Tales Of The Ghost Hunter
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
Mdr j'imagine, et t'a du courage parce que ecrire j'adore, mais avec un portable sa s'arrete au sms x) Tout cela est vraiment tres bien !
Derdax- Nombre de messages : 78
Age : 30
Localisation : heu...j'vois des yeux rouge, des pics partout et des griffes...
Rang : G* et 9 nekhot ( fini )
Date d'inscription : 28/04/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
La première quête du chapitre II!
Attention, âmes sensibles s'abstenir! xD
Je ne sais pas si j'ai réussi à le mettre sur le papier mais je vois super bien ce duel entre Schultz et Miramasa =D
Je me suis acheté une figurine de Monster Hunter! Je suis tombé sur un casque rathalos miniature *w* j'adore <3 j'essayerais de vous en montrer une photo
Allez sans plus tarder, le chapitre II!!
Bonne lecture!
CHAPITRE II:
Quête 1: No More Bullets
Dans une salle obscure du bâtiment alloué à la garnison de la Guilde stationnée à Jumbo, trois officiers en tunique de chelaviers de la Guilde bardés de médailles étaient assis derrière une longue table. Devant eux se trouvait un soldat en uniforme, debout.
- Sergent Stanislas Sonnen?
- Oui Monsieur!, répondit le soldat en se mettant au garde à vous.
- Vous allez être entendu au sujet de l'incident qui est survenu hier dans l'après-midi, entre le commandant Schultz Panzer et le Hunter enregistré sous le nom de Muramasa Ketto. Allez-y.
Comme aucun de ses supérieurs ne lui avait dit de se mettre au repos, le soldat resta au garde à vous et commença:
- Ce jour-là, le commandant est parti patrouiller comme d'habitude, aux alentours de midi. Mais il avait pris son fusarbalète, le Brasier Spartacus, et mis son armure Plesioth vert, ce qu'il ne fait pas d'ordinaire. De plus, son felyne Helmut portait le Brasier Valkyrie, l'autre fusarbalète du commandant.
- Etes-vous en mesure de donner une explication à cela?, questionna l'un des officiers.
- Je pense que c'est la récente agitation qui régnait en ville suite à l'arrivée de ce Hunter nommé Muramasa qui était revenu de...
- On ne vous demande pas votre avis sergent. Tenez-vous aux faits, coupa sèchement l'officier, comment avez-vous appris que le commandant Panzer était en confrontation avec un adversaire?
Le soldat se mordit la lèvre inférieure mais poursuivit:
- Peu de temps après le départ du commandant, le soldat en fonction à la tour de surveillance nous a informé d'un agitation dans la rue centrale, devant l'auberge le "Fier Gendrome".
- Le soldat en poste à la tour à ce moment était le soldat Stevenson, que nous avons auditionné plus tôt, ses dires coïncident avec ceux du sergent, rappella l'officier assis à droite.
- Qu'avez-vous fait ensuite?, continua l'officer assis au centre.
- Selon l'article 16 du code militaire de la Guilde, en l'absence du commandant, j'ai pris la direction de la garnison comme officier le plus haut gradé après le commandant Panzer. Ensuite, j'ai appliqué le schéma habituel en cas de d'agitation civile, j'ai envoyé une troupe d'une dizaine d'hommes en reconnaissance.
- Pouvez-vous nommer ces hommes?
- J'ai délégué la sélection au lieutenant Rise, elle devrait être en mesure de vous fournir les noms.
- Très bien, elle sera entendue, dit l'officier de gauche en gribouillant quelque chose sur ses papiers, continuez.
- La troupe est revenue très vite et nous a informé que le commandant était engagé dans un combat avec un étranger. Bien entendu, j'ai alors mobilisé le maximum d'homme et je suis allé en renfort du commandant. Mais ce dernier à refusé tout soutien de notre part et a émis l'ordre formel de ne pas intervenir.
- Pour quelle raison a-t-il donné un ordre pareil?, questionna l'officier central.
- Aucune idée Monsieur.
- Le commandant Panzer a alors combattu le Hunter Muramasa seul?
- Oui Monsieur. J'ai assisté à tout le combat depuis mon arrivé.
- Racontez-nous alors le combat en détail.
- Oui Monsieur.
...
Tous les spectateurs retenaient leur souffle, l'ancien Schultz était de retour, les deux canons des sables étaient de nouveau réunis, l'histoire était en marche. Même le vent s'était arrêté de souffler, comme si le désert, éternel allié de Schultz, lui témoignait sa fidélité en lui offrant les meilleures conditions de tir. Seul devant cet homme, ses deux fusarbalètes et le désert, se dressait ce Hunter noir, Muramasa. Seul? Non. Muramasa n'était pas seul, il avait la voix, celle qui l'appellait vers le Styx de la Folie, pour le mener dans les profondeurs des Enfers. Cette voix qui était à la fois sa force et sa faiblesse, sa victoire et sa perte, sa rédemption et sa condamnation. La voix de l'aura du Tigrex noir faucheuse d'âme qui flottait au-dessus de Muramasa et trainait son macabre cortège des fantômes de ses victimes. Cet homme avait déjà vaincu un champion du désert, le Diablos noir, dans son propre territoire, il n'avait pas peur de défier de nouveau un soldat des sables.
La Lame Lacérator rugit quand ses lames sortirent et le Hunter fonça vers son adversaire. Avec un mouvement mille fois répété, Schultz arma ses deux fusarbalètes, mit en joue sa cible et pressa la détente. En une fraction de seconde, le complexe mécanisme de l'arme, huilé le matin même, s'enclencha. Les pistons tirèrent, les rouages tournèrent, les balles du chargeur furent placées dans le canon et frappées brutalement, créant une explosion qui propulsait la munition plus vite que le vent. A l'unisson, les deux Brasiers crachèrent un torrent de balles. Du feu sortait du bout des canons, de l'air à plus de 40 degré était expulsé des écoutilles de refroidissement, des douilles fumantes tombaient en cascade sur le sol. De cet enfer sortait des dizaines de soldats, pas plus grands qu'un doigt, mais qui tuaient plus vite que la mort elle-même. Muramasa fut arrêté dans sa lancée et dut parer cette orage de balles avec sa Grande Epée. Chaque impact sur son arme forçait le Hunter à reculer, incapable de faire face à ce déluge monstrueux.
Dès que la dernière balle partit, Schultz laissa tomber les chargeurs vides par terre et rechargea ses deux armes simultanément, d'un mouvement élaboré, optimisé au fil du temps. Visant l'épaule de son adversaire, il tira une munition perçante niv.2 et une munition explosive niv.1. La première balle s'incrusta en vrillant dans l'armure, immédiatement suivie par la deuxième balle, qui s'incrusta dans l'impact précédent, plus profondement, puis explosa. C'était la technique du "Missile Percing" élaborée par Schultz lui-même, afin de pouvoir infliger des dommages considérables même aux monstres aux cuirasses les plus épaisses. La balle perçante forait une ouverture dans la peau protectrice, que la balle explosive empruntait ensuite pour aller exploser en profondeur, où le monstre était sans défense. Bien sûr, toute sa technique reposait dans la précision des deux tirs, qui devaient pénétrer la cible au même endroit, dans le même angle. Schultz avait mis des années à mettre en pratique cette technique et ne la réussissait parfaitement qu'une fois sur quatre. Mais le résultat en valait la peine.
Schultz baissa ses armes et les rangea. Le combat était terminé. Il n'avait utilisé qu'une munition explosive niv.1, mais il se reprochait d'y être allé trop fort en utilisant cette technique. Même les monstres avaient peu de chances de s'en tirer, alors un Hunter... Une épaisse fumée, mélange de poudre brulée, de poussière et de sable, soulevée par l'explosion entourait Muramasa et on ne pouvait même pas le distinguer. Schultz se retourna et commença à faire quelques pas, il allait appeler ses hommes pour ramasser ce qu'il restait de son adversaire quand un rire résonna dans la rue déserte. Un rire dément, malsain. Un rire incontrôlé, qui suintait la folie.
L'artilleur fit volte-face, mettant instinctivement les mains sur les crosses de ses fusarbalètes. Ce rire lui avait fait passer un frisson dans le dos et il était loin d'en être le seul. Il y avait quelque chose d'angoissant, ce rire perdu dans ce lieu à la visibilité réduite et qui semblait venir de partout à la fois. Lentement, à mesure que la fumée se dissipa, une ombre se dessina. Muramasa. Le bras droit était en sang et il trainait sa Lacérator d'une seule main. Mais il riait, il riait aux éclats, à la renverse.
Soudain, il se balança en avant et fonça vers l'artilleur, trainant son épée au sol mais à une vitesse décuplée par la folie. Schultz n'y comprenait plus rien. Jamais aucun monstre ni humain n'avait réagi de la sorte. Dans sa précipitation, il saisit les premières cartouches qui lui tombèrent sous la main, et essaya de les charger, mais il n'arrivait pas à les insérer dans ses fusarbalètes dans sa précipitation mêlée d'une once de panique. Plusieurs balles tombèrent au sol. Muramasa se rapprochait dangereusement. Enfin, Schultz pu charger une munition dans son Brasier Spartacus et tira immédiatement. La balle se révéla être une explosive niv.3, et fonça droit sur Muramasa. Mais ce dernier fit un saut de l'ange et passa à quelques millimètres de la balle, quelques piques de son armure l'éraflèrent même. La munition vola quelques mètres encore derrière le Hunter avant d'exploser. Le souffle de l'explosion propulsa Muramasa encore plus vite et il arriva sur Schultz avant même qu'il ait baissé son bras après avoir tiré. La Lame Lacérator siffla, les lames entamèrent l'armure Plesioth vert au niveau des cotes, seul l'incroyable résistance des écailles du wyvern aquatique évita à l'artilleur d'être tranché en deux. Mais elles ne le sauvèrent pas d'une large entaille, qui se mît à saigner.
Grimaçant de douleur, Schultz chargea une munition fragment niv.2 et se prépara à tirer à bout portant, mais il ne pût tirer car il dut esquiver la Lame Lacérator que Muramasa lui lança en le faisant tournoyer et qui manqua de peu de décapiter net l'artilleur. Il s'en tira avec une entaille qui partait de sous l'oeil droit et qui allait jusqu'à l'oreille droite et la Grande Epée alla se figer dans un mur à quelques mètres. Reculant en tremblant de quelques pas, sonné par le danger qu'il venait de courir, Schultz tenta à nouveau de tirer mais il était trop proche de sa cible, Muramasa saisit de sa main valide le canon et l'écarta vers le ciel, la balle alla se perdre dans les airs. Profitant de l'instant, le Hunter donna un violent coup de pied latéral à l'artilleur, juste sur sa blessure. Schultz retint un hurlement de douleur mais ne pût faire de même pour un crachat de sang.
Lâchant son Brasier Valkyrie, l'artilleur tomba à genoux, les bras sur sa blessure. Mais Muramasa ne s'arrêta pas pour autant, saisissant la tête de Schultz d'une seule main, il le poussa en arrière et le plaqua violemment au sol. Ensuite, il se mît à courir, en trainant toujours l'artilleur plaqué au sol, sa tête raclant le sol rocheux de la rue centrale de Jumbo. Arrivé au pied du mur sur lequel était planté son épée, Muramasa releva Schultz toujours en le tenant d'une seule main et lui cogna la tête brutalement contre l'édifice. Puis une deuxième fois. Une troisième fois. Une quatrième fois. Plusieurs fois, emporté par l'envie de tuer. Le haume de Schultz s'était brisé et son sang irrigait les fissures qui étaient apparues sur le mur.
Muramasa lâcha enfin l'artilleur pour se saisir de sa Lacérator planté jusqu'à la troisième lame dans le mur et le dégager. Levant derrière lui son arme, il se prépara à finir son adversaire. La Grande Epée hurla en fendant les airs. Schultz, animé par ses dernières forces et le désespoir, planta le canon de son Brasier Spartacus dans le casque de l'épéiste, par l'ouverture qui lui permettait de voir. Il ne savait plus quelle balle se trouvait dans l'arme, mais qu'importe, à cette distance il était impossible de rater la cible et un tir même de munition normale niv.1 dans la tête serait fatal. Il rassembla toutes les forces qui lui restaient et se prépara à presser la détente, Les lames fonçaient vers la gorge de l'artilleur...
- Viiite nya!!! Souffle!
- Qu'est-ce que tu crois que je fais tête de Bullfango? Nya! La flûte est plein de sable, pas moyen d'en tirer le moindre son!
- Nyaa! C'est la fin!
- Mais faites quelque chose! C'est votre maître!
Mais le bras de Muramasa s'immobilisa au dernier moment, tout seul. la Lacérator touchait à peine le cou de Schultz, mais un mince filet de sang en coulait déjà. Le rire aussi s'était arrêté. Lentement, Muramasa baissa son bras. Schultz déglutit, il avait toujours le bout de son arme dans le casque de son adversaire. Lentement lui aussi, il retira son fusarbalète, puis s'assit par terre, épuisé, trempé de sueur, mais en tenant toujours en joue le Hunter. Mais Muramasa ne semblait complètement absent. Il remit son arme sur son dos et partit sans se presser, tenant son bras en charpie. Aucun des soldats de la garnison n'osa lui barrer la route et tous s'écartèrent.
Schultz était à bout, physiquement et mentalement. Il n'avait jamais eu une peur pareille, il tremblait encore, trempé de sueur et d'urine. Tandis que ses homme s'amassaient autour de lui et commençaient à lui donner les premiers soins, l'artilleur fit ce que tout artilleur qui se respecte fait après le combat. Il appuya sur le mécanisme servant à sortir toutes les balles de l'arme, et le secoua un peu pour faire tomber les cartouches non percutées par l'ouverture qui s'était faite. Rien ne sortit du fusarbalète. Bêtement, Schultz continua à secouer plus fort. Rien n'en sortait. Le Brasier Spartacus était vide depuis longtemps.
...
- Où est allé le dénommé Muramasa après le combat?
- Je l'ignore Monsieur, quand finalement l'agitation suite à l'état du commandant s'est dissipée, il était déjà parti.
- Un homme massacre votre commandant et vous n'êtes même pas capable de l'arrêter!, hurla l'officer du centre, bande d'incapables!
Le soldat déglutit.
- C'est bon, quittez-moi les lieux, ordonna l'officier, puis s'adressant au garde debout devant la porte, amenez-moi le commandant Panzer tout de suite! Je m'en fous de ce que disent les docteurs, qu'il vienne en lit roulant et avec ses transfusions de potion max s'il le faut!
Le garde partit immédiatement, mais tarda à revenir. Trente minutes plus tard, il revint enfin.
- Bon sang! Qu'est-ce..., pourquoi Panzer n'est-il pas encore là?, hurla l'officier.
- Monsieur... Le commandant il... Il... A...
- Il a quoi?
- Il est introuvable Monsieur! On a cherché partout, son felyne et ses effets personnels ont aussi disparus!
- QUOI?
- Mais... Il a laissé ça sur son lit à l'infirmerie Monsieur.
Le garde tendit à l'officier une tunique rouge de chevalier de la Guilde ainsi que quelques médailles qui attestaient du rang de commandant.
- Par le Fatalis, cette caserne est un vrai nid de melynx!, hurla l'officier frappant la table et voler les papier, ce fils de Genprey a déserté!
Voilà c'est tout pour aujourd'hui, merci de votre attention =D
Attention, âmes sensibles s'abstenir! xD
Je ne sais pas si j'ai réussi à le mettre sur le papier mais je vois super bien ce duel entre Schultz et Miramasa =D
Je me suis acheté une figurine de Monster Hunter! Je suis tombé sur un casque rathalos miniature *w* j'adore <3 j'essayerais de vous en montrer une photo
Allez sans plus tarder, le chapitre II!!
Bonne lecture!
CHAPITRE II:
Quête 1: No More Bullets
Dans une salle obscure du bâtiment alloué à la garnison de la Guilde stationnée à Jumbo, trois officiers en tunique de chelaviers de la Guilde bardés de médailles étaient assis derrière une longue table. Devant eux se trouvait un soldat en uniforme, debout.
- Sergent Stanislas Sonnen?
- Oui Monsieur!, répondit le soldat en se mettant au garde à vous.
- Vous allez être entendu au sujet de l'incident qui est survenu hier dans l'après-midi, entre le commandant Schultz Panzer et le Hunter enregistré sous le nom de Muramasa Ketto. Allez-y.
Comme aucun de ses supérieurs ne lui avait dit de se mettre au repos, le soldat resta au garde à vous et commença:
- Ce jour-là, le commandant est parti patrouiller comme d'habitude, aux alentours de midi. Mais il avait pris son fusarbalète, le Brasier Spartacus, et mis son armure Plesioth vert, ce qu'il ne fait pas d'ordinaire. De plus, son felyne Helmut portait le Brasier Valkyrie, l'autre fusarbalète du commandant.
- Etes-vous en mesure de donner une explication à cela?, questionna l'un des officiers.
- Je pense que c'est la récente agitation qui régnait en ville suite à l'arrivée de ce Hunter nommé Muramasa qui était revenu de...
- On ne vous demande pas votre avis sergent. Tenez-vous aux faits, coupa sèchement l'officier, comment avez-vous appris que le commandant Panzer était en confrontation avec un adversaire?
Le soldat se mordit la lèvre inférieure mais poursuivit:
- Peu de temps après le départ du commandant, le soldat en fonction à la tour de surveillance nous a informé d'un agitation dans la rue centrale, devant l'auberge le "Fier Gendrome".
- Le soldat en poste à la tour à ce moment était le soldat Stevenson, que nous avons auditionné plus tôt, ses dires coïncident avec ceux du sergent, rappella l'officier assis à droite.
- Qu'avez-vous fait ensuite?, continua l'officer assis au centre.
- Selon l'article 16 du code militaire de la Guilde, en l'absence du commandant, j'ai pris la direction de la garnison comme officier le plus haut gradé après le commandant Panzer. Ensuite, j'ai appliqué le schéma habituel en cas de d'agitation civile, j'ai envoyé une troupe d'une dizaine d'hommes en reconnaissance.
- Pouvez-vous nommer ces hommes?
- J'ai délégué la sélection au lieutenant Rise, elle devrait être en mesure de vous fournir les noms.
- Très bien, elle sera entendue, dit l'officier de gauche en gribouillant quelque chose sur ses papiers, continuez.
- La troupe est revenue très vite et nous a informé que le commandant était engagé dans un combat avec un étranger. Bien entendu, j'ai alors mobilisé le maximum d'homme et je suis allé en renfort du commandant. Mais ce dernier à refusé tout soutien de notre part et a émis l'ordre formel de ne pas intervenir.
- Pour quelle raison a-t-il donné un ordre pareil?, questionna l'officier central.
- Aucune idée Monsieur.
- Le commandant Panzer a alors combattu le Hunter Muramasa seul?
- Oui Monsieur. J'ai assisté à tout le combat depuis mon arrivé.
- Racontez-nous alors le combat en détail.
- Oui Monsieur.
...
Tous les spectateurs retenaient leur souffle, l'ancien Schultz était de retour, les deux canons des sables étaient de nouveau réunis, l'histoire était en marche. Même le vent s'était arrêté de souffler, comme si le désert, éternel allié de Schultz, lui témoignait sa fidélité en lui offrant les meilleures conditions de tir. Seul devant cet homme, ses deux fusarbalètes et le désert, se dressait ce Hunter noir, Muramasa. Seul? Non. Muramasa n'était pas seul, il avait la voix, celle qui l'appellait vers le Styx de la Folie, pour le mener dans les profondeurs des Enfers. Cette voix qui était à la fois sa force et sa faiblesse, sa victoire et sa perte, sa rédemption et sa condamnation. La voix de l'aura du Tigrex noir faucheuse d'âme qui flottait au-dessus de Muramasa et trainait son macabre cortège des fantômes de ses victimes. Cet homme avait déjà vaincu un champion du désert, le Diablos noir, dans son propre territoire, il n'avait pas peur de défier de nouveau un soldat des sables.
