l'oiseau rose

voici une fic qui n'est pas de moi mais que j'ai beaucoup aimé

ok

l'oiseau rose : chapitre I
Un coup de vent me fit tomber de mon hamac. Dur reveil. Combien de temps avais-je dormi?
Le soleil étant en train de se coucher, il devait etre environ 19h... Ah, zut, j´avais dormi toute l´apres midi. La temperature commencait deja a baisser, et j´avais interet a me dépecher de rentrer et d´allumer le feu, de manger et... de dormir.


J´habitais une petite cabane aux millieu des Grandes plaines de Gardemine, pas une colline, pas un rocher, pas un arbre a perte de vue. Ah, si, des arbres il y en avait deux, juste devant ma cabane, juste assez gros pour accrocher mon hamac. Je vous raconte pas, pour faire du feu j´etais obligé d´utiliser de la bouse d´herbivore séchée (ca brûle bien, faut pas croire!), et si il y avait un trou dans le mur, je devais le colmater avec de la terre, et pour reparer mes outils, c´etait encore pire. Mais bon, je n´avais pas a me plaindre, j´avais un endroit ou dormir, je mangeais a ma faim (les légumes de mon petit potager, l´eau de la petite source coulant derriere ma maison et de la viande d´herbivore. Ca par contre, c´etait plus dur a obtenir. Les herbivores sont des animaux paisibles, mais faut pas les énerver, ils ont une queue munie de pics acérés, et si ils réussisent a te toucher, c´est la mort assurée! Pour les tuer, une solution: se munir d´une lance(dans mon cas, un baton avec un caillou au bout), s´approcher doucement de la bete (qui ne se méfie pas) et frapper au niveau de la jonction entre le coup et la tete. Si ca marche, il meurt sur le coup. Si la lance ricoche (leur peau grise est assez épaisse!), il ne reste plus qu´a COURRIR! Generalement, ces bestioles se lassent de la poursuite au bout de quelques metres. En tout cas, leur viande est bonne et un seul peut nourrir une personne pour une semaine. Une personne. Hé oui, j´habitais seul. mon pere, qui était chasseur de monstres(???), était parti vers l´ouest à mes cinq ans et n´etait jamais revenu. Quand a ma mere, elle etait morte sept ans apres. J´était seul, agé pour le moment de seize ans, mais heureux quand meme.

Bon je venais d´allumer le feu et de manger, il ne me restait plus qu´a dormir. Le lendemain, une dure journée de travail m´attendait

Chapitre 2

Déja le matin. Bon, au travail! Lavé, habillé, a manger, pret!
Je devais emballer la viande et l´enterrer pour l´hiver. Le gibier allait se faire rare, et je n´avais aucune envie de mourir de faim.
Apres avoir emballer la viande je sortis derriere la cabane, pelle en main et me mis à creuser. Au bout de deux heures, j´avais fait un trou de deux metres de coté et de trois de profondeur.
"Ca devrait suffire", me dis-je.
Je meritais bien une sieste.
Je m´endormis au bord du trou. Au bout d´une demi-heure de sieste un cri horrible me reveilla. Je me levais, les yeux ecarquillés, pour voir un monstre rose ressemblant à un oiseau ridicule descendre du ciel, defoncer ma cabane et devorer mes reserves de viande!
Je saisis ma pelle et chargeais le monstre, bien décidé a proteger mon garde manger. Mais le monstre m´avait vu! Il se retourna et et cracha ce qui semblait etre une boule de matiere enflamée. Avant que ce projectile touche le sol, j´étais déja reparti dans l´autre sens et j´avais plongé dans le trou. Apres une chute de trois metres (j´etais miraculeusemnt indemne, mais ouch quand meme) je me mis à creuser un tunnel horizontal à l´aide de ma pelle. Je n´avais jamais creusé aussi vite, en trente secondes, j´avais avancén de deux metres!
Je restais là, a l´abri, dans l´attente du départ de l´oiseau grotesque. Au bout de deux heures, je remontais. Plus de trace de l´oiseau. Ma cabanne etait en miette, avec toutes mes affaires se trouvant a l´interieur. Sans outils, je ne pouvais pas reparer, les planches etaient en miettes, et les deux seules arbres ne contenaient pas assez de bois! Pire encore, il restait a peine assez de viande de pour tenir trois jours. Et le monstre pouvait revenir. Je devais me rendre en ville. Et la ville la plus proche etait à deux semaines de marche vers le Nord (enfin, je pensais, je n´y étais jamais allé)!
Bon, pas le choix. Je récuperais les restes (Mon hamac, une cruche, la pelle et la viande que le monstre avait laissé) et je me mis en route vers le nord (enfin, je crois), non sans prendre un provision d´eau dans la source à l´aide de la cruche.

L'oiseau rose : chapitre III

Déja trois jours. Trois jours de marche a travers les plaines, mangeant peu, dormant aussi peu. Par chance, l´automne touchant à sa fin, il pleuvait beaucoup, et l´eau ne manquait pas.
J´etais arrivé dans une région rocailleuse, et j´avais du obliquer vers l´est pour longer une enorme crevasse qui me barrait la route.
Je n´avais presque plus de viande, et je ne savais pas exactement où etait la ville.
Fichue crevasse, elle allait me faire perdre un temps precieux.

Je m´aprochais du bord et je vis que cinquante metres plus bas, une riviere serpentait. Et évidemment, personne n´avait pensé à construire de pont. En attendant, fallait pas tomber. Je me relevais, glissais et tombais dans le vide. Et zut! En voyant la riviere se raprocher dangeureusement, je pensais que si je survivais, je retrouverais l´oiseau rose débile responsable de tout ça et je lui ferais payer au centuple!
Et là, je percutais la surface de l´eau et tout fut noir.

Euuh ? la fic est de toi ? Parce que sinon tu risques d'avoir des problèmes avec l'auteur :Ok:

L'oiseau rose : chapitre IV


Quand j´ouvris les yeux, une forme floue se tenait devant moi.
-"Ca va?
-wgnmtblouc! (apres avoir fait une chute pareille, je n´etais pas trop en etat de parler...)
-Quoi?"

