[ON] EVENT 2 : Le crépuscule des Dieux

J'essayerais de plus faire attention à mes paragraphe en tous cas merci pour se bon conseil .

HRP: bonjour à tous et à toutes! 6 mois que je ne suis pas passé par ce forum, ça commençait à me manquer ^^'
Et comme le soir à 10h après le boulot et mes cours je pense plutôt à dormir ben... voila quoi.
Si vous acceptez, j'aimerai rejoindre cet évent au plus vite. Le Leognarök est un monstre de ma création, et il fait aussi parti de mon background figurez-vous.
Saber, dis-moi si tu es d'accord, et redonne-moi l'ordre des post si c'est oui, STP

Moi j'ai rien contre, pour l'ordre c'est :

-Moi
-YgA
-Roy
-Mono
-Vice

Libre à toi de poster quand tu veux je t'intègrerai à cette position.

Un post qui m'a prit trois heures ^^...







HRP: moins de bagarre que prévu, je suis navré ^^'

Le rugissement surpris Larah. Elle s'arrêta en glissant au sol, puis elle se baissa derrière un rocher. Elle eut un étrange sentiment… Comme si quelqu’un l’observait ou pensait à elle. Elle se concentra fort : Il lui était arrivé de sentir la présence de quelqu’un dans les environs, c’est instinctif… Elle n’avait pas ce sentiment que quelqu’un ou quelque chose l’épiait… Finalement, elle retourna à ses occupations et fit signe à Ryu et à Elim de se cacher aussi. Puis elle jeta un coup d'œil vers la provenance du cri : Au fond du volcan, dans une cavité interne, se dressait un nid de wyvern, entourée par la lave éternelle : Celle qui ne se refroidissait tellement sa température était haute... Cette grotte avait été creusée par quelque chose de très gros, puis avec le temps, cette chose avait dû s'en aller... Elle avait laissé de grosses traces, de griffes, de morsures, de flammes qui avaient profondément creusées la paroi, désormais, cela formait un vestibule naturel. Larah regarda le plafond, composé principalement de stalactites en obsidienne… Puis elle regarda en bas quand un second rugissement, plus grave retentit. Elle regarda vers le centre de cette « pièce » et vit deux wyverns se battant sur une espèce de nid en cercle, plutôt gros… voir très, très, large en fait… Elle observa les attaques des deux monstres, à ce niveau-là, tout ce qu’elle pouvait voir était leur silhouette, elle était trop loin pour ça… Une d’elle était vraiment, vraiment très grosse, elle le soupçonnait d’être un gravios cristallin, puis en y regardant de plus près, les cristaux sur son dos étaient violets clairs et rayonnaient au milieu de la lumière flamboyante du volcan. Des étincelles virevoltaient de partout ! C’était vraiment inquiétant… L’autre créature était… Impossible de savoir, Larah ne connaissait pas l’espèce présente, on aurait dit un gros canidé, ou un énorme félin, impossible de voir. Elle regarda le terrain pour amorcer une descente… Les parois pourraient être descendues par l’intermédiaire d’un grappin, ou d’une corde. Elle regarda Ryu qui comprit, il saisit une corde au niveau de son bassin et lui lança. Elle se leva et l’attacha autour de son bras, puis fit un tour autour de son bassin pour être sûre que ça tienne bon. Elim la regarda faire sans comprendre… Elle était concentrée sur un détail qui l’avait troublée depuis le début : Une petite entrée plus basse. Elle se pencha au-dessus de la plateforme où ils étaient et évaluaient la distance pour sauter, lorsqu’elle se tourna, Ryu et Larah s’était mis d’accord :

- Elim… Vous allez rentrer au camp avec Ryu, vous ne m’accompagnez pas cette fois.
- Mais… pourquoi ?
- C’est trop dangereux. Ces deux bêtes sont beaucoup plus fortes qu’on ne le pense…
- Comment le sais-tu ?
- Il suffit de regarder autour de nous ! Tout a été consumé il y a peu, l’un deux maîtrise le feu à merveille ! Ou alors… Le volcan crache des flammes…
- Cela m’étonnerait… Les geysers sont de la lave, pas du feu… Nota Ryu. Par contre, on ne peut revenir sur nos pas…
- Alors passons par-là !

Elim montra l’entrée qu’elle avait vue. Larah regarda Ryu et ils hochèrent la tête en même temps. Ryu attrapa Elim par la main, puis il alla vers Larah, il lui fit un salut militaire et commença à courir en tenant Elim qui criait : Ils sautèrent et atterrirent avec succès sur la plateforme. Larah lui rendit son salut et se tourna vers son parcours à faire. Son boomerang brillait à sa ceinture et c’est peut être ce qui allait l’aider pour descendre… Cet objet était composé de trois lames circulaires, ne formant pas totalement un cercle, mais plutôt un triangle arrondi… Les lames étaient terminées d’une « dent » partant dans le sens contraire à la lame d’origine… En gros, cela formait un crochet… Un anneau en son centre permettait de l’attraper ou de l’attacher à quelque chose. Larah savait bien maîtriser l’objet, et surtout, elle savait comment ne pas se couper avec l’objet, ce qui n’était pas chose de facile… Mais la maîtrise ne s’était pas accumulée comme ça… Multiples fois, elle s’était coupée avec les lames, ce qui lui donna l’habitude de porter des mitaines pour éviter tous danger… Enfin, revenons donc à cette descente. C’était une sacrée « falaise » ! Pour atteindre le centre, il aurait fallu sauter sur une bonne cinquantaine de mètres pour atterrir… droit dans la lave… Cinquante mètres à descendre… Sur un terrain inconnu… De toute façon, elle ne voulait pas faire le même saut que celui que venait de faire ses deux camarades… L’armure ne lui assurerait pas une excellente chance… Quand bien même son armure était classée dans la catégorie « légère »… Elle préférait utiliser son poids pour descendre en glissant… Elle attacha la corde à une stalactite et se jeta contre la paroi pour glisser un peu plus bas. Elle tomba sur une autre plateforme, formée par une protubérance dans l’obsidienne fossilisée. Ensuite, elle chercha sa prochaine étape : Une colonne formée par deux stalactites et stalagmites (je hais ces mots.) ayant fusionnées… Pour ça, la jeune femme « courut » sur la paroi et enfonça dans cette dernière son boomerang de sorte qu’elle puisse se laisser descendre avec, dans un crissement atroce, elle descendit petit à petit. Heureusement, le concert du volcan cachait ces sonorités affreusement énervantes. Arrivée devant la colonne, elle se jeta dessus et s’accrocha cette fois-ci avec une de ses armes, dégainée avant de sortir pour s’en servir de grappin. Elle s’attacha à la colonne avec la corde et refit le même système… Elle descendit sur le « sol », à une vingtaine de mètres au-dessus du nid… Elle se posa deux minutes sur le sol et chercha une fente pour regarder à travers… Maintenant, c’était clair… Elle discernait les deux monstres…

