Dans la tête d'un monstre
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crodrigu
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Waylander
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Dans la tête d'un monstre
Texte sur la fin d'un empereur, j'espere que ça vous plaira
J’ai faim .Ma quête de nourriture dans les etendues brûlantes debute.
Tandis que je foule le sol du desert des mes pattes puissantes je tente de me faire une vision globale de mon existence.Ce territoire m’appartient, chaque arbre rachitique, chaque rocher noirâtre, tout est à moi ! Mon empire de desolation s’etend sur plusieurs lieux et toute être vivant sensé prend la fuite en sentant ma demarche tyranique faire trembler le sol. Ma magnifiscence n’a pas d’egale, mes cornes somptueuses semblent avoir été crées pour crever la voute céleste et mes crocs géants peuvent eventrer la terre ! Oui j’inspire la crainte du sol au firmament sur ce territoire qui est mien. J’ai déjà tué de nombreux intrus, de jeunes rivaux insolents et des creatures violentes qui se nomment chasseurs. Ce sont des êtres primitifs ils tuent pour le plaisir. Moi je tue pour me nourrir et, ironie du sort, ils me disent cruel et implacable. Ils terrorisent la faune de toutes les regions tandis que moi je fais régner la peur sur une etendue presque vide de toute vie. De plus je suis magnanime, j’epargne les creatures malade ou blessés au contraire des autres predateurs. La solitude m’a créée un sens de l’éthique très developpé et pour moi la chasse doit être loyal, un combat et non pas un massacre.
Le soleil jette des reflets irisés sur mes pupilles verticales lorsque j’aperçois des proies. Des apceros. Ces gros herbivores agressifs sont de fiers combattants, je les respecte pour leur courage. J’envoi vigoureusement mon crâne massif vers l’avant afin de crever le sol. Je m’enfonce dans le sable chaud avec extase. Je suis dans mon élément, je me sens en sécurité dans cet endroit sombre et apaisant. Le sable caresse voluptueusement mes ecailles tandis que je me dirige vers mes victimes. J’entends le battement de leurs cœurs. Pragmatique je decide de jaillir du sol au milieu du troupeau affin de semer la confusion. J’ai hâte de me repaître de leur chair. Soudain une onde de peur prend possession de mon repas qui s’enfuit en poussant des grognements plaintifs. Ils n’ont pas pu detecter ma presence je ne suis donc pas la cause de cette angoisse subite. Qui ose terroriser ma nourriture ?!
J’identifie bien vite quatres formes de vies qui se dirigent vers ma position. Immobile je tente d’identifier les creatures. Je perçois un cliquetis d’armure. Des chasseurs ! Comment osent t’ils pénétrer ainsi sur mon territoire ! Furieux je file vers ces hommes pleins d’audace. J’explose le sol du desert en poussant un rugissement vindicatif. Je me dresse fier et haineux devant ces idiots. Ils ne semblent pas effrayés et prennent méthodiquement position. Enragé je me mets à courir en hurlant de plus belle, mon enorme queu terminé d’une terrible masse d’arme fouette l’air avec véhémence. L’un des intrus encoche une fleche, me toise d’un regard calculateur et tire. Le trait parcourt la distance qui le separe de moi en sifflant et transperce mon œil. La souffrance que je ressent n’a d’egale que ma colére, furieux je coure de plus en plus vite faisant montre d’une vélocité incroyable pour ma taille. J’arrive sur les chasseurs en hurlant. Ils s’ecartent tous en effectuant des roulades exepté l’archer que je brise d’un coup de corne. Son corps effectue un vol plané et s’ecrase dans la poussiére. Je fais vivement volte face avant de me diriger vers les survivants. Ceux-ci courent déjà vers moi en vociférant. Ils sont minuscules et pathétiques j’aurai tôt fait de les ecraser ! Un épéiste se rue sur mes pattes et me donne un coup d’épée d’un geste circulaire. Je tente de le tuer d’un coup de queu mais il esquive gracieusement le coup. Un deuxieme chasseur leve au dessus de sa tête son enorme épée et l’abat puissament sur mon torse cuirassé. Je ne bronche pas et lui donne un coup de corne, le tuant sur le coup. La transcendance de la victoire envahit déjà mon esprit et m’emplit de joie. A ce moment précis l’un des intrus équipé d’un marteau me brise une patte. Je m’écroule en poussant un cri de douleur. Je me debat desesperement en tentant de me relever, je n’y parviens pas. Il me frappe une seconde fois à la tête. La souffrance voile mon regard et me donne une vision onirique de la scéne. Je pousse une longue plainte en me debattant faiblement. Une forme floue s’avance vers moi, une ombre recouvre mon crâne. Une larme mélancolique coule de mes yeux vitreux et alors le chasseur porte le coup fatal.
