Un Monde Différent
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rathalos des tenebres
GlaceFeu974
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mer 20 Fév 2013 - 13:33
Chapitre 7 : Un nouveau départ
Noir. Il faisait noir tout autour de lui. Encore une fois, il ne savait pas ou il était. Il ne sentait pas le reste de son corps. Était-il mort? Peut-être, il n'en savait rien. La dernière chose dont il se rappelait était de ce foudroiement. Cette impression que son coeur allait exploser. Oui, il devait sûrement être mort. Il regrettait seulement de ne pas avoir vu son amie une dernière fois. Sur cette dernière pensée, il re-sombra dans l'inconscience.
Il faisait toujours noir. Peut-être qu'il n'était pas mort, vu qu'il pensait toujours. Ou alors, c'était ça la mort. Non. Il entendait quelque chose. Des voix. Des gens parlaient autour de lui. Ils étaient plusieurs, et semblaient s'inquiéter pour lui. Il ne reconnaissait pas ces voix. Si, il lui sembla distinguer celle d'Elise un court moment. Mais il n'arrivait pas a comprendre ce qui se disait. Tout le monde semblait paniqué, il crû entendre parler de sa jambe. Mais il ne pût rester conscient assez longtemps pour savoir ce qui se passait.
On l'appelait. Il voulut répondre, mais aucun son ne sortit de sa bouche. La personne qui l'appelait semblait folle d'inquiétude, et il aurait voulut la rassurer, lui dire que tout allait bien. Mais il n'avait aucune force. La seule chose qu'il réussit a faire, fût d'ouvrir a demi ses yeux. La lumière l'agressa, et il ne parvenait pas a voir distinctement. Tout ce qu'il entraperçut, c'était une silhouette floue. Une fille apparemment, aux cheveux blancs et aux yeux roses. Elle pleurait. Enfin, il n'était pas sûr, car il ne resta pas les yeux ouverts suffisamment longtemps pour en être certain. Et plusieurs fois comme cela, il lui arrivait d'ouvrir un peu les yeux et d'apercevoir cette silhouette proche de lui. Chaque fois, il gardais les yeux ouverts plus longtemps et distinguait mieux les conversations autour de lui. Il sentait aussi un peu plus le reste de son corps a chaque fois.
Quand enfin il se réveilla. Il ouvrit grand les yeux. Une nouvelle fois, la lumière l'agressa, mais cette fois, il réussit, avec quelques difficultés, à mettre la main devant ses yeux, pour se protéger. Il mit un assez long moment a s’accoutumer a la lumière. Quand il n'eut plus besoin de se couvrir les yeux, il se mit a examiner un peu autour de lui. Il était allongé dans un grand lit au couvertures rouges et or. La pièce semblait assez ancienne, et semblait toute droit sortie d'un décor de film. Il était dans ce qui aurait pu être une reconstitution d'une pièce de château et il y était seul. Il voulut crier pour appeler de l'aide, mais il réussit a peine à parler, la gorge douloureuse. Il allait se lever, mais il ne sentit pas une de ses jambes. Pris de panique, il souleva la couverture, et resta sans voix. Il lui manquait une jambe. Enfin techniquement, il en avait deux, mais l'une des deux n'était pas la sienne. Il avait une jambe de métal à la place de la droite. Il aurait voulu crier sa détresse, mais ne réussit qu'a se briser la voix. Paniqué, il voulut s'enfuir, et trouver Elise, qu'elle le ramène chez lui, comme avant. Il entendit alors au loin des pas qui venaient vers la chambre. N'arrivant pas à crier, il voulut se lever, et ne réussit qu'a tomber a côté du lit. Il se cogna la tête, et s'évanouit.
Quand il rouvrit les yeux, une nouvelle fois, la lumière l'aveugla. Ce n'est que quand il fût habitué a la lumière qu'il remarqua la personne à son chevet. C'était la fille aux cheveux blancs et aux yeux roses. Elle était assise non loin du lit, sur une chaise dos au mur, les bras croisés. Elle venait de remarquer le réveil de Nicolas, et fût prise d'un grand sourire. Elle se rapprocha alors de lui, et vint s’asseoir sur le lit, près de lui.
"-??? : Je suppose que tu ne me reconnaît pas? demanda-t-elle amusée.
- Nicolas : Non, répondit-il très faiblement.
-??? : Je m'en doutais. C'est moi. Celle avec qui tu es venu. Elise. Enfin, c'était comme ça que tu m'appelais. Appelle-moi juste Ela, pour l'instant."
Nicolas ne dit rien, tremblant légèrement en regardant sa jambe. Comment est-ce qu'il l'avait perdue? La jeune fille aux yeux roses semblait savoir ce qui le tracassait.
"-Ela : Je suis désolée pour ta jambe. Sincèrement. Mais si on ne te l'avait pas enlevée, l'infection ce serait propagée et tu serais mort. Un mal pour un bien, en quelques sortes.
-Nicolas : Tu peux me raconter? demanda-t-il, avec difficultés.
-Ela : Si tu veux. En tout cas, tu as eu beaucoup de chance que l'équipe de secours sois arrivée a temps. Encore un peu et tu te serais fait manger. Tu vois, le monstre qui t'a attaqué s'appelle un Khezu. C'est une bête qu'on croise souvent dans les montagnes enneigées, dans cette partie du pays. En tout cas, tu as quand même réussit l'exploit de lui échapper, et ça, sans aucun entraînement, et avec une jambe quasiment inutilisable. Bravo. Ce que tu ne pouvais pas prévoir, c'est qu'elle capable de projet des décharges de foudre. Tu t'as fait toucher par l'une d'elles, et tu as été paralysé. C'est à ce moment là que les chasseurs sont arrivés, et ils ont réussi te sauver. La perte de ta jambe est dû au fait qu'en essayant de se sauver, la bête a voulu te ramener avec elle. Elle t'a attrapé la jambe droite dans sa bouche. Elle a mordu profondément. Et le temps que tu arrives, la plaie s'est infectée. Voilà. Maintenant, tu dois te reposer, il faut que tu récupères, ensuite tu réapprendra à marcher."
Elise, enfin plutôt Ela, le laissa finalement seul, et ne repassa que plus tard dans la soirée pour lui apporter à manger. Il repensa à la perte de sa jambe pendant toute la soirée. Il ne réussit presque pas à dormir. Le lendemain, il passa la journée au lit, Ela et lui parlèrent un petit moment. Le deuxième jour, il voulut se lever, et elle dût l'aider juste pour qu'il se tienne debout. Il ne réussit même pas a bouger sa jambe mécanique. Le troisième jour, il préféra rester dans son lit, mais s'entraîna à contrôler le pied artificiel. A la fin de la journée, il réussissait avec un peu de difficultés à remuer les orteils. A la fin de la semaine, il réussissait à se mettre debout seul, et à marcher légèrement. Pendant cette semaine, il était resté dans la chambre. Quand à la fin de la deuxième, Ela vint le voir un soir, il arrivait à marcher a peu près normalement. Alors elle lui fis signe de s'approcher d'une grande porte en bois au fond de la pièce. Elle l'ouvrit alors dans un grand bruit de grincement. Elle se tenait maintenant sur un balcon assez large.
Nicolas fût subjugué. Il se rapprocha lentement d'elle. Quand il arriva son niveau, il leva les yeux au ciel, noir, rempli de magnifiques étoiles rouges. Il en eut le souffle coupé. Une légère brise se leva, et souleva la chevelure couleur neige de son amie. Derrière elle, au loin, il distinguait une immense montagne grise et blanche, recouverte de neige. A ses pieds se trouvait une plaine qu'on pouvait deviner verdoyante de jour. Et enfin, en regardant un peu en contrebas du balcon, il le distingua. Un grand village, éclairé par ce qui semblait être des lanternes de toutes les couleurs. Les bâtiments étaient fait d'un vieux bois, et leur donnait un aspect imposant. Au centre, il repéra une sorte de grand feu de joie, avec plusieurs dizaines de personnes regroupées autour. L'ambiance semblait à la fête. Enfin, Ela se rapprocha de lui, et finit par lancer joyeusement :
"-Ela : Je suis Elanyae Sang de Rose! Et je peux maintenant te souhaiter la bienvenue chez moi! Bienvenue dans le monde de tes rêves! Bienvenue dans les contrées du Dragon Blanc!"
Voila enfin le nouveau chapitre. Ça m'aura pris un petit moment quand même. Bonne lecture a ceux qui suivent encore.
Noir. Il faisait noir tout autour de lui. Encore une fois, il ne savait pas ou il était. Il ne sentait pas le reste de son corps. Était-il mort? Peut-être, il n'en savait rien. La dernière chose dont il se rappelait était de ce foudroiement. Cette impression que son coeur allait exploser. Oui, il devait sûrement être mort. Il regrettait seulement de ne pas avoir vu son amie une dernière fois. Sur cette dernière pensée, il re-sombra dans l'inconscience.
Il faisait toujours noir. Peut-être qu'il n'était pas mort, vu qu'il pensait toujours. Ou alors, c'était ça la mort. Non. Il entendait quelque chose. Des voix. Des gens parlaient autour de lui. Ils étaient plusieurs, et semblaient s'inquiéter pour lui. Il ne reconnaissait pas ces voix. Si, il lui sembla distinguer celle d'Elise un court moment. Mais il n'arrivait pas a comprendre ce qui se disait. Tout le monde semblait paniqué, il crû entendre parler de sa jambe. Mais il ne pût rester conscient assez longtemps pour savoir ce qui se passait.
On l'appelait. Il voulut répondre, mais aucun son ne sortit de sa bouche. La personne qui l'appelait semblait folle d'inquiétude, et il aurait voulut la rassurer, lui dire que tout allait bien. Mais il n'avait aucune force. La seule chose qu'il réussit a faire, fût d'ouvrir a demi ses yeux. La lumière l'agressa, et il ne parvenait pas a voir distinctement. Tout ce qu'il entraperçut, c'était une silhouette floue. Une fille apparemment, aux cheveux blancs et aux yeux roses. Elle pleurait. Enfin, il n'était pas sûr, car il ne resta pas les yeux ouverts suffisamment longtemps pour en être certain. Et plusieurs fois comme cela, il lui arrivait d'ouvrir un peu les yeux et d'apercevoir cette silhouette proche de lui. Chaque fois, il gardais les yeux ouverts plus longtemps et distinguait mieux les conversations autour de lui. Il sentait aussi un peu plus le reste de son corps a chaque fois.
Quand enfin il se réveilla. Il ouvrit grand les yeux. Une nouvelle fois, la lumière l'agressa, mais cette fois, il réussit, avec quelques difficultés, à mettre la main devant ses yeux, pour se protéger. Il mit un assez long moment a s’accoutumer a la lumière. Quand il n'eut plus besoin de se couvrir les yeux, il se mit a examiner un peu autour de lui. Il était allongé dans un grand lit au couvertures rouges et or. La pièce semblait assez ancienne, et semblait toute droit sortie d'un décor de film. Il était dans ce qui aurait pu être une reconstitution d'une pièce de château et il y était seul. Il voulut crier pour appeler de l'aide, mais il réussit a peine à parler, la gorge douloureuse. Il allait se lever, mais il ne sentit pas une de ses jambes. Pris de panique, il souleva la couverture, et resta sans voix. Il lui manquait une jambe. Enfin techniquement, il en avait deux, mais l'une des deux n'était pas la sienne. Il avait une jambe de métal à la place de la droite. Il aurait voulu crier sa détresse, mais ne réussit qu'a se briser la voix. Paniqué, il voulut s'enfuir, et trouver Elise, qu'elle le ramène chez lui, comme avant. Il entendit alors au loin des pas qui venaient vers la chambre. N'arrivant pas à crier, il voulut se lever, et ne réussit qu'a tomber a côté du lit. Il se cogna la tête, et s'évanouit.
Quand il rouvrit les yeux, une nouvelle fois, la lumière l'aveugla. Ce n'est que quand il fût habitué a la lumière qu'il remarqua la personne à son chevet. C'était la fille aux cheveux blancs et aux yeux roses. Elle était assise non loin du lit, sur une chaise dos au mur, les bras croisés. Elle venait de remarquer le réveil de Nicolas, et fût prise d'un grand sourire. Elle se rapprocha alors de lui, et vint s’asseoir sur le lit, près de lui.
"-??? : Je suppose que tu ne me reconnaît pas? demanda-t-elle amusée.
- Nicolas : Non, répondit-il très faiblement.
-??? : Je m'en doutais. C'est moi. Celle avec qui tu es venu. Elise. Enfin, c'était comme ça que tu m'appelais. Appelle-moi juste Ela, pour l'instant."
Nicolas ne dit rien, tremblant légèrement en regardant sa jambe. Comment est-ce qu'il l'avait perdue? La jeune fille aux yeux roses semblait savoir ce qui le tracassait.
"-Ela : Je suis désolée pour ta jambe. Sincèrement. Mais si on ne te l'avait pas enlevée, l'infection ce serait propagée et tu serais mort. Un mal pour un bien, en quelques sortes.
-Nicolas : Tu peux me raconter? demanda-t-il, avec difficultés.
-Ela : Si tu veux. En tout cas, tu as eu beaucoup de chance que l'équipe de secours sois arrivée a temps. Encore un peu et tu te serais fait manger. Tu vois, le monstre qui t'a attaqué s'appelle un Khezu. C'est une bête qu'on croise souvent dans les montagnes enneigées, dans cette partie du pays. En tout cas, tu as quand même réussit l'exploit de lui échapper, et ça, sans aucun entraînement, et avec une jambe quasiment inutilisable. Bravo. Ce que tu ne pouvais pas prévoir, c'est qu'elle capable de projet des décharges de foudre. Tu t'as fait toucher par l'une d'elles, et tu as été paralysé. C'est à ce moment là que les chasseurs sont arrivés, et ils ont réussi te sauver. La perte de ta jambe est dû au fait qu'en essayant de se sauver, la bête a voulu te ramener avec elle. Elle t'a attrapé la jambe droite dans sa bouche. Elle a mordu profondément. Et le temps que tu arrives, la plaie s'est infectée. Voilà. Maintenant, tu dois te reposer, il faut que tu récupères, ensuite tu réapprendra à marcher."
Elise, enfin plutôt Ela, le laissa finalement seul, et ne repassa que plus tard dans la soirée pour lui apporter à manger. Il repensa à la perte de sa jambe pendant toute la soirée. Il ne réussit presque pas à dormir. Le lendemain, il passa la journée au lit, Ela et lui parlèrent un petit moment. Le deuxième jour, il voulut se lever, et elle dût l'aider juste pour qu'il se tienne debout. Il ne réussit même pas a bouger sa jambe mécanique. Le troisième jour, il préféra rester dans son lit, mais s'entraîna à contrôler le pied artificiel. A la fin de la journée, il réussissait avec un peu de difficultés à remuer les orteils. A la fin de la semaine, il réussissait à se mettre debout seul, et à marcher légèrement. Pendant cette semaine, il était resté dans la chambre. Quand à la fin de la deuxième, Ela vint le voir un soir, il arrivait à marcher a peu près normalement. Alors elle lui fis signe de s'approcher d'une grande porte en bois au fond de la pièce. Elle l'ouvrit alors dans un grand bruit de grincement. Elle se tenait maintenant sur un balcon assez large.
Nicolas fût subjugué. Il se rapprocha lentement d'elle. Quand il arriva son niveau, il leva les yeux au ciel, noir, rempli de magnifiques étoiles rouges. Il en eut le souffle coupé. Une légère brise se leva, et souleva la chevelure couleur neige de son amie. Derrière elle, au loin, il distinguait une immense montagne grise et blanche, recouverte de neige. A ses pieds se trouvait une plaine qu'on pouvait deviner verdoyante de jour. Et enfin, en regardant un peu en contrebas du balcon, il le distingua. Un grand village, éclairé par ce qui semblait être des lanternes de toutes les couleurs. Les bâtiments étaient fait d'un vieux bois, et leur donnait un aspect imposant. Au centre, il repéra une sorte de grand feu de joie, avec plusieurs dizaines de personnes regroupées autour. L'ambiance semblait à la fête. Enfin, Ela se rapprocha de lui, et finit par lancer joyeusement :
"-Ela : Je suis Elanyae Sang de Rose! Et je peux maintenant te souhaiter la bienvenue chez moi! Bienvenue dans le monde de tes rêves! Bienvenue dans les contrées du Dragon Blanc!"
Voila enfin le nouveau chapitre. Ça m'aura pris un petit moment quand même. Bonne lecture a ceux qui suivent encore.
Dernière édition par GlaceFeu974 le Mer 20 Fév 2013 - 13:49, édité 1 fois (Raison : Correction)
GlaceFeu974- Nombre de messages : 238
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Mer 20 Fév 2013 - 13:41
Super chapitre! J'ai bien aimé
"Enfin, techniquement, il en avait deux" (en à rajouter ^^)
"Enfin, techniquement, il en avait deux" (en à rajouter ^^)
arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mer 20 Fév 2013 - 13:50
Edited =) De la vrai action dans deux chapitres je pense. Le prochain ce sera l'arrivée au village.
GlaceFeu974- Nombre de messages : 238
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!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Ven 12 Avr 2013 - 20:33
BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!
Retour les gens. Enfin, j'ai du temps, donc je peux écrire ce chapitre quoi.
Chapitre 8 : Nouvel environnement
Le jour commençait à peine a se lever, mais Nicolas était déjà debout. Enfin, techniquement, il n'avait pas dormi de la nuit, essayant de se figurer ce que ce nouveau monde avait à lui montrer. Dans sa tête bouillonnaient toutes sortes de paysages, de lieux extravagants, de plantes exotiques, d'animaux farfelus. Mais surtout toutes sortes de monstres effrayants et féroces, comme cette masse informe qui lui avait pris sa jambe. Il redoutait de tomber un jour nez a nez avec quelque chose de plus effrayant, mais intérieurement, il ressentait comme un soupçon d'excitation, mais il n'aurait su dire pourquoi. Il se demandait aussi comment il serait reçu ici, dans se pays dont il ne connaissait rien. Comment vivaient les gens? Enfin, il verrait vite comment les choses se passent. Tout ce qu'il attendait, c'était Ela.
Il était sur le balcon quand elle débarqua dans sa chambre. Elle était méconnaissable. Elle avait les cheveux en pagaille, les yeux cernés et rouges, elle était vêtu d'une espèce de pyjama rose avec un chat dessus. Elle se rapprocha de lui, lentement, les yeux mi-clos, a moitié endormie. Quand elle fût a son niveau, il allait dire quelque chose, mais n'eu pas le temps : elle lui colla une main en plein visage pour l'empêcher de parler, l'attrapa par le col et se mit a le tirer. Elle le tira pendant longtemps, et il n'osa pas protester.
C'est ainsi qu'il vit pour la première fois le reste de l'endroit ou il logeait pour l'instant. Ils parcourent un long couloir, avec plusieurs chambres. Il y avait par moments des armures dos au mur, et tout le couloir était recouvert par un grand tapis rouge. Ensuite, ils arrivèrent dans ce qui devait être le hall d'entrée. Une immense pièce, avec des grandes fenêtres en haut, des rideaux et tapis rouges. Il lui semblait distinguer une rose blanche sur les rideaux. Dans cette pièce aussi figuraient des armures. Ils étaient en haut, et elle l'envoya bouler en bas d'un escalier, et il se retrouva en train de manger la poussière au milieu de la pièce. Il remarqua que la porte était démesurément grande et apparemment faite d'un bois très ancien. Toujours traînant le pas, elle l'emmena dans une pièce sur la gauche du hall. C'était une grande salle a manger, éclairée par de grandes vitres et avec une table capable d'accueillir une trentaines de personnes. Elle l'installa sur un siège, et vint se caler en face de lui. Et elle ouvrit enfin la bouche:
"-Ela : MIIIIIIIIIIIIKOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!!!!!! LA BOUFFE! hurla-t-elle, tellement fort qu'il dût se boucher les oreilles."
Et l'effet fût instantané. Une porte au fond de la salle a manger s'ouvrit brusquement, et plusieurs plateau se mirent a flotter dans la salle. Enfin, pas vraiment flotter, car arrivés a leur niveau, il distingua la raison de ce flottement. Des chats. D'étranges chats habillés en chefs, portaient les plateaux. Ils étaient deux, celui qui le servait avait le poil d'un noir profond, malgré une touche blanche au niveau du museau, et celui d'Ela avait le pelage argenté. Ils eurent vite fait de déposer une multitude de petits plateaux sur la table. Étrangement, le regard d'Ela s'illumina.
