lui qui découvrais pour la première fois ce climat particulier et Viola fermait la marche, ses affaires en mains, soufflant de temps à autre. La reine de Doma sourit et se concentra de nouveau sur la route, elle était presque arrivée, une fois au sommet elle regarda son repère que lui avait trouver Zagi : un vieux château, abandonné depuis longtemps, construit au bord du gouffre rougeoyant de magma en fusion. Elle se demanda, comme à chaque fois qu'elle venait ici, pourquoi une telle construction avait été bâtie à cet endroit. Sûrement une personne riche n'ayant pas toute sa tête...mais elle dut avouer que l'endroit était parfait pour ce qu'elle avait à faire. Ses deux nouvelles recrue se placèrent à ses côtés et regardèrent l’édifice un instant

-Yomi : Rentrons.

Les deux personne hochèrent la tête et s’avancèrent vers l'entrée, devant laquelle deux personnes armées montaient la garde. Ces derniers la reconnurent et ouvrirent les deux grandes portes en bois en s'inclinant : décidément les brigand de cramoisi avaient fais des progrès depuis qu'elle avait trancher la tête de l'un d'eux et l'avait plantée sur une pique pour lui avoir manquer de respect. Oh d’ailleurs, il faudrait peut-être qu'elle pense à l'enlever, l'odeur commençait à être insoutenable ….
Ils passèrent les portes et se retrouvèrent dans la première pièce, où une vingtaine de brigands, mercenaires ou même pirates s’attelaient à effectuer diverses tâches, condamnant des issues, affûtant des armes, déplaçant des tonneaux remplis d'un liquide poisseux, installant des torches dans divers endroits. La reine de Doma s'avança suivit de près des autres et s'engagea dans la seule salle encore accessible : Une grande salle ronde avec un escalier de pierre s'enroulant tel un serpent pour s’arrêter à la seul porte disponible en hauteur. Elle s’apprêta à gravir les marche quand une personne sauta des escalier, s’accrochant à une corde, et se mit a genou devant elle, habillée de la traditionnelle cape noire à capuche de sa profession, cachant son visage


-Yomi : tu a bien travaillé Jiro, résume moi la situation.

-Jiro : Oui ma reine, les préparatif sont bientôt finis, tout les passages inutiles ont été condamnés et le chemin vers la salle principale a été terminé, nous disposons de cinquante personnes pour accomplir le plan.

-Yomi : Hum ça risque d’être juste....

-Jiro : Pardon ?! Mais..... Ma reine si je peux me permettre, je pense que ça sera largement suffisant pour trois personne....

-Yomi : Embauche encore dix mercenaires, augmente la prime s'il le faut et j'ai une mission à te confier, on n'est jamais trop prudent....

-Jiro : Bien, vos désir sont des ordres, les assassin des ombres sont à votre entière disposition. Nito m'a dit d’exécuter tout ce que vous me demanderez.

-Yomi : Bien prend des homme avec toi et rendez-vous dans les marais ! Une fois là-bas tu remplira disons...deux chariot d'une plante que je vais te décrire et les ramener ici, je t’expliquerai le reste plus tard où est Zagi ?

-Jiro : Il s'amuse dans la salle principale comme a son habitude (soupir)

La reine de Doma poussa un soupir : Ce crétin ne l'avait pas manqué. Elle décrivit la plante à Jiro et ce dernier partit sur son ordre préparer ce dont ils avaient besoin pour partir directement aux marais.
La reine commença l'ascension des marches, ses deux nouvelles recrues la suivant toujours, silencieux, regardant l'endroit. Une fois en haut, la reine poussa une nouvelle porte en bois et s'engagea dans un long couloir sombre parce que toutes les fenêtre avaient été condamnées avec de la roche et que les quelques torches de l'endroit n’étaient pas suffisantes pour tout éclairer. Elle arriva devant un trou dans le sol et sauta pour se retrouver dans ce qu'elle savait être un couloir similaire au premier mais cette fois dénué de toute lumière. Elle entendit Néo et Viola sauter à leur tour et activa son maquillage de sang, pour éclairer les lieux. Ils marchèrent un moment sur le long tapis rouge qui faisait tout le couloir et s’arrêtèrent devant une énorme porte en bois massif. La reine usant de son maquillage poussa le battant et ils entrèrent dans ce qu'elle appelait la salle principale : Une énorme salle rectangulaire avec d'imposant piliers de pierre sur les côtés, le tout éclairé par une lueur rougeoyante venant d'un grand vitrail faisant une bonne partie du mur et donnant sur le gouffre ce qui donnait une ambiance infernale à la pièce où l'air était brûlant. Cela ne sembla pourtant pas gêner Zagi qui se tenait dans un coin de la pièce avec une pauvre femme bâillonnée et à moitié nue accroché sur une immense croix en bois, devant un sol recouvert de braises rougeoyantes. La femme hurla a l’approche de son bourreau, qui s’approcher avec deux longues tiges en métal brûlantes et lui posa contre la peau, dessinant divers symboles sur sa chair, avec sourire dément sur le visage, pendant que la pauvre femme ne pouvait qu'essayer de hurler. Puis il lâcha les tiges pour actionner le mécanisme des ses griffe dans sa main droite et s'en servit pour lentement scarifier le visage de la pauvre femme, qui n'arrivait plus a pleurer depuis longtemps. Un rire malsain sortit des lèvres de Zagi, il regarda longuement sa victime souriant, puis d'un geste brusque donna un violent revers de sa main gantée au visage de la femme, imbibant encore plus le bâillon déjà gorgé de sang

-Zagi : Espèce de sale traînée, j'en ai assez de toi tu n'es qu'un amuse gueule pour ce qui va arriver ! Alors meurs et sois heureuse que je me sois occuper de toi être insignifiante !


Zagi se déplaça vers une corde attachée à un pilier et la saisit, Néo voulut s’approcher mais la reine le dissuada dans geste de la main pendant que Viola regarder la scène, jouant avec une de ses mèche de cheveux. La pauvre femme complètement paniquée sembla regagner un peu d'énergie en sachant ce qui allait se passer et se mit à se débattre, tentant de se libérer. Zagi abaissa petit à petit la corde et la croix se dirigea lentement vers le sol, et par la même occasion les braises ardentes et quand la corde s’arrêta, la femme était face à ses dernières, la peau brûlant petit à petit. Zagi rattacha la corde au pilier tout souriant et se frotta les mains, comme après avoir accompli un travail bien fait. C'est à ce moment là qu'il remarqua enfin les nouveaux venus et, perdant son sourire, partit se jeter aux pieds de la reine de Doma.

-Yomi : Je vois que tu t'amuse bien Zagi j'espère que tu as au moins pris le temps de faire l’entraînement que je t'ai demandé !

-Zagi: Bien sur oh ma reine ! je prenais juste.....une petite pause......

-Néo : Tu appelles ça une pause ?! Ma reine ne me dite pas que cette chose est un de vos chevaliers

-Yomi : Ne m'abaisse pas à ça ! Ce déchet qui est à genoux devant moi est un des anciens chevalier appartenant à ma mère il s’occupe généralement de la salle des tortures.

-Viola : Ah bon ? Il manque pourtant cruellement de goût.

-Zagi : PARDON ?!

-Viola : Tu as inspiré que de la terreur à cette pauvre femme, il faut savoir aussi leur donner un espoir pour ensuite mieux les briser et puis la croix les braises, tant d’énergie gâchée en vain, tu aurais pu gagner le même résultat en allant à plus innovant, tu aurais pu par exemple l'éviscérer et la pendre au plafond avec ses propre intestin en utilisant ton maquillage de sang pour la garder le plus longtemps en vie ou encore la pendre par les pied dans une salle remplie de rats affamés, la tête près du sol ou encore attachée sur une table et tu lui enlève les paupières ….

Zagi ouvrit la bouche avec un air stupide sur le visage, regardant la blonde remettre tranquillement sa mèche de cheveux en place. La reine de Doma, elle, s’empêcha de rire : elle venait de trouver une nouvelle personne à qui confier la salle des tortures.

Yomi : Fini de jouer Zagi prépare les transporteurs, nous partons pour Doma j'ai des chose à faire et tu m''accompagne ! Je tiens pas à ce que tu fasses des bêtises ici et fasse foirer le plan.

Zagi : …..Bien ma reine ….

L'homme se releva et sortie de la salle, il revint plus tard avec assez de transporteur pour tout le monde, la reine en prit un et le jeta à ses pieds. la fumée verte l’enveloppa et elle se retrouva dans une salle de son château, plusieurs hallebarde sous sa gorge. Les garde la reconnaissant baissèrent rapidement leur armes et se mirent en rang, les autre ne tardèrent pas à arriver derrière elle.

Yomi : Bien, Néo, Viola, suivez-moi je vais vous confier à Bjorn. Zagi tu peux disposer mais attention si tu fais une bêtise ma colère sera terrible !

Zagi, avalant sa salive : Ou....Oui ma reine.



La reine de Doma quitta la salle, suivie de près, encore une fois, par ses deux recrues. Elle se déplaça rapidement dans les couloir, ferma les yeux un instant et sourit, Bjorn était dans les jardin en train d’apprendre la discipline à ses troupes. Elle se dirigea vers les immenses jardins de son château, et seul lieu à Doma où la végétation avait réussi à pousser, et ne tarda pas à entendre la voix familière du deuxième chevalier qu'avait choisit sa mère. Elle s’arrêta, faisant un geste aux autres, leur ordonnant de faire de même, et regarda l'homme en armure de fer aux cheveux grisâtre et à la barbe de la même couleur marcher d'un pas strict devant des soldat qui venaient tout juste de les rejoindre, en finissant leur centième combat dans l’arène. Bjorn était le chevalier de sang le plus âgé, mais aussi le plus strict et sage, il suivait tout le temps un entraînement rigoureux pour maintenir son corps dans sa meilleur forme et manier toujours aussi bien son imposante hallebarde, reposant dans son dos, que lors de ses début à Doma.

-Bjorn : Soldats ! Vous avez rejoint aujourd'hui les rangs de l'armée de sang. J’attends de vous une discipline impeccable et une volonté sans faille envers notre cause. Un avenir brillant nous attends.

-Soldats : Les champs de bataille sont notre foyer ! Mourir pour notre cause est un honneur ! Des corps de nos frère tombés nous nous élèverons pour le bien de notre armée !

Bjorn hocha la tête, croisant les bras, et se mit a rire d'un rire fort et gras.

-Bjorn : Bien Soldats ! Je suis fier de vous diriger, mais avant que les choses sérieuses ne commencent, c'est moi qui paye la tournée à la caserne ce soir !

Les soldats hurlèrent tous de joie levant leurs armes, toutes plus différentes les unes que les autres, en l'air

La reine de Doma s'avança, à ce moment là les soldat la voyant s’approcher se mirent tous à genoux baissant la tête. Bjorn sourit et s'inclina, sa mains droite posée sur le cœur.

-Bjorn : Vous êtes de retour ma reine.

-Yomi : Oui et je t’amène de nouvelles recrues, je compte sur toi pour leur apprendre ce qu'il y a à savoir et les préparer au mieux à ce qui les attends.

-Bjorn : Je ferai de mon mieux ma reine.

-Yomi : Je sais que tu ne me décevra pas, tu as toujours su faire du très bon travail. Tout Doma te respecte autant qu'il me craigne. Je te les confie Bjorn.

-Bjorn : Ah ! Si possible j’aimerai que vous trouviez le centième combat pour mon apprentie, elle commence a s'impatienter si vous voyez ce que je veux dire....

-Yomi : Très bien je verrai ce que je peux faire.

La reine se tourna vers ses deux nouvelles recrues, ces dernière regardèrent un instant les soldats en rang puis regardèrent leur reine, hochant la tête. Cette dernière sourit, elle ne se doutait pas que ces deux la aller très vite monter les échelon et se faire connaître.

Elle partit en direction de sa demeure pour retrouver Meille, elle ferma les yeux instant et sourit, finalement elle allait faire un petit détour.

Aria déambulait dans les couloir du palais de Doma, visiblement elle s’était perdue durant son entraînement, encore... Elle continua à marcher, se trouvant dans un couloir sombre et sans fenêtre, et put entendre au loin une voix. Elle se dirigea vers sa source et se retrouva devant deux gardes, qui l’empêchèrent de passer, inclinant leurs lances dans sa direction.

-Garde1 : Interdiction de passer, déclinez votre identité !

-Aria : Euh...Je....

-Yomi : Baissez vos armes, elle est avec moi !

Aria fit volte face pour voir la reine de Doma qui se tenait derrière elle, les garde enlevèrent leur lances et se mirent au garde-à-vous Aria s'inclina poliment, ce qui fit sourire Yomi, qui fit de même.

-Aria : Merci......

-Yomi : Pas de problème, tu te nommes Aria Thompson c'est bien ça ? Que fais tu ici, si loin de tes protecteurs ?

-Aria : Je...je m’entraînais et je me suis perdue, ensuite j'ai entendu un voix pensant que ça me mènerait vers un endroit que je connais et que de là, je pourrais retrouver mon chemin mais....