La Lame Lacérator rugit quand ses lames sortirent et le Hunter fonça vers son adversaire. Avec un mouvement mille fois répété, Schultz arma ses deux fusarbalètes, mit en joue sa cible et pressa la détente. En une fraction de seconde, le complexe mécanisme de l'arme, huilé le matin même, s'enclencha. Les pistons tirèrent, les rouages tournèrent, les balles du chargeur furent placées dans le canon et frappées brutalement, créant une explosion qui propulsait la munition plus vite que le vent. A l'unisson, les deux Brasiers crachèrent un torrent de balles. Du feu sortait du bout des canons, de l'air à plus de 40 degré était expulsé des écoutilles de refroidissement, des douilles fumantes tombaient en cascade sur le sol. De cet enfer sortait des dizaines de soldats, pas plus grands qu'un doigt, mais qui tuaient plus vite que la mort elle-même. Muramasa fut arrêté dans sa lancée et dut parer cette orage de balles avec sa Grande Epée. Chaque impact sur son arme forçait le Hunter à reculer, incapable de faire face à ce déluge monstrueux.
Dès que la dernière balle partit, Schultz laissa tomber les chargeurs vides par terre et rechargea ses deux armes simultanément, d'un mouvement élaboré, optimisé au fil du temps. Visant l'épaule de son adversaire, il tira une munition perçante niv.2 et une munition explosive niv.1. La première balle s'incrusta en vrillant dans l'armure, immédiatement suivie par la deuxième balle, qui s'incrusta dans l'impact précédent, plus profondement, puis explosa. C'était la technique du "Missile Percing" élaborée par Schultz lui-même, afin de pouvoir infliger des dommages considérables même aux monstres aux cuirasses les plus épaisses. La balle perçante forait une ouverture dans la peau protectrice, que la balle explosive empruntait ensuite pour aller exploser en profondeur, où le monstre était sans défense. Bien sûr, toute sa technique reposait dans la précision des deux tirs, qui devaient pénétrer la cible au même endroit, dans le même angle. Schultz avait mis des années à mettre en pratique cette technique et ne la réussissait parfaitement qu'une fois sur quatre. Mais le résultat en valait la peine.
Schultz baissa ses armes et les rangea. Le combat était terminé. Il n'avait utilisé qu'une munition explosive niv.1, mais il se reprochait d'y être allé trop fort en utilisant cette technique. Même les monstres avaient peu de chances de s'en tirer, alors un Hunter... Une épaisse fumée, mélange de poudre brulée, de poussière et de sable, soulevée par l'explosion entourait Muramasa et on ne pouvait même pas le distinguer. Schultz se retourna et commença à faire quelques pas, il allait appeler ses hommes pour ramasser ce qu'il restait de son adversaire quand un rire résonna dans la rue déserte. Un rire dément, malsain. Un rire incontrôlé, qui suintait la folie.
L'artilleur fit volte-face, mettant instinctivement les mains sur les crosses de ses fusarbalètes. Ce rire lui avait fait passer un frisson dans le dos et il était loin d'en être le seul. Il y avait quelque chose d'angoissant, ce rire perdu dans ce lieu à la visibilité réduite et qui semblait venir de partout à la fois. Lentement, à mesure que la fumée se dissipa, une ombre se dessina. Muramasa. Le bras droit était en sang et il trainait sa Lacérator d'une seule main. Mais il riait, il riait aux éclats, à la renverse.
Soudain, il se balança en avant et fonça vers l'artilleur, trainant son épée au sol mais à une vitesse décuplée par la folie. Schultz n'y comprenait plus rien. Jamais aucun monstre ni humain n'avait réagi de la sorte. Dans sa précipitation, il saisit les premières cartouches qui lui tombèrent sous la main, et essaya de les charger, mais il n'arrivait pas à les insérer dans ses fusarbalètes dans sa précipitation mêlée d'une once de panique. Plusieurs balles tombèrent au sol. Muramasa se rapprochait dangereusement. Enfin, Schultz pu charger une munition dans son Brasier Spartacus et tira immédiatement. La balle se révéla être une explosive niv.3, et fonça droit sur Muramasa. Mais ce dernier fit un saut de l'ange et passa à quelques millimètres de la balle, quelques piques de son armure l'éraflèrent même. La munition vola quelques mètres encore derrière le Hunter avant d'exploser. Le souffle de l'explosion propulsa Muramasa encore plus vite et il arriva sur Schultz avant même qu'il ait baissé son bras après avoir tiré. La Lame Lacérator siffla, les lames entamèrent l'armure Plesioth vert au niveau des cotes, seul l'incroyable résistance des écailles du wyvern aquatique évita à l'artilleur d'être tranché en deux. Mais elles ne le sauvèrent pas d'une large entaille, qui se mît à saigner.
Grimaçant de douleur, Schultz chargea une munition fragment niv.2 et se prépara à tirer à bout portant, mais il ne pût tirer car il dut esquiver la Lame Lacérator que Muramasa lui lança en le faisant tournoyer et qui manqua de peu de décapiter net l'artilleur. Il s'en tira avec une entaille qui partait de sous l'oeil droit et qui allait jusqu'à l'oreille droite et la Grande Epée alla se figer dans un mur à quelques mètres. Reculant en tremblant de quelques pas, sonné par le danger qu'il venait de courir, Schultz tenta à nouveau de tirer mais il était trop proche de sa cible, Muramasa saisit de sa main valide le canon et l'écarta vers le ciel, la balle alla se perdre dans les airs. Profitant de l'instant, le Hunter donna un violent coup de pied latéral à l'artilleur, juste sur sa blessure. Schultz retint un hurlement de douleur mais ne pût faire de même pour un crachat de sang.
Lâchant son Brasier Valkyrie, l'artilleur tomba à genoux, les bras sur sa blessure. Mais Muramasa ne s'arrêta pas pour autant, saisissant la tête de Schultz d'une seule main, il le poussa en arrière et le plaqua violemment au sol. Ensuite, il se mît à courir, en trainant toujours l'artilleur plaqué au sol, sa tête raclant le sol rocheux de la rue centrale de Jumbo. Arrivé au pied du mur sur lequel était planté son épée, Muramasa releva Schultz toujours en le tenant d'une seule main et lui cogna la tête brutalement contre l'édifice. Puis une deuxième fois. Une troisième fois. Une quatrième fois. Plusieurs fois, emporté par l'envie de tuer. Le haume de Schultz s'était brisé et son sang irrigait les fissures qui étaient apparues sur le mur.
Muramasa lâcha enfin l'artilleur pour se saisir de sa Lacérator planté jusqu'à la troisième lame dans le mur et le dégager. Levant derrière lui son arme, il se prépara à finir son adversaire. La Grande Epée hurla en fendant les airs. Schultz, animé par ses dernières forces et le désespoir, planta le canon de son Brasier Spartacus dans le casque de l'épéiste, par l'ouverture qui lui permettait de voir. Il ne savait plus quelle balle se trouvait dans l'arme, mais qu'importe, à cette distance il était impossible de rater la cible et un tir même de munition normale niv.1 dans la tête serait fatal. Il rassembla toutes les forces qui lui restaient et se prépara à presser la détente, Les lames fonçaient vers la gorge de l'artilleur...
- Viiite nya!!! Souffle!
- Qu'est-ce que tu crois que je fais tête de Bullfango? Nya! La flûte est plein de sable, pas moyen d'en tirer le moindre son!
- Nyaa! C'est la fin!
- Mais faites quelque chose! C'est votre maître!
Mais le bras de Muramasa s'immobilisa au dernier moment, tout seul. la Lacérator touchait à peine le cou de Schultz, mais un mince filet de sang en coulait déjà. Le rire aussi s'était arrêté. Lentement, Muramasa baissa son bras. Schultz déglutit, il avait toujours le bout de son arme dans le casque de son adversaire. Lentement lui aussi, il retira son fusarbalète, puis s'assit par terre, épuisé, trempé de sueur, mais en tenant toujours en joue le Hunter. Mais Muramasa ne semblait complètement absent. Il remit son arme sur son dos et partit sans se presser, tenant son bras en charpie. Aucun des soldats de la garnison n'osa lui barrer la route et tous s'écartèrent.
Schultz était à bout, physiquement et mentalement. Il n'avait jamais eu une peur pareille, il tremblait encore, trempé de sueur et d'urine. Tandis que ses homme s'amassaient autour de lui et commençaient à lui donner les premiers soins, l'artilleur fit ce que tout artilleur qui se respecte fait après le combat. Il appuya sur le mécanisme servant à sortir toutes les balles de l'arme, et le secoua un peu pour faire tomber les cartouches non percutées par l'ouverture qui s'était faite. Rien ne sortit du fusarbalète. Bêtement, Schultz continua à secouer plus fort. Rien n'en sortait. Le Brasier Spartacus était vide depuis longtemps.
...
- Où est allé le dénommé Muramasa après le combat?
- Je l'ignore Monsieur, quand finalement l'agitation suite à l'état du commandant s'est dissipée, il était déjà parti.
- Un homme massacre votre commandant et vous n'êtes même pas capable de l'arrêter!, hurla l'officer du centre, bande d'incapables!
Le soldat déglutit.
- C'est bon, quittez-moi les lieux, ordonna l'officier, puis s'adressant au garde debout devant la porte, amenez-moi le commandant Panzer tout de suite! Je m'en fous de ce que disent les docteurs, qu'il vienne en lit roulant et avec ses transfusions de potion max s'il le faut!
Le garde partit immédiatement, mais tarda à revenir. Trente minutes plus tard, il revint enfin.
- Bon sang! Qu'est-ce..., pourquoi Panzer n'est-il pas encore là?, hurla l'officier.
- Monsieur... Le commandant il... Il... A...
- Il a quoi?
- Il est introuvable Monsieur! On a cherché partout, son felyne et ses effets personnels ont aussi disparus!
- QUOI?
- Mais... Il a laissé ça sur son lit à l'infirmerie Monsieur.
Le garde tendit à l'officier une tunique rouge de chevalier de la Guilde ainsi que quelques médailles qui attestaient du rang de commandant.
- Par le Fatalis, cette caserne est un vrai nid de melynx!, hurla l'officier frappant la table et voler les papier, ce fils de Genprey a déserté!
Voilà c'est tout pour aujourd'hui, merci de votre attention =D
Nightora- Nombre de messages : 38
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
Génial ! J'adore vraiment !
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
La suite!
Un épisode un peu plus relax aujourd'hui histoire de compenser la violence sanglante d'hier xD
Quelques gags, rien de bien méchant ni lourd j'espère =D
(si quelqu'un parvient à chanter le titre de la quête avec l'air de "promenons-nous dans les bois tant que le loup n'y est pas..." qu'il m'en envoie un enregistrement, j'y arrive pas... ><)
Sans plus tarder, bonne lecture:
CHAPITRE II:
Quête 2: Promenons-nous dans le désert tant que les Céphalos n'y sont pas...
Un soleil ardent... Le désert à perte de vue... De nouveau Muramasa s'enfonçait dans les sables, mais il était cette fois accompagné de ses felynes et d'Asuka, la chercheuse de la Guilde. Ils étaient partis de toute urgence de Jumbo, suite aux troubles causés par le Hunter. Sans trop y réfléchir ils avaient emporté le corps du Diablos noir, mais les felynes n'ayant pas eu le temps de l'évider, il pesait horriblement lourd. Au bout de quelques kilomètres, les felynes n'en pouvaient plus de tirer le lourd chariot et Muramasa les aidait, avec son bras blessé.
- Nyaa... On ne pourrait pas l'évider en route?, demanda Nyaris.
- C'est ça, pour que tous les monstres qui rôdent dans le coin nous suivent?, soupira Asuka et se tournant vers Muramasa, Monsieur Ketto vous devriez vraiment abondonner ce cadavre, vous n'êtes pas en état de...
- Mon état va très bien, coupa sèchement Muramasa.
- Mais vous n'avez même pas pris une potion depuis le combat!
- Je n'en ai pas besoin, je garde ce genre d'objets pour les cas d'extrême nécessité.
- Et vous ne trouvez pas que..., mais Asuka fut interrompue par Zell qui lui sauta sur l'épaule et lui mit la patte contre la bouche.
- Maître...
- Oui, répondit Muramasa en lâchant le chariot, deux à cinq heures, environ 1500 mètres.
- Petite taille... Nya... Très grande vitesse... Des Céphalos?, demanda Zell en se concentrant au maximum sur sa Clairvoyance.
- Est-ce qu'on pourrait m'expliquer ce qui..., commença Asuka qui avait pu se dégager de la patte du lynien.
- Des monstres viennent ici, nya, deux Céphalos, expliqua Nyaris en sautant sur dos du Diablos, venez ici avec les autres felynes mademoiselle, vous y serez en sécurité.
En comprenant ce qui se passait, Asuka ne se fit pas prier et commença à grimper sur le wyvern mort mais se ravisa et redescendit.
- Qu'est-ce que vous attendez?, demanda Muramasa.
- Je ne vais pas laisser un blessé combattre seul, répondit la chercheuse en sortant son arc.
- Humpf, dit le Hunter amusé, faites ce que vous voulez. Mais pour votre information, je ne suis pas blessé, poursuit-il en s'étirant le bras droit qui avait reçu la balle explosive.
Asuka resta ébahie, mais fut ramenée à la réalité par les cris des felynes qui pointaient du doigt deux ailerons qui dépassaient du sable au loin. Mais quand on pût distinguer nettement les deux monstres, un détail sauta aux yeux de Muramasa:
- Ces Céphalos... Sont bizarres. À voir leur sillage, on dirait qu'ils ont deux crêtes sur le dos?
En effet, chaque monstre avait deux choses qui dépassaient la surface des sables, leur aileron et ... Un casque à pique pour l'un et un chapeau d'artilleur en cuir marron étrangement familier pour l'autre...
Le Céphalos jaillit hors du sable dans un long saut, avec Schultz sur son dos, assis devant l'aileron qui criait quelque chose dans le style de "Yeeee haaa!". Après avoir attéri, le monstre rampa encore quelques mètres péniblement avant de s'effondrer, mort de fatigue. Lentement, Schultz descendit de sa monture. Il portait des éperons aux pieds et les plaies dans les cotes du Céphalos prouvaient qu'ils n'étaient pas là pour la décoration. Son felyne Helmut aussi délaissa son Céphalos épuisé. L'artilleur s'étira longuement le dos, il portait des bandages à la tête et au niveau des cotes.
- Ahhhh... Ça faisait des années que je n'avait pas enfourché un Céphalos, je me suis un peu rouillé!
- Non mais c'est pas vrai!, s'écria Asuka, ne me dites pas que cet officier corrompu est revenu se venger!
- Tout doux Genprette, dit Schultz en évacuant le sable de ses oreilles, je ne suis pas revenu pour me battre.
- Alors pour quelle raison?, demanda Muramasa.
L'artilleur dévisagea longuement le Hunter:
- Je suis comme toi Ketto, j'ai besoin d'action dans ma vie. Ce rôle de chef à la garnison ce n'est pas pour moi. Quand je t'ai combattu hier, je me suis rappelé... L'excitation du combat, je m'étais tellement ramolli que je l'avais oublié. Hier, tu m'as rappelé qui j'étais il y a déjà trop longtemps, un jeune artilleur qui n'avait qu'un but: devenir le meilleur et abattre les plus redoutables monstres. À l'Akantor la
Guilde! Je redeviens Hunter! Et je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais affronter pas mal de trucs si je reste avec toi, alors c'est que je vais faire!
Un long silence suivit la tirade de Schultz. Asuka se demandait dans quelle catégorie de maladie mentale on devait classer cet homme tandis que les felynes se grattaient la tête en se demandant si cette demande de rejoindre leur troupe était sérieuse. Mais Muramasa pensait à autre chose depuis un certain temps.
- ... Tu as attiré toute la meute, finit-il par dire à Schultz. En effet, plusieurs
ailerons se profilaient à l'horizon.
- Mais quel idiot!, s'écria Asuka en couvrant les "nya" de panique des felynes, il va tous nous faire tuer!
- T'inquiètes Genprette, j'ai mes deux Brasiers et même ça, dit-il en désignant l'énorme fusarbalète lourd Exploseur Météore sur son dos, et surtout ça, poursuivit-il en se montrant du doigt, la plus belle et la plus fine gâchette du désert! Alors que les Genprettes aillent de mettre à l'abri pendant que les hommes font leur..., mais il fut coupé court par le coup de coude la fille dans ses cotes.
- D'abord, la prochaine fois que tu m'appelles "Genprette" ce n'est pas mon coude mais une flèche que tu vas recevoir. Ensuite la "Gemprette" ne s'est reçue une tannée hier, n'est pas couverte de bandages et peut donc combattre!
- Argh, c'est une habitude chez vous de frapper les blessures des gens?
Quelques minutes plus tard, le combat était engagé. Les Céphalos tournaient autour de la carcasse du Diablos et harcelaient la troupe. Schultz et Asuka étaient montés sur le Diablos pour avoir de meilleurs angles de tir tandis que Muramasa hachait du Céphalos au sol avec sa lame. Asuka visait plutôt bien, mais ses tirs manquaient de puissance, ses flèches ne s'enfonçaient jamais bien profondemment dans ses victimes. Soudain, un Céphalos jaillit et emporta Schultz avec lui. La chercheuse lui décocha une flèche mais dans sa précipitation, la pointe alla se figer dans la cuisse de l'artilleur, qui était en train d'empêcher le monstre de le mordre en lui maintenant les mâchoires ouvertes à l'aide de deux couteaux.
- Aaaargh!
- Bouse de Popo, jura Asuka, je suis vraiment..., mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car un autre Céphalos avait jaillit et lui avait mordu le bras jusqu'à l'épaule avant d'entrainer la jeune fille dans le sable.
Schultz poussa un juron bien plus grossier que celui d'Asuka mais ne pouvait rien faire, il avait besoin de toutes les forces de ses bras pour maintenir ouverte la gueule du Céphalos. Les felynes regardaient impuissants. Asuka ne ressentait même plus la douleur, mais sa vue commençait à se brouiller. Elle aperçu néanmoins Muramasa foncer vers elle, hurler quand un monstre lui mordit la jambe et l'immobilisa. C'était fini, elle ne signerait jamais sa thèse...
Un bras puissant encercla le cou du Céphalos et le tira hors des sables. À mains nues et sans se soucier des rangées de dents plus aiguisées que des rasoirs du nageur, le Hunter écarta les mâchoires du wyvern jusqu'à les lui briser pour lui faire lâcher sa proie. D'un seul coup de couteau à dépecer, il finit la bête qui agonisait alors au sol.
Asuka entrouvrit faiblement les yeux et cracha un peu de sang. Au tibia de Muramasa était toujours accroché la gueule du Céphalos qui l'avait mordu, mais il était décapité. Schultz, avait enfin pu se défaire de son adversaire, arriva en courant et en jurant.
- Les fils de Conga... Je crois qu'on les a tous eus... Elle est dans un sale état... Helmut donne-moi une potion, vite!