Ainsi meurt un diablos.
J’ai faim .Ma quête de nourriture dans les etendues brûlantes debute.
Tandis que je foule le sol du desert des mes pattes puissantes je tente de me faire une vision globale de mon existence.Ce territoire m’appartient, chaque arbre rachitique, chaque rocher noirâtre, tout est à moi ! Mon empire de desolation s’etend sur plusieurs lieux et toute être vivant sensé prend la fuite en sentant ma demarche tyranique faire trembler le sol. Ma magnifiscence n’a pas d’egale, mes cornes somptueuses semblent avoir été crées pour crever la voute céleste et mes crocs géants peuvent eventrer la terre ! Oui j’inspire la crainte du sol au firmament sur ce territoire qui est mien. J’ai déjà tué de nombreux intrus, de jeunes rivaux insolents et des creatures violentes qui se nomment chasseurs. Ce sont des êtres primitifs ils tuent pour le plaisir. Moi je tue pour me nourrir et, ironie du sort, ils me disent cruel et implacable. Ils terrorisent la faune de toutes les regions tandis que moi je fais régner la peur sur une etendue presque vide de toute vie. De plus je suis magnanime, j’epargne les creatures malade ou blessés au contraire des autres predateurs. La solitude m’a créée un sens de l’éthique très developpé et pour moi la chasse doit être loyal, un combat et non pas un massacre.
Le soleil jette des reflets irisés sur mes pupilles verticales lorsque j’aperçois des proies. Des apceros. Ces gros herbivores agressifs sont de fiers combattants, je les respecte pour leur courage. J’envoi vigoureusement mon crâne massif vers l’avant afin de crever le sol. Je m’enfonce dans le sable chaud avec extase. Je suis dans mon élément, je me sens en sécurité dans cet endroit sombre et apaisant. Le sable caresse voluptueusement mes ecailles tandis que je me dirige vers mes victimes. J’entends le battement de leurs cœurs. Pragmatique je decide de jaillir du sol au milieu du troupeau affin de semer la confusion. J’ai hâte de me repaître de leur chair. Soudain une onde de peur prend possession de mon repas qui s’enfuit en poussant des grognements plaintifs. Ils n’ont pas pu detecter ma presence je ne suis donc pas la cause de cette angoisse subite. Qui ose terroriser ma nourriture ?!
J’identifie bien vite quatres formes de vies qui se dirigent vers ma position. Immobile je tente d’identifier les creatures. Je perçois un cliquetis d’armure. Des chasseurs ! Comment osent t’ils pénétrer ainsi sur mon territoire ! Furieux je file vers ces hommes pleins d’audace. J’explose le sol du desert en poussant un rugissement vindicatif. Je me dresse fier et haineux devant ces idiots. Ils ne semblent pas effrayés et prennent méthodiquement position. Enragé je me mets à courir en hurlant de plus belle, mon enorme queu terminé d’une terrible masse d’arme fouette l’air avec véhémence. L’un des intrus encoche une fleche, me toise d’un regard calculateur et tire. Le trait parcourt la distance qui le separe de moi en sifflant et transperce mon œil. La souffrance que je ressent n’a d’egale que ma colére, furieux je coure de plus en plus vite faisant montre d’une vélocité incroyable pour ma taille. J’arrive sur les chasseurs en hurlant. Ils s’ecartent tous en effectuant des roulades exepté l’archer que je brise d’un coup de corne. Son corps effectue un vol plané et s’ecrase dans la poussiére. Je fais vivement volte face avant de me diriger vers les survivants. Ceux-ci courent déjà vers moi en vociférant. Ils sont minuscules et pathétiques j’aurai tôt fait de les ecraser ! Un épéiste se rue sur mes pattes et me donne un coup d’épée d’un geste circulaire. Je tente de le tuer d’un coup de queu mais il esquive gracieusement le coup. Un deuxieme chasseur leve au dessus de sa tête son enorme épée et l’abat puissament sur mon torse cuirassé. Je ne bronche pas et lui donne un coup de corne, le tuant sur le coup. La transcendance de la victoire envahit déjà mon esprit et m’emplit de joie. A ce moment précis l’un des intrus équipé d’un marteau me brise une patte. Je m’écroule en poussant un cri de douleur. Je me debat desesperement en tentant de me relever, je n’y parviens pas. Il me frappe une seconde fois à la tête. La souffrance voile mon regard et me donne une vision onirique de la scéne. Je pousse une longue plainte en me debattant faiblement. Une forme floue s’avance vers moi, une ombre recouvre mon crâne. Une larme mélancolique coule de mes yeux vitreux et alors le chasseur porte le coup fatal.
