[ON] Froide attirance dorée...
3 participants
Le forum Monster Hunter Portable 3rd et Unite :: Autre :: Fics & Rôle-Player :: Les Rôle-Players :: Poubelle R-P
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Ils reprirent le déplacement de sommet à sommet. Personne ne se plaignait, cependant... Une fois arrivé au troisième, la vue se dégageait... Tana proposa de regarder la vallée... Les nuages avaient disparu, ils pouvaient être vus par n'importe quelles jumelles pour peu qu'elles soient dirigées ici ! Cependant... Ils purent "profiter" de la vue.
Ils ne pouvaient voir que cette partie de la base, mais ce devait être la pire... En tout cas, ils l’espéraient : Des soldats comme tout à l'heure étaient postés, immobiles, d'autres différents, la peau parfois écailleuse, parfois d'autres choses étranges comme des queues écailleuses... Ils allaient de droite à gauche, en déplaçant des objets, ou parfois en inspectant des choses. Ils ne pouvaient voir qu'une dizaine de choses, le reste était recouvert par des nuages. Le sommet se situait pile là où il n'y en avait pas. On distinguait une sorte de raffinerie rejetant de la poudreuse bleutée, un énorme bâtiment occupant la moitié de la vue, pas de fenêtres, une dizaine d'étages a vue de nez... Les autres bâtiments étaient impossible à identifier, ils se ressemblaient tous, on voyait parfois un homme sortir de l'un d'eux, en blouse blanche. Quand ils l'aperçurent, Talf vomit immédiatement, sans comprendre, il mit ça sur le compte de la hauteur. Tout à coup, un convoi arriva vers le grand bâtiment... Des soldats entouraient une personne sous un voile blanc, qui avançait entre eux, faiblement. La porte en métal du bâtiment s'ouvrit, la personne y rentra, puis plus rien. Keil, sans plus d'émotions dit : "Reprenons, on a pas encore fini." Mais il s'arrêta immédiatement, des hommes se tenaient devant lui, à une dizaine de mètres. L'homme totalement en armure dont Tana a parlé, ainsi que d'autres en série. Keil dégaina son épée de Zodiumbra :
K : On va en chier.
Tana : Quoi ? 6 personnes te font peur ?
K : Ces 6 là, les 5 derrière, le canon en contrebas dirigé vers la montagne, et ce mec en blouse accompagné de ses deux gardes du corps armés de GS d'un type inconnu ?
Keil avait raison, un canon précédemment caché par les nuages les pointaient, les soldats avaient dégainé, et les gardes du corps idem. Le scientifique, assez jeune, les cheveux blonds en arrière et une légère barbe de bouc prit la parole.
"Allez, laissez vous faire."
Sa blouse ornait un symbole sur chaque côté, qu'on pouvait voir de profil. Il était brisé, on en voyait juste un morceau, une barre plantée dans un angle droit... L'homme regarda le groupe, trembla en souriant et dit en pointant Talf du doigt :
??? : C'est... c'est vous pas vrai ?! Aaaaaaah ! Vous m'avez oublié hein ?!
Talf : Pardon ?!
??? : Juic ah êdac... Ma bydeahd N-Wanu !
Talf : Que....
Talf s'évanouit immédiatement, personne ne comprit. Keil proposa :
K : On peut vous battre ! Pas vrai Tana ? Crimson aussi d'ailleurs...
T : Tu crois ?
C : J'en doute. Le canon ne nous tuera peut être pas immédiatement, mais pour Larah et les autres c'est sûr. Je refuse de les laisser mourir.
T : Pareil pour moi...
K : Kh... *se retourne vers le scientifique*
Ce dernier réfléchit en se grattant le menton, avant de dire :
??? : Keil hein ? Nos ordres sont clairs. Vous êtes le seul à éliminer. Sans tuer les autres. Émesehaw ma ! Syec ha pmaccaw byc mac yidnac ! Aqélideuh !
Les soldats réagirent immédiatement et foncèrent vers Keil, qui élimina les premiers d'un coup de sabre plaçé là où ils n'avaient pas d'armure. Cependant, ils arrivaient en masse, et à chaque tué, un autre venait le remplacer. Celui couvert à l'intégrale s'avança, Keil savait qu'une explosion enflammée pourrait le déstabiliser assez pour l'achever d'un coup chargé de GS des gardes du corps, qui venaient aussi. Il émit donc un brouillard glacé avant de sauter dans le vide. Mais l'homme à l'armure intégrale sauta aussi, plaça sa main sur le torse de Keil et...
Boum.
Le Keilacta vola dans les airs et alla s'écraser dans la neige, il disparut ensuite, utilisant sûrement son pouvoir pour se cacher. Mais le coup a du l'amocher sérieusement. Tana ferma les yeux, elle le savait solide mais avait peur pour lui, le scientifique envoya un escadron d'hommes armés de lames et de fusarbalètes de feu pour le retrouver et le ramener mort. Il s'approcha ensuite du groupe, les fit attacher par des chaînes pulsant une lumière bleu électrique. Ils descendirent la montagne. Lentement. Crimson et Tana se refusaient d'abandonner les autres. Ils arrivèrent, au bous d'une demi heure aux portes du grand bâtiment. Le scientifique, tout heureux, dit : "Ici, nous sommes à mi-chemin entre l'entrée et le bout de la base ! Voici là où vous allez vous reposer ! Je me nomme Emhyt ! Si vous voulez contacter ou demander quelqu'un, appelez mon nom. Ça suffira." Ils entrèrent. le premier étage du bâtiment était un vaste hall avec des traces de trappes, de mécanismes et de glissements un peu partout. Un ascenseur attendait au bout de la "pièce". Ils entrèrent dedans, ce dernier était vaste, assez pour contenir une trentaine de personnes. Il était gris pâle. Comme les reste du premier étage. Ils montèrent, avant d'arriver au dernier étage. Emhyt déclara : "Voilà ! Cet étage vous est entièrement réservé ! On vous attendait justement ! Pour vous deux... *se retournant vers Crimson et Tana* voici." Il leur tendit des pilules blanches, en leur faisant bien comprendre que c'était la vie des autres que coûterait le refus. Ils les avalèrent, et se sentirent engourdis... "Ça devrait vous retenir une bonne vingtaine d'heure." s'amusa Emhyt. Lui et ses gardes les laissèrent dans la pièce. Seuls. Talf déposé au sol. La pièce était aussi grande que le hall, des lits pour chacun, de quoi manger, de la nourriture acceptable d'ailleurs, de l'eau, de quoi se chauffer, et même un petit mot :
"Vous pouvez frapper à la porte de l'ascenseur et dire un nom, si on peut, on vous enverra la personne pour que vous discutiez avec. On vous laisse vos armes : nous avons mit des explosifs dans les murs de cet étage en cas d'évasion. Je repasserai dans deux heures, certaines personnes veulent vous "parler"... Aussi ! Une grille va apparaître entre l'ascenseur et votre salle, il y aura un couloir de 5 mètres. Histoire que vous puissiez parler sans être tentés de prendre l'ascenseur. Si vous tentez d'attaquer les gens derrière la grille, l'étage sautera. Soyez en assurés.
Merci de votre séjour. Emhyt."
La grille descendit effectivement. Laissant les chasseurs et les autres avec pour seul accompagnement la lumière du soleil amplifiée et diffusée par des trous dans le plafond et un jeu de miroir. Deux scientifiques en blouse grise arrivèrent par l'ascenseur. Ils tendirent la main dans la pièce, l'un d'eux dit :
"Analyse sanguine. Tendez votre bras pour la piqûre c'em juic bmyîd."
Ils ne comprirent pas la dernière partie, mais ils obéirent. Talf fut soulevé pour, puis les scientifiques partirent.
Talf, lui, était toujours assommé... mais des scènes lui venaient... Il se voyait, enfant, vers 8 ans... Parlant à un homme assez grand, dont le visage ne lui revînt pas, juste la barbe naissante et la cigarette à la bouche, habillé avec une blouse blanche.
- Tonton ! Tonton !
- Talf ! Tu parle encore cette langue, tu n'es pas obligé tu sais, ici on parle plutôt l'autre...
- Je sais mais c'est ma langue ! Pareil pour toi !
L'homme posa sa main sur la tête de Talf et sourit. Talf adulte, revoyant la scène, se demanda de quelle langue ils parlaient... il dit :
- Allons... Nabync vyena dac yhymocac. Uh ca najued ybnèc.
- T'yllunt uhlma Naeky !
Naeky ? cela sonnait comme un nom... Il ne chercha pas plus, sa vision se brouilla et il rouvrit les yeux. On lui expliqua tout pendant qu'il émergeait. Et Emhyt arriva :
- Talf !
- Je te connais pas.
- Comme c'est triste. Suivez moi. On descend dehors. On remontera après.
Dans le hall, les mécanismes entraperçus toute à l'heure étaient activés. Un vrai parcours du combattant était ici. Emhyt dit :
"Vous allez faire le vide dans votre tête, et on vous mettra face à votre expérience la plus traumatisante. Pour voir votre résistance mentale. Nous avons TOUS types de choses possibles ! Aussi... Il paraît que deux personnes veulent voir Drakov et Alix, elles ont dit : "Pas à mort mais juste pour vous rabaisser." On va s'amuser."
Ils ne pouvaient voir que cette partie de la base, mais ce devait être la pire... En tout cas, ils l’espéraient : Des soldats comme tout à l'heure étaient postés, immobiles, d'autres différents, la peau parfois écailleuse, parfois d'autres choses étranges comme des queues écailleuses... Ils allaient de droite à gauche, en déplaçant des objets, ou parfois en inspectant des choses. Ils ne pouvaient voir qu'une dizaine de choses, le reste était recouvert par des nuages. Le sommet se situait pile là où il n'y en avait pas. On distinguait une sorte de raffinerie rejetant de la poudreuse bleutée, un énorme bâtiment occupant la moitié de la vue, pas de fenêtres, une dizaine d'étages a vue de nez... Les autres bâtiments étaient impossible à identifier, ils se ressemblaient tous, on voyait parfois un homme sortir de l'un d'eux, en blouse blanche. Quand ils l'aperçurent, Talf vomit immédiatement, sans comprendre, il mit ça sur le compte de la hauteur. Tout à coup, un convoi arriva vers le grand bâtiment... Des soldats entouraient une personne sous un voile blanc, qui avançait entre eux, faiblement. La porte en métal du bâtiment s'ouvrit, la personne y rentra, puis plus rien. Keil, sans plus d'émotions dit : "Reprenons, on a pas encore fini." Mais il s'arrêta immédiatement, des hommes se tenaient devant lui, à une dizaine de mètres. L'homme totalement en armure dont Tana a parlé, ainsi que d'autres en série. Keil dégaina son épée de Zodiumbra :
K : On va en chier.
Tana : Quoi ? 6 personnes te font peur ?
K : Ces 6 là, les 5 derrière, le canon en contrebas dirigé vers la montagne, et ce mec en blouse accompagné de ses deux gardes du corps armés de GS d'un type inconnu ?
Keil avait raison, un canon précédemment caché par les nuages les pointaient, les soldats avaient dégainé, et les gardes du corps idem. Le scientifique, assez jeune, les cheveux blonds en arrière et une légère barbe de bouc prit la parole.
"Allez, laissez vous faire."
Sa blouse ornait un symbole sur chaque côté, qu'on pouvait voir de profil. Il était brisé, on en voyait juste un morceau, une barre plantée dans un angle droit... L'homme regarda le groupe, trembla en souriant et dit en pointant Talf du doigt :
??? : C'est... c'est vous pas vrai ?! Aaaaaaah ! Vous m'avez oublié hein ?!
Talf : Pardon ?!
??? : Juic ah êdac... Ma bydeahd N-Wanu !
Talf : Que....
Talf s'évanouit immédiatement, personne ne comprit. Keil proposa :
K : On peut vous battre ! Pas vrai Tana ? Crimson aussi d'ailleurs...
T : Tu crois ?
C : J'en doute. Le canon ne nous tuera peut être pas immédiatement, mais pour Larah et les autres c'est sûr. Je refuse de les laisser mourir.
T : Pareil pour moi...
K : Kh... *se retourne vers le scientifique*
Ce dernier réfléchit en se grattant le menton, avant de dire :
??? : Keil hein ? Nos ordres sont clairs. Vous êtes le seul à éliminer. Sans tuer les autres. Émesehaw ma ! Syec ha pmaccaw byc mac yidnac ! Aqélideuh !
Les soldats réagirent immédiatement et foncèrent vers Keil, qui élimina les premiers d'un coup de sabre plaçé là où ils n'avaient pas d'armure. Cependant, ils arrivaient en masse, et à chaque tué, un autre venait le remplacer. Celui couvert à l'intégrale s'avança, Keil savait qu'une explosion enflammée pourrait le déstabiliser assez pour l'achever d'un coup chargé de GS des gardes du corps, qui venaient aussi. Il émit donc un brouillard glacé avant de sauter dans le vide. Mais l'homme à l'armure intégrale sauta aussi, plaça sa main sur le torse de Keil et...
Boum.
Le Keilacta vola dans les airs et alla s'écraser dans la neige, il disparut ensuite, utilisant sûrement son pouvoir pour se cacher. Mais le coup a du l'amocher sérieusement. Tana ferma les yeux, elle le savait solide mais avait peur pour lui, le scientifique envoya un escadron d'hommes armés de lames et de fusarbalètes de feu pour le retrouver et le ramener mort. Il s'approcha ensuite du groupe, les fit attacher par des chaînes pulsant une lumière bleu électrique. Ils descendirent la montagne. Lentement. Crimson et Tana se refusaient d'abandonner les autres. Ils arrivèrent, au bous d'une demi heure aux portes du grand bâtiment. Le scientifique, tout heureux, dit : "Ici, nous sommes à mi-chemin entre l'entrée et le bout de la base ! Voici là où vous allez vous reposer ! Je me nomme Emhyt ! Si vous voulez contacter ou demander quelqu'un, appelez mon nom. Ça suffira." Ils entrèrent. le premier étage du bâtiment était un vaste hall avec des traces de trappes, de mécanismes et de glissements un peu partout. Un ascenseur attendait au bout de la "pièce". Ils entrèrent dedans, ce dernier était vaste, assez pour contenir une trentaine de personnes. Il était gris pâle. Comme les reste du premier étage. Ils montèrent, avant d'arriver au dernier étage. Emhyt déclara : "Voilà ! Cet étage vous est entièrement réservé ! On vous attendait justement ! Pour vous deux... *se retournant vers Crimson et Tana* voici." Il leur tendit des pilules blanches, en leur faisant bien comprendre que c'était la vie des autres que coûterait le refus. Ils les avalèrent, et se sentirent engourdis... "Ça devrait vous retenir une bonne vingtaine d'heure." s'amusa Emhyt. Lui et ses gardes les laissèrent dans la pièce. Seuls. Talf déposé au sol. La pièce était aussi grande que le hall, des lits pour chacun, de quoi manger, de la nourriture acceptable d'ailleurs, de l'eau, de quoi se chauffer, et même un petit mot :
"Vous pouvez frapper à la porte de l'ascenseur et dire un nom, si on peut, on vous enverra la personne pour que vous discutiez avec. On vous laisse vos armes : nous avons mit des explosifs dans les murs de cet étage en cas d'évasion. Je repasserai dans deux heures, certaines personnes veulent vous "parler"... Aussi ! Une grille va apparaître entre l'ascenseur et votre salle, il y aura un couloir de 5 mètres. Histoire que vous puissiez parler sans être tentés de prendre l'ascenseur. Si vous tentez d'attaquer les gens derrière la grille, l'étage sautera. Soyez en assurés.
Merci de votre séjour. Emhyt."
La grille descendit effectivement. Laissant les chasseurs et les autres avec pour seul accompagnement la lumière du soleil amplifiée et diffusée par des trous dans le plafond et un jeu de miroir. Deux scientifiques en blouse grise arrivèrent par l'ascenseur. Ils tendirent la main dans la pièce, l'un d'eux dit :
"Analyse sanguine. Tendez votre bras pour la piqûre c'em juic bmyîd."
Ils ne comprirent pas la dernière partie, mais ils obéirent. Talf fut soulevé pour, puis les scientifiques partirent.
Talf, lui, était toujours assommé... mais des scènes lui venaient... Il se voyait, enfant, vers 8 ans... Parlant à un homme assez grand, dont le visage ne lui revînt pas, juste la barbe naissante et la cigarette à la bouche, habillé avec une blouse blanche.
- Tonton ! Tonton !
- Talf ! Tu parle encore cette langue, tu n'es pas obligé tu sais, ici on parle plutôt l'autre...
- Je sais mais c'est ma langue ! Pareil pour toi !
L'homme posa sa main sur la tête de Talf et sourit. Talf adulte, revoyant la scène, se demanda de quelle langue ils parlaient... il dit :
- Allons... Nabync vyena dac yhymocac. Uh ca najued ybnèc.
- T'yllunt uhlma Naeky !
Naeky ? cela sonnait comme un nom... Il ne chercha pas plus, sa vision se brouilla et il rouvrit les yeux. On lui expliqua tout pendant qu'il émergeait. Et Emhyt arriva :
- Talf !
- Je te connais pas.
- Comme c'est triste. Suivez moi. On descend dehors. On remontera après.
Dans le hall, les mécanismes entraperçus toute à l'heure étaient activés. Un vrai parcours du combattant était ici. Emhyt dit :
"Vous allez faire le vide dans votre tête, et on vous mettra face à votre expérience la plus traumatisante. Pour voir votre résistance mentale. Nous avons TOUS types de choses possibles ! Aussi... Il paraît que deux personnes veulent voir Drakov et Alix, elles ont dit : "Pas à mort mais juste pour vous rabaisser." On va s'amuser."
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
"Bien, on va commencer par Larah Tian."
Un scientifique vint se présenter devant le groupe. Tana, Larah et Crimson se levèrent en même temps, mais pour différentes raisons. Crimson et Tana firent opposition au scientifique. "Larah n'est pas prête ! Vous ne voyez pas dans quel état elle est ?! Elle vient de se faire trancher un oeil ! Et pas n'importe le quel, monsieur !". Tana était bien déterminée à ne pas laisser Larah dans les mains de ces scientifiques. Crimson aussi. Il se tenait devant Larah, sans bouger. Mais quand les scientifiques sortirent les armes, tout le monde resta à sa place. Larah rassura avec un pâle sourire ses amis. Mais même Neilla ne sentait pas que c'était une très bonne idée... Elle ne savait même pas de quoi Larah avait peur... Elle regarda la porte se fermait derrière Larah avec un très mauvais pressentiment …
Une salle blanche. Salle. Blanche. Quatre murs. Pas une fenêtre. Cela commençait relativement bien… Quitte à faire une crise dans les deux minutes à suivre, les scientifiques n’y allèrent pas doucement. Une très forte odeur d’encens fusa dans l’air… Ce n’était pas là pour que ça sente bon… Larah le sut de suite, sur son fauteuil… Elle enfonçait déjà les doigts dans les rebords… Puis comme ça ne suffisait pas. Quelqu’un mit un tissu humide sur la bouche et le nez de Larah. Bof… Par habitude, elle ne réagit pas… De toute façon, lutter la rendrait folle, alors autant ne rien faire… Elle tombait déjà dans ce qu’il semblait être un coma artificielle. Sauf qu’elle était consciente, mais dans sa tête… Elle se retrouva dans une forêt… Elle commença à avoir un peu peur déjà… Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Que diable lui avait-on préparé ? Elle ne tarderait pas à le savoir. Elle commença à marcher. Ces lieux lui semblait familier… Mais elle n’y était jamais allée… Elle se mit à courir, cherchant une issue dans ces arbres qui semblaient vouloir la garder auprès d’eux… Claustrophobie. Elle commença à suffoquer… Puis elle tomba… Une branche l’avait fait exprès, semblait-il, car ce végétale se retira juste après avoir heurté la jambe de Larah… Elle releva la tête en s’appuyant sur un gros rocher… Et quand elle retira la main, une empreinte en sang était restée. Larah recula, inspecta ses mains, qui étaient saines et sans blessures… Elle regarda au sol. Du sang… Elle tremblait… Elle remit sa main sur la trace… Cela collait exactement. La même taille… La même épaisseur… Mais il y avait autre chose… Larah se releva, inspecta une nouvelle fois ces lieux… Et elle regarda derrière le rocher… Un chemin dans les plantes, qui semblait avoir été fait il y a peu… Elle le suivit et elle tomba devant une plaine désolée… Le vent lui soufflant dans les oreilles, ne lui laissant aucune fenêtre pour entendre quoi que ce soit… Il n’y avait rien… Sauf… Ces ruines au milieu… Sans même le vouloir, d’instinct, Larah commença à marcher vers ces ruines, qui l’appelaient. Elle frappa dans quelques choses… Si seulement elle n’eut pas regardé en bas… Un crâne roula loin… Son autre pied était coincé entre les doigts d’un squelette gris, noircis… Elle releva le pied, se retourna, essaya d’avancer… Mais elle butait sans cesse sur des cadavres… L’odeur de roussi lui monta à la tête… Elle ne se demandait plus sur qui elle marchait, mais qui elle respirait… Elle essaya de s’enfuir, mais elle était au milieu de ces ruines interminables ! Elle tomba… Elle ne voulait plus bouger… Mais quelqu’un l’appela… Elle releva la tête… Et vit sa mère. Cette dernière lui tendit la main, puis quand Larah l’eut pris… Elle se changea en torche humaine… Son corps se décomposa sous les yeux de Larah… Elle hurla. Hurla encore… Elle était sur SON village… Marchait sur ses villageois… Une tête brulée se tourna vers elle et demanda : « Pourquoi… ? ». Un cadavre se leva, la peau rouge et cria : « M’as-tu oublié ?! » D’autres commencèrent le même numéro… Larah se raccrocha à un drapeau, d’où flottait son écharpe. Elle la saisit et la serra. Elle se banda les yeux et couru. Elle sauta au-dessus de cet enfer noir, avec ses diables rouges qui l’appelait… Puis elle tomba encore… Elle se releva, roula sur le côté… Enfin, sauvée… Ou presque… Deux yeux jaunes la regardaient dans le noir. Larah voulut les suivre, sans regarder derrière. Puis elle arriva à un ruisseau, où elle vit une gamine jouait, seule… Elle s’approcha… La fille portait un voile blanc, Larah le retira et découvrit un visage angélique, des cheveux noirs tombaient sur ce visage. Des grands yeux bleus la regardaient. Larah fronça les sourcils. Puis l’enfant lui prit la main et regarda du sang qui coulait d’une blessure que Larah s’était faite durant la fuite. Puis elle tendit un caillou et ferma les doigts de la chasseuse dessus. La même trace que sur le rocher de toute à l’heure… Larah comprit… Cette trace sur le gros rocher, c’était celle qu’elle avait faite quand elle avait fuit le village… Quand elle fuyait… Fatalis. La gamine sourit, comme ci elle lisait dans les pensées de Larah. Le village… On aurait dit qu’il avait brulé depuis un jour, ou deux… Comme quand elle y revint la première fois… Et Fatalis était là… Mais pas cette fille… Larah ouvrit de grands yeux… Elle essaya de fuir… La gamine, symbole de son village, disparue… Quelqu’un lui tira l’écharpe. Larah se retourna, en tremblant…
- Et moi ? Tu m’as oubliée ?
Larah recula… Elle ne cessait de se répéter que c’était faux… Elle tomba à genoux, enfouit sa tête dans ses mains… Puis elle respira fort et attrapa la fille qui venait de lui demander. Tout semblait être réelle… La fille sortit de l’étreinte de Larah. Elle avait seulement dix ans. Elle portait une cape blanche et portait un pantalon bleu. Ses cheveux blonds volaient au vent… Ainsi que la poussière qu’elle devint en redemandant à Larah si elle l’avait oubliée… Sa sœur disparue devant elle… Elle cria encore… Combien encore de chose allait-elle voir ?! Qui l’a torturée ainsi ?! Elle frappa le sol :
- A cause de qui ?! Hurla-t-elle.
- A cause de moi. De toi. De ton destin…
- Pas toi… Tout mais pas toi… Je ne veux pas te voir...
- Mais tu es bien obligée, vu que je suis dans ta tête. Enfin, encore un peu…
Les Ailes Noires… Monture de l’apocalypse… Le grand dragon noir se tenait devant elle… Mais d’habitude, il souriait, là, il semblait perplexe et sérieux. Il se mit à la hauteur de Larah et la regarda. La douleur avait laissé bien des traces à présent… Il demanda : « Pourquoi toi, à ton avis ? Pourquoi es-tu là ? »
- Pour affronter mes peurs…
- Tu as peur de ton village ?! De moi, d’accord, mais de ton passé… ? Es-tu si faible ?! Tu es la plus grande chasseuse de ton village !! Ressaisis-toi, gamine !!! A quoi va te servir la vue de ton ancien village ?
- A me souvenir pourquoi je suis là…
- Et pourquoi ?
- Pour me venger de toi…
- Non. Non… Oh non tu n’es pas là pour ça… Tu as peur de la Vérité… Celle que tu essaies d’oublier… Et si je t’en dévoilais un petit bout ? Rien qu’un peu ? Tu veux savoir pourquoi j’ai dévasté ton village ? A qui la faute ?
- Non ! Non je ne veux pas savoir, commença à s’affoler Larah.
- C’est à cause de TOI ! Tu es la RESPONSABLE DE CE MASSACRE !!! Ne le nie pas ! On le sait tout deux !!! Je suis l’existence même de ta folie ! Je suis le chaos dans ta tête ! Reprend toi ! Tu ne sais même pas si j’existe !! Peut-être suis-je seulement une image dans ton esprit ! Tu ne m’as jamais vu : Et si l’œil était la seule représentation de ta schizophrénie ?!
- Non ! Arrête de raconter n’importe quoi ! Te fous pas de moi !!! Tu existes, je le sais ! Et je ne suis pas schizophrène, et je ne suis pas la responsable, c’est TOI !
- Ha !! Je suis à l’origine de toutes tes craintes ! De tes peurs ! Reconnais que tu es totalement folle ! Tu as peur de chose passées, terminées… Regarde autour de toi ! De quoi as-tu besoin si ce n’est un pouvoir pour te sauver ?!
- D’une rédemption.
- La rédemption… ?
- Si tu dis que je suis vraiment responsable de tout ça… Alors je dois me faire pardonner pour mes actes… En me vengeant. Voilà ce qu’est mon véritable objectif, et tu as essayé de me faire oublier ça…
- Hin hin hin… Ne crois pas si bien dire…
Larah tomba quand un gravios lui donna un coup de queue… Changement de décor… D’accord… Larah se releva en secouant la tête… Elle se reprit un coup, mais ne sentit rien… Par contre elle sentit le sol disparaître sous ses pieds… Elle se cramponna à la paroi… D’accord, c’était mauvais signe pour la suite des évènements… Il y avait tant de choses Larah ne voulait pas voir ou faire, il fallait qu’elle tombe sur les pires… Elle essaya de se raccrocher à la roche, mais sa main glissait… Ryu sauta et l’attrapa. «Non.. par pitié pas encore… » se dit Larah. Ryu avait le visage crispé sous l’effort. Il tenta de soulever Larah… Mais quelqu’un derrière s’approcha et… l’aida ? Larah pensait voir Rann ordonner à Ryu de tuer Larah, mais non… C’était Moly qui aidait Ryu… Ils la sortirent du pétrin et sourirent jusqu’aux oreilles. La chasseuse oublia tout… Ce rêve, elle pensait que c’était la réalité… Jusqu’à ce qu’une corde saisit le cou de Ryu et l’emporte dans les airs, se cassant la nuque sur le cou. Moly sortit son marteau mais cinq flèches lui traversèrent le torse et le cou. Il tomba raide mort au sol… Son sang coula le long de son armure grise et bleue… Larah hurla… Rann l’attrapa et arrêta des flèches provenant d’un autre ennemi. Einon. Il avait un grand sourire et ne cessait de répéter : « Il n’en reste plus que deux… deux… deux… ». Rann frappa Einon au visage, mais le sang d’Einon se changea en lances qui transpercèrent Rann de tous les côtés… Ils tombèrent tous les deux au sol… Morts. Un sourire sadique aux lèvres. Tous les soldats débarquèrent près de Larah, prêts à la tuer. Mais le sang de son œil bouillonna et elle les massacra tous. Un soldat tenta de s’enfuir. Elle le rattrapa et l’égorgea. Son père… Elle recula sous le choc et tomba dans le précipice plein de lave… Mais une main essayait de la rattraper… Et la voix de Talf résonnait… Elle essaya de l’attraper… Elle réussit, il la remonta encore une fois et la serra près de lui… Puis il se recula et demanda : « Pourquoi… ? Pourquoi as-tu tué Neilla et les autres ?!! Pourquoi ?! ». Talf hurlait… Larah faisait « non » de sa tête, mais Talf s’approchait et la transperça de sa lance… Laft déclara : « Echec et mat ». L’œil s’activa une nouvelle fois… Lui donnant les Lames. Elle brisa la lance qui jaillissait de son flanc droit et transperça Talf de ses deux épées… Il sourit, le sang aux lèvres… Il tomba, et le sol aussi… De nouveau le précipice…
Chaud… brulant… L’enfer…
Elle rouvrit les yeux… Une salle. Très grande. Celle où elle avait joué du piano à ses amis… Elle se releva, dans sa robe rouge et blanche… Il y avait seulement son piano… Elle s’en approcha, craignant encore une chose horrible… Elle avait peur… Terriblement peur… Puis une voix déclara, encore une fois :
- Pourquoi ?
Cette voix était si familière que ça ne pouvait être qu’elle-même… Elle se retourna… Une femme, tenant deux épées noires, rouges et rouillées, était là… Une fourrure noire tombait dans son dos et recouvrait ses cheveux. Une corne rouge ornait ce heaume. Une armure noire et rouge, s’arrêtant à la taille recouvrait le torse de cette jeune femme. Les deux yeux ouverts. Un rouge, un bleu. C’était bien elle. Elle-même. Après toutes ces épreuves, elle allait s’affronter ? Etrange… Sa peur retomba petit à petit…
- Alors… Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ? Demanda la vraie Larah.
- Exactement.
- Hein ?
- Tu te demandes pourquoi tout ça ? Eh bien il n’y a rien à craindre… Ton objectif est clair, non ? Te venger de Fatalis…
- Oui, c’est ça…
- Mais pourquoi un objectif si minable…
- Pardon ?
- Je vais te poser une question… Qui es-tu ?
- Larah Tian.
- Pourquoi te caches-tu derrière ce pseudonyme… ? Ce n’est ni ton nom… Ni ton prénom…
- Ca suffit ! Comment le sais-tu ?
- Je suis toi-même, enfin… Je sais tout de toi… Et voilà ta véritable peur… Tu ne sais même pas qui tu es… Ni pourquoi tu combats...
- … Non… C’est faux…
- Allons… Ne nous mentons pas, ça ne sert à rien… Mais une question subsiste… Pourquoi s’empêtrait de quelque chose d’aussi inutile que la Rédemption… ?
- Kh…
- Oh oui… Ils sont morts par ta faute. Tous. Mais pour pouvoir te faire pardonner, tu veux vaincre les Ailes Noires ? Pourquoi se poser un objectif aussi intouchable si tu ne peux même as te contrôler toi-même ? Avec ce corps incomplet… ? Allons… nous pouvons profiter de cette puissance… Utilise son pouvoir pour exercer sa puissance… Utilise le pour entrer dans la Légende… Laisse la folie t’envahir seulement quand il le faut… Tu sauras le maîtriser tôt ou tard… Et tu pourras te venger… Si tu en es capable... N’oublie pas, je suis celle qui ne sait pas empêtrer de quelque chose d’aussi inutile que la Rédemption…
« Je suis la vraie version de Toi. Celle qui ne s’est pas empêtré avec cet objectif futile… Ta vraie nature… C’est celle de faire régner l’ordre... Ne l’oublie pas…»
HRP : J'avais tellement de chose à dire... J'ai pas pu tout mettre >< !! Enfin, voilà quoi. Je sais pas dans quel état se retrouve Larah... Mais en tout cas, elle dort, là c'est sûr... Après avoir hurler un bon coup je pense. Enfin voilà... Ah oui ! C'est un flou, on sait pas trop ce qu'il en est à la fin, mais c'est fait exprès !!
Un scientifique vint se présenter devant le groupe. Tana, Larah et Crimson se levèrent en même temps, mais pour différentes raisons. Crimson et Tana firent opposition au scientifique. "Larah n'est pas prête ! Vous ne voyez pas dans quel état elle est ?! Elle vient de se faire trancher un oeil ! Et pas n'importe le quel, monsieur !". Tana était bien déterminée à ne pas laisser Larah dans les mains de ces scientifiques. Crimson aussi. Il se tenait devant Larah, sans bouger. Mais quand les scientifiques sortirent les armes, tout le monde resta à sa place. Larah rassura avec un pâle sourire ses amis. Mais même Neilla ne sentait pas que c'était une très bonne idée... Elle ne savait même pas de quoi Larah avait peur... Elle regarda la porte se fermait derrière Larah avec un très mauvais pressentiment …
Une salle blanche. Salle. Blanche. Quatre murs. Pas une fenêtre. Cela commençait relativement bien… Quitte à faire une crise dans les deux minutes à suivre, les scientifiques n’y allèrent pas doucement. Une très forte odeur d’encens fusa dans l’air… Ce n’était pas là pour que ça sente bon… Larah le sut de suite, sur son fauteuil… Elle enfonçait déjà les doigts dans les rebords… Puis comme ça ne suffisait pas. Quelqu’un mit un tissu humide sur la bouche et le nez de Larah. Bof… Par habitude, elle ne réagit pas… De toute façon, lutter la rendrait folle, alors autant ne rien faire… Elle tombait déjà dans ce qu’il semblait être un coma artificielle. Sauf qu’elle était consciente, mais dans sa tête… Elle se retrouva dans une forêt… Elle commença à avoir un peu peur déjà… Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Que diable lui avait-on préparé ? Elle ne tarderait pas à le savoir. Elle commença à marcher. Ces lieux lui semblait familier… Mais elle n’y était jamais allée… Elle se mit à courir, cherchant une issue dans ces arbres qui semblaient vouloir la garder auprès d’eux… Claustrophobie. Elle commença à suffoquer… Puis elle tomba… Une branche l’avait fait exprès, semblait-il, car ce végétale se retira juste après avoir heurté la jambe de Larah… Elle releva la tête en s’appuyant sur un gros rocher… Et quand elle retira la main, une empreinte en sang était restée. Larah recula, inspecta ses mains, qui étaient saines et sans blessures… Elle regarda au sol. Du sang… Elle tremblait… Elle remit sa main sur la trace… Cela collait exactement. La même taille… La même épaisseur… Mais il y avait autre chose… Larah se releva, inspecta une nouvelle fois ces lieux… Et elle regarda derrière le rocher… Un chemin dans les plantes, qui semblait avoir été fait il y a peu… Elle le suivit et elle tomba devant une plaine désolée… Le vent lui soufflant dans les oreilles, ne lui laissant aucune fenêtre pour entendre quoi que ce soit… Il n’y avait rien… Sauf… Ces ruines au milieu… Sans même le vouloir, d’instinct, Larah commença à marcher vers ces ruines, qui l’appelaient. Elle frappa dans quelques choses… Si seulement elle n’eut pas regardé en bas… Un crâne roula loin… Son autre pied était coincé entre les doigts d’un squelette gris, noircis… Elle releva le pied, se retourna, essaya d’avancer… Mais elle butait sans cesse sur des cadavres… L’odeur de roussi lui monta à la tête… Elle ne se demandait plus sur qui elle marchait, mais qui elle respirait… Elle essaya de s’enfuir, mais elle était au milieu de ces ruines interminables ! Elle tomba… Elle ne voulait plus bouger… Mais quelqu’un l’appela… Elle releva la tête… Et vit sa mère. Cette dernière lui tendit la main, puis quand Larah l’eut pris… Elle se changea en torche humaine… Son corps se décomposa sous les yeux de Larah… Elle hurla. Hurla encore… Elle était sur SON village… Marchait sur ses villageois… Une tête brulée se tourna vers elle et demanda : « Pourquoi… ? ». Un cadavre se leva, la peau rouge et cria : « M’as-tu oublié ?! » D’autres commencèrent le même numéro… Larah se raccrocha à un drapeau, d’où flottait son écharpe. Elle la saisit et la serra. Elle se banda les yeux et couru. Elle sauta au-dessus de cet enfer noir, avec ses diables rouges qui l’appelait… Puis elle tomba encore… Elle se releva, roula sur le côté… Enfin, sauvée… Ou presque… Deux yeux jaunes la regardaient dans le noir. Larah voulut les suivre, sans regarder derrière. Puis elle arriva à un ruisseau, où elle vit une gamine jouait, seule… Elle s’approcha… La fille portait un voile blanc, Larah le retira et découvrit un visage angélique, des cheveux noirs tombaient sur ce visage. Des grands yeux bleus la regardaient. Larah fronça les sourcils. Puis l’enfant lui prit la main et regarda du sang qui coulait d’une blessure que Larah s’était faite durant la fuite. Puis elle tendit un caillou et ferma les doigts de la chasseuse dessus. La même trace que sur le rocher de toute à l’heure… Larah comprit… Cette trace sur le gros rocher, c’était celle qu’elle avait faite quand elle avait fuit le village… Quand elle fuyait… Fatalis. La gamine sourit, comme ci elle lisait dans les pensées de Larah. Le village… On aurait dit qu’il avait brulé depuis un jour, ou deux… Comme quand elle y revint la première fois… Et Fatalis était là… Mais pas cette fille… Larah ouvrit de grands yeux… Elle essaya de fuir… La gamine, symbole de son village, disparue… Quelqu’un lui tira l’écharpe. Larah se retourna, en tremblant…
- Et moi ? Tu m’as oubliée ?
Larah recula… Elle ne cessait de se répéter que c’était faux… Elle tomba à genoux, enfouit sa tête dans ses mains… Puis elle respira fort et attrapa la fille qui venait de lui demander. Tout semblait être réelle… La fille sortit de l’étreinte de Larah. Elle avait seulement dix ans. Elle portait une cape blanche et portait un pantalon bleu. Ses cheveux blonds volaient au vent… Ainsi que la poussière qu’elle devint en redemandant à Larah si elle l’avait oubliée… Sa sœur disparue devant elle… Elle cria encore… Combien encore de chose allait-elle voir ?! Qui l’a torturée ainsi ?! Elle frappa le sol :
- A cause de qui ?! Hurla-t-elle.
- A cause de moi. De toi. De ton destin…
- Pas toi… Tout mais pas toi… Je ne veux pas te voir...
- Mais tu es bien obligée, vu que je suis dans ta tête. Enfin, encore un peu…
Les Ailes Noires… Monture de l’apocalypse… Le grand dragon noir se tenait devant elle… Mais d’habitude, il souriait, là, il semblait perplexe et sérieux. Il se mit à la hauteur de Larah et la regarda. La douleur avait laissé bien des traces à présent… Il demanda : « Pourquoi toi, à ton avis ? Pourquoi es-tu là ? »
- Pour affronter mes peurs…
- Tu as peur de ton village ?! De moi, d’accord, mais de ton passé… ? Es-tu si faible ?! Tu es la plus grande chasseuse de ton village !! Ressaisis-toi, gamine !!! A quoi va te servir la vue de ton ancien village ?
- A me souvenir pourquoi je suis là…
- Et pourquoi ?
- Pour me venger de toi…
- Non. Non… Oh non tu n’es pas là pour ça… Tu as peur de la Vérité… Celle que tu essaies d’oublier… Et si je t’en dévoilais un petit bout ? Rien qu’un peu ? Tu veux savoir pourquoi j’ai dévasté ton village ? A qui la faute ?
- Non ! Non je ne veux pas savoir, commença à s’affoler Larah.
- C’est à cause de TOI ! Tu es la RESPONSABLE DE CE MASSACRE !!! Ne le nie pas ! On le sait tout deux !!! Je suis l’existence même de ta folie ! Je suis le chaos dans ta tête ! Reprend toi ! Tu ne sais même pas si j’existe !! Peut-être suis-je seulement une image dans ton esprit ! Tu ne m’as jamais vu : Et si l’œil était la seule représentation de ta schizophrénie ?!
- Non ! Arrête de raconter n’importe quoi ! Te fous pas de moi !!! Tu existes, je le sais ! Et je ne suis pas schizophrène, et je ne suis pas la responsable, c’est TOI !
- Ha !! Je suis à l’origine de toutes tes craintes ! De tes peurs ! Reconnais que tu es totalement folle ! Tu as peur de chose passées, terminées… Regarde autour de toi ! De quoi as-tu besoin si ce n’est un pouvoir pour te sauver ?!
- D’une rédemption.
- La rédemption… ?