La forme floue se fit plus nette. C´etait en fait un etre humain. Une femme. Habillée bizzarement. Je réussis a articuler:"
-Je suis ou?
-Cet endroit n´a pas de nom. Mais je peux te dire que tu es à un jour de marche au nord de la ville.

-Quelle ville?
-La Ville de du Sud, quelle question!
-Gné?
-Toi, tu n´est pas d´ici...
-Nan. Et heureusement. D´ailleurs, t´es qui toi?
-Tu peux m´appeler Nalia.
Nalia. c´etait une fille de taille moyenne, aux longs cheuveux noirs et au visage fin. Elle n´était pas desagréable a regarder.
-Bon, je suppose que je te dois la vie, nan?
-Pas tout a fait. Je t´ai trouvé inconscient, sur la berge.
La berge, j´y etais encore. Elle n´avait donc rien fait.
-Dans ce cas, si tu attends des remerciements, tu peux te brosser.
Elle me lança un regard méprisant.
-J´aurais du te remettre à l´eau. Ca n´aurait pas eté une grosse perte.
-C´est ça, va te fair pendre espe...
Avant que j´ai pu terminer ma phrase, elle avait dégainé une épée longue de trois metres et s´appretait a me couper en deux.
-Tu disais?
-Espece de lache! Tu n´as d...*PAF* Je me pris le plat de l´épée en pleine tete, et tout fut a nouveau noir.

Quand je me reveillais, je me rendis compte de cinq choses: un, j´etais ligoté et bailloné; deux, le soleil se levait; trois, j´avais mal a la tete; quatre, je me trouvais dans une charette tirée par un herbivore; et cinq, le conducteur de la charette, c´était la folle qui m´avait assomé!

-Alors, bien dormi?
-Dmtmch mmm m vm tm bmtr mspmsm dm lmch! (ben oui, un baillon, ca gene pour parler. Traduction: "Détache-moi et vien te battre, espece de lache!")
-Toujours aussi aimable a ce que je vois...
-Qm mrmt mvm d´mtrm mmmbl mvmc tm! ("qui aurait envie d´etre aimable avec toi!?!")
-Continue à t´agiter et tu vas finir le voyage sous anesthesie! dit-elle en montrant la lame atachée dans son dos.
-%$#>&!!! ( Traduction difficile...)
Elle poussa un soupir, arreta la charette, se leva et brandit son épée.
-dmcm, cm bm, jm mm cmlm... ("d´accord, c´est bon je me calme...")

Elle ota le baillon:
-Tu reponds a mes questions. Tu refuses, je t´assome.
-D´accord!
-Qu´est-ce que tu faisais tout seul, sans equipement au millieu de nulle part?
-Je me rendais en ville, mais finallement, je vais partir a la poursuite de l´oiseau rose qui a detruit ma maison. Vous l´avez pas vu, par hasard?
Elle me regarda, étonnée:
-Un Kut-ku à détruit ta maison?
-C´est comme ça que ça s´apelle?
-...
-Ben quoi?
-Rien, mais j´aimerais bien rencontrer ceux qui t´ont éduqués.
-Ah, euh impossible, ils sont mort.
Je sentis une pointe de pitié dans son regard (du genre"oh, le pauvre petit, il est completement attardé")
-Toujours est il que si tu veux tuer ce Kut Ku, ca va pas etre facile, il y en a des dizaines dans la region, et tu ferais mieux d´aller en ville car...
-Je peux te poser une question?
-Quoi encore?
-Pourquoi t´es habillée aussi bizarrement? En, effet, elle portait un genre d´armure qui semblait être de la meme couleur que le kut-ku.
-... Tu ne sais pas ce qu´est un chasseur de monstres?
-Mon pere en etait un mais j´avais cinq ans quand il est mort... Quels genres de monstres tu chasses?
Elle fit un grand sourire:
-Bon je vais tout t´expliquer. Cela dit, je n´ai que seize ans, je n´ai pas beaucoup d´experience...

Quand elle souriait, elle etait vraiment superbe. Je souris aussi, et je m´appretais à la remercier quand, comme par reflexe, je lui sortis:
-Tu a 16 ans? Bizarre, je t´aurais donné 20 ans de plus!

Je n´eus pas le temps de voir l´enorme lame approcher que deja, elle percutait violament ma tete. En sombrant dans l´inconscience, je pensais qu´etre desagréable avec les gens, c´etait... agréable.

L'oiseau rose : chapitre V

Durant les quelques heures qui suivirent mon reveil, Nalia m´expliqua tout ce qu´il y avait à savoir sur la chasse, les armes les plus frequement utilisés par les chasseurs, les monstres, etc...

Puis on arriva en ville. C´etait grand. Et beau. J´allais m´y plaire, c´etait sur.
Nalia arreta la charette:
-"Bon, tu sais ce qu´il te reste à faire?
-Oui, trouver quelqu´un qui voudra bien me former...
-Bon, alors à une prochaine fois!
-Tu pars?
-Oui, vers l´Est. Ca fait un mois que je poursuis un Gypceros, et tu m´as fait perdre du temps! Au fait, tu ne m´as toujours pas dit ton nom?
-Mon nom? Je m´appelle Ksaï! Salut, et tache de pas te faire bouffer par le Gypceros!
En guise de reponse, un couteau de lancer passa au ras de ma tete, me coupant quelques cheveux au passage. Nalia etait partie.