Ainsi meurt un diablos.
Dernière édition par Waylander le Mar 23 Fév 2010 - 18:19, édité 1 fois
Waylander- Nombre de messages : 191
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Re: Dans la tête d'un monstre
Dis-donc c'est vachement psychologique ton histoire ! Avec ca tu m'as coupé momentanément l'envie de tuer du diablos !
Nan sans c'est blague, malgré quelques fautes, je trouve ton histoire géniale !
Nan sans c'est blague, malgré quelques fautes, je trouve ton histoire géniale !
Dark22- Nombre de messages : 3191
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Rang : MHF : 6, MHFu : 9, MHP3rd : 6
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Re: Dans la tête d'un monstre
Merci beaucoup ^^ oui dsl pour les fautes j'ai ecris tard hier soir et ma capacité de correction etait quelque peu limité ^^
Waylander- Nombre de messages : 191
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Re: Dans la tête d'un monstre
Magnifique
crodrigu- Nombre de messages : 58
Age : 30
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Re: Dans la tête d'un monstre
Dans la tête d’un monstre 2
Le grand guerrier rentrait de sa chasse allègrement. Un aptonoth mort entre les griffes et une lueur de joie dans le regard il allait retrouver à tire-d'aile celle qu’il aimait. Le paysage en contrebas défilait à une vitesse effarante et le vent glissait sur ses écailles pourpres. Quelques rares nuages piquetaient le ciel limpide d’un bleu profond. La bête merveilleuse poussa un long rugissement : le roi revenait dans son domaine. Le rathalos rabattit ses ailes le long de son corps et se laissa tomber vers une cavité rocheuse, elle donnait sur la grotte dans laquelle il avait élu domicile. Il se posa dans la caverne jonchée d’ossements qu’éclairait un chiche rayon de soleil. Après avoir déposé sa proie inerte sur le sol il se dirigea vers le nid ou devait se trouver sa bien-aimée. Soudain il se figea. Les œufs avaient disparu et son amour gisait dans les squelettes. Il se dirigea vers elle avec fébrilité, les membres tremblants. Ses écailles émeraudes souillés par la poussière scintillaient encore faiblement et ses yeux aux pupilles verticales étaient figés sur un regard apeuré. Celle qu’il avait tant chérie n’était plus. Le dragon rouge s’éloigna doucement, seul dans son antre où le vent s’engouffrait en sifflant. Après quelques instants d’immobilité la créature entra dans une sombre torpeur alimentée par la douleur. Une plaie spirituelle béante vomissait sur son esprit des flots de chagrin et de haine. La violence de tous ces sentiments qui s’engouffrait avec véhémence en lui le fit tressaillir. Finalement un des éléments furibonds se démarqua et imprégna son âme : La haine. Un désir de vengeance naquit de ses entrailles pour se propager dans son corps au supplice. Le monstre battit frénétiquement l’air afin de quitter son ancien palais. Lorsqu’il émergea le soleil se couchait. Il n’aurait pu deviner combien de temps la sinistre langueur dû au choc l’avait immobilisé. La bête poussa un cri vindicatif et le soleil empourpra ses immenses ailes : il partait pour tuer.
Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver les assassins. Ceux-ci transportaient les œufs de sa défunte compagne, ce qui les ralentissait grandement. De plus du fait de leur actuelle présence sur une plaine, ils se révélaient être des cibles de choix. Les chasseurs étaient quatre, tous des lanciers. Deux d’entre eux transportaient, serrés contre leurs corps, la descendance du rathalos. Celui-ci à la vue de leur butin, retrouva un peu d’espoir et se rua sur les intrus pour sauver ce qu’il restait de sa famille. Malheureusement les hommes prirent peur en voyant surgir ce faucon de mauvaise augure à la silhouette embrasé et laissèrent tomber leur précieux chargement, qui se brisa sur le sol. Ce dernier affront finit de mettre en rage l’animal. Il faucha de ses immenses serres deux infortunés combattants qui n’eurent pas le temps de réagir. Leurs corps ensanglantés roulèrent dans l’herbe, la maculant de sang chaud. Les survivants dégainèrent leurs lances et se mirent dos à dos. Le monstre courroucé se posa en hurlant haineusement. Il fit face en se dressant de toute sa hauteur, recouvrant les guerriers de son ombre menaçante. L’un des meurtriers rompit soudain la formation pour porter un coup d’estoc au poitrail du dragon. Celui-ci n’eut pas le temps de régir et l’arme transperça ses écailles. Il grogna de douleur et fit quelques pas en arrière. Encouragé par sa première attaque fructueuse, l’homme fit un bond en avant et frappa de nouveau. Cette fois ci le coup dérapa et laissa le lancier vulnérable. La bête en profita et saisit la tête de l’attaquant entre ses mâchoires avant de la briser sous les yeux médusés du dernier guerrier. Celui-ci chargea le concentré de fureur et parvint à lui blesser une patte, puis il laissa tomber sa lance et s’enfuit. La peur lui insufflait une énergie nouvelle qui le faisait courir à une vitesse surprenante. Le roi des cieux ne prit même pas la peine de le poursuivre et cracha un projectile enflammé dans sa direction. La boule de feu percuta le fuyard dans le dos. Il fut soulevé de terre et voltigea quelques instants tel un pantin désarticulé. Finalement il s’écrasa sur le sol, son corps encore fumant répandant une affreuse odeur de chair brûlée. La créature était vengée, ils étaient tous morts. Mais curieusement la terrible souffrance qui rongeait son être ne s’estompa pas. Après quelques instants d’incrédulité la réponse lui vint à l’esprit : il était malheureux parce qu’elle n’était plus là. Cette tristesse lancinante qui le torturait était dût à la disparition de la rathian. Le pire était que ce terrible chagrin, maladie de l’âme, n’avait pas d’antidote. Le géant se laissa tomber à terre, tourna son crâne triangulaire vers le firmament orangé et ne bougea plus. Lui que des centaines de lames n’avaient su tuer, lui qui avait mis en déroute des armées, avait été tué par quelque chose de bien plus simple et bien plus dangereux pourtant que n’importe quelle arme meurtrière : l’amour.
Le grand guerrier rentrait de sa chasse allègrement. Un aptonoth mort entre les griffes et une lueur de joie dans le regard il allait retrouver à tire-d'aile celle qu’il aimait. Le paysage en contrebas défilait à une vitesse effarante et le vent glissait sur ses écailles pourpres. Quelques rares nuages piquetaient le ciel limpide d’un bleu profond. La bête merveilleuse poussa un long rugissement : le roi revenait dans son domaine. Le rathalos rabattit ses ailes le long de son corps et se laissa tomber vers une cavité rocheuse, elle donnait sur la grotte dans laquelle il avait élu domicile. Il se posa dans la caverne jonchée d’ossements qu’éclairait un chiche rayon de soleil. Après avoir déposé sa proie inerte sur le sol il se dirigea vers le nid ou devait se trouver sa bien-aimée. Soudain il se figea. Les œufs avaient disparu et son amour gisait dans les squelettes. Il se dirigea vers elle avec fébrilité, les membres tremblants. Ses écailles émeraudes souillés par la poussière scintillaient encore faiblement et ses yeux aux pupilles verticales étaient figés sur un regard apeuré. Celle qu’il avait tant chérie n’était plus. Le dragon rouge s’éloigna doucement, seul dans son antre où le vent s’engouffrait en sifflant. Après quelques instants d’immobilité la créature entra dans une sombre torpeur alimentée par la douleur. Une plaie spirituelle béante vomissait sur son esprit des flots de chagrin et de haine. La violence de tous ces sentiments qui s’engouffrait avec véhémence en lui le fit tressaillir. Finalement un des éléments furibonds se démarqua et imprégna son âme : La haine. Un désir de vengeance naquit de ses entrailles pour se propager dans son corps au supplice. Le monstre battit frénétiquement l’air afin de quitter son ancien palais. Lorsqu’il émergea le soleil se couchait. Il n’aurait pu deviner combien de temps la sinistre langueur dû au choc l’avait immobilisé. La bête poussa un cri vindicatif et le soleil empourpra ses immenses ailes : il partait pour tuer.
Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver les assassins. Ceux-ci transportaient les œufs de sa défunte compagne, ce qui les ralentissait grandement. De plus du fait de leur actuelle présence sur une plaine, ils se révélaient être des cibles de choix. Les chasseurs étaient quatre, tous des lanciers. Deux d’entre eux transportaient, serrés contre leurs corps, la descendance du rathalos. Celui-ci à la vue de leur butin, retrouva un peu d’espoir et se rua sur les intrus pour sauver ce qu’il restait de sa famille. Malheureusement les hommes prirent peur en voyant surgir ce faucon de mauvaise augure à la silhouette embrasé et laissèrent tomber leur précieux chargement, qui se brisa sur le sol. Ce dernier affront finit de mettre en rage l’animal. Il faucha de ses immenses serres deux infortunés combattants qui n’eurent pas le temps de réagir. Leurs corps ensanglantés roulèrent dans l’herbe, la maculant de sang chaud. Les survivants dégainèrent leurs lances et se mirent dos à dos. Le monstre courroucé se posa en hurlant haineusement. Il fit face en se dressant de toute sa hauteur, recouvrant les guerriers de son ombre menaçante. L’un des meurtriers rompit soudain la formation pour porter un coup d’estoc au poitrail du dragon. Celui-ci n’eut pas le temps de régir et l’arme transperça ses écailles. Il grogna de douleur et fit quelques pas en arrière. Encouragé par sa première attaque fructueuse, l’homme fit un bond en avant et frappa de nouveau. Cette fois ci le coup dérapa et laissa le lancier vulnérable. La bête en profita et saisit la tête de l’attaquant entre ses mâchoires avant de la briser sous les yeux médusés du dernier guerrier. Celui-ci chargea le concentré de fureur et parvint à lui blesser une patte, puis il laissa tomber sa lance et s’enfuit. La peur lui insufflait une énergie nouvelle qui le faisait courir à une vitesse surprenante. Le roi des cieux ne prit même pas la peine de le poursuivre et cracha un projectile enflammé dans sa direction. La boule de feu percuta le fuyard dans le dos. Il fut soulevé de terre et voltigea quelques instants tel un pantin désarticulé. Finalement il s’écrasa sur le sol, son corps encore fumant répandant une affreuse odeur de chair brûlée. La créature était vengée, ils étaient tous morts. Mais curieusement la terrible souffrance qui rongeait son être ne s’estompa pas. Après quelques instants d’incrédulité la réponse lui vint à l’esprit : il était malheureux parce qu’elle n’était plus là. Cette tristesse lancinante qui le torturait était dût à la disparition de la rathian. Le pire était que ce terrible chagrin, maladie de l’âme, n’avait pas d’antidote. Le géant se laissa tomber à terre, tourna son crâne triangulaire vers le firmament orangé et ne bougea plus. Lui que des centaines de lames n’avaient su tuer, lui qui avait mis en déroute des armées, avait été tué par quelque chose de bien plus simple et bien plus dangereux pourtant que n’importe quelle arme meurtrière : l’amour.
Waylander- Nombre de messages : 191
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Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
WAHOOU
c'est beau
je tuerais plus le duo roi/reine sans pensez a ça
moi qui voulais m'en faire une serie demain je suis dégouté en plus je voulais faire exactement la meme chose que les chasseurs de l'histoire (a part mourir bien sur )
c'est beau
je tuerais plus le duo roi/reine sans pensez a ça
moi qui voulais m'en faire une serie demain je suis dégouté en plus je voulais faire exactement la meme chose que les chasseurs de l'histoire (a part mourir bien sur )
crodrigu- Nombre de messages : 58
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Re: Dans la tête d'un monstre
A ba enfin quelqu'un poste un commentaire merci à toi crodrigu en esperant que tu ne seras pas le dernier
Waylander- Nombre de messages : 191
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Re: Dans la tête d'un monstre
de rien
ça me fait plaisir
et c'est justifié
parce que elle sont bien tes fics
ça me fait plaisir
et c'est justifié
parce que elle sont bien tes fics
crodrigu- Nombre de messages : 58
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Re: Dans la tête d'un monstre
Suepr fic
Je penserai a tuer le rathalos en premier avant de tuer la rathian
Je penserai a tuer le rathalos en premier avant de tuer la rathian
Hunter-Hurlock- Nombre de messages : 408
Age : 27
Localisation : Maroc (ia pas kkn qui est au maroc , histoire qu'on fasse un multi?)
Rang : Mémé finie , nekhot 9* rang 7 de la guilde.
Date d'inscription : 20/02/2010
Re: Dans la tête d'un monstre
Tues les en même temps comme ça aucun des deux ne sera triste
Waylander- Nombre de messages : 191
Age : 30
Localisation : Omnipotent.
Rang : 9, nananananèreuh !