- Si tu dis que je suis vraiment responsable de tout ça… Alors je dois me faire pardonner pour mes actes… En me vengeant. Voilà ce qu’est mon véritable objectif, et tu as essayé de me faire oublier ça…
- Hin hin hin… Ne crois pas si bien dire…
Larah tomba quand un gravios lui donna un coup de queue… Changement de décor… D’accord… Larah se releva en secouant la tête… Elle se reprit un coup, mais ne sentit rien… Par contre elle sentit le sol disparaître sous ses pieds… Elle se cramponna à la paroi… D’accord, c’était mauvais signe pour la suite des évènements… Il y avait tant de choses Larah ne voulait pas voir ou faire, il fallait qu’elle tombe sur les pires… Elle essaya de se raccrocher à la roche, mais sa main glissait… Ryu sauta et l’attrapa. «Non.. par pitié pas encore… » se dit Larah. Ryu avait le visage crispé sous l’effort. Il tenta de soulever Larah… Mais quelqu’un derrière s’approcha et… l’aida ? Larah pensait voir Rann ordonner à Ryu de tuer Larah, mais non… C’était Moly qui aidait Ryu… Ils la sortirent du pétrin et sourirent jusqu’aux oreilles. La chasseuse oublia tout… Ce rêve, elle pensait que c’était la réalité… Jusqu’à ce qu’une corde saisit le cou de Ryu et l’emporte dans les airs, se cassant la nuque sur le cou. Moly sortit son marteau mais cinq flèches lui traversèrent le torse et le cou. Il tomba raide mort au sol… Son sang coula le long de son armure grise et bleue… Larah hurla… Rann l’attrapa et arrêta des flèches provenant d’un autre ennemi. Einon. Il avait un grand sourire et ne cessait de répéter : « Il n’en reste plus que deux… deux… deux… ». Rann frappa Einon au visage, mais le sang d’Einon se changea en lances qui transpercèrent Rann de tous les côtés… Ils tombèrent tous les deux au sol… Morts. Un sourire sadique aux lèvres. Tous les soldats débarquèrent près de Larah, prêts à la tuer. Mais le sang de son œil bouillonna et elle les massacra tous. Un soldat tenta de s’enfuir. Elle le rattrapa et l’égorgea. Son père… Elle recula sous le choc et tomba dans le précipice plein de lave… Mais une main essayait de la rattraper… Et la voix de Talf résonnait… Elle essaya de l’attraper… Elle réussit, il la remonta encore une fois et la serra près de lui… Puis il se recula et demanda : « Pourquoi… ? Pourquoi as-tu tué Neilla et les autres ?!! Pourquoi ?! ». Talf hurlait… Larah faisait « non » de sa tête, mais Talf s’approchait et la transperça de sa lance… Laft déclara : « Echec et mat ». L’œil s’activa une nouvelle fois… Lui donnant les Lames. Elle brisa la lance qui jaillissait de son flanc droit et transperça Talf de ses deux épées… Il sourit, le sang aux lèvres… Il tomba, et le sol aussi… De nouveau le précipice…
Chaud… brulant… L’enfer…
Elle rouvrit les yeux… Une salle. Très grande. Celle où elle avait joué du piano à ses amis… Elle se releva, dans sa robe rouge et blanche… Il y avait seulement son piano… Elle s’en approcha, craignant encore une chose horrible… Elle avait peur… Terriblement peur… Puis une voix déclara, encore une fois :
- Pourquoi ?
Cette voix était si familière que ça ne pouvait être qu’elle-même… Elle se retourna… Une femme, tenant deux épées noires, rouges et rouillées, était là… Une fourrure noire tombait dans son dos et recouvrait ses cheveux. Une corne rouge ornait ce heaume. Une armure noire et rouge, s’arrêtant à la taille recouvrait le torse de cette jeune femme. Les deux yeux ouverts. Un rouge, un bleu. C’était bien elle. Elle-même. Après toutes ces épreuves, elle allait s’affronter ? Etrange… Sa peur retomba petit à petit…
- Alors… Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ? Demanda la vraie Larah.
- Exactement.
- Hein ?
- Tu te demandes pourquoi tout ça ? Eh bien il n’y a rien à craindre… Ton objectif est clair, non ? Te venger de Fatalis…
- Oui, c’est ça…
- Mais pourquoi un objectif si minable…
- Pardon ?
- Je vais te poser une question… Qui es-tu ?
- Larah Tian.
- Pourquoi te caches-tu derrière ce pseudonyme… ? Ce n’est ni ton nom… Ni ton prénom…
- Ca suffit ! Comment le sais-tu ?
- Je suis toi-même, enfin… Je sais tout de toi… Et voilà ta véritable peur… Tu ne sais même pas qui tu es… Ni pourquoi tu combats...
- … Non… C’est faux…
- Allons… Ne nous mentons pas, ça ne sert à rien… Mais une question subsiste… Pourquoi s’empêtrait de quelque chose d’aussi inutile que la Rédemption… ?
- Kh…
- Oh oui… Ils sont morts par ta faute. Tous. Mais pour pouvoir te faire pardonner, tu veux vaincre les Ailes Noires ? Pourquoi se poser un objectif aussi intouchable si tu ne peux même as te contrôler toi-même ? Avec ce corps incomplet… ? Allons… nous pouvons profiter de cette puissance… Utilise son pouvoir pour exercer sa puissance… Utilise le pour entrer dans la Légende… Laisse la folie t’envahir seulement quand il le faut… Tu sauras le maîtriser tôt ou tard… Et tu pourras te venger… Si tu en es capable... N’oublie pas, je suis celle qui ne sait pas empêtrer de quelque chose d’aussi inutile que la Rédemption…
« Je suis la vraie version de Toi. Celle qui ne s’est pas empêtré avec cet objectif futile… Ta vraie nature… C’est celle de faire régner l’ordre... Ne l’oublie pas…»
HRP : J'avais tellement de chose à dire... J'ai pas pu tout mettre >< !! Enfin, voilà quoi. Je sais pas dans quel état se retrouve Larah... Mais en tout cas, elle dort, là c'est sûr... Après avoir hurler un bon coup je pense. Enfin voilà... Ah oui ! C'est un flou, on sait pas trop ce qu'il en est à la fin, mais c'est fait exprès !!
Re: [ON] Froide attirance dorée...
HRP : La folie ? Petit clin d'œil à Soul Eater ?
Le scientifique revint, il s'avança vers Drakov et Alix :
S : Drakov Eccnelias et Alix Lockejaw, venez et n'opposez aucune résistance.
Ils s'exécutèrent, sans espérer grand-chose, ils lancèrent un vague sourire qui se voulait rassurant à leurs amis en les quittant. Ils longèrent un assez long couloir, côte à côté, escortés par deux gardes derrière et par deux scientifiques devant. Drakov murmura :
D : Je suppose que tu sais à quoi on va avoir droit...
A : Oui...
Ils savaient tous deux qu'on leur ferait revivre la souffrance de leur passage au laboratoire de la Guilde, de leurs semaines de torture dans des cellules closes... Ils furent séparés et chacun enfermés dans des pièces blanches. Une nuance près avec celles de Larah, les deux pièces étaient séparées par une autre, qui possédait des vitres teintées donnant sur leurs deux "cellules".
On les attacha fermement, en prévision d'une éventuelle activation de leurs gènes. Ils sentirent l'encens, puis sombrèrent dans cet espèce d'inconscient, comme Larah.
Drakov rouvrit les yeux, il était dans une cellule, obscure, moite, et cernée de plusieurs autres cellules... Il vit un petit garçon, agenouillée, qui se roulait au sol, les larmes aux yeux, les poings en sang, ses cheveux blonds tâchés de ce même sang. Il s'agrippa la tête et hurla, visiblement en proie à une douleur insurmontable. Il racla le sol, comme un animal souffrant le martyre, s'arrachant au passage un peu de peau et élargissant ses plaies. Drakov sentit cette ancienne douleur lui revenir, des larmes roulèrent sur ses joues... Ce garçon... C'était lui, lui à huit ans, lui quand on lui avait injectés ces gènes, lui dont le corps luttait contre cet envahisseur trop puissant, lui qui en souffrait et ressentait une douleur comme il n'en avait jamais ressenti. Il se rappelait très bien de ce moment, quand ses camarades de cellules tombaient les uns après les autres. Terrassés par faim, fatigue ou par une réaction trop violente de leurs gènes. Lui il les subissait. Ce souvenir le plia au sol, il tomba à genou, la douleur semblait lui revenir.
Il vit un scientifique entrer, avec un calepin et dire, comme si de rien n'était :
S : Le sujet numéro 813 section Tigrex m'as l'air de ne pas souffrir de rejet brutal. A conserver en observation.
D : Aidez... Aidez-moi monsieur.
C'était le petit lui qui avait parlé, il sentit son cœur se serrer. Le scientifique le regarda, déconcerté, puis reprit :
S : Il semble avoir conservé son humanité... Fascinant.
D : Monsieur... J'ai mal...
S : Mhhh... Assimilation en bonne voie.
D : Monsieur... La douleur... Faite la partir... Je vous en supplie....
L'homme nota deux ou trois autres choses sur son calepin, sortit une seringue d'un des poches de sa blouse. Drakov murmura :
D : Non... Pas encore...
L'homme ne répondit pas, il injecta une nouvelle dose du génome de Tigrex à Drakov. La douleur se fit plus vive, même le lui de vingt ans plus tard la sentit et se tordit au sol, ne pouvant toujours pas détacher son regard de la scène.
Le jeune lui se tordit de douleur et hurla, frappant le sol de ses poings, se tenant la tête comme si elle allait exploser, tachant de nouveau ses cheveux de sang... Le scientifique nota :
S : Pas de réaction externe trop vive aux injections à 2chr/µl. On est en bonne voie pour un sujet potable ici aussi.
Drakov se tordait encore de douleur, hurlant à en perdre sa voix, lui à huit ans comme lui à vingt-huit, tous deux ressentaient cette douleur atroce au plus profond de leur être, cette douleur qui leur donnait l'impression que leur corps brûlait vif.
L'homme en blouse sortit et lança en souriant :
S : Allez, à dans deux heures pour la prochaine dose mon garçon.
Drakov sentit son corps comme s'il brûlait littéralement et la douleur allait en s'intensifiant...
Du côté d'Alix, on assistait à la même scène, elle se vit, vêtue de haillons, à six ans tout au plus, tenant la main d'un homme en blouse, qui s'éloignait de ceux qui furent ses parents. Elle demandait à l'homme :
A : Alors, elle est où ma surprise ?
Elle sentit des larmes lui monter aux yeux... Des larmes de tristesse, de rage et de douleur... Cette scène... Elle hantait toutes ses nuits.
Le cadre changea : Une cellule, comme celle que Drakov avait vue. Au centre, la petite fille qu'elle était à l'époque, qui faisait le même remue-ménage que Drakov à huit ans, se tordant de douleur. Elle revit pour ainsi dire exactement la même scène et ressentit la même douleur que le jeune homme dans sa cellule.
Puis elle se revit, quelques années plus tard, terrassant une escouade de Chasseurs en plein milieu du désert, avec Léo comme compagnon, en laissant un seul en vie : Drakov. Elle souriait, le jeune homme aux gènes de Rajang aussi, elle déclara, regardant Drakov avec une haine à peine dissimulée dans ses yeux ;
A : T'es misérable, oser ramper devant la Guilde ! Heureusement qu'on t'as libéré de ces boulets !
L : Tu m'enlèves les mots de la bouche ma belle. Allez Drakov, viens avec nous, on va s'amuser.
D : S'amuser ?! Vous osez appeler ça s'amuser ?!
Les gènes de Drakov étaient activés... Elle se souvenait de cette scène et regrettait de ne pas la vivre autrement que comme spectatrice. Elle regrettait encore aujourd'hui d'avoir fait autant de mal à l'homme qu'elle aime... La fin de la scène se brouilla, elle savait de toute façon que Léo allait écraser Drakov, elle l'avait parfaitement vu. Elle eut un pincement au cœur.
La scène de la cellule repassa de nouveau entrecoupée des répliques de la précédente, tout bourdonnait dans la tête de la jeune femme, elle sentait que sa tête allait exploser et son corps la brûlait aussi... Elle pleurait encore... à cause du flot mixé d'émotions qui le traversait.
Dans la salle intermédiaire, Sarah rigolait, elle souriait, heureuse, en fixant la vitre. Elle demanda à Léo, après que Drakov et Alix aient commencés à hurler de douleur dans leurs cellules :
Sarah : Tu ne trouves pas ça amusant ?
Il était de marbre au milieu de la pièce, les yeux écarquillés sur le sol... Des larmes coulaient sur ses joues et du sang de ses poings, serrés à leur paroxysme. Ses gènes étaient activés. Les scientifiques autour de lui s'afféraient à faire entrer l'encens dans les cellules de Chasseurs, sans vraiment prêter attention à lui. Sarah s'avança vers lui :
Sarah : Et ho. J'aimerai une réponse Léo.
Elle fut soulevée du sol, prise par l'étreinte de fer du poing droit de Léo, il hurla littéralement, laissant sa rage exploser :
L : FERMES LA ! TU IGNORES TOUT DE CE QU'ON A VECU LA-BAS !!!
Il se tourna vers un des savants, sans lâcher Sarah, qui suffoquait, incapable d'activer ses gènes :
L : ARRETEZ CA !!! DE SUITE !!!!
Les larmes sur ses joues s'intensifiaient. Il lâcha finalement Sarah, qui reprit une grande inspiration et toussa. Il tomba à genou et pleura, implorant :
L : Arrêtez ça... Je vous en supplie... C'est pire que l'enfer ce que vous leur infligez là....
Les hommes ne savaient que faire, Sarah lui colla une droite, avec un de ses bras couverts d'écailles métalliques. Il s'écrasa un peu plus loin. Elle lui lança, le regard plein de rage :
Sarah : Tu joues à quoi là ?! Ce sont nos ennemis eux !
Il pleurait toujours et réitéra sa demande :
L : Arrêtez.... Je vous en prie...
Il se mit à genou, implorant les scientifiques, sa tête contre le sol. Sarah s'avança vers, lui, calmée, elle lui releva la tête et lui demanda :
Sarah : Hey mon grand, tu y es passé toi aussi je me trompe ?
L : Non...
Sarah : Tu l'as ressentie aussi cette douleur donc, non ?
L : Oui...
Sarah : Je vois...
Elle le prit dans ses bras, ses gènes désactivés, il se mit à pleurer à chaudes larmes, elle lui caressa la tête, d'une façon chaleureuse et douce... Elle lui murmura :
Sarah : Calme toi Léo, je suis là pour toi, tu n'es pas seul...
S : Que s'est-il passé ?
Elle se tourna vers l'un des scientifiques, elle lui expliqua, tenant toujours Léo dans ses bras :
Sarah : C'est simple, Léo a été dans le même laboratoire que ces deux-là (Elle désigna Alix et Drakov). Il a subi un croisement avec un Rajang.
S : Et donc ?
Sarah : Quand on vous croise avec autre chose qu'un Dragon Ancien votre corps rejette les gènes et vous souffrez comme pas permis...
Le scientifique voyait où elle voulait en venir. Il reprit sa tâche. Sarah se retourna vers Léo : Il se releva, essuyant ses larmes, il murmura :
L : Désolé... Je....
Elle lui répondit par un sourire, puis lança :
Sarah : Ne t'en fais pas, c'est déjà oublié. Je te l'ai dit, je suis avec toi, tu n'as rien à craindre.
Il la serra dans ses bras, elle rougit vivement : C'était bien la première fois qu'un garçon se comportait comme ça avec elle !
Léo la relâcha et lui déclara, souriant :
L : Et en plus tu sens bon.
Ils rirent de bon cœur, puis s'assirent à la table mise à leur disposition au centre de la pièce.
Dans la montagne, un homme tomba aux pieds d'un autre, en fait, cet homme n'était qu'un cadavre de plus aux pieds de l'autre, qui en était cerné. Son armure de la Guilde verte était désormais souillée de sang. Rupert posa son marteau sur son épaule et lança, en s'approchant du bord du troisième sommet :
R : C'est bon Keil, c'était le dernier.
Rupert désactiva ses gènes et rengaina son marteau. Keil sortit du blizzard. Il était mal en point, la brûlure de l'autre homme le lançait et il saignait par la bouche. Il maugréa :
K : Je t'avais rien demandé d'abord.
R : Bizarre, y avait pourtant un type qui te ressemblait qui s'est mis à genou devant moi y a pas vingt minutes.
K : Ferme là ! J'ai horreur de devoir faire ça surtout devant un humain !
R : Tu l'as quand même fait.
*Vingt minutes plus tôt*
Keil courrait à travers le blizzard, il les fuyait. Ces hommes n'étaient pas normaux, où qu'il aille, ils parvenaient à le débusquer et à le forcer à engager le combat. Vu ses blessures, il n'avait pu en éliminer qu'un, en le poussant d'un aplomb en s'enfuyant. Il avait vraiment du mal à se débarrasser de ces pots de colle.
Il s'arrêta, s'appuyant contre un rocher pour reprendre son souffle, un répit de quelques minutes, tout au plus. Il se rendit compte qu'il venait de revenir au troisième sommet
Une voix se fit entendre.
R : Tiens, mais qu'avons-nous là ? Tu as abandonné les autres ?
Rupert venait de se planter devant lui, il avait pour ainsi dire surgi du blizzard. Keil le regarda, il demanda :
K : T'es le pote à Crimson toi, non ?
R : Rupert. Et oui, je suis ami avec Crimson.
K : Et tu fous quoi là d'ailleurs ?
R : J'ai... Un sens de l'orientation totalement pourri.
Il se tenait le derrière de la tête et souriait bêtement, Keil prit une mine déconcerté, puis ajouta :
K : Enfin bref ! Tu tombes biens !
R : C'est-à-dire ?
K : On a été séparés.
R : Je m'en doute.
K : Ils les ont emmenés... Tous...
R : Crimson n'as rien fait ?
K : Il voulait protéger Larah, tout comme Tana ma compagne...
R : Mhhhh....
Keil ravala sa fierté et se prosterna devant Rupert. Il mit un moment à lui demander, bégayant :
K : Je... Je... Je t'en prie ! Aide-moi à sauver Tana ! Seul je n'arriverai jamais à la sauver...
R : Vu comme ça... Tu t'appelles ?
K : Keil.
R : Oh ! Tu es celui qu'ils devaient abattre, je vois ! Alors Keil, marché conclu.
Ils allaient repartir vers la base. Mais les hommes en armures arrivèrent à ce moment-là. Keil jura :
K : Merde ! Déjà là ?
Rupert activa ses gènes et dégaina son marteau, il lança, avec un sourire joyeux :
R : Cache toi et laisse-moi faire.
L'un des hommes, le plus gradé sans doute, demanda :
H : Sire Rupert ? Vous allez nous aider ? Avec vous nous n'avons...
Il ne termina pas sa phrase. Rupert avait fracassé son marteau en plein dans son ventre. L'armure vola en éclat, l'homme fut catapulté dans la neige plusieurs mètre plus loin. Keil s'était caché dans le blizzard. Rupert lança, en voyant les hommes s'agglutiner autour de lui et charger leurs fusarbalète :
C : Ha la la, ça me rappelles le bon vieux temps tout ça !
Et le combat démarra ainsi.
*Retour au présent*
Keil était sur l'aplomb, il lança :
K : Je ... C'était parce que j'ai rien contre Yama ! Oui ! Voilà !
Rupert se mit à sourire. Il déclara soudain :
R : Sors du blizzard mec, tes pulsions meurtrières sont perceptibles à des kilomètres à la ronde.
Un homme sortit du blizzard. Keil recula d'un pas : Il ne l'avait pas senti ! Et son apparence le troublait.
En effet, il ressemblait à Drakov, si ce n'est qu'il n'avait pas la mèche qui tombait dans le dos et était brun aux yeux verts amende, de plus, il ne portait pas d'armure, juste un manteau blanc avec de la fourrure aux manches et au col ainsi qu'un pantalon de même couleur mais sans fourrure. Il lança :
??? : Je suis grillé à ce point ?
R : Je sais pas ce qui t'as mis en rogne comme ça mais c'est pas anodin, pendant un moment j'ai cru qu'on avait un Teostra en rogne derrière nous.
L'homme se mit à sourire, il lança :
??? : Je peux sentir d'ici la douleur de mon petit frère...
La neige commença à fondre autour de lui, l'air vibrait et semblait se réchauffer à vue d'œil. Tartaros s'avança :
T : Un conseil, n'essayez pas de me retenir ou je vous démolis.
R : J'ai tout de même un plan à proposer.
T : Causes toujours ?
R : Tout d'abord couvrez-vous du sang des types que je viens de tuer.
K : Tu sais les rituels sataniques vont pas nous aider...
Rupert soupira, il expliqua :
R : Ils veulent te voir mort non ? Alors on va se démerder pour. Quand à toi...
T : Tartaros.
R : Tartaros donc, merci. Donc toi, je dirai que je t'ai trouvé en train de fureter dans les montagnes et que j'emmène ton corps pour identification.
Keil et Tartaros sourirent. L'idée leur plaisait au plus haut point. Une fois bien peinturlurés de sang, les deux jeunes hommes arrivèrent derrière Rupert, qui n'avait pas bougé.
K : C'est bon, c'est fait.
R : Avant qu'on y aille, c'est quel bâtiment où ils ont étés emmenés.
Keil s'avança et montra le bâtiment, dans a fuite, il avait pris le temps de le noter.
Rupert sourit :
R : Impec, pas plus de cinq gardes derrière la porte. Vous vous sentez de taille ?
T&K : Tu plaisantes j'espère ?
R : J'aime mieux ça. Bon allez en route, et évitez de faire trop de bruit jusqu'à ce qu'on soit rentrés, vous êtes des cadavres je vous rappelle.
Ils hochèrent la tête, Rupert les ceintura tous les deux et en mit un sur chaque épaule. Vu comme ça, on aurait dit qu'il portait deux sacs de patates.
Keil serra les poings :
K : C'est bien pour Tana que je fais tout ça...
R : Ta gueule, t'es un cadavre je te rappelle.
Keil grogna un peu et ferma les yeux, détendant son corps, Tartaros l'imita. Rupert entreprit la descente... Il ne parvint à le pente qu'avaient emprunté l'autre groupe qu'au bout de plusieurs minutes, et Rupert s'identifia brièvement devant les soldats qui pointèrent leurs armes vers lui avant de le laisser passer. Arrivé devant la porte, Rupert ordonna juste d'ouvrir, les hommes s'exécutèrent, les portes s'ouvrirent. Rupert entra, dans le Hall, il s'immobilisa. Les portes se fermèrent. Les gardes étaient bien là... Mais ils étaient plus de dix. Le sergent se tourna vers Rupert :
H : Un problème sire Rupert ?
R : Non aucun, je vais enfin racheter ma dette envers un vieil ami.
Il laissa tomber les deux autres de ses épaules. A peine le sol touché, Tartaros et Keil bondirent : Le premier frappant de son poing couvert d'écailles rouges et noires le garde qui venait de parler, causant une petite explosion localisée, et le second tranchant la gorge découverte d'un second garde avec son sabre en Zodiumbra.
L'un des hommes hurla :
H : Alerte ! Intrusion dans la base !
Rupert activa ses gènes, ses yeux passèrent du rouge de l'activation au jaune pâle bordé de bleu. Il se mit à rire en dégainant son marteau :
R : Préparez-vous les mecs, vas y avoir du sport !
HRP 2 : Si quoi que ce soit ne conviens pas, prévenez, j'éditerai !
Le scientifique revint, il s'avança vers Drakov et Alix :
S : Drakov Eccnelias et Alix Lockejaw, venez et n'opposez aucune résistance.
Ils s'exécutèrent, sans espérer grand-chose, ils lancèrent un vague sourire qui se voulait rassurant à leurs amis en les quittant. Ils longèrent un assez long couloir, côte à côté, escortés par deux gardes derrière et par deux scientifiques devant. Drakov murmura :
D : Je suppose que tu sais à quoi on va avoir droit...
A : Oui...
Ils savaient tous deux qu'on leur ferait revivre la souffrance de leur passage au laboratoire de la Guilde, de leurs semaines de torture dans des cellules closes... Ils furent séparés et chacun enfermés dans des pièces blanches. Une nuance près avec celles de Larah, les deux pièces étaient séparées par une autre, qui possédait des vitres teintées donnant sur leurs deux "cellules".
On les attacha fermement, en prévision d'une éventuelle activation de leurs gènes. Ils sentirent l'encens, puis sombrèrent dans cet espèce d'inconscient, comme Larah.
Drakov rouvrit les yeux, il était dans une cellule, obscure, moite, et cernée de plusieurs autres cellules... Il vit un petit garçon, agenouillée, qui se roulait au sol, les larmes aux yeux, les poings en sang, ses cheveux blonds tâchés de ce même sang. Il s'agrippa la tête et hurla, visiblement en proie à une douleur insurmontable. Il racla le sol, comme un animal souffrant le martyre, s'arrachant au passage un peu de peau et élargissant ses plaies. Drakov sentit cette ancienne douleur lui revenir, des larmes roulèrent sur ses joues... Ce garçon... C'était lui, lui à huit ans, lui quand on lui avait injectés ces gènes, lui dont le corps luttait contre cet envahisseur trop puissant, lui qui en souffrait et ressentait une douleur comme il n'en avait jamais ressenti. Il se rappelait très bien de ce moment, quand ses camarades de cellules tombaient les uns après les autres. Terrassés par faim, fatigue ou par une réaction trop violente de leurs gènes. Lui il les subissait. Ce souvenir le plia au sol, il tomba à genou, la douleur semblait lui revenir.
Il vit un scientifique entrer, avec un calepin et dire, comme si de rien n'était :
S : Le sujet numéro 813 section Tigrex m'as l'air de ne pas souffrir de rejet brutal. A conserver en observation.
D : Aidez... Aidez-moi monsieur.
C'était le petit lui qui avait parlé, il sentit son cœur se serrer. Le scientifique le regarda, déconcerté, puis reprit :
S : Il semble avoir conservé son humanité... Fascinant.
D : Monsieur... J'ai mal...
S : Mhhh... Assimilation en bonne voie.
D : Monsieur... La douleur... Faite la partir... Je vous en supplie....
L'homme nota deux ou trois autres choses sur son calepin, sortit une seringue d'un des poches de sa blouse. Drakov murmura :
D : Non... Pas encore...
L'homme ne répondit pas, il injecta une nouvelle dose du génome de Tigrex à Drakov. La douleur se fit plus vive, même le lui de vingt ans plus tard la sentit et se tordit au sol, ne pouvant toujours pas détacher son regard de la scène.
Le jeune lui se tordit de douleur et hurla, frappant le sol de ses poings, se tenant la tête comme si elle allait exploser, tachant de nouveau ses cheveux de sang... Le scientifique nota :
S : Pas de réaction externe trop vive aux injections à 2chr/µl. On est en bonne voie pour un sujet potable ici aussi.
Drakov se tordait encore de douleur, hurlant à en perdre sa voix, lui à huit ans comme lui à vingt-huit, tous deux ressentaient cette douleur atroce au plus profond de leur être, cette douleur qui leur donnait l'impression que leur corps brûlait vif.
L'homme en blouse sortit et lança en souriant :
S : Allez, à dans deux heures pour la prochaine dose mon garçon.
Drakov sentit son corps comme s'il brûlait littéralement et la douleur allait en s'intensifiant...
Du côté d'Alix, on assistait à la même scène, elle se vit, vêtue de haillons, à six ans tout au plus, tenant la main d'un homme en blouse, qui s'éloignait de ceux qui furent ses parents. Elle demandait à l'homme :
A : Alors, elle est où ma surprise ?
Elle sentit des larmes lui monter aux yeux... Des larmes de tristesse, de rage et de douleur... Cette scène... Elle hantait toutes ses nuits.
Le cadre changea : Une cellule, comme celle que Drakov avait vue. Au centre, la petite fille qu'elle était à l'époque, qui faisait le même remue-ménage que Drakov à huit ans, se tordant de douleur. Elle revit pour ainsi dire exactement la même scène et ressentit la même douleur que le jeune homme dans sa cellule.
Puis elle se revit, quelques années plus tard, terrassant une escouade de Chasseurs en plein milieu du désert, avec Léo comme compagnon, en laissant un seul en vie : Drakov. Elle souriait, le jeune homme aux gènes de Rajang aussi, elle déclara, regardant Drakov avec une haine à peine dissimulée dans ses yeux ;
A : T'es misérable, oser ramper devant la Guilde ! Heureusement qu'on t'as libéré de ces boulets !
L : Tu m'enlèves les mots de la bouche ma belle. Allez Drakov, viens avec nous, on va s'amuser.
D : S'amuser ?! Vous osez appeler ça s'amuser ?!
Les gènes de Drakov étaient activés... Elle se souvenait de cette scène et regrettait de ne pas la vivre autrement que comme spectatrice. Elle regrettait encore aujourd'hui d'avoir fait autant de mal à l'homme qu'elle aime... La fin de la scène se brouilla, elle savait de toute façon que Léo allait écraser Drakov, elle l'avait parfaitement vu. Elle eut un pincement au cœur.
La scène de la cellule repassa de nouveau entrecoupée des répliques de la précédente, tout bourdonnait dans la tête de la jeune femme, elle sentait que sa tête allait exploser et son corps la brûlait aussi... Elle pleurait encore... à cause du flot mixé d'émotions qui le traversait.
Dans la salle intermédiaire, Sarah rigolait, elle souriait, heureuse, en fixant la vitre. Elle demanda à Léo, après que Drakov et Alix aient commencés à hurler de douleur dans leurs cellules :
Sarah : Tu ne trouves pas ça amusant ?
Il était de marbre au milieu de la pièce, les yeux écarquillés sur le sol... Des larmes coulaient sur ses joues et du sang de ses poings, serrés à leur paroxysme. Ses gènes étaient activés. Les scientifiques autour de lui s'afféraient à faire entrer l'encens dans les cellules de Chasseurs, sans vraiment prêter attention à lui. Sarah s'avança vers lui :
Sarah : Et ho. J'aimerai une réponse Léo.
Elle fut soulevée du sol, prise par l'étreinte de fer du poing droit de Léo, il hurla littéralement, laissant sa rage exploser :
L : FERMES LA ! TU IGNORES TOUT DE CE QU'ON A VECU LA-BAS !!!
Il se tourna vers un des savants, sans lâcher Sarah, qui suffoquait, incapable d'activer ses gènes :
L : ARRETEZ CA !!! DE SUITE !!!!
Les larmes sur ses joues s'intensifiaient. Il lâcha finalement Sarah, qui reprit une grande inspiration et toussa. Il tomba à genou et pleura, implorant :
L : Arrêtez ça... Je vous en supplie... C'est pire que l'enfer ce que vous leur infligez là....
Les hommes ne savaient que faire, Sarah lui colla une droite, avec un de ses bras couverts d'écailles métalliques. Il s'écrasa un peu plus loin. Elle lui lança, le regard plein de rage :
Sarah : Tu joues à quoi là ?! Ce sont nos ennemis eux !
Il pleurait toujours et réitéra sa demande :
L : Arrêtez.... Je vous en prie...
Il se mit à genou, implorant les scientifiques, sa tête contre le sol. Sarah s'avança vers, lui, calmée, elle lui releva la tête et lui demanda :
Sarah : Hey mon grand, tu y es passé toi aussi je me trompe ?
L : Non...
Sarah : Tu l'as ressentie aussi cette douleur donc, non ?
L : Oui...
Sarah : Je vois...
Elle le prit dans ses bras, ses gènes désactivés, il se mit à pleurer à chaudes larmes, elle lui caressa la tête, d'une façon chaleureuse et douce... Elle lui murmura :
Sarah : Calme toi Léo, je suis là pour toi, tu n'es pas seul...
S : Que s'est-il passé ?
Elle se tourna vers l'un des scientifiques, elle lui expliqua, tenant toujours Léo dans ses bras :
Sarah : C'est simple, Léo a été dans le même laboratoire que ces deux-là (Elle désigna Alix et Drakov). Il a subi un croisement avec un Rajang.
S : Et donc ?
Sarah : Quand on vous croise avec autre chose qu'un Dragon Ancien votre corps rejette les gènes et vous souffrez comme pas permis...
Le scientifique voyait où elle voulait en venir. Il reprit sa tâche. Sarah se retourna vers Léo : Il se releva, essuyant ses larmes, il murmura :
L : Désolé... Je....
Elle lui répondit par un sourire, puis lança :
Sarah : Ne t'en fais pas, c'est déjà oublié. Je te l'ai dit, je suis avec toi, tu n'as rien à craindre.
Il la serra dans ses bras, elle rougit vivement : C'était bien la première fois qu'un garçon se comportait comme ça avec elle !
Léo la relâcha et lui déclara, souriant :
L : Et en plus tu sens bon.
Ils rirent de bon cœur, puis s'assirent à la table mise à leur disposition au centre de la pièce.
Dans la montagne, un homme tomba aux pieds d'un autre, en fait, cet homme n'était qu'un cadavre de plus aux pieds de l'autre, qui en était cerné. Son armure de la Guilde verte était désormais souillée de sang. Rupert posa son marteau sur son épaule et lança, en s'approchant du bord du troisième sommet :
R : C'est bon Keil, c'était le dernier.
Rupert désactiva ses gènes et rengaina son marteau. Keil sortit du blizzard. Il était mal en point, la brûlure de l'autre homme le lançait et il saignait par la bouche. Il maugréa :
K : Je t'avais rien demandé d'abord.
R : Bizarre, y avait pourtant un type qui te ressemblait qui s'est mis à genou devant moi y a pas vingt minutes.
K : Ferme là ! J'ai horreur de devoir faire ça surtout devant un humain !
R : Tu l'as quand même fait.
*Vingt minutes plus tôt*
Keil courrait à travers le blizzard, il les fuyait. Ces hommes n'étaient pas normaux, où qu'il aille, ils parvenaient à le débusquer et à le forcer à engager le combat. Vu ses blessures, il n'avait pu en éliminer qu'un, en le poussant d'un aplomb en s'enfuyant. Il avait vraiment du mal à se débarrasser de ces pots de colle.
Il s'arrêta, s'appuyant contre un rocher pour reprendre son souffle, un répit de quelques minutes, tout au plus. Il se rendit compte qu'il venait de revenir au troisième sommet
Une voix se fit entendre.
R : Tiens, mais qu'avons-nous là ? Tu as abandonné les autres ?
Rupert venait de se planter devant lui, il avait pour ainsi dire surgi du blizzard. Keil le regarda, il demanda :
K : T'es le pote à Crimson toi, non ?
R : Rupert. Et oui, je suis ami avec Crimson.
K : Et tu fous quoi là d'ailleurs ?
R : J'ai... Un sens de l'orientation totalement pourri.
Il se tenait le derrière de la tête et souriait bêtement, Keil prit une mine déconcerté, puis ajouta :
K : Enfin bref ! Tu tombes biens !
R : C'est-à-dire ?
K : On a été séparés.
R : Je m'en doute.
K : Ils les ont emmenés... Tous...
R : Crimson n'as rien fait ?
K : Il voulait protéger Larah, tout comme Tana ma compagne...
R : Mhhhh....
Keil ravala sa fierté et se prosterna devant Rupert. Il mit un moment à lui demander, bégayant :
K : Je... Je... Je t'en prie ! Aide-moi à sauver Tana ! Seul je n'arriverai jamais à la sauver...
R : Vu comme ça... Tu t'appelles ?
K : Keil.
R : Oh ! Tu es celui qu'ils devaient abattre, je vois ! Alors Keil, marché conclu.
Ils allaient repartir vers la base. Mais les hommes en armures arrivèrent à ce moment-là. Keil jura :
K : Merde ! Déjà là ?
Rupert activa ses gènes et dégaina son marteau, il lança, avec un sourire joyeux :
R : Cache toi et laisse-moi faire.
L'un des hommes, le plus gradé sans doute, demanda :
H : Sire Rupert ? Vous allez nous aider ? Avec vous nous n'avons...
Il ne termina pas sa phrase. Rupert avait fracassé son marteau en plein dans son ventre. L'armure vola en éclat, l'homme fut catapulté dans la neige plusieurs mètre plus loin. Keil s'était caché dans le blizzard. Rupert lança, en voyant les hommes s'agglutiner autour de lui et charger leurs fusarbalète :
C : Ha la la, ça me rappelles le bon vieux temps tout ça !
Et le combat démarra ainsi.
*Retour au présent*
Keil était sur l'aplomb, il lança :
K : Je ... C'était parce que j'ai rien contre Yama ! Oui ! Voilà !
Rupert se mit à sourire. Il déclara soudain :
R : Sors du blizzard mec, tes pulsions meurtrières sont perceptibles à des kilomètres à la ronde.
Un homme sortit du blizzard. Keil recula d'un pas : Il ne l'avait pas senti ! Et son apparence le troublait.
En effet, il ressemblait à Drakov, si ce n'est qu'il n'avait pas la mèche qui tombait dans le dos et était brun aux yeux verts amende, de plus, il ne portait pas d'armure, juste un manteau blanc avec de la fourrure aux manches et au col ainsi qu'un pantalon de même couleur mais sans fourrure. Il lança :
??? : Je suis grillé à ce point ?
R : Je sais pas ce qui t'as mis en rogne comme ça mais c'est pas anodin, pendant un moment j'ai cru qu'on avait un Teostra en rogne derrière nous.
L'homme se mit à sourire, il lança :
??? : Je peux sentir d'ici la douleur de mon petit frère...
La neige commença à fondre autour de lui, l'air vibrait et semblait se réchauffer à vue d'œil. Tartaros s'avança :
T : Un conseil, n'essayez pas de me retenir ou je vous démolis.
R : J'ai tout de même un plan à proposer.
T : Causes toujours ?
R : Tout d'abord couvrez-vous du sang des types que je viens de tuer.
K : Tu sais les rituels sataniques vont pas nous aider...
Rupert soupira, il expliqua :
R : Ils veulent te voir mort non ? Alors on va se démerder pour. Quand à toi...
T : Tartaros.
R : Tartaros donc, merci. Donc toi, je dirai que je t'ai trouvé en train de fureter dans les montagnes et que j'emmène ton corps pour identification.
Keil et Tartaros sourirent. L'idée leur plaisait au plus haut point. Une fois bien peinturlurés de sang, les deux jeunes hommes arrivèrent derrière Rupert, qui n'avait pas bougé.
K : C'est bon, c'est fait.
R : Avant qu'on y aille, c'est quel bâtiment où ils ont étés emmenés.
Keil s'avança et montra le bâtiment, dans a fuite, il avait pris le temps de le noter.
Rupert sourit :
R : Impec, pas plus de cinq gardes derrière la porte. Vous vous sentez de taille ?
T&K : Tu plaisantes j'espère ?
R : J'aime mieux ça. Bon allez en route, et évitez de faire trop de bruit jusqu'à ce qu'on soit rentrés, vous êtes des cadavres je vous rappelle.
Ils hochèrent la tête, Rupert les ceintura tous les deux et en mit un sur chaque épaule. Vu comme ça, on aurait dit qu'il portait deux sacs de patates.
Keil serra les poings :
K : C'est bien pour Tana que je fais tout ça...
R : Ta gueule, t'es un cadavre je te rappelle.
Keil grogna un peu et ferma les yeux, détendant son corps, Tartaros l'imita. Rupert entreprit la descente... Il ne parvint à le pente qu'avaient emprunté l'autre groupe qu'au bout de plusieurs minutes, et Rupert s'identifia brièvement devant les soldats qui pointèrent leurs armes vers lui avant de le laisser passer. Arrivé devant la porte, Rupert ordonna juste d'ouvrir, les hommes s'exécutèrent, les portes s'ouvrirent. Rupert entra, dans le Hall, il s'immobilisa. Les portes se fermèrent. Les gardes étaient bien là... Mais ils étaient plus de dix. Le sergent se tourna vers Rupert :
H : Un problème sire Rupert ?
R : Non aucun, je vais enfin racheter ma dette envers un vieil ami.
Il laissa tomber les deux autres de ses épaules. A peine le sol touché, Tartaros et Keil bondirent : Le premier frappant de son poing couvert d'écailles rouges et noires le garde qui venait de parler, causant une petite explosion localisée, et le second tranchant la gorge découverte d'un second garde avec son sabre en Zodiumbra.
L'un des hommes hurla :
H : Alerte ! Intrusion dans la base !
Rupert activa ses gènes, ses yeux passèrent du rouge de l'activation au jaune pâle bordé de bleu. Il se mit à rire en dégainant son marteau :
R : Préparez-vous les mecs, vas y avoir du sport !
HRP 2 : Si quoi que ce soit ne conviens pas, prévenez, j'éditerai !
Dernière édition par sabertiger le Mer 3 Oct 2012 - 22:33, édité 2 fois
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Les gardes commencèrent à arriver mais se firent très vite massacrer. Plus personne ne bougeait. Il n'y avait plus que cinq scientifiques, Sarah, Leo et Emhyt. Les scientifiques ne bougèrent pas et reculèrent dans un coin de la pièce. Ils engagèrent la conversation avec Emhyt :
- Emhyt ! Emc cuhd bieccyhdc ! Juic ha buinnaw byc middan ! Emc juhd nélibénan Talf ad mac yidnac !
- Cemahla !
Talf entendit son nom mais ne comprit pas plus... Emhyt se plaça entre le groupe et les assaillants, et déclara à voix haute :
"Hun hun hun... Moi... Fils de l'illustre Naeky... Ce que je cherche est enfin à portée... Vous ne pouvez pas me stopper ainsi ! N'espérez pas ressortir d'ici vivant !"
Sarah s'enquit alors :
"Tu sais te battre ?"
En guise de réponse, Emhyt retira sa blouse, il ne portait pas d'armure, juste une tenue noire intégrale. Avec une ceinture porte-objets. Autour de ses bras, il enroula des fils électriques sortis tout droite de sa poche. Il les relia à une sorte de boîtier. Un sur chaque épaule. Les fils pulsèrent d'énergie électrique.
Sarah fut surprise :
"Ce type est un génie... On va se marrer."
Et elle se plaça à ses côtés, prête à combattre. Face à Keil. Emhyt lui, faisait plutôt face à Tartaros mais n'avait nullement peur.
Plus loin... Rupert décida de ne pas se mêler au combat. Il avança vers les chasseurs, l'air serein, quand, tout à coup, l'homme au poings de feu de tout à l'heure débarqué, accompagné d'un autre avec la même armure, mais plus sombre, et celui ci armé de Katars enflammés, du Rathalos, ou plus fort, étrangement, il avait l'air plus humain. (http://images2.wikia.nocookie.net/__cb20101128054611/mafiawars/images/2/20/Katar_M.jpg)
Rupert n'était pas impressionné, deux hommes ne suffiraient pas à l'arrêter. Il dégaina son marteau l'air confiant.
Du côté des autres, Keil fit un mur de glace pour séparer les deux combats. Emhyt dit à Sarah : "Si t'as besoin d'aide, casse le mur, j'arriverais." Pour qui se prenait il ?! Elle n'avait pas besoin de l'aide d'un humain normal ! Le combat commença !
Keil démarra en trombe, depuis un moment, il voulait utiliser sa spécialité... A savoir les trois queues élémentaires tout en utilisant le pouvoir de Sard, l'humain dont il a prit le corps, qui était de pouvoir fendre tout même l'air d'un seul coup. Sarah déclencha ses gênes au niveau deux seulement, pour le tester. Keil lui fonça dessus et sauta dans les airs pour la frapper avec son épée. Sarah concentra son bouclier sur son point d'arrivée, pour l'arrêter. Elle recula à temps, l'épée entailla juste son poignet, fendre le vent comprenait aussi le bouclier des Daoras. Keil l'attrapa par la gorge avec la queue de glace, elle cassa cette dernière d'un coup de coude, elle se reformât tandis que Keil fit tourner sa faux en rengainant son épée. Sarah passa directement au niveau 3, il ne fallait pas faire les choses à moitié ! Elle se couvrit totalement d'écailles et des ailes lui apparurent, mais voler dans cet endroit était inutile. Elle s'en servait comme bouclier et parait les attaques de Keil qui esquivait ses contres attaques de vent.