Je visitais la ville pendant une où deux heures, jusqu´a ce que je tombe sur une enseigne: "Grand Comptoir de la Guilde". Bon, ça devait etre là. Il ne me restait plus qu´a entrer et à trouver un entraineur digne de ce nom.
Le comptoir etait plein de chasseurs, occupées a boire, a discuter, a jouer... J´interpelais un lancier qui passait:"
-Excusez, vous sauriez pas ou je peux trouver un entraineur?
-Tu veux devenir chasseur? Suis moi. Il me mena devant une porte au fond de la salle.
-C´est le bureau du responsable de la guilde dans cette ville. Bonne chance."
Je poussais la porte pour arriver dans un petit bureau luxueusement decoré. Un homme en armure se tenait, immobile, devant la fenetre.
Au bout de cinq minutes de silence pesant, je me decidais a ouvrir la conversation:"
-Euh... Bonjour.
-Que veux tu? sa voix etait rauque et inquietante.
-Disposer d´une formation de chasseur.
-T´as de quoi payer?
Probleme: je n´avais pas d´argent, et mes possessions seresumaient a une pelle, un hamac, une cruche et mes vetements.
-Ben... Nan.
-Pas d´argent, pas de formation.
-Y´a pas d´autres moyens?
-Si. Tu signes un contrat qui stipule que tu resteras au service de la guilde jusqu´a ta mort, et la formation est gratuite. Tu pourras meme devenir un Garde, ou un Agent de la Guilde.
-Ah...
Maintenant que j´y pensais, mon pere travaillait surement pour la Guilde. Et il etait mort.
-Finalement, non. La Guilde, tres peu pour moi.
A ma sortie, le lancier me questionna:
-Et alors? Ca y est? T´es chasseur?
-Nan. Aucune envie de travailler pour la Guilde.
-Bon... Tant pis. Tu vas faire quoi?
-M´entrainer tout seul.
-Mauvaise idée. Il y a plein de bons entraineurs en ville, et pas forcement ceux de la Guilde.
-Vu. En attendant, je...
Je reçus un coup dans le dos et me retrouvais face contre terre. En me relevant, je vis ceux qui m´avaient bousculé: un groupe de trois chasseurs, equipés de marteaux et completement bourrés. celui du centre, qui semblait être le "chef de la bande", prit la parole en premier:"
-Hé bé -hips- les amis, on dirait que l´on a une nouvelle recrue!
-Ah, nan, moi, je ne travailles pas avec les poivreaux de la guilde!
Il prit assez mal cette repartie et me souleva a bout de bras:
-Tu ferais m-mieux de pas faire le -hips- le malin, ou tu vas -burp- tu vas finir...

Je ne sus jamais comment j´allais finir, car le lancier projeta son poing dans l´estomac du "chef" -qu´on va appeler Raoul en attendant- qui s´ecroula, le souffle coupé, sous l´effet de la douleur et de la surprise. Ca declencha une bagarre générale, qui ne prit fin qu´au moment ou, pour eviter une table lancée par Raoul, je m´elancais sur le coté, heurtais le mur de plein fouet decrochant ainsi la corde du lustre garni de bougies qui tomba à son tour sur les tonneaux d´hydromel derriere le bar, mettant ainsi le feu à tout le batiment.
Bilan: un mort -un cochon-, onze blessés-neuf chasseurs, un sushipoisson, et Raoul- et le comptoir de la guilde à moitié detruit. Heureusement, je réeussis à m´enfuir en compagnie de mon pote le lancier, et dans le désordre ambient, personne n´avait vu que c´était moi qui avait "mis le feu aux poudres".
Avant de nous séparer, j´appris que le dit lancier s´appelait Argo.
Puis je me mis à errer dans les rues a la recherche d´un instructeur.

L'oiseau rose : chapitre VI

Je cherchais pendant quatres heures, et je trouvais une dizaine d´instructeurs.
Mais sans argent, pas de formation. Je finis par m´asseoir sur un palier de porte, désesperé.
"Bon, si je trouve un travail, peut-etre que..."
j´entendis la porte derriere moi s´ouvrir et je reçus un coup de canne sur la tête:
"Dégage de mon palier, bon a rien!"
Dans l´embrasure de la porte se tenait un vieux barbu, et il n´avait pas l´air content du tout. Il me dépassait d´une bonne tete et ses yeux brillaient d´un éclat féroce.
-"Euh... Veuillez m´excuser, cherchais un instructeur pour devenir chasseur de monstres. Hem.
-Je n´entraine plus personne depuis longtemps!
Barre toi!
Il fit volte-face et s´appreta a rentrer.
-Attendez! Vous etes instructeur? Formez moi! Je travaillerais si il le faut!
Il re-retourna et me regarda avec un sourire mauvais.
-Tres bien. Je vais te former! Mais d´abord, je vais te poser une question. Si tu y reponds mal, tu t´en vas et tu ne reviens jamais! Si tu as la bonne réponse, je te formerais.
-Ben... D´accord.
Il me montra une feuille de papier:
-Quelle couleur c´est?
-Blanc?
-Répete! Plus vite!
-Blanc! Blanc! Blanc! Blanc!
-Plus vite!
-Blancblancblancblancblancblancblancblancblanc!
-Un Kelbi ça boit quoi?
-Du... De l´eau!
-... Bonne réponse. Tu es le premier à répondre correctement depuis longtemps. Je te formerais donc.
-Ouaiiiiiiis! J´hésite entre l´épée longue et les duals, vous me...
-Pas si vite! Déja, je ne te formerais pas qu´au combat. Tu vas commencer par t´installer. Il y a une chambre à l´étage. Déposes-y tes affaires.
-Facile, je n´ai qu´une pelle, un hamac, une cruche et les vetements que je porte sur moi.
-Pour les vetements et le materiel, ne t´en fais pas. J´en ai assez pour dix. Et puisque tu es déja pret, on va passer à l´entrainement. Tiens, voila des herbes de soin, des champignons bleus, un creuset et un pilon. Prépare moi une potion.
-Tout de suite?
-Oui. T´as une demi-heure!
Je sortis dans le jardin et me mis à melanger les champis à l´herbe et j´écrasais le tout à l´aide du pilon.
Quand a la tete que fit mon maitre quand il vit l´horrible bouillie que je venais de préparer, je ne la decrirai pas:
-"Abruti! -Il abbatit sa canne sur ma tete- Faire de la chimie demande un tant soit peu d´intelligence!
-Oui mais...
-Pas de "mais" qui tienne! Regarde! Ce champignon contient beaucoup de jus! tu le presses doucement, jusqu´à ce que tout le jus ait coulé dans le creuset, et tu rajoutes l´herbe coupée en petits morceaux! Il ne te restes plus qu´a transvaser et a laisser reposer.
-Ah booooon. Compris m´sieur.