L’un deux était titanesque… Une tête de Basarios noire, son coup en cristal noir-violet d'où sort de la fumée avec des petits trous, il a quatre paires d'ailes de Rathalos, une queue de Diablos. Cette chimère toute droite sortie des enfers était un vieil ami de nos chasseurs… Le Burakkurōtasu… Cette chose avait perdu un œil lors d’un combat, ce qui lui laissait un faible avantage quant à la créature qu’elle affrontait…
Le Leögnarok. On peut dire que c’était une belle bête. D'un gris aux reflets ambrés, il porte sur le dos d'épaisses carapaces d'un aspect métallique. Ses dents de sabre sont bien plus grandes que celles d’un tigre à dents de sabre… et beaucoup plus acérées... Sa queue se ressemblant à deux massues, comme celle du Diablos, mais des lames de métal remplacent les pointes. Ses ailes étaient déployées et formaient une ombre sur le Burakk. Il volait plus haut que lui, et avait un avantage… Mais le Burrak, lui, contrôlait une foudre qui pouvait mettre au sol n’importe quelle créature volante…
Les deux titans semblaient se battre depuis une éternité, les traces au sol et sur la paroi en témoigner… On ne peut pas dire qu’ils y allaient de main morte ! Les deux combattants maniaient la foudre, mais chacun avait une couleur différente. Le Leögnarok passa à l’attaque et enfonça ses deux crocs dans la gorge du Burrak qui le repoussa en crachant du gaz par les pores de sa peau… Le Lion se retira vers le sol, pour éviter cette réplique mortelle… Larah se cacha davantage… Les deux ne semblaient avoir subi de blessures sérieuses… Elle tremblait… A vrai dire. Elle avait agrippé son écharpe depuis un bon bout de temps. Refusant de réaffronter cette chimère qui ne lui avait laissé que des séquelles psychologiques… Elle connaissait ses limites, et avec le combat qu’elle avait fait il y avait « peu », elle ne se sentait pas de taille à affronter ces deux demi-dieux du volcan… Elle se renfrogna quand du coin de l’œil, elle aperçut un objet briller. Elle se tourna et vit une personne approcher… Elle sourit, ses amis avaient été aussi attirés ici qu’elle. Elle rampa vers le rebord de sa plateforme et fit signe à l’un des nouveaux arrivant, elle ne savait pas qui c’était d’ici, mais il comprit qu’il fallait se baisser, et tous derrière lui se baissèrent. Ils s’approchèrent doucement et contemplèrent les deux monstres… Puis soudain, le Leögnarok se posa au sol et rugit, le monstre de pierre se posa en face de lui pour se mettre à rugir lui aussi... Puis sans crier gare, le lion se mit à courir vers son adversaire et sauta juste avant de l'atteindre, il se mit à voler vers une grotte dans la paroi, il passa dedans et disparu... Quelque chose l'avait appelé... l'avait obligé à s'en aller... Le Burrak rugit et fit trembler toute la cavité. Il gratta le sol nerveusement et détruisit le terrain de son énorme queue... Il rugit encore et cette fois-ci, le volcan réagit : Des geysers de flammes fusèrent autour de lui... La terre avait craqué... Il se tourna vers la grotte où était parti son adversaire... Mais quelque chose le retint... Il tourna la tête.


HRP : Désolée, j'ai pas vraiment aéré, je le ferai la prochaine fois. =)
Edit : Le post se passe AVANT celui de Paladin, valà valà ^^'

HRP: dites-moi, Roy est toujours dans l'évent ? Il me semble que ça fait plusieurs fois qu'il à été sauté, non?

HRP : Officiellement, oui, officieusement, on ne sait pas...

HRP: Ca va finir par donner un truc: Suivant? pas là, on saute. Suivant? pas là, on saute. Suivant? pas là, on saute....

Sinon, je crois qu'on avancera jamais ><

HRP : Bon retour chez nous paladin ! Sinon, bah vu que l'ordre est d'ores et déjà chamboulé, je peux poster si ça ne vous gêne pas.

poste donc, après faudra si mono veut et on reprends l'ordre normal.

HRP: merci Vice ^^
Je disais hier à Yga qu'on devrait passer le tour de la personne au bout d'une journée, si elle n'a pas donné de nouvelles. Qu'en pensez-vous ?

HRP : ouaip ouip ouaip.
Bref ! Poste demain dans ce message. Pour une fois, je vais essayer de respecter mon délai.

Enfin ! Ce colosse était vaincu. "Un de plus" se disait Vice. Il observa longuement le cadavre du monstre de cristal, jusqu'à ce que Garasu se place devant lui, se baisse et arrache une dose de minerai. Drakov retira la troisième en tirant fermement et cria, afin que tout le monde l'entende dans le vacarme du volcan.

Drakov : Qui veut la troisième ?

Personne ne répondit. Il la mit dans sa poche, se disant que si quelqu'un en avait besoin, il ou elle pourrait la lui demander.
Les hunters restèrent longtemps sans bouger, pour reprendre leurs forces. Garasu, le moins fatigué de tous, essayait de vendre certains des produits qu'il avait emmené, sans réel succès. On entendait de loin des rugissements de monstres s'affrontant. Talf savait à quel monstre une des tonalités appartenait : au Burak. Ce monstre gigantesque, effroyable mélange des monstres les plus dangereux, lui laissait un goût amer dans la bouche. Il fallait en finir avec lui. Quand à Vice, il savait pertinemment qui étais son adversaire : le Leognarok. Il étais impatient d'en découdre avec lui, mais était réaliste et n'avait aucune chance face au monstre tout seul, et aussi fatigué. Il essayait donc de calmer son excitation en fumant clope sur clope, les allumant en trempant très légèrement leur bout dans un petit trait de lave.

Vice : Sérieusement le je-sais-pas-quoi teostra, tu veux pas me fournir du feu, ce serait plus facile.
Tartaros : Je crois pas non…
Vice : Tu m'en veux encore pour tout à l'heure ? C'était un accident ! J'y peut rien moi si ta copine m'est tombée dessus.
Tartaros : Peuh !
Vice : Ma parole, t'es presque aussi susceptible que l'autre…
Tartaros : De qui tu parle ?
Vice : Rien rien, d'un chasseur qu'on n'a plus revu depuis un bout de temps. J'imagine qu'il est !@#$%^&* pendant une quête.
Tartaros : Eh ben, bonjour le respect !
Vice : Je te retourne le compliment.
Talf : Taisez-vous ! Vous n'avez rien remarqué ?

En effet, quelque chose de très étrange dans ce volcan venait d'arriver : le silence. Le combat avait stoppé. Puis, une ombre se dessina au loin, un ombre humaine, courant vers le groupe. Vice le reconnut tout de suite, grâce à ses avant-bras : des griffes en acier ! Il ne rêvait pas, il s'agissait bien de Légolas, ayant disparu dans la nature après cette fameuse quête. Le chasseur blond prit son arme, se rapprocha de son objectif et commença à faire voler son épée. Légolas fit pareil pour ses griffes. Quelques coups d'acier retentirent, puis de nouveaux un grand silence. La partie tranchante de l'épée gigantesque de Vice était à quelques centimètres du cou de Légolas, et de même pour les griffes de ce dernier sur le cou de Vice.

Vice : T'es encore vivant ? Je pensais que t'étais !@#$%^&* en chassant des kelbis.
Legolas : Moi aussi je suis content de te voir. Toujours aussi amical à ce que je vois.

Ils sortirent de leurs poses menaçantes et rejoignirent les autres. Mais Legolas prit un paquet de Vice et le jeta dans la lave.

Vice : Enflure ! C'était mon dernier paquet !!!
Tartaros : … J'en déduit que c'est le chasseur dont tu m'a parlé.
Vice : Touché.

HRP : Bon, bah au final, je laisse aux autres le soin d'imaginer comment Larah va se débrouiller.

HRP: MDR ! excellent ^^ mais tu as mis Paladin et pas Legolas, à la fin.

Le groupe avait désormais bien avancé, et on les retrouvaient désormais dans l’embouchure d'un passage de pierre, Laft fit craquer ses doigts. C'est à ce moment là que Marie fit remarquer :

- Oh ? Tu aurais un côté masculin finalement ?
- D'habitude ce sont les femmes qui font ce genre de commentaires.
- Ts !
- Arrêtez de vous engueuler ! hurla Drakov.
- Vade Retro espèce en voie de disparition ! rétorqua Laft.
- Espèce en.... Quoi ?
- Oublie.

Sur ces mots forts inutiles pour l'histoire à venir, ils pénétrèrent dans le corridor rocheux.

Ils étaient silencieux, à vrai dire, personne n'avait rien à dire. Cependant, trop de silence n'étant pas bon avant un combat, Neilla risqua un petit :

- Attention tous.
- You don't say ? fit Marie.

Facepalm général. Excepté Drakov qui tenta un magnifique murpalm.

Ils entrèrent. Une sorte d'arène naturelle. le genre où s'achèvent héros, monstres, et clampins perdus. Il restait à savoir à quelle catégorie appartenait le groupe. Même si tout le monde a une petite idée sur la question...

C'est là qu'il arriva, le Burrak... Ses ailes noires et sa peau incroyablement solide reflétaient sa cruauté... Il se posa... Non. S'écrasa comme une loque increvable traînée dans les placards des quêtes depuis un petit moment. Il était temps d'en finir ! La bête se releva avec difficulté, et rugit. Les combattants se préparèrent, une bonne fois pour toute, tous ensemble, achever cette horreur et repartir pour de nouveaux horizons ! Sans aucun gêneur en arrière. Et, quelque part, pas loin d'un volcan, un combat décisif allait démarrer...

Mais avant tout, comme toute équipe de foutistes, ils se mirent à papoter.