Le Keilacta continuait à frapper et esquiver paisiblement, les entraînements fournis par Tana portaient leurs fruits ! Il réussit à s'approcher du visage de Sarah, même si son arme était stoppé par l'aile de la femme. Elle eut un doute. Pouvait il se transformer plus ? La réponse lui apparût. Il esquissa un sourire et fit apparaître les écailles sur son visage, il lança un souffle glacé en plein dans le visage de Sarah qui la propulsa contre le mur de glace. Ce qui cassa ce dernier. Le combat de l'autre côté était d'une toute autre mesure....
Petit retour en arrière. Tartaros demanda à Emhyt :
- Tu ne comprends pas ?!
- ...
- Je possède des gènes de Teostra et tu es un humain...
- ...
- Tu ne veux pas te rendre ?
Emhyt éclata d'un rire de folie. Il se reprit, le regard vague :
- Des gènes ? J'en ai tout plein. Le corps humain est surprenant non ? Il s'adapte en fonction des régions, de l'environnement et des contraintes. Certains humains possèdent des facultés d'adaptation dépassant toute logique. Je n'en fais malheureusement pas partie. Cependant, je suis le fils de celui qui les a découvert. Et tout s'est illuminé un jour. Amélioré, maîtrisé, et condensé, l'adaptation humaine ne donne rien d'autre qu'une forme de gène ! Une infinité de possibilités, toutes différentes, pour le combat, le cerveau, tout ! Si on ne possède pas de gènes particuliers, permettons à nôtre corps de créer les siens ! Normalement, le processus prend des années avec des gènes normaux. Mais fermons la parenthèse et venons en aux faits. Je n'ai pas travaillé sur les gènes, ni mon corps, je n'ai décidé qu'une chose, j'ai repris le rêve de mon père ! Purifier l'humanité à l'aide de la science ! Et les parasites ne m'arrêteront pas !
Tartaros lui mit un coup de pied sauté au visage qu'il arrêta avec le poignet protégé par l'électricité.
T : En infectant cette dernière avec des gènes de monstre ?
E : Je n'ai pas vraiment travaillé sur ce projet. Je l'ai un peu modifié sur les derniers modèles mais rien de plus.
T : Alors comment la purifier ?! L'éliminer ?!
E : Ce serait la solution de facilité. Non. Il faut qu'elle comprenne que la science est pour elle et pour son bien ! Pour ça, il me faut les rapports de mon père ! Et c'est le chef de cette base qui les garde. Je travaille donc sur tout ce qui est apparu depuis que mon père a disparu pour les compléter. Le projet des gènes monstrueux est bien antérieur à sa disparition. Il en a donc des rapports très concluants. Cependant, on ne peut accéder à ces reliques que sous certaines conditions...
T : Et lesquelles ?
E : Arrache moi les mots de la bouche. Qu'on rigole. Cette pièce est truffée de pièges et armes technologiques. je peux les activer sur un simple choc électrique. Le Dragon Ancien face a la Technologie Moderne. Amusant.
Tartaros fonça sur Emhyt et le frappa d'un coup de coude au plexus. Le scientifique chuta quelques mètres plus loin, un peu brûlé, il frappa le sol, trouant la plaque de métal, arracha les fils sous cette dernière, et les connecta à ceux de son bras. Plusieurs fusarbalètes cachés jaillirent du plafond et firent feu sur Tartaros qui esquiva les tirs de munitions perçantes en enchaînant roulades et sauts périlleux. Emhyt lâcha les fils et courut vers Tartaros. Il tenta de le frapper au visage mais se fit contrer et subit un souffle de feu. Une fois rétabli, il avala vite un liquide mélangeant la méga potion et le breuvage frais. Petite création de sa part. Tartaros lui demanda :
- Qu'as tu modifié dans le programme des gènes ?
- Deux trois trucs... Le stade 3 déjà. Pourquoi ne correspondait il pas aux monstres normaux ?
Tartaros fit un balayage qui fut esquivé et contré par un coup de talon électrique arrêté par un bouclier de flammes. Les fils devaient parcourir aussi ses jambes... Tartaros reprit :
- Car les dragons anciens sont là depuis longtemps. Donc plus proche des humains.
- Erreur ! Les monstres étaient là avant les humains !
- Ils sont plus sages, et s'adaptent plus.
- Une espèce qui survit ne s'adapte pas. Au contraire. Elle écrase jusqu'à ne plus pouvoir. Avant de s'adapter.
- Quel rapport avec tes modifications ?!
- Te souviens tu de ces personnes qui s'adaptent à une vitesse affolante ?
- Non...
- Exact. J'ai injecté au combinés du sang de ces personnes particulières ! Le stade 3 leur devient donc accessible ! La douleur est atroce, le traumatisme fréquent, et la perte de contrôle possible. Mais la puissance de combat reste impressionnante.
- Salaud...
- Du calme. Peu sont ceux qui l'ont reçu. Et ils n'ont pas encore vécu de vrai combat avec. On verra ce que ça donnera.
- Mais t'es QUOI au juste ?!
- Le fils du plus grand génie de notre ère...
Là dessus, il planta ses deux bras dans le sol, et activa le sol électrifié. Tartaros activa son stade 3 avec ses ailes pour éviter de le toucher. Ehmyt, lui, marchait tranquillement dessus. Le combiné lui envoya des salves de feu, que le scientifique esquiva et contre attaquait parfois avec des tirs de fusarbalètes. Tartaros comprit alors que les boîtiers sur ses épaules devaient être sa source d'énergie. Il fonça alors au sol et déchaîna toute sa puissance dessus. Faisant fondre les plombs des plaques électriques. Il attrapa Emhyt par le cou, lui mit un coup de tête, puis un uppercut, avant de tenter de frapper son épaule, mais sa cible réagit plus vite que lui avec un coup de genou dans le menton puis un coup de paume au torse. Tartaros déchaîna sa puissance de feu. Il fallait se débarrasser de ce type ou au moins l'embarquer, même au prix fort. Emhyt fit de même, il absorba toute l'énergie de la pièce pour charger au maximum ses batteries. C'est à ce moment que Keil vit le tout : De l'électricité pulsait dans tous les sens, ainsi que des cendres qui flottaient autour de Tartaros. Sarah aussi était médusée, pour aider Emhyt, elle tenta d'envoyer tout le vent possible sur Tartaros, mais Keil la stoppa et l'éjecta contre le mur du fond de la pièce d'un coup de pied. Il préféra reculer. Electricité et feu. Deux choses qui lui étaient mortelles. Il comprit au regard en coin de Tartaros qu'il fallait aller aider Rupert si besoin ! Ce dernier avait mit un foutoir sans nom. Le sol éclaté de part en part, il n'était que superficiellement blessé et ses deux ennemis de même. Keil soupira :
- Encore du feu... Pourquoi toujours des pyromanes à la con ?! Bon... Je vais voir les autres.
Pour les autres, les choses allaient au plus mal. Depuis tout à l'heure, les scientifiques les avaient enfermés dans les salles blindées. Keil attrapa la tête des deux hommes et leur gela. Il tenta de les faire sortir mais peine perdue. Il hurla :
"Je me tire ! Veille sur eux le temps que je trouve de quoi lutter contre CE mec !"
Keil se mit à dégager de la vapeur et à hurler de douleur. Puis s'écroula. Mais, à côté de lui, un autre parfaitement identique se tenait là. Avec les armes, il lâcha la faux là et s'enfuit avec ses ailes dans la montagne. L'autre Keil émergea et murmura....
"Low... Muria.... Les autres.... Que..."
Avant de s'évanouir.
Rupert lui, combattait ardemment, l'homme aux katars retira son casque et dit :
??? : Un des nouveaux modèles...
R : Ouais j'ai entendu leur conversation. Tu peux donc atteindre le stade 3. Ton nom ?
??? : Je ne sais pas... Ou plus... Ou je n'ai jamais su...
R : Je vais finir par t'appeler Néo moi.
??? : J'étais sûr que vous répondriez ça.
R : Quel monstre ?
??? : Le Rathalos... Enfin.... Non... le Nargaflamme... Le.... Le..... L'Hydrazu... Ou un mélange... je ne sais plus...
R : Pas cool ça. Mais seul tu ne pourras rien contre moi.
??? : J'ai pleins d'amis avec moi...
Une centaine de combattants de série surgirent armés de fusarbalètes de feu.
R : Ça craint. Mais pas assez.
Il s'apprêta à frapper le sol pour les déstabiliser quand il fut interrompu par l'autre combat. Qui attira l'attention de tous. Tartaros et Emhyt continuaient à amasser de l’énergie.... Puis finirent par foncer l'un sur l'autre. Ils se collèrent tous les deux une droite magistrale chargée de toute leur puissance. Ils finirent tous les deux HS. Tartaros inconscient, mais convulsant à cause du choc, et Emhyt brûlé sur tout l'avant du corps. Ils allaient l'être un long moment. Rupert décida donc de se replier avec Tartaros, il regarda du coin de l'oeil "Néo". Et aussi Emhyt, en disant : "Il va falloir que je me souvienne de ce petit." Et il disparut dans la montagne, poursuivi par des soldats trop lents pour lui. Sarah commençait à émerger.... Et les cellules blindées se rouvrirent...
HRP : Si quelque chose ne va pas. Prévenez moi.
- Emhyt ! Emc cuhd bieccyhdc ! Juic ha buinnaw byc middan ! Emc juhd nélibénan Talf ad mac yidnac !
- Cemahla !
Talf entendit son nom mais ne comprit pas plus... Emhyt se plaça entre le groupe et les assaillants, et déclara à voix haute :
"Hun hun hun... Moi... Fils de l'illustre Naeky... Ce que je cherche est enfin à portée... Vous ne pouvez pas me stopper ainsi ! N'espérez pas ressortir d'ici vivant !"
Sarah s'enquit alors :
"Tu sais te battre ?"
En guise de réponse, Emhyt retira sa blouse, il ne portait pas d'armure, juste une tenue noire intégrale. Avec une ceinture porte-objets. Autour de ses bras, il enroula des fils électriques sortis tout droite de sa poche. Il les relia à une sorte de boîtier. Un sur chaque épaule. Les fils pulsèrent d'énergie électrique.
Sarah fut surprise :
"Ce type est un génie... On va se marrer."
Et elle se plaça à ses côtés, prête à combattre. Face à Keil. Emhyt lui, faisait plutôt face à Tartaros mais n'avait nullement peur.
Plus loin... Rupert décida de ne pas se mêler au combat. Il avança vers les chasseurs, l'air serein, quand, tout à coup, l'homme au poings de feu de tout à l'heure débarqué, accompagné d'un autre avec la même armure, mais plus sombre, et celui ci armé de Katars enflammés, du Rathalos, ou plus fort, étrangement, il avait l'air plus humain. (http://images2.wikia.nocookie.net/__cb20101128054611/mafiawars/images/2/20/Katar_M.jpg)
Rupert n'était pas impressionné, deux hommes ne suffiraient pas à l'arrêter. Il dégaina son marteau l'air confiant.
Du côté des autres, Keil fit un mur de glace pour séparer les deux combats. Emhyt dit à Sarah : "Si t'as besoin d'aide, casse le mur, j'arriverais." Pour qui se prenait il ?! Elle n'avait pas besoin de l'aide d'un humain normal ! Le combat commença !
Keil démarra en trombe, depuis un moment, il voulait utiliser sa spécialité... A savoir les trois queues élémentaires tout en utilisant le pouvoir de Sard, l'humain dont il a prit le corps, qui était de pouvoir fendre tout même l'air d'un seul coup. Sarah déclencha ses gênes au niveau deux seulement, pour le tester. Keil lui fonça dessus et sauta dans les airs pour la frapper avec son épée. Sarah concentra son bouclier sur son point d'arrivée, pour l'arrêter. Elle recula à temps, l'épée entailla juste son poignet, fendre le vent comprenait aussi le bouclier des Daoras. Keil l'attrapa par la gorge avec la queue de glace, elle cassa cette dernière d'un coup de coude, elle se reformât tandis que Keil fit tourner sa faux en rengainant son épée. Sarah passa directement au niveau 3, il ne fallait pas faire les choses à moitié ! Elle se couvrit totalement d'écailles et des ailes lui apparurent, mais voler dans cet endroit était inutile. Elle s'en servait comme bouclier et parait les attaques de Keil qui esquivait ses contres attaques de vent.
Le Keilacta continuait à frapper et esquiver paisiblement, les entraînements fournis par Tana portaient leurs fruits ! Il réussit à s'approcher du visage de Sarah, même si son arme était stoppé par l'aile de la femme. Elle eut un doute. Pouvait il se transformer plus ? La réponse lui apparût. Il esquissa un sourire et fit apparaître les écailles sur son visage, il lança un souffle glacé en plein dans le visage de Sarah qui la propulsa contre le mur de glace. Ce qui cassa ce dernier. Le combat de l'autre côté était d'une toute autre mesure....
Petit retour en arrière. Tartaros demanda à Emhyt :
- Tu ne comprends pas ?!
- ...
- Je possède des gènes de Teostra et tu es un humain...
- ...
- Tu ne veux pas te rendre ?
Emhyt éclata d'un rire de folie. Il se reprit, le regard vague :
- Des gènes ? J'en ai tout plein. Le corps humain est surprenant non ? Il s'adapte en fonction des régions, de l'environnement et des contraintes. Certains humains possèdent des facultés d'adaptation dépassant toute logique. Je n'en fais malheureusement pas partie. Cependant, je suis le fils de celui qui les a découvert. Et tout s'est illuminé un jour. Amélioré, maîtrisé, et condensé, l'adaptation humaine ne donne rien d'autre qu'une forme de gène ! Une infinité de possibilités, toutes différentes, pour le combat, le cerveau, tout ! Si on ne possède pas de gènes particuliers, permettons à nôtre corps de créer les siens ! Normalement, le processus prend des années avec des gènes normaux. Mais fermons la parenthèse et venons en aux faits. Je n'ai pas travaillé sur les gènes, ni mon corps, je n'ai décidé qu'une chose, j'ai repris le rêve de mon père ! Purifier l'humanité à l'aide de la science ! Et les parasites ne m'arrêteront pas !
Tartaros lui mit un coup de pied sauté au visage qu'il arrêta avec le poignet protégé par l'électricité.
T : En infectant cette dernière avec des gènes de monstre ?
E : Je n'ai pas vraiment travaillé sur ce projet. Je l'ai un peu modifié sur les derniers modèles mais rien de plus.
T : Alors comment la purifier ?! L'éliminer ?!
E : Ce serait la solution de facilité. Non. Il faut qu'elle comprenne que la science est pour elle et pour son bien ! Pour ça, il me faut les rapports de mon père ! Et c'est le chef de cette base qui les garde. Je travaille donc sur tout ce qui est apparu depuis que mon père a disparu pour les compléter. Le projet des gènes monstrueux est bien antérieur à sa disparition. Il en a donc des rapports très concluants. Cependant, on ne peut accéder à ces reliques que sous certaines conditions...
T : Et lesquelles ?
E : Arrache moi les mots de la bouche. Qu'on rigole. Cette pièce est truffée de pièges et armes technologiques. je peux les activer sur un simple choc électrique. Le Dragon Ancien face a la Technologie Moderne. Amusant.
Tartaros fonça sur Emhyt et le frappa d'un coup de coude au plexus. Le scientifique chuta quelques mètres plus loin, un peu brûlé, il frappa le sol, trouant la plaque de métal, arracha les fils sous cette dernière, et les connecta à ceux de son bras. Plusieurs fusarbalètes cachés jaillirent du plafond et firent feu sur Tartaros qui esquiva les tirs de munitions perçantes en enchaînant roulades et sauts périlleux. Emhyt lâcha les fils et courut vers Tartaros. Il tenta de le frapper au visage mais se fit contrer et subit un souffle de feu. Une fois rétabli, il avala vite un liquide mélangeant la méga potion et le breuvage frais. Petite création de sa part. Tartaros lui demanda :
- Qu'as tu modifié dans le programme des gènes ?
- Deux trois trucs... Le stade 3 déjà. Pourquoi ne correspondait il pas aux monstres normaux ?
Tartaros fit un balayage qui fut esquivé et contré par un coup de talon électrique arrêté par un bouclier de flammes. Les fils devaient parcourir aussi ses jambes... Tartaros reprit :
- Car les dragons anciens sont là depuis longtemps. Donc plus proche des humains.
- Erreur ! Les monstres étaient là avant les humains !
- Ils sont plus sages, et s'adaptent plus.
- Une espèce qui survit ne s'adapte pas. Au contraire. Elle écrase jusqu'à ne plus pouvoir. Avant de s'adapter.
- Quel rapport avec tes modifications ?!
- Te souviens tu de ces personnes qui s'adaptent à une vitesse affolante ?
- Non...
- Exact. J'ai injecté au combinés du sang de ces personnes particulières ! Le stade 3 leur devient donc accessible ! La douleur est atroce, le traumatisme fréquent, et la perte de contrôle possible. Mais la puissance de combat reste impressionnante.
- Salaud...
- Du calme. Peu sont ceux qui l'ont reçu. Et ils n'ont pas encore vécu de vrai combat avec. On verra ce que ça donnera.
- Mais t'es QUOI au juste ?!
- Le fils du plus grand génie de notre ère...
Là dessus, il planta ses deux bras dans le sol, et activa le sol électrifié. Tartaros activa son stade 3 avec ses ailes pour éviter de le toucher. Ehmyt, lui, marchait tranquillement dessus. Le combiné lui envoya des salves de feu, que le scientifique esquiva et contre attaquait parfois avec des tirs de fusarbalètes. Tartaros comprit alors que les boîtiers sur ses épaules devaient être sa source d'énergie. Il fonça alors au sol et déchaîna toute sa puissance dessus. Faisant fondre les plombs des plaques électriques. Il attrapa Emhyt par le cou, lui mit un coup de tête, puis un uppercut, avant de tenter de frapper son épaule, mais sa cible réagit plus vite que lui avec un coup de genou dans le menton puis un coup de paume au torse. Tartaros déchaîna sa puissance de feu. Il fallait se débarrasser de ce type ou au moins l'embarquer, même au prix fort. Emhyt fit de même, il absorba toute l'énergie de la pièce pour charger au maximum ses batteries. C'est à ce moment que Keil vit le tout : De l'électricité pulsait dans tous les sens, ainsi que des cendres qui flottaient autour de Tartaros. Sarah aussi était médusée, pour aider Emhyt, elle tenta d'envoyer tout le vent possible sur Tartaros, mais Keil la stoppa et l'éjecta contre le mur du fond de la pièce d'un coup de pied. Il préféra reculer. Electricité et feu. Deux choses qui lui étaient mortelles. Il comprit au regard en coin de Tartaros qu'il fallait aller aider Rupert si besoin ! Ce dernier avait mit un foutoir sans nom. Le sol éclaté de part en part, il n'était que superficiellement blessé et ses deux ennemis de même. Keil soupira :
- Encore du feu... Pourquoi toujours des pyromanes à la con ?! Bon... Je vais voir les autres.
Pour les autres, les choses allaient au plus mal. Depuis tout à l'heure, les scientifiques les avaient enfermés dans les salles blindées. Keil attrapa la tête des deux hommes et leur gela. Il tenta de les faire sortir mais peine perdue. Il hurla :
"Je me tire ! Veille sur eux le temps que je trouve de quoi lutter contre CE mec !"
Keil se mit à dégager de la vapeur et à hurler de douleur. Puis s'écroula. Mais, à côté de lui, un autre parfaitement identique se tenait là. Avec les armes, il lâcha la faux là et s'enfuit avec ses ailes dans la montagne. L'autre Keil émergea et murmura....
"Low... Muria.... Les autres.... Que..."
Avant de s'évanouir.
Rupert lui, combattait ardemment, l'homme aux katars retira son casque et dit :
??? : Un des nouveaux modèles...
R : Ouais j'ai entendu leur conversation. Tu peux donc atteindre le stade 3. Ton nom ?
??? : Je ne sais pas... Ou plus... Ou je n'ai jamais su...
R : Je vais finir par t'appeler Néo moi.
??? : J'étais sûr que vous répondriez ça.
R : Quel monstre ?
??? : Le Rathalos... Enfin.... Non... le Nargaflamme... Le.... Le..... L'Hydrazu... Ou un mélange... je ne sais plus...
R : Pas cool ça. Mais seul tu ne pourras rien contre moi.
??? : J'ai pleins d'amis avec moi...
Une centaine de combattants de série surgirent armés de fusarbalètes de feu.
R : Ça craint. Mais pas assez.
Il s'apprêta à frapper le sol pour les déstabiliser quand il fut interrompu par l'autre combat. Qui attira l'attention de tous. Tartaros et Emhyt continuaient à amasser de l’énergie.... Puis finirent par foncer l'un sur l'autre. Ils se collèrent tous les deux une droite magistrale chargée de toute leur puissance. Ils finirent tous les deux HS. Tartaros inconscient, mais convulsant à cause du choc, et Emhyt brûlé sur tout l'avant du corps. Ils allaient l'être un long moment. Rupert décida donc de se replier avec Tartaros, il regarda du coin de l'oeil "Néo". Et aussi Emhyt, en disant : "Il va falloir que je me souvienne de ce petit." Et il disparut dans la montagne, poursuivi par des soldats trop lents pour lui. Sarah commençait à émerger.... Et les cellules blindées se rouvrirent...
HRP : Si quelque chose ne va pas. Prévenez moi.
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Le rêve continua… Des choses horribles refaisaient surface… Et je ne me réveillais toujours pas. Si je pouvais retrouver le scientifique qui avait inventé cette drogue, je lui en ferai bouffer jusqu’à ses derniers jours… Pourquoi… ? Pourquoi je devais subir ça… Affronter mes pires souvenirs ne m’aidera jamais à mieux me sentir, au contraire… Je sens que mes nuits vont être blanches pendant un mois, et qu’il faudra me filer l’anesthésiant de Neilla pour m’endormir… Si seulement j’arrivais à sortir de cette salle noire, dont je suis depuis deux heures… Je me demande encore comment le temps passe de l’autre côté, dans la vraie vie… Depuis combien de temps je dors ? J’en sais rien, mais je commence à faire une crise là, foutue claustrophobie, il faudrait que la combatte un de ces jours, si je m’en sors vivante, bien entendu. Je décide de faire le tour de la pièce, même si j’y vois rien et que je butte sur des trucs, quoique, c’est bien qu’il fasse noir… Comme ça, je ne vois pas la tête des cadavres dans lequel je tape… Tiens, quelqu’un arrive. Je décide de m’éloigner, jusqu’à ce que je me rende compte qu’une jolie chaîne me maintenait le pied. Privé de liberté. Privé de ciel. Ma crise commence. Mon pouls passe de 80 battements par minutes à 120… Je commence à suer. Ma respiration est lourde, il faut que je me casse en deux pour pouvoir respirer. Mes doigts s’enfoncent dans le sol, ou dans la peau d’un cadavre, j’en sais rien… J’essaie d’attraper mon écharpe, mais elle n’est plus à mon cou… On passe à 140 battements. Ça devient excessif là. La lumière se rapproche. Nom de dieu, je préfère rester dans le noir plutôt que de découvrir le spectacle que va m’offrir la lumière… Tout s’éclaire. Le crâne a côté de moi est bien brillant, bien là depuis longtemps… La chaîne à ma cheville est bien grosse, bien épaisse, bien pour un gros wyvern ! A ce point ? Qui veut me garder en captivité à ce point… Je commence à le deviner, quand ses traits commencent à mieux se voir… Je recule, mais je bute contre un mur. Rann entre. Il tient un fouet énorme à pic. Bis repetita. Je ne voulais plus revivre ce moment. Plus jamais. J’ai essayé de l’effacer de ma mémoire, mais sans cesse il revient… Il sourit. Il me regarde, en tenant mon écharpe dans la main. Il menace de la mettre au feu Je crie. Je me lève, je me prends un énorme coup dans le ventre. Ma respiration se coupe net, je m’écrase à genoux en essayant de récupérer mon souffle… Il me lève le visage en me prenant par les cheveux… Une femme libère ma cheville et me sourit nettement comme une sadique. Ca y est, je la reconnais. « Bella ». La fille qui m’avait signé le bras lors de ma troisième capture. Je me disais bien l’avoir vue ailleurs. D’ailleurs, elle s’est tirée avant que je puisse la rattraper lors de notre dernière rencontre. Je le sens mal. Je sais que j’ai déjà vécu cette scène, que je vais m’en prendre plein le dos, mais malgré ça, je pris quand même, mains jointes. Rann ricane en me voyant faire ça, normal, je ne le fais jamais devant les gens… Et puis quoi encore ? Tiens, j’aperçois Ryu. Il tremble… Moly n’est pas là, il a dû partir avant, il me l’a dit avant de mourir : « Je ne t’ai jamais fait de mal ». Par contre, on peut pas en dire autant de Ryu… Je ne crois pas l’avoir pardonner d’ailleurs… Oh, miss Bella n’arrive pas à me séparer les mains. Dur, hein ? J’ai plus de force que toi, poulette. Crac ! Rann lui le fait sans y aller molo. Je crois qu’il m’a pété un ou deux doigts… On m’attache les bras, on me fait bouffer le sol et Rann me fait un long discours sur la souffrance que je lui ai fait endurer en prison… Puis les coups pleuvent… Je me suis toujours demandé comment j’avais survécu, je pense qu’on m’a filé un coup de main…
« Utilise sa puissance contre lui ! »
Zut. Miss Perfection ( l’autre « moi » ) avait raison. Il m’a bien aidé le Fatalis… Il m‘a sauvé la vie plusieurs fois… Mais dans quel but ? Je crois que de toutes les questions que je redoute, c’est bien la pire… Après ma séance de torture gratuite, j’ai le droit à une salle encore plus petite que la précédente… Je suis incapable de bouger de toute façon… La seue chose qui bouge, c’est la cascade de sang qui ruisselle de mon dos… Je pleure et je m’évanouis… Pour la énième fois.
Encore un petit voyage dans mon passé ? Pas cette fois… On dirait que c’est le présent, vu que je porte mon armure kirin… Et mon sabre de feu et celui de foudre. Le présent, ou le futur proche, donc… Etrange… Un don de prémonition ? Je croyais affronter mes peurs, ou mon passé… Pas le futur… Pourtant, deux personnes sont bien en face de moi. L’une tiens une femme, Neilla je crois, par la gorge, avec une espèce de tout petit fusarbalète posée sur la tempe de la pauvre Neilla. Je vois Talf au sol, écrasé par un wyvern que je ne connais pas, mais qui semble dressé. Je reconnais les deux personnes ! Il y a Bella ( décidemment, je commence à ne plus la blairer ) et un voleur cramoisi. Ah si… Je me souviens de ce gars ! Pendant qu’il me parle, je regarde une partie que mon armure ne cache pas… A côté de la blessure que Laft m’avait infligé, il y a une trace, c’est un coup qu’il m’avait porté… Et il m’avait pas raté, avec son couteau le con ! En plus, j’avais failli y passer ! Comment s’appelait-il déjà… Je ne sais pas… Il ne l’avait pas dit, rien de très étonnant… Mais il avait dit qu’on se reverrait… Non sans blague ! Ce type fait partie de mes peurs ? C’est une… blague… ? Apparemment pas, vu comment je flippe devant lui… Et si… Et s’il était juste là pour représenter tous les bandits dont j’ai privé de chef ? Oui… Ce doit être ça... J’en ai arrêté tellement que je crains les représailles… Il menace de les tuer… Mon esprit calculateur se met en marche… Zéro. Zéro, c’est le nombre de possibilité où je puisse les sauver les deux… Il n’y en a aucune… Même si j’utilise mon boomerang… Même si j’utilise le terrain… Même si je fais un assaut sauvage, j’en sauverai un seul à chaque fois… Tant pis !! Je balance mon boomerang tellement vite et fort que Bella ne réagit pas ! Je cours sur l’homme-capuche ( c’est comme ça que je l’appelait ! ) et lui déboites la mâchoire d’un coup de poing ravageur. Du sang me couvre le visage. Je m’arrête direct… Je n’ose même pas tourner la tête, mais la peur m’oblige à regarder la vérité… Bella lâche le corps inerte de Neilla… Je suis couverte de son sang… Elle me tire une balle qui me traverse le genou, je hurle de douleur… Je crie de souffrance, Talf hurle à s’en arracher la voix… Je saute sur Bella grâce à mon autre jambe, je la plaque au sol et lui arrache son arme. L’autre se relève et me balance un couteau de lancer dans l’épaule. Pas deux pas trois, je l’arrache dans un gémissement et je porte un coup à celle qui a tué mon amie… Si seulement un autre bruit n’avait pas retentit… Je lâche le couteau… Bella me renverse sur le côté… Je rampe vers Talf… L’autre me donne un coup pour me rapprocher de mon bien aimée… qui a la tête totalement répartie sur le sol… Je ne fais rien… Je regarde… Je n’ai pu en sauver aucun… Je n’avais pas calculé cette possibilité… Je suis incapable de bouger… de penser… de détourner mon regard… Ma voix ne s’arrête pas… Je pleure, je râle, je crie, je hurle, je gémis… L’homme me relève et me met à genou… Même la mort n’a plus d’importance à mes yeux… Je regarde pitoyablement Bella qui tend son arme devant moi. Elle sourit et lance : « Vengeance »… C’est là que Tana débarque et la repousse grâce à sa gravité. Par contre, la loi de la Pomme n’arrête pas une balle en plein vol… Elle se prend un impact dans l’épaule. Elle saigne comme jamais… Elle envoie un rocher en pleine face sur son agresseur. Il a la mâchoire déboitée mais sourit quand même… Il tient toujours debout… Mon boomerang revient et se plante dans le corps encore en mouvement de l’homme capuche… Il lance une espèce de câble qui s’enroule autour du coup de Tana, il l’étrangle… Elle perd son souffle, et je suis incapable de bouger… Elle tombe inerte… Drakov déchire la moitié du dos de l’agresseur avec ses Katanas… Avant de mourir, il arrache le restant de son armure, et tire sur des mèches… Alix me plaque au sol tandis que ça explose… Je dégage Alix de mon épaule et l’appelle doucement… Non… Non… Je suis incapable de continuer de vivre, si je pourrais, je me tuerai, mais j’en totalement pétrifiée… Bella me tire la tête en arrière pour m’égorger… Elle crie, elle sourit, je crois qu’elle est folle… Comme moi… Elle se prend une flèche dans la tête et ça ne me choque pas… Einon arrive… Il tient l’arc de Rann et vient de tuer Bella pour me sauver. Il regarde autour de lui en souriant… « Je vais te crever, sale con… Je te hais… Je vais effacer ce sourire de ton regard… Je vais t’arracher les tripes et te les mettre sous le nez… Je vais t’arracher les tendons d’Achille et te regarder ramper… Je vais… » Il s’approche de moi, toujours avec son fichu sourire… Je veux le tuer… Je n’ai qu’une envie… Il le sait. Il me donne un couteau. Et il dit : « Tue-moi ». Mais j’en suis incapable… Je baisse la tête… Il a gagné… Qu’il me tue au plus vite, si ça lui fait tant plaisir…
SCHLAK !!
Sa tête penche dangereusement en arrière… Et je vois tomber comme un pantin à qui on ne tire plus les files… Je suis debout, couverte de sang. Je viens de lui trancher littéralement la gorge. Mon œil est ouvert, il ne me fait pas mal… Et je ressens une sensation tellement bonne, tellement agréable, que j’ai envie de revivre ce moment…
______________________________________________________________________
- Merde... Je crois qu'on est allé on trop loin !
- Filez lui les anesthésiants maintenant !!!
- Pour wyverns ?! ça va pas ?! Vous voulez la tuer ou quoi ?!
- Quelqu'un nous a demandé de le faire, il a dit que ça pourrait la sauver... Il a dit qu'on lui en avait déjà injecté !
- Vous êtes sérieux ?! Aucun être humain ne peut survivre à ça...
- On a relevé des analyses... Deux sangs sont mélangés...
- Impossible... Comment le savez-vous ?!
- Le sang au niveau de l'Œil et aux brulures sur les mains... Il est noir, enfin, rouge très, très sombre... Et on ne peut pas le toucher, ça brule... Et il semble s’être « réveillé »…
J'étais à demi consciente... Je ne voyais rien, je ne sentais rien... J'arrivais juste à entendre. Mais le choc fut tellement violent que je ne voyais pas claire dans mes idées... Mon œil à demi clos, discernait des mouvements rapides. Je n'arrivais même pas à les suivre du regard. Je sentais une douleur terrible dans tout le côté droit. Quelqu'un me releva la tête pour prendre mon pouls. Ca ne va pas très vite, hein ? Avec tout ce que vous m'avez foutu dans le corps, faut pas s'étonner. Même mes pensées sont au ralenti. Et je discerne toujours pas ce qui réel ou non... Et une autre piqure... Cette fois, l'aiguille s'est brisé en deux sur mon bras. Bien fait. Je sens rien, donc je m'en fiche. Mais je sais que ça les énerve de perdre du matériel pour quelqu'un qui ne les intéresse pas... Quoique... Il y en a un qui me regarde bizarrement depuis tout à l'heure... Je crois qu'il a pigé que j'étais spéciale... Par pitié, faites qu'il soit gentil... J'en ai marre de tabasser des méchants... Il n'y a personne de sympa dans ce monde...? Ah si, il y a cette gamine blonde... Je viens juste de me souvenir qu'elle était morte il y a cinq ans. Cette vérité, suivie de près par ma claustrophobie, me fait hurler. Encore... Je crois qu'ils n'auraient pas du me faire ce test. La seule chose qui m'anime... c'est que les autres ne doivent surtout pas le subir... Je ne sais pas d'où je tire mon énergie... Ni comment j'arrive à penser dans ce moment où tout est flou... Mais j'arrive à arracher les liens qui me maintiennent les bras. Ils volent bien... Et quand les scientifiques se sont rendu compte que j'étais libre, c'était la panique. Comment je fais pour bloquer leurs coups destinés à ma nuque pour me replonger dans le sommeil...? J'en sais foutrement rien, mais j'y arrive... Je sens juste quelque chose couler de mes mains... Je crois que c'est du sang... Ma petite sieste a dû être bien agitée... Surprise ! La bête s'éveille... Bam ! Lui il s'est pris un méchant uppercut. Je continue de me débattre... Mais un gros colosse en armure m'attrape par derrière. J'arrive à lui asséner un coup vers le trapèze mais il tint bon, le bougre. Le scientifique qui me regardait s'approcha de moi, une fois bien tenue... La tête mordant le sol et les mains dans le dos... Il me regarde et note des choses...
- Ca t'amuse, hein ?! De voir ton sujet d'étude préférée se débattre et se faire écraser ! C'est plus amusant que les autres, non ?!
Qui parle...? Mais c'est moi... Comment... J'arrive même pas à penser et pourtant j'enchaîne trois phrases. "Pas mal pour une brute" aurait répondu Neilla, juste pour m'énerver... Je retrouve mes esprits, ça y est... ça reste flou.. Mais je vois clair dans leur petit jeu à la con. Je vais lui foutre ses résultats en l'air à l'intellectuel. Tu vas voir... Il me suffit deux trentes secondes pour tout savoir de toi... T'as cru que j'étais une chasseuse sans cervelle...? Et bien tu te trompes... Je prends appui sur mes jambes pour mesurer le poids de mon assaillant... Outch... 90 kilos à tout casser... Super... Et que je te serre les bras blessés, vas-y... ça te fait plaisir de m'entendre gémir...? Je lâche l'appui sur mon genoux, ce qui déstabilise légèrement mon assaillant. Puis je lance mon autre genou hors du sol. L'autre gros recule et un scientifique trébuche sur le pied du gars en armure et tombe. Faisant tomber des produits, ici et là... Surtout là... Je refais le petit manège et cette fois-ci, il glisse sur le produit. Je m'en sors. Je me lève et je ne bouge plus... Merde... Trop d'effort pour rien... J'arrive plus à bouger... J'oubliais que j'étais blessée. Mais au moins, l'autre tête note encore des trucs. Je lui arrache son papier et je casse sa plume. Et sans oublier mon regard noir. Ma manière de lui dire "je t'aime". La sienne, c'est un ordre, suivi d'un sourire limpide :
- Libérez-la.
Je crois… que je ne suis plus… en état de bouger… ni même de penser… Je vois flou… Je tombe… Je m’évanouis. Et on me ramène en cellule... J’entends Crimson, Neilla et Tana se jeter sur moi… Je suis la première à être revenue… Le scientifique qui me surveillait me regarde et me dit : « A tout à l’heure ». Je m’endors… Et je revis mes peurs…
« Utilise sa puissance contre lui ! »
Zut. Miss Perfection ( l’autre « moi » ) avait raison. Il m’a bien aidé le Fatalis… Il m‘a sauvé la vie plusieurs fois… Mais dans quel but ? Je crois que de toutes les questions que je redoute, c’est bien la pire… Après ma séance de torture gratuite, j’ai le droit à une salle encore plus petite que la précédente… Je suis incapable de bouger de toute façon… La seue chose qui bouge, c’est la cascade de sang qui ruisselle de mon dos… Je pleure et je m’évanouis… Pour la énième fois.
Encore un petit voyage dans mon passé ? Pas cette fois… On dirait que c’est le présent, vu que je porte mon armure kirin… Et mon sabre de feu et celui de foudre. Le présent, ou le futur proche, donc… Etrange… Un don de prémonition ? Je croyais affronter mes peurs, ou mon passé… Pas le futur… Pourtant, deux personnes sont bien en face de moi. L’une tiens une femme, Neilla je crois, par la gorge, avec une espèce de tout petit fusarbalète posée sur la tempe de la pauvre Neilla. Je vois Talf au sol, écrasé par un wyvern que je ne connais pas, mais qui semble dressé. Je reconnais les deux personnes ! Il y a Bella ( décidemment, je commence à ne plus la blairer ) et un voleur cramoisi. Ah si… Je me souviens de ce gars ! Pendant qu’il me parle, je regarde une partie que mon armure ne cache pas… A côté de la blessure que Laft m’avait infligé, il y a une trace, c’est un coup qu’il m’avait porté… Et il m’avait pas raté, avec son couteau le con ! En plus, j’avais failli y passer ! Comment s’appelait-il déjà… Je ne sais pas… Il ne l’avait pas dit, rien de très étonnant… Mais il avait dit qu’on se reverrait… Non sans blague ! Ce type fait partie de mes peurs ? C’est une… blague… ? Apparemment pas, vu comment je flippe devant lui… Et si… Et s’il était juste là pour représenter tous les bandits dont j’ai privé de chef ? Oui… Ce doit être ça... J’en ai arrêté tellement que je crains les représailles… Il menace de les tuer… Mon esprit calculateur se met en marche… Zéro. Zéro, c’est le nombre de possibilité où je puisse les sauver les deux… Il n’y en a aucune… Même si j’utilise mon boomerang… Même si j’utilise le terrain… Même si je fais un assaut sauvage, j’en sauverai un seul à chaque fois… Tant pis !! Je balance mon boomerang tellement vite et fort que Bella ne réagit pas ! Je cours sur l’homme-capuche ( c’est comme ça que je l’appelait ! ) et lui déboites la mâchoire d’un coup de poing ravageur. Du sang me couvre le visage. Je m’arrête direct… Je n’ose même pas tourner la tête, mais la peur m’oblige à regarder la vérité… Bella lâche le corps inerte de Neilla… Je suis couverte de son sang… Elle me tire une balle qui me traverse le genou, je hurle de douleur… Je crie de souffrance, Talf hurle à s’en arracher la voix… Je saute sur Bella grâce à mon autre jambe, je la plaque au sol et lui arrache son arme. L’autre se relève et me balance un couteau de lancer dans l’épaule. Pas deux pas trois, je l’arrache dans un gémissement et je porte un coup à celle qui a tué mon amie… Si seulement un autre bruit n’avait pas retentit… Je lâche le couteau… Bella me renverse sur le côté… Je rampe vers Talf… L’autre me donne un coup pour me rapprocher de mon bien aimée… qui a la tête totalement répartie sur le sol… Je ne fais rien… Je regarde… Je n’ai pu en sauver aucun… Je n’avais pas calculé cette possibilité… Je suis incapable de bouger… de penser… de détourner mon regard… Ma voix ne s’arrête pas… Je pleure, je râle, je crie, je hurle, je gémis… L’homme me relève et me met à genou… Même la mort n’a plus d’importance à mes yeux… Je regarde pitoyablement Bella qui tend son arme devant moi. Elle sourit et lance : « Vengeance »… C’est là que Tana débarque et la repousse grâce à sa gravité. Par contre, la loi de la Pomme n’arrête pas une balle en plein vol… Elle se prend un impact dans l’épaule. Elle saigne comme jamais… Elle envoie un rocher en pleine face sur son agresseur. Il a la mâchoire déboitée mais sourit quand même… Il tient toujours debout… Mon boomerang revient et se plante dans le corps encore en mouvement de l’homme capuche… Il lance une espèce de câble qui s’enroule autour du coup de Tana, il l’étrangle… Elle perd son souffle, et je suis incapable de bouger… Elle tombe inerte… Drakov déchire la moitié du dos de l’agresseur avec ses Katanas… Avant de mourir, il arrache le restant de son armure, et tire sur des mèches… Alix me plaque au sol tandis que ça explose… Je dégage Alix de mon épaule et l’appelle doucement… Non… Non… Je suis incapable de continuer de vivre, si je pourrais, je me tuerai, mais j’en totalement pétrifiée… Bella me tire la tête en arrière pour m’égorger… Elle crie, elle sourit, je crois qu’elle est folle… Comme moi… Elle se prend une flèche dans la tête et ça ne me choque pas… Einon arrive… Il tient l’arc de Rann et vient de tuer Bella pour me sauver. Il regarde autour de lui en souriant… « Je vais te crever, sale con… Je te hais… Je vais effacer ce sourire de ton regard… Je vais t’arracher les tripes et te les mettre sous le nez… Je vais t’arracher les tendons d’Achille et te regarder ramper… Je vais… » Il s’approche de moi, toujours avec son fichu sourire… Je veux le tuer… Je n’ai qu’une envie… Il le sait. Il me donne un couteau. Et il dit : « Tue-moi ». Mais j’en suis incapable… Je baisse la tête… Il a gagné… Qu’il me tue au plus vite, si ça lui fait tant plaisir…
SCHLAK !!