Trois jours plus tard, je savais fabriquer nombres de potions, de bombes, faire cuire de la viande, et tant d´autres choses encore...

-Il est venu le temps de choisir ton arme. Je...
-Je veux une épée longue!
-NE ME COUPES PAS LA PAROLE!
-Glp. Désolé.
-J´ai observé tes mouvements. Tu es fait pour l´épée courte.
-Vous en savez quoi? Moi je veux une épée longue!
-Insolent! Sache que de mon temps, on m´appelait "le maitre bretteur"! Je suis donc mieux placé que toi pour...
-M´en fiche! Je veux une épée longue!
-Non.
-Si!
-Non!
-Si!
-Bon. Très bien. Voila de l´argent. Passe chez l´armurier, prends une grande épée de fer et va me tuer quelques Genprey. Rapporte moi leur peaux.
-C´est quoi, un Genprey?
-Un reptile bipede vert. Tu en trouveras dans le marais, à quelques heures de marches au Nord.
-Mais le marais est grand, non?
-Tu n´aura pas besoin de les chercher. C´est eux qui te trouveront. EXECUTION!
-Oui chef!

Je passai à l´armurerie, achetais mon épée longue, et me préparais a partir. Mais le vendeur m´interpella:"Hé, petit! Montre un peu la pelle que tu transportes!
Je la lui passai de suite.
-On dirait de la carbalite! qu´est-ce qu´un gosse comme toi fait avec une pelle en carbalite?
-Ben, je l´ai depuis un bail! Elle appartenait à mon pere.
-Si tu veux, je te la fonds et je t´en fait une arme!
-Surement pas! Par contre, si vous pouviez me l´aiguiser...
-Hein? Bon, d´accord.

Et je partis pour le marais.
Au bout de trois heures de marche, je l´atteignai enfin. M´enfoncant à travers les arbres , je parvins à une clairiere. Le sol etait boueux et le ciel, d´un gris à pleurer. Mais cela avait sa beauté. Je n´eu pas le temps de réflechire plus sur le sujet, car un Genprey sortit du couvert des arbres et me fonça dessus. Je dégainais ma lame et frappais, mais il esquiva avec une rapidité prodigieuse. J´étais trop lent! Je soulevais ma lame pour lui porter un second coup quand je sentis une douleur fulgurante dans mon dos. Un autre genprey m´avait lacéré le dos! Sous le coup de la surprise, je lachais mon épée. Ma plaie saignait abondament. Et m...! J´essayais de fuir, mais mes muscles etaient paralysés. Je tombais, face contre terre, immobilisé, me vidant de mon sang, et a la merci des genprey. Avant de mourir, il me sembla entendre une detonation. Puis plus rien.

L'oiseau rose : chapitre VII

Je flottais dans le vide, dans l´obscurité. Et je vis une lumiere. Je m´y dirigeais, comme un papillon de nuit attiré par une lanterne. Il y eut un flash, et je me retrouvais dans un champ gigantesque. Le sol etait recouvert d´une herbe etrange, je n´en avais jamais vu de pareille.
Premier réflexe: prendre quelques poignées de cette herbe et la fourrer dans mes poches. Peut etre que ca pourrait servir...
Deuxieme réflexe: réflechire...
"Mais au fait, je suis où, la?" J´avais parlé à voix haute.
"Sois le bienvenu." Je sursautais. La voix venait de derriere moi. Je me retournais et découvris un énorme animal -au moins huit metres de haut, trois de large- à fourrure blanche et aux oreilles pointues, qui semblait méditer, assis en tailleur, les yeux fermés.
-"Heu? Vous etes qui? Qu´est-ce qui se passe?
Je suis où?
-Patience, nia. Tes réponses viendront en temps voulu, c´est a dire maintenant. Premierement, je suis le Grand Félyne, nia. Deuxiemement, tu es mort. Troisiemement, tu es aux portes du Paradis Félyne, là où vont les Félynes après leur mort, miaou. D´autres questions?
-Oui. C´est quoi, un Félyne?
La créature ouvrit les yeux.
-Mais tu n´est pas un Félyne!
-Ben, non, je ne pense pas...
-Qu´est-ce que tu fais ici, alors?
-Je pensais que vous me le diriez!
-Il y a du avoir une erreur... Exeptionellement, je vais t´aider à retrouver ton chemin, nia. Au revoir.
-Hein? Quel che...
J´eus l´impression de tomber en chute libre alors que tout le décor devenait flou, il y eut encore un flash, puis ce fut l´atterissage. Un choc terrible, puis le reveil. L´impression de sortir d´un reve.
J´ouvris les yeux. Il y avait d´etranges formes blanches qui s´agitaient. Elles se firent de plus en plus nettes, jusqu´a ce que je me rende compte que des répliques miniatures du "Grand Félyne" etaient penchées sur moi.
-"Ca va, monsieur?
-Gnm... nan... mal au dos... z´etes des félynes, je suppose?
-Tout juste, nia. Vous l´avez echapé belle. On vous croyait mort.
-Moi aussi, sauf que le Grand Félyne n´était pas d´accord...
-Vous avez vu le Grand Félyne?
-Mouais.
Ils s´entreregarderent.
-Ceci mérite réflexion, nia. Pansez sa blessure, on l´amene au camp!

Je fus transporté en civiere à roulette jusqu´à un endroit reculé du marais. Là, je fus soigné, puis, après avoir entendu mon histoire et en echange de l´herbe étrange que j´avais ramené de "là haut", ils m´apprirent les Arts Martiaux Félynes, technique gardée jalousement depuis des génerations par leur peuple.

