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Le Village et ses alentours

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Le Village et ses alentours Empty Le Village et ses alentours

Message par Yian garuga anonyme Sam 20 Oct 2012 - 15:59

Le Village
et ses alentours...


Il y avait, au coeur des montagnes, un petit village du nom de Tenmura était habité par près de 1000 habitants ( pas si petit que ça, pour un village paumé ). Protégé par les montagnes enneigées, qui était le seul paysage visible, cette petite ville était prospère. Elle accueillait un lac, où un port s'était construit grâces aux hommes et aux felynes bien déterminés à agrandir leur foyer, à moins que ce soit pour partir à la découverte de nouveaux horizons... Ou peut être simplement pour pêcher ! Quand on descendait d'un bateau, on voyait de suite un petit marché flambant de gens et en activité. On y trouvait de tout, des aliments, des accessoires, des habits, des outils, une animalerie, des armes... Oh, comme il était bon d'éviter de passer devant l'armurerie de Jagamore, où le métal était frappé et où une chaleur horrible s'en échapper, mais les gens évitaient plutôt ce bon vieux forgeron, car il avait son caractère... Et pour le coup, c'était un bonhomme avec un mental bien trempé ! Mais passons et marchons vers la bibliothèque, où les gens venaient se renseigner ou découvrir de nouvelles choses, s'ils avaient le temps, car à côté se trouvait le poste d'observation des wyverns ! Une grande tour, pointée vers le ciel, avec un énorme télescope et des chercheurs bien déterminés à agrandir la liste de wyvern connue à ce jour ! Si vous n'êtes pas trop scientifique ou littéraire, vous adorerez la taverne ! Et pour le coup, tout le monde aime s'y retrouver ! Comme il est bon de goûter à la bière locale quand on rentre d'une sortie à dos de popo ou de velociprey ! Oui, il y a bien ce genre de transport, ici, entre deux ruelles sombres, là où ce trame tout le commerce du marché noir... Mais n'allons pas trop traîner là ! Allons plutôt regarder les jeunes chasseurs se battre contre des monstres ! A l'arène ! Même si c'est un peu méchant de les regarder souffrir... Enfin, cela reste distrayant ! Quoi ? Vous n'aimez pas ? Alors suivez moi, par ici, on trouve Hanta No Michi ! L'école de chasse ! Car tout le monde sait que Tenmura est un village de chasseur ! Et croyez moi, il y en a des bons ! Même les débutants promettent beaucoup ! Enfin, allez y faire un tour, c'est chaleureux là-bas, même si ça sent l'Anteka... Un petit creux ? Passez à l'épicerie pour acheter des ingrédients ou allez manger au restaurant ! Besoin d'un coup de main ? Voyez avec les felynes : ils ont un camp à eux, et ils sont très gentils ! Et en plus, ils vous donneront peut être des objets ! Leur ferme regorge de ressources ! Bon... Evitez le cimetière... C'est triste comme endroit... Et l'hôpital aussi...C'est pas très gai non plus ( même si les infirmières sont... Hmm... )... Passez donc voir le chef du village ! Sa maison se trouve près de la Grande Place, à côté de la mairie ( Pas très intéressant les affaires civiles... )... Et si vous êtes gourmand en argent, allez le rangez pour pas vous le faire voler ! La banque est là pour ça ! Faîtes donc partager votre histoire avec les habitants... Ils adorent toutes sortes de conte et d'histoire... Car on a pas beaucoup d'étranger ! Et les récits de chasseurs sont les plus incroyables...! Ce village vous appartient ! Faîtes ce que vous voulez ( sans le brûler, merci... ! ) !

- Par Na'Ki, Représentant du village.


Les alentours sont les lieux dans la nature ( prenez le bateau si vous voulez aller au marais, par exemple. )

Voici la liste des personnages présents ( vous pouvez en ajouter, envoyez la présentation par message privé, j'editerai la liste ) :

Roy : LISTE BY ROY SHOGUN (Sauf les gens du port). TOUTE RÉCLAMATION DOIT LUI ÊTRE ADRESSÉE.
Spoiler:


Dernière édition par Yian garuga anonyme le Ven 3 Jan 2014 - 13:51, édité 2 fois
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Le Village et ses alentours Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par hanaxala Lun 22 Oct 2012 - 18:43

Après avoir passé le marché, ils arrivèrent à destination : le port était immense et beaucoup de navires de forme et taille différentes étaient à quai.
-Nura: euh on le trouve comment notre navire qui va dans le désert dans tous se souc ?
Yumi allait répondre quand soudain, on lui tira la manche sur sa droite. Elle sursauta et regarda pour voir qui l'avait tiré ainsi, elle vit une petite fille qui lui souriait, les yeux pétillant de malice
-?: Bonzour ! Dis, tu viens jouer avec moi hein dit, dit, dit !!!
Yumi voyant cette fille sauter dans tous les sens en lui tournant autour sourit, prit la fille par la main et l'incita à se calmer le temps de parler un peux.
-Yumi : ça serait avec grand plaisir, mais je suis occupée en ce moment, je m’appelle Yumi et lui c’est mon grand frère, Nura. Et toi tu as surement un prénom, tu veux bien me le dire ?
-Lydia: Ze m’appelle Lydia, mais ze préfère qu'on m’appelle Lili, c’est plus court et plus facile à dire et tout le monde m’appelle comme ça. Dis, tu es occupée à faire quoi ? JE PEUX SUREMENT VOUS AIDER ! Hein, allez dit oui!!!!
Yumi regarda autour d'elle, elle avait l'air de surveiller les alentour, et s'approcha de Lili pour lui chuchoter a l'oreille
-Yumi: Haha ! On ne peut rien te cacher ! En fait, nous sommes ici pour une mission de la plus haute importance. Nous sommes ici pour trouver un navire marchand qui est sur le désert, mais on est perdus dans ce port. Peux-tu nous aider à accomplir notre mission ? Tu es notre seul espoir.
Yumi se redressa et fit un clin d'œil à la fille qui la regardait, les yeux brillants.
-Lili: WHOUA MAIS C’EST TROP GÉNIAL!!! Je sais pour trouver un bateau, il faut aller voir mon popa c’est lui le gérant du port et il est trop intelligent mon popa ! Suivez-moi, je vais vous le montrer !!!
La petite fille se retourna et partit en courant et en slaloment entre les différente personne du port
-Nura: Hé bin dis donc ! Elle est boostée aux vitamines la petite ! On a pas eu le temps de bouger qu'on la voit déjà plus. En tout cas bien joué, tu sais y faire avec les personne
-Yumi: Hi hi, toute personne est gentille et aimable, tant qu'on la respecte un peu. Et Lili m'amuse beaucoup, je pense partir jouer avec elle de temps en temps. Tu pourrais te faire des amis, si tu étais pas toujours sur la défensive et souriait un peu.
-Lili: Bah alors, vous voulez pas venir?
Yumi prit la main de Lili, qui était revenue, et lui dit que maintenant, ils étaient prêts à la suivre. Elles se mirent à rire et partirent en courant, sauf Nura qui restait derrière et marchait juste assez rapidement pour pas les perdre de vue. Au bout de plusieurs pontons, le groupe s'arrêta devant un homme, grand, assez musclé et à la barbe noire. Lili courut vers la personne en criant.
-Lili: POPA!!!!!!!
L’homme se tourna vers eux et prit sa fille dans ses bras
-?: Lili ma petite sardine des îles ! Que fais-tu ici ? Tu n’étais pas avec maman ?
-Lili: non je me suis faite une copine, mais elle peut pas jouer parce qu'elle est en mission super importante ! Et moi je devais l'aider car je suis une héroïne ! Alors on est venus te voir parce que tu sais tout sur les bateaux
Yumi s'approcha à ce moment-là et s'inclina devant l'homme
-Yumi: Enchantée monsieur, je m’appelle Yumi et lui là-bas c’est mon frère, Nura. Votre fille m’a dit que vous pourriez nous renseigner sur les différent bateaux de ce port
-Homs: M’appelle pas monsieur, appelle moi Homs. Et je suis le gérant du port, en effet. Vous chercher un bateau pour aller où ?
-Yumi : Dans le désert, un navire marchand si possible et qui voudrait bien nous y amener gratuitement, en échange de notre protection.
Homs se gratta la barbe, l'air pensif, et au bout de plusieurs minutes, frappa dans ses main et leur dit
-Homs : Oui, en effet, il y a un bateau marchand qui part pour le désert dans quelques minutes ! Suivez-moi, je vais vous y conduire !
L'homme partit, avec sa fille dans les bras, et Nura et Yumi le suivirent jusqu’à un grand galion, où plusieurs marins s'afféraient à charger diverses marchandises. Homs monta à bord et s'adressa à la personne qui devait être le capitaine du vaisseau. Après plusieurs éclats de rire et de tapes dans le dos, Homs s’approcha du groupe, le sourire aux lèvres.
-Homs: BIEN!!! Le capitaine Turk vous accepte dans son vaisseau, vous ne payerez pas la traversée en échange vous assurer la protection du bâtiment. Comme il est lourdement chargé, le voyage sera beaucoup plus long et durera trois jours, cela vous convient-il moussaillons ?!
-Nura/Yumi: C'est parfait !!!!
Homs donna une frappe amicale à Nura, qui manqua de tomber dans l'eau sous le choc, et il s’éloigna du groupe. Lili fit au revoir à Yumi et cette dernière lui promit de revenir la voir pour aller jouer ensemble
-Turk: Bon c’est pas tous ça moussaillons, mais si vous êtes prêts à partir, on met les voiles ! On a la marchandise à livrer!!
Ils grimpèrent sur le pont et se présentèrent au capitaine. Le bateau mit donc les voile vers de nouveaux horizons !!!
Le frère et la sœur partirent explorer le bâtiment, avec l'autorisation du capitaine Turk, ils trouvèrent la cabine qui leur était destiné et y déposèrent leurs armures en fer. Ils gardèrent avec eux leurs habits de base et leurs armes. Ils repartirent ensuite sur le pont : le navire venait de quitter les eaux calme du port et naviguait maintenant sur des eaux plus vives. Le bateau penchait de tous les côtés, faisant ainsi perdre l’Équilibre à Nura et Yumi qui s'étalèrent sur le pont, sous les éclats de rires des marins.
-Nura: Eh bien, c’est pas gagné....
-Yumi: T'occupe, on a trois jours devant nous et j'ai bien l'intention d'atteindre mon objectif principal!!
-Nura: Ton objectif principal?
Pour toute réponse, Yumi montra le haut du mat du doigt. Nura sourit et ils se relevèrent
-Nura: Allez ! Fini la sieste on se met au boulot!!!
Yumi hocha la tête et ils passèrent tout le reste de la journée sur le pont pour s'habituer au roulis des vagues. Ils rentrèrent dans leurs cabines la nuit tombée et remarquèrent seulement maintenant qu'il n’y avait qu’un seule hamac… Nura prit sa sœur qui se débattait dans ses bras et la déposa dedans.
-Nura: T’occupe, de toute façon je pourrais dormir sur une planche cloutée si je le voulais. Je vais dormir contre la porte comme ça, je serai sûr qu'on sera pas importunés
-Yumi: (soupir) Tu es trop méfiant, et c’est pas parce que tu sens rien que tu dois dormir par terre. Demande au capitaine un autre hamac, je suis sûre qu'il acceptera.
Pour toute réponse, il s’affaissa contre la porte et ferma les yeux. Yumi soupira, le traitant d'idiot. Nura éteignit la lanterne à ses côtés au bout de plusieurs heures, quand il fut sur que sa sœur dormait. Il ouvrit les yeux et sortit discrètement de la cabine pour aller sur le pont. Il trouva un seau relié a une corde, il le prit et jeta le sceau à la mer, il le remonta et vida le contenu sur sa tête, secouant la tête de gauche à droite. Il se mit ensuite au milieu du pont et ferma les yeux, cherchant son équilibre. Une fois trouvé, il donna un coup de poing dans le vide, imaginant un adversaire imaginaire. Il fit plusieurs enchaînements, que son ennemi contra, et le força à esquiver une série de coup. Il finit par battre son adversaire avec un balayage au niveau des chevilles, son ennemi tomba et disparut. Nura, toujours concentré, fit un saut en arrière et prit ses bouclier, il imagina trois Giadromes devant lui : Il chargea le premier et fit un tour sur lui-même pour donner un coup avec l’élan, le premier esquiva le coup d'un bond en arrière et le deuxième lui sauta dessus sur sa droite. Il se baissa et chargea au niveau de pattes du monstre, qui perdit l’équilibre, et s’écrasa contre le pont avant de disparaître. Le premier voulut le mordre, il bloqua le coup avec son bouclier droit et donna un violent coup du gauche. Le monstre tomba et disparut. Le dernier le regardait de ses yeux de prédateur et tournait autour de lui. Nura ne le quitta pas des yeux et attendit l'attaque, le monstre chargea, Nura sauta de côté, bloqua la charge avec un de ses bouclier et se servit de l'élan pour donner un coup sur les côtes. Le monstre disparut, il respira un grand coup, rangea ses bouclier, mit la main sur ses épées et ferma les yeux. Il les rouvrit en les sortants du fourreau : En face de lui se tenait l'image de Yomi, qui le regardait de ses yeux violets et avait un sourire froid sur son visage. Elle sortit ses sabres et se mit en position de combat. Nura fit de même, il regarda ses mains : il tremblait. Il se força à les tenir plus fermement, d'un coup, Yomi fonça sur lui à grande vitesse et il ne put parer un coup au ventre, porté par la garde, qui le plia en deux. Il eut tout juste le temps de bloquer l'autre épée qui était destinée à lui trancher la tête. Il fit un bond, voulant prendre de la distance, mais Yomi resta près de lui et donner des coups rapides et précis, visant le plus souvent la gorge et les chevilles. Nura bloqua un coup circulaire, venant de la gauche, et fit un estoc vers la gorge de Yomi. Elle esquiva aisément, d'un salto arrière, Nura chargea à son tour et donna de grand coup, qu'elle évita en faisant un pas sur le côté. Elle se baissa et fit un balayage dans les jambes de Nura, qui esquiva d'un saut en arrière. Elle se redressa, sourit et attendit sagement que Nura reprenne son souffle. Nura ferma les yeux, respira plusieurs fois et se remit en garde. Yomi fit de même. Ils se regardèrent dans les yeux et Nura chargea le premier, donnant un coup d’épée vers le haut, Yomi sourit et mit ses sabres en ciseaux pour bloquer le coup qui ne vint pas : Nura arrêta son geste au dernier moment, fit un tour sur lui-même et donna un coup de talon dans les côtes de la femme qui tomba plusieurs mètre plus loin. Elle se releva et fit un sourire froid et cruel, elle chargea à son tour. Nura lâcha son sabre gauche et prit un bouclier, il bloqua les différents assauts avec et attaqua en même temps, avec son épée. Au bout de plusieurs minutes, Yomi recula, le souffle court. Nura rangea son bouclier et reprit son épée, un sourire moqueur aux lèvres. La femme fixa les poignées de ses épée, fit tourner les lames très vite et se mit en position de combat. Nura fixa à son tour ses épée, avala sa salive et attendit que Yomi porte le premier coup. Elle fonça sur lui, en faisant tourner les lames dans son dos, Nura bloqua le coup qui lui venait de haut, mais à peine l'avait-il fait que l'attaque venait maintenant de l'autre lame, en bas. Il recula et se mit à esquiver les assauts suivants, sans pouvoir les parer, ni contre-attaquer. Il fit tourner son arme et s’approcha le plus près de Yomi, répétant les mouvements qu'elle faisait. Yomi fit un salto arrière, donnant par la même occasion un coup au menton de Nura. Il tomba en arrière et finit par se rattraper sur une main, pour faire un salto. Il regarda Yomi avec colère et chargea, faisant tourner la lames à pleine vitesse, arrivé à son niveau, il sauta, en faisant un tour sur lui-même, et donna son coup. Yomi para le coup, mais le choc fut si violent qu'elle tomba en arrière et, avant qu'elle se redresse, Nura mit ses lames sous sa gorge. Elle sourit, puis disparut à son tour. Nura rangea ses épée et se laissa tomber sur le pont, transpirant, et n’arrivant pas retrouver son souffle. Au bout de plusieurs minutes, il se releva, s’aspergea d'eau et partit vers la cabine, laissant ainsi la vigie qui n'avait rien manqué du spectacle.
Le jour arriva quelques heures après, Nura réveilla Yumi et ils partirent vers le pont, pour s’entrainer. Yumi finit par trouver son équilibre et sortit ses dagues, elle se mit à faire deux, puis trois enchaînements très rapidement. Elle s'arrêta, lança ses dague en l'air et lança trois lames qui se plantèrent dans un couvercle de tonneau, que Nura lui montrer. Elle mit ensuite ses main en l'air, rattrapa les dagues et se mit en position de défense. Nura applaudit, puis vit un marin non loin de lui nettoyer le pont. Il s’approcha et demanda au marin de lui prêter son balais, le marin donna l'objet sans poser de questions et s’éloigna de lui à grand pas
Nura soupira et s'avança en direction de sa sœur, qui le regardait, curieuse de voir ce qu'il aller faire avec
-Yumi: Attends, tu vas quand même pas.......
-Nura: Une dernière fois dans l’arène !
Yumi se crispa, fit un saut en arrière et se mit en position de défense. Elle souffla en coup pour reprendre son calme
-Yumi: Le dernier combat de ma vie !
-Nura: Vivre et mourir en ce jour!
-Yumi : Vivre et mourir en ce jour!
Nura ne perdit pas de temps et chargea, donnant un coup d'estoc à sa sœur, qui évita le coup d'un mouvement sur le côté. Elle s’approcha ensuite très près de Nura, pour viser les jambes, le gênant ainsi par la même occasion. Nura la repoussa d'un mouvement circulaire, la forçant à reculer et l'attaqua de nouveau en utilisant la portée du balai à son avantage. Yumi esquiva très rapidement tous les coups, elle tenta de s’approcher, mais son frère ne le voyait pas de cette œil et la garda à distance. Il fit un geste rapide et finit par faucher les jambes de Yumi, qui tomba en arrière. Elle se rattrapa sur les mains et fit plusieurs salto, au bout du troisième, elle lança trois lames qui se plantèrent dans le balais. Nura lâcha l'objet, sous le choc, Yumi était à genoux, elle toussait beaucoup et avait les yeux rouges. Nura s’approcha, le regard inexpressif
-Yumi: Je....suis désolée, je sais pas ce qui ma pris, j'aurais pas dû lancer mes armes sur toi, je...
Nura posa sa main sur l’épaule de sa sœur et lui fit un grand sourire : il était fier d'elle ! Il lui ébouriffa les cheveux pour le lui prouver.
-Nura: Tu vois, parfois trop réfléchir c’est pas bon, faut aussi suivre son instinct!! Allez, on rentre, c’est la fin de la journée
-Yumi: Quoi ? Déjà !?
Elle regarda le ciel et, en effet, le soleil était sur le point de se coucher. Elle fit les yeux ronds, Nura rit et lui dit
-Nura: Le temps passe plus vite quand on s'amuse, et c'est aussi la première fois que tu tiens aussi longtemps contre moi. Demain fini le maniement pour toi, mais travaille l'endurance! Et pour le dernier jour…
Il pointa du doigt le haut du mat et lui fit un clin d'œil, qu'elle lui rendit. Ils rentrèrent dans la cabine, passer la nuit.

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Message par hanaxala Mar 23 Oct 2012 - 22:57

Apres plusieurs minutes qui semblaient être des heures pour Nura, il réussit à convaincre Yumi de dormir dans le hamac et de le laisser dormir près de la porte, comme la nuit précédente. Il ferma les yeux et fit semblant de dormir, jusqu’à qu'il soit sûr que sa sœur dorme à poings fermés.
Il sortit ensuite de la cabine et retourna sur le pont, il se plaça en son centre et commença à s'entrainer à mains nues, imaginant un homme plus grand et musclé que lui. Une fois l’ennemi vaincu, il prit ses boucliers et imagina cette fois un Kut-Ku qui tirait plusieurs boules de feu dans tous les sens. Il se mit à bloquer toutes celle qui arrivaient dans sa direction, tout en avançant. Il finit par arriver devant sa tête et lui donner un coup, le piaf disparut et il rangea ses boucliers pour prendre ses épées et se mettre en garde. Yomi apparut, toujours avec son sourire froid aux lèvres, elle se mit en position et Nura chargea, essayant de prendre la femme de court. Elle bloqua un coup venant sur le côté, tout en fixant les poignées de ses épées. Nura fit un tour sur lui-même et donna un autre coup qu'elle contra, avec une rotation de son arme, et fit une attaque visant la gorge. Nura se laissa tomber en arrière pour esquiver et se rattrapa sur une main, pour faire en salto. Une fois éloigné, il fixa à son tour les poignées de ses épées, se mit à parer plusieurs coup et contre attaqua en même temps. Au bout de plusieurs heures, le combat ne finissait pas, ils frappaient à toute vitesse, essayant de prendre l'avantage sur leur adversaire en vain. Yomi recula, rangea ses sabre et se mit à grimper au mat à toute vitesse. Nura rangea les sienne, tout en courant vers la rambarde du bateau : il prit appui dessus et sauta pour attraper une corde au-dessus. Il grimpa ensuite à la seule force de ses bras. Une fois en haut, il se leva doucement et se concentra sur son équilibre. Il regarda en face de lui : Yomi se tenait à l'autre bout du mat, les bras croisés, un sourire moqueur aux lèvres. Nura fit un pas en avant, puis un autre, il faillit tomber à plusieurs reprises et s'arrêta. Yomi s’avança de quelque pas, puis fit un salto arrière pour retourner à sa place initiale. Nura s’énerva et fit plusieurs pas, il se concentra sur le regard de la femme et s’élança à toute vitesse. Arrivé vers le milieu du mat, il s'arrêta et refit le trajet à reculons : l'image de Yomi disparut. Il resta un long moment debout, en équilibre sur le mat du bateau, puis il redescendit sur le pont du bateau, le sourire aux lèvres. Il regarda le ciel, qui commençait à s'éclaircir et bailla. Il secoua la tête de gauche à droite et retourna dans la cabine où sa sœur dormait encore. Il la réveilla en lui ébouriffant les cheveux, ils mangèrent quelques fruits que le capitaine leur avait laissés et partirent sur le pont. Une fois arrivés, Nura lui montra une corde, qui allait jusqu’en haut du mat.
-Nura: Tu montes en haut et tu redescends trois fois sans t'arrêter
-Yumi: Trois fois ?!
-Nura: Oui et plus vite que ça ! Si tu analyses pas et que tu laisses faire ton instinct, tu verras que c’est un jeu d'enfant. Tu as compris ? Fait le vide et ne penses pas, agit !
Yumi s’approcha de la corde et se mit à grimper à bonne allure. Elle arriva en haut et se mit à descendre, elle remonta de nouveau mais s'arrêta a la moitié, elle ferma les yeux et monta de nouveau, essayant de faire le vide dans sa tête et trouver un souffle normal et régulier. Elle changea aussi de rythme : Ralentissant un peu, elle arriva en haut sans s’en rendre compte, descendit et se prépara à monter quand soudain, la vigie cria
-Vigie : CAPITAINE PIRATES EN APPROCHE ET PAS QU’A MOITIE !!!!
-Turk : QUELLE DIRECTION ???!!!!
-Vigie: BABORD MON CAPITAINE !!!!
Le capitaine s’approcha de ses hommes, qui s’étaient réunis sur le pont et leur hurla différents ordres. Nura et Yumi regardèrent dans la direction donnée par la vigie et virent un bateau, plus petit que le leur, foncer droit sur eux.
-Yumi: C’est mauvais, ils sont plus rapides que nous, ils vont pas tarder à nous aborder.
-Nura: Monte en haut du mat et empêche les de monter à bord
-Yumi: Ils ont l'air nombreux, ça sera pas facile.
Nura lui fit une pichenette sur le front.
-Nura: Ça, c’est mon problème, et je vais le régler à la source. Je te demande juste de faire en sorte qu'ils n’abordent pas le vaisseau. Laisse-moi m’occuper du reste!
-Yumi: Ok mais pas d’épée sans mon autorisation!!!
-Nura: Je t’ai promis de pas les utiliser sans ton accord déjà je te rappelle. Allez, monte !!
-Yumi: Une dernière fois dans l’arène !
Elle courut vers la corde, monta à toute vitesse et se plaça ensuite près de la vigie. Nura s’approcha du capitaine, qui regardait le vaisseau ennemi s’approcher avec une peur mal dissimulée.
-Nura: Capitaine, occupez-vous de la barre et maintenez le cape vers notre destination, quoi qu'il arrive, ne déviez pas, je m’occupe de leur botter le derrière. C’est bien notre marché, non ?
-Turk: En effet ! Vous avez intérêt à ce que ce navire rentre à bon port ou je vous balance par-dessus bord !
Le capitaine prit la barre à deux mains. Nura retourna sur le pont, prit ses deux boucliers et attendit la collision. Il commençait déjà à entendre les brigands sur leur navire, en train de dire que ça serait facile d'aborder, que la vigie cria
-Vigie: COLLISION IMMINENTE, ACCROCHEZ-VOUS A VOTRE FUTAL !!!
Nura entendit le paf retentissent, le prévenant que sa sœur avait sans doute frappé la vigie pour le forcer au calme, et chargea dans un hurlement. Il prit appui sur la rambarde du navire et s'élança sur les pirates, qui n’avaient pas encore bougés. Il fit un tour sur lui-même en plein vol et frappa la tête du premier venu. Les pirates, surpris que ce soit eux qui se fassent aborder, ne réagirent pas tout de suite. Nura donna un autre coup en hurlant et chargea, les pirates réagirent enfin et se jetèrent sur lui : Le premier du groupe lui sauta dessus, une dague à la main, il bloqua le coup, d’un coup de bouclier dans l'arme, et profita de l'ouverture pour lui donner un coup dans l'estomac. L’homme tomba à ses pieds, le deuxième arriva de gauche avec une épée. Nura lâcha un bouclier, attrapa la main armée et l’attira vers lui, il plaça son bouclier au niveau de l’abdomen et envoya l’ennemi par-dessus lui. L'homme cria un grand (whouuuuaaaaaaa) et tomba par-dessus bord. Trois pirates lancèrent des grappins, pour passer à l'abordage, et par là-même éviter ce fou furieux qui était en train de les massacrer un à un, mais arrivés à la moitié de leur trajet, les cordes furent tranchées par des lames, que Yumi avait lancé. Et une bonne partie des pirates qui avaient suivi les trois tombèrent à l'eau. Sur le bateau pirate, Nura donnait des coups à tout va, sans s’arrêter. Quand soudain, les pirate s’arrêtèrent de l'attaquer et se mirent en cercle autour de lui :
-?: BANDE DE LARVES ! VOUS ETES PITOYABLES ! VOUS ETES MÊME PAS CAPABLE DE BATTRE CE PETIT VERMISSAUX ! Vous me faites honte, moi le grand Bolvard
Nura fit volteface vers la voix et..... Ne put s’empêcher de partir dans un fou rire, il tomba presque au sol tellement il se marrait.
-Bolvard: Quoi ? Tu oses te moquer de moi ! Le grand Bolvard tu ne vois donc pas mes muscles puissants et ma superbe barbe!!!
-Nura: Oh si bien sûr que je vois ta barbe..... Rose....
Cette fois, il ne tint plus et se roula au sol, n’arrivant plus à se contrôler
-Bolvard: Que… quoi ? comment sa rose ?!
Il regarda sa barbe devint rouge de colère se retourna ver sa cabine
-Bolvard: ASH !!!!! NON D'UN HARENG FUME TU AS ENCORE TEINT MA BARBE PENDANT MON SOMMEIL ! TU VAS LE REGRETTER, SALE INGRATE !
Une jeune fille d'une vingtaine d’années sortit de la cabine, le sourire aux lèvres !
-Ash: Voyons papa, le rose te va si bien pourtant ! Tu devrais me remercier ! Et puis occupe-toi de ton invité voyons ! Moi je vais... m'occuper de cette enquiquineuse qui empêche l’abordage.
Elle regarda le haut du mat, où se trouvait Yumi, se lécha les lèvres et se mit à grimper sur le mat de son bâtiment à toute vitesse. Nura s’élança vers le mat pour l'intercepter, mais Bolvard se mit en travers
-Nura: Dégage de là ou je t’éclate la gueule tellement fort que ton équipage ne pourra plus se foutre de toi !!
Nura se mit en position de combat.
-Bolvard: Dis-moi, tu n’étais pas gladiateur toi ?
-Nura: Qu’est-ce que ça peut te faire ? Le résultat est le même, dégage!!!
-Bolvard: Oh ! Oh ! J'ai eu raison hein ? J'étais gladiateur aussi avant, avec mon frère, et je me suis échappé, tu étais dans quelle ville ? Vu ton gabarit de moucheron, je dirais une petite, mon frère, Torim, était tellement impitoyable qu’ils l’ont envoyé dans la ville d’où personne ne reviens jamais, là où seul les plus fort survivent… Je parle de la ville de Doma !!!
Nura parut surprit, puis fit un sourire froid que Bolvard ne comprit pas de-suite
-Nura: Torim, hein ? Un grand type, bon qu'à persécuter les plus faible que soi et se battant avec une hache à deux main ?
-Bolvard: Tu..... Tu le connais ? Est-il toujours vivant !? Répond-moi !!!
-Nura: Oh que oui je le connaissais, une sacrée ordure et mon cinquième combat, je l’ai fait souffrir celui-là ! Il avait osé s’en prendre à ma sœur pendant que je m’occupais de son collègue. Et ne parles pas de Doma comme si tu la connaissais, je suis né là-bas et je te garantis que les mots que tu as dit ressemblent à une petite brise printanière, comparés à ce que c’est réellement… YUMI!!!!!
Il regarda sa sœur en haut du mat, qui attendait visiblement Ash. Il montra ses épées du doigt, elle fit non de la tête, il soupira.
-Bolvard : Mon frère est mort et c’est toi qui l’as tué ? Petit vermisseau impertinent, tu mens !!! Jamais il n’aurait pu crever contre toi !!
Bolvard prit son épée à la ceinture et la lança à un de ses subordonner, il prit ensuite des cordes et commença à les enrouler autour de ses bras
-Bolvard: Que personne n’intervienne, il est à moi ! Et toi, morpion, affronte-moi à l’ancienne si tu l'oses ! Si tu gagnes, je te donne ce que tu veux et je partirais la queue entre les jambes… et si je gagne…
Nura l'arrêta d'un geste, lâcha ses boucliers et se mit torse nu, dévoilant de nombreuse cicatrice. Il entendit un pirates dans son dos siffler
-Nura: Pas la peine de parler pour rien dire, t’as déjà dit le plus important. Ramène-toi, sac à merde !!!!
Bolvard devint rouge de colère et fonça sur Nura, qui chargea à son tour. Une fois assez près de son assaillant, Nura fit mine de donner un coup à gauche. Bolvard se mit en position pour bloquer, Nura tourna sur lui-même sur la droite et donna un coup de coude, qui toucha les côtes de son adversaire. Bolvard ne broncha pas et faucha les jambes de Nura, qui tomba au sol, il donna ensuite un puissant coup de pied, que Nura bloqua difficilement. Il se releva et donna un coup de pied dans l'articulation de la jambe, mettant ainsi Bolvard à genou. Il lui attrapa les oreilles, prit appui sur le genou, fléchit et lui donna un grand coup de genou au visage. Bolvard tomba en arrière, le nez en sang. Nura allait achever son adversaire quand il entendit un bruit au-dessus de sa tête : Sa sœur avait engagé le combat contre Ash, elles étaient toutes les deux à distance. Ash sortit deux objet de ses manches et les envoya dans la direction de sa sœur, Yumi les esquiva, elle s'apprêta à lancer ses lames quand soudain, les objets dans son dos revinrent pour l'attaquer de dos. Elle eut juste le temps de se baisser, pour éviter de se faire toucher.
-Ash: Oh joli esquive, d'habitude ça marche du premier coup pourtant
-Yumi: Des boomerangs ?
-Ash: Pas tout à fait.
Elle lui montra deux petits objets en forme d’étoile à trois branches et, d'un geste brusque, elle les relança en direction de son ennemie. Yumi esquiva de nouveau et sortit trois lames de ses manches, les objets retournèrent dans les mains de Ash qui souriait
-Ash: Bah alors, on n’attaque pas ? Ce sont tes dernières lames ? C’est dommage, moi j'ai pas de limites !!
-Yumi: En effet, j'ai plus que trois couteaux. Mais c’est pas grave, c’est pile le nombre qui me faut pour te battre.
-Ash: Ah oui ? Et bien je veux bien voir ça !
Elle lança ses étoiles et Yumi sourit, elle lança ses trois lames : deux de ses lames touchèrent les objets dans le sens contraire de rotation, les ralentissant ainsi grandement. Yumi tendit les mains et les attrapa, avec un sourire moqueur, la troisième lames se planta dans l'épaule de la femme, qui perdit l’équilibre et tomba en hurlant. Plusieurs pirates en bas réussirent à la rattraper, lui évitant le pire.
-Nura: Bien, je crois que tu as perdu sur tous les fronts. A moins que tu en veuilles encore ?
-Bolvard : Non sans façon, tu as gagné… Demande nous ce que tu veux, nous te le donnerons si possible....
Nura fouilla ses poche et sortit une petite bourse vide qu'il jeta a l'homme
-Nura: Remplis moi ça de sel et je veux que ma sœur garde les armes de ta fille comme trophée. Ah et je voudrais aussi deux capes en tissu avec capuche, nous partons au soleil et j'ai pas envie de brûler.
Les pirate partirent vers la cale et trouvèrent tous les objets que demandait Nura, Bolvard lui donna en main propre et demanda.
-Bolvard: Combien?
-Nura: Hein ?
-Bolvard: Tu as dit que mon frère était ton cinquième combat et une rumeur circule : quand on gagne cent combats, on disparaît de la circulation. Alors, combien de combats as-tu fait dans l’arène ?
Nura prit les objets, l'air sombre, il prit appui sur la rambarde et sauta sur le bateau de Turk. Il se tourna vers Bolvard et lui répondit.
-Nura: J'ai fait quatre-vingt-dix-neuf combats dans l’arène avant de réussir à m’enfuir avec ma sœur. Le centième combat est juste le pire de tous : tu dois affronter ton compagnon d'armes, pour moi, c'était ma sœur. J'ai réussi à m’enfuir durant un changement de la garde, mais ça n’a aucune importance, je suis un hunter de Tenmura maintenant!! Que je te recroise plus sur ma route, sinon je te tue!!!
Peu après, le navire pirate s’éloigna et l’équipage de monsieur Turk reprit son travail, sereinement. La journée touchait à sa fin, Nura emmena sa sœur dormir, demain serait la fin de leur voyage.


Quand ils arrivèrent dans leur cabine, Yumi sauta sur le hamac et s'endormit sur le champ. Nura sourit, il posa les fournitures près des armures, prit une des capes et en coupa un morceau pour qu'elle soit à la bonne taille pour sa sœur. Il regarda le reste de tissu, l'air pensif, il fouilla dans ses poche et sorti la boite contenant son nécessaire à coudre, il sortit ensuite de la cabine avec le tout et s’en alla trouver le capitaine, qui était encore à la barre.
-Nura: Excusez-moi capitaine, vous auriez pas du fil de pêche en trop par hasard ?
-Turk: Du fil de pêche ? Va voir dans la cale, c’est là qu'on range nos fourniture de secours.
-Nura: OK!!!
Nura parti vers la cale et trouva une petite pièce, où étaient rangées des cannes à pêche et plusieurs cordages. Nura prit une bobine de fil et quelques cordes qui semblaient solide, il se mit à refaire un harnais avec le tout, comme pendant l'examen, il enroula ensuite la bobine le long de son poignet gauche et partit de la cale, pour retourner vers le pont. Au milieu du chemin, il se ravisa et retourna dans la chambre. Il s’affaissa contre la porte, ferma les yeux et s'endormi, d'un sommeil profond et presque comateux, parce qu'il fut réveillé par sa sœur, qui fit s'entrechoquer ses bouclier à côté de sa tête
-Yumi: Debout là-dedans ! Le soleil et déjà haut dans le ciel depuis un moment !!!
-Nura: J'ai dormi si longtemps ?!
-Yumi: Ho que oui ! Tu t’es même pas réveillé quand Turk a frappé à la porte, il a dit qu'on allait bientôt arriver à notre destination, prépare-toi et on teste ton harnais.
Nura s'équipa à toute vitesse et Yumi monta dans le harnais, il courut ensuite à toute allure sur le pont et s’entraîna à faire différents enchaînements de ses armes, avant de grimper en haut du mat. Il resta en équilibre et marcha le long, Yumi lança ses deux étoile et les rattrapa, Nura lui ébouriffa les cheveux et ils restèrent en équilibre sur le mat, regardant la grande étendue de sable de laquelle le bateau se rapprochait
-Turk: Voilà vous deux, c'est ici qu'on se sépare, votre camp est quelque mètres plus loin ! Bonne chance pour votre quête!
Ils descendirent du bâtiment et le regardèrent s’éloigner de la rive. Une fois hors de vue, ils partirent vers le camp espérant y trouver d'autres hunters.
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Message par hanaxala Jeu 29 Nov 2012 - 5:48

Nura esquiva un coup d’épée visant sa gorge en se baissant, fit apparaître son arme de sang et bloqua un autre coup avec. Il fit un salto arrière et lança une épée vers son assaillante qui dévia la lames avec aisance, Nura la lança sa chaîne en arc de cercle, elle s'entoura sur le poignet de la femme. Il tira dessus et donna un grand coup de poing dans le visage de son adversaire, la femme riposta, lui faisant une grande entaille au torse. Il serra les dents, enroula la chaîne autour du cou de la femme et commença à l’étrangler de toute ses forces. La femme voulut lui donner un autre coup, mais le chevalier lui donna un coup de genou dans l’estomac, la femme lâcha ses armes, Nura sourit, il fit disparaître son arme de sang et le corps sans vie tomba lourdement au sol. Il se retourna vers sa reine, qui le regardait avec un sourire sadique, elle prit ses épées, Nura récupéra les siennes.

