Menace dans le labyrinthe

Sautez mon tour, je suis surchargé cette semaine. Désolé ^^'

Les chasseurs regardèrent le Garuga partir, indécis.

Rallen : …on le suit ?

Destie : Bien sûr. Maintenant qu’on en est là, ça serait bête de le laisser partir.

Legolas : Allons-y. Inutile de perdre du temps.

Tous : Yosh !

Les chasseurs se lancèrent à la poursuite du wyvern aviaire. Le suivre à travers la forêt n’était pas facile, mais vu son état, il ne risquait pas de voler très loin.

Olia : Dites…

Tous continuèrent d’avancer, tout en l’écoutant.

Olia : S’il est parti, ce n’est pas à cause de l’autre oiseau ?

Rallen : Quel autre oiseau ? Le Kut-ku ?

Destie : Non, le Qurupeco, qui n’était d’ailleurs pas mentionné dans la quête….

Rallen : Ah ! Je comprends. Oui, je suis venu pour ça. La quête est passée en « instable » à cause de lui.

Legolas : Faites moins de bruits. On est plus très loin.

Les chasseurs osèrent un œil au dehors des broussailles. Le Garuga s’était posé au sol, et se trainait péniblement vers une petite caverne. Le Qurupeco l’observait, au-dessus de la caverne, posé sur un arbre qui avait poussé à même la paroi. Le Garuga s’enfonça dans la caverne, et disparut du champ de vision des chasseurs.

Legolas : Il faut qu’on l’achève… Mais l’autre risque de nous poser problème…

Rallen :…on pourrait, enfin, l’un d’entre nous pourrait distraire le Qurupeco.

Destie : Non, c’est trop risqué de laisser un d’entre nous seul face à lui.

Rallen : Je voulais dire, l’éloigner, pas le combattre…

Destie : Même, si le Qurupeco le rattrape, il sera sans défense…

Les chasseurs firent silence. Ils réfléchissaient, bien qu’aucun plan convenable ne leur vienne à l’esprit.

Legolas :…Tant pis. On va faire comme Rallen a dit, mais pas question de laisser l’un d’entre nous seul. Je vais faire diversion avec lui. Olia et Destie, vous vous chargerez d’achever le Garuga. Si jamais il s’enfuit…

Olia : Il n’en n’aura pas le temps.

Destie : Soyez prudents vous deux.

Tous hochèrent la tête, et quelques secondes plus tard, Legolas et Rallen jaillissaient des broussailles. Le Qurupeco, surpris, les dévisagea. Ils ne bougèrent pas, et le wyvern se posa au sol, pour les prendre en chasse.

Rallen : C’est bon pour nous !

Le signal donné, les deux chasseurs s’enfoncèrent dans la forêt, afin de semer le Qurupeco qui les suivait en sautillant. Quand ils se furent éloignés, Destie et Olia sortirent de leur cachette.

Olia :…il a un grain ce gars.

Destie : Bah, au moins son idée a eu du bon. Allons-y.

Les deux chasseurs entrèrent doucement dans la caverne. Il y faisait assez sombre, et repérer le monstre fut plus compliqué que prévu. Il ronflait dans le fond de la caverne, son moignon de queue replié vers son ventre.

Destie : Coupe-lui la gorge. Ça sera réglé.

Son frère hocha la tête, dégaina son katana, et s’approcha doucement, le côté tranchant de sa lame vers le haut. Il la plaça en dessous de la partie dénudé du cou du Garuga, et inspira.

Rallen : Guarg !

Le chasseur vola à travers la caverne, son armure en feu. Le Garuga ouvrit un œil, mais la lame d’Olia lui entailla la gorge, et il retomba dans un sommeil plus profond que le précédent.

Destie : Rallen ! Legolas !

L’autre chasseur esquivait les attaques du Qurupeco, qui frottait les silex de ses ailes, et les frappait l’un contre l’autre, une explosion accompagnant chaque choc.

Olia : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Legolas : On l’avait semé mais on s’est fait rattraper ! Rallen va bien ?

Le Qurupeco hurla, et tenta de becqueter Legolas. Une balle percuta son bec, lui faisant louper son coup. Olia s’était rapproché de Rallen, qui gémissait.

Olia : Tu vas bien ?

Rallen : J’ai connu pire...

Il tenta de se relever, et ses bras tremblèrent, la douleur le retenant. Le Qurupeco se reprit, et tenta de nouveau d’asséner un coup de bec à Legolas. Une quille, qui sembla surgir de nulle part, frappa l’oiseau en pleine tête.

