Tales Of The Ghost Hunter

J'adore toujours autant, c'est magnifiquement bien écrit !!
C'est vraiment pas normal que tu ais si peu de fans... Comme quoi c'est aussi la crise pour les fics... Je perds tous mes fans... Sauf certains inconditionnels !!

Crise ou pas je vois pas comment ils ne peuvent pas aimer cette fic.c'est pas normal ça.

Ah mes chers lecteurs!
Je n'ai pas besoin d'une foule de fans! Votre précieuse lecture, venant de personnes expertes en fics sont les seuls qui ont de la valeur à mes yeux! xD
Non sérieusement merci à tous pour vos coms ça fait super plaisir =D
Et youpi le topic a dépassé les 600 vues!!!

Super ta fic c'est trés intéressant. Il manque que la suite. Mais surtout bravo.

Demain c'est mercredi, je vais donc essayer de vous poster un chap avant la fin de la semaine xD

Woaw! J'adore ce que tu fait! C'est super!
J'ai aussi commencer une fics, je suppose qu'elle sera moins bien, mais je voulais vous demander a tous si il était possible que vous postuliez sur ma fics pour être les héros? Elle s'appelle " la révolte des wyverns" Ya un ptit résumé, vous pouvez aller voir.

En tout cas, tu écris super bien! Félicitation..!

Bonjour tout le monde.
Non je ne suis pas un fantôme revenu de l'autre côté, seulement un étudiant revenant d'une longue et douloureuse période de concours =D

Ayant enfin un peu de temps libre, je me suis dis que ce récit méritait une suite, autant pour moi qui ait passé du temps à l'écrire que pour vous qui avez passé du temps en en lire les premiers chapitres. Je ne sais pas encore si des personnes sont encore sur cette section et se souviennent de cette fanfic, mais j'espère que vous pourrez l'appécier ^^


Chapitre III :
Quête I : Premier mouvement ennemi

Après plusieurs jours de voyage, le groupe parvint enfin aux alentours de la maison de Muramasa. L’émotion après le combat contre le chevalier Espada n’était pas encore oubliée et pesaient lourdement sur les cœurs. Personne ne parlait et marchaient en silence, qu’allait-il se passer ?

Cependant, alors qu’ils sortaient de la jungle avoisinant le village près duquel se trouvait la maison du hunter, un détail alerta les sens de Muramasa. Une épaisse odeur de fumée et de sang. Arrivés au village, un épouvantable spectacle se dévoila alors. Les maisons brûlées, les champs incendiés, les cadavres des habitants jonchaient le sol.
- Nom d’un Popo, jura Panzer, qu’est-ce que Fatalis s’est passé ici ?
- Nya ! Hâtons-nous !, miaula Zell avant de se mettre à quatre pattes et de courir en direction du village.

Arrivé sur la rue principale du village, la scène était indescriptible. Les corps sans vie, en un peu morceau ou plus, étaient éparpillés ici et là, les constructions à moitié en flammes dégageaient une lourde odeur de chair brulée et créaient une chaleur dégoutante. Asuka ne put retenir un cri d’effroi alors même qu’elle reconnait la fille de la guilde auquel elle avait un jour soutiré si adroitement des informations, gisant sans vie.
- Mais… qu’est-ce qui s’est passé ?, bégaya-t-elle.
- Ce n’est pas l’œuvre de montres, répondit Panzer d’un air sombre en examinant les corps, ce ne sont pas des traces de crocs ni de griffes mais bien des lames et des balles. Je ne pensais pas qu’il y avait des bandits en si grand nombre dans un territoire sous le contrôle de la guilde…
- Ce ne sont pas des bandits, reprit Muramasa en examinant un cadavre de tavernier.
- Ah ?, fit Panzer, qu’est-ce que te fait dire ça ?
- Des bandits auraient pillé le village.
- Et les coupables ne l’ont pas fait ?, s’emporta l’artilleur, regarde cet autel des présents, il est vide ! Toutes les décorations sont parties ! Et l’étal de ce forgeron ! Tu penses qu’il était vide de son vivant ?
- Je veux dire que des bandits auraient pillé le village de fond en comble, rectifia Muramasa en lançant à Panzer la bourse du tavernier, ils n’auraient pas laissé ça. Certes les objets de grande valeur ont été pris, mais ça c’est juste de l’opportunisme. Non, l’objectif des gens qui ont fait ça n’est pas l’argent…
L’artilleur ouvrit la bourse, en effet, elle était bien remplie. Trop remplie pour que des bandits l’eu laissé sans y toucher. Il la rangea d’abord dans son sac mais sentant le regard plein de reproche d’Asuka, il se ravisa et la remit sur la ceinture du tavernier.
- Allons-y nya, fit Zell, je m’inquiète pour les autres felynes restés à la maison !