"-Ela : Merci ma Miko, c'est toi la meilleure! dit-elle gaiement au chat argenté.
-Miko : Mais, de riieeeen, maîtresse! répondit l'étrange chatte, a la surprise de Nicolas. Ce qu'Ela ne manqua pas de remarquer.
-Ela : Nico, je te présente Miko, mon felyne. Et celle qui t'a servie, et qui se cache sous la table, c'est Pasha. lança-t-elle en direction de l'autre chatte.
-Pasha : B... Bonjour, jeune maître. Je... je serais honorée de vous servir, balbutia-t-elle.
-Nico : Euh... Enchanté, mais... pourquoi maître?
-Ela : C'est moi qui ai engagé Pasha pour toi. A partir d'aujourd'hui, elle sera ton felyne. Et maintenant, mange! Ordonna-t-elle."
Il ne mangea pas beaucoup, contrairement a Elanyae, qui avait sûrement vidé les trois quarts des plateaux a elle seule. Il était d'ailleurs assez impressionné par cet appétit qu'il ne lui connaissait pas. Quand il y réfléchissait, elle avait aussi fait preuve d'une grande force pour le traîner dans toute cette demeure sans se fatiguer. Il aurait quelques questions a lui poser. Enfin, pendait qu'il mangeait, il remarqua que Pasha et Miko les surveillaient de loin, mais surtout que la première semblait lorgner sur le contenu des plateaux. Il se leva alors, et se rapprocha des deux félynes en trottinant a cause de sa nouvelle jambe, avant d'attraper Pasha par le cou. Elle se mit a miauler, et s'agrippa a son bras, et commença a pleurer et a s'excuser. Mais elle n'eut pas le temps de finir qu'il la posa sur la table et lui enfonça une brioche dans la bouche, avant de dire:
"-Nico : Mange, toi aussi, au lieu de baver en nous regardant. Dit-il en se rasseyant, sous le regard amusé d'Ela.
-Pasha : M... mais... Mais maître, les félynes n'ont pas coutume de manger avec leurs maîtres, lâcha-t-elle finalement, en tenant la brioche, les larmes aux yeux.
-Nico : C'est dommage. Si tu veux me "servir", c'est comme ça que ça va marcher. Je n'aime pas te voir baver pendant que je mange, dit-il en riant.
-Pasha : Mais...
-Ela : Pasha, il a parlé. Tu ne voudrais pas le fâcher hein? demanda-t-elle en riant. D'ailleurs tu devrais venir manger aussi Miko.
-Miko : Nyaa. C'est étrange, mais ma foi pourquoi pas."
Le petit déjeuner se termina un peu après, mais bien que Pasha ne se soit pas sentie très a l'aise au début, elle oublia vite son angoisse et se mit a manger de tout. Une felyne bien gourmande en somme. Quand ils eurent finit de manger, les felynes débarrassèrent et allèrent en cuisine s'occuper de la vaisselle. Il fût convenu que Nicolas et Elanyae descendrait en ville avec les Felynes pour qu'ils lui fassent visiter la zone. En attendant, ils devaient se doucher. Ela lui montra la salle de bain, qui était au fond du couloir ou étaient les chambres. En tout cas, il fut plus que stupéfait. La dite salle de bain était presque aussi grande que la salle a manger, et présentait en son centre une immense baignoire remplie d'eau chaude. L'étonnement passé, il finit par se déshabiller, et entrer dans l'eau. Il hésita quand même un instant, par rapport a sa jambe. Mais Ela lui avait affirmé qu'elle ne craignait absolument pas l'eau. Il était quand même troublé: Il ne sentait plus rien de sa jambe droite, ni la chaleur de l'eau, ni le fond de la baignoire, ni même la jambe en elle même. Il se disait qu'il finirait pas s'y habituer, même s'il n'était pas très convaincu. Il se relaxa et se plongea dans un état de calme tel qu'il ne remarqua même pas qu'une personne s'était glissé a côté de lui, et qui finit par lui glisser doucement a l'oreille:
"-Ela : Bouh.
-Nico : Ah! Que... C'est toi?! Pfouaaah... J'ai failli avoir une attaque, tu aurais pu...
-Ela : J'aurais pu quoi? lança-t-elle en le dévisageant.
-Nico : Tu aurais pu te faire remarquer, tu... s'interrompit-il en se rendant compte qu'elle était nue a côté de lui.
-Ela : Je?
-Nico : Oh rien, lâcha-t-il en rougissant et en détournant le regard.
-Ela : Se pourrait-il que monsieur n'ai jamais vu une fille nue? dit-elle, amusée.
-Nico : Pas dans mon bain en attendant.
-Ela : Oooh, je suis donc la première? Quel honneur, déclara-t--elle dans son dos, souriant. Elle se rapprocha de lui, et le prit dans ses bras, se collant a son dos.
-Nico : Elise... Ou Ela, je ne sais pas... Tu es tellement différente de ces derniers mois... Tu n'aurais jamais fait ça avant...
-Ela : ... Disons... que tu as la vraie moi maintenant... Je peux arrêter de faire semblant d'être une de ces filles de chez toi... Arrêter de me comporter "poliment"... Je t'aime bien, tu sais... Peut-être que...
-Nico : Peut-être que je ne te connais pas du tout, en fin de compte... lâcha-t-il, en se libérant de son étreinte. On verra avec le temps.
-Ela : Si tu y tiens... dit-elle finalement, assez triste."
Il s'éloigna d'elle, et leur douche se finit ainsi, chacun de son côté, plongé dans ses pensées. Quand ils eurent finit, chacun partit se rhabiller, et ils se rejoignirent dans le hall d'entrée, Pasha et Miko les attendant. Ils se parlaient brièvement, et ne se regardaient pas trop. Ils se décidèrent enfin à partir. Nicolas insista pour que Pasha s'installe sur son épaule. Miko préférait rester au sol. Pour sortir, ils empruntèrent une porte plus petite découpée dans la grande. En face du château se déployait un magnifique paysage, une chaîne de montagne grise, aux sommets enneigés, se découpant sur un ciel bleu aux reflets verts. L'entrée du château devait être dans la direction du village. Il suivirent donc un petit sentier, et Nicolas remarqua que c'était vraiment un manoir dans lequel logeait son amie, et nota que la rose blanche qu'il avait vue semblait en être le blason. Après un dernier virage, ils fûrent enfin en face du village.
Il était très grand, et surtout, les bâtiments étaient imposants. Enfin, il était plutôt en face de la place principale, car il ne s'agissait que de quelques bâtiments. Et finalement, Elanyae confia a Pasha la tâche de la visite, car elle devait aller quelque part. Juchée sur l'épaule de son nouveau maître, la félyne s'efforça donc de le guider. Elle commença par lui expliquer comment était agencé le village. Ils étaient actuellement sur le premier plateau, le Plateau Marchand. Sur ce plateau se regroupait les six bâtiments les plus importants du village : la Forge et l'Armurie, la Réserve, le Marché Couvert, l'Ecole de Chasse ainsi que le Bureau de Guilde local. Sur ce plateau était aussi présent une grande place, qui accueillait des caravanes marchandes à certaines périodes de l'année. Venait ensuite, à une cinquantaine de mètre en contrebas, le second plateau, ou Plateau Forestier, qui était d'après Pasha, au moins une trentaine de fois plus grand. Ce plateau était réservé aux habitation des villageois, qui étaient en général a l'ombre de très grands arbres, qui semblaient protéger les maisons, lui donnant ce nom. Et enfin, le dernier plateau, tout en bas, était le Plateau des Champs, réservé aux cultures et à l'élevage.
Après ces quelques explication, Nicolas et Pasha finirent enfin de descendre le sentier, et entrèrent dans la grande allée, autour de laquelle était construit les bâtiments principaux. Ils ne croisèrent que quelques rares personnes, mais toutes semblaient intriguées par le jeune homme. Il lui semblait que la visite serait longue, avec ses problèmes de jambe. Malheureusement pour eux, comme il était encore tôt, environ 7 heures d'après Pasha, à l'étonnement de son maître, les bâtiments étaient encore fermés. Il entendait quand même par moments des bruits qui en provenait, et qui signalait que l'attente ne serait pas longue. Son attention fût néanmoins captée par un bruit assez strident qui retentit sûrement dans tout le village, mais a son grand étonnement, personne ne sortit en hurlant, aucun cri de détresse. Même Pasha ne sembla pas alertée.
"-Nico : Euuh.. Pash'? D'ou venait ce bruit? On aurait dit un hurlement.
-Pasha : Oh, ça doit sûrement venir de l'arène. Je peux vous y conduire si vous voulez."
Ils continuèrent d'avancer dans l'allée, jusqu'à tomber devant un grand bâtiment, qui faisait vaguement penser Nicolas a une école. "Académie de La Dent du Sud". Ceci expliquait cela. Le cri retentit de nouveaux, et le fit sursauter. Le bruit semblait venir de derrière le bâtiment. Il se dépêcha et le contourna, si bien que Pasha faillit chuter de son épaule. Il traversa ce qui devait un terrain d'entraînement. Il aperçut un peu plus loin ce qui ressemblait à un... Colisée, en moins grand. Il nota aussi quelques bruits métalliques. Arrivé devant, il se faufila comme il pût entre les deux grandes portes d'entrée.
Une fois a l'intérieur, il commença a éprouver une sensation... d'empressement et d'excitation a la fois. Il était entouré de gradins, dans lesquels devait pouvoir s'entasser tout un village. Et au centre, un grand trou, qui devait sûrement servir d'arène de combats. Et les cris semblaient en parvenir. Doucement, tremblant, il s'en approcha. Pas à pas, il commença a distinguer le sol sablonneux de l'arène. Et finalement, il était sur le bord. Et il n'arrivait pas a regarder autre chose que les bêtes qui s'y trouvaient. Les mêmes créatures blanches, aux allures de dinosaures, qu'il avait brièvement croisé das les montagnes. Elles se battaient entre elles, a l'exception du plus gros, a la crête azurée. Il éprouvait une sorte de fascination, maintenant qu'il pouvait les observer. Mais soudain, il se rendit compte que le gros le fixait. Il poussa d'un coup un hurlement strident, si bien que tout les autres se tournèrent vers Nicolas.
"-Pasha : Maître, éloignez vous du bord. C'est dangereux de rester aussi près.
- Nicolas : Tu.. tu as raison. On ferait mieux d'aller retrouver Elanyae."
A peine l'eut-il dit, qu'il se retourna, et qu'une ds bêtes passa a l'attaque. Elle se dirigea vers le mur, sauta, essayant vainement de l'attraper. Malgré tout, sa griffe s'accrocha dans un des planches du sol, et celle-ci craqua, tombant dans l'arène. Et Nicolas et Pasha avec, se trouvant sur ladite planche.
Retour les gens. Enfin, j'ai du temps, donc je peux écrire ce chapitre quoi.
Chapitre 8 : Nouvel environnement
Le jour commençait à peine a se lever, mais Nicolas était déjà debout. Enfin, techniquement, il n'avait pas dormi de la nuit, essayant de se figurer ce que ce nouveau monde avait à lui montrer. Dans sa tête bouillonnaient toutes sortes de paysages, de lieux extravagants, de plantes exotiques, d'animaux farfelus. Mais surtout toutes sortes de monstres effrayants et féroces, comme cette masse informe qui lui avait pris sa jambe. Il redoutait de tomber un jour nez a nez avec quelque chose de plus effrayant, mais intérieurement, il ressentait comme un soupçon d'excitation, mais il n'aurait su dire pourquoi. Il se demandait aussi comment il serait reçu ici, dans se pays dont il ne connaissait rien. Comment vivaient les gens? Enfin, il verrait vite comment les choses se passent. Tout ce qu'il attendait, c'était Ela.
Il était sur le balcon quand elle débarqua dans sa chambre. Elle était méconnaissable. Elle avait les cheveux en pagaille, les yeux cernés et rouges, elle était vêtu d'une espèce de pyjama rose avec un chat dessus. Elle se rapprocha de lui, lentement, les yeux mi-clos, a moitié endormie. Quand elle fût a son niveau, il allait dire quelque chose, mais n'eu pas le temps : elle lui colla une main en plein visage pour l'empêcher de parler, l'attrapa par le col et se mit a le tirer. Elle le tira pendant longtemps, et il n'osa pas protester.
C'est ainsi qu'il vit pour la première fois le reste de l'endroit ou il logeait pour l'instant. Ils parcourent un long couloir, avec plusieurs chambres. Il y avait par moments des armures dos au mur, et tout le couloir était recouvert par un grand tapis rouge. Ensuite, ils arrivèrent dans ce qui devait être le hall d'entrée. Une immense pièce, avec des grandes fenêtres en haut, des rideaux et tapis rouges. Il lui semblait distinguer une rose blanche sur les rideaux. Dans cette pièce aussi figuraient des armures. Ils étaient en haut, et elle l'envoya bouler en bas d'un escalier, et il se retrouva en train de manger la poussière au milieu de la pièce. Il remarqua que la porte était démesurément grande et apparemment faite d'un bois très ancien. Toujours traînant le pas, elle l'emmena dans une pièce sur la gauche du hall. C'était une grande salle a manger, éclairée par de grandes vitres et avec une table capable d'accueillir une trentaines de personnes. Elle l'installa sur un siège, et vint se caler en face de lui. Et elle ouvrit enfin la bouche:
"-Ela : MIIIIIIIIIIIIKOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!!!!!! LA BOUFFE! hurla-t-elle, tellement fort qu'il dût se boucher les oreilles."
Et l'effet fût instantané. Une porte au fond de la salle a manger s'ouvrit brusquement, et plusieurs plateau se mirent a flotter dans la salle. Enfin, pas vraiment flotter, car arrivés a leur niveau, il distingua la raison de ce flottement. Des chats. D'étranges chats habillés en chefs, portaient les plateaux. Ils étaient deux, celui qui le servait avait le poil d'un noir profond, malgré une touche blanche au niveau du museau, et celui d'Ela avait le pelage argenté. Ils eurent vite fait de déposer une multitude de petits plateaux sur la table. Étrangement, le regard d'Ela s'illumina.
"-Ela : Merci ma Miko, c'est toi la meilleure! dit-elle gaiement au chat argenté.
-Miko : Mais, de riieeeen, maîtresse! répondit l'étrange chatte, a la surprise de Nicolas. Ce qu'Ela ne manqua pas de remarquer.
-Ela : Nico, je te présente Miko, mon felyne. Et celle qui t'a servie, et qui se cache sous la table, c'est Pasha. lança-t-elle en direction de l'autre chatte.
-Pasha : B... Bonjour, jeune maître. Je... je serais honorée de vous servir, balbutia-t-elle.
-Nico : Euh... Enchanté, mais... pourquoi maître?
-Ela : C'est moi qui ai engagé Pasha pour toi. A partir d'aujourd'hui, elle sera ton felyne. Et maintenant, mange! Ordonna-t-elle."
Il ne mangea pas beaucoup, contrairement a Elanyae, qui avait sûrement vidé les trois quarts des plateaux a elle seule. Il était d'ailleurs assez impressionné par cet appétit qu'il ne lui connaissait pas. Quand il y réfléchissait, elle avait aussi fait preuve d'une grande force pour le traîner dans toute cette demeure sans se fatiguer. Il aurait quelques questions a lui poser. Enfin, pendait qu'il mangeait, il remarqua que Pasha et Miko les surveillaient de loin, mais surtout que la première semblait lorgner sur le contenu des plateaux. Il se leva alors, et se rapprocha des deux félynes en trottinant a cause de sa nouvelle jambe, avant d'attraper Pasha par le cou. Elle se mit a miauler, et s'agrippa a son bras, et commença a pleurer et a s'excuser. Mais elle n'eut pas le temps de finir qu'il la posa sur la table et lui enfonça une brioche dans la bouche, avant de dire:
"-Nico : Mange, toi aussi, au lieu de baver en nous regardant. Dit-il en se rasseyant, sous le regard amusé d'Ela.
-Pasha : M... mais... Mais maître, les félynes n'ont pas coutume de manger avec leurs maîtres, lâcha-t-elle finalement, en tenant la brioche, les larmes aux yeux.
-Nico : C'est dommage. Si tu veux me "servir", c'est comme ça que ça va marcher. Je n'aime pas te voir baver pendant que je mange, dit-il en riant.
-Pasha : Mais...
-Ela : Pasha, il a parlé. Tu ne voudrais pas le fâcher hein? demanda-t-elle en riant. D'ailleurs tu devrais venir manger aussi Miko.
-Miko : Nyaa. C'est étrange, mais ma foi pourquoi pas."
Le petit déjeuner se termina un peu après, mais bien que Pasha ne se soit pas sentie très a l'aise au début, elle oublia vite son angoisse et se mit a manger de tout. Une felyne bien gourmande en somme. Quand ils eurent finit de manger, les felynes débarrassèrent et allèrent en cuisine s'occuper de la vaisselle. Il fût convenu que Nicolas et Elanyae descendrait en ville avec les Felynes pour qu'ils lui fassent visiter la zone. En attendant, ils devaient se doucher. Ela lui montra la salle de bain, qui était au fond du couloir ou étaient les chambres. En tout cas, il fut plus que stupéfait. La dite salle de bain était presque aussi grande que la salle a manger, et présentait en son centre une immense baignoire remplie d'eau chaude. L'étonnement passé, il finit par se déshabiller, et entrer dans l'eau. Il hésita quand même un instant, par rapport a sa jambe. Mais Ela lui avait affirmé qu'elle ne craignait absolument pas l'eau. Il était quand même troublé: Il ne sentait plus rien de sa jambe droite, ni la chaleur de l'eau, ni le fond de la baignoire, ni même la jambe en elle même. Il se disait qu'il finirait pas s'y habituer, même s'il n'était pas très convaincu. Il se relaxa et se plongea dans un état de calme tel qu'il ne remarqua même pas qu'une personne s'était glissé a côté de lui, et qui finit par lui glisser doucement a l'oreille:
"-Ela : Bouh.
-Nico : Ah! Que... C'est toi?! Pfouaaah... J'ai failli avoir une attaque, tu aurais pu...
-Ela : J'aurais pu quoi? lança-t-elle en le dévisageant.
-Nico : Tu aurais pu te faire remarquer, tu... s'interrompit-il en se rendant compte qu'elle était nue a côté de lui.
-Ela : Je?
-Nico : Oh rien, lâcha-t-il en rougissant et en détournant le regard.
-Ela : Se pourrait-il que monsieur n'ai jamais vu une fille nue? dit-elle, amusée.
-Nico : Pas dans mon bain en attendant.
-Ela : Oooh, je suis donc la première? Quel honneur, déclara-t--elle dans son dos, souriant. Elle se rapprocha de lui, et le prit dans ses bras, se collant a son dos.
-Nico : Elise... Ou Ela, je ne sais pas... Tu es tellement différente de ces derniers mois... Tu n'aurais jamais fait ça avant...
-Ela : ... Disons... que tu as la vraie moi maintenant... Je peux arrêter de faire semblant d'être une de ces filles de chez toi... Arrêter de me comporter "poliment"... Je t'aime bien, tu sais... Peut-être que...
-Nico : Peut-être que je ne te connais pas du tout, en fin de compte... lâcha-t-il, en se libérant de son étreinte. On verra avec le temps.
-Ela : Si tu y tiens... dit-elle finalement, assez triste."
Il s'éloigna d'elle, et leur douche se finit ainsi, chacun de son côté, plongé dans ses pensées. Quand ils eurent finit, chacun partit se rhabiller, et ils se rejoignirent dans le hall d'entrée, Pasha et Miko les attendant. Ils se parlaient brièvement, et ne se regardaient pas trop. Ils se décidèrent enfin à partir. Nicolas insista pour que Pasha s'installe sur son épaule. Miko préférait rester au sol. Pour sortir, ils empruntèrent une porte plus petite découpée dans la grande. En face du château se déployait un magnifique paysage, une chaîne de montagne grise, aux sommets enneigés, se découpant sur un ciel bleu aux reflets verts. L'entrée du château devait être dans la direction du village. Il suivirent donc un petit sentier, et Nicolas remarqua que c'était vraiment un manoir dans lequel logeait son amie, et nota que la rose blanche qu'il avait vue semblait en être le blason. Après un dernier virage, ils fûrent enfin en face du village.
