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Les joyaux Perdus

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Message par Toby Mar 11 Aoû 2009 - 14:58

Un nouveau lecteur merci housenka ^^ et puis aux autres aussi love
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Les joyaux Perdus - Page 9 Empty Génial

Message par GlaceFeu974 Mer 12 Aoû 2009 - 10:39

Salut c'est pour te dire que c'est génial s'que tu fait :tkt: c'est la meilleure fic que j'ai jamais lu c'était une pure tuerie de giapreys :kill: en tout cas t'a du talent continue j'attend la suite
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Message par Toby Jeu 27 Aoû 2009 - 22:43

salut bon comme je n'ai pas posté de chapitre depuis longtemps (pour l'instant je m'occupe d'améliorer les autres) j'aimerais savoir quelques trucs comme les 2 chapitres que vous préférez (ou les 2 moments si vous ne vous souvenez pas des numéros des chapitres) et puis aussi les trucs que je devrais améliorer =)
Après si vous en avez pas mare vous pouriez me proposer des idées par mp comme se que vous aimeriez qui se passe, si vous voulez que votre personnage fasse quelque chose de spécial...
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Message par Sorixas Mer 16 Sep 2009 - 19:54

Finalement c'etait qu'un gros preambule tout ca ^-^mes moments preferés ? la bataille des gyapreys bien sur et ma premiere apparition x') Les joyaux Perdus - Page 9 928132
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Message par GlaceFeu974 Mer 30 Sep 2009 - 19:25

Salut :HI:
J'ai remarqué que tu poste plus Toby pourquoi?
Tous tes fans attendent la suite! :tkt: :bave: :bave: :bave:
Tu devrais continuer, t'as du talent, t'écris très bien, un exemple pour d'autres auteurs (comme moi)
Alors S.V.P remet toi a poster la suite
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Message par Toby Sam 10 Oct 2009 - 22:25

Chapitre 21 : Révélations



Partie 1


L’infirmerie était toujours surchargée. Les blessés avaient été installés sur des lits que l’on avait amené des dortoirs. L’odeur qui se dégageait de la pièce me donnait le tournis. J’aperçus au fond de la pièce la fille aux cheveux rouges, le bras entouré d’un épais bandage. Je prévins Dragonis puis nous partîmes à sa rencontre. Elle était apparemment endormie, recroquevillée sur elle-même. Dragonis, dans un soupçon de génie, attrapa l’un des oreillers posés sur le lit puis, après avoir soigneusement ciblé la tête de sa proie, le lança de toutes ses forces. Heureusement pour lui, les infirmières ne l’avaient pas vu faire mais je me permis de lui souffler que cela ne se faisait pas…



La fille ouvrit les yeux. Ils étaient vert, vert émeraude. Surprise de se retrouver sur un lit, elle laissa échapper un léger cri. Voyant la boite métallique dans mes mains, elle compris de suite qui j’étais. Je commençai par me présenter ainsi que Dragonis, lequel regardait d’un air béant le visage de la jeune fille. Celle-ci resta muette quelques instants avant de nous dévoiler son nom : Thess.

Une nouvelle fois le silence s’imposa. Je vis passer un insecte dieu, un petit scarabée de couleur blanche, vivant généralement dans des vallées inhabitées. Je me questionnais sur la présence étrange de cet insecte au moment où Thess repris la parole. Elle nous appris qu’elle avait 17ans puis, me fixant dans les yeux, elle s’excusa de m’avoir agressé. Je ne savais pas quoi lui répondre. Pourquoi s’était-elle excusée ? Que voulait-elle réellement et pourquoi avait-elle tenté de dérober le joyau ? Il me fallait connaître les réponses à ces questions.

Je commençai à lui faire part de mes interrogations. Comme seule réponse, elle me sourit puis répondit qu’elle ne dirait rien en présence de Dragonis. Dépité pour la deuxième fois de la journée, celui-ci s’éclipsa après m’avoir affirmé que Thess n’était pas « nette ».

Ensuite, la jeune fille me demanda de l’écouter jusqu’au bout et me prit de la croire. Ce qu’elle m’apprit, ce qu’elle me révéla ce jour là allait considérablement changer ma vie. Ses paroles, bien que j’eu du mal à les croire, restèrent à jamais gravées en moi.

« Je suis vraiment désolé de t’avoir attaqué, cela ne faisait pas parti du plan mais comme tu voulais récupérer l’achrias il m’a fallut le défendre… »

C’était la première fois que j’entendais ce nom, surement devait-elle parler du joyau...

« …Je fais partie des descendantes de Thimas, l’un des 4 frères protecteur des achrias. Probablement as-tu entendu parler de cette légende… »

En effet je connaissais l’histoire des joyaux de pouvoir et des créateurs d’Adrigore mais je pensais que ce n’était qu’un mythe, une légende racontée pour faire rêver les enfants.

« …Sache que je ne te mens pas. Aujourd’hui, très peu de personnes savent que les Asséniens vivent encore mais nous sommes bien là, cachés parmi la population. Nous veillons sur vous et nous nous assurons principalement de garder l’équilibre entre les éléments… »

J’étais stupéfié, comment un groupe de personne pouvait vivre dans Adrigore depuis 600 ans, période à laquelle avait soi-disant eu lieu la grande guerre, cela sans que personne ne s’en aperçoive ?

« …Mais hier s’est produit un événement terrible. Comme tu le sais, des Giapreys et Giadromes se sont rassemblés au pied du mont Estra, lieu où vous les avez attaqués et terrassés, mais ces carnivores ne sont pas de nature à coopérer ensemble… »

Je m’étais effectivement dis la même chose. A ce moment, je lui prévins que j’avais aperçu un homme à plusieurs reprises durant la bataille, un homme qui se trouvait au cœur de l’armée des créatures...

« …La raison de ce rassemblement de créatures, de cette armée de carnivore est que l’un des achrias à été retrouvé. Cet homme que tu as vu était sans nul doute le possesseur de la pierre de glace. Il ne sait pas encore bien maitriser son pouvoir mais il peu déjà contrôler l’esprit des carnivores de la montagne… »

Ainsi, le joyau pouvait permettre à cet homme de diriger les créatures de la glace, c’était effrayant.

« …Suite à cela j’ai décidé d’aller prévenir le directeur de votre école, l’un des membres des Asséniens, du danger. Je l’ai trouvé dans son bureau où nous avons longuement discuté puis il m’a informé que l’un des achrias avait été découvert par une équipe durant l’épreuve d’entrée… »

Le directeur faisait donc parti de cette assemblée. Je compris alors la raison pour laquelle il m’avait demandé si nous pouvions lui donner le joyau, mais je compris aussi que j’avais attaqué Thess, croyant que c’était un voleur, alors qu’elle était innocente.

« …Tu as surement crus que j’étais une voleuse. Même si ton ami ma entaillé le bras, je ne t’en veux pas. J’admire au contraire que tu es tenté de récupérer l’achrias au dépend de ta vie, c’était courageux de ta part… »

J’étais stupéfié, une chance qu’elle ne soit pas rancunière me disais-je.

« …Quand je serais rétablis, il me faudra aller donner ton achrias aux Asséniens. Tu as le droit de venir avec moi, il s’agit après tout du tien et tu es destiné à le protéger, mais au fait, où l’as-tu trouvé ? »

Je lui ai alors expliqué notre combat contre le Giadrome ainsi que la découverte du joyau dans son corps. Je lui ai ensuite demandé quel élément pouvait contrôler le joyau, intrigué par le pouvoir que je possédais dans cette boite.

« …Tout d’abord tu dois savoir qu’il est interdit de te servir de l’achrias pour ton besoin personnel. Ensuite, cet achrias est le dernier à avoir été forgé. Il a la capacité d’enfermer et de protéger la lumière en grande quantité, d’où la lueur qui s’en dégage. Si tu connais la légende racontée dans les livres, tu dois penser qu’il a été confectionné pour faire face à l’achrias maitrisant les ombres et forgé par Ubrus mais il en est tout autre. La légende originale a été modifiée, déformée et reformulée pour cacher aux yeux du monde la réalité. Je ne peux rien te dévoiler ici, il me...

A ce moment, Thess s’évanouie, immobile sur son lit. Sa blessure était plus grave qu’il n’y paraisse. J’appelai l’infirmière qui continuait de raller après cette « affluence de travail » ; puis ressorti du bâtiment, la tête embrouillée par toutes ces découvertes.



Partie 2



Dragonis m’attendait devant l’infirmerie. A ma grande surprise, il ne voulu pas savoir ce que Thess m’avait dit mais simplement ce qu’elle pensait de lui. Un simple sourire dessiné sur mon visage lui fit comprendre que nous n’avions pas abordé ce sujet. Pour la troisième fois de la journée, il prit un air dépité avant de ruer vers le restaurant.