La croisée s’arrêta de parler, la voix se faisait encore entendre derrière les gardes armés. Mais elle ne parvenait pas a entendre ce qu'elle disait. La reine de Doma sourit et s’approcha, elle lui chuchota a l'oreille

-Yomi : Tu es curieuse ? Tu parviens à l'entendre d'ici pas vrais ? Tes sens on l'air beaucoup plus performant que la normale.

-Aria : Je.....

-Yomi : Pas de problème suis-moi, je devais justement lui rendre visite voir si son état s’était amélioré. Je te demanderez juste de pas en parler à tes chevalier servants d'accord ?

La jeune femme hésita un instant, puis hocha la tête. La reine de Doma s'avança et les gardes les laissèrent passer. Au fur et a mesure qu'elles avançaient, le couloir devenait de plus en plus froid et sombre. La reine de Doma décida de lui parler un peu

-Yomi : Ce couloir est un tunnel qui mène tout droit à l’arène de ma ville, comment trouve tu mon château ?

-Aria : Je....

-Yomi : Rho voyons je vais pas te manger, parle-moi franchement nous somme seules et tes protecteurs ne se gênent pas pour le faire.

-Aria : Je trouve votre château un peu....lugubre. Mais je m'y sens en sécurité, bien que je m'y perde encore......

La reine de Doma se mit à rire

-Yomi : Tout le monde se sentirait en sécurité avec trois croisé Fatalis comme gardes du corps ! Et puis tu es plus puissante qu'eux normalement non ? N’hésite pas à coller une rouste à tous ceux qui veulent te déranger, c'est comme ça que ça marche ici. Essaye juste de pas les tuer si possible.

Aria voulut répondre qu'elle ne maîtrisait pas encore son croisement et encore moins son maquillage de sang, mais la voix se fit de nouveau entendre, elle tendit l'oreille …..Une chanson ?

Yomi : Nous approchons, nous avons du l'enfermer ici pour que personne l'entende car il n’arrête pas de chanter la même chose, ne t’inquiète pas il est ferment attaché à son lit

-Aria : Attaché à son lit ?!

-Yomi : Oui sinon il tenterait de se suicider.

La reine de Doma s’arrêta devant une porte en bois blanche et l'ouvrit, invitant la jeune croisée à entrer. Elle s’exécuta et se retrouva dans une salle carrée, aux murs blancs avec un grand lit où un homme aux cheveux blancs était attaché. Ce dernier tourna de yeux exorbitée vers elle, la croisée recula, la reine de Doma posa une main sur son épaule. L'homme ouvrit la bouche et parla d'une voix apeurée :

? : Elle arrive sauver vous ! ça arrive! La fin de toute vie ! NOUS SOMMES PERDUS NOOOOOOOON ! FATALIS ! FATALIS ! FATALIS !!! Horreur... Peur... Agonie... Mort...
... Connaissez-vous un dragon étrange, qui est un démon et pas un ange ? Suivez mon mouvement et venez découvrir, cet horrible FA-tA-li-is...Quand de Wyvern, le monde est rempli,
La terrible Légende revit... La chair est alors dévorée, les os son broyés, pendant que le sang lui, est entièrement vidé !!Il brûle la terre ! Il fait fondre le fer ! Il fait bouillir les rivières !Il déracine les arbres,il réveille les vents, il allume les brasiers on l'appelle Fatalis ! Le Wyvern du Destin,
on l'appelle Fatalis ! Le Wyvern de la fin ! A pleins poumons criez !! A toutes jambes fuyez !! Et sans vous retournez, mettez vous à prier ! On l'appelle Fatalis ! Le Wyvern du Destin,
on l'appelle Fatalis ! Le Wyvern de la fin ! Fatalis, Les Cieux et la Terre sont tiens.
Fatalis,Les Cieux et la Terre sont tiens...Quand toute vie est éteinte sa voix résonne comme une plainte.Il est l'enfant de la Destruction ! C'est le maître de L'ABSOLUTION !
Il arrive par les airs...Il ne voyage pas, il erre... Ses dents mordent, ses griffes déchiquettent !
Ses yeux briseront votre requête, car il ne vous fera aucun cadeau.
Quand il vous arrachera la PEAU. As-tu peur ?!Tu devrais, car tu vas subir les pires horreurs !
La vie a toujours besoin d'une bonne farce, et tu vas te la prendre en pleine face...!
Je plaisante !! Je fais que des bêtises !! Préparez vous pour la prochaine SURPRISE !
Je suis Fatalis, le Wyvern du Destin. Je suis Fatalis, le Wyvern de la Fin...

-Yomi : Son état ne c'est toujours pas amélioré, sa sœur va être déçue.....

-Aria : Que.... Que lui est-il arrivé ?!

-Yomi : Ce jeune homme était un de mes meilleur et plus fidèles espions avec sa sœur, puis il a assisté à une bataille puis...... il est devenus fou peu après et ne cesse de chanter cette chanson. Avant il avait des cheveux châtains, mais ils sont devenu blancs par la peur que lui procure ce chant dont il n'arrive pas a se défaire, c'est dommage j'aurais tellement de questions à lui poser........

-Aria : …...Et sa sœur ?

-Yomi : Elle continue d’espionner pour moi à Tenmura. Rentrons, je dois parler a Meille et j'ai pas envie que tes protecteur massacre mon château pierre par pierre pour te retrouver. Ne t’inquiète pas des personnes viennent souvent s’occuper de lui, elles ne devraient plus tarder.

-? : ça arrive ! ça arrive je vous dit ! Nous sommes tous perdu ! Le Wyvern de la Fin... ! Le Wyvern de la Fin !!!

Yomi : Oui je sais il serait temps que tu parvienne à tourner la page...Nelgar.

La reine de Doma tourna le dos a l'homme qui les regardait toujours, tirant sur ses liens qui le retenaient au lit, et ouvrit la porte. Aria sortit et la reine referma derrière elle et refit le chemin en sens inverse dans un silence absolu. Aria regarda la reine de Doma, qui semblait perdue dans ses pensées, le regard vague. La croisée s’arrêta la reine de Doma le remarqua et se tourna vers elle

-Aria : Pourquoi m'avoir montrer ça ?

-Yomi, haussant les épaules : Tu étais curieuse et cela me donnait une occasion de faire un peu ta connaissance, c’était pas très joyeux je te l’accorde. La prochaine fois je tenterai de trouver quelque chose de plus convenable, comme une tasse de thé dans le jardin. Prends le chemin derrière moi et continue tout droit, tu tombera sur Evan qui commence à perdre patience.

-Aria : Comment savez vous qu'il....

-Yomi : Je te laisse découvrir ça par toi-même allez, bonne chance et n’oublie pas tout ce que je t'ai dit.

La reine de Doma tourna à l'angle, passant hors de vue de la croisée et se dirigea vers une autre partie de son château. Elle descendit un grand escalier et se retrouva devant une grande porte en fer, avec dans une niche à côté un panier contenant un kimono violet et une petite paire de lunettes rondes. Elle toucha la poignée et retira vivement sa main, parce qu'elle était brûlante. Puis des choc se firent entendre de l'autre côté de la porte.
Yomi prit ferment la poignée et entra rapidement, refermant la porte derrière elle. L’endroit manquait d’oxygène, Meille utilisait sûrement ses flammes, le fait qu'elle soit nue et couverte de sueur le lui confirma. Le croisé Fatalis, bien qu'encore habillé, était couvert de sueur lui aussi et différents bleus étaient visible là ou son corps n'était pas recouvert par les écailles. Ce dernier prit une impulsion, s’élança à une vitesse ahurissante et donna un coup de paume en direction de l'estomac. Mais Meille bougea presque aussi vite et para l'attaque avec son coude couvert de marques, mais recula de plusieurs mètres sous la force du coup et un craquement se fit entendre. Meille se mordilla la lèvre inférieure en souriant de plaisir puis, repoussant la main avec son coude, profita de la garde baissée du croisé pour donner un coup similaire au ventre. Maximilien recula sous le coup et essuya un mince filer de sang sur le coin de la bouche, un sourire carnassier sur les lèvres. Meille le lui rendit et se mit dans une position de combat similaire a Black la reine de Doma prit place à côté de la porte, s’appuyant au mur. Elle était curieuse de voir le résultat du combat, encore plus étonnée des progrès flagrant de sa général depuis qu'elle s’entraînait régulièrement avec les frères Alister. Il fallait dire aussi que Maximilien se battait comme elle à mains nues, cette dernière avait été obligée car son arme ne résistait jamais à ses flammes, comme sa tenue. Puis les écailles du croisé disparurent. Ce dernier, souriant, activa son maquillage de sang et s’équipa de ses armes de sang, étant deux gantelet de combat, il lança ensuite une gourde à Meille, qui l’attrapa, la vidant de son contenu souriante, et se mit de nouveaux en position

-Maximilien : Il n'y a plus assez d’oxygène pour utiliser tes flammes. Cette fois je te ferai utiliser ton arme de sang !

-Meille : Voyons petit blackounet ne sois pas si impatient, nous avons encore du temps devant nous. Montre moi d'autre prises et postures de combat et je deviendrait peut être une gentille fille pour te montrer mon arme de sang et si tu me couvre le corps d'entailles bien sur.

Les deux personne s’élancèrent l'une sur l'autre, frappant, parant, esquivant pour ensuite mieux contre-attaquer. Le croisé Fatalis noir perça la défense de la général et donna deux coups rapides dans le ventre, la soulevant du sol bien qu'elle avait concentré son maquillage sur le poing d’impact. Elle cracha une énorme gerbe de sang mêlé de bave et concentra son maquillage de sang dans son dos juste à temps pour encaisser un coup de pied retourner qui l'envoya dire bonjour au sol en pierre. Meille poussa un soupir : Y a pas a dire, elle prenait son pied.
Elle roula rapidement, évitant un coup, et se redressa, chargeant le croisé. Elle esquiva un coup de poing et donna un coup de paume dans le coude du bras tendu, lui faisant lever le bras et par la même occasions baisser sa garde. Elle prit appui en avançant sa jambe gauche, ses poing relevés à hauteur de son visage et, faisant pivoter ses hanches et ses épaules, colla une droite dans la mâchoire du croisé. Puis, pivotant de nouveau, colla une gauche au même endroit. Le croisé recula un peu, sonné, Meille entoura ses bras autour de sa nuque enroulant ses jambes autour de sa taille leva la tête et..... Elle donna un énorme coup de tête dans le visage de Black, les deux s’écroulèrent au sol, à moitié sonnés, tentant de reprendre leur souffle. Meille se dégagea de dessus de Maximilien et s'allongea près de lui, savourant le contacte avec la pierre qui lui semblait froide sur sa peau brûlante

Meille : Hé-Hé on dirait bien que c'est pas cette fois que tu me feras utiliser mon arme de sang !

-Black : On dirait bien que c'est pas cette fois que tu arriveras à me faire perdre connaissance.

-Meille : J'y parviendrais la prochaine fois !

-Black : Ne rêve pas, c'est au tour d'Evan la prochaine fois, je compte sur toi pour ne pas le ménager il a encore besoin de beaucoup d’entraînement

-Meille : T'occupe petit Blacky c'est pas demain la vielle que je me transformerez en petite fille douce et attentionnée, mais j’essayerai de ne pas lui casser une griffe pour autant.

Les deux personnes rirent un moment puis Black se redressa en premier et tendit la main pour aider Meille à se relever, qui l'accepta volontiers. Puis ils se tournèrent vers la porte pour sortir et remarquèrent enfin la présence de la reine de Doma, qui souriait. Les yeux de Meille brillèrent et elle s’élança à sa rencontre, la prenant dans ses bras.

-Meille : Tu es enfin rentrée ! Tu as eu marre de te retrouver avec l'autre emmerdeur de première ? Oh ! Fais-moi plaisir et dit moi qu'il a malheureusement glissé pour tomber dans la lave !

-Yomi : Non il est a Doma actuellement en train de faire joujou dans la salle des torture et pestant parce que tu lui a volé son fouet.

-Meille : Zut ! Bah il pourra toujours aller se gratter pour le récupérer ! Plus important tu tombes bien il faut que je te parle.

-Yomi : je sais je suis rentrée pour ça.

-Meille : Bien alors laisse-moi le temps de me rhabiller et nous filons pour Chizontania !

Maximilien : Bon, moi je retourne voir Aria et mes frères.

Meille : Hé-Hé à la prochaine petit sac de frappe noir !

Maximilien : A la prochaine.... petite fille sans défense !



Le croisé ouvrit la porte de la salle et sortit. Yomi récupéra le panier d'affaires et les tendit à Meille, qui caressa un instant ses lunettes rondes avant de les mettre et de s'habiller. Après tout, bien que d’être nue la gênait pas plus que ça, la général de l'armée de sang se baladant nue dans les couloirs devant ses soldats ça va bien une fois mais pas deux.

La reine ferma la porte en métal, Meille la dévisagea un instant

-Meille : Euhhhh si c'est pour t’entraîner avec moi, ça va pas être possible j'ai plus de force. Tu n'auras aucun mal pour me faire mordre la poussière, déjà que la dernière fois tu m'en a mis une sévère...

-Yomi : Non c'est juste pour pouvoir discuter plus calmement entre amies ! Alors raconte !

-Meille : Quoi ?