Je repartis au bout de deux semaines, et revins à l´endroit de mon "décès". La grande épée en fer etait là ou je l´avais laissé, seule trace de mon passage, le sang ayant été emporté par la pluie.
Un cri vint rompre la tranquilité apparente des lieux, et trois genprey se ruerent vers moi.
Vengeance! je dégainais ma pelle et, la maniant habilement d´une main, je l´abatis sur le crane du premier genprey à portée. Il poussa un cri de douleur et fit un bond en avant, mais j´avais déja esquivé.
"Trop lent!"
Je lui tranchais le cou d´un coup de pelle.
Les deux autres ne firent pas long feu, et je me dirigeais vers la ville avec comme trophés leurs peau, leur griffes et leurs crocs.

Quand je me présentai devant mon maitre, je ne lui laissai pas le temps d´en placer une:
-Je vois que tu...
-ESPECE DE VIEUX GATEUX!!! J´AI FAILLI Y RESTER!!!
-Calmes toi. Ca t´a servi de leçon, non? Je ne vois pas ce qui t´enerves, tu n´est pas mort...
-JUSTEMENT SI!!!
-Quoi?
Je lui racontais l´histoire et lui montrais l´énorme cicatrice parcourant mon dos.
-Etrange histoire, en effet. Passons. Toujours pas envie d´apprendre le maniement de l´épée courte?
-Finalement, je crois que je vais m´y résigner.
-Alors au boulot!
-Tout de suite? Mais je...
-EXECUTION!!!
-D´accord, d´accord...

L'oiseau rose : chapitre VIII

Après quatre jours d´entrainement non-stop, j´étais devenu un pro de l´épée courte. Enfin, un pro, c´est beaucoup dire. Disons que je me débrouillais assez pour tenir dix secondes en combat singulier contre mon maitre.
Toujours est-il qu´au cinquieme jour, mon maitre me dit:
-"Bon, tu vas aller me tuer un Kut-ku!
Gnark! J´allais enfin pouvoir me venger de celui qui avait détruit ma maison! Et tant pis si ce n´était pas le meme, il allait payer pour les autres!
-Avec plaisir! Ou est mon croc-de-serpent?
-Chez l´armurier, il va te le transformer en Primmort grace aux composants de genprey que tu as ramené. C´est ce que tu voulais, non?
-Oui, oui. Mais je le tue comment, le Kut-ku? A coups de pied?
-Non. Voila un couteau de chasseur de base.
-Je ne pourrais jamais le tuer avec ça!
-Mais si, ça te fera un exellent exercice!
Ce vieux fou m´envoyait à la mort... Encore une fois!
-Je ne tiens pas à mourir -encore une fois- pour le bon plaisir d´un vieillard sénile!
*PAF*
Je venais de me reçevoir sa canne sur la¨tête.
-Tu y vas, et dans la joie et la bonne humeur, je te prie! Au trot!

C´est ainsi que je partis vers les collines boisés s´etendant au Sud de la ville.
Sur le chemin, je rencontrai un homme qui faisait la sieste sous un arbre.
-"Excusez moi mon brave, vous n´auriez pas vu un Kut-ku?
-Si, y´en a plein dans la foret, là bas.
-Et qu´est-ce que vous pouvez me dire sur ces bestioles?
-C´est petit pour un Wyvern, petit et rapide. Et ça a la peau dure.
-Vous pensez que je pourrais en battre un avec un couteau de chasseur?
-C´est vous qui voyez. Y´en a qu´ont essayé. Ils ont eu des problemes. Cela dit, il est très rapide.
-Ah bon, merci.

Si j´avais bien compris, je poursuivais un monstre rose, petit, rapide, à la peau dure.
Mouais.En plus, je n´avais memepas d´armure. Juste un couteau de chasseur, un pelle en carbalite, un hamac et une cruche remplie de potion.
J´arrivais à la foret une heure plus tard. Apres quelque temps de marche sous les arbres, les difficultées commencerent. Une énorme falaise se dressait devant moi. Par chance, ses parois étaient recouvertes de lierre et je pus l´escalader plus ou moins facilement. Parvenu au sommet, quatre-vingt metres plus haut, je repris ma marche. Je ,´eus pas à chercer longtemps, car j´aperçus l´entrée d´une grotte, et juste à coté, un Kut-ku. Bingo. Je dégainais mon couteau de chasseur et lui fonçais dessus sans réflechir.
"Meurs, sale volaille!"
A ce moment, deux autres Kut-ku, probablement alertés par mon cri, sortirent de la grotte. Aïe. A un contre trois, le combat était trop inégal. J´optais pour le repli stratégique -comprendre: la fuite désordonée)- et commençais à courir en agitant les bras, les Kut-ku à mes trousses. A chaque seconde, la distance entre eux et moi diminuait. Puis j´arrivais à la falaise. Probleme! Si je sautais, mort assurée. Si je m´arretais, mort assurée. Et il me vint une idée: sans m´arreter de courir, je dépliais mon hamac, je pris deux coins dans chaque mains et... je sautais.
"GERONIMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO*PAF*Aieu!
Le hamac avait ralenti ma chute et j´avais atteri sans trop de bobos. Je me remis à courir, car les Kut-ku avaient pris leur envol et me poursuivaient toujours, me pilonant à coup de boules de feu. Un quart d´heure de course plus tard, je repassais devant l´homme sous l´arbre:
-"On dirait que vous avez trouvé vos Kut-ku!"
Je ne pris pas le temps de lui répondre et continuais de courir, esperant arriver à l´abri des murs de la ville avant de finir carbonisé, pietiné, ou mangé. Les Kut ku ne firent d´ailleurs meme pas attention à lui.