Legolas : Hein ?

Nanashi : Chaud devant ! Car voici…

Un type en costume de clown apparut, des quilles plein les mains. Il les lançait sur le bec de l’oiseau, qui semblait autant surpris que les autres de voir débarquer un type de ce genre.

Nanashi : Moi !

Le Qurupeco hurla, et le clown lui fit un pied-de-nez.

Nanashi : Grossier personnage !

Khnil : Tu comprends ce qu’il dit ?

Vice : On s’en fout.

Le chasseur au katana frappa la patte du Qurupeco, qui sautilla en hurlant sur le côté.

Destie : Vous voilà ! Vous avez mis le temps !

Khnil : Désolé. Le Kut-ku s’est révélé plus fort que prévu.

Luna passa devant le Qurupeco, et tenta de lui entailler le coup, sans grand succès. Celui-ci, surprit part le nombre de chasseurs, tourna sur lui-même, forçant les chasseurs à reculer. Il en profita pour prendre son envol.

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HRP : Encore une fois, désolé si vous ne retrouvez pas trop le caractère de vos personnages respectifs, ou si vous trouvez que c’est allé un peu vite.

Une volée de balles et projectiles de natures variées foncèrent en direction du piaf, mais celui-ci pris tout de même la fuite, accompagné de quelques jurons. Nanashi aimait bien ce piaf. Très coloré, une bonne tête. Il en avait déjà croisé quelques-uns. Leurs concert privés étaient réellement inaudibles. Et toujours des ras-bas joie pour venir taper l'incruste, très insupportable. Mais même si ses cordes vocales n'avaient vraiment aucun intérêt en tant que tel, leurs qualité gastronomiques à l'inverse n'avaient pas de prix, pour celui sachant les cuisiner. Il en bavait rien que d'y penser, un délice. Mais outre la nourriture, il avait déjà réussi à en faire des instruments avec un super bon son. Exquis, pour l'oreille, une fois en possession d'un doigté suffisant. Sans mauvais jeu de mots, évidemment. Mais le mieux, restait les décorations en écailles colorées qu'il avait réussi à faire. Une jouissance des yeux, à condition de ne pas utiliser que ce fichu piaf, ce qui restait le plus grand désavantage de ce genre de chefs d’œuvre.


Dans la grotte, l'agitation du combat retombée, les aventuriers profitèrent du répits pour se remettre de leurs émotions.

Khnil : « : Bien, suite des événement ?
Olia : Il est mal en point.
Rallen : Un peu de repos, et ça devrais aller... Vous inquiétez pas pour moi..
Destie : La quête est finie non ? Le Qurupeco n'en faisait pas partie à l'origine, on peut y aller.
Vice : Un de plus un de moins, tu sais.
Legolas : Du matos de plus ne se refuse pas, on pourra partir à sa recherche après s'être reposé, si tout le monde est d'accord.
Destie : T'as ptet raison. Ou alors on...
Khnil : Juste une question... L'es où le clown ? »






Dans la forêt, sur le haut d'un arbre, sautant de branche en branche, Nashi avançait habilement, cherchant des yeux sa cibles. Le piaf était lourd et devait se poser quoi qu'il arrive, même si il le perdait de vue il aurait une avantage pour le retrouver. Le vent des hauteurs caressait son visage, tandis qu'il avançait, toujours et encore. Il ne savait plus réellement depuis combien de temps il avançait. Dix minutes...Une heure... deux... Un jour... peut-être plus. Le temps n'était pas réellement son plus grand allié. Le temps, toujours aussi insupportable, insaisissable. Se perdre dans la roue du temps est si aisé. Mais il n'était plus temps, justement, à penser au temps, il avait quelque chose à faire et avait pour cela tout son temps. C'est pour cela qu'il prenait son temps pour retrouver sa cible et quittait temporairement la compagnie le temps de faire ce qu'il avait à faire, en deux temps trois mouvement. En parlant de ce qu'il avait à faire... C'était quoi déjà ? Il ferait mieux de prendre le temps de s'en rappeler où il risquerait de le perdre, justement, son temps. Tant de temps, et pourtant il continuait de temporiser la continuité temporelle de son propre tempo... A cet instant il avait eu le sentiment que ce qu'il pensait ne voulait rien dire mais il aimait bien.