Je restai quelques instants plongé dans mes pensées. Des chasseurs passaient et repassaient près de moi, ne faisant guère attention à ma présence. Un léger vent frais balayait la cour, passant par dessus le mur d’enceinte, se faufilant entre les hauts bâtiments puis remuait les eaux du lac avant de s’échapper par la grande porte. Le ciel était parsemé de fins nuages blancs, vestiges de l’orage passé.

Il devait être 14heure, trop tard pour manger me disais-je. Je retournai au dortoir, passai dans les couloirs désertiques puis, une fois dans ma chambre, ramassai le katana que Thess avait laissé. La lame, de couleur rouge éclatante et parsemée de rayures noires, était brulante. Il s’agissait probablement d’une arme faite à base d’herbe de feu, une variété de plante ayant pour particularité de se charger de l’énergie solaire durant la journée et ainsi d’augmenter considérablement sa température. Je n’avais aucune idée de l’endroit où pouvait se trouver le fourreau, peut-être était-il resté dans la cour après le combat. Je décidai malgré tout de le rapporter à sa propriétaire.

Sur le chemin de l’infirmerie, j’observai le sol, espérant retrouver ainsi le fourreau du katana. Un objet brillant attira mon attention. En me rapprochant, je me rendis compte qu’il s’agissait de mon couteau. Sa lame était tachetée de sang séché, preuve qu’il avait atteint son objectif lors de l’affrontement. Je ramassai l’arme que je mis dans ma sangle puis reparti vers l’infirmerie.

Les blessés semblaient être moins nombreux. Certains, pour les moins touchés, étaient probablement sortis pour aller manger. Au fond de la pièce, j’aperçu Thess, le bras toujours soigneusement protégé. Je me rapprochai d’elle, le katana en main, puis allai le déposai précautionneusement sur la table de chevé. Je l’avais déjà blessé avec mon couteau, inutile de la brûler avec son katana [...] J’aperçu au sol un petit flacon sur lequel était inscrit : « Phyto Médicament ». Le liquide qu’il contenait, qui était de couleur verte, me semblait étrangement familier. Je le pris en main puis retirai le bouchon. L’odeur insupportable qui s’en dégageait me ramena en mémoire le jour où Savra, qui s’était fait mordre par le Giadrome, avait du boire une potion immonde qui l’avait, malgré tout, guérit en l’espace d’une nuit.

Thess était toujours endormie. N’ayant guère envie de rester dans l’infirmerie, je décidai de me rendre à l’accueil de l’école afin de me renseigner sur le planning prévu pour cette année. La cour était déserte, tout comme le restaurant. Je mis plusieurs minutes avant de me rendre compte que l’emplacement de l’accueil m’était inconnu. Après maintes réflexions, je supposai que le bâtiment se situait probablement près de la porte d’entrée mais, une fois sur place, je dus bien reconnaitre que je m’étais trompé. Face à la porte se trouvait un grand bâtiment où avaient lieux les entrainements physiques. Au Sud se trouvait une forêt servant à recréer des conditions réelles et, au Nord, je pouvais apercevoir le restaurant bâtit à proximité du lac artificiel.

La journée fut longue, ennuyeuse. Le soir venu, après avoir dévoré mon dîner en compagnie de Dragonis et Maximus, je regagnai le dortoir, encore fatigué de la rude journée précédente. Un violent orage s’abattit sur Adrigore durant la nuit. Les pluies torrentielles s’écrasaient sur la fenêtre de la chambre, me réveillant sans cesse.

Je ne savais l’heure exacte mais l’obscurité envahissait la pièce, agrémentée par les pluies incessantes. La porte s’ouvrit. Une ombre s’avança. Qui était-ce ? Que voulait-il ?



Dernière édition par Toby le Dim 15 Nov 2009 - 18:05, édité 1 fois
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Message par Toby Sam 17 Oct 2009 - 17:45

Aparemment plus personne ne lit ma fic, je vais arrêter de poster ici, ceux qui veulent la suite mp moi...
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Message par Yama Killer Lun 19 Oct 2009 - 20:18

si moi je la lit encore et c'est super
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Message par Toby Dim 15 Nov 2009 - 17:58

Chapitre 22 : Une fuite à haut risque







« Toby ! Toby !! » Cette voie, Thess m’appelait. Je cherchai quelques instants sur ma table de chevé une boite métallique puis l’ouvris doucement. Aussitôt, une lueur douce et agréable envahi la pièce. Thess se tenait devant moi, le katana rouge dans ses mains. Elle semblait terrifiée. Je lui demandais ce qui se passait et elle me répondit que le temps pressait. Je lui en demandai la raison mais, cette fois-ci, elle se contenta de me tendre l’armure que j’avais posé sous le lit. Son bras n’était plus bandelé. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Comment m’avait-elle trouvé ? Pourquoi n’était-elle plus à l’infirmerie ? Que me voulait-elle ? Je pris l’armure Giaprey, sortis du lit puis l’enfilai en toute hâte.



Qui-ce qui s’passe !? Thess, surprise, se mit en garde, le katana pointé vers la source du bruit. Je vis, étonné, Maximus se redresser sur son lit, me regardant d’un air niai. Je lui conseillai de se rendormir, conseil qu’il suivit sur le champ. Thess attrapa mon arc et le joyau, me prit le bras puis m’entraina hors de la chambre. Nous descendîmes les étages et arrivâmes devant la porte d’entrée du dortoir où j’eus enfin des explications :

« Toby, quelqu’un a infiltré l’école ! On veut me tuer ! On veut prendre l’achrias ! Nous ne sommes plus en sécurité ici, je dois t’emmener au plus vite au refuge d’Essonia !»



Qu’était-ce que ce refuge ? Je ne comprenais toujours pas. Qui donc voudrait tuer Thess et pourquoi voulait-il prendre le joyau ?

Elle sembla entendre mes pensées et, me prenant de nouveau le bras, elle ajouta :

« Ais confiance, suis moi ! » Nous sortîmes alors du dortoir, traversâmes la cour et nous retrouvâmes devant la grande porte. Elle était fermée. Thess fouilla quelques instants sa poche et en ressortit une grosse clé dorée qu’elle inséra dans la serrure rouillée. La porte d’entré s’ouvrit dans un léger grincement et je fus entrainé à l’extérieur. Thess m’expliqua, avant que je n’eus le temps de lui poser la question, que le directeur de l’école lui avait donné un double de la clé, en cas d’imprévu...



Durant plusieurs heures, nous marchâmes dans les rues d’Adrigore, traversâmes les immenses champs de la ferme du Sud, sortîmes de l’enceinte du village par un souterrain tenu apparemment secret et arrivâmes à proximité de la grande forêt longeant le fleuve Elivède.

Thess s’arrêta brusquement. Un bruit semblait l’avoir alerté. Elle prit en main son katana et m’avertit de la présence d’une créature. L’endroit me paraissait familier. Le mont Bley dominait le Nord et une forêt s’étendait à l’Est. Soudain, un cri strident m’interpela. J’observai les alentours et vis une crête d’apparence sombre s’élever au sommet d’une colline. La nuit couvrait les formes et les couleurs, rendant la description du paysage incertaine mais devant nous s’approchait ce qui semblait bien être un Velocidrome.



« Toby, mon katana, il n’est plus assez chaud ! » Thess me regardait d’un air inquiet, la main posée sur le plat de la lame. Son katana était d’attribut feu lors de la présence du soleil mais cet atout disparaissait dès la tombé de la nuit. Elle ne pouvait donc compter que sur la force brute. Malheureusement, ce genre de katana ne possédait pas un tranchant idéal...

Après quelques instants de réflexions, je demandai à Thess de me prêter la boite métallique. Cela pourrait fonctionner me disais-je. Je l’ouvris, sortis le joyau et le plaçai au contact de la lame. Aussitôt, le katana pris une teinte rouge et lumineuse. Thess, approchant prudemment sa main, me confirma le succès de la tentative. Je rangeai précieusement le joyau dans sa boite, la redonnai à Thess puis pris mon arc en main. Nous étions fin près...



Le Velocidrome se rapprochait inévitablement. Je sortis un carquois de mon sac et pris quelques flèches. Elles étaient faites d’une longue tige de bois prolongée d’une pointe de fer fine et tranchante. La pluie, qui s’était arrêtée depuis plusieurs heures, sembla s’intensifier de nouveau et formait, au contact du katana rouge, de légères vapeurs. Le carnivore n’était plus qu’à quelques dizaines de mètres. Me plaçant de profil, j’encochai la flèche, bandai mon arc et attendis le moment propice. Le Velocidrome était placé dans le sens du vent et ne me posait par conséquence aucun problème de précision.