Il était très grand, et surtout, les bâtiments étaient imposants. Enfin, il était plutôt en face de la place principale, car il ne s'agissait que de quelques bâtiments. Et finalement, Elanyae confia a Pasha la tâche de la visite, car elle devait aller quelque part. Juchée sur l'épaule de son nouveau maître, la félyne s'efforça donc de le guider. Elle commença par lui expliquer comment était agencé le village. Ils étaient actuellement sur le premier plateau, le Plateau Marchand. Sur ce plateau se regroupait les six bâtiments les plus importants du village : la Forge et l'Armurie, la Réserve, le Marché Couvert, l'Ecole de Chasse ainsi que le Bureau de Guilde local. Sur ce plateau était aussi présent une grande place, qui accueillait des caravanes marchandes à certaines périodes de l'année. Venait ensuite, à une cinquantaine de mètre en contrebas, le second plateau, ou Plateau Forestier, qui était d'après Pasha, au moins une trentaine de fois plus grand. Ce plateau était réservé aux habitation des villageois, qui étaient en général a l'ombre de très grands arbres, qui semblaient protéger les maisons, lui donnant ce nom. Et enfin, le dernier plateau, tout en bas, était le Plateau des Champs, réservé aux cultures et à l'élevage.
Après ces quelques explication, Nicolas et Pasha finirent enfin de descendre le sentier, et entrèrent dans la grande allée, autour de laquelle était construit les bâtiments principaux. Ils ne croisèrent que quelques rares personnes, mais toutes semblaient intriguées par le jeune homme. Il lui semblait que la visite serait longue, avec ses problèmes de jambe. Malheureusement pour eux, comme il était encore tôt, environ 7 heures d'après Pasha, à l'étonnement de son maître, les bâtiments étaient encore fermés. Il entendait quand même par moments des bruits qui en provenait, et qui signalait que l'attente ne serait pas longue. Son attention fût néanmoins captée par un bruit assez strident qui retentit sûrement dans tout le village, mais a son grand étonnement, personne ne sortit en hurlant, aucun cri de détresse. Même Pasha ne sembla pas alertée.
"-Nico : Euuh.. Pash'? D'ou venait ce bruit? On aurait dit un hurlement.
-Pasha : Oh, ça doit sûrement venir de l'arène. Je peux vous y conduire si vous voulez."
Ils continuèrent d'avancer dans l'allée, jusqu'à tomber devant un grand bâtiment, qui faisait vaguement penser Nicolas a une école. "Académie de La Dent du Sud". Ceci expliquait cela. Le cri retentit de nouveaux, et le fit sursauter. Le bruit semblait venir de derrière le bâtiment. Il se dépêcha et le contourna, si bien que Pasha faillit chuter de son épaule. Il traversa ce qui devait un terrain d'entraînement. Il aperçut un peu plus loin ce qui ressemblait à un... Colisée, en moins grand. Il nota aussi quelques bruits métalliques. Arrivé devant, il se faufila comme il pût entre les deux grandes portes d'entrée.
Une fois a l'intérieur, il commença a éprouver une sensation... d'empressement et d'excitation a la fois. Il était entouré de gradins, dans lesquels devait pouvoir s'entasser tout un village. Et au centre, un grand trou, qui devait sûrement servir d'arène de combats. Et les cris semblaient en parvenir. Doucement, tremblant, il s'en approcha. Pas à pas, il commença a distinguer le sol sablonneux de l'arène. Et finalement, il était sur le bord. Et il n'arrivait pas a regarder autre chose que les bêtes qui s'y trouvaient. Les mêmes créatures blanches, aux allures de dinosaures, qu'il avait brièvement croisé das les montagnes. Elles se battaient entre elles, a l'exception du plus gros, a la crête azurée. Il éprouvait une sorte de fascination, maintenant qu'il pouvait les observer. Mais soudain, il se rendit compte que le gros le fixait. Il poussa d'un coup un hurlement strident, si bien que tout les autres se tournèrent vers Nicolas.
"-Pasha : Maître, éloignez vous du bord. C'est dangereux de rester aussi près.
- Nicolas : Tu.. tu as raison. On ferait mieux d'aller retrouver Elanyae."
A peine l'eut-il dit, qu'il se retourna, et qu'une ds bêtes passa a l'attaque. Elle se dirigea vers le mur, sauta, essayant vainement de l'attraper. Malgré tout, sa griffe s'accrocha dans un des planches du sol, et celle-ci craqua, tombant dans l'arène. Et Nicolas et Pasha avec, se trouvant sur ladite planche.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Ven 12 Avr 2013 - 20:50
Superbe chapitre, excellent!! Pauvre Nico, quoique il ait de la chance de se trouver nu avec une fille, nue aussi, dans un bain... Oui, je suis un pervers 
!
!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Ven 12 Avr 2013 - 20:57
Comment t'es un psychopathe, tu stalk tout les auteurs, pour pouvoir lire direct? xD
J'ai bien aimé écrire cette scène, c'était marrant. On sait tous comment ça va finir, mais j'aime bien faire durer.
J'ai bien aimé écrire cette scène, c'était marrant. On sait tous comment ça va finir, mais j'aime bien faire durer.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Ven 12 Avr 2013 - 21:40
Que signifie stalker? J'ai vu qu'il y avait un nouveau message sur ce sujet en regardant le forum, et me voilà!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Ven 12 Avr 2013 - 23:45
Voilà encore un chapitre.Vas-y Arzak, sale chacal, je sais que t'attends que ça x')
Chapitre 9 : L'excitation du combat
La planche avait cédé, emportant dans une arène remplie de bête sauvages un jeune homme désemparé ainsi que son compagnon felyne. Ils se retrouvèrent ainsi tout les deux la tête dans le sable, n'ayant pas compris ce qui se passait, trop surpris par la chute. La bête qui les avait fait tomber se débattait pour décoincer sa griffe du morceau de planche dans laquelle elle étai prise. Mais le reste du groupe avait le regard braque sur les deux intrus, qui allaient sûrement constituer leur prochain repas. La tête a l'envers, Nicolas pris un moment pour comprendre ce qui se passait autour de lui. Le sable lui piquant les yeux et les hurlements des bêtes lui confirmèrent qu'l ne rêvait pas. Pasha quant a elle, était maintenant dans un coin de l'arène ronde, essayant de se cacher comme elle le pouvait. Elle compta : six monstres, en comptant leur chef.
Le plus grand poussa un petit cri, et le groupe passa à l'attaque. Ils se séparèrent en deux groupes, trois attaquant Pasha, les trois autres, dont le chef, irait démembrer l'humain. Quand une des bêtes lui sauta dessus, Nicolas remercia le ciel de lui avoir donné quelques réflexes, et ainsi il roula sur le côté, le dinosaure refermant sa mâchoire sur une poignée de sable. Il se leva, et recula lentement, en essayant de les tenir a distance avec un morceau de la planche sur laquelle il se tenait précédemment. Quand un second tendis rapidement le coup dans sa direction pour le mordre, il esquiva en se décalant sur le côté, frôlant sa mâchoire de près, et lui asséna un violent coup de planche sur le crâne. La planche se brisa a l'impact, mais le monstre ne semblait avoir rien senti. Cette résistance ébranla la confiance du jeune homme. Comme allait-il se débarrasser de ces monstres?
De son côté, Pasha faisait tout son possible pour éviter de se faire manger toute crue. Elle savait qu'elle aurait dû l'empêcher d'entrer dans l'arène. Mais il était maintenant, trop tard pour regretter. Quand un des monstres plongea sur elle pour la croquer, elle lui enfourna dans la bouche un morceau de bois qui traînait, l'empêchant de fermer la gueule. Elle devait quand même courir pour se mettre a l'abri. Elle réussissait comme elle le pouvait à esquiver les assauts. Néanmoins, elle reçu un coup de griffe qui manqua de lui arracher une patte, au moment ou son regard tomba sur son jeune maître. Celui-ci était obligé de reculer à chaque tentative des bêtes, et se retrouverait bientôt acculé contre le mur de l'arène. Elle se mit a paniquer et à scruter l'arène en quête d'un éventuel salut. Elle ne trouva rien, et pendant ses recherches, elle faillit se faire toucher au dos, malgré qu'une légère trace rouge fit son apparition dans son pelage. Elle pensa que sa fin était venue quand elle se retrouva acculée. Mais en touchant le mur derrière elle, reprit confiance, car elle venait de trouver une solution.
"-Pasha : M-Maître! Je sais comment nous sortir de là!
-Nicolas : Vraiment?!
-Pasha : Oui! Attendez moi!
-Nicolas : Tu rigoles?!"
Mais Pasha avait déjà disparu. Ou? Il n'aurait sut le dire. Son seul souci était que, maintenant qu'elle était partie, il devait se débrouiller seul contre tout les monstres. Il se retrouvait face a un groupe de créatures assoiffées de sang, et se débrouiller pour rester en vie, maintenant que Pasha l'avait abandonné. Il ne savait absolument pas quoi faire. Un des monstres plongea sur lui, et il n'esquiva que de peu, avant de prendre un coup de flanc d'un autre, qu'il n'avait pas vu venir. Il vola donc au sol, mangea littéralement la poussière. Maintenant qu'ils étaient plus nombreux sur son cas, il savait son espérance de vie quasiment nulle. Peut-être qu'il aurait dût accepte la proposition d'Elanyae plus tôt.
Il se retourna vers eux, et décida de lutter. Il ne pouvait pas mourir maintenant qu'il avait enfin sa chance de changer de vie. Et il n'y renoncerait pas. Un des monstres se pencha sur lui et essaya de lui mordre le ventre, mais reçu un nuage de sable dans les yeux, le forçant à reculer. Nicolas se releva en profitant de l'ouverture qu'il venait de créer. Il devrait tenir jusqu’à que Pasha revienne. Maintenant en face de six monstres énervés, il devrait défendre sa vie tant bien que mal. C'était la leur ou la sienne. Au moment ou l'un d'eux lui sauta dessus, il recula, et se positionna sur son flanc avant de lui donner un coup d'épaule pour le déstabiliser. Bien heureusement, cela fonctionna, et le dinosaure tomba en plein sur un autre qui s'apprêtait a griffer Nicolas. Il remarquait que pendant ces assauts, leur chef semblait rester en retrait.
Le combat dura encore quelques minutes comme ça, les monstres l'assaillant de toutes part, lui esquivant comme il le pouvait. Il était toujours vivant, mais de grandes traces de griffures et de morsures lui barrait le torse et les bras. Il commençai a faiblir, et se retrouva acculé dans un coin de l'arène. Et soudain, avec un grand bruit, une épée énorme se planta entre lui et les monstres. La lame était aussi large que lui, le tranchant était bien affûté, elle devait être aussi grande que lui.
"Pasha : Maître! Vite, attaquez avec ça, le temps que je trouve ce qu'il vous faut. Donnez moi juste quelques instants a tout faire passer par dessus la porte."
En effet, il était dos a une grande porte en bois qu'il n'avait pas remarqué, tant il était focalisé sur sa survie. Pasha se tenait a son sommet, haletante. Elle re-sauta derrière, hors de sa vue, et il entendit des bruits métalliques. Elle devait avoir amené d'autres armes, car il ne se voyait ps se battre avec cette épée géante. Il la prit quand même par le manche et tenta de la soulever, du mieux qu'il put. Il ne pourrait sûrement pas s'en servir pour attaquer, mais il aurait de quoi se protéger. Il tenta quand même une attaque horizontale autour de lui. Il n'atteignit bien sur aucun des monstres, mais ceux-ci s'écartèrent, lui donnant un peu plus d'espace. Il brandissait la lame, les bras tremblants. Quand une des bêtes approcha, il la laissa tomber de tout son poids, et elle lui trancha les deux pattes avant. Le monstre recula en hurlant de douleur. Tout les autres autour commencèrent à hurler plus fort. Il réussit à les éloigner un peu de la porte, pour mettre Pasha en sécurité. Il tint l'épée encore quelques secondes, pour se protéger avec le plat de la lame. Étrangement, maintenant qu'il savait qu'il pouvait peut-être s'en sortir, il fût prit d'un regain d'énergie.
Quand Pasha lui fit signe, il lâcha l'épée et se dirigea vers la porte en courant. Elle lui lâcha deux épées plus courtes et plus maniables, et aussi beaucoup plus légères. Il esquiva de justesse un coup de mâchoire, et réussit a planter une des lames dans le flanc de la bête, la rage commençant a le gagner. En dégageant la lame, un flux de liquide chaud l'aspergea. Du sang. Il n'en avait jamais vu, mais, chose dérangeante, il trouva cela beau, l'espace d'un instant, cette magnifique couleur pourpre. Le monstre s'effondra, agonisant, sa lame rougie de son sang. Il n'en restait plus que cinq. Il recula un peu pour éviter une éventuelle attaque. Pour la première fois, il s'élança a l'assaut de ses adversaires. Il rua sur celui qui était le plus proche de lui, ses lames en avant. Arrivé a son niveau, le monstre fouetta l'air de ses serres, mais Nicolas se baissa juste avant de se faire toucher, et utilisa cette fois-ci la lame immaculée pour lui trancher une patte. Le monstre blessé recula, et pris le jeune homme par surprise en crachant un liquide glacé qui gela instantanément ses lames, lui happant la main gauche au passage. Trop froides, il se résolut a les lâcher.
Un autre bruit sourd se fit entendre de l'autre côté de l'arène, Nicolas courut directement pour attraper l'arme que Pasha lui confiait. Un marteau métallique énorme, au long manche. Il était a peine plus léger que la première lame, mais avait des pointes dessus. Il l'empoigna par le bout du manche, et instinctivement, donna un coup de toutes ses forces en se retournant. Malheur en fût pour la bête qui avait voulut l'attaquer dans le dos, celle qui avait vu ses griffes tranchées. Son crâne fut écrasé sur le coup, et la pauvre bête vola plus loin, son corps sans vie tombant lourdement dans le sable. Plus que quatre bêtes, qui prirent position en cercle autour de lui. Il esquiva plusieurs attaques, et vint un moment ou le deuxième monstre avec les pattes coupées voulut lui cracher le fameux liquide gelant dessus. Il profita de cette ouverture, et au moment ou le monstre ouvrit la gueule, il lui décocha un uppercut avec son marteau, qui brisa la mâchoire et tuant sur le coup. Nicolas, la main gauche gelée, dut finalement lâcher son marteau.
Quand il se retourna vers la porte, Pasha avait déja déposé un épieu appuyé contre celle-ci. Quand il la prit en main, il se rendit compte qu'il s'agissait plutôt d'une lance. Elle était plus longue que lui d'une bonne trentaine de centimètres. Avec, il réussit a tenir a distance les monstres pendant un moment. Malgré ça, il ne pouvait s'empêcher d'être essoufflé. Il avait mal aux bras, et avait du mal à marcher. Mais il avait presque survécu. La rage de vivre l'emplissant de nouveau, il eut un nouveau regain d'énergie, et fonça sur le monstre le plus proche de lui, le transperçant de sa lance. Il courut encore sur quelques mètres avant de s'arrêter brusquement, le corps du monstre glissant de la lance jusque dans le sable. Une nouvelle fois, la vue de cette lance couleur carmin lui parût magnifique. Mais il se ressaisit bien vite. Il ne restait plus qu'un monstre en plus du chef. Il se retourna et leur fit face. Il ne pouvait plus utiliser sa main gauche, qu'il ne sentait plus pour le moment. Pendant un moment, il se contenta d'esquiver les attaques. Le plus petit des deux lança alors une attaque désespérée, et Nicolas en profita pour l'achever. Quand la bête lui sauta dessus pour le mordre, il se laissa tomber en arrière, en brandit la lance en biais vers le haut, transperçant le palais du monstre qui retombait, et donc son crâne. Une grande quantité de sang éclaboussa le visage du jeune homme, si bien qu'il commençait a réellement voir rouge.
Il lâcha la lance. Avec le visage maculé de tout ce sang, il n'aurait sût si c'était le goût du sang dans sa bouche, ou la douleur de la morsure du chef, mais il perdit contact avec la réalité a ce moment la.
Chapitre 9 : L'excitation du combat
La planche avait cédé, emportant dans une arène remplie de bête sauvages un jeune homme désemparé ainsi que son compagnon felyne. Ils se retrouvèrent ainsi tout les deux la tête dans le sable, n'ayant pas compris ce qui se passait, trop surpris par la chute. La bête qui les avait fait tomber se débattait pour décoincer sa griffe du morceau de planche dans laquelle elle étai prise. Mais le reste du groupe avait le regard braque sur les deux intrus, qui allaient sûrement constituer leur prochain repas. La tête a l'envers, Nicolas pris un moment pour comprendre ce qui se passait autour de lui. Le sable lui piquant les yeux et les hurlements des bêtes lui confirmèrent qu'l ne rêvait pas. Pasha quant a elle, était maintenant dans un coin de l'arène ronde, essayant de se cacher comme elle le pouvait. Elle compta : six monstres, en comptant leur chef.
Le plus grand poussa un petit cri, et le groupe passa à l'attaque. Ils se séparèrent en deux groupes, trois attaquant Pasha, les trois autres, dont le chef, irait démembrer l'humain. Quand une des bêtes lui sauta dessus, Nicolas remercia le ciel de lui avoir donné quelques réflexes, et ainsi il roula sur le côté, le dinosaure refermant sa mâchoire sur une poignée de sable. Il se leva, et recula lentement, en essayant de les tenir a distance avec un morceau de la planche sur laquelle il se tenait précédemment. Quand un second tendis rapidement le coup dans sa direction pour le mordre, il esquiva en se décalant sur le côté, frôlant sa mâchoire de près, et lui asséna un violent coup de planche sur le crâne. La planche se brisa a l'impact, mais le monstre ne semblait avoir rien senti. Cette résistance ébranla la confiance du jeune homme. Comme allait-il se débarrasser de ces monstres?
De son côté, Pasha faisait tout son possible pour éviter de se faire manger toute crue. Elle savait qu'elle aurait dû l'empêcher d'entrer dans l'arène. Mais il était maintenant, trop tard pour regretter. Quand un des monstres plongea sur elle pour la croquer, elle lui enfourna dans la bouche un morceau de bois qui traînait, l'empêchant de fermer la gueule. Elle devait quand même courir pour se mettre a l'abri. Elle réussissait comme elle le pouvait à esquiver les assauts. Néanmoins, elle reçu un coup de griffe qui manqua de lui arracher une patte, au moment ou son regard tomba sur son jeune maître. Celui-ci était obligé de reculer à chaque tentative des bêtes, et se retrouverait bientôt acculé contre le mur de l'arène. Elle se mit a paniquer et à scruter l'arène en quête d'un éventuel salut. Elle ne trouva rien, et pendant ses recherches, elle faillit se faire toucher au dos, malgré qu'une légère trace rouge fit son apparition dans son pelage. Elle pensa que sa fin était venue quand elle se retrouva acculée. Mais en touchant le mur derrière elle, reprit confiance, car elle venait de trouver une solution.
"-Pasha : M-Maître! Je sais comment nous sortir de là!
-Nicolas : Vraiment?!
-Pasha : Oui! Attendez moi!
-Nicolas : Tu rigoles?!"
Mais Pasha avait déjà disparu. Ou? Il n'aurait sut le dire. Son seul souci était que, maintenant qu'elle était partie, il devait se débrouiller seul contre tout les monstres. Il se retrouvait face a un groupe de créatures assoiffées de sang, et se débrouiller pour rester en vie, maintenant que Pasha l'avait abandonné. Il ne savait absolument pas quoi faire. Un des monstres plongea sur lui, et il n'esquiva que de peu, avant de prendre un coup de flanc d'un autre, qu'il n'avait pas vu venir. Il vola donc au sol, mangea littéralement la poussière. Maintenant qu'ils étaient plus nombreux sur son cas, il savait son espérance de vie quasiment nulle. Peut-être qu'il aurait dût accepte la proposition d'Elanyae plus tôt.