-Yomi : ramène-toi !!
-Nura : avec plaisir !

Nura s’élança sur sa nouvelle adversaire, il donna un coup circulaire, qu'elle bloqua. Elle contre attaqua en visant l'œil droit, il esquiva d'un mouvement de tête la lame, qui lui entailla le visage. Ils se sourirent à nouveau et Nura donna un coup d'épée visant la gorge, elle bloqua l'arme et porta un coup au poignet, le désarmant ainsi. Nura lui faucha les jambes, elle se rattrapa d'une main et donna un coup dans l’estomac de Nura, qui se plia en deux. Il recula juste à temps pour éviter de se faire trancher la tête. Ils se regardèrent un instant, toujours avec leur sourire dément, Nura lança son épée restante au pied de Yomi, elle s’élança sur l'homme, à présent désarmé. Nura attrapa les mains de sa reine et se servit de l'élan pour la plaquer contre le mur derrière lui et l'embrasser avec fougue. Elle lâcha ses épées, prit appuis sur le mur et les fit tomber au sol. Ils restèrent ainsi à s'embrasser pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu'elle roule sur le côté, mais tout en restant en contact avec son élève.

-Yomi : tu es devenu fort Nura (sourire)
-Nura : tu parles, tu te retenais encore et j'ai gagné contre l'autre tarée par surprise, sinon elle m’aurait encore massacré...
-Yomi : une victoire reste une victoire donc comme promis au début, je répondrais à une de tes questions, décide-toi.

-Nura : comment pouvons-nous faire toutes ces chose avec le sang ?

-Yomi : (air pensif) cela remonte avant Tablen, la guerre faisait rage les humain d'un côté et les dragons de l'autre. Les humains perdaient du terrain, ils perdaient lentement mais surement la guerre. C’est alors que les hauts dirigeants de l’époque décidèrent de se tourner vers une chose qu’ils n’avaient pas encore tentée : la recherche sur le sang des dragons anciens. Pour tenter de crée un homme capable de se battre jour et nuit et capable de se soigner de blessure grave. C'est lors de ses expérience que fut créé la magie du sang et peu après la première personne à pouvoir l'utiliser, vu qu'il a été créé par cette même recherche, Tablen. Il se battit aux côtés des humains et ils gagnèrent la guerre, mais les pouvoir de Tablen les effraya et ils l'abandonnèrent lâchement devant un Fatalis.... les humain sont pires que les dragons dans un certain sens (soupir) très peu de personnes sont aptes à l'utiliser, tu le sais assez bien vu que tu as failli mourir en devenant chevalier. Pour ton compagnon c'est un peu différent.... et tes esclaves sont nées comme ça et ne sont pas attirées par le sang. Pour toi et moi, c’est différent, nous descendons de ceux qui ont fait un pacte avec les dragons et nous tenons notre soif d'eux, si on en boit pas régulièrement, on peut devenir fou ou mourir dans d'atroces souffrances, mais si on en abuse....

-Nura : on perd la tête et on attaque tous ceux qui nous entourent, même les personne à qui on tiens le plus....

Elle hocha la tête, ils se levèrent et elle commença à s'éloigner, Nura la retint, l'embrassa à nouveau, la regardant droit dans les yeux

-Nura : tu as l'attentions de t'allier aux dragons ??

-Yomi : je choisirai mon camp en temps voulu, il se passe des choses étranges en ce moment Nura, la Guilde semble vouloir cacher des choses, et ça ne me dit rien qui vaille. Le moment venu, me rejoindras-tu Nura ? Sera tu prêt à abandonner ta sœur pour moi ?

Le chevalier regarda sa reine droit dans les yeux, il recula, se retourna et juste avant de se réveiller, il parla d'une voix mal assurée

-Nura : nous verrons quand je serai devenu le plus fort mais.... ma vie vous appartiens, quoi que je choisisse ma bien-aimée.

Et il se réveilla, laissant sa reine qui souriait et se disait que ça serait long d'attendre, vu le chemin qu'il lui restait à parcourir.
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Message par sabertiger Dim 2 Déc 2012 - 0:34

Drakov ouvrit les yeux, être revenu de sa quête lui avait fait le plus grand bien, il avait ainsi profité d'une bonne nuit de sommeil. A ses côtés, Alix dormait encore. Les bandages sur leurs corps témoignaient de la difficulté de l'épreuve qu'ils avaient traversé, tous deux s'étaient littéralement endormis habillés.
Il se leva, faisant attention à ne pas la découvrir, puis il marcha en direction de sa cuisine, il marcha, traînant le pas, sans remarquer les trois hommes dont l’un lisait le journal local, l’autre mangeait un plat d’œufs que le second faisait cuire. Drakov lança machinalement :

D : B’jour…

Il se servit un verre d’eau puis s’arrêta et lança :

D : Hé mais vous foutez quoi chez moi ?!

Rupert leva le plat de son assiette et lança :

R : Je t’avais dit qu’on avait un squat, non ? Bah c’est ici.
D : Non, mais je vous y ait autorisé au moins ?!
C : Entre compatriotes hybrides, il est normal de se soutenir.

Il n’avait pas levé son nez du journal pour dire ça. Tartaros, toujours en train de cuisiner lança :

T : Et donc, pour toi ce sera quoi ?
D : Euh… Œuf au plat ?
T : Reçu chef !

Il posa ledit plat devant son frère qui, en le voyant, eut plus l’impression qu’un Rathalos lui avait vomi dans l’assiette qu’autre chose. Il soupira et se força à prendre une bouchée, afin de ne pas décevoir son frère, qui le regardait comme un enfant de quatre ans attendant sa récompense. Bizarrement, ce fut bon, très bon même. Drakov lança :

D : Waw… C’est bon…
T : Hé, hé, recette secrète.

Alix entra, traînant aussi le pas, elle s’assit sur les genoux de Drakov et mangea machinalement dans son assiette avant de lancer vers Tartaros, pensant qu’il s’agissait de son bien aimé :

A : C’est super bon ton truc Dr… Tartaros ?
R : Ce serait temps que tu remarques que tu t’es assise sur ses genoux… Et qu’on est là aussi.

Elle écarquilla les yeux, mais ne bougea pas. Drakov lança :

D : Plus important, vous logez où ?
A : Si l’un de vous est entré dans ma chambre…

Elle avait l’air menaçant, Crimson répondit :

C : Dans les chambres à l’étage.
D : L’étage ?
C : Tu pensais que la porte à côté de ta chambre menait où ?
D : C’était pas un débarras ?

Crimson ouvrit la porte derrière lui, laissant voir des balais, il commenta :

C : Non, le débarras il est là.

Il ferma la porte, Drakov demanda :

D : Montre nous donc.

Il se leva, râlant un peu, Rupert et Tartaros suivirent. Il les mena devant ladite porte et l’ouvrit : Elle donnait sur un escalier en colimaçon. Ils montèrent et arrivèrent dans une pièce large, très large. Deux étages fondus en une seule pièce : Une grande pièce commune, le ménage y avait été fait récemment.
Quatre portes étaient visibles de chaque côté, deux en bas et deux dans le second étage fondu au premier, un escalier permettant d’y accéder. On trouvait deux coffres en bois entre les deux portes des étages et deux commodes entre celles de l’étage de base. De plus, au centre, on pouvait voir une sorte de salon, avec deux sofas et plusieurs fauteuils, ainsi qu’une table basse. Au fond de la pièce se trouvait une cheminée dans laquelle crépitait un feu. A l’opposé de la cheminée se trouvait une fenêtre donnant sur un balcon.
Drakov lança :

D : Pas étonnant que toutes mes anciennes économies soient passées là-dedans… J’ai ahceté une auberge ou quoi ?!

Crimson ne répondit pas, il partit vers le mur juste à côté et ramassa quelque chose posé contre : Une sorte d’enseigne d’auberge qui indiquait « La taverne du voyageur » Drakov râla :

D : Je te hais… Attends c’est celle de… Tu l’as piqué à l’aubergiste, non ?
C : Ouaip. Je lui ai expliqué la blague, il a trouvé ça très drôle.
D : Tu la lui ramèneras ?
C : T’en fais pas.
A : Et donc toutes ces portes sont des chambres ?
R : Yep, Moi j’ai celle d’en haut à gauche et au fond, Tartaros celle d’à côté, Crimson celle d’en dessous de la mienne et Amélie celle d’en dessous de Tartaros.
D : Amélie ?

La jeune femme sortit de la chambre qu’elle occupait, elle demanda :

Amélie : Quoi ? Vous m’avez appelé ?

Elle portait encore de simples bandages et un short troué. L’instinct de survie de Drakov l’incita à détourner le regard, par crainte d’un regard noir de représailles d’Alix. Rupert lança :

R : Foutue exhibitionniste…
Amélie : Hé ! Je te permets pas !

Il lui donna sa veste, râlant :

R : Qu’est-ce qu’y faut pas faire, j’vous jure…

Elle se présenta à Drakov et Alix :

Amélie : Amélie, porteuses de gènes de Kirin.

Ils se présentèrent à leur tour. Drakov lança :

D : Donc vous squattez tous ici… Et si la Guilde le découvre ?
C : Faut faire un dessin ?

Il avait craquer ses poings, il poursuivit :

C : On est tous capables d’envoyer un régiment de soldats au tapis, voire deux pour Rupert ou moi, donc qu’ils viennent, on les attends…

Drakov opina : Ils avaient raison. Il demanda :

D : Vous viendrez nous filer un coup de main donc ?
T : Si on veut d’abord, nous on est pas des Chasseurs inscrits…
C : En fait…

Il distribua les cartes de Guilde. Il expliqua :

C : J’en ai profité pour les faire faire. Comme ça on peut y aller au besoin. Par contre niveau thune et composants, chacun sa merde.
R : C’est bien reçu.
D : Pas de souci.
A : Ok.
T : D’accord.
Amélie : Rien à foutre.

Ils opinèrent tous, sans vraiment savoir pourquoi. Crimson lança :

C : Autre chose, pas de gènes en dehors d’ici, on doit être discrets ! Seuls des gens de confiance savent pour nous.
D : Logique. J’ai toutefois un truc à dire : Je ne pars en quête qu’avec Alix, vous autre si vous voulez venir, ce sera à votre nom.
T : T’occupes, au pire on vous rejoint clandestinement après le départ, on est tous, Rupert excepté, assez doués pour le faire.
R : Hé !
T : Ne le nie pas, tu te perds déjà dans la maison.
R : Va chier….

Ils se séparèrent ainsi, Drakov et Alix devant aller à la forge.
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Message par xxrorobeexx Dim 2 Déc 2012 - 10:52

Hrp: me tapez pas, les chefs rp. Je poste vite mais je suis prssé de démarrer la quête event (donc j'attends pas vraiment la fin officielle de la quetee --)


Shanod se remettait comme il pouvait de la quête dans le volcan et... Du reste qui en avait suivi. Il avait essayé de faire bonne figure auprès de ses compagnons mais ils savaient très bien que ce garçon souffrait du fait de la disparition de sœur. Il était resté cloîtré chez lui et n'était sorti que pour faire un tour à la forge.
Même Luna avait été touchée par la disparition de Gwen, elle se cachait derrière des "avec qui je vais me disputer maintenant ?" mais personne n'était dupe alors elle s'en allait en pestant et Khnil la rattrapait pour qu'elle ne tape pas une personne qui la regardait de travers.
Shanod laissa un sourire s'échapper malgré son humeur.

Shanod: C'était... Des bons moments tout de même... Merci Gwen
?: On m'avait défendu de te voir, je comprends pourquoi
Shanod: Qu... Qui est là ? Si c'est toi Gabriel, va-t-en je veux rester seul
?: *soupir* Je ne veux même pas savoir ce qu'il t'est arriver pour que tu fasse une telle dépression
Shanod: Attends, cette voix ? C'est toi, mais pourquoi venir après tout ce temps, Pélagie ?
Pélagie: Figure toi que je n'ai pas vraiment eu le choix... Tu ne m'as jamais dit que c'étaient des melynx qui t'avaient cachés
Shanod: Quoi ?! Comment tu le sais ? Je n'en ai parlé à personne: ni mes compagnons ni à... Gwen
Pélagie: Je... Je ne sais pas si tu es en état d'encaisser tout ça
Shanod: Mais dit moi ! Si quelqu'un a touché à grand père melynx, je lui arracherai ses organes un par un
Pélagie: ... Avant tout, parlons un peu, je ne t'ai pas vu depuis cinq ans, c'est long
Shanod: Et bien j'ai fui au retour du désert et je me suis... Pris un arbre de plein fouet et je me suis évanoui; quand je me suis réveillé, grand père melynx était au dessus de moi
Pélagie: Hahahahahahahahahahahahahahahahah sé-sérieusement ?
Shanod: Et je suis resté quatre ans à m'entrainer et à apprendre... Une certaine chose
Pélagie: Alors c'était de ça que parlait Luc... Pauvres melynx
Shanod: Luc ? Melynx ? Qu'y a-t-il et qu'est devenu Luc ?
Pélagie: Luc... C'est un peu pour ça que je suis là. Qu'est-il devenu ? Et bien quand tu es parti, il est devenu très nerveux, il t'a cherché partout et d'après ce qu'on dit...
Shanod: Qu'est ce qu'il a fait ?
Pélagie: On dit qu'il a tenté plusieurs fois de tuer ta soeur et ensuite, des rumeurs concernant la mort de tes parents et l'implication de Luc dedans ont commencé à circuler. Puis, enfin, il est lui aussi parti
Shanod: Et les melynx ?
Pélagie: Je ne sais pas si...
Shanod: Que leur sont-ils arrivé ?
Pélagie: Tiens, c'est une lettre que m'a donné un melynx et il m'a aussi dit de prendre de toute urgence la quête que voici

Shanod prit la lettre et la lut
"Cher Shanod.
Je t'écris cette lettre en urgence. Ton... Ami, si on peut l'appeler ainsi a eu vent de L'entraînement. Il a débarqué un beau jour dans le village et il a été impitoyable: bon nombre de tes frères sont morts contre cette abomination car il à quelque chose de pas humain. En tant que chef, j'ai dû céder pour éviter un autre massacre. Il fait le siège du village avec un de ses "subordonné" mais je vais essayer de faire passer discrètement un melynx pour t'envoyer ceci. J'ai aussi fait un papier de quête pour que tu sauve officiellement le village.
Je ne sais pas si je te reverrais et je te demande de me pardonner pour avoir doté ce fils du diable d'un tel pouvoir.

Au revoir ou bien adieu
Ton grand père melynx"

Shanod: Luc
Pélagie: Et bien je m'en vais, j'ai fait ce que j'avais à faire j'espère que tu reviendra à Higurashi

Elle ferma la porte puis s'en alla. Shanod ne bougea pas pendant plusieurs minutes, nageant dans l'incompréhension et dans la haine. Lorsqu'il émergea, il se rendit compte que son amie était parti et il s'en voulu de l'avoir laissée partir. Shanod jeta un oeil à la quête et il fut décidé d'embarquer ses amis là dedans. Il se dirigea vers la porte et fut surpris par Gabriel qui entra, suivi de Miguel (sarah avait fait un boulot monstre). Mêmes si tant de question restait dans sa tête à son sujet, Gabriel etait un de ses compagnons: il lui faisait confiance

Gabriel: Viens vite ! Sur la place il y a un type qui parle de métaux bizarres
Shanod: Attends, j'allais te demander de...
Gabriel: Bouge, je t'attends !

Et Gabriel s'en alla. Shanod se dit à lui même "Attends moi grand père, je viens te sauver"
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Message par Roy Shogun Dim 2 Déc 2012 - 18:52

Tom marchait dans la grande rue. Il faisait un peu froid, mais il décida d'aller voir comment marchaient les affaires des habitants. Il sortit du village par le passage entre les deux montagnes. Au nord de Tenmura, pour chercher Li Drago. Le chef d'observation wyvernienne. Il aperçut ce dernier assit sur un rocher, au bout d'une dizaine de minutes de marche.

- Bonjour monsieur Drago !
- Arh ! Te foilà !
- Ouip. Que faites vous ici ? Un monstre aussi près du village ?
- Foui foui. Mais rien de grafe. Chuzte un bedit Gut-Gu.
- Euuuh... Un Kut-Ku ?
- Ja.
- Okaaaay... Mais... Vous n'allez pas le voir ?
- Che gonnaît dézà dout zur les Gut-Gu.
- Mais... J'entends un bruit de bataille ! Des chasseurs combattent le monstre !
- Ja. Ch'aimerais leur pozer deux ou drois queztions.
- J'y vais. Je suis curieux de voir leur façon de combattre...

Tom s'avança vers le lieu d'où provenaient les cris de la bête. Il grimpa une petite bute qui surplombait le lieu du dit combat.
Trois personnes combattaient le monstre. Un jeune homme en armure rathalos, aux cheveux noirs sombres et aux yeux verts pétants était face au monstre. Il était armé d'un solide Katana avec une étrange mécanique sur le dos de son arme. Dès que le Kut-Ku envoyait une boule de feu, il la coupait en deux et la faisait disparaître en un seul coup de lame. A chaque coup, le mécanisme mystérieux semblait réagir... Aux côtés du jeune homme, une jeune demoiselle. Cheveux oranges-écarlates, les yeux ambrés, une grande beauté, un visage chaleureux, une tunique de tissu légère sans manche, avec une jupette allant un peu au dessus des genoux, assez fine, à la ceinture de cuir clair, deux fouets épineux. Elle frappait le monstre au visage tranquillement en esquivant ses coups de queue avec une agilité étonnante. Le dernier n'était pas des moindres : Un homme d'au moins deux mètres. Une énorme fusarbalète à la main. Une longue toge noire, une armure de cuir couleur terne, des jambières de fer couleur Charbon. Son visage carré et rude dévoile une grande cicatrice partant du menton au cou. Ses cheveux bruns, très raides et sales, on aurait dit un guérilla de l'ancienne époque des jeux des Wyverns... Dans une sacoche en bandouillère, on voyait dépasser quelques munitions de fusarbalètes marquées "dragon++". Il tirait sur le Kut assis dans l'herbe, grignotant un bout de pain en même temps.

Tom resta là, à regarder le Kut se faire littéralement massacrer. Au bout d'un vingtaine de secondes, le jeune homme au Katana cria aux deux autres :

"Bon ! Ça suffira comme échauffement !"

Avant de sauter dans les airs et de trancher la tête de la bête en deux, bête qui expia dans un râle discordant. Tom descendit la bute prudemment. Le fusarbalétier s'approcha et lui dit :

- Synn Vaern.
- Euh.. Enchanté.

Synn croisa les bras sans un mot et laissa les deux autres se présenter, en commençant par l'homme.

- Je suis Low Vaern. Excuse Synn, il manque de délicatesse. Qui es-tu ?
- Tom Zéro. Fils du chef de la guilde locale... Maze Zéro...
- Parfait ! Nous allons vous raconter pourquoi nous venons ! Sur ce, en avant marche !
- Prouvé... Encore plus de bizarreries...

La jeune femme s'avança, l'air consterné :

- Il vient à peine de nous rencontrer et vous le perdez déjà. Enfin. je suis Muria Vaern. La soeur de ces deux malades. Excuse les.
- Euh... Bonjour bonjour...
- On est venus ici pour de bonnes raisons. On te les expliquera. Nous nous rendons à la guilde. Mais avant on cherche un certain Li Drago...
- Ah ! Il est juste là bas !

Tom alla chercher Li, il revint avec l'observateur qui s'adressa à Muria, plus calme que ses frères.

- Alors ? Gue faites fous izi ?
- Nous voulons voir le chef de la guilde. Avons nous le droit ?
- Ach ! Ja ja ja.

Ils se rendirent tous à la guilde, et allèrent dans le bureau de Maze. Qui était assis à classer des dossiers.

- Eh bien mon cher Li, que faites vous ici avec mon fils et ces gens ?
- Che zuis fenu gar ils l'ont demandé foyez-vous.
- Oooh. Intéressant. Mmmmh. Vous êtes du village que nos chasseurs ont sauvé lors de l'attaque des Dragons anciens non ?

Muria s'avança et prit la parole :

"Nous sommes les héritiers de la famille Vaern. Notre ville a été sauvée grâce à vos efforts. Mais... Profitant de la période pour tout reconstruire, un général de notre armée a pris possession du trône avec son unité qui n'était pas allée au combat. La ville a subi un changement de loi drastique et notre pauvre père en est tombé malade. Il est mort il y a deux semaines. Ses dernières paroles nous ont fait jurer d'aller à votre village, non pas pour réclamer de l'aide, mais pour y vivre et reprendre notre ville sans aide une fois que nous serons prêts. Cependant... Avant tout... Nous aurions besoin de Sard... Notre frère un peu plus âgé que nous. Un Keilacta a prit possession de son corps il y a quelques temps. Nous souhaitons aider le village de toutes nos forces pour rembourser notre dette envers vous et nous préparer à reprendre notre royaume, celui d'Uamy !"

Maze éclata de rire et, regardant au dehors, répliqua :

" Vous n'avez pas de dette envers nous. Je vous accepte comme habitants. Faites ce que vous voulez de votre vie jeune gens ! Tenmura est ouvert à tous !"

Muria le remercia chaleureusement, Low hocha la tête et Synn leva les yeux au ciel.

Le trio s'installa dans la guilde, dans la partie arrière, inutilisée et avec un certain nombre de dortoirs vides. Low et Synn dans le leur et Muria dans un autre. Ils allaient pouvoir assister les chasseurs et aussi s'entraîner avec...

Tom quitta la guilde, heureux de voir que le village accueillait de nouvelles personnes. Il retourna sur le chemin de toute à l'heure voir si le cadavre du Kut n'avait pas attiré d'autres créatures. Mais... Au lieu d'un Kut mort, il trouva un Kut-Ku absolument gelé, comme laissé sous la neige depuis plusieurs années. Il regarda autour de lui, et vit une jeune femme qui sermonnait un jeune homme. Tana et Keil. Lui les connaissait des dires des rumeurs du forgeron et de son réseau d'infos secret. Il les pensais dangereux, alors il choisit de repartir discrètement vers le village... Jusqu'à ce que Tana l'interpelle :

- Monsieur !
- Eh merde...

Tana traîna Keil par le col et demande à Tom :

- Nous cherchons un lieu charmant pour nous installer. PRES DES HUMAINS. Hein Keil ? Dit elle avec un regard noir.
- Euh... Faut aller demander au chef de la guilde...
- Qui est ?
- A la guilde...
- Oui mais... On risque de faire peur aux gens avec nos armes... Et Keil n'aime pas les gens...
- Ah... Alors je vais lui dire d'aller au cimetière pour vous rencontrer. C’est d'accord ?
- D'accord ! On s'y retrouve ! Vous en faites pas, je tiens ce garnement en laisse !

Tana repartit pendant que Keil grommelait. Tom ne chercha pas plus loin et alla voir son père qui accepta le rendez vous.

Une dizaine de minutes plus tard, au cimetière, Tana attendait aux côtés de Keil. Maze se présenta rapidement à Tana, suivit par Tom.

- Monsieur Zéro, voyez vous, j'ai été très impressionnée par les performances de vos chasseurs et vous félicite ! Je souhaite me rapprocher des humains et aussi encourager Keil dans cette voie, donc nous voilà !
- Un dénommé Emhyt m'a expliqué que vous ne représentiez pas un danger vu votre self-contrôle et votre puissance permettant de tenir en respect n'importe qui.
- Hihi !
- Mais... Les habitants mettraient un temps à s'habituer... Je ne vois pas où vous pourriez vivre...
- Nous pouvons construire notre propre habitation ! Je m'occuperais de soulever les roches et de les tailler et Keil de faire la décoration avec de la glace durable et pas trop froide... Hein mon ptit Keil ?
- Eh bien... D'accord. J'informerais les chasseurs de ça. Mais attention hein ! Ne causez pas de soucis ! Surtout votre mari !
- Je le tiens à l'oeil vous en faites pas !

Tana et Keil décidèrent de bâtir leur maison de glace et de roche après le cimetière, sur le chemin menant à la montagne. Pile la hauteur où la neige durait assez longtemps dans l'année. Il se fabriquèrent un vrai manoir de glace et de pierre. Aux décorations raffinées et détaillées. De glace colorée ou pas. Les habitants, eux, trouvèrent ça bizarre... Et ça risquait de l'être pour un petit moment...

HRP : Pour vos histoires, ces personnages pourront entraîner les chasseurs, ainsi que vous aider de-ci de-là. Very Happy Vous y êtes autorisés du moment que vous suivez leur caractère. ^^ Au pire MP moi. Wink
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Le Village et ses alentours Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par Yian garuga anonyme Dim 2 Déc 2012 - 21:56

HRP : Je précise que ceci s’est passé avant la quête « Froide attirance dorée »

- Oh non… Ne me dis pas que tu es déjà debout…
- Rendors-toi, ça ne me dérange pas d’être seule… Je te prépare un déjeuner ou tu rentres chez toi directement ?
- Mmph… Larah… T’as dormi combien de temps au juste ?
- Je pense que si je disais 6 heures de sommeil, je mentirais…
- Des cauchemars, encore… ? Tu es sûre que tu ne veux pas m’en parler ? Ce serait mieux je pense…
- Non. Je refuse d’en parler. Rideau fermé, comme d’habitude. Alors, tu veux manger, oui ou non ?

Talf s’étira et s’extirpa du lit. Il alla se rhabiller sans répondre. Larah le regarda du coin de l’œil. Il lui envoya une de chaussures pour qu’elle arrête. Elle sourit en évitant avec facilité l’objet. Il revint et piqua dans un morceau de viande que Larah faisait cuire. Elle le regarda avec un regard assez familier pour Talf. Il s’éloigna à reculons et s’assit sur un tabouret. Talf se tourna et fit face au majestueux instrument. Il souleva le couvercle et toucha une des notes. Larah lui envoya un chiffon pour qu’il s’essuie au moins les mains… Il s’exécuta et toucha une autre note. Il demandait à chaque fois qu’elle note c’était et à chaque fois Larah répondait sans regarder. Talf commençait à connaître les notes, mais il faisait exprès de les demander à chaque fois. Il voyait bien que cela faisait plaisir à Larah… Elle s’assit côté de lui et lui montra comment faire deux ou trois accords pour qu’il puisse impressionner Neilla. Il essaya et arriva à un résultat pas très satisfaisant pour lui, mais qui fit rire Larah. « A quoi t’attendais-tu ? Ca s’apprend le piano… ». Talf se leva et mit Larah au centre de l’instrument. Il lui murmura à l’oreille de jouer. Larah sourit et chercha une partition dans son manuscrit. Elle en choisit une spécialement pour Talf. Elle joua le morceau. Talf ne se lassait pas de l’entendre jouer. Il se coucha sur le lit et ramassa l’écharpe de Larah qui trainait au sol. Il ouvrit le cadran à l’intérieur. Larah arrêta de jouer au moment où elle entendit les notes commençaient à jouer… Do Si La Sol Mi… Larah se tourna de trois quart, du côté de son œil infirme. Talf arrêta la mélodie. Il s’assit à côté d’elle et lui remit le pendentif en main propre. Il lui demanda ensuite qui était les gens sur le dessin. Elle montra d’abord son père, puis elle, puis enfin sa mère…

- Tu ne m’as jamais parlé de ta mère… Qui était-elle ?
- Elle s’appelait Myra, Myra Tian. (tiens, j’ai pas fait exprès pour le prénom cette fois ci… ) Elle était chasseuse pendant une courte période de sa vie, quand elle est tombée enceinte de moi, elle a tout arrêté. Avec mon père, ils sont partis s’installer dans un village, perdu au fond d’une forée, dans une clairière. Elle m’a élevée, avec ma sœur…
- Tu avais une sœur ? Demanda Talf, abasourdi.
- Elle est morte… Il y a cinq ans… Fatalis l’a tuée… En même temps que ma mère…
- Oh… Pardon… Désolé, je ne sais pas quoi dire.
- C’est pas grave… C’est elle qui m’a appris le piano. Et à ma sœur, le violon. J’avais un talent inouï pour la musique. Si Fatalis n’était pas entré dans ma vie, je serai musicienne à leur qu’il est.
- Pourquoi avoir abandonné alors ? Tu peux très bien le faire en parallèle à la chasse !
- Ce n’est pas si simple… Avant que l’on affronte les dragons anciens durant la défense du donjon, durant le bal, je veux dire, je n’ai plus jamais joué du piano… C’est comme ça, ça me faisait mal de voir cet instrument, mais je l’ai fait ramener de Kokoto, juste comme ça. Pour me souvenir.
- Et ça… Talf montra l’horloge bloquée dans le médaillon. Quelle heure était-il quand elle s’est bloquée ?
- Minuit et demie, et quinze secondes. Quand elle est tombée de la gueule de Fatalis…
- La gueule de Fatalis .
- Je m’étais enfui du village… Il avait réussi à me retrouver et m’avait attrapé en plein vol. Sans refermer les mâchoires. Ensuite il m’avait lancé par terre et voilà…
- Voilà ?
- Voilà.
- T’as eu l’œil comme ça ? Ce n’est pas très clair, Larah…
- Si tu insistes… C’est un chasseur qui m’avait sauvé. Il avait été alarmé par des cris et la fumée. Il possédait deux puissantes lames. Il a réussi à repousser Fatalis en lui crevant l’œil droit. Comme seul échappatoire, Fatalis me transmit l’œil, je ne sais comment et pourquoi…
- Qui était ce chasseur ?
- Il s’appelait… Enfin, il venait de le ville de Jumbo… Il ne m’a jamais dit son nom… Il était parti avant que je ne puisse lui demander son nom…
- Etrange…
- Oui… Tu devrais rentrer. Neilla va pas tarder à se réveiller… souffla Larah, d’un ton désinvolte.
- Je sais que ça t’ennuie qu’elle ne le sache toujours pas, mais il faut tenir juste encore un peu… S’il te plait, juste un petit peu de temps…
- Va, je ne te hais point.
- Tu n’en rates pas une… Vu la journée que t’as prévu, je te laisse faire, hein ! Bonne journée !
- A toi aussi.

Talf prit ses affaires et partit. Larah le regarda descendre les escaliers et disparaître. Elle s’assit sur la chaise de son bureau et prit une plume et un papier. Elle continuait son travail habituel de la Guilde. Les rapports… La quête qu’elle venait d’accomplir avait laissé à Na’Ki des problèmes, elle lui donnait des conseils pour contourner ces « problèmes ». Cela marchait bien. Ryu n’était plus recherché que par Einon. Tant pis, lui, il n’arrivera pas à le retrouver. Tant mieux… Trop d’émotions c’étaient fait ressentir ces derniers jours, pas besoin de plus… Elle arrêta d’écrire quand elle sentit une douleur vertigineuse dans la main. Elle passa ses mains sous l’eau… Les marques noires des Lames la faisaient souffrir. Ultime châtiment d’un usage de trop. Elle sortit ses mains du liquide et les regarda de plus près. Les marques ressemblaient à des flammes noires figées sur sa peau… Elle soupira.
Elle ramassa son sac, mit son écharpe, glissa son sifflet dans sa poche et attacha ses armes à ses hanches, puis elle prit la direction de l’observatoire des wyverns… Avant ça, elle passa à l’armurerie. Le forgeron martelait une nouvelle arme. Larah posa sa coiffe Kirin sur le comptoir. Jagamore sortit l’arme du feu et la trempa dans l’eau. Il la sortit et alla voir sa cliente. Elle lui demanda si la corne était encore active, même après la mort. Le forgeron prit dans un panier une poche de foudre enveloppée dans un sachet. Il en renversa sur la corne et elle se mit à crépiter et faire quelques étincelles. Il lui expliqua que la corne était un réceptacle à énergie. Le Kirin y transmettait tout le temps son énergie, donc elle était tout le temps totalement chargée et crée des éclairs.


- Comment le sais-tu ? Demanda Larah, méfiante.
- Ca, c’est pas tes affaires ma grande. Maintenant tu vas me donner 500 zénnies pour la poche de foudre.
- Mais quel… Rah, laisse tomber ! Je m’en vais !
- Reviens ! Hey ! Mon pognon !

Direction, l’observatoire ! Elle monta les escaliers menant à la « tour ». Le grand intendant James l’accueillit. Il lui demanda si elle venait toujours pour la même chose. C’est sans avoir de réponse qu’il donna une carte à Larah. Avec des marques dessus. Une courbe indiquait les déplacements effectués. La croix indiquait les arrêts. La dernière était dans les plateaux enneigés…

- Larah, ça devient dangereux de le surveiller ! Il faut arrêter ! Un de nos ballons a failli se faire repérer ! Je sais que vous devez le surveiller, mais ça devient trop dangereux…
- Alors arrêtez tout… Je ne veux pas risquer vos vies.
- Bien… Le scientifique nota la déception dans les yeux de Larah. Vous comptez aller le chercher ?
- Non. Pas tout de suite. Il me faut quelque chose de spécial.

Sélénia, l’archiviste, lui posa une autre carte. Larah but à la tasse qu’on venait de lui donner. Elle prit ses affaires. Avant de partir, le grand intendant la remercia pour les informations qu’elle leur fournissait sur les wyverns… Surtout le dossier de l’espèce des Yian Garuga était complet. Il leur manquait « juste « un sujet » pour être parfait, dit James en rigolant, si tu vois ce que je veux dire ». Larah lui sourit et lança son sac sur son dos en lui faisant un clin d’œil. Le scientifique s’assit sur sa chaise en ralant et retourna à ses occupations.
Larah précisa à la Guilde qu’elle partait pour faire des collectes en hautes forêts. Elle arriva enfin sur le versant de la montagne. Elle siffla avec son instrument en forme de crâne de wyverne. Yann lui répondit au loin. Elle le rejoint au point de rendez-vous. Elle lui dit bonjour en lui faisant un gros câlin. Ensuite, elle monta sur son dos.


- T’as encore grossi.
- L’hiver approche. Toi aussi d’ailleurs.
- L’hiver approche. Nan mais oh. Ça ne se dit pas à une demoiselle ça. Avec tout ce sport, je peux pas grossir…
- Ça va, je rigolais. C’est ton équipement qui est lourd là… Qu’est-ce que tu as pris ?
- Tu verras… Allez, on y va ?
- Quand tu veux.

Le bipède se mit à courir et il battit des ailes et ils s’envolèrent. Larah avait prévu les fourrures pour ce voyage. Elle indiqua là où elle voulait aller, et Yann l’y conduit, au bout de deux heures de vols ( pauses inclues ). Si Larah ne pouvait reprocher quelque chose à Yann, c’était sa vitesse. L’animal allait très vite. Ses ailes étaient extrêmement puissantes, il ne tenait peut être pas la tête au Roi des Cieux, mais il dépassait largement celle de la Terre. Il se posa enfin. Il s’écroula sur le sol. Larah alla lui cherchait de quoi se rafraichir. Il avala son kelbi sans râler. Yann se releva et marcha au côté de Larah. Le Yian garuga adorait l’endroit où ils étaient. La Grande Forêt. Un endroit millénaire. Magique, avait un jour dit Larah en voyant les lucioles faire leur bal de nuit. Ils continuèrent dans la forêt. Yann sentait l’air pour éviter de tomber face à un nargacuga… Larah se sentait à son aise en forêt. Etrangement, ces arbres ne lui évoquaient pas un endroit clos. Elle trouva une pierre et arracha le lierre qui avait poussé dessus. Elle y vit un dessin gravé dans la roche. Son ami reptilien ne reconnut pas l’art de ce piédestal. Larah ne lui donnait qu’une vingtaine d’année… La pierre n’était pas très vieille et lui rappelait les montagnes près de son ancien village. Enfin, elle découpa les lianes qui cachaient une entrée secrète. Yann, lui, défonça un arbre pour passer. Il sentit une nouvelle fois l’air, oreille déployée… L’œil vif, il marcha dans le sanctuaire abandonné. Il appuya malencontreusement sur une dalle qui se déroba sous sa patte et une buche lui tomba dessus. « Toujours mieux qu’une pierre » dit Larah en ramassant le bois moisi. Elle le lança plus loin et gravit quelques marches avant de s’émerveiller.

- Elle est toujours là… Toujours… L’Epée de Marys…
- Comment as-tu su qu’elle était là ? ( Larah lui indiqua une trace de peinture rose sur les arbres à l’extérieur.) Je vois… Tu connais cet endroit depuis combien de temps ?
- Depuis que j’ai rencontré Neilla, un an, environ. Avec les évènements, je n’étais pas revenue… Maintenant, éloigne toi, je crois que cette arme est anti-dragon.

