[INTERFIC] La Fic sans nom

Muishiki retrouva le plafond de l'infirmerie en ouvrant les yeux, pour la sixièmes (sixième ^^) fois. Il n'eut cependant pas le temps de repenser à la raison de son hospitalisation qu'il se mit à hurler: il ressentit soudainement une douleur atroce sur toute la longueur de son avant-bras. Il se doutait que les barbelés l’avaient bien amoché, mais les bandages l'empêchaient d'en savoir plus.
L'infirmière accourut sous ses cris et lui planta sèchement une seringue dans le bras pour lui injecter une dose de morphine. Cette dernière fit rapidement effet, et Muishiki put reprendre son souffle sous le regard attentionné de l'infirmière.
- Que... Que m'est-il arrivé? Demanda le blessé.
- Tu t'es accroché l'avant bras dans les barbelés, répondit l'infirmière, et t'y es suspendu. Tu es rapidement tombé dans un coma qui aura duré deux semaines... Bon réveil, au fait.
- Comment va-t-il?
- Ton bras? Eh bien... mal... L'os est rattrapable, mais je crains plus de ne pas pouvoir complètement rattraper les muscles... Ils sont sévèrement déchirés. En ce qui concerne la peau, elle se refera, mais ne reformera pas les nerfs...
- Ce qui veut dire?
- Tu pourras t'y planter une lame ou te brûler ces zones de ta peau sans rien sentir. Tu devras donc y faire très attention, les cellules ne se refont pas correctement à l’infini.
- On peut dire que je n'ai pas eu de chance alors...
- Ne dis pas ça! Avec tout le sang que tu as versé, c'est un miracle que tu sois toujours parmi nous. J'ai cru que tu ne te réanimerais jamais tant ton corps était devenu pâle. D’ailleurs, tu remercieras le directeur de m’avoir obligé à te garder en vie au maximum de mes moyens.
- On dit que le corps humain contient près de cinq litres de sang, mais que la vie est possible avec seulement la moitié de ce volume.
- C'est vrai. Mais ça l'est moins quand, comme toi, on a perdu presque trois litres. Désormais, ton sang est au trois cinquièmes celui d'un employé de l'école, mort deux jours avant ton accident. Vous étiez compatibles, c'est ça le miracle. Un concours de circonstances a prouvé qu' «Une vie qui s'éteint peut en sauver une autre».
- Une infusion (perfusion peut-être xD) de sang dans de telles proportions est donc possible?
- J'avoue que j'ai moi-même été surprise... Quoi qu'il en soit, tu es en vie, c'est le principal! Sur ce, je vais te laisser. Comme je le lui ai promis, je vais prévenir le directeur que tu es à nouveau conscient. J'espère que tu as de solides explications pour tes motivations...
L'infirmière donna à Muishiki une seconde seringue de morphine au cas où la douleur reviendrait, puis partit.

Un petit quart d'heure plus tard, le directeur se montra, accompagné du professeur du blessé.
- Bonjour, Muishiki Takimate. Commença le directeur
- Bonjour, monsieur le directeur... répliqua Muishiki, un peu timide... Il n'avait plus vu le directeur de l'école depuis son entretien d'entrée.
- Ne cherche pas à t’expliquer, mon garçon. Bien d’autres ont fait la même bêtise avant toi, même si beaucoup moins sont restés en vie
Tu dois comprendre une chose : la dureté de l’entraînement n’est pas anodine, en terres hostiles l’espérance de vie dépend de ta concentration, si tu contemples une fleur ou dors profondément sans compagnons pour faire le guet tu es mort.
- Mais, pourquoi moi on m’interdit le désistement? J’aurais mieux fait de rester dans mon village à fabriquer des chaises en bois, l’aventure ce n’est pas fait pour les couillons…
- Tu n’en es pas un, Muishiki! As-tu entendu parler des monstres qui menacent le château dans les montagnes?
- Partiellement…
Le directeur sortit de sa poche une petite boule de cristal, qu’il caressa tendrement tout en prononçant une formule étrange. La boule se mit à chanter:
- Le diable lancera ses monstres affamés,
Contre un château qui dans les montagnes est caché.
Seul l’élu peut espérer pouvoir les contrer,
C’est ainsi qu’a été choisie sa destinée.
Le directeur, muet, repassa sa main sur la boule pour la faire taire, et la rangea soigneusement dans sa poche. Les deux hommes observèrent quelques secondes de silence avant que Muishiki, intrigué, demanda à son interlocuteur ce qui pouvait le faire penser que c’était lui, l’élu. Question à laquelle il eut comme réponse que la suite de la prophétie fournissait des indications sur l’intéressé, et que la description lui correspondait en tous (je pense que c'est tout, mais je ne suis pas sûr) points.
- Tu es le seul, Muishiki, à pouvoir sauver le château d’un enfer certain, continua le directeur. Qu’il te plaise ou non, c’est ton destin, et donc la raison pour laquelle tu dois finir ton entraînement dans cette école…