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
franchement j adore continu comme sa tes fics sont bien trouver .. bonne idee de placer le personnage en tant que monstre
perso je prefere celle du diablos elle est prenante et pour celle du rathalos (je t en veux un peu a cause de toi j oserai plus faire des quette ou il faut des oeufs ) bien trouver sinon a quand la prochaine histoire ?
perso je prefere celle du diablos elle est prenante et pour celle du rathalos (je t en veux un peu a cause de toi j oserai plus faire des quette ou il faut des oeufs ) bien trouver sinon a quand la prochaine histoire ?
Re: Dans la tête d'un monstre
Je reflechis au prochain monstre je vais tenter de refaire quelque chose d'original.
Waylander- Nombre de messages : 191
Age : 30
Localisation : Omnipotent.
Rang : 9, nananananèreuh !
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
le congalala XD
crodrigu- Nombre de messages : 58
Age : 30
Localisation : Paris
Rang : 6
Date d'inscription : 12/12/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
Une bonne idée d'inverser les rôles! c'est original!
De plus c'est bien écrit et tu fait ressortir le coté sentimental de la bête!
Bien joué tout sa
De plus c'est bien écrit et tu fait ressortir le coté sentimental de la bête!
Bien joué tout sa
nepso- Nombre de messages : 982
Age : 33
Localisation : avignon
Rang : mhf2 rang 6 mhp2g 9 et tout en solo :p
Date d'inscription : 30/01/2008
Re: Dans la tête d'un monstre
Et bien, que dire ...
c'est beau, c'est poignant, c'est poétique et au dessus de tout ça, c'est bien écrit
Alors bravo et continue comme ça
c'est beau, c'est poignant, c'est poétique et au dessus de tout ça, c'est bien écrit
Alors bravo et continue comme ça
antha titi- Nombre de messages : 131
Age : 29
Localisation : Bonne question...
Rang : rang 5
Date d'inscription : 02/03/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
Journal d’un assassin
Attention lorsque vous lirez ce journal, un peu de malveillance risque de couler des pages et de tâcher votre âme.
Je suis née dans le village de pokke, à cette époque là je portais encore le nom que mes parents m’avaient donné. Je ne m’en souviens plus, d’ailleurs nombre de souvenirs sont vagues, indistincts, perdus dans la brume noirâtre de mon âme. Il me semble que j’étais un enfant comme les autres, peut être un peu taciturne, mais j’étais capable de rire. A l’heure où j’écris ces lignes la joie elle-même est comme une ancienne amie oubliée. Lors de l’anniversaire des mes quinze ans mon père m’a annoncé qu’il voulait que je lui succède, que je devienne un chasseur de monstre. Pour ce faire il fallait, d’après lui, que je commence à m’entraîner dans les prochains jours. Que pouvais-je faire face à ses yeux insistants ? Même si ça ne me plaisait pas j’ai accepté. Il m’aurait battu sinon. Mon cher papa savait ce qui était bien pour moi et comme il le disait souvent quelques coups ne faisaient pas de mal à mon éducation. Je haïssais cet homme qui malheureusement était mon géniteur et je détestais ma mère aussi, qui prétendait m’aimer mais qui le laissait me frapper comme on bat un animal désobéissant. J’ai donc enduré pendant quelques mois l’école d’entraînement des guerriers. Je me suis révélé être vraiment doué, mon professeur n’avait de cesse que de vanter mes mérites et mes camarades me jetaient des regards méprisants provoqués par la jalousie. Un jour mon imbécile de père m’a dit que j’étais prêt. Il m’a emmené dans les montagnes et a déclaré avant de m’abandonner que je devais tuer une créature nommé rathalos. Je suis donc resté seul sur les collines verdoyantes, à déambuler en quête d’une bête qui refusait de se montrer. Il faisait chaud cette après-midi là et après quelques heures de marche, j’ai été pris d’une douce langueur. Je me suis installé dans l’herbe à la lisière d’une forêt pour profiter de l’ombre des arbres et me suis endormi. Quand je me suis réveillé le ciel était maculé de sang contrairement à ma lame. Ma première quête était infructueuse, j’avais échoué. J’ai pris le chemin du retour la tête basse. Lorsque je suis arrivé devant le village il m’attendait. Son visage a viré au rouge quand il a vu que j’étais revenu bredouille. Il s’est avancé en hurlant un flot d’injures et il m’a cogné au visage. Je me suis écroulé en grognant. C’est à ce moment que quelque chose s’est produit en moi. Mon âme s’est craquelée et le néant s’est engouffré dans mon être. Au milieu de cette obscurité se dressait un désir véhément, incontrôlable. Un besoin dont l’atroce nécessité m’a fait frémir. Je me suis dressé de toute ma hauteur, j’ai toisé mon père avec dédain et je lui ai enfoncé mon couteau de chasse dans la gorge à une vitesse époustouflante. Il m’a regardé avec étonnement quelques instants puis s’est écroulé en gardant les yeux grands ouverts. A ma plus grande surprise j’ai éclaté d’un rire sardonique en contemplant son corps inerte. De la haine à l’état pur, c’est tout ce qu’il me restait comme sentiment. Le reste n’était plus que néant, un trou béant et glacial qui faisait frissonner un dernier petit morceau de cœur noirci. Je suis allé dans la maison de mes parents pour prendre des vivres et différents objets de voyage ayant une utilité quelconque puis je suis parti. J’ai croisé en chemin ma mère qui pleurait au dessus du cadavre de son défunt mari. Comment peut-on regretter un tel idiot ? Pour la peine je lui tranché la tête. Un frisson m’a traversé après ce deuxième meurtre, je me suis rendu compte que j’aimais tuer. Une terrible pensée s’est imposée : j’étais un assassin cruel, j’étais… un monstre.