Larah sortit de son sac une pince et ramassa l’arme, qu’elle avait arrachée de son piédestal un an plus tôt. Le pommeau rouge rayonna quand le métal le toucha… La lame noire sembla s’illuminer… Etrange pour un objet aussi sombre. La jeune fille la mit dans son sac. Yann se mit en garde en entendant une voix. Il chercha l’orateur dans la pénombre… Il lui sembla voir deux yeux dorés le regarder depuis une branche… Puis quand son regard se posa sur cet endroit, il n’y avait rien. Les deux cercles avaient disparu. Il grogna et demanda à Larah de partir le plus vite possible. Quand ils sortirent, Larah regarda sn butin. Yann la fit monter sur son dos sans qu’elle s’en rende compte. Puis il gravit le grand arbre de la Forêt. Arrivés à son sommet ( cf : Zone Secrète de la grande forêt ), ils s’assirent pour contempler le couché de soleil. Larah sortit délicatement la lame du sac, toujours avec la pince, et la leva vers le ciel. Elle s’étonna de sa découverte : elle voyait à travers la lame ! Mais très peu, c’était très opaque. Yann regarda l’épée, et vit que Larah était totalement absorbée. Il déploya son aile sur Larah pour la ramener à la réalité. Elle secoua la tête et regarda Yann avec un regard désinvolte.

- Je vais avoir des petits ! Larah, je vais avoir des petits !
- Quoi ?! Explosa Larah. Pourquoi tu ne me l’avais pas dit avant ?!
- Je voulais te faire ce cadeau pour tes vingt ans !
- Mais c’est merveilleux ! Je suis si contente ! ( Elle lui câlina le bec ) Mais c’est dans deux semaines et demi que j’aurai vingt ans !
- Je sais, mais ils vont aussi éclore dans quelques jours… Je veux que tu sois là, et que tu les nommes, comme tu as fait pour moi.
- Oh Yann ! C’est merveilleux ! Mais je suis nulle en nom… Regarde, je me suis renommée Larah Tian…
- C’est le nom de ta mère, tu n’as pas fait exprès…
- Et en plus, je t’ai appelé Yann ! Comme ton espèce, sauf que j’ai changé l’écriture…
- C’est un honneur pour moi de porter le nom de mon espèce. Je devrais te remercier à chaque fois que tu m’interpelles.
- Oh, Yann… Tu es vraiment gentil… Je t’avoue que je n’avais jamais appelé un wyvern par le passé… Détrompe-toi… Fatalis… Tu l’appelles comme ça…
- Il a un nom ?
- Possible.
- Surprenant… Je ne veux même pas savoir qu’elle résonance il aurait…
- Regarde… Nous sommes venus pour ça, non ?

Les lucioles… Elles sortaient de leurs cachettes. Larah se pencha au-dessus du vide pour regarder les insectes de lumière former des cercles lumineux. Elle s’émerveilla. Elle avait l’impression d’avoir un reflet des cieux en face d’elle… Un horizon de lumière… Qui s’éteindrait bientôt…


HRP : Je devais faire un passage contemporain… Mais mon ordi a planté et a tout effacé :selfcontrol(off):… La suite, je la ferai durant l’event… Ne vous inquiétez pas, rien de très important ! La suite sûrement demain !
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Message par khnil Mer 5 Déc 2012 - 18:25

Khnil venait d'acheter ses gants de combat. Bien qu'il ne soit pas bon avec les armes tranchantes il pensait pouvoir utiliser celles là car elles se basaient sur trois principes dans lequel il était prédisposé naturellement à être bon:
1)Viser les points faibles des monstre.
2)L'agilité.
3)la discrétion.
Et par chance Khnil était relativement agile, pouvais se déplacer sans attirer l'attention et avais des résultats en anatomie des monstres connus proches de la perfection.
Même si il était bon dans les deux dernier points c'était loin d'être suffisant pour pouvoir utiliser efficacement ses armes. Il décida donc de s'entraîner. Il se dirigea donc vers un coin qu'il avais repéré pour s'entrainer à cet endroit. Il devrais commencer par sa plus grande lacune: L'agilité.

Une fois arrivé Il se trouvais dans une forêt de grands arbres. Il entama son ascension sur l'un d'entre eux. Une fois arrivé à mi hauteur il dérapa sur une branche et commença à tomber. Mais juste avant l'impact avec le sol il s'arrêta à 10 centimètres du sol et retomba brusquement.


???: Évite de me faire des frayeurs comme ça! J'ai vraiment cru que j'allais pas pouvoir te rattraper.

Khnil regarda la personne qui l'avais sauvé. C'était une jeune fille, assez belle qui le regardait d'un air intrigué.

???: Et puis tu t'y prend mal de toute façon. Tu vas trop lentement. Si tu n'ose pas plus tu n'arrivera jamais à être efficace. Tu veux devenir agile c'est ça? Regarde ce que c'est que l'agilité.

Elle grimpa à l'arbre et sauta de branche en branche. En une minute elle était montée quasiment à la cime et revenue.

???: Comme ça.
Khnil: Mais... vous êtes qui?
Tana: Tana enchantée. Et tu peux me tutoyer hein, c'est pas parce que j'ai deux ou trois ans de plus que toi que tu dois me prendre pour une vieille.
Khnil: Ah...Et comment tu sait que je veux devenir plus agile?
Tana: Pour deux raisons simples... Premièrement les gens grimpent rarement aux arbres pour s'amuser et deuxièmement les armes que tu porte sont faites pour les gens agiles.
Khnil: Perspicace...
Tana: Merci. :music: Si tu veux je peux te donner deux trois trucs pour avoir un déplacement plus fluide quand tu grimpe aux arbres ou aux rochers.
Khnil: Tu ferai ça?!
Tana: Ben je m'ennuyais ces dernier temps...

S'en suivit une entrainement qui dura deux jours. Les premières fois Khnil tombait régulièrement mais il prenait confiance de jours en jours. Il se déplaçait de branche en branche plutôt facilement à la fin.

Tana: Bien. Il va falloir que tu puisse passer d'un arbre à un autre maintenant. Monte sur la branche là bas et je te crie les instructions d'en bas.

Sans attendre Khnil escalada. Quand il se retrouva sur la branche il regarda en direction de Tana.

Khnil: Et je fais quoi maintenant?
Tana: Tu vois la branche là bas? Saute et attrape la.
Khnil: Mais c'est trop loin.
Tana: Mais si tu peux le faire. Vas y où c'est moi qui te pousse dans le vide.

Khnil déglutit. Il regarda la branche où il était posé. Regarda la branche en contrebas et sauta. Il réussit à attraper la branche mais emporté par son poids, ses mains se décrochèrent et il tomba. Comme l'autre fois il s'arrêta à 10 centimètres du sol et retomba.

Tana: Je pensait réellement que tu allais réussir. T'y étais presque. Allez réessaye.

Après plusieurs heures d'essai Khnil y arriva. Il dut recommencer l'exercice jusqu'à ce qu'il y arrive 10 fois d'affilée. Finalement Tana Le regarda et lui dit.

Tana: Maintenant on va tester où tu en est. Prêt pour une course?
Khnil: Ok mais à une condition...
Tana: Laquelle?
Khnil: Explique moi comment tu fait?
Tana: Comment je fait quoi?
Khnil: Pour me récupérer à chaque fois...Quand je tombe de haut quelque chose fait que je m'arrête au dessus du sol. C'est toi j'en suis sûr.
Tana: Huhu secret...
Khnil: Ok... De où à où la course?
Tana: De cet arbre où nous sommes jusqu'à celui là bas. Le premier arrivé en haut à gagné. Mais règle spéciale: interdiction de toucher le sol.
Khnil: ça marche!

Chacun se posa en dessous de l'arbre. Khnil se mit en position pour partir. Tana fit le décompte.

Tana: Trois deux un PARTEZ!

Les deux firent un bond monumental pour arriver sur l'arbre. Ils escaladèrent ensemble, au coude à coude. Tana prenait cependant une légère avance et finalement elle sauta de l'arbre en première. Khnil la suivait de près. Usant des ses bras pour se balancer de branche en branche. Ses chaussures étaient assez adaptées et accrochaient bien à la surface de l'écorce. Il ne glissait pas. Il sautaient tous les deux agilement pour passer d'un arbre à l'autre. Mais Tana prenait inéluctablement de l'avance.

Tana: J'espère que t'aime bien mon dos parce que tu vas avoir tout ton temps pour l'admirer.

Khnil était trop concentré pour répondre. Elle était plus expérimentée que lui. Il lui faudrait se donner deux fois plus pour pouvoir s'en sortir. Khnil prit alors plus de risques. Il passait les branches deux à deux. Il faisait des bonds plus grands et faisait de son mieux pour éviter de tomber. Finalement il rattrapais Tana. Ils étaient sur le point d'arriver. Voyant qu'elle allais perdre en continuant ainsi Tana accéléra le pas. Finalement elle arriva en haut sans encombre. Khnil arriva deux secondes après elle, haletant.

Tana; Je ne pensait pas que tu te débrouillerais aussi bien. Allez je t'enlève tes entraves.

Tana se décontracta. Elle semblait sortir d'une grande concentration. Simultanément, Khnil se sentit plus léger.

Khnil: Ouah c'était quoi ça?
Tana: J'ai rendu l'entraînement plus intéressant c'est tout. J'ai augmenté l'effet de la gravité sur toi. Tu ne pensait pas que Grimper aux arbres était aussi difficile n'est ce pas?

Khnil se sentait beaucoup mieux. Il comprit tout de suite que l'entraînement avais fait de l'effet. Monter aux arbres et grimper aux parois lui parut plus simple.

Tana: Maintenant il va falloir que tu apprenne à être discret. Parce que même si tu vas vite, n'importe quel monstre pourrais t'entendre venir à des centaines de mètres à la ronde. Premièrement apprend à marcher sur le sol sans faire de bruit.

Elle s'avança vers lui. Khnil n'entendit aucun son.

Tana: Tu vois?

Elle lui montra la posture pour pouvoir marcher sans bruit. Les principes de base comme le fait de poser le talon et de poser progressivement le pied sur le sol, du talon à la pointe. Khnil avais du mal à assimiler cette partie. Elle le reprit à plusieurs reprises. Quand il eut assimilé à peu près les bases ils passèrent à autre chose.

Tana: Maintenant je veux que tu ne te déplace que comme ça. Marcher en faisant du bruit c'est pas pour les gens comme nous. Compris?
Khnil: Je ferai de mon mieux senseï.
Tana: Pourquoi tu m'appelle comme ça?
Khnil: Rien c'est juste comme ça. Si ça ne te gène pas bien sûr...
Tana: Tant que tu ne me vouvoie pas ça me va. Ennnnfin... On passe à la discrétion dans les arbres. Fondamentalement c'est comme sur terre sauf qu'il va falloir faire attention à ne pas secouer les branches trop fort. Le bruissement des herbes te trahirais. En plus il te faudra une armure moins lourde et moins voyante.
Khnil: Ok.
Tana: Fait moi un essai.

Khnil s'exécuta. Cette partie là du cours ne semblait pas lui poser trop de problème. Khnil était un jeune homme assez frêle et le poids n'était pas un problème pour lui. Il arrivais à se déplacer en l'ai sans faire trop de bruit.

Tana: Eh bien il semble que j'aie moins de boulot que je ne le pensait. Parfait! On passe au test alors.
Khnil: Quel test?
Tana: Un jeu... ça te dit une gamelle?
Khnil: Donne les règles...
Tana: En gros je dois protéger un objet quelconque. Prenons...tes gants. Je les pose par terre et doit rester autour. Ton but est de les récupérer. Si je te vois je dois dire ton nom et dire où tu es et finalement tu dois partir te cacher à nouveau.Le jeu finit quand tu as réussi à les attraper. Ok?
Khnil: C'est parti.
Tana: Attend je suis pas une tortionnaire quand même c'est endroit est trop à découvert, tu n'aurais aucune chance. On change d'endroit.

Ils se déplacèrent vers un autre endroit de la forêt. Il y avais de nombreux buissons et les arbres étaient beaucoup plus feuillus. Cet endroit plaisait à Khnil. Tana déposa les gants par terre et dit:

Tana: Bien...Que le jeu commence!

Khnil courut dans la forêt. Une fois arrivé assez loin il se retourna. Tana le regardait et lui fit signe de se cacher. Il fit un bond sur le coté pour se cacher dans un buisson. À partir de là le jeu commençait. Khnil passa d'un buisson à l'autre, sans bruit. Il arriva peu loin de ses gants. Seulement Tana était derrière lui et le regardait fixement.

Tana : Pathétique.

Khnil dut repartir se cacher. La manipulation recommença de nombreuses fois. Le jeu semblait ne pas finir. Finalement Khnil se frappa le front.

Khnil : Les arbres, quel abruti!
Tana : Je t'ai entendu, tu recommence.

Cette fois ci Khnil parti en hauteur. Pendant que Tana se concentrais sur les buissons, Khnil se déplaçait de branches en branches. Finalement il arriva sur une branche juste au dessus de ses gants. Il se suspendit à la branche, mais le trop gros poids fit frétiller les feuilles de la branche. Sa main était à 10 centimètres de ses gants quand Tana augmenta la gravité sur lui et Khnil s'étala lourdement de tout son long.

Khnil: Aieuh.
Tana: Khnil, t'es vu. Tu y étais presque cependant. Bonne tentative. Tu apprend vite.

Khnil repartit une énième fois. Il réfléchis une fois de plus à une tactique. Une idée germa dans son esprit. Il aurais besoin de plus de préparation cependant.
Tana attendait depuis une heure maintenant et Khnil n'avais toujours rien tenté. Elle s'inquiéta et commença à rechercher activement, tout en jetant continuellement des coups d’œil vers les gants.
Khnil était situé sur une branche tout en haut. Il devrais réussir son coup assurément si il voulais finir cet entraînement. Il fixa Tana, et lorsqu'elle eut le dos tourné il sauta droit sur elle. Lui assénant une décharge dans le cou il l'assomma sur le coup. Tana ne l'avais en aucun cas interdit de le neutraliser. L'utilisation de son propre pouvoir était même une invitation pour lui à faire de même. Il récupéra ses gants et attendit qu'elle se réveille.
Finalement elle ouvrit les yeux après une heure.


Tana: Un coup de maître Khnil, bravo. Je n'ai plus grand chose à t'apprendre maintenant. Tout ce qu'il te manque c'est de l'expérience.
Khnil: Merci Senseï.

Khnil remercia Tana chaleureusement et retourna vers la ville, la tête pleine de nouveaux apprentissages.


Dernière édition par khnil le Dim 3 Mar 2013 - 13:39, édité 1 fois
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Message par sabertiger Dim 16 Déc 2012 - 20:59

HRP : Petit oubli de ma part, désolé, mais tous les hybrides vivant dans la maison, excepté Drakov et Alix sont disponibles pour aide aux entraînements, etc. Au besoin, vous pouvez me MP =)
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Message par Roy Shogun Jeu 3 Jan 2013 - 20:28

Sur le chemin de Tenmura, celui passant par la porte principale, située à l'Est. Au milieu de la plaine, deux personnes encapuchonnées marchaient. L'air était frais et agréable, la verdure d'une couleur éclatante. Un homme et une femme. L'homme avait un grand "7" peint en blanc dans le dos, mais rien sur le vêtement noir de la femme. Tout en marchant en rythme, l'homme relut à voix haute un papier :

"Je vous envoie à Tenmura avec un but bien précis. Ramener le Maître. Sachant que le village est paisible et que tous les hunters sont partis en mission, personne ne devrait vous ennuyer ! Évitez juste le forgeron, je ne vous ai donné que 10 000 Zennis et il vous les arrachera jusqu'au dernier. Il faudra passer la porte, se rendre sur la place principale, aller au marché Noir à l'autre bout de la ville, vaincre le Maître, le ramener à la maison et voilà ! Les aptitudes de détection de Crost seront très utiles. Après, vous irez chercher le Numéro Six hein. Allez, bonne chance !

Daxen"

Le dénommé Crost poursuivit :

- Tu crois qu'on pourra le battre ?
- Allons ! Un village de pequenauds pareils ne nous posera au-cun soucis.

Tout à coup, ils entendirent des cris de quelqu'un en colère. L'air se refroidit abominablement, puis se réchauffa, et ainsi de suite durant une bonne minute. La femme demanda :

- Brrrr... Mais c’est quoi ça ?!
- Chaud... Allons voir...

Ils bougèrent un peu, et tombèrent sur Crimson et Keil, se disputant au sujet de la pluie et du beau temps. A chacune de leur réplique, la température changeait. Keil hurlait :

- Il fait trop chaud ! C’est pas adapté à la région !
- Le climat est doux et va se réchauffer. Alors j'avance un peu le tout.
- Et pourquoi on doit précipiter la chaleur ! Tatata ! On garde le froid un moment !
- T'as qu'à aller rejoindre les Tigrex tibétains si t'aimes pas la chaleur !
- Retourne dans ton volcan l'exilé.

Ils se fusillèrent du regard un instant, armes dégainées, avant les deux autres. Crost releva son manteau, sur ses bottes, des lames harponnées trônaient. Et la femme, elle, dégaina une épée simple en Hypnocatrice. Keil dit à Crimson :

- On se défoule juste hein. pas de blessures graves.
- T'inquiète. Fait gaffe à l'épée de sommeil.
- Je n'y suis pas sensible monsieur le radiateur.
- Si tu ne veux pas que je t'irradie vraiment, ferme la.

Crost fonça vers Crimson et tenta un coup de talon, le croisé stoppa la jambe dans les airs, fit tourner l'homme quelques fois dans les airs et l’abattit au sol. Keil marcha lentement vers la femme qui se mit sur ses gardes. Elle tenta de reculer mais ne put pas. Et pour cause : ses pieds étaient gelés, elle se fit assommer d'un coup de dos de faux dans la nuque. Crimson déplora :

- Faibles. Ils ne sont pas habitués au combat.
- Fort probable. Ils reprendront connaissance.

Et les deux reprirent leur "discussion" en se mettant à marcher vers la rivière.
Quelques temps plus tard, Crost et la femme s'éveillèrent :

- Ça va Crost ?
- Gaaaah...
- Sur quoi on est tombés...
- Allons y avant que je ne vomisse...

Ils reprirent la route. La femme enleva sa capuche, elle ressemblait beaucoup à Larah.

- C'est quoi cette apparence ?
- Rappelle toi... Mon Inconnue permet de modifier les traits de mon visage, de faire vite pousser les cheveux et j'ai des teintures pour cheveux de toute les couleurs. Ainsi qu'un kit complet de maquillage. Et je sais modifier ma voix aisément. Il paraît qu'une nana un peu comme ça est très connue ici. Je vais en profiter.
- T'es sûre de toi là ?
- Oui je suis sûre. Je ne connais pas son nom mais on s'en fiche.

Ils se rendirent sur la place du marché. Là bas, ils empruntèrent une petite ruelle passant à côté de la guilde. Une des fenêtres donnant sur la ruelle vide était ouverte. Mais ils passèrent devant sans s'en soucier. Sauf quand la femme reçut un coup de fouet sur la joue, et entendit une voix.

- Ça fait longtemps Larah... dit Muria, pied sur le rebord de la fenêtre.
- Kyyyyaaaaaaaaa !
- Hein ? Kya ?
- Me tape pas pleaaaase !
- Haha ! Larah est devenue craintive alors ?
- Oui c’est exactement ça... J'ai très peur de toi... Tu es beaucoup plus forte que moi... Et je suis si faible...
- C'est noté ! Je vais le répéter au village !
- D'accord... Tu l'as mérité.. En tant que plus forte...
- Ha ha !

Muria partir toute contente. Crost demanda :

- Tu crois que cette "Larah" va t'en vouloir ?
- J'espère qu'elle me retrouvera jamais. *glup*

Après cette altercation, la femme changea vite fait d'apparence, reprenant son habituelle : Le visage fin et bien dessiné, les yeux jaunes, la peau très blanche, les cheveux noirs de jais en queue de cheval.

- Et me revoilà ! Lydie au rapport !
- Super. Ta couverture a été vaaaaachement utile dis donc.
- Ah ta gueule.

Ils allèrent vers le marché noir. Crost proposa de passer à la boutique de Reiga. Ce que Lydia approuva. Ils y entrèrent. Darkyst s'adressa à Lydia :

- Bonjouuuuuuur ! Des clients ! Que souhaitez vous ?
- Nous cherchons...
- Armes ? Armures ? Produits illégaux ?
- Quelqu'un.
- Mmmmh... Services nocturnes ?
- Non mais ça va pas ?!
- Assassins ?
- NON !
- Un combat pour vous entraîner ?
- Oui ! Voilà ! C’est ça ! Avec un scientifique si possible !
- Un scientifique ?
- En effet ! Pour étudier leurs façons de combattre !
- C’est d'accord. Et où ?
- En dehors de la ville, sur la route des plaines.
- C'est d'accord. je vous l'amène dans dix minutes.

Crost et Lydia s'y rendirent. Pour patienter, Crost engagea la conversation :

- Bravo quand même ! C’est vrai que Reiga est le seul scientifique à savoir se battre là bas...
- En effet ! Et... Crost ! Fais gaffe !
- Keuwa ?

Sans comprendre, Crost vola et s'écroula plus loin, électrisé. Emhyt fit craquer ses doigts :

- Un ptit combat hein ? Ça tombe bien, je voulais pas perdre l'habitude...
- KYAAAAAAAAAAAAAA !

Une explosion se fit entendre... Emhyt rentra à la boutique, et alla continuer ce qu'il faisait.
Lydia et Crost s'éveillèrent.

- Crost... Direction le volcan... L'opération est un échec... Le village sera reclassé dangerosité rouge...
- Oh oui... J'ai mal...

Et ils repartirent en boitant en direction du volcan...
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Message par sabertiger Mar 22 Jan 2013 - 4:20

HRP : Il est tard, mais inspiration oblige, voici ce qui sera sans doute mon plus énorme post. Boone lecture et pour tout souci, merci de me MP.
(Musique d'ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=CkFjQ6Y-DLc (rejouez la si nécéssaire))

Quelque jours après le départ des quêtes, dans les forêts et collines, une zone reculée de la région, une forêt encore sauvage et difficile d’accès, un petit bois dans lequel on trouve d’étranges statues façonnées par l’homme. On appelait ce lieu le bosquet chantant, rares sont les Chasseurs à avoir trouvé ce lieu et encore plus rares sont ceux à avoir osé y pénétrer, tant la forêt est broussailleuse. Pourtant, un petit groupe s’y frayait un chemin, ils sont cinq, trois hommes et deux femmes. Celui de devant marchait dans un silence religieux, les autres suivaient, râlant et pestant à l’occasion, lorsqu’ils s’accrochaient dans des ronces mal taillées sur leur passage ou s’écorchaient sur un tronc couché qu’il fallait escalader.
Finalement, celui de devant s’arrêta et, après un coup de son énorme épée rouge dans les dernières broussailles, il avança. Sa lame regagna son fourreau. Il était grand, deux bons mètres, les cheveux rejetés en pointes vers l’arrière avec deux longues mèches tombant dans son dos, depuis chaque épaule. Il portait un smoking déchiré, une bien étrange tenue pour quelqu’un dans les forêts et collines. Crimson sourit en voyant qu’il avait atteint son objectif.
L’un des autres derrière lui râla :

? : Pourquoi tu t’arrêtes ?
C : On est arrivés.

L’homme en question lui passa à côté, il paraissait avoir tout juste dix-sept ans, blond avec les cheveux tombant de part et d’autre de son visage, cachant presque ses yeux dorés. Il portait l’armure de la Guilde, mais en vert clair et un marteau de même couleur dans son dos. Rupert siffla d’admiration, tout comme les trois autres quand ils passèrent à leur tour à côté de Crimson, qui fixait le lieu devant eux les bras croisés.
Une bâtisse, non, un véritable manoir. Bâti en plein milieu d’une clairière, avec un lac visible juste derrière. Elle semblait abandonnée depuis plusieurs années, plusieurs dizaines même à en juger par la façon dont la nature avait repris ses droits. En effet, sur les trois étages apparents de la bâtisse au large pavillon d’entrée, toutes les vitres étaient brisées, sans doute l’œuvre des montres traînant dans la région ou des plantes grimpantes, qui recouvraient la façade, ne laissant apparaître que par endroits les pierres blanches qui avaient servi à faire tenir l’édifice debout jadis. Tout un pan du côté droit semblait effondré, un arbre ayant poussé au travers du bâtiment.
La première jeune femme, une à qui l’on ne donnait pas plus qu’à Rupert, elle portait des vêtements courts, mais ne semblait pas avoir froid du tout.
Le second homme, il était tout le temps en train de râler, il ne voulait visiblement pas être là. Il portait une armure légère, ses cheveux bruns en bataille et ses armes croisées dans son dos.
La dernière femme avait des cheveux blancs attachés en un chignon, des yeux turquoises et des loques pour vêtement, ainsi que deux sabres en Kirin attachés sur son postérieur.
Tana demanda :

T : Crimson… Comment tu savais pour ce lieu ?
C : Je l’ai déjà vu… Dans un rêve.

Keil retint un fou rire, Tana le dissuada de le laisser partir d’une bonne baffe. Elle reprit :

T : Explique.
C : C’était il y a deux jours… J’ai fait un rêve bizarre, je venais dans ce lieu, moi, mais jeune, bien plus jeune et j’y passais mes journées… Avec une jeune femme… Blonde avec des longs cheveux légèrement bouclés, des mèches sur le pourtour du visage, les yeux bleu clairs, une robe blanche et un sourire du genre pas facilement oubliable.
R : Attends une minute ! Tu nous a fait venir ici pour un rêve ?

Crimson ne releva pas et poursuivit :

C : Ensuite, j’ai vu une scène… Ou plutôt j’ai eu l’impression de revivre ces journées plusieurs fois… Avant qu’au cours de l’un d’elle, quand j’arrivais ici, un homme m’annonce qu’elle était tombée malade, une maladie incurable, même avec les moyens modernes.
R : Hin hun… Cause toujours…
C : Rupert ! Ferme un peu ta grand gueule, tu veux ?!

Rupert fit un pas en arrière, il se prit à sourire et laissa Crimson poursuivre, l’y incitant d’un geste de la main vers lui. Le croisé Fatalis lança :

C : Donc, c’est là que je me suis réveillé… Mon visage couvert de larmes.

Ils firent tous un pas en arrière, Keil lança :

K : Une minute là ! Toi, pleurer ? Pour un rêve ?!
C : Keil… J’en suis autant perturbé que toi, je n’ai jamais vu cette personne mais pourtant, quand l’homme m’a annoncé qu’elle était malade dans le rêve… J’ai senti mon cœur se briser…

Ils le fixèrent tous, inquiets : Non, ce n’était clairement pas le genre de Crimson de parler comme ça. Il termina :

C : J’ai préféré venir ici vérifier si je trouvais une quelconque véracité dans ce rêve, la localisation du lieu étant assez précise, même dans le rêve.
A : Dans ce cas, pourquoi nous avoir fait venir ?
C : Ce lieu était gardé par plusieurs Chasseurs d’Elites et gardes de haut grade dans mon rêve, simple précaution.

Amélie opina. Ils fixèrent la bâtisse, Tana demanda :

T : Donc ?
C : Exactement le même bâtiment… Les plantes en plus. Normalement il y a un kiosque au bord du lac… Je pense qu’on pourra y aller en dernier, mieux vaut fouiller l’intérieur, voir si l’on trouve une quelconque trace de cette jeune fille.

Ils opinèrent tous. Rupert demanda :

R : Au passage, comment t’as convaincu mister Freeze de venir ?
C : Lui ai promis un service.

Rupert opina, acheter Keil n’était pas bien difficile après tout, mais le croisé Yamatsukami imaginait bien le genre de services auxquels allait devoir se livrer Crimson pour que Keil soit satisfait après s’être fait autant malmener par le Croisé Fatalis Pourpre et sa force. Il lança :

R : Keil, tu m’en dois une pour le sommet de la montagne, non ?
K, se contractant de tout son corps : …. Non.
R : Oh, tu voudrais que je dise comment tu m’as demandé un coup de main alors ?
K : Bon, tu veux quoi ?
R : Ce service qu’il te doit, tu l’annule.
K : Je te hais…
R : Bizarrement ce jour-là tu tenais pas le même discours.

Keil passa au rouge et détourna le regard et, malgré les questions et les menaces de Tana, il n’en céda pas un mot, ça aurait été le coup de grâce pour sa fierté.
Crimson avança vers la massive porte d’entrée, qui faisait plusieurs mètres de haut. En fait, le manoir semblait mesurer une bonne dizaine de mètres de haut pour environ le quintuple en longueur. Le croisé Fatalis poussa la porte, qui s’effondra en arrière, l’écho du choc se répercuta dans l’entière bâtisse. Les quatre autres étaient derrière lui. Tous entrèrent. Ils étaient dans ce qui semblait être un vaste hall d’entrée, une bonne dizaine de mètres de haut, une vingtaine de long et une dizaine de large. L’ancien carrelage noble était désormais encrassé par les années, on voyait des racines le perforer çà et là. De plus, quelques cadavres d’animaux étaient visibles, mais la plupart étaient anciens et, celui qui avait causé ces meurtres, si ça avait été un monstre, devait être parti depuis longtemps. On ne sentait plus que le renfermé dans cette immense pièce, pourtant aérée par les nombreuses vitres brisées qui parcouraient la face par laquelle ils étaient entrés. On pouvait noter, au fond de la pièce, en face d’eux, deux immenses escaliers qui montaient sur ce qui semblait être le premier étage et tournaient contre le mur pour continuer leur ascension. Plusieurs portes étaient visibles : Deux à leur gauche, dont l’un avait été rongée par le temps et s’effondrerait probablement dès qu’elle serait touché, deux à droite, dans un état pour ainsi dire similaire, et une autre, bien plus massive, en face d’eux.
Tana fixait nerveusement chaque recoin de la pièce, elle lança :

T : Ce lieu… Il porte un lourd passé…
C : Possible… Fouillons-le donc.

Ils opinèrent, décidant de ne faire que deux groupes et de faire côtés par côtés. Seul l’écho de leurs pas leur servait de compagnon, on n’entendait même pas le moindre gazouillis d’oiseau. Rupert s’approcha de la première porte, la plus proche du mur, par précaution, il avait activé ses gènes, directement au stade 3. Amélie, dans son dos, était prête à faire partir deux ou trois éclairs, pour dissuader un éventuel opposant de se mesurer à eux. Crimson activa les siens, seulement au stade 2, ne souhaitant pas faire brûler le manoir.
Rupert ouvrit en premier : Rien ne vint, la porte, qu’il tira, s’effrita et s’effondra littéralement sur elle-même. Apparemment, les termites avaient apprécié le bois. Il y passa la tête : un long couloir. Trois portes visibles : une à droite immédiatement, qui donnait sur la salle dans laquelle allait aller Crimson, une autre, un peu plus loin et une dernière, en face, à l’autre bout du couloir. Les restes de ce qui fut un tapis bleu étaient visibles sur le sol couvert de crasse. La nature semblait vraiment avoir fait de cet endroit son havre, sa demeure.
Rupert avança, prudemment. Il lança :

R : Un couloir, juste un putain de long couloir avec trois portes dont une donne chez toi.
C : Bien. Je vais faire cette pièce seul, Tana, Keil, faites la seconde du couloir, Amélie, Rupert, avancez et faites celle du bout.

On hochement collectif de tête lui servit de réponse. Personne n’était d’humeur à discuter les ordres de Crimson, sans doute à cause de l’aura oppressante de ces lieux…
Le croisé Fatalis toucha la porte qui s’effondra sur elle-même, comme l’autre. Il entra dans la pièce qu’il avait découverte : On aurait dit une sorte de vestibule, un endroit où l’on pouvait accrocher les manteaux de plusieurs visiteurs, de plusieurs dizaines de visiteurs même à en juger par l’impressionnante taille de celui-ci. Il faisait cinq bons mètres par cinq, ses murs couverts de portes manteaux et avec deux portes visibles, celle qu’il avait passé et une autre, à sa gauche, débouchant sur le couloir. Il lâcha un « hum » puis avança. Il nota un pupitre au fond de la salle, à l’opposé de la porte donnant sur le couloir. Il s’avança et nota le registre, aux pages jaunes par les années. Il tenta de le prendre, il se rendit compte de quelque chose qui l’étonna, avant même qu’il ne touche le papier : Ses gènes ! Il les avait instinctivement gardés activés.
Il interrompit son mouvement et scruta autour de lui : C’était clair, ce lieu n’était pas un lieu de vacances idéal… Pour personne, même pas un croisé Fatalis Pourpre.
Il toucha le registra, quand il tenta de feuilleter ce dernier, les pages lui tombèrent littéralement en poudre entre les doigts. Il pesta : C’était prévisible, si les portes commençaient à se casser la gueule, il ne fallait pas espérer tirer grand-chose des livres.
Il fouilla encore un peu la pièce, par précaution.
Du côté de Tana et Keil, ça avançait, ils avaient ouvert la porte en question et s’étaient retrouvés dans de vastes cuisines. Une dizaine de mètres de long, au moins, pour cinq de large au plus. Keil fit le premier pas dans lesdites cuisines, qui semblaient avoir été désertées, certaines marmites encore sur des feux qui ne brûlaient plus, toute trace de nourriture ayant purement et simplement disparue. Les racines se faisaient aussi clairement voir ici, perforant le sol. La lumière filtrait par les vitres derrière eux et une fenêtre au fond, donnant un éclat inquiétant à la pièce. Tana déclara :

T : Chéri…
K : Je sais… Moi non plus ce coin ne me dis rien qui vaille…

Il avait instinctivement la main sur la garde de son sabre Zodiumbra. De plus, le fait que Tana l’ait appelé par son surnom affectif dans une telle situation… C’était clairement un signe de sa nervosité, malgré que tous deux aient été des Dragons Anciens, ce manoir ne leur inspirait clairement rien de bon, bien au contraire. Ils avancèrent vers la porte massive du fond de la cuisine, ignorant celle, plus petite, sur la gauche au fond, silencieux, aux aguets, prêts à tuer quiconque se montrerait. Ils ne comptaient pas fouiller la pièce, ils n’y trouveraient rien sinon des ustensiles de cuisine bon à jeter car rouillés.
Rupert et Amélie passèrent la porte, ils se retrouvèrent dans ce qui semblait être le local des serviteurs, là où ils dormaient. On notait plusieurs lits superposés alignés, sur les six mètres de la salle. On pouvait voir une porte au fond à gauche, donnant probablement sur la salle dans laquelle étaient Tana et Keil, ainsi qu’un autre, tout au fond à gauche, qui semblait effritée. Le carrelage de la pièce semblait avoir été fait avec des pierres ambrées de moindre qualité, mais ces dernières avaient mieux tenu le choc des années semblait-il car elles étaient parvenues à garder un certain éclat, malgré la crasse et les affres de la nature. Un arbre avait poussé au centre de la pièce, perforant le carrelage et le plafond de son tronc, plutôt massif il fallait l’avouer. Rupert soupira :

R : Crimson, Crimson… Un jour il nous demandera de sauter dans un volcan parce qu’il est convaincu qu’on peut survivre…
A : Pour une fois, je suis d’accord avec toi. Ce coin… Ne m’inspire pas du tout… Je préfèrerai largement me promener au milieu d’un nid d’Akantors…

Rupert sourit à la blague, c’était vrai que lui aussi aurait donné cher pour être ailleurs. Le silence oppressant de ces lieux les laissait avec l’écho de leurs pas et leurs respirations pour seuls compagnons. Inconsciemment, Rupert et Amélie avaient activés leurs gènes, au stade 2, ils étaient prêt au combat, quel que soit leur ennemi.
Ils avancèrent, lentement, ne trouvant rien de remarquable au premier coup d’œil, seuls des draps déchirés et de vieux sommiers en métal étaient visibles, le reste, la nature l’avait repris. Amélie se figea soudain :

A : Là-bas…

Elle venait de montrer la porte du fond d’un mouvement de tête, cette dernière avait, imperceptiblement bougé. Rupert hocha la tête et s’avança, tirant son marteau. Il se plaça rapidement face à la porte, armant son coup, Amélie, accroupie devant la porte, l’ouvrit, d’un bon coup de pied dedans. Elle tomba avec fracas, effrayant les deux Mosswines qui paissaient paisiblement dans ce qui fut une écurie, aujourd’hui dévorée par champignons et moisissures. Les deux monstres s’enfuirent à toute allure, effrayés par leurs deux agresseurs qui se mirent à rire nerveusement, Rupert rangea son arme. Keil et Tana déboulèrent, par la porte de l’autre côté, puis ce fut au tour de Crimson, par là où ils étaient entrés. Keil demanda :

K : Oï ! Vous deux ! Rien de grave ?
R : Non… Deux Mosswines qui nous ont fait un peu flipper…
K, lâchant un profond soupir, mais n’osant avouer qu’il est aussi tendu qu’eux : J’vous jure…
C : Rien de mon côté, et vous ?
T : Cuisines, la porte du fond est bloquée semble-t-il.
A : Comme tu peux le voir, écurie et chambre des serviteurs ici…
C : Attaquons l’autre côté alors, celui-ci semble terminé.