Et les mois passèrent, l’entraînement continuait, avec ses blessures, ses comas, et ses dépressions qui finirent par devenir une habitude. Quand, enfin, Muishiki vit le bout de la deuxième et dernière année. Lui qui avait accepté sa mission, il allait enfin pouvoir se rendre dans le monde sauvage et mener à bien les opérations!

Le jour de l’épreuve finale arriva enfin! L’objectif était simple: les candidats devaient combattre dans l’arène contre un Bulldrome et un Velocidrome, lâchés en même temps.*
Muishiki prit un instant pour réfléchir: Le Bulldrome avait (tu racontes dans le passé, donc pas de présent) une courte zone d’attaque, avec sa charge, il serait donc facile à contrer au bouclier. En revanche, le Velo pouvait (même problème) mordre, griffer, et fouetter avec la queue, il serait très difficile de se concentrer sur ses coups pour les parer, et taper le Bulldrome en même temps… Il décida donc de s’occuper en premier lieu du Velo, en stoppant les charges du Bulldrome au bouclier. Notre héro prit son courage à deux mains, et avança. Le public comptait (le public ne conte pas une histoire ) sur lui, l’élu, il n’avait pas le droit à l’erreur.
Ses ennemis ne se firent pas désirer! Le Bulldrome chargea en sa direction, et le Velocidrome se mit à courir également. Muishiki, en bon inconscient, soutenu sa lance du bouclier qui lui servait à protéger le corps, et chargea droit contre le Bulldrome. Le choc fut tel que les défenses de la bête se fissurèrent de tout leur long! Ce dernier s’écroula au sol, telle une masse: la lance était rentrée dans son épaule gauche, avait broyé l’os, sectionné les ligaments, puis fracturé quatre ou cinq côtes pour ressortir du flanc droit, tout en transperçant le cœur et un poumon au passage. Le pauvre monstre s’était fait empalé sèchement, si bien que le public était ébahi d’imaginer la force déployée par le lancier pour parvenir à un tel… massacre.
Mais ce dernier à lui aussi subit (avait lui aussi subit serait peut-être mieux) lui aussi la force du choc, et se retrouvait sur le dos, à demi évanoui. Ses yeux, bien que plissés, distinguait toutefois une forme s’approcher à grande vitesse… Il ne mit heureusement pas longtemps à comprendre que c’était une patte avant du Velocidrome, qu’il esquiva de justesse grâce à une roulade sur la gauche! Deux ou trois figures permirent d’éviter autant de coups supplémentaires, avant qu’il ne puisse finalement se jeter sur le côté en roulade sur l’épaule pour fuir. Mais voilà qu’il était en bien mauvaise posture : le Velocidrome se tenait entre lui et son bouclier, dont une partie était arrachée, et sa lance serait trop longue à extirper des entrailles du défunt Bulldrome…!
Mais, inconscient comme il l’était, ce n’était pas cela qui allait l’arrêter! Il fonça, tête baissée, sur le Velocidrome qu’il esquiva par un bond de dernier instant sur la gauche, mais trop tard! Les griffes du monstre lui avaient arraché la peau du bras! Cependant, il ne ressentit aucune douleur, vive ("grâce à" serait plus adapté) son escapade dans les barbelées! Mais ça n’empêcha pas le sang de couler, donc l’odeur lui monta vite dans les narines, excitant alors son lui psychopathe, qui prit instantanément le contrôle du corps!
Ses yeux devinrent alors plus rouges que le sang, et il n’eut alors qu’une envie, celle de l’estoquer, et de le voir gémir! Soudainement, il se jeta sur le Velocidrome qui n’attendait que cela, esquiva les griffes en baissant la tête, s’agrippa à son cou d’une main, fit jaillir son pied droit qui fit imploser une épaule de son ennemi qui ne se rendait point compte de l’évènement. Sa jambe continua le chemin pour asséner un coup de talon à la colonne vertébrale, puis il prit un élan pour chevaucher l’horreur, afin de lui attraper la tête, et lui broyât violement les cervicales. Le craquement retentit dans toute l’arène, et glaça les artères du public.
Maintenant qu’il avait triomphé lors de cet examen, le véritable Muishiki ramassa les morceaux de son bouclier, et extirpa sa lance. La tâche ne fut pas aisé, mais personne ne vint l’aider de peur d’être dilapidé.
Les résultats furent sans surprise pour l’élu: rang de chasseur accordé!