Ma cible était à portée, je pouvais l’atteindre. Au moment même où je décochai ma flèche, un évènement inattendu se produisit : surgissant de l’obscurité, portant un coup à une vitesse fulgurante, un majestueux dragon vint s’abattre sur le Velocidrome avant se s’élever de nouveau dans les airs. Le choc de ce titan sur la terre arriva à mes oreilles comme le fracas d’un imposant bâtiment. Je n’osai plus bouger. Le dragon nous avait-il vu ? Au loin, le carnivore, immobile, semblait nous regarder. Sa mâchoire grande ouverte, ses pattes recroquevillées, il me donnait une étrange impression d’impuissance. Le dragon lui avait porté un coup fatal et, que la proie de cette créature soit un Velocidrome ou un humain, je me doutais bien que le résultat serait le même. J’en avais presque oublié la présence de Thess. Celle-ci semblait observer les alentours, essayant de percevoir l’emplacement du dragon. Elle me signala qu’il s’agissait d’une Rathian, la femelle du Rathalos. C’était, selon mes souvenir, une dragonne aux écailles vertes et possédant une longue queue ornée, en son extrémité, de pointes venimeuses.



La Rathian semblait ne pas avoir senti notre présence. Thess me précisa que le refuge d’Essonia se trouvait non loin de là, caché dans la forêt. Elle accrocha son katana sur un petit socle posé sur sa ceinture, faisant bien attention à ne pas être au contact de la lame, puis m’emmena vers les hauts arbres.

Nous avancions d’un pas lent, suivîmes les étroits chemins creusés dans la terre, nous repérant grâce à la lueur de joyau. La forêt était très dense, les racines des arbres s’entrecroisaient et les ronces nous bloquaient par endroit le passage. C’était la première fois que je pénétrais dans un tel lieu. Je me demandais comment Thess arrivait à se repérer.

Nous nous arrêtâmes devant un vieux chêne, probablement était-il centenaire au vus de son imposant tronc. Thess m’informa que nous étions arrivé au refuge. Je ne voyais cependant ni bâtiment, ni antre. Seul devant moi se dressait l’immense arbre dominant majestueusement les chênes alentours.

Thess, après quelques vérifications des lieux, se baissa et souleva du sol une grande trappe de bois. Une étrange odeur semblable au mélange entre d’humidité, de moisissure de métal et de bois envahit les lieux. Thess me prit le bras et m’entraina à l’intérieur. Je me retrouvai dans une longue galerie éclairée par des lampes à foudrinsectes, des insectes dont le jus détient une propriété fluorescente. Les parois semblaient ornées de gravures et de hiéroglyphes étranges, surement était-ce la langue de Tora à l’époque de la grande guerre me disais-je. Nous avançâmes quelques temps dans le labyrinthe, arrivâmes devant une grande porte somptueusement décorée et l’ouvrîmes...



Chapitre 23 : Abandon





Devant moi se dévoila une large pièce possédant de ton son long des sortes de tranchés surplombées de hautes flammes et éclairant l’endroit tel un mur de lumière. Au centre se trouvaient de longues tables de bois sur lesquelles étaient posés divers ustensiles de combats : quelques pièges à choc, une grande quantité de flèches et de munitions en tous genres ainsi qu’une grande caisse remplie de minerais. Au fond de la salle se trouvait une porte de taille démentielle, probablement était-ce un lieu pour les privilégiés.

Je pénétrai dans la pièce, faisant, à chacun de mes pas, craquer le plancher. Thess semblait étonnée. Elle se mit à courir, posant, au passage, son katana sur l’une des tables. Je la suivis du regard et la vis entrer dans une autre pièce. A peine avais-je eu le temps de faire un pas qu’elle en ressortit, claquant derrière elle la porte d’aspect pittoresque, avant de s’échapper par une nouvelle porte. Je courus la rejoindre, craignant de devoir rester seul dans cet étrange endroit. A ma grande surprise, j’entrai dans une sorte de chambre aux lits ridiculement petits et avec, en son extrémité, une sorte de salle de bain miniature.



Thess s’approcha des lits, commença à les fouiller puis, relevant la tête, prononça « Chiffrone ». Aussitôt, un petit animal, semblable à un chat, sauta de l’un des lits en hauteur. Il s’agissait d’un Felyne, une créature souvent dite comme le meilleur compagnon des humains et capable d’apprendre notre langage. Ils sont bien souvent utilisés pour les tâches ménagères, comme camarades maltraités des enfants ou même, pour les plus valeureux, utilisés comme armes de guerre face aux dragons. Chiffrone, une fois remis sur pied, s’adressa à Thess.

« Vous êtes revenue maitresse, nia ! Le groupe a quitté les lieux et nous a oublié. Maître Assène m’a donné cette lettre pour vous, nia. Il fallait que je vous la remette dès que vous rentreriez avec l’achrias. »

Thess prit la lettre, l’ouvrit et commença à lire :

« Quand tu liras ceci, nous serons déjà loin du camp. Je ne peux pas te révéler le lieu où nous allons, cela implique trop de risque. Tu as probablement rempli ta mission avec succès et... »

Elle s’arrêta brusquement de lire. Après avoir rapidement chiffonné la lettre, elle la rangea dans une poche de son sac, se tourna vers moi et me dit d’une voix tremblante :

« Ils, ils m’ont abandonnée. Ils se sont servi de moi pour empêcher que l’achrias se retrouve entre de mauvaises mains et maintenant ils souhaitent que je le leur remette... »

Je me demandais comment ils pouvaient prendre le joyau alors qu’ils n’étaient pas là et surtout pourquoi Thess m’avait emmené avec elle.

« Ils veulent que je dépose l’achrias dans le sanctuaire avec la pierre de feu. Toby je suis vraiment désolée de t’avoir entrainé là dedans, mais je pensais qu’ils auraient souhaité te voir [...] Je devrais aller parler au directeur de l’école, peut-être qu’il pourrait m’expliquer ce qui se passe. »

Avant que je n’eu le temps de répondre, Chiffrone s’adressa de nouveau à Thess.

« Maitresse, il y a autre chose aussi, un Felyne est né peu de temps avant leur départ. Ils ont tous emmené leur compagnon mais ils m’ont laissé ce petit et en voyant votre ami j’ai pensé que peut-être il pourrait s’en occuper ? Nia

- Oui, ce serait une bonne idée, Toby es tu d’accord ? »

J’avais toujours rêvé d’avoir un Felyne, je me disais que posséder son propre Felyne, un animal sur lequel je pourrai compter, un animal que j’apprécierai plus que tout et qui m’apprécierait comme son bon maître, son généreux maître, que tout cela serait vraiment génial. Cette proposition m’emplit de bonheur, lequel se traduisit par un sourire et un signe de tête approbateur. Chiffrone me tendit alors un petit Felyne qui, bien que ne comprenant pas encore la moindre chose, plongea ses yeux noirs et doux dans les miens, signe qui marqua le début d’une longue amitié. Il s’agissait apparemment d’une femelle. Elle avait les pattes noires et sont pelage était diffue entre noir, blanc et beige.



Thess nous demanda de la suivre en dehors de la chambre. Elle se plaça devant l’immense porte de la grande salle et commença à tourner certaines des nombreuses clés qui y étaient incrustées. Après quelques instants, j’entendis un léger cliquetis qui me signala que la porte était ouverte. Thess la poussa de toutes ses forces et pénétra dans l’ultime pièce. Un air glacial me fit soudainement frissonner. Après avoir sorti le joyau de son sac, Thess s’avança lentement vers ce qui me semblait être un amas de cheminés en bois. Je levai les yeux, légèrement déçu, quand la vision d’un immense squelette de dragon me fit sursauter. Thess, voyant mon étonnement, m’expliqua qu’il s’agissait d’un trophée de guerre présent ici depuis toujours.

La petite Felyne, que je tenais toujours entre mes mains, se mise à miauler.

Nous continuâmes à avancer et arrivâmes devant les cheminés qui se révélèrent être des sanctuaires. Thess me montra du doigt l’un d’entre eux.

« Là il... il est censé y avoir l’achrias de feu ! Ils l’ont même emporté, décidément ils n’ont aucune confiance en moi... »

Thess, après quelques instants de réflexion, déposa le joyau de lumière dans l’un des sanctuaires sur lequel était gravé « lumière éternelle ». Je m’attendais à ce qu’il se passe quelque chose mais rien ne se produisit. Suite à cela, Thess nous prévint que nous allions retourner à Adrigore et elle quitta la pièce suivit de Chiffrone.

Je ne sais pas quels motifs m’ont poussé à le faire, peut-être était-ce instinctif ? Je pris le joyau et l’enfouis au fond de mon sac, prenant soin de l’envelopper dans du papier journal, ne laissant pas apparaitre la moindre lueur. Je sortis à mon tour de la pièce et, après que Thess eut pris soin de refermer la grande porte, nous prîmes le chemin d’Adrigore.



Chapitre 24 : Destinée



Partie 1 :



« As-tu pensé à un nom ? » Thess regardait la petite Felyne que je tenais dans mes mains. Il était vrai qu’il me fallait un nom pour mon compagnon mais pour le moment aucune idée ne me venait en tête.