Sa tête penche dangereusement en arrière… Et je vois tomber comme un pantin à qui on ne tire plus les files… Je suis debout, couverte de sang. Je viens de lui trancher littéralement la gorge. Mon œil est ouvert, il ne me fait pas mal… Et je ressens une sensation tellement bonne, tellement agréable, que j’ai envie de revivre ce moment…
______________________________________________________________________
- Merde... Je crois qu'on est allé on trop loin !
- Filez lui les anesthésiants maintenant !!!
- Pour wyverns ?! ça va pas ?! Vous voulez la tuer ou quoi ?!
- Quelqu'un nous a demandé de le faire, il a dit que ça pourrait la sauver... Il a dit qu'on lui en avait déjà injecté !
- Vous êtes sérieux ?! Aucun être humain ne peut survivre à ça...
- On a relevé des analyses... Deux sangs sont mélangés...
- Impossible... Comment le savez-vous ?!
- Le sang au niveau de l'Œil et aux brulures sur les mains... Il est noir, enfin, rouge très, très sombre... Et on ne peut pas le toucher, ça brule... Et il semble s’être « réveillé »…
J'étais à demi consciente... Je ne voyais rien, je ne sentais rien... J'arrivais juste à entendre. Mais le choc fut tellement violent que je ne voyais pas claire dans mes idées... Mon œil à demi clos, discernait des mouvements rapides. Je n'arrivais même pas à les suivre du regard. Je sentais une douleur terrible dans tout le côté droit. Quelqu'un me releva la tête pour prendre mon pouls. Ca ne va pas très vite, hein ? Avec tout ce que vous m'avez foutu dans le corps, faut pas s'étonner. Même mes pensées sont au ralenti. Et je discerne toujours pas ce qui réel ou non... Et une autre piqure... Cette fois, l'aiguille s'est brisé en deux sur mon bras. Bien fait. Je sens rien, donc je m'en fiche. Mais je sais que ça les énerve de perdre du matériel pour quelqu'un qui ne les intéresse pas... Quoique... Il y en a un qui me regarde bizarrement depuis tout à l'heure... Je crois qu'il a pigé que j'étais spéciale... Par pitié, faites qu'il soit gentil... J'en ai marre de tabasser des méchants... Il n'y a personne de sympa dans ce monde...? Ah si, il y a cette gamine blonde... Je viens juste de me souvenir qu'elle était morte il y a cinq ans. Cette vérité, suivie de près par ma claustrophobie, me fait hurler. Encore... Je crois qu'ils n'auraient pas du me faire ce test. La seule chose qui m'anime... c'est que les autres ne doivent surtout pas le subir... Je ne sais pas d'où je tire mon énergie... Ni comment j'arrive à penser dans ce moment où tout est flou... Mais j'arrive à arracher les liens qui me maintiennent les bras. Ils volent bien... Et quand les scientifiques se sont rendu compte que j'étais libre, c'était la panique. Comment je fais pour bloquer leurs coups destinés à ma nuque pour me replonger dans le sommeil...? J'en sais foutrement rien, mais j'y arrive... Je sens juste quelque chose couler de mes mains... Je crois que c'est du sang... Ma petite sieste a dû être bien agitée... Surprise ! La bête s'éveille... Bam ! Lui il s'est pris un méchant uppercut. Je continue de me débattre... Mais un gros colosse en armure m'attrape par derrière. J'arrive à lui asséner un coup vers le trapèze mais il tint bon, le bougre. Le scientifique qui me regardait s'approcha de moi, une fois bien tenue... La tête mordant le sol et les mains dans le dos... Il me regarde et note des choses...
- Ca t'amuse, hein ?! De voir ton sujet d'étude préférée se débattre et se faire écraser ! C'est plus amusant que les autres, non ?!
Qui parle...? Mais c'est moi... Comment... J'arrive même pas à penser et pourtant j'enchaîne trois phrases. "Pas mal pour une brute" aurait répondu Neilla, juste pour m'énerver... Je retrouve mes esprits, ça y est... ça reste flou.. Mais je vois clair dans leur petit jeu à la con. Je vais lui foutre ses résultats en l'air à l'intellectuel. Tu vas voir... Il me suffit deux trentes secondes pour tout savoir de toi... T'as cru que j'étais une chasseuse sans cervelle...? Et bien tu te trompes... Je prends appui sur mes jambes pour mesurer le poids de mon assaillant... Outch... 90 kilos à tout casser... Super... Et que je te serre les bras blessés, vas-y... ça te fait plaisir de m'entendre gémir...? Je lâche l'appui sur mon genoux, ce qui déstabilise légèrement mon assaillant. Puis je lance mon autre genou hors du sol. L'autre gros recule et un scientifique trébuche sur le pied du gars en armure et tombe. Faisant tomber des produits, ici et là... Surtout là... Je refais le petit manège et cette fois-ci, il glisse sur le produit. Je m'en sors. Je me lève et je ne bouge plus... Merde... Trop d'effort pour rien... J'arrive plus à bouger... J'oubliais que j'étais blessée. Mais au moins, l'autre tête note encore des trucs. Je lui arrache son papier et je casse sa plume. Et sans oublier mon regard noir. Ma manière de lui dire "je t'aime". La sienne, c'est un ordre, suivi d'un sourire limpide :
- Libérez-la.
Je crois… que je ne suis plus… en état de bouger… ni même de penser… Je vois flou… Je tombe… Je m’évanouis. Et on me ramène en cellule... J’entends Crimson, Neilla et Tana se jeter sur moi… Je suis la première à être revenue… Le scientifique qui me surveillait me regarde et me dit : « A tout à l’heure ». Je m’endors… Et je revis mes peurs…
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Drakov sentit tout vibrer autour de lui, sa vision se brouilla, la scène de sa prison disparut… Tout devint blanc. Il tenta d’ouvrir et les yeux et tout lui apparut flou.
Il cligna plusieurs fois des yeux et sentit une légère douleur dans son bras droit. Il se tourna : Un silhouette assez sombre était à côté de lui et lui injectait quelque chose. Bizarrement, il ne se souvenait pas de ça lors de son passage au laboratoire de la Guilde… Les choses devinrent de plus en plus claires avec les secondes qui passaient, il reconnut rapidement l’homme quand tout fut éclairci : Léo !
Le jeune homme était en train de lui injecter quelque chose, plus loin, Drakov entendait des bruits de crépitements et des sirènes. Le jeune homme était toujours harnaché sur son fauteuil. Léo défit rapidement les attaches après avoir jeté la seringue, vide. Il s’en alla vers la porte, expliquant :
L : Je t’ai détaché et t’ai injecté de quoi te faire revenir sur terre, tu devrais pouvoir te lever d’ici quelques secondes.
Drakov sentit tout son corps, engourdi par l’encens, lui revenir. Péniblement, il se leva et tint à peu près droit face à Léo, qui venait de verrouiller la porte avec un jeu de clés. Drakov demanda :
D : A quoi tu joues maintenant ?
L : Moi ? J’ai profité du fait que des intrus attaquent la base et donc du départ de Sarah pour faire en sorte que ces scientifiques arrêtent de vous faire vivre ce cauchemar. Je suis aussi passé par là Drakov, c’est l’enfer ce qu’ils vous on fait subir.
D : Je te le fais pas dire…
L : Donc je leur ai demandé gentiment d’arrêter tout ça.
D : Et bien sûr, ils l’ont fait…
L : Non, ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas, qu’ils répondaient aux seuls ordres d’Ehmyt.
D : Donc ?
L : Je les ai tous tués.
Il pointa du doigt vers la vitre qui séparait les deux cellules : Elle avait volé en éclat, le corps d’un des scientifiques en dépassait encore, il était sur le rebord, le bras ballants.
L’intérieur, du moins ce que Drakov en voyait, n’était pas plus beau à voir : Des corps partout, plus ou moins en bon état, et des machines brisées et partiellement détruites, c’était d’elles que provenaient les crépitements que Drakov avait entendu, les sirènes d’alarme, elles, semblaient provenir d’ailleurs.
Il regarda Léo et lui demanda :
D : Et pour Alix ?
L : Elle devrait reprendre conscience dans un moment, elle est toujours sous l’effet de cet encens et si elle ne reçoit pas d’injection comme la tienne, pas moyen qu’elle ne se réveille sans séquelles lourdes.
D : T’es vraiment un…
Léo lui lança un petit coffret, qu’il réceptionna. Il l’ouvrit, voyant un paquet de petites seringues contenant un liquide verdâtre. Léo s’expliqua :
L : De quoi s’assurer qu’Alix, toi et vos amis s’en sortent bien. Ça devrait aussi pouvoir mettre un coup de fouet à Tana et Crimson.
D : Je ne vois toujours pas ou tu veux en venir Léo.
Léo rangea les clés dans une des poches de son pantalon. Il déclara :
L : Pose ces seringues, ça vaudra mieux.
Drakov comprit, il s’avança vers un des coins de la pièce, y déposa le petit coffret. Il fixa Léo et lança :
D : Je suppose que sortir sans t’avoir vaincu n’est pas au programme ?
L : Exact. Tu devrais prendre une de tes…
Il ne termina pas sa phrase, Drakov lui colla un coup de poing magistral à une vitesse ahurissante. Ses gènes s’étaient activés, au Stade 2 bien sûr. Léo fut propulsé contre le mur. Il se releva, essuyant la bave mêlée de sang qui avait coulé de sa bouche et déclara, surpris :
L : Et tu es passé au Stade 2, bravo.
Léo activa sas gènes : Deux cornes jaillirent de ses tempes, sa peau prit une teinte noire, ses muscles enflèrent et ses yeux virèrent au rouge.
Il sourit et poursuivit :
L : Allez, viens Drakov, toi et moi on a un compte à régler.
D : C’est ça, ramène toi le singe.
Drakov et Léo se foncèrent mutuellement dessus. Le poing de l’un percuta la joue de l’autre en même temps, ils reculèrent tous les deux… Et prirent une bonne impulsion avant de s’élancer de nouveau vers l’autre. Drakov frappa le premier, envoyant son poing au creux de l’estomac de Léo, qui recula à peine avant de contre attaquer avec un coup de pied visant sa tête. Drakov esquiva en roulant dessous mais dut encaisser un coup de coude du jeune homme en pleine rotation. Il recula, en proie à la douleur.
Léo était fort, très fort même.
Il ne se démonta pourtant pas et contre attaqua : Il prit appui au sol et lança son genou en plein dans l’estomac de Léo. Le croisé Rajang toussa à l’impact. Drakov enchaîna, il joignit ses poings et les abattit sur le crâne de son ancien camarade de cellule. Léo vit le sol se rapprocher vite, très vite même. Il s’arrêta avec ses deux mains et prit appui au sol pour coller un coup de boule à Drakov. Ce dernier recula de plusieurs pas lors du choc. Léo poursuivit son assaut en essayant de le lui mettre un coup de pied rotatif. Drakov le bloqua an attrapant la jambe du croisé Rajang et en la faisant tourner. Léo, peu habitué des acrobaties, vrilla sur lui-même et s’écrasa lourdement au sol. Il dut rouler de côté pour éviter le coup de talon qui visait son crâne.
Prenant appui au sol, Léo se propulsa vers Drakov, coude en avant. Le croisé Tigrex ne vit venir le coup que trop tard et l’encaissa, il toussa une gerbe de sang à l’impact : Celui-là avait fait mal !
Léo enchaîna en ceinturant son opposant et en le plaquant au sol. Il asséna plusieurs coups de poing à la face couverte d’écailles jaunes et bleues, avant d’être finalement bloqué par Drakov, qui avait attrapé les poings du croisé Rajang avec ses mains. Il demanda, son arcade ruisselante de sang :
D : Pourquoi les avoir rejoint Léo ?
L : Tu ne pourrais pas comprendre Drakov. J’avais beaucoup de raisons, elle principalement.
Elle ? A qui faisait-il référence ? Drakov n’en savait rien pour le moment, ce n’était pas assez clair. Il vit pourtant le doute s’installer dans les yeux de Léo. Il profita de ce relâchement dans la pression sur ses mains pour repousser Léo en poussant sur le sol avec ses mains. Il utilisa son élan pour rendre son coup de boule au croisé Rajang, le sonnant par la même occasion.
Drakov enchaîna avec une droite. Léo la bloqua avec un de ses poings et repoussa Drakov d’un coup de pied en plein thorax.
Il soupira et lança :
L : On va devenir sérieux donc !
D : Ouais, quelque chose comme ça.
Léo se concentra un instant, sa peau se para de jaune par endroits, ses yeux virèrent au bleu. Drakov l’imita, ses écailles se parèrent des traces d’épaisses veines rouges vif, sur le visage et les avant-bras, ses yeux virèrent au rouge sang.
Léo fit craquer ses poings, Drakov sa nuque. Ils s’élancèrent l’un vers l’autre et ce fut un véritable déluge de coups qui plurent, chacun encaissant les coups de l’autre sans ciller et se contentant de contre attaquer.
Le scientifique sur le rebord eut un dernier relan de conscience : Les blessures que Léo lui avait infligées étaient trop sérieuses, il lui avait broyé la cage thoracique, aucune chance de survie à un tel traitement. Il vit pourtant les deux jeunes hybrides en train de se battre. Il s’éteignit quelques secondes plus tard, ayant eu l’impression d’assister au duel entre un Rajang et un Tigrex.
Drakov et Léo se repoussèrent mutuellement : Le premier ayant collé un violent coup de pied dans le ventre du second qui lui avait collé une droite.
Ils reculèrent donc, se faisant face. Léo s’élança, il frappa vite et fort : Un coup de poing, en plein dans l’estomac. Drakov ne le vit pas venir et recula de plusieurs pas sous l’effet de la douleur. Léo tenta d’en tire avantage et tenta une seconde droite. Cette dernière fut bloquée par la main de Drakov. Il tira sur le bras de Léo, le ramenant vers lui, et lui mit un coup de boule, en ayant pris soin de prendre un peu d’élan. Les deux furent sonnés pas l’impact et restèrent un instant à se tenir la tête pour recouvrer leurs sens. Drakov fut cependant plus rapide et utilisa ce court laps de temps pour tenter un balayage.
Léo heurta le sol. Il dut roule vivement pour esquiver le nouveau coup de talon qui le visait. Il se releva promptement et, tenta de nouveau de prendre appui au sol pour mettre un coup de coude. Drakov vit le coup venir cette fois et glissa sur le côté, frappant du pied les côtes du croisé Rajang. Ce dernier glissa au sol, se massant les côtes.
Léo se releva, il déclara :
L : T’es bien plus fort qu’avant, y a pas à en douter.
D : Ferme là un peu et bats-toi ! C’est bien ce que tu voulais non ?
Il se contenta de sourire pour répondre. Il s’élança vers Drakov, en prenant un bon appui au sol. Ce dernier tenta exactement la même chose. Tous deux se collèrent une droite magistrale, qui envoya chacun d’eux rouler au sol en peu plus loin. Ils se relevèrent promptement et filèrent à toute allure l’un vers l’autre.
Drakov commença avec un uppercut, lequel porta bien car Léo voulait lui mettre une droite. Léo décolla donc du sol, assez haut pour se prendre un coup de pied sauté en plein thorax. Il s’écrasa plus loin et toussa une gerbe de sang en rebondissant contre le sol dur de la salle.
Il se releva, tant bien que mal et lança :
L : Tu sais, si j lui ai fait ça, c’était pour son bien.
D : Mais de quoi tu parles à la fin ?!
L : D’Alix pauvre crétin !
Drakov recula d’un pas, puis il s’exclama :
D : C’est toi le crétin ! T’as failli la tuer, t’es au courant !
Pour toute réponse, Léo retira son gilet, laissant voir une immense cicatrice qui lui barrait le torse. Il avoua :
L : Elle aurait subi la même si je ne l’avais pas fait. Moi aussi j’avais des doutes en entrant dans cette organisation, voilà ce que ça m’as couté.
Drakov eut un mouvement de recul, Léo se mit à sourire et se remit en garde.
L : Mais maintenant c’est différent, je sers maîtresse Yasmir et maître Ethan, ceux qui doutent d’eux doivent être exécuté !
Drakov serra les poings, il fila droit vers son ancien camarade de cellule et le frappa au creux de l’estomac, sans qu’il n’ait eu le temps de réagir. Léo toussa une gerbe de sang.
Le croisé Tigrex poursuivit son assaut en fracassant le crâne du croisé Rajang contre le mur derrière lui d’un puissant coup de pied retourné. Drakov s’exclama :
D : Si tu prétends vouloir te battre, met-y au moins du tien !
L : Arf, tu m’as démasqué. Avoua Léo en se massant l’arrière du crâne, qui était un peu ouvert par le choc.
D : C’est évident Léo, lors de notre combat ce jour-là dans le désert, tu frappais bien plus fort que ça !
L : A cette époque, j’avais un but, aujourd’hui…
Drakov ne comprit pas cette dernière réplique. Léo commença :
L : Ecoute, je peux te demander un truc ?
D : Heu….. Commença Drakov.
L : Promet moi juste que tu t’occuperas bien d’elle… Maintenant, tu es assez fort pour la protéger…
D : Qu’est-ce que tu racontes Léo…
L : Promets le moi !
D : Bien… Je te le promets, je protègerai Alix.
L : Excellent… Je peux donc partir l’esprit tranquille désormais.
Il se remit péniblement en garde, Drakov fila droit vers lui. Il ne chercha pas à parer, il encaissa le coup de poing qui le fracassa dans le mur derrière lui, ses gènes étaient désactivés de toute façon… Il n’avait plus de force. Le coup lui fit mal, très mal, il sentit son crâne se briser. Il crache du sang, abondamment.
Drakov recula d’un bond et s’exclama :
D : Mais ?! Tu joues à quoi au juste ?!
L : En fin de compte, j’aurai un dernier service à te demander…
Drakov le regarda, Léo poursuivit :
L : Détruit cette organisation… Tue Ethan et Yasmir… Ils sont la cause de tous vos troubles, à toi et Alix… Ils ne vous laisseront pas en paix avant d’avoir eu votre peau.
D : Tu les idolâtrais y a pas cinq minutes…
L : Une sorte de motivation pour que tu ne désactive pas tes gènes contre moi…
D : Tsss…
L : Maintenant, laisse-moi t’expliquer pour Alix… Oui, j’ai été amoureux d’elle, fou amoureux d’elle…
D : C’est pas nouveau ça…
L : Je sais bien… Ce que tu ne sais pas c’est que pendant tout notre périple autour du monde, elle ne m’a jamais donné plus d’un baiser sur la joue…
D : Je… Je l’ignorais…
L : Oui… Drakov, elle ne faisait que parler de toi, elle n’a jamais cessé de tarir d’éloges sur comment tu nous avais tous faits sortir de nos cellules ce jour-là.
D : Tartaros avait fait pas mal de boulot déjà faut dire.
L : Paraît-il… Mais celui qui a défoncé les portes de nos cages et nous a libéré, celui qui à nos yeux à tous était notre sauveur, c’était toi…
D : Heureux de l’apprendre…
Drakov s’en souvenait… C’était bien après les évènements qu’il avait revécu sur le fauteuil… A ce moment-là, il pouvait quasiment contrôler le pouvoir de ses gènes et, après une injection, il les avait activés, tué le scientifique et le garde puis c’était enfui dans les couloirs… Pour les trouver partiellement calcinés, son frère assis en tailleur au milieu de corps brûlés. Il lui avait ensuite donné les positions des autres survivants et Drakov les avait tirés de leurs sections, un par un. Ils s’étaient ensuite tous réunis, une troupe de gamins de huit ans croisés avec des monstres. Et ils avaient purement et simplement détruits cette base et toute personne à son intérieur avant de se séparer…
Léo tira Drakov de sa rêverie :
L : Je suis content qu’elle ait enfin trouvé son bonheur… Et quelqu’un qui puisse la protéger à ma place…
D : Toujours est-il que ce jour-là, tu l’as presque tuée…
L : Faux, c’est moi qui ai indiqué sa position à Tartaros…
Drakov recula d’un pas : s’il avait su, il ne se serait jamais autant déchaîné sur Léo !
Il essaya de bégayer quelque chose, mais Léo le prit de vitesse :
L : Ne t’en fais pas, je vous ai assez fait de mal à tous les deux… Ma mort est amplement méritée… Ne lui dis rien de ce que je viens de raconter...
D : Léo….
L : Drakov, offre-moi une mort digne de celles des coutumes de mon pays… Fais-moi mourir comme un guerrier !
Il avait toussé une gerbe de sang en s’exclamant sur la dernière phrase. Il se releva, tenant à peine sur ses jambes. Il ouvrit les bras et se mit à sourire. Une larme coula sur la joue de Drakov, qui dégaina ses deux katanas. Sans désactiver ses gènes, il s’élança vers Léo, qui lança un dernier mot :
L : Merci…
Les deux lames tombèrent, ouvrant un X colossal dans le torse du jeune homme. Le sang jaillit, son corps tomba, d’abord à genou puis en avant, à côté de Drakov.
Le jeune homme rengaina ses deux armes, les épurant du sang de son ancien ami. Ses gènes se désactivèrent, il sentit une vive douleur mais pourtant il ne cilla pas. Il avança vers le coin de la pièce et rangea le coffret de seringues dans sa sacoche. Il s’approcha ensuite du corps de Léo et prit les clés dans sa poche. Il sortit de sa cellule et alla vers celle d’Alix, silencieux. Il entra, défit les attaches et prit la jeune femme dans ses bras.
Les hommes en armures noires et un scientifique entrèrent à cet instant, Drakov lança, avant qu’ils n’aient le temps de parler :
D : Ramenez nous avec les autres, je ne tenterai rien de stupide, je sais bien que je n’aurai aucune chance.
S : Au moins vous êtes raisonnable… Quand à cette pagaille.
D : Je n’en suis en rien responsable, seul Léo est impliqué dans tout ça.
S : Où est-il ?
D : Dans ma cellule, mort.
Il parle dans ce code étrange, un des hommes partit vers ladite cellule et confirma sans doute les dires de Drakov en criant une phrase codée, car le scientifique reprit :
S : Bien, suivez nous, mais pas de folies sinon…
D : Oui, je sais…
Il les suivit, portant Alix dans ses bras comme on porterait une princesse. Il rejoignit finalement les autres. Il déposa Alix dans un des lit et s’assit à ses côtés. Tana le vit et fit un pas en arrière :
Tana : Drakov ça va bien ?
D : Oui…
Tana : Mais t’es couvert de blessures !
D : Je vais bien je te dis…
C : Ta rage est perceptible d’ici…
D : Ta gueule.
Crimson se mit à sourire : Jamais on ne lui avait parlé avec autant de franchise, ça lui faisait plaisir, même s’il venait de prendre une insulte en pleine poire.
Drakov profita d’une accalmie dans les relèves pour sortir le petit coffret. Il en tira trois seringues. Il en donna deux à Tana, une à Crimson et leur expliqua :
D : Une pour vous et la seconde que tu as Tana, c’est pour Larah.
C : Et c’est ?
D : Le dernier cadeau d’un ami.
Il ne chercha pas à en savoir plus. Drakov fit une injection à Alix, qui émergea très lentement, Crimson et Tana récupérèrent lentement leurs pouvoirs, Larah émergeait difficilement. Il rangea la boîte, dans laquelle il ne restait que deux seringues pleines.
Crimson lança :
C : Bien, on va faire encore jouer un peu la comédie et faire comme si on était sous sédatifs, reçu Tana ?
Tana : Yep.
Drakov sentait très clairement la rage qui bouillait dans le croisé Fatalis Pourpre. Il lança :
D : Evite quand même d’en cramer un par inadvertance.
Crimson lui rendit un sourire, la relève prit poste à ce moment-là.
Plus haut dans la montagne, Rupert avait installé Tartaros, toujours KO, dans une petite caverne et avait allumé un feu. De toute façon, sa seule présence était une arme de dissuasion massive, personne ne se risquerait à les suivre.
Keil jaillit du blizzard à ce moment-là, Rupert commenta :
R : Heureux d’avoir pu compter sur toi.
K : Mais ! J’ai perdu le contrôle sur mon corps… Puis j’ai mais Sarah KO !
R : Mouais, j’ai déjà vu plus probant… Plus important, on va devoir attendre ici que l’autre reprenne conscience avant d’y retourner et ça risque de prendre du temps.
K : Mais ! Et pour Tana ?!
R : Ecoute, t’as vu la force de ces types ? Ils me tiennent tête et ils sont nombreux. Tu veux la sauver ? Vas-y mais ce sera sans moi gamin. Il nous faut l’autre pyromane.
Keil siffla puis lâcha :
K : Bon, c’est bon, on va attendre…
Ils restèrent donc ainsi autour du feu, à vérifier l’état de Tartaros, qui convulsait encore un peu.
HRP : Si un truc gêne dites le, j'éditerai
Il cligna plusieurs fois des yeux et sentit une légère douleur dans son bras droit. Il se tourna : Un silhouette assez sombre était à côté de lui et lui injectait quelque chose. Bizarrement, il ne se souvenait pas de ça lors de son passage au laboratoire de la Guilde… Les choses devinrent de plus en plus claires avec les secondes qui passaient, il reconnut rapidement l’homme quand tout fut éclairci : Léo !
Le jeune homme était en train de lui injecter quelque chose, plus loin, Drakov entendait des bruits de crépitements et des sirènes. Le jeune homme était toujours harnaché sur son fauteuil. Léo défit rapidement les attaches après avoir jeté la seringue, vide. Il s’en alla vers la porte, expliquant :
L : Je t’ai détaché et t’ai injecté de quoi te faire revenir sur terre, tu devrais pouvoir te lever d’ici quelques secondes.
Drakov sentit tout son corps, engourdi par l’encens, lui revenir. Péniblement, il se leva et tint à peu près droit face à Léo, qui venait de verrouiller la porte avec un jeu de clés. Drakov demanda :
D : A quoi tu joues maintenant ?
L : Moi ? J’ai profité du fait que des intrus attaquent la base et donc du départ de Sarah pour faire en sorte que ces scientifiques arrêtent de vous faire vivre ce cauchemar. Je suis aussi passé par là Drakov, c’est l’enfer ce qu’ils vous on fait subir.
D : Je te le fais pas dire…
L : Donc je leur ai demandé gentiment d’arrêter tout ça.
D : Et bien sûr, ils l’ont fait…
L : Non, ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas, qu’ils répondaient aux seuls ordres d’Ehmyt.
D : Donc ?
L : Je les ai tous tués.
Il pointa du doigt vers la vitre qui séparait les deux cellules : Elle avait volé en éclat, le corps d’un des scientifiques en dépassait encore, il était sur le rebord, le bras ballants.
L’intérieur, du moins ce que Drakov en voyait, n’était pas plus beau à voir : Des corps partout, plus ou moins en bon état, et des machines brisées et partiellement détruites, c’était d’elles que provenaient les crépitements que Drakov avait entendu, les sirènes d’alarme, elles, semblaient provenir d’ailleurs.
Il regarda Léo et lui demanda :
D : Et pour Alix ?
L : Elle devrait reprendre conscience dans un moment, elle est toujours sous l’effet de cet encens et si elle ne reçoit pas d’injection comme la tienne, pas moyen qu’elle ne se réveille sans séquelles lourdes.
D : T’es vraiment un…
Léo lui lança un petit coffret, qu’il réceptionna. Il l’ouvrit, voyant un paquet de petites seringues contenant un liquide verdâtre. Léo s’expliqua :
L : De quoi s’assurer qu’Alix, toi et vos amis s’en sortent bien. Ça devrait aussi pouvoir mettre un coup de fouet à Tana et Crimson.
D : Je ne vois toujours pas ou tu veux en venir Léo.
Léo rangea les clés dans une des poches de son pantalon. Il déclara :
L : Pose ces seringues, ça vaudra mieux.
Drakov comprit, il s’avança vers un des coins de la pièce, y déposa le petit coffret. Il fixa Léo et lança :
D : Je suppose que sortir sans t’avoir vaincu n’est pas au programme ?
L : Exact. Tu devrais prendre une de tes…
Il ne termina pas sa phrase, Drakov lui colla un coup de poing magistral à une vitesse ahurissante. Ses gènes s’étaient activés, au Stade 2 bien sûr. Léo fut propulsé contre le mur. Il se releva, essuyant la bave mêlée de sang qui avait coulé de sa bouche et déclara, surpris :
L : Et tu es passé au Stade 2, bravo.
Léo activa sas gènes : Deux cornes jaillirent de ses tempes, sa peau prit une teinte noire, ses muscles enflèrent et ses yeux virèrent au rouge.
Il sourit et poursuivit :
L : Allez, viens Drakov, toi et moi on a un compte à régler.
D : C’est ça, ramène toi le singe.
Drakov et Léo se foncèrent mutuellement dessus. Le poing de l’un percuta la joue de l’autre en même temps, ils reculèrent tous les deux… Et prirent une bonne impulsion avant de s’élancer de nouveau vers l’autre. Drakov frappa le premier, envoyant son poing au creux de l’estomac de Léo, qui recula à peine avant de contre attaquer avec un coup de pied visant sa tête. Drakov esquiva en roulant dessous mais dut encaisser un coup de coude du jeune homme en pleine rotation. Il recula, en proie à la douleur.
Léo était fort, très fort même.
Il ne se démonta pourtant pas et contre attaqua : Il prit appui au sol et lança son genou en plein dans l’estomac de Léo. Le croisé Rajang toussa à l’impact. Drakov enchaîna, il joignit ses poings et les abattit sur le crâne de son ancien camarade de cellule. Léo vit le sol se rapprocher vite, très vite même. Il s’arrêta avec ses deux mains et prit appui au sol pour coller un coup de boule à Drakov. Ce dernier recula de plusieurs pas lors du choc. Léo poursuivit son assaut en essayant de le lui mettre un coup de pied rotatif. Drakov le bloqua an attrapant la jambe du croisé Rajang et en la faisant tourner. Léo, peu habitué des acrobaties, vrilla sur lui-même et s’écrasa lourdement au sol. Il dut rouler de côté pour éviter le coup de talon qui visait son crâne.
Prenant appui au sol, Léo se propulsa vers Drakov, coude en avant. Le croisé Tigrex ne vit venir le coup que trop tard et l’encaissa, il toussa une gerbe de sang à l’impact : Celui-là avait fait mal !
Léo enchaîna en ceinturant son opposant et en le plaquant au sol. Il asséna plusieurs coups de poing à la face couverte d’écailles jaunes et bleues, avant d’être finalement bloqué par Drakov, qui avait attrapé les poings du croisé Rajang avec ses mains. Il demanda, son arcade ruisselante de sang :
D : Pourquoi les avoir rejoint Léo ?
L : Tu ne pourrais pas comprendre Drakov. J’avais beaucoup de raisons, elle principalement.
Elle ? A qui faisait-il référence ? Drakov n’en savait rien pour le moment, ce n’était pas assez clair. Il vit pourtant le doute s’installer dans les yeux de Léo. Il profita de ce relâchement dans la pression sur ses mains pour repousser Léo en poussant sur le sol avec ses mains. Il utilisa son élan pour rendre son coup de boule au croisé Rajang, le sonnant par la même occasion.
Drakov enchaîna avec une droite. Léo la bloqua avec un de ses poings et repoussa Drakov d’un coup de pied en plein thorax.
Il soupira et lança :
L : On va devenir sérieux donc !
D : Ouais, quelque chose comme ça.
Léo se concentra un instant, sa peau se para de jaune par endroits, ses yeux virèrent au bleu. Drakov l’imita, ses écailles se parèrent des traces d’épaisses veines rouges vif, sur le visage et les avant-bras, ses yeux virèrent au rouge sang.
Léo fit craquer ses poings, Drakov sa nuque. Ils s’élancèrent l’un vers l’autre et ce fut un véritable déluge de coups qui plurent, chacun encaissant les coups de l’autre sans ciller et se contentant de contre attaquer.
Le scientifique sur le rebord eut un dernier relan de conscience : Les blessures que Léo lui avait infligées étaient trop sérieuses, il lui avait broyé la cage thoracique, aucune chance de survie à un tel traitement. Il vit pourtant les deux jeunes hybrides en train de se battre. Il s’éteignit quelques secondes plus tard, ayant eu l’impression d’assister au duel entre un Rajang et un Tigrex.
Drakov et Léo se repoussèrent mutuellement : Le premier ayant collé un violent coup de pied dans le ventre du second qui lui avait collé une droite.
Ils reculèrent donc, se faisant face. Léo s’élança, il frappa vite et fort : Un coup de poing, en plein dans l’estomac. Drakov ne le vit pas venir et recula de plusieurs pas sous l’effet de la douleur. Léo tenta d’en tire avantage et tenta une seconde droite. Cette dernière fut bloquée par la main de Drakov. Il tira sur le bras de Léo, le ramenant vers lui, et lui mit un coup de boule, en ayant pris soin de prendre un peu d’élan. Les deux furent sonnés pas l’impact et restèrent un instant à se tenir la tête pour recouvrer leurs sens. Drakov fut cependant plus rapide et utilisa ce court laps de temps pour tenter un balayage.
Léo heurta le sol. Il dut roule vivement pour esquiver le nouveau coup de talon qui le visait. Il se releva promptement et, tenta de nouveau de prendre appui au sol pour mettre un coup de coude. Drakov vit le coup venir cette fois et glissa sur le côté, frappant du pied les côtes du croisé Rajang. Ce dernier glissa au sol, se massant les côtes.
Léo se releva, il déclara :
L : T’es bien plus fort qu’avant, y a pas à en douter.
D : Ferme là un peu et bats-toi ! C’est bien ce que tu voulais non ?
Il se contenta de sourire pour répondre. Il s’élança vers Drakov, en prenant un bon appui au sol. Ce dernier tenta exactement la même chose. Tous deux se collèrent une droite magistrale, qui envoya chacun d’eux rouler au sol en peu plus loin. Ils se relevèrent promptement et filèrent à toute allure l’un vers l’autre.
Drakov commença avec un uppercut, lequel porta bien car Léo voulait lui mettre une droite. Léo décolla donc du sol, assez haut pour se prendre un coup de pied sauté en plein thorax. Il s’écrasa plus loin et toussa une gerbe de sang en rebondissant contre le sol dur de la salle.
Il se releva, tant bien que mal et lança :
L : Tu sais, si j lui ai fait ça, c’était pour son bien.
D : Mais de quoi tu parles à la fin ?!
L : D’Alix pauvre crétin !
Drakov recula d’un pas, puis il s’exclama :
D : C’est toi le crétin ! T’as failli la tuer, t’es au courant !
Pour toute réponse, Léo retira son gilet, laissant voir une immense cicatrice qui lui barrait le torse. Il avoua :
L : Elle aurait subi la même si je ne l’avais pas fait. Moi aussi j’avais des doutes en entrant dans cette organisation, voilà ce que ça m’as couté.
Drakov eut un mouvement de recul, Léo se mit à sourire et se remit en garde.
L : Mais maintenant c’est différent, je sers maîtresse Yasmir et maître Ethan, ceux qui doutent d’eux doivent être exécuté !
Drakov serra les poings, il fila droit vers son ancien camarade de cellule et le frappa au creux de l’estomac, sans qu’il n’ait eu le temps de réagir. Léo toussa une gerbe de sang.
Le croisé Tigrex poursuivit son assaut en fracassant le crâne du croisé Rajang contre le mur derrière lui d’un puissant coup de pied retourné. Drakov s’exclama :
D : Si tu prétends vouloir te battre, met-y au moins du tien !
L : Arf, tu m’as démasqué. Avoua Léo en se massant l’arrière du crâne, qui était un peu ouvert par le choc.
D : C’est évident Léo, lors de notre combat ce jour-là dans le désert, tu frappais bien plus fort que ça !
L : A cette époque, j’avais un but, aujourd’hui…
Drakov ne comprit pas cette dernière réplique. Léo commença :
L : Ecoute, je peux te demander un truc ?
D : Heu….. Commença Drakov.
L : Promet moi juste que tu t’occuperas bien d’elle… Maintenant, tu es assez fort pour la protéger…
D : Qu’est-ce que tu racontes Léo…
L : Promets le moi !
D : Bien… Je te le promets, je protègerai Alix.
L : Excellent… Je peux donc partir l’esprit tranquille désormais.
Il se remit péniblement en garde, Drakov fila droit vers lui. Il ne chercha pas à parer, il encaissa le coup de poing qui le fracassa dans le mur derrière lui, ses gènes étaient désactivés de toute façon… Il n’avait plus de force. Le coup lui fit mal, très mal, il sentit son crâne se briser. Il crache du sang, abondamment.
Drakov recula d’un bond et s’exclama :
D : Mais ?! Tu joues à quoi au juste ?!
L : En fin de compte, j’aurai un dernier service à te demander…
Drakov le regarda, Léo poursuivit :
L : Détruit cette organisation… Tue Ethan et Yasmir… Ils sont la cause de tous vos troubles, à toi et Alix… Ils ne vous laisseront pas en paix avant d’avoir eu votre peau.
D : Tu les idolâtrais y a pas cinq minutes…
L : Une sorte de motivation pour que tu ne désactive pas tes gènes contre moi…
D : Tsss…
L : Maintenant, laisse-moi t’expliquer pour Alix… Oui, j’ai été amoureux d’elle, fou amoureux d’elle…
D : C’est pas nouveau ça…
L : Je sais bien… Ce que tu ne sais pas c’est que pendant tout notre périple autour du monde, elle ne m’a jamais donné plus d’un baiser sur la joue…
D : Je… Je l’ignorais…
L : Oui… Drakov, elle ne faisait que parler de toi, elle n’a jamais cessé de tarir d’éloges sur comment tu nous avais tous faits sortir de nos cellules ce jour-là.
D : Tartaros avait fait pas mal de boulot déjà faut dire.
L : Paraît-il… Mais celui qui a défoncé les portes de nos cages et nous a libéré, celui qui à nos yeux à tous était notre sauveur, c’était toi…
D : Heureux de l’apprendre…
Drakov s’en souvenait… C’était bien après les évènements qu’il avait revécu sur le fauteuil… A ce moment-là, il pouvait quasiment contrôler le pouvoir de ses gènes et, après une injection, il les avait activés, tué le scientifique et le garde puis c’était enfui dans les couloirs… Pour les trouver partiellement calcinés, son frère assis en tailleur au milieu de corps brûlés. Il lui avait ensuite donné les positions des autres survivants et Drakov les avait tirés de leurs sections, un par un. Ils s’étaient ensuite tous réunis, une troupe de gamins de huit ans croisés avec des monstres. Et ils avaient purement et simplement détruits cette base et toute personne à son intérieur avant de se séparer…
Léo tira Drakov de sa rêverie :
L : Je suis content qu’elle ait enfin trouvé son bonheur… Et quelqu’un qui puisse la protéger à ma place…
D : Toujours est-il que ce jour-là, tu l’as presque tuée…
L : Faux, c’est moi qui ai indiqué sa position à Tartaros…
Drakov recula d’un pas : s’il avait su, il ne se serait jamais autant déchaîné sur Léo !
Il essaya de bégayer quelque chose, mais Léo le prit de vitesse :
L : Ne t’en fais pas, je vous ai assez fait de mal à tous les deux… Ma mort est amplement méritée… Ne lui dis rien de ce que je viens de raconter...
D : Léo….
L : Drakov, offre-moi une mort digne de celles des coutumes de mon pays… Fais-moi mourir comme un guerrier !
Il avait toussé une gerbe de sang en s’exclamant sur la dernière phrase. Il se releva, tenant à peine sur ses jambes. Il ouvrit les bras et se mit à sourire. Une larme coula sur la joue de Drakov, qui dégaina ses deux katanas. Sans désactiver ses gènes, il s’élança vers Léo, qui lança un dernier mot :
L : Merci…
Les deux lames tombèrent, ouvrant un X colossal dans le torse du jeune homme. Le sang jaillit, son corps tomba, d’abord à genou puis en avant, à côté de Drakov.
Le jeune homme rengaina ses deux armes, les épurant du sang de son ancien ami. Ses gènes se désactivèrent, il sentit une vive douleur mais pourtant il ne cilla pas. Il avança vers le coin de la pièce et rangea le coffret de seringues dans sa sacoche. Il s’approcha ensuite du corps de Léo et prit les clés dans sa poche. Il sortit de sa cellule et alla vers celle d’Alix, silencieux. Il entra, défit les attaches et prit la jeune femme dans ses bras.
Les hommes en armures noires et un scientifique entrèrent à cet instant, Drakov lança, avant qu’ils n’aient le temps de parler :
D : Ramenez nous avec les autres, je ne tenterai rien de stupide, je sais bien que je n’aurai aucune chance.
S : Au moins vous êtes raisonnable… Quand à cette pagaille.
D : Je n’en suis en rien responsable, seul Léo est impliqué dans tout ça.
S : Où est-il ?
D : Dans ma cellule, mort.
Il parle dans ce code étrange, un des hommes partit vers ladite cellule et confirma sans doute les dires de Drakov en criant une phrase codée, car le scientifique reprit :
S : Bien, suivez nous, mais pas de folies sinon…
D : Oui, je sais…
Il les suivit, portant Alix dans ses bras comme on porterait une princesse. Il rejoignit finalement les autres. Il déposa Alix dans un des lit et s’assit à ses côtés. Tana le vit et fit un pas en arrière :
Tana : Drakov ça va bien ?
D : Oui…
Tana : Mais t’es couvert de blessures !
D : Je vais bien je te dis…
C : Ta rage est perceptible d’ici…
D : Ta gueule.
Crimson se mit à sourire : Jamais on ne lui avait parlé avec autant de franchise, ça lui faisait plaisir, même s’il venait de prendre une insulte en pleine poire.
Drakov profita d’une accalmie dans les relèves pour sortir le petit coffret. Il en tira trois seringues. Il en donna deux à Tana, une à Crimson et leur expliqua :
D : Une pour vous et la seconde que tu as Tana, c’est pour Larah.
C : Et c’est ?
D : Le dernier cadeau d’un ami.
Il ne chercha pas à en savoir plus. Drakov fit une injection à Alix, qui émergea très lentement, Crimson et Tana récupérèrent lentement leurs pouvoirs, Larah émergeait difficilement. Il rangea la boîte, dans laquelle il ne restait que deux seringues pleines.
Crimson lança :
C : Bien, on va faire encore jouer un peu la comédie et faire comme si on était sous sédatifs, reçu Tana ?