- Nya, j'en ai pas maître, miaula le lynien.
- Mais je t'ai dit de tout prendre dans ma boîte à objets?
- C'est ce que j'ai fait maître, j'ai les 12 litres de bière... Il n'y avait rien d'autre...
- Nom d'un...
Mais Muramasa ne les écoutait plus. Redressant un peu Asuka, le Hunter sortit de son sac une fiole de méga potion qu'il décapuchonna avec ses dents avant de cracher le bouchon de liège au loin.
- Je... Je pensais que vous ne vous en serviez qu'en cas de nécessité?, plaisanta faiblement Asuka.
- C'est un cas de grande nécessité, répondit Muramasa le plus sérieusement du monde en lui faisant boire la mixture verte.
- Allez Genprette, tiens le coup!
- Je t'ai dit... de... ne pas... m'appeller..., mais Asuka s'évanouit.
Quand elle se réveilla, elle était allongée sous une petite tente. Un felyne était assis près d'elle et lui appliquait un linge mouillé sur son front.
- Nya! Vous voilà de nouveau parmi nous!
- Où... suis-je?
- Dans un village lynien, répondit Muramasa qui se tenait derrière le felyne, des connaissances de Zell.
La chercheuse se rendit alors compte qu'elle avait été changée et qu'elle avait un énorme bandage sur l'épaule, là où les dents du nageurs s'étaient plantées.
- Merci de vous être occupé de moi, remercia-t-elle le felyne.
- Nya, mais c'est cet homme qu'il faut remercier! Nous autres nous ne savons rien en médecine humaine, c'est lui qui a tout fait...
- QUOI!, s'écria Asuka en rougissant jusqu'à la pointe des pieds, a... alors il... il m'a vue toute... toute..., elle n'arrivait pas à terminer sa phrase.
- Franchement, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat..., coupa Muramasa.
Cette remarque fit l'effet d'un Jus d'énergie à Asuka qui se mît à pousser des insultes à faire pâlir un Congalala et qui prit tout ce passait à sa portée, le felyne y compris, pour le balancer sur le Hunter. Ce dernier sortit tranquillement de la tente alors que le
lynien rebondissait sur son casque.
Schultz avait démonté ses fusarbalètes et les entretenait tout en surveillant du coin de l'œil un melynx qui lorgnait sur une pièce chromée. Muramasa le rejoignit par terre.
- Alors d'après le vacarme je dis qu'elle est réveillée.
- En effet. Dans quelques jours elle pourra reprendre la route.
- C'est bien ça, dit l'artilleur en écrasant du pied la patte du melynx qui rampait sournoisement vers les pièces des fusarbalètes, a propos, le chef du village veut nous voir, on y va?
- Allons-y alors, conclua Muramasa en se levant.
Schultz fit de même et lança quelques felvines au melynx avant de finir d'assembler ses armes et de les emmener avec lui.
Quand les deux Hunters entrèrent dans la tente du chef, ce dernier était en conversation avc Zell:
- A propos, nya, le chef de ton village te cherche partout. Il se plaint que tu ne lui as pas ramené à temps un sushipoisson...
- Nyaaa? Il m'en veut encore après tout ce temps? Mais quelle vieux teigneux celui-là... Et ma flûte qui est toujours bouchée... Si ça se trouve je vais devoir retourner au village pour la réparer...
Voyant les deux hommes, le chef se tourna vers eux et les salua jusqu'à terre:
- Nya! Bienvenue dans mon village! C'est un honneur de recevoir le Tigrex noir et les Doubles canons des sables! Nya, j'espère que vous accepterez ma requête?
- Qui est?, demanda Schultz méfiant.
- Une quête de chasse, nya, on a des monstres qui nous dérangent depuis quelques temps...
- Ah ça c'est dans les cordes du maître!, dit Nyaris, qu'est-ce qui vous importune? Un Gendrome?
- Euuh... Non, légèrement plus grand, nya.
- Un Céphalodrome?, demanda Schultz.
- Non, nya, plus grand. En fait il s'agit de...
- Des Tigrex!, s'écrièrent Zell et Muramasa.
- Nya! Oui c'est ça... Comment avez-vous deviné?
- Non!, expliqua Nyaris horrifié, le maître et Zell ont le talent Clairvoyance, il y a des Tigrex qui viennent par ici! Nya! Sauve qui peut! Les felynes d'abord!
- Nyaaa!, s'écria le chef felyne, comprenant, terrifié, aux abris! Les chefs felynes d'abord!
Schultz sourit, même si une goutte de sueur perlait sur sa joue, il demanda à Muramasa:
- Il va y avoir du sport. Combien?
- Impossible de dire, ils sont trop nombreux, je n'arrive pas à les ressentir distinctement.
- Par le Fatalis... J'espère que tu as bien aiguisé ta lame...
- Combien de balles as-tu?
- Pas de soucis de côté-là, je me suis servi dans l'armurerie de la garnison avant de partir...
- Parfait, allons-y.
Une cacophonie de rugissements de Tigrex retentit au loin...
Je ne suis pas très doué pour écrire des histoires avec des gags ^^"
Le prochain épisode sera de nouveau sérieux, je vous le promets.
A suivre: quête 3: Erreur génétique
Un épisode un peu plus relax aujourd'hui histoire de compenser la violence sanglante d'hier xD
Quelques gags, rien de bien méchant ni lourd j'espère =D
(si quelqu'un parvient à chanter le titre de la quête avec l'air de "promenons-nous dans les bois tant que le loup n'y est pas..." qu'il m'en envoie un enregistrement, j'y arrive pas... ><)
Sans plus tarder, bonne lecture:
CHAPITRE II:
Quête 2: Promenons-nous dans le désert tant que les Céphalos n'y sont pas...
Un soleil ardent... Le désert à perte de vue... De nouveau Muramasa s'enfonçait dans les sables, mais il était cette fois accompagné de ses felynes et d'Asuka, la chercheuse de la Guilde. Ils étaient partis de toute urgence de Jumbo, suite aux troubles causés par le Hunter. Sans trop y réfléchir ils avaient emporté le corps du Diablos noir, mais les felynes n'ayant pas eu le temps de l'évider, il pesait horriblement lourd. Au bout de quelques kilomètres, les felynes n'en pouvaient plus de tirer le lourd chariot et Muramasa les aidait, avec son bras blessé.
- Nyaa... On ne pourrait pas l'évider en route?, demanda Nyaris.
- C'est ça, pour que tous les monstres qui rôdent dans le coin nous suivent?, soupira Asuka et se tournant vers Muramasa, Monsieur Ketto vous devriez vraiment abondonner ce cadavre, vous n'êtes pas en état de...
- Mon état va très bien, coupa sèchement Muramasa.
- Mais vous n'avez même pas pris une potion depuis le combat!
- Je n'en ai pas besoin, je garde ce genre d'objets pour les cas d'extrême nécessité.
- Et vous ne trouvez pas que..., mais Asuka fut interrompue par Zell qui lui sauta sur l'épaule et lui mit la patte contre la bouche.
- Maître...
- Oui, répondit Muramasa en lâchant le chariot, deux à cinq heures, environ 1500 mètres.
- Petite taille... Nya... Très grande vitesse... Des Céphalos?, demanda Zell en se concentrant au maximum sur sa Clairvoyance.
- Est-ce qu'on pourrait m'expliquer ce qui..., commença Asuka qui avait pu se dégager de la patte du lynien.
- Des monstres viennent ici, nya, deux Céphalos, expliqua Nyaris en sautant sur dos du Diablos, venez ici avec les autres felynes mademoiselle, vous y serez en sécurité.
En comprenant ce qui se passait, Asuka ne se fit pas prier et commença à grimper sur le wyvern mort mais se ravisa et redescendit.
- Qu'est-ce que vous attendez?, demanda Muramasa.
- Je ne vais pas laisser un blessé combattre seul, répondit la chercheuse en sortant son arc.
- Humpf, dit le Hunter amusé, faites ce que vous voulez. Mais pour votre information, je ne suis pas blessé, poursuit-il en s'étirant le bras droit qui avait reçu la balle explosive.
Asuka resta ébahie, mais fut ramenée à la réalité par les cris des felynes qui pointaient du doigt deux ailerons qui dépassaient du sable au loin. Mais quand on pût distinguer nettement les deux monstres, un détail sauta aux yeux de Muramasa:
- Ces Céphalos... Sont bizarres. À voir leur sillage, on dirait qu'ils ont deux crêtes sur le dos?
En effet, chaque monstre avait deux choses qui dépassaient la surface des sables, leur aileron et ... Un casque à pique pour l'un et un chapeau d'artilleur en cuir marron étrangement familier pour l'autre...
Le Céphalos jaillit hors du sable dans un long saut, avec Schultz sur son dos, assis devant l'aileron qui criait quelque chose dans le style de "Yeeee haaa!". Après avoir attéri, le monstre rampa encore quelques mètres péniblement avant de s'effondrer, mort de fatigue. Lentement, Schultz descendit de sa monture. Il portait des éperons aux pieds et les plaies dans les cotes du Céphalos prouvaient qu'ils n'étaient pas là pour la décoration. Son felyne Helmut aussi délaissa son Céphalos épuisé. L'artilleur s'étira longuement le dos, il portait des bandages à la tête et au niveau des cotes.
- Ahhhh... Ça faisait des années que je n'avait pas enfourché un Céphalos, je me suis un peu rouillé!
- Non mais c'est pas vrai!, s'écria Asuka, ne me dites pas que cet officier corrompu est revenu se venger!
- Tout doux Genprette, dit Schultz en évacuant le sable de ses oreilles, je ne suis pas revenu pour me battre.
- Alors pour quelle raison?, demanda Muramasa.
L'artilleur dévisagea longuement le Hunter:
- Je suis comme toi Ketto, j'ai besoin d'action dans ma vie. Ce rôle de chef à la garnison ce n'est pas pour moi. Quand je t'ai combattu hier, je me suis rappelé... L'excitation du combat, je m'étais tellement ramolli que je l'avais oublié. Hier, tu m'as rappelé qui j'étais il y a déjà trop longtemps, un jeune artilleur qui n'avait qu'un but: devenir le meilleur et abattre les plus redoutables monstres. À l'Akantor la
Guilde! Je redeviens Hunter! Et je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais affronter pas mal de trucs si je reste avec toi, alors c'est que je vais faire!
Un long silence suivit la tirade de Schultz. Asuka se demandait dans quelle catégorie de maladie mentale on devait classer cet homme tandis que les felynes se grattaient la tête en se demandant si cette demande de rejoindre leur troupe était sérieuse. Mais Muramasa pensait à autre chose depuis un certain temps.
- ... Tu as attiré toute la meute, finit-il par dire à Schultz. En effet, plusieurs
ailerons se profilaient à l'horizon.
- Mais quel idiot!, s'écria Asuka en couvrant les "nya" de panique des felynes, il va tous nous faire tuer!
- T'inquiètes Genprette, j'ai mes deux Brasiers et même ça, dit-il en désignant l'énorme fusarbalète lourd Exploseur Météore sur son dos, et surtout ça, poursuivit-il en se montrant du doigt, la plus belle et la plus fine gâchette du désert! Alors que les Genprettes aillent de mettre à l'abri pendant que les hommes font leur..., mais il fut coupé court par le coup de coude la fille dans ses cotes.
- D'abord, la prochaine fois que tu m'appelles "Genprette" ce n'est pas mon coude mais une flèche que tu vas recevoir. Ensuite la "Gemprette" ne s'est reçue une tannée hier, n'est pas couverte de bandages et peut donc combattre!
- Argh, c'est une habitude chez vous de frapper les blessures des gens?
Quelques minutes plus tard, le combat était engagé. Les Céphalos tournaient autour de la carcasse du Diablos et harcelaient la troupe. Schultz et Asuka étaient montés sur le Diablos pour avoir de meilleurs angles de tir tandis que Muramasa hachait du Céphalos au sol avec sa lame. Asuka visait plutôt bien, mais ses tirs manquaient de puissance, ses flèches ne s'enfonçaient jamais bien profondemment dans ses victimes. Soudain, un Céphalos jaillit et emporta Schultz avec lui. La chercheuse lui décocha une flèche mais dans sa précipitation, la pointe alla se figer dans la cuisse de l'artilleur, qui était en train d'empêcher le monstre de le mordre en lui maintenant les mâchoires ouvertes à l'aide de deux couteaux.
- Aaaargh!
- Bouse de Popo, jura Asuka, je suis vraiment..., mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car un autre Céphalos avait jaillit et lui avait mordu le bras jusqu'à l'épaule avant d'entrainer la jeune fille dans le sable.
Schultz poussa un juron bien plus grossier que celui d'Asuka mais ne pouvait rien faire, il avait besoin de toutes les forces de ses bras pour maintenir ouverte la gueule du Céphalos. Les felynes regardaient impuissants. Asuka ne ressentait même plus la douleur, mais sa vue commençait à se brouiller. Elle aperçu néanmoins Muramasa foncer vers elle, hurler quand un monstre lui mordit la jambe et l'immobilisa. C'était fini, elle ne signerait jamais sa thèse...
Un bras puissant encercla le cou du Céphalos et le tira hors des sables. À mains nues et sans se soucier des rangées de dents plus aiguisées que des rasoirs du nageur, le Hunter écarta les mâchoires du wyvern jusqu'à les lui briser pour lui faire lâcher sa proie. D'un seul coup de couteau à dépecer, il finit la bête qui agonisait alors au sol.
Asuka entrouvrit faiblement les yeux et cracha un peu de sang. Au tibia de Muramasa était toujours accroché la gueule du Céphalos qui l'avait mordu, mais il était décapité. Schultz, avait enfin pu se défaire de son adversaire, arriva en courant et en jurant.
- Les fils de Conga... Je crois qu'on les a tous eus... Elle est dans un sale état... Helmut donne-moi une potion, vite!
- Nya, j'en ai pas maître, miaula le lynien.
- Mais je t'ai dit de tout prendre dans ma boîte à objets?
- C'est ce que j'ai fait maître, j'ai les 12 litres de bière... Il n'y avait rien d'autre...
- Nom d'un...
Mais Muramasa ne les écoutait plus. Redressant un peu Asuka, le Hunter sortit de son sac une fiole de méga potion qu'il décapuchonna avec ses dents avant de cracher le bouchon de liège au loin.
- Je... Je pensais que vous ne vous en serviez qu'en cas de nécessité?, plaisanta faiblement Asuka.
- C'est un cas de grande nécessité, répondit Muramasa le plus sérieusement du monde en lui faisant boire la mixture verte.
- Allez Genprette, tiens le coup!
- Je t'ai dit... de... ne pas... m'appeller..., mais Asuka s'évanouit.
Quand elle se réveilla, elle était allongée sous une petite tente. Un felyne était assis près d'elle et lui appliquait un linge mouillé sur son front.
- Nya! Vous voilà de nouveau parmi nous!
- Où... suis-je?
- Dans un village lynien, répondit Muramasa qui se tenait derrière le felyne, des connaissances de Zell.
La chercheuse se rendit alors compte qu'elle avait été changée et qu'elle avait un énorme bandage sur l'épaule, là où les dents du nageurs s'étaient plantées.
- Merci de vous être occupé de moi, remercia-t-elle le felyne.
- Nya, mais c'est cet homme qu'il faut remercier! Nous autres nous ne savons rien en médecine humaine, c'est lui qui a tout fait...
- QUOI!, s'écria Asuka en rougissant jusqu'à la pointe des pieds, a... alors il... il m'a vue toute... toute..., elle n'arrivait pas à terminer sa phrase.
- Franchement, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat..., coupa Muramasa.
Cette remarque fit l'effet d'un Jus d'énergie à Asuka qui se mît à pousser des insultes à faire pâlir un Congalala et qui prit tout ce passait à sa portée, le felyne y compris, pour le balancer sur le Hunter. Ce dernier sortit tranquillement de la tente alors que le
lynien rebondissait sur son casque.
Schultz avait démonté ses fusarbalètes et les entretenait tout en surveillant du coin de l'œil un melynx qui lorgnait sur une pièce chromée. Muramasa le rejoignit par terre.
- Alors d'après le vacarme je dis qu'elle est réveillée.
- En effet. Dans quelques jours elle pourra reprendre la route.
- C'est bien ça, dit l'artilleur en écrasant du pied la patte du melynx qui rampait sournoisement vers les pièces des fusarbalètes, a propos, le chef du village veut nous voir, on y va?
- Allons-y alors, conclua Muramasa en se levant.
Schultz fit de même et lança quelques felvines au melynx avant de finir d'assembler ses armes et de les emmener avec lui.
Quand les deux Hunters entrèrent dans la tente du chef, ce dernier était en conversation avc Zell:
- A propos, nya, le chef de ton village te cherche partout. Il se plaint que tu ne lui as pas ramené à temps un sushipoisson...
- Nyaaa? Il m'en veut encore après tout ce temps? Mais quelle vieux teigneux celui-là... Et ma flûte qui est toujours bouchée... Si ça se trouve je vais devoir retourner au village pour la réparer...
Voyant les deux hommes, le chef se tourna vers eux et les salua jusqu'à terre:
- Nya! Bienvenue dans mon village! C'est un honneur de recevoir le Tigrex noir et les Doubles canons des sables! Nya, j'espère que vous accepterez ma requête?
- Qui est?, demanda Schultz méfiant.
- Une quête de chasse, nya, on a des monstres qui nous dérangent depuis quelques temps...
- Ah ça c'est dans les cordes du maître!, dit Nyaris, qu'est-ce qui vous importune? Un Gendrome?
- Euuh... Non, légèrement plus grand, nya.
- Un Céphalodrome?, demanda Schultz.
- Non, nya, plus grand. En fait il s'agit de...
- Des Tigrex!, s'écrièrent Zell et Muramasa.
- Nya! Oui c'est ça... Comment avez-vous deviné?
- Non!, expliqua Nyaris horrifié, le maître et Zell ont le talent Clairvoyance, il y a des Tigrex qui viennent par ici! Nya! Sauve qui peut! Les felynes d'abord!
- Nyaaa!, s'écria le chef felyne, comprenant, terrifié, aux abris! Les chefs felynes d'abord!
Schultz sourit, même si une goutte de sueur perlait sur sa joue, il demanda à Muramasa:
- Il va y avoir du sport. Combien?
- Impossible de dire, ils sont trop nombreux, je n'arrive pas à les ressentir distinctement.
- Par le Fatalis... J'espère que tu as bien aiguisé ta lame...
- Combien de balles as-tu?
- Pas de soucis de côté-là, je me suis servi dans l'armurerie de la garnison avant de partir...
- Parfait, allons-y.
Une cacophonie de rugissements de Tigrex retentit au loin...
Je ne suis pas très doué pour écrire des histoires avec des gags ^^"
Le prochain épisode sera de nouveau sérieux, je vous le promets.
A suivre: quête 3: Erreur génétique
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
J'adore ces deux chapitres, le combat entre Shultz et Muramassa est vraiment bien decrit, ton histoire est de plus en plus interressante ! D'autant plus que les fautes se font de plus en plus rares :
Maintenant pour la quete 2, chap 2.
Voila ! Continue j'attend la suite ! C'est toujours aussi bien écrit, bien décrit, et surtout clair et aeré
La chelaverie...interessant...trois officiers en tunique de chelaviers
Répétition un peu lourde, quelques chose dans le style de : mais il ne put le faire car il dut esquiver... serait plus agréable à lire.et se prépara à tirer à bout portant, mais il ne pût tirer car il dut esquiver la Lame Lacérator
Et la degager, tu parle de sa lame non ?Muramasa lâcha enfin l'artilleur pour se saisir de sa Lacérator planté jusqu'à la troisième lame dans le mur et le dégager.