Nous nous trouvions précisément à l’endroit où la Rathian avait tué le Velocidrome. Le soleil nous dévoilait le lieu de l’affrontement éphémère et, un peu plus loin, je vis la dépouille du Velocidrome. Même si nous n’avions pas nous même tué l’animal, nous pouvions aller lui emprunter quelques griffes [...] Je demandai à Thess et à Chiffrone de m’attendre et de garder la petite Felyne puis je courus vers la carcasse étalée sur le sol. L’odeur de sang séché parvint presque à me faire renoncer mais, prenant à deux mains mon courage ainsi que mon couteau, je me baissai et commençai à dérober les griffes de son propriétaire déchu.

Je revins vers Thess quelques minutes plus tard, une dizaine de griffes aiguisées en main, lesquelles je rangeai précieusement dans mon sac, m’assurant que la lueur du joyau ne s’en échappe.



La route nous menant à Adrigore se déroula sans encombre. Durant plusieurs heures nous marchâmes, nous arrêtant quelques fois pour se désaltérer. A l’approche d’Adrigore, nous commençâmes à percevoir de hautes fumées noires émanant du village. Je me demandais ce qui pouvait bien s’y passer, était-ce la forge qui produisait tant de fumées ?

Nous pénétrâmes dans l’enceinte d’Adrigore par la porte Sud, parcourûmes les fermes, traversâmes les rues et arrivâmes bientôt devant l’école d’entraînement. Elle était en feu. De toutes parts des habitants affluaient, venant assister au désastre. Pourquoi l’école était-elle en feu ?

J’abandonnai soudainement Thess et Chiffrone, courus vers la porte principale, ma Felyne en main, bousculai au passage quelques personnes malheureusement placées devant moi, et entrai dans l’académie. Tout n’était que braise et fumé, chaque bâtiment, chaque arbre, tout. Où étaient les chasseurs ? Où étaient Savra, Dragonis et Maximus ? Où était Diane ?

Je pensais alors à un endroit de l’école qui ne pouvait prendre feu. Je longeai le mur d’enceinte, évitant ainsi le risque de me brûler, et arrivai bientôt au lac. Ils étaient là, réunis autour de l’étendue d’eau.

Je cherchais une connaissance parmi la centaine de chasseur quand une voix m’interpela. Savra m’avait aperçu et courait vers moi.

« Toby ! Où étais-tu ? Nous avons eu peur, nous t’avons cherché pendant que les bâtiments s’embrasaient mais personne ne t’avait vu. Maximus nous a avoué que tu avais été kidnappé par une Rousse avec un long katana et, comme tu n’étais toujours pas revenu, nous avons fini par le croire ! »

Durant l’heure qui suivit, je me contentai d’expliquer à Dragonis, Savra et Maximus ce qui m’était arrivé, l’histoire que m’avait raconté Thess et je leur montrai ma Felyne, que Savra ne put s’empêcher de câliner longuement.



Le temps passait, les flammes avaient été étouffées par une pluie torrentielle, les bâtiments dévastés s’étaient effondrés sur eux même, les chasseurs étaient sortis de l’école et j’avais retrouvé Sorixas, Nepso et Diane devant la grande porte. Ils étaient tous sains et saufs et ils furent heureux de nous revoir. Je remarquai l’absence d’Eres et, voyant mon étonnement, Nepso m’expliqua qu’elle était retournée dans sa famille à Kustom, cela depuis déjà quelques jours.

A présent que tout le monde était rassemblé, je leur demandai de m’attendre quelques instants : il me fallait retrouver Thess et Chiffrone.



Partie 2 :



La foule était toujours plus dense. Les habitants venaient assister au désastre que les flammes avaient produit. Je ne savais comment faire pour rejoindre Thess. Je regagnai l’endroit où, quelques heures auparavant, je l’avais laissé subitement mais elle n’y était plus. Seuls d’indénombrables spectateurs se regardaient, les uns se questionnant sur l’origine du drame, les autres criant « terrorisme ! ». Je continuais inlassablement de tourner en rond, recherchant la moindre personne aux cheveux roux.

Une idée me vint alors à l’esprit. Thess risquait de m’en vouloir mais si je souhaitais la retrouver rapidement, cela pouvait fonctionner :

Je sortis de mon sac le joyau de lumière, gardant toujours ma Felyne dans une main, et le tendis au dessus de moi.

Cela se produisit une nouvelle fois. Je ne savais pourquoi mais, du haut de ma main, dominant les habitants, la lumière émise par le joyau s’accentua de nouveau, cette fois-ci de manière stupéfiante. La forte lueur blanche s’imposa dans la rue, dans tout le quartier, éclipsant de sa puissance la clarté du soleil. Avec elle se répandit une vague émotive, mélange de bonheur et d’admiration. Des centaines de personnes étaient tournées vers la pierre, contemplant l’illustre beauté de cette magie irationnel.

Le temps passa, l’intensité lumineuse faiblissait promptement. Je gardais à l’esprit mon projet de départ et attendais que Thess fasse son apparition. Mais Dragonis et Maximus furent les plus rapides : après s’être faufilés parmi la foule, ils s’approchèrent de moi et prirent le joyau, me demandant ce que je faisais avec ça. Sitôt l’achrias ayant quitté mes mains, la lueur disparu et le soleil pu de nouveau dominer Adrigore en paix.



Je rejoignis Savra, Diane, Sorixas et Nepso devant la grande porte qui, bien que n’ayant pas été endommagée par les flammes, était recouverte de traces noires, probablement dues aux fumées. Dragonis me redonna le joyau, priant de ne pas le ressortir.

Petit à petit les habitants se dispersaient, chacun regagnant leur tache respective.

Après plus d’une heure, j’aperçu enfin Thess. Elle était non loin de nous, toujours suivie de Chiffrone, et semblait chercher quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Je prêtai quelques instant mon Felyne à Savra et couru vers elle. En me voyant venir, elle s’approcha et, sans prendre la peine de me demander où j’étais allé, elle m’annonça que le directeur de l’école avait disparu. Je ne savais quoi lui répondre hormis qu’il y avait une probabilité pour qu’il soit mort dans l’incendie...



Trois jours s’étaient passés depuis l’embrasement de l’école. Les services de santé avaient dénombré treize morts. Parmi eux se trouvaient Mick et Val, deux chasseurs que j’avais rencontré auparavant, lors du combat contre le Tigrex.

Nous avions tous dormis dans le bâtiment de la guilde d’Adrigore, lieu où se réunissent tous les chasseurs avant et après leurs quêtes, pour y chercher diverses missions, allant d’une simple collecte à la chasse au dragon, ou pour y recevoir leur prime une fois la mission accomplie. C’est aussi le lieu où l’on affiche les noms des chasseurs tués pendant les quêtes et des personnes recherchées dans la région Tora.

C’est alors que ce matin là, étant descendu des chambres pour aller chercher de quoi me désaltérer, je vis la photo du directeur de l’école affichée au panneau des personnes recherchées. Il était accusé d’avoir volontairement mit le feu à l’école d’entrainement. Selon des témoins anonymes, il serait partit vers Atory, un village situé dans le désert du Nord-Est, s’étendant au pied du mont Tory.

J’arrachai d’un geste vif l’article et couru le montrer à Thess.



Partie 3 :



« Toby, il nous faudrait à tout prix prendre cette mission, je dois absolument retrouver Mr Davot avant qu’on ne le retrouve ! »

Thess tenait entre ses mains l’article sur lequel se trouvait une photo du directeur de l’école. Nous étions dans une chambre sombre, petite, dans laquelle dormaient Savra, Diane et elle.

« J’aimerais que vous m’accompagnez, si cela ne vous dérange pas. Faire route toute seule de nos jours... n’est vraiment pas conseillé... »

Je comprenais bien qu’elle ne pouvait se rendre à Atory seule, le village se trouvant au Nord de la chaîne du Mont Bley, plongé dans un climat désertique, il fallait pour s’y rendre emprunter le chemin des villages d’Auney et de Sunatra puis traverser durant deux ou trois jours un paysage aride, fait de roche, de sable et dépourvu d’eau.

Je proposai à Thess d’en parler au groupe durant le déjeuner, ce qu’elle accepta d’un geste de la tête.



Le midi venu, après quelques complications en ce qui concerne le réveil de Maximus, Dragonis et Sorixas, nous nous réunîmes autour d’une table du hall et commandâmes un morceau d’entrecôte de Popo, l’herbivore des montagnes. En attendant l’arrivé de notre repas gratuit, Thess se leva et expliqua ce dont nous avions parlé précédemment.

Un léger silence s’abattit autour de la table après qu’elle eut demandé s’ils souhaitaient l’accompagner. Prenant en main la situation, je vins à côté de Thess et annonçai que nous serions grandement récompensés après la réussite de notre mission (ce qui, bien sur, n’était pas totalement vrai...). Cette nouvelle sembla répandre l’approbation parmi les auditeurs et je vis Dragonis lever sa choppe de bière à la santé de Thess, bien que cela soit hors contexte.



Le soir, accompagné par ma petite Felyne, je sortis de la guilde et partis voir le forgeron. Le ciel était légèrement voilé mais je pouvais percevoir quelques-unes des plus brillantes étoiles. Diane m’avait précisé que la forge se situait dans la rue principale, celle reliant la porte Nord à la porte Est. J’entamais la traversée des étroites ruelles, espérant chaque fois de ne pas tomber dans une impasse.