Ils opinèrent. Ils quittèrent la chambre des servants pour passer dans le couloir puis revenir au hall. Les croisés avaient leurs gènes activés, Tana était prêt à user de son pouvoir, Keil avait la main sur sa garde. Personne n’osait critiquer ou se moquer des autres, l’ambiance n’était pas à ça.
Ils arrivèrent devant les deux portes, les groupes furent les mêmes. Crimson commença cette fois.
Il poussa la porte, cette dernière tomba en morceaux entre ses mains, laissant voir une vaste pièce, une très vaste pièce. En fait, l’arbre qui avait poussé dans le manoir était du genre colossal, il avait brisé les murs jusqu’aux étages et semblait s’être propagé dedans. A sa base, ses racines noueuses avaient broyés les murs et bloquaient plusieurs portes, dont celle que Rupert et Amélie auraient pu tenter d’ouvrir. De plus, qui se situait derrière les escaliers, celle aux portes massives et très hautes, semblait avoir été annexée de la même façon. Ils passèrent donc tous par cette entrée. Vingt mètres de large, pas moins, pour plus de vingt de profondeur. La salle ainsi formée était immense, nulle doute que c’était auparavant des pièces comme celles qui avaient pu servir de l’autre côté. Ils fixèrent l’arbre, avançant parmi le tapis de racines au sol. Tana lança :

T : Le même genre que celui de la grande forêt…
C : J’imagine bien…

Le mur du fond, partiellement démoli, laissait entrevoir le lac et ce qui fut un jardin vaste et somptueux, désormais devenu une jungle inexpugnable de ronces et autres. Crimson avança et fixa vers le plafond : Le ciel était visible. En plus de s’être propagé, l’arbre avait détruit une bonne partie du manoir, toute l’aile droite s’était effondrée quand il avait trop grandi, c’était ce qu’il fallait supposer des nombreux débris pierreux ou de meubles disposés çà et là. Le croisé Fatalis continua à avancer, vers la grande salle, celle aux portes massives. Les autres suivirent. Ils virent quelque chose qui sortait du commun : Un nid, mais un immense nid, du genre de ceux adaptés aux Wyverns. Il semblait abandonné, mais des coquilles d’œufs et de nombreux squelettes jonchaient le sol dans cette vaste salle. Le nid avait été façonné en rabotant les débris vers le fond de l’immense salle, qui devait bien faire les cinquante mètres de long du manoir au total, pour dix de large. Les débris ainsi rabotés avaient servi de bases et les Wyverns avaient construit leur nid ici.
Crimson sentit la tension monter d’un cran, il rassura ses camarades :

C : Celui-là est inoccupé, depuis un petit moment on dirait.
K : C’est pas ça le souci.

Il montra un des squelettes, enfin, un crâne plus précisément : Celui d’une Rathian perforé en divers endroits par des crocs visiblement. Crimson écarquilla les yeux et lança :

C : Quoi que ce soit qui ait nidifié là… ça avait un énorme appétit…
R : Sans déconner…
C : Partons à l’étage…
A : Oui, plus on sera loin du nid mieux ça vaudra je pense.

Ils étaient tous d’accord sur ce point. Ils montèrent donc l’escalier de pierres, qui était parcouru de racines et de plantes en tout genre, puis arrivèrent à l’étage. Le premier étage, seul l’un des côtés était possible d’accès, l’autre s’était effondré et offrait une vue plongeante sur le nid.
Ils avancèrent donc dans le couloir qui s’offrait à eux. Cinq portes, une au fond du couloir, deux de chaque côté. Ils s’en distribuèrent une pour chacun. Crimson eut la première à droite, Rupert la seconde, Tana celle du milieu, Keil la seconde de gauche et Amélie la dernière porte. Ils ouvrirent en même temps, passant dans des salles éclairées par des vitres brisées.
Crimson entra dans ce qui semblait être une sorte de chambre, cette pièce était jointe avec celle que visitait Rupert, les deux amis se retrouvèrent donc dans ladite pièce. On pouvait y voir une sorte de masse sur laquelle les plantes avaient grimpées et qui était tout au fond, du côté de Rupert. La pièce, longue de dix mètres, était décorée de manière assez sombre, les plantes poussaient en abondance et on voyait une sorte d’étagère contenant plusieurs livres proche de la masse informe.
Rupert avança vers ladite masse et arracha le lierre et les autres pantes, il découvrit une chose stupéfiante : Un piano, en parfait état, son bois bordeaux sombre vernis luisant encore à la lumière. Sur son côté droit étaient marqués trois prénoms : Maximilien, Alexander et Evan. Crimson sembla comme absorbé quand il vit l’instrument, Rupert le ramena sur terre :

R : Crimson ?
C : Rupert… Ce piano… C’est le même que dans le rêve… Ici c’est donc la salle de musique…

Rupert opina. Ils fixèrent l’instrument d’un peu plus près, cherchant à comprendre comment il avait pu résister aux affres de la nature.
De son côté, Keil ouvrit une porte donnant sur une salle de bain semblait-il. Une salle de bains assez vaste et richement décorée, mais percée par les plantes. Il se retourna, sans fouiller, ça n’aurait rien apporté de plus.
Amélie ouvrit à son tour, elle trouva la même chose que Keil et préféra ne pas s’y attarder.
Tana ouvrit et entra dans une sorte de bibliothèque occupant l’espace restant, avec un large bureau en son centre, lequel était parcouru par les plantes depuis quelques années visiblement. Les livres étaient pour la plupart déchirés au sol et jaunis par le temps. Elle avança, Keil entra, suivi de près par Amélie, ils commencèrent à fouiller, mais il s’avéra bien vite que les livres, tombant en poussière à peine on les touchait et même si Tana utilisait son pouvoir pour ce faire. Ils durent se rendre bien vite à l’évidence : Rien n’était récupérable dans cette bibliothèque, pourtant garnie d’ouvrages jusqu’à son plafond.
Rupert entra :

R : Hey ! Venez voir.

Ils le suivirent, ils entrèrent dans la salle de musique, Crimson était toujours devant le piano. Ils le fixèrent, surpris de son état. Keil lança :

K : Comment peut-il être dans un aussi bon état ?
T : Une trempe pourpre… Répliqua Tana.
Tous : De quoi ?
T : Un procédé réservé seulement aux plus fortunés, il consiste à tremper le bois qui servira à construire le meuble ou instrument voulu dans du sang de Dragon Ancien. Il ne l’attaque pas, mais lui donne une robe sombre et lui permet de résister aux affres du temps tel un Dragon Ancien qui traverse les âges.

Ils opinèrent tous. Crimson était toujours troublé. Il laissa glisser son doigt le long de l’instrument. Il avait l’impression de l’avoir toujours utilisé, de connaître la moindre de ses notes par cœur, et ce alors qu’il n’en eut jamais joué, il en était certain.
Amélie lança :

A : On reviendra ici plus tard, poursuivons, ok ?

Ils hochèrent derechef leurs têtes. L’ascension se poursuivit, mais Crimson était toujours aussi troublé, il semblait perdu dans son propre esprit. Arrivés au second étage, il expliqua :

C : Même disposition que tout à l’heure.

Ils le firent donc. Rebelote pour Amélie et Keil, ils tombèrent sur des salles de bains. Tana tomba de nouveau sur une bibliothèque et abandonna l’idée d’y fouiller jusqu’à ce qu’elle remarque la masse végétale agglutinée sur le mur : Sa forme n’était pas naturelle, quelque chose était dessous. Elle décida d’investiguer.
Rupert et Crimson, secondés par Amélie et Keil entrèrent dans leur nouvelle salle. Ils se trouvèrent cette fois dans une chambre visiblement, puisqu’un lit était visible. Richement décorée, avec des meubles tels qu’une coiffeuse, laissant supposer que c’était une jeune femme qui vivait là. On pouvait voir deux tables de chevets, dont l’une partiellement dévorée par les termites, et des draps répandus un peu partout, visiblement attaqués par un monstre curieux eux.
Crimson sembla perplexe un moment face à ce lieu. Rupert demanda :

R : Déjà vu ?
C : Ouais… En fait… Tout ce manoir, chaque pièce… Une fois que j’y suis passé dedans ça a sonné comme une évidence pour moi, je savais ce qu’étaient ces pièces, mais j’ai comme… Oublié…

La voix de Tana les tira de leurs réflexions :

T : Hey ! Ramenez-vous !

Ils arrivèrent en trombe : Sur le mur, on pouvait voir un portrait, que la jeune femme avait dégagé à l’aide de ses pouvoirs. S’il avait mal vieilli, ce qu’il représentait était clairement visible. On y voyait donc la jeune femme décrite par Crimson, ainsi qu’une personne à ses côté. Rupert eut un choc, comme tous les autres en la reconnaissant :

R : Crimson… C’est toi… Avec dix piges de moins mais c’est définitivement toi !

Le croisé Fatalis resta sans voix devant la scène. Il ne savait pas pourquoi il était représenté ici, ni comment il avait atterri là. Amélie s’avança et demanda :

A : Crimson, qui est-tu ?
C : Je… Je… Je ne sais pas…

Ils firent tous un pas en arrière, il les fixa et lança :

C : Je devrais m’en rappeler, mes parents, ma jeunesse, ce lieu… mais je ne me rappelle de rien. Mes souvenirs les plus nets remontent à mes recherches avec mes frères… mais ça reste vague, très vague…
A : Je vois… Au risque de vous surprendre, je dois vous informer que je possède, en tant que porteuse de gènes Kirin, des capacités de blocage de mémoire.
Tous : Hein ?
A : Simple comme bonjour, j’envoie une charge dans le cerveau, elle bloquera certains souvenirs, pour une certaine durée de temps. Bien sûr, je peux effacer des souvenirs sur une durée allant jusqu’à quelques années. De même, un croisé Khezu, s’il perfectionne son affinité avec ses gènes sera capable de choses du genre mais ne pourra provoquer que quelques amnésies temporaires.
C : Tout ça pour quoi ?
A : D’après toi, combien d’années peut effacer un croisé Fatalis Blanc ? Je serai prête à mettre ma main à couper que White est celui qui a bloqué ta mémoire.
C : C’est ridicule, pourquoi White m’aurait fait oublier mon passé ?
A : Qu’est-ce que j’en sais, il aurait fallu lui demander, mais il est mort visiblement… Et ce faisant, il est fort probable que tu doives recouvrer ta mémoire par toi-même Crimson… Si tel est vraiment ton nom, là aussi.

Ils restèrent tous pensifs un moment, digérant la nouvelle. Crimson fixa le tableau, de nouveau, les quatre autres firent un pas en arrière. Il demanda :

C : Quoi ?
K : Je te savais pas vraiment capable de pleurer, je croyais que tu blaguais…
C : Hein ?

Tana se toucha sous l’œil droit, Crimson fit de même, il sentit ses propres larmes, qu’il n’avait pas senti couler. Il les essuya d’un revers de bras et lança :

C : Cette fille… Je dois savoir qui elle est et ce que j’étais pour elle…

Ils opinèrent tous. Ils partirent ainsi au troisième étage. Crimson demanda à ce que l’ordre soit gardé. Chacun se mit devant sa porte. Ils ouvrirent :
Amélie et Keil tombèrent dans une pièce commune, une sorte de dortoir pour des servantes. Keil commenta :

K : Ils devaient garder les soubrettes ici et les majordomes en bas… Logique.

Amélie opina. La pièce, couverte de plusieurs années de crasse, présentait la même architecture que le dortoir d’en bas, mais diverses commodes étaient toutefois visibles, nul doute qu’elles devaient servir à ranger les vêtements desdites servantes.
Amélie et Keil fouillèrent un peu plus avant.
Crimson tomba sur un placard à balais, il le referma rapidement.
Tana tomba dans ce qui était la chambre de la gouvernante semblait-il. La végétation ici était un peu plus rare, mais les moisissures et champignons poussaient à foison. Elle ne resta pas plus longtemps, tout objet digne d’intérêt avait dû être détruit par le temps.
Rupert entra dans sa salle, Crimson et Tana le suivirent : Un vaste grenier, faisant le tour des infrastructures et bloqué par les gravats qu’avait provoqué l’arbre. Ils firent un rapide tour : Plusieurs vieux ouvrages, de la chimie notamment, plusieurs fioles et divers objets expérimentaux. Comblant le vide laissé dans la maison, ce grenier reconverti en laboratoire semblait la pièce la plus énigmatique du manoir tout entier. Rupert lança :

R : Hey ! J’ai un truc !

Il leur montra un vieux journal, qui tombait en lambeaux, sur sa couverture, on pouvait lire : Evan Alister. Crimson eut soudain un mal de tête bourdonnant, un mal tellement intense qu’il en posa un genou au sol. Le journal partit littéralement en poussière dans les doigts de Rupert, qui ragea. Ils s’approchèrent de Crimson qui grimaçait encore. Tana lui demanda, portant sa main sur le dos du croisé Fatalis Pourpre :

T : Crimson ! Tu vas t’en tirer ?
C, se relevant après que la douleur ait disparue : O… Ouais… Je crois bien…
K : Fini, on se barre, ce coin est vraiment trop glauque…
C : Attends… On prend le piano.
K : … Quel intérêt ?
C : Je… Je sais pas… J’ai comme l’impression qu’il est important dans tout ça…
T : Je vais vous aider à le porter avec mon pouvoir, vous aurez juste à dégager le chemin. On entre à Tenmura.

(HRP: Vous pouvez stopper la musique d'ambiance pour cette partie ^^)

__________________________________________________________________________________

Ce n’est que le lendemain qu’ils arrivèrent dans Tenmura, faisant transbahuter le piano dans une charrette, louée sur le trajet du retour. Ils arrivèrent enfin chez Drakov et, avec l’aide de quelques habitants, hissèrent ledit instrument au premier étage.
Ils purent ensuite prendre une pause et une douche bien méritée. Crimson sortit en dernier, Tana demanda, le voyant laisser courir son doigt le long de l’instrument :

T : Tu sais en jouer ?
C : Mhhhh… Je sais pas… Je vais essayer…

Il s’installa sur une chaise qu’il remonta. Tana était assise en tailleurs sur le sofa, Rupert était debout contre l’un des piliers à l’étage, Keil adossé au balcon, la fenêtre grande ouverte. Amélie était dans l’un des fauteuils. Crimson dévoila les notes, laissant tomber un papier au sol, papier qu’il ne remarqua pas.
Il joua les premières notes, puis tout lui revint, la mélodie, la manière de la jouer, la manière de la faire vivre, pulser, à la façon du cœur de chacun. Avec ses hauts et ses bas, capable d’accompagner les traversées du désert et les plus grands affrontements, son tempo parfois lent parfois rapide. Il joua un moment cette mélopée, vibrant de concert avec le piano et son son si particulier, la mélopée était envoutante, ils en oublièrent tous le temps qui passait, même les habitants passant par-là furent captés par cette musique poignante, qui touchait jusqu’à l’âme des ceux qui l’écoutaient. Elle diminua en intensité, comme diminue la vitalité en fin de vie avant de connaître un nouveau coup de punch. Elle se termina après un long climax, quelques notes seulement, quelques notes qui résonnèrent pendant plusieurs secondes dans le silence. Ils l’applaudirent, tous, même Keil. Ce dernier lança, depuis le balcon :

K : Je suis pas musique… Mais ça… C’est divin…
T, les larmes aux yeux : Magnifique Crimson…
A : Prenante, rythmée… J’adore…
R : Tu connais son nom ?
C : Oui, c’est …

Il marqua un temps de pause, incertain. Le croisé Fatalis lança :

C : Honnêtement… J’en sais pas plus que toi… J’ai su comment la jouer de façon instinctive… Tout m’est revenu comme ça… Mais pas le nom.

Amélie ramassa le bout de papier qu’il avait fait tomber en ouvrant le piano. Elle le lui tendit, demandant :

A : Dis, ça t’évoque un truc ?

Il le prit et lit ce qui était écrit : Aria. Il écarquilla les yeux : Ce mot… il avait un sens très fort pour lui. Il le savait, au plus profond de lui-même… Il replia le petit bout de papier et lança :

C : Oui… Mais je ne saurai être formel… Il va me falloir du temps mais je vais recouvrer ma mémoire… Mon premier objectif sera la Tour, une fois que Drakov sera rentré.
R : La Tour ?
C : Le dernier endroit où j’ai vu White vivant… Sans doute le meilleur endroit pour chercher des indices sur lui ou sur mon passé.

Le croisé Yamatsukami opina. Keil et Tana regagnèrent leur maison, après des au-revoir brefs. Amélie lança :

A : Au passage, comment tu comptes lui expliquer pour le piano ? On avait certes la place de le mettre, mais il ne voudra peut être pas qu’on le garde.
C : Bah ! J’aurai qu’à jouer mon morceau, ça devrait le convaincre.
R : Sans souci je pense !

Ils rirent de bon cœur, pendant que d’autre en prenaient plein la face.
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Message par Yian garuga anonyme Lun 28 Jan 2013 - 17:32

HRP : Bien le fait que mes posts suivent pas un ordre chronologique logique par rapport aux autres ?
Ce passage se situe après "Froide attirance dorée" et après celui que j'ai mis du 2/12/12

- On en a encore pour longtemps ?

Cela faisait une heure qu'ils marchaient. Le wyverns balançait la tête de gauche à droite en cherchant une issue. Il tourna sa tête vers la jeune femme qui le regardait en soupirant. Il continua à marcher. Puis sans crier gare, il sauta sur une branche et s'accrocha à un rocher et le gravit. Elle soupira et se mit à monter le rocher puis rejoignit son camarade de 2 mètres. Il déplaça un rondin de boit quand elle arrivait. Il se mit dessus et rugit de toutes ses forces. Larah se boucha les oreilles, puis elle vit partir des vélocipreys, des mélynx et des bullfangos de tous les côtés. Elle regarda en levant les sourcils l'animal. Il émit un son, semblable à un rire humain. Il se fichait clairement d'elle. Elle le rejoignit en trainant les pieds. Que lui voulait-il à la fin ? Elle ne savait pas où il l'emmenait. Puis soudain, il chargea sur un mur de lianes et réduisit le tout en charpie. Enfin, il appela quelque chose. Larah le suivait de près, elle se stoppa en passant par le trou. Elle sourit et comprit où voulait en venir le garuga. Il se retourna en sifflant. Larah se mit à courir et sauta au dessus de lui. Elle vit un nid tout fait, où reposait une femelle de l'espèce de Yann. Elle ouvrit les yeux devant Larah. Ses pupilles dorées brillaient à travers l'obscurité des arbres. Elle se redressa et ouvrit ses ailes. Trois oeufs se cachaient en dessous. Larah sourit et s'approcha de ses petites coques. Elle les toucha du bout des doigts en regardant Yann, fier, qui ouvrait les ailes pour saluer sa fiancée.

- Vous êtes venue, Larah.
- Yann m'a emmené de force, nuance.
- Ils vont bientôt éclore...

Yann s'installa derrière sa femelle et posa sa tête sur son dos. Nocte, Larah l'avait nommé ainsi, sa carapace était semblable au manteau de la Nuit. Nocte poussa le premier oeuf vers Larah, elle sentait des vibrations dedans. Fascinée, elle se concentra dessus, finalement, se fut un "crak" qui la sortit de sa concentration. Elle leva le nez. Un oeuf commençait à craquer. Elle s'éloigna et reposa l'oeuf. Yann bougeait comme le petit rathalos de Macouta (ancien role-player... )... Puis un second craqua. Nocte se rapprocha. Le premier oeuf, le plus près de Nocte s'ouvrit et laissa sortir un petit oiseau, tout petit et fragile, commençant déjà à imiter les cris de Yians garugas. Yann s'émerveilla devant sa progéniture et se leva pour lui faire place. Le petit wyverns sauta sur le bec de son père en piaillant. "Quelle énergie" dit-il à l'adresse de Larah. Un deuxième s'ouvrit et laissa place à un petit plus gros que le précédent, ouvrant déjà ses ailes pour regarder le monde autour de lui. Larah applaudit d'excitation. Le dernier roula et s'ouvrit uniquement parce qu'un rocher ouvrit le sommet. Ils se tournèrent vers cet oeuf et virent une petite tête sortir du trou. Puis toute la coquille craqua et l'oiseau sortit en piaillant, roulant et tomba finalement
.

- Deux mâles et une femelle, murmura Nocte à Yann. Larah...

Ils se tournèrent vers elle. Elle caressait le premier né, puis elle regarda les adultes attendant une réponse. Elle toussota et demanda :

- Vous ne voulez quand même pas que je les nomme...?
- C'est pour ça que tu es là, murmura Yann.
- Mais... Sous le regard dorée de Nocte, elle soupira. Bon, et bien, si je n'ai pas le choix...

Elle regarda chaque petits êtres, maintenant calmes, attendant la nourriture. Le premier né était le plus petit des deux mâles, le plus énergétique aussi...

- Raiwing...

Le deuxième était beaucoup plus large que les deux autres. Il tourna étrangement la tête vers Larah, sûrement l'incompréhension de voir une espèce différente de la sienne.

- Reiburn...

La troisième attendait, par terre, après avoir roulait sur les feuilles, elle regardait la tête à l'envers Larah. Cette dernière ricana et décida de l'appeler :


- Stellas.

Yann se leva et fit se lever la jeune femme en lui donnant des coups de bec. Ils se mirent côte à côte et Yann déclara :

- Jeune Larah Tian, tu viens de donner serment que tu prendrais soin de ses trois petits.
- Quoi ?! Quand ?!
- A l'instant.
- J'ai rien dit !
- Tu les protègeras au péril de ta vie...
- Euh... attends là, je vais pas jouer les baby-sitters, il y a assez de squatteurs chez nous ! Déjà qu'on doit se trimballer tous les croisés du continent, pas question que Rupert prenne soin d'eux !
- Rupert ? Celui qui fait pousser des plantes dans notre forêt ? Je crois que c'est de l'herbe à chat, mais pour humain...
- Exactement ! Attends... QUOI ?! Où ça ?!
- Tu ne fumeras dans aucun cas ça...

Larah soupira. Après tout, elle en avait plus vraiment besoin... Il y avait Talf pour les moments difficiles, et il savait la réconforter avec les bonnes paroles... S'il venait à disparaître... Elle secoua la tête et cria :

- Je refuse catégoriquement d'être responsable de tes petits, déjà que tu me laisses assez de problèmes à la Guilde...

Quelques heures plus tard, Yann revint. Larah était enfouie sous les trois petits qui lui mordaient mutuellement les bras...

- Je vous hais tous...
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Message par hanaxala Dim 3 Fév 2013 - 21:56

L'homme encapuchonné rentra dans la taverne, il regarda longuement le panneau d'affichage des quêtes, il trembla un bref instant en voyant le nom de Larah, tant il savait à quel point cette femme était dangereuse pour s'être entrainé contre elle dans les souvenirs d'un espion lors d'une grande bataille. Après tout, ce n’est pas n'importe qui qui pourrait se vanter d'avoir battu 2 dragons ancien en même temps. Mais ce n'était pas pour elle qu'il avait fait tout ce chemin, non, au bout d'un certain moment, il finit par les trouver dans une quête appelée le dédale de Minos : Aorwyn le fils du grand Shiro, un looser qui était soit disant un héros. Il se remémora le jour où il avait appris la nouvelle de sa mort et la joie qui l'avait submergé à ce moment-là ! Le sourire qui se dessinait sur ses lèvres disparut en lisant deux autres noms qu'il connaissait bien : Nura, l'homme qui lui avait un arraché un œil et volé ses jouets préférés, et sa garce de sœur, qu'il n'avait pas eu le temps de torturer.
Il se rappellerait toujours de cette sensation du travail inachevé, il était si inspiré à ce moment-là ! Il aurait commencé comme à son habitude par trancher les vêtements avec ses griffes tout en éraflant à peine la peau puis il aurait écouté ses longs cris de souffrance et d'agonie : Ha ! Rien que d'imaginer le spectacle il était excité !
Il se retourna et sortit de la taverne, ses proies étaient parties, il allait devoir attendre et leur tendre un piège. Il se remémora ces deux jouets préférés : Ah, qu'elle lui manquait ! Le son de leurs hurlements ressemblant tellement à celui de leur mère, tous ces jours de torture dans leurs cellules à les voir trembler, recroquevillées dans un coin, se tenant l'une à l'autre, le désespoir se lisant dans leurs yeux, la fois où il avait tué leur mère devant leurs yeux, c'est fou le nombre de clous que cette catin avait pu endurer. Ha, comme quoi, avec 242 clous, un marteau et le don d'empêcher les blessures de saigner on pouvait passer des journées mémorables...
L’homme fut tiré de ses pensées brutalement car quelque chose venait de le bousculer, il jeta un regard noir et remarqua que c'était une petite fille. Il la regarda un moment : la fille le dévisagea, lui fit un grand sourire et s'exclama :

-Lili : oups dezolé, je suis allée trop vite, je dois aller voir maman sinon elle va me gronder.

-?, sourire sadique : Ce n'est rien voyons, tu es si pressée ? Dommage, une si jolie fille, je lui aurais bien acheté des friandises...

-Lili, les yeux brillants: Des bonbons ?! Ze veux je veux !!!

-? : Alors suis-moi, je sais où il y'en a plein (rire)

-Lili : Mais je dois prévenir maman...

-? : Voyons une grande fille courageuse comme toi n'a pas besoin de prévenir sa mère non ?

-Lili : Vouiiii, je suis une héroïne !! D’accord monsieur je vous suis ! Au fait, tu t'appelles comment ? Moi c'est Lili ! (rire)

-? : appelle-moi Zagi, je suis sûr qu'on va très bien s'amuser tous les deux (passe sa langue sur ses lèvres)

Zagi prit la main de la petite fermement et commença à l'emmener : Il venait de trouver le jouet idéal pour s'occuper, il avait pris quelques outils avec lui, il aurait de quoi s'amuser un peu en attendant de pouvoir reprendre ses esclaves. Au moment où il allait passer la porte du village avec la fille, une main se posa sur son épaule, l'obligeant à s'arrêter.

-? : Hé toi, j'ai entendu toute ta discussion avec la petite et l'épicier, c'est pas par-là ! (montre la direction du doigt) J'ai une ou deux questions à te poser, à commencer par ce que tu regardais à la taverne !

Zagi jura : L'homme qui était dans son dos n'était pas un bleu s’il l'avait suivi depuis le panneau de quête sans qu'il ne s'en rende compte.

-Zagi : Je suis venue avec un chariot marchand, j'allais prendre les friandises là-bas, monsieur ?

-? : Je m'appelle Low Vaen et cesse de me prendre pour un imbécile, il y a aucun transport marchand de prévu aujourd'hui et tu n'as clairement pas le profil de l'emploi ! Tu vas me suivre bien gentiment (sort son katana du fourreau)

-Zagi : Ah, je regrette ma maman m'a appris à ne pas faire confiance aux personnes qui sortent une arme...

-Low, posant l'arme près de la gorge : Tu n'as pas le choix !

Zagi donna un brusque coup d'épaule, faisant passer la lame au-dessus de sa tête, suivi d'un balayage dans les jambes tout en enclenchant le mécanisme d'un de ses gants, faisant sortir 3 griffes.
Il visa la gorge de Low, mais ce dernier esquiva l'attaque d'un bond en arrière. Low allait riposter mais Zagi lança une bombe flash qui l'aveugla et l'homme s'enfuit, laissant heureusement la jeune fille qui n'avait pas compris ce qu'il se passait à cause de la vitesse du combat.

Lili: Ba, il et ou le monsieur ? Plus de bonbons ?

-Low : Viens avec moi, je vais aller t'en acheter et je te ramène chez ta mère.

Lili : Vouuuiiiii !!!!

Pendant ce temps, dans une forêt non loin, Zagi déversa toute sa rage dans un arbre et jura de faire payer à cet impertinent de l'avoir privé de longs jours de plaisir, et il allait devoir se montrer très prudent, il l'avait eu par surprise, mais ça ne marcherai plus. Il décida donc de ne plus rentrer dans le village tant que ses cibles ne seront pas revenues, ce qui le frustra encore plus.
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Message par Aorwyn Lun 4 Fév 2013 - 1:06

HRP : Mwuhahaha le gros vilain ! J'ai hâte de tomber nez à nez avec lui à notre retour *-*
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Message par Kut-Ku d'or Lun 4 Fév 2013 - 1:13

HRP : C'est un pédophile ou quoi?
EDIT : J'édite par dessus un petit texte. Le perso présenté, Aelys, n'est pas un perso que j'utiliserais en quête. Seulement pour le background.

Belle journée à Tenmura. Le marché était en effervescence, les différents marchands des alentours étaient venus vendre leur marchandise, et il y avait un choix gigantesque, pour petits et grands. Pas très loin de là, au port, un petit bateau rentrait. Tous les gens du port le regardaient, ébahis. Il y avait de quoi : on pouvait voir sur la petite embarcation une carcasse de Plésioth (plutôt petit, sinon, le bateau coulerait, mais un Plésioth tout de même). Les marins se disaient que seul un équipage préparé aurait pu ramener un Plésioth. Grande surprise ce fut fût quand les marins remarquèrent qu'il n'y avait qu'une personne à bord. Cette personne, qui était vêtue d'un capuchon blanc, ramait paisiblement jusqu'à l'embarcadère, pour y déposer son bateau et sa pêche. Un poissonnier ayant assisté à l'arrivé de la personne, lui fit une offre très généreuse pour le poisson géant, qu'elle accepta sans négocier. Le Plésioth est en effet un met de choix. Si il est mis entre de bonnes mains, il peut être si goûteux qu'il vaudrait 50000zennis. Le pêcheur s'en alla vers le marché, qu'il traversa en regardant les divers étals présents. Il acheta quelques breuvages et des couteaux de lancer au passage et se dirigea maintenant vers la taverne. Il entra ensuite dans le beau bâtiment en bois puis s’assit au bar.

??? : Une bière fraîche s'il te plaît Roger. Je meurs de soif.

Roger : Tiens, tiens. Mais ce ne serait pas Aelys, notre jeune hunter revenue de quête ?

La personne enleva son capuchon blanc, révélant son apparence et son identité. C'était une jeune femme qui était fort belle. Ses cheveux, raides et plus ou moins lisses, et ses yeux étaient assortis, tous deux d'un blanc cristallin et immaculé. Sur son beau visage apparaissaient de petites lunettes, qui lui allaient très bien, et qui lui donnaient un air sérieux. La jeune femme portait une armure faite à partir de Kushala Daora. Cependant, cette armure n'est pas lourde comme le sont habituellement les armures Daora, mais légère, à la manière de celle d'un Nargacuga. Autre caractéristique étonnante de cette armure : elle était entièrement blanche, et non noire métallisée comme les écailles du monstre. Son arme apparente dans son dos était une épée étrange recouverte de bandages. L'épée était courbe et revenait vers l'intérieur à la manière d'un croissant de lune. Cette épée n'avait pas de fourreau, mais on remarquait pourtant la présence d'un fourreau à sa ceinture, qui devait probablement abriter une arme inconnue. La jeune femme ne portait, entre-autre, pas de casque. Aelys n'était surement pas idiote ou niaise, elle était cultivée et intelligent.

Aelys : Eh oui, c'est moi. Je suis partie il y a deux malheureux jours. Le temps de faire aller-retour et c'était fini.

Roger : Tu étais allée chasser quoi au juste pour que ce soit si rapide ? Des Vespoids ou un Gypcéros ?

Aelys : Non, en fait, c'était un Plésioth. Sinon, tu fait quoi avec ma bière ? Tu la distilles ou quoi ?

Roger : Oh excuse-moi. (Donne la bière à Aelys) Tu as bien dis un Plésioth ? Ces bestioles sont coriaces. Tu l'as battue toute seule ?

Aelys : Oui. Mais il faut dire que je n'avais rien mangé, donc j'étais pas vraiment en forme.

??? : Eh mademoiselle, tu veux venir faire un tour chez moi ?

Aelys se retourna et vit un homme, apparemment saoul, lui tendre la main. Aelys se leva, salua en se baissant l'homme ivre, et se rassit de suite après pour continuer de boire sa bière. L'homme s'offusqua.

Homme ivre : D'où tu m'ignore ? Tu veux que je te punisse ou quoi ? Réponds quand je te parle traînée !

La chasseuse leva ses lunettes et les posa sur le bar. Roger avertit tous les clients de se mettre à couvert. Toutes les boissons proches d'Aelys gelèrent. Elle avança de quelques pas vers l'homme puis s'arrêta, la main tendu vers le front du malotru. Elle posa alors sa main par-terre et pris appuis sur celle-ci. Elle fit un balayage dans les jambes de l'alcoolique, le faisant vaciller et perdre ses appuis au sol. Elle se leva rapidement et mis un coup de pied gargantuesque dans la côte droite de l'homme qui traversa la salle (et la porte dans la même occasion) pour aller finir sa couse dans le mur en face de la taverne. Toutes les boissons dégelèrent et Aelys se rassit, encore une fois. Elle remit ses lunettes, paya Roger pour la bière et quitta l'établissement. Le jeune femme partit, traversa la grande place et se dirigea vers la bibliothèque. Dans la ruelle à côté de la bibliothèque, elle aperçut une petite fille se faire racketter par un homme d'une trentaine d'années. Elle replaça ses lunettes avec la paume de sa main, comme elle avait l'habitude de le faire, et s'engagea dans la ruelle. Elle plaça sa main sur l'épaule du voleur et lui parla gentiment.

Aelys : Tu devrais arrêter ce que tu fais tout de suite. C'est immoral et totalement dénué de sens.

Voleur : Qu'est-ce qu'il y a l'intello ? Un soucis peut-être ?

Aelys : C'est toi qui va avoir des soucis si tu n'arrêtes pas de voler cette petite fille.

Voleur : Pourquoi j'aurais peur de toi gamine ? (En effet, par rapport à cette homme, Aelys était une « gamine », elle était âgée de vingt-quatre ans)

Aelys pris le cou du jeune homme et le plaqua contre le mur de la ruelle si violemment qu'elle les fit trembler. L'homme, pris de peur, partis de la ruelle en courant. La chasseuse se baissât vers la petite fille.

Aelys : Tout est fini. Retourne voir ta mère.

La fillette s’exécuta. La chasseuse sortit de la ruelle et entra dans la bibliothèque juste à côté. Elle salua humblement Yves, qui rangeait des bouquins sur les étagères, et se dirigea vers le rayon des romans. Le type de romans qu'elle lisait habituellement était quelque peu...inhabituel pour une femme. Pour ne rien cacher, sa lecture préférée était les romans érotiques (Je sais, mes persos sont tous bizarres). Elle acheta donc deux livres et se dirigea ensuite vers la guilde. Aelys entra dans le bâtiment, salua les hôtesses et quelques connaissances, et s'approcha du panneau des quêtes. Elle survola les différentes missions disponibles et lu deux noms dans une quête nommée « Le Dédale de Minos ». Ces noms ? Ereia et Clost. Aelys trembla, étonnée de voir ces deux noms figurer autre part que sur un document parlant de la catastrophe d'Iolia, île natale de la jeune femme.

Aelys : Oh mon dieu, ils sont vivants ! Mes cousins sont vivants ! C'est un véritable miracle !

En effet, le peuple d'Ereia et Clost n'avait pas été TOTALEMENT éradiqué. Leur cousine, Aelys, était partie de l'île avant la catastrophe. Sa couleur de cheveux était donc due à son origine. En fait, Aelys avait les cheveux noirs durant sa jeunesse, mais ses cheveux ont changés de couleur à cause de son pouvoir de glace. Lors de l'utilisation de ce pouvoir, les cheveux et les yeux de l'utilisateur virent au blanc cristal. Le fait que cette couleur soit la couleur naturelle des cheveux et des yeux d'Aelys est que cette jeune femme avait atteint un niveau de maîtrise de son pouvoir très élevé. Sa puissance n'était pas à remettre en question. Aelys, toute contente de cette nouvelle, partit vers l'observatoire pour prendre quelques infos sur un monstre qu'elle avait aperçu plus tôt, puis retira de l'argent depuis son compte à la banque. Elle partis alors pour une quête qu'elle jugea rapide : un Tigrex. Elle se dit qu'après cette quête, elle aurait le temps d'en faire deux autre avant le retour de ses cousins. Elle partit donc pour chasser le Tigrex, seule à son habitude.
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Message par sabertiger Mar 19 Fév 2013 - 23:37

HRP : La passé de Crimson, vous vouliez savoir de quoi il retourne, voilà la vérité.

La ville servant de base au croisés, dans la salle tout au fond :
L’homme en noir se leva, s’étirant, il déclara à l’autre, qui jouait encore :

???1 : Dis-moi, tu n’as pas besoin de moi pour les prochains essais ?
???2 : Non. Tu dois aller quelque part ?
???1 : Ouais. Une nouvelle piste que j’aimerai explorer.
???2 : Bien, tu reviens quand ?
???1 : Va savoir, c’est assez loin, il se peut que je ne sois pas là de toute la semaine.
???2 : Alors sois prudent petit frère.
???1 : T’occupes, de nous trois j’étais le plus tenace, je dois te le rappeler ?
???2 : Non, pas la peine.