Attention lorsque vous lirez ce journal, un peu de malveillance risque de couler des pages et de tâcher votre âme.
Je suis née dans le village de pokke, à cette époque là je portais encore le nom que mes parents m’avaient donné. Je ne m’en souviens plus, d’ailleurs nombre de souvenirs sont vagues, indistincts, perdus dans la brume noirâtre de mon âme. Il me semble que j’étais un enfant comme les autres, peut être un peu taciturne, mais j’étais capable de rire. A l’heure où j’écris ces lignes la joie elle-même est comme une ancienne amie oubliée. Lors de l’anniversaire des mes quinze ans mon père m’a annoncé qu’il voulait que je lui succède, que je devienne un chasseur de monstre. Pour ce faire il fallait, d’après lui, que je commence à m’entraîner dans les prochains jours. Que pouvais-je faire face à ses yeux insistants ? Même si ça ne me plaisait pas j’ai accepté. Il m’aurait battu sinon. Mon cher papa savait ce qui était bien pour moi et comme il le disait souvent quelques coups ne faisaient pas de mal à mon éducation. Je haïssais cet homme qui malheureusement était mon géniteur et je détestais ma mère aussi, qui prétendait m’aimer mais qui le laissait me frapper comme on bat un animal désobéissant. J’ai donc enduré pendant quelques mois l’école d’entraînement des guerriers. Je me suis révélé être vraiment doué, mon professeur n’avait de cesse que de vanter mes mérites et mes camarades me jetaient des regards méprisants provoqués par la jalousie. Un jour mon imbécile de père m’a dit que j’étais prêt. Il m’a emmené dans les montagnes et a déclaré avant de m’abandonner que je devais tuer une créature nommé rathalos. Je suis donc resté seul sur les collines verdoyantes, à déambuler en quête d’une bête qui refusait de se montrer. Il faisait chaud cette après-midi là et après quelques heures de marche, j’ai été pris d’une douce langueur. Je me suis installé dans l’herbe à la lisière d’une forêt pour profiter de l’ombre des arbres et me suis endormi. Quand je me suis réveillé le ciel était maculé de sang contrairement à ma lame. Ma première quête était infructueuse, j’avais échoué. J’ai pris le chemin du retour la tête basse. Lorsque je suis arrivé devant le village il m’attendait. Son visage a viré au rouge quand il a vu que j’étais revenu bredouille. Il s’est avancé en hurlant un flot d’injures et il m’a cogné au visage. Je me suis écroulé en grognant. C’est à ce moment que quelque chose s’est produit en moi. Mon âme s’est craquelée et le néant s’est engouffré dans mon être. Au milieu de cette obscurité se dressait un désir véhément, incontrôlable. Un besoin dont l’atroce nécessité m’a fait frémir. Je me suis dressé de toute ma hauteur, j’ai toisé mon père avec dédain et je lui ai enfoncé mon couteau de chasse dans la gorge à une vitesse époustouflante. Il m’a regardé avec étonnement quelques instants puis s’est écroulé en gardant les yeux grands ouverts. A ma plus grande surprise j’ai éclaté d’un rire sardonique en contemplant son corps inerte. De la haine à l’état pur, c’est tout ce qu’il me restait comme sentiment. Le reste n’était plus que néant, un trou béant et glacial qui faisait frissonner un dernier petit morceau de cœur noirci. Je suis allé dans la maison de mes parents pour prendre des vivres et différents objets de voyage ayant une utilité quelconque puis je suis parti. J’ai croisé en chemin ma mère qui pleurait au dessus du cadavre de son défunt mari. Comment peut-on regretter un tel idiot ? Pour la peine je lui tranché la tête. Un frisson m’a traversé après ce deuxième meurtre, je me suis rendu compte que j’aimais tuer. Une terrible pensée s’est imposée : j’étais un assassin cruel, j’étais… un monstre.