Le lendemain, je partirais, accompagné de sept personnes, en direction du village Atory, bien que le chef de la guilde ait quelque peu hésité à nous accorder la permission de s’occuper de cette quête. Thess avait suggéré que nous passions par les montagnes. Cela nous raccourcirait en effet le trajet et, même si la route était potentiellement plus dangereuse, nous acceptâmes cette proposition.

Je trouvai la forge quelques minutes plus tard, bâtit entre les nombreux magasins de la longue rue. Un grand homme à la carrure musclée, l’air épuisé, s’avança vers moi, me demandant ce que je souhaitais à une heure si tardive. Je lui expliquai que je voulais savoir quels composants étaient nécessaires à la fabrication des fusarbalètes légères de mon rang, tout en lui précisant que je ne pouvais posséder que quelques minerais et composants de petits carnivores. Il me proposa alors les deux armes que voici :



Carabine Blanche, arme à base de Giaprey idéale pour le tir de munitions plombs (coques d’os remplies d’une multitude de plombs et qui, lors de la mise à feu, dégage les projectiles dans un large périmètre). L’arme nécessitait pour se faire quelques écailles de Giaprey quant à l’aspect extérieur, des minerais machalite pour la boite d’envoie et le chargeur, des os de carnivores sur la partie supérieure de l’arme ainsi que des griffes de Giadrome, longues et tranchantes, servant surement à la propulsion des munitions.



Blitz-à-la-chaîne, arme simple ne requérant que de minerais de fer et de machalitte, de disque de pierre (minerais appréciés pour leur forme circulaire et lisse) ainsi que de cornes de kelbi et possédant une base de munitions utilisables assez large. Le chargeur ne pouvait cependant pas contenir de projectile en grande quantité en dehors des munitions classiques.



Je ne pouvais guère fabriquer de fusarbalète pour le moment et décidai donc de retourner à la guilde d’Adrigore.

Arrivé dans le bâtiment, ne voyant personne au rez-de-chaussée, je montai dans ma chambre, fermement décidé à prendre un repos « bien » mérité. Je croisai au détour d’un couloir la belle Diane, apparemment seule. Elle ne me semblait guère en forme et, bien qu’elle m’assurait le contraire, je me doutais qu’elle était inquiète pour le lendemain, c’était après tout sa première mission [...] Nous nous quittâmes après qu’elle eut caressé ma Felyne et je pris la direction de mon lit...



Dernière édition par Toby le Mer 17 Mar 2010 - 16:55, édité 1 fois
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Message par [AD]tigrex-noir Dim 15 Nov 2009 - 20:04

je me disais bien que t'allais pas nous quitter sans terminer ta fantastique fic!
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Message par Toby Mer 17 Mar 2010 - 16:51

Chapitre 25 : Préparation


Pour la première fois depuis que je le connaissais, ce fut Dragonis qui vint me réveiller (cela hormis le jour où il m’était tombé dessus...). Un soleil hivernal éclairait déjà la chambre à travers une petite fenêtre. J’étais apparemment le dernier à me lever. Etait-ce la promenade de la veille qui m’avait épuisé ? A côté de moi, installée dans un petit lit de paille et de coton, ma Felyne était plongée dans ses rêves, voguant dans un monde imaginaire bien loin de moi. Elle avait, depuis quatre jours, prit beaucoup de poids. Les Felynes ont une particularité assez étrange : en l’espace d’un mois, les nouveaux nés atteignent leur taille adulte et développent déjà grandement leurs capacités intellectuelles et physiques.
J’enfilai rapidement mon armure dont la masse me fit légèrement vaciller et je descendis l’escalier. Ils étaient tous réunis autour de l’une des tables du hall, dévorant d’une élégance remarquable ce que la guilde avait à leur proposer pour le petit déjeuner. Passant près du tableau des quêtes, je remarquai sur l’une d’entre-elles le nom « Rathian ». Je m’arrêtai devant et lu l’article :

Depuis hier, des informations nous sont parvenues sur l’apparition dans la contrée d’Adrigore d’une Rathian. Cette dragonne serait, semble-il, à l’origine de la destruction d’une ferme dans les collines du Sud, et nicherait près de la forêt aux abords de Kustom. Nous recherchons des chasseurs aptes à s’acquitter de faire fuir la dragonne potentiellement dangereuse pour la sécurité de notre village. Nous offrirons aux valeureux combattants la somme de 10500 pièces.
Pour plus d’informations présentez-vous devant le chef de la guilde.

Tout cela me faisait grandement penser à la Rathian que nous avions vu quelques jours auparavant [...] Sorixas m’invita à les rejoindre et je quittai le tableau des quêtes. Nous allions, dans quelques heures, partir pour plus d’une semaine dans un territoire hostile et l’appétit ne me venait guère. Je préférai garder le pain pour plus tard et remontai dans la chambre.
A mon entrée dans la pièce, Diane se trouvait assise sur un lit, ma Felyne dans la main. Elle me demanda si je lui avais donné un surnom. J’avais totalement oublié ce détail et, en l’espace de quelques secondes, plusieurs dizaines de noms défilèrent dans ma tête. Après une réponse négative, elle me proposa de la nommer Shiva. Cela me convenait. Il s’agissait, m’expliqua t’elle, du nom de sa Felyne qui, par un tragique accident, avait perdu la vie, il y avait de cela près de deux ans. Diane me confia Shiva puis se retira dans le couloir.
Je me demandais s’il était prudent d’emmener la jeune Felyne avec moi. Tess avait confié une tâche à Chiffrone qui était parti sur le champ. Je ne pouvais donc compter sur son Felyne pour s’occuper de la mienne. Du bout de sa patte, Shiva me grattait la main, arborant un sourire plaisant.
Je décidai malgré tout de le prendre à mes côtés et, après avoir déversé le contenu de mon sac sur le sol, j’y déposai soigneusement le petit lit ainsi que quelques gourmandises. Il me fallait à présent choisir le matériel qui me serait utile durant le périple. Malheureusement, j’eu beau fouiller désespérément dans l’enchevêtrement de corps superflu étendu sur le sol, je dus admettre que je ne possédais pas d’ustensile adéquat :
- Quelques griffes de velocidrome
- Deux livres sur la vie en pleine nature et les diverses créatures
- Un vêtement de rechange
- Quelques vieux bouts de pain desséchés
- Une paire de chaussettes en laine
- Une pioche rouillée
- Une trousse de soin vide
- Un sac de couchage en plume complètement aplatit
- Le joyau de lumière enveloppé dans du papier journal

Il me restait encore deux heures avant notre départ et je pris le chemin de la rue commerciale, essayant temporairement de faire marcher Shiva. Le petit animal commençait à se débrouiller, alternant la patte arrière gauche avec celle de droite puis, en me fixant d’un profond regard noir, elle trébuchait et retombait sur ses quatre pattes.
J’avais amené avec moi les griffes de Velocidrome, espérant les vendre à bon prix afin de m’acheter quelques ustensiles. J’entrai dans une boutique semblant vendre des composants de créatures diverses. Je vins m’adresser à la marchande et lui montrai mes neuf griffes. Deux d’entre-elles étaient plus longues et de couleur rouge. Il s’agissait en quelque sorte des pouces de la bête, des lames aiguisées et agiles, idéales pour la chasse en meute. La dame me les acheta toutes deux pour 140pièces, prix que je jugeai convenable, et m’en proposa 15 pour chacune des 7 griffes restantes. Je parvins à monter la solde jusqu’à 20 et sortis du magasin, 5pièces de machalite et 30pièces de fer en poche.
Durant les minutes qui suivirent, je parcourus de nombreux magasins, ma Felyne sur les épaules, et achetai un carquois ainsi que 50 flèches faites avec des dards de Vespoids ; un matériel médical, 5 bombes flash, une petite bouteille contenant un breuvage énergétique, un allume-feu dont le fonctionnement me paraissait suspect et une adorable petite couverture pour Shiva.

Je rentrai à la guilde, satisfait de mes achats et arborant fièrement les 3pièces de fer qu’il me restait.
Ils étaient tous réunis dans le hall hormis Sorixas qui préparait probablement son sac. Laissant quelques instants Shiva en compagnie de Diane, je montai l’escalier, longeai le couloir et le trouvai devant une porte de chambre, deux armes dans la main. Je reconnus tout de suite le « katana ciel noir », l’arme que mon père m’avait offerte. En me voyant, il me le tendit et m’annonça qu’il l’avait récupéré parmi les armes retrouvées lors de la fouille des ruines de l’école. J’eu une forte montée d’émotion au contact de la poignée, je m’étais fait à l’idée de sa perte et la récupérer m’ému.
Par chance, la longue lame n’avait pas été endommagée par les flammes, preuve de l’irréfutable talent de mon père. Je remerciai Sorixas puis partis dans ma chambre. Une fois à l’intérieur, je déposai le katana sous le lit et pris en échange mon arc en cristaux glacés.
Je redescendis l’escalier puis vins rejoindre mes compagnons. Nous étions fin près pour notre départ.