- Vous voici encore sur mon chemin... Hunters... fit le Burrak.
- En effet, comme d'hab hein. railla Laft.
- Boss récurent ? questionna Marie.
- Boarf... Mob je dirais. soupira Drakov.
- Mob ? demanda Neilla.
- Monstre Oublié en Bois. répondit le croisé Tigrex.
- Hey ! C'est faux ! beugla le Mob. Je suis votre pire cauchemar ! Votre crainte cachée !
- Ma crainte cachée c'est ma copine donc pas possible. fit Talf en haussant les épaules.

Facepalm général. Ces "combattants" "aguerris" pouvaient-ils vraiment luter contre cette créature ?

On sait tous que oui bien sûr. Encore une fois. Mais qui sait... L'avenir réserve peut être une surprise...


HRP : Eh oui je suis un touriste. Je retourne me cacher !

- Euh… Attends Talf… Quelle copine ? Demanda Neilla.
- Neilla ! Cria-t-il, t’as cassé toute ma blague !
- Crétin, renfrogna le Burrak. Bon, voyons ce qu’on a là…

Il regarda chaque personne et le désigna par une caractéristique :

- Un clampin paumé, une archère avec deux mains gauches, une cheminée –qui d’ailleurs, peut fumer autant qu’elle veut, je vais la crever avant que tu meurs d'un cancer-, un bourrin armé de griffes… et d’une « armure »… Deux bouffons croisés, une « femme », hahaha… Un blond et sa grognasse… Et un escroc…
- Hé !
- Mouais… ça va être épique tout ça… Mais on va essayer de faire durer un peu ! Je vais vous montrer à qui vous avez affaire ! Je vais vous faire ravaler vos petites faces d’anges à coups de griffes dans le visage ! Aujourd’hui, on combat dans l’ombre… Et là vous êtes sur mes terres, gamins, alors dégagez de là !

Le Burrak rugit et s’envola. Il monta à peine plus haut que les chasseurs et fonça sur les pilonnes qui tenaient la cave rocheuse. Il les détruisit comme si ce n’était qu’un château de cartes… Drakov comprit seulement après ce qu’il voulait faire. Legolas anticipa aussi, il plaqua Alix et Vice au sol, et Drakov s’occupa de Talf et Garasu, les deux croisés bloquèrent le coup de masse que venait de donner le monstre. Son poids les balaya, il venait de faire une manœuvre dangereuse, mais possible grâce à ses 4 ailes : Il tourna sur lui-même pour détruire la plateforme où se trouvaient les chasseurs. Pas une, pas deux, Tartaros et Isis attrapaient déjà ceux qui commençaient à tomber… Le Burrak se chargea du reste grâce à ses longues griffes, il enferma ses proies dans ses serres et vola plus haut, il passa par un couloir rocheux pour sortir dehors... Tartaros et Isis ouvrirent leurs ailes et le suivirent… Le croisé téostra s’écrasa à moitié sur le sol… Il avait trop de mal à garder ses deux compagnons en l’air. Il se leva en sautant, laissant les autres au sol. Talf secoua la tête, il aida Marie à se relever. Isis sortit elle aussi, mais se posa, au contraire de son amant… Elle déposa Neilla et Alix doucement au sol. Le Burrak laissa tomber Drakov, Garasu et Vice à trois mètres du sol… Tartaros partit chercher Legolas et Max. Isis se prépara pour se battre. Elle tendit ses poings pour défier son adversaire. La chimère se tourna essentiellement vers elle. Il rugit et fit trembler le sol sous lui… Il explosa litéralement des pierres avec sa queue pour l’intimider… La femme ne se laissa pas impressionner : elle fit sauter une pierre en enfonçant son pied dans le sol et donna un coup de pied retourné dedans. Le burrak se le prit dans la tête, il se fracassa sur sa gueule, mais il continuait d’avancer. Isis frappa dans la tête du monstre de son poing, et retira rapidement sa main, voyant que l’effet était aussi inefficace que du vent sur une montagne. Le dragon rugit encore, pour dire qu’il en avait lui, et donna un coup de tête qu’Isis bloqua. Elle sauta en arrière, plus loin, en faisant craquer son coup… Elle lui dit pour gagner du temps et attendre Tartaros :

- T’es la chose la plus moche que j’ai jamais vu…
- Heureusement que c’est réciproque… Grogna-t-il.
- Lorsque mon copain va se ramener, on va te découdre ton petit masque de pierre et on verra qui fera encore le malin. Tu n’es pas la bestiole que tu devais être. Tu ne peux juste pas me vaincre, mes semblables t’explosent la carapace avant même que tes propres mâchoires aient claquée.
- Ha ! Tu me fais bien rire, c’est quoi ton petit nom que j’aille massacrer toutes celles qui s’appellent pareil ?
- Isis.
- Isis ? ça me fait penser… à une petite fleur !
- Oh. Génial… euh… merci…
- Alors petite fleur, t’as encore combien de temps à me faire perdre avant que ton ami arrive ?

Tartaros lui donna un coup de pied dans les dents en criant : Maintenant ! Le Burrak bougea le cou de quelques centimètres. Il tourna l’œil vers l’agresseur et fit jaillir le gaz noir des spores de son coup. Les deux croisés s’éloignèrent en essayant de ne pas respirer. Isis demanda à Tartaros ce que faisaient les autres… Ceux qui étaient dans les serres se remettaient les os en place et les autres les aidaient, ils ne tarderaient pas… Isis les dénombra. « Il en manque une » chuchota-t-elle. Tartaros fronça les sourcils et haussa les épaules. Un de plus, un de moins… qu’importe contre ce monstre…
Larah les regarda s’envoler. Elle aurait bien voulu sauter sur le burrak en essayant de s’accrocher… Mais si elle tombait sur les cristaux, elle risquait de se faire mal. Elle regarda la distance qui la séparait jusqu’au sommet… Elle venait de tout descendre et il fallait qu’elle remonte tout… Elle se mit au travail après avoir ramasser son boomerang, elle le fit tourner dans sa main et le jeta contre la paroi. Elle se jeta dessus en l’arrachant et en commençant son ascension. Elle avançait plutôt vite, mais elle commençait à fatiguer… Elle ne tiendrait jamais pour le combat du burrak, surtout si celui-ci faisait appel à son pouvoir : Il pouvait contrôler quelqu’un, comme une hypnose… Elle hocha la tête : S’il le faisait, ce serait sur Tartaros et Isis, et tout le monde savait qu’il le ferait… Si l’un deux était possédé, ce serait vraiment très ennuyeux… Surtout que même si Alix et Drakov utilisaient leurs gènes, elle n’était pas sûre qu’ils en viennent à bout… Et ni l’un ni l’autre n’irait se frapper… En conclusion, il fallait utiliser Laft comme bouclier. Ca ne l’a fit même pas rire… Même pas sourire… Elle baissa la tête… Elle l’avait abandonné sans rien lui dire. Elle frappa son poing contre la paroi. Elle savait qu’il était en danger, elle était partie d’un coup… Mais en même temps, il fallait bien qu’elle aille chercher sa sœur… Elle glissa. Elle reprit ses esprits et se raccrocha, elle était proche du but. Elle sauta vers le couloir rocheux et regarda derrière elle… Elle tomba au sol. Elle venait de sacrifier le peu d’énergie qui lui restait… Peut être que les autres auraient de quoi la doper. Elle soupira : pourquoi elle avait une impression qu’elle était obligée de se doper pour combattre ? Elle n’était donc pas capable d’enchaîner quelques exercices ? Sa faiblesse était donc son endurance. Bien, elle savait donc quoi travailler. Elle se leva et commença son ascension vers la sortie.
Le monstre balaya les attaques de Vice et de Drakov. Ils tombèrent au sol. Vice frappa du poing. Cela faisait trois fois qu’ils recommençaient une attaque ! Alix aida Drakov à se relever. Legolas donna un coup à Vice pour qu’il se lève. Le Burrak para un coup de lance de Laft d’une aile. Il semblait rire, mais son rire étaient vraiment horrible… Comme une craie qu’on ferait crissait sur un tableau… Marie, qui avait l’ouïe beaucoup plus aiguisé se tenait les oreilles. Elle cracha des noms d’oiseaux sur le colosse. Larah lui attrapa le bras pour se sortir du trou. Elle s’écroula au sol dans un râle minable. Marie se dégagea violemment. Elle regarda la jeune femme au sol en levant les sourcils. Larah leva la tête et lui demanda si elle n’avait pas un coup de jus à lui donner. Marie sourit sadiquement mais discrètement. « Bien sûr ». Elle l’aida à se relever, saisit son sabre de foudre et lui planta la pointe dans le bras. Larah regarda la lame laissait couler une goutte de sang. Avant qu’elle ne lui demande gentiment de s’expliquer, elle reçut la décharge de l’épée. Marie s’enfuit plus loin. Larah resta sur place, essayant de contrer ses pulsions meurtrières. Elle essuya le sang et regarda le combat… Legolas et Garasu tentait quelque chose avec Alix et Tartaros…

HRP: Désoler de prévenir que maintenant mais je vous autorise à sauter mon poste comme je n'ai pas beaucoup d'idée.