Waylander- Nombre de messages : 191
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Rang : 9, nananananèreuh !
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
Lorsque je suis parti du village, aucun doute ne m’a dérangé, aucune crainte n’est apparue et aucune mélancolie n’a étreint mon cœur. Il n’y avait qu’elle : la haine. Elle prenait sa source au plus profond de moi mais restait mystérieuse, elle était là et c’était comme ça . Au fil des jours je me suis rendu qu’il ne me restait plus qu’elle. C’était ma seule amie et bien vite j’ai appris à l’aimer. Elle me guidait et me chuchotait des mots doux, de belles promesses de cris et de larmes. Au fil de mes pas les morts s’amoncelaient car son appétit pour le meurtre était devenu insatiable. Je devrais plutôt dire notre appétit car cette bête assoiffée de sang qui rôdait dans mon âme ne faisait plus qu’un avec moi. Deux kilomètres quatre morts, six kilomètres trois mort : à chaque fois que mon pied touchait le sol il esquissait le destin d’un innocent. Cette soif incontrôlable a bien vite dépassé les limites de la compréhension humaine. Je n’étais plus homme, j’étais… autre chose. Mon esprit se désagrégeait et les ténèbres cherchaient avidement mes souvenirs afin de les dévorer. Cette lutte spirituel a changé jusqu’à mon apparence. Je suis devenu pâle et cachectique et j’ai peu à peu développé d’étranges symptômes. Je ne pouvais plus sortir que de nuit car la lueur du soleil me faisait souffrir le martyre et pour couronner le tout je ne pouvais plus manger ! Cela m’aurait probablement horrifié si j’avais été encore capable de ressentir quelque chose. Je devais me nourrir mais de quoi puisque mes vivres ne servaient plus à rien ? Malheureusement la réponse est venue promptement. Après un énième carnage mon visage a été aspergé de sang (j’avais percé les carotides de ma victime à coup de couteau) et sans le vouloir en passant la langue sur mes lèvres un peu d’hémoglobine s’est retrouvé dans ma bouche. Au moment où le liquide rouge a touché mon palais une vague de chaleur s’est rependu dans mon corps et un grognement de plaisir est monté de ma gorge bien malgré moi. Du sang, je devais me nourrir de sang ! Mes maigres rétissances ont été balayées par la faim et je me suis goulûment abreuvé au cou de ma victime. Le flot de sensations qui en a découlé a été d’une intensité orgasmique. Je me souviendrai toujours de cette première absorption. Après m’être sustenté j’ai continué ma route, me sentant plus fort que jamais. Malheureusement j’avais crée une dépendance et bientôt je me suis trouvé en état de manque. En effet je m’approchais du désert et les voyageurs se faisaient plus rares. Complètement anéanti par ma soif j’ai erré des jours dans des plaines désertiques au sol jaunâtre et craquelé couvert de quelques rares buissons décharnés. Mes voyages exclusivement nocturnes n’arrangeaient en rien la situation car le froid s’est révélé être particulièrement virulent dans ces contrées. Des herbivores broutaient paisiblement en me regardant passer. J’ai tenté une fois de me nourrir du sang de l’un d’entre eux, un kelbi je crois, mais cette biche minuscule et émaciée renfermait un liquide infâme. Seul le sang humain me convenait. Finalement alors que je m’apprêtais à mourir (cela aurait bien rendu service à l’humanité) j’ai aperçu les lueurs d’une ville. J’ai plissé les yeux pour lire un panneau solitaire qui annonçait « Bienvenue à Dondruma ». Un sourire carnassier a étiré mes lèvres : dans les villes il y a des gens et dans les gens on trouve à boire.
Waylander- Nombre de messages : 191
Age : 30
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Rang : 9, nananananèreuh !
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Dans la tête d'un monstre
Magnifique et ténébreux, GG
antha titi- Nombre de messages : 131
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Date d'inscription : 02/03/2009
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