Il se retourna vers eux, et décida de lutter. Il ne pouvait pas mourir maintenant qu'il avait enfin sa chance de changer de vie. Et il n'y renoncerait pas. Un des monstres se pencha sur lui et essaya de lui mordre le ventre, mais reçu un nuage de sable dans les yeux, le forçant à reculer. Nicolas se releva en profitant de l'ouverture qu'il venait de créer. Il devrait tenir jusqu’à que Pasha revienne. Maintenant en face de six monstres énervés, il devrait défendre sa vie tant bien que mal. C'était la leur ou la sienne. Au moment ou l'un d'eux lui sauta dessus, il recula, et se positionna sur son flanc avant de lui donner un coup d'épaule pour le déstabiliser. Bien heureusement, cela fonctionna, et le dinosaure tomba en plein sur un autre qui s'apprêtait a griffer Nicolas. Il remarquait que pendant ces assauts, leur chef semblait rester en retrait.
Le combat dura encore quelques minutes comme ça, les monstres l'assaillant de toutes part, lui esquivant comme il le pouvait. Il était toujours vivant, mais de grandes traces de griffures et de morsures lui barrait le torse et les bras. Il commençai a faiblir, et se retrouva acculé dans un coin de l'arène. Et soudain, avec un grand bruit, une épée énorme se planta entre lui et les monstres. La lame était aussi large que lui, le tranchant était bien affûté, elle devait être aussi grande que lui.
"Pasha : Maître! Vite, attaquez avec ça, le temps que je trouve ce qu'il vous faut. Donnez moi juste quelques instants a tout faire passer par dessus la porte."
En effet, il était dos a une grande porte en bois qu'il n'avait pas remarqué, tant il était focalisé sur sa survie. Pasha se tenait a son sommet, haletante. Elle re-sauta derrière, hors de sa vue, et il entendit des bruits métalliques. Elle devait avoir amené d'autres armes, car il ne se voyait ps se battre avec cette épée géante. Il la prit quand même par le manche et tenta de la soulever, du mieux qu'il put. Il ne pourrait sûrement pas s'en servir pour attaquer, mais il aurait de quoi se protéger. Il tenta quand même une attaque horizontale autour de lui. Il n'atteignit bien sur aucun des monstres, mais ceux-ci s'écartèrent, lui donnant un peu plus d'espace. Il brandissait la lame, les bras tremblants. Quand une des bêtes approcha, il la laissa tomber de tout son poids, et elle lui trancha les deux pattes avant. Le monstre recula en hurlant de douleur. Tout les autres autour commencèrent à hurler plus fort. Il réussit à les éloigner un peu de la porte, pour mettre Pasha en sécurité. Il tint l'épée encore quelques secondes, pour se protéger avec le plat de la lame. Étrangement, maintenant qu'il savait qu'il pouvait peut-être s'en sortir, il fût prit d'un regain d'énergie.
Quand Pasha lui fit signe, il lâcha l'épée et se dirigea vers la porte en courant. Elle lui lâcha deux épées plus courtes et plus maniables, et aussi beaucoup plus légères. Il esquiva de justesse un coup de mâchoire, et réussit a planter une des lames dans le flanc de la bête, la rage commençant a le gagner. En dégageant la lame, un flux de liquide chaud l'aspergea. Du sang. Il n'en avait jamais vu, mais, chose dérangeante, il trouva cela beau, l'espace d'un instant, cette magnifique couleur pourpre. Le monstre s'effondra, agonisant, sa lame rougie de son sang. Il n'en restait plus que cinq. Il recula un peu pour éviter une éventuelle attaque. Pour la première fois, il s'élança a l'assaut de ses adversaires. Il rua sur celui qui était le plus proche de lui, ses lames en avant. Arrivé a son niveau, le monstre fouetta l'air de ses serres, mais Nicolas se baissa juste avant de se faire toucher, et utilisa cette fois-ci la lame immaculée pour lui trancher une patte. Le monstre blessé recula, et pris le jeune homme par surprise en crachant un liquide glacé qui gela instantanément ses lames, lui happant la main gauche au passage. Trop froides, il se résolut a les lâcher.
Un autre bruit sourd se fit entendre de l'autre côté de l'arène, Nicolas courut directement pour attraper l'arme que Pasha lui confiait. Un marteau métallique énorme, au long manche. Il était a peine plus léger que la première lame, mais avait des pointes dessus. Il l'empoigna par le bout du manche, et instinctivement, donna un coup de toutes ses forces en se retournant. Malheur en fût pour la bête qui avait voulut l'attaquer dans le dos, celle qui avait vu ses griffes tranchées. Son crâne fut écrasé sur le coup, et la pauvre bête vola plus loin, son corps sans vie tombant lourdement dans le sable. Plus que quatre bêtes, qui prirent position en cercle autour de lui. Il esquiva plusieurs attaques, et vint un moment ou le deuxième monstre avec les pattes coupées voulut lui cracher le fameux liquide gelant dessus. Il profita de cette ouverture, et au moment ou le monstre ouvrit la gueule, il lui décocha un uppercut avec son marteau, qui brisa la mâchoire et tuant sur le coup. Nicolas, la main gauche gelée, dut finalement lâcher son marteau.
Quand il se retourna vers la porte, Pasha avait déja déposé un épieu appuyé contre celle-ci. Quand il la prit en main, il se rendit compte qu'il s'agissait plutôt d'une lance. Elle était plus longue que lui d'une bonne trentaine de centimètres. Avec, il réussit a tenir a distance les monstres pendant un moment. Malgré ça, il ne pouvait s'empêcher d'être essoufflé. Il avait mal aux bras, et avait du mal à marcher. Mais il avait presque survécu. La rage de vivre l'emplissant de nouveau, il eut un nouveau regain d'énergie, et fonça sur le monstre le plus proche de lui, le transperçant de sa lance. Il courut encore sur quelques mètres avant de s'arrêter brusquement, le corps du monstre glissant de la lance jusque dans le sable. Une nouvelle fois, la vue de cette lance couleur carmin lui parût magnifique. Mais il se ressaisit bien vite. Il ne restait plus qu'un monstre en plus du chef. Il se retourna et leur fit face. Il ne pouvait plus utiliser sa main gauche, qu'il ne sentait plus pour le moment. Pendant un moment, il se contenta d'esquiver les attaques. Le plus petit des deux lança alors une attaque désespérée, et Nicolas en profita pour l'achever. Quand la bête lui sauta dessus pour le mordre, il se laissa tomber en arrière, en brandit la lance en biais vers le haut, transperçant le palais du monstre qui retombait, et donc son crâne. Une grande quantité de sang éclaboussa le visage du jeune homme, si bien qu'il commençait a réellement voir rouge.
Il lâcha la lance. Avec le visage maculé de tout ce sang, il n'aurait sût si c'était le goût du sang dans sa bouche, ou la douleur de la morsure du chef, mais il perdit contact avec la réalité a ce moment la.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Ven 12 Avr 2013 - 23:53
Je suis pas un chacal --' mais super chapitre, vraiment très bon. Et oui, il aurait dû accepter, ils se seraient retrouvés à 2 dans le bain...
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Sam 13 Avr 2013 - 8:41
J'dit chacal dans le sens d'affamé de fic, et que ta faim est intarissable, avoue le 
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Sam 13 Avr 2013 - 10:02
Ah, tu m'as percé à jour... Ça se dit, non? Et oui, j'adore lire/écrire des fics, c'est une de mes grandes passions dans la vie!
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Re: Un Monde Différent
par rathalos des tenebres Lun 24 Juin 2013 - 20:49
yo glacefeu,à quand la suite?
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Lun 11 Nov 2013 - 19:23
Ouai, voila la suite, avec bien des mois de retard. Y'ai pas d'excuses s ce n'est pas trop de temps libres, et pas énormément d'inspiration. J'vais essayer de m'y remettre.
Chapitre 10 : L'Académie
Encore une fois, il était plongé dans le noir total de l'inconscience. Il ne sentait rien. Ni le vent sur sa peau, ni même le reste de son corps. Il n'entendait rien. Tout autour de lui était noir, et froid, comme la mort. Mort, qui encore une fois, en si peu de temps, venait lui rendre une visite impromptue. après tout, peut-être qu'il n'était pas fait pour ce monde, si on essayait de l'en faire partir aussi souvent. C'est ainsi qu'il resta longtemps, une éternité pour lui, a dériver dans les méandres de l'inconscience.
D'abord presque imperceptible, une douce musique parvint enfin a ses oreilles. De ce qu'il pouvait entendre, il s'agissait d'une chanson, chantée par une fille. La voix semblait trembler par moment, de tristesse ou d'inquiétude, a ce qu'il semblait en percevoir. Il essaya tant bien que mal de se diriger vers la source de ce chant, semblant déambuler dans le noir pendant un long moment. Puis, au fur et a mesure que le son s'intensifiait a ses oreilles, il se rapprochait d’un point lumineux au loin. Il finit par distinguer une silhouette. Et quand il fut assez proche, il lui saisit le bras.
Elanyae poussa un cri de surprise au moment ou Nicolas lui attrapa le bas, croyant celui-ci encore endormi. Il ouvrit les yeux en même temps, avant de scruter un peu l’endroit ou il se trouvait. Il était allongé dans ce qui devait être un lit d’hôpital. C’était un chambre de patient sobre, avec une fenêtre donnant sur le village. En penchant les yeux, et en tirant un peu sur sa blouse de patient, il se vit le torse et les bras entièrement bandés. Ela se trouvait assise au bord du lit, et l’observa un moment, avant de déclarer, tout sourire:
"-Ela : Nico, va falloir que t’arrête de t’évanouir pour oui pour un non, hein! Sinon, a ce rythme la, va falloir que tu te balades avec des fringues rembourrées, dit-elle, en ricannant.
-Nico : J’ai l’impression que c’est parti pour... fit-il, en soupirant. Dit... Il n’y avait pas quelqu’un en train de chanter, la, juste avant? J’ai... cru entendre de la musique.
-Ela : Euh... Nan... Je crois qu’une infirmière est passée en fredonnant, c’est tout, dit-elle, gênée, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention du blessé.
-Nico : Si tu le dis... Eh, attends... Et Pasha, comment va-t-elle? Demanda-t-il, inquiet.
-Ela : Bien, t’en fais pas. Elle s’en est mieux sortie que toi. Il soupira de soulagement.
-Nico : Ouf... C’est en partie ma faute, si on s’est retrouvés dans cette situation. Heureusement que vous êtes arrivés a temps pour nous sauver, même si je ne me rappelle plus trop la fin...
-Ela: Oui, vous avez eu de la chance... mentit-elle, en se mordant légèrement la lèvre. Elle ne pouvait pas lui dire. Bon, et si tu me lâchait la main, maintenant? Demanda-t-elle, en pointant son poignet toujours enserré."
Un peu gênée, il la lâcha, avant de s’excuser un peu maladroitement, ce qui la fît rire de bon cœur. Il ne vit pas la trace rouge qu’il avait laissé en la touchant, qu’elle prenait grand soin de cacher a sa vue. Nico se changea, Ela lui ayant amené une simple chemise en lin, avec un pantalon un peu grand pour lui. Ils quittèrent ensuite l’hôpital, avant de se diriger vers un parc. Ils étaient sur le Plateau Forestier. Ils passèrent un moment a discuter de ce qui s’était passé, dans l’arène. Mais Nicolas remarqua bien que sa comparse restait évasive, chaque fois qu’il parlait de son sauvetage. Il savait juste qu’apparemment, un homme, le même qui l’avait sauvé dans les montagnes, était venu les tirer du pétrin, lui et Pasha. Enfin, après un moment, une silhouette s’approcha, accompagnée des deux Felynes.
C’était un homme qui s’approchait. Il était grand, très grand, atteignant presque les deux mètres. Il était vraiment imposant, possédant un corps musclé, visiblement taillé par des années d’entraînement. Il avait la peau légèrement bronzée, des traits carrés, et les yeux d’un gris métallique. Ses cheveux argentés étaient coupés courts, bien qu’il avait deux épis de chaque côté de la tête, comme des petites cornes. Malgré un physique inspirant un respect profond, il arborait un petit sourire amusé.
"-??? : Salut, les jeunes. Comment va?
-Ela : Salut, l’ancêtre! Lança-t-elle gaiement. Tes os sont encore assez solides pour marcher?
-??? : Oh, calme toi, boule de neige. T’en a pas assez de me faire honte devant ton ami? Et puis, je ne suis pas si vieux que ça. A peine quatre-vingt-cinq ans, annonça-t-il, choquant Nicolas. Soit l’homme se moquait de lui, soit il ne faisait vraiment pas son âge.
-Ela : M’ouai. C’est ce que disent tout les vieux croulants... M’enfin. Et si tu te présentais?
-??? : Quand tu seras vieille et décrépie, et que je serais toujours a gambader, tu riras moins... Il se tourna ensuite vers Nicolas, qui observait toujours l’échange, amusé. Salut, petit gars. Je suis Aorda Lauksha. Mais appelle moi Lauksha. Et pas de monsieur, ou autres formalités, hein! Dit-il en lui faisant un clin d’oeil.
-Nico : Oh euh... Enchanté mons... euh, Lauksha, fît-il, gêné.
-Ela : Allez, Nico, décoince toi! Le grand-père va pas te bouffer. D’ailleurs, tu lui dois deux vies. Oui, c’est bien ce vieux croulant qui t’as ramené des montagnes, et qui t’as sorti de l’arène hier.
-Nico : Vraiment? Je... Je ne sais pas quoi dire. Je ne vois même pas comment vous remercier...
-Lauksha : T’en fais pas, petit. Je ne cherche pas de récompense. Tant que t’es ok, ça me va. Et surtout, pardonne moi. J’ai pas réussi a empêcher la perte de ta jambe... dit-il, visiblement déçu.
-Nico : Oh... Ne vous en faîtes pas... Tant que je suis en vie, disons que tout va bien. Et puis, (Il tapota un peu sa jambe mécanique.) elle est pas si mal que ça, cette jambe... Au moins, maintenant ce sont les tables, qui ont mal, quand je me cogne le pied, déclara-t-il, amusé."
Ils parlèrent pendant un moment. Ils parlèrent bien sûr du sauvetage des montagnes. Lauksha était arrivé au moment ou Nicolas avait perdu connaissance. Il avait combattu la bête, et son combat s’était visiblement déroulé sans problème, a ce qu’il en racontait. Mais malheureusement, comme l’avait dit Ela, la bête lui avait attrapé la jambe en l’engloutissant dans son infâme gorge. Les dents plantées dans sa jambe étaient tellement sales et pourries qu’elle infectèrent le membre. Et l’amputation fût nécessaire.
Par contre, quand ils abordèrent le sujet de l’arène, encore une fois, ils restèrent assez évasifs. Il sentait bien que même Lauksha ne semblait pas vouloir lui dire la vérité. Il n’insista donc pas. Si les deux s’efforçait de lui mentir, il devait bien y avoir une raison. La suite de la conversation porta plutôt sur l’avenir du jeune homme. Ils décidèrent premièrement que son nom de famille, bien trop particulier, attirait trop l’attention et qu’il serait plus avisé d’en changer. Comme il n’avait aucun endroit ou rester, Ela lui proposa de rester vivre avec elle, avec Pasha et Miko, même si elle sembait vouloir vraiment, vraiment qu’il accepte, ce qu’il fit en désespoir de cause. Ensuite, vint la question de l’argent.
"-Nico : Et... Il y aurait quoi comme boulot que je pourrais faire, pour gagner de l’argent? La question fît sourire son amie, qui lança un clin d’oeil sous-entendu a Lauksha.
-Lauksha : Eh bien... Tu pourrais travailler à la ferme, ou a la forge...
-Ela : Ou alors... Tu fais comme grand-père! Tu deviens Chasseur!
-Nico : Chasseur...? Pour chasser du sanglier, ou des biches...? Et Lauksha éclata d’un rire franc.
-Lauksha : Non, non! Pas chasseur... "Chasseur"! Et crois moi, ce qu’on chasse est autrement plus dangereux et intéressant! Tu vois la saleté qui t’as attaqué dans les montagnes? Eh bien nous, Chasseurs, on traque bien pire que ça.
-Nico : Euh... Eh bien... Je n’ai pas vraiment de force... Et puis... (Il tapa un peu le sol, de son pied mécanique.) Je suis un infirme...
-Lauksha : Tu sais, j’ai vu le résultat de ton combat dans l’arène. Et crois moi, si tu étais aussi faible et incompétent que tu le dis, tu ne serais plus en vie, a l’heure qu’il est. Et puis, (Il sourit discrètement a Ela.) tu sais, c’est une Mecha de compétition que tu as. Elles sont en général réservées a nous autre, Chasseurs. J’ai bien l’impression que tu as toutes les chances de ton côté. Après, c’est ton choix! Bon, je dois vous laisser, les jeunes. On se retrouve plus tard!"
Lauksha tourna les talons, et s’en alla, laissant les deux jeunes assis sous un arbre.
"-Ela : Alors, le dégonflé, tu vas faire quoi? Rester la a te morfondre?
-Nico : Je sais pas... Je pense pas en être capable.
Ela se leva, avant de se tourner et de se pencher, se mettant nez a nez avec lui, en le fixant de ses yeux roses.
-Ela : Peuh! C’est bien ce que je pensais! Tu m’avais dis que tu rêvais d’ici, mais en fait, t’iras pas jusqu’au bout! Si ca se trouve, tes parents avaient raison, et t’as pas les tripes pour aller au bout des choses!
Cette réplique fit bondir Nicolas, bouillant de rage. Il serait le poing, avant de se calmer.
-Nico : Je t’interdis de m’insulter, espèce de... de... Espèce de!
-Ela : Si tu veux que j’arrête de te traiter... T’a qu’a me prouver que t’as des couilles ! Moi, je vais m’inscrire! Lança-t-elle, en tournant les talons."
Elle s’en alla, accompagnée de Miko. Il resta un moment sous l’arbre, avec Pasha.
"-Pasha : M-maître...? Ca va? Vous ne comptez pas la suivre? Demanda timidement la petite Félyne noire.
-Nico : Je... J’hésite... Dit, c’est quoi, cette histoire d’inscription?
-Pasha : Eh bien, maîtresse Elanyae va s’inscrire a l’Académie, pour commencer sa formation de Chasseuse, bien sur! Vous devriez en faire de même, maître. Elle et Lauksha ne mentent pas, vous avez toutes vos chances. Quand ils vous ont greffé votre Mecha, maîtresse a spécifiquement demandé la meilleure qu’ils aient. Elle savait que vous en auriez besoin. Et vous savez... C’était pour vous faire réagir, qu’elle vous a insulté... Maîtresse est gentille comme tout!
Nicolas resta muet un moment, avant de finalement se décider. Il attrapa Pasha et la posa sur son épaule.
-Nico : Guide moi jusqu’à l’Académie, alors."
Pasha le guida donc, jusqu’à l’imposant bâtiment du Premier Plateau, ou Ela l’attendait, un grand sourire aux lèvres.
"-Ela : J’ai failli y aller sans toi, abruti! Se moqua-t-elle."
Elle pénétra a l’intérieur. Et avec une boule aux ventre, il fît de même.
Chapitre 10 : L'Académie
Encore une fois, il était plongé dans le noir total de l'inconscience. Il ne sentait rien. Ni le vent sur sa peau, ni même le reste de son corps. Il n'entendait rien. Tout autour de lui était noir, et froid, comme la mort. Mort, qui encore une fois, en si peu de temps, venait lui rendre une visite impromptue. après tout, peut-être qu'il n'était pas fait pour ce monde, si on essayait de l'en faire partir aussi souvent. C'est ainsi qu'il resta longtemps, une éternité pour lui, a dériver dans les méandres de l'inconscience.
D'abord presque imperceptible, une douce musique parvint enfin a ses oreilles. De ce qu'il pouvait entendre, il s'agissait d'une chanson, chantée par une fille. La voix semblait trembler par moment, de tristesse ou d'inquiétude, a ce qu'il semblait en percevoir. Il essaya tant bien que mal de se diriger vers la source de ce chant, semblant déambuler dans le noir pendant un long moment. Puis, au fur et a mesure que le son s'intensifiait a ses oreilles, il se rapprochait d’un point lumineux au loin. Il finit par distinguer une silhouette. Et quand il fut assez proche, il lui saisit le bras.