Dernière édition par Toby le Sam 23 Oct 2010 - 14:35, édité 2 fois
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Message par Lorik Dim 2 Mai 2010 - 22:21

La suiste la suite !!!!!!!!c'st extra Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers

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Message par Lorik Dim 2 Mai 2010 - 22:22

LA SUITE !!!!!!!!!!!!! LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!!
C'est extra Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers Les joyaux Perdus - Page 9 Icon_cheers

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Les joyaux Perdus - Page 9 Empty Chapitre 26 (avec 4 mois de retard ^^')

Message par Toby Sam 23 Oct 2010 - 14:32

Chapitre 26 : Vers les cavernes

Alzen, le chef de guilde, vint nous souhaiter bon courage pour notre mission. Il confia à Tess l’article sur lequel figurait l’image de l’ancien directeur. Notre but premier était bien entendu de le retrouver mais il nous fallait de plus obtenir des informations sur un certain « réseau secret », selon les dires d’Alzen. Sur ces paroles, je jetai un regard inquiet sur Tess. Elle semblait plongée dans ses pensées. Se pouvait-il que la guilde est découvert l’existence des Asséniens ?
La confusion se propagea dans mon esprit. Je savais que le directeur était un membre de l’organisation et, s’il avait volontairement mit le feu à l’école, cela signifiait qu’il s’agissait d’un acte de violence mis en œuvre par les Asséniens eux-mêmes, ce qui n’aurait aucun sens venant de gens se proclamant « protecteur de la ville ».
Le moment n’était guère idéal pour me questionner et, voyant l’air inquiet de Savra, je m’avançai vers la porte de sortie, tournai la poignée et laissai pénétrer la forte clarté d’un soleil aux aplombs.
Shiva vint me rejoindre et me gratta la jambe, signe qu’elle souhaitait monter sur mes épaules. Je pris le petit animal puis, me tournant vers mes coéquipiers, je les invitai à quitter les lieux. Sorixas, ayant hâte de partir à l’aventure, prit les devants, suivit par Dragonis et Maximus. Ce dernier, ivre de conquête, avait contre toute attente oublié d’emmener son katana et du retourner le chercher d’un pas nonchalant.
Savra discutait avec Diane de la manière la plus élégante de se battre, l’une affirmant que le maniement des dagues dévoilait toute la souplesse de leur possesseur et l’autre certifiant que les armures des archères offraient grâce et légèreté de mouvement.
Je ne pris guère le risque de me joindre à elles. Nepso, semblant vouloir en apprendre d’avantage sur Tess, probablement attiré par cette fille inconnue à ses yeux, vint lui demander son âge. Probablement ignorait-il que, près d’une semaine auparavant, il lui avait profondément entaillé le bras, mais je préférais garder cet acte sous silence [...] Je débutais donc mon long périple en compagnie de ma Felyne, laquelle ne comprenait, pour le moment, nul mot de mon répertoire.

Nous avions quitté Adrigore depuis près de deux heures et une halte s’imposait. Nous nous trouvions au cœur de la prairie s’étendant aux pieds du mont Bley, massif montagneux qui dominait l’horizon. Il nous fallait l’atteindre avant la nuit si l’on souhaitait dormir à l’abri d’éventuelles intempéries. Les nombreuses cavernes de cette montagne étaient appréciées par les chasseurs qui, grâce à elles, pouvaient se protéger lors des tempêtes et des orages. Je vis que son sommet était recouvert par les neiges éternelles, ce qui rendaient le paysage véritablement splendide. Cela me fit repenser à la vue du mont Estra que j’avais par la fenêtre de ma chambre. L’image de mes parents me vint alors à l’esprit. Je ne les avais pas revus depuis le départ de l’épreuve des montagnes. Ils devaient probablement être encore bien occupés. J’espérais simplement qu’ils pensaient à moi…
Dragonis fut le plus rapide à se mettre à table : il avait sorti de son sac une cuisse volumineuse d’Anteka et commençait déjà à la dévorer. Sorixas, sa fierté en poche, sorti à son tour une cuisse qui paraissait au premier abord plus grosse que son sac.
Je me contentais de prendre le pain que j’avais gardé du petit déjeuner. Il nous fallait économiser la nourriture si nous ne voulions pas se trouver en pénurie. Je sortis de plus une petite bouteille de lait que je donnai à Shiva. La Felyne la prise entre ses petites pattes noires, goba l’embout et commença à boire son contenu.

A présent que tous étaient rassasiés, nous rangeâmes nos affaires et reprîmes la route. L’air environnant se rafraichissait à mesure où le soleil descendait sur l’horizon et je pouvais déjà percevoir de fines gouttelettes se former sur les herbes. La montagne grandissait devant nous. De l’autre côté, le mont Estra était déjà caché par l’obscurité et seul se dévoilait à nos yeux le massif imposant, rocheux et creusé du mont Bley.
Shiva dormait sur mon épaule, agrippée à la corde de mon arc. Le poids de nos armes et armures se faisait ressentir et nous ralentissions de plus en plus. Pendant que nous avancions, je m’attardai sur les équipements de mes congénères :
- Diane avait avec elle son long arc noir et était équipée d’une armure légère faite de peau et d’écailles de Velociprey.
- Tess tenait toujours sur elle son mystérieux katana brûlant et s’était vêtue d’une armure en maille de fer et de machalite.
- Savra avait de nouvelles dagues, des lames en cristaux glacés dans lesquelles était contenu un acide que produisent les Hornetaurs, des insectes robustes vivant dans les jungles. Elle était équipée de l’armure en peau de Giadrome qu’elle possédait depuis que je la connaissais.
- Sorixas tenait dans son fourreau son katana en cristaux glacés et était vêtu d’une lourde armure faite à base d’os d’herbivore et de minerais de fer.
- Maximus était muni d’un katana long et fin, créé à partir de minerais machalite, qu’il avait probablement acheté récemment. Son armure était nouvelle. Elle était faite avec de la peau de Velociprey et des mailles en fer.
- Dragonis était équipé de sa petite épée dentelé et d’un bouclier d’os et s’était vêtu de son armure bleutée, conçue avec des minerais de machalite.
- Nepso possédait encore ses dagues de métal. Son armure, de teinte verte, témoignait de la présence d’écailles de Genpreys, de petits carnivores rapides et intelligeant, proches cousins des Velocipreys et des Giapreys, et pouvant paralyser leurs proies grâce à un fluide circulant dans leurs griffes.
Je remarquai qu’aucun d’entre nous ne possédait de casque. Je du avouer que ce n’était guère pratique à porter mais, en cas d’attaque, cela pouvait rapidement nous faire défaut…

Nous arrivâmes sur les pentes abruptes du mont Bley à la tombée de la nuit. Au loin, un puissant torrent dévalait d’un rythme effréné le versant de la montagne. Il s’agissait de la source du fleuve Elivède, le plus long courant d’eau de la région. Maximus commençait à se plaindre de «mots de pieds». J’avais moi aussi quelques douleurs mais il nous fallait tenir jusqu’à notre arrivé près des grottes. Seul devant nous se dressait un désert de roches et parsemées, en certains lieux, de petites plantes d’altitude.
Nous fîmes une halte alors que l’obscurité était devenue totale. Nous bûmes chacun un breuvage chaud, nous garantissant ainsi pour quelques temps une chaleur interne supportable. Je pris Shiva dans mes mains, la réveillai et lui offris de nouveau la petite bouteille de lait. Tess me proposa de prendre soin de la Felyne pour le restant de notre route et je la lui confiai, pouvant ainsi me dégourdir les épaules. Dragonis engloutit ce qui lui restait de la cuisse d’Anteka tandis que nous avalions quelques bouts de pain.
Nous reprîmes la route sitôt rassasiés. Maximus demanda soudainement si quelqu’un possédait un allume feu et, fouillant quelques instants mon sac, je lui donnai celui que j’avais acheté le matin même. Ne sachant guère m’en servir, je lui dis de se débrouiller seul. Probablement cela fusse une erreur. Ne comprenant pas comment actionner le système, Maximus appuya sur l’allume-feu, le secoua dans tous les sens avant de le jeter malencontreusement sur Savra. Je ne me souviens pas exactement de ce qu’il s’en suivit mais l’allume-feu se retrouva dans la bouche du maladroit chasseur. Exténué, Maximus me rendit l’objet responsable de ses malheurs, lequel j’enfermai précautionneusement dans mon sac.