Il pris donc son temps pour se poser sur une branche, debout, immobile, observant les environ, réfléchissant à sa situation, écoutant les environs, dépistant intérieurement les signes d'existences qui lui permettraient de retrouver son chemin et son but... En bref il attendait comme un idiot puisqu'il était paumé. Mais malgré cela, il profitait tout de même de la situation pour observer son entourage, la forêt, le terrain, les animaux et insectes passants aux alentours. Quelques Bulfangos passèrent aux pieds de son arbre. Plus tard des Velociprey en chasse. Quelques insectes voletant près de ses oreilles. Les sons de la forêt se mélangeaient à ses oreilles dans un tourbillon de calme et de sérénité. Quelques pieds plus bas, les battements d'ailes d'un volatile attirèrent son attention. Il lui revenaient progressivement, mais il n'y portait pas plus d'attention que cela. A quoi bon se presser, il était serein, calme, et il avait tout son temps. Et puis ce n'était qu'un piaf, si il fallait une brochette de moins pour la tranquillité, eh bien soit, une brochette de moins. Et puis comme disait son grand oncle Carlos de Bœuf-de-ville, "il n'est de brochette bien amassée que celle qui suit la sérénité", et puis surtout... crack !

Nanashi : « Crack ? »

Crack.

C'est une chute de plusieurs mètres qui suivit la cassure de la branche où se situait notre bon petit clown, toujours suffisamment naïf pour penser qu'une branche du sommet d'un arbre à peine plus grosse que le bras d'un homme pourrait supporter indéfiniment le poids d'une personne et de tout son attirail. La loi la plus évidente de la physique, et la plus haïe de notre amis clown, le força donc à malencontreusement se rapprocher du sol à une vitesse plus qu'intéressante, accompagné d'un cris qu'il ne m'ait nul besoin de décrire, mais dont je pourrais dire qu'il aura au moins le mérite d'être efficace... pour briser des tympan, ou attirer des meutes, cela va sans dire. Cette chute fut, heureusement pour Nashi, plutôt courte, et abruptement interrompue, non pas par le sol, non pas par une branche, mais par le gentil piaf qu'il espérait rattraper quelques moments plus tôt. Une chance des plus remarquables.
Sur le dos du piaf, accroché comme il pouvait à son cou, il ressentit un très grand soulagement, qui ne fut que de très courte durée. Son atterrissage, des plus rude, fit perdre brusquement l'équilibre du piaf, causant encore une fois une chute, qui cette fois-ci avait le mérite de ne pas être totalement vertical, et débouchant sur un atterrissage semi contrôlé.

L'impact fut assez brutal pour que Nashi perde toute accroche, tourne-boulant sur le sol, pour finir face contre terre, alors que le Qurupeco reprenait ses repères, à plusieurs mètres de là. Le Qurupeco, revenus très vite à ses esprits, s'avançait déjà vers Nashi, qui se trouvait très chanceux de n'avoir que quelques blessures superficielles. Il ne lui semblait pas qu'il ait une quelconque chance de l'abattre seul. Le spectacle s'arrêtait peut-être là, le rideau se refermerait pour la dernière fois. Mais au moins, ferait-il une dernière révérence...

Les claquements des silex du grand oiseau à écaille résonnaient dans la forêt. Les animaux n'osaient s'approcher. Quelques oiseaux s'envolèrent de l'arbre sur lequel ils avaient élu domicile. Le clown se tenait à nouveau droit, face à son adversaire. Passant la main à l'arrière de son inséparable sac, il récupéra son troisième masque. Un coissant et deux points rouges avaient remplacé son visage. Il attendait son opposant, près à pour un spectacle des plus passionnant.

De ses quelque centaines de kilos, le monstre lui bondit dessus, claquant ses silex pour carboniser son repas, qui effectua une simple roulade pour esquiver l'attaque. Une fois. Deux fois. Trois fois. Encore face au monstre, décalé de plusieurs mètres, il pouvait voir un point d'eau plus loin, derrière la masse écailleuse qui lui faisait face, et s'apprêtait à charger en volant en rase motte. Le monstre venait vers lui. Une dernière esquive, au dernier moment, avant de s'élancer de toute ses forces vers le cours d'eau naturel.