-Yomi : Toi et Black vous.......Non ?

-Meille : Ne sois pas idiote il est raide dingue d'Aria il est prêt à tout pour elle et c'est pour elle qu'il est venue m'implorer d’être un chevalier de sang. Quand à moi la seule personne qui tient vraiment dans mon cœur c'est et ça restera Shiro.

-Yomi : Une personne que tu n'a pas connue, que tu as a peine vue et dont tous ce que tu sais sur lui vient de ses livres …

-Meille : Livre que j'ai pus lire par ce qu'il a offert cette paire de lunette à mon père et qui m'a servie jusqu’à ce que je devienne chevalier de sang !

-Yomi : Cet homme et mort et si ça n’était pas le cas il serait aussi vieux que Bjorn...

-Meille : Il est mort en effet et si j’avais su lors de ma première mission que c’était ce maudit dragon qui l'avait tué, je l'aurai pas laisser filer ! Blacky et moi ne sortons pas ensemble ! Nous nous aidons mutuellement pour perfectionner nos technique et ça restera comme ça.

La reine de Doma préféra changer de sujet voyant que ça ne menait à rien, dissimulant un sourire moqueur au fait que sa général n’arrêtait pas de donner des petit surnoms à un croisé Fatalis.

Yomi : La Guilde s'est donc mise en mouvement ?

La général de l'armée de sang sourit, hocha la tête et ouvrit la porte pour sortir enfiler de meilleur habits. Elles passèrent peu après les portes de Doma, chevauchant des Velocidromes en armure et filèrent à toute allure en direction de la muraille, l'endroit n'avait pas changé à par le fait que des chevalier de sangs armés se déplaçaient aux côtés de frontaliers et que des balistes montées était en permanence dirigées par des frontalier et prêtes à tirer en haut de la muraille et qu'une vingtaine de catapulte de toutes sortes avaient été montées tout le long de la muraille. La reine de Doma monta les escaliers de la muraille et regarda à l'horizon une fine bande noire était visible au lointain, elle sortit sa longue vue et regarda dedans : Une petite armée arborant le symbole de la guilde avait posé leur campement. La reine rangea sa longue vue, continuant de regarder au loin. Meille prit la parole

Meille : Pour l'instant tout se passe comme prévue nous avons fais les stock de provisions pour tenir assez longtemps pour ce qu'on a à faire et comme convenu j'ai fais disparaître tout les espions que la guilde avait fait infiltrer à Doma et Chizontania.

Yomi : Je vois ça, bonne idée de les pendre sur la muraille, ça leur apprendra a ne pas me sous-estimer. Ces chiens tu as aussi relâché des personnes voulant goûter a la liberté ? (sourire)

Meille : Oui, deux cent quarante-cinq personnes de Doma et cinq assassins des ombres de Nito, ils ont tous passé le serment, comme convenus

Yomi : Parfait ! Les chose avancent enfin ! Il me manque plus que qu'une dernière chose et nous pourront commencer ! Va voir Nito pour voir si elle n'a pas de problèmes pour s’occuper de Chizontania. Je rentre a Doma pour m’occuper de certaines choses et je repartirais avec Zagi pour faire ce qui doit être fait.

La reine de Doma dévala les marche, quand Meille l'interpella elles se regardèrent un instant puis la général se décida a parler.

Meille : Quand tu es venue seule à Chizontania et que les frontalier t'ont capturée, comment s'y sont-il pris ?

-Yomi : …....Ton idée là-dessus ?

-Meille : Tu t'es laissée capturer sachant ce qui aller arriver.

-Yomi souriante : Bien trouvé !

-Meille : Mais enfin C'est insensé ! Qui te dit que Glenne ne t'aurais pas tuée plutôt que droguée et enfermée dans une cellule !

-Yomi : Vus que tu as deviné jusque là, je te laisse le plaisir de chercher encore. Allez, je te met sur la voie un indice se trouve dans ce château.

La reine de Doma attrapa les reine de son Vélocidrome, monta sur son dos et fonça en direction de Doma


Yomi : Il ne manque plus que toi......Nura .
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Message par hanaxala Sam 2 Nov 2013 - 16:21

Le soleil venait de se coucher, la chaleur et les cris avaient laissé place à l'obscurité et au froid, s'insinuant par l'ouverture au plafond de sa cellule. Pourtant, Nura ne s'en préoccupa pas, il recousait la blessure au bras que lui avait infliger le numéro trois cent treize, et ancien détenu qui vivait auparavant dans la cellule juste à côté de la sienne, Néru qu'on surnommait le drogué. Ils venaient de rempoter leur quatre vingts dix-neuvième combat, mais ce n’était pas grâce à lui que la victoire avait était acquise. Il leva les yeux honteux vers sa sœur qui s’était recroquevillée dans un coin, cachant son visage couvert de larmes derrière ses genoux, qu'elle avait replié et entouré de ses bras, ses mains jointes, tenant encore un couteau de lancer en verre qu'elle avait crée toute seule et lui avait sauver la vie. L'arme étant encore tâchée du sang de sa victime, il arracha un morceau de ses vêtements, retira doucement le couteau de ses mains tremblantes pour le poser plus loin et tenta de laver ses mains avec le tissu qui devint très vite rouge. Yumi releva doucement la tête, les yeux éteints et couverts de larmes.

-Yumi : Je l'ai tué.

-Nura : C’était lui ou nous tu as fais le bon choix.

-Yumi : C’était un ami ...j’aimais l'entendre parler de ses recherches le soir mais c'est terminé, je l’entendrais plus, je serai enfermée ici, seule, toutes les nuits.

-Nura : Tu oublies que c'était notre quatre-vingt-dix-neuvième combat, plus qu'un et nous serons libre. Alors souris pour moi s'il te plaît, Néru n’aimerait pas te voir dans cette état.

-Yumi : Je n'ai pas envie de sourire grand frère ! Comment fais-tu toi !? Malgré tout ce qui s'est passé ici, tu restes calme ! ça ne te fais donc rien ?!

Le gladiateur ne dit rien, regardant sa sœur un moment avant de s’asseoir à côté d'elle et de regarder par l'ouverture au plafond, l'air pensif.

Yumi : Je....Je suis désolé...

-Nura : Une personne m'a dit une fois que les sentiments étaient ce que nous avions de plus important en nous et que pour rendre les personnes de son entourage heureuses et ne pas les inquiéter, rien de tel que de toujours leur sourire, peu importe les circonstances.... Je donne toujours le meilleur de moi-même quoi que je fasse pour ne jamais regretter mes choix et je suis sûr qu'un jour, quelles que soient les difficultés rencontrées, si je continue a sourire quoi qu'il arrive, le bonheur viendra à moi. Alors fais comme moi et souris, tu verras qu'un jour le bonheur viendra à toi.

Yumi : Vraiment ? Tu le penses vraiment ?

? : Bien sûr, tu verras, un jour, je te ferai sortir d'ici. De cette cellule, de cette ville, de cette frontière ! Et quand ce sera fait, tu n'auras plus besoin de te forcer. Maintenant dors, une rude journée nous attends demain.

Yumi : ......J'arrive pas à dormir ! Tu veux bien me raconter une histoire comme avant ? S'il te plaît grand frère !

Nura : (soupir) D'accord, approche.

La jeune fille s’approcha et prit place sur les genoux de son frère, ce dernier lui ébouriffa tendrement les cheveux. Yumi releva la tête pour voir le visage de son frère, qui regardait la lune à travers la grille au plafond, l'air pensif.

Nura : Il était une fois .... un jeune garçon qui, a un moment de sa vie, dut faire un choix, trop grand pour son âge. Avant cela, il vivait des jour paisibles et heureux avec ses parents, malgré le fait qu'ils étaient pauvres, ils parvenaient néanmoins à être plus ou moins heureux. Un jour, le jeune homme trouva un lieu rempli de lumière et de statues représentant diverses personnes ou autre qu'il ne connaissait pas. Les vitres colorées de l'endroit éclairaient le tout et semblaient donner vie au lieu. Le jeune homme finit par comprendre qu'il se trouvait dans une ancienne église et, lisant divers livre du lieu, il devint même croyant .... tout allait bien jusqu'au jour ou.......

Yumi : Grand frère ?

Nura : ...... Il est l'heure pour moi de partir, je te raconterai la suite une autre fois si tu veux bien.

Yumi : Quoi ?! Non ! Reste ! Pourquoi dois-tu partir tout les soirs ?! Reste avec moi s'il te plaît....

Nura : Tu sais bien que c'est pas possible, tu connais les chercheur de Doma. Il me laisserons pas tant qu'ils auront pas comprit pourquoi je ne sens pas la douleur ....je serai de nouveaux là quand tu te réveilleras, ne t’inquiète pas.

Le gladiateur se leva et se dirigea vers l'entrée de la cellule, ou un garde l’attendait. Nura passa la porte et suivit le garde jusqu’à une pièce où il se changea rapidement et s’équipa de deux épées en fer. Quand il sortit de la pièce, le garde avait disparu et une jeune fille lui sauta au cou, il sourit et déposa un tendre baiser sur sa main avant de partir avec elle hors de l’arène, utilisant un tunnel jusqu’au château de Doma où ils rentrèrent dans une salle sombre et circulaire

Yomi : Jusqu'au jour où la mère tomba enceinte, semant le désordre dans la famille, ne sachant comment il pourrait nourrir une bouche de plus, les parents décidèrent donc de tuer l'enfant à la naissance. Mais le fils, voyant sa petite sœur venir au monde, les empêcha de passer à l'acte et s'enfuit avec elle, prenant refuge dans l’église et décidant de l’élever seul........La mère mourut peu après à cause du chagrin et le père.........

Nura : Parlons d'autre chose tu veux bien ?

Yomi : Pourquoi tu regrettes ce que tu as fais ?

Nura : Non mais j'aimerai pouvoir oublier cette histoire comme j'aimerai effacer mon nom de famille ...

Yomi : Oh......Et si je m'amusais à te le rappeler que ferais-tu ? (sourire moqueur )


Nura : Hum voyons je m’approcherais pour t’attraper et te plaquer sur ce mur ou je m'emparais de tes lèvres et punirais cette petite langue rebelle !

La princesse rougit et sortit ses épées, le gladiateur fit de même, passa en mode sweep-blade et chargea son adversaire. Cette dernière fit de même, dévia l'attaque qui lui visait la jambe et, faisant un tour sur elle même, donna un coup de talon dans la jambe du gladiateur, le mettant à genou. De-clipsant ses armes, elle les plaça en croix sous la gorge de son adversaire.

Yomi : Oh, après m'avoir dit une telle chose tu pourrais te batrres sérieusement....

Nura : Pff, tu es bien trop forte pour moi mademoiselle la chevalière de sang ! (sourire)

Yomi : Bon, je vais dire haut et fort ton nom de famille alors : Nura....N... ''cling'' Whouaaaa!

Le gladiateur s’était rapidement relevé, déviant les lames d'une frappe au poignet, et profita de l'effet de surprise pour donner une série de coups, un sourire sadique sur les lèvres. Le même sourire s'afficha sur la princesse et les lames gagnèrent en vitesse, exécutant des mouvements précis et mortels, pourtant les deux personnes souriaient toujours comme s'il jouaient à un simple jeu, leur respiration s’accéléra. Le bruit des lames, presque invisibles tellement elles bougeaient vite, devint assourdissant et les deux jeunes personnes se laissèrent tomber au sol, côte à côte, le souffle court.

Nura : Cette fois c'est moi qui ait gagné (rire).

Yomi : Rêve toujours, tu es tombé en premier (tire la langue ).

Nura : Hein ?! Non mais tu as vus ça où ? Et puis je t'ai blessé au bras droit !

Yomi : Et moi au bras gauche !

Nura : Hein ?! Zut j'avais pas remarqué !

Les deux jeunes se regardèrent longuement et se mirent à rire. Avant de regarder le plafond

Yomi : Tu veux boire ?

Nura : Quoi ?

Yomi : Mon sang.

Nura : Je le ferai demain après mon centième combat .

Yomi : .....

Nura : Quoi ? Tu doutes de ma victoire ? C'est vrai que ta mère m'as toujours pas dit qui je devrai affronter mais.....

Yomi : Nura.....

Nura : Bah ne t'en fais pas ! je sortirais vainqueur et je deviendrais ton chevalier de sang ! Ensuite nous passerons ensemble les portes de la frontière, trouverons une terre où nous pourrons vivre heureux !

Yomi : ça serrait bien en effet....

Le jeune homme prit la main de Yomi, la regardant de ses yeux brillants de l’éclat de la passion

Nura : ça sera parfait ! Tout sera parfait tant que je serai avec toi !

Yomi : Toi que j'ai rencontré dans cette église.......

Nura : Toi qui a volé mon cœur d'un simple regard .....

Yomi : Toi qui de ta présence me réchauffe le cœur et embrase ma peau de ton regard argent.

Yomi / Nura : Je te veux à mes côtés, ensemble.....pour toujours.