QuézaquoMais Muramasa ne semblait complètement absent.
Quézaquo bishurla l'officier frappant la table et voler les papier
Maintenant pour la quete 2, chap 2.
Les aida non ?les felynes n'en pouvaient plus de tirer le lourd chariot et Muramasa les aidait,
Je me met à l'abris, tu te met à l'abris [...] elles de mettent à l'abris...Alors que les Genprettes aillent de mettre à l'abri
Voila ! Continue j'attend la suite ! C'est toujours aussi bien écrit, bien décrit, et surtout clair et aeré
Derdax- Nombre de messages : 78
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Date d'inscription : 28/04/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Au puré super cool ton histoire, toujour aussi folle (je parle du gar qui chevauche un cephalos) et surtoutla suite
ddleterrible- Nombre de messages : 292
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bonjour!
Voilà voilà, la suite!
Mais d'abord un petit mot pour mes supers lecteurs qui me corrigent. Je l'ai déjà dit mais pour que ce ne soit pas mal interprêté je le redis =D je prends en note toutes les remarques pour les fautes et les maladresses, le fait que je ne les corrige pas tout de suite ne signie en rien que j'ignore vos critiques, au contraire, elles prouvent que vous lisez ma fic avec attention, que vous voulez autant que moi qu'elle soit la meilleure possible et ça me va droit au cœur =D La raison est que je me co depuis un mobile et qu'éditer un message aussi long que mes posts avec cet appareil m'enverrait à l'hôpital psychiatrique >< Ca me tracassait depuis quelques temps déjà alors je soulage mon esprit, chers correcteurs, vous n'êtes ni ignorés ni snobés =D un peu de patience je vous prie, merci votre compréhension (^_^) continuez à chasser les fautes! xD
Il arrive aujourd'hui une facheuse mésaventure à Schultz, j'espère que cela vous amusera parque lui, franchement, il n'a pas dû apprécier xD
Et autre chose, suite à un léger remaniement du sénario, le titre de la quête n'est plus celle annoncé, toutes mes excuses, mais la quête "Erreur génétique" arrivera bientôt.
Assez papoté, bonne lecture!
CHAPITRE II:
Quête 3: Canons impuissants
Les deux Hunters sortirent en courant de la grande tente. Le chef felyne avait déjà donné l'alerte et les lyniens couraient de gauche à droite, essayant de s'enfuir, de sauver quelques babioles. Soudain, un premier rugissement se fit entendre. Puis un deuxième, comme pour répondre au premier. Ensuite, ce fut un déluge de cris.
- Par le Fatalis, combien sont-ils?, hurla Schultz pour couvrir le vacarme.
Mais l'artilleur ne pût connaître la réponse de Murasama car il se rendit compte qu'il l'avait perdu de vue, il n'y avait autour de lui qu'une foule de felynes affolés. Il jura de tous les noms et examina attentivement les environs. Il y avait felyne qui courait à quatre pattes, un autre qui détalait avec une quantité impressionnante d'objets, un Tigrex sur une maison de lynien en terre, un cochon qui s'enfuiait en couinant...
Schultz s'immobilita et arrêta de suivre des yeux le cochon, qui disparut dans un trou. Il avait cru voir quelque chose, et si ce quelque chose était bien là, eh bien il était dans de beaux draps. Lentement il se retourna et leva la tête. Le Tigrex était bien là, perché sur le toit d'une bâtisse lynienne. Étirant le cou verticalement et regardant à gauche et à droite, il semblait chercher quelque chose. La goutte de sueur qui coula sur le cou de l'artilleur le tira de sa torpeur et sans oser quitter le wyvern des yeux, il chercha à tâtons la crosse de ses armes. Quand enfin il pût y mettre sa main dessus, il repris de l'assurance. Il n'était pas seul. Il avait avec lui ses trois compagnons les plus fidèles, ses trois fusarbalètes, qui ne l'avaient jamais abondonné, l'avaient toujours soutenu. Schultz déglutit et osa esquisser un sourire:
- Mon gros, j'espère que tu aimes les balles, parce que tu vas en prendre un sacré paquet!, murmura-t-il en mettant en joue le Tigrex.
Mais au moment de faire feu, un éclat brillant attira l'œil de lynx du tireur. C'était un melynx qui s'enfuiait en transportant quelque chose d'un éclat familier, trop familier. Pris d'un doute qui lui glaça le sang, Schultz sauta et plaqua le lynien du bout des bras. Ignorant les miaulements et les coups de griffes sur son visage, il arracha des pattes voleuses le butin qu'elles transportait. Pendant quelques secondes, l'artilleur resta là, à comtempler horrifié ce qu'il avait pris au melynx. Dans le creux de sa main se trouvait trois pièces en métal bien chromé, que Schultz connaissait bien puisqu'il les adorait et les astiquait chaque jour. La partie maîtresse d'un fusarbalète, le cœur de cette arme, la pièce qui servait à percuter les cartouches des munitions. Sans ça, un fusarbalète ne servait pas plus qu'un bâton. Ses trois plus fidèles alliés venaient de laisser tomber Schultz.
- Mais quand est-ce que tu as pu..., interrogea ahuri le Hunter au melynx toujours plaqué au sol mais un grognement le coupa net.
Lentement il se retourna avec un petit rire nerveux. Le Tigrex le fixait du regard, un regard mauvais comme s'il savait que l'artilleur avait voulu l'abattre quelques secondes plus tôt et qu'il était incapable d'utiliser ses armes.
- Par les crocs du Gendrome, soupira le Hunter, je pensais que j'allais en vivre des trucs avec ce malade en armure noire, je suis servi. Tiens pour me faire pardonner, dit-il au Tigrex en lui lança le melynx, il faut bien qu'il me serve à quelque chose après ce qu'il m'a fait. Avec un peu de chance, il lui volera les griffes et les crocs.
Et il commença à courir en hurlant, le Tigrex à ses trousses.
Le chaos le plus total régnait dans le village composé de divers bâtisses en terre à l'architecture lynienne et de tentes en cuir. Plusieurs Tigrex s'y trouvaient, mais la majorité ne faisaient que traverser le village à toute vitesse, courant, sautant et volant. Cependant, leur simple passage provoquait d'énormes dégâts. Et quand ils apercevaient un beau morceau de viande monté sur pattes, ils s'arrêtaient et le poursuivait. S'il y avait beaucoup de wyvern au sol, ce n'était rien comparé à ceux qui se trouvaient dans les airs et obscurcissaient le domaine du Rathalos. Toute une armée de Tigrex était en mouvement, la puissance dégagée était franchement terrifiante, tous ces monstres causaient autant de dégâts et pourtant ce n'était même pas dans leurs intentions. La grande majorité ignoraient tout simplement le village, le piétinant sans pitié.
Muramasa courait vers la tente où se trouvait le reste de la troupe. Soudain, un felyne bleu sortit d'entre deux maisons lyniennes en courant de toutes les forces de ses quatre pattes. Il n'y avait dans tout Gardemine qu'un seul
felyne de cette couleur. Muramasa l'attrapa par la peau du cou:
- Nyaris? Où vas-tu? Notre tente est de l'autre côté!
- Nyaaa nyaaa nyaaaaa, le felyne était tellement affolé qu'il ne pouvait que miauler, nyaaaa ny... Craaah, grinça Nyaris, il venait de perdre la voix à force de crier.
A ce moment, le Tigrex qui poursuivait le lynien apparut en écrasant les constructions sur son passage. De la salive écumait de sa large gueule garnie de dents et ses énormes griffes déchiraient le sol sableux. Il chargeait à toute vitesse vers le Hunter et son felyne, ses mâchoires claquant au rythme de ses pas.
Nyaris se débattit mais Muramasa ne le lâcha pas. Il tourna lentement la tête vers le wyvern. Quand leur yeux se rencontrèrent, les pupilles du Tigrex se dilatèrent et le monstre freina brutalement sa lancée. Juste à temps pour s'arrêter en dérapant à quelques centimètres du Hunter. Nyaris pouvait sentir la respiration du wyvern sur son postérieur, s'en était trop, il perdit connaissance. Muramasa et le Tigrex se regardèrent encore quelques secondes, puis le wyvern recula, sauta dans les airs et partit en planant. Le Hunter suivit des yeux le wyvern rejoindre les dizaines d'autres Tigrex dans les airs puis mît le lynien sans connaissance sur son épaule, jura car Nyaris venait de relâcher sa vessie sur lui avant de continuer vers la tente.
Quand Muramasa y arriva, il trouva Zell, le reste de ses felynes et Asuka, toujours alitée. Mais elle tenait fermement, en tremblant tout de même un peu, son arc et Zell faisait de même avec sa flûte. Quand la chercheuse vit le Hunter, elle demanda:
- Qu'est-ce qui se passe nom d'un Kelbi? Les Tigrex ne sont pas censés vivre en meute!
- Ça va, répondit le Hunter en reposant Nyaris au sol, ils ne font que passer. S'ils n'ont pas trop faim et que rien n'attire leur attention ils ne s'arrêteront pas.
- C'est sûr que lui il n'attire pas l'attention, nya, miaula Zell en trainant Nyaris vers le fond de l'habitation.
- Quelque chose les obscède. La plupart nous ignorent tout simplement, il sont en chasse, remarqua Muramasa, mais quoi? Quel monstre est suffisamment puissant et dangereux pour qu'autant de Tigrex s'allient pour l'abattre?
- Nya, et l'artilleur maître? Il n'était pas avec vous?
- Je ne sais pas, il était derrière moi. Je vais le chercher, dit Muramasa en sortant.
Asuka se leva alors, jeta une armure en cuir sur elle et se dirigea vers la sortie.
- Nya, non mademoiselle, vous ne... , voulut retenir Zell.
- Si je reste ici à écouter le vacarme dehors je deviendrais folle, justifia le jeune fille avant de sortir elle aussi.
Muramasa et Asuka s'arrêtèrent à quelques pas de la tente. L'agitation s'était apaisée et laissait place à un village saccagé. Tentes renversées, bâtiments écroulés, des objets éparpillés par-ci par-là... Les felynes commençaient à sortir le bout de leur museau des trous dans lequels ils se cachaient. Schultz apparut à l'angle d'une tente à quelques dizaines de mètres. Il était couvert de griffures au visage et courait vers ses deux compagnons en faisant de grands gestes des bras, trop épuisé pour crier.
- Qu'est-ce qu'il, commença Asuka, mais elle comprit quand un Tigrex apparut à la suite de l'artilleur en faisant un virage serré en glissant, non non! Espèce de Conga ne viens pas par ici! Tu vas l'amener droit sur nous!
Schultz était épuisé. Courir avec trois fusarbalètes n'était pas de tout repos, surtout quand ils ne servaient à rien. Il fallait aussi avouer qu'il n'était pas au mieux de sa forme après ces années coincé à Jumbo entre bière et tabac. Le seul exercice physique qu'il avait eu ces derniers temps était de courir derrière un voleur sur une dizaine de mètres. À bout de souffle, ses jambes flanchèrent et il s'écroula à terre. Asuka cria et branda son arc. Muramasa dégaina et fonça vers l'artilleur. Mais le Tigrex était déjà sur Schultz...
- Nyaaa! Maître!, miaula Helmut, vous ne pouvez pas mourir maintenant! Vous me devez encore quatre mois de service impayés!
Voilà! J'attends vos critiques avec impatience!
C'est bientôt la rentrée et comme je rentre en prépa j'aurais de moins en moins de temps pour poster, mais je compte sur vous pour ne pas oublier ce topic, merci!
Voilà voilà, la suite!
Mais d'abord un petit mot pour mes supers lecteurs qui me corrigent. Je l'ai déjà dit mais pour que ce ne soit pas mal interprêté je le redis =D je prends en note toutes les remarques pour les fautes et les maladresses, le fait que je ne les corrige pas tout de suite ne signie en rien que j'ignore vos critiques, au contraire, elles prouvent que vous lisez ma fic avec attention, que vous voulez autant que moi qu'elle soit la meilleure possible et ça me va droit au cœur =D La raison est que je me co depuis un mobile et qu'éditer un message aussi long que mes posts avec cet appareil m'enverrait à l'hôpital psychiatrique >< Ca me tracassait depuis quelques temps déjà alors je soulage mon esprit, chers correcteurs, vous n'êtes ni ignorés ni snobés =D un peu de patience je vous prie, merci votre compréhension (^_^) continuez à chasser les fautes! xD
Il arrive aujourd'hui une facheuse mésaventure à Schultz, j'espère que cela vous amusera parque lui, franchement, il n'a pas dû apprécier xD
Et autre chose, suite à un léger remaniement du sénario, le titre de la quête n'est plus celle annoncé, toutes mes excuses, mais la quête "Erreur génétique" arrivera bientôt.
Assez papoté, bonne lecture!
CHAPITRE II:
Quête 3: Canons impuissants
Les deux Hunters sortirent en courant de la grande tente. Le chef felyne avait déjà donné l'alerte et les lyniens couraient de gauche à droite, essayant de s'enfuir, de sauver quelques babioles. Soudain, un premier rugissement se fit entendre. Puis un deuxième, comme pour répondre au premier. Ensuite, ce fut un déluge de cris.
- Par le Fatalis, combien sont-ils?, hurla Schultz pour couvrir le vacarme.
Mais l'artilleur ne pût connaître la réponse de Murasama car il se rendit compte qu'il l'avait perdu de vue, il n'y avait autour de lui qu'une foule de felynes affolés. Il jura de tous les noms et examina attentivement les environs. Il y avait felyne qui courait à quatre pattes, un autre qui détalait avec une quantité impressionnante d'objets, un Tigrex sur une maison de lynien en terre, un cochon qui s'enfuiait en couinant...
Schultz s'immobilita et arrêta de suivre des yeux le cochon, qui disparut dans un trou. Il avait cru voir quelque chose, et si ce quelque chose était bien là, eh bien il était dans de beaux draps. Lentement il se retourna et leva la tête. Le Tigrex était bien là, perché sur le toit d'une bâtisse lynienne. Étirant le cou verticalement et regardant à gauche et à droite, il semblait chercher quelque chose. La goutte de sueur qui coula sur le cou de l'artilleur le tira de sa torpeur et sans oser quitter le wyvern des yeux, il chercha à tâtons la crosse de ses armes. Quand enfin il pût y mettre sa main dessus, il repris de l'assurance. Il n'était pas seul. Il avait avec lui ses trois compagnons les plus fidèles, ses trois fusarbalètes, qui ne l'avaient jamais abondonné, l'avaient toujours soutenu. Schultz déglutit et osa esquisser un sourire:
- Mon gros, j'espère que tu aimes les balles, parce que tu vas en prendre un sacré paquet!, murmura-t-il en mettant en joue le Tigrex.
Mais au moment de faire feu, un éclat brillant attira l'œil de lynx du tireur. C'était un melynx qui s'enfuiait en transportant quelque chose d'un éclat familier, trop familier. Pris d'un doute qui lui glaça le sang, Schultz sauta et plaqua le lynien du bout des bras. Ignorant les miaulements et les coups de griffes sur son visage, il arracha des pattes voleuses le butin qu'elles transportait. Pendant quelques secondes, l'artilleur resta là, à comtempler horrifié ce qu'il avait pris au melynx. Dans le creux de sa main se trouvait trois pièces en métal bien chromé, que Schultz connaissait bien puisqu'il les adorait et les astiquait chaque jour. La partie maîtresse d'un fusarbalète, le cœur de cette arme, la pièce qui servait à percuter les cartouches des munitions. Sans ça, un fusarbalète ne servait pas plus qu'un bâton. Ses trois plus fidèles alliés venaient de laisser tomber Schultz.
- Mais quand est-ce que tu as pu..., interrogea ahuri le Hunter au melynx toujours plaqué au sol mais un grognement le coupa net.
Lentement il se retourna avec un petit rire nerveux. Le Tigrex le fixait du regard, un regard mauvais comme s'il savait que l'artilleur avait voulu l'abattre quelques secondes plus tôt et qu'il était incapable d'utiliser ses armes.
- Par les crocs du Gendrome, soupira le Hunter, je pensais que j'allais en vivre des trucs avec ce malade en armure noire, je suis servi. Tiens pour me faire pardonner, dit-il au Tigrex en lui lança le melynx, il faut bien qu'il me serve à quelque chose après ce qu'il m'a fait. Avec un peu de chance, il lui volera les griffes et les crocs.
Et il commença à courir en hurlant, le Tigrex à ses trousses.
Le chaos le plus total régnait dans le village composé de divers bâtisses en terre à l'architecture lynienne et de tentes en cuir. Plusieurs Tigrex s'y trouvaient, mais la majorité ne faisaient que traverser le village à toute vitesse, courant, sautant et volant. Cependant, leur simple passage provoquait d'énormes dégâts. Et quand ils apercevaient un beau morceau de viande monté sur pattes, ils s'arrêtaient et le poursuivait. S'il y avait beaucoup de wyvern au sol, ce n'était rien comparé à ceux qui se trouvaient dans les airs et obscurcissaient le domaine du Rathalos. Toute une armée de Tigrex était en mouvement, la puissance dégagée était franchement terrifiante, tous ces monstres causaient autant de dégâts et pourtant ce n'était même pas dans leurs intentions. La grande majorité ignoraient tout simplement le village, le piétinant sans pitié.
Muramasa courait vers la tente où se trouvait le reste de la troupe. Soudain, un felyne bleu sortit d'entre deux maisons lyniennes en courant de toutes les forces de ses quatre pattes. Il n'y avait dans tout Gardemine qu'un seul
felyne de cette couleur. Muramasa l'attrapa par la peau du cou:
- Nyaris? Où vas-tu? Notre tente est de l'autre côté!
- Nyaaa nyaaa nyaaaaa, le felyne était tellement affolé qu'il ne pouvait que miauler, nyaaaa ny... Craaah, grinça Nyaris, il venait de perdre la voix à force de crier.
A ce moment, le Tigrex qui poursuivait le lynien apparut en écrasant les constructions sur son passage. De la salive écumait de sa large gueule garnie de dents et ses énormes griffes déchiraient le sol sableux. Il chargeait à toute vitesse vers le Hunter et son felyne, ses mâchoires claquant au rythme de ses pas.
Nyaris se débattit mais Muramasa ne le lâcha pas. Il tourna lentement la tête vers le wyvern. Quand leur yeux se rencontrèrent, les pupilles du Tigrex se dilatèrent et le monstre freina brutalement sa lancée. Juste à temps pour s'arrêter en dérapant à quelques centimètres du Hunter. Nyaris pouvait sentir la respiration du wyvern sur son postérieur, s'en était trop, il perdit connaissance. Muramasa et le Tigrex se regardèrent encore quelques secondes, puis le wyvern recula, sauta dans les airs et partit en planant. Le Hunter suivit des yeux le wyvern rejoindre les dizaines d'autres Tigrex dans les airs puis mît le lynien sans connaissance sur son épaule, jura car Nyaris venait de relâcher sa vessie sur lui avant de continuer vers la tente.
Quand Muramasa y arriva, il trouva Zell, le reste de ses felynes et Asuka, toujours alitée. Mais elle tenait fermement, en tremblant tout de même un peu, son arc et Zell faisait de même avec sa flûte. Quand la chercheuse vit le Hunter, elle demanda:
- Qu'est-ce qui se passe nom d'un Kelbi? Les Tigrex ne sont pas censés vivre en meute!
