[FIC] Red-eyed beast
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Rhapsodos
[AD]tigrex-noir
JSD
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[FIC] Red-eyed beast
Bonjour à tous,
Informations :
Cette fic fut écrite par mes soins, pour la première fois sur le forum Monster Hunter Freedom Unite, de jeuxvidéo.com. J'ai cependant décidé de la retranscrire ici, afin de toucher un nombre plus étendu d'internautes. Ses chapitres seront relativement long, mais la fréquence avec laquelle ils sortiront sera un peu longue, étant donné que je suis en pleine période d'examens. Sinon, je n'en suis qu'au tout début, cette fic est donc fraichement tapée. Je tiens également à préciser que c'est ma toute première fic.
J'espère que vous prendrez du plaisir à me lire, et vous souhaite donc une très bonne lecture à tous !
PROLOGUE
Il était là.
Masse rougeoyante contrastant avec l’éclatante pureté de la neige, il se relevait. Le blizzard, dans lequel se confondait une brume épaisse, ne me laissait le discerner qu’à moitié.
Pourtant, je n’avais aucun doute. Son aura unique, à elle seule, inspirait une crainte et une terreur qu’aucun être humain, aussi mauvais soit-il, ne devrait jamais avoir à subir. Je peinais à conserver mon équilibre, mes jambes flanchaient, tremblaient. Il ne semblait pas encore m’avoir repéré, et pourtant, sa présence m’oppressait et me terrifiait, à un point que je ne saurais moi-même décrire.
Chaque minute était une heure, chaque heure une journée. Le haut plateau enneigé sur lequel je me situais était exposé à de fortes bourrasques, et ainsi, l’art du déplacement, si souvent travaillé et perfectionné, ne m’était désormais d’aucune utilité. Je ne pouvais revenir sur mes pas : les conditions, qu’elles soient physiques ou morales, m’en empêchaient. Bien qu’amplement couvert et protégé, le froid me glaçait les os, me faisant esquisser de temps à autre de légères grimaces de douleur. J’avais peur.
De longues minutes passèrent, et je restais là, pétrifié devant le spectacle qui s’offrait à mes yeux. Pétrifié par l’idée d’une mort future qui m’attendait, indéniablement. Pétrifié par l’idée d’une vie sans gloire, sans ce sentiment de devoir accompli, ardemment recherché au plus profond de nos êtres.
C’en était trop, je mis un genou à terre, et le poids de mon équipement y propulsa le reste de mon corps, violemment. Je ne me sentais pas minable, non, au contraire. Je savais en effet, sur le coup et pertinemment, qu’aucune autre personne normalement constituée n’aurait pu supporter une telle présence.
Je restais là, étendu, complètement paralysé. Ma tête me pesait, je savais que je ne pourrais garder mes esprits qu’un bref laps de temps. C’est à cet instant que, machinalement, et puisant dans le peu de ressources que mon corps générait, je pris la fusée de détresse accrochée à ma ceinture, la frotta à la boucle, et la fit rouler sur une surface rocailleuse, la conduisant droit dans le canyon surplombant la vallée.
Sa détonation fut impressionnante, et son rayon d’action l’était d’autant plus. La légende était donc vraie.
Je ne sais pas si c’était à cause du manque de lucidité ou du désespoir qui me rongeait de l’intérieur, mais le fait que le « monstre », si c’en était bien un, puisse réagir au brouhaha crée par la fusée, ne m’avait strictement pas effleuré l’esprit.
Je relevais la tête un bref instant. Il se retourna. Ses traits m’étaient toujours invisibles, cependant, jamais je ne pu oublier un tel regard. De petits yeux rouges éclatants, fendant l’air de leur lueur spectrale, étaient braqués sur moi. Puissant comme la braise, ce regard me fixait, et m’écrasait de son insatiable lourdeur. Ma tête me brûlait. J’avais cette boule au ventre, synonyme de terreur absolue, et je croyais ce dernier sur le point d’exploser.
Une fraction de seconde. Ce fut le temps qu’il me fallu pour perdre le monstre de vue. Le millième d’après, je sentis le son aigue et strident provoqué par le frottement d’une surface lisse avec le milieu aérien. Cette fameuse maitrise de l’ouïe ne m’aura donc finalement pas été inutile. Ajustant un puissant coup de coude contre la plaque de verglas sur laquelle j’étais allongé, je me mis de côté, prêt à parer. Jamais je ne vis coup aussi rapide de toute mon existence ; mon œil puissamment développé n’avait, malgré un entrainement intensif, pas la moindre chance de rivaliser avec une telle vitesse.
