Chroniques d'un boulet

par Waylander Mar 19 Jan 2010 - 0:17

PROLOGUE

Le monstre poussa un rugissement terrifiant qui ébranla le chasseur et fit trembler la terre. Ses grand yeux incarnats jetaient des éclairs de rage et de l’écume coulait abondamment de sa gueule garnie d’énormes crocs jaunâtres. La créature quadrupède se dressa sur ses pattes arrières, hurla une seconde fois, et se laissa retomber en grondant de fureur. Le guerrier savait que la bête était infatigable, il fallait frapper un point faible en priant pour que cela fasse mouche. Il se rua vers la chose en hurlant, l’arme brandie au dessus de la tête. La lueur rougeâtre de la lave se reflétait sur la lame de son épée tandis qu’il se dirigeait vers son destin. L’allégorie d’apocalypse tourna un regard méprisant vers l’insecte qui osait la défier. Une patte aux griffes démesurées s’abattit sur le combattant tandis qu’il chargeait. Il esquiva en effectuant un bond en arrière avant de reprendre sa course. Le titan noirâtre grogna de mécontentement. Suffisamment proche de sa cible l’homme abattit son katana de toutes ses forces sur le crâne de l’Akantor. Celui-ci poussa un cri de douleur et de surprise ponctué d’un coup de queue énervé sur le sol couvert de cendres. Puis après avoir titubé quelques instants il s’écroula en gémissant plaintivement, le corps agité de spasmes. Le héros poussa un cri de joie et leva un point victorieux qui se découpa dans le ciel crépusculaire annonciateur de gloire.

Voilà ce que j’aurais écrit si le chasseur dont je vais vous narrer l’histoire avait tué le seigneur du chaos. Malheureusement l’homme auquel je fais allusion est doté d’un incroyable talent pour s’attirer des ennuis et faire échouer les plans d’une simplicité enfantine. Dépourvu de nom ( sa mère possédant un don de voyance avait préféré se suicider à sa naissance sans avoir eu le temps de le nommer) il est unanimement connu sous le nom de boulet. Préparez vous chers amis à suivre dans ses aventure un ahuri à demi fêlé qui, je l’espère, vous fera bien rire.

par Dark22 Mer 20 Jan 2010 - 17:46

Oh purée je la sens bien, cette fic... Chroniques d'un boulet Icon_lol

Génial, la chute, vraiment j'adore. De plus, il n'y a pas beaucoup de fic droles sur cce forum (voire pas du tout) alors la tienne ne fera pas de mal !
LA SUITE ! Chroniques d'un boulet 793186

par Yclip Mar 2 Fév 2010 - 1:56

Alors là chapeau Chroniques d'un boulet 793186

je suis impréssioner Chroniques d'un boulet Affraid

surtout la partie ou sa dit: faire échouer les plans d’une simplicité enfantine. Dépourvu de nom ( sa mère possédant un don de voyance avait préféré se suicider à sa naissance sans avoir eu le temps de le nommer)
C tros c*n Chroniques d'un boulet Lol

Surtout LA SUITE !!!!!! Chroniques d'un boulet Icon_cheers

par Waylander Ven 12 Mar 2010 - 18:10

CHAPITRE UN : L’HOMME QUI ASSOMME UNE GRAND MERE A COUPS DE CASSEROLE

C’était une matinée comme les autres pour George (nom qu’il s’était attribué faute de mère pour lui en donner un). Il sortit de son lit les cheveux en bataille et les yeux dans le vague. Il bailla bruyamment et s’étira avec grand soin. Les oiseaux chantaient gaiement dans le village et un mince rayon de soleil filtrait dans la chambre du jeune homme. Il se rendit dans sa cuisine afin de se restaurer pour se préparer au périple qui l’attendait. Une fois à table, il se couvrit généreusement les mains de confiture et lava ses tartines. Lorsque qu’il commença à manger, il fut surpris de constater qu’une liaison mystique s’était établie entre lui et ses toasts ! En effet, lorsqu’il les mordait, il ressentait une douleur lancinante dans les doigts (ça peut arriver à tout le monde de confondre des tartines avec des mains pleines de confiotte, non ?). Il fut donc contraint de lécher, avec moult bruits de succion, ses nouveaux amis grillés et odoriférants pour ne pas les blesser. Après cette épisode paranormal il mit son armure, rangea ses affaires dans son sac de voyage, donna des ordres aux serviteurs felynes (des humanoïdes félins de petite taille) , mit de l’ordre dans sa maison, se coiffa, se regarda dans le miroir, lâcha un pet sonore, se gratta l’entrejambe en louchant ( Oui, ce grand garçon débrouillard pouvait faire plusieurs choses en même temps !), assomma une grand-mère en jetant pour d’obscures raisons une casserole par le fenêtre et sortit au grand air.