- Ça va, répondit le Hunter en reposant Nyaris au sol, ils ne font que passer. S'ils n'ont pas trop faim et que rien n'attire leur attention ils ne s'arrêteront pas.
- C'est sûr que lui il n'attire pas l'attention, nya, miaula Zell en trainant Nyaris vers le fond de l'habitation.
- Quelque chose les obscède. La plupart nous ignorent tout simplement, il sont en chasse, remarqua Muramasa, mais quoi? Quel monstre est suffisamment puissant et dangereux pour qu'autant de Tigrex s'allient pour l'abattre?
- Nya, et l'artilleur maître? Il n'était pas avec vous?
- Je ne sais pas, il était derrière moi. Je vais le chercher, dit Muramasa en sortant.
Asuka se leva alors, jeta une armure en cuir sur elle et se dirigea vers la sortie.
- Nya, non mademoiselle, vous ne... , voulut retenir Zell.
- Si je reste ici à écouter le vacarme dehors je deviendrais folle, justifia le jeune fille avant de sortir elle aussi.
Muramasa et Asuka s'arrêtèrent à quelques pas de la tente. L'agitation s'était apaisée et laissait place à un village saccagé. Tentes renversées, bâtiments écroulés, des objets éparpillés par-ci par-là... Les felynes commençaient à sortir le bout de leur museau des trous dans lequels ils se cachaient. Schultz apparut à l'angle d'une tente à quelques dizaines de mètres. Il était couvert de griffures au visage et courait vers ses deux compagnons en faisant de grands gestes des bras, trop épuisé pour crier.
- Qu'est-ce qu'il, commença Asuka, mais elle comprit quand un Tigrex apparut à la suite de l'artilleur en faisant un virage serré en glissant, non non! Espèce de Conga ne viens pas par ici! Tu vas l'amener droit sur nous!
Schultz était épuisé. Courir avec trois fusarbalètes n'était pas de tout repos, surtout quand ils ne servaient à rien. Il fallait aussi avouer qu'il n'était pas au mieux de sa forme après ces années coincé à Jumbo entre bière et tabac. Le seul exercice physique qu'il avait eu ces derniers temps était de courir derrière un voleur sur une dizaine de mètres. À bout de souffle, ses jambes flanchèrent et il s'écroula à terre. Asuka cria et branda son arc. Muramasa dégaina et fonça vers l'artilleur. Mais le Tigrex était déjà sur Schultz...
- Nyaaa! Maître!, miaula Helmut, vous ne pouvez pas mourir maintenant! Vous me devez encore quatre mois de service impayés!
Voilà! J'attends vos critiques avec impatience!
C'est bientôt la rentrée et comme je rentre en prépa j'aurais de moins en moins de temps pour poster, mais je compte sur vous pour ne pas oublier ce topic, merci!
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Super chap et bonne chance pour la prepa ^^
Malphas- Nombre de messages : 453
Age : 29
Localisation : Dans la Grande Forêt, faisant un poker avec deux Congalalas Emeraudes
Rang : Je vais pas le dire, histoire de pas faire de jaloux xD
Date d'inscription : 08/06/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bravo franchement Bravo interressant et on ne s'en lasse pas continues !!!!
Gun145- Nombre de messages : 76
Age : 27
Localisation : à la guilde
Rang : le maximum
Date d'inscription : 26/05/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Cool superbe et j'aime bien quand le chat rapelle a Muramasa qu'il lui doit de l'argent.Bravo
ddleterrible- Nombre de messages : 292
Age : 28
Localisation : Regarde au 3eme de la 6rue du 5boulevard du 9 arrondissement du 974 et prend la porte de gauche
Rang : 5 de la guilde 9du chat
Date d'inscription : 21/03/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Chaud devant! La suite!
J'arrive pas du tout à bosser ><
M'enfin je rattraperai quand les vacs seront finis... J'espère O__O"
En attendant quitte à glander, autant écrire!
Bonne lecture!
Chapitre II:
Quête 4: Leçon de tir et leçon de foi
- Nyaaa... Tu vas voir ce qu'il en coûte de s'en prendre à ce village... Tout est prêt?
- Nya! Oui chef, tout est prêt.
- Attendez... Attendez encore un peu... Maintenant! Allez-y!
La fosse piégée s'activa alors, engloutissant le Tigrex et Schultz. Le wyvern était immobilisé, emprisonné dans le piège, enlisé jusqu'à la poitrine, ne pouvant plus que crier et se débattre un peu. L'artilleur par contre, à cause de sa taille humaine, était quasi-totalement sous terre, seul un gantelet Plesioth vert qui remuait frénétiquement indiquait qu'un Hunter impatient de sortir du piège était là. Muramasa saisit la main de l'artilleur et la tira d'un coup sec. Seul le gantelet resta dans sa main.
- On reconnait la qualité "fait à Jumbo", soupira-t-il avant de prendre cette fois-ci la main nue et de sortir Schultz de sa prison.
- Kof kof... Graaah peuh, cracha l'artilleur, la trachée pleine de sable, kof, eh, c'est fait à Pokke ça, kof, qu'est-ce tu crois? Kof, kof... Je ne prends que de la qualité import moi, kof...
- Mais tu n'est même pas capable de gérer seul un Tigrex?, fit remarquer Asuka d'une voix moqueuse.
- Kof! Regarde-moi ça! Tout est de leur faute!, hurla Schultz en montrant les trois pièces chromés qu'il tenait toujours dans sa main.
- De... la faute de ces trois babioles?, continua Asuka, mais voyant la mine de l'artilleur, elle regarda de plus près et reconnut les pièces, eh! Ça ne devrait pas être dans tes fusarbalètes ça?
- Bien sûr que si! C'est un fils de Khezu de melynx qui..., mais il s'interrompit en voyant le melynx en question à quelques mètres. Il lui hurla quelque chose qui mêlait excréments de divers wyverns, une tête de Khezu et de Gypceros, un postérieur de Congalala et divers termes péjoratifs qui firent rougir Asuka avant de lui courir après.
Pendant ce temps, les lyniens du village encerclaient le Tigrex captif, ils avançaient en suivant les ordres de leur chef soigneusement resté à une distance respectable:
- Nya! Mettez-moi toutes les bombes que vous avez sur cette calamité ambulante!
Muramasa observait la scène depuis quelque temps, regardant le wyvern d'un air absent. Finalement, il s'avança vers le monstre prisonnier en passant à travers le cercle de lyniens. Arrivé près de la tête du Tigrex, il avança lentement la main, en plongeant son regard dans celui du wyvern. Les lyniens poussèrent des cris affolés, Asuka voulut intervenir mais Zell la retint, Schultz arrêta d'étrangler le melynx.
- Il est fou! Il va y laisser son bras, murmura le chef felyne.
Mais le résultat fut tout autre. Comme transformé en pierre par les yeux du Hunter, le terrifiant monstre avait cessé tout mouvement. Lentement, la main gantée glissa sur la peau écailleuse du Tigrex et Muramasa lui caressa le bout du museau, juste en dessus de la rangée de dents qui avaient fait la réputation du wyvern. Le monstre se laissait faire et semblait même apprécier puisqu'il s'étala à terre et se mît à pousser ce sifflement particulier qu'il produit quand il dort. Quelques instants plus tard, le Tigrex était endormi pour de bon.
Schultz laissa tomber le melynx, bouche bée. Asuka prenait frénétiquement une quantitée impressionnante de notes. Le chef felyne ôta la casserole qu'il avait pris comme heaume dans la précipitation et se gratta la tête.
- Je veux ce Tigrex, dit simplement Muramasa.
- Nyaaa! Impossible!, se plaignit le chef, ses composants vont servir à rembourser les dégats! Je ne peux pas vous le donner!
- Alors je vous l'échange contre mon Diablos noir. Les deux cornes et la queue avec. Il est déjà mort, vous économisez les frais de mise à mort. Il n'a qu'une blessure dans les cotes et une sur la tête, la quasi-totalité du wyvern est exploitable.
- Nyaaa!, s'étrangla Zell, maître, attendez quand même un peu... Ce Diablos vaut bien plus que ce jeune Tigrex...
- Accepté!, miaula le chef en serrant la main du Hunter, le Tigrex est à vous. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez!
Les jours qui suivirent restèrent dans les mémoires des felynes du village pour des générations. Un Tigrex était dans le village, docile comme un Aptonoth et même pas attaché. Muramasa lui avait indiqué un endroit dans les environs du village et le wyvern, pour une raison inconnue, restait là, à attendre. Plusieurs fois dans la journée, le Hunter lui amenait un steak cru et le regardait le dévorer sous l'œil ébahi des felynes qui espionnaient, toujours à distance. Seul Schultz avait eu une fois assez de courage pour approcher le monstre, mais il s'était empressé de se retirer quand ce dernier se lècha les babines en le fixant du regard. Asuka passait son temps à noter des choses sur le wyvern, elle parvint à conclure que le monstre était assez jeune encore, puisqu'il ne mesurait encore qu'environ six mètres et qu'il était plutôt en forme.
Depuis qu'elle était en état de bander à nouveau son arc, la chercheuse s'entrainait régulièrement. Sa piteuse performance face aux Céphalos et son sentiment d'impuissance lors de l'attaque des Tigrex la frustraient au plus haut point. C'est ainsi qu'une nuit, sous la nuit étoilée du désert, à l'écart du village, Asuka s'entrainait à tirer. Elle avait placé une écaille laissée par un Tigrex comme cible, mais n'avait jusqu'alors pas réussi à y planter là moindre flèche. Quand elle manqua son coup pour la enième fois, une voix s'éleva derrière elle:
- Tu t'y prends mal.
La chercheuse se retourna et vit Muramasa qui était venu apporter un morceau de viande au Tigrex. Il le lui jeta puis ajouta:
- Après avoir fixé la cible, tu dois pouvoir t'en détacher. Passe-moi l'arc.
Asuka lui tendit l'arme, Muramasa regarda la cible, banda l'arc, tourna la tête de l'autre sens pour montrer qu'il ne fixait plus la cible. Il resta immobile comme un roc pendant dix secondes, qui semblèrent une éternité, avant de lâcher la flèche. Celle-ci partit à une vitesse fulgurante, droit vers la cible et s'y planta profondement.
- Après avoir fixé ta cible avec tes yeux, tu dois la fixer avec ton esprit, dit Muramasa en bandant de nouveau l'arc, ensuite, avec l'esprit sur la cible, le seul souci du corps doit être de bander l'arme au maximun.
La flèche partit de nouveau, siffla dans le silence du désert et alla se planter sur la première flèche. Dans un craquement sec, l'écaille se fendit en deux. Muramasa rendit l'arc à sa propriétaire. Asuka essaya, elle regarda ce qu'il restait de la cible, banda son arc et ferma les yeux. Soudain, elle sentit une présence près d'elle, une main qui se posa sur son avant-bras et une autre sur son épaule.
- Plus droit le bras... Et l'épaule bien dans l'alignement..., murmura le Hunter.
Luttant contre la rougeur qui envahissait son visage, Asuka fit le vide dans sa tête et banda l'arc. Et là, elle sentit tout. Elle sentait où se trouvait sa cible, elle voyait la trajectoire qu'emprunterait sa flèche. Ne se préoccupant plus que de maintenir l'arme, son corps parvenait à bander l'arc au maximun sans trembler, un support de granit, parfait. L'arc Proéminence I rugit pleinement pour la première fois, faisant renaître le Rathalos en lui et la flèche partit rejoindre les deux premières.
- Merci Monsieur Ketto..., commença-t-elle.
- Muramasa ça ira, dit le Hunter en repartant vers le village.
- Merci Muramasa..., murmura-t-elle en serrant son arc contre sa poitrine.
Le lendemain matin, la troupe se prépara pour le départ.
- Rassure-moi, on ne part pas à pied n'est-ce pas?, demanda Schultz en avalant son oeuf de carnivore aux champidémons.
- Bien sûr que non, répondit Muramasa en découpant sa tête de dragon, on prend le Tigrex.
- Quoi?, s'écria Asuka en manquant de s'étouffer avec son fromage Kirin.
- Heeey, ça, ça promet!, fit l'artilleur amusé, c'est mieux que le rodéo sur les Céphalos!
Plus tard, Muramasa montait sur le wyvern, juste entre ses deux pattes avant. Ce dernier se laissait toujours faire. Il claqua bien des dents quand Schultz passa devant lui mais la ferme poigne du Hunter le calma.
Quand tout le monde fut bien sur le Tigrex, ils étaient à l'étroit, trois humains et six felynes. Mais le wyvern semblait tout à fait capable de supporter la charge. Il s'étira d'abord, puis fit quelques pas avant de commencer à courir réellement.
Quelques minutes plus tard, ils avaient parcouru une énorme distance, mais tous avaient une intense douleur au postérieur. Ils s'arrêrent un petit moment, le temps que Schultz rende au désert son petit déjeuner.
- Ouah, fit-il entre l'oeuf de carnivore et le champidémon, c'est encore meilleur que les nageurs! Aucune bête n'avait jamais pu me faire sortir quoi que ce soit de l'estomac!
- Et tu aimes ça... Espèce de maso!, dit Asuka avant de s'allonger par terre.
Les felynes ne se portaient guère mieux, en effet, ils marchaient en se tenant les uns sur les autres, tremblant tel une bande d'ivrognes. Muramasa lui-même descendit quelques instants et s'étira. Soudain le Tigrex leva la tête, le cou à la verticale et commença à regarder à gauche et à droite.
- Qu'est-ce qui lui prend?, demanda Schultz en essuyant sa bouche avec son avant-bras.
- Il a flairé quelque chose, dit Muramasa avant d'enfourcher à nouveau le wyvern, on y va.
- Nyaaa pas encore!, miaula Nyaris.
Quelques dunes plus loin, la troupe vit un spectacle qui donnait tout son sens au mot "dévastation". Il y avait là un campement provisoire composé d'une vingtaine de tentes disposés en rangs. Mais les Tigrex étaient passés par là, plusieurs tentes étaient sacagées, des soldats enterraient les morts et bon nombre d'étendards de la Guilde, un G doré entouré de deux wyverns sur fond rouge, gisaient piteusement au sol. Il y avait aussi quelques cadavres de Tigrex qui gisaient par-ci par-là.
- Une garnison de soldats de la Guilde..., murmura Schultz en chargeant une balle dans son arme et en tirant vers le ciel.
La balle partit en laissant derrière elle une fumée rouge avant de se diviser en trois et d'exploser dans un nuage de fumée vert, bleu et blanc.
- Je leur signale notre présence, expliqua-t-il, s'ils regardent par ici ils ne verront que notre monture et ses dents.
Après avoir donc rassuré les soldats, le Tigrex et ses cavaliers s'approchèrent du campement. Mais quand Schultz aperçut l'embème du commandant de la garnison, une large épée en forme de croix, son regard changea.
- Nom d'un Popo... On est mal tombé, le commandant, en plus d'être un snobinard de chevalier, est ce fanatique...
- Quoi?, demanda Asuka, mais l'artilleur ne pût repondre car les soldats les avaient encerclés, leurs lances pointés vers les Hunters.
Un homme en armure de chevalier sortit d'une tente, la plus grande. Il était tête nue et ses longs cheveux blonds et ondulés flottaient au vent, rappelant les dunes du désert. Son visage sec et creusé par le temps illustrait aussi l'aridité des lieux.
- Tremblez pauvres mortels car l'heure du jugement du Fatalis est proche, dit-il en joignant les mains et en levant la tête au ciel.
- Chevalier Cruz Espada, ça faisait longtemps, salua Schultz.
- Commandant Schultz Panzer... Savez-vous que vous êtes recherché pour votre faute?, demanda le chevalier, repentez-vous bien, car la désertion est une faute grave...
- Désertion! Mais j'avais laissé une lettre expliquant que je prenais mes quatre semaines de congé payés réglementaires! Je conviens volontiers que ce n'est pas la procédure habituelle mais...
- Nya... Maître toutes mes excuses mais... Voici la lettre..., miaula faiblement Helmut en sortant la lettre en question de son casque.
- Espèce de... Chevalier il s'agit visiblement là d'une grossière erreur et si vous vouliez bien transmettre cette lettre aux officiers supérieurs...
- Je ne suis pas là pour sauver ton âme, mais pour condamner celle de cet homme, dit Cruz en désignant Muramasa, Muramasa Ketto je présume? L'heure du jugement a sonné.
- Hein?, fit l'artilleur ahuri, pour une simple rixe dans la voie publique la Guilde mobilise toute une garnison?
- Une simple rixe, hein..., murmura Asuka, mais explique-moi un peu qui est ce gars?
- C'est le Chevalier Cruz Espada qui commande la garnison du fort Luz, un bâtiment militaire perdu dans le désert, glissa Schultz à la chercheuse, je l'ai rencontré dans des soirées d'officiers, c'est un vrai fanatique de la religion du dieu wyvern, le Fatalis, ajouta-il en faisant tourner son doigt autour de sa tête, ça tourne pas rond chez lui.
- Vous voulez arrêter cet homme?Je vous signale alors qu'il est sous ma protection et donc celle de l'Académie en tant que collaborateur, dit la jeune fille, je suis Asuka Suzaku, chercheuse, ajouta-elle en montrant sa broche, ma protection devrait suffire pour annuler le mandat contre cet personne, non?
- Malheureusement non ma fille, répondit Cruz, ce Hunter n'est pas recherché pour la rixe, les ordres viennent de bien plus haut, je n'en connais ni l'origine ni le motif. Je dois seulement l'arrêter et l'amener dans le plus proche bastion de la Guilde. C'est tout.
- Vous comptez vraiment m'affronter avec ces soldats?, demanda Muramasa.
En effet, les hommes de la garnison portaient encore les traces du passage des Tigrex, plusieurs étaient dans un piteux état, tenant à peine debout, avec des équipements qui tombaient en ruine. La seule vue du wyvern qu'enfourchait les Hunters les faisaient trembler.
- Ne me confonds pas avec eux, dit le chevalier, ils n'ont pas encore la foi. J'ai accepté ma destinée, je n'ai pas peur de la mort, poursuivit-il en mettant son heaume et en prenant sa lance.
- Humpf... Je ne crois qu'en une seule chose, déclara Muramasa en sautant à terre, c'est la sensation d'une lame qui s'enfonce dans la chair, ajouta-il dans un rictus terrifiant en pointant sa Lame Lacérator vers le Chevalier.
- Enfant perdu hors du chemin, puisse la voix du seigneur wyvern te conduire vers ton destin... Prépares-toi hérétique!, conclua Cruz en se mettant en garde.
Voilà, that's all folks =D
Mince moi entre Persona3 et ma fic j'ai décroché de mhfu xD le comble...
Allez j'attends vos coms!
Thanks for reading!
PS: Helmut est le felyne de Schultz :p
J'arrive pas du tout à bosser ><
M'enfin je rattraperai quand les vacs seront finis... J'espère O__O"
En attendant quitte à glander, autant écrire!
Bonne lecture!
Chapitre II:
Quête 4: Leçon de tir et leçon de foi
- Nyaaa... Tu vas voir ce qu'il en coûte de s'en prendre à ce village... Tout est prêt?
- Nya! Oui chef, tout est prêt.
- Attendez... Attendez encore un peu... Maintenant! Allez-y!