De l’autre côté de la colline séparant la maison du hunter du village, Nyaris poussa un cri de soulagement, la bâtisse était apparemment sans dommages. Il faillit se précipiter mais la poigne de Muramasa le retint. Le hunter le souleva et le reposa derrière lui.
- Nya, mais maître…
- Reste derrière, ordonna l’épéiste sur un ton qui n’admettait pas d’objection alors qu’il saisissait la manche de sa lame Lacérator, ici aussi ça pue le sang.
- Le démon a raison, rajouta Panzer en dégainant ses fusarbalètes, c’est impossible que les fils de Khezu qui ont fait ce massacre aient manqué cette maison.
Prudemment, le groupe s’approcha de la porte d’entrée. Lentement, Murasama ouvrit la porte. Dans le hall d’entrée, aucun feu n’était allumé et l’obscurité régnait. Cependant, alors que les yeux s’habituaient à l’ombre, un spectacle horrifiant apparut. Sur le mur opposé à l’entrée étaient accrochés une dizaine… de pattes de félines encore dégoulinantes de sang. Panzer détourna les yeux et Asuka tomba sur le sol. Une larme perla et coula sur le museau de Nyaris tandis que Zell lui mis la main autour du cou en fixant les restes funèbres d’un regard vide. Mais Muramasa s’était déjà remis du choc, s’il en avait eu un. Il avait vu un nombre incalculable de hunter tués et dévorés par leurs proies, face à la monstruosité sans pitié de la nature, ce spectacle n’était rien d’autre qu’une plaisanterie de mauvais goût. Ce qui le préoccupait plus c’était le mouvement qu’il venait de déceler dans les ombres, mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps que le mur à sa droite explosa.

Bonsoir tout le monde, une 2e quête aujourd'hui parce qu'il faut fêter la reprise et que la première était courte =P

Quête II : Le roi sans bras
Le temps sembla ralentir. A travers le mur jaillit une énorme grande épée Sigmund qui se dirigea directement vers le cou de Muramasa. Mais il en fallait plus pour déstabiliser le hunter, à la dernière seconde un coup de pommeau de la Lame Lacérator dévia la trajectoire de la lame adverse qui ne fit que siffler le vent et gratter la surface du casque Tigrex noir. Le reste du groupe battit en retraite à l’extérieur de la demeure tandis que la poussière retombait et dévoilait le propriétaire de la Sigmund. Devant Muramasa se tenait un colosse qui mesurait dans les deux mètres à la musculature impressionnante. Il était torse nu mais portait aux avant-bras et aux jambes une armure Rathian. Une large balafre séparait son visage en deux et un cache-œil se trouvait sur son œil gauche.
- Pas mal… pas mal du tout, ricana l’individu en reposant négligemment son arme sur son épaule, j’en connais plus d’un qui serait mort suite à ça.
- Je n’ai qu’une chose à te demander, ça, dit Muramasa en pointant du menton les restes felynes pendus au mur, c’est ton œuvre ?
- Et si c’était le cas ?, questionna le colosse d’un air moqueur.
- Je n’ai plus rien à dire, conclua le hunter.
Les deux grandes épées se fracassèrent l’une contre l’autre, soulevant une onde de poussière.