Il avait souri à la fin de sa seconde réplique, celui au manteau noir le lui rendit. Il passa la porte, puis se dirigea vers le hall. Une fois dans le jardin, il fixa le ciel et poussa un profond soupir : C’est vrai qu’il n’avait pas vraiment vu l’extérieur depuis quelques mois maintenant, ça lui avait manqué.
Yasmir et Ethan, tous deux à la table dudit jardin firent un bond en le voyant, le second demanda :

Ethan : Maître ?! Que faites-vous ici ?!
???1 : Je sors un peu, je vais vers une ville après la frontière.
Yasmir : Chizontania ? Les portes de la frontière sont fermées paraît-il et passer par le labyrinthe est pas recommandé vu ce qui y rôde.
???1 : Qui t’a dit que je comptais y aller à pied ?

Il retira son manteau, son corps se couvrit d’écailles noires comme la nuit, ses yeux passèrent à un jaune effrayant, ses doigts devinrent presque des griffes. Il déploya une paire d’ailes majestueuses dans son dos, puis il déclara :

???1 : Cette Chizontania, serait-il possible qu’n y trouve quelque chose de valeur ?
Ethan : C’est une ville de frontaliers, donc c’est tout à fait possible, oui.
???1 : Alors allez-y tous les deux et ne me décevez pas cette fois, c’est bien clair ?

Ils opinèrent, avalant difficilement leur salive devant la présence monstrueuse de cette homme. L’homme décolla, portant son manteau noir dans une main. Ethan soupira un grand coup, il se tourna vers Yasmir et déclara :

Ethan : Bien, on se met donc en route, hein ?
Yasmir : Le plus tôt serait le mieux…

Ils rentrèrent dans le manoir, afin de se préparer au voyage qui les attendait. Une jeune femme apparut alors, adossée au mur, quand le jardin fut vide. C’était une jeune femme brune aux yeux noirs, elle portait d’amples vêtements de couleur violacée et blanche, qui lui donnaient l’impression d’être une ecclésiastique plus qu’autre chose. Elle soupira :

???3 : Mhhhh… Voilà qui est intéressant, alors Black est vivant ?

Elle disparut de nouveau ensuite, son corps se couvrant progressivement d’écailles violacée.
Black, de son côté, profitait de la vitesse de ses battements d’ailes pour couvrir la grande distance le séparant de Doma. Après un rapide calcul, il déduisit rapidement qu’à cette vitesse, il atteindrait probablement la frontière en quelques heures tout au plus s’il ne croisait pas de Wyverns en chemin.
Et, en effet, au bout de quelques heures, il atteignit la frontière, utilisant les nuages pour se cacher, il survola l’épais mur, se moquant presque de la crédulité des gardiens. Mais, le soir tombant, il dut se poser pour se reposer, dans la chaîne montagneuse, servant elle aussi de frontière. Il trouva une petite grotte, bien abritée, et y alluma un petit feu pour faire cuire un peu de viande, récoltée sur un des petits herbivores autochtones.
Mangeant sa ration, le croisé Fatalis Noir se prit à soupirer, se rappelant de l’époque où elle allait bien. Il se secoua vivement : Non, se raccrocher au passé ne le mènerait à rien, il préférait s’assurer qu’elle aille bien dans l’avenir, qu’elle puisse à nouveau leur chanter cette chanson, pendant que Crimson jouerait du piano… Oui, ça c’était ce qu’il voulait… Et il y laisserait son humanité s’il le fallait, parce qu’il était prêt à tout pour celle qu’il aimait, prêt à tout pour sa dame.
Il déplia un bout de papier de sa poche : Les instructions y étaient marquées noir sur blanc. Un mois plus tôt, il avait envoyé Yasmir enquêter dans cette cité lugubre, Doma, afin qu’elle recherche d’éventuels indices sur un remède puissant ou toute autre chose s’y rapportant. C’est à ce moment-là qu’elle en avait entendu parler, en croisant un d’entre eux qui voulait « s’amuser » avec elle et le mettant plus bas que terre mais devant utiliser ses gènes pour ça : Les chevaliers de sang, ces types qui savaient parfaitement gérer leur flux d’hémoglobine pour en faire des armes u des protections.
Black avait de suite eu une idée, c’était d’en contraindre un à utiliser ses dons sur Aria, pour la soigner, pour la guérir. Mais manque de chance, ces derniers n’étaient pas vraiment du genre coopératif. Ainsi, il avait pris une décision, devenir l’un de ces chevaliers. Il n’avait pas pu réaliser d’analyses sur le corps du chevalier vaincu par Yasmir, seulement sur son sang, assez proche de celui d’un Fatalis à vrai dire, et les affaires de l’homme, qu’elle avait rapporté, lui avaient permis de comprendre pas mal de choses, notamment, le fait que l’une de leur leaders aime se détendre dans un bar à ses heures perdues. Et lui, il allait l’y attendre.
En effet, qui de mieux placé pour le faire accéder à ce titre qu’un des leaders ? Et puis, quand bien même il tenterait de le tuer, excepté des Dragons Anciens et de quelques personnes dans le monde, il n’avait pas à craindre d’affronter quelqu’un au corps à corps, même à main nues. Black était quelqu’un d’extrêmement doué. Il devait cela à sa pratique d’arts martiaux divers, mais aussi à ses excellentes connaissances anatomiques d’à peu près toutes les choses qu’il avait croisé jusque-là, du moucheron au Lao-Shan Lung en passant bien sûr par les êtres humains. En plus de ça, ses gènes Fatalis Noir lui conféraient une présence d’esprit surprenante, sa capacité à réfléchir avait sensiblement augmentée depuis qu’il avait assimilé ses gènes, tout comme pour ses frères, mais sa force et sa vitesse étaient elles aussi devenues bien plus monstrueuses.
Pour finir, contrairement à Crimson, qui avait couru après Fatalis, ou White, qui se reposait sur ses lauriers, Black n’était pas du genre à laisser les autres le surpasser sans réagir, il s’entraînait, sans répit, essayant de devenir encore plus fort. Cet entraînement avait clairement porté ses fruits, il était suffisamment fort pour prendre Ethan ou Yasmir de vitesse et leur faire mal, même si leurs gènes étaient activés.
Il se prit à soupirer :

Black : Bien, donc je dois aller dans un bar miteux, au beau milieu d’une cité qui craint encore plus qu’une balade dans un nid de Dragons de Feu… Le programme habituel en somme.

Il s’enroula dans son manteau et s’endormit, rapidement, laissant le feu brûler. Il se réveilla au petit matin, en entendant les bruits métalliques provenant de l’entrée. Il ouvrit rapidement les yeux : Deux frontaliers, l’un d’eux pointant sa lance vers le jeune homme. Black releva la tête, l’homme lança :

Frontalier : Plus un…

Il ne termina pas sa phrase, activant ses gènes, le croisé Fatalis lui avait collé un simple coup de pied rotatif, qui avait déformé le métal du casque de l’homme à l’impact et l’avait envoyé s’écraser contre la paroi, libérant une quantité affolante de sang. Il fixa ensuite l’autre, qui avait les yeux encore écarquillés par le choc. L’homme s’enfuit, sans demander son reste, Black soupira :

Black : Ah, là, là … Même les deux autres pourraient passer de face avec des gardes de ce niveau là…

Il sortit de la grotte et décolla, direction Doma, au Sud. Après quelques heures de vol, il aperçut les contreforts saillants de la citée, cernée de bidonvilles plus ou moins bien construits. Il se posa, à plusieurs kilomètres, par précaution, puis se mit en marche vers la ville, renfilant son manteau noir pour cacher les deux marques laissées dans son dos par ses ailes. Il marcha, cachant sa chaîne dorée portant une pierre bleutée autour de son cou et rangeant son plan dans sa sacoche, qui pendait à sa ceinture.
Il déambula un peu dans le bidonville, marchant le plus rapidement possible vers les portes de la ville, qui étaient grande ouvertes. Les marchands vendaient leurs produits çà et là, les mendiants faisaient la manche, en nombre, tous dans des vêtements crasseux. Black regretta soudain ses goûts de luxe au niveau vestimentaire, lui qui voulait être discret, c’était raté. En effet, il avait attiré un grand nombre personnes, femmes et enfants surtout, qui tentaient de le convaincre de donner un peu d’argent ou de nourriture, le suppliant, l’implorant. Il en eut marre et soupira un grand coup, il sentit une main se faufiler dans sa poche et attrapa la coupable, par le crâne, le soulevant à deux mètres du sol dans un étau de fer.
Le jeune homme implora son pardon, les autres reculèrent ou implorèrent la clémence du croisé Fatalis, qui tendit juste sa main. La bourse que le jeune homme avait prise s’y déposa. Black approcha son visage à quelques centimètres de ceux du jeune garçon et plongea ses yeux dans les siens. Il activa ses gènes, donnant l’image la plus effrayante de toute la vie du bambin, qui resta à trembler pendant plusieurs heures sans pouvoir articuler le moindre mot tant ce qu’il avait eu l’impression de voir lui avait fait peur. En effet, si seuls les Chasseurs étaient habilités à chasser des Fatalis, eux aussi étaient sujets à ce genre de visions, ce souvenir marquant, effrayant et horrible gravé à jamais dans leur esprit : Le regard diabolique de la créature.
Black reprit sa marche, tranquillement, ses yeux avaient pris cette teinte à peine une seconde, mais ça avait suffi, le jeune homme tremblait et plus personne ne le suivait. Il entra dans la ville, cette dernière ressemblait au bidonville extérieur, mais en plus structuré : Des maisons à nombreux étages s’empilant, des commerces aux marchandises de qualité douteuse, des bars ou des bordels ouverts et affichant à peu près le même contenu. Black soupira :

Black : Quelle décadence… Je suis bien content que dame Aria n’ait pas à vivre ici.

Il marcha un peu plus, consultant régulièrement le plan de la ville fait par Yasmir au gré de son enquête. Il arriva enfin au bar mentionné par l’un des documents du malheureux adversaire de la croisée Akantor : « L’empaleur pourpre. »

Black : Original.

Il passa la porte : Un bar classique, six alvéoles pour les VIP aux coins de la pièce, deux escalier permettant d’accéder à l’étage, une dizaine de tables dans la salle et un comptoir avec une tavernière qui semblait en avoir vu plus d’une rien qu’à son air dur et la cicatrice sur son œil. Il avança, brisant le silence qui s’était installé à son entrée, et remarqua la désagréable odeur qui régnait dans la pièce. Finalement, il s’accouda au comptoir et les discussions reprirent, ainsi que la musique, car il n’avait pas noté l’homme qui jouait du piano dans un coin. La tavernière arriva, elle demanda :

Tavernière : Ce sera ?
Black, posant quelques pièces sur le comptoir : Je suis venu voir quelqu’un de spécial.

En effet, il avait, suite au rapport de Yasmir, fait en sorte que cette dernière monnaie son accès à la table du fameux leader. Après avoir délesté sa bourse de pas mal d’argent, la tavernière avait accepté de lui en parler et lui garantit un accès un jour où ledit leader serait là. Il avait aussi été convenu de ce mot de passe et du fait que c’était Black qui viendrait, non pas Yasmir, et qu’il payerait une certaine somme pour prouver son identité.
Elle compta rapidement les pièces et déclara :

Tavernière : Là-bas (elle désigna un des carrés VIP, le plus à l’ombre). Elle vient juste d’arriver.

Il opina et se mit en marche, il entra dans ledit carré et s’installa à la table, la jeune femme face à lui l’avait vu faire et le fixait avec méfiance. Elle avait des cheveux argentés, attachés en un chignon et des lunettes sur le bout de son nez, couvrant ses yeux saphir. Elle semblait forte, en témoignait le léger malaise que ressentait Black, qui était pourtant habitué à l’aura meurtrière de son frère. Il lança la conversation :

Black : Horrible cette musique, hein ? Ce type ne sait pas jouer.
???4 : Et il vaudrait mieux pour toi que tu ne joues pas non plus avec moi, va-t’en.
Black : Et c’est là qu’est le problème, j’ai monnayé assez cher cette entrevue et je serai déçu si je ne pouvais pas parler à l’un des leaders des chevaliers de sang.

La jeune femme écarquilla les yeux, mais se concentra de nouveau rapidement :

???4 : Que sais-tu de nous ?
Black : A vrai dire ? Pas grand-chose. J’ai eu le loisir d’examiner un peu le sang et les affaires d’un des vôtres, qui avait voulu s’amuser avec une de mes servantes.
???4 : Tu as tué un des nôtres et tu te pointes ? Tu es soit confiant, soit fou, soit les deux à la fois.
Black : A choisir, je préfèrerai que tu dises confiant, mais passons. Si je suis ici, c’est pour une excellente raison.
???4 : A savoir ?
Black, notant la tension qui était montée d’un cran : Je veux rejoindre vos rangs, devenir un chevalier de sang.

Elle se mit à rire, d’un rire léger et doux aux oreilles :

???4 : Ah, ah ! T’es un marrant toi ! Comme si on pouvait choisir de le devenir. C’est une opération délicate et qui peut coûter la vie si l’on n’est pas compatible.
Black : J’apprends ce détail, mais je ne m’en fais pas pour ce qui est de la compatibilité.
???4 : Et pourquoi donc si je peux me permettre ?
Black : J’ai compris, en analysant un peu le sang de cet homme, qu’il était mélangé à celui d’un Fatalis, non ?

Elle ne lui répondit pas, il poursuivit :

Black : je prends ça pour un oui. Donc disais-je, la compatibilité…

Il activa ses gènes, qui couvrirent son bras et une partie de son visage, faisant changer aussi ses yeux. Il montra ostensiblement sa main, couverte d’écailles noires et aux doigts ressemblant plus à des griffes.
L’inconnue écarquilla les yeux, visiblement troublée par ce qu’elle venait de voir. Il expliqua :

Black : Je me présente, Black, croisé Fatalis Noir.
???4 : Qu’est-ce que… Par quelle espèce de miracle ?
Black : Un processus un peu particulier mis au point par moi et mes frères, le fond est le même que votre rituel pour devenir chevalier de sang, la forme est autre chose. Concrètement, tu peux me considérer comme un Fatalis dans un corps d’homme, je ne suis quasiment plus un humain. Donc ingérer du sang de ma propre espèce ne me ferait pas grand-chose, tu peux t’en douter.
???4 : Je vois… Le programme durerait donc six jours, cela risque d’être douloureux et long, tu te sens prêt ?
Black : Si j’hésitais, vous m’auriez laissé en vie ?
???4 : Et en plus de ça, tu as remarqué que je voulais te tuer… Intéressant… Je m’appelle Meille, je serai celle avec qui tu établiras ton lien.

Il opina, ils partirent quelques heures plus tard, pour se rendre dans un palais. Black la suivait, sans vraiment savoir où elle le menait. Il termina dans une pièce recluse du palais, assez sombre contrairement au reste du bâtiment. Le croisé Fatalis demanda :

Black : Bien, et maintenant ?
Meille : Maintenant, on commence le rituel.

Elle avança vers lui, s’ouvrant l’index, il but le sang et attendit les effets…
Ainsi, la semaine passa, les six jours nécessaires à l’obtention du titre de chevalier lui parurent une éternité car il n’était pas autorisé à sortir de cette pièce obscure sans aucune décoration. Il avait d’ores et déjà posé son manteau dans un coin et s’entraînait à ses heures perdues, alternant méditation et pratique de techniques qu’il ne maîtrisait pas encore afin de s’améliorer encore. Il voulait devenir le bouclier d’Aria, celui sur qui elle pourrait se reposer, son titre il allait devoir le mériter. Les deux doses ne lui firent, comme prévu, rien. Pourtant, quand il s’endormait, il se retrouvait dans une étrange pièce circulaire, seul, il profitait de cette dernière pour s’entraîner encore, pendant qu’il dormait. Ainsi, il reçut la troisième dose, cette dernière lui fit mal, ses gènes s’activèrent d’eux même, ce qui fit reculer Meille d’un coup. Il ressemblait vraiment à un démon au sens propre du terme avec cette apparence : Ses deux yeux, normalement ambrés, passant à un jaune vif malveillant, son corps couvert d’écailles noires luisantes, ses mains transformées en griffes acérées et ses deux ailes majestueuses déployées dans son dos.
Lors de ses activations, Black était parvenu à contrôler son apparence, ce qui lui évitait ainsi d’avoir des cornes ou des épines sur le dos, qui étaient plus des gênes qu’autre chose, il fallait l’avouer.
Ainsi, le croisé Fatalis se tordit de douleur, posant un genou au sol. Meille expliqua :

Meille : L’adoubement, la partie sensible. Je repasserai demain, si tu as survécu à ça, tu seras digne d’être un chevalier de sang.

Demain ? Elle se foutait de lui ou quoi ? Tenir jusqu’à demain avec cette douleur qui allait crescendo était…
Il repensa à Aria, grimaçant de douleur, il s’assit en tailleurs et commença à méditer, cherchant à oublier cette désagréable sensation pour se concentrer sur le sourire de la jeune femme, celui qu’il avait gravé dans ses souvenirs. Oui, Aria… C’était cette jeune femme à qui on avait promis la main d’un Alister. Le problème étant qu’il y avait trois fils chez les Alister…
Donc, cette jeune femme, Aria Thompson, digne héritière de la riche famille éponyme avait été désignée à huit ans comme la future femme de l’un des trois fils Alister, celui qu’elle choisirait à ses dix-huit ans. Tous trois étaient plus vieux qu’elle. Alexander l’était de dix ans, Evan de sept et Maximilien de cinq seulement. Ce mariage arrangé l’avait conduite à les haïr en premier lieu, mais au fil des années, les deux familles se rendant souvent visite, elle avait appris à les apprécier, tous, même Alexander, qui se montrait bien souvent distant.
Aria était des plus désirables, et elle l’était devenue encore plus en grandissant. Jeune femme blonde, avec des cheveux bouclés et enroulés en une coiffure complexe autour de son visage angélique aux yeux saphir, elle avait la peau claire, ce qui mettait en valeur les robes souvent bleues qu’elle portait. Indéniablement, quand elle avait atteint les quinze ans, les trois frères avaient commencé à la trouver belle, mais c’est à dix-sept ans qu’elle leur avait paru magnifique, il n’était pas rare qu’ils se disputent, aussi bien verbalement que physiquement pour elle, au grand damne de cette dernière.
Ainsi, il avait paru évident, après un moment, que c’était Evan qui obtiendrait ses faveurs. Il n’était pas rare qu’ils passent de longs moments en tête à tête, seuls dans la grande résidence de la jeune femme, dans le bosquet chantant. Souvent aussi, on pouvait les entendre faire leur duo, dans la salle de musique, Aria chantant pendant qu’Evan jouait du piano, ce piano bordeaux laqué, trempé dans du sang de Dragon Ancien, ce qui lui donnait une capacité de vieillissement hors-norme, mais aussi une sonorité unique. La voix d’Aria… Elle se liait tellement bien à cette mélodie… A tel point qu’elle avait fait graver les noms des trois frères, chacun sachant la jouer à sa façon, Alexander de façon sombre, Evan de façon mélodieuse et Maximilien de façon rapide.
Mais le jour où elle dut faire son choix, la nouvelle tomba : Elle venait de tomber malade, gravement malade, une maladie rarissime et incurable avec leurs moyens.
Refusant d’y croire, les trois frères avaient décidé de mettre au point un remède, peu importe le temps que ça leur prendrait. Chacun excellent dans un domaine scientifique, leur génie serait rapidement à même de vaincre cette maladie.
C’est ce qu’ils se disaient, au bout de deux semaines, l’état d’Aria empira, et ils n’avaient même pas l’ombre d’une piste à explorer. Evan souleva alors une idée qui allait tout changer : S’implanter le génome d’un monstre. Alexander et Maximilien ne comprirent pas la démarche, quel intérêt ?
Il leur expliqua que s’ils y parvenaient, ils pourraient surement vivre plus vieux, la plupart des monstres ayant des longévités hors-norme. Ils choisirent donc les trois plus évident : Les Fatalis, au prix de nombreuses expéditions, ils parvinrent à les extraire, trois sérums, un noir, un pourpre, un blanc. En se les injectant, chacun parvint à assimiler les gènes du monstre et à développer les capacités de ce dernier. Mais l’intellect et les capacités physiques de chacun s’en virent aussi décuplées. Ils firent ensuite ce qui leur paraissait le plus logique : En utilisant plusieurs procédés chimiques, ils prirent Aria dans un bloc de glace, qui ralentissait son métabolisme à son paroxysme, afin qu’elle reste en vie le plus longtemps possible, le temps qu’ils trouvent une solution. Finalement, l’argent vint à manquer, leur famille faisant faillite sur faillite. Celle d’Aria subit le même sort peu de temps après et ils furent contraints d’aller se réfugier dans un vieux laboratoire, perdu dans une ancienne cité.
C’est là que la Guilde les contacta, envoyant deux personnes, un homme et une femme, pour leur proposer une grosse somme d’argent pour avoir accès à la méthode d’intégration des génomes de monstres sur des humains, en vue de produire des super-soldats. Ils acceptèrent, les deux premiers cobayes furent les enfants de ces deux personnes, un petit garçon qui reçut des gènes Ukanlos et une petite fille, qui reçut des gènes d’Akantor. Les trois frères se répartissaient à merveille les tâches, Evan collectant les échantillons, sur les conseils de Maximilien, le plus calé en anatomie et d’Alexander, celui qui revérifiait les calculs du pourcentage à intégrer. Ils avaient pris un pseudonyme, correspondant à l’espèce de Fatalis de laquelle ils tenaient leur pouvoir.
Ainsi, ils avaient réussi à vendre le projet… Mais lorsqu’ils apprirent ce qu’il allait devenir, une dissension éclata : Evan voulait certes faire de l’argent pour ses recherches, mais pas en sacrifiant des dizaines d’enfants pour ce faire !
Ainsi, ils avaient dû le neutraliser, à deux contre lui, ils lui avaient fait perdre connaissance. Maximilien lui implanta une plaquette en métal dans le crâne, Alexander utilisa la foudre pour lui faire oublier sa vie, réécrire son passé en somme. Et ils l’abandonnèrent, dans une chaîne montagneuse éloignée de leur repaire. Ainsi, quand les croisés s’échappèrent, ils trouvèrent bien vite Ethan et Yasmir, qu’ils forcèrent à rejoindre leur cause. Et ces deux derniers rassemblèrent les autres croisés, leur faisant croire qu’ils amassaient des fonds pour une guerre visant à éliminer la Guilde, alors qu’en fait, ils ne servaient qu’à alimenter les recherches des deux frères.
Oui, c’était cruel, Maximilien le savait, oui, c’était inhumain, mais il ne reculerait devant rien pour elle, il ne reculerait devant rien pour Aria.
Il ouvrit les yeux et se releva, il lança :

Maximilien : Je te sauverai ! Aussi sur que mon nom est Maximilien Alister !

Des marques parcoururent son corps, éclairant la pièce d’un éclat rouge. Il lâcha un « hum », une voix le tira de ses pensées :

Meille : Je vois, Black n’était au final qu’un pseudonyme, hein ?
Maximilien : Si tu tiens à garder ta petite tête sur tes épaules, ne le dis à personne, clair ?

Elle lui répondit par un sourire, à peine effrayée par le regard malveillant du croisé Fatalis. Il se tourna vers elle et termina :

Maximilien : C’est déjà fini ?
Meille : Oui, tu n’as pas lâché un mot depuis que tu t’es assis, c’était impressionnant à vrai dire.
Maximilien : Il me reste quelque chose à apprendre ?
Meille : A vrai dire, oui.

Elle commença à lui expliquer les subtilités de sa nouvelle fonction, précisant au passage qu’il serait recontacté par la chevalière lors de son sommeil, dans la pièce circulaire qu’il avait déjà vu. Il repartit le lendemain, chargé d’un savoir nouveau, direction la base de son Organisation. Il avait encore fort à faire avant d’être capable de soigner Aria, mais il voyait le bout du tunnel.
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Le Village et ses alentours Empty Arrivée d'Olia et Destie

Message par arzak16 Jeu 28 Fév 2013 - 19:52

Olia et Destie marchaient depuis des mois et des mois. Ils avaient fui leur village alors qu'ils avaient étés bannis. Ils avaient réussi à garder une armure Mafumofu chacun, un Fusarbalète et un bouclier pour Destie, et un Katana en fer pour Olia. Ils avaient aussi chacun les 6 000 z obtenus en même temps que leur plaque de chasseur.

Le voyage, malgré sa longueur, avait été calme. Peu de monstres les avaient attaqués, encore moins les avaient inquiétés. Ils parvinrent malgré cela éreintés au portes de Tenmura; le voyage avait été fatigant.
-C'est la ville des chasseurs? demanda Olia.
-C'est possible, répondit Destie. Je vais parler aux gardes.

Destie arriva devant deux gardes armés de lances. Elle demanda :
-Est-ce la ville de Tenmura?
-C'est bien cela, mademoiselle, répondit l'un des deux gardes. Que faites-vous ici?
-Mon frère et moi sommes chasseurs, nous sommes donc venus nous installer à Tenmura, répliqua Destie.
-Alors veuillez entrer...

Les portes de la cité s'ouvrirent, laissant les jeune gens pénétrer dans la ville de Tenmura...
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Le Village et ses alentours Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par hanaxala Sam 30 Mar 2013 - 15:23

Nura trancha un dernier Genprey, absorba un minimum de sang et se remit en route a travers le désert. Cela faisait maintenant 3 jours qu'il avait quitté sa sœur et ses compagnons pour aller secourir sa bien-aimée. Selon les dire de Meille, il lui restait une journée de marche avant de pouvoir voir les chaines de montagne et la ville frontalière. La nuit était déjà bien avancée et il devait utiliser ses marques pour voir un minimum. Il sauta par-dessus une crevasse, roula au sol et continua ainsi pendent des heures. Quand soudain, il aperçut de la lumière : il devait y avoir un campement non loin. Il s'arrêta réfléchit un instant et s'avança, le sourire au lèvre : il avait trouvé un nouveaux moyen de transport, plus rapide, il lui suffisait juste de savoir se montrer convainquant envers les personnes. Lesquelles le virent approcher, l'épée à la main, ses habits tachés de sang et déchirés par endroit après un ou deux hurlements de douleur.

Nura parti à vive allure, chevauchant un Genprey, laissant les restes d'un campement derrière lui. Il ne fut plus attaqué pendent sa traversée et arriva enfin devant la chaines de montagnes. On pouvait voir en leur sommet d'épaisse muraille empêchant de les franchir. Chizontania, la muraille qui faisait la frontière entre ces terres et la ville reculées de Doma, où les fiers frontaliers de cette muraille étaient connus pour leur sens de l'honneur et à veiller jour et nuit pour empêcher toute personne non autorisée à sortir ou entrer. Pourtant ce n’était pas les frontaliers dont il avait peur, car il connaissait un passage pour passer. Il l'avait pris des années auparavant avec sa sœur, lors de son évasion, il n’était pas surveillé car ce qui réussissaient à passer cet endroit étaient considérés comme graciés. Le labyrinthe du gleame eyes, labyrinthe fait à l’intérieur même des montagnes, on rentrait, on se perdait, on tombait dans un piège, on mourait. C’était aussi simple que cela. Par chance lors son passage avec sa sœur, il n'avait pas croisé le gardien : on disait sur lui qu'il était un démon, d'autres que c’était un esprit maudit ou encore une expérience qui avait mal tournée et qu'on avait enfermé dans les profondeurs des montagnes. La seule chose ou tout le monde était d'accord c'est que l'entité avait des yeux bleus luisants. Il arrêta le fil de ses pensées : il était arrivé devant l'entrée de la grotte.

Il descendit fit apparaître ses marques et s'engagea jusqu’à un point d'eau : on pouvait voir une entrée au fond, le début du labyrinthe. Il soupira et commença en rentrer dans l'eau jusqu’à la taille, il retint sa respiration, prit appuis sur la paroi et passa l'entrer d'une traite. Il remonta de l'autre côté, vers l’obscurité et l'odeur des nombreux corps en décomposition des personnes ayant tenté la traversée avant lui. Plusieurs couloirs, sûrement tous piégé, il les regarda un instant.

-Nura (dans sa tête) : Et dire que ma sœur a trouvé le chemin facilement....

Il serra les poings et s'engagea dans le couloir le plus à droite, s'enfonçant ainsi dans les ténèbres ou l'odeur de la mort et le désespoir seraient ses seul compagnons.

Pendant ce temps a Tenmura.

Yumi sortit de la maison, équipée de sa superbe armure flambant neuf, le regard déterminer, elle vérifia ses manches : dans la manche gauche des lames en verre et dans la droite ses deux étoile de jet. Elle était prête !! Elle se dirigea vers la sortie du village et s'enfonça dans la forêt, elle était inquiète que son frère soit parti, mais il avait promis à Alina et Tilina qu'il reviendrait. Elle grimpa aisément à un arbre, prit appui sur une branche et se concentra sur ce qui l’entourait, elle vit un lézard sur un arbre en face d'elle. Elle prit 3 lames, retint sa respiration et une fois sûre de ses coups, lança la première suivi peu après des deux autres. Le lézard esquiva la première lame et essaya de s’enfuir en longeant le tronc par la gauche, Yumi sourit, la deuxième lames se planta devant le lézard qui partit vers le haut, la troisième lame lui coupa la queue. Elle sauta sur l'arbre en face et récupéra ses couteaux

-Yumi : C’est bien beau tout ça mais ça manque de puissance. Je devrais peut être essayer le fusarbalète...

-? : Les fusarbalètes sont puissant, mais ils font un raffut pas possible et son plutôt lourds, ça te conviendrait sûrement pas.

Yumi sursauta, faillit tomber de sa branche et se rattrapa de justesse : une jeune femme se tenait près d'elle, elle ne l'avait pas entendue arriver et elle était sure d’être seule au moment de ses lancers

-? : tu es plutôt douée, Yumi .

-Yumi : merci, Tana mais sa manque de force je dois progresser ! mais je sais pas comment faire...

-Tana : Dis, tu veux voir un truc intéressant ?

-Yumi, des étoile dans les yeux : Oh oui vas-y montre-moi !

Tana sauta de la branche et prit ses chakrams, elle lança le premier vers un arbre dans lequel il se planta profondément, le second fit une grosse entaille sur le côté, continua sa route, entaillant d'autres arbres au passage, avant de revenir dans les mains de sa propriétaire. Yumi applaudit, elle se leva, sauta à son tour tendit la main vers l'arme, Tana lui passa. Elle jaugea le poids et la forme et lança l'arme à son tour, l'arme parti en arc de cercle toucha le chakram planté, le délogeant ainsi, et revint dans la main de Yumi, qui avait les yeux brillants. Elle rendit l'arme à Tana, s'inclina poliment et fonça à l'armurerie : elle avait trouvé ses nouvelles armes !

2 jour après, au labyrinthe du gleame eyes.

Nura se laissa tomber au milieu d'un couloir et chercha à reprendre son souffle, ses marques brillant faiblement. Il venait juste d'éviter de se faire brûler par un jet de flamme venant d'un mur non loin, encore un piège qu'il venait d’éviter de justesse. Il entendit des hurlements au loin, sûrement des personnes qui n'avaient pas eu autant de chance que lui. Il se releva et continua à déambuler dans les longs couloirs, se collant à la paroi humide de droite, et manqua de se faire transpercer par une lance. Il sera les dents, hurla un bon coup et se mit à courir comme un dératé, perdant son sang-froid.

-Nura : BORDEL ! J'EN AI MARRE ! JE VEUX SORTIR !!

Il entendit un cliquetis et sauta au sol, évitant de justesse une nuée de flèches qui siffla au-dessus de sa tête. Il rampa jusqu’à la fin du couloir, pour arriver dans une salle circulaire remplie de couloirs. Il s'arrêta au milieu, regarda autour de lui et désespéra. Il repensa au village de Tenmura, à sa sœur toujours souriante, même ses baffes lui manquaient, à Alina et Tilina, il pensa même à Aorwyn, que, même s’il avait du mal à l’admettre, était un de ses plus précieux alliés. Il y avait Luna et son caractère bien trempé, accompagnée de Khnil, Shanod et son calepin en train d’écrire, Gabriel et sa transformation étrange accompagné de Miguel, qui passait son temps à dormir.Clost et sa soeur un peu folle ... et puis Gharith qui mine de rien frapper fort en plus de savoir viser .

-Nura : pff quel étrange équipe ! (rire)


L'image de Yomi lui vint en tête, il se releva de nouveau, motivé, et choisit le couloir en face de lui. Il arriva devant un escalier circulaire, il commença à monter quand il entendit un hurlement dans le couloir qu'il venait de passer : il se retourna, épées sorties du fourreau. Une lueur bleue était visible au loin, le gleame eyes l'avait trouvé. Il ne chercha pas à en savoir plus et monta les marche en courant, il entendit un hurlement terrifiant et des pas lourds. Quoi que soit cette chose, c’était gros. Il accéléra le pas, une fois en haut prit un autre couloir à sa droite et trébucha sur un corps carbonisé. Il remarqua que la fumée s’échappait encore du corps, cela voulait peut être dire que la sortie n’était peut-être pas loin. Après les hache, les flèches, les lance flammes, les jets d'acide, les champis poisons et, pire que tout pour lui, les salles inondées, il allait peut être enfin trouver une sortie. Il se releva et se mit à courir de nouveau.

Le gardien en avait toujours après lui, une lueur bleu éclaira le couloir, il vit un immense jet d'eau lui arriver dessus. Il esquiva de justesse et fit face à son ennemi : le gleame eyes, en effet ce nom lui allait bien mais ce qu'on n'avait pas dit sur lui c'est qu'il avait neuf têtes, mesurait au moins 10 mètres et devait peser son pesant de cacahuètes. Il comprenait mieux pourquoi il n’avait pas trouvé beaucoup de corps : c’était parce que ce monstre les bouffait !!
Il recula doucement, sans son armure, il n'avait aucune chance. Il rangea une épée et fit apparaître sa chaîne, le monstre s’approcha, ses huit têtes le regardant de leur yeux luisants pendant que la neuvième mangeait le corps carbonisé. D’ailleurs, le monstre plutôt imposant activa le piège, car un jet de flamme venant du sol le frappa de plein fouet. La bête hurla, Nura en profita pour fuir.

Il savait que ça ne le tuerai pas, sinon ça ne serait pas le gardien. Il entendit les pas lourds de la bête pour confirmer ses dires. Il entendit un bruit d'eau, il pria toutes les divinités qu'il connaissait pour que ce soit la bonne sorte sinon il était mal barré. Il trouva le point d'eau et sauta avec assez d’élan pour atterrir devant la petite entrée. Il prit appui au fond de l'eau et remonta l'autre côté, il se hissa difficilement, rampa pour ne pas retomber dans l'eau et perdit connaissance dans le labyrinthe, le gleame eyes hurla de rage d'avoir laissé un si bon repas et repartit dans les couloirs sombres, à la recherche de nourriture, car il y avait toujours des personnes où d'autres monstres à manger...
Certain l’appelaient le gleame eyes, d'autre l'appelaient d'un nom plus simple le monstre aux neuf têtes : l'Hydrazu.

Nura se réveilla, il était toujours à la sortie du labyrinthe. Il se releva difficilement et s’approcha de la sortie. Il était sur un point en hauteur de la montagne, il pouvait voir à sa gauche au loin la ville de Doma, toujours aussi sombre et menaçante. Il espéra que Meille et les autres chevaliers résistaient toujours à l'envahisseur, il tourna la tête : un escalier à sa droite descendait vers un village en contre bas. Nura sourit, c’était le village des frontaliers, l'endroit où sa reine était détenue. Il faisait nuit, la pleine lune éclairait le village et ses alentours.
Il s'engagea dans l'escalier, prudemment. Il entendit des pas approcher, il grimpa rapidement la paroi et attendit : un garde en armure complète s’approchait, armé d'une lance. Il semblait ne pas l'avoir remarqué. Nura sourit, attendit qu'il passe à sa hauteur et lui tomba dessus, brisant la nuque de l'homme avant qu'il puisse réagir. Il traîna le corps dans la grotte, le vida de son sang et replis une de ses gourdes vides avec le reste. Il mit ensuite l'armure du garde, bien qu’un peu juste pour lui, et baissa la visière du casque. Il prit la lance et repartit descendre les escaliers. Une fois en bas il put distinguer un peu mieux Chizontania :
Ce n’était pas si différent de Tenmura, quoique Tenmura n'avait pas un grand château en son centre, demeure du roi Glenne, le chef des frontaliers. Il serra les poings, il jouerait les touristes plus tard, sa reine était emprisonnée ici, il en était sûr, il le ressentait dans chaque partie de son corps. Il marcha non vers la grande porte, mais vers une plus petite, plus loin sûrement : l'entrée de service. Il s’apprêta à passer la porte quand une main se posa sur l’épaule, il se figea.

-Garde : hé toi ! Tu es de garde dehors, pourquoi veux-tu rentrer ?!

-Nura : J'ai oublié quelque chose, je le récupère et je retourne à mon poste.

-Garde : ha ? Dis-moi frontalier, ta voix me dit rien, montre-moi ton visage.

Nura attrapa la main, tira dessus en faisant un tour sur lui-même et fracassa la tête de l'homme contre le mur. L’homme tomba, inconscient.

-Nura : Désolé, je suis plutôt timide !