Elanyae poussa un cri de surprise au moment ou Nicolas lui attrapa le bas, croyant celui-ci encore endormi. Il ouvrit les yeux en même temps, avant de scruter un peu l’endroit ou il se trouvait. Il était allongé dans ce qui devait être un lit d’hôpital. C’était un chambre de patient sobre, avec une fenêtre donnant sur le village. En penchant les yeux, et en tirant un peu sur sa blouse de patient, il se vit le torse et les bras entièrement bandés. Ela se trouvait assise au bord du lit, et l’observa un moment, avant de déclarer, tout sourire:
"-Ela : Nico, va falloir que t’arrête de t’évanouir pour oui pour un non, hein! Sinon, a ce rythme la, va falloir que tu te balades avec des fringues rembourrées, dit-elle, en ricannant.
-Nico : J’ai l’impression que c’est parti pour... fit-il, en soupirant. Dit... Il n’y avait pas quelqu’un en train de chanter, la, juste avant? J’ai... cru entendre de la musique.
-Ela : Euh... Nan... Je crois qu’une infirmière est passée en fredonnant, c’est tout, dit-elle, gênée, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention du blessé.
-Nico : Si tu le dis... Eh, attends... Et Pasha, comment va-t-elle? Demanda-t-il, inquiet.
-Ela : Bien, t’en fais pas. Elle s’en est mieux sortie que toi. Il soupira de soulagement.
-Nico : Ouf... C’est en partie ma faute, si on s’est retrouvés dans cette situation. Heureusement que vous êtes arrivés a temps pour nous sauver, même si je ne me rappelle plus trop la fin...
-Ela: Oui, vous avez eu de la chance... mentit-elle, en se mordant légèrement la lèvre. Elle ne pouvait pas lui dire. Bon, et si tu me lâchait la main, maintenant? Demanda-t-elle, en pointant son poignet toujours enserré."
Un peu gênée, il la lâcha, avant de s’excuser un peu maladroitement, ce qui la fît rire de bon cœur. Il ne vit pas la trace rouge qu’il avait laissé en la touchant, qu’elle prenait grand soin de cacher a sa vue. Nico se changea, Ela lui ayant amené une simple chemise en lin, avec un pantalon un peu grand pour lui. Ils quittèrent ensuite l’hôpital, avant de se diriger vers un parc. Ils étaient sur le Plateau Forestier. Ils passèrent un moment a discuter de ce qui s’était passé, dans l’arène. Mais Nicolas remarqua bien que sa comparse restait évasive, chaque fois qu’il parlait de son sauvetage. Il savait juste qu’apparemment, un homme, le même qui l’avait sauvé dans les montagnes, était venu les tirer du pétrin, lui et Pasha. Enfin, après un moment, une silhouette s’approcha, accompagnée des deux Felynes.
C’était un homme qui s’approchait. Il était grand, très grand, atteignant presque les deux mètres. Il était vraiment imposant, possédant un corps musclé, visiblement taillé par des années d’entraînement. Il avait la peau légèrement bronzée, des traits carrés, et les yeux d’un gris métallique. Ses cheveux argentés étaient coupés courts, bien qu’il avait deux épis de chaque côté de la tête, comme des petites cornes. Malgré un physique inspirant un respect profond, il arborait un petit sourire amusé.
"-??? : Salut, les jeunes. Comment va?
-Ela : Salut, l’ancêtre! Lança-t-elle gaiement. Tes os sont encore assez solides pour marcher?
-??? : Oh, calme toi, boule de neige. T’en a pas assez de me faire honte devant ton ami? Et puis, je ne suis pas si vieux que ça. A peine quatre-vingt-cinq ans, annonça-t-il, choquant Nicolas. Soit l’homme se moquait de lui, soit il ne faisait vraiment pas son âge.
-Ela : M’ouai. C’est ce que disent tout les vieux croulants... M’enfin. Et si tu te présentais?
-??? : Quand tu seras vieille et décrépie, et que je serais toujours a gambader, tu riras moins... Il se tourna ensuite vers Nicolas, qui observait toujours l’échange, amusé. Salut, petit gars. Je suis Aorda Lauksha. Mais appelle moi Lauksha. Et pas de monsieur, ou autres formalités, hein! Dit-il en lui faisant un clin d’oeil.
-Nico : Oh euh... Enchanté mons... euh, Lauksha, fît-il, gêné.
-Ela : Allez, Nico, décoince toi! Le grand-père va pas te bouffer. D’ailleurs, tu lui dois deux vies. Oui, c’est bien ce vieux croulant qui t’as ramené des montagnes, et qui t’as sorti de l’arène hier.
-Nico : Vraiment? Je... Je ne sais pas quoi dire. Je ne vois même pas comment vous remercier...
-Lauksha : T’en fais pas, petit. Je ne cherche pas de récompense. Tant que t’es ok, ça me va. Et surtout, pardonne moi. J’ai pas réussi a empêcher la perte de ta jambe... dit-il, visiblement déçu.
-Nico : Oh... Ne vous en faîtes pas... Tant que je suis en vie, disons que tout va bien. Et puis, (Il tapota un peu sa jambe mécanique.) elle est pas si mal que ça, cette jambe... Au moins, maintenant ce sont les tables, qui ont mal, quand je me cogne le pied, déclara-t-il, amusé."
Ils parlèrent pendant un moment. Ils parlèrent bien sûr du sauvetage des montagnes. Lauksha était arrivé au moment ou Nicolas avait perdu connaissance. Il avait combattu la bête, et son combat s’était visiblement déroulé sans problème, a ce qu’il en racontait. Mais malheureusement, comme l’avait dit Ela, la bête lui avait attrapé la jambe en l’engloutissant dans son infâme gorge. Les dents plantées dans sa jambe étaient tellement sales et pourries qu’elle infectèrent le membre. Et l’amputation fût nécessaire.
Par contre, quand ils abordèrent le sujet de l’arène, encore une fois, ils restèrent assez évasifs. Il sentait bien que même Lauksha ne semblait pas vouloir lui dire la vérité. Il n’insista donc pas. Si les deux s’efforçait de lui mentir, il devait bien y avoir une raison. La suite de la conversation porta plutôt sur l’avenir du jeune homme. Ils décidèrent premièrement que son nom de famille, bien trop particulier, attirait trop l’attention et qu’il serait plus avisé d’en changer. Comme il n’avait aucun endroit ou rester, Ela lui proposa de rester vivre avec elle, avec Pasha et Miko, même si elle sembait vouloir vraiment, vraiment qu’il accepte, ce qu’il fit en désespoir de cause. Ensuite, vint la question de l’argent.
"-Nico : Et... Il y aurait quoi comme boulot que je pourrais faire, pour gagner de l’argent? La question fît sourire son amie, qui lança un clin d’oeil sous-entendu a Lauksha.
-Lauksha : Eh bien... Tu pourrais travailler à la ferme, ou a la forge...
-Ela : Ou alors... Tu fais comme grand-père! Tu deviens Chasseur!
-Nico : Chasseur...? Pour chasser du sanglier, ou des biches...? Et Lauksha éclata d’un rire franc.
-Lauksha : Non, non! Pas chasseur... "Chasseur"! Et crois moi, ce qu’on chasse est autrement plus dangereux et intéressant! Tu vois la saleté qui t’as attaqué dans les montagnes? Eh bien nous, Chasseurs, on traque bien pire que ça.
-Nico : Euh... Eh bien... Je n’ai pas vraiment de force... Et puis... (Il tapa un peu le sol, de son pied mécanique.) Je suis un infirme...
-Lauksha : Tu sais, j’ai vu le résultat de ton combat dans l’arène. Et crois moi, si tu étais aussi faible et incompétent que tu le dis, tu ne serais plus en vie, a l’heure qu’il est. Et puis, (Il sourit discrètement a Ela.) tu sais, c’est une Mecha de compétition que tu as. Elles sont en général réservées a nous autre, Chasseurs. J’ai bien l’impression que tu as toutes les chances de ton côté. Après, c’est ton choix! Bon, je dois vous laisser, les jeunes. On se retrouve plus tard!"
Lauksha tourna les talons, et s’en alla, laissant les deux jeunes assis sous un arbre.
"-Ela : Alors, le dégonflé, tu vas faire quoi? Rester la a te morfondre?
-Nico : Je sais pas... Je pense pas en être capable.
Ela se leva, avant de se tourner et de se pencher, se mettant nez a nez avec lui, en le fixant de ses yeux roses.
-Ela : Peuh! C’est bien ce que je pensais! Tu m’avais dis que tu rêvais d’ici, mais en fait, t’iras pas jusqu’au bout! Si ca se trouve, tes parents avaient raison, et t’as pas les tripes pour aller au bout des choses!
Cette réplique fit bondir Nicolas, bouillant de rage. Il serait le poing, avant de se calmer.
-Nico : Je t’interdis de m’insulter, espèce de... de... Espèce de!
-Ela : Si tu veux que j’arrête de te traiter... T’a qu’a me prouver que t’as des couilles ! Moi, je vais m’inscrire! Lança-t-elle, en tournant les talons."
Elle s’en alla, accompagnée de Miko. Il resta un moment sous l’arbre, avec Pasha.
"-Pasha : M-maître...? Ca va? Vous ne comptez pas la suivre? Demanda timidement la petite Félyne noire.
-Nico : Je... J’hésite... Dit, c’est quoi, cette histoire d’inscription?
-Pasha : Eh bien, maîtresse Elanyae va s’inscrire a l’Académie, pour commencer sa formation de Chasseuse, bien sur! Vous devriez en faire de même, maître. Elle et Lauksha ne mentent pas, vous avez toutes vos chances. Quand ils vous ont greffé votre Mecha, maîtresse a spécifiquement demandé la meilleure qu’ils aient. Elle savait que vous en auriez besoin. Et vous savez... C’était pour vous faire réagir, qu’elle vous a insulté... Maîtresse est gentille comme tout!
Nicolas resta muet un moment, avant de finalement se décider. Il attrapa Pasha et la posa sur son épaule.
-Nico : Guide moi jusqu’à l’Académie, alors."
Pasha le guida donc, jusqu’à l’imposant bâtiment du Premier Plateau, ou Ela l’attendait, un grand sourire aux lèvres.
"-Ela : J’ai failli y aller sans toi, abruti! Se moqua-t-elle."
Elle pénétra a l’intérieur. Et avec une boule aux ventre, il fît de même.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Lun 11 Nov 2013 - 19:49
Ouais! Le retour de la fic!
'Tain ça faisait un moment, je croyais que t'avais abandonné!
Super chapitre en plus!
Je suis un chacal
'Tain ça faisait un moment, je croyais que t'avais abandonné!
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arzak16- Nombre de messages : 650
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mar 12 Nov 2013 - 7:30
Coucou! J'étais sûr que ce serait toi le premier a répondre, mon gros chacal <3
Bon après, retour de la fic c'pas sûr. J'vais essayer de m'y remettre, j'ai quelques idées, là. Faut juste que je dépasse les premiers chapitres sans action...
M'enfin, j'vais essayer de pas la lâcher encore >.<
Bon après, retour de la fic c'pas sûr. J'vais essayer de m'y remettre, j'ai quelques idées, là. Faut juste que je dépasse les premiers chapitres sans action...
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GlaceFeu974- Nombre de messages : 238
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Mar 12 Nov 2013 - 19:42
'Fin bon. Même un chapitre de temps en temps, tant que je peux lire quelque chose d'excellent, ça me va!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mar 12 Nov 2013 - 23:03
Comme j'ai dit, t'es pas un chacal, t'es mon chacal!
Et j'vais faire de mon mieux pour satisfaire ta faim!
J'annonce la couleur, par contre. Prochain chapitre : toujours pas énormément d'action, je pense.
Et j'vais faire de mon mieux pour satisfaire ta faim!
J'annonce la couleur, par contre. Prochain chapitre : toujours pas énormément d'action, je pense.
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Dim 1 Déc 2013 - 14:55
Yop, voila le nouveau chapite!
Chapitre 11 : Décalage
De l’extérieur, le bâtiment semblait immense. Et il l’était. Les portes dépassaient les deux mètres, pour une épaisseur d’une quinzaine de centimètre. Les faire bouger n’était pas si dur, mais elles grincèrent fortement. Si ils voulaient rentrer discrètement, c’était râpé. Une fois entrés, ils étaient dans un grand hall d’accueil, avec un comptoir en bois épais. Deux couloirs partaient vers la gauche et la droite, menant sûrement au reste de l’Académie.
Derrière le comptoir se tenait une jeune femme. Grande. Presque autant que Lauksha. Elle avait aussi le même teint de peau que le géant. Les traits de son visage étaient doux. Ses yeux étaient du même gris métallique, et ses cheveux étaient tout aussi argentés, tombant jusque dans son dos, surmontés de deux épis, comme des petites cornes, de chaque côté de la tête. Et elle arborait un sourire chaleureux. Si elle n’était pas de la famille Aorda, Nicolas voulaient bien se jeter d’un pont.
"-??? : Bonjour, jeunes gens. Que puis-je faire pour vous?
-Ela : Coucou ma grande! Comment tu vas? Demanda-t-elle, comme si elle connaissait la jeune femme.
-??? : Huh...? On se connaît...?
-Ela : Tu vas pas me dire que tu m’as déjà oubliée? Ça ne fait que huit ans, je te signale... lâcha-t-elle, visiblement amusée.
-??? : Huit ans...? Attends ! La jeune femme ouvrit de grand yeux ronds, surprise. Ela? C’est toi?
-Ela : Ah, je vois que tu te rappelles de moi, ma chérie!
Et sans crier gare, la jeune femme aux cheveux argentés enjambant le comptoir, passant par dessus, avant de se jeter au cou d’Ela. Elle semblait absolument ravie, et souleva la fille aux yeux rose sans aucun problème, avant de scruter son visage, comme-ci elle n’en revenait pas.
-??? : Oooooh, Ela, c’est toi? C’est vraiment toi? Tu m’as tellement manqué! Fit-elle, en l’étouffant de son étreinte. Médusé, Nicolas assistait à la scène, sans trouver quoi dire.
-Ela : Oui, oui c’est moi! Allez repose moi, maintenant! Toi aussi tu m’as manqué, mais c’est gênant, là! Et a regret, son amie la reposa au sol. Nico, je te présente ma meilleure amie, depuis que je suis toute gamine : Serylia Aorda. Seryl, je te présente Nico!
Serylia se tourna vers le jeune homme en le détaillant un peu. Nicolas, lui, ne savait pas quoi dire. Et un silence gêné s’installa un cours moment, avant que finalement Serylia ne s’incline devant lui.
-Seryl : Enchantée! Je suis Serylia! Ravie de faire ta connaissance.
-Nico : Euh... Enchanté, oui. Je suis Nicolas Si... Il faillit lâcher son nom, avant qu’Ela ne lui jette un regard affolé. Il réfléchit a toute vitesse, avant de lâcher : Flamel. Oui, voilà, Nicolas Flamel.
-Seryl : Tiens... Tu hésites sur ton nom? Demanda-t-elle, penchant la tête sur le côté. "
Grillé. Dès la première fois. Du coup, gêné, il essaya tant bien que mal, et surtout maladroitement, de trouver une explication. Qui fût bien sur foireuse. Serylia ne dit rien, mais dans son regard brillait une lueur d’amusement. Elanyae, après s’être assurée que personne d’autre n’écoutait, avoua a la jeune femme d’où venait son ami, et pourquoi il avait tant de mal a s’expliquer. Et elle ne sembla, contre toute attente, pas plus choquée que ça. Ce qui était tout a fait normal, quand elle confirma a Nicolas qu’elle était effectivement la fille de Lauksha.
Ela et Serylia se mirent a parler un moment, de tout et de rien, comme deux amies qui se retrouveraient après un long moment. Nicolas, lui, restait dans son coin a attendre qu’elles aient finis, s’amusant a jouer a Pierre-Feuille-Ciseaux avec Pasha. Ce qui était assez problématique, étant donné qu’elle n’avait pas de doigts. Quand enfin les deux filles finirent de papoter, Serylia se tourna vers le jeune homme, en grimaçant un peu.
"-Nicolas : Quoi, j’ai quelque chose sur le visage...? demanda-t-il bêtement.
-Seryl : Non, non... Juste que j’ai une nouvelle pour toi. Je suppose que tu étais venu t’inscrire avec Ela, je me trompe?
-Nico : Euh... Oui, c’est tout a fait ça, acquiesça-t-il.
-Seryl : Saches que c’est impossible. Enfin pour le moment. La nouvelle fît l’effet d’une petite bombe, interloquant les deux amis.
-Ela : Seryl... Tu nous chantes quoi là? Pourquoi il n’y aurait pas droit?
-Seryl : Parce qu’il n’existe pas! Enfin pas officiellement! Il n’y encore aucune trace de lui, dans aucun registre d’aucune ville!
-Ela : Tu déconnes? Il est refusé a cause d’une histoire de paperasse?
-Seryl : Arrête, Ela! Ce n’est pas ma faute. Tu sais comme moi a quel point la Guilde et le Conseil sont intransigeants la dessus. Je ne peux rien faire, malheureusement!
-Nico : C’est bon, t’en fais pas, Ela... fît-il en la stoppant, avant qu’elle ne proteste. Elle a raison. Officiellement, je n’existe pas ici.
-Seryl : Mais ça ne veux pas pour autant dire qu’il ne pourra jamais s’inscrire! Il peut très bien le faire quand il sera enregistré. Si il est rapide, il peut les avoir dans six mois. Mais par contre, il devra attendre l’année prochaine, pour revenir s’inscrire.
-Ela : Mais..."
Bien sûr, Ela se mit a rouspéter et a se plaindre, comme quoi le système était mal fait, et qu’ils n’allaient sûrement pas attendre une année entière dans le vide, pour pouvoir rejoindre l’Académie. Serylia tenta de la calmer comme elle pouvait, lui assurant que dès que les papiers seraient faits, rien ne les en empêcheraient. Ce fût le jeune homme qui mit fin a la dispute entre les deux filles. Il posa une main sur l’épaule d’Ela, en souriant, ce qui la stoppa dans l’insulte qu’elle allait proférer.
"-Nico : Calme toi, espèce de brute... T’en fais pas pour moi. Inscrit toi. J’attendrais l’année prochaine.
-Ela : Tu veux rire? Tu es venu juste pour ça! Je ne vais pas te faire gâcher ton temps!
-Nico : Calme toi, j’ai dit! Et maintenant, tu arrêtes de te plaindre et tu t’inscris! T"en fais pas, ce sera pas du temps perdu... Je trouverais un petit boulot pendant ce temps. Ca me permettra de me faire un peu a ce nouveau monde, apprendre deux trois trucs sur la vie ici. Et j’aurais un peu d’argent a moi. Je compte pas dépendre de toi toute ma vie! Déclara-t-il, déterminé.
-Ela : Mais... Ca veut dire qu’on sera séparés... dit-elle, visiblement déçue, sous le regard pétillant de Serylia."
Il fût convenu, non sans protestation de la part d’Ela, que Nicolas attendrais d’avoir ses papiers pour s’inscrire, l’année qui suivrait. Ela, elle, suivrais la formation de Chasseuse a l’Académie, pendant ce temps. Serylia remplit donc le formulaire d’inscription pour elle, avant de le valider. Elle aussi s’inscrit juste après, car elle comptait tout comme la jeune fille aux yeux roses, devenir Chasseuse. Et Nicolas irait se chercher un travail a part.
Ils quittèrent le bâtiment tout les trois, l’heure de la fermeture approchant. Ils se dirigèrent vers le Manoir de la Rose, comme était appelé la gigantesque mais vide demeure d’Elanyae. En chemin, ils croisèrent de nouveau Lauksha, et lui exposèrent la situation. Il grimaça, car lui non plus n’avais pas pensé au problème des papiers. Il demande alors à Nicolas de le suivre, car il avait apparemment une idée d’un travail qu’il pourrait remplir en attendant de pouvoir entrer a l’Académie. Les deux jeunes femmes rentrèrent au Manoir, Ela l’ayant invitée pour la nuit.
"-Serylia : Il est sympa, ton petit copain! Lança-t-elle espièglement, avant de fuir, Ela s’emportant, en lui courant après, la menaçant d’une mort atroce, si elle le répétait."
Une fois le soleil couché, elles se retrouvèrent dans la salle a manger, que Miko et Pasha avait déjà préparée, la table étant couverte de suffisament de plats pour deux ou trois personnes supplémentaires. A peine furent-elles assises que le jeune arriva a son tour. Pendant le repas, il expliqua brièvement que le père de Serylia lui avait proposé de faire le nécessaire pour régler les problèmes de papier, et lui avait même proposé de venir travailler dans sa ferme personnelle. Il avait l’air vraiment ravi, ce qui laisse les deux jeunes filles perplexes. Ravi de travailler a la ferme? Peuh.