La fosse piégée s'activa alors, engloutissant le Tigrex et Schultz. Le wyvern était immobilisé, emprisonné dans le piège, enlisé jusqu'à la poitrine, ne pouvant plus que crier et se débattre un peu. L'artilleur par contre, à cause de sa taille humaine, était quasi-totalement sous terre, seul un gantelet Plesioth vert qui remuait frénétiquement indiquait qu'un Hunter impatient de sortir du piège était là. Muramasa saisit la main de l'artilleur et la tira d'un coup sec. Seul le gantelet resta dans sa main.
- On reconnait la qualité "fait à Jumbo", soupira-t-il avant de prendre cette fois-ci la main nue et de sortir Schultz de sa prison.
- Kof kof... Graaah peuh, cracha l'artilleur, la trachée pleine de sable, kof, eh, c'est fait à Pokke ça, kof, qu'est-ce tu crois? Kof, kof... Je ne prends que de la qualité import moi, kof...
- Mais tu n'est même pas capable de gérer seul un Tigrex?, fit remarquer Asuka d'une voix moqueuse.
- Kof! Regarde-moi ça! Tout est de leur faute!, hurla Schultz en montrant les trois pièces chromés qu'il tenait toujours dans sa main.
- De... la faute de ces trois babioles?, continua Asuka, mais voyant la mine de l'artilleur, elle regarda de plus près et reconnut les pièces, eh! Ça ne devrait pas être dans tes fusarbalètes ça?
- Bien sûr que si! C'est un fils de Khezu de melynx qui..., mais il s'interrompit en voyant le melynx en question à quelques mètres. Il lui hurla quelque chose qui mêlait excréments de divers wyverns, une tête de Khezu et de Gypceros, un postérieur de Congalala et divers termes péjoratifs qui firent rougir Asuka avant de lui courir après.
Pendant ce temps, les lyniens du village encerclaient le Tigrex captif, ils avançaient en suivant les ordres de leur chef soigneusement resté à une distance respectable:
- Nya! Mettez-moi toutes les bombes que vous avez sur cette calamité ambulante!
Muramasa observait la scène depuis quelque temps, regardant le wyvern d'un air absent. Finalement, il s'avança vers le monstre prisonnier en passant à travers le cercle de lyniens. Arrivé près de la tête du Tigrex, il avança lentement la main, en plongeant son regard dans celui du wyvern. Les lyniens poussèrent des cris affolés, Asuka voulut intervenir mais Zell la retint, Schultz arrêta d'étrangler le melynx.
- Il est fou! Il va y laisser son bras, murmura le chef felyne.
Mais le résultat fut tout autre. Comme transformé en pierre par les yeux du Hunter, le terrifiant monstre avait cessé tout mouvement. Lentement, la main gantée glissa sur la peau écailleuse du Tigrex et Muramasa lui caressa le bout du museau, juste en dessus de la rangée de dents qui avaient fait la réputation du wyvern. Le monstre se laissait faire et semblait même apprécier puisqu'il s'étala à terre et se mît à pousser ce sifflement particulier qu'il produit quand il dort. Quelques instants plus tard, le Tigrex était endormi pour de bon.
Schultz laissa tomber le melynx, bouche bée. Asuka prenait frénétiquement une quantitée impressionnante de notes. Le chef felyne ôta la casserole qu'il avait pris comme heaume dans la précipitation et se gratta la tête.
- Je veux ce Tigrex, dit simplement Muramasa.
- Nyaaa! Impossible!, se plaignit le chef, ses composants vont servir à rembourser les dégats! Je ne peux pas vous le donner!
- Alors je vous l'échange contre mon Diablos noir. Les deux cornes et la queue avec. Il est déjà mort, vous économisez les frais de mise à mort. Il n'a qu'une blessure dans les cotes et une sur la tête, la quasi-totalité du wyvern est exploitable.
- Nyaaa!, s'étrangla Zell, maître, attendez quand même un peu... Ce Diablos vaut bien plus que ce jeune Tigrex...
- Accepté!, miaula le chef en serrant la main du Hunter, le Tigrex est à vous. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez!
Les jours qui suivirent restèrent dans les mémoires des felynes du village pour des générations. Un Tigrex était dans le village, docile comme un Aptonoth et même pas attaché. Muramasa lui avait indiqué un endroit dans les environs du village et le wyvern, pour une raison inconnue, restait là, à attendre. Plusieurs fois dans la journée, le Hunter lui amenait un steak cru et le regardait le dévorer sous l'œil ébahi des felynes qui espionnaient, toujours à distance. Seul Schultz avait eu une fois assez de courage pour approcher le monstre, mais il s'était empressé de se retirer quand ce dernier se lècha les babines en le fixant du regard. Asuka passait son temps à noter des choses sur le wyvern, elle parvint à conclure que le monstre était assez jeune encore, puisqu'il ne mesurait encore qu'environ six mètres et qu'il était plutôt en forme.
Depuis qu'elle était en état de bander à nouveau son arc, la chercheuse s'entrainait régulièrement. Sa piteuse performance face aux Céphalos et son sentiment d'impuissance lors de l'attaque des Tigrex la frustraient au plus haut point. C'est ainsi qu'une nuit, sous la nuit étoilée du désert, à l'écart du village, Asuka s'entrainait à tirer. Elle avait placé une écaille laissée par un Tigrex comme cible, mais n'avait jusqu'alors pas réussi à y planter là moindre flèche. Quand elle manqua son coup pour la enième fois, une voix s'éleva derrière elle:
- Tu t'y prends mal.
La chercheuse se retourna et vit Muramasa qui était venu apporter un morceau de viande au Tigrex. Il le lui jeta puis ajouta:
- Après avoir fixé la cible, tu dois pouvoir t'en détacher. Passe-moi l'arc.
Asuka lui tendit l'arme, Muramasa regarda la cible, banda l'arc, tourna la tête de l'autre sens pour montrer qu'il ne fixait plus la cible. Il resta immobile comme un roc pendant dix secondes, qui semblèrent une éternité, avant de lâcher la flèche. Celle-ci partit à une vitesse fulgurante, droit vers la cible et s'y planta profondement.
- Après avoir fixé ta cible avec tes yeux, tu dois la fixer avec ton esprit, dit Muramasa en bandant de nouveau l'arc, ensuite, avec l'esprit sur la cible, le seul souci du corps doit être de bander l'arme au maximun.
La flèche partit de nouveau, siffla dans le silence du désert et alla se planter sur la première flèche. Dans un craquement sec, l'écaille se fendit en deux. Muramasa rendit l'arc à sa propriétaire. Asuka essaya, elle regarda ce qu'il restait de la cible, banda son arc et ferma les yeux. Soudain, elle sentit une présence près d'elle, une main qui se posa sur son avant-bras et une autre sur son épaule.
- Plus droit le bras... Et l'épaule bien dans l'alignement..., murmura le Hunter.
Luttant contre la rougeur qui envahissait son visage, Asuka fit le vide dans sa tête et banda l'arc. Et là, elle sentit tout. Elle sentait où se trouvait sa cible, elle voyait la trajectoire qu'emprunterait sa flèche. Ne se préoccupant plus que de maintenir l'arme, son corps parvenait à bander l'arc au maximun sans trembler, un support de granit, parfait. L'arc Proéminence I rugit pleinement pour la première fois, faisant renaître le Rathalos en lui et la flèche partit rejoindre les deux premières.
- Merci Monsieur Ketto..., commença-t-elle.
- Muramasa ça ira, dit le Hunter en repartant vers le village.
- Merci Muramasa..., murmura-t-elle en serrant son arc contre sa poitrine.
Le lendemain matin, la troupe se prépara pour le départ.
- Rassure-moi, on ne part pas à pied n'est-ce pas?, demanda Schultz en avalant son oeuf de carnivore aux champidémons.
- Bien sûr que non, répondit Muramasa en découpant sa tête de dragon, on prend le Tigrex.
- Quoi?, s'écria Asuka en manquant de s'étouffer avec son fromage Kirin.
- Heeey, ça, ça promet!, fit l'artilleur amusé, c'est mieux que le rodéo sur les Céphalos!
Plus tard, Muramasa montait sur le wyvern, juste entre ses deux pattes avant. Ce dernier se laissait toujours faire. Il claqua bien des dents quand Schultz passa devant lui mais la ferme poigne du Hunter le calma.
Quand tout le monde fut bien sur le Tigrex, ils étaient à l'étroit, trois humains et six felynes. Mais le wyvern semblait tout à fait capable de supporter la charge. Il s'étira d'abord, puis fit quelques pas avant de commencer à courir réellement.
Quelques minutes plus tard, ils avaient parcouru une énorme distance, mais tous avaient une intense douleur au postérieur. Ils s'arrêrent un petit moment, le temps que Schultz rende au désert son petit déjeuner.
- Ouah, fit-il entre l'oeuf de carnivore et le champidémon, c'est encore meilleur que les nageurs! Aucune bête n'avait jamais pu me faire sortir quoi que ce soit de l'estomac!
- Et tu aimes ça... Espèce de maso!, dit Asuka avant de s'allonger par terre.
Les felynes ne se portaient guère mieux, en effet, ils marchaient en se tenant les uns sur les autres, tremblant tel une bande d'ivrognes. Muramasa lui-même descendit quelques instants et s'étira. Soudain le Tigrex leva la tête, le cou à la verticale et commença à regarder à gauche et à droite.
- Qu'est-ce qui lui prend?, demanda Schultz en essuyant sa bouche avec son avant-bras.
- Il a flairé quelque chose, dit Muramasa avant d'enfourcher à nouveau le wyvern, on y va.
- Nyaaa pas encore!, miaula Nyaris.
Quelques dunes plus loin, la troupe vit un spectacle qui donnait tout son sens au mot "dévastation". Il y avait là un campement provisoire composé d'une vingtaine de tentes disposés en rangs. Mais les Tigrex étaient passés par là, plusieurs tentes étaient sacagées, des soldats enterraient les morts et bon nombre d'étendards de la Guilde, un G doré entouré de deux wyverns sur fond rouge, gisaient piteusement au sol. Il y avait aussi quelques cadavres de Tigrex qui gisaient par-ci par-là.
- Une garnison de soldats de la Guilde..., murmura Schultz en chargeant une balle dans son arme et en tirant vers le ciel.
La balle partit en laissant derrière elle une fumée rouge avant de se diviser en trois et d'exploser dans un nuage de fumée vert, bleu et blanc.
- Je leur signale notre présence, expliqua-t-il, s'ils regardent par ici ils ne verront que notre monture et ses dents.
Après avoir donc rassuré les soldats, le Tigrex et ses cavaliers s'approchèrent du campement. Mais quand Schultz aperçut l'embème du commandant de la garnison, une large épée en forme de croix, son regard changea.
- Nom d'un Popo... On est mal tombé, le commandant, en plus d'être un snobinard de chevalier, est ce fanatique...
- Quoi?, demanda Asuka, mais l'artilleur ne pût repondre car les soldats les avaient encerclés, leurs lances pointés vers les Hunters.
Un homme en armure de chevalier sortit d'une tente, la plus grande. Il était tête nue et ses longs cheveux blonds et ondulés flottaient au vent, rappelant les dunes du désert. Son visage sec et creusé par le temps illustrait aussi l'aridité des lieux.
- Tremblez pauvres mortels car l'heure du jugement du Fatalis est proche, dit-il en joignant les mains et en levant la tête au ciel.
- Chevalier Cruz Espada, ça faisait longtemps, salua Schultz.
- Commandant Schultz Panzer... Savez-vous que vous êtes recherché pour votre faute?, demanda le chevalier, repentez-vous bien, car la désertion est une faute grave...
- Désertion! Mais j'avais laissé une lettre expliquant que je prenais mes quatre semaines de congé payés réglementaires! Je conviens volontiers que ce n'est pas la procédure habituelle mais...
- Nya... Maître toutes mes excuses mais... Voici la lettre..., miaula faiblement Helmut en sortant la lettre en question de son casque.
- Espèce de... Chevalier il s'agit visiblement là d'une grossière erreur et si vous vouliez bien transmettre cette lettre aux officiers supérieurs...
- Je ne suis pas là pour sauver ton âme, mais pour condamner celle de cet homme, dit Cruz en désignant Muramasa, Muramasa Ketto je présume? L'heure du jugement a sonné.
- Hein?, fit l'artilleur ahuri, pour une simple rixe dans la voie publique la Guilde mobilise toute une garnison?
- Une simple rixe, hein..., murmura Asuka, mais explique-moi un peu qui est ce gars?
- C'est le Chevalier Cruz Espada qui commande la garnison du fort Luz, un bâtiment militaire perdu dans le désert, glissa Schultz à la chercheuse, je l'ai rencontré dans des soirées d'officiers, c'est un vrai fanatique de la religion du dieu wyvern, le Fatalis, ajouta-il en faisant tourner son doigt autour de sa tête, ça tourne pas rond chez lui.
- Vous voulez arrêter cet homme?Je vous signale alors qu'il est sous ma protection et donc celle de l'Académie en tant que collaborateur, dit la jeune fille, je suis Asuka Suzaku, chercheuse, ajouta-elle en montrant sa broche, ma protection devrait suffire pour annuler le mandat contre cet personne, non?
- Malheureusement non ma fille, répondit Cruz, ce Hunter n'est pas recherché pour la rixe, les ordres viennent de bien plus haut, je n'en connais ni l'origine ni le motif. Je dois seulement l'arrêter et l'amener dans le plus proche bastion de la Guilde. C'est tout.
- Vous comptez vraiment m'affronter avec ces soldats?, demanda Muramasa.
En effet, les hommes de la garnison portaient encore les traces du passage des Tigrex, plusieurs étaient dans un piteux état, tenant à peine debout, avec des équipements qui tombaient en ruine. La seule vue du wyvern qu'enfourchait les Hunters les faisaient trembler.
- Ne me confonds pas avec eux, dit le chevalier, ils n'ont pas encore la foi. J'ai accepté ma destinée, je n'ai pas peur de la mort, poursuivit-il en mettant son heaume et en prenant sa lance.
- Humpf... Je ne crois qu'en une seule chose, déclara Muramasa en sautant à terre, c'est la sensation d'une lame qui s'enfonce dans la chair, ajouta-il dans un rictus terrifiant en pointant sa Lame Lacérator vers le Chevalier.
- Enfant perdu hors du chemin, puisse la voix du seigneur wyvern te conduire vers ton destin... Prépares-toi hérétique!, conclua Cruz en se mettant en garde.
Voilà, that's all folks =D
Mince moi entre Persona3 et ma fic j'ai décroché de mhfu xD le comble...
Allez j'attends vos coms!
Thanks for reading!
PS: Helmut est le felyne de Schultz :p
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Vraiment super, tes persos ont de la profondeur, le scénario est travaillé, j'aime vraiment beaucoup !
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
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Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
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Date d'inscription : 13/03/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Super bien narrater on veut la suite.
ddleterrible- Nombre de messages : 292
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
bonsoir tout le monde!
je poste juste pour dire que je suis bien installé en internat classe prepa et que meme si le boulot est très chaud, je prévois de poster la suite dans les 48h!
j'espère qu'il y en a tjr qui visitent ce topic!
je poste juste pour dire que je suis bien installé en internat classe prepa et que meme si le boulot est très chaud, je prévois de poster la suite dans les 48h!
j'espère qu'il y en a tjr qui visitent ce topic!
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bien sur ! Jamais je ne délaisserais ce topic xD
Malphas- Nombre de messages : 453
Age : 29
Localisation : Dans la Grande Forêt, faisant un poker avec deux Congalalas Emeraudes
Rang : Je vais pas le dire, histoire de pas faire de jaloux xD
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Re: Tales Of The Ghost Hunter
Mais ça c'est super cool !
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
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Date d'inscription : 13/03/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bonjour tout le monde !
D’abord je m’excuse la quête a une semaine de retard… La connexion de mon internat est sécurisée et je n’ai pas accès aux forums… ><
(^_^) WAOUH 3e page de ce topic! Merci à vous tous! \o/
Sans plus tarder, voici la suite, bonne lecture :
CHAPITRE II:
Quête 5: Cieux contre enfers sur terre
Au milieu du camp dévasté, au milieu de la désolation, au milieu de ce lieu sans ordre ni raison, Muramasa contre Cruz, la folie contre la foi, les ténèbres contre la lumière. La force bestiale et violente des griffes de la Lame Lacérator s’opposait à la droiture inflexible et inébranlable de la lance de Chevalier. Laquelle allait-elle l’emporter ?
Une fois de plus, le désert s’agitait, les sables volaient dans un tourbillon entourant les deux combattants. Au même instant, les deux hommes s’élancèrent l’un vers l’autre, chacune de leurs pas faisaient frémir les sables. Arrivé à distance suffisante pour attaquer son adversaire, Cruz sauta en avant, la pointe de sa lance en avant. Son corps ne faisait plus qu’un avec l’arme et la pique fonçait vers Muramasa telle une flèche. Ce dernier sauta aussi en avant, esquivant la pointe de quelques centimètres au cours d’un saut de l’ange. Quand il croisa Cruz dans les airs, il pivota sur lui-même et asséna un terrible coup des griffes de sa terrible lame. L’arme siffla, hurlant son envie de sang. Mais la Lacérator ne parvint jamais à soulager sa faim car elle rencontra sur sa route l’implacable bouclier du chevalier. Toute la puissance de l’attaque se retourna alors contre l’épéiste qui fut projeté violemment en arrière, en faisant un vol plané. Muramasa put planter sa lame au sol de justesse et freiner sa lancée, laissant une tranchée fumante au sol. Lentement, il releva la tête. Devant lui se tenait son redoutable adversaire, l’ange de la destruction, tenant sa terrible lance de sa main gauche et son bouclier impénétrable de sa main droite. L’inexorable bras armé du divin et la protection divine, voilà ce que possédait cet être.
- Le démon ne peut atteindre l’émissaire du sacré, murmura Cruz, les ténèbres ne peuvent me souiller ! Toute résistance est vaine, ma lance incarne le jugement ultime sur cette terre et mon bouclier impose l’inaltérabilité du divin !
Muramasa se releva en posant négligemment sa Grande Epée contre son épaule.
- Je peux te poser une question ?, demanda-t-il.
- Le divin est toujours prêt à accepter le repentir de ses ennemis, accorder le pardon est sa qualité suprême, il est toujours temps de sauver une âme, récita le lancier, pose ta question hérétique.
- Si tu es si invulnérable, protégé par ton dieu, explique-moi pour quelle raison tu as besoin d’un bouclier ? Pourquoi as-tu paré mon coup si je ne puis t’atteindre ?
Cruz se pétrifia et ses pupilles se rétrécirent. Un large sourire trancha la face de Muramasa, laissant apercevoir des canines anormalement développées.
- C’est bien ce que je pensais, rien que de la parlote, ricana le Hunter en faisant tournoyer son arme et frappant le sol dans une gerbe de sable.
- Espèce de… Comment oses-tu…, dit le lancier en s’avançant et en balançant son arme vers l’avant.
La lance fonça avec une force surhumaine, soulevant le sable sous lui par la pression du coup. Mais le démon avait tendu un piège sournois à l’ange, il attendait cette attaque. Il bondit et atterrit sur l’instrument de la punition divine avant de remonter en courant vers le bourreau des cieux. En une fraction de seconde, Muramasa fut sur Cruz, avant que ce dernier puisse faire quoi que ce soit, il lui asséna un terrible coup de pied à la tête avant de sauter à nouveau et d’atterrir quelques mètres plus loin, derrière lui. Tout cela fut très rapide et durant quelques secondes, les deux combattants restèrent immobiles, dos à dos. Cruz était toujours en position d’attaque, lance en avant. Lentement, en même temps que Muramasa qui se relevait, un mince filet de sang coula de la bouche du chevalier.