Il ouvrit la porte et s'engagea dans le château. Il faisait chaud, il enleva son casque et posa la lance, il n’en avait plus besoin maintenant. Il s'engagea dans un immense couloir où des tableaux étaient accrochés sur les murs, représentant les rois de l'ancien temps. Un tableau attira son attention, il montrait un homme assez imposant, en armure rouge et une claymore dans le dos, tenant la main d'une femme à ses côtés. Il réfléchit un instant et se rappela : c’était Minerva ! La mère de Yomi et ancienne reine de Doma.
Il vit un autre tableau, montrant sa chère et tendre aux côtés du même homme, mais plus vieux. Il fut coupé de sa réflexion par un bruit qui approchait : deux hommes en armure arrivèrent. Le premier massif, une grande hache à deux mains dans le dos, le second plus petit, une épée à la ceinture. L'homme à la hache s’approcha

-? : Tiens, tiens, un intrus cela faisait longtemps. Ça tombe bien, je commençais à rouiller.

-Nura : Oh ! Mes plus plates excuses, je cherchais le château des valeureux templiers et je me suis perdu, je voulais pas rentrer dans la demeure des clowns !

-? : Tu te fous de moi espèce de sale chien ?! Je vais te !!

-?? : Ne te laisse pas avoir Tristant, il cherche à te faire perdre ton sang-froid. Nous devrions sonner l'alarme.

-Nura : Mais bien sûr, allez petit Tristant, va sonner les autres pour une petite personne comme moi. Je reconnais mieux les templiers...

-Tristant : Toi !! Tu es un homme mort Slaide, reste là, je m'occupe de lui seul !

-Slaide : hé voilà… M'enfin bon fais vite tu veux !

Le frontalier prit sa hache et chargea sur le chevalier, qui prit ses épées. Il bloqua un coup vertical en croisant ses épées, le frontalier sourit et força sur la garde. Nura, surpris, dût reculer. L'homme fit un tour sur lui-même et donna un coup circulaire, Nura prit appui sur le mur, passa au-dessus de l'arme et donna un coup d'estoc visant l'œil droit. Le frontalier recula, Nura clipsa ses épées et les fit tourner, Tristant sourit et chargea, donnant un autre coup vertical. Nura voulut parer avec une lame, le choc fut violent et sa lame se brisa net.

-Tristant : pff, tu croyais faire quoi avec de simples lames en métal de base ?!

Nura évita un coup en diagonale et donna un coup circulaire, Tristant bloqua l'arme avec l'avant-bras de son armure et brisa l'autre lame d'un coup de hache. Il attrapa ensuite Nura à la gorge et le plaqua contre le mur en le soulevant. Nura se débâtit pendent un temps, posa la main sur l'entaille fait par sa dernière attaque et ferma les yeux.

-Tristant: Alors sale chien, on fait moins le malin maintenant hein ? Je vais te...

Le frontalier s’arrêta dans sa phrase, les yeux écarquillés et ne bougea plus.

-Slaide : Tristant ça va ?

Il se rapprocha, son compagnon ne bougeait plus, les yeux écarquillés, comme s’il était effrayé. Sa bouche s'ouvrit, mais aucun son ne sortit. Nura ouvrit les yeux, un sourire plus que sadique aux lèvres.

-Nura : je vois, je t’utilisais mal jusque-là mais maintenant c’est clair, je comprends mieux pourquoi Shanod parlait de sentiment

Il regarda Slaide de ses yeux argent sombre, puis vers Tristant et s’exclama d’une voix autoritaire

-Nura : Réponds à ma colère !!!

Slaide fit un pas en arrière, le corps de son compagnon se mit à convulser : une chaîne noir sortit de la bouche du défunt et s'enroula autour de la gorge de Slaide. Le corps explosa en morceaux. Nura tira l'arme d'un coup sec, faisant venir Slaide à ses pieds, ce dernier le regardait avec effroi.

-Nura : bien, toi tu as l'air plus malin. Dis-moi, tu saurais pas ou vous avez enfermé ma chère et tendre ? Je te préviens, je déteste être contrarié et mon arme semble être de mauvais poil.

Comme pour approuver ses dires, la chaîne resserra son étreinte. Nura remarqua que son apparence avait quelque peu changé, elle était beaucoup plus fine et la pointe plus aplatie. Il ne savait pas encore comment elle bougeait toute seule, mais ça l'amusa.

C’était un peu comme avoir un serpent domestique, d’ailleurs, elle agissait comme tel. Il sourit puis se rappela qu'il ne fallait pas tuer tout de suite l'homme, qui virait au bleu. Il demanda mentalement a ce que la chaîne relâche son étreinte, la chaîne lui obéit

-Slaide, reprenant son souffle : To… Toi tu es un chevalier de sang ?! Sale chien à sa reine !

-Nura : Tiens, tu vois quand tu veux, tu dis des choses intéressantes. Où est-elle ?!!

La pointe se cabra et se plaça à quelques centimètres de l'œil droit du frontalier, qui avala sa salive de travers

-Slaide : D'accord, d'accord, je vais te le dire… Mais retiens cette chose !!

-Nura : tu vas faire mieux voyons, tu vas m’y conduire. Jette-moi ton épée, ton collègue a brisé les miennes.

Slaide se releva, mit la main sur la garde de son épée. La chaîne le dissuada de faire le moindre geste en faisant apparaitre des lames qui lui entaillèrent le cou. Nura siffla d'admiration, prit l'arme des mains du frontalier, la chaîne se calma aussitôt

-Nura : y a pas à dire, je l'aime de plus en plus. Avance ou je la laisse faire ce que bon lui semble !

La pointe de la chaîne fit une fine entaille le long de la joue de Slaide, qui commença à avancer. Nura le suivit dans de longs couloirs, avant de prendre une porte menant à des escaliers qui descendaient vers les cachots. Des marques commencèrent à briller le long de la chaîne : ils approchaient !
Slaide lui désigna une cellule, il s’approcha de la porte et l'ouvrit en grand : Sa reine était là, endormie.
Il serra les dents et se tourna vers l'homme, la chaîne vibra, répondant à sa colère

-Nura : QUE LUI AVEZ VOUS FAIT ??!!!

-Slaide : Ri…Rien je le jure ! On l’a juste droguée régulièrement pour pas qu'elle se réveille.

-Nura : Droguée ?! TU AS OSE… (Serre les poings) TU AS OSE DROGUER MA REINE ??! !

Nura s’approcha, la chaîne transperça les jambes du frontalier. Nura l’empêcha d'hurler, il fouilla sa poche et sorti sa boite, contenant du fil de pêche et une aiguille.

-Nura, d'une voix calme : Ne t'inquiète pas je vais pas te tuer... Ça serait trop doux voyons, je vais juste te coudre les lèvres et les yeux. Tu as de la chance que j’aie que ça sous la main ...
Il entendit une porte grincer, il se tourna, sa chaîne venait de lui montrer la salle des tortures. Il fit un sourire plus que sadique, traîna le frontalier dans la salle, la chaîne l'attacha à une table au milieu de la pièce. Nura parti chercher sa reine, la déposa délicatement dans un coin et referma la porte. Il avait de quoi s'amuser en attendant le réveil de sa douce.

Yomi ouvrit un œil et se redressa doucement, elle se sentait faible Elle se redressa doucement, elle avait du mal à voir. Elle chancela, elle sentit une main la retenir et la serrer contre lui : ce contact la rassura.

-Nura : Ma reine vous êtes enfin réveillée !

-Yomi : Nu... Nura ? Ah ! Je dois encore rêver…

Nura ouvrit une gourde et fit circuler le sang jusqu’aux lèvres de sa dulcinée, elle but le liquide et reprit des force, ses marque brillant faiblement.

-Nura : Ce n'est pas un rêve Yomi. Je suis vraiment là. Tu as été droguée par les frontaliers pendant que tu parlais au roi et enfermée ici, c'est Meille qui m’a prévenu. Les frontaliers attaquent la ville par la terre pendant que des navires de la guilde attaquent par la mer

-Yomi : Quoi ?!

-Nura : Meille et les autres défendent la ville, je suis donc venu te secourir. On est actuellement dans la salle des tortures, ma chaîne garde le passage.

-Yomi, les yeux rond : Comment as-tu passé la muraille ?! Ta chaîne ?

Yomi entendit un cliquetis et tourna la tête vers la porte : l'arme de sang de Nura rampa vers elle, comme un serpent, les marque du maquillage de sang brillant d'un éclat rouge.

-Yomi : Alors là tu me la coupe, comment bouge-t-elle ?

-Nura : J'en sais rien, j'espérais que tu me le dise...

-Yomi : Je sais pas, ton arme est différente de celles des autres chevaliers, on verra ça plus tard pour l’instant sortons d'ici !

Sa reine remarqua soudain le corps mutilé d'une personne au milieu de la pièce, elle s’approcha, captivée, et remarqua qu'il vivait encore, malgré les nombreuses blessures, les parties du corps coupées, et les yeux arrachés.

-Yomi : Ça me rappelle...

-Nura : Nos cours avec ta mère (sourire)

-Yomi : Tu te souviens ?!

-Nura : En partie, après mes combats dans l’arène, j'étais souvent emmené pour apprendre avec toi. C’est toi qui m’as appris le maniement des épées ainsi que certains mouvements (sourire).

Yomi versa une larme, Nura s’approcha et la prit dans ses bras. Ils restèrent ainsi pendent un moment, chacun n'osant rompre ce moment de bonheur. Quand ils entendirent des hurlements dans le couloir, Yomi s’approcha de Slaide et absorba son sang, Nura lui jeta son épée, elle l’attrapa sans même regarder, ses yeux devenant noirs.

-Nura : Après vous ma reine, le divertissement vous attend !

-Yomi : Je te confie mes arrières !

-Nura : D'accord, comptes sur moi !

Elle enfonça la porte d'un coup de pied et s'élança sur le premier garde, armé d'une lance. Elle évita le coup d'un simple pas sur le côté et lui trancha la gorge, suivi d'un tour sur elle-même et tua deux autres gardes. Elle absorba le sang à ses pieds, fit craquer ses os devant la dizaine de garde horrifiés. Elle soupira et s’élança dans le groupe : elle lança son épée en arrière, Nura l’attrapa et regarda sa reine faire sa dance macabre, brisant l'articulation des bras ou des jambes d'un geste précis. Nura rejoignit ses côtés, d'autres personnes arrivaient. Il ramassa une autre épée et ils commencèrent à frapper à l'unisson.
Un coup d'épée lui vint de côté, sa chaîne s'enroula autour de son bras, le protégeant du coup, et transperça la gorge du frontalier. Yomi fit apparaitre son arme de sang : une épée noire aussi fine qu'un katana, elle trancha un ennemi en deux et donna un violent coup de pied retourné au suivant. Ils tournoyèrent, tranchant et brisant tous ceux qui s’approchaient

-Nura : Rapide ! (donne un coup de coude dans l’estomac d'un garde)

-Yomi : Fort ! (prit appui sur Nura, passa une jambe autour de la nuque d'un garde, la brisant net)

-Nura : Sauvage ! (plantant ses deux épées dans le torse d'un frontalier)

-Yomi : Bestial ! (prenant appui sur un mur et tua le dernier assaillant d'un coup d'estoc)

-Nura : Je t'aime !

-Yomi : Je te désire !

-Nura : Yomi, reine de Doma, ma reine… Veux-tu m'épouser et faire couler le sang à mes côtés ?!

-Yomi : Oui !

Nura laissa tomber ses armes au sol, attrapa sa femme, la plaquant sauvagement au mur et l'embrassa rageusement. Yomi mit fin à leur étreinte.

-Yomi : J'ai tant attendu ce moment !

-Nura : Désolé pour l'attente ma douce, je suis un peu long à la détente (rire). Pour la peine passons aux cadeaux de mariage (clin d'œil)

-Yomi : Ho ! Et que vas-tu m'offrir Nura ? (sourire sadique)

-Nura : Chizontania et la tête roi sur un plateau en argent ! (sourire sadique)

-Yomi : Ça va être dur, Glenne est fort !

-Nura : Je le briserai pour vous !

Nura ramassa ses armes et avança dans l'escalier remontant le couloir. Yomi le rejoignit, son arme de sang à la main. Elle montra la direction et ils partirent côte à côte, comme une seule et même personne.

Désormais les mots étaient superflus pour eux : Leurs corps se mouvaient avec une synchronisation parfaite, l'épée noire et la chaîne dansant à l’unisson pour châtier ceux qui tentaient de leur barrer la route. Ils arrivèrent devant une grande porte, Nura l'ouvrit d'un grand coup de pied, ils entrèrent dans la salle du trône : Le roi Glenne était là, dans son armure rouge, la claymore dans sa main droite et un bouclier presque aussi grand que lui dans sa main gauche.

-Glenne : Yomi ? Voyons, tu es déjà réveillée ?

-Yomi : Glenne, pourquoi m'avoir trahie ?!

-Glenne : Trahie dis-tu ? Non, c'est toi qui m’as trahie ! En faisant une armée pour partir en guerre, en voulant t'allier aux dragons anciens !

-Yomi, surprise : Qui... Qui t’as dit ça ?!

-Glenne : Une lettre de la Guilde m’as prévenu, apparemment tu as des traîtres dans tes rangs.

-Nura : C'est toi qui a drogué ma reine ! Tu es un homme mort !!

-Glenne : Oh, voilà donc le chevalier de sang qui a réussi à s'infiltrer. Bravo, venir de Doma n’a pas dû être facile.

-Nura : Qui a dit que je venais de Doma, hein ? Je viens du désert, l'autre côté de la frontière

-Glenne : Impossible ! Les portes sont fermées !

-Nura : Je suis passé sous ta muraille, le gleame eyes n’était pas très content.

-Glenne : Tu as passé le labyrinthe ?! Qui es-tu donc pour réussir un tel exploit ?!

Nura s’élança, donnant un coup d'épée circulaire, que Glenne bloqua avec son bouclier.

-Nura : Le chevalier qui aura ta tête !

-Glenne : Intéressant !

Nura donna une série de coups rapides, ils furent tous parés par le bouclier de Glenne, qui donna un coup d'estoc. Nura l’évita mais se fit entailler la joue. Nura donna un coup d’épaule dans le bouclier, recula, prenant appui sur un pilier, et sauta par-dessus le roi, donnant un coup circulaire que Glenne para de nouveau. Le roi riposta, il donna cinq coups d'estoc d'affilé, suivi d'un coup ascendant, entaillant le chevalier au torse. Ce dernier recula d'un salto et donna un coup croisé que le roi bloqua encore une fois avec son bouclier, les armes du chevalier se brisèrent à l'impact.


-Glenne : Pauvre fou, oser m’affronter avec ses armes de piètre qualité ! Tu es un homme mort !

-Yomi : Nura, attrape !

Yomi, qui était à côté du trône, devant un coffre grand ouvert, lui lança ses épées. Glenne devint pâle, Nura sourit et sortit les sabres doucement du fourreau.

-Nura : Je dois dire que tu es fort, je vais te faire un cadeau, je vais te montrer ce que c’est d'avoir peur !

Nura fit disparaître sa chaîne, les marques revinrent sur son corps. Il s’élança, donna un coup horizontal en tournant sur lui-même, clipsa ses armes, prit appui dessus, sauta le plus haut possible et donna un grand coup. Glenne recula sous l'impact, il donna un coup d'estoc, Nura l’évita d'un tour sur lui-même et entailla le roi d'une rotation de ses épées. Il continua, donnant des coups circulaires, appuyés par ses rotations. Le bouclier se brisa, Glenne recula, essoufflé.

-Glenne : Sale monstre ...

-Nura : Arrête, avoue tu t’éclates à m'affronter ! Mais moi je traque un plus gros poisson, je suis pas encore de taille face à elle, je te laisse imaginer le niveau !

-Glenne : Alors finissons-en, si tu gagnes chevalier, tu pourras faire ce que tu veux de Chizontania et son armée !

-Nura : HEIIIINN !?

-Yomi : Il vient de te nommer successeur au trône devant son armée Nura !

Nura regarda autour de lui et remarqua enfin que des gardes les encerclaient.

Nura serra les dents, repassa à deux épées et les croisa dans son dos. Il chargea, Glenne donna un coup circulaire, Nura se baissa en tournant et entailla le torse du roi de deux coups horizontaux. Glenne lui donna un coup de poing en plein visage, il riposta en faisant une entaille en croix au torse. Les deux guerrier hurlèrent de rage et commencèrent à enchaîner les coups sans parer ou esquiver, le sang volait de tous les côtés, Nura donna un coup du droit, Glenne arrêta la lame avec sa main et donna un coup d'estoc, Nura dévia l'arme avec son épée et planta l'arme dans le torse de son ennemi jusqu’à la garde. Glenne cracha du sang, Nura le repoussa d’un coup de pied, il tomba plus loin au sol. Nura sauta et planta ses armes dans le corps le roi, qui ferma les yeux pour toujours : il avait gagné ! Les frontaliers mirent un genou à terre

-Nura : En tant que nouveau roi j'ordonne à ce que l'armer frontalière rejoigne l'armer de sang ! Vous serez dorénavant sous les ordres de la reine de Doma ! Que les portes de la muraille restent ouvertes à toute personne susceptible vouloir parler à la reine ! Rompez soldats !!!
Il sourit à sa reine et perdit connaissance.

Nura se réveilla, il était dans une grande chambre richement décorée, sa reine était à ses cotés

-Yomi : Tu te réveilles enfin !

-Nura : Combien ?

-Yomi : 3 jours, l'armée frontalière a rejoint nos rangs, nous avons le contrôle de la muraille et repoussé les vaisseaux de la Guilde.

Nura se redressa : il faisait nuit dehors, il regarda le ciel un instant

-Nura : Je rentre à Tenmura demain...

-Yomi : Oui... Tu dois encore régler quelques détails pour moi et devenir le plus fort, c’est la loi... Mais pour l'instant.

Elle s’approcha et l'embrassa fougueusement, Nura l’attrapa, la bascula sous lui et ils passèrent la nuit ensemble. Ils se réveillèrent au petit matin, Nura s'habilla d'une tenue en tissu noir sans manches, Yomi l’arrêta et lui montra un coffre non loin

-Yomi : Ton cadeau de mariage, et puis tu es le roi de cette ville maintenant, même si tu es sous mon commandement.

Nura ouvrit le coffre : deux petits boucliers rouges avec une tête de loup montrant les crocs gravé dessus ainsi que deux épées identiques à celle de sa reine, la tête de loup gravée sur le manche. Il les équipa et se tourna vers sa reine

-Yomi : Forgés à partir de la claymore et du bouclier de Glenne, le loup est le symbole de mon armée, ça a pris 3 jours au forgeron. Ah ! Et prends ça aussi, ça c’est mon cadeau personnel.

Yomi sorti une boite de sa poche et lança une alliance en argent. Nura la mit, embrassa sa reine et ils commencèrent à partir vers la muraille, où ils devraient se séparer, ils sortirent du château et s’engagèrent dans la ville. Tous étaient au courant du changement de roi et, que ça leur plaise ou non, ils durent faire avec. Le chemin le plus direct pour aller à la muraille passait par une rue marchande, dans laquelle on pouvait voir plusieurs étals devant diverses tavernes et échoppes. Beaucoup de gens marchaient et se faire un chemin au milieu de la foule n’était pas facile.
Pourtant, tous s’écartaient en voyant leur nouveau roi et sa compagne passer. Il marchait, content, il lança :

-Nura : Je pourrais presque m’y faire.
-Yomi, avec un sourire : Il va falloir, tu es le roi maintenant.

Une jeune fille, ne faisant pas attention, lui rentra dedans. Elle n’avait pas remarqué les cinq mètres qui le séparaient du reste de la foule. Elle tomba sur le derrière, Nura recula à peine. En effet, elle mesurait seulement un mètre soixante-quinze, comparé aux deux mètres et des poussières de Nura, elle ne faisait clairement pas le poids. Elle se frotta l’arrière du crâne, secouant ses cheveux blancs et courts attachés mais parcourus d’épis. Elle fixa celui qui l’avait bousculée, il la prit par les épaules et la remit sur ses jambes.
La jeune fille, le fixa, de ses yeux turquoise, il put un peu mieux la détailler : Un mètre soixante-quinze, les cheveux comme précédemment remarqué, le teint hâlé, presque métisse. Avec des yeux turquoise et profonds. Elle portait une étrange tenue noire. La jeune fille lança :

- ??? : Y en a qui sont morts pour bien moins que ça.
-Nura : Y en a qui disent merci quand on les aide.

Elle soupira et regarda ailleurs :

- ??? : Ouais, merci.
-Nura : Tu t’appelles ?
- ??? : T’as besoin de savoir ?
-Nura : Je suis le roi, j’ai le droit !
- ??? : Tu pourrais bien être l’empereur des Popos que ça me ferait le même effet tu sais.

Il lui lança un regard noir, un garde, qui n’avait rien perdu de la scène s’avança :

-Garde : Dites le lui, sinon…
- ???, avec un regard presque bestial : Sinon quoi ? Tu veux te battre ?

L’homme recula, apeuré. La jeune fille se tourna de nouveau vers Nura :

-Yasmir : Yasmir, c’est mon nom.
-Nura : Tu vis ici ?
-Yasmir : Non, je suis juste de passage… Et j’ai perdu quelqu’un dans ce foutoir.

Un homme traversa la foule et lui colla une baffe derrière la tête. Elle lâcha un « Aïe ». L’homme était un grand blond, la taille de Nura voire même un peu plus, il avait des yeux bleu métallique, presque effrayants naturellement. Il portait aussi un habit de voyage gris. Il râla :

- ??? : Je te dis de pas nous faire remarquer et toi tu te manges le roi… Bravo Yasmir.
-Yasmir : Va chier Ethan, t’avais qu’à pas m’abandonner.
-Ethan, avec un grand soupir : Je t’ai juste dit de m’attendre cinq minutes devant l’auberge, si t’es pas foutue de faire ça.

Elle répliqua seulement par un « hum » en regardant ailleurs. Il lança :

-Ethan : Désolé des problèmes qu’elle vous a causé, nous devons y aller de toute façon.

Yomi s’approcha de Nura et lui murmura :

-Yomi : Je ne sais pas qui sont ces deux-là, mais ils sont sacrément fort, ça se voit rien qu’en les regardant, accompagnons les, juste pour vérifier qu’ils s’en aillent bien.

Nura hocha la tête et lança :

-Nura : Ecoutez, je dois partir moi aussi, je vous raccompagne ?

Ethan et Yasmir échangèrent un regard entendu, la jeune femme répliqua :

-Yasmir : Ouais, pourquoi pas.

Ils se mirent en marche, voyant le monde qui s’écartait, Yasmir lança, à Ethan :

-Yasmir : Il en a éventré un sur la place publique ou quoi ?
-Ethan : Va savoir… Faisons gaffe, ces deux-là ne m’ont pas l’air de vouloir nous gêner mais sait-on jamais.
-Yasmir : T’occupe, je saurai m’en charger avant qu’ils aient compris ce qui leur arrive.
-Ethan : Mais je m’en fais pas.

Ils se sourirent mutuellement. Finalement, ils arrivèrent à la muraille, les deux jeunes gens repartirent du côté de Tenmura :

Yasmir : Bien on vous laisse, on a du boulot nous aussi.

Nura et Yomi hochèrent la tête, les laissant s’éloigner. La reine demanda :

-Yomi : Ils vont vers Tenmura, des chasseurs ?
-Nura : Pas que je sache, j’ai jamais vu ces deux-là.
-Yomi : Mhhhh…. Ces deux-là… Tu as vu leurs regards ?
-Nura : Oui, j’en ai presque frissonné quand il est arrivé.

Elle lui lança un regard étonné :

-Yomi : Toi, peur ?
-Nura, rougissant un peu : J’ai dit presque ! Et puis toi aussi, non ?
-Yomi : Ouais, je dois avouer…

Ils se séparèrent ensuite, après un long baiser d’adieu et de belles paroles
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Message par 'Housenka Dim 31 Mar 2013 - 23:36

     Un matelas ! Enfin Gharith avait pu retrouver son matelas qu'il cherissait temps. En effet il venait à peine de rentrer à Tenmura, malgré la bonne ambiance générale du voyage de retour à laquelle chacun des membres du groupe de chasse avait participé, tous étaient fatigués. Après l'accueil donné par le chef du village, Na'Ki et l'aristocrate une fois revenus, Aorwyn avait remis les doses des précieux minerais à ce dernier qui les remercia grandement et leur annonca à son tour qu'il y aurait un bal ... Ce soir. Le pauvre Gharith qui aurait aimé dormir durant une demi-journée aura à nouveau droit à une courte nuit. Il regagnit sa maison en périphérie de la ville, c'était une toute petite maisonnette. Aucun étage, des murs en pierre rustique et le toit en charpente lui donnait un air ancien. L'intérieur reste modeste lui aussi : un trois-pièces, le salon qui n'était pas non plus très grand, la chambre et la salle de bain qui par contre elle possédait une baignoire en pierre aussi, une chose originale pour une telle maison. On pouvait voir par la fenêtre un coin d'herbe qui semblait être le jardin, avec en son centre un petit arbre. On ne pouvait pas encore deviner qu'elle espèce cela pouvait être à cause de son jeune âge.
     Mais qu'importe cette soirée mondaine, c'était encore le début de l'après-midi. Il avait tout le temps de faire un petit somme ... Mais étonnament il n'y arrivait pas. Sa fatigue laissait place à des songes, il pensait encore à cette quête qu'il venait d'achever. Sa première quête en tant que hunter, une quête dans laquelle il a fait de nouvelles connaissanes, il a risqué sa vie, il a failli y passer, il a sauvé des compagnons d'armes quelques fois aussi ... "Compagnon" ... Ce mot semblait raisonner dans Gharith, il se tordait dans son lit en y pensant. Lui qui avait pourtant été si jovial durant la quête semblait ici si songeur, son esprit si taraudé.
     *Click* ... Alors qu'il était dans son lit en train de se recroqueviller, le bras droit de Gharith commença à craquer. C'est vrai, son bras avait été cassé durant les combats dans le canyon et il n'avait pu que faire quelques réparations d'urgence. Il restait encore fragile.


Gharith : Allez c'est pas le moment de refléchir à ça ! J'ai d'autres choses à faire en attendant.

     Gharith, d'un seul bond, sauta hors de son lit puis sortit de sa maison. Il prit un seau à côté de sa maison, alla le remplir d'eau puis arrosa ensuite l'arbuste qui poussait dans son petit jardin puis, la tâche complétée, rentra dans son salon. Il souleva alors son tapis en peau de Kelbi du sol pour laisser apparaître une dalle en bois qui se démarquait du parquet en vieux bois dont le sol de sa maison était fait. Il l'ouvrit laissant apparître un escalier qu'il prit sans une quelconque hésitation. Plus il avençait plus il y faisait sombre mais arrivé un moment où l'escalier semblait se finir, on ne voyait alors plus rien de ce qu'il y avait devant soi. Gharith tendit la main, attrappa ce qui semblait être une boule suspendue et l'agita. Des lucioles endormies à l'intérieur se réveillèrent et émirent de la lumière dévoilant ainsi l'endroit où Gharith était arrivé : c'était un atelier artisanal, qu'il avait aménagé sous sa propre maison. Une longue table se trouvait au milieu, une planche en bois la recouvrant. On y voyait dessus des pinces étau ainsi qu'une un peu plus grande et spéciale, c'était la pince qu'il utilisait pour maintenir son bras lors des réparations et entretien. Une multitude d'outils se trouvait éparpillés sur les murs, certains plus sophistiqués que d'autres et on retrouvait dans un coin de la salle quelques tonneaux remplis de différents objets dont les plaques de métal se démarquaient des autres. Juste à côté se trouvait un petit four incrusté dans la pierre, l'aération était directement reliée à sa cheminée. Quelques planches de bois pour l'allumer, un soufflet pour raviver les flammes, tout y était. Une fois un rapide coup d'oeil de la salle et une bone inspiration prise, Gharith se mit au travail. Il déconnecta son bras et le cala dans la grande pince spéciale. Une fois bien calée il commença les répartions. Plusieurs outils passaient dans la main gauche de Gharith pour réparer son bras. Après un petit quart d'heure il dessera la pince et reprit son bras dans en le regardant.

Gharith : Bon ça ira pour ce soir, je m'occuperai du reste plus tard.

     Il tena fermement son bras mécanique, serra les dents et reconnecta son bras. Ceci fait et un petit cri poussé, il remonta dans sa maison, ferma la trappe, remit le tapis, s'empara d'un kimono, enroula son bras droit dans des bandelettes afin de le cacher et sortit en ville. Le village était comme à son habitude très actif. Tandis que les enfants s'amusaient dans les rues en rigolant, leurs parents vendaient des fruits et légumes pour le maraîcher, forgeaient diverses armes et armures pour l'artisan, présentaient ses produits aux chasseurs passants par là pour l'épicier, etc. Malgré cette attraction foisonante la direction de Gharith était toute tracée, la bibliothèque de Tenmura. Une fois à l'intérieur, les deux gérants à l'accueil le reconnurent aussitôt, il s'avanca vers eux.

Yves : Ah, ça faisait longtemps ! Comment vas-tu depuis le temps ? ... Au fait c'est quoi ton prénom déjà ?
Gharith : C'est Gharith, et je vois que votre mémoire vous fait toujours autant défaut mon cher Yves. Heureux de vous revoir.
Yves : Ah oui Gharith ! C'est vrai ça faisait un petit moment qu'on ne t'avait pas vu, tu étais parti où ?
Josiannette : Il était parti en quête, il était passé nous prévenir avant de partir tu ne t'en souviens pas vieux débris ? Ah Gharith, félicitations tu es revenu en un seul morceau !
Gharith : Toujours aussi douce sur les compliments Josiannette, mais je suis content de voir que vous n'avez pas changé.
Josiannette : Et tu peux l'être parce que c'est pas de si tôt qu'on changera *rires*
Yves : Haha, alors Gharith j'imagine que tu viens toujours pour la même chose, vas-y tu peux y aller.
Gharith : D'accord merci ! J'y vais dans ce cas.

     Gharith se retourna et partit un peu plus loin dans la librairie jusqu'à ce qu'il tourne dans des rayons de livres imposants, cette librairie n'était pas aussi connu pour rien : son panel de livres était extrêmement large.

Yves : Eh bien Josiannette, tu as l'air de l'apprécier ce jeune, c'est bien la première fois.
Josiannette : Parle pour toi vieux débris ! C'est normal après tout c'est rare qu'on voit un homme de son âge s'intéresser autant aux livres.

     Le chasseur était arrivé dans les rayons qui l'intéressait. Il prit quelques bouquins de manière hasardeuse, s'assit à une table et commença à les feuilleter. Même si ces recueils avait été choisis sans forcément bien les regarder, ils avaient tous un point en commun : les armes.

Gharith (à lui-même) : Après tout le wakizashi ne convenait pas, je dois trouver autre chose avant ma prochaine quête.

     Voilà ce qui l'amenait ici : il cherchait une nouvelle arme en plus de son Fusagunov. Apparemment la wakizashi ne lui allait pas, il devait chercher quelque chose qui lui correspondait mieux mais il ne savait pas quoi. Après tout tous les autres chasseurs de sa quête possédaient des armes qui leur allait bien dans l'ensemble, Gharith lui avait reçu son wakizashi il n'y a pas si longtemps et son autre arme est un fusil qui tire toutes les 10 minutes et peu maniable à cause de son poids. Et ainsi les livres s'enchaînèrent, les uns après les autres, de petits piles commeçaient à se former sur la frêle table au fur et à mesure que Gharith allait chercher de nouveaux livres. Alors que le temps passait le jeune chasseur ne semblait pas trouver son bonheur parmi tous ces livres. Puis il ouvrit ce livre. Un livre qui en apparence et au contenu ressemblait aux autres mais lui parlait d'armes d'un pays un peu plus lointain. Il feuilleta quelques pages jusqu'à s'arrêter sur une en particulier. Un air étonné s'afficha sur son visage. La double page en question montrait une arme de ce pays en image ainsi qu'un texte descriptif. C'est seulement après qu'il eut fini de lire ce court texte que Gharith s'exclama en se levant.

Ghairht : Voilà ! C'est ça l'arme qu'il me faut !

     Pris dans son élan d'enthousiasme, il rangea rapidement tous les livres qu'il avait amassé jusqu'à présent et sortit de la bibliothèque en courant, il salua rapidement de la main les deux gérants en les remerciant et sortit au galop.

Yves : Brrr, un courant d'air est passé ?
Josiannette : Mais non vieux débris ! C'est le petit Gharith qui est reparti ?
Yves : Ah déjà ? D'habitude il reste des heures à lire ses bouquins d'histoires et de civilisations ou d'autres trucs dans le genre.
Josiannette : C'est vrai mais apparemment cette fois ça lui a suffit, il semblait content.

     Une fois hors du bâtiment, Gharith courut à toute vitesse à sa maison. Les idées fusaient dans sa tête après la découverte de cette fameuse arme. Il n'en pouvait plus d'attendre. C'était rare de voir une telle joie arborait son visage.
     De retour chez lui, il lanca son tapis contre le mur, ouvrit rapidement la trappe et redescendit à son atelier. Il réveilla à nouveau les lucioles, enleva les pinces étau de l'établi, prit une grande feuille de papier et des outils de dessins et se mit à écrire dessus. A grands coups de crayons, on pouvait voir petit à petit l'arme du recueil apparaître sur le papier : il dessinait une planche de sa nouvelle arme. Mais il semblait y apporter quelques améliorations.


Gharith : On peut mettre ça comme ça, oh oui et ça là puis ça ici, on peut arranger ça avec ça ... Oh attends.

     Gharith tourna la tête vers le coin de la pièce où se trouver les tonneaux, il avait entreposé à côté les différents composants de monstres qu'il avait récupéré et qui prenaient maintenant une place conséquente dans la pièce. Les composants des monstres de son examen de chasseurs et ceux de la dernière quête dont il revenait à peine.

Gharith : Oui ... Oui oui oui ! C'est ça !

     Et il reprit de plus belle ses dessins, avec encore plus de vigueur qu'avant. La notion de temps semblait avoir disparu à ses yeux, la nouvelle arme qu'il imaginait et essayait de retranscrire sur ce bout de papier était la seule chose qui l'importait maintenant. Ses coups de crayons fusaient, la gomme s'usait à une vitesse affolante, l'appointe-crayon en avait presque la lame chaude tellement il servait. Un enthousiasme débordant l'envahissait sans pouvoir s'arrêter.
     Peu de temps après Gharith s'arrêta net, posa son crayon, prit la feuille dans ses mains, reprit son souffle et s'exclama son dessin devant ses yeux.


Gharith : Parfait ! Par contre je vais pas pouvoir m'occuper de créer tout ça moi-même ... Faut que j'aille voir l'artisan.

     Cette phrase dite, il enroula sa planche dans un rouleau et repartit au village voir le forgeron. Lui qui à l'origine voulait se reposer aujourd'hui n'avait jamais autant couru en étant au village. Mais il s'en fichait. Ce qu'il tenait entre ses mains était pour le moment plus important pour lui que sa santé physique.
     Il arriva devant le magasin du forgeron. Une fois rentré à l'intérieur il y vit des têtes familières : Yumi, Clost et Aorwyn. Il les salua proprement.


Gharith : Hey salut vous !
Yumi : Salut Gharith !
Clost : Tiens Gharith, tu ne dors pas ?
Aorwyn : Ah toi aussi ça t'étonne ?
Gharith : Et moi donc ! Mais le sommeil a laissé place à la joie pour le moment.
Aorwyn : Tu parles de ce rouleau ?
Gharith : Yep ! Ma nouvelle arme !
Jagamore : Quoi ? Encore un jeune gringalet qui veut une arme originale ?

     Le vieil artisan était sorti de son fourneau pour rejoindre l'accueil de son magasin. Gharith profita de l'occasion pour entamer la discussion.

Gharith : Salut Jagamore ! Je peux te voir deux minutes, en privé ?
Jagamore : Euh d'accord mais juste deux minutes, j'ai du boulot moi.

     Les deux personnes s'écartèrent du groupe et commençèrent une discussion en aparté. Gharith déroula sa planche et la montra à Jagamore en lui expliquant le fonctionnement, les composants et l'argent qu'il avait actuellement et son idée. Le forgeron semblait assez intrigué par cette arme.[/i]

Jagamore : Hum je vois, en effet c'est pas commun ... Mais il va te manquer quelques composants et un peu d'argent pour réaliser ceci.
Gharith : Oui c'est aussi ce que je me disais, mais si je te ramène un jour l'argent et les composants nécessaires tu penses pouvoir arriver à le confectionner ?
Jagamore : Bien spur ! Pour qui tu me prends ? Je te le créerai en un temps record.
Gharith : Parfait ! Merci pour ça !

     Le jeune chasseur salua alors le vieux forgeron ainsi que les autres chasseurs présents et rentra chez lui, le sourire aux lèvres.
     Une fois arrivé chez lui, il rangea le rouleau contenant la planche dans sa chambre et se coucha sur son lit.


Gharith : Tch, moi qui voulait dormir aujourd'hui voilà que je n'ai plus du tout sommeil ... Bon allez il faut se préparer pour le bal maintenant.

     Il se releva aussitôt, se dirigea vers son placard et regarda son contenu. C'était l'heure de choisir une tenue pour la fête de ce soir.