Je posterai bientôt en éditant ce message.

Edit: voila mon post !


Dans l'arène, face au Burrak, la situation était critique. Les chasseurs étaient à bout, épuisés par leurs précédents combats et ne réfléchissaient plus correctement. Seul Legolas était en forme. Plus qu'en forme, même. Sa rencontre avec le Leognarök l'avait galvanisé, brisant la digue qui retenait son potentiel depuis sa naissance. Il voyait tout avec une acuîté nouvelle, se mouvait avec une habileté toute feline et...éprouvait une colère inexpliquée contre le Burrak. Une rage, une soif de sang incontrôlable. Tout son esprit était tourné dans ce but : l'abattre.

Les forces concentrées des chasseurs ne suffisaient pas et ils s'épuisaient tous très vite. Une idée germa dans l'esprit du chasseur alors qu'il observait les minerais qui brillaient faiblement sur les parois. Le Burrak était un monstre des cavernes, une créature qui vivait dans le noir...

Legolas regarda autour de lui. Garasu et Alix se tenaient à coté de lui, et Tartaros ne volait pas bien loin. Il les appella et ils partirent se cacher derrière un rocher, à l'abri du monstre géant. Il leur expliqua son plan, et ils approuvèrent.

Tartaros partit en avertir Drakov et Vice qui combattaient non loin de là. Vice grogna, et courut avec ses deux compagnons à l'opposé du deuxième groupe, afin d'attirer l'ignoble créature.

Legolas, Alix et Garasu se distribuèrent les tâches. Les deux premiers s'acharnèrent à dénicher quelque combustible et le troisième s'en alla dans la montagne à la recherche de quelque-chose de plus rare...

Le combat faisait rage de l'autre coté de la zone. Drakov parvenait à asséner quelques coups de son sabre au Burrak, mais sans grand resultat. Vice paraît vaillament ses coups et pestait contre l'innommable crétin qui avait eu cette stupide idée ! Tartaros quand à lui se battait comme un lion mais les éclairs de son ennemi l'affaiblissaient rapidement.

Une montagne de bois, de restes de cadavres déssechés et d'ossements blanchis part le temps s'éleva bientôt au centre du champ de bataille. Garasu revint, dans les bras un sac poussiéreux.

-J'ai pris tout ce que j'ai pu.

-Ca suffira, je pense, fit Alix.

-Oui. Verse-tout dessus, je vais allumer ma torche, répondit Legolas.

L'homma éparpilla une poudre grise-sombre sur le tas et s'écarta vivement.

-Fais vite, jeune homme. Nos amis sont en danger dit Alix, angoissée.

-C'est bon. Écartez vous !

Le chasseur aux griffes lança la torche embrasée dans le monticule. Ce dernier s'embrasa comme une brindille sous le feu d'un Dragon, sous l'effet conjugué de la poudre et de la torche. Une colonne de lumière s'élança à l'assaut du ciel au noirs nuages et frappa les cristaux incrustés dans les parois. Ils défragmentèrent cette luminosité nouvelle, agissant tel des prismes. D'autres traits jaillirent, et s'en allèrent frapper d'autres joyaux. En moins d'une seconde, la zone fut emplie d'une lueur plus intense que celle du soleil.

Le Burrak rugit, ébloui, brulé. Sa carapace fumait imperceptiblement sous les rayons blanc acérés. Il trébucha sur un rocher et s'affala au sol comme une pierre, ivre de douleur.

Tous bondirent à l'assault du Gravios de cristal violet. Ils frappait, coupaient, déchiraient, broyaient sans relâche les parties sensibles du monstre, pour peu qu'il en aie...


HRP: je pense qu'il est temps de clore cet évent. Si personne n'écrit... ^^'

HRP: J'ai posté. à qui le tour ?

Le Burak, tombé au sol, fut rapidement lacéré de toutes parts par les assauts véhéments des Chasseurs. Bien sûr, son épaisse carapace ne laissait pas passer grand-chose, mais combiné à la lumière éblouissante qui avait envahi les lieux, les dommages qu’avait subis le monstre tout droit sorti d’un laboratoire de savant fou étaient conséquents.
Il se releva finalement, expulsant ses agresseurs en envoyant un nuage de gaz noir. Ils esquivèrent tous, rien qu’à sa couleur, ce gaz n’inspirait rien de bon. Le Burak les fixa, avec une haine à peine dissimulée :

Burak : Je vois hein, la lumière ? Vous jouez sur mon point faible ? Pauvre minables… Comme si cette pâle bougie pouvait faire reculer les ténèbres abyssales que je contiens !

Comme pour appuyer le geste à la parole, les cristaux de son dos brillèrent d’un éclat malfaisant et inquiétant. Tous fixèrent ces pierres luisant d’un éclat sinistre et eurent des frissons : Un contact avec ce type d’élément ne laissait pas présager de bons moments, loin de là.
Drakov fit un moulinet avec ses deux sabres et en planta un dans le sol. Alix lui lança :

Alix : N’y pense même pas ! Une pilule dans cet état te serait fatale !
Drakov : Va savoir. C’est pas comme si j’allais le laisser nous malmener non plus.

Elle serra les poings, elle était inquiète, mais aussi furieuse après lui, furieuse pour Marie, furieuse pour les risques qu’il prenait, mais c’était son genre, foncer tête baissée dans la mêlée, quitte à recevoir des blessures critiques. Et c’était encore plus son genre d’éviter aux autres d’être blessés s’il pouvait prendre à leur place.
Il entama sa fouille, Isis le stoppa en lui attrapant le poignet. Elle lança, en murmurant au creux de son oreille et avec un regard qui se voulait amical :

Isis : Tu devrais faire un peu plus attention à elle tu sais…

Drakov la fixa, il passa ensuite à Alix, dont les yeux laissaient clairement voir l’inquiétude. Il soupira, puis ferma les siens. Il lança :

Drakov : Soit, je vais pas prendre de risque donc… Mais qu’on vienne pas me gueuler dessus pour que je passe en mode casseur de truffe après.

Isis lui lâcha le poignet, puis lui sourit, avec gentillesse. Il fit virevolter ses deux lames et se remit donc en garde. Alix se mit à ses côtés, ses gènes étaient encore activés, elle lui lança un sourire franc. Il répondit par un sourire franc lui aussi. Vice et Legolas étaient passés devant pendant la conversation, c’était maintenant eux qui étaient semble-t-il en train de s’engueuler, le premier voulant réfléchir à un plan (et accessoirement un paquet de clopes) et le second voulant démolir le Burak coûte que coûte. Marie se positionna aux côtés de Drakov et demanda :

Marie : Ôte-moi d’un doute, cette tarée avec son écharpe là-bas (elle montra Larah du doigt, cette dernière étant passée devant avec Talf et Neilla). C’est grave si je lui ai mis les nerfs ?

Drakov et Alix firent un pas instinctif en arrière, le premier commenta :

Drakov : Pauvre folle ! Tu as attiré son ire sur nous… Dieu seul sait ce qui va nous arriver maintenant !
Alix (tombant presque à genou) : Par pitié, trouvez la force de pardonner cette ignorante qui s’est égarée et nous a conduits sur le chemin du désastre.
Marie : Hé ! Nan mais c’est quoi ce délire-là ?

Drakov et Alix toussotèrent rapidement, histoire de faire oublier leur blague de mauvais goût. Drakov commenta, plus sérieusement :

Drakov : J’espère pour toi que t’as une bonne assurance et de bons gardes du corps.
Marie (s’accrochant au bras de Drakov) : C’est pas évident ?
Drakov (essayant de l’en décrocher) : Non mais non ! Tu m’implique pas là-dedans ! J’ai déjà assez mal partout comme ça !
Alix : Exact ! (tire Drakov par l’autre bras) En plus il est à moi !
Marie (tirant de son côté) : Dans tes rêves !