Ce fut le choc. La rapidité avec laquelle se déroula l’action m’empêcha de discerner avec précision avec quoi je fus attaqué, une griffe, une aile, une queue peut-être ? Quoi qu’il en soit, mon bouclier se fissura littéralement, percé avec une aisance déconcertante. De même pour mon armure, pour enfin se jucher littéralement dans mon abdomen, à l’intérieur duquel le craquement de mes propres os résonna jusqu’à mon cerveau.
La violence du choc m’expulsa hors du plateau, à partir duquel, durant la chute vertigineuse qui s’ensuivit, j’entendis le hurlement strident de mon assaillant, et vis une nappée de sang s’écouler de mes abdominaux.
Ce fut l’impact. De l’eau. La saveur infecte de mon propre sang s’infiltrant dans ma bouche, et laissant derrière elle cette sensation de dégoût et de défaite déplorable, fut l’une des dernières émotions qu’il m’était encore humainement capable de ressentir, avant de sombrer totalement.
Puis ce fut le noir, complet, tandis que s’approchait pas à pas l’ange de la mort.
Seul.
FIN DU PROLOGUE
Informations :
Cette fic fut écrite par mes soins, pour la première fois sur le forum Monster Hunter Freedom Unite, de jeuxvidéo.com. J'ai cependant décidé de la retranscrire ici, afin de toucher un nombre plus étendu d'internautes. Ses chapitres seront relativement long, mais la fréquence avec laquelle ils sortiront sera un peu longue, étant donné que je suis en pleine période d'examens. Sinon, je n'en suis qu'au tout début, cette fic est donc fraichement tapée. Je tiens également à préciser que c'est ma toute première fic.
J'espère que vous prendrez du plaisir à me lire, et vous souhaite donc une très bonne lecture à tous !
RED-EYED BEAST
PROLOGUE
Il était là.
Masse rougeoyante contrastant avec l’éclatante pureté de la neige, il se relevait. Le blizzard, dans lequel se confondait une brume épaisse, ne me laissait le discerner qu’à moitié.
Pourtant, je n’avais aucun doute. Son aura unique, à elle seule, inspirait une crainte et une terreur qu’aucun être humain, aussi mauvais soit-il, ne devrait jamais avoir à subir. Je peinais à conserver mon équilibre, mes jambes flanchaient, tremblaient. Il ne semblait pas encore m’avoir repéré, et pourtant, sa présence m’oppressait et me terrifiait, à un point que je ne saurais moi-même décrire.
Chaque minute était une heure, chaque heure une journée. Le haut plateau enneigé sur lequel je me situais était exposé à de fortes bourrasques, et ainsi, l’art du déplacement, si souvent travaillé et perfectionné, ne m’était désormais d’aucune utilité. Je ne pouvais revenir sur mes pas : les conditions, qu’elles soient physiques ou morales, m’en empêchaient. Bien qu’amplement couvert et protégé, le froid me glaçait les os, me faisant esquisser de temps à autre de légères grimaces de douleur. J’avais peur.
De longues minutes passèrent, et je restais là, pétrifié devant le spectacle qui s’offrait à mes yeux. Pétrifié par l’idée d’une mort future qui m’attendait, indéniablement. Pétrifié par l’idée d’une vie sans gloire, sans ce sentiment de devoir accompli, ardemment recherché au plus profond de nos êtres.
C’en était trop, je mis un genou à terre, et le poids de mon équipement y propulsa le reste de mon corps, violemment. Je ne me sentais pas minable, non, au contraire. Je savais en effet, sur le coup et pertinemment, qu’aucune autre personne normalement constituée n’aurait pu supporter une telle présence.
Je restais là, étendu, complètement paralysé. Ma tête me pesait, je savais que je ne pourrais garder mes esprits qu’un bref laps de temps. C’est à cet instant que, machinalement, et puisant dans le peu de ressources que mon corps générait, je pris la fusée de détresse accrochée à ma ceinture, la frotta à la boucle, et la fit rouler sur une surface rocailleuse, la conduisant droit dans le canyon surplombant la vallée.
Sa détonation fut impressionnante, et son rayon d’action l’était d’autant plus. La légende était donc vraie.
Je ne sais pas si c’était à cause du manque de lucidité ou du désespoir qui me rongeait de l’intérieur, mais le fait que le « monstre », si c’en était bien un, puisse réagir au brouhaha crée par la fusée, ne m’avait strictement pas effleuré l’esprit.
Je relevais la tête un bref instant. Il se retourna. Ses traits m’étaient toujours invisibles, cependant, jamais je ne pu oublier un tel regard. De petits yeux rouges éclatants, fendant l’air de leur lueur spectrale, étaient braqués sur moi. Puissant comme la braise, ce regard me fixait, et m’écrasait de son insatiable lourdeur. Ma tête me brûlait. J’avais cette boule au ventre, synonyme de terreur absolue, et je croyais ce dernier sur le point d’exploser.