Le Quru revenait à la charge. Nashi attendait. Une main dans son sac, une autre dans sa sacoche. Cette fois ci, le monstre ne chargea pas. Quelques boules d'un liquide vers visqueux vinrent à la rencontre de Nashi. Très mauvais. Encore une fois forcé de s'esquiver, il restait tout de même près du bord d'eau, attendant la bonne occasion, tandis que l'animal s'énervait à son encontre. La prochaine attaque n'allait pas tarder. Les silex de la bêtes claquaient, signalant son prochain saut. Nanashi était près. L'animal se propulsa, pour atterrir devant le nez du clown, qui déjà faisait un pas en arrière, lançant sa balle sur le monstre tout en tirant de toute ses forces son drap devant lui. La bombe croisant les deux silex de la bête fut impitoyablement écrasée, compressée, puis allumée par toute la force de feu de l'animal. Le résultat : Une déflagration de plus d'un mètre de radius, déstabilisant la bête et laissant un bon coup de chaud au clown malgré sa protection humide.
Le monstre, déstabilise, ayant perdu l'équilibre, le nez et la bouche irritée par l'explosion, tituba un instant, à reculons, avant de reprendre son équilibre en se penchant en avant, les yeux fermés, secouant sa tête près du sol, dans un grognement très explicite.

Ses yeux rouvert, le monstre eu le droit à un fragment d'image. Face à lui, le masque rieur, leur deux visages séparés uniquement par un second explosif, déjà allumé.

n A n A s Hi m A k A r A : h I m O d A H O n k A

Une explosion luminescente s'ensuivit, détruisant partiellement la rétine du monstre. Le clown quand à lui n'eut qu'une légère brûlure sur son masque et sa main tenant la bombe flash. Le monstre continuait à se gémir pour ses yeux, titubant encore, marchant à l'aveuglette, trop déstabilise pour voler, ou même pour remarquer le poids supplémentaire sur son dos, jusqu'à ce qu'une barre de métal ne se glisse dans son bec. Le monstre se débattait, secouant son dos, ses ailes, titubant à droite à gauche, mais n'ayant pas encore retrouvé l'usage de la vue, il ne pouvait lutter énormément sans risquer de chuter, tandis que des cordes se glissaient sous la base des articulations de ses ailes, et que le clown finissait de bloquer, temporairement, l'animal, dans un de ses nœuds les plus solide, chose non aisée sur un monstre encore mobile.

Le travail fini, le monstre incapable de voler et désorienté, le clown se mit à fouiller sa sacoche, prenant des explosifs, un à un, les sélectionnant judicieusement dans sa sacoche, pour les lancer aux alentours, en cercle. Chacun de ces explosif libéra un gaz, toujours plus divers et varié, allant de l'odorant au fumigène, passant par toutes les étapes possible. Une fois son cercle formé, il pris une dernière bombe, ainsi qu'une de ses quilles de jonglage. Il accorda un dernier regard au piaf, qui s'apprêtait à appeler à l'aide, criant, ou chantant, son appel à l'aide, tandis que l'explosif allumé du clown prenait de l'altitude, avant d'exploser en l'air, dans une grande explosion de couleurs, laissant tomber une petite pluie de débris, encore légèrement incandescent, qui, une fois au sol, mirent le feu aux gaz, ainsi qu'à la forêt environnante.

Quelques velociprey répondirent à l'appel du Quru, sans oser pour autant franchir le mur de flammes érigé entre eux.

Le clown, lui, jouissait maintenant de son petit spectacle privé.

HONK

Khnil à toi, Nico a édité!

Khnil: Juste une question... L'est où le clown?

Tout le monde le chercha en vain. Il devait être parti. quel personnage imprévisible.

Destie: On part à sa recherche alors?
Olia: Oui je suppose...
Legolas: Bien faisons des groupes. Olia et Destie d'un coté, Khnil et Luna d'un autre. vice et moi même partirons dans cette direction. Il faut le retrouver avant qu'il ne se fasse abattre.

Tous acquiescèrent et partirent de leur coté.
Ça faisait maintenant un moment que Khnil et Luna marchaient dans cette végétation luxuriante sans trouver la moindre trace de ce fichu clown.

Khnil: Sérieux là on fait une pause.
Luna: Je vais vérifier si les alentours sont sûrs.

Khnil s'assit sur un rocher en regardant autour. Il se posa une ou deux minutes avant qu'il n'entende Luna:

Luna: Oh! Khnil viens voir!

Il soupira avant de se lever et de se diriger vers la voix de Luna. Il passa la tête par une broussaille et rejoint finalement Luna après avoir décroché une branche de son armure.

Khnil: Ah ben tiens...