Tartaros se mit face à eux et les regarda, avec une mine déconfite, Isis à ses côtés, poussa un profond soupir de désespoir. Le croisé Teostra lança, se moquant carrément de la scène devant lui :

Tartaros : Sinon on a aussi un Burak à se farcir vous savez…

Marie et Alix passèrent au rouge vif et lâchèrent les bras de Drakov, elles reprirent leurs armes et passèrent à l’attaque du Burak, qui pensait toujours que son pouvoir effrayait trop ses opposants pour qu’ils fassent autre chose que de ridicules scènes comme celle qui avait eu lieu.
Larah suivit, secondée par Talf, qui la savait bien épuisée. Neilla soupira et banda son arc, tentant de viser au mieux les parties qui semblaient plus faible. Tartaros et Isis passèrent à l’attaque, chacun d’entre eux enflammant ses poings. Drakov passa entre Vice et Legolas, faisant virevolter ses lames. Max chargea, il était resté silencieusement à l’arrière pendant tout ce temps, visiblement perdu par les scènes qui étaient survenues face à lui.
Vice et Legolas furent donc décidés à charger à leur tour, armes au poing.
Le Burak siffla : Il n’aurait pas pensé que ses adversaires auraient le cran de l’attaquer.
Il poussa un hurlement sauvage et fit tomber une volée d’éclairs noirs depuis ses cristaux chargée de cette étrange énergie. La plupart esquivèrent, les autres se risquèrent à la parade, qui marcha assez bien malgré ce qu’on aurait pu en penser.
Garasu profita de la courte distance qui le séparait de son adversaire pour tirer un feu de Wyvern, l’explosion brutale ébranla le Burak, qui recula, en proie à la douleur. Visiblement, la bombe lumineuse de tout à l’heure avait encore son petit effet : le moindre coup était douloureux au possible pour le monstre. Mais qu’à cela ne tienne, le Burak avait grandi dans la douleur.
Il mit un violent coup d’épaule, qui fit reculer le commerçant. Vice en profita, assénant un puissant coup de GS dans la cuirasse du monstre, qui menaça de voler en éclats sous la force tonitruante de l’impact.
Alix et Marie glissèrent sous le monstre en commencèrent à faire virevolter leurs lames, dans le cas d’Alix deux, dans le cas de Marie, une seule. Leurs gènes activés les fatiguaient vitesse grand V, mais elles n’avaient pas vraiment d’autre choix, sinon Drakov serait forcé d’utiliser les siens, au contrecoup bien plus violent et il était fort probable qu’il n’en revienne pas vu son état. Ainsi, d’un commun accord, les deux rivales avaient décidé de mettre leurs querelles de côté pour frapper en chœur, pour le bien de celui qu’elles voulaient.
De son côté, le susmentionné bien aimé faisait de son mieux pour infliger le maximum de dommages au Burak malgré l’épaisseur de sa cuirasse naturelle. Les deux lames mordaient sauvagement dans cette dernière, libérant des éclairs bleus et noirs ou des éclats glacés au contact de la cuirasse du monstre.
Talf dardait avec sa lance non loin, prêt à utiliser son bouclier pour se défendre, aussi bien que pour défendre Larah, qui faisait elle aussi danser ses lames dans la chair du Burak. Neilla les couvrait, bombardant le dos du monstre de flèches, enduites avec ce fameux enduit rouge sang qui augmentait sa pénétrance. Les dommages infligés s’en faisaient ainsi bien plus ressentir.
Tartaros et Isis faisaient de leur mieux pour infliger des dommages au monstre en le frappant avec leurs poings enflammés. Mais le monstre, déjà accoutumé au volcan, ne craignait que très peu les flammes ardentes. Ainsi, il en eut marre et les repoussa tous, les forçant à esquiver les éclairs noirs qu’il fit pleuvoir autour de lui.
Neilla fut la seule à pouvoir continuer l’assaut. Elle décocha une nouvelle flèche, qui perça la carapace, malgré son épaisseur. Le Burak se tourna vers elle et maugréa :

Burak : Oi ! L’amoureuse éconduite ! Tu pourrais y mettre un peu plus de conviction ? Ton lance cure dent me chatouille à peine là.

Elle serra les dents : C’était pas faute d’y mettre du sien ! Mais ses capacité elle les réservait à quelqu’un d’autre et… Attends… Il venait de l’appeler l’amoureuse éconduite, non ?
Elle baissa les yeux, soupira, puis arma un flèche, elle tira. Le Burak n’essaya même pas d’esquiver, pourtant le trait perfora aisément sa carapace et le fit grimacer de douleur. Elle ragea :

Neilla : Ne m’appelles plus jamais comme ça saloperie d’accident génétique !
Drakov : Oi ! C’est blessant pour nous ça aussi.
Neilla : Rien à foutre !

Drakov ne chercha pas à négocier outre mesure, visiblement elle s’était énervée pour de bon. Il lui sembla entendre Larah murmurer quelque chose comme « Pour une fois qu’elle se rend utile ». Il se prit à sourire et s’élança, suivi de près par Garasu et Alix. Tous trois frappèrent de concert, un puissant coup chargé de Lanceflingue, un coup croisé des deux katanas et une démonisation complète de doubles dagues. Le Burak recula de côté, secoué par l’assaut. Il tourna sur lui-même et envoya voler deux des trois agresseurs, seul Garasu eut le réflexe de parer. Drakov attrapa Alix en vol et réceptionna la chute sur son dos. L’impact fut brutal, lui coupant momentanément la respiration.
Il se redressa rapidement et toussa une gerbe de sang, petite certes mais de sang quand même. Alix lui posa une main sur l’épaule, inquiète, elle lança :

Alix : Hé ! Fallait pas faire ça si c’était pour finir dans un tel état !
Drakov : T’occupes, j’ai juste eu un léger souci respiratoire pendant un moment, c’est tout.

Il ramassa ses deux armes et se secoua vivement, reprenant bien ses esprits. Il chargea, secondé par Alix et Marie, qui venait de les rejoindre. Ensemble, ils reprirent leur assaut, frappant vivement et de concert sur le flanc du Burak, pendant que Garasu parait les coups de mâchoires furieux du monstre.
Talf et Larah attaquèrent par l’autre côté, suivis par Vice et Legolas, alors que Max rejoignit les trois croisés de l’autre côté. Les coups pleuvaient, laissant entrevoir des entailles de plus en plus profondes dans le cuir pourtant épais de l’animal. Tartaros et Isis se posèrent à côté de Garasu et lui murmurèrent un plan auquel ils avaient pensés. Le commerçant opina. Le Burak en eut marre de tous ces assauts sur ses flancs, il expulsa donc, d’un bon coup d’épaule de chaque côté. Fatigués par cet harassant affrontement, ils reçurent tous le coup, sans chercher une quelconque parade.
Garasu l’appela :

Garasu : Hey ! Du caillou !

Le Burak se tourna vivement vers lui, gueule grande ouverte. Le commerçant reconverti en Chasseur y braqua son Lanceflingue. Le canon de l’arme était soutenu par Tartaros et Isis, qui agrippèrent également les mâchoires du dragon, pour éviter qu’il n’attaque le canon. Ils utilisèrent leurs gènes pour amplifier le pouvoir des flammes du Feu de Wyvern. C’était simple en somme, cela revenait à rendre le feu de Wyvern encore plus dévastateur, à le transformer en feu de Dragon en somme.
Garasu appuya sur la double gâchette, l’arme siffla, de légères flammes bleues apparurent au bout du canon et soudain…
BOOM !
Un bruit qui retentit pendant un moment, un bruit puissant au point que tous durent se boucher les oreilles et que Marie et versa des larmes de douleur.
Le Burak avait été catapulté littéralement plusieurs mètres plus loin. Sa gueule fumait encore et ses yeux étaient sas vie. Garasu était tombé sur le derrière, Isis et Tartaros avaient tous deux étés propulsés plus loin par la véhémence de l’explosion. Ils se relevèrent, non sans mal. Marie, qui s’était agrippée à Drakov en entendant l’assourdissante déflagration n’entendait plus rien. Elle savait que son ouïe lui reviendrait, mais ça prendrait visiblement longtemps. Ainsi, elle dut devenir à la mine rageuse d’Alix que cette dernière venait d’engueuler Drakov car la croisée Yian Garuga s’était accrochée à lui et qu’elle ne bougeait pas. Non, elle ne bougeait pas et ne bougerait pas… Elle avait bien trop mal pour, ce sifflement, suraigu, qui donnait l’impression que quelqu’un faisait courir un fil de fer sur une lame de scie, oui, c’était ce qui emplissait ses oreilles en ce moment.
Elle bégaya, versant des larmes de douleur :

Marie : D…Dr…Drakov… Mes… Mes… Mes oreilles… J’ai mal… S’il-te-plait… Aide-moi….