Leurs visages s’étant rapprochés, leur lèvres se frôlèrent un court instant, puis il reculèrent leur têtes, pour se dévisager un instant, avant de se rapprocher de nouveau et d’échanger un baiser tendre, doux et innocent. Puis la porte s'ouvrit brusquement et la reine de Doma entra. Nura, qui S’était placer sans se rendre compte sur Yomi, rougit violemment et recula, baissant son regard, Yomi se redressa, les joues un peu rouge et se dépoussiéra, tentant de rien faire pareil, la reine de Doma regarda le gladiateur un instant, fermant la porte et soupira

Minerva : C'est pas de ça que je parlais quand je vous demandais de vous échauffer, apprends à rester à ta place Nura.

Nura : Ou...Oui....

Yomi : Tss, tu vas pas remettre ça la vielle ! Continue à prendre mon premier chevalier de haut et je te le ferais regretter, que tu sois ma mère ou pas.

Minerva : Il n'est pas encore ton chevalier et même quand il le sera, il ne convient pas pour une personne de ton rang, tu devrais plus réfléchir aux prétendants que je t'ai fait présenté tu dois choisir l'un d'eux pour le bal de ce soir.

-Yomi : Tous des faibles et des imbéciles arrogants, le premier qui osera s’approcher de moi je lui bouffe le foie et je découpe le reste en petit cube pour nos invités.

Minerva : Tu dois choisir un cavalier.

Yomi : Alors je choisis Nura !

Minerva : Impossible, choisis quelqu'un d'autre.

Yomi : Pourquoi donc ?! Après tout, normalement la nuit me sers habituellement à l’entraîner, je vois donc pas ou est le problème.

-Minerva : Il est hors de question que cette chose t'accompagne à ce bal, tu vas m’écouter et arrêter tes caprices de jeune fille !

-Yomi : Oh mais je t’écoute ma chère mère, c'est pas moi qui hurle. Très bien, je te proposes de la jouer selon nos lois, si nous parvenons à te blesser, tu devras accepter que Nura soit mon cavalier, si tu arrives à nous mettre hors de combat ou nous faire déclarer forfait, j'accepterai de passer la soirée avec le prétendant que tu voudras.

La reine de Doma baissa la tête et serra les poing jusqu’à s'en blanchir les phalanges. Son maquillage de sang apparut, sombre et menaçant, et quand elle releva la tète, ses yeux étaient noirs, avec une pupille mauve fendue. Nura recula d'un pas, avalant sa salive, Yomi fit apparaître son maquillage et ses yeux mauves devinrent écarlate. Elle ramassa les deux épées du gladiateur et lui lança, il les attrapa par réflexe et tourna son regard vers elle, leur regards se rencontrèrent et la peur s'envola aussi vite qu'elle était venue. Ses lèvres bougèrent et bien qu'aucun son ne sortit, Nura comprit, il s'avança d'un pas, brandissant son épée dans sa main gauche face a la reine, la regardant droit dans les yeux. Déterminée, Yomi se plaça à ses côtés et fit de même. Minerva se mit à rire devant la scène qui se présentait devant ses yeux et parla d'une voix amusée.

Minerva : Je ne te savais pas aussi idiote ma fille ! Tu oses me défier, moi, alors que tu n'arrives même pas à encore faire ton arme de sang ? Et que crois-tu que ton protégé puisse faire contre moi ! Je vais te donner une leçon que tu ne sera pas prête d'oublier et tu iras choisir un de mes prétendants bien gentiment !

La reine de Doma enleva sa ceinture, où étaient accrochées ses épées, et les jeta dans un coin de la pièce. Elle alla récupérer une paire d'épées en fer normal, elle se déplaça lentement vers le centre de la salle et se mit en garde. Nura se déplaça lentement en arc de cercle jusqu'à être derrière elle tandis que Yomi resta face à elle. Nura tenta de calmer les battements de son cœur, il avait les mains moites : Avaient-ils vraiment une chance contre une chevalière de sang ? Et la reine de Doma par dessus le marché ?
Les deux combattent s’élancèrent en même temps, Nura donna un coup plongeant que la reine para avec une épée et, repoussant sa lame, donna un coup de pied retourné que Nura para avec son bras. Le coup fut puissant et le gladiateur se retrouva expédié contre le mur, crachant une gerbe de sang qui tacha le sol. Yomi fit une vrille et tenta de faucher les jambes de son adversaire, cette dernière esquiva en sautant en arrière. Yomi s'étant redressée sauta et tenta deux coup d’estocs que la reine para, la princesse sourit et, quand elle retoucha le sol, elle se baissa vivement et tenta un coup circulaire visant les genoux. La reine clipsa ses armes avant que Yomi puisse s'en rendre compte et para l'attaque, en faisant tournoyer son arme. Yomi recula sous le coup, perdant l’équilibre et sa garde, la reine fit de nouveaux tournoyer sa lame et donna un coup plongeant. Yomi leva son arme, la prenant à deux mains, mais jura, sachant qu'elle n’aurait pas assez de force pour parer. Les lames de la reine touchèrent celle de Yomi et commença à dangereusement se rapprocher d'elle. Nura arriva à ce moment, se plaçant derrière sa princesse et plaça ses lames en croix, le choc le fit se baisser, il jura et, forçant de toutes ses forces, parvint à repousser l'attaque. Il tenta de donner un coup circulaire, la reine bougea vite, bien trop vite. La lame de la reine s'inclina et glissa sur celle du gladiateur, le blessant au torse, avant que l'attaque du gladiateur ne l’atteigne, le repoussant. Yomi jura et tenta un coup ascendant en diagonale, que que la reine para au dernier moment, sans effort, et la repoussa jusqu'au mur. Nura se mit à genoux, s'aidant de son arme, le souffle court, tandis que Yomi se remit en garde, tentant de cacher sa fatigue

Minerva : C'est tous cedont vous êtes capable et vous espérez me vaincre ?! Vous êtes pathétiques, vos mouvement son peut être rapides, mais ils sont prévisibles et pour moi, j'ai l'impression que vous bougez au ralenti.

Yomi : Tsss ne déclare pas victoire trop vite.

Yomi leva sa garde et chargea. La reine de Doma se baissa et posa sa main libre à plat sur le sol, faisant tourner ses lames au-dessus d'elle à toute vitesse. Yomi lâcha une épée, prenant l'autre fermement à deux mains et, faisant un tour sur elle-même, donna un coup circulaire. Yomi sourit, elle avait été plus rapide, sa lame était presque sur sa cible, c'est à ce moment, où elle crut la victoire à portée de main, au tout dernier instant, que la reine de Doma passa l'action, exécutant une vrille qui brisa l’épée en deux et infligea une grand entaille au ventre de la princesse, la repoussant. Nura vit Yomi tomber, tenant fermement sa blessure, son maquillage de sang activé, et serra la garde de ses épées

Yomi : Maudit style d'épée...... je n'ai pas encore dit mon dernier mot !

Minerva : La première forme du style d'épée lune écarlate qui a été enseigné à notre lignée depuis des générations gesshoku shuiro. Je t'ai certes vaincu avec, mais si mon attaque a réussi c'est parce que j'ai été plus rapide que toi. Le temps de réaction chez un humain normal et biologiquement limité à 0.1 secondes. Mais grâce à l’entraînement que j'ai subi dès mon plus jeune âge, mes réflexes sont désormais bien supérieurs à la normale et j'ai su repousser cette limite 0.05 secondes. Vous qui êtes encore au début de votre entraînement, vous n’avez aucune chance de me vaincre, je vous domine aussi bien en force qu'en maîtrise et vitesse, vous êtes faibles je suis forte je...

Nura : Ferme là vielle peau, je t'interdis de dire qu'elle est faible !

La reine de Doma serra son épée et tourna la tête vers le chien qui avait osé l'insulter. Nura s’était relevé et faisait craquer sa nuque, d'un mouvement de tête sur le côté, la regardant de son regard argent et aussi froid que les glacier, une expression étrange qu'elle ne lui connaissait pas sur le visage, un sentiment autre que la colère et la haine qu'il exprimait dans l’arène, non il était tout simplement calme, c’était, venant de lui, déroutant.... Le gladiateur leva son épée dans sa direction, la reine serra encore plus ses armes : Cet enfoiré osait la défier elle ?! Très bien, elle allait briser cet impertinent !
Minerva s’élança à toute vitesse, puis d'une glissade, passa au dernier moment dans son dos et lui asséna un coup plongeant de sa lames clipsée, un sourire dément sur le lèvres. Le gladiateur n'avait pas encore bougé, sa lame tendu vers le vide. C'est au moment où la lame de la reine s’apprêtait à entailler sa peau qu'il bougea, plaçant son autre lame, qui était toujours baissée, dans son dos et para l'arme de la reine. Cette dernière, surprise, mit ça sur le compte de la chance, se plaça sur le côté et tenta une attaque circulaire, la lame tendue du gladiateur bougea, exécutant un arc de cercle meurtrier et elle fut contrainte d'esquiver, en reculant. Elle s’apprêta à charger de nouveau mais le gladiateur bougea avant elle et donna un coup plongeant, la reine eu tout juste le temps de parer avec ses lames, les mettant en ciseaux. Le choc fut violent et la força à poser un genou au sol. Le gladiateur fit un sourire froid et inclina sa lame gauche, lâchant son épée droite et, de sa main à présent libre, posa sa paume sur le plat de sa lame et appuya encore plus, rapprochant son visage de celui de la reine.

Nura : Alors la vielle, c'est qui la faible maintenant ?!

Minerva : Co...comment ?!

Yomi : Pfff tu deviens enfin sérieux mon gros nounours en guimauve ? Tu sais bien pourtant que je voulais garder ça secret pour le jour ou je lui prendrai le trône. (soupir)

Nura : Désolé, mais je ne supporte pas qu'elle te prennes de haut.

Minerva : Se retenir ?! Tu te fous de moi ? Comment peux tu bouger aussi vite ?

Yomi : Il a toujours su bouger aussi vite mère, tout ce qui lui manquait, c’était la maîtrise de soi. Comment crois-tu que, étant jeune, il a pu tuer autant de personnes dans l’église ? Tu as repoussé tes limite 0.05 secondes dis-tu ? Ceci n'a rien d’étonnant pour des animaux sauvages. Tu le sais non ? Chez eux, le temps de réaction peut être encore plus court.

Minerva : Tu veux dire que...........

Yomi : Tu as devant toi une des rare personnes à avoir réussi à s'affranchir de ses conditions humaines pour devenir une vrai bête sauvage. Je te l'ai déjà dit non ? Lui et moi somme pareil s'il n'a jamais été sérieux dans l’arène, c'est pour cacher le fait qu'il s’entraîne avec moi dans cette salle à sa sœur.

Nura : Je tiens pas à ce qu'elle soit triste parce que moi je peux être libre et heureux le soir alors qu'elle est enfermée dans cette cellule …

La reine referma sa prise sur ses armes, son maquillage de sang brilla et elle repoussa en hurlant le gladiateur qui, surpris, se retrouva déséquilibré. La reine donna un coup en diagonale, cherchant à le trancher en deux. Nura jura : il pourrait pas parer dans cette position. Il s’apprêta à encaisser le coup, mais Yomi arriva rapidement et para avec son épée, en donnant un coup de pied dans la lames qu'avait lâché Nura plus tôt. Elle l'attrapa de sa main libre pour ensuite donner un coup ascendant, Minerva esquiva, furieuse, et donna un coup d'estoc. Nura dévia l'attaque vers le haut pendant que Yomi se baissa et passa derrière lui. Le gladiateur enchaîna les attaques, aucun mouvement superflu n’était visible, le moindre de ses gestes suivait tous le même but : la victoire. Il repoussa une lame, força la reine à reculer et il se baissa, posant sa main libre à plat sur le sol, levant son arme au-dessus de sa tête

Minerva : Impossible !

Nura : Style Lune écarlate premier mouvement. Gesshoku shuiro.

La reine de Doma fit tourner ses lames et s’élança, Nura fit une vrille sur lui-même. La reine fit un tour sur elle-même et arrêta la lame du gladiateur dans son élan, un sourire sadique sur les lèvres. Elle avait gagné, c'est du moins ce qu'elle pensa jusqu'à voir le sourire de Nura, un bruit l'attira : Yomi avait clipsé ses armes, les faisant tournoyer, et sauta sur le dos du gladiateur. Les lames devinrent écarlates, elle les déclipsa, les joignant l'une à côtés de l'autre, et donna un coup plongeant en diagonale, en faisant un tour sur elle-même. La reine ne pouvait pas bouger à cause de l'arme de Nura et ne put que voir les lames de sa fille briser la sienne, lui faisant une entaille en diagonale sur le torse, et se faire repousser par le gladiateur, l'envoyant au sol.

Yomi : Deuxième mouvement, style lune écarlate …..Mikazuki Shuiro. Tu as perdu mère, Nura sera donc mon cavalier pour ce soir.

La reine de Doma se redressa, la blessure le long de son torse était légère et le maquillage de sang l'avait déjà presque refermée. Elle regarda un instant les deux jeunes tourtereaux et, lâchant ses armes, elle alla prendre sa ceinture près de la porte qu'elle ouvrit. Elle parla d'une voix calme, sans même leur adresser un regard

Minerva : Préparez-vous, le bal va bientôt commencer. Ne soyez pas en retard.