Voilà 6 mois maintenant que Muishiki et son équipe exploraient la forêt. Ils étaient ("il y avait" plutôt) deux chasseurs avec lui : Itami, expert en katana, et Kimuzukashii, grand archer. Deux camarades de promo. Le vétéran du cor de chasse, kaikyō était à leur tête. Ils triomphaient de tous leurs combats : Giaprey, Daimyo, groupes de Bulfango…
Quand enfin, ce fut le grand jour: l’examen de passage au deuxième niveau de chasse! Muishiki s’en réjouissait à l’idée de chasser des monstres plus évolués, d’arpenter des zones différentes, d’améliorer ses armes et armures, … La quête consistait en la chasse d’un Khezu en arène. Ils pouvaient y aller tous les trois, mais sans leur chef Kaikyō.

a) Le combat fut sans difficulté aucune : ils triomphèrent de la bête après seulement quelques dizaines de secondes de combat. La tête ressemblait à un hérisson, avec toutes les balles (je croyais qu'il y avait un archer et non un artilleur ^^) qui s’y étaient logées. Le ventre se confondait à (avec) du gruyère, et ce dût aux (à cause des) nombreux coups de lance. Enfin, la queue avait été coupée en autant de morceaux qu’elle le pouvait, tel un saucisson. Il fallut également près de trois heures pour nettoyer les litres de sang qui jonchaient sur le sol. L’évolution au rang deux de tous les membres du groupe fut évidente!
b) Le groupe s’en sortit, malgré quelques blessures. Muishiki avait une partie du visage éraflée de manière incurable à cause d’un violent coup de queue qu’il n’avait pas su prévoir, et Itami s’était fracturé une jambe à cause d’un incident lors d’une esquive. Cependant, tout deux accédèrent au rang deux. Kimuzukashii avait su se tenir à distance pour éviter les coups, mais une erreur fatale lui coûta le ‘’redoublement’’ : le tir ami n’était pas toléré, la cuisse d’Itami s’en souviendra…
c) La quête fut un échec. Après 50 minutes de dur labeur, ils n’ont pas su arriver à bout de leur cible. Le Khezu n’était que partiellement atteint aux flancs, mais malheureusement pour nos aventuriers pas suffisamment pour le capturer. Leur technique favorisant la prudence n’avait pas porté ses fruits quand à la réussite de la quête. Ils s’en sortaient toutefois sans dégâts physiques, ce qui n’était déjà pas rien! Ils repartirent donc vaillamment avec Kaikyō s’entraîner encore quelques temps avant de revenir tenter leur chance. Mais promesse était faîte qu’ils y arriveraient un jour.
d) Itami ne parvint pas à esquiver un champ électrique du Khezu, qui lui brûla tout le corps. Muishiki se précipita sur lui pour tenter de le retirer de la zone de combat, il n’eut pas le temps de se rendre compte de l’erreur qu’il était déjà porté au même potentiel de ("qu'il connut le même sort que) son camarade. Kimuzukashii laissa tomber son arc, et se précipita sur le Khezu pour l’attirer, de justesse avant qu’il ne broie ses deux compagnons. Mais le (un) coup de queue terrible l’assomma net. Après avoir tué le Khezu, les juges appelèrent rapidement les secours. Itami décéda suite à ses brûlures, et Kimuzukashii sombra dans l’amnésie, le futur de Muishiki était trop incertain.

Il était là, lui. Allongé, le corps immobile. Des tuyaux lui apportaient nutriments air et médicaments via des seringues, piquées dans les veines du bras. Un cardiogramme surveillait son cœur, devenu si fragile. De multiples bandeaux encerclaient ses brûlures, parfois très profondes. Il vivait, mais n’était pas là. Il ne dormait pas non plus, il était dans le coma.
Le choc électrique, si violent, lui avait brûlé des cellules jusqu’au cœur. Ce dernier s’était arrêté quelques minutes après l’incident. Contraignant Muishiki à survivre sous assistance. Ce que l’on ignorait, c’est le temps qu’il allait lui falloir pour émerger à nouveau, et dans quel état. Intérieurement, il se battait. Sans savoir contre quoi, ni comment le vaincre, mais il se battait pour revenir.
Soudain, un jour, sans prévenir, les pupilles s’ouvrirent, l’air revint dans sa trachée, le contrôle des muscles répondait à nouveau présent, et heureusement la morphine empêchait la douleur des brûlures de se joindre à la fête. Il est revenu!