Une fraction de seconde. Ce fut le temps qu’il me fallu pour perdre le monstre de vue. Le millième d’après, je sentis le son aigue et strident provoqué par le frottement d’une surface lisse avec le milieu aérien. Cette fameuse maitrise de l’ouïe ne m’aura donc finalement pas été inutile. Ajustant un puissant coup de coude contre la plaque de verglas sur laquelle j’étais allongé, je me mis de côté, prêt à parer. Jamais je ne vis coup aussi rapide de toute mon existence ; mon œil puissamment développé n’avait, malgré un entrainement intensif, pas la moindre chance de rivaliser avec une telle vitesse.
Ce fut le choc. La rapidité avec laquelle se déroula l’action m’empêcha de discerner avec précision avec quoi je fus attaqué, une griffe, une aile, une queue peut-être ? Quoi qu’il en soit, mon bouclier se fissura littéralement, percé avec une aisance déconcertante. De même pour mon armure, pour enfin se jucher littéralement dans mon abdomen, à l’intérieur duquel le craquement de mes propres os résonna jusqu’à mon cerveau.
La violence du choc m’expulsa hors du plateau, à partir duquel, durant la chute vertigineuse qui s’ensuivit, j’entendis le hurlement strident de mon assaillant, et vis une nappée de sang s’écouler de mes abdominaux.
Ce fut l’impact. De l’eau. La saveur infecte de mon propre sang s’infiltrant dans ma bouche, et laissant derrière elle cette sensation de dégoût et de défaite déplorable, fut l’une des dernières émotions qu’il m’était encore humainement capable de ressentir, avant de sombrer totalement.
Puis ce fut le noir, complet, tandis que s’approchait pas à pas l’ange de la mort.
Seul.
FIN DU PROLOGUE
JSD- Nombre de messages : 25
Age : 31
Localisation : France
Rang : HR9
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Eh! je vais te dire un truc!
rien qu'à voir un prologue pareil, cela me donne énormement envie de lire la suite!
Ton écriture est fantastique. La narration à la première personne nous place parfaitement bien en pleine théàtralisation! Quoique un peu long pour un prologue, mais ça ne change rien, on se laisse entrainé par le charme du récit!
j'attend la suite avec impatience, continue comme ça!
rien qu'à voir un prologue pareil, cela me donne énormement envie de lire la suite!
Ton écriture est fantastique. La narration à la première personne nous place parfaitement bien en pleine théàtralisation! Quoique un peu long pour un prologue, mais ça ne change rien, on se laisse entrainé par le charme du récit!
j'attend la suite avec impatience, continue comme ça!
Re: [FIC] Red-eyed beast
Merci, c'est encourageant.
JSD- Nombre de messages : 25
Age : 31
Localisation : France
Rang : HR9
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Ouh là, là y a du niveau ...
Première constatation : Aucune faute d'orthographe et une belle maîtrise de la langue française, et ça c'est presque magique sur ce forum !
Ensuite, l'histoire est déjà très captivante pourtant souvent les prologues ne m'inspirent pas trop ...
Une seule chose, j'attends la suite !
Première constatation : Aucune faute d'orthographe et une belle maîtrise de la langue française, et ça c'est presque magique sur ce forum !
Ensuite, l'histoire est déjà très captivante pourtant souvent les prologues ne m'inspirent pas trop ...
Une seule chose, j'attends la suite !
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
Age : 30
Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
Rang : Hr7, Village 9* (vieille , 7* et 8* clear)
Date d'inscription : 13/03/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Franchement c'est incroyable tellement c'est bien écrit :O Je t'encourage trèèès fortement à continuer !
Dis toi que c'est la première fois que je fais un commentaire aussi élogieux ^^
Dis toi que c'est la première fois que je fais un commentaire aussi élogieux ^^
Malphas- Nombre de messages : 453
Age : 29
Localisation : Dans la Grande Forêt, faisant un poker avec deux Congalalas Emeraudes
Rang : Je vais pas le dire, histoire de pas faire de jaloux xD
Date d'inscription : 08/06/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Oua ! La maîtrise du français est excellente, aucune répétition, vocabulaire très varié. Je n'en dirais pas plus sur les fautes d'orthographes, car je ne saurais pas les corrigées.
On commence direct dans l'action, on comprend vite se qu'il se passe, mais jusqu'à la fin, on veut connaître quel est se monstre tant redouté (en tout cas, moi, je me le suis demandé) !
J'opterais personnellement pour le tigrex, car cela me fait pense vaguement au début de M-H, la première vidéo. Ou bien alors au Narga, avec ses yeux rouges, et comme c'est un monstre très rapide ...
J'attends la suite avec impatience, et comme tous les autres, je te dit : Continue !
On commence direct dans l'action, on comprend vite se qu'il se passe, mais jusqu'à la fin, on veut connaître quel est se monstre tant redouté (en tout cas, moi, je me le suis demandé) !