Le mois qui se déroula avant l’ouverture de l’Académie fût assez agité. En effet, une foule de gens, jeunes comme anciens, débarquait en ville. C’était l’effervescence, et Ela expliqua au jeune homme que la Dent du Sud était assez réputée pour son Académie de Chasse, et que du coup, les gens des petits villages alentours venaient souvent ici pour s’inscrire. En a peine une semaine, la ville fût pleine a craquer d’aspirants Chasseurs. Les auberges tournaient plein pot, les échoppes faisaient fortune, les gens voulant souvent acheter du matériel d’avance pour la formation. Ela et Seryl n’échappèrent pas a la frénésie, multipliant les visites chez les marchands. Et bien souvent, même si ce n’était pas du matériel, elles revenaient les sacs remplis de vêtements divers. Et bien vite, le peu d’argent qui leur restait s’envola.
Nicolas, de son côté, passait ses journées a la ferme, a travailler. Il avait au début eu du mal a se faire a toute les plantes dont il ne connaissait ni le nom, ni la forme, ni même a toutes les espèces de champignons qu’il devait parfois récolter. Et Lauksha, bien que bienveillant, se montrait dur avec lui. "Pas de repos pour les braves!" lançait-il chaque fois que le jeune homme tombait de fatigue. Mais malgré son travail qui se finissait généralement en fin de journée, Ela ne manqua pas de remarquer qu’il rentrait presque tout les jours très tard, et pratiquement mort de fatigue.
Enfin, vint le moment pour les deux jeunes femmes, ainsi que bien d’autres personnes au village, de gagner les rangs de l’Académie. Pendant les premiers mois de formation, les élèves devaient dormir dans les dortoir du bâtiment, sans aucune exception. Ils pourraient plus tard faire comme bon leur semblait. Une fois devant les portes, les deux jeunes femmes, chacune un sac d’affaires sur le dos, lui lancèrent un chaleureux sourire.
"-Ela : Allez mon grand. A dans un an. T’a pas intérêt a chômer, avec le vieillard!
-Seryl : Vui! Je sais que Papa est dur sur l’entraînement, mais ne te laisse pas faire! Lança-t-elle, ébranlant un instant Nicolas.
-Nico : V-vous saviez pour l’entraînement? Demanda-t-il, perplexe.
-Ela et Seryl : Bien sûr! Lancèrent-elles en cœur, avant de se retourner et de pénétrer le bâtiment, le laissant penaud a l’entrée."
Encore une fois, il avait été grillé. Avec un dernier regard pour l’édifice, il tourna les talons, sourire aux lèvres, se dirigeant vers la ferme, ou l’imposant Lauksha devait sûrement l’attendre, grinçant des dents a cause du retard.
Chapitre 11 : Décalage
De l’extérieur, le bâtiment semblait immense. Et il l’était. Les portes dépassaient les deux mètres, pour une épaisseur d’une quinzaine de centimètre. Les faire bouger n’était pas si dur, mais elles grincèrent fortement. Si ils voulaient rentrer discrètement, c’était râpé. Une fois entrés, ils étaient dans un grand hall d’accueil, avec un comptoir en bois épais. Deux couloirs partaient vers la gauche et la droite, menant sûrement au reste de l’Académie.
Derrière le comptoir se tenait une jeune femme. Grande. Presque autant que Lauksha. Elle avait aussi le même teint de peau que le géant. Les traits de son visage étaient doux. Ses yeux étaient du même gris métallique, et ses cheveux étaient tout aussi argentés, tombant jusque dans son dos, surmontés de deux épis, comme des petites cornes, de chaque côté de la tête. Et elle arborait un sourire chaleureux. Si elle n’était pas de la famille Aorda, Nicolas voulaient bien se jeter d’un pont.
"-??? : Bonjour, jeunes gens. Que puis-je faire pour vous?
-Ela : Coucou ma grande! Comment tu vas? Demanda-t-elle, comme si elle connaissait la jeune femme.
-??? : Huh...? On se connaît...?
-Ela : Tu vas pas me dire que tu m’as déjà oubliée? Ça ne fait que huit ans, je te signale... lâcha-t-elle, visiblement amusée.
-??? : Huit ans...? Attends ! La jeune femme ouvrit de grand yeux ronds, surprise. Ela? C’est toi?
-Ela : Ah, je vois que tu te rappelles de moi, ma chérie!
Et sans crier gare, la jeune femme aux cheveux argentés enjambant le comptoir, passant par dessus, avant de se jeter au cou d’Ela. Elle semblait absolument ravie, et souleva la fille aux yeux rose sans aucun problème, avant de scruter son visage, comme-ci elle n’en revenait pas.
-??? : Oooooh, Ela, c’est toi? C’est vraiment toi? Tu m’as tellement manqué! Fit-elle, en l’étouffant de son étreinte. Médusé, Nicolas assistait à la scène, sans trouver quoi dire.
-Ela : Oui, oui c’est moi! Allez repose moi, maintenant! Toi aussi tu m’as manqué, mais c’est gênant, là! Et a regret, son amie la reposa au sol. Nico, je te présente ma meilleure amie, depuis que je suis toute gamine : Serylia Aorda. Seryl, je te présente Nico!
Serylia se tourna vers le jeune homme en le détaillant un peu. Nicolas, lui, ne savait pas quoi dire. Et un silence gêné s’installa un cours moment, avant que finalement Serylia ne s’incline devant lui.
-Seryl : Enchantée! Je suis Serylia! Ravie de faire ta connaissance.
-Nico : Euh... Enchanté, oui. Je suis Nicolas Si... Il faillit lâcher son nom, avant qu’Ela ne lui jette un regard affolé. Il réfléchit a toute vitesse, avant de lâcher : Flamel. Oui, voilà, Nicolas Flamel.
-Seryl : Tiens... Tu hésites sur ton nom? Demanda-t-elle, penchant la tête sur le côté. "
Grillé. Dès la première fois. Du coup, gêné, il essaya tant bien que mal, et surtout maladroitement, de trouver une explication. Qui fût bien sur foireuse. Serylia ne dit rien, mais dans son regard brillait une lueur d’amusement. Elanyae, après s’être assurée que personne d’autre n’écoutait, avoua a la jeune femme d’où venait son ami, et pourquoi il avait tant de mal a s’expliquer. Et elle ne sembla, contre toute attente, pas plus choquée que ça. Ce qui était tout a fait normal, quand elle confirma a Nicolas qu’elle était effectivement la fille de Lauksha.
Ela et Serylia se mirent a parler un moment, de tout et de rien, comme deux amies qui se retrouveraient après un long moment. Nicolas, lui, restait dans son coin a attendre qu’elles aient finis, s’amusant a jouer a Pierre-Feuille-Ciseaux avec Pasha. Ce qui était assez problématique, étant donné qu’elle n’avait pas de doigts. Quand enfin les deux filles finirent de papoter, Serylia se tourna vers le jeune homme, en grimaçant un peu.
"-Nicolas : Quoi, j’ai quelque chose sur le visage...? demanda-t-il bêtement.
-Seryl : Non, non... Juste que j’ai une nouvelle pour toi. Je suppose que tu étais venu t’inscrire avec Ela, je me trompe?
-Nico : Euh... Oui, c’est tout a fait ça, acquiesça-t-il.
-Seryl : Saches que c’est impossible. Enfin pour le moment. La nouvelle fît l’effet d’une petite bombe, interloquant les deux amis.
-Ela : Seryl... Tu nous chantes quoi là? Pourquoi il n’y aurait pas droit?
-Seryl : Parce qu’il n’existe pas! Enfin pas officiellement! Il n’y encore aucune trace de lui, dans aucun registre d’aucune ville!
-Ela : Tu déconnes? Il est refusé a cause d’une histoire de paperasse?
-Seryl : Arrête, Ela! Ce n’est pas ma faute. Tu sais comme moi a quel point la Guilde et le Conseil sont intransigeants la dessus. Je ne peux rien faire, malheureusement!
-Nico : C’est bon, t’en fais pas, Ela... fît-il en la stoppant, avant qu’elle ne proteste. Elle a raison. Officiellement, je n’existe pas ici.
-Seryl : Mais ça ne veux pas pour autant dire qu’il ne pourra jamais s’inscrire! Il peut très bien le faire quand il sera enregistré. Si il est rapide, il peut les avoir dans six mois. Mais par contre, il devra attendre l’année prochaine, pour revenir s’inscrire.
-Ela : Mais..."
Bien sûr, Ela se mit a rouspéter et a se plaindre, comme quoi le système était mal fait, et qu’ils n’allaient sûrement pas attendre une année entière dans le vide, pour pouvoir rejoindre l’Académie. Serylia tenta de la calmer comme elle pouvait, lui assurant que dès que les papiers seraient faits, rien ne les en empêcheraient. Ce fût le jeune homme qui mit fin a la dispute entre les deux filles. Il posa une main sur l’épaule d’Ela, en souriant, ce qui la stoppa dans l’insulte qu’elle allait proférer.
"-Nico : Calme toi, espèce de brute... T’en fais pas pour moi. Inscrit toi. J’attendrais l’année prochaine.
-Ela : Tu veux rire? Tu es venu juste pour ça! Je ne vais pas te faire gâcher ton temps!
-Nico : Calme toi, j’ai dit! Et maintenant, tu arrêtes de te plaindre et tu t’inscris! T"en fais pas, ce sera pas du temps perdu... Je trouverais un petit boulot pendant ce temps. Ca me permettra de me faire un peu a ce nouveau monde, apprendre deux trois trucs sur la vie ici. Et j’aurais un peu d’argent a moi. Je compte pas dépendre de toi toute ma vie! Déclara-t-il, déterminé.
-Ela : Mais... Ca veut dire qu’on sera séparés... dit-elle, visiblement déçue, sous le regard pétillant de Serylia."
Il fût convenu, non sans protestation de la part d’Ela, que Nicolas attendrais d’avoir ses papiers pour s’inscrire, l’année qui suivrait. Ela, elle, suivrais la formation de Chasseuse a l’Académie, pendant ce temps. Serylia remplit donc le formulaire d’inscription pour elle, avant de le valider. Elle aussi s’inscrit juste après, car elle comptait tout comme la jeune fille aux yeux roses, devenir Chasseuse. Et Nicolas irait se chercher un travail a part.
Ils quittèrent le bâtiment tout les trois, l’heure de la fermeture approchant. Ils se dirigèrent vers le Manoir de la Rose, comme était appelé la gigantesque mais vide demeure d’Elanyae. En chemin, ils croisèrent de nouveau Lauksha, et lui exposèrent la situation. Il grimaça, car lui non plus n’avais pas pensé au problème des papiers. Il demande alors à Nicolas de le suivre, car il avait apparemment une idée d’un travail qu’il pourrait remplir en attendant de pouvoir entrer a l’Académie. Les deux jeunes femmes rentrèrent au Manoir, Ela l’ayant invitée pour la nuit.
"-Serylia : Il est sympa, ton petit copain! Lança-t-elle espièglement, avant de fuir, Ela s’emportant, en lui courant après, la menaçant d’une mort atroce, si elle le répétait."
Une fois le soleil couché, elles se retrouvèrent dans la salle a manger, que Miko et Pasha avait déjà préparée, la table étant couverte de suffisament de plats pour deux ou trois personnes supplémentaires. A peine furent-elles assises que le jeune arriva a son tour. Pendant le repas, il expliqua brièvement que le père de Serylia lui avait proposé de faire le nécessaire pour régler les problèmes de papier, et lui avait même proposé de venir travailler dans sa ferme personnelle. Il avait l’air vraiment ravi, ce qui laisse les deux jeunes filles perplexes. Ravi de travailler a la ferme? Peuh.
Le mois qui se déroula avant l’ouverture de l’Académie fût assez agité. En effet, une foule de gens, jeunes comme anciens, débarquait en ville. C’était l’effervescence, et Ela expliqua au jeune homme que la Dent du Sud était assez réputée pour son Académie de Chasse, et que du coup, les gens des petits villages alentours venaient souvent ici pour s’inscrire. En a peine une semaine, la ville fût pleine a craquer d’aspirants Chasseurs. Les auberges tournaient plein pot, les échoppes faisaient fortune, les gens voulant souvent acheter du matériel d’avance pour la formation. Ela et Seryl n’échappèrent pas a la frénésie, multipliant les visites chez les marchands. Et bien souvent, même si ce n’était pas du matériel, elles revenaient les sacs remplis de vêtements divers. Et bien vite, le peu d’argent qui leur restait s’envola.
Nicolas, de son côté, passait ses journées a la ferme, a travailler. Il avait au début eu du mal a se faire a toute les plantes dont il ne connaissait ni le nom, ni la forme, ni même a toutes les espèces de champignons qu’il devait parfois récolter. Et Lauksha, bien que bienveillant, se montrait dur avec lui. "Pas de repos pour les braves!" lançait-il chaque fois que le jeune homme tombait de fatigue. Mais malgré son travail qui se finissait généralement en fin de journée, Ela ne manqua pas de remarquer qu’il rentrait presque tout les jours très tard, et pratiquement mort de fatigue.
Enfin, vint le moment pour les deux jeunes femmes, ainsi que bien d’autres personnes au village, de gagner les rangs de l’Académie. Pendant les premiers mois de formation, les élèves devaient dormir dans les dortoir du bâtiment, sans aucune exception. Ils pourraient plus tard faire comme bon leur semblait. Une fois devant les portes, les deux jeunes femmes, chacune un sac d’affaires sur le dos, lui lancèrent un chaleureux sourire.
"-Ela : Allez mon grand. A dans un an. T’a pas intérêt a chômer, avec le vieillard!
-Seryl : Vui! Je sais que Papa est dur sur l’entraînement, mais ne te laisse pas faire! Lança-t-elle, ébranlant un instant Nicolas.
-Nico : V-vous saviez pour l’entraînement? Demanda-t-il, perplexe.
-Ela et Seryl : Bien sûr! Lancèrent-elles en cœur, avant de se retourner et de pénétrer le bâtiment, le laissant penaud a l’entrée."
Encore une fois, il avait été grillé. Avec un dernier regard pour l’édifice, il tourna les talons, sourire aux lèvres, se dirigeant vers la ferme, ou l’imposant Lauksha devait sûrement l’attendre, grinçant des dents a cause du retard.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Lun 2 Déc 2013 - 17:49
Pierre-Feuille-Ciseaux sans doigts. Intéressant.
Très bon chapitre, tu t'y remets!
Et vive les chacaux!
Très bon chapitre, tu t'y remets!
Et vive les chacaux!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mar 10 Déc 2013 - 22:21
Re! Je tenais a signaler que le chapitre précédent, le 11, marque en gros la partie "Prologue" de l'histoire. Maintenant, va arriver la première partie : Apprentissage.
J'écris actuellement le chapitre 12!
J'écris actuellement le chapitre 12!
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Mer 15 Jan 2014 - 9:50
Voila le fameux chapitre douze, avec genre un mois et demi de retard.. **Soupire longuement*
Chapitre 12 : Dortoir et Retrouvailles
Une année entière avait passé, depuis la dernière fois qu’il s’était tenu en face de l’imposant bâtiment de l’Académie. Il avait un peu changé depuis. Il n’avait pas grandi. Même si il aurait aimé. Par contre, il était plus musclé. Il n’était pas baraqué comme Lauksha, loin de là. Mais il avait suffisamment pris de muscle pour ne plus avoir de problèmes, en soulevant les rochers que le géant lui imposait. Oui, avec Lauksha, pas d’haltères: trop moderne. Ses cheveux avaient poussé, lui retombant un peu devant les yeux. Mais sinon, pas de changements notables. Enfin, d’après lui.
Il tenait dans sa main un petit portefeuille en cuir noir, qui contenait ses économies de toute l’année passée à travailler pour le géant, ainsi que sa toute fraîche carte d’identité; il n’allait pas encore se faire refouler à cause de la paperasse. Nicolas "Flamel" était devenu son nouveau nom. Il avait eu du mal à s’en accommoder, mais arrivais maintenant à répondre quand on l’appelait, sans laisser la personne brailler pendant des heures. Il contempla la porte de l’Académie un moment, respira un grand coup, avant d’en pousser la porte, et d’entrer.
Contrairement à la dernière fois, ce n’était pas la jolie Serylia qui l’attendait derrière le comptoir. En fait, a bien y regarder, il n’y avait même personne. Il se mit à paniquer. Beaucoup. Il se maudit lui-même, pensant avoir dépassé la date limite pour s’inscrire, avant de se calmer, et de décider de chercher de l’aide. Il choisit entre le couloir de droite et celui de gauche à Pile ou Face : couloir de droite. Il s’y engouffra à toute vitesse, marchant un long moment sans croiser âme qui vive. S’il ne pouvait s’inscrire, il en ferait une attaque. Avançant d’un pas pressé, la tête baissée, il ne vit pas le virage, et coupa la trajectoire d’une autre personne, avant de se manger le mur.
Il retomba en arrière, sur ses fesses qui n’apprécièrent pas le contact violent avec l’abrupt plancher. La personne qui avait assisté au spectacle ne pût s’empêcher de glousser, avant de lui tendre une main secourable, qu’il prit, en relevant les yeux. Une fillette. Minuscule. Une fois debout, elle lui arrivait à peine à l’épaule. Sa chevelure lui arrivait juste en dessous des épaules, d’un noir ébène, aux pointes rouges sang. Elle le fixait de ses grands yeux mauves; oui, mauves, car il avait vite compris que les couleurs normales d’yeux ici n’étaient pas les mêmes que chez lui. Elle lui souriait grandement, vestige de l’amusement qu’il avait provoqué chez elle.
"-??? : Allez, lève-toi. J’espère que tu n’as pas mal, dit-elle simplement.
-Nico : Ça va, ça va... Juste mon nez qui est un peu aplati, maintenant... fît-il, en le caressant, la faisant glousser de nouveau.
-??? : Je vois... La prochaine fois, regarde où tu marches, et coupes toi les cheveux, pour savoir où tu vas! Lâcha-t-elle en pouffant.
-Nico : Mouia... Enfin, je suis pressé. Dit, tu ne saurais pas ou je pourrais trouver quelqu’un qui s’occupe des inscriptions? J’ai l’impression d’avoir raté la période, vu qu’il semble que je sois le seul à être là pour ça... Soupira-t-il.
-??? : Non non, tu es largement dans les temps, vu que les inscriptions se terminent à la fin de la semaine. C’est juste que tout le monde s’est rué le premier jour, comme des gros chacaux.
-Nico : Chacaux… Chacals avec un « S » non… ? Enfin bref. Tu disais que je suis encore dans les temps ?
- ??? : Vui. Je dois aussi m’inscrire, et je vais t’accompagner, puisque tu me semble être paumé. "
C’est ainsi que Nicolas repartit à travers les couloirs en compagnie de la petite Fya’, de son nom complet Fyala Meridan. Ils avaient fait les présentations sur le trajet. Elle lui avait appris qu’en effet, comme toutes les années, tous les jeunes venus s’inscrire s’étaient présentés le premier jour, pour être sûrs d’être pris, même si les places étaient illimitées, et surtout, avoir des dortoirs confortables. Car comme souvent, premiers arrivés, premiers servis. Quand ils arrivèrent dans le Grand Hall qui sert habituellement aux inscriptions, il n’y avait plus qu’une table installée, et un homme qui semblait remballer son matériel. Ils approchèrent rapidement, craignant le pire.
" -Fya’ : Bonjour monsieur ! Rangez pas vos papiers, on est là pour s’inscrire ! fît-elle rapidement, pour l’empêcher de partir.