Peu de temps après, nous trouvâmes une caverne creusée dans une haute masse rocheuse. Nous y entrâmes, épuisés par cette longue journée. Il était temps pour nous de prendre un repos bien mérité.
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Message par Toby Sam 23 Oct 2010 - 14:37

Chapitre 27 : Combat inattendu


Partie 1 :

Le soleil tardait à se lever. Seule m’éclairait une faible lumière que reflétait la neige au devant de la grotte. A côté de moi Shiva sommeillait, recroquevillée sur elle-même. Voyant qu’il en était de même pour mes compagnons, je revêtis mon armure et décidai de partir explorer la grotte dans laquelle nous venions de passer la nuit. Elle était assez large dans l’entrée mais semblait se rétrécir à mesure où j’avançais. Les parois étaient couvertes de glace et elles scintillaient à la flamme de ma torche. L’air que j’expirais s’accumulait devant moi en une légère vapeur qui disparaissait sitôt qu’elle se formait.
Je me doutais que la galerie ne menait à aucune autre extrémité mais l’appel de l’aventure me fit continuer la route. J’avais apporté avec moi une pioche de fer. Ces grottes étaient réputées pour contenir de nombreux cristaux glacés ou autres minerais des montagnes. La lumière de ma torche se reflétait de part en part et à mes yeux se dévoilaient le spectacle magnifique d’un millier de torches figées dans la glace.
Un bruit soudain m’alerta, mélange entre frottement et crissement.
Je me retournais, mais seul se trouva devant moi le long couloir désert. Peut-être n’était-ce que mon imagination...
Je continuait l’exploration de la grotte. L’air semblait étonnement se réchauffer. Je suivit ainsi la route durant quelques minutes. La glace, qui, jusqu’à présent, recouvrait la paroi, avait été remplacée par une roche de teinte rouge. Il s’agissait des pierres qui ont rendu le mont Bley aussi célèbre. Je me souvins alors de notre séjour au village Kustom et de ses étranges bâtiments rouges.
Un nouveau bruitage fit écho dans la galerie.
Je me retournai brusquement, persuadé de surprendre mon adversaire ; devant, rien ; à gauche, non ; à droite non plus... Shiva m’agrippa soudainement la jambe. Elle se tenait là, redressée sur ses pattes arrières. Elle m’avait suivit sans se manifester depuis mon départ. Ses progrès étaient spectaculaires. Il y avait de cela seulement quelques jours, elle était incapable de se lever. Je me baissai et accueillis Shiva sur mes épaules. Elle trouva refuge dans un petit creux de mes épaulières et ne tarda guère à s’endormir.

Je fis demi-tour après quelques temps et rejoignis le groupe. Ils étaient, pour la plus part, encore endormis. Savra vint me voir d’un pas lourd, semblant avoir bien du mal à se réveiller. Elle prit Shiva dans ses mains puis, ayant visiblement remarqué mon absence, elle me demanda ce que j’avais trouvé dans la galerie. Je lui expliquai qu’il n’y avait rien que de la glace mais fus interrompu par un profond rugissement. Sorixas venait apparemment de sortir de son sommeil et nous exposa son habituel bâillement.
La matinée se prolongea sans encombre et, une fois Dragonis rassasié, nous reprîmes la route. En sortant de la grotte, je me trouvai, à mon grand étonnement, devant une falaise abrupte et vertigineuse. La veille, l’obscurité nous avait probablement caché le précipice. Quelques centaines de mètres plus bas, nous pouvions apercevoir la bordure Nord de la forêt Elivède et, un peu plus loin, assombrit par un léger brouillard, je pouvais deviner les grandes portes du village de Kustom.
Nous longeâmes la falaise pendant près d’une heure avant de nous retrouver sur un large plateau enneigé qui semblait faire passerelle entre le mont Bley et une proche montagne. Nous fîmes une halte et Tess en profita pour nous exposer la situation :
Nous nous trouvions à l’Est du mont Bley, sur le versant du mont Plinte. Elle nous expliqua que cette montagne était réputée pour ses vents d’Est violents qui déferlaient le long du versant. Il n’y avait, lui semblait-il, aucune grotte ni éventuel refuge. Il nous fallait donc quitter ce lieu au plus vite. Nous avions, selon ses calculs, près de dix kilomètres en légère montée à gravir, avant de redescendre sur deux kilomètres pour atteindre le refuge d’Elrède.
Diane, un léger sourire aux lèvres, montra du doigt le sommet de la montagne et précisa sur un ton ironique que ça allait être un vrai jeu d’enfant. La «légère montée» indiquée par Tess me parue en réalité être bien plus pentue qu’elle ne le disait. Nous ne pouvions à peine distinguer le sommet du mont. Il me fallut incliner la tête verticalement pour avoir une vue nette de notre point d’arrivé. Maximus ralla quelques instants, laissa de profondes empreintes dans la neige, puis nous repartîmes.
J’avais confié Shiva à Tess qui la protégea du froid en l’enveloppant dans une petite poche de son sac.
Le vent s’accentuait à mesure où l’on avançait. C’était comme l’un de ces vents d’hiver glacials qui balayaient mon village. Devant nous se dressait plus distinctement le colosse de roche et de neige. Parallèlement, Maximus nous faisait ressentir son profond désarroi, s’amusant à faire de longues traces dans la neige, cella dans un but purement esthétique.


Partie 2 :

Notre groupe s’espaçait de plus en plus. Je marchais au devant, en compagnie de Dragonis et Sorixas, tandis que les autres suivaient au loin. A ce jour je retins une bonne leçon : un groupe de chasseurs, quelque soit leur nombre, se doivent de toujours rester ensemble.
Ce fut en premier lieu la vue d’un troupeau d’Anketas morts qui nous mit en alerte. Ces zones étaient classées hostiles et l’éventualité d’une mauvaise rencontre me vint à l’esprit. Nous poursuivîmes notre route quelques temps, nous demandant s’il n’était pas sage de rejoindre les autre. Le vent soulevait la fine poudreuse qui recouvrait le sol et rendait notre vision imprécise. Le froid commençait à pénétrer plus profondément mon armure. Mes pieds me tiraillaient et je ne parvenais plus a me déplacer convenablement. J’étais plongé dans mes pensées, m’imaginant auprès d’une splendide et chaleureuse cheminé, le bruit chancelant des flammes dévorant peu à peu le bois entreposé.
Ce fut totalement inattendu.
De part et d’autre des cris aigus, presque imperceptibles, retentirent.
Dragonis, sortant son épée, nous hurla le nom «Blango !»
Il s’agissait, selon mes souvenirs, de primates des montagnes combattant en meute, à l’image des Giapreys. Je pris en main mon arc et sortis l’étuis de mon sac. Sorixas nous imita et dégaina son katana. Les piétinements des carnivores s’accéléraient. Ils s’approchaient à grande vitesse. J’encochai une flèche sur la corde de mon arc et m’apprêtai à abattre le premier venu. Le vent me faisait frissonner. La flèche callée devant mon œil ne cessait de bouger.
Une cible vint à moi plus vite que prévu, surgissant à toute allure du brouillard de glace et de neige. Le pelage des Blango était blanc ce qui les rendait par conséquent difficile à percevoir dans cette neige en suspension. Seule la tête rouge des créatures trahissait leur présence.
Je maintins quelques secondes la corde stable et décochai une flèche qui fendit l’air droit vers sa cible. Le Blango, apparemment gravement touché, s’effondra sur le sol et disparu sous un tas de neige. Je me dépêchai de répéter mon geste mais le froid eu raison de moi. Le second primate parvint d’un bond à esquiver la flèche mal orientée. L’immensité blanche de la montagne était parfaite pour camoufler nos agresseurs. Par chance, mon troisième tir toucha au but et m’offrit quelques secondes de répit.
Les primates arrivèrent rapidement à notre hauteur. Ils étaient aussi grands que nous et figeaient en notre direction leurs griffes menaçantes. Je pus en dénombrer cinq, alignés en arc de cercle autour de nous. Ils sautaient sur place en répétant leurs cris stridents.