J'opterais personnellement pour le tigrex, car cela me fait pense vaguement au début de M-H, la première vidéo. Ou bien alors au Narga, avec ses yeux rouges, et comme c'est un monstre très rapide ...
J'attends la suite avec impatience, et comme tous les autres, je te dit : Continue !
Baeka- Nombre de messages : 78
Age : 27
Localisation : Dijon
Rang : 5
X-Tag : Baica
Date d'inscription : 27/09/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Je bien tout juste de découvrir cette partie du fofo que je suis déjà fan de ton histoire !! Continue comme ça, il y a un très bon suspens et une très belle écriture !! Tu as au moin un fan !!!!
Yarin-Shin- Modérateur
- Nombre de messages : 387
Age : 30
Localisation : Lyon Bitches !!
Rang : MHF1: 5 MHF2: 6 MHFU: 9 MHP3rd: 6
X-Tag : Yarin-Shin
Date d'inscription : 06/10/2008
Re: [FIC] Red-eyed beast
Au risque d'en surprendre (ou d'en décevoir) certains, je tiens à énoncer que ma fic, bien qu'axée sur le thème de monster hunter, ne reprendra pas les monstres du jeu. En effet, les fics de ce genre sont très répandus et omniprésentes, et je recherche donc avant tout à créer un style qui me soit un minimum propre. Cela ne change en rien l'intérêt de la fic, rassurez-vous, elle sera toujours aussi intéressante. Et puis, ça donne ainsi une petite touche de mystère, vous trouvez pas ?
Bref, sans plus attendre, je publie le premier chapitre.
Bref, sans plus attendre, je publie le premier chapitre.
JSD- Nombre de messages : 25
Age : 31
Localisation : France
Rang : HR9
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
CHAPITRE UN : L'ÉVEIL DU PRINCE
« Viens à moi … Oui, rapproche-toi d’avantage. Lie ma présence à la tienne. »
Cette voix dans ma tête … Qu’était-ce ? Trop mélancolique pour s’agir de ma propre conscience, je n’y accordais pas d’avantage d’importance. Ainsi, je n’étais pas tombé. Inutile de mettre ceci sur le compte de la « chance » ou des « miracles », ces notions étaient pour moi d’une banalité affligeante et indignes d’intérêt.
J’étais allongé. L’odeur de la paille s’infiltrant dans mes narines me laissait penser à un milieu rustique. Un paysan, probablement. Mes paupières étaient lourdes, mes yeux secs et pesant. Ma bouche, tuméfiée et rêche, ne semblait vouloir obéir aux signaux que lui envoyait mon propre cerveau. Je fis glisser mes mains meurtries, apposées sur mon thorax, jusqu’à mon abdomen, sur lequel, après l’avoir palpé avec difficultés, je découvris une épaisse cicatrice me barrant l’estomac, du foie aux côtes flottantes. Ainsi, mes os avaient servis d’ultime rempart, déviant l’attaque, et empêchant par la même occasion une perforation qui m’aurait été fatale. J’étais faible.
Les heures passèrent, et, malgré mon manque de volonté et de courage évident, je me décidais à ouvrir les yeux. La lumière solaire, assez vive, me fit revenir sur ma décision, ne me laissant qu’entrevoir ce qui ressemblait à une fenêtre. Je mis de longues minutes à m’y habituer parfaitement. J’étais prêt. Le spectacle qui s’offrit à moi me laissa dans l’incompréhension la plus totale : s’étendait devant moi une chambre boisée, ni trop grande, ni trop petite, dans lequel s’étalaient fioles, potions, gourdes, tubes, et autres récipients étranges que ma connaissance en la matière m’empêchait de nommer avec exactitude. Le tout étalé sur des dizaines d’étagères fixées sur la quasi-totalité des murs de la pièce. J’en déduisis rapidement que je me trouvais dans une sorte de chalet. Il ne faisait aucun doutes que la personne qui m’hébergeait n’était pas quelqu’un d’ordinaire, et encore moins un paysan comme je le pensais au départ.
Je me levais. Mes jambes, assaillies par les crampes, me portèrent difficilement jusqu’à la porte, que je n’eu pas grande peine à ouvrir, malgré mon état actuel. Me concentrant sur l’état actuel de mes jambes, marquées par d’innombrables hématomes, je ne pris pas le temps de m’attarder sur les détails architecturaux de la maison de mon hôte, lors de la descente d’un magnifique escalier à double hélice taillé à même le bois. La maison semblait vide. Le silence était de marbre. Je parcourais en titubant un long corridor, vers ce qui me semblait être la porte de sortie. Les nombreuses autres portes, fermées, qui se dressaient à mes côtés, ne m’inspiraient pas la moindre confiance. Je pressais mon pas, me fiant à mon instinct. Avançant de plus en plus vite, je commençais à m’habituer à mon état, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’arrivais au bout du corridor, dont la longueur m’avait paru interminable.