Elle se tenait la tête, non, elle n’en pouvait plus, elle se demandait pourquoi elle était encore consciente en ce moment. Rien qu’à son regard suppliant Alix prit aussi une mine inquiète : Certes, Marie était désormais sa rivale, mais elle lui en devait encore une et là, elle ne jouait pas la comédie visiblement.
La croisée Plesioth s’approcha et, d’un coup net dans la nuque, lui fit perdre connaissance. Elle soupira :

Alix : J’aurai du y penser plus tôt, mais un tel vacarme, ça a dû être une torture pour elle, même moi j’ai encore les oreilles qui sifflent un peu.
Drakov : Je vois… Merci donc. Au passage qui est-ce qui t’a appris à faire ça ?
Alix : Léo. Il m’a dit que ça pourrait toujours servir.

Drakov soupira à la mention du croisé Rajang, effectivement, c’était bien son genre d’avoir été aussi prévoyant. Il souleva délicatement le corps de Marie te la déposa contre un rocher, dans un coin de l’arène, tout le monde venait de se regrouper il demanda donc :

Drakov : Bien, on fait quoi ?
Larah : Un peu de repos fera pas de mal… C’est un Burak qu’on a vaincu quand même… Et le temps que tout nous revienne correctement.
Burak : Causez pas trop vite les mioches…

Ils firent tous volteface : Le Burak s’était redressé, péniblement, mais il s’était redressé et parlait avec une voix difforme et caverneuse, ravagée par le souffle enflammé qui avait parcouru son corps.
Il les fixa tous et son regard se porta finalement sur Tartaros. Larah ne comprit que trop tard :

Larah : Le regardez pas !

Trop tard, la chaleur ambiante augmenta, au fur et à mesure que le bouclier embrasé du croisé Teostra s’activait. Tous firent un bond en arrière, Tartaros avait le regard vide, mais ses gènes étaient bien activés, au stade 3 et à pleine puissance. Le Burak commenta, entre deux gerbes de sang :

Burak : Ahahah ! (Tousse) Je pensais bien qu’il en avait encore en réserve ! Voyons comment… (Tousse) vous allez vous en sortir face à lui !
Larah : Merde ! J’aurai du le voir venir ça !
Drakov : Qu’est-ce qu’il lui a fait ?
Larah : Concrètement ? Une hypnose, ou un truc genre, il le contrôle.
Drakov : Je vois…

La chaleur augmenta subitement de l’autre côté du groupe, Isis, elle fixait le Burak avec une rage à peine dissimulée. Pendant un instant, tous les membres du groupe eurent l’impression de voir une véritable Lunastra poser son regard assassin sur le monstre pantelant qui était face à elle. Ils avalèrent difficilement leur salive : non seulement parce qu’Isis donnait une réelle impression d’impérialité, mais aussi parce qu’à cause des deux boucliers enflammés environnants, ladite salive avait tendance à s’évaporer.
La croisé Lunastra fit craquer sa nuque et tendit sa main vers Drakov :

Isis : Je sais très bien que tu comptes t’occuper de ton frère, donne-moi tes katanas que je m’occupe de ce tas de pierres en attendant.

En souriant, il les lui tendit, elle les fit virevolter et s’élança, furibonde. Un véritable feu follet, voilà ce qu’elle était devenue, frappant à une vitesse ahurissante et avec une force à peine pensable après toutes les épreuves qu’ils venaient de surmonter. Drakov donna ses ordres, en tant que leader du groupe :

Drakov : Allez avec elle, si ce tas de pierres tombe, son hypnose prendra fin, non ?
Larah : En théorie, mais rien n’est certain et en plus de ça…
Drakov : Très bien, alors je vais occuper mon frangin pendant ce temps.

Il mit la main dans sa poche et en tira une pilule noire. Il n’avait plus la force nécessaire à l’activation de ses gènes par sa volonté, acquise après son passage au stade 2. C’est pourquoi il devait utiliser cette pilule pour « forcer les choses ».
Alix le fixa avec inquiétude. Il la rassura :

Drakov : Je t’ai dit de pas t’en faire, j’ai pas prévu de t’abandonner aujourd’hui, ni un autre jour d’ailleurs.
Alix (se retournant vivement) : Fais comme tu veux, tu ne viendras pas te plaindre après.

Elle avait peut être pris sa mine refrognée, mais elle était écarlate, les mots du croisé Tigrex avaient fait mouche. Ils se prirent tous à soupirer devant cette scène : Pourquoi ces deux-là avaient besoin d’étaler leur vie sentimentale devant tout le monde ?
Drakov ingéra la pilule, ses muscles enflèrent, des écailles apparurent sur ses avant-bras et le bord de son visage, étrangement, il nota qu’elles avaient aussi couvert ses mollets désormais. Il préféra garder les questions pour plus tard, s’il manquait ne serai-ce qu’un instant de concentration contre son frère, il finirait brûlé vif. Tartaros se mit en garde, tel un zombie. Drakov fit de même.
Les autres partirent prêter main forte à la furie qu’était devenue Isis.
Drakov fit craquer sa nuque, lui et son frère s’élancèrent, pour un duel fratricide, un lion enflammé contre un tigre sauvage, c’était comme ça que ça s’annonçait, l’Empereur des flammes contre l’embodiment de la violence à l’état pur. Leurs poings s’entrechoquèrent, malgré la sévère douleur que cela déclencha chez Drakov à cause du bouclier enflammé et la force mirobolante de son frère, il ne lâcha rien et leur échange se poursuivit.
Ignorant la douleur lancinante que provoquait chaque impact avec le corps de son frère, Drakov lui fit face, avec toute sa détermination. Il ne pouvait pas gagner, même avec cette activation, il avait tout au plus gagné quelques minutes. Il ne pourrait pas tenir plus longtemps, chaque coup lui faisait atrocement mal, les flammes du bouclier rendait chacune de ses bouffées d’air brûlante. Pourtant il fit face : C’était son frère, il était de son devoir de l’arrêter, dusse-t-il y laisser sa vie… Non, il ne mourrait pas, il avait bien dit à Alix qu’il ne comptait pas l’abandonner, il tiendrait bon, jusqu’au bout.
Le Burak, de son côté, n’arrivait plus à suivre, tous ces assauts commençaient à avoir raison de son existence, pourtant forgée dans la douleur et l’agonie. Les éclairs tombaient un peu partout, mais il ne pouvait pas viser, les coups violents d’Isis lui faisaient irrésistiblement perdre momentanément connaissance, s’il ne s’était pas pris ce foutu feu de Dragon, il en aurait été autrement, mais là il n’avait pas la force… Fuir… Il ne lui restait plus que cette option pour échapper à l’ire des chasseurs qui s’acharnaient sur son corps déjà bien entaillé de toutes parts.
Fuir !
Il déploya ses ailes, disgracieuses et déchiquetées par ses combats récents. Même si elles paraissaient faibles, il pouvait encore s’enfuir s’il arrivait à décoller !
Il commença à battra des ailes, mais un voix le ramena sur terre, au sens propre du terme :

Isis : Tu comptes fuir… Moi vivante jamais !