Se tenait devant eux l'épave d'un espèce de ballon dirigeable. Il était en bon état mais la végétation semblait avoir repris ses droits et avait un peu emprisonnée la coque.
Khnil s'approcha pour enlever les feuillages gênants et regarda l'engin.

Khnil: C'est un genre de dirigeable. ou une montgolfière je sais pas. Hum l’hélice est là... par contre je me demande quelle énergie ça utilise...
Luna: Il y a une poignée là. Reliée à un fil de fer. Tu pense que c'est comme tes pistolets?
Khnil: Je doute.
Luna: Essaye quand même.
Khnil: Ok...

Il atrappa la poignée sans enthousiasme pour y lancer un choc électrique. L'hélice en haut se mit à tourner.

Luna: HA! Je te l'avais dit!
Khnil: Luna: C'est plus qu'une bonne nouvelle ça!

Khnil était maintenant surexcité. Il bondit pour enlever le reste des feuillages. Le ballon en lui même comprenait un petit compartiment qui semblait contenir de carburant. Khnil l'ouvrit pour voir à l'intérieur.

Khnil: Ça sent...le souffre...un peu comme quand les wyverns crachent du feu... Ça marche au fluide wyvern feu! Il en reste un peu en plus!

Il sortit le ballon de la végétation et monta dans la nacelle. Il hissa ensuite Luna qui se posa gracieusement (ouais elle le fait quand elle veut) à l'avant de l'appareil.

Khnil: Donc théoriquement j'appuie là...

Un clic se fit entendre lorsqu'il activa une manette.Un ronronnement sortit du ballon et l'engin prit de l'altitude. Il se coinça sur les feuillages de la végétation plus haut mais finit par sortir pour emmener khnil au dessus de la forêt.

Luna: Ouaaaaaah!

On pouvaisvoir au loin une trainée de fumée. Surement un endroit où il se passait quelque chose. Khnil dirigea l'appareil vers ce point maladroitement. L'engin n'était pas trop dur à manœuvrer mais Khnil devais encore s'y faire.

Khnil: Je sent que le clown est par là bas...

Vice, à toi. Et pitié, arrêtez l'édit dans ces cas là, on ne voit pas si vous avez posté ^^'

En raison des examens (brevet pour ma part), je ne pourrait pas poster dans les deux semaines à venir. Sautez donc mon tour.

HRP : Tu ne peux pas poster à cause du Brevet? Pourquoi?

Olia et Destie, de leur côté, continuaient à chercher. Au sol, ils n'avaient pas la possibilité de voir la fumée, et, chaque groupe s'étant séparé dans un sens différent, ils avaient eu la malchance de tomber sur le mauvais chemin, et s'éloignaient actuellement du combat épique du clown.
-Où est-ce que cet abruti a bien pu aller? enragea Olia.
-Il est sûrement parti chercher le Qurupeco.
-Tout seul, il est fichu.
-Peut-être pas. Il semble avoir plus d'un tour dans son sac...
Olia écarta une nouvelle branche et se stoppa immédiatement.
-Ne bouge pas, ne dis rien, chuchota-t-il.
Trop tard.

Du côté de Vice et Legolas, les choses allaient mieux. Même si Vice passait le plus clair de son temps à tester les herbes qu'il trouvait sur le chemin et en payait les conséquences, ils étaient sur le bon chemin. Legolas avait en effet eu la présence d'esprit de monter à un arbre, et avait ainsi trouvé Nanashi. Ou du moins un cercle de flammes, probablement créé par le jongleur.
-Tu avances, ou tu continues à fumer? demanda Legolas à son partenaire.
-Je pense que je vais rester là, à fumer en paix.
-Tu es sérieux?
-Évidemment que non, répliqua-t-il en se levant. On y va?
Legolas soupira, avant de s'engouffrer dans la clairière où se trouvait probablement le chasseur.
La meute de Velociprey s'y trouvait également, furieuse de ne pouvoir aider la chose qui avait la même voix que leur chef. Sentant les deux chasseurs, ils se retournèrent vers ceux qu'ils considéraient maintenant comme des proies.
-Ils nous ont vus, murmura Legolas. On s'en occupe?
-Bien sûr. Nashi est derrière, on les massacre, on massacre le Quru et on le ramène. C'est simple, non?
Les Velocipreys se rapprochaient, tansis que Legolas souriait. En effet, c'était simple.