« N’ouvre pas cette porte. Tu n’es pas prêt. »
Encore cette voix étrange, mélange improbable de douceur irréelle et de glas divin, résonnant dans ma tête sous forme d’écho… Bien que curieux, je n’allais pas laisser ce phénomène, pour l’heure inexplicable, me dicter mon mode de conduite. De plus, rebrousser chemin n’était pas l’une de mes priorités actuelles. Je poussais la porte avec vigueur, qui se dérobait quelques secondes plus tard.
Une lumière aveuglante et puissante me dévora les yeux. Cette chaleur, à la fois accueillante et protectrice, me fit l’effet d’une renaissance, comme si j’étais subitement et instantanément devenu un autre homme, quelqu’un de nouveau. Et de libre.
Baissant légèrement mes yeux, le paysage que j’avais en face de moi vint subitement briser cette joie indicible qui s’était emparée de mon être quelques instants plus tôt. Le chalet - car c’en était bien un – était situé sur l’emplacement d’une vaste clairière, elle-même entourée d’une nuée de pins, à perte de vue. L’horizon était invisible, et la trace d’une quelconque forme de civilisation, hautement improbable. J’étais seul, une nouvelle fois.
Je décidais de retourner explorer la maison, lorsqu’un craquement lourd et sourd se fit entendre, à quelques pas de moi. J’eu à peine le temps d’amorcer et d’achever ma roulade qu’une grande masse hirsute et inconnue vint s’abattre à l’endroit même ou je me situais la seconde précédente. Cet effort, presque surhumain, me rappela à quel point j’étais endolori et raviva des blessures dont je n’avais même pas soupçonné l’existence. J’avais mal.
Relevant les yeux, je ne pu retenir ce cri : « Warohn ! ». Ces loups immenses, hauts de cinq pieds et larges de trois, n’avaient absolument rien à voir avec le spécimen qui se dressait en face de moi. La hauteur de ce monstre atteignait facilement trois bonnes toises, j’étais pétrifié, et stupéfait de n’avoir pas repéré ce colosse au préalable. Sa position de combat, ses poils hérissés, et ses babines retroussées découvrant des crocs aussi longs qu’un pied humain, me laissait clairement entrevoir que ses intentions étaient loin d’être pacifiques. Son ossature surdéveloppée, et ses muscles énormes et saillants, m’indiquaient qu’il devait probablement s’agir d’un chef de meute.
« Que faisait un tel colosse si près d’une trace, même infime, de civilisation humaine ? Je m’étais toujours laissé entendre que ce type de bête est généralement réputé pour sa sauvagerie, sa violence, et sa puissance indéniable en combat rapproché ». Je n’avais pas le temps d’analyser la situation, il me fallait fuir, et vite.
Le monstre détourna son regard. Une seconde. Réflexe. Je pris mon élan, et parti en trombe, luttant contre la douleur qui me tiraillait les mollets. Je tournais à l’angle du chalet, et continuait ma course vers ce qui me semblait être une cabane. Je me réfugiais à l’intérieur, machinalement, et eu à peine le temps de me saisir de la hache qui reposait derrière l’encadrement de la porte. Le toit fut littéralement balayé et emporté par l’immense patte avant armées de griffes, aussi longues que des sabres, de la créature. Littéralement arraché, une force hors du commun.
Je me tirais de ce guêpier, et sortit, à découvert, en plein milieu de la clairière, face à la bête. Je n’avais pas la moindre chance. Tout ceci n’était-il pas un signe, visant à réprimer le culot insolent que le destin m’avait octroyé précédemment en me redonnant la vie ? Peu importe, je n’y croyais pas. J’armais ma hache, et me préparais à l’assaut.
Le Warohn fléchit ses jambes, et s’élança. Un saut majestueux, masquant les rayons du soleil. J’élançais mon bras, puisant dans mes dernières forces. Le choc fut rude, ma hache émoussée rebondit sur le monstre, alors que son épaule percutait de plein fouet mon thorax, me propulsant une dizaine de mètres plus loin. Je m’écrasais durement par terre, souffle coupé, encore sonné par la puissance d’une telle charge. Je peinais à conserver toute ma tête. La douleur fut immense, et je ne pu m’empêcher de crier, tout en gesticulant de souffrance. Le Warhon s’approchait, jusqu’à se positionner au dessus de moi. C’était la fin. Une fin minable.
Le colosse arma sa patte, la leva tout en ressortant ses griffes aiguisées au possible. Je fermais les yeux, puis la douleur me fit perdre connaissance. Un lâche. Il l’abattit.