La porte se ferma, les deux jeunes attendirent un peu et, quand les bruit de pas se firent loin, ils se laissèrent tomber au sol, le souffle court.

Nura : Sérieux j'ai plus de force pour ce soir.

Yomi : N'en parle pas, j'ai mal de partout. Elle en a encore de l’énergie la vielle peau... Sans ton aide j'aurais pas réussi ! j'ai bien fait de t’apprendre aussi le style lune écarlate tu as vu la tête qu'elle a tiré ? ça lui apprendra à mal ranger ses livres qui en parlent (rire).

-Nura : Tu sais que tu es la femme la plus belle et intelligente que j'ai jamais pu croiser ? (rire)

-Yomi : Bien sûr que je le sais, mais je crois bien que je me lasserai jamais de l'entendre venant de ta bouche.

-Nura, souriant : Oh et que ferais-tu si je décidais d’arrêter de le dire ?

-Yomi : Hum voyons, je m’approcherais doucement sans que tu t'en rende compte, comme je fais actuellement, et je monterais sur toi d'un coup comme ça pour ensuite prendre possession de tes lèvres et épurer cette langue rebelle !

La reine avança son visage près de celui du gladiateur et ils s’embrassèrent longuement, quand elle s’éloigna, la flamme de la passion animait leurs regards. Elle se leva et tendit la main vers Nura qui l’accepta volontiers et, une fois qu'elle fut debout, elle referma les blessure de son petit ami avec son maquillage de sang. Nura posa sa main sur la sienne et la dévisagea longuement

Nura : Au fait, pourquoi tu n'as pas utilisé ton arme de sang, tu aurais pu la surprendre avec.

Yomi : Il y a des secret qui doivent encore être gardés, je lui montrai le jour venu, tu es le seul qui est au courant pour l'instant, comment t'amuse-tu à l’appeler déjà ?

Le roi pencha et lui chuchota a l'oreille

Nura : Nemusza, une arme qui, au fur et à mesure qu'elle absorbe du sang, deviens plus solide et tranchante, comme une histoire que j'ai lue à ma sœur il y a longtemps. L'arme devenant aussi tranchante que l'esprit et la volonté de leur manieurs, je trouve qu'elle te va très bien ma reine. Je te promet de garder le secret jusqu'au jour où tu montreras cette arme à tous.

La reine recula, rouge et fit un mouvement avec sa main, comme pour chercher de l'air frais. Elle s’avança vers la porte et l'ouvrit

-Yomi : Allons nous préparer Mon cavalier

-Nura : A vos ordres.... ma reine.
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Message par hanaxala Sam 2 Nov 2013 - 16:22

La nuit était avancée, la salle de bal était toujours baignée de lumière et les personnes qui avaient tenté d’assassiner Yomi neutralisées, il aurait du s'en réjouir et continuer les festivité, mais le cœur n'y était plus depuis que Minerva avait dit haut et fort qui il devait affronter pour son centième combat : Sa sœur, sa propre sœur. Les larmes vinrent au yeux du gladiateur et un goût de bile lui vint à la bouche à la simple idée de la blesser : Pourquoi ?! Pourquoi alors qu'il pensait avoir atteint le bonheur lui arracher tout ? Était-il destiné à connaître que la souffrance ? Des pas se firent entendre dans son dos, il tourna lentement la tête : Yomi dans sa robe de bal rouge.
Elle était aussi magnifique que la première fois qu'elle l'a vus sur la piste, il avait adoré danser avec elle, mais tel un rêve, le moment fut éphémère. Pourtant il avait encore la douceur de sa main chaude dans la sienne...comme à chaque fois qu'il était torturé par ses pensées. Il regarda le ciel étoilé qui scintillait de mille feux, presque autant que les yeux de sa princesse lors de leur danse et de tout leurs moments passés ensemble. Mais demain, tout serait terminé, la future reine se plaça près de lui et contempla les étoiles avec lui

-Yomi : Comme d'une torche de ton corps jaillissent des flammèches, sais-tu si en t'embrasant tu retrouveras la liberté ? Ou si tout ce qui est tien sera voué à disparaître... s'il ne reste de toi qu'un tas de cendre qu'une tempête plongera dans les abîme ou si au plus profond de ces cendres il restera un diamant étoilé à l'aube d'une victoire éternelle......Nura....

Nura : Tu as lu le livre que je t'avais conseillé.....

Yomi : Tu n'as pas l'intention de tuer ta sœur demain, pas vrai ?

Nura : Quand je te regarde et plonge mon regard dans tes yeux améthyste, je me sens heureux et prêt à tout pour te garder à mes côtés.....mais si je tuais ma propre sœur, je ne pourrais jamais me le pardonner, je préfère mourir comme une bête dans la fosse plutôt que de faire couler son sang pardonne moi...

La reine s’approcha du jeune homme à genou et lui prit la main, déposant un objet dans sa paume. Nura leva la tête pour regarder le petit objet : Des munitions ?

Yomi : Des munitions explosives, je les ai volées sur les corps des deux personnes qui ont tenté de m’assassiner tout à l'heure. Tu devrais pouvoir faire sauter la serrure de ta cellule avec ça....

Nura : Yomi ?! Mais si ta mère apprend que tu m'as aidé....

Yomi : je me fiche des conséquences, je ne perdrai pas mon premier chevalier pour un de ses caprice ! Je deviendrai forte je prendrai sa place sur le trône et je récupérai ses épées !

Le gladiateur essuya ses larmes et la dévisagea, les yeux brillants.

Nura : Je promet de revenir une fois que ma sœur sera assez forte pour se débrouiller seule et en sécurité, et je t'aiderai à trouver la clé de ta liberté, nous passerons les portes de Chizontania ensemble !

La princesse se mordit la main jusqu'au sang et la tendit vers Nura, ce dernier la regarda longuement, elle hocha la tête, le regard déterminé. Il se plaça correctement à genou face à elle, une main sur la poitrine, l'autre tenant la main ensanglantée et baissa la tête.

Yomi : Moi Yomi Isayama, princesse et bientôt reine de Doma accorde le serment du sang qui nous liera même âpres la mort .... Si tu acceptes, lève la tête et prête serment, sinon part et ne reviens jamais.....

Le jeune homme releva la tête, la dévisagent longuement, puis un sourire tendre et sincère se dessina sur ses lèvres, avant de prendre à son tour la parole.

Nura : Moi Nura.....Nura Naharu, accepte le serment du sang et promet de servir Isayama Yomi jusqu’à mon dernier souffle.

Nura approcha ses lèvres de la blessure et but lentement le sang, le temps sembla se figer un long moment, puis la reine retira sa main avant de prendre le visage de son chevalier dans ses mains.

Yomi : Nous sommes enfin liés ! Peu importe où tu iras je te retrouverai et je pourrais te voir quand tu dormiras, c'est pour moi la plus triste et belle nuit que j'ai jamais eue !

Nura : Nous étions déjà liés avant de prêter serment ! Il est l'heure de retourner dans ma cellule ...je reviendrai, quoi qu'il arrive je te le promets !

Les deux personnes s’embrassèrent puis Nura partit rejoindre les gardes, de l'autre côté de la porte, tout en dissimulant les munition dans sa bouche. Ils le conduisirent à l’arène, puis dans la salle pour se changer. Il remit ses habits de gladiateur déchirés, s’ébouriffa les cheveux et se couvrit de terre et de poussière avant de se faire deux trois blessures au bras. Puis il suivit les gardes qui l’amenèrent dans sa cellule où Yumi l'attendait. Cette dernière pleurait à chaudes larmes, dans un coin tenant fermement une lame en verre. Nura s’approcha doucement et lui prit l'objet avant qu'elle ne se blesse.

Yumi : Grand frère je ne veux pas te tuer ! un garde m'a prévenue, le centième combat....c'est horrible je ne veux pas te tuer mais je ne veux pas mourir je sais, c'est égoïste.....mais....

Nura : Calme-toi sœurette, notre sang ne tachera pas le sable de l’arène crois-moi !

Yumi, essuyant ses larmes : Mais...comment ?

Nura : Écoute-moi bien, je veux que tu prépares tes affaires, ce soir quand le dernier tour de garde sera fini nous partirons de cette arène et de cette ville !

Yumi : Que....Je ne comprend pas....comment ?

Nura cracha une munition explosive et lui montra. Et pour la première fois depuis longtemps, une lueur d'espoir fut visible dans le regard de la jeune fille. Elle prit l'objet et le plaça contre son cœur, ils se regardèrent longuement et hochèrent la tête, souriant. Yumi retourna ses manches et alla ranger des lames nouvellement crées. Nura, lui, s’approcha de ses deux boucliers tout cabossés au fil des 99 combats et déchira des vêtements en fins bandages qu'il enroula autour de ses mains jusqu'au coude et fit pareille avec ses jambes, se retrouvant pour le coup presque torse nu. Il s'assit plus tard contre le mur du fond, sa sœur sur les genoux, et lui raconta une histoire comme ils le faisaient tout les soirs, sauf que cette fois, les deux personne souriaient. Puis le dernier garde finit son tour, le gladiateur prit ses deux boucliers en main et se mit en position, comme pour partir en sprint. Yumi se plaça près de la porte, regarda son frère un instant, puis plaça la munition dans la serrure. Des crépitements commencèrent à surgir de cette dernière, Yumi sauta sur le dos de son frère, ce dernier s'inclina plus, le visage touchant presque le sol, puis l'explosion arriva et la porte s'ouvrit. Le gladiateur s’élança à toute vitesse et tourna à gauche, contrôlant sa respiration, il avait déjà quitté le premier couloir de cellules, que les autres gladiateur remarquèrent à peine ce qu'il venait de se passer. La porte de la salle des gardes s'ouvrit brusquement devant lui et un gardien armé d'une épée lui barra la route. Le gladiateur ne ralentit pas, pris appui sur le mur, attrapa le poignet armé, le lui tordant tout en lui donnant un coup de genoux dans la tempe l’homme dans un même mouvement. Plus question de faire semblant et de retenir ses coups, l'enjeu était trop important. Un bruit de pas se fit entendre dans le couloir, il lâcha un bouclier et, du pied, amena l’épée au sol de sa main libre, retenant sa respiration, il se retourna vivement et lança l'arme qui alla se ficher dans la gorge du garde, qui venait tout juste d’apparaître dans leur champ de vision. Il ramassa son bouclier sous les yeux ébahis de sa sœur.

Yumi : Comment tu......
Nura : Plus tard les questions, ne perdons pas de temps accroche-toi !

Le gladiateur prit une impulsion et s’élança de nouveau, tuant ceux qui tentaient de s'interposer rapidement, leur empêchant de sonner l'alerte. Cette dernière ne sonna que quand il passa les portes de l’édifice, les gardes arrivèrent de tous les côtés. Nura courut tout droit et s'engagea dans la ruelle qui menait aux portes de la ville. Un garde venant d'une rue à sa droite tenta de lui barrer la route avec sa lance, il para une attaque avec son bouclier et donna un coup de pied dans le torse, le mettant à terre

-Yumi : Gauche sur les toits !

Le gladiateur leva brusquement ses boucliers et para un tir venant de sa gauche. Yumi lança une lame qui alla se ficher dans la gorge du tireur embusqué. Les garde arrivaient sur lui, il devait faire vite, les portes se fermaient déjà au loin. Il tenta de courir, mais une chaîne s'enroula autour de sa cheville et lui fit poser un genou à terre. Il l’attrapa et tira dessus de toutes ses forces, l'homme qui tenait la chaîne fut projeté vers lui et Nura lui brisa la nuque d'un coup circulaire de bouclier. Il décrocha la chaîne, l'enroula autour de son bras et para juste à temps un coup d'épée avec. Il riposta en lui donnant un coup de tête suivi d'un coup de bouclier et tourna dans une petite ruelle, il prit appui sur le mur de droite et sauta sur le mur de gauche, s’accrochant à un rebord pendant que Yumi tenait un des boucliers d'une main, parant une flèche qui le visait. Il se hissa et rentra dans la salle où des personnes faisaient....Merde ! C’était pas le moment de penser à cacher les yeux de sa sœur !
Il sortit précipitamment de la chambre en défonçant la porte et sauta par la fenêtre de la salle en face. Il traversa le toit en toile d'un marchand et continua sa course, la porte se fermait de plus en plus. Il rangea son bouclier et prit celui de sa sœur pour faire de même et l’attrapa

Yumi : Hé attends, tu fais qu.. WHOUAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaa !

Nura fit deux tours sur lui-même et lança sa sœur, qui roula au sol de l'autre côté de la porte. Elle sortit plusieurs lames et commença à tuer tous les gardes qui approchaient, couvrant la fuite de son frère, qui approchait. Nura sourit : il allait passer les portes à temps. C'est dans les derniers mètres que, dans une ruelle à sa gauche, qu'un homme portant un cape apparut, le prenant par surprise, brandissant un grande griffe noire et menaçante. Le gladiateur jura : son assaillant donna un coup visant sa gorge, disant quelque chose. Nura se baissa et lui donna un coup d’épaule, l'homme se prit le coup mais parvint à blesser le jeune homme dans le dos. Nura ne s'en soucia pas, jugeant la blessure superficielle, et fit les derniers mètres. Il passa la porte de justesse, attrapa sa sœur par un bras et s’éloigna le plus possible de la muraille, de laquelle les archer se mirent en position, mais ne tirèrent pas : ils avaient réussi à fuir la ville de Doma.