Les Bullfangos se tournèrent vers Olia et Destie, étonnés. Passé le premier moment, ils comprirent qu'ils n'étaient pas de leur espèce. Les 8 bêtes commencèrent à gratter le sol, avant que l'une d'eux ne charge, emmenant les autres avec lui.
-Grimpe dans un arbre et tire, cria Olia à sa sœur, avant de parer les défenses d'un sanglier de sa longue lame.
Destie le fit, puis commença à tirer des munitions choisies au hasard, dans la précipitation. Elle paralysa ainsi un sanglier, rapidement décapité par Olia, et en endormit un autre, qu'elle acheva d'un tir en plein cerveau. Olia, quant à lui, était blessé au torse et au visage, mais il ne restait que trois bêtes. L'une d'elles s'effondra, la lame plantée dans le flanc, avant de ruer. Elle toucha Olia aux jambes et le fit chuter, puis ferma les yeux... Laissant ainsi une autre bête prendre sa place, lancée à pleine vitesse, défenses en avant. Olia la vit se rapprocher, peu à peu... Avant de s'effondrer, soudainement stoppée. Olia leva un visage plein de reconnaissance à sa sœur, avant de faire ses comptes. Il dépeça les sept bêtes... Sept?!
-Olia! hurla Destie. Attention!
Trop tard. Les défenses embrochèrent le jeune chasseur par derrière, et un flot de sang jaillit. Une balle frappa le sanglier en pleine tête, puis deux.
Destie accourut, les yeux pleins de larmes.
-Destie, murmura Olia... Ramène-moi à la grotte...
Sur ce, il ferma les yeux.

Le premier Velociprey jaillit, griffes et crocs en avant. Une griffe l'embrocha, frappant son flanc, tandis qu'un sabre tranchait en deux le corps d'un autre sûrement trop pressé. Les deux compagnons massacraient les Velocipreys, nombreux mais stupéfaits devant ces adversaires qui, à deux, les malmenaient. Legolas planta ses griffes dans la tête d'une bête, avant de se retourner et de tirer dans la gueule du monstre qui l'attaquait. Vice para les crocs d'un monstre, avant de planter sa lame dans son flanc, puis de la jeter en arrière, dans la tête d'un autre monstre. Les rares survivants s'enfuirent en courant.
-On part les chercher? demanda Vice.
-Bien sûr que non. On ramène d'abord le clown.
-Ouaip, mais ça va être dur de passer...

Le bandage d'herbes et de feuilles tenait, mais était déjà rougi du sang du chasseur. Destie le portait, comme l'avait fait Legolas avec elle il y a peu. Elle arriva en vue de la grotte où Rallen se reposait, enfin. Elle déposa son frère sur un lit, avant de se rendre compte qu'elle était, elle aussi, exténuée. Elle se laissa tomber à terre et s'endormit immédiatement.

Paladin, quand tu veux!

arzak16 a écrit:HRP : Tu ne peux pas poster à cause du Brevet? Pourquoi?

Heuuu, laisse moi réfléchir… Par ce que je révise ? =P
 Quoi qu'il en soit, je n'aurait pas le temps de poster quoi que ce soit de plus de 10 lignes jusqu'à vendredi soir prochain.

Voyons, pourquoi réviser le Brevet ^^? De toute façon, je pense que la quête sera finie avant que ce ne soit ton tour de poster...

Pas de connexion de Pala depuis samedi, à toi Black!

HRP : Bon beh demain si susanoo post pas je fais la suite vite fonce histoire de finir la quête, pasque mine de rien ça commence à durer 

Au fait, Arzak, t'as fait une petite boulette dans ton dernier post (ouai moi je lis tout correctement avant de post comme ça j'ai tout en tête, nah) mon perso ne s'appelle pas Nicosto, hors tu l'as appelé comme ça plusieurs fois 
Corrige vite fonce les Nicosto et nico par Nashi, Nanashi, le clown ou le bouffon, comme tu le sens, bref pas de nicosto. Histoire que personne se perde, je ne me suis pas téléporté dans l'histoire pour remplacer mon perso  (même si ça aurait pu être assez badass )
ps : Bon brevet Vice  Et pis au pire cet examen est inratable, si tu t'es bien démerdé cette année tu l'as déjà . Bref... Get Chance And Luck 

Oups... Je change ça de suite (même si je suis censé réviser, moi aussi, mon Brevet...)

Pendant que les trois groupes se dirigeaient plus ou moins dans la direction où le wyvern était partit, Rallen, laissé dans la grotte pour surveiller le cadavre du Garuga, et soigner ses blessures, attendait patiemment le retour des autres chasseurs.
 