A l’extérieur les choses n’allaient guère mieux. Une vingtaine d’hommes encerclaient Asuka et Panzer, cachés derrière une table que l’artilleur avait renversé dans le style des bons vieux westerns. L’un d’eux, tenant un fusarbalète en os s’avança :
- Rendez-vous ! Vous êtes cernés !
- Va bouffer de la bouse de Kutku !, rétorqua Panzer, c’est vous les fils de Khezus qui avez fait ça au village ?
- Tu as d’autres problèmes à t’occuper, répliqua l’assaillant avant de tirer une munition explosive niveau 2 qui explosa au-dessus de la tête de l’artilleur.
- Nom d’un…, tu sais à qui tu t’en prends espèce de Conga ?! Je suis commandant de la Guilde !, hurla Panzer en tirant à l’aveuglette au-dessus de sa couverture.
- Ça tombe bien, répondit un des hommes en riant aux éclats, nous aussi !
Les yeux de Panzer s’écarquillèrent et ce dernier jeta un coup d’œil prudent. Equipements de bas niveaux, composants mélangés, à la première vue ces gars-là étaient des bandits mais ils avaient tous un brassard portant le même emblème ; un loup borgne dont le globe oculaire était occupé par le symbole de la guilde.
- Bouse de Popo, ce serait le fameux Schäferhund ?, murmura l’artilleur.
- Le quoi ?, demanda Asuka.
- Le Schäferhund, une unité non officielle de la Guilde, chargé parait-il des plus sales besognes. Le genre de travail comme nettoyer des preuves qui mettraient la Guilde dans une mauvaise position. Elle serait composée d’anciens criminels qui, sur le papier, devraient avoir été exécutés, expliqua Panzer, je sais bien que certains hauts placés de la Guilde ne sont pas enfants de cœur mais je pensais que ce n’était que des rumeurs propagés par des opposants anarchistes…
A ce moment, le mur de la maison s’écoula et Muramasa surgit, faisant un long vol plané. Il se rétablit en l’air et jugea la situation en une fraction de seconde, il atterrit près de deux hommes. Avant même que ces derniers puissent faire le moindre geste, il les trancha littéralement en deux d’un large coup de la lame. Alors que les membres de la Schäferhund se réorganisaient autour de leur nouvel ennemi, le colosse surgit des restes de la demeure. Il était recouvert de sang et entaillé de partout mais ne semblait pas s’en soucier le moins du monde.
- Eloignez-vous de lui, ordonna-t-il à ses hommes, je m’occupe de lui, ce n’est pas un adversaire du calibre du menu fretin !
Il fit quelques pas en avant et se plaça devant Muramasa.
- Ca faisait une éternité que je n’avais pas eu d’ennemi qui puisse autant me divertir, dis-moi ton nom hunter !
A ce moment, Panzer reconnut enfin le colosse à la lumière du jour :
- Par le Fatalis ! C’est Morgan Jaggerhead !
- Quoi ? Morgan L’Exécuteur ?!, reprit Asuka abasoudie, mais… il est censé avoir été mis à mort il y a plusieurs années !
- Je le sais bien mais cette large cicatrice sur son visage, cette ossature et ce cache-œil… pas de doute c’est bien Morgan, le Roi Charognard, le bandit que l’on disait avoir éliminé une armée de cents soldats de la Guilde et avoir attendu le reste assis sur une montagne de cadavres, continua l’artilleur en suant à grosses gouttes. On est mal, très mal…
- Ha ha ha, ria aux éclats Morgan, je vois avec plaisir que mon nom continue à faire régner la peur dans les esprits ! Mais visiblement, ce gars-là ne me craint pas le moins du monde !
- Je n’en ai rien à faire de ton nom, murmura Muramasa, tu n’auras même pas de tombe à ton nom quand j’en aurai fini avec toi…
Le hunter qui était resté la tête baissé pendant un moment la relava enfin. De l’intérieur de son casque on ne discernait que deux points lumineux rouges qui scrutaient avec haine devant lui. Il prit une longue inspiration et lança un cri inhumain, venu des tréfonds des enfers, un cri de ralliement de Tigrex. Alors que les hommes du Schäferhund étaient pétrifiés, une ombre apparut au-dessus d’eux. Le premier qui le remarqua et leva les yeux ne put retenir un hurlement, mais il était déjà trop tard. Le Tigrex atterrit lourdement sur eux et s’empressa d’arracher la tête de ceux qui n’avaient pas eu la chance de mourir écrasés. Mais Morgan ne s’en préoccupait même pas. Les bras croisés il continuait de fixer du regard le hunter. Esquissant un sourire en coin, il se mit en garde :
- Allez, c’est moi que tu veux non ? Ramènes-toi…
Muramasa ne se le fit pas dire une deuxième fois, il s’élança en avant. Les deux lourdes lames s’entrechoquèrent à nouveau, faisant des étincelles. Il n’y avait dans ce combat aucune grâce, aucune dextérité. C’était un pur combat de force. Rejetant le hunter en arrière, Morgan prit sa Sigmund à deux mains et asséna un coup vertical terrible, qui fit craquer la terre autour de Muramasa. Sans même laisser un moment de répit et tenant son épée d’une main, l’ancien bandit asséna un violent coup de poing sur l’abdomen de Murasama. Des fragments de l’armure noire s’envolèrent alors que le hunter glissait de plusieurs mètres en arrière, souffle coupé. Raclant le sol de son arme en s’avançant à toute vitesse, Morgan s’élança pour administrer l’attaque fatale… Asuka hurla.
Muramasa n’avait pas esquivé la dernière attaque, il avait seulement mis son avant-bras pour contrer l’arme adverse. La lame de la Sigmund avait percé l’armure et était profondément entrée dans la chair, sans pour autant découper le bras du hunter.
- Nom de…, fit Morgan surpris alors qu’un sang noir coulait sur la lame jusqu’au pommeau, ce professeur Nova avait raison, cette armure est une véritable monstruosité…
Cependant, il ne put finir sa phrase car d’un mouvement sec et sans hésitation, Muramasa abattit sa Lame Lacérator et trancha net son bras. Retenant un hurlement de douleur, Morgan dégagea son arme et fit un bond de repli en arrière et mit un genou à terre. De la plaie béante un torrent de sang inondait le sol poussiéreux. Muramasa s’approcha alors du Roi Charognard déchu :
- Vas-y, donne le coup final…, ricana Morgan.
Mais Muramasa ne visa pas le cou ni le cœur. Il découpa cette fois l’autre bras. Le lourd membre tomba, tenant encore fermement la Sigmund. Ensuite d’un coup de pied, il repoussa Morgan qui s’étala par terre. Etrangement, ce-dernier avait une expression calme sur son visage, presque déçu.
- Tu ne règles pas tes comptes ? Tsk ! Quel homme ennuyant ! Tu me déçois…, eut-il le temps de dire avant de fermer ses yeux.