« Stenr va letta ! »
FIN DU CHAPITRE UN
« Viens à moi … Oui, rapproche-toi d’avantage. Lie ma présence à la tienne. »
Cette voix dans ma tête … Qu’était-ce ? Trop mélancolique pour s’agir de ma propre conscience, je n’y accordais pas d’avantage d’importance. Ainsi, je n’étais pas tombé. Inutile de mettre ceci sur le compte de la « chance » ou des « miracles », ces notions étaient pour moi d’une banalité affligeante et indignes d’intérêt.
J’étais allongé. L’odeur de la paille s’infiltrant dans mes narines me laissait penser à un milieu rustique. Un paysan, probablement. Mes paupières étaient lourdes, mes yeux secs et pesant. Ma bouche, tuméfiée et rêche, ne semblait vouloir obéir aux signaux que lui envoyait mon propre cerveau. Je fis glisser mes mains meurtries, apposées sur mon thorax, jusqu’à mon abdomen, sur lequel, après l’avoir palpé avec difficultés, je découvris une épaisse cicatrice me barrant l’estomac, du foie aux côtes flottantes. Ainsi, mes os avaient servis d’ultime rempart, déviant l’attaque, et empêchant par la même occasion une perforation qui m’aurait été fatale. J’étais faible.
Les heures passèrent, et, malgré mon manque de volonté et de courage évident, je me décidais à ouvrir les yeux. La lumière solaire, assez vive, me fit revenir sur ma décision, ne me laissant qu’entrevoir ce qui ressemblait à une fenêtre. Je mis de longues minutes à m’y habituer parfaitement. J’étais prêt. Le spectacle qui s’offrit à moi me laissa dans l’incompréhension la plus totale : s’étendait devant moi une chambre boisée, ni trop grande, ni trop petite, dans lequel s’étalaient fioles, potions, gourdes, tubes, et autres récipients étranges que ma connaissance en la matière m’empêchait de nommer avec exactitude. Le tout étalé sur des dizaines d’étagères fixées sur la quasi-totalité des murs de la pièce. J’en déduisis rapidement que je me trouvais dans une sorte de chalet. Il ne faisait aucun doutes que la personne qui m’hébergeait n’était pas quelqu’un d’ordinaire, et encore moins un paysan comme je le pensais au départ.
Je me levais. Mes jambes, assaillies par les crampes, me portèrent difficilement jusqu’à la porte, que je n’eu pas grande peine à ouvrir, malgré mon état actuel. Me concentrant sur l’état actuel de mes jambes, marquées par d’innombrables hématomes, je ne pris pas le temps de m’attarder sur les détails architecturaux de la maison de mon hôte, lors de la descente d’un magnifique escalier à double hélice taillé à même le bois. La maison semblait vide. Le silence était de marbre. Je parcourais en titubant un long corridor, vers ce qui me semblait être la porte de sortie. Les nombreuses autres portes, fermées, qui se dressaient à mes côtés, ne m’inspiraient pas la moindre confiance. Je pressais mon pas, me fiant à mon instinct. Avançant de plus en plus vite, je commençais à m’habituer à mon état, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’arrivais au bout du corridor, dont la longueur m’avait paru interminable.
« N’ouvre pas cette porte. Tu n’es pas prêt. »
Encore cette voix étrange, mélange improbable de douceur irréelle et de glas divin, résonnant dans ma tête sous forme d’écho… Bien que curieux, je n’allais pas laisser ce phénomène, pour l’heure inexplicable, me dicter mon mode de conduite. De plus, rebrousser chemin n’était pas l’une de mes priorités actuelles. Je poussais la porte avec vigueur, qui se dérobait quelques secondes plus tard.
Une lumière aveuglante et puissante me dévora les yeux. Cette chaleur, à la fois accueillante et protectrice, me fit l’effet d’une renaissance, comme si j’étais subitement et instantanément devenu un autre homme, quelqu’un de nouveau. Et de libre.
Baissant légèrement mes yeux, le paysage que j’avais en face de moi vint subitement briser cette joie indicible qui s’était emparée de mon être quelques instants plus tôt. Le chalet - car c’en était bien un – était situé sur l’emplacement d’une vaste clairière, elle-même entourée d’une nuée de pins, à perte de vue. L’horizon était invisible, et la trace d’une quelconque forme de civilisation, hautement improbable. J’étais seul, une nouvelle fois.
Je décidais de retourner explorer la maison, lorsqu’un craquement lourd et sourd se fit entendre, à quelques pas de moi. J’eu à peine le temps d’amorcer et d’achever ma roulade qu’une grande masse hirsute et inconnue vint s’abattre à l’endroit même ou je me situais la seconde précédente. Cet effort, presque surhumain, me rappela à quel point j’étais endolori et raviva des blessures dont je n’avais même pas soupçonné l’existence. J’avais mal.