Rallen:.... c'est long...
 
Il se mit à faire les cent pas, cherchant un truc à faire. Mais les possibilités sont réduites quand on est tout seul et qu'on est blessé.
 
« J’ai déjà fait le tour de la grotte, et a part un petit gisement que je ne peux pas dégager tout seul, il y a rien…. »
 
Rallen : Doit bien y avoir un truc à faire pourtant…
 
Un gargouillement se fit entendre, et Rallen se tint le ventre. Il n’avait rien mangé depuis un moment.
 
Rallen : J’ai les crocs…
 
Il vit un fourré bouger, et deux petites cornes en sortirent. Un Kelbi. Sous le coup de la faim, Rallen oublia toute prudence.
 
Rallen :… manger…
 
Il attrapa son épée et se rua hors de la grotte, et sauta dans les fourrés. Le Kelbi s’en extirpa aussitôt, et partit dans la forêt.
 
Rallen : Reviens !
 
Il partit aussitôt à la poursuite de l’herbivore, malgré sa blessure. L’animal commençait à le distancer, mais le chasseur ne lâchait rien. Une fois, un velociprey tenta de l’arrêter, avant de se prendre un coup de pied dans la tête.


Rallen : Casse toi l’affreux !
 
Laissant le prédateur à ses dents brisées, Rallen continua à suivre le Kelbi, qui s’en allait de plus en plus loin. 
 
« Tu m’échapperas s pas mon coco ! » 
 
Rallen suivait le Kelbi sans le laisser le distancer. La faim le poussait à avancer malgré ses blessures. Une odeur de brûlé lui vint aux narines après un moment de course, et un crépitement caractéristique du feu de bois lui vint aux oreilles. Le kelbi disparut, mais Rallen s’en fichait : des cris de monstres provenaient de la lumière, et l’instinct de chasseur reprenait le dessus sur la faim.
 
« C’est peut-être le Quru le responsable... »
 
Il fonça vers la lumière, et découvrit le wyvern, encerclé par un mur de flammes,  face au drôle de bonhomme qu’il avait vaguement vu quand les autres chasseurs étaient apparus. La fumée et les flammes l’empêchaient de voir ce que le clown faisait, mais il n’avait pas vraiment le loisir de s’en occuper plus que ça. Une petite meute de velocipreys entourait les flammes, hésitante à rejoindre le chasseur et le Qurupeco. Mais certains s’enhardissaient, et à ce rythme, la meute aurait tôt fait de s’inviter dans le duel. Rallen posa la main sur le manche de son épée.
 
« Je peux au moins lui éviter d’être dérangé… »
 

Il siffla, de manière à attirer l’attention des velocipreys sur lui. Ceux-ci, trop contents de voir une proie potentielle loin des flammes, foncèrent vers lui en piaillant. Le fer répondit aux crocs, et la danse dans laquelle les chasseurs et les monstres sont emportés depuis toujours connue une autre passe, d’autres mouvements, un autre rythme. Rallen se surprit à penser ce genre de choses, mais au fond, il trouvait ça plus agréable à imaginer qu’un simple carnage entre deux espèces. Après quelques minutes, les velocipreys furent mis en déroute. Rallen souffrait un peu de la fatigue et de ses blessures, mais il ne voulait être un poids mort. Une explosion eut lieu là où le Qurupeco et le drôle de chasseur se battaient, et Rallen, tiré de sa rêverie, alla versle cercle de flammes, pour voir s’il pouvait aider.

Les flammes cernaient la zones. Quelques affrontements naissaient aux abords du cercle embrasé. En son centre, le Quru se débattait, criant, gémissant, dansant faible et impuissant, les ailes attachées. Plus loin, sur un rocher, le clown debout observait. Son masque blanc coloré par le flamboiement des flammes. Son sourire rouge volant presque dans l'espace ardant. Le crépitement des flammes, le craquement des branches cédant sous leur propres poids, rongées par le feu et la mort, les cris des oiseaux, insectes et autres créatures aux alentours étaient partout. Le silence n'était plus et les lamentations de la nature servaient de musique à la danse du piaf qui causait l'hilarité générale pour au moins une personne. Ce qui auparavant s'apparentait à un combat à mort n'était plus qu'une farce dont le dindon se débattait futilement face à ce qui aurait dût être son bourreau.
D'une main, le clown décrocha la sacoche contenant ses explosif, lançant son contenu entier aux pieds du poulet.