Yumi : Grand frère ça va ? Grand frère reprends-toi, regarde on a réussi à passer le labyrinthe, nous somme libres !

Nura se redressa et regarda l'horizon désertique qui s'étendait au loin, il ébouriffa les cheveux de sa sœur et vérifia son équipement : il avait toujours ses boucliers. Il s'était échappé de l’arène et avait sauvé sa sœur. Il se tourna et regarda longuement la muraille. Il sentait comme un pincement au cœur....

Yumi : Grand frére ça va ?! Pourquoi tu pleures ? Ah ça doit être l’émotion, viens, partons commencer notre nouvelle vie !

Le gladiateur passa sa main sur sa joue et la ramena devant son visage trempé : il pleurait vraiment ?! Pourquoi ?! Il devrait être content normalement ?! Après tout ce qu'il avait enduré dans l’arène et de la solitude qu'il avait ressentie avec sa sœur, tout ça était terminé. Yumi devait avoir raison, ça devait être l’émotion. Il se tourna et partit résolument dans le désert, une nouvelle vie s’offrait à eux.


Le roi de Chizontania se réveilla en sursaut en hurlant : C’était quoi ça ?! Un rêve ?! Un souvenir ?! Il porta la main à sa bouche et regarda les alentours : Il était dans une grotte éclairée par des bougies, le fait qu'il soit sur un lit et couvert des pieds à la tête de bandages lui donna l'information qu'il n'était pas seul : que c’était-il passé ? Il se pencha en avant, pris de convulsion et vomit du sang, tachant le drap déjà rouge par endroits. Que lui était-il arrivé bon sang ?! Sa vision devint floue, il essuya son front couvert de sueur, il tenta d'utiliser son maquillage de sang mais n'y parvint pas... pourquoi ? C’était comme si...il était redevenu un humain normal ?! Et ce rêve qu'il avait fait ou ce souvenir...merde il n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans sa tête ! Un bruit attira son attention près de lui, il tenta de relever la tête : une personne s’approchait.

-Nura : Yomi ? Yomi c'est toi ?! Que m'est il arrivé ? Pourquoi j'ai l'impression d'avoir été écrasé par des tonnes de rochers ?! Est-ce que j'ai vu en rêve ? Étais-ce réel ? Nous deux, notre entraînement, le style lune écarlate ! Le bal ! Notre serment ! Je ne comprend pas comment j'aurais pu oublier ça !Pourtant ça s'est vraiment passé hein ? POURQUOI TU NE ME REPONDS PAS !!!

Shyra : Calme-toi Nura, tu es en train de rouvrir toutes tes blessures ! Qui est cette Yomi ? Calme-toi enfin.... Nura !!!

Le chevalier prit sa tête dans ses mains et hurla. Il cracha une nouvelle gerbe de sang, des images défilaient à toute allure devant ses yeux, certaine floues, d'autres semblaient brisées, certaines se superposaient à d'autres, beaucoup d'entre elles concernaient les chevaliers de sang et sa femme. Des souvenir ? Son imagination ? Bordel c’était insoutenable !
Il tomba en arrière et sombra de nouveau dans l'inconscience. Il ne se réveilla que plus tard, cette fois il ne se redressa pas, ses bandages avait été changés, sa vision était plus claire. Il tourna la tête et remarqua sa ceinture avec ses gourdes vides et une de ses épées était rangée dans son fourreau aux côtés de ses boucliers.

? : Désolé, nous n'avons malheureusement pas encore trouvé ta deuxième épée et le temps jouait contre nous dommage, il est rare de voir des armes composées de Trillium blanc, c'est un minerai rare et ancien que peu de forgerons peuvent se vanter d'avoir façonnés avec un peu de Natrolite, si mes yeux m'ont pas fait défaut pour leur donner cette apparence brillante et translucide.

Le roi regarda près de l'ouverture : une personne d'un certain âge, le dos voûté par les années s'avança près du lit, s'aidant d'une canne où étaient gravés différents motifs et prit place sur une chaise près du lit.

Nura : Qui...

? : Je suis Naillera, l’ancienne de se village. Shyra m'a raconté ce qui s'est passé, je te remercie de nous avoir secouru.

Nura : Ah oui je me souviens....l'île du peuple du soleil...

Naillera : Tu t'appelles Nura c'est ça ? Dis-moi, pourrais tu nous rendre encore un service ?

Nura :...........Lequel ?

Naillera : je voudrais que tu m'aides à libérer notre peuple de la tyrannie du Sarnek.

Le roi haussa un sourcil, regarda un instant la femme qui se tenait près de lui et poussa un long soupir. Il se leva en manquant de tomber, il se rattrapa grâce à la paroi et se dirigea vers son équipement. Il plaça ses boucliers dans son dos, enfila sa ceinture et remarqua seulement maintenant qu'il portait de nouveaux vêtements : une tunique d'un blanc immaculé. Il serra les poings, ses habits ne devaient pas avoir résisté au combat qu'il avait mené contre le monstre, comme son corps....


Nura : Dis-moi l’ancienne, tu parles de libérer ton peule.....Mais voulez vous vraiment être libérés ? De ce que j'ai pu voir, vous le vénérez depuis longtemps ce machin et vous n'avez jamais tenté quoi que ce soit pour que ça change....
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Message par hanaxala Sam 2 Nov 2013 - 16:23

Naillera : Tu n'as pas toutes les informations en main, je suis étonnée que tu arrives à résumer la situation. Suis-moi jeune homme, je vais te conduire auprès des autres pour que l'on puisse parler de cela tous ensemble et tu pourras faire ton choix.

Les pierres qui faisaient les parois étaient lisses et des torche éclairaient l'endroit. Nura suivait, depuis un certain temps maintenant, la femme qui devait être en quelque sorte la chef de ce peuple étrange. Elle lui avait expliqué pendant leur trajet qu'il se trouvait actuellement dans une de leur carrières de laquelle ils extrayaient la pierre pour construire leur bâtiments et autre monuments. Cet endroit étant leur seul refuge contre la colère du dieu serpent. Il passa une nouvelle entrée et se retrouva sur un point en hauteur où le peuple vaquait à ses occupations en contrebas. Il reconnut Shyra qui parlait à un garde en armure, qui tenait dans ses bras la petite fille qu'il avait vus lors de son combat. Cette dernière tourna son regard dans sa direction et le remarqua.

? : Papa, papa ! Le héros est réveillé !

Les personnes ayant entendu les parole de la petite qui avaient résonné dans la salle se figèrent et se tournèrent vers lui pour le dévisager. Il put, comme d'habitude, voir la peur et la crainte dans leur regard, certains lui lançant même des regards haineux

Naillera : Bien, comme vous pouvez tous le voir, le héros est remis sur pied. Nous allons pouvoir parler sérieusement. Comme vous le savez tous, je me suis longtemps absentée pour aller étudier la montagne du Sarnek avec certaines personnes qui sont présentes ici. Nous avons pu découvrir le mécanisme qui permettrait d'enfermer le monstre une fois pour toute, nous l'avons réparé et il est près à être utilisé. Mais malheureusement, la fermeture prends beaucoup de temps et à chaque fois que nous l’activons, le monstre sort de sa tanière.

Villageois 1 : On n'a qu'à envoyer l’étranger affronter le monstre et l'enfermer avec lui dans la montagne

Villageoise : Oui, après tout c'est de sa faute si le dieu est en colère ! Tout allait très bien avant qu'il arrive ! C'est de sa faute tout ça !

Les villageois hurlèrent leur mécontentement, l’ancienne tenta de calmer le groupe mais l’étincelle venait de crée une brasier incontrôlable. Le roi serra tellement fort les poing que du sang coula, ce dernier tachant la pierre. Shyra et l'homme tenant la petite fille tentèrent d'aider l’ancienne à calmer le peuple. Nura leva son bras gauche et donna un coup dans la pierre tellement fort que ses phalange craquèrent. Le silence fit de nouveau place dans la salle, tous le dévisageant avec des yeux ronds. Il les regarda tous un à un de son regard argent avant de s'adresser à eux, la voix chargée de colère.

Nura : Tout allait très bien avant que j'arrive hein........ C'est ce que vous pensez tous ? Ok alors je ne vous inquiétez pas, je prend le premier navire et je vous laisse régler vos problèmes. Allez-y ! Allez donc donner vos proches en sacrifice pour vous faire pardonner ! Rentrez chez vous et allez dormir sur vos deux oreilles en sachant que demain vous irez peut être donner un de vos enfant ou membres de votre famille en sacrifice ! Si c'est ça que vous voulez apprendre à vos enfants et aux générations suivantes ?! Si c'est bien cet avenir que vous désirez, faites-le, moi je pars !

Nura tourna le dos au groupe, la colère lui redonnant des forces, et commença à s’éloigner, laissant le groupe en proie à la stupeur. Il tourna la tête vers l'ancienne.

Nura : Il est hors de question que je risque ma vie pour des poules mouillées incapable de briser leur chaînes par eux-même.

Naillera : Je comprends, continue tout droit, tu arriveras à la sortie. Descend la falaise et traverse le village, tu trouvera le port et peut être un navire pour faire la traversée que tu souhaites…

Nura : Bien..........

Le roi s’avança dans les couloir et ne tarda pas à trouver la sortie. Le soleil s’était levé depuis un moment déjà et de là où il se tenait, il pouvait voir le village, ou plutôt ce qu'il en restait : Des ruines fumantes par endroits, des pierres brisés, des monuments réduits en poussière, des habitations fumant encore. Le roi se dirigea vers le lieux dénués de vie dans lesquels un lourd silence avait prit place, avec l'odeur de la chair brûlée et de la mort. Il s’approcha d'une flaque de sang et la toucha avec sa main, tentant d'utiliser son maquillage de sang pour l'absorber...Rien ne se passa, il prit une de ses gourdes et parvint à la remplir en partie, avant d'en avaler le contenu. Il était assoiffé, le goût métallique le soulagea un peu, malgré qu'il ait perdu ses marques, il avait toujours besoin de boire du sang, étrange....Il se mit à marcher dans les rues de la ville, regardant à gauche et à droite, et s’arrêta : il se trouvait à l'endroit où son combat contre le Sarnek avait pris fin. Il s’apprêta à partir quand une voix qu'il reconnut aussitôt se fit entendre dans sa tête, il parla, incrédule.

Nura : Azdja ? C'est toi ? ''Ah bah bordel, te voilà enfin ! ça fait des heures que je te cherche ! Qui veux-tu que ce soit qui te parles dans ta tête ?! Ta mère pour te dire à quel point tu as été un vilain garçon ? Non mais tu as vu comment tu m'a lancé ?! J'ai fini au fond de l’océan avec tes conneries et j'ai eu du mal à revenir ici !''

Le roi sourit : Il avait complètement oublié qu'il avait lancé son arme de sang pour frapper le monstre en vol, la chaîne apparut au tournant d'une rue et rampa vers lui, telle un serpent, pour entourer sa jambe et grimper jusqu'à son cou. Nura caressa tendrement la chaîne, il avait pas perdu ses dons de chevalier de sang, il ne pouvait juste pas les utiliser parce que son arme était restée active. Il la fit disparaître et son maquillage de sang apparut, ses blessures se refermèrent complètement, il regarda ses marques rougeoyantes et soupira de soulagement : un problème de réglé.

Nura : Désoler Azdja, la prochaine fois je tenterai de faire attention, mais bon tu me connais je promet rien. '' Ouais... Ouais c'est bon t’inquiètes, sinon quel combat hein ?! C’était génial, à quand le prochain round ?!

Nura : Jamais, on lâche l'affaire et on pars d'ici, rejoindre le continent.'' Quoi ?! Tu te fous de moi j'espère ?! Pas question que je parte sans avoir brisé les ailes de l'autre divinité de bas étages ! Bordel mais tu as perdu tes parties génitales pendant le combat ou quoi ?! Au fait, j'ai vu ton autre épée sur la route, mais j'ai pas pu la récupérer. Elle est plantée en haut d'une ruine, plus loin.''

? : C'est pas la première fois que je te vois parler tout seul, c'est plutôt étrange …..

Le roi de Chizontania fit volte face, se retrouvant devant Shyra qui le regardait, une lueur étrange dans le regard. Nura regarda les cieux : pas de Sarnek en vue. Il poussa un soupir et s'adressa à la prêtresse du peuple du soleil

-Nura : Que fais-tu ici Shyra ? Tu ne te caches pas avec les autres ?

-Shyra : Non je suis venue pour te demander de rester et de nous aider à enfermer le monstre.

-Nura : Laisse tomber, je vois pas pourquoi je risquerais ma vie pour des lâches !

Le roi tourna le dos à la femme et partit en direction de l'endroit où se trouvait son épée. Il entendit la femme le suivre et soupira : quelque chose lui disait que ce qui allait arriver n'aillait pas forcement lui plaire.

-Shyra : Tu ne peux pas nous abandonner comme ça, je t'ai sauvé la vie !

-Nura : Et j'ai sauver la tienne à de nombreuses reprises, nous somme quittes !