Elle ponctua le jamais d’un coup de pied porté avec violence dans le crâne du Burak, ledit crâne s’écrasa lourdement au sol, le corps tomba de côté lui aussi, emporté par l’élan du coup. Le Burak manquait de forces, en pleine forme il ne serait jamais tombé face à un tel coup, tout au plus il aurait été sonné un instant, mais cette frappe, portée avec l’ardente violence d’un cœur qui bat, l’envoya au tapis.
Il ne se découragea pas et roula, tentant d’écraser ceux qui se trouvaient du côté de sa chute : Larah, Alix et Legolas. Tous trois hochèrent de concert la tête. Ils coururent vers le bestiau et, prenant un bon appui au sol, ils bondirent en l’air, pour retomber sur son ventre mou et le perforer de leurs armes, lui arrachant un cri rauque et une gerbe de sang. Ils durent cependant retirer leurs armes et bondir, pour éviter de finir aplatis par la fin de roulade du Wyvern.
Il tenta rapidement un nouveau décollage, il parvint à quitter le sol et se dirigea vers l’ouverture du cratère, pourtant, sa course fut stoppée. Il fit volte-face : Isis avait planté l’un des deux katanas de Drakov dans le sol, fermement, empalant la lourde queue du monstre au passage et elle maintenait le monstre dans cette position en appuyant sur la garde. Le Burak grogna et tira, au pire quoi, il y laisserait sa queue ? Qu’à cela ne tienne ! S’il pouvait fuir cette furie avec seulement ce prix à payer, il en serait ravi !
Il tira encore, Il sentit soudain quelque chose sur son dos, quelqu’un lui… Courait dessus ?! Larah, emplie de rage, lui avait sauté sur le dos et courait vers son crâne, bien décidée à lui arracher les deux yeux, à la main s’il le fallait !
Elle avança rapidement, utilisant les cristaux comme appuis. Elle parvint enfin au crâne du Burak et bondit, ses deux sabres en avant, lui perforant un œil avec chaque sabre. Dans un rugissement affreusement glauque, le Wyvern tomba lourdement au sol, Larah manqua de lâcher prise, mais quelqu’un la souleva pourtant en l’air : Isis
Elle soupira, décontractée. Le Burak n’était pas encore mort, non, il n’avait pas dit son dernier mot. Il se débattit, se libérant de l’emprise des deux katanas au prix de l’extrémité de sa queue, qui se déchira du reste de son corps dans un bruit horrible et une giclée de sang affreuse. Le Wyvern mutilé poussa un rugissement :

Burak : Je ne suis pas encore mort ! Je suis le Burakkurōtasu, Wyvern issu des ténèbres ! Craignez mon ire, humains !
Isis : C’est toi qui devrais plutôt craindre la mienne d’Ire !

Les flammes autour d’elle s’étaient encore intensifiées après qu’elle ait déposée Larah au sol. La croisée Lunastra ne chercha même pas à récupérer les katanas laissés dans la queue déchiquetée du Burak, non, elle décolla à toute allure et fracassa son propre poing dans la face du Burak. Elle se tint ainsi, face au monstre qui faisait trois fois sa taille, laissant exploser sa colère, frappant jusqu’à ce que ses propres poings en saignent, des larmes aux yeux. Les autres frappaient également de tous côtés, mais personne n’osait réellement tenter d’approcher Isis, qui martelait sauvagement la face du Burak.
Dans le passé semblable à celle d’un Basarios, elle n’était désormais guère plus qu’un amas de chair calcinée et dégoulinante de sang, le sien et celui de celle qui l’avait brisé, encore et encore, inlassablement, laissant exploser toute sa rage comme celle de l’Impératrice des flammes, Isis s’était déchaînée. Elle resta un instant, pantelante, devant le Burak, qui tremblait comme une feuille. Tous firent un pas en arrière. Elle tendit sa main, Vice bougea rapidement, plus par réflexe qu’autre chose et y déposa sa GS. La lourde arme semblait peu adaptée au corps d’Isis, qui pouvait sembler frêle, mais ils avaient bien vu que dans cet état, peu importe ce qu’était l’arme, elle devenait rapidement mortelle… Briser à mains nues la carapace d’un Burak, chose impossible pour les humbles Chasseurs d’origine humaine, mais pour cette croisée Lunastra au cœur bouillant de rage, rien ne semblait impossible.
Alix se prit même à penser qu’elle aurait très bien pu envoyer voler un Gravios après l’avoir soulevé à vrai dire.
Elle se mit face au Burak et lui hurla :

Isis : Ramène-toi et meurs ! Aberration naturelle !

Le Burak ne répondit pas, il n’en avait plus la force, il ouvrit juste ses mâchoires, prêt à lui arracher la tête dans un dernier effort. La croisée Lunastra brandit vaillamment l’énorme épée de Vice et, d’un puissant coup d’estoc cerné de flammes ardentes, elle traversa la gorge du Burak. Ils s’immobilisèrent, elle avait la tête basse, lui la gueule grande ouverte. La GS avait été avalée, de même que seulement la moitié du bras d’Isis était visible. Les mâchoires tombèrent, un coup sec.
Elle poussa un cri de douleur horrible, les autres intervient rapidement : Certes, le Burak était mort mais ses mâchoires venaient de refermer leur étau de fer sur le bras d’Isis.
Tous tentèrent, en vain, de soulever la masse de chair calcinée couverte de crocs acérés qui s’était abattue sur son bras droit. Les gènes d’Isis venaient de se désactiver, c’était vraiment le pire moment pour que ça arrive.
Deux hommes passèrent alors au travers du groupe et soulevèrent rapidement les mâchoires du monstre, en poussant un hurlement sauvage ce faisant. Isis retira rapidement son bras et la GS, qui tomba lourdement au sol. Elle les fixa : Drakov et Tartaros.
Le premier était couvert de sang et de brûlures, sa peau avait pris une teinte rosée ou marron selon les endroits, mais elle n’avait plus cette couleur claire qui lui était naturelle nulle part. Drakov tomba sur son derrière, pantelant. Ses gènes étaient encore actifs, mais quand ils se désactiveraient, il ne faisait aucun doute qu’il tomberait dans les pommes.
Tartaros, lui, était aussi couvert de sang, visiblement, ces deux-là s’en étaient donnés à cœur joie lors de ce court laps de temps… Talf commenta :

Talf : En même temps vu leurs caractères, ça m’étonne qu’à moitié qu’ils soient dans cet état.
Drakov/Tartaros : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Talf : Nan rien, on oublie.

Les deux lui lancèrent un regard mauvais, visiblement ce n’était pas l’heure de plaisanter.
Tartaros fixa Isis avec des yeux tendre, malgré qu’elle soit aussi tachée de sang, le sien et celui du Burak, il ne pouvait s’empêcher de la trouver radieuse. Il inclina la tête, s’excusant :

Tartaros : Excusez-moi… J’ai été contrôlé trop facilement…

Drakov se faisait soigner par Alix, qui lui avait fourni une potion max, qu’elle gardait pour les urgences. Il soupira un grand coup, puis se laissa tomber sur le dos. Il râla :

Drakov : La prochaine fois tu te démerdes…
Tartaros : Yeah, reçu chef.

Ils dépecèrent donc tous le cadavre du Burak avant de s’attaquer aux cristaux. Le bilan du combat n’était pas glorieux : Le bras d’Isis était cassé, donc pas de batailles avant un moment pour elle. Qui plus est, tous souffraient de blessures assez graves et Marie était sans connaissance.
Drakov décrocha un des cristaux et le brisa en tapant dessus avec sa lame. Il en tira une dose d’Excelsa, qu’il rangea dans le tube prévu à cet effet.
En comptant la dose chapardée par Garasu, ils avaient les trois doses déjà réunies et Drakov gardait la dose de Mithril du Gravios pour lui. En cherchant bien, ils trouvèrent plusieurs types de métaux sur le dos du monstre, c’était contre nature mais après tout, le Burak n’était-il pas un monstre contre nature à la base ?
Ainsi, Larah, Talf, Neilla, Legolas, Vice et Max purent obtenir les doses qu’ils devaient avoir pour terminer leur quête. Ils se mirent donc en marche, Drakov portant Marie sur son dos, ce qui fit bien évidemment râler Alix. Mais il lui promit qu’il se rattraperait. Ainsi, le petit groupe de hâta vers la sortie de ce tumultueux volcan, qui n’avait d’éteint plus que le nom. Ils croisèrent Rob au détour de leur retour, il dormait sur une pierre, près du cadavre de Shogun Sanguin.
Tartaros lui lança une pierre en pleine face, ce qui le fit se réveiller en sursaut. Max l’engueula, il le pouvait, Rob n’avait pas rejoint la bataille, c’était normal après tout. Pourtant, Max lui avait pris sa dose de métal. Alix avait pris une dose de Palladium, Drakov n’avait pas bien vu ce que les autres avaient pris, mais ça semblait bien correspondre à ce que chacun voulait. Ils sortirent donc du volcan et repartirent vers leurs chaleureux foyer, mais avant cela, quelques jours de marche s’imposaient.