- Tiens tiens, du sang, fit remarquer le Hunter en se retournant.
- C’est en combattant avec une faiblesse et fardeau comme un corps mortel que l’âme peut atteindre l’état supérieur, dit Cruz dans un sourire et essuyant sa bouche d’un revers de la manche, avant de repartir à l’offensive.
Cette fois-ci, la marche du chevalier divin était bel est bien lancée. Les coups de lances étaient bien plus rapides, frappaient comme l’éclair, jaillissant d’un coté avant d’attaquer de l’autre. On voyait à peine les passages de la pique, qui passaient, vif comme le dard d’un frelon. Muramasa faisait de son mieux pour esquiver, mais il ne réussissait que de justesse, laissant des bouts de son armure à chaque coup. Rester à distance serait fatal, la lance avait une plus longue portée que la lame. De plus, seul la pointe était dangereuse, il fallait se glisser entre cette pointe et le chevalier. C’est ce que pensa Muramasa, après une attaque qui lui érafla l’épaule, il s’élança en longeant la lance dans sa longueur. Il se jeta sur Cruz, bien décidé à faire tomber son bouclier. Mais la lance n’avait dit son dernier mot. Balançant latéralement son arme dans un large coup circulaire dévastateur, le lancier asséna un terrible coup sur le casque de son adversaire. Muramasa, fit un vol plané, ricocha à trois reprises sur le sol avant de s’arrêter finalement.
- Le divin frappe toujours de là où l’on ne s’y attend pas, murmura le chevalier, en s’avançant vers le corps immobile du Hunter étendu au sol, sans conscience.
Mais un « clic » caractéristique arrêta net le lancier. Derrière lui se tenait Schultz, son Brasier Spartacus braqué sur Cruz.
- Panzer…
- Désolé Espada, dit l’artilleur, mais si tu fais un pas de plus vers ce Hunter, tu es un martyr.
- De la désertion tu passes à la traitrise…, murmura le lancier en se retournant, Schultz Panzer, toi aussi tu vas passer au jugement du suprême…
- Epargne-moi donc ton charabia veux-tu, grogna Schultz, une fois par an à la fête des officiers de la Guilde c’est plus que suffisant pour ma dose de bourse de Popo.
L’artilleur était dans le pétrin et il le savait, il avait beau tenir de tels propos, il connaissait pertinemment le niveau de son adversaire, probablement l’un des meilleurs lanciers de la Guilde. A la force physique développée par son poste permanent dans le désert, cet homme possédait une force mentale inébranlable. Dans les couloirs de la Guilde on disait même que s’il existait un dieu sur cette terre, c’était lui. L’artilleur sentit une goutte de sueur froide couler le long de son dos. Il ne pouvait plus reculer désormais. Il serra sa main sur la détente…
Tuer…
Du sang…
…
Un long hurlement fit frémir le désert. Tous se bouchèrent les oreilles d’effroi, même le Tigrex se recroquevilla sur lui-même. Cruz chancela, pour la première fois depuis qu’il avait eu sa révélation, il sentit un frisson, l’ombre de la peur passer sur son esprit. Le cri venait de juste derrière lui, mais il ne pouvait se retourner. Il le vit alors. Dans les yeux de l’artilleur qui se tenait devant lui. Le reflet du diable. Toute l’âme du lancier hurla, il fit se retourna et fit un saut pour se positionner à distance de Muramasa qui s’était relevé. Du sang coulait de sa tête et deux yeux écarlates observaient le chevalier depuis les profondeurs du casque.
- Oula la, dit Schultz en reculant en arrière, tu vas morfler Espada.
Lentement, Muramasa commença à rire. Ce rire qui jetait un froid de mort même dans la chaleur suffocante du désert.
Cruz déglutit, esquissa un sourire nerveux et se mit en garde :
- On dirait que tu te décides enfin à montrer ta vraie forme démon, lança-t-il, mais le Hunter s’était déjà lancé sur lui.
D’abord le chevalier fut déstabilisé par cette attaque brusque mais il se reprit et piqua avec sa lance. La pointe fonça droit sur la poitrine de Muramasa mais ce dernier l’attrapa d’une poigne de fer et l’immobilisa.
- Par le Fatalis…, murmura Cruz en écarquillant les yeux bleus, il avait l’impression d’avoir planté sa lance dans un mur de granit.
Mais le chevalier n’était pas au bout de ses surprises, en effet, avec une facilité déconcertante, le Hunter le souleva, lui et son lourd équipement, par le bout de la lance et, après l’avoir fait tournoyer dans les airs, le lança à plusieurs dizaines de mètres.
Péniblement, le chevalier se releva. Jamais il n’avait vu ça. Cet être ne pouvait être humain, ce devait être un démon envoyé pour tester sa foi. Mais il n’avait pas le temps de réfléchir, Muramasa était déjà de nouveau sur lui, toutes les griffes de sa Lacérator dehors. Levant alors son bouclier bien haut, le lancier asséna un puissant coup sur le sol, projetant un large écran de sable autour de lui et du Hunter. Muramasa s’arrêta net, la visibilité était nulle dans ce nuage opaque. Sans qu’il ne puisse la voir, la lance jaillit de son coté gauche. Cruz sentit la pointe pénétrer l’armure, la peau, la chair, droit vers le cœur. Mais au dernier moment, Muramasa esquiva l’attaque et le chevalier rata l’organe de quelques millimètres.
- Impossible !, s’exclama Cruz abasourdi, j’ai raté le point vital d’un cheveu ! Mais comment est-ce possible ? Il ne devrait rien voir dans ces conditions !
Toute la lucidité et la raison du lancier étaient réduites à néant face à cet adversaire, ce démon implacable à qui aucune attaque ne semblait pouvoir faire mettre le genou à terre. Commença alors la lente descente aux enfers de l’ange de la lumière. Peu à peu la lumière, la force et la confiance qui bénissaient ses attaques s’estompaient, laissant un vide profond que la peur et la panique s’empressaient de combler. Chaque coup du lancier était plus faible que le précédent et Muramasa les déviait d’autant plus facilement, sans même y porter son regard.
Lentement, les ténèbres envahissaient l’âme immaculée de Cruz. Sa foi, ce pilier qui soutenait sa vie, non plus, son existence même, était en train de s’écrouler face à cet adversaire inhumain. Mais avant d’être complètement englouti par la noirceur, un dernier éclat irradia de l’âme du lancier, probablement un dernier soubresaut de foi mêlée à la fierté et la dignité du chevalier. Pendant quelques instants, il se redressa et ses yeux reprirent leur éclat originel. Il sauta en arrière et jeta son bouclier au loin derrière lui :
- Muramasa Ketto !, hurla-t-il, tu es trop dangereux pour pouvoir continuer à exister en ce monde ! Un être comme toi n’aurait jamais dû voir le jour, tu es une menace pour l’équilibre même ces lieux et même l’au-delà ! Moi, Cruz Espada, 68e chevalier du Saint Ordre du Fatalis, en tant que bras armé du divin en ce monde, mets ma vie en jeu pour t’éliminer !
Cruz prit sa lance à deux mains et fonça droit sur Muramasa. C’était une attaque finale, toute la puissance du lancier était concentré dans ce coup, à ce stade, il ne se préoccupait même plus de sa défense ou de même de sa vie. Quitte à mourir, il devait arrêter cette chose, non pas au nom de la Guilde, mais au nom de tout ce en quoi il croyait. En voyant cela, un sourire malsain trancha le visage du Hunter et il s’élança à la rencontre de son adversaire.
Au dernier moment, Muramasa esquiva la pointe par le dessous et s’engouffra dangereusement près du lancier. Les griffes de la Lacérator jaillirent vers la tête du lancier, mais ce dernier ne s’en préoccupait pas, ignorant l’attaque, il se jeta sur le côté, repositionnant sa lance vers le Hunter. Désormais la pointait fonçait aussi vers Muramasa. Millièmes de secondes après millièmes de secondes, chaque arme se rapprochait de leur cible respective…
Ouf, il était long celui-là… Inondez-moi de coms parce que là j’ai transpiré xD
Allez à la prochaine quête ! Merci de votre lecture !
D’abord je m’excuse la quête a une semaine de retard… La connexion de mon internat est sécurisée et je n’ai pas accès aux forums… ><
(^_^) WAOUH 3e page de ce topic! Merci à vous tous! \o/
Sans plus tarder, voici la suite, bonne lecture :
CHAPITRE II:
Quête 5: Cieux contre enfers sur terre
Au milieu du camp dévasté, au milieu de la désolation, au milieu de ce lieu sans ordre ni raison, Muramasa contre Cruz, la folie contre la foi, les ténèbres contre la lumière. La force bestiale et violente des griffes de la Lame Lacérator s’opposait à la droiture inflexible et inébranlable de la lance de Chevalier. Laquelle allait-elle l’emporter ?
Une fois de plus, le désert s’agitait, les sables volaient dans un tourbillon entourant les deux combattants. Au même instant, les deux hommes s’élancèrent l’un vers l’autre, chacune de leurs pas faisaient frémir les sables. Arrivé à distance suffisante pour attaquer son adversaire, Cruz sauta en avant, la pointe de sa lance en avant. Son corps ne faisait plus qu’un avec l’arme et la pique fonçait vers Muramasa telle une flèche. Ce dernier sauta aussi en avant, esquivant la pointe de quelques centimètres au cours d’un saut de l’ange. Quand il croisa Cruz dans les airs, il pivota sur lui-même et asséna un terrible coup des griffes de sa terrible lame. L’arme siffla, hurlant son envie de sang. Mais la Lacérator ne parvint jamais à soulager sa faim car elle rencontra sur sa route l’implacable bouclier du chevalier. Toute la puissance de l’attaque se retourna alors contre l’épéiste qui fut projeté violemment en arrière, en faisant un vol plané. Muramasa put planter sa lame au sol de justesse et freiner sa lancée, laissant une tranchée fumante au sol. Lentement, il releva la tête. Devant lui se tenait son redoutable adversaire, l’ange de la destruction, tenant sa terrible lance de sa main gauche et son bouclier impénétrable de sa main droite. L’inexorable bras armé du divin et la protection divine, voilà ce que possédait cet être.
- Le démon ne peut atteindre l’émissaire du sacré, murmura Cruz, les ténèbres ne peuvent me souiller ! Toute résistance est vaine, ma lance incarne le jugement ultime sur cette terre et mon bouclier impose l’inaltérabilité du divin !
Muramasa se releva en posant négligemment sa Grande Epée contre son épaule.
- Je peux te poser une question ?, demanda-t-il.
- Le divin est toujours prêt à accepter le repentir de ses ennemis, accorder le pardon est sa qualité suprême, il est toujours temps de sauver une âme, récita le lancier, pose ta question hérétique.
- Si tu es si invulnérable, protégé par ton dieu, explique-moi pour quelle raison tu as besoin d’un bouclier ? Pourquoi as-tu paré mon coup si je ne puis t’atteindre ?
Cruz se pétrifia et ses pupilles se rétrécirent. Un large sourire trancha la face de Muramasa, laissant apercevoir des canines anormalement développées.
- C’est bien ce que je pensais, rien que de la parlote, ricana le Hunter en faisant tournoyer son arme et frappant le sol dans une gerbe de sable.
- Espèce de… Comment oses-tu…, dit le lancier en s’avançant et en balançant son arme vers l’avant.
La lance fonça avec une force surhumaine, soulevant le sable sous lui par la pression du coup. Mais le démon avait tendu un piège sournois à l’ange, il attendait cette attaque. Il bondit et atterrit sur l’instrument de la punition divine avant de remonter en courant vers le bourreau des cieux. En une fraction de seconde, Muramasa fut sur Cruz, avant que ce dernier puisse faire quoi que ce soit, il lui asséna un terrible coup de pied à la tête avant de sauter à nouveau et d’atterrir quelques mètres plus loin, derrière lui. Tout cela fut très rapide et durant quelques secondes, les deux combattants restèrent immobiles, dos à dos. Cruz était toujours en position d’attaque, lance en avant. Lentement, en même temps que Muramasa qui se relevait, un mince filet de sang coula de la bouche du chevalier.
- Tiens tiens, du sang, fit remarquer le Hunter en se retournant.
- C’est en combattant avec une faiblesse et fardeau comme un corps mortel que l’âme peut atteindre l’état supérieur, dit Cruz dans un sourire et essuyant sa bouche d’un revers de la manche, avant de repartir à l’offensive.
Cette fois-ci, la marche du chevalier divin était bel est bien lancée. Les coups de lances étaient bien plus rapides, frappaient comme l’éclair, jaillissant d’un coté avant d’attaquer de l’autre. On voyait à peine les passages de la pique, qui passaient, vif comme le dard d’un frelon. Muramasa faisait de son mieux pour esquiver, mais il ne réussissait que de justesse, laissant des bouts de son armure à chaque coup. Rester à distance serait fatal, la lance avait une plus longue portée que la lame. De plus, seul la pointe était dangereuse, il fallait se glisser entre cette pointe et le chevalier. C’est ce que pensa Muramasa, après une attaque qui lui érafla l’épaule, il s’élança en longeant la lance dans sa longueur. Il se jeta sur Cruz, bien décidé à faire tomber son bouclier. Mais la lance n’avait dit son dernier mot. Balançant latéralement son arme dans un large coup circulaire dévastateur, le lancier asséna un terrible coup sur le casque de son adversaire. Muramasa, fit un vol plané, ricocha à trois reprises sur le sol avant de s’arrêter finalement.
- Le divin frappe toujours de là où l’on ne s’y attend pas, murmura le chevalier, en s’avançant vers le corps immobile du Hunter étendu au sol, sans conscience.
Mais un « clic » caractéristique arrêta net le lancier. Derrière lui se tenait Schultz, son Brasier Spartacus braqué sur Cruz.
- Panzer…
- Désolé Espada, dit l’artilleur, mais si tu fais un pas de plus vers ce Hunter, tu es un martyr.
- De la désertion tu passes à la traitrise…, murmura le lancier en se retournant, Schultz Panzer, toi aussi tu vas passer au jugement du suprême…
- Epargne-moi donc ton charabia veux-tu, grogna Schultz, une fois par an à la fête des officiers de la Guilde c’est plus que suffisant pour ma dose de bourse de Popo.
L’artilleur était dans le pétrin et il le savait, il avait beau tenir de tels propos, il connaissait pertinemment le niveau de son adversaire, probablement l’un des meilleurs lanciers de la Guilde. A la force physique développée par son poste permanent dans le désert, cet homme possédait une force mentale inébranlable. Dans les couloirs de la Guilde on disait même que s’il existait un dieu sur cette terre, c’était lui. L’artilleur sentit une goutte de sueur froide couler le long de son dos. Il ne pouvait plus reculer désormais. Il serra sa main sur la détente…
Tuer…
Du sang…
…
Un long hurlement fit frémir le désert. Tous se bouchèrent les oreilles d’effroi, même le Tigrex se recroquevilla sur lui-même. Cruz chancela, pour la première fois depuis qu’il avait eu sa révélation, il sentit un frisson, l’ombre de la peur passer sur son esprit. Le cri venait de juste derrière lui, mais il ne pouvait se retourner. Il le vit alors. Dans les yeux de l’artilleur qui se tenait devant lui. Le reflet du diable. Toute l’âme du lancier hurla, il fit se retourna et fit un saut pour se positionner à distance de Muramasa qui s’était relevé. Du sang coulait de sa tête et deux yeux écarlates observaient le chevalier depuis les profondeurs du casque.
- Oula la, dit Schultz en reculant en arrière, tu vas morfler Espada.
Lentement, Muramasa commença à rire. Ce rire qui jetait un froid de mort même dans la chaleur suffocante du désert.
Cruz déglutit, esquissa un sourire nerveux et se mit en garde :
- On dirait que tu te décides enfin à montrer ta vraie forme démon, lança-t-il, mais le Hunter s’était déjà lancé sur lui.
D’abord le chevalier fut déstabilisé par cette attaque brusque mais il se reprit et piqua avec sa lance. La pointe fonça droit sur la poitrine de Muramasa mais ce dernier l’attrapa d’une poigne de fer et l’immobilisa.
- Par le Fatalis…, murmura Cruz en écarquillant les yeux bleus, il avait l’impression d’avoir planté sa lance dans un mur de granit.
Mais le chevalier n’était pas au bout de ses surprises, en effet, avec une facilité déconcertante, le Hunter le souleva, lui et son lourd équipement, par le bout de la lance et, après l’avoir fait tournoyer dans les airs, le lança à plusieurs dizaines de mètres.
Péniblement, le chevalier se releva. Jamais il n’avait vu ça. Cet être ne pouvait être humain, ce devait être un démon envoyé pour tester sa foi. Mais il n’avait pas le temps de réfléchir, Muramasa était déjà de nouveau sur lui, toutes les griffes de sa Lacérator dehors. Levant alors son bouclier bien haut, le lancier asséna un puissant coup sur le sol, projetant un large écran de sable autour de lui et du Hunter. Muramasa s’arrêta net, la visibilité était nulle dans ce nuage opaque. Sans qu’il ne puisse la voir, la lance jaillit de son coté gauche. Cruz sentit la pointe pénétrer l’armure, la peau, la chair, droit vers le cœur. Mais au dernier moment, Muramasa esquiva l’attaque et le chevalier rata l’organe de quelques millimètres.
- Impossible !, s’exclama Cruz abasourdi, j’ai raté le point vital d’un cheveu ! Mais comment est-ce possible ? Il ne devrait rien voir dans ces conditions !
Toute la lucidité et la raison du lancier étaient réduites à néant face à cet adversaire, ce démon implacable à qui aucune attaque ne semblait pouvoir faire mettre le genou à terre. Commença alors la lente descente aux enfers de l’ange de la lumière. Peu à peu la lumière, la force et la confiance qui bénissaient ses attaques s’estompaient, laissant un vide profond que la peur et la panique s’empressaient de combler. Chaque coup du lancier était plus faible que le précédent et Muramasa les déviait d’autant plus facilement, sans même y porter son regard.
Lentement, les ténèbres envahissaient l’âme immaculée de Cruz. Sa foi, ce pilier qui soutenait sa vie, non plus, son existence même, était en train de s’écrouler face à cet adversaire inhumain. Mais avant d’être complètement englouti par la noirceur, un dernier éclat irradia de l’âme du lancier, probablement un dernier soubresaut de foi mêlée à la fierté et la dignité du chevalier. Pendant quelques instants, il se redressa et ses yeux reprirent leur éclat originel. Il sauta en arrière et jeta son bouclier au loin derrière lui :
- Muramasa Ketto !, hurla-t-il, tu es trop dangereux pour pouvoir continuer à exister en ce monde ! Un être comme toi n’aurait jamais dû voir le jour, tu es une menace pour l’équilibre même ces lieux et même l’au-delà ! Moi, Cruz Espada, 68e chevalier du Saint Ordre du Fatalis, en tant que bras armé du divin en ce monde, mets ma vie en jeu pour t’éliminer !
Cruz prit sa lance à deux mains et fonça droit sur Muramasa. C’était une attaque finale, toute la puissance du lancier était concentré dans ce coup, à ce stade, il ne se préoccupait même plus de sa défense ou de même de sa vie. Quitte à mourir, il devait arrêter cette chose, non pas au nom de la Guilde, mais au nom de tout ce en quoi il croyait. En voyant cela, un sourire malsain trancha le visage du Hunter et il s’élança à la rencontre de son adversaire.