Relevant les yeux, je ne pu retenir ce cri : « Warohn ! ». Ces loups immenses, hauts de cinq pieds et larges de trois, n’avaient absolument rien à voir avec le spécimen qui se dressait en face de moi. La hauteur de ce monstre atteignait facilement trois bonnes toises, j’étais pétrifié, et stupéfait de n’avoir pas repéré ce colosse au préalable. Sa position de combat, ses poils hérissés, et ses babines retroussées découvrant des crocs aussi longs qu’un pied humain, me laissait clairement entrevoir que ses intentions étaient loin d’être pacifiques. Son ossature surdéveloppée, et ses muscles énormes et saillants, m’indiquaient qu’il devait probablement s’agir d’un chef de meute.
« Que faisait un tel colosse si près d’une trace, même infime, de civilisation humaine ? Je m’étais toujours laissé entendre que ce type de bête est généralement réputé pour sa sauvagerie, sa violence, et sa puissance indéniable en combat rapproché ». Je n’avais pas le temps d’analyser la situation, il me fallait fuir, et vite.
Le monstre détourna son regard. Une seconde. Réflexe. Je pris mon élan, et parti en trombe, luttant contre la douleur qui me tiraillait les mollets. Je tournais à l’angle du chalet, et continuait ma course vers ce qui me semblait être une cabane. Je me réfugiais à l’intérieur, machinalement, et eu à peine le temps de me saisir de la hache qui reposait derrière l’encadrement de la porte. Le toit fut littéralement balayé et emporté par l’immense patte avant armées de griffes, aussi longues que des sabres, de la créature. Littéralement arraché, une force hors du commun.
Je me tirais de ce guêpier, et sortit, à découvert, en plein milieu de la clairière, face à la bête. Je n’avais pas la moindre chance. Tout ceci n’était-il pas un signe, visant à réprimer le culot insolent que le destin m’avait octroyé précédemment en me redonnant la vie ? Peu importe, je n’y croyais pas. J’armais ma hache, et me préparais à l’assaut.
Le Warohn fléchit ses jambes, et s’élança. Un saut majestueux, masquant les rayons du soleil. J’élançais mon bras, puisant dans mes dernières forces. Le choc fut rude, ma hache émoussée rebondit sur le monstre, alors que son épaule percutait de plein fouet mon thorax, me propulsant une dizaine de mètres plus loin. Je m’écrasais durement par terre, souffle coupé, encore sonné par la puissance d’une telle charge. Je peinais à conserver toute ma tête. La douleur fut immense, et je ne pu m’empêcher de crier, tout en gesticulant de souffrance. Le Warhon s’approchait, jusqu’à se positionner au dessus de moi. C’était la fin. Une fin minable.
Le colosse arma sa patte, la leva tout en ressortant ses griffes aiguisées au possible. Je fermais les yeux, puis la douleur me fit perdre connaissance. Un lâche. Il l’abattit.
« Stenr va letta ! »
FIN DU CHAPITRE UN
JSD- Nombre de messages : 25
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Re: [FIC] Red-eyed beast
Le fait que les monstres ne soient pas des monstres de Monster hunter ne me déçois pas. Au contraire, cela donne une forme d'originalité à ton texte qui le démarque aux autres (chaque texte est original, de toute façon !).
Revenons au chapitre 1, qui est toujours excellent, tu décris les endroits, le champ lexical de la douleur est très bien manié, je te le redis : Bravo.
Juste une chose, à la fin du récit, j'ai pas tous compris, pourquoi le héro dit-il : "un lâche, il l'abattit" ; une personne est venue derrière pour tuer la bête ?
Je n'ai pas très bien compris, aussi, la phrase de la fin, mais j'imagine que c'est la voie qui lui parle.
Continue, c'est géniale !
Revenons au chapitre 1, qui est toujours excellent, tu décris les endroits, le champ lexical de la douleur est très bien manié, je te le redis : Bravo.
Juste une chose, à la fin du récit, j'ai pas tous compris, pourquoi le héro dit-il : "un lâche, il l'abattit" ; une personne est venue derrière pour tuer la bête ?
Je n'ai pas très bien compris, aussi, la phrase de la fin, mais j'imagine que c'est la voie qui lui parle.
Continue, c'est géniale !
Baeka- Nombre de messages : 78
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Date d'inscription : 27/09/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
"Je fermais les yeux... Un lâche. (point)"
Il parlait bien évidemment de lui-même.
Sinon, c'est bien "la voix" à la fin, ce qui me semble également évident quand on regarde les deux autres phrases du même style (même mise en page, espacées, guillemets ..etc).
Sinon, juste pour informer, j'ai vraiment beaucoup de travail en ce moment avec les examens, donc le prochain chapitre sera pas pour tout de suite.
Il parlait bien évidemment de lui-même.