Tana : Yep.
Drakov sentait très clairement la rage qui bouillait dans le croisé Fatalis Pourpre. Il lança :
D : Evite quand même d’en cramer un par inadvertance.
Crimson lui rendit un sourire, la relève prit poste à ce moment-là.
Plus haut dans la montagne, Rupert avait installé Tartaros, toujours KO, dans une petite caverne et avait allumé un feu. De toute façon, sa seule présence était une arme de dissuasion massive, personne ne se risquerait à les suivre.
Keil jaillit du blizzard à ce moment-là, Rupert commenta :
R : Heureux d’avoir pu compter sur toi.
K : Mais ! J’ai perdu le contrôle sur mon corps… Puis j’ai mais Sarah KO !
R : Mouais, j’ai déjà vu plus probant… Plus important, on va devoir attendre ici que l’autre reprenne conscience avant d’y retourner et ça risque de prendre du temps.
K : Mais ! Et pour Tana ?!
R : Ecoute, t’as vu la force de ces types ? Ils me tiennent tête et ils sont nombreux. Tu veux la sauver ? Vas-y mais ce sera sans moi gamin. Il nous faut l’autre pyromane.
Keil siffla puis lâcha :
K : Bon, c’est bon, on va attendre…
Ils restèrent donc ainsi autour du feu, à vérifier l’état de Tartaros, qui convulsait encore un peu.
HRP : Si un truc gêne dites le, j'éditerai
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Le calme revint... Les soldats se rassemblèrent et encerclèrent le groupe. Emhyt était soulevé par Néo, qui répétait ce nom, lui plaisait il ? Drakov gardait une main sur un de ses katanas. On entendit une voix mécanisée résonner :
"Mmmmmmh... vous avez tué Leo. Jolie performance. Le test est concluant, cet incapable était bien trop faible pour tenter les meilleures expériences de Naeky. Cependant... Drakov... Tu es un sujet qui pourrait être pas mal..."
Tana fit remarquer :
"Voix truquée. Cherchez pas qui c'est."
"Keil" commença à émerger... il se leva en disant :
"Cet enfoiré m'a rendu mon corps... Mais si c'était pour être là c'était pas la peine !"
Il attrapa immédiatement la faux à ses pieds et décapita les trois soldats près de lui. Il posa le pied sur un cadavre, fit tournoyer la faux tandis que les soldats le visaient et hurla :
"J'ai survécu à un Keilacta, alors moi, Sard, vous ne pourrez pas me tuer aussi facilement ! J'ai quelques cadeaux de Keil après tout..."
En effet, il avait des dizaines de fioles à sa ceinture, de soin, d'énergie, de tout. Il fonça dans le tas, tranchant tout ce qui passait, dès qu'on le frappait, il buvait une potion de soin fabriquée par Tana pour Keil. Il arriva enfin face à Néo, qui arrêta son coup de faux avec son avant bras, posa Emhyt et dit :
- Tu m'as fait mal...
- T'es pas au bout de tes peines coco.
Néo le repoussa à l'aide d'une vague de flamme, Sard fit un saut périlleux et toucha tranquillement le sol. Néo ordonna, calmement :
"Ymmaw... Assahaw ma lrav mà pyc... Em vyid xia Nryh mac juea... Ma Wuteispny yddahtc."
On força le groupe à se déplacer vers la sortie, laissant Sard affronter Néo qui avait dégainé ses katars. Ils marchaient dans la neige, vers le grand bâtiment. Ils arrivèrent au bout de 10 minutes de marche. Il y avait 3 bâtiments : Un grand aux grandes baies vitrées, un moyen entièrement blindé et clos. Et l'entrée des ruines abandonnées... On les envoya dans ce dernier. Les ruines en question n'étaient pas encore visible. Il y avait d'abord une forêt de 500 mètres avant. La voix de tout à l'heure sonna à nouveau.
"Mes chers amis... Ici se trouve votre dernier test ! Tout d'abord ! Survivez... Allez... 15 minutes ! Je suis cool. Les espèces sont joyeuses, les plantes normales, l'eau potable... Et... Le Zodiumbra d'humeur à jouer..."
Un immense rugissement tétanisa le groupe.
"Mesdames et messieurs, il est 13H. Bonne journée... Pour sortir, passez par la porte de droite. Ah non, y a pas de sortie. La compagnie Linenair vous souhaite un bon voyaaaaage !"
Sard enchaînait Néo qui parait les coups. Il discutaillait aussi :
- Tiens tiens. Pas de flammes ?
- Je les aime pas... Elles me font peur... Et j'aime pas avoir peur.
- T'as un grain toi...
Néo esquiva le coup rotatif de Sard et lui entailla le visage en faisant voltiger sa faux avec un coup de genou.
- Merde ma lame !
- Tu n'avais qu'à t'en faire faire une plus petite...
- Tsss !
Sard recula et reprit son arme. Néo souffla finalement :
- Toi aussi tu me fais peur. Je vais te tuer pour plus avoir peur.
- Logique. Comment je fais moi pour m'en sortir ?
- Trouve le mot magique...
- Chaussette ?
- C'était de l'ironie.
- Oups.
Et pendant ce temps... Un groupe était en proie à la terreur...
"Mmmmmmh... vous avez tué Leo. Jolie performance. Le test est concluant, cet incapable était bien trop faible pour tenter les meilleures expériences de Naeky. Cependant... Drakov... Tu es un sujet qui pourrait être pas mal..."
Tana fit remarquer :
"Voix truquée. Cherchez pas qui c'est."
"Keil" commença à émerger... il se leva en disant :
"Cet enfoiré m'a rendu mon corps... Mais si c'était pour être là c'était pas la peine !"
Il attrapa immédiatement la faux à ses pieds et décapita les trois soldats près de lui. Il posa le pied sur un cadavre, fit tournoyer la faux tandis que les soldats le visaient et hurla :
"J'ai survécu à un Keilacta, alors moi, Sard, vous ne pourrez pas me tuer aussi facilement ! J'ai quelques cadeaux de Keil après tout..."
En effet, il avait des dizaines de fioles à sa ceinture, de soin, d'énergie, de tout. Il fonça dans le tas, tranchant tout ce qui passait, dès qu'on le frappait, il buvait une potion de soin fabriquée par Tana pour Keil. Il arriva enfin face à Néo, qui arrêta son coup de faux avec son avant bras, posa Emhyt et dit :
- Tu m'as fait mal...
- T'es pas au bout de tes peines coco.
Néo le repoussa à l'aide d'une vague de flamme, Sard fit un saut périlleux et toucha tranquillement le sol. Néo ordonna, calmement :
"Ymmaw... Assahaw ma lrav mà pyc... Em vyid xia Nryh mac juea... Ma Wuteispny yddahtc."
On força le groupe à se déplacer vers la sortie, laissant Sard affronter Néo qui avait dégainé ses katars. Ils marchaient dans la neige, vers le grand bâtiment. Ils arrivèrent au bout de 10 minutes de marche. Il y avait 3 bâtiments : Un grand aux grandes baies vitrées, un moyen entièrement blindé et clos. Et l'entrée des ruines abandonnées... On les envoya dans ce dernier. Les ruines en question n'étaient pas encore visible. Il y avait d'abord une forêt de 500 mètres avant. La voix de tout à l'heure sonna à nouveau.
"Mes chers amis... Ici se trouve votre dernier test ! Tout d'abord ! Survivez... Allez... 15 minutes ! Je suis cool. Les espèces sont joyeuses, les plantes normales, l'eau potable... Et... Le Zodiumbra d'humeur à jouer..."
Un immense rugissement tétanisa le groupe.
"Mesdames et messieurs, il est 13H. Bonne journée... Pour sortir, passez par la porte de droite. Ah non, y a pas de sortie. La compagnie Linenair vous souhaite un bon voyaaaaage !"
Sard enchaînait Néo qui parait les coups. Il discutaillait aussi :
- Tiens tiens. Pas de flammes ?
- Je les aime pas... Elles me font peur... Et j'aime pas avoir peur.
- T'as un grain toi...
Néo esquiva le coup rotatif de Sard et lui entailla le visage en faisant voltiger sa faux avec un coup de genou.
- Merde ma lame !
- Tu n'avais qu'à t'en faire faire une plus petite...
- Tsss !
Sard recula et reprit son arme. Néo souffla finalement :
- Toi aussi tu me fais peur. Je vais te tuer pour plus avoir peur.
- Logique. Comment je fais moi pour m'en sortir ?
- Trouve le mot magique...
- Chaussette ?
- C'était de l'ironie.
- Oups.
Et pendant ce temps... Un groupe était en proie à la terreur...
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
- C’est quoi ce truc, encore ?! Cria Tana. Ne me dîtes pas qu’il y a vraiment un Zodiumbra ici ?!
- Mo-mo-motus ! Bien joué chérie ! T’as gagné le droit de faire tes prières ! Ricana la voix-off.
- Ils se foutent de nous, grinça Crimson…
Les chasseurs se tenaient côte à côte… Crimson et Drakov bouillait sur place, avec Alix entre les deux, émergeant encore. Tana était inquiète... Neilla ne comprenait pas de quel monstre Tana parlait, Talf surveillait des gens derrière… Ils se rapprochaient et ils étaient armés, mais pas comme les soldats de la base… Il détourna son regard quand Larah eut un autre vertige. Il la rattrapa et la remit debout… Elle souriait pâlement pour rassurer Talf… Il la soutenait d’une épaule. Elle le remercia, avec la force qu’il lui restait. Tana la regarda du coin de l’œil, cette expérience avait peut-être eut une mauvaise influence sur l’œil… Si c’était le cas, alors il ne lui resterait pas longtemps à vivre si elle affrontait le dragon ancien comme ça… Crimson se retourna soudainement ! Tout alla très vite. Talf se retrouva les fesses dans la neige et quand il essaya de se relever pour affronter les hommes armés, il se retrouva encore à terre… Crimson et Drakov se retournèrent et se préparèrent au combat, mais Tana les retint tous les deux, ils essayèrent de se dégager mais Tana les tenait fermement. Neilla aida en vitesse Talf, ce dernier était prêt à se frotter encore aux deux types qui tenaient Larah, couteau sous le cou. Un troisième se montra et retira ses gants en commençant à parler :
- Ne vous inquiétez pas, on vous l’emprunte. Pas pour très longtemps… J’ai un ami qui veut lui parler…
Neilla poussa un petit cri quand elle vit le visage de l’homme… Einon.… Laft jura ( deux assauts repoussés… ) et recula quand des lames scintillèrent près de son cou. Tana s’avança et dit :
- D’accord.
- Quoi ?! explosa Alix, on ne va pas les lassait l’emmener !
- Elle sera plus en sécurité entre leurs mains qu’ici…
- Qu’est-ce que tu en sais ?
- Ils ne lui feraient pas de mal, sinon il aurait gardé ses gants, pour ne pas se tacher les mains…
- Tu connais les codes de ma Maison ?
- Comment pourrais-je ne pas connaître, siffla Tana, dégagez de ma vue ! Pourriture !
- On reviendra vous la déposera pour l’affrontement… A moins que vous attendiez ?
- C’est pas moi qui décide ! Cria la voix off. Je vous le dis dès que possible ! Hmm… … … Vous avez cinq minutes !
- Alors on se bouge ma grande, cria Einon à Larah, qui n’avait pas vraiment le choix…
En fait, elle ne se rendait pas compte de ce qu’il se passait… Elle était à moitié sous sédatif… Einon ne faisait que râler d’ailleurs, les deux hommes qui l‘accompagnaient finirent par la porter. Einon récupéra juste ses armes et continua de râler à cause du peu de temps qu’ils avaient… Ils marchèrent dans un couloir, tournèrent trois fois à droite et arrivèrent dans une grande salle éclairait par des torches très proches les unes des autres, donnant un effet éclatant sur les mur, le tout ornait d’un lustre en minerai lumière, tenu par trois cordes, reliées à 3 gros tonneaux cachés derrière des énormes piliers. Au centre de la salle, au bout d’un long chemin de tapis rouge se tenait un trône. Salle de fête en déduit Larah, qui était évanouie « d’un œil »… Elle nota chaque détail possible, son regard se tenait désormais sur ce trône vide. Elle ne voyait pas bien de loin mais remarqua trois silhouettes floues. Maudits médicaments… Elle reconnut celle du scientifique qui s’approcha et lui tendit une serringue. Elle l’a pris et se l’enfonça dans le bras. Ça avait la même couleur que le truc de Drakov, alors bon, si ça lui permet de se réveiller un peu plus. Elle battit des paupières et se pencha en avant. Le scientifique lui tapa dans le dos en rigolant. Elle le considérait comme un gentil, car Einon lui donna un coup de pied au derrière, et peu de gens se donnent des coups dans les fesses quand ils sont amis… Elle émergea totalement, quand elle releva d’un seul coup la tête… Einon se frotta les mains en ricanant. C’était comme ci elle émergeait du sommeil, d’un rêve… Comme ci elle venait d’être réveillée par un énorme wyverne ! Derrière le trône, une grosse créature noire et bleue grognait… Il était enchaîné, mais sa corpulence faisait peur. Et sa gueule abritait de dangereuses dents bien taillées, dont deux très grosses au niveau des canines. Un homme tenait dessus. On aurait dit qu’il s’apprêtait à partir, vu comment il était emmitouflé dans des vêtements épais. Il se tourna vers Larah et dégagea son visage, il était trop loin pour que Larah essaie de le reconnaître. Il fit tourner sa bête dans sa direction. Elle bondit sur la table et la brisa, en passant. Larah fit quelques pas de côté, calme. Elle se rapprocha d’un des piliers et murmura :
- M’affronter dans un lieu pareil, c’est risqué…
- Même sans arme ? Demanda l’homme.
- Même sans arme, sourit Larah. Votre lustre, là, très belle pièce, mais il suffit de donner un coup de griffe dans l’une des cordes pour exploser sa suspension… Votre bestiole pourrait m’aider, et ça vous tomberait dessus…
- Maître, laissez-moi m’en débarrasser !
- Silence, Einon ! Je voulais voir si ce qu’on raconter était vrai… Tu es donc une génie de la tactique…
- Il faut voir à quel point. J’observe juste mon environnement… Après, je ne peux pas tout faire à chaque fois, le corps humain a ses limites…
- Je comprends… Mais je ne vois pas tout comme vous… J’ai entendu parler d’un Fatalis non loin d’ici. J’ai de suite essayé d’arriver le plus vite possible, car voyez vous, j’ai des comptes à régler avec un monstre de cette espèce… J’ai appris par la même occasion la présence d’un autre Fatalis… Comment le savoir ? Le comportement des autres bestioles… Et même quand celui blessé a vu son imposante présence disparaître, il en subsistait toujours une… La vôtre… Je vois en vous un potentiel extraordinaire. Plus grand que ces monstres croisés… Vous, vous avez autre chose. Je n’arrive pas à savoir quoi, mais mon ami scientifique le sait, si il le découvre… Je crois savoir à peu près tout de vous, Mademoiselle Tian, si je puis vous appeler par votre vrai nom, ce serait un honneur…
- Sans façon, grinça Larah.
- Bien, il n’y a aucun problème… Ne soyons pas ennemis, Larah, vous le regretterez très vite sinon. Je suis prêt à vous secourir si vous n’arriviez pas à en finir avec le Zodiumbra…
Ce nom rappela une vive douleur à Larah. Elle se retourna et prit ses armes, elle se dirigea vers la sortie, elle entendit seulement le titre de cet homme… « Le Conte »…
Einon ne la ramena même pas, il sourit en la voyant rejoindre ses camarades, maintenant bien remise… Mais elle ne parla pas de ce qu’elle avait vu et de quoi elle avait discuté. Il y a un temps pour tout.
- Mo-mo-motus ! Bien joué chérie ! T’as gagné le droit de faire tes prières ! Ricana la voix-off.
- Ils se foutent de nous, grinça Crimson…
Les chasseurs se tenaient côte à côte… Crimson et Drakov bouillait sur place, avec Alix entre les deux, émergeant encore. Tana était inquiète... Neilla ne comprenait pas de quel monstre Tana parlait, Talf surveillait des gens derrière… Ils se rapprochaient et ils étaient armés, mais pas comme les soldats de la base… Il détourna son regard quand Larah eut un autre vertige. Il la rattrapa et la remit debout… Elle souriait pâlement pour rassurer Talf… Il la soutenait d’une épaule. Elle le remercia, avec la force qu’il lui restait. Tana la regarda du coin de l’œil, cette expérience avait peut-être eut une mauvaise influence sur l’œil… Si c’était le cas, alors il ne lui resterait pas longtemps à vivre si elle affrontait le dragon ancien comme ça… Crimson se retourna soudainement ! Tout alla très vite. Talf se retrouva les fesses dans la neige et quand il essaya de se relever pour affronter les hommes armés, il se retrouva encore à terre… Crimson et Drakov se retournèrent et se préparèrent au combat, mais Tana les retint tous les deux, ils essayèrent de se dégager mais Tana les tenait fermement. Neilla aida en vitesse Talf, ce dernier était prêt à se frotter encore aux deux types qui tenaient Larah, couteau sous le cou. Un troisième se montra et retira ses gants en commençant à parler :
- Ne vous inquiétez pas, on vous l’emprunte. Pas pour très longtemps… J’ai un ami qui veut lui parler…
Neilla poussa un petit cri quand elle vit le visage de l’homme… Einon.… Laft jura ( deux assauts repoussés… ) et recula quand des lames scintillèrent près de son cou. Tana s’avança et dit :
- D’accord.
- Quoi ?! explosa Alix, on ne va pas les lassait l’emmener !
- Elle sera plus en sécurité entre leurs mains qu’ici…
- Qu’est-ce que tu en sais ?
- Ils ne lui feraient pas de mal, sinon il aurait gardé ses gants, pour ne pas se tacher les mains…
- Tu connais les codes de ma Maison ?
- Comment pourrais-je ne pas connaître, siffla Tana, dégagez de ma vue ! Pourriture !
- On reviendra vous la déposera pour l’affrontement… A moins que vous attendiez ?
- C’est pas moi qui décide ! Cria la voix off. Je vous le dis dès que possible ! Hmm… … … Vous avez cinq minutes !
- Alors on se bouge ma grande, cria Einon à Larah, qui n’avait pas vraiment le choix…
En fait, elle ne se rendait pas compte de ce qu’il se passait… Elle était à moitié sous sédatif… Einon ne faisait que râler d’ailleurs, les deux hommes qui l‘accompagnaient finirent par la porter. Einon récupéra juste ses armes et continua de râler à cause du peu de temps qu’ils avaient… Ils marchèrent dans un couloir, tournèrent trois fois à droite et arrivèrent dans une grande salle éclairait par des torches très proches les unes des autres, donnant un effet éclatant sur les mur, le tout ornait d’un lustre en minerai lumière, tenu par trois cordes, reliées à 3 gros tonneaux cachés derrière des énormes piliers. Au centre de la salle, au bout d’un long chemin de tapis rouge se tenait un trône. Salle de fête en déduit Larah, qui était évanouie « d’un œil »… Elle nota chaque détail possible, son regard se tenait désormais sur ce trône vide. Elle ne voyait pas bien de loin mais remarqua trois silhouettes floues. Maudits médicaments… Elle reconnut celle du scientifique qui s’approcha et lui tendit une serringue. Elle l’a pris et se l’enfonça dans le bras. Ça avait la même couleur que le truc de Drakov, alors bon, si ça lui permet de se réveiller un peu plus. Elle battit des paupières et se pencha en avant. Le scientifique lui tapa dans le dos en rigolant. Elle le considérait comme un gentil, car Einon lui donna un coup de pied au derrière, et peu de gens se donnent des coups dans les fesses quand ils sont amis… Elle émergea totalement, quand elle releva d’un seul coup la tête… Einon se frotta les mains en ricanant. C’était comme ci elle émergeait du sommeil, d’un rêve… Comme ci elle venait d’être réveillée par un énorme wyverne ! Derrière le trône, une grosse créature noire et bleue grognait… Il était enchaîné, mais sa corpulence faisait peur. Et sa gueule abritait de dangereuses dents bien taillées, dont deux très grosses au niveau des canines. Un homme tenait dessus. On aurait dit qu’il s’apprêtait à partir, vu comment il était emmitouflé dans des vêtements épais. Il se tourna vers Larah et dégagea son visage, il était trop loin pour que Larah essaie de le reconnaître. Il fit tourner sa bête dans sa direction. Elle bondit sur la table et la brisa, en passant. Larah fit quelques pas de côté, calme. Elle se rapprocha d’un des piliers et murmura :
- M’affronter dans un lieu pareil, c’est risqué…
- Même sans arme ? Demanda l’homme.
- Même sans arme, sourit Larah. Votre lustre, là, très belle pièce, mais il suffit de donner un coup de griffe dans l’une des cordes pour exploser sa suspension… Votre bestiole pourrait m’aider, et ça vous tomberait dessus…
- Maître, laissez-moi m’en débarrasser !
- Silence, Einon ! Je voulais voir si ce qu’on raconter était vrai… Tu es donc une génie de la tactique…
- Il faut voir à quel point. J’observe juste mon environnement… Après, je ne peux pas tout faire à chaque fois, le corps humain a ses limites…
- Je comprends… Mais je ne vois pas tout comme vous… J’ai entendu parler d’un Fatalis non loin d’ici. J’ai de suite essayé d’arriver le plus vite possible, car voyez vous, j’ai des comptes à régler avec un monstre de cette espèce… J’ai appris par la même occasion la présence d’un autre Fatalis… Comment le savoir ? Le comportement des autres bestioles… Et même quand celui blessé a vu son imposante présence disparaître, il en subsistait toujours une… La vôtre… Je vois en vous un potentiel extraordinaire. Plus grand que ces monstres croisés… Vous, vous avez autre chose. Je n’arrive pas à savoir quoi, mais mon ami scientifique le sait, si il le découvre… Je crois savoir à peu près tout de vous, Mademoiselle Tian, si je puis vous appeler par votre vrai nom, ce serait un honneur…
- Sans façon, grinça Larah.
- Bien, il n’y a aucun problème… Ne soyons pas ennemis, Larah, vous le regretterez très vite sinon. Je suis prêt à vous secourir si vous n’arriviez pas à en finir avec le Zodiumbra…
Ce nom rappela une vive douleur à Larah. Elle se retourna et prit ses armes, elle se dirigea vers la sortie, elle entendit seulement le titre de cet homme… « Le Conte »…
Einon ne la ramena même pas, il sourit en la voyant rejoindre ses camarades, maintenant bien remise… Mais elle ne parla pas de ce qu’elle avait vu et de quoi elle avait discuté. Il y a un temps pour tout.
Re: [ON] Froide attirance dorée...
HRP : Je voyais pas quoi faire d'autre donc post court, Roy, je te laisse commencer la baston contre le lézard ^^ (c'est le tien après tout ^^)
Larah rejoignit ses camarades, rapidement, Talf demanda :
Talf : ça va, ils ne t'ont rien fait ?
L : Oui oui, ne t'en fais pas.
C : Tu as l'air bien plus en forme qu'avant.
L : On causera de ça plus tard, tu veux ?
La voix-off se fit de nouveau entendre :
VO : Héhéhé... ça y est, il est libre, gare à vous !
Un rugissement proprement tonitruant résonna dans la zone qui leur servait de champ de bataille. Crimson jura :
C : Autant vous le dire de suite, les Zodiumbras, c'est pas mon fort.
Tana : C'était prévisible, tu as beau maîtriser le feu, tu reste avant tout issu des ténèbres.
Les autres ne comprirent pas, Drakov demanda :
D : Puis d'abord, c'est quoi un Zodiumbra ?
Tana : Concrètement ? Un Dragon Ancien capable de changer de forme selon l'heure et qui utilise Lumière et Ténèbres comme éléments.
A : Génial, en plus des savant fous, on doit se farcir un méga Dragon...
Tana : Aucune chance qu'on le tue, tout au plus, on le fera fuir.
Talf : C'est balèze à ce point ?! On va se faire démolir, quelque chose de bien...
Crimson serra les poings, puis expliqua :
C : Face à un ennemi aussi sérieux, mieux vaut ne pas déconner. Drakov, Alix, n'activez les votres que quand vous le verrez.
Les deux jeunes Chasseurs acquiescèrent. Ils commencèrent donc à avancer dans ladite forêt, en formation serrée. Crimson et Tana attendaient le dernier moment pour utiliser leurs pouvoirs, garder un effet de surprise semblait un minimum.
Ils marchèrent donc un petit moment au travers de ce bosquet, cherchant un endroit où ils seraient en sécurité. Tana lança :
Tana : Un truc me chiffone quand même... Comment l'ont-ils attrapé ?
C : J'aurai bien demandé à l'autre savant mais apparament les intrus ont causé pas mal de bordel et l'ont laissé totalement HS.
Tana (à l'oreille de Crimson) : J'ai ma petite idée sur leur identitée...
C (lui répondant de la même façon) : Moi aussi. Mais ne dis rien aux autres, ça les perturberait, et face à un ennemi aussi puissant, on va éviter d'avoir deux ou trois invalides de plus.
Tana : Oui.
Ils hochèrent mutuellement la tête, les autres ne comprirent pas. Ils tendaient tous l'oreilles, guettant le moindre signe annonciateur de l'arrivée imminante du Zodiumbra : Un battement d'aile, un souffle, un bruit de pas, n'importe quoi !
Ils ne perçevaient pourtant rien de tout cela. Ils n'avaient pourtant l'impression d'être observés...
Ils débouchèrent sur une clairière traversée par un petit ruisseau d'à peine quelques centimètres, en son centre, se tenait un majestueux dragon : Il les fixait de ses yeux dorés mi-clos, sa tête fine pointée vers eux. Il mesurait vingt-cinq bons mètres de long pour environ cinq de haut, un vrai titan. Ses écailles jaunes pâles brillaient à travers les quelques rayons de soleil qui filtraient au travers des nuages. Il était svelte, très svelte. Sur son dos, deux majestueuses ailes étaient repliées quasiment à l'horizontale, elles brillaient au soleil. Son dos était aussi parcouru par deux immenses pointes, une à la base du cou et une entre les ailes. Ses pattes avant plsu grandes lui donnaient un air hautain, pourtant, il irradiait d'une puissance incommensurable. Une lame demi circulaire terminait sa longue queue, de plus, ses crocs et ses griffes ne semblaient pas du tout du genre à casser facilement.
Le grand dragon les vit et souffla un peu, il poussa de nouveau un puissant rugissement, qui les forca tous à se protéger les tympans. Ils se relevèrent, prêts à recevoir l'assaut, mais il ne vint pas : Le Zodiumbra les attendait, ce cri n'était qu'un avertissement.
Alix recula d'un pas :
A : On a vraiment une chance contre CA ?!
C : Techniquement, non.
L : Au moins, ça a le mérite d'être clair.
Crimson dégaina sa GS d'Obsidienne et se mit à sourire, puis il lança :
C : Mais la chasse, c'est 10% de chance, 20% de technique ... Et 70% de folie.
Ils ne répondirent pas à ces mots, dégainant tous leurs armes. Le combat s'annonçait rude, sans doute le plus rude qu'ils aient jamais traversé depuis des lustres.
Drakov et Alix activèrent leurs gènes après avoir dégainés, Crimson suivit le mouvement, Tana sautillait sur place, Neilla banda son arc, moyennement rassurée, Larah brandit son arme, tant bien que mal, et Talf se mit devant elle, prêt à tout pour la défendre.
Larah rejoignit ses camarades, rapidement, Talf demanda :
Talf : ça va, ils ne t'ont rien fait ?
L : Oui oui, ne t'en fais pas.
C : Tu as l'air bien plus en forme qu'avant.
L : On causera de ça plus tard, tu veux ?
La voix-off se fit de nouveau entendre :
VO : Héhéhé... ça y est, il est libre, gare à vous !
Un rugissement proprement tonitruant résonna dans la zone qui leur servait de champ de bataille. Crimson jura :
C : Autant vous le dire de suite, les Zodiumbras, c'est pas mon fort.
Tana : C'était prévisible, tu as beau maîtriser le feu, tu reste avant tout issu des ténèbres.
Les autres ne comprirent pas, Drakov demanda :
D : Puis d'abord, c'est quoi un Zodiumbra ?
Tana : Concrètement ? Un Dragon Ancien capable de changer de forme selon l'heure et qui utilise Lumière et Ténèbres comme éléments.
A : Génial, en plus des savant fous, on doit se farcir un méga Dragon...
Tana : Aucune chance qu'on le tue, tout au plus, on le fera fuir.
Talf : C'est balèze à ce point ?! On va se faire démolir, quelque chose de bien...
Crimson serra les poings, puis expliqua :
C : Face à un ennemi aussi sérieux, mieux vaut ne pas déconner. Drakov, Alix, n'activez les votres que quand vous le verrez.
Les deux jeunes Chasseurs acquiescèrent. Ils commencèrent donc à avancer dans ladite forêt, en formation serrée. Crimson et Tana attendaient le dernier moment pour utiliser leurs pouvoirs, garder un effet de surprise semblait un minimum.
Ils marchèrent donc un petit moment au travers de ce bosquet, cherchant un endroit où ils seraient en sécurité. Tana lança :
Tana : Un truc me chiffone quand même... Comment l'ont-ils attrapé ?
C : J'aurai bien demandé à l'autre savant mais apparament les intrus ont causé pas mal de bordel et l'ont laissé totalement HS.
Tana (à l'oreille de Crimson) : J'ai ma petite idée sur leur identitée...
C (lui répondant de la même façon) : Moi aussi. Mais ne dis rien aux autres, ça les perturberait, et face à un ennemi aussi puissant, on va éviter d'avoir deux ou trois invalides de plus.
Tana : Oui.
Ils hochèrent mutuellement la tête, les autres ne comprirent pas. Ils tendaient tous l'oreilles, guettant le moindre signe annonciateur de l'arrivée imminante du Zodiumbra : Un battement d'aile, un souffle, un bruit de pas, n'importe quoi !
Ils ne perçevaient pourtant rien de tout cela. Ils n'avaient pourtant l'impression d'être observés...
Ils débouchèrent sur une clairière traversée par un petit ruisseau d'à peine quelques centimètres, en son centre, se tenait un majestueux dragon : Il les fixait de ses yeux dorés mi-clos, sa tête fine pointée vers eux. Il mesurait vingt-cinq bons mètres de long pour environ cinq de haut, un vrai titan. Ses écailles jaunes pâles brillaient à travers les quelques rayons de soleil qui filtraient au travers des nuages. Il était svelte, très svelte. Sur son dos, deux majestueuses ailes étaient repliées quasiment à l'horizontale, elles brillaient au soleil. Son dos était aussi parcouru par deux immenses pointes, une à la base du cou et une entre les ailes. Ses pattes avant plsu grandes lui donnaient un air hautain, pourtant, il irradiait d'une puissance incommensurable. Une lame demi circulaire terminait sa longue queue, de plus, ses crocs et ses griffes ne semblaient pas du tout du genre à casser facilement.
Le grand dragon les vit et souffla un peu, il poussa de nouveau un puissant rugissement, qui les forca tous à se protéger les tympans. Ils se relevèrent, prêts à recevoir l'assaut, mais il ne vint pas : Le Zodiumbra les attendait, ce cri n'était qu'un avertissement.
Alix recula d'un pas :
A : On a vraiment une chance contre CA ?!
C : Techniquement, non.
L : Au moins, ça a le mérite d'être clair.
Crimson dégaina sa GS d'Obsidienne et se mit à sourire, puis il lança :
C : Mais la chasse, c'est 10% de chance, 20% de technique ... Et 70% de folie.
Ils ne répondirent pas à ces mots, dégainant tous leurs armes. Le combat s'annonçait rude, sans doute le plus rude qu'ils aient jamais traversé depuis des lustres.
Drakov et Alix activèrent leurs gènes après avoir dégainés, Crimson suivit le mouvement, Tana sautillait sur place, Neilla banda son arc, moyennement rassurée, Larah brandit son arme, tant bien que mal, et Talf se mit devant elle, prêt à tout pour la défendre.
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Le Zodiumbra souffla un peu... Il ouvrit un peu la bouche, et des paroles exaltées sortirent de ce suppôt de la lumière.
- Toi. Crimson n'est il pas ? Viens m'affronter en duel. Je me permet de tester le plus fort d'entre vous après tout.
- Tu vas voir le gros lézard...
Crimson, empli de rage, fonça aveuglément le dragon qui tenta de l'arrêter avec un rayon lumineux. Le croisé le dévia avec son arme et, abattant son épée en direction de la bête, s'écria :
- Pas si dur de frapper le grand Dragon Noble !
- Crois tu vraiment ?
Crimson fut touché au torse par un disque de lumière, expédié depuis la queue semi-circulaire de la bête. Il fit claquer sa nuque, et hurla aux autres :
- Duel ou pas, rien à braire ! Venez m'aider !
- C'est d'accord. Je serais donc sans pitié...
Neilla décocha une flèche, esquivée d'un mouvement de la tête. Tana lui lança un chakram, esquivé aussi, mais ce dernier, revenant façon boomerang, toucha la bête au cou. Enfin, entailla ses écailles. Il fit remarquer que c'était un bel art qu'elle réalisait. Elle se ficha royalement de la remarque et rattrapa son arme. Talf tenta le corps à corps, il stoppa le coup de lame guillotine avec son bouclier. Une énorme entaille trônait désormais sur la protection. Il décida alors de charger à la one again. Le Zodiumbra, qui enfin bougea, s'envola et reflétait la lumière solaire à pleine puissance. Il monta haut, très haut... Avant de s'apprêter à redescendre en vrille. Larah hurla un "TOUS AUX ABRIS !" Mais c'était sans compter sur Drakov, Alix, Crimson, et Tana, qui, un peu plus allumés que la moyenne, avaient foncés, pouvoirs de monstres au maximum sur la bête. Match nul. Le monstre stoppa et se posa plus loin, et les autres tombèrent au sol. Talf activa son pouvoir au bras. A ce moment là, un éclair jaillit. Emhyt tomba entre les chasseurs et la bête. La voix résonna :
- Emhyt... je suis surpris. Je ne t'attendais pas maintenant...
- J'ai besoin d'infos sur mon père. Et tu le sais. Talf en détient.
- Allons. Tu sais pourtant bien... Il est mort sous mes yeux.
- Je ne te crois pas ! Talf ! Qu'est il advenu de Naeky ?!
Talf ne calculait plus, il décrochait, quand, tout à coup, il eu un flash. Les machines, les tubes, Emhyt, Rhan, Naeky.... Ou plutôt...
Talf fixa Emhyt, qui comprit immédiatement.
- Il... N'est...
- Il n'est pas mort non ! fit la voix. Depuis le temps que cette nouvelle te motivait à poursuivre des recherches pour m'arranger ! Enfin. Pas mort... Pour le moment. J'ai envoyé pas mal de gens pour me débarrasser de ce salaud. Je l'ai raté la dernière fois. Maintenant que tu sais, tu peux mourrir conscience tranquille. Tes recherches me seront très utile. Et le résidu qui te sert de père neutralisé... Le secret de ce labo sera mien, ainsi que toutes ses découvertes ! De quoi asservir région, pays, continent et même plus !
- ...
- Tu ne dis plus rien ? M'étonne pas. Ton incapable de père n'a rien dit pour nous non plus ! Si le génie est héréditaire, la pitié elle aussi. La dessus, je vous quitte, j'ai un mec à "interroger".
- Maintenant que je sais qu'il est vivant... N'espère pas m'échapper... Je te ferais jusqu'à regretter d'avoir des nerfs quand je te les retirerais un par un... ET CE LÉZARD LUMINEUX N'EST QU'UNE POUSSIÈRE SUR LA ROUTE DE MA VENGEANCE !
Là dessus, lui et Talf chargèrent le Zodiumbra, tête baissée et adrénaline chargée au maximum.
Les autres ne comprirent pas et laissèrent couler. La marque sur Talf progressa jusqu'à lui former un plastron, il se mordit la lèvre jusqu'à en saigner pour retenir la douleur. Emhyt utilisa une grande puissance électrique dans sa charge. Talf le dépassa et frappa le dragon en direction des pattes qui arrêta le coup sans problèmes. Emhyt, lui, voyant que le dragon était trop agile pour être frappé ainsi, heurta le sol avec son poing et le fit trembler, déséquilibrant tout le monde. Ni une, ni deux, Crimson réagit et sauta vers le Zodiumbra en frappant de toutes ses forces. Il entailla le cou du monstre qui avait bougé la tête à la dernière seconde. Drakov enchaîna en visant les cornes dorsales. Mais son attaque échoua lamentablement, elles se révélaient plus solides que prévues. Alix et Larah visèrent les pattes, et leurs armes rebondirent également. Le titan était il intouchable ? Pas vraiment, Tana et Neilla avaient eu un éclair de génie, Neilla se saisit de deux de ses flèches perçantes, les tira, et Neilla les alourdit immédiatement avec son pouvoir. Le Zodiumbra, touché au torse, recula sur quelques mètres, le torse ayant quelques écailles tordues et parfois brisées.
"Finalement il y a peut être matière à rire avec vous... Mais... Dans cet environnement de ruines et de forêts... Je SAIS comment rendre le combat vraiment passionnant... A ce soir minables... D'autres monstres et même des soldats vous occuperons le temps que la nuit tombe..."
Là dessus, le Zodiumbra s'envola à une vitesse folle loin du groupe. Les voilà abandonnés dans la nature. Et dans les ruines...
Plus loin... Sard et Néo continuaient leur combat acharné. Sard, qui tenait bien sur les combats ayant subi contre son gré les entraînements et épreuves de Keil, commençait à prendre le dessus sur Néo qui fatiguait :
- C'est pas juste... Je suis un monstre... Tu peux pas me battre...
- Oarf... Avec ce con de Keil... Je dois être considéré comme un croisé Keilacta...
Une ombre apparut derrière lui et dit :
- C'est exactement ce qui m’intéresse.
- Encore un con ?! hurla Sard en se retournant.
Devant lui se tenait Rhan, katana dégainé, Sard le reconnut immédiatement et se prépara à frapper... Rhan se mit à rire et cria :
- Moi ? Venir seul ? Enfin...
- D'autres victimes ? Parfait.
- Allons... Affronter toute la garnison ?
- Pourquoi pas ?
- Courageux. J'aime.
Rhan utilisa son pouvoir, qui couvrit ses deux bras, et son torse. Il se précipita vers Sard et le neutralisa immédiatement d'un coup dans le plexus. Assommé sur le coup. Il ricana :
"Depuis le temps... J'espère que Talf aura atteint un haut niveau... Il plongera bientôt dans la folie... Et sera aux affres de la Mort... Moi."
S'ensuit un long rire démoniaque, qui résonna dans toute la vallée.
- Toi. Crimson n'est il pas ? Viens m'affronter en duel. Je me permet de tester le plus fort d'entre vous après tout.
- Tu vas voir le gros lézard...
Crimson, empli de rage, fonça aveuglément le dragon qui tenta de l'arrêter avec un rayon lumineux. Le croisé le dévia avec son arme et, abattant son épée en direction de la bête, s'écria :
- Pas si dur de frapper le grand Dragon Noble !
- Crois tu vraiment ?
Crimson fut touché au torse par un disque de lumière, expédié depuis la queue semi-circulaire de la bête. Il fit claquer sa nuque, et hurla aux autres :
- Duel ou pas, rien à braire ! Venez m'aider !
- C'est d'accord. Je serais donc sans pitié...
Neilla décocha une flèche, esquivée d'un mouvement de la tête. Tana lui lança un chakram, esquivé aussi, mais ce dernier, revenant façon boomerang, toucha la bête au cou. Enfin, entailla ses écailles. Il fit remarquer que c'était un bel art qu'elle réalisait. Elle se ficha royalement de la remarque et rattrapa son arme. Talf tenta le corps à corps, il stoppa le coup de lame guillotine avec son bouclier. Une énorme entaille trônait désormais sur la protection. Il décida alors de charger à la one again. Le Zodiumbra, qui enfin bougea, s'envola et reflétait la lumière solaire à pleine puissance. Il monta haut, très haut... Avant de s'apprêter à redescendre en vrille. Larah hurla un "TOUS AUX ABRIS !" Mais c'était sans compter sur Drakov, Alix, Crimson, et Tana, qui, un peu plus allumés que la moyenne, avaient foncés, pouvoirs de monstres au maximum sur la bête. Match nul. Le monstre stoppa et se posa plus loin, et les autres tombèrent au sol. Talf activa son pouvoir au bras. A ce moment là, un éclair jaillit. Emhyt tomba entre les chasseurs et la bête. La voix résonna :
- Emhyt... je suis surpris. Je ne t'attendais pas maintenant...
- J'ai besoin d'infos sur mon père. Et tu le sais. Talf en détient.
- Allons. Tu sais pourtant bien... Il est mort sous mes yeux.
- Je ne te crois pas ! Talf ! Qu'est il advenu de Naeky ?!
Talf ne calculait plus, il décrochait, quand, tout à coup, il eu un flash. Les machines, les tubes, Emhyt, Rhan, Naeky.... Ou plutôt...
Reiga.
Talf fixa Emhyt, qui comprit immédiatement.
- Il... N'est...
- Il n'est pas mort non ! fit la voix. Depuis le temps que cette nouvelle te motivait à poursuivre des recherches pour m'arranger ! Enfin. Pas mort... Pour le moment. J'ai envoyé pas mal de gens pour me débarrasser de ce salaud. Je l'ai raté la dernière fois. Maintenant que tu sais, tu peux mourrir conscience tranquille. Tes recherches me seront très utile. Et le résidu qui te sert de père neutralisé... Le secret de ce labo sera mien, ainsi que toutes ses découvertes ! De quoi asservir région, pays, continent et même plus !
- ...
- Tu ne dis plus rien ? M'étonne pas. Ton incapable de père n'a rien dit pour nous non plus ! Si le génie est héréditaire, la pitié elle aussi. La dessus, je vous quitte, j'ai un mec à "interroger".
- Maintenant que je sais qu'il est vivant... N'espère pas m'échapper... Je te ferais jusqu'à regretter d'avoir des nerfs quand je te les retirerais un par un... ET CE LÉZARD LUMINEUX N'EST QU'UNE POUSSIÈRE SUR LA ROUTE DE MA VENGEANCE !
Là dessus, lui et Talf chargèrent le Zodiumbra, tête baissée et adrénaline chargée au maximum.