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Message par hanaxala Mar 2 Avr 2013 - 22:13

Narrateur : Le désert, après plus de 4 jour dans cette étendue désertique Nura était sur d'une chose : Une chose qui, comme tous héros qui se respecte changerai sa vie à jamais .....

Nura : Bordel, y a pas à dire qu’est-ce qu'on se fait chier ici ! Saloperie de sable tu es d'accord avec moi Azdja ? Comment ça non ?! Espèce d'enfoiré d'où tu me traite d'idiot ?! Y en a ras le bol de tes conneries! Avoue que c'est toi qui m’as foutu un Genprey crevé juste à côté de moi pendant que je dormais ! Comment sa-il en rendu l'âme en voyant mon visage ?! Je te permets pas débris de bas étage ! Quoi ?! Une femme qui approche poursuivie par deux personne....? (regarde devant lui) Ha non, rien à battre des hallucinations, tu vas voir je me ferais pas avoir deux fois hé-hé...

-Femme en détresse : S'il vous plait ! Aidez-moi ! Je suis poursuivie par des ....

-Nura : Ferme-là tu n'es qu'une illusion de ce désert ! Comme la source de sang de ce matin ! Ou encore le panneau marqué Tenmura qui m’a amené dans une crevasse rempli de serpents hier ! Je suis sûr que si je te frappe je passe au travers ! (sourire sadique)

Femme : Comment ?! Mais non attendez ! Je.....

Le chevalier s’élança d'un bon et donna un grand coup de poing dans le visage de la femme, qui tomba au sol inconsciente. Le chevalier regarda son poing, puis la femme, pour regarder à nouveau son poing et soupira

-Nura : Azdja surtout ferme-là où je te..... Comment ça tu m'avais prévenu ?! Et vas-y que tu me refais la morale en plus !? Blablabla bon j'en fais quoi moi ? Je la vide de son sang ?

-1 : Yosh vazy mek comment t trop un fou tu la sécher sur place la donzelle !

2 : Trop lol il me fait penser au vendeur qui a taillé mon cousin par ce qu'il a pas voulu payer sa baguette ... Ouesh blaireau ! La biatch était à nous et tu l’a bousillée, on va la vendre comment nous ?!

Le chevalier se frotta les yeux, regardant les deux énergumènes qui se tenaient devant lui, puis se frotta les oreilles ....

Nura : Merde je dois avoir trop de sable dans les oreilles j'ai rien pigé à ce qu'ils ont dit… t’as compris quelque chose Azdja ? C’est bien ce qu'il me semblait, sûrement un peuple primitif peu habitué à la parole....

1) Euh gros, il parle a qui le balafré ?!

2) Laisse tomber c'est qu'un pignouf qui est devenu fou à cause du désert, matte moi ses épées et les boucliers qu'il a ! Il en a surement plus besoin hé-hé ....

Nura : Bon bande de sous êtres, servez à quelque chose et dites-moi dans quelle direction c'est Tenmura ! J'en ai ras le bol de ce trou perdu (porte la femme sur une épaule)

Les deux brigands sortirent leurs lames courbées du fourreau et s’approchèrent du roi de Chizontania, un sourire sadique sur les lèvres. Le chevalier soupira.

-Nura : Je vous déconseille de faire sa ....Azdja et de très mauvaise humeur....

-1 : Garde tes conseils pour toi ! J'en ai rien à faire de ton ami imaginaire ! Aboule le matos!

Le brigand chargea le chevalier en brandissant son épée et senti quelque chose attraper ses jambes, avant de se faire entraîner dans le sable jusque au cou. Le deuxième brigand recula sous les hurlements et les craquement affreux du corps de son collègue...

Nura : Je t'avais prévenu qu'elle était de mauvaise humeur, tant pis pour toi ... Bon appétit Azdja ! Je ne veux plus voir une seule partie de son corps !

Un bruit de lame se fit entendre et le premier brigand arrêta de hurler. Le deuxième brigand vit quelque chose de long et noir qui se déplaçait dans le sable : c’était ça qui avait broyé son partenaire avant de l’enterrer complètement dans le sable. Il tourna les talon et parti en courant sous le sourire amusé du chevalier.

Nura : Ne le tue pas Azdja, avec un peu de chance il nous mènera à un village !

Le chevalier parti à la poursuite du brigand, faisant exprès de laisser une certaine distance entre eux pour ne pas faire perdre espoir au malheureux, qui semblait avoir un monstre aux trousses.
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Message par Yian garuga anonyme Jeu 4 Avr 2013 - 16:38

HRP : Pour la carte, elle n'est pas celle du RP, comme tu l'as précisé, c'est juste des repères. On a jamais fait de carte pour le RP, car on préfère laisser aux gens le soins d'imaginer eux même le monde...

Normalement, elle devrait ressembler à ça, vu que les villes comme Dondruma et Schrade, Kokoto et Pokke ont déjà étaient cités... :

Carte du monde de MH

Je laisse le soin aux autres chefs RP de voir eux même ^^

EDIT ROY : Message adressé à Aorwyn. Le post originel a été supprimé.
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Message par sabertiger Jeu 4 Avr 2013 - 16:42

Sur le fond, l'idée de la carte n'est pas mauvaise, mais je suis d'accord avec YgA sur ce point, quitte à prendre une carte, autant prendre celle de MH avec les villes existantes dans les jeux citées ^^'
(Et oui, perso je préfère imaginer qu'avoir tout bien carré mais passons...)
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Message par Roy Shogun Lun 8 Avr 2013 - 1:06

Au village... Tout le monde était paisible... Mais comme d'habitude, ça n'allait pas durer... Un homme. En blouse blanche. Ainsi qu'une jeune guide, et un plus jeune garçon encapuchonné.
Ils arrivaient aux portes de Tenmura. Malheureusement, le petit paradis allait encore en voir de toutes les couleurs...
On les fit entrer, après tout on avait tellement de spécimens en ville qu'un de plus ou un de moins ne changerait pas la donne pour autant.
Le scientifique en blouse regarda de droite à gauche, il vit un homme en armure passer, Low, un des vétérans ayant participé à la bataille face au Lao-Shang-Lung assez loin de Tenmura. Il alla l'interpeller, et engagea la conversation avec lui.

- Vous semblez être un guerrier, je me trompe ?
- Hunter... Mais... Qui êtes vous ?
- Passons les détails. Hunter hein... ?
- Gn... C'est à dire que je suis pressé là...
- Les hunters sont tellement inutiles... Que diriez-vous de devenir mon associé ?
- Inutiles... Encore un scientifique hein...
- Je ne suis pas qu'un scientifique. Alors c'est oui ?
- Non.
- Fâcheux.
- Je ne vous connais pas alors je ne vois pas l'intérêt de vous faire confiance.
- Tant pis... Je suis persuadé que tu pourrais avoir le don...
- Le don ?
- Je dois en avoir trop dit... Au revoir !

Il dit ceci en retournant vers la guide et en secouant la main en signe de salut. Low se demanda :

« Qui... Était ce type ? Oh ? »

Low sentit une chaîne enroulée dans ses doigts, il regardé : Un médaillon, avec une carte gravée dessus, la carte, qui était du monde, indiquait un endroit reculé... Très reculé... Il n'y pensa plus, rangea le médaillon dans sa poche et reprit la marche.

La guide croisa les bras et demanda au scientifique :

- Bon. Je vais vous laisser.
- Allez donc demoiselle. Mais avant...
- Avant ?
- Puis-je savoir votre nom ?
- Aaah... C'est la dixième fois que vous me le demander... D'accord d'accord... Je me nomme Fsian Tilnoon.
- Oh... Je ne me rappelle toujours pas de vous...
- Ce n’est pas plus mal.
- Venez avec moi... Je suis sûr que la personne que je vais voir vous connaît.
- Non merci !
- Je payerai double.
- Avec plaisir.
- Haha...

Le scientifique, la guide, ainsi que le jeune garçon encapuchonné reprirent leur marche dans la ville. Jusqu'à arriver au bout, devant une pancarte indiquant : « Marché Noir ».

- Je ne pensais pas qu'il ouvrirait une chose pareille... dit le scientifique en se grattant la tête.
- Eh bien eh bien. souffla Fsian en haussant les épaules.

Ils pénétrèrent dans le marché, plusieurs vendeurs tentèrent de les arguer devant leurs boutiques, mais ils ne se laissèrent pas déranger et avancèrent. Jusqu'à arriver devant une en particulier, celle dirigée par Reiga. Ils entrèrent. Darkyst vint les accueillir :

- Bonjouuur clients... le maître n'est pas là... Donc vous devrez attendre pour de nouvelles choses à vendre...
- Ce n'est rien. Nous allons l'attendre. fit le scientifique en agitant la main.
- Si vous le souhaitez...

Fsian balada un peu dans le magasin, jusqu'à tomber sur Low, qui paniqua un peu, il lui demanda :

- Que... Que faites-vous ici ? Vous êtes bien avec l'autre scientifique si je me souviens bien non ?
- Low, prince d'un royaume, traînant au marché noir... Ts ts ts...
- Ce n'est pas ce que vous croyez ! Je suis juste là pour chercher Reiga...
- Oh ?
- Je voulais lui demander au sujet du médaillon...
- Ne cherche pas plus. Jette ce médaillon dès que possible. Détruis-le si tu peux.
- Ah ?
- De quoi parlez-vous ? dit une tierce voix.

C'était le scientifique, derrière Low qui bondit de surprise. Il se tourna vers le mur et posa la main dessus, avant de dire :

« Reiga est tellement prévisible... Il y a de quoi ici... »

Il activa quelque chose en passant le doigt dans une fissure du mur. Un escalier se dévoila entre Low et l'homme.

« On descend. »

Sans avoir eu le temps de répondre, Low et Fsian furent emportés par le scientifique, et suivis par le jeune homme encapuchonné.
La salle avait une forme de carré, d'une vingtaine de mètres de côté. A en juger par le vide de la pièce et les impacts et traces sur les murs et sol, c'était une arène.

« Je vois... Reiga a construit un terrain d'entraînement sous les bâtiments du marché noir qu'il possède... Astucieux et légal quelque part. Dis donc Low. Que dirais-tu d'un combat pour me prouver ta valeur ? »

Low n'eut pas le temps de répondre qu'une lame s'abattit devant lui. Une cimeterre d'une taille moyenne, noire. C'était le garçon qui l'avait dégainée. Sans répondre, Low recula et se plaça au milieu de l'arène, puis dégaina. Le scientifique sourit et ordonna au garçon :

« Vas-y ! Iken ! »

Le dénommé Iken retira son vêtement et dévoila une armure en Khezu teinte en noire, accompagnée d'une écharpe noire elle aussi. Une tête blonde et les yeux d'un bleu pur, ce garçon devait avoir environ seize ans. Il se prépara à attaquer en prenant son arme à deux mains.

Low, quant à lui, fléchit un peu les genoux, et dit avec assurance :

« Ce n'est pas mon genre de frapper les jeunes, mais je me modérerai. »

Mal lui ayant prit, le vétéran reçut immédiatement un coup de coude au plexus avant de voler sur quelques mètres. Iken se remit en garde et attendit que son adversaire se relève, ce qu'il fit. Low frappa en la direction de son adversaire, projetant une lame de vent. Le jeune garçon esquiva sans soucis cette dernière, et contre attaqua. Cependant, Low voyait venir le coup, et le para.

Mais tout ne se passa pas exactement comme prévu.

Même en ayant paré le coup, Low décolla sur quelques mètres pour finalement s'écraser au sol. Il essuya du sang coulant du coin de sa bouche et demanda :

« D'où ça sort ça... »

Il attaqua prudemment, sans s'approcher. Cependant, Iken esquivait avec agilité. Low finit par lui demander :

- Mais bon sang ! D'où tu sors une force pareille dans un corps normal ?!
- Maître. Puis-je lui dire ?

Le scientifique fit oui de la tête. Iken reprit :

- L’Adrénaline. Grâce à elle je peux pousser mon corps en dehors de ses limites.
- L'être humain n'en génère pas tant si facilement !
- Je ne suis pas un humain... Je suis un Vent de destruction...

Iken esquiva une nouvelle attaque et prit appuis sur le mur avant de se projeter à haute vitesse vers Low, qui reçut le pire coup de poing de sa vie. Le jeune garçon reprit position après une roulade tandis que Low se tenait le ventre, crachant du sang. Iken reprit :

- Je suis Earth. C'est mon nom de code. Mon corps génère une grande adrénaline afin d'augmenter la force en cas de besoin. C'est très pratique. Quelques personnes ont naturellement ce don, mais certaines doivent durement s'entraîner pour.
- Tu as fini les explications... ?
- Je pourrais passer à ceux ayant les caractéristiques des monstres mais je ne vais pas t'embrouiller.
- Et vous êtes quoi exactement... ?
- L'évolution humaine.

Sur ces paroles, Low prit un coup de pied dans le torse, puis un autre, et ainsi de suite.

Le scientifique regardait la scène avec attention. Il dit, sans cligner des yeux :

- Observez-bien Fsian... Il va s'ouvrir au don...
- Vous croyez ? Il va plutôt mourir avec vos stupidités !

A ce moment précis, Low frappa la tempe d'Iken avec le pied, avant de se relever d'une roulade arrière, désarmé. Il serra les poings et fonça vers le jeune garçon qui se prépara à le contrer. Cependant, Iken prit un coup dans le torse, précisément au plexus, Low venait de passer outre sa garde. Le vétéran recula et se remit en position, Iken lui jeta un regard noir. Le scientifique s'émerveilla :

« Amélioration de précision.. Sous l'effet de l'Adrénaline, il peut analyser parfaitement la position de l'adversaire et trouver une faille dans sa garde... Pas trop mal... Son surnom sera Wind. »

Fsian ne l'écoutait même plus, elle fixait le combat avec attention. Low et Iken se battaient avec férocité, maintenant à mains nues, Iken ayant jeté son sabre. A ce moment là, un grand cri interrompit la scène. Celui de Reiga, qui, descendu voir ce qui se tramait, s'égosillait :

« Que faites-vous ici vous ?! »

Il pointait du doigt l'autre scientifique, qui haussa les épaules et rétorqua :

- On a plus de respect envers son cher maître ?
- Cher maître... Mon œil...
- Il est bien loin le temps où tu m'appelais encore « Luminos-sempai »...
- Faites le malin...
- Oh ? Tu veux peut être qu'on voie si je suis toujours ton maître quelque part ?
- Vous ne l'êtes plus depuis longtemps...
- Testons.

Reiga dégaina ses serpents de combat, tandis que Luminos se saisit d'une simple aiguille d'une dizaine de centimètres.

Les deux scientifiques se jetèrent l'un sur l'autre tandis que Fisan fit un pas sur le côté pour les laisser avancer avant d'aller s'appuyer contre un des murs de la salle.

Reiga projeta ses deux créatures métalliques sur son ancien maître, cependant, il esquiva, retombant vers son attaquant. Luminos le manqua de peu, l'aiguille plantée dans le sol, il la retira facilement. Elle n'était même pas fragilisée. Reiga reprit les assauts en lançant diverses petites fioles remplies d'un liquide verdâtre. En un instant, Luminos plissa les yeux, tout sembler aller plus lentement pour lui...

« De l'acide... Ingénieux, mais je sais comment frapper ! »

L'ancien maître trouva un angle d'attaque pour attaquer Reiga tout en esquivant les fioles. Il se mit à genoux et glissa, bras levé et aiguille entre les doigts.

Reiga ne put esquiver. L'aiguille l'avait déjà transpercé, en plein poumon, il tomba à genoux et commença à se soigner avec diverses fioles, Luminos rangea son arme, ce combat était si simple...

- Tu vois Reiga ? C’est ça l'Adrénaline.
- Excusez-moi... fit Low.
- Moui ?
- Vous parlez d'Adrénaline... Mais je ne comprends pas vraiment...
- Eh bien... Comment l'expliquer simplement pour toi Wind...
- Je ne me nomme pas... Aaah... Qu'importe.
- Vois-tu, l'adrénaline augmente les capacités du corps etc, comme tu le sais déjà. Elle permet de repousser ses limites.
- Oui et ?
- Or que se passerait-il si, au lieu d'agir de façon autonome, tu pouvais l'orienter d'une façon naturelle dans un domaine bien précis ? Ainsi qu'en avoir bien plus ? C'est pourquoi Iken a autant de force, et toi une précision pareille. L'Adrénaline permet même de faire évoluer le corps humain vers de nouveaux horizons.
- Qui donc peut l'utiliser ?
- Certaines personnes naturellement, d'autres par hérédité, et enfin certaines l'apprennent. Toi et ta fraternité le possédez tous naturellement.
- D'accord...
- Sauf depuis l'arrivée du Keilacta, la capacité est inhibée. Bref... L'adrénaline peut aussi être liée à un monstre grâce à l'évolution dont je te parlais.
- Par exemple ?
- Voyons-voir... Tu sais ce hunter... Qui manie l'électricité ? Un certain Khnil...
- Lui ?
- Oui. Quelque part c'est le même système. Il a subi une lente évolution au fil des générations pour s'approprier finalement naturellement des caractéristiques de Khezu. L'Adrénaline accélère cette évolution, à force de côtoyer un monstre, on acquiert ses capacités. De près ou de loin. Cependant, on ne choisit pas comment agit exactement son Adrénaline, c'est inconscient. Pour exemple : Quelqu'un ayant une Adrénaline augmentant sa vitesse et passant sa vie près de Nargacugas aura un caractère proche du leur ainsi qu'une vitesse et une souplesse d'assassins.
- Et donc... Vous aussi ?
- A voir de jour ou de nuit...
- D'accooord... Et Iken ?
- Il passe ses journées d'entraînement auprès de Diablos. Il a donc une soif de combat intarissable, et une force incroyable.
- Ça marche avec tous les monstres ?
- Absolument pas ! Chaque personne a son monstre phare, qui lui correspond le plus, et a donc une grande affinité avec ! Cependant, il n'y aura jamais d’altérations physiques aussi directes que les écailles etc... C'est un résultat de croisement ça...
- Je résume.
- Fais donc.
- L'Adrénaline peut être simple ou de monstre. Elle améliore une capacité précise au fur et à mesure que le danger augmente et que le besoin s'en fait sentir. Si l'on est, naturellement ou depuis très longtemps, proches des monstres, l'Adrénaline s'oriente pour correspondre à ces derniers.
- Joli résumé.
- Ainsi, si une personne possédant une Adrénaline améliorant la solidité de sa peau en cas de chocs, si elle a grandi auprès de... disons... Gravios, sa peau sera bien plus solide au fur et à mesure que le danger monte, mais la personne sera de plus en plus lente.
- Exact. Chaque Adrénaline a son point faible, et pas des moindres. Qui plus est, le temps est limité, cela fatigue extrêmement vite et peut causer, à terme, la mort pure et simple par overdose. Et se calmer en combat n'est pas facile, j'ai déjà vu plusieurs personnes mourir d'overdose en combats interminables. Au départ, ça se fera tout seul, mais, par la suite, ce sera facilement contrôlable comme un atout.
- Je vois...
- Le caractère se modifie pour ceux proches des monstres. Et l'instinct prend le dessus en cas d'urgence, par exemple, la peur du prédateur.
- Les personnes avec Adrénaline sont donc forcément plus fortes que les autres ?
- Certainement pas, l'Adrénaline permet de surpasser son adversaire dans un domaine, mais dans les autres, on est souvent moins attentif. Iken, par exemple, a beau être fort, il n'a pas beaucoup de réactivité en cas d'attaque dorsale.
- Je vois...
- Je crois que c'est tout pour les explications...
- En effet...

Reiga avait fini de se soigner, l'ambiance était entre tendue et dans la perplexité, vu le flots d'explications parvenu si vite.

Le silence régnait, jusqu'à ce que Luminos dise :

« D'ailleurs Reiga, je vais tester ton disciple, j'ai hâte de voir ce que ça va donner... »

Les prochains jours s'annonçaient difficiles pour la personne en question... Comme toujours...


HRP : Bref ! Si les explications sont trop floues, n'hésitez pas à en demander plus, je ne suis pas allé jusqu'au détail scientifique. x) Au passage, si j'ai expliqué aussi précisément, c’est pour une bonne raison, une liste va être crée pour utiliser les personnes avec Adrénaline comme vous voulez pour vos scénars. Comme celle de Saber oui. On va réduire les croisés un peu... Si ça vous intéresse n'hésitez pas à faire passer le message, ça fait toujours plaisir. ^^
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Le Village et ses alentours Empty Re: Le Village et ses alentours

Message par Yian garuga anonyme Sam 20 Avr 2013 - 19:48

HRP : LEEEEEROOOOOOOOOOOOOOOOY JEEEEEEEEEENKIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINS !



Larah se réveilla en sursaut, mouillée de sueur et le cœur battant à tout rompre. Talf n’était pas venu se coucher avec elle cette nuit… Dommage… Elle avait besoin de lui… Elle se leva en titubant vers sa salle d’eau pour regarder dans le miroir, elle alluma une bougie et eut un choc en se voyant dans le miroir… Sa figure était maculée de sang. Son œil. Elle l’essuya avec une serviette… Son cœur toujours lancé, elle marcha péniblement dans la maison avec la bougie, elle entendit un bruit à l’étage et elle se rappela que Ryu et Elim était en haut. Elle regarda par la fenêtre, l’aube était là… Ca la rassurait un peu… Elle se posa sur son lit et essaya de se calmer. Elle appuyait avec son drap fichu sur son œil… Elle essaya d’oublier son cauchemar… Impossible se dit-elle, elle avait les larmes aux yeux, elle se leva et arracha les draps. Autant ne pas inquiéter Elim et Ryu. Elle les jeta au feu après les avoir déchirés en petit morceau. Elle mangea un peu et s’habilla pour aller faire quelques courses, ça lui changerait les idées. Elle enfila son manteau en peau d’anteka et marcha dans les rues vides de Tenmura. Elle acheta de quoi faire à manger pour Elim et Ryu durant une semaine. Puis elle passa devant les sources chaudes… Elle irait y faire un saut plus tard, elle en avait besoin… Elle marchait sur la route poussiéreuse que les hôtesses de la guilde nettoyaient à cause du bal, malgré la journée qui s’était écoulée après l’évènement. Larah s’assit sur banc et attendit, elle avait les idées embrumées. Il n’y avait personne. Le vide. Le jour venait à peine de se lever, les gens dormaient, mais Larah avait l’habitude d’être seule le matin. Elle voulait parler à quelqu’un, mais tout le monde dormait. Pas à Talf, ça l’inquiéterait… Drakov serait compréhensif… Mais elle ne savait pas s’il était chez lui, et puis même problème, ils dormaient sûrement… Et elle ne voulait pas réveiller tous les croisés de Tenmura pour une histoire totalement débile. Elle sentit quelqu’un approchait derrière elle… Attendant qu’elle s’approche davantage, Larah mit sa main vers une poche intérieure, la présence de quelqu’un à cette heure-là et en plus là où était la jeune femme était étrange. Elle jeta un regard au-dessus de son épaule et se détendit. Ce n’était que Keil… Keil. Larah attrapa plus fermement l’arme dans sa poche. Il rumina, sans l’avoir remarqué et continua de marcher dans la rue, un froid s’installait derrière lui… Larah se leva et décida de rentrer chez elle… Elle marcha lentement, elle ne se sentait pas très bien… Elle commença à raser les murs… S’y tenant comme à une rampe, son œil la brulait… Elle reconnut cette sensation… Ce moment où Fatalis voulait mettre son grain de sel… Sauf que là, cela faisait depuis que Keil lui avait « tranché » l’œil qu’elle ne l’avait plus entendu… Non… Depuis qu’elle avait affronté le Zodiumbra… Elle avait oublié… Ou plutôt, fait en sorte d’oublier l’évènement qui s’était produit ce jour là… Elle serra les dents… Comme si chaque pulsation cardiaque atteignant son œil était une souffrance, un pic de douleur… Elle avait la vision qui se brouillait… Elle fit deux pas de plus et ses jambes ne répondirent plus. Dans un dernier juron, elle tomba dans les pommes.
Une douce chaleur lui caressa le front… Un linge mouillé et chaud… Elle grimaça et essaya d’ouvrir l’œil… Impossible. Ses paupières étaient trop lourdes… A la deuxième tentative, elle cligna des yeux… Une silhouette floue se tenait au dessus d’elle… Elle ne voyait pas encore les traits… Mais ce visage semblait inquiet, une ombre passait dessus. On l’appelait, mais elle n’entendait pas… Elle voyait seulement les lèvres bouger… Elle porta sa main à son front et sentit que le linge était en fait froid et que c’était elle qui brûlait de fièvre. Elle se frotta l’œil et regarda Tana qui préparait quelque chose… Larah essaya de se redresser, mais la Thanatos la dissuada en lui posant la main sur l’épaule… Il y avait d’autres gens dans la salle… Keil et Crimson. Il était incroyable de les voir les deux côtes à côtes sans se battre… L’un se fichait totalement du sort de Larah, l’autre la considérait comme sa sœur. Tana finit son produit et l’appliqua doucement sur l’œil droit de Larah, qui grimaça au contact gelé du produit sur sa peau. Tana se leva ensuite et discuta avec Crimson. Larah n’entendait toujours pas bien, mais elle comprenait bien que la conversation ne plaisait pas à Keil qui criait des choses en secouant la tête et en agitant les bras, alors que Crimson, les bras croisés, hochait la tête en signe de compréhension, Tana s’expliqua avec Keil qui finalement secoua la tête comme s’il n’avait pas le choix. Il n’avait pas le choix. Keil souffla désespéré et énervé. Il marcha vers le feu et gela le sol sur son passage. Crimson se tourna vers Larah et lui sourit, après, elle ne se rappela de rien, un écran noir brouillait sa vue.
Plus tard, quand elle se réveilla, on lui expliqua que l’on avait prévenu Elim qu’elle était allée cueillir quelques herbes médicinales pour ses blessures. Elle y avait cru apparemment. Larah se leva, elle était chez Tana et Keil… Il faisait très frais… La jeune femme se demanda comment Tana, en vêtements très légers, faisait pour ne pas avoir froid… L’habitude sûrement. Keil était parti, tant mieux pour elle, Larah ne voulait pas le voir. Tana lui prépara une tasse de thé qu’elle bue lentement. Crimson entra dans la maison, accompagné d’Amélie, ils s’assirent autour de la table où était Larah. Tana les rejoignit et s’assit à son tour. Elle sortit une carte et l’ouvrit, une carte d’une région peu éloignée de Tenmura, entre les forêts et collines et la toundra… Larah regarda la carte et attendit des explications, Crimson prit la parole :


- On a décidé de t’entraîner, Larah.
- A vrai dire… On s’inquiète pour ta santé plus tôt que ton entrainement… On n’a pas besoin de savoir que tu as chassé avant l’arrivée à Tenmura, ça se voit, mais le problème, c’est que de jour en jour, ton état se dégrade… Continua Tana.
- Il est possible qu’en fortifiant ton corps et tes sens, on puisse te rendre moins « malade ». Comment Amélie.
- Pourquoi faites-vous cela ? Demanda Larah.
- C’est Crimson qui m’a demandé de t’aider, répondit Amélie.
- Je te l’ai déjà dit, je te considère comme ma sœur, je ne veux pas te perdre à cause de ta santé mentale décadente, répliqua Crimson.
- Et moi… Commença Tana, je… j’ai des comptes à rendre avec Fatalis, si tu pouvais juste… me venger… je ferai tout pour t’aider… Je sais que Crimson sera peut être contre, mais voilà ma raison.
- Je suis assez partagé entre ses actes et son comportement, je ne dirai rien sur tes choix , Tana, sourit Crimson.
- Merci…
- Donc, si je comprends bien, vous m’aidez pour combattre Fatalis… ? Soit, je ne refuse aucune aide qui puisse me faire avancer dans ma quête. En quoi consiste cet entrainement ?
- Tu devras fortifier ton corps dans un premier temps, donc un entrainement physique.
- Puis tu devras te forger un mental plus résistant… Méditation.
- Et enfin, tu devras passer la dernière épreuve… Nous verrons si tu as compris ce que tout cela signifie.
- Bien, je vous remercie, quand commençons-nous ?
- Demain matin, dès l’aube. Prépare tes affaires, nous avons déjà prévenu la Guilde.

Larah acquiesça et repartit chez elle. Elim lui sauta dans les bras en la voyant, le soleil se couchait déjà ! Combien de temps avait-elle dormi ? Environ 10heures… Oui, ça faisait beaucoup. Larah leur expliqua les intentions de Crimson, Tana et Amélie. Elim hochait la tête et Ryu ne disait rien, bien que cela lui paraisse être une bonne idée. Il encouragea Larah à faire cet entrainement, si ça pouvait l’aider. Elim lui donna un tube à essai, contenant un petit liquide bleu :

- Ne l’utilise qu’à la fin, c’est une petite expérience que j’ai faite, avec l’aide de Ryu, on a mis au point ce sérum, j’espère que ça te sera utile.
- Merci, je reviens dans quelques jours…
- Nous resterons à t’attendre, Ryu ira chasser quelques Kut ku pour payer la nourriture et ce que l’on utilisera quand tu seras absente.
- C’est d’accord, à bientôt alors.

Elim lui dit au revoir en souriant, Ryu hocha juste la tête… Larah se dirigea vers la maison de Talf. Neilla s’entraînait derrière, à décocher des flèches dans des cibles cachées entre deux branches ou dans des endroits totalement minuscules. Larah la salua, l’archère répondit avec un sourire, forcé, à vrai dire… Il faudrait qu’elles discutent quand Larah reviendrait. Elle espérait juste que Neilla ne tabasse pas Talf pendant son entrainement. Larah entra et chercha Talf, qui à sa grande surprise… dormait. Larah le réveilla en le faisant tomber de son lit, il remua un peu, il tira la couette et continua de dormir au sol, comme s’il avait l’habitude. Larah le secoua et il se réveilla. Il bailla un grand coup et se leva. Larah lui expliqua tout, il était un peu inquiet, puis sans crier gare, il la prit dans ses bras et lui demanda de faire attention. Larah le serra à son tour et lui répondit que oui. Ils s’embrassèrent et elle partit. Talf sourit en la voyant grimper quatre à quatre les marches de sa maison, avec un sac vide sur son dos. Il rentra chez lui et reprit ce qu’il faisait : Dormir.
Quand le soleil était totalement endormi, Larah sortit furtivement de chez elle, en prenant une torche, deux silex et son sifflet et marcha vers la forêt. Elle siffla longtemps et entendit un croassement en retour. L’ombre voilant les étoiles se posa silencieusement sur le sol. Larah caressa le bec de son vieil ami qui poussa un sifflement de satisfaction. Elle lui expliqua à lui aussi. Il leva la tête pour la regarder de plus haut. Il ne comprenait rien à rien des entrainements des humains, pour lui, le corps se renforçait au fil du temps, il n’y avait pas besoin de se surmener pour devenir plus fort, tout venait seul, il fallait juste être patient. Larah lui expliqua que si elle devait attendre, elle attendrait longtemps, les choses ne venaient pas comme ça, Yann volait, chassait, et courrait la plupart du temps, il était beaucoup plus résistant qu’un humain, donc c’était plus facile pour lui. Elle continua
:

- Je pourrais attendre, mais l’œil me détruit de jour en jour… Je préfère jouer rapidement sur le hasard, si cela marche, j’aurai fait un grand pas dans ma quête de vengeance.
- Peut-être, mais cela accélera sûrement l’ascension de Fatalis sur ton esprit.
- D’où la méditation pour remédier à cela.
- Je te fais confiance, Larah, mais fais attention, prends ton sifflet au cas où, et appelle-moi si il y a un souci.
- Ne t’inquiète pas, je comptais faire ça depuis le début. Porte-toi bien…
- J’espère que tu passeras voir mes petits… Nocte est très contente et voudrait que tu lui rendes visite… Stellas a fait ses premiers battements… Reiburn a chassé son premier kelbi et Raiwing… disons… qu’il ne fait pas grand-chose… Il a craché quelques étincelles, mais rien d’autres… Je me demande de qui il tient cette paresse.
- Oh… Je vois… Je me demande aussi, sûrement d’une entité que l’on ne voit pas, et qui a décidé de se réincarner…
- J’espère qu’il ne passera pas son temps à dormir… Enfin, je te salue, Larah, je dois y retourner.
- Au revoir, Yann.

Le corbeau s’envola dans un battement d’aile sourd. Larah regarda l’oiseau solitaire qui avait enfin une famille… Lorsqu’elle l’avait rencontré pour la première fois, c’était un loup solitaire qui vivait au jour le jour… il avait bien changé, pensa-t-elle. Elle sourit et repartit chez elle… Essayant de trouver le sommeil.
Le lendemain, elle prit son sac et le jeta sur son épaule. Elle rejoignit Tana en bas du village, qui l’attendait sur un rocher qu’elle faisait voler avec son pouvoir. Larah lui dit bonjour et remarqua que plusieurs personnes étaient présentes : Crimson, Amélie, mais aussi Keil, ramené par la force… Et Rupert qui mangeait déjà quelques baies cueillies sur un buisson. Ils écarquillèrent tous les yeux quand ils remarquèrent que ses cheveux n’étaient pas teints… Tana la complimenta en lui disant que ça lui allait très bien, Crimson aussi d’ailleurs… Il était rare de voir ça, ils en profitèrent… Crimson lança le départ en criant et ils partirent vers la zone d’entrainement. Larah ne se retourna pas pour voir le village, elle savait qu’elle reviendrait très vite.
Ils arrivèrent vers le début de l’après-midi, sur une colline s’enfonçant dans la montagne, une grotte ouverte leur servirait de tente, dormir à la belle étoile était quelque chose que tous connaissaient. Ils s’installèrent en lançant leurs affaires… Keil huma l’air. Il faisait frais, et il aimait cela… Crimson demanda à Rupert de jeter un coup d’œil à la cîme d’un conifère pour voir si le terrain allait bien… Le croisé Yamatsukami s’exécuta et monta sur l’arbre à une vitesse incroyable, sans activer ses gènes. Amélie chercha un point d’eau, Keil et Tana vérifièrent les alentours. Crimson regarda Larah et lui demanda de le suivre, ce qu’elle fit. Ils marchèrent dix minutes, et enfin, ils s’arrêtèrent devant un arbre d’au moins 15 mètres, avec un tronc très épais. Il demanda à Larah de s’approcher, puis il lui expliqua ce qu’elle avait à faire
:

- Tu vas taper ce tronc.
- Avec mes épées ?
- A mains nues.
- Euh… Je veux bien, mais je vais un peu m’écraser les phalanges, là, non ?
- Possible. Tu as dit que tu étais prête à tout, non ?
- Ok, mais pas au moins de n’avoir que des moignons à la fin…
- Fais ce que je te dis.