Après un mois de ré éducation, Muishiki était à nouveau prêt pour l’aventure, compagnons, à repartir vers l’horizon! Il avait pu se joindre à un groupe qui sortait à peine de l’école. Ils étaient deux archers, Sasukaï et Narukaï, avec leur maître Kakashitee, grand expert du marteau.
Les quêtes s’enchaînaient : Ils partaient cueillir des champignons par un bel après-midi ensoleillé, arracher des herbes dans les montagnes, récolter les baies, et ils croisaient parfois des Velocidrome et des Bulldrome qui n’avaient d’autres choix que de se défendre car personne ne les aimes, ces puits à ressources ! Ils se faisaient une joie de cribler de balles ceux qui avaient la malchance d’être sur le chemin des champignons, d’aplatir la tête des Vespoid qui protègent le miel tant recherché, ou encore de transpercer des petits Anteka en attendant l’apparition du ticket passechat.
Avec toutes ces quêtes, les membres de l’équipe remplissaient leur coffre à une vitesse mirobolante. Ils ne se privaient donc pas pour rajouter des feuilles et des morceaux de champignons sur leurs armures, de coller des cailloux sur leurs marteaux, d’étendre les cordes des arcs avec des ailes jaunes, ou d’allonger leurs lances avec des branches de bois. Muishiki était très fier de sa dernière armure composée de cailloux, certes un peu lourde mais aussi impénétrable qu’une jolie chasseuse ayant fait veux de chasteté !

C’est ainsi que Muishiki et ses deux compagnons furent jugés fin prêt pour aller affronter le Khezu, et tenter le passage au deuxième rang de chasseur !
Les trois entrèrent dans l’arène, sous le regard avisé des juges et de leur leadeur, Kakashitee. Le Khezu était là-bas, de l’autre côté, derrière la grille. Grille qui n’allait plus tarder à être levée, signalant alors le départ du chrono de trente minutes, le temps impartit pour faire regretter sa naissance au Khezu, ce que Muishiki était bien déterminé à faire !
Quand enfin, ce fut le moment. La grille se mit à se lever. Les trois compagnons avaient avancé jusqu’au centre de l’arène, et se tenaient prêts. Ils observèrent en silence le noir derrière la grille, le Khezu n’était pas encore prêt. Les quelques secondes que mit la grille pour se soulever parurent une éternité au trio, qui ne supportait plus l’attente.
Quand soudain, une sphère chargée d’électricité jaillit du trou sombre ! Les deux archers entamèrent une roulade dans des directions opposées, Muishiki faisait face à la sphère lui fonçait droit dessus ! Son bouclier en peau de Bulldrome fit exploser cette dernière sans causer de dommages au lancier, qui aperçu alors le Khezu au loin, il était enfin sortit de sa cachette !
Leu plan fut alors exécuté : Muishiki lâcha ses armes, et sortit des poignards à raison de trois par mains et deux dans serrés dans sa mâchoire. Il entama alors une course effrénée vers le Khezu, esquivant les sphères électriques grâce à de petits pas chassés.
Muishiki fit une rotation sur un pied pour lancer ses poignards sur le Khezu, puis saisit ceux dans sa bouche qui allèrent se ficher fans le torse du monstre, qui croulait déjà sous la pluie de flèches. Le Khezu ressentit immédiatement le somnifère qui enduisait les pointes des flèches et les lames des poignards, et plongea alors dans une profonde insomnie.
Sasukaï et Narukaï rangèrent leur arc et se rapprochèrent au pas de course, pendant que Muishiki esquiva de justesse la masse du monstre endormit. Ils sortirent alors de gros barils rouges de leur poche, et les placèrent autour de la tête de leur cible. Muishiki en mit dans l’énorme gueule un plus petit baril, mais à mèche. Il alluma cette dernière et se mit à courir le plus vite possible se mettre à l’abri avec ses camarades.
L’explosion fut redoutable ! La détonation du baril jaune réveillât le Khezu, qui hurlât alors un cri inaudible, en lui arrachant la mâchoire. Les rouges explosèrent à leur tour, masquant alors la bête dans un torrent de flammes et un nuage de fumée !
Sasukaï et Narukaï tendirent leur arc, et approchèrent prudemment, couvrant Muishiki qui se tenait juste derrière. La fumée se dissipait peu à peu, découvrant alors le visage du monstre... ou tout du moins ce qu’il en restait ! Son visage avait été littéralement arraché, les muscles et autres bouts d’os encore attachés pendaient dans le vide. Sur le sol, couvert de sable rouge, jonchaient des morceaux de muscles, d’os, de dents, on pouvait même distinguer un demi-œil.
Cependant, le cerveau, que l’on voyait sans difficultés, demeurait accroché au reste du corps dans un morceau de crâne. Par conséquent, cette sort de Khezu-quasi-sans-tête bougeait encore un peu, mais ne tardât tout de même pas à s’écroulé.