Les autres ne comprirent pas et laissèrent couler. La marque sur Talf progressa jusqu'à lui former un plastron, il se mordit la lèvre jusqu'à en saigner pour retenir la douleur. Emhyt utilisa une grande puissance électrique dans sa charge. Talf le dépassa et frappa le dragon en direction des pattes qui arrêta le coup sans problèmes. Emhyt, lui, voyant que le dragon était trop agile pour être frappé ainsi, heurta le sol avec son poing et le fit trembler, déséquilibrant tout le monde. Ni une, ni deux, Crimson réagit et sauta vers le Zodiumbra en frappant de toutes ses forces. Il entailla le cou du monstre qui avait bougé la tête à la dernière seconde. Drakov enchaîna en visant les cornes dorsales. Mais son attaque échoua lamentablement, elles se révélaient plus solides que prévues. Alix et Larah visèrent les pattes, et leurs armes rebondirent également. Le titan était il intouchable ? Pas vraiment, Tana et Neilla avaient eu un éclair de génie, Neilla se saisit de deux de ses flèches perçantes, les tira, et Neilla les alourdit immédiatement avec son pouvoir. Le Zodiumbra, touché au torse, recula sur quelques mètres, le torse ayant quelques écailles tordues et parfois brisées.
"Finalement il y a peut être matière à rire avec vous... Mais... Dans cet environnement de ruines et de forêts... Je SAIS comment rendre le combat vraiment passionnant... A ce soir minables... D'autres monstres et même des soldats vous occuperons le temps que la nuit tombe..."
Là dessus, le Zodiumbra s'envola à une vitesse folle loin du groupe. Les voilà abandonnés dans la nature. Et dans les ruines...
Plus loin... Sard et Néo continuaient leur combat acharné. Sard, qui tenait bien sur les combats ayant subi contre son gré les entraînements et épreuves de Keil, commençait à prendre le dessus sur Néo qui fatiguait :
- C'est pas juste... Je suis un monstre... Tu peux pas me battre...
- Oarf... Avec ce con de Keil... Je dois être considéré comme un croisé Keilacta...
Une ombre apparut derrière lui et dit :
- C'est exactement ce qui m’intéresse.
- Encore un con ?! hurla Sard en se retournant.
Devant lui se tenait Rhan, katana dégainé, Sard le reconnut immédiatement et se prépara à frapper... Rhan se mit à rire et cria :
- Moi ? Venir seul ? Enfin...
- D'autres victimes ? Parfait.
- Allons... Affronter toute la garnison ?
- Pourquoi pas ?
- Courageux. J'aime.
Rhan utilisa son pouvoir, qui couvrit ses deux bras, et son torse. Il se précipita vers Sard et le neutralisa immédiatement d'un coup dans le plexus. Assommé sur le coup. Il ricana :
"Depuis le temps... J'espère que Talf aura atteint un haut niveau... Il plongera bientôt dans la folie... Et sera aux affres de la Mort... Moi."
S'ensuit un long rire démoniaque, qui résonna dans toute la vallée.
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
- Je ne le laisserai pas filer ! Cria Larah.
- Laisse ton côté chevaleresque de côté deux minutes ! Cria Neilla. On ne peut rien faire contre ce monstre !
- Rien, tu en es sûre ? Moi pas, je vais profiter des trucs qu’ils m’ont filer pour lui démolir sa tête de dragon un peu trop noble à mon goût !
- Je suis, dit Drakov, pas la peine de perdre l’effet des gènes pour rien. Je ne pas envi subir le contrecoup…
- Je veux lui faire bouffer ses dents, cracha Crimson.
- Je dis pareil que Drakov, dit Alix.
- Perso, j’ai pas envie de me frotter à ce monstre quelques instants de plus, mais s’il le faut… soupira Talf…
- Larah a raison… Il faut garder nos atouts et les jouer maintenant…
- S’il le faut vraiment, les types qui m’ont emmené m’ont dit qu’ils nous protègeraient si ça devenait trop dangereux…
- Ce n’est pas quelque chose qui me plait, mais on va quand même garde cette carte en main… Acquiesça Tana. En route !
Neilla indiqua la route pour rejoindre la position du Zodiumbra. Ca ne lui paraissait pas très loin et elle conseilla à tous de courir avant qu’il ne s’envole encore. Il se reposait dans des ruines… Parfait comme terrain, dit Tana en s’assaillant sur un rocher qu’elle fit l’éviter. Elle partit ensuite vers la position du dragon ancien avant même que les autres ne se mirent en route… Il allait vite ce rocher ! Et Tana dessus se reposait… Elle attendit quand même les autres, puis elle se mit au niveau de Larah et lui conseilla une chose :
- Ces gens ne sont pas vraiment de bonnes personnes. Fais attention… Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais ça pourrait être dangereux pour nous tous, et surtout pour toi… Tu as été blessé par la dent d’un Zodiumbra. Et en plus, tu n’es pas complètement guérie… Loin de ça… Si tu penses à un sacrifice, ce n’est pas la bonne solution…
- Je n’ai pas encre pensé à ça… Mais autre chose… Dans le sommeil artificiel dans lequel ils m’ont plongée, je me suis rencontrée moi-même… C’était moi, sauf qu’au lieu de refuser toute aide de Fatalis, je les avais accepté… Et j’étais devenue encore plus forte qu’avant… Je me fichais alors de la puissance que j’avais engendré, ce qui me trottait dans la tête, c’était : « Comment je peux posséder son pouvoir s’il est mort… ? »
- Tu le penses vivant ?
- Je ne pense pas qu’on puisse l’enterrer si vite… Une chose est sûre : Il n’est pas complètement mort… Sinon je le serai aussi…
- Tu es au courant…
- Un vieux sage felyne me l’avait enseigné… Il m’avait mis en garde, mais je refusais de protéger Fatalis jusqu’à aujourd’hui… Si je veux survivre, il faut qu’il survive aussi… Voilà une chose qui ne m’aide pas : Je ne sais pas comment il est, ni où il est et encore moins comment il va…
- Je le sais moi… Et ne t’inquiète pas, il n’est pas très différent de ses congénères… Il a juste une carrure plus imposante même s’il est plus fin que les autres. Quoiqu’en y pensant, c’est un être assez étrange… Ecoute moi, prendre la puissance de Fatalis n’est pas la solution… ça pourrait être très dangereux, car c’est ce qu’il veut… Encore une chose, ce dont je voulais te parler, c’était ces gens… Leur chef s’appelle le Conte , son nom n’a rien à voir avec la noblesse… C’est juste qu’avant de tuer ses victimes, il leur raconte une fable, une histoire ou un conte… Et il en est souvent le héros, et le méchant, c’est sa cible.
- Voilà un être bien surprenant… Qu’est-ce qu’il me veut ?
- Aucune idée… Soupira Tana, pour cacher son mensonge… Mais il est peut être à la recherche de la puissance que tu pourrais lui offrir en étant dans ses rangs…
- Nous en parlerons ce soir autour du feu… Nous arrivons à destination !
Les ruines étaient étrangement calmes… Et en plus d’être blanches comme la neige, les maisons semblaient ne tenir que grâce au silence de l’endroit. Neilla testa le terrain. Elle donna un coup de pied dans une brique qui s’écrasa sans un bruit sous sa chaussure… Du bois ? Non. De la pierre ? Non plus… Ce matériau avait mal vieilli en tout cas… Ce qui effrayait les chasseurs, c’est le fait qu’ils passeront sûrement à travers le plâtre… Ils soupirèrent et prirent leurs armes en main…Ils commencèrent à avancer dans les ruines. La poussière leur fouettait le visage et le vent leur murmurait son étrange langage dans les oreilles. Alix se baissa et fit signe aux autres de la suivre. Elle avança près d’un mur et regarda par-dessus. Le dragon doré se reposait un ce qu’il semblait être la place centrale des ruines. Il avait les yeux mi-clos et attendait quelque chose. Sûrement la venue des chasseurs, car même s’il avait prédit revenir la nuit, il les attendait quand même… Il tourna lentement la tête vers Alix, déjà cachée. Il remua et se leva. Alix fit signe qu’ils avaient été repérés. Ils se levèrent et se divisèrent sur les côtés… Drakov, Alix et Tana d’un côté et Larah, Talf, Neilla et Crimson de l’autre. Le Zodiumbra se retourna après avoir baillé et sauta de son rocher. Il tendit le cou en direction des chasseurs et les regarda un par un. Il regarda plus précisément Drakov, Alix, Larah et Talf. Neilla tapa du pied… Le dragon la regarda et jeta son regard ailleurs. Dépitée et vexée, Neilla se retourna. Le dragon s’approcha et se stoppa net à dix mètres des chasseurs. Il s’inclina et ouvrit ses ailes en signe de préparation terminée. Tana et Crimson s’avancèrent. Tana en soulevant des rochers autour d’aile protégeait les chasseurs. Crimson, avec sa force, était l’attaquant principal. Pas deux, pas trois, le dragon s’élança sur Crimson. Ce dernier bloqua le Titan et resta planté en le retenant… Alix et Drakov partirent de suite ; gênes activés, armes levées. Drakov bloqua l’aile droite pour qu’Alix passe en dessous. Elle glissa sur le sol et planta ses deux lames dans le flanc du monstre. Elles furent stoppées par l’épaisseur des écailles. Elle sortit de là et roula sous l’aile. Drakov l’aida à se relever. Talf lança un assaut. Bouclier en avant. Crimson sauta en arrière, Talf lui passa devant et bloqua le corps du dragon. Neilla lança trois flèches qui ricochèrent sur le corps du monstre. Elle soupira… Pourquoi elle n’avait rien de spécial, elle ? Enfin bref. Elle utilisa la fougue et tira encore. Cette fois-ci la flèche se planta et le dragon la regarda. Il rugit et essaya de se dégager. Les armes de Tana lui volèrent près des yeux et il recula. Il évita d’un mouvement de tête le boomerang de Larah. Il regarda en sa direction et ne la vit pas. Tana avait attiré l’attention sur elle-même et en envoyant son boomerang, Larah avait trompé le dragon, car elle ne venait pas de le lancer, mais le boomerang revenait désormais. Le Zodiumbra sourit. Pas mal. Il ne savait désormais plus où était Larah, et tandis que Tana récupérait le boomerang grâce à son pouvoir, Larah se glissa près d’un mur et s’assit. Attendant son heure. Crimson, lui, n’attendit pas et sauta sur le dos du dragon en lui donnant nombreux coups. Comme les coups se faisaient sentir, le Titan l’éjecta et rugit de toutes ses forces. Il leva violemment la tête vers le ciel et commença à concentrer de l’énergie solaire. Personne n’eut le temps de réagir et l’attaque fut tellement dévastatrice que certains volèrent… Larah se releva, encore sonnée, elle riait nerveusement… En se relevant elle ne voyait même pas ses camarades. Elle secoua la tête pour faire tomber toutes poussières ou cailloux dans ses cheveux. Le dragon se tourna vers elle. Elle s’immobilisa totalement. Le Titan fit un pas. Le sol trembla, comme Larah. Elle chercha une issue…. [MATH_ERROR] Aucune n’était possible. Elle se laissa tomber sur les fesses et attendit la déclaration du dragon qui parla dans une langue ancienne… Larah traduit avec difficulté, mais elle comprit cela :
- Tu es celle qui porte, ou portait l’œil de ce traître de Fatalis… Je vois que la dent que j’ai perdue n’est pas restée inactive, pour te causer pareil blessure, il fallait être énervé… Le Keilacta je suppose…
- Ecoutez, je veux bien parler dans votre langue, mais je préfère la langue moderne…
- Tu parles bel et bien aux wyvernes… Ce que l’on raconte à ton sujet, même si c’est bien mince comparé à d’autres… J’ai cru entendre que tu étais une génie du combat…
- Ah oui… ? Demanda Larah, surprise de l’énoncé de cette caractéristique. Je ne pourrais être un génie si je n’avais pas constamment un angle mort… ( Elle toucha son œil ) ça n’aide pas beaucoup, et c’est très gênant quand ça veut me tuer…
- Tu penses survivre ? Tu es pleine d’espoirs, c’est ce qui me plait chez les humains. Vous n’abandonnez jamais…
- C’est vrai, ça fait de nous des vraies têtes de mules, nous en faisons des choses stupides que nous regrettons souvent, nous laissant de grosses cicatrices indélébiles dans nos cœurs et nos esprits… Je regrette cette mentalité, je pense que nous ne sommes pas censé être les légitimes possesseurs de la terre et des cieux, comme le prétendent certaines personnes. Je pense qu’hommes, dragons et felynes peuvent vivre unis. C’est peut être une utopie, mais ça ne m’empêchera jamais de ne plus y croire.
- Si c’était aussi simple… Mais alors pourquoi la chasse ?
- Protéger et servir. Mon second but dans la vie est de vaincre ce stupide dragon qui m’a privé de la moitié de ceux que j’aimais et qui m’a laissé une bombe à retardement à la place de l’œil…
- Quoi qu’il en soit, c’est un duel… Alors lève-toi et bas-toi.
Larah se leva et prit ses deux épées. Elle soupira, ferma son œil pour se calmer, et le rouvrit… Le dragon sourit et se prépara à un duel singulier. Tana ne s’interposa pas. Elle avait tout écouté, seul un remord luisait sur son visage. Elle regarda Larah et elles s’échangèrent un regard. Si ça ne se passait pas bien, elle interviendrait. Elle lui lança son boomerang. Larah le rattrapa et l’attacha à sa ceinture. Le dragon sauta et frappa le sol vers elle : une fissure se créa et zigzaguait vers Larah. Elle sauta sur le côté, la drogue du démon contenue dans son sang se mit à bouillir. Elle courut vers le Titan et lança son sabre de glace comme un javelot qui perfora l’air. Le dragon le bloqua et chargea la chasseuse. Elle esquiva et ne rata pas l’occasion pour récupérer son sabre, celui de feu crépitait. Elle racla le sol avec les deux éléments, faisant une pluie d’étincelles et une brume bleuâtre. Elle sourit, elle savait qu’elle n’avait aucune chance, mais ça lui rappelait son premier affrontement avec Yann. A l’époque elle ne savait pas encore chasser. Mais lui non plus, c’est comme ça qu’ils avaient pu discuter. Elle sauta sur un mur que le Zodiumbra explosa avec sa queue. Le plâtre s’abattit sur lui dans une grêle que Larah voulait déclencher. Elle glissa sous les pattes du monstre et donna un coup dans le ventre du monstre. Ca ne lui fit aucun effet. Il récupéra Larah avec sa gueule et la lança en l’air. Elle retomba violemment sur le sol. Elle roula sur le côté pour se relever. Elle attrapa discrètement son boomerang et une bombe flash. Elle se retourna très rapidement et lança la bombe. Le Zodiumbra cligna à peine des yeux. Il ne comprit pas ce que Larah voulu faire, mais il ne lui laissa pas le temps de le continuer. Il lui donna un coup de museau et montra les dents. Larah lui envoya son sabre près de l’œil et il l’esquiva. Mais étrangement, il sentit une douleur près du coup, en dessous de la tête. Il regarda et sortit un bout de métal avec sa patte. Il le lança par terre et fut consterné de voir que c’était le boomerang de Larah. Il sourit en comprenant : la bombe avait servi à dissimuler l’arme dans les ombres crées par la bombe. Il en ria intérieurement. Une attaque bien inoffensive… Il imagina la blessure qu’il aurait subi si l’arme était beaucoup plus grosse. Il chargea en volant Larah et la repoussa encore dans les ruines. C’était gentil pour des coups, se dit Larah, mais comme elle ne se releva pas tout de suite, Crimson crut qu’il lui était arrivé quelque chose. Il enfonça le sabre que Larah avait lancé dans le ventre du dragon. Ce dernier rugit plus fort que tout à l’heure. On intervenait JAMAIS dans un duel. Il était en plus encore plus enragé à cause de la blessure causée. Il s’énerva et balaya Crimson d’un revers de patte et s’élança sur lui pour le détruire. Rayon lumineux dans la gueule, il ne semblait pas rire… Quelque chose l’énervait… Tana en était sûre ! Elle sauta de son rocher… Elle allait d’ailleurs le lancer sur le Zodiumbra quand soudain une présence apparu dans son champs de perception. Quelques choses d’inhabituel… Elle comprit de suite pourquoi Crimson était d’un coup énervé et pourquoi le dragon ancien s’était enragé… Elle aussi était nerveuse. Elle fonça sur Larah. Elle s’arrêta net. D’abord, elle ne savait pas quoi faire. Ensuite, elle ne comprenait pas ce qu’il fallait faire. Larah repoussa Tana. Elle saisit un bandage et au lieu de se le mettre sur l’œil, elle le mordit, pour éviter de crier. Talf et Neilla firent reculer le Zodiumbra en le poussant ( non sans mal ) avec le bouclier. Alix et Drakov vinrent leur porter main forte et le dragon fut totalement repoussé. Tana ne savait pas quoi faire… L’œil de Larah s’était remis à saigner… « Merde… Je pensais pas que la blessure se rouvrirait maintenant… Le mieux serait de guérir de suite, mais je ne peux pas la laisser... » Larah cria et même à travers le tissu son hurlement passait… Elle se plantait même les ongles dans la peau… La panique totale du côté de Crimson. Il sauta vers elle et se fit repousser comme Tana. La chasseuse recula et jeta la tête en arrière… Elle laissa retomber son corps dans un silence total. Le Zodiumbra avait arrêté de se battre et laissait même ses assaillants aider Larah. La nervosité qui le parcourait n’était pas atténuée, mais il se contrôlait parfaitement… La présence que Tana avait sentie s’intensifia… Elle regarda Larah, et après avoir poussé un cri de surprise comme les autres, elle recula… Fatalis, en humain, se tenait devant eux.
________________________________________________________
- Eh bien, une journée pleine de surprises… Dit le Conte dans ses vêtements de grand froid.
- A croire qu’il ne va pas se laisser mourir pour autant, remarqua Einon.
- Cette créature pourrait devenir la perfection… Souffla le Conte.
- De qui parlez-vous, Maître, de la fille ou du dragon ? Ricana Einon.
- Des deux, si la fille arrêtait de se cacher derrière de fausses informations…
- La suite semble prometteuse… Vous pensez qu’on arriverait à un tel niveau ? Je ne pensais pas qu’une chose pareille pourrait déformer l’œil…
Le Conte baissa ses jumelles et sourit. Il s’étira et regarda Einon dans un regard totalement décontracté.
- Quoi ?
- Je me demande qui est le plus intéressant… A part l’archère… Ils ont tous quelques choses de totalement incroyable…
- Vous pourrez tous les étudier. Quand il le faudra…
- Oui, tu as sûrement raison…
__________________________________________________________
- F…Fatalis… ? Demanda Larah, qui n’avait plus du tout mal désormais.
- J’ai donc réussi à survivre… Les dieux soient loués, tu n’as rien.
Il prit Larah dans les bras. Comme elle ne comprenait pas, elle ne réagit pas. Crimson sourit ( diaboliquement ), Tana recula en tremblant, comme les autres d’ailleurs. Le Zodiumbra rugit… L’œil damné de Larah, habituellement rouge et à l’apparence seulement bestial, était totalement différent. Toujours rouge, mais des stries noires en forme de cercles concentriques s’étaient formées… Aucune douleur ne s’en manifestait. Pas de sang non plus…
- Je crois que j’ai développé quelque chose qui pourrait t’aider, chuchota Fatalis.
- Quoi… souffla Larah, Mais comment t’as survécu… ?
- Un vieil ami qui m’a aidé… Mais ça, je te raconterai plus tard…
- On a un Zodiumbra aux fesses je te rappelles…
- Dès que je peux, je retrouve Keil et je lui casse la gueule…
- Il est en train d’attaquer une base bizarre avec d’autres types bizarres…
- Mais encore… ? Tu peux pas faire plus précis ?
- Euh, bon , écoute, avec les deux dernières heures qui furent éprouvantes je… Attends mais pourquoi je te parle, à toi ?! Qu’est-ce que tu fous là en plus ?! Vas-t-en !
- Héhé, ma grande, je crois que ça va devenir plus fou que maintenant… Je t’expliquerai plus tard, j’ai dit !
Les autres ne comprenaient déjà rien à la scène il y a trois minutes, ils étaient encore plus destabilisés… Fatalis… se tenait… devant eux ?!
- Les explications ! Maintenant ! Ordonna Larah.
- Par les premiers wyvernes !!! Gronda le Zodiumbra… Comment se fait-il que je te vois alors que tu n’as pas de corps ! Le tien se trouve à 5 kilomètres d’ici, et aux dernières nouvelles, tu devais être mort !
- Larah… Je vais devoir faire un briefing rapide alors… Tu as développé…
- La Folie… Souffla Tana. La Frénésie, la Rage et la Colère de Fatalis se sont imprégnés dans ton œil… Je ne pensais pas qu’il ferait ça un jour… Tu n’es qu’un fumier…
- Olah ! Ce n’est pas censé être négatif ! Regarde, j’ai soigné l’œil… Et ça ne lui fait plus mal…
- Pourquoi… ? Souffla Larah, pourquoi cette aide ?
- Les regrets, gamine, les regrets, murmura-t-il.
- Sale chien, j’ai compris ton petit jeu… Tu n’es pas là. Mais comme j’ai regardé l’œil, je te vois… Tu es une illusion, mais pourtant, tu es solide… Au point de créer le contact avec les choses… Elle te sent comme ci tu la tenais vraiment. Je ne pensais pas cela possible…
- Quoi ? Demanda Talf. C’est une illusion ? Pourtant ( il frappa Fatalis ) je le sens !
- Non mais t’es pas bien ?! Bien sûr que je suis là… Sinon tu ne m’aurais pas fait bouger ! Tu serais passé à travers ! Pauvre crétin…
- Alors c’est plus complexe que ça ? Demanda le Dragon…
- Beaucoup plus que tu ne le crois…
- Soit, nous verrons ce soir, je parlais d’un combat qui resterait dans les annales… Ce soir… Nous nous retrouverons alors…
Le monarque de la lumière prit son envol. Larah tomba en arrière. Fatalis la regarda silencieusement. Puis il décida de disparaître, par la même « magie » que lorsqu’il était apparu… Tana regarda son regard avant qu’il ne disparaisse… Crimson aussi, qui jura, d’ailleurs. Tana baissa les yeux… Avant de s’en aller, Fatalis avait les larmes aux yeux…
HRP : Les explications au prochain épisode ! è_é
- Laisse ton côté chevaleresque de côté deux minutes ! Cria Neilla. On ne peut rien faire contre ce monstre !
- Rien, tu en es sûre ? Moi pas, je vais profiter des trucs qu’ils m’ont filer pour lui démolir sa tête de dragon un peu trop noble à mon goût !
- Je suis, dit Drakov, pas la peine de perdre l’effet des gènes pour rien. Je ne pas envi subir le contrecoup…
- Je veux lui faire bouffer ses dents, cracha Crimson.
- Je dis pareil que Drakov, dit Alix.
- Perso, j’ai pas envie de me frotter à ce monstre quelques instants de plus, mais s’il le faut… soupira Talf…
- Larah a raison… Il faut garder nos atouts et les jouer maintenant…
- S’il le faut vraiment, les types qui m’ont emmené m’ont dit qu’ils nous protègeraient si ça devenait trop dangereux…
- Ce n’est pas quelque chose qui me plait, mais on va quand même garde cette carte en main… Acquiesça Tana. En route !
Neilla indiqua la route pour rejoindre la position du Zodiumbra. Ca ne lui paraissait pas très loin et elle conseilla à tous de courir avant qu’il ne s’envole encore. Il se reposait dans des ruines… Parfait comme terrain, dit Tana en s’assaillant sur un rocher qu’elle fit l’éviter. Elle partit ensuite vers la position du dragon ancien avant même que les autres ne se mirent en route… Il allait vite ce rocher ! Et Tana dessus se reposait… Elle attendit quand même les autres, puis elle se mit au niveau de Larah et lui conseilla une chose :
- Ces gens ne sont pas vraiment de bonnes personnes. Fais attention… Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais ça pourrait être dangereux pour nous tous, et surtout pour toi… Tu as été blessé par la dent d’un Zodiumbra. Et en plus, tu n’es pas complètement guérie… Loin de ça… Si tu penses à un sacrifice, ce n’est pas la bonne solution…
- Je n’ai pas encre pensé à ça… Mais autre chose… Dans le sommeil artificiel dans lequel ils m’ont plongée, je me suis rencontrée moi-même… C’était moi, sauf qu’au lieu de refuser toute aide de Fatalis, je les avais accepté… Et j’étais devenue encore plus forte qu’avant… Je me fichais alors de la puissance que j’avais engendré, ce qui me trottait dans la tête, c’était : « Comment je peux posséder son pouvoir s’il est mort… ? »
- Tu le penses vivant ?
- Je ne pense pas qu’on puisse l’enterrer si vite… Une chose est sûre : Il n’est pas complètement mort… Sinon je le serai aussi…
- Tu es au courant…
- Un vieux sage felyne me l’avait enseigné… Il m’avait mis en garde, mais je refusais de protéger Fatalis jusqu’à aujourd’hui… Si je veux survivre, il faut qu’il survive aussi… Voilà une chose qui ne m’aide pas : Je ne sais pas comment il est, ni où il est et encore moins comment il va…
- Je le sais moi… Et ne t’inquiète pas, il n’est pas très différent de ses congénères… Il a juste une carrure plus imposante même s’il est plus fin que les autres. Quoiqu’en y pensant, c’est un être assez étrange… Ecoute moi, prendre la puissance de Fatalis n’est pas la solution… ça pourrait être très dangereux, car c’est ce qu’il veut… Encore une chose, ce dont je voulais te parler, c’était ces gens… Leur chef s’appelle le Conte , son nom n’a rien à voir avec la noblesse… C’est juste qu’avant de tuer ses victimes, il leur raconte une fable, une histoire ou un conte… Et il en est souvent le héros, et le méchant, c’est sa cible.
- Voilà un être bien surprenant… Qu’est-ce qu’il me veut ?
- Aucune idée… Soupira Tana, pour cacher son mensonge… Mais il est peut être à la recherche de la puissance que tu pourrais lui offrir en étant dans ses rangs…
- Nous en parlerons ce soir autour du feu… Nous arrivons à destination !
Les ruines étaient étrangement calmes… Et en plus d’être blanches comme la neige, les maisons semblaient ne tenir que grâce au silence de l’endroit. Neilla testa le terrain. Elle donna un coup de pied dans une brique qui s’écrasa sans un bruit sous sa chaussure… Du bois ? Non. De la pierre ? Non plus… Ce matériau avait mal vieilli en tout cas… Ce qui effrayait les chasseurs, c’est le fait qu’ils passeront sûrement à travers le plâtre… Ils soupirèrent et prirent leurs armes en main…Ils commencèrent à avancer dans les ruines. La poussière leur fouettait le visage et le vent leur murmurait son étrange langage dans les oreilles. Alix se baissa et fit signe aux autres de la suivre. Elle avança près d’un mur et regarda par-dessus. Le dragon doré se reposait un ce qu’il semblait être la place centrale des ruines. Il avait les yeux mi-clos et attendait quelque chose. Sûrement la venue des chasseurs, car même s’il avait prédit revenir la nuit, il les attendait quand même… Il tourna lentement la tête vers Alix, déjà cachée. Il remua et se leva. Alix fit signe qu’ils avaient été repérés. Ils se levèrent et se divisèrent sur les côtés… Drakov, Alix et Tana d’un côté et Larah, Talf, Neilla et Crimson de l’autre. Le Zodiumbra se retourna après avoir baillé et sauta de son rocher. Il tendit le cou en direction des chasseurs et les regarda un par un. Il regarda plus précisément Drakov, Alix, Larah et Talf. Neilla tapa du pied… Le dragon la regarda et jeta son regard ailleurs. Dépitée et vexée, Neilla se retourna. Le dragon s’approcha et se stoppa net à dix mètres des chasseurs. Il s’inclina et ouvrit ses ailes en signe de préparation terminée. Tana et Crimson s’avancèrent. Tana en soulevant des rochers autour d’aile protégeait les chasseurs. Crimson, avec sa force, était l’attaquant principal. Pas deux, pas trois, le dragon s’élança sur Crimson. Ce dernier bloqua le Titan et resta planté en le retenant… Alix et Drakov partirent de suite ; gênes activés, armes levées. Drakov bloqua l’aile droite pour qu’Alix passe en dessous. Elle glissa sur le sol et planta ses deux lames dans le flanc du monstre. Elles furent stoppées par l’épaisseur des écailles. Elle sortit de là et roula sous l’aile. Drakov l’aida à se relever. Talf lança un assaut. Bouclier en avant. Crimson sauta en arrière, Talf lui passa devant et bloqua le corps du dragon. Neilla lança trois flèches qui ricochèrent sur le corps du monstre. Elle soupira… Pourquoi elle n’avait rien de spécial, elle ? Enfin bref. Elle utilisa la fougue et tira encore. Cette fois-ci la flèche se planta et le dragon la regarda. Il rugit et essaya de se dégager. Les armes de Tana lui volèrent près des yeux et il recula. Il évita d’un mouvement de tête le boomerang de Larah. Il regarda en sa direction et ne la vit pas. Tana avait attiré l’attention sur elle-même et en envoyant son boomerang, Larah avait trompé le dragon, car elle ne venait pas de le lancer, mais le boomerang revenait désormais. Le Zodiumbra sourit. Pas mal. Il ne savait désormais plus où était Larah, et tandis que Tana récupérait le boomerang grâce à son pouvoir, Larah se glissa près d’un mur et s’assit. Attendant son heure. Crimson, lui, n’attendit pas et sauta sur le dos du dragon en lui donnant nombreux coups. Comme les coups se faisaient sentir, le Titan l’éjecta et rugit de toutes ses forces. Il leva violemment la tête vers le ciel et commença à concentrer de l’énergie solaire. Personne n’eut le temps de réagir et l’attaque fut tellement dévastatrice que certains volèrent… Larah se releva, encore sonnée, elle riait nerveusement… En se relevant elle ne voyait même pas ses camarades. Elle secoua la tête pour faire tomber toutes poussières ou cailloux dans ses cheveux. Le dragon se tourna vers elle. Elle s’immobilisa totalement. Le Titan fit un pas. Le sol trembla, comme Larah. Elle chercha une issue…. [MATH_ERROR] Aucune n’était possible. Elle se laissa tomber sur les fesses et attendit la déclaration du dragon qui parla dans une langue ancienne… Larah traduit avec difficulté, mais elle comprit cela :
- Tu es celle qui porte, ou portait l’œil de ce traître de Fatalis… Je vois que la dent que j’ai perdue n’est pas restée inactive, pour te causer pareil blessure, il fallait être énervé… Le Keilacta je suppose…
- Ecoutez, je veux bien parler dans votre langue, mais je préfère la langue moderne…
- Tu parles bel et bien aux wyvernes… Ce que l’on raconte à ton sujet, même si c’est bien mince comparé à d’autres… J’ai cru entendre que tu étais une génie du combat…
- Ah oui… ? Demanda Larah, surprise de l’énoncé de cette caractéristique. Je ne pourrais être un génie si je n’avais pas constamment un angle mort… ( Elle toucha son œil ) ça n’aide pas beaucoup, et c’est très gênant quand ça veut me tuer…
- Tu penses survivre ? Tu es pleine d’espoirs, c’est ce qui me plait chez les humains. Vous n’abandonnez jamais…
- C’est vrai, ça fait de nous des vraies têtes de mules, nous en faisons des choses stupides que nous regrettons souvent, nous laissant de grosses cicatrices indélébiles dans nos cœurs et nos esprits… Je regrette cette mentalité, je pense que nous ne sommes pas censé être les légitimes possesseurs de la terre et des cieux, comme le prétendent certaines personnes. Je pense qu’hommes, dragons et felynes peuvent vivre unis. C’est peut être une utopie, mais ça ne m’empêchera jamais de ne plus y croire.
- Si c’était aussi simple… Mais alors pourquoi la chasse ?
- Protéger et servir. Mon second but dans la vie est de vaincre ce stupide dragon qui m’a privé de la moitié de ceux que j’aimais et qui m’a laissé une bombe à retardement à la place de l’œil…
- Quoi qu’il en soit, c’est un duel… Alors lève-toi et bas-toi.
Larah se leva et prit ses deux épées. Elle soupira, ferma son œil pour se calmer, et le rouvrit… Le dragon sourit et se prépara à un duel singulier. Tana ne s’interposa pas. Elle avait tout écouté, seul un remord luisait sur son visage. Elle regarda Larah et elles s’échangèrent un regard. Si ça ne se passait pas bien, elle interviendrait. Elle lui lança son boomerang. Larah le rattrapa et l’attacha à sa ceinture. Le dragon sauta et frappa le sol vers elle : une fissure se créa et zigzaguait vers Larah. Elle sauta sur le côté, la drogue du démon contenue dans son sang se mit à bouillir. Elle courut vers le Titan et lança son sabre de glace comme un javelot qui perfora l’air. Le dragon le bloqua et chargea la chasseuse. Elle esquiva et ne rata pas l’occasion pour récupérer son sabre, celui de feu crépitait. Elle racla le sol avec les deux éléments, faisant une pluie d’étincelles et une brume bleuâtre. Elle sourit, elle savait qu’elle n’avait aucune chance, mais ça lui rappelait son premier affrontement avec Yann. A l’époque elle ne savait pas encore chasser. Mais lui non plus, c’est comme ça qu’ils avaient pu discuter. Elle sauta sur un mur que le Zodiumbra explosa avec sa queue. Le plâtre s’abattit sur lui dans une grêle que Larah voulait déclencher. Elle glissa sous les pattes du monstre et donna un coup dans le ventre du monstre. Ca ne lui fit aucun effet. Il récupéra Larah avec sa gueule et la lança en l’air. Elle retomba violemment sur le sol. Elle roula sur le côté pour se relever. Elle attrapa discrètement son boomerang et une bombe flash. Elle se retourna très rapidement et lança la bombe. Le Zodiumbra cligna à peine des yeux. Il ne comprit pas ce que Larah voulu faire, mais il ne lui laissa pas le temps de le continuer. Il lui donna un coup de museau et montra les dents. Larah lui envoya son sabre près de l’œil et il l’esquiva. Mais étrangement, il sentit une douleur près du coup, en dessous de la tête. Il regarda et sortit un bout de métal avec sa patte. Il le lança par terre et fut consterné de voir que c’était le boomerang de Larah. Il sourit en comprenant : la bombe avait servi à dissimuler l’arme dans les ombres crées par la bombe. Il en ria intérieurement. Une attaque bien inoffensive… Il imagina la blessure qu’il aurait subi si l’arme était beaucoup plus grosse. Il chargea en volant Larah et la repoussa encore dans les ruines. C’était gentil pour des coups, se dit Larah, mais comme elle ne se releva pas tout de suite, Crimson crut qu’il lui était arrivé quelque chose. Il enfonça le sabre que Larah avait lancé dans le ventre du dragon. Ce dernier rugit plus fort que tout à l’heure. On intervenait JAMAIS dans un duel. Il était en plus encore plus enragé à cause de la blessure causée. Il s’énerva et balaya Crimson d’un revers de patte et s’élança sur lui pour le détruire. Rayon lumineux dans la gueule, il ne semblait pas rire… Quelque chose l’énervait… Tana en était sûre ! Elle sauta de son rocher… Elle allait d’ailleurs le lancer sur le Zodiumbra quand soudain une présence apparu dans son champs de perception. Quelques choses d’inhabituel… Elle comprit de suite pourquoi Crimson était d’un coup énervé et pourquoi le dragon ancien s’était enragé… Elle aussi était nerveuse. Elle fonça sur Larah. Elle s’arrêta net. D’abord, elle ne savait pas quoi faire. Ensuite, elle ne comprenait pas ce qu’il fallait faire. Larah repoussa Tana. Elle saisit un bandage et au lieu de se le mettre sur l’œil, elle le mordit, pour éviter de crier. Talf et Neilla firent reculer le Zodiumbra en le poussant ( non sans mal ) avec le bouclier. Alix et Drakov vinrent leur porter main forte et le dragon fut totalement repoussé. Tana ne savait pas quoi faire… L’œil de Larah s’était remis à saigner… « Merde… Je pensais pas que la blessure se rouvrirait maintenant… Le mieux serait de guérir de suite, mais je ne peux pas la laisser... » Larah cria et même à travers le tissu son hurlement passait… Elle se plantait même les ongles dans la peau… La panique totale du côté de Crimson. Il sauta vers elle et se fit repousser comme Tana. La chasseuse recula et jeta la tête en arrière… Elle laissa retomber son corps dans un silence total. Le Zodiumbra avait arrêté de se battre et laissait même ses assaillants aider Larah. La nervosité qui le parcourait n’était pas atténuée, mais il se contrôlait parfaitement… La présence que Tana avait sentie s’intensifia… Elle regarda Larah, et après avoir poussé un cri de surprise comme les autres, elle recula… Fatalis, en humain, se tenait devant eux.
________________________________________________________
- Eh bien, une journée pleine de surprises… Dit le Conte dans ses vêtements de grand froid.
- A croire qu’il ne va pas se laisser mourir pour autant, remarqua Einon.
- Cette créature pourrait devenir la perfection… Souffla le Conte.
- De qui parlez-vous, Maître, de la fille ou du dragon ? Ricana Einon.
- Des deux, si la fille arrêtait de se cacher derrière de fausses informations…
- La suite semble prometteuse… Vous pensez qu’on arriverait à un tel niveau ? Je ne pensais pas qu’une chose pareille pourrait déformer l’œil…
Le Conte baissa ses jumelles et sourit. Il s’étira et regarda Einon dans un regard totalement décontracté.
- Quoi ?
- Je me demande qui est le plus intéressant… A part l’archère… Ils ont tous quelques choses de totalement incroyable…
- Vous pourrez tous les étudier. Quand il le faudra…
- Oui, tu as sûrement raison…
__________________________________________________________
- F…Fatalis… ? Demanda Larah, qui n’avait plus du tout mal désormais.
- J’ai donc réussi à survivre… Les dieux soient loués, tu n’as rien.
Il prit Larah dans les bras. Comme elle ne comprenait pas, elle ne réagit pas. Crimson sourit ( diaboliquement ), Tana recula en tremblant, comme les autres d’ailleurs. Le Zodiumbra rugit… L’œil damné de Larah, habituellement rouge et à l’apparence seulement bestial, était totalement différent. Toujours rouge, mais des stries noires en forme de cercles concentriques s’étaient formées… Aucune douleur ne s’en manifestait. Pas de sang non plus…
- Je crois que j’ai développé quelque chose qui pourrait t’aider, chuchota Fatalis.
- Quoi… souffla Larah, Mais comment t’as survécu… ?
- Un vieil ami qui m’a aidé… Mais ça, je te raconterai plus tard…
- On a un Zodiumbra aux fesses je te rappelles…
- Dès que je peux, je retrouve Keil et je lui casse la gueule…
- Il est en train d’attaquer une base bizarre avec d’autres types bizarres…
- Mais encore… ? Tu peux pas faire plus précis ?
- Euh, bon , écoute, avec les deux dernières heures qui furent éprouvantes je… Attends mais pourquoi je te parle, à toi ?! Qu’est-ce que tu fous là en plus ?! Vas-t-en !
- Héhé, ma grande, je crois que ça va devenir plus fou que maintenant… Je t’expliquerai plus tard, j’ai dit !
Les autres ne comprenaient déjà rien à la scène il y a trois minutes, ils étaient encore plus destabilisés… Fatalis… se tenait… devant eux ?!
- Les explications ! Maintenant ! Ordonna Larah.
- Par les premiers wyvernes !!! Gronda le Zodiumbra… Comment se fait-il que je te vois alors que tu n’as pas de corps ! Le tien se trouve à 5 kilomètres d’ici, et aux dernières nouvelles, tu devais être mort !
- Larah… Je vais devoir faire un briefing rapide alors… Tu as développé…
- La Folie… Souffla Tana. La Frénésie, la Rage et la Colère de Fatalis se sont imprégnés dans ton œil… Je ne pensais pas qu’il ferait ça un jour… Tu n’es qu’un fumier…
- Olah ! Ce n’est pas censé être négatif ! Regarde, j’ai soigné l’œil… Et ça ne lui fait plus mal…
- Pourquoi… ? Souffla Larah, pourquoi cette aide ?
- Les regrets, gamine, les regrets, murmura-t-il.
- Sale chien, j’ai compris ton petit jeu… Tu n’es pas là. Mais comme j’ai regardé l’œil, je te vois… Tu es une illusion, mais pourtant, tu es solide… Au point de créer le contact avec les choses… Elle te sent comme ci tu la tenais vraiment. Je ne pensais pas cela possible…
- Quoi ? Demanda Talf. C’est une illusion ? Pourtant ( il frappa Fatalis ) je le sens !
- Non mais t’es pas bien ?! Bien sûr que je suis là… Sinon tu ne m’aurais pas fait bouger ! Tu serais passé à travers ! Pauvre crétin…
- Alors c’est plus complexe que ça ? Demanda le Dragon…
- Beaucoup plus que tu ne le crois…
- Soit, nous verrons ce soir, je parlais d’un combat qui resterait dans les annales… Ce soir… Nous nous retrouverons alors…
Le monarque de la lumière prit son envol. Larah tomba en arrière. Fatalis la regarda silencieusement. Puis il décida de disparaître, par la même « magie » que lorsqu’il était apparu… Tana regarda son regard avant qu’il ne disparaisse… Crimson aussi, qui jura, d’ailleurs. Tana baissa les yeux… Avant de s’en aller, Fatalis avait les larmes aux yeux…
HRP : Les explications au prochain épisode ! è_é
Dernière édition par Yian garuga anonyme le Lun 5 Nov 2012 - 21:00, édité 1 fois
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Ils tombèrent tous sur leur derrière : souffler un peu après un affrontement avec ce Titan leur ferait le plus grand bien !
Ils pansèrent leurs blessures, Drakov et Alix ayant à gérer le contrecoup de leur activation. Crimson alluma rapidement un feu en touchant un petit tas de bois qu'il avait rassemblé. Ils soufflèrent encore un peu, Tana brisa le silence :
Tana : Ce soir il sera monstrueux vous savez...
L : C'est prévisible, mais il le veut son combat, il nous traquera sans doute s'il ne nous croise pas.
D : Donc, une solution ?
C : Affronter la bête, et espérer survivre.
E : Même avec l'étendue de mes connaissances je ne pense pas vous être d'une grande aide...