Il lui montra : Il tapa dans l’arbre, sans activer ses gènes et frappa à plusieurs reprises. L’écorce s’abîma. Larah le regarda faire sans discuter. « A toi, maintenant. Tu fais ça jusqu’à mon retour. » Larah le regarda partir et s’approcha de l’arbre. Elle avait les mains nues, même pas de gants ni de bandages… Elle enleva son manteau pour être un peu plus à l’aise, elle commença à donner des petits coups de poings dedans… Mais même avec si peu de force, cela faisait mal. Elle frappa l’arbre en faisant un crescendo avec sa force. Chaque coup était plus douloureux que le précédent. L’arbre avait une écorce molle sur les premières couches, puis cela devenait de plus en plus dur. Larah frappa l’arbre pendant deux heures, voyant son sang giclée à chaque nouveau coup porté… Sa peau avait été arrachée dès les 100 premiers coups… Elle tapait de plus en plus lentement, serrant les dents pour ne pas penser à la douleur… Elle frappa une dernière fois et laissa son poing contre l’arbre… Elle se demanda qui avait plus souffert, elle ou l’arbre… Ses bras tremblaient, elle avait presque les larmes aux yeux tellement la douleur était cuisante… Et c’est peu dire pour elle… Elle avait totalement retiré ses vêtements, pour ne plus garder qu’une brassière et son pantalon, qu’elle avait raccourcis, était maculée de sève et de sang… Elle donna un coup de pied dans l’arbre et tomba à la renverse… Elle laissa ses mains ensanglantées sur l’herbe fraîche… Pourquoi faisait-elle ça déjà ? Elle avait oublié… Elle regarda le ciel, quelques nuages passaient dessus… Le soleil était encore un peu haut, il devait être environ 16heures… Une fourmi lui monta sur un de ces doigts… Elle y resta, les mandibules en l’air, Larah tourna la tête vers elle… Une si petite chose… Elle la fit descendre de son doigt et se leva péniblement… Elle leva la tête vers l’arbre et y vit un sac pendu en son sommet. Elle ouvrit de grands yeux… Depuis quand était-il là ? Larah se jeta sur les branches les moins hautes, elle ne savait pas pourquoi, mais elle voulait ce sac. La branche craqua et tomba… Emportant la jeune fille sur avec elle… Larah garda la branche dans la main, elle la jeta sur le côté et réessaya, sans succès… Toutes les branches craquaient… Elle se releva, et comprit l’enjeu de l’entrainement. Ce qu’on ne peut pas avoir par la ruse, on l’a par la force… Ce devait être Keil qui avait eu l’idée de cette épreuve. Elle essaya de secouer l’arbre, mais il était trop large… Le sac n’était pas si haut, une secousse ferait l’affaire… Elle remit son manteau, pour avoir le plus d’épaisseur possible et se jeta sur le tronc en chargeant. La secousse fut violente… L’arbre bougea et fit tomber le sac. Larah tomba à genoux… Elle venait juste de se taper l’épaule contre un arbre de quelques centaines de kilos si ce n’était plus… Elle ria nerveusement en se frottant l’épaule… Elle jeta son manteau pour évacuer la chaleur de son corps et ouvrit le sac en grimaçant à cause de ses mains… Elle y découvrit des bandages, elle ne réfléchit même pas et les prit pour ses mains. Ensuite, elle y vit une potion, avec du miel à côté, qui doublait leur efficacité, elle la but lentement… Il y avait de l’eau, elle la garda pour plus tard… Elle trouva un message : Lac derrière l’arbre, marche sur vingt mètres. Elle se leva en prenant le sac et y alla. Elle vit de loin le « lac »…. Qui n’était qu’un étang, un étang très, très grand… Elle plongea les mains dedans en les nettoyants soigneusement… Elle mit après les bandages. Elle se leva et regarda autour d’elle… C’était tellement calme… Elle retourna à son arbre et regarda les dégâts qu’elle avait causés… Elle avait entaillé deux ou trois couches d’écorce… c’était pas mal vu l’arbre… Elle rouvrit son sac trouvé au-dessus sur la branche, elle était sûre d’avoir laissé passer quelques choses. Elle l’ouvrit et fouilla un peu plus… Elle sentit un tout petit bout de papier… Elle le tira et le déplia : « Monte en haut de cet arbre, maintenant. » Larah laissa son sac au sol et s’accrocha sur les branches… qui par miracle tenaient sous son poids :

- Tana…

Elle commença à monter très haut… Si elle tombait, ça pourrait lui être fatal… Elle se issa à la cime et décrocha un petit papier avec un visage content dessiné dessus… Elle le déplia et lut : « Admire. » Elle regarda autour d’elle et admira le paysage : Une chaîne de montagne entourait la vallée dans lequel elle était. Les plus hauts monts étaient blancs grâce à l’éternelle neige qui s’abattait tout l’hiver et qui restait grâce aux températures basses des hauteurs… De la neige y tombait encore… La vallée était peuplée de conifères verts, tous plus ou moins hauts, entourant un lac où des créatures buvaient… Le sol était recouvert d’une herbe verte… Quelques insectes produisant de la lumière se repéraient depuis des grottes sous les arbres, faites de racines, ou des monticules rocheux qui se sont effondrés sur eux-mêmes… Des oiseaux volaient à basse altitude près des arbres, friands d’insectes plus ou moins gros… Un wyvern passa au dessus de Larah, elle sentit le souffle de ces ailes… Il était passé près, mais pas assez pour bousculer l’arbre… Il se dirigeait vers le lac… Larah repéra son étang, qui devait être relié à une autre source… Elle remonta son regard vers le Nord et y trouva une petite cascade, pas très impressionnante, mais assez pour dire que c’était une cascade… L’eau cristalline coulait sur les rochers, faisant briller les pierres et roches d’une lueur blanches au soleil… Larah sourit. Beau paysage idyllique… Elle comprenait pourquoi ils l’avaient emmenée là… Elle descendit et sauta au sol quand il ne lui restait que quelques mètres. Elle tomba accroupie et quelques feuilles se soulevèrent sous la petite bourrasque de vent engendrée… Larah ne bougea pas en voyant que les aiguilles et feuilles ne retombèrent pas… Elle se tourna vers une branche derrière elle, Tana y était assise et désactiva son pouvoir. Tout retomba au sol… Elle lui sourit, son regard semblait être celui d’un chat qui venait de retrouver la fille qu’il cherchait… Ses dents n’étaient pas aiguisées comme celle des croisés quand ils activaient leurs gènes… Elles étaient très blanches… Larah leva un sourcil et sourit, attendant les explications :

- Pas mal pour un premier jet… On a commencé par le plus dur pour monter au plus simple… Sais-tu pourquoi ?
- Plus c’est difficile, plus on trouve cela simple une fois accompli…
- C’est à peu près ça… On va dire que t’en as assez fait pour aujourd’hui, tu devrais te reposer un peu…. On a bien marché et tu as continué sur l’épreuve… Tu n’étais pas obligée…
- Ah… Tant pis, cela fait, ça m’en fera moins…
- Tu peux le voir comme ça… Cette épreuve était celle d’ouverture, dira-t-on… Mais comme il est encore tôt… Pourquoi ne pas s’amuser un peu ? Que dirais-tu… D’une énigme ?
- Ma foi, je ne pensais pas les dragons anciens joueurs…
- On fait ce qu’on peut pour tuer le temps… Alors, tu acceptes ?
- Oui, vas-y.
- Hmm… Que fais-tu ici ?
- Je suis venu suivre votre entrainement.
- Quel entrainement ?
- Celui que vous m’avez proposé.
- Qui ça ?
- Vous tous !
- Et qu’est-ce qu’on a fait ?
- Vous m’avez proposé un… … ça ne sert à rien… Tu vas me rendre folle à force…
- C’est pour ça que tu es là… Sinon, tu serais partie.
- Comment ? Larah ne comprenait pas où voulait en venir Tana.
- Tu es là parce que tu es folle… Comme nous tous… Je suis folle… Comme toi.
- Euh… Je ne crois pas que tu sois terriblement folle…
- Donne-moi la définition du mot « Folie » alors… Sourit Tana.
- C’est un trouble de l’esprit…
- Hmm… Oui c’est pas mal… Voilà ton énigme… Trouve la définition de TA démence.
- J’ai combien de temps ?
- L’éternité, s’il le faut.
- Oh… Je suppose que c’est le but de cet entrainement…

Tana sourit à nouveau et se laissa tomber en arrière. Elle disparut. Larah regarda le soleil… Il disparaissait derrière la chaîne de montagne… Elle marcha vers le campement, elle avait oublié la douleur de ses mains... Il n’y avait qu’Amélie et Rupert… Crimson était allé chercher le repas, Keil et Tana étaient partis se promener. Rupert regarda les mains de Larah, les bandages étaient rouges… Il se leva et alla ramasser quelques herbes dans la forêt. Amélie le regarda faire sans un bruit, elle rassemblait de quoi faire un feu… Elle sourit à Larah en la voyant s’assoir à côté d’elle… Elle fit un joli cercle de bois et attendit que le soleil soit couché pour l’allumer. Larah se posa contre la paroi rocheuse et attendit que Rupert fasse de la bouillie d’herbe pour retirer ses bandeaux… Il appliqua son produit sur les plaies de Larah. Il expliqua que demain, ça ne serait plus que de l’histoire ancienne. Larah fut étonnée des biens faits de cette plante… Bref, Crimson revint avec un aptonoth entier, qu’il portait sur ses deux épaules. Amélie l’applaudit en souriant tandis que Rupert préparé une broche d’une envergure exagérée, avec Larah qui restait bouche bée devant ça… Tana et Keil revinrent avec deux bouteilles d’eau et de vins chacun. Ils étaient allés au village pour ça ? Ou les avaient-ils emmenées… ? Pourtant, ils n’avaient pris qu’un sac ou deux pour leurs habits… Enfin, toujours est-il qu’ils mangèrent comme des rois… Rupert prit une cuisse à lui seul, Crimson en déduit que c’était le caractère des Yamastukamis qui l’habitait…

- C’est quoi un Yamatsukami ? Demanda Larah.
- C’est une espèce de montagne vivante, expliqua Tana. Ca ne m’étonne pas que tu n’en es jamais vu, c’est très rare, et surtout très dangereux… ça mange tout ce que ça peut sur son passage…
- Une véritable forêt vierge pousse sur leur dos… Continua Rupert, c’est très impressionnant.
- Dans le genre incroyable… Il y a le Jhen Morahn aussi, dit Crimson.
- C’est… ? Commença Larah.
- Un leviathan vivant dans les sables… Une bête capable de nager dedans comme les céphalos… Tu n’imagines pas la bête… Deux défenses en guise d’arme une bonne trentaine de mètres de long… Comme un Lao Shan, je dirais.
- Un jeune Lao Shan… Les plus vieux pourraient traverser un continent en quelques semaines…
- Wow… Je ne pensais pas que c’était si gros…
- Tu n’as pas idée, Larah. A toi, tu n’as pas d’anecdote à nous faire partager sur les monstres ?
- Pas que vous ne connaissez pas…
- Alors, raconte-nous une légende, demanda Amélie.
- Oui… J’en ai bien une… C’est Yann, qui me l’a raconté (comme certains ne savaient pas qui c’était, elle continua quand même : ), il existerait un Yian Garuga bleu azur, ne vivant que la nuit… Ses yeux seraient rouges lorsqu’il serait énervé, mais blanc lorsqu’il serait calme… On dit qu’il traverse le monde en été, lorsque les étoiles sont visibles de n’importe où dans le monde… On raconte aussi que comme il vit dans des grottes la journée, à dormir sur des filons de minerais, il en aurait incrusté sur ses ailes, et lorsqu’il vole, la nuit, ces minerais s’illumineraient comme des étoiles bleues… brillant dans la nuit, suivi d’un cortège de lumière semblable à des lucioles qui se seraient réunis pour un bal… Son cri serait une onde pure, comme ceux des wyverns marins, qui se parlent sous l’eau… Sa carapace bleutée rappelle l’océan et sa peau azur le ciel… On dit que c’est un esprit, frontière entre la mer et les océans… Evidemment, ce n’est qu’une légende de Garuga, aucun monstre comme ça n’existe pas… Surtout qu’il ne vivrait pas près de la mer… ça pourrait aussi bien être un rathalos ou un diablos…
- Qu’importe… Commenta Crimsn, absorbé par l’histoire. Il a un nom ?
- Yann m’a dit qu’il l’appelait le Yian garuga abyssal, car il serait né des entrailles de la Terre.

Rupert applaudit, les autres suivirent en souriant. Larah sourit à son tour, elle rajouta quand même :

- C’est dommage que ce ne soit qu’une légende.
- Il pourrait bien exister, dit Keil, sortant de son silence, on a vu des monstres incroyables avec Tana, uniques même… C’est vrai que l’on a déjà entendu des histoires comme ça. Personnellement, je pense qu’un monstre pareil pourrait exister, mais ce ne serait peut-être pas un Garuga.
- Je suis d’accord, insista Rupert. Mais rien qu’à l’imaginer, cela doit être une belle bête.
- Oui, je pense aussi… ça m’a donné envie de partir à sa recherche, sourit Amélie, en regardant le ciel étoilé.
- J’en ai une à raconter, commença Keil… Il parait que dans une forêt, loin d’ici, vivrait un type toujours chiquement habillé… Qui chercherait les dessins de son gosse… On raconte qu’il n’a pas de visage et qu’il a…

Ils continuèrent les histoires autour du feu. S’émerveillant, se faisant peur, ils adorèrent parler de leurs légendes… Puis ils allèrent se reposer, à la belle étoile… Larah réussit même à s’endormir sans soucis et sans faire de cauchemars…
Le lendemain matin, elle dut aller chercher le petit déjeuner, à la seule condition qu’elle ne devait pas s’arrêter. Elle attrapa deux œufs assez gros dans un nid et ramassa quelques champignons pour assaisonner. Elle revint en sueur… La course l’avait fatiguée. Elle mangea et Crimson lui remontra son arbre. Cette fois-ci elle avait droit aux bandages. Toute la matinée elle tapa dans cet arbre, en s’abimant encore les mains, elle s’arrêta à cause de l’épuisement, et non plus de la douleur. Elle se reposa un moment, en faisant une sieste sur l’herbe. Crimson vint la récupérer vers le milieu d’après-midi. Il l’emmena au lac. Il lui montra un rocher, placé là grâce à Tana et lui-même. Il lui dit qu’il fallait qu’elle le rejoigne à la nage. A. La. Nage. Larah le dévisagea. Nager n’était pas vraiment quelque chose qu’elle savait très bien faire. Elle regarda le croisé en lui expliquant. Il la prit par le bras, couru et sauta au dessus de l’eau, en envoyant Larah la tête la première dans le lac, il activa ses gênes et déploya ses ailes. Il se posa sur le rocher et les désactiva. Il cria : « Nage ! Nage pour ta vie ! » Larah remonta à la surface en toussant, elle ne s’y attendait pas à celle-là. Alors elle nagea comme elle pue vers le rocher… Elle y arriva et s’accrocha, essoufflée
.

- C’est tout ? Bah ! Tu peux faire mieux…
- Je ne sais pas… nager…
- La preuve que si, refais moi trois allers-retours, ça muscle tout ça.

Larah repartit et fit son devoir. Elle se traina vers le bord du lac et se traina hors de l’eau. Elle adorait se baigner, mais nager… Elle avait failli se noyer étant gamine, ce qui lui donna la phobie des endroits profonds… Heureusement que l’on ne chassait pas sous l’eau… Crimson la rejoignit et la félicita pour l’effort :

- Tu vois, tu as combattu une de tes peurs, pour quoi ? Pour te sauver la vie. C’est cela que l’on cherche à développer, tu as un instinct de survie un peu plus développé que les autres à cause du constant danger que représente l’œil. Mais une fois que tu as passé ces limites, rien ne t’arrête. La survie, c’est l’adaptation. Si tu fais face aux dangers de Fatalis, alors tu auras atteint ton objectif. Pour faire tomber le sac, hier, tu as frappé le tronc. Dis toi que c’est comme si tu avais repoussé la patte de Fatalis. Et là, ce passage de nage, c’était pour améliorer les performances de ton corps…
- Woaw… Je ne vous remercierai jamais assez pour votre entrainement, je mords la poussière…
- Le pire est à venir… Ne t’inquiète pas pour ça.

Larah se releva, l’après-midi était passée et elle n’avait rien mangé. Crimson lui proposa de se reposer le reste de la soirée… Ce qu’elle fit. Elle ne tint pas longtemps debout. Elle voulut fermer les yeux juste un instant, mais elle s’endormit totalement… Tana lui mit une couverture pour ne pas qu’elle attrape froid et rejoignit les autres.

- Encore une journée d’effort physique et on s’attaque au mental ?
- Je crois que son corps est assez forgé comme ça. Je lui fais une matinée encore comme ça, après, c’est toi et Amélie qui prenait la relève. Rupert et Keil, vous avez encore une journée à glander.
- Ca marche, répondirent-ils.
- Je suis là pour quoi, moi, en fait ? Demanda Amélie.
- Tu verras demain. J’espère que vous avez pris des vêtements chauds…


Larah se réveilla dans un arbre. Elle se leva d’un coup, se rendant compte de la hauteur où elle était. Sur l’arbre, il y avait marqué : Saute. Elle regarda de là où elle était… Il y avait au moins 10 mètres ! Il fallait être malade pour sauter ! Malade… Elle regarda autour d’elle pour voir si Tana n’était pas là… Elle sauta sans regarder et attendit que Tana la réceptionne avec son pouvoir, ce qu’elle fit, toujours cachée. Larah tomba au sol après avoir été arrêtée un court instant. Elle se releva et s’essuya les vêtements pleins de poussière. Elle entendit un rugissement, elle tourna la tête et vit le wyvern qui lui était passé au dessus le premier jour. Sur un arbre, il y avait marqué : « Cours. Idiote. ». Le monstre rugit à nouveau et Larah se mit à courir comme une dégénérée, battant ses records personnels de vitesse. Le monstre la suivait en rugissant et en défonçant les arbres sur son passage. Larah arriva vers une colline faîte de caillou et eut du mal à grimper dessus, le sol s’effondrait sous ses pieds. Le wyvern courrait comme sur son propre terrain et rattrapa bientôt Larah qui sauta pour éviter les crocs, puis tomba dans un trou… Le Wyvern rugit à travers le creux. Larah glissa sur 10 mètres et se rattrapa. Elle regarda l’endroit. Une grotte. Allons bon. Elle marcha en se frottant nerveusement les bras. Elle entendit un bruit au bout du tunnel. Elle y alla prudemment et y vit une caverne à ciel ouvert, avec Keil au centre. Il était accroupi, de dos, et quand il entendit Larah arrivait, il se leva et fabriqua sa faux de glace. La jeune femme hésita à avancer, elle espérait juste que c’était prévu. Elle marcha prudemment vers le dragon ancien humanoïde. Il se retourna, en fauchant l’air, Larah tomba en arrière pour esquiver l’attaque, puis en continuant de faire tourner sa faux, il frappa à nouveau, Larah roula sur le côté et se releva. Elle fit une roulade pour éviter à nouveau l’arme. Elle se réceptionna et se jeta en arrière vers Keil qui dut reculer pour ne pas se prendre les bras de Larah dans le buste. Elle tomba au sol et se remit sur pied en faisant une balayette à Keil, il tomba mais se releva en sautant en arrière. Elle s’élança vers lui alors qu’il sautait et le frappa à la taille. Keil se débarrassa d’elle d’un mouvement circulaire de faux. Elle retomba derrière un rocher. Elle se mit juste au-dessus du rocher et quand Keil abattit sa faux, elle resta planté dans la pierre. Larah lui donna un coup de poing dans la mâchoire et sentit la peau de Keil se refroidir et durcir pour anticiper le choc. Il recula sur deux mètres en s’essuyant la joue, il n’avait rien, mais le choc était violent. Larah regarda sa main droite et compris l’utilité de l’arbre. Elle relança un assaut vers Keil qui se protégea derrière un bouclier de glace, elle le brisa de son poing mais n’atteignit pas Keil, il soupira et poussa Larah sur un sol gelé pour la faire reculer. Une fois au sol, il sourit à pleines dents et fit disparaître sa faux dans une pluie gelée sur Larah. Il prit son élan et sortit de la grotte en sautant. Larah chercha une issue après s’être essuyé le visage.
Elle retourna vers le camp vers midi. Et vit Amélie, assise en tailleur, en train de manger.


- Le programme a changé. Normalement tu devais affronter Tana, mais Keil s’ennuyait alors bon.
- Ce mec a failli me tuer deux fois…
- Ah oui, ça lui arrive.
- De crever les yeux aussi ?
- Chacun a son petit souci…

Larah ne dit rien. Elle s’assit en face d’Amélie et mangea la part qu’on lui avait laissé. Tana arriva une heure après et emmena Larah et la croisée Kirin sur une montagne enneigée. Elle marcha, puis s’assit d’un coup sur un pic rocheux. Méditation. Amélie lui montra un pic rocheux, plat au sommet, Larah y monta et s’installa en soupirant, il faisait vraiment froid. Amélie fit pareil et s’assit en tailleur. Tana montra à Larah comment elles allaient procédés :

- En fait, cette partie-là sert à te souvenir d’une chose… Du chant des Lames. Il n’est pas complet, et je sais que Fatalis l’a chanté quand il a détruit ton village. Je ne veux pas te rappeler de mauvais souvenirs, mais si tu arrives à reconstituer ce chant…
- Fatalis sera mort avant même de dire un seul mot… Finit Amélie, qui méditait déjà, les doigts joints, formant un cercle.
- Je… je vais essayer…

Larah vida tout l’air de son corps pour se détendre. Elle ferma les yeux et joignit ses doigts comme Amélie. Elle se concentra sur ce souvenir. Tana, sans bouger, la regardait comme elle regardait une statue… Elle lui souffla des paroles pour se souvenir… Larah se replongea dans sa vie passée, il y a 5ans, elle se souvenait… Elle revit Fatalis détruire son hôtel de ville en rugissant une parole en wyvern, la seule qu’elle se souvenait : Et vous brulerez tous, à l’ombre de mon tourment. Amélie s’approcha discrètement de Tana. Elle lui chuchota un plan, si ça ne marchait pas. Tana pâlit brutalement :

- Tu en es sûre ?
- On a pas le choix si ça ne marche pas seul, il faut forcer l’entrer. Je crois que c’est pour ça que Crimson nous a réunis. Nous sommes les seuls, unis, à pouvoir débloquer un souvenir pareil…
- Ce serait dangereux… très dangereux pour elle.
- Elle l’a dit elle-même, elle serait capable de jouer tout ou rien pour y arriver.
- Fatalis pourrait le comprendre… Il pourrait essayer de la contrôler ;
- C’est pour ça qu’on est là, non ?
- Oui… Tu as raison… Il faut faire cela…

Elles regardèrent Larah, qui était toujours immobile, et qui ne semblait pas retrouver les paroles de Fatalis dans son souvenir. Le froid s’intensifiait, un vent glacé se leva et de la neige tomba même. Tana avait expliqué que les conditions extrèmes pouvaient être très utiles pour le corps, qui s’adaptait. Ca aiderait Larah à se souvenir… Mais c’était aussi pour l’endurcir au froid, vu l’armure qu’elle portait habituellement… Au bout d’une heure, rien ne venait. Larah rouvrit les yeux, elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle portait une couverture… Amélie lui avait mis quand elle était concentrée sur son souvenir. Elles partirent quelques minutes après, le temps que Larah se dégourdisse le corps. Keil les récupéra sur au pied de la montagne. Larah dut courir à cause du dégénéré avec sa faux derrière elle. Elle retrouva la grotte, avec Crimson, qui attendait des réponses… Larah lui expliqua que cela n’avait pas porté ses fruits… Il lui demanda de suivre Rupert qui souriait à l’idée de faire son épreuve. Amélie et Tana expliquèrent à Crimson leur idée pendant ce temps…
Rupert s’assit sur le bord du lac et ramassa deux cannes à pêche. Il accrocha un hameçon et lança son fil dans l’eau. Larah le regarda bouche bée. Il était sérieux, là ? Elle prit sa canne et la lança aussi. Ce fut long… très long… Aucun poisson ne mordait, mais Rupert gardait le sourire. La jeune femme remonta plusieurs fois sa canne, l’appât y était toujours, elle relança et attendit encore… Rupert semblait bloqué sur son visage serein et souriant. Rien ne mordait pour lui non plus. Larah regarda les appâts qu’ils utilisaient : des larves serpents. Ce sont des larves d’insectes que l’on trouve généralement dans les ruches… Mais seule, elle n’attirait rien, il fallait les combiner avec autre chose : des lucioles. Grace à ça, les meilleurs poissons mordaient à l’hameçon. Larah alla attraper une luciole et l’accrocha avec la larve serpent. Elle jeta son fil plus loin que celui de Rupert, et en moins de dix minutes, un poisson mordit. Elle le tira hors de l’eau assez facilement et le mit dans le saut que Rupert avait rempli pour ça. Elle regarda sa prise : Un pointhon, gros poisson, excellent goût, elle sourit de sa prise. Elle regarda Rupert qui n’avait toujours bougé. Elle lui montra comment il fallait faire, il lui sourit encore une fois, puis il se leva et commença à tirer sur la canne. Il activa ses gènes et sortit de l’eau un poisson énorme, quatre fois plus gros que Rupert… Et au moins 10 fois plus que celui de Larah, elle vit le poisson voler juste au dessus d’elle, comme au ralenti, elle ouvrit la bouche pour crier attention et n’eut pas le temps de se protéger de la bourrasque de vent dégager par le monstre… Elle le regarda gesticuler et se remettre droit sur le ventre pour se lever. SE LEVER. Ce n’était pas un poisson, c’était un wyvern marin ! Un gobul ! Rupert lâcha sa canne et rouvrit ses yeux, qui jusque là était à demi clos. Le monstre rugit en agitant sa lanterne sur la tête… Rupert se lança sur lui, et lui donna un coup de boule monumentale avant de le saisir par les crocs et le rejeter à l’eau. Il se tourna, le front saignant et sourit à Larah, toujours sous le choc
:

- Voilà ! Pas besoin d’être plus sophistiqué que les autres, les problèmes arrivent toujours !
- Qu... Comment ?
- Regarde ce monstre, il est venu mordre à l’appât.
- Jusque là, je te suis… même si je ne sais pas comment c’est possible…
- Eh bien, dis toi que c’est pareil pour toi… à trop vouloir atteindre ton objectif, tu te presses et tu tombes dans des pièges stupides… Je sais que la vengeance t’anime, mais justement, il ne faut pas courir tête baisser là dedans.. Ce gobul a mordu à un hameçon auquel il n’aurait jamais touché, mais il devait sûrement crever la dalle… Alors il l’a attaqué. Fais attention à tes choix, ils pourraient s’avérer faux… Des fois, deux chemins se présenteront à toi. La Rédemption ou l’Ordre. Tana m’a tout expliqué, à propos du rêve que tu avais fait avant d’affronter le Zodiumbra… Tu as vu une facette de toi que tu ne soupçonnais pas… Peut être faut-il s’en méfier, ou pas. Tu devras faire ce choix quand tu combattras… Je te laisse réfléchir là-dessus, mon épreuve est terminée, continue de pêcher, il nous faut d’autres prises pour tout à l’heure.

Il partit, laissant Larah seule face à elle-même. Elle regarda son reflet dans l’eau… L’eau mouvementée le déformait… Nous sommes en constant changement… Peut être fera-t-elle des choix qu’elle regrettera, mais elle sera obligée de passer par certaines cases dangereuses pour elle. Elle se leva et regarda le lac, calme en surface, agitée sous la surface… Elle eut un sentiment de malaise, un pincement au cœur… Les paroles de Rupert l’avaient touchées, elle ne savait pas comment… Elle se remit à pêcher, silencieusement.
Elle revint avec un saut rempli de poisson. Ils s’émerveillèrent devant les prises. Larah les aida à vider les poissons pour le repas. Rupert alluma le feu et ils mangèrent à leur faim. Il était tard… Larah n’avait pas sommeil, elle voulait veiller encore… Tana et Crimson hochèrent la tête et lui demandèrent de s’assoir au centre de leur cercle. Amélie toussota et prit la parole :


- Voilà ce qu’on va faire, on va libérer une partie de ta mémoire, que tu as essayé d’oublier… J’espère que ce ne sera pas trop douloureux. Je suis là pour déverouiller ton cerveau avec mes charges, Tana pour te concentrer là-dessus, Crimson, Keil et Rupert pour nous arrêter s’il se passe quelque chose de mal.
- Je… je vois…
- Allons-y, souffla Tana.

Elle se mit en face de Larah et posa ses mains sur les siennes. Elle ferma les yeux et souffla pour se concentrer. Crimson se plaça près des deux, pour surveiller leur état mental. Amélie se mit derrière Larah et plaça ses mains sur les tempes de la jeune fille… « Désolée » souffla-t-elle. Elle lança la décharge.
Fatalis s’écrasa près de la statue où était Larah. Il détourna le regard, ouvra grand les ailes et arracha le toit, avec ses dents, ses griffes et ses ailes. Il rugit à en faire trembler les bâtiments puis ouvra grand la gueule, un brasier ardent remontait de sa gorge. Le feu en sortit comme une lance de lave… La maison fut brulée en moins d’un instant. Il se tourna vers le village et le ravagea entièrement… Il sauta en l’air une fois son travail à moitié fait et hurla :


Vos espoirs voleront en éclat,
Lorsque mes ailes s’ouvriront, ma rage éclatera,
Et vous brulerez tous…
A l’ombre de mon tourment…

Le réveil fut brutal. Tana lâcha les mains de Larah en hurlant, Keil l’éloigna de Larah rapidement. Amélie lâcha Larah, ses doigts la brulaient. Rupert la prit dans ses bras pour l’écarter. Larah ouvrit son œil rouge et se leva violemment. Les lèvres retroussées à la manière d’un wyvern. Crimson équarquilla les yeux, il se leva aussi et prit Larah par les épaules… L’œil ne saignait pas, c’était donc Fatalis aux commandes… Crimson se fit dégager avec force. Larah le regarda, son regard brulait comme des braises… Elle prit la parole, avec cette voix qui ne lui appartenait pas… :

- Qu’avez-vous fait bande d’idiots… Vous essayez de me la donner plus vite ? Qu’avez-vous en tête…
- Fatalis, souffla Crimson… Non…
- Tu nous as trahis… haleta Tana. Tu as brisé notre pacte de non-agression…
- Tana… et Keil… Deux êtres que je préférerai morts… C’est vous qui m’avez trahi et pas l’inverse...
- Menteur… Combien d’innocents sont morts ?! s’époumona Tana. Combien vont encore mourir à cause de toi ?! Que dirait Marys si elle te voyait.
- Silence ! Vous remettez la faute sur moi, mais ce sont vos frères qui m’ont trahi !

Crimson donna un coup que Larah arrêta avec son poing :

- Pauvre fou… Vous l’avez rendu encore plus forte… Vous la voulez morte… Vous lui mentez depuis le début… Vous voulez la mener à moi pour qu’elle se tue…
- Ne nous met pas tous dans le même paquet, Fatalis…
- Crimson… Ne me dis pas que toi aussi tu joues les coups bas…
- Je viens de dire de ne pas faire d’un cas une généralité ! Dégage !

Crimson activa ses gènes et donna un coup de poing dans les côtes de Larah. Elle sourit, malgré le sang qui lui coulait au coin de la bouche, Fatalis était fier de son coup… Larah tomba inconsciente sur le sol… Tana regardait la jeune femme et se tourna vers Keil qui la prit dans ses bras… Rupert et Amélie soupirèrent, c’était fini… Crimson désactiva ses gènes, se rendant compte de son erreur… Il n’avait brisé aucun os, mais ça risquait de faire mal… Il regarda les autres en serrant les dents et se mit à soigner le coup qu’il venait de donner…
Le lendemain… Larah ouvrit les yeux, il était environ midi… Elle ne se souvenait de rien… Tana lui posait un linge froid sur le ventre. Bis repetita… Elle se frotta les yeux et se releva, en faisant tomber le linge. Tana semblait fatiguée et extrêmement silencieuse. Larah se leva et bougea ses bras pour s’échauffer :


- Je ne me souviens de rien depuis hier… On a retrouvé ce qu’on cherchait ?
- Oui, mais tu es tombée dans les pommes, ça a été très fatigant pour toi…
- Super… On a fait ce que l’on voulait, c’est le principal.
- Oui, tu as raison…

Larah souriait, elle ne demanda rien pour son ventre, elle savait que ce n’était pas le moment. Tana se leva et lui dit que c’était le dernier jour. Larah regarda le ciel et se tourna vers la femme-dragon : « Je suis prête. » Tana hocha la tête et lui donna un gantelet puis elle ferma les yeux, puis souleva un tronc mort. Elle le lança vers Larah qui l’esquiva en se jetant au sol. Tana s’assit sur son rocher, comme sur un trône et l’assembla avec d’autres pour avoir des accoudoirs et un dossier. Elle posa sa tête sur sa main, comme si elle s’ennuyait et se jeta à la poursuite de Larah qui courait encore comme un athlète. Elle avait perdu le sourire et avait laissé place à la panique lorsque les rochers commencèrent à voler près de sa tête… Elle arriva près du lac et se jeta dedans et commença à nager, elle arriva sur l’autre rive, Tana ne pouvait plus la suivre… Sinon elle tomberait dans l’eau… Larah se sentait victorieuse… Puis elle sentit une présence derrière elle… Le Gobul… Elle recommença à nager comme un poisson en échappant à la gueule béante du monstre… Elle sortit de l’eau et couru hors de la rive, elle reprit son souffle un instant et vit le monstre du deuxième jour… Elle jura et repartit à la course. Elle avait mal au ventre, mais ce n’était pas très grave… Elle atteignit bientôt l’arbre qu’elle avait frappé… Elle prit son élan et frappa dessus, causant un plus gros impact, cette fois-ci, elle ne se fit pas mal, le gantelet la protégea. L’arbre fit tomber un poids près du monstre, qui surprit, recula… Larah grimpa à l’arbre et sauta de branche en branche… Elle s’extirpa de la forêt après dix bonnes minutes. Elle sauta dans la fine couche de neige qui recouvrait le sol de la montagne… Elle sentit de l’électricité dans l’air… Elle regarda autour d’elle et vit Amélie, assise en tailleur, lever la nuque et se tournait vers Larah. Elle sauta en face d’elle et se prépara au combat. Larah comprit que dorénavant, elle tapait plus fort et plus rapidement, sans se blesser… C’était une courte différence par rapport à avant, mais c’était suffisant. Amélie bloquait les coups non sans mal, mais arrivait toujours à redonner la même. Amélie donna un coup de paume chargée d’électricité dans le bras de Larah, elle ressentit un jus très désagréable et recula sur un bon mètre… Puis d’un coup… Elle sentit l’air se refroidir… Des flocons lui tombèrent dessus… Elle leva la tête et vit le keilacta à la faux qui souriait comme un enfant… Amélie sourit aussi et fit un salut avec les deux doigts à Larah avant de s’éclipser en courant… Larah jura avant de sauter pour éviter le psychopathe armé… Elle se mit à courir, encore… Elle se disait que c’était fait exprès… Elle glissa sur les pentes gelées par Keil et sauta au dessus de gros rochers, son adversaire avait du mal à la suivre… Il ragea lorsqu’elle lui échappa. Mais il sourit pour ce qui l’attendait…
Larah ria nerveusement en marchant, elle souffla et géra ses points de côtés… Elle soupira. Elle qui voulait travailler son endurance, la voilà servit… Elle sentit une chaleur douce… Accueillante… Elle tourna la tête et vit Crimson, qui souriait lui aussi… Larah se rendit compte qu’elle était prise dans un guet-apens… Le croisé Fatalis activa ses gènes au stade deux. Larah se mit en garde, mais quelque chose lui compressait la poitrine… La peur. Elle encaissa un violent coup de pied dans les bras, elle recula et sentit la chaleur se dégager des membres de Crimson… Elle recula et donna un coup de pied circulaire vers la tête du croisé qui le bloqua mais recula quand même… Larah fit une fente pour atteindre le ventre de son adversaire, il se protégea mais reçut quand même un coup. Il recula et chargea Larah en activant ses gènes au troisième stade… Il cria dans sa charge et emmena Larah avec lui, ses ailes se déployèrent et ils s’envolèrent ensemble… Il la lâcha dans la même grotte où elle avait affronté Keil… Elle roula et se leva sur un genou… Crimson s’écrasa, le poing réduisant le sol en terre brulante… Il se leva, sa rage semblait bruler l’air… Larah se releva, mais elle ne pouvait pas bouger. Il détruisit un rocher qui était sur son chemin et continua d’approcher Larah… Elle était incapable de bouger… Elle arriva à reculer, son regard baignait dans la peur… Son adversaire était terrible… Elle ne pouvait pas le battre… Elle tomba sur le bassin et recula lentement… :


- Alors… Larah… (La voix de Crimson était terrifiante) tu crois encore pouvoir finir ton entrainement ? Il faut me battre pour ça… Mais tu n’en es pas capable… Tu es faible… Active donc l’œil pour me battre… Allez ! FAIS LE !
- N…n…non… Je ne peux pas… même… même avec… je ne pourrais… pas… te vaincre… Je… je me rends…

Crimson désactiva ses gènes… Il sourit et présenta ses excuses à Larah :

- Désolé, cela faisait partie de l’entrainement… Tu connais tes limites, et c’est très bien… Je ne sais pas ce que ça aurait fait si tu avais ouvert l’œil…

Tana arriva par le plafond, sur son rocher, elle se laissa tomber dans le trou pour arriver devant Larah :

- C’est bien… As-tu réfléchis à mon énigme… Es-tu folle ?
- Seulement si j’active l’œil…
- Et quelle est la définition de « démence » ?
- C’est… persévérer… Même quand il n’y a plus rien à faire… Il faut savoir s’arrêter…
- Bien… Tu as bien appris… Je crois qu’on peut te laisser à présent… C’est bien, Larah… On va pouvoir rentrer…

Larah se releva, le cœur toujours battant… Elle ne se rendait pas encore compte de ce qu’elle avait accompli… Ils rentrèrent à leur camp… Comme il était tard, il partirait le lendemain… Larah alla dans l’étang et s’y baigna… Elle profita de ça pour se décontracter… et remarquait aussi qu’elle avait mal partout en fait… Crimson siffla et arriva devant l’étang où il prit de l’eau qui coulait de la cascade pour se rafraichir… Il remplit deux bouteilles pour le voyage… Larah toussota légèrement, mais voyant que cela ne marchait pas, elle dit seulement :

- Crimson.
- Ça va, j’ai le droit de prendre l’eau d’une source pure quand même…
- Je ne t’en veux pas pour ça

Crimson tourna lentement la tête vers la jeune femme. Il tourna la tête rapidement pour détourner le regard. Il bégaya une explication inaudible. Larah pouffa de rire malgré le fait que c’était elle qui était en mauvaise posture… Crimson leva les bras et partit en courant. Larah secoua la tête et sortit de son bain, elle n’avait pas vraiment envie de se faire zieuter encore… Elle rejoignit le groupe qui rigolait en voyant Crimson rougir quand elle les rejoignit. Ils rirent de bon cœur, ils retournaient enfin à Tenmura…
Elle sentit une fiole dans sa poche... Le contact était froid. Elle la sortit et vit le sérum d'Elim... Elle le remit dans sa poche.
"Pas encore."



HRP : @_@ Enfin fini… Fuck. Valà, si il y a un soucis, Saber, n’hésite surtout pas =)

EDIT : Il y a 4 références dans ce post =D Saber en a trouvé deux : Slender-man et Gildarts.
Les deux autres sont : Le Chat du Cheshire et Vaas =D


Dernière édition par Yian garuga anonyme le Dim 19 Mai 2013 - 23:17, édité 2 fois (Raison : Voir EDIT)
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