Les trois chasseurs furent récompensés de leur victoire avec l’augmentation au rang de chasseur deux ! Ce qu’ils fêtèrent toute la soirée, après avoir passé l’après-midi à aider les services de nettoyages pour débarrasser l’arène. Ils étaient tous très heureux de se remplir l’estomac après se l’être totalement vidé lors de l’activité précédente !
Le lendemain, ils partirent tous à nouveaux pour l’aventure, mais de nouvelles ! En effet, finit les champignons ! Ils allaient pouvoir taper de nouveaux monstres déjà plus intéressants ! Ils avaient même l’accès à deux nouveaux lieux : Les marécages ainsi que les forêts et collines.
a) Les quêtes s’enchaînaient. Ils ont chassé du Daimyo, du Kut-ku bleu, ou encore du Gypceros, sans oublier quelques autres défouloirs sur des Khezu. Leurs coffres se remplissaient en même temps, pour le bonheur de leur maître très heureux de voir ses élèves afficher fièrement leurs nouvelles armures et leurs armes. Il faut dire que des épaulières en griffes de Gypceros en jettent plus que trois feuilles fixées avec un caillou tout moche !
Leur expérience grimpait à vu d’œil et ils devenaient de plus en plus redoutables pour leurs adversaires, la consommation de potions diminuait et les cibles étaient descendues de plus en plus rapidement ! L’épreuve pour le rang trois approchait à grands pas !
b) Les combats leur étaient très difficiles. Ils peinaient souvent à abattre leur cible et l’équipement non plus n’évoluait pas très vite. Leurs nombreuses tentatives d’amélioration demeuraient vaines et les échecs s’enchaînaient. Le passage au rang 3 était par conséquent trouble et ils craignaient de devoir attendre longtemps avant d’attendre le niveau. Ils appréhendaient même la suite, et Muishiki avait peur de ne pouvoir accomplir son destin tant la tâche de chasseur devenait déjà difficile. Ils décidèrent finalement de faire une cure à l’école d’entraînement pour évoluer à la vitesse grand V et espérer arriver rapidement à ce fameux test de passage de rang.
c) Sasukaï décida d’abandonner le métier de chasseur et est retourné dans son village réparer des chaises en bois. Il fut alors remplacé par une jolie jeune fille du même âge que Muishiki et Narukaï. Cette adepte des gros calibres, d’armes, aux arguments très convaincants, n’hésitait pas à exhiber son corps ce qui déconcentrait de temps en temps ses camarades, et même leur maître ! Cependant, leur évolution était continue et ils accomplissaient quête après quête sans soucis aucuns ! Ils allaient probablement pouvoir prochainement pouvoir se présenter à l’épreuve de passage au rang de chasseur trois, ce qui réjouissait Muishiki qui se rapprochait de sa mission.
d) Sasukaï décida d’abandonner le métier de chasseur et est retourné dans son village réparer des chaises en bois. Il fut alors remplacé par une jolie jeune fille du même âge que Muishiki et Narukaï. Cette adepte des gros calibres, d’armes, aux arguments très convaincants, n’hésitait pas à exhiber son corps ce qui déconcentrait de temps en temps ses camarades, et même leur maître ! Mais même en demeurant concentrés ils arrivaient rarement à avoir raison de leur cible, ce qui énervait Muishiki qui se sentait de moins en moins capable d’accomplir sa mission. Une cure d’école d’entraînement fut alors nécessaire s’ils espéraient passer au rang supérieur un jour !