Ils fixèrent tous Ehmyt, c'est vrai qu'il les avait rejoints, mais ils n'en savaient pas plus sur lui.
E : Au passage Drakov, ton frangin est un vrai monstre.
D : Mon frère ?
E : Il a attaqué la base, avec Rupert et Keil.
D : .... QUOI ?!!!
E : Ils ne sont pas passés de justesse, mais je pense que ceux qui attaquaient la base auxquels faisait référence Fatalis étaient ceux-ci.
Ils restèrent pensifs : C'était évident et ces alliés leurs seraient bien utiles.
Tana pensa un peu à Keil et s'inquiéta, il lui manquait, même s'il avait ses manières et paraissait assez froid parfois.
Crimson restait étrangement silencieux depuis le départ de Fatalis, Larah lui demanda :
L : Tu n'es pas heureux de savoir que Fatalis est vivant.
C : Si... Mais j'ai été stupide... Comme toujours, mon empressement m’a mené dans l'erreur, d'abord avec ce projet pour les gènes, puis maintenant avec Fatalis...
L'air vibrait autour de lui, la chaleur se faisait sentir, comme la colère brulante qui habitait le croisé Fatalis pourpre. Il lança :
C : Mais maintenant c'est terminé, je vais réparer mes erreurs, à commencer par celle de ne pas avoir détruit les documents relatifs à ce foutu projet !
L'air tremblait autour de lui désormais, le croisé Fatalis démontrait clairement qu'il n'avait pas donné son maximum jusqu'à présent... Ou qu'il n'avait pas osé le faire.
Ils discutèrent encore un peu, certains se reposèrent un peu, pendant que les autres montaient la garde.
*Vingt minutes plus tôt, en haut du troisième sommet*
Rupert s'avança, Tartaros et Keil à ses côtés. Il lança :
R : On va devoir trouver un autre moyen de passer les gars.
T : J'ai ma petite idée.
R : Ne force pas trop, tu es à peine réveillé, t'as déjà eu pas mal de veine qu'on parvienne à fabriquer quelques potions avec les trucs qui trainaient çà et là.
T : Je sais, ne t'en fais pas, cet Ehmyt va se rappeler qu'on ne provoque pas impunément un Teostra. Mais pour commencer, où est le stock de poudre ?
R : Le ... Ce bâtiment là-bas.
Il avait désigné une petite remise, assez peu éloignée des canons. Le croisé Teostra demanda à Keil :
T : Tu saurais me générer un vent dans ce sens ?
K : C'est sans doute dans mes cordes, pourquoi ?
Pour toute réponse, il activa ses gènes, au stade 3 et commença à battre des ailes. Les petites étincelles apparurent tout autour de lui. Keil comprit et généra un vent glacé qui les porta jusqu'au bâtiment.
Tartaros claqua des mains, l'explosion secoua toute la montagne et réduisit les canons au silence, deux supers soldats jaillirent rapidement du laboratoire qu'ils avaient pris d'assaut. Rupert activa ses gènes, au stade 3, dégaina son marteau et s'élança, suivi par les deux autres.
Il frappa en premier, trop vite pour que le soldat ne réagisse : Il eut le crâne broyé au sol d'un violent coup de marteau.
Le second se retourna vivement, mais une explosion de flammes.
Il s'effondra, dans un gémissement plaintif. Tartaros déclara, souriant :
T : Pas si coriaces ces supers soldats.
R : Détrompe-toi, ceux-là n'avaient pas activés leurs gènes, tout simplement.
Ils rangèrent leurs armes et pénétrèrent dans le bâtiment, visiblement, la pagaille qu'ils avaient semés n'avait pas été résolue, les corps trainaient toujours et tout le monde s'affairait à réparer les dommages. En les voyant, les savants reculèrent tous d'un pas. Sarah passa devant eux, ses gènes activés. Rupert sourit et lui lança :
R : Soit raisonnable, dégage, seule contre nous trois, tu n'as aucune chance.
Elle soupira, désactiva ses gènes et marcha dans leur direction, ils s'écartèrent, pour la laisser passer. Elle déploya ses ailes en sortant et s'envola, pleurant à chaude larmes : La nouvelle de la mort de Léo n'était toujours pas passée, elle se vengerait, en temps voulu.
Les trois autres avancèrent, les savants fuyants se cacher dès qu'ils les voyaient. Arrivés devant l'ascenseur, les bruits d'une bataille leur parvinrent. Mais les deux supers soldats aux gènes activés leurs barraient la route, Rupert soupira, dégainant son marteau. Il déclara :
R : Un conseil les rookies du croisement, tirez-vous avant qu'on vous démonte.
SS : Jamais... Nous ne fuirons pas la bataille...
Rupert ne le laissa pas déblatérer plus, il le fracassa contre le mur voisin d'un violent coup de marteau. Le super soldat chargea, se dégageant du mur. Le croisé Yamatsukami enchaîna en esquivant un coup du Katar qui visait sa gorge et en frappant l'estomac du super soldat du poing, le soulevant du sol à l'impact et l'y ramenant brutalement en fracassant son marteau dans son dos.
Le second recula d'un pas, encaissant la charge de Keil, qui fut rapidement suivie par deux baffes enflammées de Tartaros. Les bras dégagèrent de la fumée à l'impact, les brulures étaient violentes mais l'homme ne cilla pas. Tartaros ne comprit pas et reçut une droite pour son moment d'inattention il agrippa le visage du super soldat en hurlant :
T : Hors de mon chemin, minable !
Sans autre forme de procès, il lui brûla le visage, et la tête par là même, d'un coup de poing magistral.
Les deux autres le fixèrent, il était déterminé comme jamais, c’était clair. Ils préférèrent utiliser l’ascenseur afin de rejoindre la sortie qui conduisait à la vallée dans laquelle les savants avaient lâchés les autres. Arrivés au hall précédent la porte de sortie, ils se briefèrent rapidement :
R : Il va falloir faire vite, on a peu de temps devant nous.
K : Que veux-tu dire par là ?
R : Ils sont face à quelque chose de puissant, bien trop à mon goût.
K : Alors on fonce, c’est clair !
*Retour au présent du groupe*
Ils se relevèrent rapidement quelques instants plus tard. Chacun se prépara au mieux à l’affrontement qui les attendait.
Drakov demanda :
D : L’autre dragon sera différent donc ce soir ?
Tana : Ouais. Plus sauvage, et il utilisera les ombres comme moyen de combat.
A : Sérieux ?!
C : Mais sous cette forme, j’aurai un avantage sur lui, il ne me fera presque rien.
Il souriait sadiquement, prêt à visiblement tout donner face à son adversaire.
Le petit groupe se remit en marche, prêt à en découdre avec son adversaire…
Ce n’est que quelques minutes plus tard, une fois l’obscurité bien installée, qu’ils purent lui faire face : Le Titan les attendait, debout, dans d’autres Ruines.
Il avait radicalement changé : Ses écailles étaient noires sombres et sa queue se terminait désormais par un crochet acéré. D’autres changements étaient visibles, il semblait capable de bouger plus librement ses ailes et ses yeux biens ouverts cherchaient désormais avidement de tous côtés.
Ils s’avancèrent vers lui, il chargea, sans parler au préalable, laissant sa sauvagerie l’emporter.
Ils purent esquiver l’attaque grâce à des roulades de tous côtés. Le Zodiumbra frappa l’un des arbres en tournant vers ses opposants, il reçut la GS de Crimson en pleine thorax, le coup ne porta que peu mais le géant n’apprécia pas, il envoya au sol le croisé Fatalis pourpre d’un violent coup de patte. Il s’apprêtait à le broyer d’un violent coup de patte lorsqu’une voix retentit :
R : Rupert est arrivé !
Il ponctua la fin de sa phrase en fracassant son marteau sur la face du dragon. En effet, Rupert avait jailli des fourrées, sauté et empoigné son arme à deux mains, afin de frapper le plus fort possible sur le Titan, qui recula d’un pas, visiblement atteint par la force du coup.
Il voulut contre attaquer, mais Tartaros l’en dissuada, frappant comme pour l’autre soldat, en faisant exploser les flammes sur son torse. L’assaut porta, le monstre se tourna vers le croisé Teostra. Les trois protagonistes se replièrent vers le groupe, la Titan maugréa :
Z : Vous comptez encore ramener du monde ?
Rupert lui répondit par un sourire, puis il aida Crimson à se relever et lui lança :
R : Je t’ai remboursé ma dette, maintenant, occupons-nous de ce lézard.
Drakov et Tartaros s’avancèrent l’un vers l’autre en souriant, Drakov frappa dans le poing que son frère lui tendait. Ce dernier fixa Ehmyt et demanda :
T : Il est avec vous celui-là ?
D : Heu … Depuis peu, si j’ai bien tout suivi.
T : Mouais… Visiblement, il s’est aussi remis de ses blessures.
E : Et toi tu guéris bien vite à mon goût.
Le regard qu’ils se lançaient laissait clairement comprendre qu’ils n’attendaient qu’une opportunité pour reprendre leur duel où ils l’avaient laissé.
Drakov tira son frère de sa torpeur :
D : Frangin, montrons leur comment se battent le lion et le tigre, tu veux.
Tartaros se mit à sourire, Drakov lui envoya son katana de feu. Ils activèrent leurs gènes, Drakov au stade 2, son frère au stade 3. L’air vibra autour de Tartaros, sans que ça ne gêne Drakov. Larah comprit et expliqua :
L : Il supporte mieux la chaleur grâce à ses gènes, c’est une bonne stratégie de combat.
A : Tartaros et Drakov ont étés très complémentaires lors de notre évasion, ils savent parfaitement se battre ensemble.
Elle activa ses gènes et se plaça devant Larah, chacune faisant des moulinets avec ses deux armes, Talf et Ehmyt se mirent côte à côte. Keil, après avoir serré Tana dans ses bras, se plaça devant elle, prêt à défendre chèrement sa bien-aimée qui soulevait des rochers pour couvrir ses alliés. Neilla banda son arc et se plaça derrière Crimson et Rupert, qui armaient leurs armes, laissant leurs gènes activés au stade 3. Ça s’annonçait rude et pas forcément jouable, mais au moins, ils l’auraient tenté !
HRP : Si un truc gène faut le dire, fin comme d'hab hein ^^
Ils pansèrent leurs blessures, Drakov et Alix ayant à gérer le contrecoup de leur activation. Crimson alluma rapidement un feu en touchant un petit tas de bois qu'il avait rassemblé. Ils soufflèrent encore un peu, Tana brisa le silence :
Tana : Ce soir il sera monstrueux vous savez...
L : C'est prévisible, mais il le veut son combat, il nous traquera sans doute s'il ne nous croise pas.
D : Donc, une solution ?
C : Affronter la bête, et espérer survivre.
E : Même avec l'étendue de mes connaissances je ne pense pas vous être d'une grande aide...
Ils fixèrent tous Ehmyt, c'est vrai qu'il les avait rejoints, mais ils n'en savaient pas plus sur lui.
E : Au passage Drakov, ton frangin est un vrai monstre.
D : Mon frère ?
E : Il a attaqué la base, avec Rupert et Keil.
D : .... QUOI ?!!!
E : Ils ne sont pas passés de justesse, mais je pense que ceux qui attaquaient la base auxquels faisait référence Fatalis étaient ceux-ci.
Ils restèrent pensifs : C'était évident et ces alliés leurs seraient bien utiles.
Tana pensa un peu à Keil et s'inquiéta, il lui manquait, même s'il avait ses manières et paraissait assez froid parfois.
Crimson restait étrangement silencieux depuis le départ de Fatalis, Larah lui demanda :
L : Tu n'es pas heureux de savoir que Fatalis est vivant.
C : Si... Mais j'ai été stupide... Comme toujours, mon empressement m’a mené dans l'erreur, d'abord avec ce projet pour les gènes, puis maintenant avec Fatalis...
L'air vibrait autour de lui, la chaleur se faisait sentir, comme la colère brulante qui habitait le croisé Fatalis pourpre. Il lança :
C : Mais maintenant c'est terminé, je vais réparer mes erreurs, à commencer par celle de ne pas avoir détruit les documents relatifs à ce foutu projet !
L'air tremblait autour de lui désormais, le croisé Fatalis démontrait clairement qu'il n'avait pas donné son maximum jusqu'à présent... Ou qu'il n'avait pas osé le faire.
Ils discutèrent encore un peu, certains se reposèrent un peu, pendant que les autres montaient la garde.
*Vingt minutes plus tôt, en haut du troisième sommet*
Rupert s'avança, Tartaros et Keil à ses côtés. Il lança :
R : On va devoir trouver un autre moyen de passer les gars.
T : J'ai ma petite idée.
R : Ne force pas trop, tu es à peine réveillé, t'as déjà eu pas mal de veine qu'on parvienne à fabriquer quelques potions avec les trucs qui trainaient çà et là.
T : Je sais, ne t'en fais pas, cet Ehmyt va se rappeler qu'on ne provoque pas impunément un Teostra. Mais pour commencer, où est le stock de poudre ?
R : Le ... Ce bâtiment là-bas.
Il avait désigné une petite remise, assez peu éloignée des canons. Le croisé Teostra demanda à Keil :
T : Tu saurais me générer un vent dans ce sens ?
K : C'est sans doute dans mes cordes, pourquoi ?
Pour toute réponse, il activa ses gènes, au stade 3 et commença à battre des ailes. Les petites étincelles apparurent tout autour de lui. Keil comprit et généra un vent glacé qui les porta jusqu'au bâtiment.
Tartaros claqua des mains, l'explosion secoua toute la montagne et réduisit les canons au silence, deux supers soldats jaillirent rapidement du laboratoire qu'ils avaient pris d'assaut. Rupert activa ses gènes, au stade 3, dégaina son marteau et s'élança, suivi par les deux autres.
Il frappa en premier, trop vite pour que le soldat ne réagisse : Il eut le crâne broyé au sol d'un violent coup de marteau.
Le second se retourna vivement, mais une explosion de flammes.
Il s'effondra, dans un gémissement plaintif. Tartaros déclara, souriant :
T : Pas si coriaces ces supers soldats.
R : Détrompe-toi, ceux-là n'avaient pas activés leurs gènes, tout simplement.
Ils rangèrent leurs armes et pénétrèrent dans le bâtiment, visiblement, la pagaille qu'ils avaient semés n'avait pas été résolue, les corps trainaient toujours et tout le monde s'affairait à réparer les dommages. En les voyant, les savants reculèrent tous d'un pas. Sarah passa devant eux, ses gènes activés. Rupert sourit et lui lança :
R : Soit raisonnable, dégage, seule contre nous trois, tu n'as aucune chance.
Elle soupira, désactiva ses gènes et marcha dans leur direction, ils s'écartèrent, pour la laisser passer. Elle déploya ses ailes en sortant et s'envola, pleurant à chaude larmes : La nouvelle de la mort de Léo n'était toujours pas passée, elle se vengerait, en temps voulu.
Les trois autres avancèrent, les savants fuyants se cacher dès qu'ils les voyaient. Arrivés devant l'ascenseur, les bruits d'une bataille leur parvinrent. Mais les deux supers soldats aux gènes activés leurs barraient la route, Rupert soupira, dégainant son marteau. Il déclara :
R : Un conseil les rookies du croisement, tirez-vous avant qu'on vous démonte.
SS : Jamais... Nous ne fuirons pas la bataille...
Rupert ne le laissa pas déblatérer plus, il le fracassa contre le mur voisin d'un violent coup de marteau. Le super soldat chargea, se dégageant du mur. Le croisé Yamatsukami enchaîna en esquivant un coup du Katar qui visait sa gorge et en frappant l'estomac du super soldat du poing, le soulevant du sol à l'impact et l'y ramenant brutalement en fracassant son marteau dans son dos.
Le second recula d'un pas, encaissant la charge de Keil, qui fut rapidement suivie par deux baffes enflammées de Tartaros. Les bras dégagèrent de la fumée à l'impact, les brulures étaient violentes mais l'homme ne cilla pas. Tartaros ne comprit pas et reçut une droite pour son moment d'inattention il agrippa le visage du super soldat en hurlant :
T : Hors de mon chemin, minable !
Sans autre forme de procès, il lui brûla le visage, et la tête par là même, d'un coup de poing magistral.
Les deux autres le fixèrent, il était déterminé comme jamais, c’était clair. Ils préférèrent utiliser l’ascenseur afin de rejoindre la sortie qui conduisait à la vallée dans laquelle les savants avaient lâchés les autres. Arrivés au hall précédent la porte de sortie, ils se briefèrent rapidement :
R : Il va falloir faire vite, on a peu de temps devant nous.
K : Que veux-tu dire par là ?
R : Ils sont face à quelque chose de puissant, bien trop à mon goût.
K : Alors on fonce, c’est clair !
*Retour au présent du groupe*
Ils se relevèrent rapidement quelques instants plus tard. Chacun se prépara au mieux à l’affrontement qui les attendait.
Drakov demanda :
D : L’autre dragon sera différent donc ce soir ?
Tana : Ouais. Plus sauvage, et il utilisera les ombres comme moyen de combat.
A : Sérieux ?!
C : Mais sous cette forme, j’aurai un avantage sur lui, il ne me fera presque rien.
Il souriait sadiquement, prêt à visiblement tout donner face à son adversaire.
Le petit groupe se remit en marche, prêt à en découdre avec son adversaire…
Ce n’est que quelques minutes plus tard, une fois l’obscurité bien installée, qu’ils purent lui faire face : Le Titan les attendait, debout, dans d’autres Ruines.
Il avait radicalement changé : Ses écailles étaient noires sombres et sa queue se terminait désormais par un crochet acéré. D’autres changements étaient visibles, il semblait capable de bouger plus librement ses ailes et ses yeux biens ouverts cherchaient désormais avidement de tous côtés.
Ils s’avancèrent vers lui, il chargea, sans parler au préalable, laissant sa sauvagerie l’emporter.
Ils purent esquiver l’attaque grâce à des roulades de tous côtés. Le Zodiumbra frappa l’un des arbres en tournant vers ses opposants, il reçut la GS de Crimson en pleine thorax, le coup ne porta que peu mais le géant n’apprécia pas, il envoya au sol le croisé Fatalis pourpre d’un violent coup de patte. Il s’apprêtait à le broyer d’un violent coup de patte lorsqu’une voix retentit :
R : Rupert est arrivé !
Il ponctua la fin de sa phrase en fracassant son marteau sur la face du dragon. En effet, Rupert avait jailli des fourrées, sauté et empoigné son arme à deux mains, afin de frapper le plus fort possible sur le Titan, qui recula d’un pas, visiblement atteint par la force du coup.
Il voulut contre attaquer, mais Tartaros l’en dissuada, frappant comme pour l’autre soldat, en faisant exploser les flammes sur son torse. L’assaut porta, le monstre se tourna vers le croisé Teostra. Les trois protagonistes se replièrent vers le groupe, la Titan maugréa :
Z : Vous comptez encore ramener du monde ?
Rupert lui répondit par un sourire, puis il aida Crimson à se relever et lui lança :
R : Je t’ai remboursé ma dette, maintenant, occupons-nous de ce lézard.
Drakov et Tartaros s’avancèrent l’un vers l’autre en souriant, Drakov frappa dans le poing que son frère lui tendait. Ce dernier fixa Ehmyt et demanda :
T : Il est avec vous celui-là ?
D : Heu … Depuis peu, si j’ai bien tout suivi.
T : Mouais… Visiblement, il s’est aussi remis de ses blessures.
E : Et toi tu guéris bien vite à mon goût.
Le regard qu’ils se lançaient laissait clairement comprendre qu’ils n’attendaient qu’une opportunité pour reprendre leur duel où ils l’avaient laissé.
Drakov tira son frère de sa torpeur :
D : Frangin, montrons leur comment se battent le lion et le tigre, tu veux.
Tartaros se mit à sourire, Drakov lui envoya son katana de feu. Ils activèrent leurs gènes, Drakov au stade 2, son frère au stade 3. L’air vibra autour de Tartaros, sans que ça ne gêne Drakov. Larah comprit et expliqua :
L : Il supporte mieux la chaleur grâce à ses gènes, c’est une bonne stratégie de combat.
A : Tartaros et Drakov ont étés très complémentaires lors de notre évasion, ils savent parfaitement se battre ensemble.
Elle activa ses gènes et se plaça devant Larah, chacune faisant des moulinets avec ses deux armes, Talf et Ehmyt se mirent côte à côte. Keil, après avoir serré Tana dans ses bras, se plaça devant elle, prêt à défendre chèrement sa bien-aimée qui soulevait des rochers pour couvrir ses alliés. Neilla banda son arc et se plaça derrière Crimson et Rupert, qui armaient leurs armes, laissant leurs gènes activés au stade 3. Ça s’annonçait rude et pas forcément jouable, mais au moins, ils l’auraient tenté !
HRP : Si un truc gène faut le dire, fin comme d'hab hein ^^
Dernière édition par sabertiger le Jeu 8 Nov 2012 - 2:09, édité 2 fois
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
HRP : Un petit soucis oui. Tous les canons ne sont pas à poudre. ^^ Mais ça je le sortirai dans mon post. Et Keil n'a pas sa faux et est TRES TRES faible. (Pas d'entité physique) car il est scindé de Sard. ^^'
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
HRP : Edité, scuze du temps de réponses, petit souci internet ^^"
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Le Zodiumbra tournoya, fouettant avec sa queue les membres du groupe. Talf fut le seul à parer avec son bouclier, mais glissa sur plusieurs mètres. le Titan se tourna vers lui et le fixa d'un regard noir. Talf comprit immédiatement et passa le relais à Laft qui rangea les armes. Larah lui hurla :
- Mais tu fous quoi ?!
- J'fais comme dans l'infanterie... J'prends mon fusil et je me tire ailleurs !
Là dessus, Laft se mit à courir à toute vitesse, poursuivi par le Zodiumbra énervé. Il lui cria dans sa course :
"Alors petit humain, tu as peur ? Comment dites vous ? Une mauviette c'est ça ?"
Laft arrêta de courir et freina brusquement.
"Personne...."
Il se retourna et infligea un uppercut au Zodiumbra.
"...NE ME TRAITE DE MAUVIETTE !"
Le Titan sourit, on lui résistait pour une fois.
Plus loin... Sard s'éveilla... Cloué au mur. Un pieu dans chaque avant bras. Il regarda autour de lui... Des instruments de torture... Des médicaments... Du matériel médical... On lui avait en partie coupé les cheveux... Entaillé la joue et brisé une cotte ou deux... "Formidable." pensa t'il.
Néo entra dans la pièce accompagné d'une femme soldat en armure pourpre et au visage masqué. Elle toqua sur le crâne de Sard en ricanant. Ce dernier répliqua :
- Eh... Tu retentes je te bute.
- Ah ?
Elle frappa de toute ses forces sur la tête de Sard qui ballota quelques secondes.
- Espèce de...
- Désolée mais tu n'es pas prêt de sortir d'ici.
Elle quitta la pièce d'un air tranquille. Dès la porte automatique fermée, Sard commença à ronger ses chaînes avec dents. Une voix résonna dans la pièce.
"Tu te prends pour un castor of the dead ?"
Sard regarda partout dans la pièce... Personne, quand une brume glacée sortit par la grille d'aération. Keil, sans une vraie forme physique, se posa dans la pièce.
- Yop !
- Encore toi.
- Ouais. De toute façon t'as besoin de moi pour te barrer et.... J'ai besoin de toi pour survivre tout connement.
- Je refuse de te laisser mon corps.
- Eh... J'ai l'épée en Zodiumbra. J'ai réussis à la déplacer tant bien que mal avec la brume. Alors ? Décidé ?
- Tu m'as pourri l'existence... Je revenais tranquille d'une chasse... Buvant de l'eau pour me rafraîchir... Et je perds le contrôle de mon corps.
- Mais tu es devenu plus fort. Tu as pu combattre ces malades alors qu'avant ils t'auraient latté sans soucis. Tu sais, si on a pu combiner aussi, c'est car en forme humaine, je te ressemble beaucoup. A part quelques détails infimes, on étaient exactement pareils. C'est pourquoi j'ai juste besoin de la glace la plus pure, du pouvoir de Tana, et de celui d'un scientifique de haut niveau pour me créer un nouveau corps. Or cette base a tout ce qu'il faut... Allez... C’est juste l'affaire de quelques temps. Et sans moi tu vas te farcir pas mal de tortures. Ils comptent voir ta résistance à la chaleur suite à mon passage.
- Et ?
- Un Keilacta résiste à des flammes normales. Pas toi. Regarde t'as juste à ouvrir la bouche et je reprends possession...
- Va te faire fo...
- Ça M'SUFFIT !
Avant que Sard ne finisse sa phrase, Keil se glissa de corps. Et avala.
"Mh. Bon. J'ai un labo à détruire moi."
Les chaînes gelèrent et se brisèrent en un instant. Il attrapa l'épée de Zodiumbra qui traînait, entoura sa main d'un vent de froid et s'approcha de la sortie de son pénitencier... La porte s'ouvrit, le reste de la brume glacée en sortit tel le souffle de la mort. Un couloir se présentait à lui. Gauche, droite ou en face lui importaient peu. Un garde arriva du couloir d'en face et cria :
"Hé ! Vous !"
Keil lui fonça dessus, et le plaqua contre le mur, la main sur sa bouche, en lui expliquant :
- T'as cinq secondes pour m'expliquer comment reconnaître les ennemis croisés. même de base. Dix secondes pour me dire où se trouve la section des inventions. Et quinze secondes pour m'indiquer comment sortir d'ici...
- Je...
- CINQ ! hurla Keil en tranchant un doigt du soldat et en couvrant sa bouche pour l'empêcher d'hurler.
- Le... le.. les croisés ont un petit emblème sur l'épaule gauche... Comme ceci... Dit l'homme en désignant son épaule gauche
- T'es croisé ? Ah bon. BREF. DIX ! Beugla t-il en coupant les nerfs des jambes du pauvre soldat.
- Aaaargh... Les inventions sont... à côté de la chambre de dame Megurine...
- Qui est-ce ?
- La patronne ici... je peux pas dire plus...
- Vous êtes le maillon faible. Au plaisir.
Keil trancha en deux la tête de l'homme qui tomba à terre dans un flot d'hémoglobine.
"Si tu croises la mort, dis lui que c'est déjà fait pour toi."
Il examina les restes de l'homme... Pas de traces de croisement... Ni dans la couleur du sang, ni les os...
- Oh merde... Ma blague marche plus !
- C'est là tout ce qui t'attriste ?
- Ben oui et... T'es qui ?
Keil regarda derrière lui, en direction du couloir d'où venait le garde. Rhan se tenait là, adossé au mur.
- On est sorti mon ptit Keil ?
- Y parait. C'est toi qui a lancé la quête avoue.
- Exact. Aucun soucis de surprise donc.
- Sauf moi.
- Allons, un plan sans imprévu serait tellement fade...
- Je suis occupé vois-tu.
Là dessus, il passa à côté de Rhan en l'ignorant royalement. Ce dernier lui demanda :
- Tu comptes faire quoi ?
- Logiquement cette "Megurine" doit avoir le pass du labo si elle est juste à côté.
- Et ?
- Je la forcerai à me fournir le pass. Quitte à lui casser tous les os un par un.
- Regagne ta cellule.
- Pardon ? dit-il en se retournant.
- Tu es un sujet d'étude intéressant... De plus...
Rhan dégaina et frappa Keil au torse d'un coup de coude, le Dragon Ancien vola à plus de trois mètres.
"Les insectes voulant s'attaquer à ma bien aimée seront purgés de ma lame."
Et, dans les ruines... Neilla tourna la tête vers le dehors... Tana l'appela :
- Neilla ? Qu'y a t-il ?
- Un... Pressentiment... sur une vieille connaissance. Bah ! C'est rien ! Allons chercher Talf !
- Mais tu fous quoi ?!
- J'fais comme dans l'infanterie... J'prends mon fusil et je me tire ailleurs !
Là dessus, Laft se mit à courir à toute vitesse, poursuivi par le Zodiumbra énervé. Il lui cria dans sa course :
"Alors petit humain, tu as peur ? Comment dites vous ? Une mauviette c'est ça ?"
Laft arrêta de courir et freina brusquement.
"Personne...."
Il se retourna et infligea un uppercut au Zodiumbra.
"...NE ME TRAITE DE MAUVIETTE !"
Le Titan sourit, on lui résistait pour une fois.
Plus loin... Sard s'éveilla... Cloué au mur. Un pieu dans chaque avant bras. Il regarda autour de lui... Des instruments de torture... Des médicaments... Du matériel médical... On lui avait en partie coupé les cheveux... Entaillé la joue et brisé une cotte ou deux... "Formidable." pensa t'il.
Néo entra dans la pièce accompagné d'une femme soldat en armure pourpre et au visage masqué. Elle toqua sur le crâne de Sard en ricanant. Ce dernier répliqua :
- Eh... Tu retentes je te bute.
- Ah ?
Elle frappa de toute ses forces sur la tête de Sard qui ballota quelques secondes.
- Espèce de...
- Désolée mais tu n'es pas prêt de sortir d'ici.
Elle quitta la pièce d'un air tranquille. Dès la porte automatique fermée, Sard commença à ronger ses chaînes avec dents. Une voix résonna dans la pièce.
"Tu te prends pour un castor of the dead ?"
Sard regarda partout dans la pièce... Personne, quand une brume glacée sortit par la grille d'aération. Keil, sans une vraie forme physique, se posa dans la pièce.
- Yop !
- Encore toi.
- Ouais. De toute façon t'as besoin de moi pour te barrer et.... J'ai besoin de toi pour survivre tout connement.
- Je refuse de te laisser mon corps.
- Eh... J'ai l'épée en Zodiumbra. J'ai réussis à la déplacer tant bien que mal avec la brume. Alors ? Décidé ?
- Tu m'as pourri l'existence... Je revenais tranquille d'une chasse... Buvant de l'eau pour me rafraîchir... Et je perds le contrôle de mon corps.
- Mais tu es devenu plus fort. Tu as pu combattre ces malades alors qu'avant ils t'auraient latté sans soucis. Tu sais, si on a pu combiner aussi, c'est car en forme humaine, je te ressemble beaucoup. A part quelques détails infimes, on étaient exactement pareils. C'est pourquoi j'ai juste besoin de la glace la plus pure, du pouvoir de Tana, et de celui d'un scientifique de haut niveau pour me créer un nouveau corps. Or cette base a tout ce qu'il faut... Allez... C’est juste l'affaire de quelques temps. Et sans moi tu vas te farcir pas mal de tortures. Ils comptent voir ta résistance à la chaleur suite à mon passage.
- Et ?
- Un Keilacta résiste à des flammes normales. Pas toi. Regarde t'as juste à ouvrir la bouche et je reprends possession...
- Va te faire fo...
- Ça M'SUFFIT !
Avant que Sard ne finisse sa phrase, Keil se glissa de corps. Et avala.
"Mh. Bon. J'ai un labo à détruire moi."
Les chaînes gelèrent et se brisèrent en un instant. Il attrapa l'épée de Zodiumbra qui traînait, entoura sa main d'un vent de froid et s'approcha de la sortie de son pénitencier... La porte s'ouvrit, le reste de la brume glacée en sortit tel le souffle de la mort. Un couloir se présentait à lui. Gauche, droite ou en face lui importaient peu. Un garde arriva du couloir d'en face et cria :
"Hé ! Vous !"
Keil lui fonça dessus, et le plaqua contre le mur, la main sur sa bouche, en lui expliquant :
- T'as cinq secondes pour m'expliquer comment reconnaître les ennemis croisés. même de base. Dix secondes pour me dire où se trouve la section des inventions. Et quinze secondes pour m'indiquer comment sortir d'ici...
- Je...
- CINQ ! hurla Keil en tranchant un doigt du soldat et en couvrant sa bouche pour l'empêcher d'hurler.
- Le... le.. les croisés ont un petit emblème sur l'épaule gauche... Comme ceci... Dit l'homme en désignant son épaule gauche
- T'es croisé ? Ah bon. BREF. DIX ! Beugla t-il en coupant les nerfs des jambes du pauvre soldat.
- Aaaargh... Les inventions sont... à côté de la chambre de dame Megurine...
- Qui est-ce ?
- La patronne ici... je peux pas dire plus...
- Vous êtes le maillon faible. Au plaisir.
Keil trancha en deux la tête de l'homme qui tomba à terre dans un flot d'hémoglobine.
"Si tu croises la mort, dis lui que c'est déjà fait pour toi."
Il examina les restes de l'homme... Pas de traces de croisement... Ni dans la couleur du sang, ni les os...
- Oh merde... Ma blague marche plus !
- C'est là tout ce qui t'attriste ?
- Ben oui et... T'es qui ?
Keil regarda derrière lui, en direction du couloir d'où venait le garde. Rhan se tenait là, adossé au mur.
- On est sorti mon ptit Keil ?
- Y parait. C'est toi qui a lancé la quête avoue.
- Exact. Aucun soucis de surprise donc.
- Sauf moi.
- Allons, un plan sans imprévu serait tellement fade...
- Je suis occupé vois-tu.
Là dessus, il passa à côté de Rhan en l'ignorant royalement. Ce dernier lui demanda :
- Tu comptes faire quoi ?
- Logiquement cette "Megurine" doit avoir le pass du labo si elle est juste à côté.
- Et ?
- Je la forcerai à me fournir le pass. Quitte à lui casser tous les os un par un.
- Regagne ta cellule.
- Pardon ? dit-il en se retournant.
- Tu es un sujet d'étude intéressant... De plus...
Rhan dégaina et frappa Keil au torse d'un coup de coude, le Dragon Ancien vola à plus de trois mètres.
"Les insectes voulant s'attaquer à ma bien aimée seront purgés de ma lame."
Et, dans les ruines... Neilla tourna la tête vers le dehors... Tana l'appela :
- Neilla ? Qu'y a t-il ?
- Un... Pressentiment... sur une vieille connaissance. Bah ! C'est rien ! Allons chercher Talf !
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
-Tu frappes bien, toi ! Sourit le Zodiumbra.
-Tu verrais ta tête à la fin…
-Pourquoi on doit toujours parler avec les wyverns ? Demanda Neilla.
-Franchement, je ne sais pas. Je ne sais pas non plus comment on va faire pour s’en sortir… Soupira Larah.
-Ca va mieux ton œil ? Je ne peux rien faire pour te soigner, ça m’énerve…
-Ne t’en fais pas, lui sourit Larah, ça ne me fait plus mal… Ce qui m’inquiète, c’est plus ma santé mentale…
-Normal… On voit pas ça tous les jours… Allez, t’en fais pas, tu ne changes pas de d’habitude !
-On a une grosse bête à chasser… T’as noté les changements ? On dirait que c’est selon l’heure… Je veux… en savoir… plus… Tuons-le.
Larah fit deux pas ( à moitié rapide ) et tomba à genoux. Neilla la tira vers un arbre et lui donna un coup sur la tête. Larah la regarda et s’ensuit un discours argumentatif seulement en se regardant. Larah se releva, et fila ses deux sabres à Neilla. Elle regarda et prit les armes de son ainée. Elle échangea son arc. Tana sauta d’une branche et prit l’arc des mains de Larah, elle remonta dans les arbres (Ninja !). Larah se mit en retrait et regarda le combat. Drakov s’élança et trancha un arbre en ratant son adversaire. Alix lui donna un puissant coup sur la patte arrière du Titan. Ce dernier se retourna et chargea Alix. Il lui fit traverser un arbre et la lança loin de tous. Ensuite, il sauta et tomba devant elle. Il montra ses dents et claqua ses mâchoires. Alix n’arriva pas à bouger. Une flèche se planta sur dans le coup du monstre. Il voulut regarder son agresseur mais son cou émit un petit craquement. Finalement, il brisa la glace qui lui recouvrait ses jolies écailles. Il arracha la flèche et lança un regard terrible à Tana. Il s’élança sur elle.
Drakov accourut. Alix ne bougeait plus. Larah arriva à avancer vers eux. Elle se posa (s’écrasa ) près d’un buisson et ramassa quelques herbes pour préparer un baume. Drakov rapprocha Alix de lui et l’appela. Elle lui sourit faiblement et perdit connaissance. Drakov la posa près de Larah après l’avoir embrassée sur le front ( Alix, pas Larah, on va pas commencer les histoires cheloux là. ). Il se releva et activa ses gênes. Prêt à attaquer, sabre en mains.
Tana tomba de son arbre et se récupéra sur une branche, elle se leva avec son pouvoir de gravité et s’élança hors du bazar qui chutait. Puis elle se retourna brusquement et attendit le Zodiumbra, encore une fois en l’air. Elle respira à fond et concentra son pouvoir. Laft se stoppa dans sa course. Danger… Il recula et se planqua derrière un rocher. Le Zodiumbra ne perçut pas le changement atmosphérique. Tana se souleva et plana à quelques dizaines de centimètres du sol, toute son énergie mis à contribution. Pendant quelques secondes, le temps paru se stopper. Il se stoppa réellement. Le Titan remarqua seulement alors le danger, il était trop tard. Tout ce qu’il avait réduit en morceau, c’est-à-dire des arbres, des rochers, des chasseurs ( ah bah non ), se tournèrent vers lui… Tana relâcha définitivement toute l’énergie accumulée se fit projeter dans chaque objets en l’air. Une pluie de projectile plus ou moins dangereux s’abattit sur le dragon. Il se retrouva enterré. Tana tomba à genoux et essuya sa transpiration d’un revers de mains. Le Titan se dégagea, saignant à quelques endroits de son corps, en rugissant. Il lança sa lame-hameçon sur la femme. Crimson lui sauta dessus, enflammé (dans les deux sens) par son combat. Il assena un puissant coup de poing dans la queue du monstre. Elle s’écrasa au sol en tintant. Le Zodiumbra rugit et chargea Crimson, il le plaqua au sol et le mordit à l’épaule. Les puissantes mâchoires lui traversèrent même les écailles. Il se dégagea avec ses pieds appuya sur sa blessure. Il la brula pour éviter de saigner. Drakov utilisa une branche comme perche et enfonça sa deuxième lame dans le dos du monstre. Laft donna alors un coup de poing ravageur dans la cuisse du Titan. Ce dernier rugit encore et cria dans sa rage :
- C’est bien loyal tout ça !! Vous voulez des coups fourbes, je vais vous montrer ce que c’est que la fourberie.
- De quoi il parle ? On ne l’a pas blessé gravement… Je crains le pire, souffla Tana.
- Vous voulez voir ce que c’est la terreur ? Vous voulez savoir ce que ça fait d’avoir peur ?! Voici un petit quelque chose, qui vous plaira peut être…
- Il ne compte pas nous sortir son grand jeu, là ?! Cria Laft.
- Juste une technique plus avancée peut être ! Se rembrunit Crimson.
- Je viens de comprendre ! Larah et Alix ! S'écria Tana.
Le Titan s'enfuit comme une ombre vers ses nouvelles victimes. Drakov fonça et Crimson, plus rapide, lui passa devant. Tana s'élança sur un rocher et Laft traînait derrière au côté de Neilla, surchargée par le fait que Tana lui avait rendu son arc pour aller plus vite.
Larah aiguisait les sabres d'Alix ( faut bien s'occuper ). Elle regarda en direction du combat qu'elle entendait se dérouler plus loin. Elle était inquiète... Le Zodiumbra était surpuissant... Elle regarda Alix et lui passa de l'eau sur le visage. Elle ressentit une vibration au sol. Elle inclina sa tête et la posa contre le sol. Rien. Elle ne sentait rien. Cette secousse avait été produite par Tana, mais elle ne le savait pas. Elle se contenta de se lever pour voir ce qu'il se passait. Elle entendit un rugissement puis des bruits indistincts. Qui se rapprochaient... Bom, bom, bom, bom ! Elle chercha dans la pénombre une quelques conques sources, mais elle n'entendait que ce bruit qui se rapprochait. Elle perçut des voix et se mit aux aguets. Un arbre explosa à 50 mètres d'elle. Elle reconnut la silhouette titanesque du dragon. Elle prit peur. Elle souleva Alix et essaya de l'emmener à l'abri. Elle était assez forte en temps normal pour se sauver avec quelqu'un sur le dos, mais la fatigue se faisait sentir. Elle arriva à courir, mais la combinaison des poids des deux armures auraient raison d'elle. Elle trébucha et regarda Alix, encore inconsciente. Larah voyait le titan se rapprochait inlassablement. Dans quelques instants il la balayeraient sans aucun soucis. "Merde...Je fais quoi...". Faire diversion était risqué dans son état... Tant pis, le temps que les autres arrivent, elle le devait. Elle apercevait Crimson qui courait à moitié en volant. C'était une petite tâche rouge au loin. Alors que l'ombre du dragon ancien n'était plus une silhouette. Deux arbres explosèrent sur son passage, Larah se mit à courir vers la position inverse d'Alix. Le Zodiumbra se prit dans son jeu et la poursuivit. En un instant il fut sur elle. Il l'attrapa en plein saut avec une de ses pattes avant et la lança juste devant lui. Elle roula et eut à peine la force de se relever. Le dragon la regarda en souriant. Il entendait Crimson beuglait et ça l'amusait. Il ramassa Larah et la mit devant son nez. Le souffle brûlant du Titan la maintenait bien éveillée.
- Bon... Et maintenant ? Tu comptes me manger ?
- Juste me servir de toi comme bouclier.
Larah considéra le dragon et déclara :
- Un peu petite pour ça, quand même.
- Un coup de lance suffirait à me faire rire.
Larah n'avait même pas besoin de cacher sa peur, le dragon savait bien qu'elle était terrifiée. Elle essaya de se débattre, mais le dragon la gardait bien coincée dans sa patte. Crimson était enfin distinct. Il sauta en l'air, en criant et tendit sa lame au clair de lune. Emyt lui sauta dessus pour l'empêcher de frapper. Le Titan reposa Larah, las qu'on intervienne dans ses duels. Larah se fit la malle vite fait. Emyt expliqua la manipulation lâche du Dragon. Crimson brûla sur place ( sortez les chamalows ! ) et regarda Emyt. Il lui fit signe de se préparer à l'attaque. Emyt chargea la lame de Crimson avec son générateur. Crimson sourit sadiquement. Tana lui sourit aussi.
- Une attaque combinée ? Sortez moi le grand jeu ! Hurla le Zodiumbra.
-Tu verrais ta tête à la fin…
-Pourquoi on doit toujours parler avec les wyverns ? Demanda Neilla.