Nura trouva les ruines en question : son arme était planté au sommet, il commença à escalader pendant que Shyra resta en bas, à le dévisager, serrant les poings.

Shyra : Oui c'est vrai, nous avons peur, oui c'est vrai, nous n'avons rien tenté pour que les choses changent, mais comment voulais-tu qu'on fasse !? Nous ne sommes pas des guerriers comme toi, nous ne pouvons pas guérir de nos blessures aussi facilement ! Mais l’ancienne et d'autres personnes osent pourtant défier le Sarnek et ont sacrifié des années de leurs vies pour trouver le moyen d'enfermer ce di... non, cette chose. Alors maintenant que nous avons trouvé un moyen, aide nous je t'en prie, prête nous ta force !

Le roi ne répondit pas et continua son ascension, il entendit un bruit sourd et des sanglots. Il s’arrêta et tourna la tête, pour voir la prêtresse du soleil à genou et en larmes. Il détourna rapidement le regard et continua son escalade : il y était presque....

Shyra : Pourquoi ?! POURQUOI refuses-tu de nous aider ! Tu as peur en fait, c'est ça ?! LACHE ! Nous on ne peut pas tenir tête au monstre, il est normal qu'on le craigne ! Mais toi qui peut lui tenir tète tu ne fais rien et tu nous abandonnes ! Tu es encore pire que nous !

Nura se hissa aux côtés de son épée et tendit la main. Il attrapa la garde et retira vivement sa main de l'arme. Il regarda sa paume : des cloques se formaient dans sa main, il activa son maquillage de sang et regarda son arme encore brûlante à cause la dernière décharge du monstre. Jusqu’où cette enfoiré était-il puissant ?!

-Shyra : Quand je t'ai vu sur l'autel....quand je t’ai vu combattre le Sarnek....je pensais que tu était pareil que notre sauveuse, un guerrier fort et ne craignant pas la peur. Mais je viens de me rendre compte à quel point je me suis trompée allez part et laisse nous à notre sort, je suis sur que tu arriveras à dormir sur tes deux oreilles ce soir ! (se lève) Je te souhaite une bonne traversée Nura.

Le roi tourna la tête et regarda la femme qui partait en courant vers la carrière au loin. Le roi regarda son épée, tendit de nouveau la main et s’aperçut qu'elle tremblait.

Nura : Pfff, elle marque un point là.....''Ouais ! Tu as mal joué sur ce coup là, on est d'accord. Alors dis-moi tu vas te racheter une paire de grosse balloches dans le magasin du coin et te remettre au travail ou tu va leur montrer que tu as déjà ce qui faut ?! Bouge toi bon sang tu es le chevalier de sang de Yomi ou un lâche ?! ''

Le roi inspira un bon coup et prit fermement son épée, de la fumée s’échappa de sa main. Il tira vivement la lame des décombres et la leva devant son visage : aucune rayure ou trace d'usure de visible, cette arme était parfaite, une arme que seul un roi pouvait se permettre de porter. L'arme de Glenne, l'arme que lui avait offert sa femme. Il sourit et rangea son épée au fourreau, près de sa sœur jumelle, et sauta des décombres jusqu'en bas. Il avait encore une chose à régler avant de partir faire le deuil de sa sœur !

Shyra arriva dans la salle souterraine ou attendait le peuple du soleil. L’ancienne regarda Shyra, cette dernière fit non de la tête, elle ferma les yeux.

L'anciene : je vois....c'est son choix, nous ne pouvons pas le forcer, cela ne concerne que nous après tout.....

?1 : Non c'est pas vrai, il ne peut pas être parti comme ça ! Il est comme la sauveuse, il a promis de venger mon frère !

Shyra leva les yeux et eut le cœur brisé en voyant la petite fille les larmes aux yeux se débattre dans les bras de son père. Ce dernier tenta de la calmer

?2 : Calme-toi Phuan il n'est pas de chez nous, il a le droit de partir.

Phuan : Non papa lâche-moi ! Il a dit qu’il ferait payer à ce monstre ! Il est comme la sauveuse alors pourquoi ? POURQUOI ?!

La jeune fille arrêta de se débattre et pleura longuement sur les épaules de son père. Un silence lourd s’était installé dans la salle, certains serrant les poings, d'autres baissèrent les yeux. L'ancienne tourna le dos et commença à s'engager vers la sortie.


-L’ancienne : Cela ne sert à rien de rester ici, rentrons réparer notre village, c'est tout ce pouvons faire pour le moment ….

Le peuple récupéra le peu d'affaire qu'il avait réussi à emmener avec lui et commença à remonter vers la surface, le pas lourd et lent ,se demandant si demain, le Sarnek accepterait de leur pardonner en échange de plusieurs sacrifices. Shyra serra les poings de nouveau et jura : qu'elle idiote elle avait été

Le rythme des personnes ralentit jusqu’à s’arrêter. Shyra releva la tête : pourquoi les personne s’arrêtaient-ils ? Ils étaient presque arrivés à l'ouverture, elle pouvait voir la lumière du soleil. Elle s’approcha et s’arrêta de respirer : Dans l’ouverture, le corps baigné de lumière, Nura les regardait tous un à un, leur sondant l’âme de ses yeux argent. Phuan s’arrêta de pleurer et sourit, disant à son père qu'elle avait bien dit que le roi ne les abandonnerait pas. Le roi porta doucement sa main gauche sur le manche de son épée et tira lentement la lame, qui crissa du fourreau. Certaines personnes reculèrent, terrifiées, mais seul le bruit de sa lame se fit entendre. Une fois cela fait, le roi fit apparaître son maquillage de sang, ses yeux devinrent écarlate et il leva son arme au-dessus de sa tête, les éblouissant de son éclat. Il parla d'une voix forte et déterminée.

Nura : Peuple du soleil ! Je suis Nura Naharu ! Roi de Chizontania et chevalier de sang de la plus belle et puissante reine de ce monde ! Et je viens vous prêter main forte pour repousser le monstre qui ose se prendre pour un dieu et contrôle vos vies ! Mais je n'y parviendrais pas seul ! C'est à vous de faire le premier pas pour briser vos chaînes ! Je ne cache pas que certains d'entre vous ne reviendront pas de cet affrontement, même moi je suis pas sûr d'en revenir..........Mais je préfère mourir comme en homme en faisant ce que je pense être juste que de mourir comme une bête à l'abattoir ! Que ceux qui en ont assez de sacrifier leurs proches s’avancent et ensemble nous irons montrer à ce serpent que vous avez le droit à votre liberté ! ''Yeah ! On bouffe du Sarnek ce soir !''

Le peuple ne bougea pas, regardant l'homme qui se présentait à eux. L’ancienne sourit et s'avança, Shyra fit de même, elle regarda longuement Nura, ce dernier lui fit un rapide clin d’œil. Ils regardèrent ensemble les autres personnes qui ne bougeaient toujours pas, puis Phuan se dégagea rapidement des bras de son père et s'avança, son père l’attrapa par les épaules et s’avança avec elle. Il alla devant le roi et le regarda longuement, puis il leva lentement la main et la présenta au roi.

? : Moi Nermalor, capitaines de la garde du peuple du soleil, je te remercie d'avoir sauvé ma fille, comme je te maudis d'avoir tué autant des miens....J'ai déjà perdu un fils, je ne veux pas perdre ma fille, je t’accompagne et je t'aiderai à repousser cette chose qui a trop longtemps contrôlé nos vies.

Le roi hocha la tête, le visage grave, et serra la main de Nermalor, la tenant fermement. Les autres voyant cette scène semblèrent se réveiller à leur tour, comprenant qu'ils avaient une chance de changer leur vie et d’offrir un futur meilleur à leur enfant. C’était risqué, certes mais c’était le prix à payer pour espérer goûter à la paix. Les personnes s’avancèrent, tous étaient déterminés. L'ancienne donna les indication et ils partirent tous : Paysans, soldats, personnes âgées, femmes et enfants vers la montagne du Sarnek.

Un endroit sombre et humide, aux pierres aussi tranchantes que les couteaux de cuisine de Larah Thian, où le seul bruit qui brisait le silence était celui du peuple en marche vers leur destin. Le territoire dont on ne prononce pas le nom, le roi soupira : ça ressemblait beaucoup aux alentours de Doma, aucun signe de vie, aucun signe de végétation, juste cette roche noirâtre et menaçante. Pourtant il foulait une route fait en dalles de pierre, ça il n'avait pas chez lui et il n'avait pas de statues qui semblaient vouloir garder l'endroit de leur regard vide et figé. Ouais non, en fait, il préférait les alentours de Doma, toutes ces statues tournées vers eux c’était carrément flippant. Certains se tenaient debout, d'autres à genoux et priaient, d'autres encore semblaient vouloir fuir. Il continuèrent leur marche encore un long moment avant d'arriver devant un pont en pierre qui, a première vue, ne pouvait pas être franchi. En effet, des pics recouvraient le pont. Nura pensa qu'il pourrait toujours passer avec une ou deux personnes, mais la perte de sang risquerait de lui faire défaut lors du combat à venir. L’ancienne s’approcha d'une statue encapuchonnée et posa sa main sur le visage de pierre, avant d’appuyer sur les deux yeux. Un petit clic se fit entendre et les lames du pont commencèrent à se rétracter lentement, TRES lentement.

L'ancienne : Bien, reposez-vous nous reprendrons la route dès que le pont sera prêt, surtout ne quittez pas la route et vous approchez pas des autres statues.

Nura soupira et regarda l'autre côté du pont : un peu plus loin se dressait l’immense montagne et demeure du Sarnek, d’après l'ancienne, l'entrée se trouvait au pied de cette dernière. Tant mieux, il voyait mal le petit peuple escalader les parois avec les enfants et les personnes âgées. Il espéra juste qu'une deuxième entrée ne se trouvais pas vers le sommet, sinon ce qu'ils allaient faire ne servirait à rien. Nermalor se plaça à côté de lui et fixa la montagne, l'air aussi pensif que lui. Nura tourna la tête pour voir Phuan parler à Shyra

Nura : Emmenez les enfant et les personnes âgées, je ne pense pas que ça soit une bonne idée…

Nermalor : Personne ne voulait rester aux alentours du village et depuis que mon fils est mort je suis la seule famille qui reste pour ma fille..je n'ai donc d'autre choix que de l’emmener avec moi... j'essaye de me rassurer en disant qu'elle restera en sécurité à l’extérieur avec l’ancienne et les autres mais si nous échouons à retenir la bête.....

Nura :.....Tu devrais rester avec ta fille à l’extérieur et vous préparer à fuir si je ne parviens pas à..... non j'y parviendrais, même si ça doit me coûter un bras !

Shyra, s'approchant : De quoi vous parlez vous deux avec cet air sérieux ?

Nura : Je me demandais à quoi ressemblait l'antre d'un dieu. Et toi, Sshyra pourquoi as-tu tenu à nous suivre ? Si j'ai bien compris, tu es une prêtresse, ta place n'est pas ici......

Shyra : Oh tu t’inquiètes encore pour moi ?

Nura : Pas plus que ça.....

La jeune prêtresse rit devant le mensonge flagrant du roi : malgré son air féroce et renfrogné, il lui avait déjà sauvé la vie à de nombreuses reprises et s’inquiétait toujours des personnes qui l’entourait. Elle regarda longuement la montagne, l'air pensive

Shyra : J'ai beau ne pas savoir me battre, je veux quand même me donner à fond pour enfermer le Sarnek dans sa tanière. Je veux le faire pour ceux qui sont mort et pour les personnes qui me tiennent à cœur, et toi Nura ? Tu as des personnes qui t'attendent de l'autre côté de l'océan ? Quand tu étais inconscient tu n’arrêtais pas de murmurer un nom.....qui est cette Yomi ?

En entendant ce nom, elle put remarquer un sourire se dessinait sur le visage du roi et que ses yeux venaient de se dilater, brillant de.....passion ?

Nura : C'est le nom de ma femme et reine......c'est aussi grâce à elle que je suis encore en vie, je lui doit beaucoup et.......

Le roi s’arrêta de parler et se retourna vivement, il semblait avoir vu du coins de l’œil.... Phuan et d'autre enfant quitter la route de pierre pour s’avancer vers une statue.

Nura : Hey l'ancienne vous a dit de pas quitter la route, revenez ici !

Phuan entendit la voix de Nura et se tourna vers lui, ne voyant pas la statue qui priait relever la tête, comme pour la regarder et des pics en métal noir jaillir de son corps. Les enfant hurlèrent de terreur et de surprise, Phuan tenta de reculer mais elle trébucha sur une pierre, les lames s'apprêtèrent à les transpercer, mais le héros bougea rapidement, son maquillage de sang activé, para les pointes avec un bouclier et les brisa en frappant dessus avec l'autre. D'autres pics remplacèrent les anciens et de nouveaux se formèrent autour de la statue. Nermalor et Shyra attrapèrent les enfant et coururent vers la route, Nura recula, parant toujours les lames dans sa direction et, quand il arriva sur la route de pierre, la statue se figea et les lames de la statue et du sol aux alentours se rétractèrent. Il soupira et regarda ses boucliers : même pas une rayure, encore une fois, les armes que lui avait offert sa chère et tendre lui avait sauvé la vie. Il les rangea dans son dos et se tourna juste à temps pour voir le père donner une jolie gifle et de gronder sa fille en pleurs. Il regarda les autre personnes qui n'avaient même pas eu le temps de bouger et semblaient à peine prendre vie. Le roi serra les poings : ils n'avaient aucune chance contre le dieu serpent et pourtant, il ne pourrait sans doute pas le retenir seul. Leurs chances de réussite étaient encore plus faibles qu'il ne le pensait. Il se tourna vers la montagne, les lames du pont avaient presque disparues.