C´est incroyable ce que la peur peut vous faire faire. Je courus a pleine vitesse pendant une demi-heure sans m´arreter, et je parvins en vue de la ville. Les gardes sonnerent l´alerte et se mirent à tirer sur les Kut ku à coup de canon. Ce fut un ratage total. Les boulets se mirent a pleuvoir autour de moi, et je dus ziguezaguer entre les explosions! comme si je n´avais pas assez avec ces idiots de Kut ku!
-"CESSEZ LE FEU BANDE D´INCAPABLES!!!" criai-je, mais au lieu de cesser , la pluie de boulets redoubla d´intensité et la herse de la ville commencà aà s´abaisser!
"Je passerais!" pensai-je.
Les Kut ku durent penser la meme chose, car à peine j´eus passé la porte qu´ils firent de meme -en volant par dessus le mur, certes-, sans que ces abrutis de gardes de la guilde ne puisszent faire quoi que ce soit!
Je me mis à courrir vers la maison de mon maitre, quelques rues plus loin. Il voulait un Kut ku, il allait etre servi!
Sur le chemin, je croisais -devinez qui?- Raoul! Il venait juste de sortir de l´hopital, et en me voyant arriver, il s´écria:
"Encore toi! Cette fois tu...
-Cours!
-Quoi?
Et c´est la qu´il ce que j´avais aux trousses.
On se retrouva donc comme deux idiots, a courir dans les rues, poursuivis par trois Kut ku.
Quand on parvint à sa maison, mon maitre etait déja la, une superbe épée courte au poing.
-Ksaï! Vas dans la maison! l´armurier à livré ton Primort!
Raoul, quand à lui, cria qu´il allait chercher son marteau.
Me retournant, je vis mon maitre grimper sur un toit à une vitesse prodigieuse, et faire un bond incroyable pour atterir sur un Kut ku et commencer à lui taillader le dos.
Je saisis l´épée posée sur la table, mis le bouclier et sortis. Raoul etait là, lui aussi. Il dégaina son marteau et assena un coup formidable au kut ku qui le chargeai. Je fonçais sur le troisieme et plantais ma lame entre ses deux yeux; je frappais, esquivais, parais et refrappais! Au bout d´une minute, la neurotoxine contenue dans la lame fit son effet: le monstre était paralysé! J´en profitais pour m´acharner sur son cou, qui finit par ceder. Sa tete, tranchée, tomba lourdement au sol.
-Felicitation, petit. Tu viens de tuer ton premier wyvern!
Je me retournais pour voir que mon maitre avait achevé son kut ku depuis longtemps, tout comme Raoul -le sien avait la tete horriblement écrabouillée-.
-Bravo mon gars! dit Raoul. Faudra qu´on se fasse une chasse à deux, un de ces jours!
-Merci, Raoul!
-Mais je ne m´apelle pas Raoul!
-Tant pis, j´ai décidé de t´apeller comme ça.
-Bon, alors va pour Raoul.
Mon maitre rengaina son épée.
-Bon, si on te faisait une armure en Kut ku?
-Bonne idée!
-Elle sera prete demain, en attendant, va te reposer, tu a eu une dure journée.
-Moui, je crois aussi...

L'oiseau rose : chapitre IX
l'oiseau rose chapitre 9

Le hall de la guilde était bondé. Depuis que les réparations s´étaient achevées, les chasseurs affluaient de nouveau, et les serveuses ne savaient plus où donner de la tete. Assis tranquillement à l´angle de la salle en compagnie d´Argo et de Raoul, je debatais sur une idée de ce dernier:
-"Attends, je récapitule. On va dans la grotte, on prend le diamant, on le rapporte à la ville, et on est riche? Ca m´a l´air un peu facile, non?
-Pas tant que ça. Ce diamant pese au moins vingt kilos. De plus, il y a un Rathalos dans les environs de la grotte. C´est pour ça que j´ai besoin de votre aide. L´un portera le diamant pendant que les deux autres se chargeront de sa protection. Une fois arrivé en ville, on vend le diamant et on se partage les gains. Ca vaut le coup, non?

Un caillou pareil rapporterait au moins 6000z. Je n´allais pas rater ça...
-C´est d´accord.
-Pour moi aussi." répondit Argo.

Et c´est ainsi que nous partîmes vers les collines.
Une fois rentrés dans la foret, il nous fallut quatre heures pour trouver la grotte où Raoul disait avoir vu le diamant. Une fois à l´interieur, j´aperçus le fameux caillou, à moitié enfoncé dans la roche. Il était aussi gros qu´un oeuf de Rathian, et brillait d´un superbe éclat interne.
-Nom d´un Kut ku, s´exclama Argo, c´est un cristal-lumiere! Vu sa taille, on en tirera au moins 10000z!!! Vite! quelqu´un à une pioche?

Il y eut un silence.

-PERSONNE N´A APPORTE DE PIOCHE???
-Ben... non.

Je fis remarquer que j´avais une pelle en carbalite, et nous nous décidames à l´utiliser comme levier pour extraire le caillou. Apres plusieures minutes, le roc céda, liberant le cristal.
Argo s´en saisit.
-Allez, vaut mieux pas trainer.
Nous sortimes de la grotte et nous nous dirigeames ver la ville. Nous progressions lentement, à cause du cristal, et Argo commençait à faiblir. Raoul proposa de faire une pause, proposition évidamment acceptée; mais une minute de repos plus tard, un rugissement se fit entendre, et une ombre passa au-dessus de nos tetes!
-COUREZ! C´EST RATHALOS! hurla Raoul.
Argo se saisit du cristal et nous commençames à courir. Le Rathalos amorça sa déscente, mais aucun de nous ne le vit faire.
-On doit atteindre les arbres! On sera moins à découvert!
La foret n´etait plus qu´a cinquante metres... trente... vingt...
Soudain, un homme sortit du couvert des arbres. Il portait une armure de Rathalos et un énorme katana était accroché dans son dos.
-Vous avez besoin d´aide, je me trompe?
Nous nous arretames comme un seul homme.
-T´est qui, toi?
Le Rathalos piqua silencieusement vers le nouveau venu. Personne ne le vit venir.
-On m´appele Séphir*SCROUNCH!*
Le wyvern venait d´atterir et d´avaler le nouveau sans qu´il ait eu le temps de finir de se presenter. Rapide comme l´éclair, Raoul dégaina son marteau, fonça vers le monstre et lui asséna un coup spéctaculaire la ou devait se trouver son estomac.
Le wyvern recracha l´homme qu´il venait d´avaler. Ce dernier se releva d´un bond, dégaina son immense katana et chargea la bete:
-TU VAS GOUTER DE MON TRANCHOIR DIVIN, SALOPERIE, FOI DE SEPHIROOOOOOOOT!!!