- Nico : Oui, ne partez pas, faut qu’on s’inscrive ! répéta-t-il, avant de marmonner : Pas envie d’attendre encore une année…
- ??? : Vous tombez juste, les jeunes. Encore un peu, et il aurait fallu fouiller toute l’Académie pour retrouver quelqu’un, dit-il en ressortant quelques-uns des papiers, dont la plupart étaient tamponnés. "
Il leur tendit deux formulaires d’inscription. Ils s’installèrent à la table, pour le remplir. Outre les habituelles cases « Nom, Prénom, etc. », ce fût la partie « Danger » du formulaire qui dérouta le jeune homme. « Êtes-vous assurés en cas de sectionnement de bras, ou de brûlure au 52ème degré ? » fût-une des nombreuses questions qui le poussèrent quand même à se demander dans quoi il se lançait. Fya’ elle rendit le papier en à peine quelques minutes, sûre d’elle. Nicolas mis un peu plus de temps, pour se rendre compte qu’au final, il n’était assuré contre rien de mentionné par le formulaire. Il tapota sa jambe de fer par réflexe, en s’imaginant perdre autre chose, en frissonnant. Enfin, quand ils eurent tous les deux fini, l’homme tamponna leurs formulaires, et leur annonça qu’ils étaient officiellement pris, et que la formation commencerait la semaine d’après. Et il leur indiqua ce qui devait être, malheureusement, le dernier dortoir disponible pour eux.
Ils passèrent dans l’aile du bâtiment réservée aux chambres, qui se suivaient en face de baies vitrées offrant une bonne visibilité dans l’ensemble. Sur le trajet, il semblait évident qu’elles étaient déjà toutes occupées, aux bruits de conversations qui s’en échappait. Et c’est arrivé au bout du couloir qu’ils firent face à la porte de ce qui serait leur future chambre. Chambre, d’où leur parvenait des bruits de gémissements. Fya’, ne se doutant pas le moins du monde ce qui l’attendait, ouvrit la porte en grand, avant d’y entrer, suivit de Nicolas.
Qu’elle ne fût pas leur surprise de trouver une jeune fille, a moitié nue et le bas couvert d’une couette, à gémir sur sa couche, tandis qu’il était évident que quelque chose se trouvait sous la dite couette. La jeune fille poussa un petit cri de surprise en entendant la porte claquer, et tira vivement la couette pour couvrir sa honte, couette qui se souleva de l’autre côté pour ne laisser émerger personne d’autre que Serylia, elle aussi presque totalement nue, et le menton couvert d’une substance qui ne laissait aucun doute sur sa nature. Et c’est dans cette tenue indécente qu’elle se leva dans un grand sourire, avant de faire la bise aux deux nouveaux arrivants, littéralement figés par cette vision. L’autre jeune fille, elle, poussa un autre cri de surprise, avant de s’enfuir de la chambre, enroulée dans la couette.
"-Seryl : Coucou Nico. T’es en avance, on t’attendait pas si tôt ! lança-t-elle, enjouée, encore en tenue d’Eve, si tant est qu’Eve eut existé en ce monde.
-Nico : Euh…. Réussit-il simplement à laisser échapper, les joues trempées...
-Fya’ : Espèce de sale dégueulasse ! fît la petite demoiselle, en s’essuyant vivement les joues contre l’épaule de Nicolas, encore hébété. Ca va pas dans ta tête ?! ‘Tain, mais c’est degueu…
-Seryl : Oh, on se calme, la demi-portion ! lui lança-t-elle en tirant la langue, avant de revenir au jeune homme. Ela prend sa douche, si tu veux savoir. Ou si tu veux la rejoindre aussi. Au choix.
-Fya : Ah, mais arrête, sale Gryne, dégage !
-Seryl : Calme toi, gamine !
-Ela : On, c’est quoi ce bordel, ici ? demanda la jeune femme qui venait de sortir de la salle de bain, et qui se promenait visiblement elle aussi dans la même "tenue" que son amie. Oh, Nico, tient. Bienvenue dans notre dortoir. Tient, c’est qui la fillette qui t’accompagne ? "
Et c’est ainsi que commença une dispute entre les trois filles. De son côté, Nicolas revint et se rendit compte de ce qui lui tâchait les joues, qu’il s’empressa de nettoyer. Puis il jeta un regard à la chambre emplie des cris de jeunes filles. Une chambre pas des plus grandes, avec deux lits superposés de chaque côté. Le parquet, plus en très bon état, grinçait çà et là. Deux armoires posées dans un coin, à moitié ouvertes, dévoilait l’impressionnante garde-robe que s’était faîtes les deux jeunes femmes en dilapidant leurs économies. Au fond, une salle de bain. Bref, une chambre tout ce qu’il y avait de plus simple. En revenant vers le trio déchaîné, il essaya de poser quelques questions, qui se perdirent rapidement dans le flot d’insultes ambiant. Et c’est légèrement dépité qu’il traîna les pieds vers le lit de gauche, celui surélevé, et grimpa dessus, avant de s’y allonger. Il passa le reste de la dispute à fixer le plafond.
En somnolant légèrement, il eut l’impression sa tête reposait sur un oreiller moelleux. Enfin, jusqu’à ce que le dit oreiller se mette à bouger, ce qui lui fit ouvrir les yeux et se relever précipitamment. Et sa tête heurta celle d’Ela, qui était penchée au-dessus de lui.
« -Ela : Ouch putain… Tu déconnes Nico, ça fait vachement mal ! T’a failli me péter le nez…
-Nico : Et moi j’ai mal au front, alors voilà… Quelle idée aussi, de te pencher comme ça ? dit-il, en se massant le front.
-Ela : J’voulais te réveiller, andouille… ‘Tain, ça fait un mal de chien…
-Nico : Et sinon… à part me traiter, pourquoi tu voulais me réveiller ? Se hasard-t-il.
-Ela : Te souhaiter la bienvenue… Même si j’ai plus trop envie, la du coup, ronchonna-t-elle.
-Nico : Mouai… Merci, fît-il simplement, avant de remarquer le silence ambiant. »
Il se pencha un peu sur le bord de son lit, avant de découvrir Seryl et Fya, chacune sur un lit opposé, à se tourner le dos, faisant mine de dormir.
« -Nico : Elles ont quoi… ? demanda-t-il.
-Ela : Eh bien… Pendant la dispute, la petite a laissé échapper un truc qui a vexé Seryl. Qui lui a rendu la pareille… Alors maintenant elles se font la gueule, lâcha-t-elle, avant de soupirer longuement. Ça leur passera, t’en fais pas… En tout cas, j’suis contente que tu sois enfin parmi nous ! Ca faisait un moment, monsieur Flamel…
-Nico : Oh, ça va, hein… Te moque pas. C’est le premier qui m’est venu à l’esprit. Et moi aussi, je suis content de te revoir. Un an seul avec le père de Seryl, je te jure que je veux plus jamais ça…
-Ela : Bah, ça a pas fait de mal… T’es pas mal plus musclé, maintenant, il était temps ! Le taquina-t-elle. M’enfin… Il reste encore trois mois, avant qu’on puisse vraiment être ensemble sans réelle restriction.
-Nico : Trois mois… ? Pourquoi ça ? demanda-t-il, inquiet.
-Ela : Je t’expliquerais demain. En attendant, au dodo, mon gaillard ! ordonna-t-elle en souriant légèrement. »
Elle se pencha légèrement, pour essayer de lui faire une bise sur le front, comme un enfant, mais Nico, voyant le coup venir, se retourna et plaqua sa tête dans l’oreiller. Ela soupira doucement, avant de lui mettre une tape derrière la tête, et de redescendre du lit. « Bonne nuitée » lâcha-t-elle, au passage.
Chapitre 12 : Dortoir et Retrouvailles
Une année entière avait passé, depuis la dernière fois qu’il s’était tenu en face de l’imposant bâtiment de l’Académie. Il avait un peu changé depuis. Il n’avait pas grandi. Même si il aurait aimé. Par contre, il était plus musclé. Il n’était pas baraqué comme Lauksha, loin de là. Mais il avait suffisamment pris de muscle pour ne plus avoir de problèmes, en soulevant les rochers que le géant lui imposait. Oui, avec Lauksha, pas d’haltères: trop moderne. Ses cheveux avaient poussé, lui retombant un peu devant les yeux. Mais sinon, pas de changements notables. Enfin, d’après lui.
Il tenait dans sa main un petit portefeuille en cuir noir, qui contenait ses économies de toute l’année passée à travailler pour le géant, ainsi que sa toute fraîche carte d’identité; il n’allait pas encore se faire refouler à cause de la paperasse. Nicolas "Flamel" était devenu son nouveau nom. Il avait eu du mal à s’en accommoder, mais arrivais maintenant à répondre quand on l’appelait, sans laisser la personne brailler pendant des heures. Il contempla la porte de l’Académie un moment, respira un grand coup, avant d’en pousser la porte, et d’entrer.
Contrairement à la dernière fois, ce n’était pas la jolie Serylia qui l’attendait derrière le comptoir. En fait, a bien y regarder, il n’y avait même personne. Il se mit à paniquer. Beaucoup. Il se maudit lui-même, pensant avoir dépassé la date limite pour s’inscrire, avant de se calmer, et de décider de chercher de l’aide. Il choisit entre le couloir de droite et celui de gauche à Pile ou Face : couloir de droite. Il s’y engouffra à toute vitesse, marchant un long moment sans croiser âme qui vive. S’il ne pouvait s’inscrire, il en ferait une attaque. Avançant d’un pas pressé, la tête baissée, il ne vit pas le virage, et coupa la trajectoire d’une autre personne, avant de se manger le mur.
Il retomba en arrière, sur ses fesses qui n’apprécièrent pas le contact violent avec l’abrupt plancher. La personne qui avait assisté au spectacle ne pût s’empêcher de glousser, avant de lui tendre une main secourable, qu’il prit, en relevant les yeux. Une fillette. Minuscule. Une fois debout, elle lui arrivait à peine à l’épaule. Sa chevelure lui arrivait juste en dessous des épaules, d’un noir ébène, aux pointes rouges sang. Elle le fixait de ses grands yeux mauves; oui, mauves, car il avait vite compris que les couleurs normales d’yeux ici n’étaient pas les mêmes que chez lui. Elle lui souriait grandement, vestige de l’amusement qu’il avait provoqué chez elle.
"-??? : Allez, lève-toi. J’espère que tu n’as pas mal, dit-elle simplement.
-Nico : Ça va, ça va... Juste mon nez qui est un peu aplati, maintenant... fît-il, en le caressant, la faisant glousser de nouveau.
-??? : Je vois... La prochaine fois, regarde où tu marches, et coupes toi les cheveux, pour savoir où tu vas! Lâcha-t-elle en pouffant.
-Nico : Mouia... Enfin, je suis pressé. Dit, tu ne saurais pas ou je pourrais trouver quelqu’un qui s’occupe des inscriptions? J’ai l’impression d’avoir raté la période, vu qu’il semble que je sois le seul à être là pour ça... Soupira-t-il.
-??? : Non non, tu es largement dans les temps, vu que les inscriptions se terminent à la fin de la semaine. C’est juste que tout le monde s’est rué le premier jour, comme des gros chacaux.
-Nico : Chacaux… Chacals avec un « S » non… ? Enfin bref. Tu disais que je suis encore dans les temps ?
- ??? : Vui. Je dois aussi m’inscrire, et je vais t’accompagner, puisque tu me semble être paumé. "
C’est ainsi que Nicolas repartit à travers les couloirs en compagnie de la petite Fya’, de son nom complet Fyala Meridan. Ils avaient fait les présentations sur le trajet. Elle lui avait appris qu’en effet, comme toutes les années, tous les jeunes venus s’inscrire s’étaient présentés le premier jour, pour être sûrs d’être pris, même si les places étaient illimitées, et surtout, avoir des dortoirs confortables. Car comme souvent, premiers arrivés, premiers servis. Quand ils arrivèrent dans le Grand Hall qui sert habituellement aux inscriptions, il n’y avait plus qu’une table installée, et un homme qui semblait remballer son matériel. Ils approchèrent rapidement, craignant le pire.
" -Fya’ : Bonjour monsieur ! Rangez pas vos papiers, on est là pour s’inscrire ! fît-elle rapidement, pour l’empêcher de partir.
- Nico : Oui, ne partez pas, faut qu’on s’inscrive ! répéta-t-il, avant de marmonner : Pas envie d’attendre encore une année…
- ??? : Vous tombez juste, les jeunes. Encore un peu, et il aurait fallu fouiller toute l’Académie pour retrouver quelqu’un, dit-il en ressortant quelques-uns des papiers, dont la plupart étaient tamponnés. "
Il leur tendit deux formulaires d’inscription. Ils s’installèrent à la table, pour le remplir. Outre les habituelles cases « Nom, Prénom, etc. », ce fût la partie « Danger » du formulaire qui dérouta le jeune homme. « Êtes-vous assurés en cas de sectionnement de bras, ou de brûlure au 52ème degré ? » fût-une des nombreuses questions qui le poussèrent quand même à se demander dans quoi il se lançait. Fya’ elle rendit le papier en à peine quelques minutes, sûre d’elle. Nicolas mis un peu plus de temps, pour se rendre compte qu’au final, il n’était assuré contre rien de mentionné par le formulaire. Il tapota sa jambe de fer par réflexe, en s’imaginant perdre autre chose, en frissonnant. Enfin, quand ils eurent tous les deux fini, l’homme tamponna leurs formulaires, et leur annonça qu’ils étaient officiellement pris, et que la formation commencerait la semaine d’après. Et il leur indiqua ce qui devait être, malheureusement, le dernier dortoir disponible pour eux.
Ils passèrent dans l’aile du bâtiment réservée aux chambres, qui se suivaient en face de baies vitrées offrant une bonne visibilité dans l’ensemble. Sur le trajet, il semblait évident qu’elles étaient déjà toutes occupées, aux bruits de conversations qui s’en échappait. Et c’est arrivé au bout du couloir qu’ils firent face à la porte de ce qui serait leur future chambre. Chambre, d’où leur parvenait des bruits de gémissements. Fya’, ne se doutant pas le moins du monde ce qui l’attendait, ouvrit la porte en grand, avant d’y entrer, suivit de Nicolas.
Qu’elle ne fût pas leur surprise de trouver une jeune fille, a moitié nue et le bas couvert d’une couette, à gémir sur sa couche, tandis qu’il était évident que quelque chose se trouvait sous la dite couette. La jeune fille poussa un petit cri de surprise en entendant la porte claquer, et tira vivement la couette pour couvrir sa honte, couette qui se souleva de l’autre côté pour ne laisser émerger personne d’autre que Serylia, elle aussi presque totalement nue, et le menton couvert d’une substance qui ne laissait aucun doute sur sa nature. Et c’est dans cette tenue indécente qu’elle se leva dans un grand sourire, avant de faire la bise aux deux nouveaux arrivants, littéralement figés par cette vision. L’autre jeune fille, elle, poussa un autre cri de surprise, avant de s’enfuir de la chambre, enroulée dans la couette.
"-Seryl : Coucou Nico. T’es en avance, on t’attendait pas si tôt ! lança-t-elle, enjouée, encore en tenue d’Eve, si tant est qu’Eve eut existé en ce monde.
-Nico : Euh…. Réussit-il simplement à laisser échapper, les joues trempées...
-Fya’ : Espèce de sale dégueulasse ! fît la petite demoiselle, en s’essuyant vivement les joues contre l’épaule de Nicolas, encore hébété. Ca va pas dans ta tête ?! ‘Tain, mais c’est degueu…
-Seryl : Oh, on se calme, la demi-portion ! lui lança-t-elle en tirant la langue, avant de revenir au jeune homme. Ela prend sa douche, si tu veux savoir. Ou si tu veux la rejoindre aussi. Au choix.
-Fya : Ah, mais arrête, sale Gryne, dégage !
-Seryl : Calme toi, gamine !
-Ela : On, c’est quoi ce bordel, ici ? demanda la jeune femme qui venait de sortir de la salle de bain, et qui se promenait visiblement elle aussi dans la même "tenue" que son amie. Oh, Nico, tient. Bienvenue dans notre dortoir. Tient, c’est qui la fillette qui t’accompagne ? "
Et c’est ainsi que commença une dispute entre les trois filles. De son côté, Nicolas revint et se rendit compte de ce qui lui tâchait les joues, qu’il s’empressa de nettoyer. Puis il jeta un regard à la chambre emplie des cris de jeunes filles. Une chambre pas des plus grandes, avec deux lits superposés de chaque côté. Le parquet, plus en très bon état, grinçait çà et là. Deux armoires posées dans un coin, à moitié ouvertes, dévoilait l’impressionnante garde-robe que s’était faîtes les deux jeunes femmes en dilapidant leurs économies. Au fond, une salle de bain. Bref, une chambre tout ce qu’il y avait de plus simple. En revenant vers le trio déchaîné, il essaya de poser quelques questions, qui se perdirent rapidement dans le flot d’insultes ambiant. Et c’est légèrement dépité qu’il traîna les pieds vers le lit de gauche, celui surélevé, et grimpa dessus, avant de s’y allonger. Il passa le reste de la dispute à fixer le plafond.
En somnolant légèrement, il eut l’impression sa tête reposait sur un oreiller moelleux. Enfin, jusqu’à ce que le dit oreiller se mette à bouger, ce qui lui fit ouvrir les yeux et se relever précipitamment. Et sa tête heurta celle d’Ela, qui était penchée au-dessus de lui.
« -Ela : Ouch putain… Tu déconnes Nico, ça fait vachement mal ! T’a failli me péter le nez…
-Nico : Et moi j’ai mal au front, alors voilà… Quelle idée aussi, de te pencher comme ça ? dit-il, en se massant le front.
-Ela : J’voulais te réveiller, andouille… ‘Tain, ça fait un mal de chien…
-Nico : Et sinon… à part me traiter, pourquoi tu voulais me réveiller ? Se hasard-t-il.
-Ela : Te souhaiter la bienvenue… Même si j’ai plus trop envie, la du coup, ronchonna-t-elle.
-Nico : Mouai… Merci, fît-il simplement, avant de remarquer le silence ambiant. »
Il se pencha un peu sur le bord de son lit, avant de découvrir Seryl et Fya, chacune sur un lit opposé, à se tourner le dos, faisant mine de dormir.
« -Nico : Elles ont quoi… ? demanda-t-il.
-Ela : Eh bien… Pendant la dispute, la petite a laissé échapper un truc qui a vexé Seryl. Qui lui a rendu la pareille… Alors maintenant elles se font la gueule, lâcha-t-elle, avant de soupirer longuement. Ça leur passera, t’en fais pas… En tout cas, j’suis contente que tu sois enfin parmi nous ! Ca faisait un moment, monsieur Flamel…
-Nico : Oh, ça va, hein… Te moque pas. C’est le premier qui m’est venu à l’esprit. Et moi aussi, je suis content de te revoir. Un an seul avec le père de Seryl, je te jure que je veux plus jamais ça…
-Ela : Bah, ça a pas fait de mal… T’es pas mal plus musclé, maintenant, il était temps ! Le taquina-t-elle. M’enfin… Il reste encore trois mois, avant qu’on puisse vraiment être ensemble sans réelle restriction.
-Nico : Trois mois… ? Pourquoi ça ? demanda-t-il, inquiet.
-Ela : Je t’expliquerais demain. En attendant, au dodo, mon gaillard ! ordonna-t-elle en souriant légèrement. »
Elle se pencha légèrement, pour essayer de lui faire une bise sur le front, comme un enfant, mais Nico, voyant le coup venir, se retourna et plaqua sa tête dans l’oreiller. Ela soupira doucement, avant de lui mettre une tape derrière la tête, et de redescendre du lit. « Bonne nuitée » lâcha-t-elle, au passage.
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Re: Un Monde Différent
par arzak16 Ven 17 Jan 2014 - 22:53
Nicolas Flamel... C'est pas Harry Potter?
Puis on dit des chacaux.
'Fin bref, excellent chapitre! Il faudra penser à rajouter la mention -18, c'est tout.
Puis on dit des chacaux.
'Fin bref, excellent chapitre! Il faudra penser à rajouter la mention -18, c'est tout.
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Ven 17 Jan 2014 - 23:00
Nicolas Flamel est effectivement présent dans Harry Potter, mais c'est de la grosse daubasse, dans le livre/film.
En vrai, c'était un alchimiste de grande renommée, et il est prétendu qu'il ait réussi a trouver la pierre philosophale, lui assurant l'immortalité. Marié a Pernel Flamel, il paraît qu'on ait continué a entendre parler d'eux après leur "mort officielle". Bref, un personnage qui m'inspire hautement, surtout grâce a la série de bouquin "Les secrets de l'immortel Nicolas Flamel."
Et j'suis sur sur qu'on dit pas des chacaux, mais bien des chacals ! D'ailleurs mon correcteur approuve, en ce moment même.