Les balles de papier roulaient au sol, forçant le Quru à regarder où il marchait tandis qu'il se dandinait. Des cris venaient de l'extérieur, quelques voix. Mais le clown y avait perdu tout intérêt. Assis sur son rocher, il observait sa main gauche. L’explosion directe, même flash, avait laissée une brûlure grave sur sa paume, et après avoir attaché la corde à la force des bras, il n'avait fait qu'aggraver sa blessure. Une cloque était déjà apparue et il ne lui restait plus beaucoup de peau. Sa main avait la chair à vif. Il l'observait. Fixement. Longuement. Le feu avançait autour de lui. Les arbres craquaient. Le bruit s'amplifiait. Après quelques minutes il finit par tirer son sac de son dos et en tirer quelques affaires. Le quru se débattait encore. Une braise atteint une bombe. Une explosion. D'autres suivraient. Le clown tenait en main un petit objet, concentré sur sa main. Il observait encore un instant sa blessure... Le feu s'amplifiait. Le clown levait la main de laquelle il tenait son nouveau jouet, réfléchissant un instant...


Sa main s'abattit d'un geste sur l'autre mutilée. Sans un bruit. Sans un tremblement. La cloque dans sa main percée par l'aiguille qu'il venait de sortir de son sac, laissant passer un liquide rouge jaune prenant place sur la chair à vif de sa paume. Une explosion. Sa main se levait encore, tenant l'aiguille ensanglantée. Une explosion. Suivie d'une autre. Encore une. Une goutte de sang chût de l'aiguille, marquant la roche. Une autre explosion. Un cris. Le Quru s'était libéré de ses cordes, furieux. Les flammes grimpant au ciel lui coupaient la route. La forêt entière semblait craquer. Le clown se relevait. Face à son adversaire. Une autre explosion, aux pieds du Quru. Le clown descendit de son rocher. Il tournait autour du Quru, longeant les flammes. Il finit par s'arrêter. D'une main sortit une quille de son sac. La laissant traîner sur son épaule, de sa main blessée, fit signe au Quru de venir. Celui-ci obéit, avançant d'un pas en criant. La forêt lâcha un de ses plus gros râle. Un des arbres chût. Le Quru sur sa trajectoire.

Le spectacle était finit.

HRP : Joli finish, Nico.
Khnil, je te laisse l'honneur de finir la quête, c'est quand tu veux (ou dis-nous si tu passes ton tour)!

Khnil et Vice ne s'étant pas connectés depuis samedi dernier, je posterai la fin de la quête, tant pis pour l'histoire du ballon...

khnil arriva tant bien que mal et observa ce qui se passait au sol: un carnage sans précédent. Un cercle de flamme, un clown qui rigolais tout seul, un arbre au sol, la fumée, la carcasse ensanglantée d'un oiseau qui avais souffert... Khnil en avais vu pas mal des choses mais il se retrouva quand même mal à l'aise. Il posa son appareil au milieu du cercle, descendit et se dirigea vers le clown qui avais fini de rire et qui était maintenant adossé au rocher, visiblement épuisé.

khnil: c'est fini mec. Tirons nous. T'en as assez fait.

le clown se tourna vers lui en souriant. Khnil posa sa main sur son épaule.

nanashi: toi tire moi debout, moi si je te tire tu vas tomber.
khnil: même tes calembours tiennent plus debout...

le clown chancela pendant qu'il se dirigèrent vers le ballon

khnil: un peu comme toi.

ils sortirent du cercle de flamme par les airs après que luna aie dépecé le monstre. Ils rejoignirent (je sais pas si ça se dit) tout le monde et se posèrent une bonne fois pour toutes.

rallen: c'est quoi cet engin?
khnil: un genre de petit dirigeable. On doit bien tenir à 8 là dedans. Quelqu'un a du fluide wyvern feu?
olia: j'en ai récupéré sur le garuga.
khnil: parfait. On rentre au village alors. Je vous ramène.

HRP : Désolé si je t'ai forcé la main, j'avais remarqué que tu ne t'étais pas connecté depuis un moment...

Nan c'est juste que j'ai un peu les idées à sec au niveau RP ces derniers temps^^

Mais c'est juste un passage à vide ça reviendra vous en faites pas.

La quête semble terminée ! (si c'est cas le cas, un petit mp et je la sors ^^ )