Il frappa la jambe du wyvern, l´entaillant profondément. Rathalos poussa un cri de douleur et envoya Sephirot valser contre un arbre d´un superbe coup de queue.
-Je n´ai rien, mon armure m´a protég*Shprouik!*
Une ruche d´abeilles tombée de l´arbre s´enfonça sur sa tête, suivie de pres par une centaine d´abeilles en colere. Les abeilles d´ici etaient énormes -au moins la taille d´un poing- et leur dard pouvait traverser une carapace de wyvern. Et celles-ci semblaient croire que le responsable de l´attaque de leur ruche était Séphirot. Quand ce dernier sentit la premiere piqure, il se mit à courir dans tous les sens, aveuglé par la ruche se trouvant toujours sur sa tête, en fendant l´air de son katana pour tenter d´occire les abeilles. Nous avions compris le danger, et Rathalos aussi. Ce fut la débandade todale.

Si un observateur avait assisté à la scene, il aurait vu trois chasseurs -dont un portant un cristal lumiere géant- poursuivis par un Rathalos, lui-meme poursuivi par un quatrieme chasseur portant une ruche sur la tete et donnant des coups de tranchoir divin un peu partout, tranchant arbres, buissons, mosswines innocents, et le tout poursuivi par une armée d´abeilles en colere.
Heureusement, personne ne nous vit, notre honneur fut sauf.

Et la, ce fut le drame. Argo trebucha, et le cristal se brisa.
-AH, M...!
Nous nous retournames, armes dégainées pour faire face au rathalos qui ne nous avait pas laché d´une semelle depuis le début. Argo chargea, lance en avant, suivi de Raoul, marteau en main. Argo frappa les ailes, Raoul s´occupa des jambes, et moi de la tete. Sephirot, qui avait réussi à pourfendre toutes les abeilles et a se débarasser de la ruche, s´occupa de la queue, qu´il trancha net; déséquilibré, le rathalos tomba en avant. C´était l´occasion que j´attendais. Je lui assenais le coup le plus puissant que je pus, et mon Primmort resta planté sur son crane. Sous le coup de la douleur, il se releva et se mit a courir dans tous les sens en secouant la tete. Le probleme, c´était que mon Primmort y était enfoncé, dans sa tete, et que moi, j´y etais accroché, au Primmort.
Je fus secoué dans tous les sens, et mes amis ne pouvaient rien faire pour m´aider! Et plus le monstre s´agitait, plus la neurotoxine contenue dans ma lame se répendait dans son systeme sanguin! Il aurait déja du etre paralysé, ce n´était pas normal! Il décrocha mon épée d´un formidable mouvement de tete, et je fus projeté en l´air; il enchaina avec une boule de feu, puis s´écroula!
En l´air, je n´avais aucune chance de pouvoir me proteger! la masse enflamée se rapprochait! Et là, je me souvins des arts martiaux que m´avaient enseignés les Félynes du marais. Utilisant le poids de mon corps, je me retournais en vol, et parait la boule de feu grace à mon bouclier. il y eut une déflagration, et je sentis mon bras gauche me bruler. J´atteris sur mes jambes, sans trop de bobos.
Raoul courut vers moi.
-"Wahou! T´as survecu à l´enfer!
-Aïe! repondis-je.
-Maintenant, je vais t´appeler "Ksaï le survivant de l´enfer"!
-C´est quoi ce surnom débile?
-Ben, quoi, tu m´appele bien Raoul, non?
-Je...
Argo poussa un cri:
-HIDEBOU!
-Quoi?!?
-Il est debout!
-Ah... QUOI?!?
En effet, le rathalos venait de se relever, et avançait vers nous en boitant.
-COURS! cria Raoul.
-Inutile, dis-je. Avec toute la neurotoxine que je lui ai injecté, IL EST DEJA MORT!!!

Pile à ce moment, la tete du rathalos explosa en morceaux.

-Où t´as trouvé une réplique pareille? me demanda Raoul.
-Je sais pas, ca m´est venu comme ca...

Séphirot se dirigea vers nous.
-C´était un beau combat, mais je dois vous quitter. Au revoir, HAHAHAAAA!

Sur ce, il courut vers la foret et disparut sous les arbres.

-Un drôle de type, ce Séphirot...
Argo prit un air bizzare:
-Ksaî? Tu connais le plus dröle?
-Nan, quoi?
-Sephirot est parti avec les morceaux du cristal!!!
-!!!
-!!!
-... Et merde.
Tant pis. Grace au cadavre du rathalos, on allait pouvoir se faire fabriquer de superbes armures, et c´etait ça qui comptait. Non?

L'oiseau rose : chapitre X

Je pris la corne de Kelbi posée à ma droite, et entrepris de la réduire en poudre. Les grains devaient etre les plus fins possible. Une fois ce travail terminé, je versais la poudre obtenue dans une fiole, j´ajoutais un immunisateur, je mélangeais doucement et je bouchais la fiole. Et voila. Il avait fallu cinq heures, mais j´avais fabriqué une Potion Antique. Pratique, en cas de coup dur.
Comme le soleil se couchait, je décidai de dormir. Un petit somme à la belle étoile ne me ferait pas de mal, surtout en cette saison.
En m´envolant vers le pays des songes, je repensai à ce matin.

-Nous voici à la phase finale de ton entrainement. Tu vas partir, et voyager aussi loin que tes jambes pourront te porter. Et quand tu penseras en aoir vu assez, tu reviendras. Et à cet instant seulement, je te considererais comme un chasseur confirmé.
Ainsi avait parlé mon maitre. Et ainsi étais-je parti vers le nord.