Et sinon, c'est surtout des allusions. J'en parle pas explicitement. Après, si d'autres trouve cela dérangeant, j'ajouterais la mention 18+
En vrai, c'était un alchimiste de grande renommée, et il est prétendu qu'il ait réussi a trouver la pierre philosophale, lui assurant l'immortalité. Marié a Pernel Flamel, il paraît qu'on ait continué a entendre parler d'eux après leur "mort officielle". Bref, un personnage qui m'inspire hautement, surtout grâce a la série de bouquin "Les secrets de l'immortel Nicolas Flamel."
Et j'suis sur sur qu'on dit pas des chacaux, mais bien des chacals ! D'ailleurs mon correcteur approuve, en ce moment même.
Et sinon, c'est surtout des allusions. J'en parle pas explicitement. Après, si d'autres trouve cela dérangeant, j'ajouterais la mention 18+
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Re: Un Monde Différent
par GlaceFeu974 Sam 18 Jan 2014 - 16:58
Chapitre 13 : Explications
Il dormait à point fermé, tranquillement, au sommet de son lit. Enfin, jusqu’à ce qu’il en dégringole brusquement, et que sa tranquillité ne rencontre la dureté du parquet, craquant sous la masse s’étant écrasée sur lui aussi brusquement. Nicolas ouvrit grands les yeux, en gémissant de douleur, étalé par terre. Il essaya de repérer ce qui avait provoqué sa chute, mais la brume du sommeil planait encore sur lui. Il se leva tant bien que mal, en se tenant à la barre du lit de Fyala, qui était vide. Il leva la tête, avant de repérer Ela et Seryl, sur son lit, arborant un grand sourire complice.
« -Nico : Très drôle… J’aime bouffer le parquet au réveil… Bande de demeurées ! grogna-t-il.
-Seryl : Allez, fait pas ta fillette. Pis dans cette chambre on se lève tôt, sale feignasse ! lança-t-elle en lui tirant la langue.
-Ela : Elle a raison ! On a des trucs à t’expliquer, à toi et à la petite. Alors bouge ton cul, et va te doucher.
-Nico : En parlant d’elle, ou est Fyala ? demanda-t-il en observant la pièce.
-Ela : Sous la douche, déjà. Allez, bouge-toi et va te doucher de suite. T’a qu’à te glisser sous la douche à côté d’elle, pour pas perdre de temps.
-Nico : Tu déconnes ? J’ai pas envie qu’on me prenne pour un pervers pédophile… »
Malgré les protestations des deux filles, il attendit patiemment que la petite aux cheveux noirs et rouges sorte de la salle de bain, habillée d’une robe simple, pour s’y glisser. Malgré l’eau qui coulait, il surprit quelques insultes fuser entre elle et Serylia. Il poussa un long soupir, en se disant que cette chambre allait être dure à vivre. Il en profita pour vérifier sa jambe mécanique, s’assurant qu’aucune trace de rouille n’était présente, et qu’elle fonctionnait comme il le fallait. Aucun jeu, ni aucun cliquètement suspect. Parfait. Il sortit rapidement de la douche, vêtu d’un simple pantalon, une serviette sur ses cheveux mouillés. Seule Fyala était présente, allongée sur son lit les yeux rivés sur celui au-dessus du sien.
« -Nico : Elles sont où les deux autres ? demanda-t-il.
-Fyala : Elanyae à dit de les rejoindre au parc.
-Nico : D’accord. Et sinon, avec Serylia, vous êtes réconciliées… ? Se hasard-t-il.
-Fyala : Me parle pas d’elle, j’arrive pas à la voir en peinture. Allez, dépêche-toi. »
Il acquiesça rapidement, avant de grimper sur son lit pour enfiler un T-shit simple. Il se laissa tomber, et fouilla dans son sac, au pied du lit, pour prendre quelques affaires, comme la clé de la chambre, ainsi que son portefeuille. Qui avait disparu. Il grogna un peu, en se doutant d’où il se trouvait. Les cheveux ébouriffés, il fit signe à la jeune femme qu’ils pouvaient partir. Ils quittèrent prestement le bâtiment, avant de se diriger en hâte vers le Plateau Forestier. Le trajet se fit en silence. Une fois arrivés dans la zone du parc, ils allèrent trouver une table, et se posèrent autour, en attendant les deux autres. L’air était frais, et des tâches lumineuses se détachaient de l’ombre produite par le couvert des arbres. Enfin, ils virent Ela et Seryl arriver, accompagnées de Pasha et Miko, les bras chargés.
Une fois à leur hauteur, elles déballèrent le tout sur la table. Une quantité de petits gâteaux et viennoiseries, de quoi ravir toutes les bouches présentes. Seryl, essayant visiblement de se faire pardonner, en tendis un à Fyala qui l’ignora royalement, en détournant le regard. Elle soupira longuement, avant de s’asseoir près de Nicolas.
« -Nico : C’est bien beau tout ça… Mais t’aurais quand même pu me demander avant de te servir de mon argent ! Réprimanda-t-il Ela.
-Ela : Mince… Grillée… Elle lui rendit son portefeuille. T’en fais pas, ça a quasiment rien coûté, hein Pash’… ? demanda-t-elle à la petite Felyne, pour paraître crédible. Felyne qui préféra s’éloigner discrètement sans répondre.
-Nico : J’m’en fiche, de ce que ça a coûté. C’est pour le principe. Il prit un des gâteaux, et commença à manger lentement. Et sinon, de quoi vous vouliez nous parler ?
-Ela : Ah. Bon, Seryl et moi on va vous expliquer comment les choses vont se passer, pour vous. A toi, Seryl.
-Seryl : Eh biench, pour commencher… dit-elle, avec un truc dans la bouche, qu’elle se força à avaler rapidement, pour reprendre normalement. Oui, donc, pour commencer, vous allez passer un test physique. Car bon, beaucoup de gens viennent s’inscrire, en s’imaginant pouvoir réussir, alors qu’ils n’en ont pas forcément les capacités. Tu devrais passer haut la main, Nico. Pour… toi, faut voir, lâcha-t-elle à Fyala, qui renifla bruyamment, contrariée.
-Ela : Calme, Seryl. Donc, ensuite, vous aurez quelques cours théoriques, sur des notions utiles à la survie. Et aussi, en parallèle, un entraînement au maniement des armes. Généralement, aux premiers cours, les professeurs vous jaugent. Ils essayent de déterminer vos connaissances, ainsi que votre affinité pour tel ou tel type d’armes.
-Seryl : En général, l’entraînement théorique et physique se déroule pendant les trois premiers mois, le temps que les professeurs vous inculquent toutes les bases importantes à savoir. Ensuite, commencera la véritable formation, lança-t-elle avec un petit sourire amusé. C’est après les trois premiers mois que vous apprendrez réellement à chasser. Pour vous faire un topo simple, vous allez commencer par apprendre à vous battre contre des monstres en arène restreinte, avec quelques camarades de classe.
-Ela : Ensuite, on vous lâchera sur le terrain, et vous commencez enfin la partie intéressante du truc : l’apprentissage par vous-même. Vous serez moins dirigés par les profs. Ils essayeront de vous conseiller, tout en vous laissant la plus grande marge de manœuvre possible, pour que vous vous débrouilliez seuls. Et tout cela se déroule sur deux années. Nous on en est déjà à la deuxième année. Mais il y a eu quelques changements depuis avant, et on va maintenant vous dire le plus intéressant dans tout ça.
-Seryl : La partie cool, maintenant, c’est qu’à partir du moment où vous serez en autodidactes, vous pouvez former des groupes avec n’importe quel autre étudiant, de première ou deuxième année.
-Ela : Car le truc qui déchire maintenant, c’est qu’avant, à la sortie de l’Académie, on était nominés Chasseurs de Rang 1. Maintenant, il y a possibilité, en fonction des performances des élèves, de pouvoir en sortir au Rang 2. Mais il faut généralement se donner vraiment à fond, pour réussir ça. »
Pendant tout le temps ou les deux jeunes femmes avaient pris la parole, pour expliquer les détails de la formation, les deux nouveaux s’étaient tus. Fyala avait écouté avec attention, même quand Serylia parlait. Nicolas, lu, acquiesçait en silence, en caressant distraitement Pasha, qui avait grimpé sur ses genoux. Après la fin du discours, ils restèrent un moment silencieux, tandis qu’ils digéraient le flot d’information importante.
« -Nico : Mais, quand j’y pense, vous, vous êtes déjà en deuxièmes années, tandis que nous, on entame seulement la première. Ça veut dire qu’on ne pourra jamais vous rattraper, si vous, comme je m’en doute bien, essayez de sortir en étant Rang 2.
-Seryl : Et si ! Car, sans trop donner de détails, au fur et à mesure que vous vous entraînerez dans la partie autodidacte de la formation, vous engrangerez des points. Et quand on a suffisamment de points, on peut passer l’épreuve de Rang 2. Sinon, si le seuil minimal est atteint, vous sortirez quand même au Rang 1.
-Ela : Eeet… Devine quoi ? Seryl et moi on sait déjà comment vous faire gagner un max de points en un cours laps de temps ! Alors si on se met à travailler ensemble comme des dingues, on peut tous passer au Rang 2 ensemble ! »
Le reste de la conversation resta dans le même registre, tandis que les deux jeunes femmes essayaient de leur donner une idée de ce qui les attendait. D’après elles, généralement la moitié des postulants ne réussissaient pas l’épreuve de sélection physique. Ensuite, il arrivait souvent des désistements au cours des premiers mois d’entraînement à la chasse. Ensuite, ceux qui restent étaient généralement décidés à continuer. A partir de ce point-là, il était assez rare qu’un étudiant ne réussisse pas à aller jusqu’aux bout des deux ans de formation.
Ils avaient encore quelques jours de repos dans la semaine, avant d’attaquer le début des sélections. Elanyae et Serylia avaient décidé de prendre elles aussi une semaine de repos, pour la passer avec leurs deux amis. La semaine fut assez mouvementée. Surtout pour le jeune homme, qui devait généralement supporter les disputes entre Fyala et Seryl, ou encore les avances non cachées d’Ela. Il essayait généralement de sortir discrètement, pour aller traîner au parc avec Pasha, avant d’être généralement rejoint par au moins une des trois filles. Quand il se retrouvait avec la jeune fille aux cheveux blancs, elle réussissait, il ne savait comment, a l’amener faire les boutiques, a ses frais bien sûr. Serylia, elle, l’amenait dans des endroits cachés, pour regarder des filles, ce qu’il se refusait généralement à faire, en s’attirant les moqueries de la jeune femme. Et quand c’était Fyala qui le coinçait, il se retrouvait généralement à essayer de la consoler après ses disputes. Bref, une semaine infernale selon lui.
Il dormait à point fermé, tranquillement, au sommet de son lit. Enfin, jusqu’à ce qu’il en dégringole brusquement, et que sa tranquillité ne rencontre la dureté du parquet, craquant sous la masse s’étant écrasée sur lui aussi brusquement. Nicolas ouvrit grands les yeux, en gémissant de douleur, étalé par terre. Il essaya de repérer ce qui avait provoqué sa chute, mais la brume du sommeil planait encore sur lui. Il se leva tant bien que mal, en se tenant à la barre du lit de Fyala, qui était vide. Il leva la tête, avant de repérer Ela et Seryl, sur son lit, arborant un grand sourire complice.
« -Nico : Très drôle… J’aime bouffer le parquet au réveil… Bande de demeurées ! grogna-t-il.
-Seryl : Allez, fait pas ta fillette. Pis dans cette chambre on se lève tôt, sale feignasse ! lança-t-elle en lui tirant la langue.
-Ela : Elle a raison ! On a des trucs à t’expliquer, à toi et à la petite. Alors bouge ton cul, et va te doucher.
-Nico : En parlant d’elle, ou est Fyala ? demanda-t-il en observant la pièce.
-Ela : Sous la douche, déjà. Allez, bouge-toi et va te doucher de suite. T’a qu’à te glisser sous la douche à côté d’elle, pour pas perdre de temps.
-Nico : Tu déconnes ? J’ai pas envie qu’on me prenne pour un pervers pédophile… »
Malgré les protestations des deux filles, il attendit patiemment que la petite aux cheveux noirs et rouges sorte de la salle de bain, habillée d’une robe simple, pour s’y glisser. Malgré l’eau qui coulait, il surprit quelques insultes fuser entre elle et Serylia. Il poussa un long soupir, en se disant que cette chambre allait être dure à vivre. Il en profita pour vérifier sa jambe mécanique, s’assurant qu’aucune trace de rouille n’était présente, et qu’elle fonctionnait comme il le fallait. Aucun jeu, ni aucun cliquètement suspect. Parfait. Il sortit rapidement de la douche, vêtu d’un simple pantalon, une serviette sur ses cheveux mouillés. Seule Fyala était présente, allongée sur son lit les yeux rivés sur celui au-dessus du sien.
« -Nico : Elles sont où les deux autres ? demanda-t-il.
-Fyala : Elanyae à dit de les rejoindre au parc.
-Nico : D’accord. Et sinon, avec Serylia, vous êtes réconciliées… ? Se hasard-t-il.
-Fyala : Me parle pas d’elle, j’arrive pas à la voir en peinture. Allez, dépêche-toi. »
Il acquiesça rapidement, avant de grimper sur son lit pour enfiler un T-shit simple. Il se laissa tomber, et fouilla dans son sac, au pied du lit, pour prendre quelques affaires, comme la clé de la chambre, ainsi que son portefeuille. Qui avait disparu. Il grogna un peu, en se doutant d’où il se trouvait. Les cheveux ébouriffés, il fit signe à la jeune femme qu’ils pouvaient partir. Ils quittèrent prestement le bâtiment, avant de se diriger en hâte vers le Plateau Forestier. Le trajet se fit en silence. Une fois arrivés dans la zone du parc, ils allèrent trouver une table, et se posèrent autour, en attendant les deux autres. L’air était frais, et des tâches lumineuses se détachaient de l’ombre produite par le couvert des arbres. Enfin, ils virent Ela et Seryl arriver, accompagnées de Pasha et Miko, les bras chargés.
Une fois à leur hauteur, elles déballèrent le tout sur la table. Une quantité de petits gâteaux et viennoiseries, de quoi ravir toutes les bouches présentes. Seryl, essayant visiblement de se faire pardonner, en tendis un à Fyala qui l’ignora royalement, en détournant le regard. Elle soupira longuement, avant de s’asseoir près de Nicolas.
« -Nico : C’est bien beau tout ça… Mais t’aurais quand même pu me demander avant de te servir de mon argent ! Réprimanda-t-il Ela.
-Ela : Mince… Grillée… Elle lui rendit son portefeuille. T’en fais pas, ça a quasiment rien coûté, hein Pash’… ? demanda-t-elle à la petite Felyne, pour paraître crédible. Felyne qui préféra s’éloigner discrètement sans répondre.
-Nico : J’m’en fiche, de ce que ça a coûté. C’est pour le principe. Il prit un des gâteaux, et commença à manger lentement. Et sinon, de quoi vous vouliez nous parler ?
-Ela : Ah. Bon, Seryl et moi on va vous expliquer comment les choses vont se passer, pour vous. A toi, Seryl.
-Seryl : Eh biench, pour commencher… dit-elle, avec un truc dans la bouche, qu’elle se força à avaler rapidement, pour reprendre normalement. Oui, donc, pour commencer, vous allez passer un test physique. Car bon, beaucoup de gens viennent s’inscrire, en s’imaginant pouvoir réussir, alors qu’ils n’en ont pas forcément les capacités. Tu devrais passer haut la main, Nico. Pour… toi, faut voir, lâcha-t-elle à Fyala, qui renifla bruyamment, contrariée.
-Ela : Calme, Seryl. Donc, ensuite, vous aurez quelques cours théoriques, sur des notions utiles à la survie. Et aussi, en parallèle, un entraînement au maniement des armes. Généralement, aux premiers cours, les professeurs vous jaugent. Ils essayent de déterminer vos connaissances, ainsi que votre affinité pour tel ou tel type d’armes.
-Seryl : En général, l’entraînement théorique et physique se déroule pendant les trois premiers mois, le temps que les professeurs vous inculquent toutes les bases importantes à savoir. Ensuite, commencera la véritable formation, lança-t-elle avec un petit sourire amusé. C’est après les trois premiers mois que vous apprendrez réellement à chasser. Pour vous faire un topo simple, vous allez commencer par apprendre à vous battre contre des monstres en arène restreinte, avec quelques camarades de classe.
-Ela : Ensuite, on vous lâchera sur le terrain, et vous commencez enfin la partie intéressante du truc : l’apprentissage par vous-même. Vous serez moins dirigés par les profs. Ils essayeront de vous conseiller, tout en vous laissant la plus grande marge de manœuvre possible, pour que vous vous débrouilliez seuls. Et tout cela se déroule sur deux années. Nous on en est déjà à la deuxième année. Mais il y a eu quelques changements depuis avant, et on va maintenant vous dire le plus intéressant dans tout ça.
-Seryl : La partie cool, maintenant, c’est qu’à partir du moment où vous serez en autodidactes, vous pouvez former des groupes avec n’importe quel autre étudiant, de première ou deuxième année.
-Ela : Car le truc qui déchire maintenant, c’est qu’avant, à la sortie de l’Académie, on était nominés Chasseurs de Rang 1. Maintenant, il y a possibilité, en fonction des performances des élèves, de pouvoir en sortir au Rang 2. Mais il faut généralement se donner vraiment à fond, pour réussir ça. »
Pendant tout le temps ou les deux jeunes femmes avaient pris la parole, pour expliquer les détails de la formation, les deux nouveaux s’étaient tus. Fyala avait écouté avec attention, même quand Serylia parlait. Nicolas, lu, acquiesçait en silence, en caressant distraitement Pasha, qui avait grimpé sur ses genoux. Après la fin du discours, ils restèrent un moment silencieux, tandis qu’ils digéraient le flot d’information importante.
« -Nico : Mais, quand j’y pense, vous, vous êtes déjà en deuxièmes années, tandis que nous, on entame seulement la première. Ça veut dire qu’on ne pourra jamais vous rattraper, si vous, comme je m’en doute bien, essayez de sortir en étant Rang 2.
-Seryl : Et si ! Car, sans trop donner de détails, au fur et à mesure que vous vous entraînerez dans la partie autodidacte de la formation, vous engrangerez des points. Et quand on a suffisamment de points, on peut passer l’épreuve de Rang 2. Sinon, si le seuil minimal est atteint, vous sortirez quand même au Rang 1.
-Ela : Eeet… Devine quoi ? Seryl et moi on sait déjà comment vous faire gagner un max de points en un cours laps de temps ! Alors si on se met à travailler ensemble comme des dingues, on peut tous passer au Rang 2 ensemble ! »
Le reste de la conversation resta dans le même registre, tandis que les deux jeunes femmes essayaient de leur donner une idée de ce qui les attendait. D’après elles, généralement la moitié des postulants ne réussissaient pas l’épreuve de sélection physique. Ensuite, il arrivait souvent des désistements au cours des premiers mois d’entraînement à la chasse. Ensuite, ceux qui restent étaient généralement décidés à continuer. A partir de ce point-là, il était assez rare qu’un étudiant ne réussisse pas à aller jusqu’aux bout des deux ans de formation.
Ils avaient encore quelques jours de repos dans la semaine, avant d’attaquer le début des sélections. Elanyae et Serylia avaient décidé de prendre elles aussi une semaine de repos, pour la passer avec leurs deux amis. La semaine fut assez mouvementée. Surtout pour le jeune homme, qui devait généralement supporter les disputes entre Fyala et Seryl, ou encore les avances non cachées d’Ela. Il essayait généralement de sortir discrètement, pour aller traîner au parc avec Pasha, avant d’être généralement rejoint par au moins une des trois filles. Quand il se retrouvait avec la jeune fille aux cheveux blancs, elle réussissait, il ne savait comment, a l’amener faire les boutiques, a ses frais bien sûr. Serylia, elle, l’amenait dans des endroits cachés, pour regarder des filles, ce qu’il se refusait généralement à faire, en s’attirant les moqueries de la jeune femme. Et quand c’était Fyala qui le coinçait, il se retrouvait généralement à essayer de la consoler après ses disputes. Bref, une semaine infernale selon lui.
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