Il passa d’un pas allègre entre les maisons la mine réjoui et la tête emplie de pensées enthousiastes. Ce grand gaillard d’un mètre soixante cinq arborait une cotte de mailles et un haubert. Dans son dos pendait une grande épée en acier. Une fois arrivé devant le hall de rassemblemen, il prit une longue inspiration et poussa la porte d’un coup sec. L’odeur enivrante de la bière et de la viande rôtie le charma en même temps que la lumière tamisée et chaleureuse, propice à la complicité et aux éclats de rire (qui d’ailleurs fusaient de toute part). Il repéra bien vite l’homme qui lui avait donné rendez-vous. Installé dans un coin sombre de la pièce, il était occupé à lorgner les clients avec méfiance. Notre héros s’avança fièrement vers l’inconnu encapuchonné, puis il tira une chaise et s’assit en face de lui.
- Bonjour, grommela l’homme.
- Houlà ! ça n’a pas l’air d’aller, vous !
- Figurez vous que ma mère était sensée venir me rendre visite à la guilde mais à l’entrée du village, un assassin a attenté à sa vie avec un ustensile de cuisine !
- Il ne faut pas sous estimer les casseroles, cela peut être une erreur fatale !
- Je n’ai jamais parlé de casserole, murmura l’individu en lançant un regard suspicieux au jeune écervelé.
- Enfin, non mais… hem !… héhé ! non, mais ce que je voulais dire c’est que si j’avais dû assassiner une grand-mère avec un manteau vert et des lunettes, j’aurais utilisé une casserole !
- Un manteau vert et des lunettes ?siffla l’énergumène en posant les poings sur la table
- J’ai dit ça comme j’aurais pu dire un gâteau au chocolat et hem… un slip ?
- Je vois, mais je ne suis pas venu ici pour que vous me racontiez des inepties ! Je vais être direct : vous ne servez à rien dans cette communauté. Le seul monstre que vous avez tué est un cochon sauvage, un mosswin, et encore ,d’après quelques témoins il serait mort d’une crise cardiaque !
- Si c’est moi qui l’ai provoquée, ça compte ? demanda timidement l’apprenti.
- Non ! Alors voilà ce que je vous propose, je vais vous attribuer une équipe de chasseurs, évidemment vous vous doutez bien qu’ils ne sont pas des flèches, et avec eux vous allez me rapporter la tête d’un dragon !
- Pour quoi faire ? Vous voulez faire un masque avec ? Ou un pot de chambre ?
- Comme preuve de votre victoire, abruti !
- D’accord j’ai compris !
- Vos collègues (l’homme ricana) vous attendent devant le sapin prés de l’entrée nord du village. Vous irez dans les collines avec eux.
- Compris !
- Vous trouvez notre avant poste là bas.
- Compris !
- Vous prendrez les fournitures qui se trouvent dans cet avant poste, elles sont dans un coffre bleu.
- Compris !
- Une fois équipés, vous trouverez la bête que je vous ai chargé de vaincre, un Ian kut-ku, et me rapporterez sa tête !
- Compris !
- Vous êtes affreusement laid et vous sentez l’excrément !
- Compris !
- C’est bien ce que je craignais : vous n’avez rien écouté ! Bon allez, ça suffit !barrez vous !
- Compris !
- Barrez vous ! hurla l’homme en abattant ses mains sur la table.
George se leva aussi vite que possible devant le visage courroucé de l’inconnu et se hâta vers la sortie. Mais dans quel bourbier s’était-il fourré ?

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