Je m´éveillais des l´aube. A environ dix kilometres je pouvais apercevoir une immense foret. Elle s´étendait sur toute la longueure de la ligne d´horizon.
Je l´atteignis au bout de deux heures de marche, et j´y penetrais. Au bout de quelques centaines de metres, je croisais un groupe de Felynes. J´appris qu´ils étaient à la recherche du Yan Garuga qui avait attaqué leur campement.
-Et c´est quoi un yan garuga?
-Eh bie, ça ressemble à un Kut-ku, nia. Mais c´est...
-Alors laissez moi vous offrir mon aide! La chasse au kut ku, ça me connait!
-Attendez, nia! Ce n´est...
-Pas de temps à perdre, suivez moi! La chasse est ouverte!
-Miaou! Tant pis...

Les signes de la présence du monstre etaient faciles à trouver. Branches cassées, restes de repas, empreintes... Tiens, parlons-en des empreintes. Elles differaient largement de celles du kut ku, et elles s´enfonçaient profondément dans le sol. L´animal devait etre beaucoup plus lourd qu´un Kut ku.
Les traces nous menerent près d´un gros amoncellement de rochers. Elles y étaient beaucoup plus nombreuses, et par terre, se trouvaient des traces de sang. Du sang humain. Et elles menaient aux rochers. Je m´y dirigeai en silence, et j´entendis une plainte. Une femme était là, affalée entre trois rocs. Son armure en kut ku était déchiqueté, des plaies profondes parcouraient son corps, couvert de sang à moitié coagulé, et ses deux jambes semblaient être cassées. Mais elle vivait encore. Elle redressa difficilement la tête:
-K... Ksaï?
Je reconnus avec horreur la personne assise en façe de moi, à moitié morte. Il s´agissait de Nalia!
-M...! Bouge surtout pas!
Ma Potion Antique allait me servir plus tôt que prévu.
-Bois ça, vite.
Au moment où elle absorba le contenu de la fiole que ses plaies se refermerent, ses os se ressouderent et elle retrouva des couleurs. Elle bondit sur ses jambes:
-Wahou, efficace ta potion!
-Je veux, j´ai mis cinq heures à la fabriquer.
Il y eut un moment de silence. Puis, affichant un faible sourire, elle murmura.
-Ce que tu viens de faire, je ne l´oublierais pas. J´ai une dette envers toi, et je saurais m´en acquitter.
-Bah. Dis moi plutôt comment t´as fait ton compte; c´est le Garuga?
-Oui. Il m´a pris par surprise, et je n´ai pas été de taille. J´ai réeussi à me trainer jusqu´aux rochers, et j´ai attendu.
-C´est tout?
-...
Elle semblait être au bord des larmes.
-Je vois. Qu´est-ce qu´on attend pour aller lui faire la peau?
-Sa carapace est impénetrable. Je le sais, j´ai essayé de lui porter des coups.
-Mouais. Il nous faudrait...
-Nia!
Je sursautais. J´avais completement oublié que j´étais accompagné par une dizaine de Felynes. Et là, une idée me vint à l´esprit.
-Je vais avoir besoin de votre aide.
-Nia. Pas de problème!

Pendant que Nalia confectionnait un filet, aidée par la moitié des Felynes, je creusai un trou énorme, aidé de ma fidele pelle en carbalite. L´autre moitié des Felynes était partie collecter des branchages. En deux heures, le boulot était terminé.
-C´est quoi la suite du plan?
-Ben, on rempli le trou de bombes baril, on le recouvre avec le filet et les branches, on attire le garuga dedans et BOUM! HAHAHA!
-Tu viens de réinventer le concept de la fosse piégé, en somme. Et où vas-tu trouver assez de bombes baril pour remplir ce trou?
-Oups... J´y avais pas pensé...
Nalia me lanca un regard exaspéré. Elle avait l´air de se demander si elle devait eclater de rire ou me tuer sur place.
Je fus sauvé par l´intrvention d´un Felyne:
-Si je peux me permettre, nous pouvons vous fournir les bombes, nia!
Il posa ses pattes avant sur le sol et sortit de terre une Grande bombe baril!
-C... comment vous avez fait ça?
-C´est un secret, miaou!
-... D´accord...

Toujours est-il qu´en quelques minutes, le trou fut rempli d´une centaine de bombes baril et recouvert du filet et des branches. Je placais deux ou trois morceaux de viande crue au centre du piege, et allai me dissimuler à proximité en compagnie de Nalia et des Félynes.
Au bout de deux heures d´attente, le garuga daigna enfin se montrer, attiré par la viande.
J´appris par la suite que les yan garugas etaient doués pour eviter les pieges. Mais ce jour là, la faim dut l´emporter sur la logique. A peine eut-il marché sur le filet que celui-ci cassa , precipitant le monstre dans la fosse, et provoquant l´explosion des bombes. Il y eut un flash, puis un bruit terrible, et le souffle de l´explosion me fit quitter le sol! Je m´accrochais à une racine, esperant qu´elle tiendrait le coup; les Felyne, quand à eux, étaient tous agripés à mes jambes, espérant que JE tiendrai le coup. Nalia, qui n´avait pas pu s´accrocher à quoi que ce soit, arriva -ou plutot vola- vers moi à toute vitesse, et je me la pris en pleine poire, lachai la racine, et fut emporté par le souffle.

Quelques secondes plus tard, encore sonné, je constatai l´ampleur des dégats: tous les arbres se trouvant autour de "l´épicentre" avaient été couchés par la déflagration, et le yan garuga, ben... disons qu´il etait en pieces détachées, mais que ces pieces étaient si petites qu´elles en devenaient inutilisables...
-Dommage, dit Nalia, on aurait pu se faire une armure superbe avec sa carapace. Tant pis... Et bravo pour ton plan, champion!
Alors meme qu´elle finissait sa phrase, un autre wyvern, surement attiré par le bruit, vint se poser dans la clairiere, suivi de près par trois chasseurs.
-Ksaï... C´est une Rathian...
-On y va?
-C´est parti!