Au dernier moment, Muramasa esquiva la pointe par le dessous et s’engouffra dangereusement près du lancier. Les griffes de la Lacérator jaillirent vers la tête du lancier, mais ce dernier ne s’en préoccupait pas, ignorant l’attaque, il se jeta sur le côté, repositionnant sa lance vers le Hunter. Désormais la pointait fonçait aussi vers Muramasa. Millièmes de secondes après millièmes de secondes, chaque arme se rapprochait de leur cible respective…
Ouf, il était long celui-là… Inondez-moi de coms parce que là j’ai transpiré xD
Allez à la prochaine quête ! Merci de votre lecture !
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
C'est vraiment très bien écrit, tu arrive à faire ressentir tous les sentiments des personnages de manière simple et efficace, je suis assez impressionné.
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
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Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
Rang : Hr7, Village 9* (vieille , 7* et 8* clear)
Date d'inscription : 13/03/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Super ce chapitre !!
J'adore tout particulièrement cette phrase :
J'adore tout particulièrement cette phrase :
La foi contre la folie
Malphas- Nombre de messages : 453
Age : 29
Localisation : Dans la Grande Forêt, faisant un poker avec deux Congalalas Emeraudes
Rang : Je vais pas le dire, histoire de pas faire de jaloux xD
Date d'inscription : 08/06/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bah de tte façon Malphas, dès que ça parle de folie hein ^^
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
Age : 30
Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
Rang : Hr7, Village 9* (vieille , 7* et 8* clear)
Date d'inscription : 13/03/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
je me rappelle avoir écrit cette phrase à aéroport xD ca a du m'inspirer xD
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Cool ta fic mais...ON VEUX LA SUITE
Nalia- Nombre de messages : 401
Age : 27
Localisation : Ici...
Rang : Assassin...
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Bonjour tout le monde !
C’était chaud de trouver le temps d’écrire ce chap !
Mais quand un lecteur vous demande la suite sur la chat du fofo on ne peut pas refuser, n’est-ce pas ? xD
So, thanks to Shibe, la suite est sortie !
Merci de votre lecture et enjoy!
CHAPITRE II :
Quête 6 : Quand l’ange monte au ciel…
Dans cette terre de désolation… Au milieu de le lieu abandonné par la vie combattaient deux êtres , fer contre fer, volonté contre volonté, âme contre âme. Le sable qui reposait immobile depuis des millénaires dans ce sablier gigantesque volait en tourbillonnant autour des deux combattants. Mais le fracassant duel était sur le point d’aboutir à un dénouement. Le dernier contact entre deux âme, l’une animé par les restes des feux d’une foi autrefois inébranlable et l’autre envahi, dévoré par les flammes noires du démon. Tandis que la lance, digne de sa traditionnelle rectitude, attaquait de face dans un ultime assaut, la Grande Epée maniée depuis les enfers se frayait un chemin depuis le coté du chevalier. Laquelle, de l’attaque de l’ange déchu ou de l’homme ayant succombé aux ténèbres, allait-elle frapper sa cible en premier ?
Tuer… Tuer… Cette voix résonnait du fin fond de l’âme de Muramasa et son armure semblait lui servir de caisse de résonnance, emplissant tout son être de cet appel macabre. Mais dans cette noirceur impénétrable, un écho parvint cependant à se faire entendre. Comme une minuscule goutte d’eau bleue tombant dans un océan de noirceur et de silence, le bruit résonna et se propagea comme les ondes sur l’eau. Mais comment une si petite goutte pourrait-elle, après tout, tenir tête à tout un océan abyssal ? Bien sûr, il n’y avait aucune chance… que ce soit cela qui fit dévier le bras du Hunter.
La Lacérator sortit de sa trajectoire et alla droit contre la lance. Les griffes mordirent le métal et l’arme du chevalier se retrouva immobilisée entre deux lames. Stoppé net dans sa lancée, à quelques centimètres à peine du torse de Muramasa, Cruz se prit sa propre lance dans le ventre. Etonnamment, ce simple coup le fit blêmir et il cracha du sang dans un râle profond. D’un tour de poignée que seules les années passées à fracasser les cornes des plus imposants wyvern avaient pu forger, Muramasa brisa alors net la lance, pointant son arme verticalement et faisant voler haut dans le ciel la partie brisée de l’arme du divin. Rends au divin ce qui est au divin, aurait pu dire le chevalier, mais ce dernier était comme en transe, regardant devant lui d’un air absent. Lentement, il tomba à genoux. La scène semblait alors sorti tout droit d’un récit épique, dans le désert rougi par le soleil écarlate, le combattant vaincu à genoux, le vainqueur avec son arme levé en l’air, immobile depuis son dernier coup, la lance brisée se figeant dans le sol en tournoyant quelques mètres plus loin.
- Nom d’un Céphalodrome ! Il faut l’arrêter, hurla Schultz en dégainant ses armes et en fonçant pour intervenir, il va le finir !
Mais les hommes de Cruz furent plus rapides. Ils accourraient tous, du moins ceux qui pouvaient toujours courir, et en un instant une cinquantaine de soldats entouraient le chavalier.
- Commandant !
- Sir Espada, non !
- Non !
Tous les ces hommes de la garnison protégeaient de leur corps leur chef, plusieurs pleuraient même. Schultz s’arrêta net. Il était loin d’être un sentimental mais cette scène l’émouvait. L’attention de tous était alors tournée vers Muramasa, l’arme toujours levé au-delà de la tête du chevalier.
La main gantée se crispa finalement sur la poignée de la Lame Lacérator. Le cliquetis de l’épée se fit entendre dans le pesant silence. Asuka détourna les yeux, les gardes de la guilde autour de Cruz fermèrent les leurs, attentant le coup fatal. Mais à ce bruit un autre répondit, bien connu des artilleurs, celui d’un fusarbalète que l’on arme. Le canon du Brasier Spartacus alla se poser sur le casque de Muramasa.
- Ne fais pas ça, c’est fini, il est vaincu, dit doucement l’artilleur en pesant lourdement chacun de ses mots, ça n’a aucun sens de le tuer maintenant.
Les quelques secondes qui suivirent semblèrent les plus longues du monde. Les dents de quelques soldats claquaient en attendant le dénouement, une goutte de sueur perla sur le front de l’artilleur et coula lentement. Seuls Muramasa et Cruz semblaient hors du temps, hors de ce monde.
Finalement, le bras du Hunter redescendit, et l’arme alla reprendre sa place sur son dos. Schultz expira enfin son souffle qu’il retenait depuis déjà trop longtemps et fit tournoyer son arme avant de la ranger. Muramasa se retourna et fit quelques pas, avant de s’arrêter et de demander :
- Pourquoi avoir fait ça ? C’est du suicide.
Le chevalier tomba alors par terre. Une centaine de mains de soldat se précipitèrent sur lui. Quelques minutes plus tard, Cruz était débarrassé de son armure.
Se dévoila alors un spectacle horrifiant. Le torse du chevalier sous la blancheur de son armure n’était plus qu’un amas de chair sanguinolent. Un trou béant laissait entrevoir quelques côtes et épanchait abondamment du sang sur les bandages qui, il faut bien l’avouer, ne servaient pas tellement dans ce cas.
- Que… Mais c’est-ce que c’est que ce… ce…, commença Schultz, blanc comme un linge, mais il ne put terminer sa phrase.
- Sir Espada a reçu cette blessure pendant la lutte contre les Tigrex, dit un soldat en détournant le regard, mais quand on lui a informé de votre présence, il a voulu se lever et nous a défendu de faire une quelconque allusion à son état…
- Mais… C’est de la folie ! Il faut l’amener à la ville la plus proche, hurla l’artilleur, mais il se tut en voyant que le chevalier avait repris connaissance.
- Tu es un bien étrange être…, murmura-t-il en regardant le dos de Muramasa.
- Espèce de fanatique… Tu pensais quoi en te battant contre moi dans cet état ? Ou pensais-tu que me vaincre ferait que ton dieu te soignerait ? , demanda le Hunter.
- Non…, dit Cruz en levant les yeux vers le ciel, le divin ne fera jamais rien de tel pour nous. Nous sommes ses serviteurs, pas l’inverse. Ce qu’il veut, nous le faisons, mais ce que nous voulons, peut-être le fera-t-il ? Non, Muramasa Ketto, je voulais te combattre… Toi qui est apparu sur un Tigrex après ce cette étrange rassemblement de wyvern soit passé par ici… Kof…
- Mais pourquoi ?! Dans un état comme le vôtre…, se plaignit un soldat en larmes.
- Je le devais… Je sentais… Kof… Je sentais que je le devais. Et maintenant, après t’avoir combattu, Muramasa Ketto, je sais pourquoi.
- Et pourquoi donc ?, demanda Muramasa.
- Kof… Tu es… Tu es le mal, il n’y a aucun doute, continua le lancier en appuyant son regard sur le Hunter, j’ai vu tes yeux, percuté ma lance… contre ton épée, sondé ton âme… avec la mienne… Même avec la lumière du divin avec moi, je n’ai pas pu voir à travers la noirceur de l’abîme de ton âme… Es-tu bien de ce monde Muramasa Ketto ? Comment peux-tu être un humain ?
- C’est pour ça ? C’est pour savoir ça que tu voulais mourir ?, interrompit le Hunter.
- Non… Tout cela je l’ai pensé durant tout notre combat… Kof… Mais à la dernière attaque… J’ai vu… J’ai vu dans cette mer de ténèbres… tout au fond… une lueur… un rayon de lumière bref mais intense… qui a pu surgir hors de cette amure noire… Car celui qui m’a vaincu n’est pas le démon… Le bras qui a pu briser ma lance n’était pas animée de la rage de destruction ! Kof kof ! Tu es le mal, le démon… Mais tu es aussi l’ange, le sauveur… Muramasa Ketto… Je me souviendrai de ton nom… Le divin te réserve de grandes choses…
Et c’est ainsi que Cruz Espada, 68e chevalier du Saint Ordre Du Fatalis, surnommé « le bras armé du divin », ferma ses yeux pour la dernière fois et s’en alla retourner auprès de son maître qu’il avait si bien servi.
That’s all for today folks !
J’espère que je ne vous ai pas décu! Un peu court peut-être mais Espada méritait bien sa mort en un épisode xD
La suite à… je ne sais pas quand >< désolé mais mon emploi de temps est très instable et chargé ><
Mais j’essayerais le plus tôt possible !
Thanks for reading ! (et oui je sors d’un oral d’anglais)
C’était chaud de trouver le temps d’écrire ce chap !
Mais quand un lecteur vous demande la suite sur la chat du fofo on ne peut pas refuser, n’est-ce pas ? xD
So, thanks to Shibe, la suite est sortie !
Merci de votre lecture et enjoy!
CHAPITRE II :
Quête 6 : Quand l’ange monte au ciel…
Dans cette terre de désolation… Au milieu de le lieu abandonné par la vie combattaient deux êtres , fer contre fer, volonté contre volonté, âme contre âme. Le sable qui reposait immobile depuis des millénaires dans ce sablier gigantesque volait en tourbillonnant autour des deux combattants. Mais le fracassant duel était sur le point d’aboutir à un dénouement. Le dernier contact entre deux âme, l’une animé par les restes des feux d’une foi autrefois inébranlable et l’autre envahi, dévoré par les flammes noires du démon. Tandis que la lance, digne de sa traditionnelle rectitude, attaquait de face dans un ultime assaut, la Grande Epée maniée depuis les enfers se frayait un chemin depuis le coté du chevalier. Laquelle, de l’attaque de l’ange déchu ou de l’homme ayant succombé aux ténèbres, allait-elle frapper sa cible en premier ?
Tuer… Tuer… Cette voix résonnait du fin fond de l’âme de Muramasa et son armure semblait lui servir de caisse de résonnance, emplissant tout son être de cet appel macabre. Mais dans cette noirceur impénétrable, un écho parvint cependant à se faire entendre. Comme une minuscule goutte d’eau bleue tombant dans un océan de noirceur et de silence, le bruit résonna et se propagea comme les ondes sur l’eau. Mais comment une si petite goutte pourrait-elle, après tout, tenir tête à tout un océan abyssal ? Bien sûr, il n’y avait aucune chance… que ce soit cela qui fit dévier le bras du Hunter.
La Lacérator sortit de sa trajectoire et alla droit contre la lance. Les griffes mordirent le métal et l’arme du chevalier se retrouva immobilisée entre deux lames. Stoppé net dans sa lancée, à quelques centimètres à peine du torse de Muramasa, Cruz se prit sa propre lance dans le ventre. Etonnamment, ce simple coup le fit blêmir et il cracha du sang dans un râle profond. D’un tour de poignée que seules les années passées à fracasser les cornes des plus imposants wyvern avaient pu forger, Muramasa brisa alors net la lance, pointant son arme verticalement et faisant voler haut dans le ciel la partie brisée de l’arme du divin. Rends au divin ce qui est au divin, aurait pu dire le chevalier, mais ce dernier était comme en transe, regardant devant lui d’un air absent. Lentement, il tomba à genoux. La scène semblait alors sorti tout droit d’un récit épique, dans le désert rougi par le soleil écarlate, le combattant vaincu à genoux, le vainqueur avec son arme levé en l’air, immobile depuis son dernier coup, la lance brisée se figeant dans le sol en tournoyant quelques mètres plus loin.
- Nom d’un Céphalodrome ! Il faut l’arrêter, hurla Schultz en dégainant ses armes et en fonçant pour intervenir, il va le finir !
Mais les hommes de Cruz furent plus rapides. Ils accourraient tous, du moins ceux qui pouvaient toujours courir, et en un instant une cinquantaine de soldats entouraient le chavalier.
- Commandant !
- Sir Espada, non !
- Non !
Tous les ces hommes de la garnison protégeaient de leur corps leur chef, plusieurs pleuraient même. Schultz s’arrêta net. Il était loin d’être un sentimental mais cette scène l’émouvait. L’attention de tous était alors tournée vers Muramasa, l’arme toujours levé au-delà de la tête du chevalier.
La main gantée se crispa finalement sur la poignée de la Lame Lacérator. Le cliquetis de l’épée se fit entendre dans le pesant silence. Asuka détourna les yeux, les gardes de la guilde autour de Cruz fermèrent les leurs, attentant le coup fatal. Mais à ce bruit un autre répondit, bien connu des artilleurs, celui d’un fusarbalète que l’on arme. Le canon du Brasier Spartacus alla se poser sur le casque de Muramasa.
- Ne fais pas ça, c’est fini, il est vaincu, dit doucement l’artilleur en pesant lourdement chacun de ses mots, ça n’a aucun sens de le tuer maintenant.
Les quelques secondes qui suivirent semblèrent les plus longues du monde. Les dents de quelques soldats claquaient en attendant le dénouement, une goutte de sueur perla sur le front de l’artilleur et coula lentement. Seuls Muramasa et Cruz semblaient hors du temps, hors de ce monde.
Finalement, le bras du Hunter redescendit, et l’arme alla reprendre sa place sur son dos. Schultz expira enfin son souffle qu’il retenait depuis déjà trop longtemps et fit tournoyer son arme avant de la ranger. Muramasa se retourna et fit quelques pas, avant de s’arrêter et de demander :
- Pourquoi avoir fait ça ? C’est du suicide.
Le chevalier tomba alors par terre. Une centaine de mains de soldat se précipitèrent sur lui. Quelques minutes plus tard, Cruz était débarrassé de son armure.
Se dévoila alors un spectacle horrifiant. Le torse du chevalier sous la blancheur de son armure n’était plus qu’un amas de chair sanguinolent. Un trou béant laissait entrevoir quelques côtes et épanchait abondamment du sang sur les bandages qui, il faut bien l’avouer, ne servaient pas tellement dans ce cas.
- Que… Mais c’est-ce que c’est que ce… ce…, commença Schultz, blanc comme un linge, mais il ne put terminer sa phrase.
- Sir Espada a reçu cette blessure pendant la lutte contre les Tigrex, dit un soldat en détournant le regard, mais quand on lui a informé de votre présence, il a voulu se lever et nous a défendu de faire une quelconque allusion à son état…
- Mais… C’est de la folie ! Il faut l’amener à la ville la plus proche, hurla l’artilleur, mais il se tut en voyant que le chevalier avait repris connaissance.
- Tu es un bien étrange être…, murmura-t-il en regardant le dos de Muramasa.
- Espèce de fanatique… Tu pensais quoi en te battant contre moi dans cet état ? Ou pensais-tu que me vaincre ferait que ton dieu te soignerait ? , demanda le Hunter.
- Non…, dit Cruz en levant les yeux vers le ciel, le divin ne fera jamais rien de tel pour nous. Nous sommes ses serviteurs, pas l’inverse. Ce qu’il veut, nous le faisons, mais ce que nous voulons, peut-être le fera-t-il ? Non, Muramasa Ketto, je voulais te combattre… Toi qui est apparu sur un Tigrex après ce cette étrange rassemblement de wyvern soit passé par ici… Kof…
- Mais pourquoi ?! Dans un état comme le vôtre…, se plaignit un soldat en larmes.
- Je le devais… Je sentais… Kof… Je sentais que je le devais. Et maintenant, après t’avoir combattu, Muramasa Ketto, je sais pourquoi.
- Et pourquoi donc ?, demanda Muramasa.
- Kof… Tu es… Tu es le mal, il n’y a aucun doute, continua le lancier en appuyant son regard sur le Hunter, j’ai vu tes yeux, percuté ma lance… contre ton épée, sondé ton âme… avec la mienne… Même avec la lumière du divin avec moi, je n’ai pas pu voir à travers la noirceur de l’abîme de ton âme… Es-tu bien de ce monde Muramasa Ketto ? Comment peux-tu être un humain ?
- C’est pour ça ? C’est pour savoir ça que tu voulais mourir ?, interrompit le Hunter.
- Non… Tout cela je l’ai pensé durant tout notre combat… Kof… Mais à la dernière attaque… J’ai vu… J’ai vu dans cette mer de ténèbres… tout au fond… une lueur… un rayon de lumière bref mais intense… qui a pu surgir hors de cette amure noire… Car celui qui m’a vaincu n’est pas le démon… Le bras qui a pu briser ma lance n’était pas animée de la rage de destruction ! Kof kof ! Tu es le mal, le démon… Mais tu es aussi l’ange, le sauveur… Muramasa Ketto… Je me souviendrai de ton nom… Le divin te réserve de grandes choses…
Et c’est ainsi que Cruz Espada, 68e chevalier du Saint Ordre Du Fatalis, surnommé « le bras armé du divin », ferma ses yeux pour la dernière fois et s’en alla retourner auprès de son maître qu’il avait si bien servi.
That’s all for today folks !
J’espère que je ne vous ai pas décu! Un peu court peut-être mais Espada méritait bien sa mort en un épisode xD
La suite à… je ne sais pas quand >< désolé mais mon emploi de temps est très instable et chargé ><
Mais j’essayerais le plus tôt possible !
Thanks for reading ! (et oui je sors d’un oral d’anglais)
Nightora- Nombre de messages : 38
Age : 32
Date d'inscription : 20/08/2009
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Hé hé on dit merci qui...Hein sinon toujour génial cete fic.
Nalia- Nombre de messages : 401
Age : 27
Localisation : Ici...
Rang : Assassin...
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Tales Of The Ghost Hunter
Très sympa, le duel folie religieuse/folie s'est achevé sur une note d'espoir ...
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
Age : 30
Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
Rang : Hr7, Village 9* (vieille , 7* et 8* clear)
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