-L'ancienne : tu es nerveux ? Ta main tremble.

-Nura : Qui ne serait pas nerveux en ayant la vie d'un peuple entre ses mains....j'ai beau savoir que des sacrifices seront nécessaires, je suis pas sur d'avoir les épaules assez larges pour supporter un tel poids.

L'ancienne : Tes épaules sont déjà assez larges comme ça si tu veux mon avis, encore un peu et tu auras du mal à passer les portes.

Le roi ne s'y attendant pas ne put s’empêcher de sourire et de lâcher un petit rire. L'ancienne lui tapota les bras, il hocha la tête et s'avança sur le pont, suivit de près par les autres. Il entamait la dernière marche de son périple, voyant que l’ancienne avait du mal à marcher sur le pont, il décida de la porter et, par simple amusement au final, la déposa sur son épaule, ce qui la fit rire à son tour

Nura : C'est quand même étrange que le Sarnek ne soit pas sorti de sa tanière depuis le temps....

L'ancienne : Il doit être en train de se reposer, tu l'as pas mal blessé d’après ce que m'ont dit Shyra et Phuan.

Nura : Oui, sûrement. Dis-moi l'ancienne, Nermalor, il viens du continent non ? Qu'est il arriver à sa femme ?

L'ancienne : Oh tu as remarqué ? En effet, Nermalor est originaire du continent. Il a échoué ici il y a des années et a décidé de vivre ici après être tombé amoureux d'une femme d'ici. Elle est morte en donnant naissance à Phuan, comment as-tu su ? Il est aussi bronzé que nous et ne parles jamais d'où il vient.

Nura : J'avais des doutes depuis qu'il a tenté de me serrer la main....il est le seul à faire ça de ce que j'ai pu voir.....

L'ancienne : Bien observé et moi j'ai remarqué que tu parlais tout seul de temps en temps, serais-tu fou comme le disent certaines personnes

Nura : …........... Non, pas vraiment, je réponds juste à mon arme de sang, c'est.....compliqué.

L'ancienne : Oh, une arme qui te parles. Shyra m'a parlé de cette chaîne noire qui bouge toute seule, elle te parles en ce moment ?

Nura : Euh.......'' Mon gros nounours roi des guimauve ! Ce soir on va aller faire la fête ! Quand tu les frappes ils font aie,aie ! Quand ils te frappent tu fais ha-ha ! Je m’ennuie bordel laisse-moi me balader et vider une personne ou deux de leur sang ! ''

Nura : (soupir) Elle ne dit rien d’intéressant, parfois elle est sérieuse, d'autre fois non. Elle change d'humeur tout le temps, c'est assez troublant ''Ne m'ignore pas ou je te fous un autre prey crevé près de toi pendant ton sommeil ! ''

L'ancienne se mit à rire devant la mine déconfite du roi et lui donna une petite frappe derrière la tête

L'ancienne : Alors on peut dire que vous vous ressemblez beaucoup, non ?

Nura : Hein ?! Pas vraiment non ! '' Non mais ça y est, elle a grillé celle là, laisse-moi la vider de son sang. Hein ? s'il te plaît mon gros loulou ! Du sang ! Du sang ! Du sang ! Oh oui si chaud si rouge si ….''

Nura : Ferme la Azdja ou je te fous au régime ! Sérieux tu me donnes mal a la tête parfois ! '' …...je suis pas grosse d'abord !''

L'ancienne : Nous arrivons à l'entrée.

Nura regarda devant lui : en effet, il était tellement distrait par l'ancienne et sa chaîne qu'il n'avait pas remarqué qu'ils arrivaient au pied de la montagne. Les pas se firent plus lents et silencieux, les paroles se transformèrent en murmures. Il regarda la grande entrée de pierre qui se tenait devant lui, haute de dix mètres et assez large pour laisser rentrer un monstre tel que le Sarnek facilement. Il s’avança seul jusqu’à l'entrée et tenta de percer les ténèbres qui avaient pris place dans le lieu, en vain. Il tendit l’oreille, aucun bruit devant lui. Il essuya ses mains moites sur son torse, il avait un mauvais pressentiment, ce lieu lui rappelait quelque chose mais il ne savait pas quoi précisément. Il se tourna vers le peuple et regarda les villageois un à un, avant de prendre la parole.

Nura : Je ne vous forcerai pas à entrer, que seuls ceux qui veulent me suivre s'avancent d'un pas, les autres aideront l'ancienne à activer le mécanisme.

Les personnes se regardèrent, n'arrivant visiblement pas à se décider. Nermalor serra fermement son épée et s'avança, allant jusqu'à se mettre à ses côtés. Phuan voulut le rejoindre, mais Shyra l’attrapa

Shyra : Oh non, toi tu vas rester avec nous et m'aider à fermer la porte.

Des gardes armés s’avancèrent, certains tenant des espèces de cornes. L’ancienne répondit à la question qu'il se posait.

L'ancienne : Vois ça comme un instrument, il l'utiliseront pour te donner le signal de repli. On sait pas à quel point cette endroit est grand, ils se placeront de sorte à pouvoir se passer le signal que nous t’enverrons.

Le roi hocha la tête et regarda le groupe : avec lui, ils étaient vingt personnes, certains tenant des lance, d'autres des arcs et un carquois rempli de flèche dans leur dos et d'autre avait des épées. Il regarda une dernière fois le soleil puis regarda ses hommes avant de s’engouffrer dans les ténèbres de l'antre du dieu Sarnek.

Nura ne sut dire depuis combien de temps il marchait dans les dédales du dieu serpent. L'endroit était toujours aussi sombre et silencieux, il intensifia son maquillage de sang pour voir les différentes fresques sur les murs, certaines représentaient le dieu Sarnek avec des personnes à genou devant lui, d'autres en train de le combattre. Il soupira, rien de bien nouveau, pourtant déjà trois personnes s’était arrêtées pour prendre position. Nermalor posa sa main sur son épaule et lui chuchota qu'il vallait mieux prendre une pause pour les autres. Il hocha la tête et s’éloigna un instant du groupe, pour se rapprocher des murs dont il effleura les gravures. Une écriture ancienne était visible sous chaque scène, mais le roi parvint pas à les lire.

Nura : Dommage.....''Par delà la lumière, l'obscurité guette et la peur règne, mais par le savoir des Wyvernien et par les armes de leur création, les chevalier de sang, l’espoir fut rendu aux hommes. Ceci et la 4eme prison où est enfermé celui que ceux d'avant n'ont pu tuer. Le fléau des cieux, le Sarnek ''

Nura : Tu parviens à lire ça ?! '' Oui....... »

Le roi ne sut quoi répondre : qu'est-ce que cela voulait-il dire ? Il longea le mur à la recherche d'autre indice qu'azdja pourrait lui révéler. Il trouva d'autres fresques sur la paroi, où il reconnut un Teostra pour en avoir vu un et ce qui devait être sa femelle ainsi que le gleame eyes. D'autres monstres se tenaient là, mais il ne les connaissait pas vraiment. Il partit sur le côté et sa main rencontra quelque chose de froid, il regarda de plus près : c’était une fresque faite en un minerais blanc, cela ressembler à une patte ? Il accentua encore son maquillage et recula de surprise, trébuchant. Nermalor s’approcha pour voir ce qui l'avait surpris et ouvrit la bouche, le roi avala sa salive : il n'avait jamais vu ce monstre, comme beaucoup, pourtant tous le connaissaient et le craignaient. Devant lui, allant du sol au plafond, la gravure d'un Fatalis d'un blanc immaculé se déployait dans toute sa splendeur, enroulant les monstres qu'il avaient vu plus tôt. Le haut du corps était au plafond de l'endroit et, ce qui semblait être un rubis gros comme son poing servait d'oeil à la gravure, lui donnant un air presque vivant. Il baissa rapidement ses marques en intensité, le souffle court, pris une de ses gourdes de sang pour boire un peu et baissa la tête. Que voulait dire tout ceci ? Il se releva, il réfléchirait à ça plus tard, il était plus que temps de se remettre en marche. Les fresques avaient disparues depuis un moment pour laisser place à des murs qui avaient fait frissonner Nura, les reconnaissant : des murs humides et froids dégageant une faible lueur bleutée, comme s'il passait dans un monde différent. Un monde semblable au labyrinthe du gleame eyes, pourtant pas de bifurcations ni de pièges à l'horizon, juste un couloir aussi large que les précédents, descendant légèrement. La quatrième personne s’était arrêtée depuis un moment et la cinquième décida de prendre positions quand l'ouverture s'agrandit. Le roi s’arrêta et tira doucement une de ses épées, une faible lueur, verdâtre cette fois, émanait de l'ouverture. Il entendit les autres dans son dos préparer leur armes, ils étaient arrivés à destination. Ils s’avancèrent prudemment et, quand ils arrivèrent, ils en restèrent tous encore une fois sans voix. Ils étaient sur un point en hauteur, surplombant une gigantesque cité en or, éclairée par de gigantesque visages, en pierres vertes, sur les parois entourant le lieux et transperçant les ténèbres de leur regard fixe.

Nura : Ok.....là je dois avouer je m’attendais pas à ça mais plus à.....

Nermalor : Une montagne d'ossements et de corps en décompositions ? Moi aussi, un escalier en spirale nous permet de descendre, on fait quoi ?

Nura : Je crois qu'on a pas le choix. Restez sur vos gardes et pensez à survivre au lieu de frapper, nous ne sommes pas la pour le tuer, mais le retenir. Ne prenez pas de risques insensés !


Le groupe hocha la tête et il commencèrent à descendre les marche de cet escalier, les sens aux aguets, ils arrivèrent jusqu’à la cité sans problèmes. Nura serra son arme, le Sarnek était-il vraiment ici ? L'endroit était trop...calme. Il regarda les alentours tout en se dirigent vers le centre de la ville, de l'autre côté se tenait un grand temple au longues marches menant à l'ouverture de ce dernière.
Il leva la main pour dire aux autres de s’arrêter et continua seul, gravissant prudemment les marches d'or et remarqua un trace de sang frais. Il l'absorba et sourit : le monstre devait se trouver en haut. Il continua donc l'ascension et s’arrêta sur les dernières marches, tentant de voir au travers des ténèbres du bâtiment. Aucun signe de vie, il s’approcha jusqu’à l'entrée et augmenta un peu plus son maquillage de sang : des os, beaucoup d'ossements. Il inspecta le lieux, qui sentaient la mort et la putréfaction, le sol était couvert de poussière, sûrement d'os, et des plumes multicolores était éparpillées çà et là, ainsi qu'une grande tâche de sang frais au milieu de la salle. Le roi s'avança : où était donc ce foutu monstre ?
Il se baissa et remplit ses gourdes vides avec le sang. C'est à ce moment qu'il entendit un énorme bruit assourdissant venant dans son dos et les hurlement de ses compagnons. Il fit volte face vers l'entrée et dut se cacher les yeux à cause d'un flash. Une fois calmé, il fonça vers la sortie et la scène qu'il vit resta gravée à jamais dans sa mémoire : en bas des escalier, six corps calcinés fumaient, il ne restait rien de leur armes et armures, ceux qui n'avaient pas été touchés fuyaient comme ils le pouvaient leur destin tragique. Trois se firent avaler par une tornade entourée d’éclairs et leur corps s'envolèrent dans les airs avant de s’écraser sur le sol calcinés. Au milieu de cette tornade, deux yeux rouges le fixèrent. Le roi en tomba à genoux, la tornade s’arrêta et Nura put le voir : ses yeux étaient rouges sang, comme les siens, son corps et ses plumes étaient aussi sombres que les ténèbres des plus sombres abysses. Il siffla, des éclairs l'entourèrent et des vent se déchaînèrent lors de ses battements d'aile. Il avait devant lui un dieu, déchaînant sa puissance et sa haine. Le roi sourit et émis un rire nerveux : ce salop se reposait pas comme il le pensait, il l'avait tous simplement attendu pour lui tendre un piège ! Ce lieu était son territoire et il allait le payer à ses dépends ! Il se releva et chargea le monstre, il ne se laisserait pas tuer sans rien faire ! Il dévala les marches de l'escalier à toute allure et sauta les dernières marches, se réceptionnant sur les dalles en or avec une roulade. Il chargea, un éclair fusa dans sa direction, il l’évita d'un saut sur le côté, c'est du moins ce qu'il pensait, car en touchant le sol, la foudre se divisa en plusieurs parties, allant dans toutes les directions, et eut tout juste le réflexe de parer avec son bouclier. Une partie de la décharge le traversa, le faisant tomber à genoux il tenta de se relever, mais ses muscles étaient tétanisés.
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