-Franchement, je ne sais pas. Je ne sais pas non plus comment on va faire pour s’en sortir… Soupira Larah.
-Ca va mieux ton œil ? Je ne peux rien faire pour te soigner, ça m’énerve…
-Ne t’en fais pas, lui sourit Larah, ça ne me fait plus mal… Ce qui m’inquiète, c’est plus ma santé mentale…
-Normal… On voit pas ça tous les jours… Allez, t’en fais pas, tu ne changes pas de d’habitude !
-On a une grosse bête à chasser… T’as noté les changements ? On dirait que c’est selon l’heure… Je veux… en savoir… plus… Tuons-le.
Larah fit deux pas ( à moitié rapide ) et tomba à genoux. Neilla la tira vers un arbre et lui donna un coup sur la tête. Larah la regarda et s’ensuit un discours argumentatif seulement en se regardant. Larah se releva, et fila ses deux sabres à Neilla. Elle regarda et prit les armes de son ainée. Elle échangea son arc. Tana sauta d’une branche et prit l’arc des mains de Larah, elle remonta dans les arbres (Ninja !). Larah se mit en retrait et regarda le combat. Drakov s’élança et trancha un arbre en ratant son adversaire. Alix lui donna un puissant coup sur la patte arrière du Titan. Ce dernier se retourna et chargea Alix. Il lui fit traverser un arbre et la lança loin de tous. Ensuite, il sauta et tomba devant elle. Il montra ses dents et claqua ses mâchoires. Alix n’arriva pas à bouger. Une flèche se planta sur dans le coup du monstre. Il voulut regarder son agresseur mais son cou émit un petit craquement. Finalement, il brisa la glace qui lui recouvrait ses jolies écailles. Il arracha la flèche et lança un regard terrible à Tana. Il s’élança sur elle.
Drakov accourut. Alix ne bougeait plus. Larah arriva à avancer vers eux. Elle se posa (s’écrasa ) près d’un buisson et ramassa quelques herbes pour préparer un baume. Drakov rapprocha Alix de lui et l’appela. Elle lui sourit faiblement et perdit connaissance. Drakov la posa près de Larah après l’avoir embrassée sur le front ( Alix, pas Larah, on va pas commencer les histoires cheloux là. ). Il se releva et activa ses gênes. Prêt à attaquer, sabre en mains.
Tana tomba de son arbre et se récupéra sur une branche, elle se leva avec son pouvoir de gravité et s’élança hors du bazar qui chutait. Puis elle se retourna brusquement et attendit le Zodiumbra, encore une fois en l’air. Elle respira à fond et concentra son pouvoir. Laft se stoppa dans sa course. Danger… Il recula et se planqua derrière un rocher. Le Zodiumbra ne perçut pas le changement atmosphérique. Tana se souleva et plana à quelques dizaines de centimètres du sol, toute son énergie mis à contribution. Pendant quelques secondes, le temps paru se stopper. Il se stoppa réellement. Le Titan remarqua seulement alors le danger, il était trop tard. Tout ce qu’il avait réduit en morceau, c’est-à-dire des arbres, des rochers, des chasseurs ( ah bah non ), se tournèrent vers lui… Tana relâcha définitivement toute l’énergie accumulée se fit projeter dans chaque objets en l’air. Une pluie de projectile plus ou moins dangereux s’abattit sur le dragon. Il se retrouva enterré. Tana tomba à genoux et essuya sa transpiration d’un revers de mains. Le Titan se dégagea, saignant à quelques endroits de son corps, en rugissant. Il lança sa lame-hameçon sur la femme. Crimson lui sauta dessus, enflammé (dans les deux sens) par son combat. Il assena un puissant coup de poing dans la queue du monstre. Elle s’écrasa au sol en tintant. Le Zodiumbra rugit et chargea Crimson, il le plaqua au sol et le mordit à l’épaule. Les puissantes mâchoires lui traversèrent même les écailles. Il se dégagea avec ses pieds appuya sur sa blessure. Il la brula pour éviter de saigner. Drakov utilisa une branche comme perche et enfonça sa deuxième lame dans le dos du monstre. Laft donna alors un coup de poing ravageur dans la cuisse du Titan. Ce dernier rugit encore et cria dans sa rage :
- C’est bien loyal tout ça !! Vous voulez des coups fourbes, je vais vous montrer ce que c’est que la fourberie.
- De quoi il parle ? On ne l’a pas blessé gravement… Je crains le pire, souffla Tana.
- Vous voulez voir ce que c’est la terreur ? Vous voulez savoir ce que ça fait d’avoir peur ?! Voici un petit quelque chose, qui vous plaira peut être…
- Il ne compte pas nous sortir son grand jeu, là ?! Cria Laft.
- Juste une technique plus avancée peut être ! Se rembrunit Crimson.
- Je viens de comprendre ! Larah et Alix ! S'écria Tana.
Le Titan s'enfuit comme une ombre vers ses nouvelles victimes. Drakov fonça et Crimson, plus rapide, lui passa devant. Tana s'élança sur un rocher et Laft traînait derrière au côté de Neilla, surchargée par le fait que Tana lui avait rendu son arc pour aller plus vite.
Larah aiguisait les sabres d'Alix ( faut bien s'occuper ). Elle regarda en direction du combat qu'elle entendait se dérouler plus loin. Elle était inquiète... Le Zodiumbra était surpuissant... Elle regarda Alix et lui passa de l'eau sur le visage. Elle ressentit une vibration au sol. Elle inclina sa tête et la posa contre le sol. Rien. Elle ne sentait rien. Cette secousse avait été produite par Tana, mais elle ne le savait pas. Elle se contenta de se lever pour voir ce qu'il se passait. Elle entendit un rugissement puis des bruits indistincts. Qui se rapprochaient... Bom, bom, bom, bom ! Elle chercha dans la pénombre une quelques conques sources, mais elle n'entendait que ce bruit qui se rapprochait. Elle perçut des voix et se mit aux aguets. Un arbre explosa à 50 mètres d'elle. Elle reconnut la silhouette titanesque du dragon. Elle prit peur. Elle souleva Alix et essaya de l'emmener à l'abri. Elle était assez forte en temps normal pour se sauver avec quelqu'un sur le dos, mais la fatigue se faisait sentir. Elle arriva à courir, mais la combinaison des poids des deux armures auraient raison d'elle. Elle trébucha et regarda Alix, encore inconsciente. Larah voyait le titan se rapprochait inlassablement. Dans quelques instants il la balayeraient sans aucun soucis. "Merde...Je fais quoi...". Faire diversion était risqué dans son état... Tant pis, le temps que les autres arrivent, elle le devait. Elle apercevait Crimson qui courait à moitié en volant. C'était une petite tâche rouge au loin. Alors que l'ombre du dragon ancien n'était plus une silhouette. Deux arbres explosèrent sur son passage, Larah se mit à courir vers la position inverse d'Alix. Le Zodiumbra se prit dans son jeu et la poursuivit. En un instant il fut sur elle. Il l'attrapa en plein saut avec une de ses pattes avant et la lança juste devant lui. Elle roula et eut à peine la force de se relever. Le dragon la regarda en souriant. Il entendait Crimson beuglait et ça l'amusait. Il ramassa Larah et la mit devant son nez. Le souffle brûlant du Titan la maintenait bien éveillée.
- Bon... Et maintenant ? Tu comptes me manger ?
- Juste me servir de toi comme bouclier.
Larah considéra le dragon et déclara :
- Un peu petite pour ça, quand même.
- Un coup de lance suffirait à me faire rire.
Larah n'avait même pas besoin de cacher sa peur, le dragon savait bien qu'elle était terrifiée. Elle essaya de se débattre, mais le dragon la gardait bien coincée dans sa patte. Crimson était enfin distinct. Il sauta en l'air, en criant et tendit sa lame au clair de lune. Emyt lui sauta dessus pour l'empêcher de frapper. Le Titan reposa Larah, las qu'on intervienne dans ses duels. Larah se fit la malle vite fait. Emyt expliqua la manipulation lâche du Dragon. Crimson brûla sur place ( sortez les chamalows ! ) et regarda Emyt. Il lui fit signe de se préparer à l'attaque. Emyt chargea la lame de Crimson avec son générateur. Crimson sourit sadiquement. Tana lui sourit aussi.
- Une attaque combinée ? Sortez moi le grand jeu ! Hurla le Zodiumbra.
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Tana envoya un rocher sur la face du Dragon Ancien, ce dernier le brisa d'un revers de la lame de sa queue. La diversion avait marché, Crimson put lui porter un coup monumental en plein torse, qui fit reculer le titan et ouvrit une entaille légère qui crépitait sur son torse. Le Zodiumbra poussa un rugissement :
Z : Argh ! Une astuce aussi bête ! Comment j'ai pu ne pas la voir venir ?!
Crimson était face à lui et souriait, il planta sa lame dans le sol et l'inclina, comme pour qu'elle serve de rampe pour aller vers la gueule du Dragon. Ce dernier resta de marbre et lança :
Z : Et maintenant, tu joues à quoi ?
Il ne comprit que trop tard : Rupert avait jailli des fourrées et bondi sur la lame, y prenant appui, il avait sauté et joint ses deux mains pour tenir l'arme derrière sa tête. Il l'avait ensuite abattue sur la face du Zodiumbra, qui reçut le coup de plein fouet. Sa tête fut donc baissée à hauteur d'homme, ce que Crimson et Rupert, touchant le sol, ne manquèrent pas d'exploiter. Ils frappèrent chacun d'un côté, GS et marteau.
Le coup sonna un peu le Zodiumbra, laissant le temps aux deux hybrides de reculer aux côtés d'Ehmyt et Tana.
Le Titan poussa un mugissement tonitruant.
Dans les fourrées, Larah ahanait : Ce face à face avec le monstre ne lui avait pas laissé une très bonne impression. Elle sentit une main sur son épaule, elle se tourna vivement : C'était Tartaros, il portait Alix dans ses bras. Il demanda à Larah de le suivre d'un signe de tête.
Il la mena jusqu'à un petit rocher qui creusait le sol, il déposa Alix contre ledit rocher et demanda :
Tartaros : Garde là juste en vie. Mon frangin apprécierait moyen de la perdre.
L : Si c'était si simple, j’aurai pas servi d'appât à Zodiumbra boulet !
Il recula d'un pas, surpris par son ton. Il déclara ensuite :
Tartaros : Ecoute, je sais que c'est dur pour toi, ne rien pouvoir faire est frustrant. Alors garde juste la demoiselle en un seul morceau, ça ira pour le moment.
Il lui fit un sourire qui se voulait sincère, elle ne répondit pas et s'adossa au rocher. Il repartit vers les lieux du combat, marmonnant :
Tartaros : Y a vraiment des gens pas net dans ce village...
Du côté des autres, Drakov, Talf et Neilla avaient rejoint le champ de bataille et le titan devait jongler entre les coups de GS, de marteau, de poing, de katana, de lance, les flèches ou les rochers qui le visaient. Il battit des ailes, les forçant tous à reculer. Il se posa un peu plus loin, visiblement énervé.
Il concentra l'énergie autour de lui et tira son rayon noir, ils durent tous bondir (ou s'envoler pour Crimson) afin de l'éviter.
Drakov se releva, il vit la silhouette de Tartaros à travers les buissons, son frère lui faisait un signe avec les mains, il comprit vite le but de la manœuvre.
Il s'élança, droit vers le monstre, ce dernier se dressa sur deux pattes, prêt à retomber lourdement et écraser cet insecte. Tartaros bondit à ce moment-là, ailes déployées, il ouvrit une large trainée enflammée le long du torse du Zodiumbra, qui rugit et recula, Drakov sauta et abattit sa lame, qui ouvrit elle aussi une entaille sur toute la longueur du monstre.
Le Zodiumbra le frappa, il esquiva avec peine et reçut la seconde baffe, qui l'envoya s'écraser aux côtés des autres. Tartaros se posa, il avala une potion pour oublier la douleur qui le lançait.
Son frère lui demanda :
Tartaros : J'ai mis les demoiselles en sécurité, ça ira ?
D : A deux ou trois côtes près oui, ça ira.
C : Soyez prêts, on va devoir y aller fort maintenant.
Tana réagit au quart de tour et fit se lever les débris autour d'eux, histoire de les couvrir et de faire diversion, elle soufflait beaucoup, épuisée. Tartaros s'approcha et lui fit boire un Méga jus, il expliqua :
Tartaros : J'ai pris ça dans le sac d'Alix, tu en aura plus l'utilité qu'elle pour le moment.
Elle le remercia et se remit au travail, requinquée.
Ils foncèrent tous sur le Titan, Neilla resta aux côtés de Tana, criblant le Dragon de flèches qui se fichaient plus ou moins bien dans la carapace du monstre.
Laft prit la place de Talf et colla un magistral coup de bouclier au Zodiumbra qui essayait de le mordre, le sonnant de nouveau, il en profita pour lui coller aussi un coup de lance qui traversa la carapace, fragilisée, faisant rugir le monstre.
Le Zodiumbra recula, Crimson, toujours enflammé frappa une des pattes arrière, Rupert enchaîna avec un coup chargé de marteau, les pattes cédèrent sous le monstre, qui tomba sur le côté. Drakov et Tartaros firent pleuvoir les coups de katanas sur les parties qui leur étaient visible et Ehmyt frappait juste sous les mâchoires du Dragon. Il se releva et tournoya sur lui-même, les forçant tous à esquiver ou parer un coup de sa lame caudale. Ils y parvinrent tous, plus ou moins bien. Talf recula, Crimson perdit un bon mètre de terrain, son bras blessé ne l'aidant pas. Les autres roulèrent tous dessous sans problème.
Tana fit tomber un gros rocher sur la face du Zodiumbra, qui fit deux pas de côté et rugit vers elle, il reçut une flèche en pleine gueule de la part de Neilla, ce qui le fit reculer, pris de douleur. Il maugréa :
Z : Même cette humaine est une plaie !
Neilla arborait un sourire victorieux. Le Titan chargea droit vers elle et Tana, les deux durent esquiver, les débris tombèrent au sol, tous durent alors rouler pour éviter d'être écrasés par un arbre ou un rocher.
Tana se remit en place et envoya un arbre au travers des côtes du Zodiumbra. Le végétal explosa sur les écailles, mais le monstre se tourna vers elle, furieux
Z : Vous commencez à me gonfler sérieux là...
Il s'énerva, poussant un cri puissant qui les força presque tous à se boucher les oreilles. Il en profita pour charger Tana, que Crimson plaqua au sol, non sans s'éteindre au préalable. Le Zodiumbra leur passa au-dessus mais s'arrêta net et abattit sa queue guillotine. Crimson les sauva du démembrement en la bloquant avec sa GS. L'Obsidienne était un métal solide, mais la lame supportait mal les chocs trop brutaux, ainsi, il vit quelques petites fissures apparaître à sa surface, de plus, son bras ne l'aidait pas. Tana le soutint avec son pouvoir. Ils ne durent leur survie qu'à Talf, qui darda le torse blessé du Dragon de sa lance. Le Zodiumbra poussa un rugissement de douleur, laissant ainsi Crimson prendre du recul avec Tana. Il se tourna vers Talf, qui murmura :
Talf : Merde, fallait que je joue les héros moi aussi...
Le Zodiumbra frappa, un coup puissant qu'il para avec difficultés, le suivant fut encore pire, il recula de nouveau. Il exhalait : Les coups de ce monstre dépassaient l'entendement !
Le Zodiumbra lança :
Z : Un de moins !
Il frappa droit devant lui, gueule grande ouverte. Rupert et Ehmyt se chargèrent de la faire se fermer avant qu'elle ne touche Talf, gratifiant le Dragon ancien d'un coup de Marteau et d'un violent coup de poing chargé en éclairs.
Le Zodiumbra souffla, à quelques centimètres du visage de Talf, puis recula d'un bond. Il chargea un nouveau rayon, qui fila droit vers les trois combattants, Ehmyt se jeta de côté, Rupert poussa Talf d'un coup de pied, par précaution, et se jeta lui aussi de côté, mais un peu tard. Le rayon noir lui brula légèrement la hanche droite, il serra les dents, se releva et déclara :
R : Toi tu vas en prendre pour ton grade mon gros.
Il se remit en garde, Drakov et Tartaros filèrent sur lui, chacun d'un côté et visèrent les côtes, ils ouvrirent de petites entailles sur les épaisses écailles du monstre, qui se dégagea de l'étau en s'envolant. Il se posa loin de tous les Chasseurs et leurs compagnons, qui reprirent une formation serrée.
Z : Vous commencez à tous me gonfler, je comptais juste vous arracher un membre ou deux, mais là ... Je vais m'assurer que cette nuit soit votre dernière nuit dans ce monde.
Il poussa un rugissement tonitruant et passa à l'attaque.
HRP : si un truc va pas... comme d'hab hein ^^
Z : Argh ! Une astuce aussi bête ! Comment j'ai pu ne pas la voir venir ?!
Crimson était face à lui et souriait, il planta sa lame dans le sol et l'inclina, comme pour qu'elle serve de rampe pour aller vers la gueule du Dragon. Ce dernier resta de marbre et lança :
Z : Et maintenant, tu joues à quoi ?
Il ne comprit que trop tard : Rupert avait jailli des fourrées et bondi sur la lame, y prenant appui, il avait sauté et joint ses deux mains pour tenir l'arme derrière sa tête. Il l'avait ensuite abattue sur la face du Zodiumbra, qui reçut le coup de plein fouet. Sa tête fut donc baissée à hauteur d'homme, ce que Crimson et Rupert, touchant le sol, ne manquèrent pas d'exploiter. Ils frappèrent chacun d'un côté, GS et marteau.
Le coup sonna un peu le Zodiumbra, laissant le temps aux deux hybrides de reculer aux côtés d'Ehmyt et Tana.
Le Titan poussa un mugissement tonitruant.
Dans les fourrées, Larah ahanait : Ce face à face avec le monstre ne lui avait pas laissé une très bonne impression. Elle sentit une main sur son épaule, elle se tourna vivement : C'était Tartaros, il portait Alix dans ses bras. Il demanda à Larah de le suivre d'un signe de tête.
Il la mena jusqu'à un petit rocher qui creusait le sol, il déposa Alix contre ledit rocher et demanda :
Tartaros : Garde là juste en vie. Mon frangin apprécierait moyen de la perdre.
L : Si c'était si simple, j’aurai pas servi d'appât à Zodiumbra boulet !
Il recula d'un pas, surpris par son ton. Il déclara ensuite :
Tartaros : Ecoute, je sais que c'est dur pour toi, ne rien pouvoir faire est frustrant. Alors garde juste la demoiselle en un seul morceau, ça ira pour le moment.
Il lui fit un sourire qui se voulait sincère, elle ne répondit pas et s'adossa au rocher. Il repartit vers les lieux du combat, marmonnant :
Tartaros : Y a vraiment des gens pas net dans ce village...
Du côté des autres, Drakov, Talf et Neilla avaient rejoint le champ de bataille et le titan devait jongler entre les coups de GS, de marteau, de poing, de katana, de lance, les flèches ou les rochers qui le visaient. Il battit des ailes, les forçant tous à reculer. Il se posa un peu plus loin, visiblement énervé.
Il concentra l'énergie autour de lui et tira son rayon noir, ils durent tous bondir (ou s'envoler pour Crimson) afin de l'éviter.
Drakov se releva, il vit la silhouette de Tartaros à travers les buissons, son frère lui faisait un signe avec les mains, il comprit vite le but de la manœuvre.
Il s'élança, droit vers le monstre, ce dernier se dressa sur deux pattes, prêt à retomber lourdement et écraser cet insecte. Tartaros bondit à ce moment-là, ailes déployées, il ouvrit une large trainée enflammée le long du torse du Zodiumbra, qui rugit et recula, Drakov sauta et abattit sa lame, qui ouvrit elle aussi une entaille sur toute la longueur du monstre.
Le Zodiumbra le frappa, il esquiva avec peine et reçut la seconde baffe, qui l'envoya s'écraser aux côtés des autres. Tartaros se posa, il avala une potion pour oublier la douleur qui le lançait.
Son frère lui demanda :
Tartaros : J'ai mis les demoiselles en sécurité, ça ira ?
D : A deux ou trois côtes près oui, ça ira.
C : Soyez prêts, on va devoir y aller fort maintenant.
Tana réagit au quart de tour et fit se lever les débris autour d'eux, histoire de les couvrir et de faire diversion, elle soufflait beaucoup, épuisée. Tartaros s'approcha et lui fit boire un Méga jus, il expliqua :
Tartaros : J'ai pris ça dans le sac d'Alix, tu en aura plus l'utilité qu'elle pour le moment.
Elle le remercia et se remit au travail, requinquée.
Ils foncèrent tous sur le Titan, Neilla resta aux côtés de Tana, criblant le Dragon de flèches qui se fichaient plus ou moins bien dans la carapace du monstre.
Laft prit la place de Talf et colla un magistral coup de bouclier au Zodiumbra qui essayait de le mordre, le sonnant de nouveau, il en profita pour lui coller aussi un coup de lance qui traversa la carapace, fragilisée, faisant rugir le monstre.
Le Zodiumbra recula, Crimson, toujours enflammé frappa une des pattes arrière, Rupert enchaîna avec un coup chargé de marteau, les pattes cédèrent sous le monstre, qui tomba sur le côté. Drakov et Tartaros firent pleuvoir les coups de katanas sur les parties qui leur étaient visible et Ehmyt frappait juste sous les mâchoires du Dragon. Il se releva et tournoya sur lui-même, les forçant tous à esquiver ou parer un coup de sa lame caudale. Ils y parvinrent tous, plus ou moins bien. Talf recula, Crimson perdit un bon mètre de terrain, son bras blessé ne l'aidant pas. Les autres roulèrent tous dessous sans problème.
Tana fit tomber un gros rocher sur la face du Zodiumbra, qui fit deux pas de côté et rugit vers elle, il reçut une flèche en pleine gueule de la part de Neilla, ce qui le fit reculer, pris de douleur. Il maugréa :
Z : Même cette humaine est une plaie !
Neilla arborait un sourire victorieux. Le Titan chargea droit vers elle et Tana, les deux durent esquiver, les débris tombèrent au sol, tous durent alors rouler pour éviter d'être écrasés par un arbre ou un rocher.
Tana se remit en place et envoya un arbre au travers des côtes du Zodiumbra. Le végétal explosa sur les écailles, mais le monstre se tourna vers elle, furieux
Z : Vous commencez à me gonfler sérieux là...
Il s'énerva, poussant un cri puissant qui les força presque tous à se boucher les oreilles. Il en profita pour charger Tana, que Crimson plaqua au sol, non sans s'éteindre au préalable. Le Zodiumbra leur passa au-dessus mais s'arrêta net et abattit sa queue guillotine. Crimson les sauva du démembrement en la bloquant avec sa GS. L'Obsidienne était un métal solide, mais la lame supportait mal les chocs trop brutaux, ainsi, il vit quelques petites fissures apparaître à sa surface, de plus, son bras ne l'aidait pas. Tana le soutint avec son pouvoir. Ils ne durent leur survie qu'à Talf, qui darda le torse blessé du Dragon de sa lance. Le Zodiumbra poussa un rugissement de douleur, laissant ainsi Crimson prendre du recul avec Tana. Il se tourna vers Talf, qui murmura :
Talf : Merde, fallait que je joue les héros moi aussi...
Le Zodiumbra frappa, un coup puissant qu'il para avec difficultés, le suivant fut encore pire, il recula de nouveau. Il exhalait : Les coups de ce monstre dépassaient l'entendement !
Le Zodiumbra lança :
Z : Un de moins !
Il frappa droit devant lui, gueule grande ouverte. Rupert et Ehmyt se chargèrent de la faire se fermer avant qu'elle ne touche Talf, gratifiant le Dragon ancien d'un coup de Marteau et d'un violent coup de poing chargé en éclairs.
Le Zodiumbra souffla, à quelques centimètres du visage de Talf, puis recula d'un bond. Il chargea un nouveau rayon, qui fila droit vers les trois combattants, Ehmyt se jeta de côté, Rupert poussa Talf d'un coup de pied, par précaution, et se jeta lui aussi de côté, mais un peu tard. Le rayon noir lui brula légèrement la hanche droite, il serra les dents, se releva et déclara :
R : Toi tu vas en prendre pour ton grade mon gros.
Il se remit en garde, Drakov et Tartaros filèrent sur lui, chacun d'un côté et visèrent les côtes, ils ouvrirent de petites entailles sur les épaisses écailles du monstre, qui se dégagea de l'étau en s'envolant. Il se posa loin de tous les Chasseurs et leurs compagnons, qui reprirent une formation serrée.
Z : Vous commencez à tous me gonfler, je comptais juste vous arracher un membre ou deux, mais là ... Je vais m'assurer que cette nuit soit votre dernière nuit dans ce monde.
Il poussa un rugissement tonitruant et passa à l'attaque.
HRP : si un truc va pas... comme d'hab hein ^^
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Keil respira un moment et essuya le sang au coin de sa bouche. Le couloir était entaillé et gelé de part en part. Il était blessé au torse alors que Rhan était juste entaillé superficiellement.
- T'es balaise toi...
- Et encore tu n'as rien vu. Mais je me dois de te quitter...
- Tes techniques sont intéressantes... Mais je ne dirais rien aux autres.
- Ah ? Et pourquoi ?
- Chacun sa merde. Et aussi pour faire chier accessoirement.
- Hum. Je vais te laisser. Je dois y aller.
- Je vais libérer les autres. Tu le sais ça ?
- Leur mort face au Zodiumbra ne m'apporterai rien. Je vais le libérer.
- Et nous laisser tous les bâtiments ? Et les autres gens ?
- Quels autres gens. Mais la base est VIDE mon cher Keil. Depuis le début de notre combat. 10 minutes. Tic.... Tac....
- T'as mis des bombes pauvre MALADE ?!
- J'ai gardé les choses importantes voyons. Allez ! Tchuss !
Rhan s'en alla en courant, Keil tenta de le suivre mais décida très vite qu'il faudrait plutôt récupérer la clé du bureau d'inventions.
Sans faire attention à la pièce qu'il traversait, Keil se saisit de la clé qui pendouillait contre le mur et alla ouvrir la porte du labo : Plus rien. Tout avait déjà été raflé. Et ce, sûrement avant le combat face à Rhan... Keil décida alors de foncer retrouver les autres.
Le Zodiumbra menait largement le groupe, Talf, a genoux devant lui, haletait bruyamment. Le titan s'approcha et leva la patte avant pour l'achever. Le lancier ferma les yeux quand un petit cri résonna jusqu'aux oreilles du groupe. Le Zodiumbra leva la tête, écouta longuement et courut jusqu'au lieu de provenance des sons.
Le groupe suivit bien vite le monstre, qu'on retrouva du haut d'un bâtiment, fixant le ciel. Il parla au groupe :
"Le bouclier qui me tenait prisonnier est parti. A mon avis, il doit vous rester 9 minutes pour partir. Faites vite. Si je vous ai combattus, c'est pour une raison personnelle. Vous la saurez... Plus tard... Un jour."
Sur ce, il décolla et s'enfuit très vite de l'endroit, personne dans le groupe n'avait compris. Keil arriva en trombe et leur hurla ses découvertes. Tana lui colla une baffe, et il reprit tout calmement depuis le début. Les chasseurs (et les autres) ne réfléchirent même pas et commencèrent à prendre le large. Neilla pensa :
"Je suis sûre q'avoir senti sa présence... Sakura... Tu n'es quand même pas passé dans son camp..."
HRP : Aucune réclamation ne sera acceptée. è_é Si vous voulez rajouter des trucs, à votre guise. Mais moi c'était ma limite pour cette quête.
- T'es balaise toi...
- Et encore tu n'as rien vu. Mais je me dois de te quitter...
- Tes techniques sont intéressantes... Mais je ne dirais rien aux autres.
- Ah ? Et pourquoi ?
- Chacun sa merde. Et aussi pour faire chier accessoirement.
- Hum. Je vais te laisser. Je dois y aller.
- Je vais libérer les autres. Tu le sais ça ?
- Leur mort face au Zodiumbra ne m'apporterai rien. Je vais le libérer.
- Et nous laisser tous les bâtiments ? Et les autres gens ?
- Quels autres gens. Mais la base est VIDE mon cher Keil. Depuis le début de notre combat. 10 minutes. Tic.... Tac....
- T'as mis des bombes pauvre MALADE ?!
- J'ai gardé les choses importantes voyons. Allez ! Tchuss !
Rhan s'en alla en courant, Keil tenta de le suivre mais décida très vite qu'il faudrait plutôt récupérer la clé du bureau d'inventions.
Sans faire attention à la pièce qu'il traversait, Keil se saisit de la clé qui pendouillait contre le mur et alla ouvrir la porte du labo : Plus rien. Tout avait déjà été raflé. Et ce, sûrement avant le combat face à Rhan... Keil décida alors de foncer retrouver les autres.
Le Zodiumbra menait largement le groupe, Talf, a genoux devant lui, haletait bruyamment. Le titan s'approcha et leva la patte avant pour l'achever. Le lancier ferma les yeux quand un petit cri résonna jusqu'aux oreilles du groupe. Le Zodiumbra leva la tête, écouta longuement et courut jusqu'au lieu de provenance des sons.
Le groupe suivit bien vite le monstre, qu'on retrouva du haut d'un bâtiment, fixant le ciel. Il parla au groupe :
"Le bouclier qui me tenait prisonnier est parti. A mon avis, il doit vous rester 9 minutes pour partir. Faites vite. Si je vous ai combattus, c'est pour une raison personnelle. Vous la saurez... Plus tard... Un jour."
Sur ce, il décolla et s'enfuit très vite de l'endroit, personne dans le groupe n'avait compris. Keil arriva en trombe et leur hurla ses découvertes. Tana lui colla une baffe, et il reprit tout calmement depuis le début. Les chasseurs (et les autres) ne réfléchirent même pas et commencèrent à prendre le large. Neilla pensa :
"Je suis sûre q'avoir senti sa présence... Sakura... Tu n'es quand même pas passé dans son camp..."
HRP : Aucune réclamation ne sera acceptée. è_é Si vous voulez rajouter des trucs, à votre guise. Mais moi c'était ma limite pour cette quête.
Roy Shogun- Chef R.P.
- Nombre de messages : 1866
Age : 26
Localisation : Sur les sujets du r-p.
Rang : Rang Max.
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: [ON] Froide attirance dorée...
Keil venait de les prévenir, ils firent un pas en arrière. Talf lança :
Talf : Les filles, il faut aller les chercher !
Tartaros : Suivez-moi, je vous y emmène !
Ils rangèrent leurs armes, Tartaros déploya ses ailes, Crimson fit de même, Drakov et Rupert activèrent leurs gènes. Rupert lança, envers Talf :
R : Toi, sur mon dos.
Talf : Keuwa ?
R : Sur mon dos ! On court tous plus vite que toi, tout comme l'archère.
Il soupira et sauta sur le dos de Rupert, qui le soutint par les jambes. Il râla :
R : Te fais pas d'idées, c'est pas de gaité de cœur.
Talf : Evidemment.
K : Ehmyt, sur mon dos, on va devoir courir vite si on veut passer.
Le scientifique ne discuta pas, Neilla demanda :
N : Et pour moi ?
Tartaros passa sur ses côtés et la souleva, la portant dans ses bras.
Drakov rangea le katana qu'il lui avait emprunté sur son dos et lança :
D : Quand tu veux frangin !
Tartaros : Go ! Tana, aide nous à aller plus vite !
Tana : Bien reçu !
Elle activa son pouvoir, ils partirent, à toute allure. En une poignée de secondes à peine, ils furent au niveau de l'endroit ou Tartaros avait laissé les jeunes femmes, Larah était là, Alix toujours évanouie à ses côtés. Elle râla :
L : Enfin ! C'est pas trop tôt ! Alors ce dragon ?
Crimson la prit, tout comme Tartaros avait pris Neilla. Il lança :
C : Je vais être court, tout va péter, on va devoir galoper vite, très vite.
L : B...Bien !
Drakov prit Alix dans ses bras et hocha la tête, ils coururent utilisant la vitesse de leurs gènes et les pouvoirs de Tana pour gagner le contre la montre fou qui leur était imposé.
*cinq minutes*
Ils gagnèrent l'ascenseur, Crimson décolla, tout comme Tartaros, Tana fit décoller les autres avec ses pouvoirs
*quatre minutes*
Ils atteignirent les portes du labo, s'ils parvenaient à fuir par la montagne, alors ils pourraient.... Mais non, ce chemin était bloqué, par des débris entassés visiblement volontairement avant la mise en amorce des bombes. Ils ragèrent et filèrent vers la porte principale.
*trois minutes*
Ils traversèrent un bâtiment qui ressemblait à une caserne Rupert les guida, connaissant les lieux un peu mieux.
*Deux minutes*
Ils parvinrent à franchir les massives portes de cristal, laissées ouvertes, et se retrouvèrent face à deux Zanatharus furibonds qui montaient les escaliers.
*Une minute*
Ils filèrent entre les deux Léviathans, ne leur laissant pas le temps d'agir. Ils coururent aussi vite qu'ils le purent, galopant à toute allure dans les bois.
L'explosion fut brutale et très puissante, un pan entier de la montagne s'effondra sur lui-même, son écho secoua tout le massif. Des avalanches partirent, çà et là, mais ils en étaient protégés. Le choc par contre, les fit tous tomber, ceux qui portaient des filles se retournèrent vivement, afin d'heurter la neige à la place des demoiselles, les autres mangèrent de la poudreuse.
Drakov maugréa :
D : ça va aller vous ?
C : Impec !
Tartaros : Moi aussi !
Talf : ça va de mon côté !
Ehmyt : Ouaip.
Tana : Je vais bien.
Larah : ça va !
K & R : *MMRRHHHOPPHHHH*
Ils fixèrent Rupert et Keil, comme ces deux-là portaient quelqu'un sur leur dos, le choc leur avait fait manger la poudreuse, au sens propre, et comme Talf et Ehmyt ne s'étaient pas relevés, ils avaient encore la tête dans la neige.
Les deux portés se levèrent et les porteurs émergèrent de la neige, Rupert râla :
R : Bordel ! J'ai bien failli crever la dedans moi !
K : Bof, la neige c'est mon truc
R : Rien a battre.
Rupert semblé visiblement énervé...
Keil déclara :
K : Bien, vu qu'elle va mieux et qu'on s'en est tirés, autant qu'on s'en aille Tana.
Tana : Oui, il est temps pour nous d'y aller.
Talf : Bon, bah au revoir donc.
Ils s'en allèrent peu après partant dans les profondeurs de la forêt... Drakov se tourna vers son frère, Rupert et Crimson, il demanda :
D : Et vous ?
Tartaros : J'ai déjà un squat, t'en fait pas.
R : Moi de même.
C : Et moi aussi.
D : Donc c'est un au revoir aussi.
Tartaros : Un à bientôt serait plus adapté.
Ils se mirent à rire, Drakov ne comprit pas, Rupert lança :
R: Tu verras bien, à bientôt, sois en sûr.
Ils s'en allèrent. Partant vers les profondeurs de la montagne eux aussi.
Larah lança :
L : Bien, et pour nous ?
Talf : Je suppose que le ballon de Guilde doit nous chercher, ça fait un moment qu’on est pas revenus en fait…
En effet, ils repérèrent ledit ballon depuis une clairière, quelques heures plus tard, et ils firent plusieurs signaux afin d’attirer son attention. Le ballon les vit, les récupéra et le voyage de retour se passa sans encombre, c’est pendant ce dernier qu’Alix émergea.
Une fois au village, ils reçurent un dédommagement de la part du maître de Guilde, afin de s’excuser de les avoir envoyés à l’abattoir.
« Ben voyons ! » Répliqua même Larah, en touchant sa prime.
Ainsi, ils purent tous rentrer chez eux, afin de se remettre de leurs blessures.
QUÊTE TERMINEE !
Prime : 15000z de dédommagement par personne
Composants : Zanatharus (en masse), Shimotaur Koten, Blangonga argenté
Petit plus : Une semaine de convalescence pour chacun d’eux
Talf : Les filles, il faut aller les chercher !
Tartaros : Suivez-moi, je vous y emmène !
Ils rangèrent leurs armes, Tartaros déploya ses ailes, Crimson fit de même, Drakov et Rupert activèrent leurs gènes. Rupert lança, envers Talf :
R : Toi, sur mon dos.
Talf : Keuwa ?
R : Sur mon dos ! On court tous plus vite que toi, tout comme l'archère.
Il soupira et sauta sur le dos de Rupert, qui le soutint par les jambes. Il râla :
R : Te fais pas d'idées, c'est pas de gaité de cœur.
Talf : Evidemment.
K : Ehmyt, sur mon dos, on va devoir courir vite si on veut passer.
Le scientifique ne discuta pas, Neilla demanda :
N : Et pour moi ?
Tartaros passa sur ses côtés et la souleva, la portant dans ses bras.
Drakov rangea le katana qu'il lui avait emprunté sur son dos et lança :
D : Quand tu veux frangin !
Tartaros : Go ! Tana, aide nous à aller plus vite !
Tana : Bien reçu !
Elle activa son pouvoir, ils partirent, à toute allure. En une poignée de secondes à peine, ils furent au niveau de l'endroit ou Tartaros avait laissé les jeunes femmes, Larah était là, Alix toujours évanouie à ses côtés. Elle râla :
L : Enfin ! C'est pas trop tôt ! Alors ce dragon ?
Crimson la prit, tout comme Tartaros avait pris Neilla. Il lança :
C : Je vais être court, tout va péter, on va devoir galoper vite, très vite.
L : B...Bien !
Drakov prit Alix dans ses bras et hocha la tête, ils coururent utilisant la vitesse de leurs gènes et les pouvoirs de Tana pour gagner le contre la montre fou qui leur était imposé.
*cinq minutes*
Ils gagnèrent l'ascenseur, Crimson décolla, tout comme Tartaros, Tana fit décoller les autres avec ses pouvoirs
*quatre minutes*
Ils atteignirent les portes du labo, s'ils parvenaient à fuir par la montagne, alors ils pourraient.... Mais non, ce chemin était bloqué, par des débris entassés visiblement volontairement avant la mise en amorce des bombes. Ils ragèrent et filèrent vers la porte principale.
*trois minutes*
Ils traversèrent un bâtiment qui ressemblait à une caserne Rupert les guida, connaissant les lieux un peu mieux.
*Deux minutes*
Ils parvinrent à franchir les massives portes de cristal, laissées ouvertes, et se retrouvèrent face à deux Zanatharus furibonds qui montaient les escaliers.
*Une minute*
Ils filèrent entre les deux Léviathans, ne leur laissant pas le temps d'agir. Ils coururent aussi vite qu'ils le purent, galopant à toute allure dans les bois.
L'explosion fut brutale et très puissante, un pan entier de la montagne s'effondra sur lui-même, son écho secoua tout le massif. Des avalanches partirent, çà et là, mais ils en étaient protégés. Le choc par contre, les fit tous tomber, ceux qui portaient des filles se retournèrent vivement, afin d'heurter la neige à la place des demoiselles, les autres mangèrent de la poudreuse.
Drakov maugréa :
D : ça va aller vous ?
C : Impec !
Tartaros : Moi aussi !
Talf : ça va de mon côté !
Ehmyt : Ouaip.
Tana : Je vais bien.
Larah : ça va !
K & R : *MMRRHHHOPPHHHH*
Ils fixèrent Rupert et Keil, comme ces deux-là portaient quelqu'un sur leur dos, le choc leur avait fait manger la poudreuse, au sens propre, et comme Talf et Ehmyt ne s'étaient pas relevés, ils avaient encore la tête dans la neige.
Les deux portés se levèrent et les porteurs émergèrent de la neige, Rupert râla :
R : Bordel ! J'ai bien failli crever la dedans moi !
K : Bof, la neige c'est mon truc
R : Rien a battre.
Rupert semblé visiblement énervé...
Keil déclara :
K : Bien, vu qu'elle va mieux et qu'on s'en est tirés, autant qu'on s'en aille Tana.
Tana : Oui, il est temps pour nous d'y aller.
Talf : Bon, bah au revoir donc.
Ils s'en allèrent peu après partant dans les profondeurs de la forêt... Drakov se tourna vers son frère, Rupert et Crimson, il demanda :
D : Et vous ?
Tartaros : J'ai déjà un squat, t'en fait pas.
R : Moi de même.
C : Et moi aussi.
D : Donc c'est un au revoir aussi.
Tartaros : Un à bientôt serait plus adapté.
Ils se mirent à rire, Drakov ne comprit pas, Rupert lança :
R: Tu verras bien, à bientôt, sois en sûr.
Ils s'en allèrent. Partant vers les profondeurs de la montagne eux aussi.
Larah lança :
L : Bien, et pour nous ?
Talf : Je suppose que le ballon de Guilde doit nous chercher, ça fait un moment qu’on est pas revenus en fait…
En effet, ils repérèrent ledit ballon depuis une clairière, quelques heures plus tard, et ils firent plusieurs signaux afin d’attirer son attention. Le ballon les vit, les récupéra et le voyage de retour se passa sans encombre, c’est pendant ce dernier qu’Alix émergea.
Une fois au village, ils reçurent un dédommagement de la part du maître de Guilde, afin de s’excuser de les avoir envoyés à l’abattoir.
« Ben voyons ! » Répliqua même Larah, en touchant sa prime.
Ainsi, ils purent tous rentrer chez eux, afin de se remettre de leurs blessures.
QUÊTE TERMINEE !
Prime : 15000z de dédommagement par personne
Composants : Zanatharus (en masse), Shimotaur Koten, Blangonga argenté
Petit plus : Une semaine de convalescence pour chacun d’eux
sabertiger- Nombre de messages : 1279
Age : 30
Localisation : en train de jouer à je te tiens tu me tiens par la barbichette avec un fatalis
Rang : 9* au village et 9 a la guilde All quest clear ! / MH3 terminé aussi
X-Tag : Sabertiger66
Date d'inscription : 02/04/2010
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Viande froide
» comment trouver les composant pour le falchion doré
» falshian dorée
» los/ian argentée/dorée
» Rajang dorée
» comment trouver les composant pour le falchion doré
» falshian dorée
» los/ian argentée/dorée
» Rajang dorée
Le forum Monster Hunter Portable 3rd et Unite :: Autre :: Fics & Rôle-Player :: Les Rôle-Players :: Poubelle R-P
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum