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Songes d'une nuit d'été

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Songes d'une nuit d'été Empty Songes d'une nuit d'été

Message par Sanguiyn Jeu 7 Juin 2012 - 11:55

Ceci est ma première fic, elle est un peu longue mais ce n'est que la première partie.
Je suis actuellement en stage (en informatique) et le peu de travail demandé me laisse le temps d'écrire, la deuxième partie arrivera donc bientot. Il se peut qu'il manque quelques accents circonflexes, je suis sur Ubuntu et ne peux pas les mettres et la correction orthographique ne les trouve pas tous.

________________________________________________________________________________________

Seul.
J'étais seul en cette froide et sombre nuit. Seul au coin d'un feu crépitant, à chasser les ombres de la forêt. La faim et la fatigue me laçaient. Cela faisait maintenant trois jours qu'aucune bête n'avait paru dans les environs. Trois longues journées pendant lesquelles la faim m'élançait un peu plus à chaque pas. Plus de trois longues journées passées dans la forêt dans la plus entière solitude. Nous étions le 21 Gelhiver de l'an 907.
C'est un craquement qui me réveilla. Pas le temps de réfléchir, je me levai en trombe, pris mon carquois laissé au pied d'un arbre et parti comme une flèche là d'où venait le bruit. La bête courrait. Les empreintes ovales laissées dans l'humus m'informèrent qu'il ne pouvait s'agir que d'un Kelbi, je repartis alors prestement en suivant les traces. Si j'avais bien appris quelque chose au cours de ces derniers mois, c'est me déplacer silencieusement et rapidement.
Je courus et courus à travers les arbres, les branches n'étaient plus un obstacle, mon estomac passait avant tout. La bête devait être effrayée pour partir aussi loin, mais je n'avais pas le temps de me demander pourquoi.
C'est ainsi que je le vis. Il était là en train de boire dans une rivière. Le pelage de l'animal était luisant, il avait du se faire un festin avec les herbes de la région. Malheureusement pour lui, il se tenait là, au calme dans cette rivière, il n'avait pas remarqué qu'il était suivi. Et il était seul.
On a tendance à hésiter devant une Kelbi accompagnée de ses petits, mais vu les cornes de celui-ci, il s'agissait d'un mâle. Un mâle seul. Il ne manquerait à personne.
Doucement je tirai une flèche de mon carquois, mon arc dans l'autre main doucement je bandai. L'essentiel dans ces moments est de rester serein. Tout faire calmement...
Je me surpris à ne presque plus respirer, cela me calmais certes, mais crispait les muscles de mon visage et me faisait trembler. J'expirai doucement. Le Kelbi tourna la tête en ma direction, la flèche était déjà partie. Son regard affolé plongé dans le mien sembla durer une éternité, pourtant, c'est presque aussitôt qu'il s'abattit, une flèche profondément enfoncée dans le cou.
L'animal était maculé de sang, il me fallait le nettoyer avant de le dépecer, et il fallait agir vite avant que les mouches n'arrivent. Je poussai la carcasse dans la rivière et me servis de feuilles pour frotter la peau de la bête. Mon long couteau me servit à la retirer, elle pourrait m'être utile pour combattre le froid qui me tombait dessus. Je gardai quelques os de la bête pour m'en faire des pointes de flèches, avec d'autres, des hameçons, j'entendais au loin le bruit d'un plus grosse rivière. Je dus laisser une grosse part de viande car je savais qu'elle pourrirait vite. Je pris tout de même un sacré morceau que je me hâtais de ramener au camp. Je ferai sécher de la viande pour plus tard, et remplirai mon estomac avec le reste.
Alors que la viande cuisait, je revoyais le regard de l'animal. Ce qui m'avait figé sur place n'était pas le regard terrifié de la bête en lui même, mais ce qu'il y avait dedans. Ce reflet. Cette forme sombre qui s'élançait dans le ciel juste derrière moi. Avant que je ne puisse me retourner, elle avait disparu. J'ignorais ce que c'était, mon esprit sans doute. Je n'avais encore jamais combattu de Wyvern, je n'étais pas un vrai chasseur, pourtant, comme beaucoup de jeunes, c'était mon plus cher rêve.

Le réveil suivant fut moins mouvementé, le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque s'ouvrirent mes yeux, et je le soupçonne de ne pas y être étranger.
Je m'appelle Desirae, je vivais mon vingtième hiver. Je suis fils de Nathalia et Bjornj. Feu Nathalia. Ma mère mourut après m'avoir donné la vie, un sacrifice bien courant à notre époque. Mon père, écrasé par les dettes, dut m'abandonner à mon oncle Thorris lors de mon neuvième été. Mais la vie avec Thorris n'a jamais été comme je l'aurais souhaitée. Ainsi, dix étés plus tard, je décidai de partir, écrire ma propre histoire, vivre de la chasse. Mon oncle était forgeron, je l'avais vu courber des épées, fondre des lames immenses, sertir des lances, forger des marteaux de guerre monstrueux, mais ce sont les arcs qui m'ont toujours fasciné. La mort silencieuse et rapide qu'ils apportent, la portée inimaginable de ces outils... Ainsi je partis en lui volant un arc fait d'un bois souple, ainsi qu'un léger carquois rempli d'un bon paquet de flèches. Vers l'aventure.

Mon oncle vivait dans la cité de Matsuha, une ville animée entourée de champs et de forêts. Vers l'ouest, un marécage sinistre dont on disait qu'il était le tombeau de nombre d'hommes qui périrent lors de la grande guerre d'antan. Quelques siècles auparavant, les braves combattirent pour élargir les terres de leurs cités, mais très vite fut signée la paix et l'entente, la menace des Wyverns étant plus importante que les querelles des seigneurs. Une forteresse fut bâtie sur l'accord des diverses cités, la légende disait qu'un Wyvern terrifiant avait décimé la population de plusieurs cités il y a quelques siècles, cette forteresse devait servir à l'accueillir et à l'occire. On y entassait les dépouilles de nombres de Wyverns pour attirer le monstre et le défaire, mais jamais il ne vint. Les anciens et les sages racontaient qu'il fallait chasser de plus grosses bêtes pour que le monstre vienne, d'autres pensaient qu'il était tout simplement endormi, les sceptiques disaient qu'il n'était peut-être qu'une légende. Toujours est-il que les hommes continuaient d'essayer d'attirer le monstre. On l'appelait le Fatalis.
Au sud de Matsuha, derrière la forêt de Sylphis, s'étendait un immense canyon, et plus loin encore, derrière le désert de Sarhi, la mer, à perte de vue. Au bord de la mer s'était fondée une magnifique cité réputée pour son incroyable port et sa plus étonnante flotte. L'on disait que les Wyverns marins étaient nombreux et beaucoup de chasseurs vivaient de l'extermination de ces bêtes. Les pécheurs profitaient des moments de calme pour approvisionner la cité.
Au nord, la forêt s'étendait jusqu'à une immense montagne, dont le sommet était fait de neiges éternelles. Au pied de la montagne était bâti le petit village de Pokke, devenu célèbre pour les excellents chasseurs qu'il avait hébergé. On raconte qu'un homme aurait chassé seul un Tigrex au sommet de la montagne. Son nom était Nynx. Sa retraite prise, il aurait fait don de sa lance à la guilde des chasseurs du village, et cette lance serait toujours accrochée au mur.
C'est là bas que je me rendais.

Il pleuvait. L'odeur de l'humus mouillé, le bruit des gouttes tombant sans répit sur les feuilles, le vent pliant les arbustes impuissants, faisaient partie des belles petites choses de la vie. Les citadins ne prennent pas le temps d'admirer la beauté de la nature. Mais j'étais là moi, seul face aux éléments, trempé et gelé. Nulle part pour m'abriter. Je continuai ma route vers la montagne, la pluie finirait par s'arrêter.
Lorsque la nuit tomba, la pluie commençait tout juste à cesser. Il me faudrait faire du feu avec du bois humide. Par chance j'emportais toujours avec moi deux silex, mais après plusieurs échecs cuisants, il me fallait faire une croix sur mes envies de chaleur. Il me faudrait dormir trempé. Je m'assis sur un rocher me décidai à manger ma viande séchée. Je posai les yeux sur mon carquois, les flèches étaient encore sèches, elles auraient pu me servir à allumer un feu, mais j'oubliai mon confort actuel, il me faudrait avancer le lendemain, pas passer une journée à tailler des flèches, surtout dans du bois humide.
La nuit fut froide, j'eus du mal à m'endormir. Je pensais aux formes de vie alentour. Et si pendant la nuit la bête de l'autre jour venait ? Et si elle m'attaquait sans que je ne me réveille ? Finalement, le sommeil l'emporta.
La journée suivante fut radieuse, je trouvai même quelques herbes ainsi qu'une Kelbi, je pus me refaire des réserves ainsi que d'autres pointes de flèche en prévision. Mais c'est le soir que je le vis.
Alors que je me cherchais un endroit décent pour monter mon campement, j'entendis des feuillages que l'on remuait un peu plus loin vers l'est. Je m'approchai furtivement. C'était un Wyvern magnifique : une robe plus noire que la nuit, des écailles acérées. Ses yeux étaient d'un rouge flamboyant et perçaient la pénombre fraichement tombée. Ses deux pattes avant étaient musclées et des sortes d'ailes s'étaient formées au bout. Ces ailes semblaient tranchantes comme des rasoirs. Au bout de son corps avait poussé une longue queue, recouvertes de piques acérées. Il avançait maintenant en silence, il avait trouvé une famille de Kelbis. Un bond majestueux et il était sur eux, d'un coup de patte puissant, il en envoya deux contre un arbre, il fondit d'un second bond sur le dernier et le dévora d'un coup de gueule. Les deux Kelbis gisaient maintenant dans une flaque de sang. Alors qu'il s'approchait d'eux pour finir son repas, je m'enfuis en courant. Je n'étais pas du tout préparé pour affronter une telle bête, j'étais même incapable de tuer un simple Yian Kut-Ku.
Je ne connaissais pas cette créature. Mes livres ne m'avaient jamais montré pareil tueur.
Il ressemblait un peu à un Tigrex, d'après les illustrations que j'avais vu. Mais si je dus le décrire, j'aurais dit qu'il devait être un de ses cousins, vêtu comme nos gens de l'est.
Je ne dormis pas cette nuit là.
Quelques jours plus tard, j'étais arrivé au village de Pokke. C'était en fin de matinée, une belle journée. Les doux rayons du soleil me chauffaient agréablement le visage. Sorti de la forêt, je vis de nombreux champs qui s'étendaient jusqu'à la montagne. Ou jusqu'à un petit village plus précisément. Alors que je traversais ces champs, les fermiers me regardaient avec insistance. Je n'étais pas du Nord et cela se voyait. J'étais vêtu d'une légère armure de cuir sur laquelle j'avais ajouté des peaux de bêtes pour me tenir au chaud. Peut-être que mon grand arc les inquiétait.
Le village était fait de diverses maisons et échoppes. Je voyais là une forge, ici une marchande de légumes, là bas la boutique d'une tailleuse, un peu plus loin une taverne dans laquelle entraient des hommes fiers et sortaient des hommes titubants. Ici, un homme tentait de négocier le prix des peaux qu'il amenait avec lui. Des enfants courraient et riaient, des femmes portaient des paniers de fleurs.
Tout ça ne me fascinait pas, la ville de Matsuha était bien plus agitée, on comptait bien plus d'échoppes et le marché était fantastique, il était le paradis des fermiers et des ménagères. Ce qui me fascinait moi, c'était ces hommes immenses, des lames plus grosses que moi dans le dos, qui allaient et venaient d'une sorte de manoir. Il y avait cette femme aussi, aux traits de guerrière. Et portait une grande arbalète et une tenue de fourrure. Je ne doutais pas qu'elle était une redoutable chasseuse. Je décidai d'entrer dans la demeure.
L'intérieur ressemblait à une taverne, un feu crépitait au centre de la salle et la fumée s'échappait vers une grande cheminée au dessus. Autour du feu étaient dressées des grandes tables, auxquelles étaient assis des chasseurs, festoyant et buvant. Plus loin avait été construit un comptoir, auquel étaient assises une douzaine de femmes, les hommes allaient et venaient pour leur parler. J'en vis quelques unes remettre des bourses pleines aux hommes. Ainsi, c'est à ça que ressemblait une guilde de chasseurs.
Il était courant que les paysans ou les marchands viennent se plaindre aux seigneurs d'attaques répétées de Wyverns, et ces mêmes seigneurs faisaient appel aux chasseurs, offrant de belles récompenses à qui tuerait la bête. Ils remettaient leurs requêtes aux guildes de chasseurs, qui s'occupaient de répartir les contrats.
Derrière ces femmes, une immense lance était accrochée, j'eus un frisson en la regardant, un immense sourire également.
Je m'approchai du comptoir. La jeune femme était souriante, assez jolie à vrai dire. Elle avait les traits des femmes du Nord. Elle me regarda perplexe.
_Bonjour... Je... Auriez-vous un contrat à me proposer ?
_Hmmm... Tu me sembles jeune. Je ne t'ai jamais vu ici, d'où viens-tu ?
_De Matsuha madame, j'ai fait la route jusqu'ici tout seul.
_Seul ?
_Oui, je pense que...
L'homme à coté se mit à rire.
Il se tourna vers moi, me dévisagea.
_Tu sais mon garçon, chasser un Wyvern ce n'est pas comme chasser de l'Anteka. Un Wyvern lui te blessera. Tu ne le tuera pas d'une flèche dans l'œil. Son cuir ou ses écailles seront une vraie armure vois-tu. D'ailleurs, toi même tu n'en as pas !
Lui était resplendissant dans son armure d'acier et d'écailles. Il portait une longue épée fine mais qui semblait sacrément tranchante.
La femme au comptoir soupira, il la regarda puis partit en riant. La brise entrant par la porte qu'il ouvrit vint me lécher le visage. Il avait raison, j'étais loin d'être un chasseur. Je partis m'asseoir à une place libre sur une table et commandai une pinte d'hydromel.
Un jeune garçon qui semblait avoir mon age se leva et vint s'asseoir à mes cotés.
_J'ai entendu cet homme se moquer de toi.
Il portait une tenue légère, faite de cuir et d'os, il avait une lame faisant presque sa taille accrochée dans le dos. Il était souriant mais une cicatrice sur son bras en disait long sur son expérience de chasseur.
_Tu sais, avec un peu de volonté, on peut presque tous devenir chasseurs.
_Arrête, je connais ce discours, on dirait une histoire pour enfant. Il a raison, je suis chasseur de gibier, pas de Wyvern.
_Entre un Wyvern et du gibier il n'y a pas grand chose. Enfin si, quand même, mais l'idée est la même. Agir vite et bien. Ah et il faut savoir courir aussi.
_...
_Je m'appelle Sanguiyn, et toi ?
_Desirae.
_Alors comme ça tu viens de Matsuha hein ? J'ai toujours eu envie de voir cette ville, il paraît qu'elle est magnifique ! Bon écoute, j'ai un contrat pour chasser un Khezu, si ça te tente, je pourrai t'apprendre. Enfin, je doute être un maître fantastique mais... c'est mieux que rien !
Il sourit. Il avait l'air si confiant. Un Khezu. J'avais lu que c'était un Wyvern dont la peau était élastique, qu'il pouvait allonger son cou comme bon lui semblait, et que des glandes lui permettait de cracher des éclairs. J'acquiesçais.
Nous partîmes donc tous les deux en direction de la montagne. Il portait une giberne, dans laquelle il avait pris de la viande. Il m'expliquait qu'il avait confectionné des bombes aveuglantes, mais que ce monstre étant déjà aveugle, elles ne serviraient à rien. A ces mots, il rit.
Il avait également pris une gourde et un couteau à dépecer.
Il m'expliqua sur la route que l'épée qu'il portait était volontairement lourde. Qu'il se servait de son poids lorsqu'il la brandissait pour l'abattre aisément et mieux trancher dans l'adversaire. Il devait être tout de même assez fort pour soulever une pareille arme.
Sanguiyn me parla de lui, de son père chasseur, sa mère marchande, mais il n'en dit pas plus, je sentis qu'il y avait quelque chose. Quand je lui demandai si son père avait déjà chassé de très gros Wyverns, il me répondit :
_Lui non.
Et il sourit en regardant le ciel.
La nuit allait tomber, nous avions trouvé une grotte qui nous servirait d'abri. Il me contempla.
_Avec ce Khezu, nous pourrons te confectionner une armure tu sais, sa peau est chaude, c'est en fait un cuir extrêmement souple. Oh et il faudra changer ton... arc. Tu sais avec ça tu n'es bon qu'à chasser du Popo ou de l'Anteka, il te faudra quelque chose de plus gros, enfin... surtout tes flèches. Pas sûr qu'elles ne blesse beaucoup le Khezu. Juste bonnes à allumer un feu.
Il rit. Je me sentis honteux.
_Tu as déjà tué beaucoup de Khezus ?
_Non, je dirais que c'est mon cinquième. Ouais c'est ça, mon cinquième. Mais j'ai déjà tué deux Blangonga tu sais ?
Le Blangonga. Une créature qu'on ne trouve que dans les montagnes. Une sorte de gros primate, couvert de poils blancs. On dit qu'il est très rapide et très agile. Le Blangonga est une sorte de Blango en plus gros.
Comment un garçon aussi jeune pouvait avoir tué pareil monstre ? Il commençait à m'effrayer.
Lui commença à chanter.
Il avait une voix douce, presque rassurante, c'était assez paradoxal avec l'impression qu'il me laissait. Ce devait être une chanson nordique car je ne la connaissais pas. Elle comptait l'histoire d'un homme tué par une meute de Giapreys. L'homme aurait combattu vaillamment pour laisser fuir ses amis, mais la meute aurait eu raison de lui. Je m'endormis peu après.
Le lendemain, c'est Sanguiyn qui me réveilla.
_Allez viens, on a des crocs à casser !
Bizarrement, avec lui, je n'avais pas peur. Je me sentais confiant, il savait ce qu'il faisait, et je n'avais rien à craindre.
Nous gravîmes donc la montagne, marchant dans la neige. Il me fit passer par une grotte, disant que c'était un raccourci vers le sommet.
L'intérieur de la grotte était fait de glace, c'était un décor à couper le souffle, mais il faisait froid. Sanguiyn dût voir que j'étais gelé dans mes pauvres vêtements en cuir, car il sortit de sa giberne un flacon, rempli d'un liquide fumant.
_Tiens, bois ça, ça te tiendra chaud pendant quelques heures.
Devant mon regard interloqué, il ajouta :
_C'est un mélange fait de la bile d'un insecte régional et de piments du désert de Sarhi.
Je le bus. La gorgée me brula la gorge et l'estomac, je toussai encore et encore, ce qui le fit s'esclaffer.
_T'inquiètes pas, on s'habitue.
J'espérais ne plus jamais devoir en boire à nouveau, mais il avait déjà raison, ça ne me brûlait plus, et je n'avais plus froid du tout. Je me sentais bien.
Nous continuâmes donc à travers la grotte, dont nous sortîmes assez rapidement, dehors, le décor était tout aussi beau. Des étendues de neige dans lesquelles galopaient des Antekas. Il coupa mon spectacle en me prenant par le bras.
_Allez viens, on a encore de la marche.
Nous marchâmes donc quelques heures encore, en silence. Je sentais la tension monter en Sanguiyn, malgré l'impression de confiance qu'il souhaitait laisser paraître.

Le Khezu. Il était gros. Sa peau semblait effectivement flasque. Il avait un long cou, au bout duquel se trouvait seulement une immense bouche et deux narines. Il était en train de renifler, sans doute pour trouver de la nourriture. C'est nous qu'il trouva.
Il se tourna dans notre direction et poussa un hurlement strident, puis chargea.
_Cours !
Je m'exécutai. L'odorat de la bête devait être vraiment développé, car il arrêta sa course pour se tourner vers mon ami. Aussitôt, je décochai une flèche et la tirai dans le dos du Wyvern, mais elle sembla à peine le chatouiller. Sanguiyn, de son coté, avait déjà dégainé son arme. Elle paraissait monstrueuse. La lame était faite d'un énorme os taillé et semblait aussi tranchante que lourde. Le Khezu allongea son long cou, Sanguiyn l'esquiva d'un bond et chargea vers la créature. Je retentai de décocher une flèche, dans le cou cette fois ci, il ne remarqua même pas. Pendant que je persévérais à décocher des flèches vers le monstre, Sanguiyn était déjà contre lui, il leva sa lame et tenta de l'abattre sur le monstre. La lame s'enfonça profondément dans le cuir flasque du monstre qui se retourna sous le choc et asséna un violent coup de queue à mon ami. La lame était restée figée dans le corps du monstre. Le garçon était à terre, et ce que fit la bête m'horrifia. Il leva la tête vers le ciel et lorsqu'il la rabaissa, il cracha un globe de foudre vers Sanguiyn. Lui devait s'y attendre, car il esquiva aisément d'un bond et chargea vers le flanc du Wyvern pour tenter de récupérer sa lame. Je devais faire diversion. Je courus vers lui en agitant les bras, je tentai de lui décocher une nouvelle flèche mais dans l'agitation, manquai ma cible. Ça avait marché, la bête était tournée vers moi à présent. Elle tenta de me faire à moi aussi le coup de la foudre, j'esquivai aussi aisément que mon ami, qui en avait profité pour récupérer sa lame. Je décochai une autre flèche, celle-ci entra dans la bouche du monstre et se planta profondément dans sa gorge, le monstre se dressa et hurla. Il tenta d'allonger son cou pour me mettre un coup de gueule, mais Sanguiyn avait déjà abattu sa lame. La tête du monstre fut instantanément tranchée et le monstre s'écroula dans un nuage de neige.
_Très belle diversion.
_Je l'ai fait... Je... J'ai tué un monstre, pas d'une flèche dans l'œil, mais dans la gorge !
_Ouais on peut dire ça. Enfin, ça aurait marché avec de plus grosses flèches. Allez viens, aide moi à dépecer ce gros pataud, on va se servir de lui pour t'équiper.

Sanguiyn m'appris ainsi à trancher les bons bouts de cuir, comment on pourrait le travailler une fois chauffés. Il m'appris à retirer les os du monstre et à reconnaître les glandes qui permettaient au monstre de cracher sa foudre. Lorsque nous finîmes, la nuit allait tomber.
_Ah mince, on va devoir marcher de nuit avec tout ce poids avec nous. Ce serait du suicide de camper ici. Avec le froid tout d'abord, et aussi parce que les Giapreys ne vont pas tarder à rappliquer pour manger ce qu'on a pas pris. Tiens, prends ces os et magne toi.
Je me sentais fier.
Nous ne sommes pas redescendus par la même route. Nous nous arrêtâmes près d'une corniche de laquelle la vue était magnifique.
_Tiens, tu vois l'immense cité là bas ? C'est notre châtellerie ici dans le nord. Fordeneige. C'est là-bas que vit le seigneur qui fournit nos requêtes à la guilde. Il y a une dizaine de villages dans la montagne qui possèdent une guilde de chasseurs. Mais les requêtes sont nombreuses. Ce n'est pas toujours des Wyverns qu'on nous demande de chasser. Parfois des médecins nous demandent de récolter des herbes rares dans la montagne, mais ne peuvent y aller seuls à cause des Giapreys, parfois on nous demande même de réduire le nombre de Giapreys. Un chasseur part rarement seul d'ailleurs, pour les gros Wyverns ou les meutes de Giapreys. Enfin, on a souvent du travail.
_C'est magnifique.
_Ouais c'est joli.
S'en suivit un long silence, j'étais ébahi par ce spectacle.
_Oh et je ne t'ai pas dit. Mon grand-père, il s'appelle Nynx.
Il sourit. Ainsi c'était ça. Il était le descendant de Nynx, le chasseur qui tua seul un Tigrex enragé. C'était la lance de son grand-père qui était accrochée dans le manoir. C'est pour ça que les gens le prenaient au sérieux.
Il se leva et repris sa marche, je le suivis. Nous marchâmes toute la nuit, au petit matin, nous étions arrivés au village.
Il m'emmena chez le forgeron, je connaissais la procédure, je l'avais déjà vue tellement de fois chez mon oncle. Je fourni les composants à l'homme, pendant ce temps Sanguiyn partit à la guilde prendre sa récompense. Alors que j'expliquai au forgeron ce que je souhaitais (tout en écoutant ses bons conseils en matière d'équipements de chasse), Sanguiyn revint, une bourse à la main. Il la sépara en deux.
_Tiens, voilà ta part.
Devant mon regard surpris, il ajouta :
_Tu as aidé, tu dois avoir la moitié. Oh ne t'inquiètes pas, je chasse pour le plaisir, pas l'argent. J'ai un héritage assez conséquent. Avec ça tu vas pouvoir payer ton armure, ton arc, et tu auras à manger pour de bonnes semaines.
Je le remerciai, il sourit. Il discuta avec le forgeron pour ajouter des précisions à ce qu'il me fallait exactement. Le forgeron me dit qu'il me faudrait attendre un petit moment pour forger l'armure, mais que par chance il n'avait pas d'autre client aujourd'hui. Nous partîmes donc, il me fallait dormir, je devais trouver une auberge.
_Tu sais Sang', avant de venir ici je vivais chez mon oncle, il était forgeron. Je l'ai vu forger des armes massives, mais jamais d'arc.
_Ouais c'est peu commun, quoi que j'en ai déjà vu dans le Nord, mais plus au sud, je sais pas. Pourquoi t'es parti ? Forgeron c'est la belle vie aussi.
_Mon oncle ne m'aimait pas trop. J'étais un poids pour lui, et je voulais devenir chasseur, pas forgeron.
_Mouais... Donc tu vas dormir à l'auberge ? Tu sais, on peut voir avec la chef du village pour te construire une maison, je t'aiderai, c'est pas bien compliqué, il suffit de savoir scier du pin.
_Oh ça serait génial ouais, enfin là j'ai vraiment besoin de dormir.
Il rit, mais semblait exténué aussi. Je dormis donc toute la journée et la nuit avec. Le lendemain matin, je retournai chez le forgeron, il avait terminé son travail.

L'armure était magnifique, elle semblait légère mais terriblement résistante. Les articulations étaient vraiment libres, il avait protégé mon bras gauche plus que le droit, sans doute pour que les flèches soient plus simples à décocher. Une plate descendait sur la cuisse gauche mais laissait le genou libre. Courir ne serait pas non plus un souci.
L'arc était sublime. Le forgeron avait taillé de petits bouts de cuir qu'il avait assemblé pour le forger. Il avait ajouté des morceaux d'acier pour l'équilibre de l'arme. Une fente avait été taillée sur le coté pour y faire passer les flèches. La corde, elle, était faite d'un mélange de tendons et de boyaux du Khezu. Il m'avait aussi fabriqué un nouveau carquois, rempli d'immenses flèches taillées dans les os du Wyvern. J'en comptais une centaine.
_Avec ça mon gars, une seule flèche pourra transpercer deux Blangongas d'un coup.
Je le remerciai.
Je marchai à présent fièrement en direction de la taverne, les enfants me regardaient ébahis. J'étais devenu un chasseur. J'étais presque aussi fier qu'à la mort du Khezu. Dans la taverne, je revis l'homme de l'autre jour.
_Bah ça alors. Qui l'eut cru ? Le gringalet d'l'aut' aprem' ! Mon gars, tu me rappelles ce sacré Sanguiyn. Tavernier, offre une choppe à c'garçon et rajoute ça sur ma note. Oh et puis non, tournée générale !
Je bus avec les hommes. Ils racontaient leurs récits de chasse, chantaient des chansons paillardes et des chants de victoire, ils riaient et chantaient, racontaient d'autres histoires. J'aimais déjà ma nouvelle vie. Mais j'avais faim. Je sortis donc de la taverne pour rentrer à l'auberge. Sanguiyn m'y attendait.
_Ah te voilà. Dis-donc comme t'es beau dans ton armure. Sacré arc dis-donc, on ira chasser ensemble plus souvent. Bon, mangeons, la chef du village nous attend.
L'aubergiste nous servit des cotes d'Anteka. C'était délicieux. Les patates douces qui les accompagnaient étaient tendres, à Matsuha, les gens les préféraient plus croquantes, j'aimais mieux la mode du Nord. L'aubergiste payé, nous partîmes rendre visite à la chef du village.
Elle était... vieille. Ratatinée par l'âge, mais semblait encore en excellente forme. Elle parlait encore d'une voix douce, calme. L'âge lui avait procuré non seulement la sagesse, mais aussi la sérénité. Elle prit ma requête en considération et accepta volontiers un nouvel habitant.
_Un autre jeune chasseur ? Pourquoi refuserais-je ? Si en plus Sanguiyn me dit que tu es prometteur, c'est même nous qui te supplions de rester. Construis ta maison où tu veux, enfin, pas au milieu d'un champ non plus.
Nous passâmes donc les deux semaines suivantes à scier et bâtir, Sanguiyn et moi. Je m'étais fait un ami, je crois que c'est ça qui m'importait le plus.

L'hiver était fini. Nous l'avions passé Sanguiyn et moi à chasser Giapreys, Khezus et Blangos. Nous avions même tué un Blangonga ensemble. Une réelle amitié s'était construite entre nous deux. Mais un matin, Sanguiyn vint me réveiller chez moi.
_Salut. Ça te dirait une grande balade ? Je pars vers le sud, au delà du désert de Sahri, dans la cité de Sarhengh. J'ai envie de voir comment c'est ailleurs. J'ai déjà vu avec la chef du village, elle est d'accord. Il paraît qu'ils ont pas mal de Wyverns là bas, ça pourrait être sympa non ?
_Partir avec toi ? Je marche ! Ça nous changera de la montagne.
_J'ai vu avec le médecin, il fait chaud là bas, vraiment chaud. Tu te souviens du breuvage que je t'avais donné lors de notre première rencontre ? Avec la bile de ce même insecte et un cristal de glace récupéré dans les montagnes, on peut faire pareil mais avec l'effet inverse. Ça te tiendra au frais pendant des heures entières. Le médecin m'en a fait un petit stock. Il paraît que les cristaux de glace sont même une denrée qu'ils importent là bas dans le sud.
_On aurait pu faire fortune avec ça.
_Ouais, mais ça n'aurait pas été marrant. Allez, prépare tes affaires, on s'arrache.

C'est comme ça que nous quittâmes Pokke. Sur un coup de tête nous allions quitter tout le confort que nous avions ici pour chasser plus loin dans le Sud, sans même savoir ce que nous allions rencontrer.
Nous avions prévu de faire une halte d'une journée à Matsuha, Sanguiyn n'avait jamais vu la cité. Nous descendîmes donc par les champs. Cette fois les fermiers me regardaient avec insistance pour me dire au revoir, pas parce qu'ils ne me connaissaient pas.
Je reconnaissais chaque sentier que nous franchissions. Je posais des pièges pour chasser le Kelbi, nos armes étant un peu grosses pour le petit gibier. Nous traversâmes ainsi la forêt pendant des jours, à dormir à la belle étoile au coin du feu.
Mais un matin, Sanguiyn semblait inquiet.
_J'ai un assez mauvais pressentiment.
_Ouais je le sens aussi. Tu as entendu les oiseaux chanter ? Moi pas. Écoute Sanguiyn, je ne sais pas si pour toi ça signifie beaucoup les oiseaux, mais pour avoir passé des lunes dans la forêt, je peux te dire qu'il y a bien un truc.
_Un Wyvern.
_Je ne sais pas. Peut-être bien.
Je partis vérifier mes pièges. Vides. Pas même le moindre petit lapin. Comme si les créatures redoutaient quelque chose.
Nous marchâmes une heure encore quand nous vîmes deux Kelbis s'enfuir.
Sanguiyn me regarda, perplexe, puis partit dans la direction d'où venait les deux bêtes
Il était là encore. Le monstre que j'avais déjà vu dans la forêt
_Merde Sang', je l'ai déjà vu ce truc là, enfin, celui-ci est bien plus gros.
_Un Nargacuga. C'est la première fois que j'en vois un. Un cousin du Tigrex je crois. En plus rapide.
_Qu'est-ce qu'on fait ?
_On est des chasseurs.
Il s'approcha silencieusement. La bête était en train de manger. Une Kelbi apparemment. Je rejoignis Sanguiyn. Il sortit de sa cachette et chargea en direction du monstre. Il était comme ça, souvent à foncer sans réfléchir. Ou plutôt il réfléchissait en chargeant.
Le monstre fit un bond en arrière puis sauta sur Sanguiyn qui parvint à stopper le monstre avec sa lame. Déjà je décochais une flèche vers le Wyvern. La flèche se planta profondément dans le dos du monstre, il saignait.
Sanguiyn profita de la surprise de la créature pour lui abattre sa lame sur la patte, mais l'arme rebondit au choc, comme si l'aile du monstre était faite d'acier. D'un coup, la bête projeta mon ami contre un arbre, puis entreprit de bondir sur lui. Par chance, j'eus le réflexe quand ma flèche allait partir de décaler mon tir vers la patte arrière du Wyvern. Le Nargacuga poussa un hurlement et se tourna vers moi. Il allait charger. J'allais m'abriter derrière un arbre, mais quand je vis avec quelle aisance il arracha celui à son côté, l'idée disparut de mon esprit. Sanguiyn profita de ma diversion pour charger à nouveau la bête il abattit cette fois sa lame sur la queue du monstre qui fut tranchée aussitôt. Le monstre se cabra et leva la tête au ciel, je pus en profiter pour lui tirer une flèche en pleine gorge. Le monstre s'envola d'un bond à travers la noirceur de la nuit, nous laissant seul au milieu des feuilles virevoltantes.
Sanguiyn me rejoint essoufflé.
_Saleté, j'aurais pu y rester.
_Jolie diversion le coup de la queue.
_Un partout ?
Il rit. Comment pouvait-il rire dans un moment pareil ? Il était blessé, il aurait pu se faire tuer.
Il partit examiner la queue du monstre.
_Sacré morceau hein ? On s'en est pas trop mal tirés. Dommage qu'on soit si loin de la ville, va falloir laisser ça là, ça ne profitera qu'aux mouches.
Il reprit la route. Nous dormîmes comme des loirs cette nuit là.
Deux semaines plus tard, nous étions devant les portes de la cité.

C'était une grande cité, entourée de champs, de rivières et de moulins. Vers l'ouest coulait un long fleuve. La cité elle-même était immense, faite de chaumières, de tavernes, d'auberges et d'étals de marchands. Dans le sud de la cité était le célèbre marché de Matsuha, dans l'est de la ville, le château du seigneur de ces terres.
Au centre de la ville, il y avait la guilde des chasseurs, je n'y avais jamais mis les pieds. Un peu plus loin, encore des étals. Il y avait celui de mon oncle. Je parti le voir, il avait l'air de se moquer éperdument de mon sort. Ma nouvelle vie ne l'intéressait pas. Je pensais qu'il serait au moins heureux pour moi, il était juste heureux de ne plus avoir à s'occuper de ma personne.
Sanguiyn semblait émerveillé par la taille de la cité. Il était comme un gosse au milieu d'un tas de jouets. C'était la première ville qu'il voyait en dehors de son petit village de Pokke, il n'avait jamais mis les pieds à Fordeneige.
Nous passâmes donc la nuit dans une auberge, après avoir passé la soirée à déambuler dans le marché. Je crois que la journée avait réellement plu à Sanguiyn.
Le lendemain pourtant, il était le premier debout, bien décidé à reprendre la route. Même si la cité l'émerveillait, la chasse était sa vie, il souhaitait arriver vite dans le Sud. Nous repartîmes donc à travers la forêt.


Dernière édition par Sanguiyn le Lun 25 Mar 2013 - 22:50, édité 1 fois
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Message par Dexter Jeu 7 Juin 2012 - 15:46

J'ai littéralement adoré. C'est la première fois que je lis non pas une fic, mais plutôt un roman ici, et je dois dire que ça change agréablement. Et ne t'inquiète pas pour la longueur, c'est très bien comme ça. Au moins ça lance bien l'intrigue.

Juste deux remarques :

Je courus vers lui en agitant les bras, je tentai de lui décocher une nouvelle flèche mais dans l'agitation, manquai ma cible. Ça avait marché, la bête me regardait à présent.
Tu as pourtant rappelé plus tôt que le Khezu était aveugle, comment peut-il te regarder, ou même remarquer l'agitation des bras ? ^^

Deuxième remarque (je la mets en spoiler) :

Spoiler:

Ces deux remarques ne concernant que des détails, j'ai tout de même hâte de lire la suite car ton histoire commence très fort et très bien.
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Message par Sanguiyn Jeu 7 Juin 2012 - 16:30

Eh beh, pour le Khezu j'avoue ne pas voir remarqué, je voulais dire qu'il se tournait vers le jeune garçon, pas qu'il le regardait ^^
Et sinon pour ta deuxième remarque, je ne suis pas fan des combats trop longs. Les monstres immortels, toussah, pas trop pour moi. Comme on dit : "Memento quia pulvis es" (Souviens toi que tu es poussière)
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Message par Dexter Jeu 7 Juin 2012 - 16:32

Je me doute qu'il ne faut pas que ça se transforme en combat à rallonge, mais.. disons que ça mériterait un peu plus de résistance quoi ^^ Ou qu'il embête un peu plus les héros, au minimum.
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Message par Sanguiyn Jeu 7 Juin 2012 - 17:42

De toute façon j'ai prévu des combats un peu plus... "épiques"... pour plus tard.
Enfin c'est mon premier texte d'héroic fantasy, j'avais fait dans l'absurde et l’humainement incorrect avant (un truc de tox un peu psyché). C'est un peu une première pour moi
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Message par SheperdOfSouls Jeu 7 Juin 2012 - 18:05

Merci de nous faire partager ton histoire.

Sur la forme :
- des fautes de Français qui coupent un peu la lecture
- des tournures étranges qui interrompent le rythme
- Desrae comme prénom masculin ?!
- Petite incohérence entre le côté timide/peureux de Desrae et sa réplique pétrie de prétention arrogante : "c'est moi qui ai tué le Khezu d'une seule flèche". Je trouve que cette remarque ne colle pas du tout avec le personnage.

Sur le fond :
- Même si tu as semé quelques éléments, tu ne lances aucun scénario de fond, aucune intrigue pour avoir un fil conducteur qui pousse à savoir ce qu'il va se passer
- OK pour le côté ultra-réaliste "une flèche dans la gorge suffit", mais attention car ça voudra dire que les combats vont être vite pliés et que tes personnages se feront one-shot également (pas de scénario + pas de gros combats... je redoute un peu la suite ! ^^')

Pour autant, c'est très agréable à lire mais, personnellement, je ne suis pas certain de continuer très longtemps :
- je préfère l'action et les passes d'armes épiques
- j'aime les histoires qui s'appuient sur un scénario travaillé
- c'est un roman "sérieux", pas de clin d'oeil drôles ou d'humour sur le jeu/membres du fofo/etc.

... je m'abonne tout de même au topic par curiosité (et ça me rappelle que j'ai une fic à poursuivre, à l'occasion... Rolling Eyes)

Quoiqu'il en soit, bon courage pour la suite !
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Message par Sanguiyn Jeu 7 Juin 2012 - 21:00

"- des fautes de Français qui coupent un peu la lecture
- des tournures étranges qui interrompent le rythme"
Si tu peux me citer des exemples que je les évites à l'avenir.
Sinon pour le fil conducteur, c'est justement pour faire ressortir le côté inattendu de l'histoire, lui même ne sait pas ce qui va arriver.
Et Desirae en prénom masculin ça n'a jamais choqué personne sur les MMO auxquels je joue ^^ (se prononce Désiré)
Mais je tâcherai de tenir compte des remarques.
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