- C’est… le Tigrex du voyage ?, demanda Panzer d’une voix hésitante juste avant que le wyvern en question ne lui lèche le visage d’une grande langue bien baveuse, non c’est bon, c’est lui… grogna l’artilleur dégouté.
- Murasama ton bras !, s’écria Asuka, en sortant un bandage et en le tendant au hunter.
- C’est bon, ce n’est pas si profond, rassura Muramasa en pansant sa blessure, tu fais partie de la section scientifique de la Guilde, tu connais ce Nova dont a parlé Morgan ?
- Pas besoin d’être un gratte-papier de la Guilde pour connaître le professeur Nova, interrompit Panzer, ce gars-là est un gros bonnet de la Guilde.

Muramasa rentra dans sa maison, ou plutôt de ce qu’il en restait et revint quelques instant plus tard, une pelle à la main. Accompagné de Zell et Nyaris ils se mirent à creuser à l’arrière de la bâtisse. Les tombes pour les braves félynes morts à leur poste…

Excellent ! Je me rappelle bien de cette fic' elle était très prometteuse
Une chose à dire, vivement la suite ! J'espère que les concours se sont bien passés/se passeront bien

Super fic! Il y a des détails et une histoire, pas juste des combats, comme pour d'autres fics. Bonne chance pour la suite!