Sinon, c'est bien "la voix" à la fin, ce qui me semble également évident quand on regarde les deux autres phrases du même style (même mise en page, espacées, guillemets ..etc).
Sinon, juste pour informer, j'ai vraiment beaucoup de travail en ce moment avec les examens, donc le prochain chapitre sera pas pour tout de suite.
JSD- Nombre de messages : 25
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Re: [FIC] Red-eyed beast
Ok, merci .
Pas de problème, les études sont plus importantes .
Pas de problème, les études sont plus importantes .
Baeka- Nombre de messages : 78
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Re: [FIC] Red-eyed beast
Rien que le fait de savoir qu'il ne s'agit pas de monstre de Monster Hunter me déçoit beaucoup!
il faut savoir que c'est le thème principal des fics ici présentes. D'accord, j'admet que dans ma fic j'invente deux nouveaux monstres (fatalis azur et émeraude). Pour moi, une fic avec que des monstres inventés par l'auteur, ce n'est pas une fic sur Monster Hunter!
Mais maintenant, j'aimerais te poser une question: Y aura-t-il que des monstres inexistants de la saga Monster Hunter?
De plus, j'admet que cela fais plus de deux ans que j'écris mes chroniques noires sur ce forum, et sans te mentir, je remarque que ma fic est impitoyable à côté de la tienne. Sauf qu'elles n'ont qu'une chose en commun: L'atmosphère mystérieux (qui apparait dans mon cas, dès la saison 3)
Ton écriture, ta narration reste tout aussi merveilleuse, ici, je ne peut que te donner un 20/20!
Encore en comparant ma fic à la tienne, Mes chroniques noires sont pitoyable au niveau de la narration (surtout les deux premières saisons de "La légende du tigrex noir"), à laquelle j'ai de grosse difficulté à maîtriser!
je souhaite de tout coeur que tu continu comme ça!
Sauf en ce qui concerne les monstres, mais là, il s'agit de mon avis!
il faut savoir que c'est le thème principal des fics ici présentes. D'accord, j'admet que dans ma fic j'invente deux nouveaux monstres (fatalis azur et émeraude). Pour moi, une fic avec que des monstres inventés par l'auteur, ce n'est pas une fic sur Monster Hunter!
Mais maintenant, j'aimerais te poser une question: Y aura-t-il que des monstres inexistants de la saga Monster Hunter?
De plus, j'admet que cela fais plus de deux ans que j'écris mes chroniques noires sur ce forum, et sans te mentir, je remarque que ma fic est impitoyable à côté de la tienne. Sauf qu'elles n'ont qu'une chose en commun: L'atmosphère mystérieux (qui apparait dans mon cas, dès la saison 3)
Ton écriture, ta narration reste tout aussi merveilleuse, ici, je ne peut que te donner un 20/20!
Encore en comparant ma fic à la tienne, Mes chroniques noires sont pitoyable au niveau de la narration (surtout les deux premières saisons de "La légende du tigrex noir"), à laquelle j'ai de grosse difficulté à maîtriser!
je souhaite de tout coeur que tu continu comme ça!
Sauf en ce qui concerne les monstres, mais là, il s'agit de mon avis!
Re: [FIC] Red-eyed beast
Je trouve ça sympa que tu créé tes monstres parce que on retrouve les mêmes de partout sinon.
Et puis si on devait se contenter du monde Monster Hunter on est restreint assez vite pour pas mal de choses ...
Bon chapitre, vivement la suite ! (bien que les études soient prioritaires bien sûr !)
Et puis si on devait se contenter du monde Monster Hunter on est restreint assez vite pour pas mal de choses ...
Bon chapitre, vivement la suite ! (bien que les études soient prioritaires bien sûr !)
Rhapsodos- Nombre de messages : 224
Age : 30
Localisation : Rodéo sur un Lao, yeah !
Rang : Hr7, Village 9* (vieille , 7* et 8* clear)
Date d'inscription : 13/03/2010
Re: [FIC] Red-eyed beast
Comment dire, ton récit est très bon, l'action bien dosé, bref ton histoire est époustouflante.
Sur un point je suis d'accord avec Tigrex-Noir mais seulement pour le "thème" des monstres !! Tes monstres sont très bons pour l'instant mais j pense qu'il faut que tu veilles à ne pas en inventer des vraiment différents.
Mais j'attends la suite avec impatience
Sur un point je suis d'accord avec Tigrex-Noir mais seulement pour le "thème" des monstres !! Tes monstres sont très bons pour l'instant mais j pense qu'il faut que tu veilles à ne pas en inventer des vraiment différents.
Mais j'attends la suite avec impatience
Aclesios- Nombre de messages : 266
Age : 29
Localisation : 62 Pas de Calais
Rang : 6
Date d'inscription : 17/02/2010
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