Dragonis me conseilla de rester en retrait pour m’éviter d’être blessé dans un combat rapproché puis il couru vers le Blango le plus proche, l’épée tendue devant lui. D’un simple bond, la créature esquiva la charge puis bouscula d’un coup d’épaule Dragonis qui se retrouva au sol. Les autres Blango se reculèrent, comme pour assister à un combat singulier. Sorixas voulu aider Dragonis mais je le retins par le bras. Je craignais que les autres Blango n’attaquent si l’on venait déranger le combat en cour.
Dragonis se releva et pris une posture défensive. Le Blango chargea droit sur le chasseur qui le bloqua avec son bouclier. Dragonis fut déstabilisé par la violence du coup et il manqua de trébucher. Le Blango en profita pour donner un violent coup de patte qui vint à nouveau rebondir sur le bouclier. Dragonis, cette fois en bonne position, plaça un coup d’épée qui vint entailler le bras gauche du primate. Ce dernier se recula avant d’effectuer un immense saut droit sur son adversaire, lequel y échappa en plongeant au sol. Le chasseur se releva, frappa dans le vide, enchaina un coup aisément paré par les griffes du Blango, puis assomma la bête avec son bouclier. Il planta par la suite son épée dans le cou du primate qui s’effondra sur la neige dans un ultime rugissement.
Les autres Blango, n’ayant guère comprit la leçon, nous chargèrent tous simultanément, aveuglés par le colère. Mais ils n’eurent le temps de nous atteindre :
Deux flèches atteignirent en parallèle le premier Blango. J’en abattis un second par réflexe en relâchant la corde de mon arc, quant aux deux autres primates, ils furent déconcertés par l’approche de Savra et Nepso qui les transpercèrent du bout de leurs dagues.
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Message par Rhapsodos Dim 24 Oct 2010 - 13:07

Ah tu t'y remet c'est cool =) Malheureusement je pense que tu auras perdu une bonne partie de tes lecteurs ...
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Message par [AD]tigrex-noir Dim 24 Oct 2010 - 13:30

je ne pense pas!

s'ils ont vraiment aimés la fic, ils n'hésiterons pas à se relancer, de plus, il peut à tout moment gagner de tout nouveaux lecteurs!

bonne continuation toby
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Message par Toby Dim 24 Oct 2010 - 14:35

^^ peut importe le nombre de lecteurs du moment que lire ce que j'écris peut plaire à quelqu'un =) (les chapitres suivant sont écris sur papier, je les posterais une fois recopiés ^^')
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Message par Toby Lun 25 Oct 2010 - 20:29

(je corigerais plus tard les fautes ^^')

Chapitre 28 : Coup sur coup


Les corps des Blangos gisaient sur la neige, s’enchevêtrant les uns sur les autres. Tess vint me voir et me tendit Shiva. La Felyne sauta sur mon bras, l’escalada et reprit place dans sa cachette habituelle.
Dragonis s’approcha de son ancien adversaire, se pencha sur lui et sorti un couteau de sa poche. La vue de ces créatures des neiges, certaines recouvertes de sang frais, ne me donnait guère envi de les dépecer.
Je devinais avec difficulté notre future destination. Le vent s’était depuis quelques minutes apaisé et la fine poudreuse retombait lentement au sol. La luminosité s’accentuait de plus en plus et donnait une lueur éclatante au paysage blanc.
Après quelques instants nécessaires à mes compagnons pour récupérer des corps ce qui les intéressaient, nous reprîmes la route en direction du sommet.
Nous marchions dès lors en un groupe uni, sous peur de subir une nouvelle attaque. Je repensais, pendant que nous avancions, au jour où une meute de blangos était descendue du mont Estra pour venir saccager les fermes de mon village. Les chasseurs, bien qu’expérimentés, avaient eu bien du mal à tous les repousser. Je revoyais ensuite les innombrables « fourrures en peau de Blango » que vendaient les marchants du village [...]

Un Dragonis volant vint me soustraire à mes pensées. Un bloc de roche et de neige venait à l’instant de s’écraser sur le chasseur qui se retrouva violemment propulsé en arrière. Il s’enfonça profondément dans la neige avant de signaler qu’il avait froid.
Je n’eu le temps de lui venir en aide. Un second bloc de neige vint se heurté au sol non loin de moi. L’éclat de sa masse me projeta une grande quantité de glace, ce qui me fit trébucher. En simultané, un troisième bloc s’écrasa près de Dragonis qui, par un malheureux hasard, se retrouva totalement immergé sous le neige.
Le bombardement avait cessé et chacun se remettait de l’agression. Dragonis, l’air blasé, parvint à se libéré de la neige qui le recouvrait et déclara détester cette montagne. Il fit un sourire de séducteur à Tess puis commença à frapper dans le vide du long de sa petite épée. Je me suis dis en souriant qu’il ne parviendrait guère à se venger de la neige ainsi [...]
Tess s’écria « là-bas ! ». Elle pointait du doigt le sommet du mont. J’aperçu alors une créature imposante et majestueuse qui se dressait devant nous, arborant une allure fier et menaçante.
Nepso, qui s’était fait jusqu’alors discret, s’exclama qu’il s’agissait d’un Blangonga. Il était bien plus gros que des Blangos ordinaires mais avait en effet une carrure similaire aux primates des neiges.
La créature se mit soudainement à courir vers nous en effectuant de grands bonds. Le Blangonga se déplaçait incroyablement vite et risquait d’arriver à notre hauteur sans même qu’on n’eu le temps de nous préparer. Diane s’avança près de moi et sortie en toute hâte quelques dards de Vespoids qu’elle disposa en deux parties, m’en donnant une moitié. Nepso et Sorixas sortirent des bombes flashs, Tess prit soin d’installer un piège à choc paralysant tandis que Dragonis et Maximus se contentèrent d’observer, prenant leur courage à deux mains.

Sorixas nous prévint de fermer les yeux et lança, accompagné de Nepso, sa bombe flash dans les cieux. Une explosion de lumière se répandit rapidement et laissa entrevoir une vive couleur blanche malgré mes paupières fermées. A l’instant ou j’ouvris mes yeux, le Blangonga semblait avoir disparu. Je le cherchai du regard tout autour de moi, en vain.
La créature surgit subitement du sol en plein cœur de notre groupe, bousculant certains au passage. La corde tendue, je décochai une flèche qui vint rependre son contenu paralysant dans le corps du Blangonga. Diane ayant effectué le même geste, le venin de Vespoid se fit immédiatement ressentir. La bête bondit dans une trajectoire incertaine et retomba au dessus de Maximus. Celui-ci, n’ayant probablement pas comprit ce qui se passait, frappa dans un mouvement pittoresque la patte du Blangonga du bout de son katana. La coupure fit violemment réagir la créature qui tournoya sur place, envoyant à terre Maximus.
J’encochai un second dard, tendis la corde du plus fort que le permettait mon bras et relâchai la flèche droit sur le dos de la bête.
Tess et Sorixas se lancèrent sur le Blangonga et firent de profondes entaille dans l’épaisse peau du primate. Celui-ci se recula d’un bond, arriva à proximité de Dragonis et lui porta un puissant coup de patte. Le bouclier du chasseur parvint à stopper le coup mais Dragonis fut projeté dans la neige par la puissance du choc.
Tandis que j’encochai ma troisième flèche, je vis Savra s’élancer au contact du Blangonga qu’elle assaillit sous les coups de dagues. Les multiples déflagrations qu’elles engendraient semblèrent vivement entailler la patte arrière du la créature qui, se détournant de Savra, chargea droit sur Diane. L’archère décocha une flèche qui se planta sur la tête de la créature, geste que j’imitai. Le Blangonga, affecté par le venin, s’effondra au sol dans un fracas de neige. Nepso parvint à planter ses dagues dans une patte du primate avant que celui-ci ne reprenne possession de ses gestes.
Le Blangonga émit alors un long et puissant rugissement qui m’étourdi quelques instants.
Lorsque je repris mes esprits, la créature se tenait face à Nepso, la patte avant tenue au dessus de lui, ses griffes acérées prêtes à frapper.
Le coup fut brusque.
Nepso, sous la force de la bête, sembla s’écraser sur lui-même. Il resta à genoux, là, immobile. Il finit par s’effondrer dans la neige.
Nous étions tous figés. Je ne savais que faire. La peur, la colère, j’étais submergé. Ma main trembla et laissa tomber le dard que je tenais.

Le Blangonga chargeait sur moi. Je parvins à me tirer des griffes de la peur et échappa à l’attaque en sautant au sol. Je me dépêchai alors d’encocher un nouveau dard et le projetai sur la bête. La flèche se figea sur une patte mais le venin ne sembla guère affecter le Blangonga. Les chasseurs ayant repris leurs esprits, ils se hâtèrent à me rejoindre et chargèrent en direction de la bête. Tess fut la plus rapide. Elle enfonça avec une facilité déconcertante son katana dans le ventre du primate puis se recula pour évité toute mauvaise réaction. La chaleur intense de la lame brûla de l’intérieur le Blangonga qui tenta de retirer l’arme. Dragonis, le corps encore couvert de neige, vint entailler une patte arrière du Blangonga avant de se retrouver à nouveau projeté dans la neige par un mouvement furtif de la bête assaillit.
Le combat touchait à son terme. Le Blangonga, blessé de toute part, vint à son grand malheur bondir sur le piège à choc. Nous nous jetâmes sur lui. Sorixas, d’un vif coup de katana, lui transperça le cou.
Une grande quantité de sang gicla sur la neige, le Blangonga, vidé de toute énergie, vacilla puis s’écroula sur sol. S’en était finit de lui.

Diane était déjà au chevet de Nepso. Lorsque je parvins à sa hauteur, je compris la gravité de ses blessures. Il ne pouvait s’en sortir vivant. Les griffes du Blangonga avaient tranché son visage en trois lieux. Nepso bougea faiblement ses yeux, sembla sourire à Diane et sombra dans les ténèbres.
Diane s’effondra. Son visage ruisselait de larmes. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur le corps inerte de son cousin dépérit.
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Message par antho30660 Ven 29 Oct 2010 - 22:20

ta fic et genial continue comme sa ta tout mon soutient Wink :tkt:
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Message par Toby Ven 29 Oct 2010 - 22:21

^^ mici =)
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