HRP : Vala, l'Event aura plus court chez nous mais bal de fin d'event oblige, il fallait bien rattrapper le second groupe. Pour tout souci, merci de le mentionner.

HRP : oui, juste un tout petit souci de rien du tout : Garasu ne fabrique pas d'armes, mais des objets de quêtes style bombes, pioches, etc…

voilà, édité, j'ai mis commerçant à la place.

HRP: excusez-moi, mais il y a encore un ordre de post ? sinon, Moi j'écris de suite ^^
PS: très joli texte, Saber.

HRP : Normalement, c'est un chef RP qui lance le bal ( "normalement", ça était fait qu'un évent... >_> ), sauf si Saber veut le lancer, je le lance demain, le temps de rentrer chez moi ^^
Sinon, il faudrait attendre que les autres aient fini mais bon...

HRP : Je te laisse le lancer demain le bal ^^"

- Cette fois-ci… S’il y a un piano, tu nous joueras un morceau sans râler, ou pas ?

Talf était penché sur Larah qui marchait silencieusement. Durant ces quelques jours de voyage, ils s’étaient beaucoup reposés… La Guilde n’avait pu envoyer qu’une charrette, et les chasseurs préfèrent ramasser les composants que de les laisser aux monstres des alentours, du coup, ils durent marcher. Tout le monde n’était pas content, mais c’était obligé s’ils voulaient avoir toute leur récompense. Larah réfléchissait à la reflexion de Talf. Pourquoi pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si ça la tuerait. Elle regarda derrière elle, elle marchait vite, trop vite, tout le monde ne suivait pas, mais elle était tellement pressée de rentrer… Elle voulait fuir cet endroit, rapidement… Drakov et Alix arrivèrent à leur niveau, Legolas et Vice les avaient déjà dépassés et continuaient de parler du retour de Legolas. Marie arriva enfin, après Max et Rob. Elle avait reçu les soins d’Elim qui s’était d’abord cachée, de peur de ne pas arriver à la soigner, elle avait fait ce qu’elle avait pu, la blessure de Marie était grave, mais cicatriserait. Ryu poussa Talf et Larah pour qu’ils avancent. Lui aussi voulait se tenir éloigné du volcan même s’il était très loin à présent, comme Larah, étrangement… Ils virent finalement les cheminées de Tenmura. Ils sourirent tous et continuèrent à avancer. Magnifique, ils arrivaient bientôt. Neilla leur fit signe de continuer, des gens les attendaient. Alix monta sur le rocher, à côté de Neilla : Sa maison était encore là. Elle soupira à s’en fendre l’âme. Les squatteurs n’avaient encore rien détruit… Talf vit la « maison » de Keil et de Tana qui avait encore changé, Tana avait des goûts difficiles apparemment… Il se dit que Keil n’avait que ça à faire de toute façon. Talf irait voir quand même s’il n’avait pas commis quelques « fâcheux accidents »… Max et Rob se mirent à courir en faisant des signes aux gens… Ou en faisant la course, vu comment Rob poussa Max dans la neige qui commençait à fondre. Le printemps approchait. Combien de temps étaient-ils partis ? Ils ne savaient pas vraiment. Drakov trébucha en voyant sa maison, qui l’eut cru ? Il pensait retrouver un tas de bois… Peut être Rupert aurait fumé tout ce qu’il pouvait ? Ou Crimson aurait succombé aux caprices de Keil sur le temps ? Ou Amélie aurait détruit la baraque pour rire… ? Bref, la maison était toujours là, Drakov eut la larme à l’œil. Ryu et Elim raccompagnait Larah, eux non plus n’avaient pas grand-chose à faire… Neilla fit signe aux gens que deux personnes approchaient : Na’Ki et Maze, le maître de la Guilde, et le felyne était le représentant du village, Drakov, en meneur de la quête se présenta à eux :

- Salutation ! On revient avec de bonnes doses de minerais, ça n’a pas était facile, il y a eu des pertes…
- Des gens ? Demanda Maze.
- Personne du groupe, en tout cas.
- Les autres ne sont toujours pas là, ils devraient bientôt arriver, expliqua Na’Ki.
- On a été plus rapide ? Quelle importance… Tant qu’ils arrivent tous indemnes…
- Nous avons préparé une fête en votre honneur, dit Maze en souriant.
- Merveilleux, s’écria Legolas, j’adore les bals !
- Dans la Guilde, ça n’a pas été facile de faire déplacer les trainards…
- Ce n’est pas grave, tant qu’il y a un bal…
- On a dû lancer de l’eau sur ceux qui dormaient au sol, c’était pas très propre en plus, personne n’avait lavé le sol depuis un moment, on a même retrouvé des…
- C’est pas grave ! S’écria Legolas, épargnez-nous les détails… On a soif de sommeil et nous sommes tous fatigués, permettez-nous de nous reposer, nous viendrons ce soir… Si c’est ce soir…
- Normalement, peut être que les autres arriveront plus tard, qui sait…



Décrivons la salle de fête de la Guilde : Il s'agit du Hall que l'on a aménagé, on a mis de côté les tables pour faire une piste de danse, ces tables sont désormais autour, avec dessus, de quoi manger : Du rôti de Kelbi à la Tenmuranne, du steak d'aptonoth ou du cuissot de popo saignant, grillé ou à point, du poisson fraîchement pêché dans le lac de Tenmura par notre cher Hôms ! Et oui, le chef du port tue ses journées à pêcher... On a des cuisse de Kut ( c'est là que passe les composants qu'on ne gagne pas, alors... ), du sel de Gypcéros pour assaisonner, de la salade de surimi et de garuga à la sauce tigrex ! (OH... WHAT ?! ) des lasagnes de Kirin, un oeuf de Rathian, une salade "Yamatsukami"... Et le pavé de Lao Shan ! Capable de nourrir tous les chasseurs de la table... Sinon, on peut avoir des tas de plats, il suffit de demander ! En boisson, le chef du village nous a ouvert son armoire personnelle : Bière (mais ça... Tout le monde en a... ), du jus de Khezu ! La recette ultime qui ferait tomber un gravios au sol si ce n'est pas dilué avec e l'eau... (ramené par Kot de son pays, da !) à l'ancienne (équivalent de la Vodka ), du Souffle de Rathalos (équivalent du scotch), le cocktail Prey ! ( C'est bien, vous pouvez en avoir de toutes les couleurs, un arc-en-ciel de saveur !), du sang de Schrade (Du vin rouge) et vous n'avez qu'à faire vos mélanges... Quitte à mourir, autant mourir heureux... Voilà pour les tables et la nourriture. Le comptoir est protégé par les hôtesses qui vous tiendront hors de ce comptoir sacré pour tous. Par contre, elles peuvent bien vous accorder une petite danse... Mais ça, ça dépend de votre taux d’alcoolémie...

EDIT : Je laisse à Saber la description ^^

EDIT SABER : A moi, donc :

La Guilde étant très grande, les tables ont été poussées d'un côté (éloigné du comptoir au possible) et serviront juste à ceux qui préfèrent manger calmement. De l'autre côté, c'est la piste de danse, de la place outre mesure, je vais pas donner de chiffre, mais c'est grand, assez pour que tout le monde s'y amuse en même temps sans se marcher sur les pieds. Mais qui dit danse dit forcément musique, un orchestre est aussi présent, piano, shamishen, à peu près de tout, mais surtout de quoi jouer plusieurs style musicaux, histoire de pas lasser les oreilles des gens.
La zone des dortoirs est fermée, enfin, ceux qui y vivent ont les clés, faut qu'ils veuillent bien vous ouvrir si vous comptez y aller. Autre chose, le petit magasin de fournitures a été fremé et barricadé pour ce soir, son hôtesse sera avec les autres pour défendre le sacrosaint comptoir. Vous êtes libres de sortir de chaque côté, les portes sont grandes ouvertes histoire qu'on crève pas de chaud non plus.

Vala, vala, les personnages secondaires peuvent intervenir, les gens du village aussi. Vala, vala, je vais poster le premier et après on lancera les hostilités. Pour ce qui est de l'ordre de post, on fera dans l'ordre indiqué dans l'event 2 puis ceux de l'event 1 quand ils auront rejoint la partie. Si vous avez plus rien à dire, merci de le stipuler.

HRP : Pas besoin de tirade pour ça ._. Pour l'ordre des posts, je ne sais pas comment on va s’organiser ^^"